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NEOMA
Juin 2014 / N°2
ALUMNIreview
L a
r e v u e
d e s
A l u m n i
d e
N EO M A
B u s i n e s s
S c h o o l
Le transport
de demain,
les grandes
tendances
CONNEXIONS : Génération Y, parlons management
ASSOCIATION : Alumni Library
TRAJECTOIRES : NEOMA au féminin, un engagement
en faveur de la mixité
CAMPUS : Une nouvelle campagne de communication
corporate pour NEOMA Business School
ÉDITO
Chers alumni,
Le basculement est fait ! Quand vous tiendrez votre revue entre vos mains, les deux
associations « historiques » des diplômés seront en train de se fondre dans NEOMA
Alumni. Le mois de juin est celui des assemblées générales pour la « fusionabsorption » des associations, le mois de juillet celui de l’arrivée du site Web
unique des diplômés, neoma-alumni.com, dont nous parlerons plus largement dans le prochain numéro, et en septembre toutes les activités des
diplômés seront uniques. Dernière étape : en mars prochain, les membres
de l’association recevront le premier annuaire papier unique.
Cette fusion naturelle, dans la lignée de celle de nos écoles, aura été
menée tambour battant dans un engouement général
des conseils d’administration, des permanents et de l’ensemble
des 300 bénévoles investis dans l’animation de notre réseau.
Car au-delà des aspects légaux et techniques, le réseau
unique existe bel et bien depuis un an !
Ce deuxième numéro de notre revue illustre ce que nous
voulons être :
• une mise en avant des diplômés, de leur parcours, de leur
singularité, de leur richesse, car ce sont les diplômés qui
font le réseau – et sa mobilité, en clin d’œil à la thématique
de ce numéro ;
• une mutualisation des services, fonction de base
d’une association, qui permet à 45 000 de faire bien plus que
tout seul ;
• une dynamique formidable de l’ensemble des clubs, tribus
régionales et internationales qui, par un maillage serré, contribuent
à faire vivre notre réseau ;
• un regard bienveillant sur notre école, les campus, la fondation.
Cette revue vous enthousiasme, l’étude que nous avons menée
après le premier numéro le montre de façon écrasante (97 % de
lecteurs satisfaits), mais elle doit s’améliorer et s’enrichir sans
cesse : n’hésitez pas à nous faire parvenir vos idées, propositions
d’article, achats de publicité (ça peut aider !) ou simples annonces
pour nous prévenir des nouvelles qui comptent pour vous.
Jean-Michel Huet & Marc-Antoine Jarry
Coprésidents de NeoMA Alumni
Directeurs de la publication : Jean-Michel Huet, Marc-Antoine Jarry • Comité éditorial : Marie-Lise Trochu, Marion Morato, Michel Klein • Ont collaboré
à ce numéro : Marie-Pierre Noguès-Ledru, Mathieu Chérubin, Marie-Françoise Delaporte • Crédits photo : Photothèque 123RF© (couverture et pages 3, 4, 7, 8, 9, 10,
11, 20, 21, 25, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 54) - Kayser, www.raekoneyes.com (pages 26-27).
NEOMA Alumni, 9 rue d’Athènes, 75009 Paris • [email protected] • Conception graphique et mise en page : Emmanuelle Janvier,
tél. :+33 (0)2 40 13 22 49 • Impression : Le Réveil de la Marne, Épernay, tél. : +33 (0)3 26 51 59 31 • Tirage : 32 000 ex. • Dépôt légal : juin 2014 • N° ISSN :
1953-1850.
2 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
CONNEXIONS
n Page 4 : Enquête : Le transport
•
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•
de demain
Les grandes tendances.
Imagine Mobility : les enjeux
de la R&D
Mobilité et urbanisation :
le cas francilien
« En Chine, les constructeurs se demandent comment produire assez vite pour satisfaire la demande. »
« En 2020 circuleront les premiers véhicules autonomes. »
« La Mini incarne les évolutions futures de l’automobile. »
« Demain, c’est l’écran qui aura
la place centrale dans la voiture. »
Vers un transport plus propre,
plus silencieux, plus intelligent.
• Affaires publiques : une autre
voie possible
• Crédibilité, confiance :
le capital des OSC
n Page 20 : International
TRAJECTOIRES
CAMPUS
n Page 36 : Se retrouver « hors
n Page 50 : L’actu de la Fondation
poste » : que faire après
le « choc » ?
• Achieving excellence, the role
of leadership
• La Birmanie ? The new place
to be
• Un networking mondial
n Page 38 : L’art du réseau… social
n Page 24 : En régions françaises
n Page 41 : NEOMA au féminin :
n Page 25 : Deux one-man shows :
En douce ! et Pourquoi ?
ASSOCIATION
n Page 26 : NEOMA ALUMNI :
Des collaborateurs engagés.
n Page 28 : Le maillage
par entreprise.
n Page 15 : L’écho des clubs
n Page 30 : Alumni Library.
• Se développer à l’international :
où, pourquoi, comment ?
• Génération Y : parlons
management
n Page 32 : Awards
n Page 34 : Vu dans la presse
n Page 35 : Entre nous.
n Page 39 : Dès 35 ans, la retraite,
ça se prépare !
n Page 40 : Partenariats.
un engagement en faveur
de la mixité
n Page 42 : Adopter la pitch
attitude.
n Page 43 : Être visible ou non,
that’s the question !
n Page 44 : Le club RH élargit
encore son périmètre
n Page 45 : About the International
Monetary Fund (IMF)
n Page 46 : Alla conquista del
Web italiano
n Page 47 : Nominations
n Page 52 : NEOMA Business
School lance le premier
Confucius « Business » de France.
n Page 54 : Talent & CareeR
Development Unit : l’alliance
du développement personnel
et d’un Career Services.
n Page 55 :
• Une triple accréditation
• Une nouvelle campagne de
communication corporate pour
NEOMA Business School
SigleS diPlôMeS
MGE signifie master grande école,
le programme « Sup de Co »
de Reims MS ou « ESC Rouen »
de Rouen BS. Les autres
programmes seront intitulés en
clair pour faciliter la compréhension du lecteur. Le numéro qui
suit à deux chiffres correspond
à l’année de sortie (00 = issu de
la promotion sortie en 2000).
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 3
CONNEXIONS
ENQUÊTE
Le transport demain
Josselin Chabert, Autofacts :
les grandes tendances
Rendre accessible l’automobile au plus grand nombre était l’objectif
d’Henry Ford. Cet objectif a dirigé l’automobile jusqu’à nos jours.
Le croisement des problématiques environnementales – tant liées
à la pollution qu’aux réserves d’énergie – et d’urbanisation croissante
représente un réel défi pour cette industrie très capitalistique,
où les volumes ne seront peut-être plus le maître mot.
N
ous vivons aujourd’hui dans un monde qui change
très rapidement, où la place de l’automobile et
du transport dans sa globalité est en train de se modifier
sérieusement. Pour enquêter sur cette vaste mutation et
l’illustrer par des témoignages concrets, nous avons contacté
sept diplômés (sur plus de mille enregistrés dans nos bases
comme travaillant dans ce secteur).
En introduction, Josselin Chabert (MGE Rouen 09), analyste
automobile pour PwC Autofacts, l’institut d’analyse du marché
automobile de PwC, nous éclaire sur les principales tendances
qui influeront sur la mobilité et l’industrie automobile de
demain au plan mondial. Pour la France, Mathilde Picco
(MGE Reims 12), chargée de mission au pôle de compétitivité
Mov’eo (basé en Normandie et Île-de-France), s’exprime sur
les enjeux de la recherche et développement pour cette
industrie, tandis que Clément Aubourg (MGE Reims 11),
chef de projet du Stif (transports en Île-de-France), décline
ces transformations au cas francilien. À l’international, se
sont exprimés Jean-Pierre Fromont (MGE Reims 87), General
Manager R&D Center au sein de la joint-venture Dong
Feng-Renault à Wuhan, Pierre Loing (MGE Rouen 83),
4 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
VP Product Planning pour Nissan Americas à Nashville,
Jean-Philippe Parain (MGE Rouen 95), vice-président Mini
Europe chez BMW AG à Munich, et Matthieu Campion
(MGE Rouen 03) à Amsterdam.
Pour compléter ces différents témoignages, les animateurs du
club Luxe ont visité à Paris le grand salon Luxuary Sustainable
début avril et sont revenus avec plein les yeux de nouveaux
modèles réconciliant luxe, automobile et développement
durable. L’entrepreneuriat du secteur n’est pas en reste :
une start-up comme The Cosmo Company à Lyon (DG
Hugues de Bantel, MGE Rouen 93, et DAF Visnia BocconGibod, MGE Rouen 93), spécialisée dans la modélisation et la
simulation, propose des logiciels et services qui permettent
d’expérimenter différents scénarios de développement
urbain. Vincent Le Prince (MGE Rouen 68), après une carrière
entrepreneuriale réussie dans le transport et la logistique,
s’est lancé dans un challenge au bénéfice de toute la
profession du transport en portant B2PWeb, la Bourse de fret
des professionnels, vers le leadership national. À découvrir
dans un prochain numéro.
JoSSeliN CHAbert (Mge 09),
ANAlySte AutoMobile et
reSPoNSAble PWC AutoFACtS,
l’iNStitut d’ANAlySe du
MArCHé AutoMobile de PWC.
Il travaille aux côtés de vingt
analystes dédiés au secteur
automobile aux États-Unis,
en Allemagne, en Chine, en Inde et
au Brésil. Passionné d’automobile,
son intérêt plus général pour
la mobilité l’a conduit à écrire
un blog sur les deux-roues utilisant
des technologies alternatives :
www.silencejeroule.com
VerS uN rééquilibrAge
deS PouVoirS éCoNoMiqueS
uNe urbANiSAtioN qui CoNtiNue
de S’ACCélérer
Nous voyons que le rapport de pouvoir
entre les économies occidentales et celles en
développement est en train de s’équilibrer. Le
développement économique rapide des BRIC
(Brésil, Russie, Inde, Chine) et leurs politiques
dans ce sens leur permettent de rattraper
rapidement leur retard. Ainsi, ces pays migrent
rapidement du statut d’« ateliers du monde »,
dotés d’une main-d’œuvre bon marché,
vers un modèle d’économie orienté vers la
consommation. Dans le cadre de cette croissance
importante associée à la taille que représentent
ces pays tant en termes de population que de
poids économique, il est important d’évaluer
l’importance des flux commerciaux et
d’investissement qu’ils effectueront entre eux.
Depuis de nombreuses années, l’industrie
automobile voit dans ces pays émergents des
sources de croissance importantes alors que
les marchés automobiles matures, dont la
France fait partie, constituent désormais des
marchés de renouvellement. Pour assurer leur
développement local, ces pays jouent sur la
pression fiscale pour inciter les entreprises
occidentales – constructeurs automobiles en
tête – à y localiser leur production, permettant
à la fois de créer de l’emploi et également
d’accéder au « savoir ». À ce build where you
sell s’ajoutent les restrictions réglementaires en
matière environnementale, induisant pour le
secteur un transfert de technologie plus rapide
qu’auparavant pour satisfaire ces normes. Ainsi,
la localisation des centres de R&D dans ces zones
n’est plus une exception, à l’image du centre
de R&D de PSA Peugeot Citroën à Wuhan
en Chine, et peut même représenter pour ces
entreprises une nouvelle opportunité pour
comprendre les besoins d’autres populations
et apporter des idées de différenciation sur les
marchés matures.
Une autre tendance critique qui va
considérablement changer nos façons de nous
mouvoir : l’urbanisation. Alors qu’en 2010,
3,6 milliards de personnes habitaient en ville,
soit la moitié de la population mondiale, il y en
aura 6,3 milliards en 2050, soit deux habitants
sur trois ! De cette augmentation, certains
analystes voient émerger des mega-cities (de
taille supérieure à 10 millions d’habitants)
L’industrie
automobile voit dans
ces pays émergents
des sources
de croissance
importantes.
qui pourraient avoir autant de pouvoir, voire
plus, que les gouvernements nationaux.
Cette concentration de la population va
incroyablement complexifier les infrastructures
et leurs capacités à absorber l’ensemble des
individus en mouvement.
2/3
personnes
habiteront
en ville
en 2050
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 5
CONNEXIONS
ENQUÊTE
l’APPort deS NouVelleS
teCHNologieS
Le zoom de Josselin Chabert :
Vers la fin des embouteillages
L’arrivée sur le marché de véhicules autonomes, c’est-à-dire sans chauffeur,
devrait nous permettre de ne plus perdre de temps dans les embouteillages,
d’optimiser notre temps de trajet. Ils devraient conduire à une diminution du
parc automobile et influencer la notion même de propriété du véhicule !
quels avantages peut-on tirer de l’arrivée des véhicules sans chauffeur ?
La société moderne s’est beaucoup développée autour de l’automobile.
Aujourd’hui Internet permet d’accéder à de nombreuses informations sans
se déplacer. Cependant la mobilité reste un impératif pour l’être humain,
dans des villes où la population ne cesse de croître.
Sur le marché américain, on estime
que la généralisation du véhicule
autonome fera baisser de 90 %
le taux d’accidents. Il fera baisser
de baisse
drastiquement le gaspillage de
carburant lié aux embouteillages,
de taux
avec une perte passant de
d’accidents 7,2 milliards de litres à 720 millions
et diminuera même le nombre
de véhicules sur nos routes.
Alors que de nombreux conducteurs utilisent leur voiture pour leur trajet
domicile-travail, le véhicule autonome pourrait calculer l’itinéraire
et la vitesse idéale pour assurer la fluidité du trafic et empêcher ainsi la création
de bouchons. tout cela est progressivement possible par le côté « connecté
» du véhicule autonome. Grâce notamment à la 4G ou au Li-Fi (transfert
de données par la lumière) qui s’installent peu à peu dans nos voitures, de
nombreuses données pourront être partagées rapidement entre véhicules et
le mobilier urbain dans le but de fluidifier et de répartir le trafic sur l’ensemble
des axes routiers.
90 %
À terme, pour évoluer dans ces mega-cities, la propriété de son véhicule ne sera
probablement plus un must have. Alors qu’avant nous étions propriétaires de
nos véhicules, dans les années à venir, nous allons consommer la mobilité
comme n’importe quel autre bien. La progressive disparition de la propriété de
son mode de transport conduira très certainement les constructeurs à chercher
une autre source de rentabilité que celle fondée aujourd’hui sur les volumes.
À l’avenir, il ne s’agira plus de monter un maximum de composants standardisés,
non visibles, sur un nombre limité de châssis pour optimiser les achats, il s’agira
réellement de repenser l’orientation stratégique de l’industrie automobile...
qui emploie aujourd’hui directement 2,5 % de la population active française.
À quand un système généralisé de paiement au kilomètre où l’on consommerait
de la mobilité, comme c’est le cas avec la Bluecar en libre-service de Bolloré
(c’est-à-dire Autolib’ à Paris) ?
6 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Il n’aura échappé à personne que les nouvelles
technologies de la communication, qui sont
à la source des bouleversements que nous
connaissons aujourd’hui, représentent aussi les
clés de réponse.
Ainsi, de nombreux constructeurs s’intéressent
au sujet, comme par exemple Toyota, sponsor de
la bien connue « Google Car » ; ils collaborent
également. Depuis 2007, la plupart des
constructeurs et équipementiers de l’industrie
automobile sont regroupés dans le Car2Car
Communication Consortium, dont Renault
et PSA Peugeot Citroën font partie aux côtés
notamment de leurs frères allemands. Cette
réflexion ne peut pas se faire en chambre. Les
nouvelles technologies représentent une réelle
opportunité pour repenser la mobilité dans
son ensemble et changer structurellement le
modèle du transport, à la fois public et privé,
pour s’adapter aux nouveaux besoins. Ainsi,
ils réfléchissent à la création d’un langage
commun entre véhicules et avec les éléments
extérieurs pour tout traduire dans la réalité.
Comme ce fut le cas dans l’aviation civile il y a
plusieurs dizaines d’années, la « connectivité »
entraîne des investissements conséquents tant
sur les infrastructures que sur les véhicules pour
que cet ensemble communique de manière
dynamique, fluidifie les flux de circulation et
diminue les nuisances tant environnementales
que sonores. Nos enfants trouveront alors
vraiment « ringardes » les App’ de trafic ou les
App’ GPS que nous utilisons aujourd’hui…
uN Mix de CoMPéteNCeS
L’arrivée des nouvelles technologies liées à
la communication bouleverse totalement
le paradigme de l’industrie automobile par
l’exigence, entre autres, de compétences dont
elle n’est pas nécessairement dotée. Auraiton imaginé il y a dix ans que Ford ferait de
l’« open source » ou que PSA Peugeot Citroën
annoncerait un partenariat avec Orange ? En
effet, nous assistons aujourd’hui à la rencontre
entre plusieurs mondes industriels. Celui du
monde automobile, le secteur des télécoms,
de l’Internet et des hautes technologies. Par ce
mix, nous aboutirons à un nouveau modèle
de mobilité dans un monde où les ressources
naturelles se raréfient. Dans ce contexte, toute la
complexité pour les constructeurs automobiles
consiste à la fois à contenir le coût de production
de leurs véhicules, pour pouvoir satisfaire toutes
les couches sociales de consommateurs, et à ne
pas se faire distancer par la rapidité avec laquelle
les nouvelles technologies modifient le rapport
à la mobilité. Seul le maintien d’un niveau
d’investissements suffisant en R&D dans les
technologies de rupture leur permettra de tirer
profit de la très grande quantité d’informations
offerte par la mobilité, de la mettre à profit
pour adapter les techniques de vente, d’attirer
de nouveaux consommateurs et d’apporter
une nouvelle valeur ajoutée. Pour cela, le
recrutement de nouveaux talents se montre
nécessaire dans des métiers technologiques
qui évoluent au rythme effréné des nouveautés
high-tech et qui étaient jusque-là parfaitement
étrangers au monde industriel automobile.
Cette exigence de talents risque de représenter
une bataille en soi avec le vieillissement de
la population, la baisse de la fertilité et la
diminution de la population active de certains
pays. Alors qu’elle pourrait représenter un
avantage comparatif pour la France qui devrait
voir sa population passer de 63 à 72 millions
entre 2010 et 2050 (source : OCDE), la situation
sera plus critique pour l’Allemagne qui verra la
sienne passer de 82 à 69 !
l’iMPACt du CHANgeMeNt
CliMAtique et de
l’APPAuVriSSeMeNt deS reSSourCeS
Nous évoluons dans un monde où les ressources
s’appauvrissent. Depuis la fin du xIxe siècle, le
pétrole a constitué la source du développement
spectaculaire de nos sociétés, conduisant
de nombreux pays à en être dépendants.
Cette dépendance a généré la répartition des
rapports de pouvoir que nous connaissons
entre certaines régions du monde. Or, d’après
certains rapports repris par PwC, la demande en
énergie devrait augmenter de plus de 50 % d’ici
2030 et les besoins en eau de 40 %. Il apparaît
par conséquent nécessaire pour les différents
États de sécuriser leurs apports énergétiques
pour éviter de se trouver en situation de
dépendance et donc de faiblesse sur l’échiquier
international. Les tensions politiques issues de
la révolte ukrainienne migrent vers le terrain
géopolitique lié à l’énergie, se déportant sur
l’approvisionnement en gaz de certains pays,
comme l’Allemagne et – dans une moindre
mesure – la France. Cela influence grandement
les prises de position diplomatique. Ainsi, les
tensions sociales, politiques, la volatilité des
prix des matières ne devraient pas s’atténuer
dans la mesure où les problématiques
alimentaires, d’énergie et d’eau s’intensifient.
Pour faire face à cette situation, de nombreuses
entreprises vont émerger, d’autres se
transformer. Les États aussi en prennent
progressivement conscience. Beaucoup ont pris
et prennent des mesures plus ou moins strictes
en matière de réglementations climatiques, à
l’image de l’Union européenne avec les normes
automobiles Euro et de limitation d’émissions de
CO2. C’est un premier pas. Ces réglementations
sanctionnées soit par la fiscalité, soit par des
pénalités ont conduit nombre de constructeurs
automobiles à investir lourdement en R&D.
Ils se mobilisent dans les domaines liés à la
motorisation avec, par exemple, les moteurs
à taux de compression variable, les systèmes
hybrides, comme l’Hybrid-Air de Peugeot, ou
encore liés à l’allègement, tendance qui supporte
fortement le développement des sociétés de
plasturgie, comme l’entreprise française Plastic
Omnium. Ils amortissent ainsi les technologies
existantes sur des marchés où la réglementation
est plus souple. Pour satisfaire ces normes, des
innovations de rupture émergent, à l’image des
véhicules électriques comme la BMW i3 ou la
Renault Zoé, qui posent un autre problème :
celui de l’utilisation des « métaux stratégiques »
(le cobalt, le magnésium, etc.) et des
« terres rares ». Ces métaux sont utilisés à plus ou
moins forte dose dans la fabrication de produits
de haute technologie, comme des batteries ou
des aimants permanents, ou interviennent
dans la construction des processeurs ou encore
des panneaux solaires. Outre leur rareté, c’est
leur concentration – connue à ce jour – dans
un nombre limité de pays (Chine en tête,
Russie ou Brésil) qui risque de conduire à un
transfert du rapport de forces géopolitique lié à
l’énergie du Moyen-Orient vers d’autres zones
du monde. Cela oblige les acteurs à adapter
leur politique risque/besoin pour limiter leur
dépendance énergétique, équilibrer leurs
marges de négociations et leur poids sur la scène
internationale. Gardons néanmoins en tête qu’à
l’inverse du pétrole qui, une fois brûlé, est perdu,
nous savons aujourd’hui recycler les batteries
au lithium à hauteur de 95 %. Malgré tout, la
« non-consommation » énergétique reste la
meilleure arme en faveur de l’indépendance
énergétique !
n
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 7
CONNEXIONS
ENQUÊTE
Imagine Mobility :
les enjeux de la R&D
Après deux ans chez Bpifrance (ex-Oseo) comme conseillère
en financements européens pour les PME innovantes, Mathilde
Picco (MGE Reims 12) a rejoint en 2013 le pôle de compétitivité
Mov’eo*. En qualité de chargée de mission Europe, elle s’occupe
de projets de recherche et innovation dans le secteur
de la mobilité au service des grands acteurs du monde académique, industriel
et public. Une « pôle position » pour s’exprimer sur les enjeux de la R&D !
L’
industrie automobile a toujours dû
évoluer pour répondre aux attentes de
ses clients et à un cadre réglementaire de
plus en plus exigent. Aujourd’hui, les défis sont
multiples et les enjeux importants : chercher
de la croissance sur de nouveaux marchés,
produire à moindre frais, anticiper les nouveaux
usages, utiliser de nouvelles technologies,
trouver l’intermodalité et la place dans le
paysage urbain, etc. De vrais challenges pour la
recherche et l’innovation dans le secteur.
Deux challenges technologiques sont en
train d’être relevés très rapidement par notre
industrie européenne.
deS VéHiCuleS ProPreS
et éCoNoMeS
Un des premiers défis est de réduire l’empreinte
environnementale du véhicule pour répondre
aux réglementations européennes et au bien de
notre planète. Plusieurs méthodes pour cela.
Tout d’abord alléger nos véhicules en utilisant
de nouveaux matériaux ou de nouvelles
architectures. Un gain de 100 kilos se traduit
par un gain de 10 grammes de CO2 économisés
par kilomètre. Des recherches se penchent
aussi sur le développement et l’optimisation de
chaînes de traction à faible émission en prenant
en compte l’évolution des réglementations
8 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
internationales et les opportunités d’évolution
du mix énergétique (biocarburants, gaz
naturel…).
Un autre défi : favoriser l’introduction de
véhicules décarbonnés (ou de nouveaux
concepts). Le développement passe par
l’amélioration des batteries et de l’autonomie
des véhicules électriques. Mais l’arrivée des
véhicules électriques ou hybrides rechargeables
nécessite
également
le
développement
d’infrastructures de recharge innovantes
(charges rapides, induction…) et de systèmes
de stockage d’énergie améliorés.
deS VéHiCuleS iNtelligeNtS,
SûrS et CoNNeCtéS
Un des premiers enjeux consiste à réduire l’insécurité routière pour tous types d’usagers dans
la ville et sur la route. De nombreux systèmes
d’assistance à la conduite se développent et
permettent d’améliorer la sécurité en aidant
le conducteur dans sa conduite (régulateur de
vitesse, alerte de franchissement involontaire
de ligne, freinage d’urgence…). Cela nécessite
également le développement d’interactions
homme-machine (IHM) intelligentes pour
ne pas représenter une source d’insécurité,
notamment par distraction, mais au contraire
devenir une véritable aide pour le conducteur.
Les technologies au service des « seniors » et
des personnes à mobilité réduite sont aussi
l’objet d’attentions spéciales. Pour une mobilité
accessible à tous, de nombreux systèmes sont
mis en place afin d’assister le conducteur :
monitoring, alertes, optimisation du système
de navigation, délégation partielle de la tâche de
conduite…
Un deuxième enjeu est de concevoir, développer
et intégrer des solutions de mobilité intelligente
et durable des personnes et des biens sur des
territoires urbains et ruraux. Par exemple,
l’intégration des nouvelles technologies de
l’information et de la communication dans les
véhicules, les systèmes de transports intelligents
(ITS), permet d’apporter de nouveaux services
et plus de sécurité.
Mobilité et urbanisation :
le cas francilien
Après deux ans d’apprentissage comme acheteur au Crédit
Agricole CIB, puis deux ans de conseil chez Accenture dans
le secteur des transports, Clément Aubourg (MGE Reims 11)
est depuis un an chef de projet billettique au Stif*. En
qualité de chargé des partenaires de la mobilité durable et du
développement fonctionnel des nouveaux produits billettiques, il nous dévoile
quels seront les nouveaux outils de demain en matière de transport urbain.
La route de demain,
dite de cinquième
génération,
sera intelligente.
De nombreuses innovations sont développées
pour rendre la voiture plus automatisée, plus
sûre et plus durable : gestion intelligente du
trafic, échange d’énergie entre l’infrastructure
et le véhicule, communication véhiculeinfrastructure…
Nous ne pourrions terminer cette description
rapide sans parler de la voiture autonome. Ces
nouveaux véhicules intelligents sont au cœur
des stratégies de recherche de tous les grands
constructeurs. Dès 2007, Valeo proposait un
système d’aide au stationnement entièrement
automatique qui gare le véhicule sans aucune
intervention du conducteur (plus besoin de
savoir faire des créneaux !). En 2010, Google
testait en Californie huit véhicules en pilotage
automatique. En 2014, le segment des voitures
autonomes s’accélère : Volvo, via le projet Drive
Me, a mis en circulation en Suède 100 véhicules
autonomes, hybrides rechargeables, un véritable
test grandeur nature qui pour le moment se
révèle une réussite. Nous n’aurons donc bientôt
plus besoin de conducteur…
La technologie semble être au rendez-vous
et prête à relever des défis, mais ceux-ci ne
pourront devenir des solutions que si nous y
associons une approche sociétale pour offrir
une mobilité individuelle durable. Sommesnous prêts à rouler en voiture électrique ?
Qui sera responsable lors d’un problème avec
un véhicule autonome ? L’innovation dans
l’automobile risque de ne plus pouvoir vraiment
avancer si les législateurs et les sociologues ne
prennent pas le même chemin.
n
* Pôle de compétitivité en R&D automobile et transports publics,
Mov’eo développe des projets collaboratifs innovants pour renforcer
la compétitivité internationale des entreprises françaises et
des territoires. Mov’eo est implanté sur les régions BasseNormandie, Haute-Normandie et Île-de-France : son territoire
représente plus de 70 % de la R&D automobile française.
Avec ces partenariats, qui répondent tous à une
exigence de complémentarité avec les transports
publics, le Stif cherche à regrouper tous les
acteurs de la mobilité durable pour simplifier
les déplacements des Franciliens. Les dizaines
de sollicitations reçues, de la part de partenaires
potentiels, témoignent bien de l’enjeu que
représentent les 5 millions de porteurs de carte
Navigo pour le développement de nouveaux
services tels que l’autopartage, par exemple.
38 % des déplacements de personnes
se font en voiture
particulière.
À ce propos, la région a décidé de prendre
une part importante dans la stratégie de
développement des nouveaux véhicules urbains
(NVU) pour enclencher une mutation du
parc de véhicules francilien car aujourd’hui
encore, 38 %3 des déplacements de personnes
se font en voiture particulière. L’aide au
financement des bornes de rechargement
des véhicules électriques (y compris pour les
VAE4) ainsi que l’aide au développement des
NVU à usage partagé vont en ce sens. La Ville
de Paris a, par exemple, elle aussi voté pour
l’extension des places disponibles en voirie pour
l’autopartage, aussi bien pour Autolib’ que pour
des compagnies privées telles que Mobizen ou
Okigo. Car pour réduire l’usage des véhicules
individuels, il est essentiel d’améliorer les modes
de déplacement alternatifs tout en rendant les
transports collectifs plus attrayants.
n
le grANd PAriS, uN ProJet
« CAPitAl »
Le Nouveau Grand Paris, vous en avez sûrement
déjà entendu parler : de beaux discours
politiques, des cartes sans cesse mises à jour,
des millions d’euros de marchés publics. Mais
derrière cette appellation, c’est bien l’essor des
transports de demain qui est à la clé.
Cet ambitieux projet de modernisation et de
développement des transports engagé par
le Premier ministre le 6 mars 2013 a pour
but d’améliorer les déplacements de tous les
Franciliens et de renforcer l’attractivité des
zones en fort développement. Sont ainsi prévus
quatre nouvelles lignes automatiques de métro,
le prolongement de quatre lignes actuelles et
tout autant pour les tramways. L’amélioration
de l’offre, de la régularité et de la qualité de service
de nos vieux RER n’est pas oubliée non plus.
Mais pour désengorger Paris et toutes ces lignes
à la limite de la saturation, la pléiade d’acteurs
du Grand Paris doit relever de nombreux défis.
Pour le Stif, l’autorité organisatrice des
transports, la construction de toutes ces
infrastructures va de pair avec un programme de
modernisation de la billettique. Finis les carnets
de tickets et les titres magnétiques, désormais
la carte Navigo, les Unités transports, voire
peut-être le NFC1 et l’Open Payment2 doivent
permettre à l’Île-de-France de rattraper son
retard sur les grandes métropoles mondiales.
PArteNAireS de lA Mobilité
durAble
C’est pour le moment grâce à la carte Navigo
que les Franciliens vont pouvoir accéder à plus
de mobilité. Voulue comme la carte d’identité
du Francilien, elle permet déjà, en plus des
transports publics, d’utiliser Vélib’, Cristolib’
et autres VélO2 (à Paris, Créteil et CergyPontoise), mais aussi les consignes à vélos Véligo
aux abords des gares et certains parc-relais.
1. Une expérimentation de l’achat de titre (équivalent ticket t+)
et de la validation via un téléphone équipé de la technologie
NFC est en cours d’expérimentation à Argenteuil.
2. L’Open Payment est un système dans lequel une carte
bancaire sans contact remplirait le rôle d’une carte Navigo.
L’usager n’aurait pas besoin de charger des titres de transport
et le montant de son trajet lui serait directement facturé en fin
de mois.
3. Enquête globale transport, 2010.
4. Vélos à assistance électrique.
* Composé de la région Île-deFrance, de la Ville de Paris et
des sept départements franciliens,
le Syndicat des transports
d’Île-de-France (Stif) porte la vision
de l’ensemble des transports
(train, RER, métro, tramway,
T Zen et bus). Il décide et pilote
les projets de développement
et de modernisation de tous
les transports, dont il confie
l’exploitation à des transporteurs.
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 9
CONNEXIONS
ENQUÊTE
Jean-Pierre Fromont, Dong Feng-Renault :
« En Chine, les constructeurs se
demandent comment produire assez
vite pour satisfaire la demande. »
L’essor du marché automobile chinois ne se fait
pourtant pas au détriment de l’environnement.
« La réduction de la pollution est devenue un
enjeu majeur pour le nouveau président, ce n’est
plus un tabou en Chine », remarque l’expert
R&D. L’industrie automobile est mise à
contribution et les pouvoirs publics attendent
des constructeurs de sérieux efforts dans ce
domaine. Un atout supplémentaire pour
l’alliance Renault-Nissan, bien positionnée sur
le créneau de la voiture propre.
n
Pierre Loing, Nissan Americas :
Quand tous les constructeurs mondiaux se
battent pour conserver leurs parts de marché
en Occident, la Chine fait figure d’eldorado de
l’automobile. C’est le premier marché mondial
avec une croissance insolente de 20 % entre 2012
et 2013. « Ce pays est un marché incontournable
pour un constructeur mondial comme Renault »,
confirme Jean-Pierre Fromont, a-General
Manager R&D Center au sein de la jointventure Dong Feng-Renault, qui construit sa
première usine dans le pays. Joint-venture : un
passage obligé pour tout constructeur étranger
désirant s’installer dans le pays. « Le marché
automobile chinois recouvre en fait deux marchés,
explique Jean-Pierre Fromont. Un marché de
marques locales (un tiers des voitures), produisant
des véhicules à prix serrés, et un marché des
marques étrangères produites sur place, offrant
aux Chinois avides de prestige des véhicules de
moyenne gamme et surtout haut de gamme. C’est
sur ce marché que nous nous positionnons. »
En Chine, la voiture est en effet le premier
marqueur du statut social, un élément
d’affichage du standing. Les consommateurs
sont prêts, pour marquer ce standing, à investir :
« Les Chinois consacrent environ un an de salaire
à l’achat d’une voiture, indique Jean-Pierre
Fromont. Et pour ce prix, les acheteurs sont
exigeants. Les acheteurs de marques étrangères
« En 2020 circuleront
les premiers véhicules
autonomes. »
sont majoritairement des primo-accédants à
l’automobile, précise-t-il. Ils ont pourtant une
connaissance impressionnante de l’équipement
des véhicules et des attentes importantes en termes
de voitures connectées. »
Cet engouement pour l’automobile est
soutenu et encouragé par les pouvoirs publics.
« L’État mène une politique volontariste en
matière d’infrastructures et affiche des plans
de développement spectaculaires pour le pays :
logements, gares, trains rapides, aéroports et
bien sûr autoroutes, ainsi que les joint-ventures,
qui montrent la place importante dévolue à
l’automobile en Chine », remarque Jean-Pierre
Fromont.
Le résultat ? Une course effrénée des
constructeurs étrangers pour produire aussi
vite qu’augmente la demande. La joint-venture
Dong Feng-Renault prépare l’ouverture d’une
usine qui produira ses premières voitures début
2016. « À l’inverse de notre stratégie dans de
nombreux pays, nous attaquons le marché chinois
avec des véhicules haut de gamme, explique
Jean-Pierre Fromont. Renault, salué en Chine
pour ses cent quinze ans d’existence et son
expérience de la Formule 1, a de quoi séduire les
consommateurs chinois. »
Jean-Pierre Fromont
(MGE Reims 87) a déroulé
toute sa carrière chez
Renault à l’international :
responsable d’achats, puis
dans le marketing avancé,
l’ingénierie des prototypes
et la coordination des
projets châssis. Il rejoint
l’équipe du projet Chine de
Renault en 2012 et devient
General Manager R&D
Center au sein de la jointventure Dong Feng-Renault.
Propos recueillis par
Marie-Pierre Noguès-ledru
« Le marché nord-américain est bien différent du
marché européen car l’Amérique s’est en quelque
sorte construite autour de l’automobile, analyse
Pierre Loing, VP Product Planning pour Nissan
Americas. Pays immense, avec peu de transports
en commun, la voiture y constitue le seul moyen de
mobilité. Elle est donc indispensable et beaucoup
moins coûteuse qu’en Europe ; l’essence y est
deux fois moins chère. Les Américains n’ont pas
eu besoin des voitures compactes et économiques
telles que nous les connaissons en Europe. Ces
caractéristiques restent vraies aujourd’hui : avec
les investissements dans le gaz de schiste, les
États-Unis sont de moins en moins dépendants
des importations de pétrole. Le prix du carburant
devrait rester stable à moyen terme. Il n’y a donc
pas de forte préoccupation énergétique dans
l’automobile. La part des véhicules hybrides est
même en diminution. »
Le continent américain représente un
important relais de croissance pour Nissan. La
part de marché des marques Nissan et Infiniti
y a doublé en dix ans et devrait, selon l’objectif
du constructeur, atteindre 10 % du marché
en 2017. « En Amérique latine, le Mexique est
notre plus gros marché, indique Pierre Loing,
avec 25 % de parts de marché ! Nissan mise aussi
beaucoup sur le Brésil ainsi que sur d’autres pays
à fort potentiel (Colombie, Pérou, Chili) où la
marque n’est pas encore bien implantée. »
Les États-Unis sont
de moins en moins
dépendants
des importations
de pétrole.
Si le marché de la voiture conventionnelle
reste prometteur pour Nissan, le constructeur
travaille aussi sur de nouvelles technologies :
connectivité, voitures « zéro émission »
électriques ou à hydrogène et voiture autonome.
« La connectivité dans les voitures est déjà bien
développée ici, remarque Pierre Loing : les
Américains peuvent donner des consignes vocales
à leur GPS, lui envoyer une destination depuis
leur PC, ou encore recevoir par Internet des
radios qui sélectionnent leurs musiques préférées
et constituent des playlists en temps réel. La
télématique intégrée permet de localiser la voiture
si celle-ci a été volée. »
Pierre Loing (MGE Rouen 83),
ESC Rouen 1983, a fait
l’essentiel de sa carrière
dans l’automobile, d’abord
chez Renault puis chez Nissan
dès 1999. Basé à Nashville
depuis 2012, il est membre
du Board de Nissan
Americas.
La Nissan Leaf est de loin la voiture électrique la
plus vendue sur le continent américain avec près
de 60 000 exemplaires depuis son lancement.
Aux États-Unis, Nissan teste actuellement
un utilitaire électrique dédié aux livraisons
en ville. Quant aux voitures à hydrogène, il
faudra attendre quelques années pour les voir
apparaître, du fait des difficultés techniques et
d’infrastructures : « Les stations d’hydrogène
ne jalonnent pas encore les routes américaines,
pointe Pierre Loing. Mais on peut penser que les
choses évolueront après 2020. »
C’est aussi en 2020 que devraient être
commercialisés
les
premiers
véhicules
autonomes. « Techniquement, il est déjà possible
qu’un véhicule conduise ses passagers vers une
destination donnée, indique Pierre Loing, sur le
modèle du pilote automatique d’un avion. » Reste
à faire dialoguer les voitures entre elles pour
mieux gérer le trafic et, surtout, convaincre
le conducteur de faire confiance à cette
technologie. « Nous travaillons à des interfaces
homme-machine susceptibles de rassurer les
clients », assure-t-il.
n
Propos recueillis par
Marie-Pierre Noguès-ledru
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 11
10 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
CONNEXIONS
ENQUÊTE
Matthieu Campion, TomTom :
« Demain, c’est l’écran qui aura
la place centrale dans la voiture. »
NeoMA Alumni review : Pouvez-vous nous
présenter l’activité de tomtom ?
Jean-Philippe Parain
(MGE Rouen 95) a eu
une première expérience
chez Renault aux Pays-Bas.
En 1996, il rejoint BMW
et y occupe divers postes
en France et à l’étranger.
Il est directeur Europe
pour la Mini depuis le début
de l’année.
Jean-Philippe Parain, Mini :
« La Mini incarne les évolutions
futures de l’automobile. »
NeoMA Alumni review : Comment
expliquez-vous le succès de la Mini ?
NAr : la Mini est donc une marque
stratégique pour bMW ?
NAr : Ne prévoyez-vous pas de lancer
une Mini électrique ?
Jean-Philippe Parain : La Mini incarne tout à
fait les évolutions de la société et les attentes
des consommateurs. En 2020, 60 % de la
population mondiale habiteront en ville. Les
automobilistes auront donc besoin de voitures
compactes et la Mini, citadine par excellence,
répond parfaitement à ce cahier des charges.
La Mini répond à la tendance au downsizing
des véhicules mais aussi à la mode des petites
voitures premium, dont elle a été le premier
exemple lors de sa relance en 2001. Le comeback
de la Mini a été un immense succès, imité depuis
par de nombreux constructeurs, comme Fiat
avec la nouvelle Fiat 500 ou Citroën et sa DS3.
La Mini colle enfin à la demande des
consommateurs
pour
des
véhicules
personnalisés, qui se différencient par la
qualité des équipements technologiques, par la
connectivité mais aussi par le design. La Mini
a, là encore, ouvert la voie avec ses modèles
bicolores, eux aussi copiés depuis !
J.-P. P. : BMW vend chaque année 1,8 million de
véhicules dans le monde quand Mini en vend
305 000 : les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Mais la Mini a bien une place importante dans le
groupe de par ses caractéristiques, au regard de
l’évolution du marché mondial. Si l’on considère
les préoccupations environnementales, par
exemple, la Mini est essentielle pour atteindre
les objectifs assignés au groupe en terme
d’émissions de CO2. De par sa taille et son poids,
elle émet moins de CO2 que les autres voitures
BMW. Donc plus le groupe vend de Mini, plus
la moyenne d’émissions de sa flotte baisse.
La Mini est aussi une marque internationale
qui, à ce titre, a de l’importance pour un
constructeur. Elle représente un enjeu fort en
Europe, mais a également trouvé son public aux
États-Unis, même si ses ventes sont inversement
proportionnelles à l’évolution du prix du
pétrole. La Mini est aussi en forte croissance
en Chine, avec 35 000 véhicules vendus l’an
dernier.
J.-P. P. : La première voiture électrique chez BMW
était justement une Mini ! La Mini-E a été mise
en test auprès d’utilisateurs en 2008. Les choix
stratégiques du constructeur ont fait que c’est
aujourd’hui la BMW i3 qui porte la stratégie
électrique du groupe. Mais c’est en grande
partie grâce à l’expérience de la Mini-E que
celle-ci a pu voir le jour. L’avenir n’est pas scellé,
car le développement des voitures électriques
est une tendance de fond de l’automobile. Et
la Mini pourrait bien suivre.
n
Le comeback
de la Mini a été
un immense succès,
imité depuis par
de nombreux
constructeurs.
Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-ledru
12 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Matthieu Campion : TomTom est une entreprise
néerlandaise qui a son siège à Amsterdam. Sa
division automobile conçoit des systèmes de
navigation connectés et leur composants : cartes
digitales, logiciels de navigation et services
connectés comme le trafic en temps réel ou les
services d’information radar. Nous travaillons
actuellement à des scénarios pour la voiture de
demain et celle d’après-demain.
NAr : Comment décririez-vous la voiture de
demain ?
M. C. : L’une des tendances les plus marquantes
est la contrainte de plus en plus forte de
sécurité des conducteurs. De nombreuses
évolutions techniques tournent autour de cet
objectif : permettre au conducteur de garder
les yeux sur la route et les mains sur le volant,
tout en accédant à des services de plus en plus
nombreux.
Il y a autant d’électronique
embarquée dans
une berline familiale
d’aujourd’hui que dans
un avion de ligne du
milieu des années 1980.
C’est le vrai challenge de demain : permettre
au conducteur de vivre connecté, comme il le
fait en dehors de son véhicule, tout en restant
concentré sur la conduite ! Un exemple ? Les
systèmes Head Up Display, existant déjà sur
certaines voitures haut de gamme, permettent
de projeter en surimpression sur le pare-brise
certaines infos relatives à la conduite.
De manière générale, la place de l’écran et des
systèmes liés devient centrale dans les véhicules.
L’écran peut occuper l’essentiel du tableau
de bord, mais il doit aussi rester accessible au
passager. La voiture sera ainsi connectée à tout
en permanence : on peut, comme aujourd’hui
avec son smartphone, accéder à la recherche
locale en temps réel – connaître les magasins
ouverts sur son trajet, comparer le prix des
carburants dans une zone géographique
déterminée en fonction du niveau du réservoir,
trouver un parking, connaître son coût et savoir
s’il dispose de places libres, mais aussi éviter un
embouteillage qui vient de se produire grâce à
l’information trafic.
L’électronique a désormais la part du lion
dans une voiture. Il y a autant d’électronique
embarquée dans une berline familiale
d’aujourd’hui que dans un avion de ligne du
milieu des années 1980 !
NAr : les attentes des automobilistes se
concentrent donc sur l’accès à des services
connectés dans leur voiture ?
M. C. : Aujourd’hui, quand on entre dans sa
voiture, on n’a plus accès à rien, ou presque – à
moins de manipuler son smartphone, ce qui est
dangereux. Les consommateurs ne veulent plus
de cette rupture. Ils désirent pouvoir continuer
leur « vie digitale » même quand ils sont au
volant. Nous assistons à une vraie révolution au
sens où ce n’est plus uniquement le véhicule qui
importe, mais la qualité des services embarqués
accessibles via ce système d’infotainment.
Regardez ce qui s’est passé dans la téléphonie :
aujourd’hui, ce ne sont plus les constructeurs
de téléphone qui ont le pouvoir mais les
plateformes. On ne choisit plus uniquement
un Nokia ou un Samsung mais de plus en plus
un appareil qui tourne sous IOS ou Android.
La même chose risque de se produire dans
l’automobile : les clients éliront le meilleur
système d’infotainment et non pas la voiture
en elle-même. Il y a donc un vrai risque pour
les constructeurs de perdre de contrôle de
l’industrie automobile au profit des opérateurs
qui fourniront l’expérience d’infotainment
recherchée par les consommateurs. Les récentes
annonces de Google et Apple dans ce sens ont
d’ailleurs créé un vent de panique.
NAr : il y a donc là un véritable enjeu
industriel pour les constructeurs
automobiles ?
M. C. : Les constructeurs – et l’ensemble de
l’industrie – doivent évoluer vers des manières
de travailler plus collaboratives, itératives,
à l’instar du développement agile adopté
aujourd’hui dans l’industrie IT. Cela leur
permettra de fabriquer des véhicules dont les
fonctionnalités seront finalement au même
niveau d’évolution technologique que les
produits disponibles dans l’électronique grand
public.
n
Propos recueillis par
Marie-Pierre Noguès-ledru
Matthieu Campion (MGE
Rouen 03) a commencé sa
carrière dans l’automobile,
tout d’abord par des stages
chez Ford France et PSA.
Il a travaillé cinq ans chez
Renault, aux États-Unis et
en France, dans diverses
fonctions marketing. Il
est aujourd’hui Marketing
Manager au sein de la division
automobile de TomTom.
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 13
CONNEXIONS
ENQUÊTE
Vers un transport plus propre,
plus silencieux, plus intelligent
Initiés par des diplômés expérimentés dans leur domaine qui s’engagent bénévolement dans l’intérêt
des alumni, des étudiants et des professeurs, les clubs professionnels sont devenus un puissant
vecteur de communication utile à l’école, sa formation et son réseau.
Le club Luxe de NEOMA Alumni était invité au salon 1618-Sustainable Luxury
à Paris le 3 avril : une opportunité unique de mesurer à quel point les véhicules
de luxe ont totalement intégré les enjeux du développement durable.
3
L
a mobilité urbaine est devenue un enjeu
majeur pour l’avenir à mesure que les
villes s’agrandissent, que les problèmes de
pollution se multiplient et que nos besoins en
mobilité s’accroissent constamment. Il ne s’agit
plus d’aller plus loin et toujours plus vite mais
plus proprement, plus silencieusement et plus
intelligemment. C’est donc une nouvelle opportunité pour les constructeurs de rivaliser en
termes d’innovation au service d’une mobilité
plus propre et plus fluide. Ainsi, on voit se développer de nouveaux concepts d’automobiles,
de bicyclettes ou encore de bateaux et d’avions
qui non seulement répondent à tous les critères
d’exigence en terme de luxe et de design, mais
qui sont également respectueux de l’environnement.
Le constructeur bavarois BMW a ainsi développé une gamme d’automobiles électriques
et hybrides baptisée « i ». L’objectif est de produire des automobiles haut de gamme pour une
clientèle soucieuse de l’environnement sans
pour autant rogner sur la qualité de fabrication,
le design, la noblesse des matériaux et le niveau
d’équipement. Les i3 et i8 sont les premiers
modèles sortis cette année par le constructeur.
Ces voitures utilisent la fibre de carbone et les
dernières technologies en matière d’assemblage
afin d’obtenir la meilleure autonomie et le meilleur confort tout en étant les dignes héritières
des modèles classiques par leur élégance. Ces
voitures affichent de très belles performances
pour un impact réduit ou quasi nul sur l’environnement. Mais l’innovation principale réside
dans l’usine ultramoderne de Leipzig dans
laquelle sont produits ces modèles. Ce bijou
technologique de 400 millions d’euros est un
modèle du genre. L’usine produit sa propre
électricité grâce à d’imposantes éoliennes et
sa consommation en eau est rigoureusement
contrôlée. De même l’utilisation de peinture
et de tout type de produits nocifs est proscrite.
Un parfait exemple montrant qu’il est possible
de s’inscrire dans une démarche de développement durable depuis la conception du véhicule
jusqu’à sa mise en circulation.
L’automobile électrique haut de gamme reste
un marché de niche, mais les investissements en
R&D et en outils de production montrent à quel
point les constructeurs croient en son potentiel.
L’aéronautique n’est pas en reste puisque de
nouveaux projets nous font déjà entrer dans
l’ère de l’après-pétrole. Le Sunseeker de Solar
14 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
L’écho des clubs
OBJECTIFS
DES CLUBS
Flight est l’un des premiers avions à énergie solaire jamais construit. Eric Raymond, qui a fondé la société, a traversé les États-Unis en 1990
à bord de ce modèle au cours de 21 vols pour
une durée totale de 121 heures. La prouesse
réside dans le fait que cet avion poids plume
(100 kilos) est totalement autonome. Il ne nécessite aucune aide au décollage et produit sa
propre électricité à partir de panneaux solaires
disposés sur ses ailes et qui rechargent en permanence des batteries haute performance. De
nombreuses évolutions ont été apportées afin
d’améliorer le confort, l’autonomie et un nouveau modèle en est cours de développement, le
Sunseeker Duo, qui sera le premier avion solaire
à deux places. Des matériaux composites, du
titane et de la fibre de carbone, composent le
fuselage de ces avions à la pointe de la technologie. Il s’agit d’une nouvelle façon d’envisager le
transport aérien intracontinental, à une échelle
plus réduite mais avec une efficacité maximale
en termes de coût et d’externalités négatives
réduites au minimum.
Afin de réaliser ces projets, Eric Raymond s’est
entouré de nombreux partenaires dans l’industrie solaire notamment, mais aussi des universités et centres de recherche. Par la réalisation
de son rêve, il nous fait entrer dans un nouveau
paradigme, celui d’une aviation libérée des
contraintes de l’énergie fossile.
Après l’avion, le bateau ! Le fabricant néerlandais Supiore propose un modèle fonctionnant avec des panneaux photovoltaïques qui
rechargent les batteries en cours de navigation.
Silencieux, il est idéal pour les cours d’eau paisibles, lacs ou lagunes. Avec une autonomie de 6
heures et une vitesse de 13 kilomètres à l’heure
(soit 7 nœuds), il peut même être conduit sans
permis bateau.
• Favoriser les échanges entre les managers de même fonction ou travaillant
dans les mêmes secteurs d’activité (le networking).
• Faire participer des acteurs majeurs de l’économie et des intervenants
de renom aux activités de l’association, du réseau et de l’école.
• Être une force de proposition pédagogique pour NEOMA Business School :
interventions en cours, développement de nouveaux modules ou programmes
de recherche, aide à la mise en place de nouvelles chaires…
Enfin les fans de bicyclette auront le choix
entre deux exposants haut de gamme : l’italien Velorapida propose de très beaux vélos
alliant un vintage chic (selle de cuir sur ressort
et sacoches assorties) à l’efficacité du vélo électrique (batterie électrique cachée dans la petite
sacoche avant et moteur compact 250 watts dissimulé dans le moyeu de la roue avant). Cinq
vitesses, une vitesse de 25 kilomètres à l’heure et
une autonomie de 60 kilomètres. Juste prévoir
un antivol digne de ce nom pour éviter toute
tentation…
L’autre exposant, Keim, rapproche designers
et producteurs dès la phase conception. Keim
profite de ce salon pour dévoiler son nouveau
bébé : le vélo Arvak. Son cadre monocoque
creux est un composite de 24 couches de frêne
stratifié sous vide avec une résine biosourcée.
Le vélo est équipé de composants techniques de
grande qualité choisis ou développés pour une
parfaite intégration. Sa silhouette légère et épurée rappelle l’ossature des oiseaux. L’agressivité
de la ligne est tempérée par la douceur tactile du
bois. Arvak est une monture que l’on enfourche
presque « à cru » à même le cadre. Filant sans vibration ni bruit autre que celui des roues sur le
sol, en prise directe avec le paysage et le vent…
Retour à l’essence du déplacement en vélo, en
bateau, en aéro ou en auto : ces nouvelles technologies font rêver, mais n’ont pas de prix… n
Ces clubs sont aussi des lieux de rencontres privilégiés où la convivialité
favorise les échanges autour de sujets d’intérêt commun.
eN SAVoir PluS…
Consultez la liste des clubs, leur présentation et leurs activités, vidéos et comptes-rendus
directement en ligne : http://www.rms-network.com/fr/tribus#clubs-professionnels
béatrice tachet et Mathieu Chérubin
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 15
CONNEXIONS
L’ÉCHO DES CLUBS
Se développer à l’international :
où, pourquoi, comment ?
Afin d’étudier les stratégies de développement des entreprises françaises, une enquête
a été menée par un observatoire auprès de 800 grands groupes et de 3 000 décideurs.
Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une conférence le 24 février, organisée par
le club International et animée par Jean-Michel Huet (MGE Reims 97), directeur associé
chez BearingPoint et coprésident de NEOMA Alumni.
Club C3
Christine lahaire Marcouyoux
(Mge reims 76) • xavier Fleurot
(Mge reims 76)
CoNtACt :
[email protected]
liNkediN :
C3 - club Strategie commerciale
et développement clients
(NeoMA Alumni)
Club iNterNAtioNAl
Nicolas Mayet (Mge reims 94 Sup rg 92) • étienne blin
(Mge reims 11) • yan kessler (MS 14)
CoNtACt :
[email protected]
deux modèles particuliers d’attaque
de nouveaux marchés
une logique de présence mondiale
le choix des pays cibles
50 % des entreprises ont des opérations en cours
dans une des grandes zones de la planète : les
BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) en priorité,
puis l’Europe, les États-Unis, les CIVETS
(Colombie, Indonésie, Viêt Nam, Égypte,
Turquie, Afrique du Sud) et enfin l’Afrique.
La taille du marché intérieur est naturellement
le premier critère. Puis vient la notion de
proximité du nouveau pays par rapport à la
présence actuelle de l’entreprise. Les aspects
linguistiques et culturels sont des éléments peu
retenus comme moteurs dans le choix du pays.
• L’alliance d’entreprises
C’est un concept plus souple que la jointventure : par exemple une alliance public-privé
ou du social business entre entreprises locales
et ONG.
• L’assistance technique et l’aide
au développement
La France contribue à hauteur de 20 % du
budget européen pour l’aide au développement
tandis que seules 8 % des entreprises françaises
en bénéficient.
C’est un marché de 125 milliards de dollars par
an qu’il faudrait davantage faire connaître.
une prise de risque assumée
trois stratégies d’implantation
la gestion des talents à l’international
Depuis la crise de 2008, le développement
à l’international fait partie des principaux
objectifs stratégiques poursuivis pour trouver
de nouveaux marchés.
66 % considèrent que ne pas tenter l’aventure
internationale constitue le pire des scénarios.
Par exemple, un grand constructeur automobile
français regrette encore à ce jour de n’avoir pas
ouvert d’usine au Mexique, laquelle aurait servi
de tête de pont pour le marché américain dans
le cadre de l’Alena (Accord de libre-échange
nord-américain, NAFTA en anglais).
• Top down : le siège édicte sa décision
aux filiales.
• Bottom up : une filiale recommande
une démarche auprès du siège.
• En réseau : une première filiale développe
de nouvelles entités sur la zone concernée.
Beaucoup d’entreprises françaises gèrent
difficilement les expatriés et leur retour. Cette
faible préoccupation de l’aspect international
des talents se retrouve aux plus hauts niveaux
des groupes avec une faible présence d’étrangers
aux postes à responsabilité. Seuls 20 % des
groupes ont des internationaux dans leur
comité exécutif et les directions internationales
n’utilisent pas ou très peu de talents étrangers.
Les critères justifiant le recours à l’expatriation
sont avant tout techniques. Il s’agit d’apporter
une expertise aux filiales.
Enfin, il existe une ambiguïté forte au sein des
grands groupes français dans leur discours
de recrutement. Alors que 67 % utilisent
l’argument d’être présent à l’international
pour attirer des candidats, seuls 20 % ont
un projet réel de développement des cadres
à l’international et mettent en place un
programme correspondant de gestion des
talents.
n
la complexité du passage à l’opérationnel
Opérer la transition du business development
à l’opérationnel terrain est complexe. De plus,
les entreprises commettent régulièrement les
mêmes erreurs, faute d’avoir analysé les raisons
du succès (ou de l’échec).
trois postures adoptées pour se développer
• L’audace : démarche des industriels.
• La rapidité et l’agilité : caractéristiques
du secteur des services.
• Le pas à pas : adopté par les gestionnaires
des groupes financiers.
16 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
les structures juridiques
77 % des entreprises optent pour la filiale
plutôt que l’alliance commerciale, la licence ou
la franchise. La gouvernance, la marque sont
ainsi mieux contrôlées. Lorsque la filialisation
est impossible pour des raisons de contraintes
réglementaires locales, le choix d’un partenariat
s’impose avec une entrée au capital d’un
intervenant national.
les relations avec la société mère
Les filiales attendent en général de leur siège
un soutien stratégique vis-à-vis de leurs
investissements et pour appliquer les bonnes
pratiques mais une indépendance quant à la
gestion RH.
Les fonctions les plus mutualisées sont, dans
l’ordre : la gestion, la finance et les achats.
Reviennent au siège les compétences de
marketing, comptabilité et RH. Enfin, en local
sont logiquement attribuées les compétences de
service au client, la logistique et la distribution.
retrouvez l’article complet en ligne :
http://www.rms-network.com/fr/actualite/club_
international_video_de_la_conference_quot_
strategies_de_developpement_international_des_
grandes_entreprises_francaises_quot
Comment nous préparer au management
de cette génération Z ?
Génération Y :
parlons management
Les Z sautent de sujet en sujet et s’usent très
vite. « J’ai fait le tour de la question » est leur
leitmotiv. Ils ont été conditionnés à survoler et
non à approfondir ! Ils rejettent les rapports
autocrates au profit de la co-construction. Le
manager idéal est celui qui créera les conditions
de l’épanouissement de l’être.
• le constat des managers, qu’ils soient x
(nés avant 1980) ou y :
Commerciaux génération Y : comment les manager ? Clients génération Y : comment
gérer leur spécificité ? Pour répondre à cette double question, le club C3 (club Stratégie
commerciale et Développement clients) a invité le 6 mars Didier Pitelet, fondateur
de Moons’factory en 2006. Questions à l’un des meilleurs experts européens
de l’accompagnement du changement.
quelles sont les spécificités
de la génération y ?
La génération Y, née entre 1980 et 1995, est la
génération « crise » par excellence :
– elle a grandi avec le chômage des parents et
du sien, le sida et la dislocation du lien social ;
– elle a fait de la protection de soi un postulat ;
– elle exprime une forte exigence, voire de la
méfiance dans la relation avec l’entreprise et
ses valeurs. 70 % des managers trentenaires
déclarent ne pas adhérer aux valeurs de
l’entreprise ;
– elle peut être qualifiée de « cynique », elle sait
dire ce qu’il faut dire et penser l’inverse.
Comment manager cette génération y ?
Elle attend du management une posture
d’exemplarité morale, d’engagement destiné à
révéler le meilleur de chacun. Le chef autoritaire
ou technicien ne fait pas recette… Sa vision du
travail peut être boostée dans une logique de
projet ; elle est systémique. Il y a un début et une
fin à la relation. Pour la garder, il faut anticiper
la fin des projets et embrayer sur un autre.
Les trentenaires ont une conscience d’euxmêmes amplifiée par l’usage des réseaux
sociaux et abolissent les notions d’équilibre
entre vie personnelle et vie professionnelle au
profit d’une vie nomade.
Comment doit s’adapter l’entreprise ?
didier Pitelet
Après une carrière consacrée à
l’accompagnement du changement,
des relations humaines et à la communication, dont seize ans à diriger
différentes structures de Publicis, Didier
Pitelet a fondé Moons’factory en 2006.
Il dirige notamment des séminaires
sur l’enjeu du corporate humain.
Plusieurs
espace-temps
géographiques
cohabitent simultanément chez la génération
Z. Il est donc certain que tous les interdits
d’aujourd’hui de l’entreprise sur l’utilisation des
médias sociaux créeront un clivage important
avec cette génération. Cela risquerait même de
les « amputer d’une partie d’eux-mêmes ».
• La difficulté d’être manager, et notamment
manager commercial. Un travail de fond est à
réaliser pour être à la hauteur des attentes de
la génération Y. Le plus difficile réside dans
l’avenir avec les évolutions de nos compétences
attendues en management de cette génération Z
qui arrive.
• La coexistence des générations x et Y, aux
attentes différentes et complémentaires. Une
difficulté supplémentaire pour le manager,
confronté au management de populations très
hétérogènes.
• La préparation des relèves de management
parmi les générations Y : il s’agit de développer
leur adhésion à l’entreprise et leur capacité
à manager des générations Z qui cohabiteront
à leur tour avec des générations Y. Un bel
enjeu pour les managers d’aujourd’hui et
de demain !
n
le Club StrAtégie CoMMerCiAle
et déVeloPPeMeNt ClieNtS
Nous rentrons dans notre troisième
année. lors de nos soirées,
25 à 30 personnes sont régulièrement
présentes et nos sujets sont traités
de matière très interactive
et toujours sur le même modèle :
interventions et témoignages,
questions-réponses avec
l’intervenant et partage entre nous.
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 17
CONNEXIONS
L’ÉCHO DES CLUBS
Crédibilité, confiance :
le capital des OSC
On assiste aujourd’hui à l’émergence d’un nouvel acronyme : les OSC, organisations de la société civile. Démonstration de leur montée
en puissance : nombre croissant, sollicitation accrue par les autorités publiques et de gouvernance internationale (Banque mondiale,
Unesco…) et confiance grandissante accordée par le grand public. Le club Défense et Intelligence économique (Defie) a voulu en savoir
plus lors d’une conférence le 3 avril dédiée au nouveau concept de Civil Society Intelligence.
Club deFie
olivier Clément (Cesem 97)
• Mathilde Picco (Mge reims 12)
• Julien Sarri (Mge reims 12)
• Christian Amice (Mge reims 86)
rencontre Affaires publiques à la CCi de rouen le 12 mars 2014
De gauche à droite : Baptiste Lecointre (MGE Rouen 12),
Marie-Lise Trochu (MGE Rouen 76), Bruno Malhey (MS Rouen 89),
Christine Dispa (MGE Rouen 86), Frédéric Althabe (MGE Rouen 92),
Dominique Bécard (MGE Reims 83), Alain Lecouvey (MGE Rouen 64),
Évelyne Catan (MGE Rouen 77), Aline Poirier (MGE Rouen 93).
CoNtACt :
[email protected]
linkedin : NeoMA Alumni, club
défense et intelligence économique
Affaires publiques :
une autre voie possible
Par vocation quelquefois, par opportunité souvent, de nombreux diplômés se sont engagés dans des missions d’intérêt général :
ils font carrière dans la sphère publique. NEOMA Alumni soutient le club baptisé NEOMA Alumni Affaires publiques qui rassemble
ces diplômés et leur permet de trouver une place dans le réseau.
« Le secteur public ne nous concerne pas », « le
travail est moins intéressant », « la prise de risque
est trop forte » : les clichés des étudiants et des
diplômés sur la sphère publique sont tenaces.
Mais les diplômés qui travaillent dans la sphère
publique témoignent de la réalité de leur travail,
de leur carrière et de leur fierté à contribuer à
l’intérêt général : « Travailler dans le secteur
public, c’est un métier d’avenir », déclare Bruno
Malhey (MS Rouen 1989), directeur général des
services d’une communauté d’agglomération
dans la région parisienne.
« La sphère publique n’est pas réputée comme
une source a priori de débouchés professionnels
potentiels pour les diplômés d’écoles de
management », constate Alexis Janicot (MGE
2011), senior consultant secteur public chez
Sopra Consulting et initiateur du club NEOMA
Affaires publiques. Les chiffres le confirment :
déjà 1 300 diplômés ont été répertoriés dans
la sphère publique. Ils ont intégré soit dès le
début, soit en cours de carrière des organismes
liés, directement ou non, au secteur public :
ministères, institutions européennes et
internationales,
collectivités
territoriales,
chambres consulaires, sociétés d’économie
mixte, cabinets de conseil au secteur public,
entreprises publiques, institutions financières
18 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
publiques… Leurs postes relèvent des métiers
du management (marketing, finance, RH…) ou
sont plus spécifiques (enseignants, chercheurs,
ambassadeurs, élus…). De nombreux diplômés
travaillent aussi au service des entreprises (par
exemple, à Ubifrance ou à l’Afii).
un contexte propice aux managers publics
Créé en 2012, le club NEOMA Alumni
Affaires publiques organise des afterworks qui
permettent aux diplômés de se rencontrer à
Paris, à Madrid ou à Rouen, comme le 12 mars
dernier. Nos deux invités ont présenté leur
vision des managers dans la sphère publique.
Frédéric Althabe (directeur général des
services de La Crea, MGE Rouen 1992) nous
a expliqué que « les organisations publiques
sont bouleversées, ce qui a des impacts forts
sur les métiers, la culture et les organisations ».
Dominique Bécard (directrice générale de la
CCI de Rouen et MGE Reims 1983) a complété
en disant que « la question du recrutement des
managers reste au cœur des problématiques des
collectivités publiques et parapubliques, qui
doivent concilier l’impératif de compression de
la masse salariale avec une recherche accrue de
talents pour les métiers liés à cette stratégie du
changement ».
un nouveau centre de connaissances
pour le réseau
Pour sensibiliser le réseau à nos métiers, le
Guide des métiers de la sphère publique est
rédigé et actualisé chaque année : « les métiers
du secteur public sont méconnus des étudiants »,
remarque Mathilde Lavaine (étudiante en
césure), consultante stagiaire secteur public
chez KPMG. Le guide présente les voies
possibles pour les étudiants et les diplômés qui
cherchent leur voie dans la sphère publique. Le
club participe également à la journée carrières,
où sont présentés les métiers accessibles aux
étudiants et aux diplômés. D’autres actions
concrètes et utiles sont menées par le club :
inscrivez-vous sur le site.
n
Club AFFAireS PubliqueS
Alexis Janicot (Mge rouen 11)
CoNtACt : 06 17 35 81 67
club-affairespubliques
@neoma-alumni.com
Il existe des milliers d’organisations de la
société civile à l’échelle mondiale, régionale et
nationale, au nombre desquelles des ONG, des
syndicats, des associations, des fondations…
Les OSC sont diverses par leur forme, leur zone
d’intervention et leur approche du monde des
entreprises.
Si leur activité peut amener à critiquer ou
contraindre l’entreprise, elle peut aussi
permettre la concertation, le partenariat
actif, voire l’émergence de marchés
nouveaux. L’entreprise doit donc dépasser la
méconnaissance et la méfiance vis-à-vis des
OSC pour saisir de véritables opportunités de
création de valeur économique et sociétale.
the Civil Society intelligence
Cet outil de gestion de la relation entre
entreprises et OSC comprend différentes
approches :
• développer une connaissance des OSC au sein
de l’entreprise en se formant et en s’informant
sur leur fonctionnement et leur culture ;
• déterminer le contexte sociétal de l’entreprise
et les enjeux afférents ;
• identifier les OSC pertinentes par une veille
sociétale en fonction de leur positionnement
(attitude, valeur, compétence, réseau…) et des
risques de l’entreprise ;
• mettre en œuvre et animer la relation avec
les OSC par un dialogue tel que décrit dans la
norme ISO 26000 (norme définissant les lignes
directrices de la RSE) ;
• continuer à suivre l’activité des OSC
sélectionnées dans le cadre de la veille sociétale.
Dans ce travail sur la société civile, l’efficacité
des OSC est essentiellement liée à leur capacité
à fonctionner en réseau, à développer leur
expertise et à valoriser leur « capital confiance ».
Cette confiance est fondée sur la crédibilité et
la bonne réputation de l’organisme tant auprès
du grand public que des autorités publiques. Le
baromètre Edelman 2013 révèle le renforcement
progressif depuis treize ans de la confiance du
grand public envers les ONG, contrairement à
celle envers les entreprises, le monde politique
et les médias.
Veille sociétale
Des solutions comme Societality de BeLinked permettent de disposer d’un corpus
d’associations et de cibler la veille sociétale.
Généralement « parties prenantes » de l’activité
d’une entreprise, ces organismes peuvent
influer sur son fonctionnement à différents
niveaux : actionnariat, assistance des syndicats,
regroupement de clients ou fournisseurs,
lobbyistes…
Le contexte sociétal d’une entreprise, quelle
que soit sa taille, est de plus en plus impacté
par la mondialisation (climatique, politique,
économique, technologique…). Cela induit
la complexification des risques à gérer et
des pressions sociales, environnementales
et économiques. Les entreprises sont de fait
concernées par des questions sociales et
environnementales sans liens directs avec
leurs activités. Les OSC peuvent initier ces
changements (auprès du monde politique,
par exemple) ou aider à en gérer les effets
(dénonciation des changements climatiques,
lutte contre la pauvreté).
licence to operate (lto)
Cette crédibilité, cette confiance permet aux
OSC de négocier avec les entreprises une
Licence to Operate, un « droit d’intervention »
sur un territoire. Ce « droit d’intervention »
concerne autant les activités de production que
celles de distribution. Généralement fondée sur
une accréditation officielle de l’entreprise avec
les administrations locales (contrat, licence,
accréditation, mandat, concession…), la LTO
est avant tout un contrat tacite que l’entreprise
doit identifier, partager avec l’OSC et honorer en
créant de la valeur sociale et environnementale.
Cette LTO induit que les entreprises définissent
leur utilité sociale et environnementale, donc
leur responsabilité.
La responsabilité sociale et environnementale
devient une question financière de taille à
mesure que la complexification des risques
oblige à l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise
et dans son activité courante (gestion des
risques, composition des coûts, effets des
communications offensives, etc.). Les OSC
peuvent donc devenir de véritables partenaires
pour faire face à cette complexité.
n
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 19
CONNEXIONS
INTERNATIONAL
Le Myanmar ?
The new place to be
Myriam Honnay, conseil en mobilité internationale, a captivé son auditoire le 30 janvier dernier lors d’une conférence organisée
par le club International : présentation de ce pays méconnu, le Myanmar (connu sous le nom de Birmanie jusqu’en 1989),
qui se modernise à pas de géant.
Pour PluS d’iNFoS
Myriam Honnay
www.abitio-international.com
loNdoN Club
Achieving excellence,
the role of leadership
Samy Hamdan (Mge reims 09)
Cyrique bourbon (Mge reims 06)
Nicolas Massière (Mge rouen 07)
guillaume Vandewalle (Mge rouen 09)
gonzague bernard (Mge rouen 08)
éric Martin-Vallas (Mge rouen 92)
CoNtACt :
[email protected]
Co-organisée par NEOMA Business School et la tribu NEOMA Alumni de Londres dans le cadre des « Rencontres passerelles monde »,
une conférence a eu lieu le 28 janvier sur le thème « Achieving excellence, the role of leadership ». L’invité, Patrick Baudry, officier
de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, ambassadeur de l’Unesco, a échangé sur son parcours avec le staff
de NEOMA et les 150 alumni présents ce soir-là dans les salons de l’hôtel Pullman London Saint Pancras. Quand exemplarité rime
avec simplicité…
Selon Patrick Baudry, les premières qualités
d’un bon leader sont l’adaptabilité et la
volonté de comprendre son équipe. À l’heure
de l’internationalisation professionnelle, il est
crucial pour un responsable de tenir compte
des différences interculturelles, ce qui rend ainsi
plus efficace le travail d’équipe.
D’abord pilote au sein de l’armée de l’Air,
puis astronaute dans le cadre du programme
soviétique dont il fut le seul sélectionné
parmi 2 000 candidats, Patrick Baudry a fait
20 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
l’expérience du travail d’équipe interculturel
en intégrant un groupe de pilotes russes à
l’époque de la guerre froide. Selon lui, l’une des
motivations essentielles qui l’a aidé à s’intégrer
à ce nouvel environnement a été son admiration
pour les personnes avec lesquelles il travaillait.
L’excellence donne envie de se dépasser et de
contribuer autant que possible aux résultats
de l’équipe. Le respect, l’ouverture, la curiosité
ainsi qu’une grande imagination sont autant de
qualités dont les leaders ont besoin pour guider
les autres vers des résultats hors du commun.
La conférence a été suivie d’un cocktail convivial
au cours duquel les diplômés londoniens ont eu
l’occasion d’échanger de manière informelle
avec Patrick Baudry, Frank Bostyn, directeur
général de NEOMA Business School, et les
représentants de la Fondation NEOMA
Business School.
n
Vidéo : http://news.neoma-bs.fr/fr/article.php?numid=797
informations pratiques :
Charges patronales : 2,5 %
• Impôt sur les sociétés :
25 % R – 35 % sociétés étrangères
• Taxe sur les services : 5 %
• Création de zones fiscales avantageuses
aux IDE
• Taxe import et export : 2 à 3,5 %
• Économie essentiellement agricole :
41 % du PIB
• Taux de croissance de 6,5 %,
objectif 6,8 % en 2014
• Ressources naturelles : gaz, pétrole,
teck, jade, rubis
• 1er janvier 2014 : présidence de l’Asean
Population :
• Environ 60 millions d’habitants
• Taux d’alphabétisation : 90 %
• PIB par habitant : 915 USD
• IDH : 149 sur 187
• Salaire moyen : 250 USD par mois
• 13 % de la population a accès
à l’électricité
• Évolutions significatives des libertés
• Classe moyenne inexistante
• Communauté française
de 500 personnes
• Les échanges commerciaux avec
la France ont triplé entre 2012 et 2013
aux technocrates et au secteur privé. La presse a
évolué et l’accès à l’information internationale
est devenu possible. La modernisation du pays
est en marche. Après des décennies de privation,
la société de consommation bat son plein dans
les villes.
Ce développement est largement encouragé et
soutenu par la communauté internationale qui
ne cesse de lui apporter son aide : ainsi, une
subvention de 2 milliards de dollars vient d’être
accordée par la Banque mondiale.
un passé révolu
Beaucoup d’entre nous ont une vision assez
vague de cette ancienne colonie britannique,
tombée sous une dictature après la Seconde
Guerre mondiale : pays faisant partie des plus
pauvres du monde, ayant un régime autoritaire,
privant son peuple de toutes libertés, fidèle
opposant à la toute-puissance américaine et
n’ayant de relations commerciales qu’avec la
Chine et l’Inde. Tout ceci n’est plus d’actualité.
la transition est en marche
En 2014, les efforts engagés depuis trois ans
par les autorités politiques se font ressentir.
Les opportunités offertes par la nouvelle loi de
finance votée en 2012, encourageant et facilitant
les investissements étrangers, marque une
réelle transition dans le paysage international
birman. La nouvelle Constitution, bien que
contestée, a mis fin au pouvoir de la junte et aux
privations de libertés. Le système administratif
s’oxygène en ouvrant son recrutement à la
société civile, faisant appel aux universitaires,
Une subvention de
2 milliards de dollars vient
d’être accordée
par la Banque mondiale.
des opportunités pour les investisseurs
étrangers
Le Myanmar est un pays plein de contrastes :
mille pagodes d’or se dressent aux côtés
de constructions de bois, les opérateurs
téléphoniques qataris et norvégiens développent
le marché alors que seuls 13 % de la population
ont accès à l’électricité. Le pays a pris conscience
de ses richesses et de son potentiel. Grâce à
l’investissement étranger, il fait face à d’énormes
besoins en infrastructures, en médecine, en
formation, en hôtellerie et en immobilier.
un partenariat responsable
Cet état de grâce peut toutefois de ne pas durer,
toutes les conditions favorables risquant de ne
plus être réunies. Le pays est aussi vigilant à faire
respecter ses richesses, sa culture, ses citoyens.
Les autorités birmanes ne veulent pas faire du
Myanmar le nouveau dragon asiatique.
n
lien youtube pour assister à la vidéo de l’événement : http://www.rms-network.com/fr/article/birmanie_the_new_place_to_be
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 21
CONNEXIONS
INTERNATIONAL
Un networking mondial
NEOMA alumni, c’est plus de 45 tribus internationales actives à travers le globe ! Un rapprochement avec
les associations des diplômés des grandes école françaises s’est mis en place pour nombre d’entre elles.
Objectifs : des communautés élargies pour une activité enrichie ! Illustration par les rencontres des premiers
mois de 2014.
luxeMbourg (435 membres)
déjà sept événements organisés en 2014 :
• 14 janvier : drink de bonne année 2014 ;
• 11 février : drink de février ;
• 11 mars : dégustation de spécialités de Normandie et de Champagne ;
• 25 mars : drink spécial pour la visite d’un groupe d’étudiants NEOMA ;
• 17 avril : afterwork spécial pour la visite de Marion, déléguée réseau ;
• 13 mai : drink de mai ;
• 2 juin : grand dîner annuel au profit de la Fondation.
Contact : Laurent de La Vaissière, Bosco Wilhem
[email protected]
ColoMbie (62 + reims membres)
Rencontre du 30 novembre 2013
Contact : Valérie Maurel
[email protected]
AuStrAlie (195 membres)
22 janvier 2014 : « Summer Drinks » au Metropolitan Hotel de Sydney.
NEOMA Alumni Australie est présent dans toutes les grandes villes d’Australie :
Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth.
déjà sept rendez-vous en 2014 :
• 22 janvier : « Summer Drinks » 2014 ;
• 5 mars : Perth, « Get Together », invités par INSEAD-ANZ Alumni ;
• 19 mars : Sydney, « True Friends », 25e alliance française French Film Festival ;
• 14 avril : Sydney, rendez-vous Redoak Boutique Beer Cafe ;
• 15 avril : Melbourne, « Tchin-Tchin Networking Event » ;
• 17 avril : Melbourne, projection du film Le Casse-tête chinois ;
• 27 mai : Perth, « Drinks and Dinner at The George ».
Contact : Paul Chevrot, Sébastien Vallerie, Antoine Godais, Patrick Kedemos,
Claire Legué • [email protected]
Retrouvez NEOMA tribu Australie sur LinkedIn et Facebook
tHAÏlANde (52 membres)
Mars 2014
Contact : Hervé Lemoine,
Jocelyn Di Cosola,
Éric Monteil
[email protected]
CoNditioNS Pour
deVeNir MeMbre ?
• résider et/ou
travailler dans la ville
ou le pays
• ou s’inscrire sur le site
www.neoma-alumni.com
22 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
AutriCHe (87 membres)
8 janvier 2014 : dîner à Vienne au Pasta e Basta
en projet pour l’été : une rencontre un vendredi
à Innsbruck
Contact : Gilles Huart • [email protected]
eSPAgNe (1 044 membres)
3 avril 2014 : Afterwork en lien
avec le club Affaires publiques.
Contact : Harmonie Koch
et Serge Bourgeois (Barcelone)
Anaïs Malbrand (Madrid)
[email protected]
états-unis – New york Chapter (804 membres)
déjà cinq événements en 2014 :
• 23 janvier : apéro NEOMA NYC de janvier ;
• 20 février : apéro NEOMA NYC de février ;
• 19 mars : « NEOMA Alumni Dinner »
à Palo Alto avec Olivier Le Fournier ;
• 2 avril : « NEOMA Alumni Meeting »
à Palo Alto, en Californie ;
• 21 mai : apéro NEOMA NYC de mai.
Contact : Cyril Gauchet, Cyril Bonvoisin, Guillaume Jamet,
Dominique Dutronc, Amanda Boggiano, Amélie Dupont,
Aline Lambert • [email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 23
CONNEXIONS
FRANCE
CULTURE
En régions françaises…
Du côté des tribus régionales, les rendez-vous se multiplient sous divers formats.
Dénominateur commun : bonne humeur et plaisir de la rencontre.
AlSACe (831 membres)
17 janvier : soirée « Revue scoute » de Schiltigheim,
spectacle d’humoristes locaux ;
25 avril : conférence sur les églises romanes de Colmar,
« un exposé impressionnant sur la géolocalisation qui s’est conclu
par la réalisation du plan d’une cathédrale ».
Organisation Dominique Soller, directeur des caves de Hunawihr ;
4 juillet : Brasserie du Haras à Strasbourg chez Marc Haeberlin,
chef du restaurant triplement étoilé l’Auberge de l’Ill.
Organisation Marie-Claire Pron, animatrice du site PriviDeal ;
19 septembre : parc de Kingersheim à Mulhouse à bord
de montgolfières captives puis dîner au restaurant du Cheval Blanc
de Baldersheim. Organisation Gaétan Loeb, gérant d’Easy Alsace.
Contact : Bertrand Schneider • [email protected]
AquitAiNe (726 membres)
22 avril 2014 : Afterwork à Bordeaux
déjà deux événements en 2014 :
• 14 janvier : afterwork performance commerciale ;
• 22 avril : afterwork à Bordeaux.
Contact : Perrine Lurot • [email protected]
24 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
SPECTACLES
Île-de-FrANCe (21 926 membres)
16 avril 2014 : afterwork 5e Cru, lieu à préciser
Accueil de Jean de Rotalier (MGE Reims 04) qui nous a permis
de découvrir de petites merveilles viticoles dans un cadre convivial.
déjà huit événements en 2014 :
• 7 et 11 février : pièce de théâtre Court sucré ou long sans sucre ;
• 16 avril : afterwork cave à vin ;
• 28 avril, 5 mai et 2 juin : one-man show Pourquoi ?
du diplômé Michaël Hirsch (MGE Reims 11) ;
• 15 mai : découverte du quartier de Saint-Germain-des-Prés ;
• 3 juin : conférence-débat « Louis XVI aurait-il dépassé Varennes
si “vous” aviez été en charge du projet ? ».
Contact : Antoine Cussac et Benoît Hains • [email protected]
rHôNe-AlPeS (1 717 membres)
20 février 2014 : Table ouverte au restaurant Chez Moi
déjà deux événements en 2014 :
• 20 février : table ouverte au restaurant Chez Moi ;
• 24 avril : visite du musée d’anatomie Testut-Latarjet et dîner.
Contact : Fabrice Sorbier, Nicolas Katz, Christophe Ponchon
et Véronique Boh Masson • [email protected]
Deux one-man shows :
En douce ! et Pourquoi ?
Le gène de l’humour est-il présent chez les alumni de NEOMA ?
La question peut se poser avec la multiplication des vocations :
Alexandre Cador (2e année campus Rouen) sacré étudiant le plus drôle de France,
le succès de Chris Esquerre (MGE Rouen 00) en radio, TV et scène,
deux one-man shows à Paris cette année…
Michaël hirsch (MGE rEiMs 11)
Pourquoi ?
tHéâtre leS déCHArgeurS - PAriS
TrisTan lucas (Bsc iFi 05)
En doucE !
tHéâtre le bout, PAriS
Un spectacle qui pose beaucoup de questions
et qui ne donne pas beaucoup de réponses.
Accompagné de son très fidèle point
d’interrogation, Michaël Hirsch parcourt
l’histoire d’un personnage qui, de sa plus
douce enfance à sa plus tendre vieillesse, se
pose beaucoup de questions sur le monde qui
l’entoure. Comédien et humoriste, il s’amuse
avec les mots et joue avec la réalité.
Tristan a d’abord écrit, réalisé et interprété
des courts métrages et des sketchs « faits
à la maison » (diffusés sur Canal+ et TF1).
Après avoir écumé les cafés-théâtres de France
et de Navarre avec sa troupe de théâtre
(Les Ours dans ta baignoire), il débarque seul
sur scène à Paris !
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 25
ASSOCIATION
NEOMA ALUMNI
Des collaborateurs engagés
Le bureau fondateur de NEOMA Alumni a présenté sa feuille de route dans le numéro 1 de NEOMA Alumni Review (voir rappel en encadré). Pour orchestrer ces actions, le bureau et les conseils d’administration respectifs
s’appuient sur une équipe de cinq salariés impliqués dont la mission est de mettre en œuvre les décisions prises.
L’équipe de permanents de l’association est constituée de :
À compter du 1er juillet 2014, après les AG
respectives approuvant la fusion de RMS
Network et RBS Alumni, toute l’équipe sera
réunie dans NEOMA Alumni, l’association
de tous les alumni de NEOMA Business
School.
La
mutualisation
est
déjà
opérationnelle sur le terrain : même site
Internet, locaux parisiens au 3ème étage du
9, rue d’Athènes, implantations à Rouen et
bientôt à Reims pour le contact campus, clubs
professionnels intégrés depuis plus d’un an.
À l’issue de la fusion, les responsabilités
des différentes personnes avec lesquelles vous
avez l’habitude d’interagir seront redéfinies pour
acter le regroupement de la gestion des alumni
des différents campus. Cependant, l’essentiel
de l’efficacité réside déjà aujourd’hui dans leur
capacité à travailler ensemble pour le bien de
toute la communauté NEOMA : diplômés,
étudiants, école.
Avis à tous : l’association recrute !
Le dynamisme de l’association se manifeste aussi
et surtout par l’engagement des bénévoles
prenant en charge un projet : organiser
un événement, animer un club, réunir sa
promotion, créer un groupe Alumni dans
son entreprise, apporter une contribution
dans la Revue etc. Cette participation se fait
en binôme avec le collaborateur en charge
du projet, en particulier au plan logistique.
Envie de nous rejoindre ?
Contact : [email protected]
leS quAtre ACtioNS PrioritAireS
du bureAu de l’ASSoCiAtioN
1 • Faire de NeoMA Alumni
l’association unique
des diplômés de NeoMA bS
2 • Consolider les relations avec
les parties prenantes du réseau
3 • dynamiser l’ensemble
des activités de l’association
4 • Fédérer les nouvelles générations
pour agir dans la gouvernance
de l’association
MAtHieu
CHérubiN
(Mge roueN 11)
Chargé de mission
rouen business School
Alumni
AlexANdrA
CHAuViN
déléguée annuaire
rMS Network
MArie-FrANçoiSe
delAPorte
MArie-liSe troCHu
(Mge roueN 76)
MArioN
MorAto
déléguée générale rouen business
School Alumni
déléguée réseau
rMS Network
responsable base de données
rouen business School Alumni
26 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 27
ASSOCIATION
L’exemple de BNP Paribas
À l’origiNe
Tout commence avec l’initiative de Sylvain Bourrier (MGE Reims 07),
« nommé » firm manager en 2012, qui a l’idée d’utiliser l’intranet de BNP
Paribas pour diffuser l’information et rassembler la communauté des alumni.
En duo avec Julie Vigneron, il recense les quelque 150 diplômés
de rMS et met en place une page spécifique dans la rubrique
« Mes communautés » au sein de l’intranet du groupe Echo’net.
« Les principaux objectifs, partagés avec Julie, consistaient à créer un réseau
interne des anciens diplômés de leur école et à maintenir un lien avec RMS.
À partir de là, sont lancés les “déjeuners de l’Opéra” organisés
mensuellement dans le quartier, des petits déjeuners ou afterworks,
ce qui permettait aux personnes de se rencontrer et d’échanger librement. »
uNe oPPortuNité : lA FuSioN
Juste après l’annonce de la fusion en avril 2013, Sylvain et Julie se
rapprochent des alumni de rouen et le fichier global atteint ainsi
335 personnes ! Les anciens de RBS sont contactés pour rejoindre l’équipe
naissante et participer à l’organisation d’un grand événement marquant pour
célébrer la fusion. Anne-Sophie Morel et Jeanne Aing viennent prêter main
forte.
Le maillage par entreprise
L’ancienneté de Reims et de Rouen explique que certaines entreprises soient de véritables bastions d’alumni de NEOMA
à tous les niveaux hiérarchiques, du big boss au jeune stagiaire dans certains cas. Ces grandes entreprises ont souvent
des campus managers qui sont leur point de contact pour une école. En complément, un maillage de proximité se met
progressivement en place : les firm managers, représentants du réseau des alumni dans l’entreprise. Source d’information
et courroie de transmission, les firm managers sont le maillon fort des grands réseaux.
le rôle du firm manager
Au démarrage
les missions
La ou les personnes qui animent cette
représentation vont créer une communauté
interne dont les points communs sont d’avoir
fait la même école et de travailler dans le même
groupe. Cette double appartenance favorise la
communication, l’information et l’échange au
bénéfice des alumni eux-mêmes, de l’école, dont
la notoriété est renforcée, et de l’entreprise qui
améliore sa marque employeur. Les universités
nord-américaines pratiquent depuis longtemps
avec succès ce type de réseau, les écoles
d’ingénieurs aussi en France (Polytechnique,
Centrale, ESTP). C’est un atout capital qui va
de pair avec l’excellence des formations. Ses
membres ont ainsi un privilège : la capacité de
développer des relations interpersonnelles hors
cadre hiérarchique.
La première étape est la constitution d’une
solide base de données à jour ; vient ensuite
le « recrutement » d’une personne puis d’une
équipe pour animer la communauté et proposer
différentes actions en fonction du temps dont
elle dispose, de sa propre fonction, des attentes
des membres. Si le principe est le même lors de
la création d’une communauté interne, chaque
firm manager a toute latitude pour apporter
sa touche personnelle et développer ainsi un
double sentiment d’appartenance : même
culture d’entreprise et même formation.
L’engagement de base du firm manager – une
fonction bénévole –, c’est d’être le point d’entrée
dans l’entreprise pour tout interlocuteur de
NEOMA (réseau Alumni mais aussi staff école,
enseignant-chercheur…). Au-delà et avec plus
de précisions, voici une liste non exhaustive de
ses missions possibles qui contribueront à faire
vivre la communauté :
• mise à jour du fichier des membres
(avec l’aide de l’association) ;
• organisation de rencontres : fréquence
en fonction des possibilités de chacun ;
• accueil des nouveaux entrants pouvant aller
jusqu’au parrainage, mentoring ;
• conseil auprès des candidats à l’embauche ;
• aide à la mobilité interne ;
toP 6
SoCiété
géNérAle :
363
bNP
PAribAS :
335
28 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
PWC :
318
erNSt
& youNg :
289
kPMg :
232
deloitte :
217
des recruteurs
de NEOMA
(+ de 200 diplômés)
• diffusion des offres d’emploi et du marché
caché ;
• relai de l’information sur NEOMA auprès
des membres : participation aux forums
entreprise, executive education ;
• relai de l’information sur NEOMA au sein
de son entreprise, en particulier les RH :
aiguillage/centralisation des demandes ;
• relai pour les communications
de l’association : nominations importantes,
citations de presse, profils à mettre en avant
dans la revue ou pour les événements.
l’organisation
L’idéal est de fonctionner en équipe mixte
(Reims et Rouen, hommes et femmes, fonctions
différentes) avec un animateur ayant de
l’expérience et des coéquipiers prenant chacun
une responsabilité. Comme le turn over est
fréquent, il faut veiller à la transmission des
dossiers pour favoriser un point essentiel : la
pérennité de ce réseau interne.
À tout moment, l’association apporte son appui
logistique, ce qui lève les freins à cette prise
de responsabilité. L’objectif est d’avoir maillé
ainsi toutes les organisations où travaillent
plus de dix alumni, car les PME sont bien sûr
concernées.
n
Contact pour devenir firm manager :
Marion :
[email protected]
Mathieu :
[email protected]
le grANd éVéNeMeNt FédérAteur du 22 oCtobre 2013
Introduite par yves Martrenchar, responsable des ressources humaines
groupe, Frank bostyn, directeur général de NEOMA, et Jean-Michel
Huet, coprésident de NEOMA Alumni, cette soirée a réuni 130 diplômés à
l’Orangerie au sein de l’immeuble BNP Paribas situé rue d’Antin à Paris.
lA PASSAtioN
Sylvain quittant BNP Paribas en octobre 2013 pour se lancer dans l’aventure
entrepreneuriale, l’équipe désormais composée de cinq membres actifs
se renforce et se réorganise tout en maintenant une certaine continuité
avec la présence de Julie (voir encadré ci-dessous). L’avantage d’avoir une
équipe de taille suffisante est de permettre une redistribution des rôles et
tâches de manière plus fluide. Ainsi, l’action est continue, ce qui demande
un certain investissement personnel de chacun : l’équipe choisit de
se réunir tous les mois pour discuter des idées, programmer les actions
et se répartir les tâches. Les projets sont nombreux : petits déjeuners
thématiques, déjeuners de l’Opéra, diffusions et communications en ligne
des événements organisés par les clubs tels que finance-assurance ou autres.
Cette équipe a vu le jour récemment mais compte bien développer
les actions afin de faire exister la communauté des alumni NEOMA au sein
du groupe BNP Paribas.
NeoMA Alumni bNP Paribas : le bureau actuel
olivier Maria
Jeanne Aing
(MGE Rouen 01) (MGE Reims 07)
communication
firm manager
et événements
Anne-Sophie
Morel
(MGE Rouen 87)
déjeuners
de l’Opéra
grégoire
Souffront
(MGE Reims 11)
déjeuners
de l’Opéra,
afterworks
Julie Vigneron,
née Vidon
(MGE Reims
08) annuaire
et Echo’net
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 29
ASSOCIATION
Alumni library... Alumni library... Alumni library...
Chaque numéro de NEOMA Alumni Review vous informe des récentes publications
des diplômés auteurs ou coauteurs : ouvrages professionnels, essais, romans.
Leur nombre est un bel indicateur de la qualité du diplôme, possible sésame
vers l’écriture.
le MANAgeMeNt de trANSitioN
eN PrAtique
gérArd FourNier
JEan-louis Fidric (M-hrM 01)
CHArleS-HeNri ruSSoN
éd. iFeAS
réSoudre le dileMMe de lA CroiSSANCe
le Modèle build-borroW-buy
laurEncE caPron (MGE rouEn 89) / Will MitCHell
éd. PeArSoN
Dans un contexte où seules les entreprises les plus réactives et les plus agiles
peuvent l’emporter, comment développer son organisation ?
Comment se procurer les ressources nécessaires à sa croissance ?
Et comment précisément arbitrer entre croissance interne (build), croissance
partenariale (borrow) et croissance externe (buy) ?
Laurence Capron et Will Mitchell expliquent ici comment chaque entreprise,
quels que soient son secteur d’activité et sa taille, peut saisir une opportunité
de croissance et ainsi choisir la meilleure option de développement grâce au
modèle Build-Borrow-Buy ou modèle des 3B. Ce modèle permet de :
• comparer les bénéfices et les risques potentiels d’une stratégie ;
• évaluer ses besoins en ressources (compétences, connaissances,
technologies, méthodes ou savoir-faire) ;
• sélectionner le mode de développement le plus adapté
(interne, partenarial, externe) ;
• équilibrer son portefeuille d’activités Build-Borrow-Buy.
Alors qu’aucun secteur ou presque n’échappe à la nécessité de changer, cet
ouvrage propose une démarche structurée qui permettra
à toutes les organisations de sélectionner la meilleure voie
pour assurer leur stratégie de croissance.
Fruit d’une enquête à grande échelle conduite auprès de nombreuses
entreprises, de dirigeants et d’étudiants en MBA et executive MBA,
le modèle des 3B sera utile tant aux décideurs qu’aux managers
et aux étudiants en stratégie.
laurence Capron est professeure de stratégie, titulaire de la chaire
Paul Desmarais et directrice du programme « M&As and Corporate Strategy »
à l’INSEAD. Elle a auparavant été professeure visitant au MIT, à Wharton
et Kellogg. Laurence Capron est considérée comme l’une des expertes
les plus en pointe sur les M&A, sujet autour duquel elle a créé
un programme pour cadres dirigeants à l’INSEAD.
Will Mitchell est titulaire de la chaire J. Rex Fuqua de management
international à Duke University ainsi que de la chaire Anthony S.
Fell de l’université de Toronto. Il est également professeur associé
à la Rotman School of Management.
30 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Le management de transition joue un rôle majeur dans la transformation
des entreprises. Les dirigeants sont amenés à faire face à des situations
continues de changements rapides et multiples. Le manager de transition
doit souvent défendre et développer la compétitivité de l’entreprise
et pour cela redresser, réorganiser et améliorer la performance, diversifier
le portefeuille d’activités, lancer des projets… La rapidité d’action est vitale
pour obtenir des résultats mesurables.
Ce livre, premier d’une série de deux, a pour ambition de donner
à des entreprises utilisatrices comme à des candidats managers des éléments
pratiques sur le management de transition.
La première partie du livre aborde les notions de marché, d’offre, et donne
des exemples de missions. Les deuxième et troisième parties traitent plus
particulièrement du manager de transition et des compétences requises.
lA boÎte À outilS
de lA geStioN du teMPS
PascalE BÉlorGEy
(MGE rouEn 89)
éd. duNod
Par où commencer ? Comment
bien s’organiser ? Comment gagner
du temps et être plus productif ?
Comment clarifier les priorités ?
Comment gérer la surcharge
de travail, les sollicitations
et les urgences ? Comment
optimiser le temps passé
en réunion ? Comment trouver
un fonctionnement efficace qui convienne à sa propre personnalité ?
Cet ouvrage vous fait découvrir 71 outils et méthodes de gestion du temps
pour savoir anticiper, s’adapter et être réactif.
Les dossiers sont introduits par des contes originaux de l’auteure.
La gestion du temps est une spirale vertueuse : le fil que vous choisirez
de tirer vous mènera là où vous aurez choisi d’aller.
Pascale bélorgey est manager de l’offre efficacité professionnelle chez
Cégos. Elle développe des solutions de formation et anime un réseau de
consultants parmi lesquels 25 experts de la gestion du temps.
What if a University professor decided one day to help everyone to identify
their difference, then to become actors of their life?
Peter Phoenix, a teacher at UCLA, is very frustrated to see year after year his
students leave his class unable to know what their future will be.
So he decides to start a project to help people find their talent in life.
Blue Butterfly Blue is the story of his adventure…
Jean-louis Fidric fait profiter de sa large expérience du management
de transition, comme manager lui-même puis comme associé du cabinet
d’Actiss Partners.
lA boÎte À outilS
deS réSeAux SoCiAux
cyril BladiEr (MGE rEiMs 93)
éd. duNod
Comment être au plus près de vos clients
grâce aux médias sociaux ? Quelles
sont les grandes tendances de
la communication en ligne ? Comment
exploiter les réseaux sociaux pour recruter
et être recruté ? Quels sont les critères
pour cibler les plateformes les plus
adaptées ? Comment évaluer sa stratégie
communautaire ?
Cet ouvrage vous fait découvrir les 50 outils et méthodes indispensables
pour aborder toutes les dimensions des réseaux sociaux.
Cette 2e édition s’enrichit de nouveaux outils et de liens accessibles par
QR code qui offrent une expérience de lecture multimédia innovante.
Cyril bladier est le fondateur et dirigeant de l’agence Business on line.
Il intervient auprès de dirigeants d’entreprises BtoB pour les aider
à développer leur performance sur Internet, depuis la définition de leur
stratégie jusqu’à la création et l’animation de profils (LinkedIn, Viadeo, Twitter,
YouTube, Facebook). Il enseigne à HEC, NEOMA Business School.
blue butterFly blue
FEliX dEnis (MGE rouEn 76)
éd. tHe reNAiSSANCe ProJeCt
FédérAliSMe AlleMANd
et CeNtrAliSMe FrANçAiS
ThoMas riBoulET (MGE rouEn 12)
éd. gérArd louiS
Le système politique de l’Allemagne – le fédéralisme – et l’organisation
territoriale qu’il engendre sont-ils à l’origine de ses excellents résultats
économiques et commerciaux en comparaison de la France ?
Ce constat se manifeste dans la compétitivité de ses entreprises,
l’attractivité de ses territoires et dans la mise en œuvre d’une politique
industrielle dans le cadre d’une économie sociale de marché.
Cet ouvrage démontre que les raisons traditionnellement avancées pour
expliquer la croissance, la compétitivité et la réussite économique de
l’Allemagne ne sont en fait que les résultantes de causes plus profondes,
c’est-à-dire le mode d’organisation politique et le modèle socioéconomique.
Ces éléments sont eux-mêmes le reflet d’une pensée et d’une façon
de comprendre, d’appréhender et d’interagir avec le monde.
thomas riboulet, également titulaire d’un mastère spécialisé
à l’École centrale de Paris, a intégré des groupes industriels comme Holcim,
Airbus et Thales. Il est président-fondateur du groupe BLE Lorraine,
premier média indépendant et think tank de Lorraine.
The author, Felix denis (denis Ferrebeuf, MGE Rouen 76), is French but has
lived in the United States during several years where notably he studied
at UCLA. He has been in business ever since and has been painting for
20 years. He started writing shortly after. Blue Butterfly Blue is his second
book, written in English because the subject was calling for it. The first one
was written in French.
[email protected]
livre, cinéma, musique, théâtre,
spectacle vivant, peinture :
les diplômés auteurs et artistes
auront aussi leur place dans cette
rubrique pour les prochains
numéros : informez-nous !
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 31
ASSOCIATION
AWARDS
JérôMe léVÊque
PAul bArroCAS
tHoMAS deCroix
N° 6 deS MANAgerS CoMMerCiAux
d’iNFlueNCe dANS leS bieNS
de CoNSoMMAtioN
N° 1 deS MANAgerS CoMMerCiAux
d’iNFlueNCe dANS l’AutoMobile
Antoine Burel (MGE Rouen 86),
directeur financier du groupe Legrand
Jérôme lévêque,
directeur commercial d’Adidas
Paul barrocas (Mge reims 91),
directeur commercial d’Audi France
Formation : MGE Reims 94, diplômé
de la Middlesex University et titulaire
d’un master de management du sport
à Strasbourg
équipe managée : 30 personnes,
encadrant 142 distributeurs
Le directeur financier
de l’année est…
Réponse dans l’article de Carole Bellemare, publié dans Le Figaro du 13 décembre 2013 suite à la cérémonie de remise
du prix décerné au directeur financier de l’année, Antoine burel, MGE Rouen 86.
Rendez-vous incontournable pour les grands
argentiers de la place, le 14e Trophée du
directeur financier de l’année a été remis hier
soir au pavillon d’Armenonville devant plus
de 400 dirigeants. Après Gilles Bogaert, DGA
finances du groupe Pernod Ricard, en 2012 c’est
Antoine Burel, directeur financier du groupe
Legrand, qui s’est vu décerné le prix organisé
par Hudson, Le Figaro, la DFCG, American
Express et PwC. Compétition très serrée cette
année entre les finalistes, au nombre desquels
on comptait aussi Jean-Marc Boursier, le
« M. Finances » de Suez Environnement, et
Olivier Rigaudy, celui de Teleperformance.
« économiste d’entreprise »
Le jury, présidé par Pierre Luthi, président de
la DFCG (Association nationale des directeurs
financiers et de contrôle de gestion), a
finalement donné une légère avance à Antoine
32 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Burel, convaincu notamment par sa vision
originale du métier de directeur financier, une
fonction qui a évolué ces dernières années. « Un
double métier, relève Antoine Burel. Un métier
d’expert, tant vis-à-vis d’interlocuteurs externes,
notamment les banques et les investisseurs,
qu’internes en apportant les compétences
techniques nécessaires. » Mais pour lui, le
financier, c’est aussi « l’économiste d’entreprise ».
Un business partner qui va anticiper, conseiller,
challenger et aider l’opérationnel à créer de la
valeur.
Style British, physique de bon élève, à 50 ans
ce père de trois enfants se décrit comme « un
incorrigible financier ». Une vie vouée à la
fonction. Diplômé de Rouen Business School
et de DECF, il œuvre d’abord chez KPMG, puis
dans l’agroalimentaire, double expérience audit
et contrôle financier en milieu industriel qui
va le servir quand il rejoint Legrand, en 1993,
d’abord au plus proche du terrain, aux finances
de filiales, puis avec un champ plus large au
niveau international comme directeur du
contrôle de gestion groupe, et, en 2008, comme
directeur financier.
« Entre 2002 et 2012, on a transformé le modèle
industriel de Legrand. » Au côté du PDG Gilles
Schnepp, il accompagne l’internationalisation,
la réorganisation du back office industriel
et, plus récemment, l’amélioration de la
performance dans un contexte économique
plus difficile. Sa petite fierté ? Que ce groupe
de 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, qui
a réalisé 35 acquisitions depuis 2005, ait vu sa
marge opérationnelle grimper de 14 %, dans les
années 1990, à 20 % l’an dernier.
n
Signe distinctif : intègre l’International
Manager Program du groupe Volkswagen
en 2013 (seul Français parmi 19 cadres
internationaux sélectionnés au sein
de toutes les marques du groupe)
Projet marquant : être parvenu, depuis
2007, à faire passer Audi France
du 8e au 5e rang mondial pour Audi AG
objectif 2014 : faire du réseau Audi
France le plus rentable des réseaux
automobiles
ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014
Force de vente gérée : 130 personnes
N° 2 deS MANAgerS CoMMerCiAux
d’iNFlueNCe dANS
l’AgroAliMeNtAire
titres reçus : Trophée force de vente
LSA 2012 ; Trophée du management
de Reims Management School en 2012
empreinte numérique :
480 contacts LinkedIn
thomas decroix (Mge rouen 94),
directeur national des forces de vente
France de Mondelez international
Projet marquant : création de l’école
des ventes Adidas en 2012 en partenariat
avec les ressources humaines
Force de vente gérée : 720 commerciaux
objectifs 2014 : renforcer les partenariats, développer l’impact des marques
en point de vente en mettant le focus
sur le sell-out
empreinte numérique :
plus de 500 contacts sur LinkedIn
Signe distinctif : professeur vacataire
à NEOMA Business School (campus
Rouen)
ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014
Projet marquant : la création
d’une force de vente multicatégorie afin
d’adresser davantage de points de vente
objectifs 2014 : renforcer le coaching
auprès de ses managers et développer
le parcours de carrière de l’ensemble
de la force de vente
ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 33
ASSOCIATION
Vu dans la presse
lSA • 25 MArS 2014
Interview de Stéphanie barré
(MGE Reims 98), directrice générale
de doctipharma, un site Internet
de vente de médicaments sans
prescription obligatoire et de produits de parapharmacie. Les officines y vendent en direct
leurs produits, profitant du savoir-faire digital
et du trafic de Doctissimo, sa maison mère.
Doctissimo compte rassembler 10 %
des 22 000 officines françaises d’ici cinq ans.
ACteurSPubliCS • 15 MAi 2014
La secrétaire d’État chargée du Commerce
extérieur, de la Promotion du tourisme et
des Français de l’étranger, Fleur Pellerin,
a recruté une conseillère en charge des affaires
commerciales multilatérales et européennes :
Valérie liang-Champrenault (MGE Rouen 91).
Elle était depuis cinq ans adjointe du chef du
service économique de Séoul, en Corée du Sud.
l’AdN. l’eSSeNtiel de lA CoM’
• 23 MAi 2014
guenola boulvard (MS EDM 07) est nommée
chef de produit senior pour rainett, marque
de produits d’entretien écologiques.
SAtelliMAg • 21 AVril 2014
Philippe thureau-dangin (MGE Rouen 78),
président du directoire de Courrier international jusqu’en mars 2012, a été nommé directeur
de la rédaction d’Alternatives économiques.
Il continue parallèlement à assurer la rédaction
en chef du trimestriel INA global, prolongement
papier du site inaglobal.fr. Il a publié en 2013
l’Atlas de l’amour aux Éditions Autrement.
SAtelliMAg • 5 MAi 2014
François Muzy-Mazza (MGE Rouen 98),
directeur du développement des sites
Telerama.fr et Courrierinternational.fr,
ajoute à ses fonctions le poste de directeur
de la publicité de M Publicité.
34 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
SiteS CoMMerCiAux • AVril 2014
Direction de centre commercial : les femmes
gagnent du terrain. Anne Alix (MGE Reims 05)
s’est vu confier par Hammerson en janvier
2013 la responsabilité de l’établissement Grand
Maine à Angers (4 millions de visiteurs) et en
avril la direction d’Espace Saint-Quentin dans
les Yvelines (13 millions de visiteurs). « Un
cumul de mandats qui n’effraie pas
les femmes. »
FuNdS MAgAZiNe • AVril 2014
Interview d’Hervé thiard (MGE Rouen 87),
DG de Pictet & Cie en France et responsable de
Pictet Asset Management France & Bénélux.
« Cette société de gestion suisse entame une nouvelle phase de développement et part à la conquête des conseillers en gestion de patrimoine indépendant. »
oueSt-FrANCe • 7 AVril 2014
Jean-Michel Houllegatte (Ms 89) est élu maire
de Cherbourg.
le JourNAl deS grANdeS éColeS
• MAi 2014
Interview d’isabelle rollet (MGE Reims 88),
DAF de l’activité Soda Ash & Derivatives de
Solvay : « Solvay propose aux talents du monde entier (2 500 nouveaux collaborateurs chaque année) de jouer un rôle actif dans la construction d’un futur plus durable, grâce à la chimie. »
Interview d’éric du Halgouët (MGE Rouen 86),
directeur financier d’Hermès : « Notre mission : garantir l’indépendance financière de la maison, indispensable pour conserver la structure familiale du capital et pérenniser la stratégie à long terme. »
CoSMétique ACtiVe, éditioN
PHArMACie • AVril 2014
Portrait de brigitte liberman (MG Rouen 80),
directrice générale de l’oréal Cosmétique
active. Elle explique pourquoi la division
« cartonne » : « Ce dynamisme est dû aux valeurs que véhicule le circuit officinal : la sécurité, l’efficacité et le conseil. » Entre nous
Comme dans une famille, la communauté des diplômés vit des événements forts en émotion : naissances,
mariages, décès mais aussi anniversaires, temps forts amicaux. Parce qu’ils ont vécu « sur les mêmes bancs »
les « meilleures années » de leur vie, il s’est créé entre de nombreux diplômés une histoire faite de sympathie,
de complicité, d’amitié ou d’amour selon les situations. Cette rubrique présente cet aspect personnel de la
famille NEOMA Alumni : plus elle sera nourrie et riche, plus elle reflétera la dimension
humaine de l’école.
Avis à toutes les générations : envoyez faire-part et photos à [email protected]
Carnet
MAriAgeS
NAiSSANCeS
Fabienne blery
(MGE Rouen 77)
et Jean-Paul SILIE,
le 17 mai 2014
Victor, fils de
Mathilde et Cédric
PéreNNeS
(MGE Rouen 12),
le 25 avril 2014
Aurore guéNAult
(MGE Rouen 07)
et Mathieu ROOSE,
le 27 avril 2013
Chloé, fille d’Aurore
(MGE Rouen 07)
et Mathieu ROOSE
GUÉNAULT,
le 21 avril 2014
louis, fils d’Élise
AVENEL et Julien
kloP (MGE Reims 07),
le 18 avril 2014
Hugo, fils d’emmanuelle lArroque
(MGE Rouen 02),
le 14 avril 2014
Castille (n° 3), fille de
Philippe MArillAud
(MGE Reims 96),
le 2 janvier 2014
Margot (n° 2), fille
de Camille (MGE
Rouen 08) et Cédric
LEFEBVRE RIGOUT,
le 29 décembre 2013
émilie, fille de Jessica
(MGE Rouen 05) et
thomas HuSSet
CHAMPioN
(MGE Rouen 05),
le 11 décembre 2013
réuNioNNAiS du MoNde.CoM
leS éCHoS • 19 MAi 2014
Dans la rubrique « Entretien du lundi », portrait
et interview de thierry guibert (MGE Reims
96), PDG du groupe Conforama. En outre, la
revue Recyclage et Valorisation de mars 2014
précise qu’il préside Eco-mobilier, l’écoorganisme dédié à la collecte et au recyclage
du mobilier domestique et de la literie.
digiSCHoolMediA • 19 MAi 2014
Entretien avec Nicolas lanchou (MGE Reims 02),
consultant en création d’entreprise et président
d’un des jurys des demi-finales du concours
Campus Création (édition 2013/2014). Depuis
quatre ans, il juge les projets de nombreux
étudiants entrepreneurs en herbe : « On s’aperçoit d’une montée en compétence des étudiants, leurs projets deviennent très aboutis et globalement, le niveau monte. » Nicolas est depuis
dix ans consultant en création d’entreprise
et accompagne les personnes en période de
transition professionnelle. « J’ai découvert l’entrepreneuriat grâce à un professeur qui nous emmenait à la fois voir des start-ups et des entreprises en redressement. À ma sortie d’études, j’avais créé une petite entreprise d’import-export avec l’Asie avec un collègue de promotion et j’ai découvert ensuite les métiers du conseil. » Samson (n° 5),
fils de Karren et
Christian MAuger
(MGE Rouen 80),
le 6 novembre 2012
déCèS
olivier gribeliN
(MGE Rouen 81),
le 27 avril 2014
damien
boNNeMAiSoN
(MGE Reims 99),
le 21 septembre 2013
Anniversaire de promo
Julien Pagnac, en compagnie de
sa femme et de l’ancien président
de la République fédérative du Brésil,
Fernando Henrique Cardoso.
Julien Pagnac (MGE Reims 04) est manager
des relations avec le gouvernement du Brésil
pour le groupe renault. Il travaille sur la mise
en place du véhicule électrique.
La promo 1964 du MGE Rouen
a fêté ses cinquante ans
le jeudi 22 mai 2014.
CroSSWAter-Job-guide.CoM
Le jeudi 4 septembre 2014 à Francfort
aura lieu une conférence sur
le thème « Winning the War for Talents in the Digital Age ».
Parmi les intervenants : kerstin Wagner
(MGE Reims 94).
« Since June 1, 2012, Kerstin bundles the employer branding and recruiting activities of Deutsche Bahn as Head of Talent Acquisition and as a close associate of the chief human resources officer. This enables DB to position itself as a top employer and recruit around 7,000 new employees for the DB Group each year. »
Cinquante ans d’histoire(s) résumés
en quelques heures !
commentaient les frères lecouvey (tous deux promo 64),
organisateurs de cette belle rencontre.
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 35
TRAJECTOIRES
L’équipe animatrice du CareeR CenteR®:
Alain Lecouvey, Séverine Briffod,
Marie-Lise Trochu, Frédéric Chomel,
Anne Crolais, Sylvie Latour,
Alexandra Chauvin, Pascale Liroy
Témoignages d’anciens participants
ayant retrouvé un job :
Je remercie le club Rebond
qui m’a permis de valoriser
mon CV lors des entretiens
d’embauche grâce aux séances
d’entraînement du lundi.
Alexis
J’ai pu surmonter les phases
de découragement lorsque
des personnes plus
expérimentées remportaient
le poste que je visais aussi :
la ténacité a enfin payé.
Charlotte
Les autres membres du club
m’ont apporté leurs idées,
leurs conseils et leur
bienveillance tout au long
de ma recherche.
raphaëlle
Se retrouver « hors poste » :
que faire après le « choc » ?
Quelles que soient les circonstances qui conduisent à la perte de son emploi
(licenciement, restructuration, démission, accident, etc.), le choc est rude, même
s’il a été anticipé. Personne aujourd’hui, même diplômé d’une brillante école,
n’est à l’abri de cette éventualité.
Il est difficile de faire le deuil de sa situation,
de son statut, de son image, de se sentir seul.
Chacun réagit selon sa personnalité : découragement, sentiment d’échec, angoisse, mais aussi
sentiment d’une chance à saisir, d’une possibilité d’évolution, de changement, de réorientation.
Le premier mouvement est de s’inscrire à
l’APEC. C’est fondamental. D’aucuns auront
la chance de se faire financer un outplacement
par leur entreprise. D’autres se lanceront, bille
en tête, dans la recherche d’un nouvel emploi.
Or chercher un emploi exige de la préparation,
de la technique et de travailler son mental pour
arriver à ses fins.
36 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Qui pense alors à se tourner vers NEOMA
Alumni, son réseau et le CareeR CenteR® ?
C’est pourtant LE bon réflexe : après avoir pris
connaissance de la « bible », Les 12 Travaux de
l’offreur de services et des conseils très pratiques
pour décrocher le meilleur job !, tout diplômé
adhérent en recherche active peut rejoindre le
club Rebond, exclusivement destiné aux alumni
« hors poste ». Près de 300 alumni en ont déjà
bénéficié au cours de ces huit dernières années
avec un délai moyen de retour à l’emploi qui se
situe, selon les périodes, de trois à six mois. n
Frédéric Chomel (Cesem 86)
Alain lecouvey (Mge rouen 64)
quelS SoNt leS obJeCtiFS
du Club reboNd ?
• Ne pas te laisser seul face à cette situation
et t’aider à définir ton projet.
• Optimiser ta recherche d’emploi
par l’apport d’une méthodologie,
de conseils.
• Confronter ton expérience à celle
des autres participants.
• Mutualiser les bonnes pratiques
et les expériences.
• Évoquer les difficultés rencontrées
et étudier comment les dépasser.
• Proposer un lieu d’échanges pour étayer
ta réflexion et ton moral.
CoMMeNt FoNCtioNNe
le Club reboNd ?
•Animé par Anne Crolais (MGE
Rouen 82), professionnelle de
l’accompagnement, il se réunit deux fois
par mois, dans les locaux de NEOMA
à Paris, 9 rue d’Athènes, le lundi
de 9 heures 30 à midi 30. Il est également
accessible en audio aux alumni
des régions.
•Un programme quadrimestriel d’ateliers
déroule toutes les étapes et outils
de la recherche d’emploi avec,
entre deux séances, un travail de réflexion
et de préparation.
• Et si après la fin du cycle tu restes
en recherche, le club Rebond +
te permettra, dans un cadre d’autonomie
et en autogestion, de poursuivre
ta recherche pendant neuf mois
supplémentaires avec les mêmes
objectifs, en compagnie d’alumni
qui partagent la même expérience.
Cette fois j’ai réussi
à identifier ce qui ne me
convenait pas dans le poste
précédent et à mieux
trouver chaussure
à mon pied sur le nouveau.
Aurélie
Après de longs mois de
recherche, j’ai eu deux
propositions d’embauche
simultanément : je suis donc
la preuve qu’il faut garder
confiance et ne rien lâcher,
peu importe les refus et
déceptions. Tout vient à
point pour qui sait attendre.
Philomène
Le club est une véritable aide
lors du difficile processus
de recrutement : les réunions
nous permettent de prendre
du recul, de formaliser
verbalement nos motivations
et de clarifier ainsi notre
projet professionnel.
Caroline
Un moment d’échange riche
et motivant.
raphaëlle
Cette rencontre tous les
quinze jours était pour
moi un rendez-vous
incontournable qui me
permettait d’avancer
sur mon chemin.
Elle a été capitale pour
atteindre mon objectif.
élisabeth
Merci pour vos conseils
et mises en relation qui m’ont
beaucoup aidée !
Mathilde
J’ai le plaisir de partager
avec vous l’excellente
nouvelle : je démarre lundi…
Muriel
Je suis prise pour le poste
que je convoitais tant
dans le secteur non profit :
je peux maintenant renseigner
toute personne faisant
ce choix.
Sophie
Alors, es-tu convaincu ? Penseras-tu au club rebond si tu te trouves
« hors poste » ? Nous t’y accueillerons avec bienveillance et respect.
Prends ton temps quand même…
Pour en savoir plus : consulte le site NeoMA Alumni,
onglet Career Center®. Contact : [email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 37
TRAJECTOIRES
L’art du réseau… social
Sylvie
Latour
Que l’on raisonne recrutement, changement de job ou développement de business, les médias
sociaux sont aujourd’hui incontournables. Anne Ambrosini (MGE Rouen 86) et Sylvie latour
(MGE Rouen 98) ont donc proposé au CareeR CenteR® un nouveau format de rencontre :
conférence théorique puis atelier pratique en quatre heures. Première réussie le vendredi 21 mars
après-midi rue d’Athènes sur le thème : « Réseaux sociaux : soyez visible, faites la différence ! »
un rappel des fondamentaux en conférence
Voici les idées fortes échangées entre les cinq
intervenants et les cinquante participants.
« Parce qu’une poignée de clics ne remplace pas une
poignée de mains », Hervé Bommelaer, auteur
de nombreux livres sur l’art du réseau, nous en
rappelle les règles du jeu :
• inspirer et faire confiance ;
• se positionner « de pro à pro » ;
• raisonner gagnant-gagnant ;
• être actif en restant clair sur son projet
et en visant le bon interlocuteur ;
• alimenter sa visibilité : tout recruteur
s’informe sur les publications d’un candidat ;
• travailler son personal branding : un profil
en ligne est plus puissant qu’un CV ;
• tisser son réseau : LinkedIn et Viadeo
sont des classeurs de cartes de visite intelligents
et interactifs ;
• agir en étant audacieux et curieux ;
• sortir de son premier cercle et viser au-delà ;
• utiliser la recommandation, le meilleur
des vecteurs ;
• s’organiser « au cordeau » et entretenir
régulièrement ses contacts.
Puis Jean-Christophe Anna, auteur de Job et
réseaux sociaux, connectez-vous chez Hachette,
a dévoilé sa « potion magique » pour tirer le
meilleur parti de son réseau via les médias
sociaux :
• si vous êtes en recherche d’emploi, n’hésitez
pas à doubler votre candidature en contactant
l’opérationnel préalablement identifié ;
• renseignez-vous sur les centres d’intérêt
de votre interlocuteur ;
• inscrivez-vous et participez à des groupes
de discussion pour donner une visibilité
à votre carrière ;
• twittez, alimentez un blog – « c’est gratuit
mais c’est payant ! » – pour sortir du lot.
des ateliers sur linkedin, Viadeo et twitter
Après cette exhortation à « sortir des bocaux »,
les ateliers animés par Jean-Christophe Anna,
Bérénice Louis et Pierre-Gaël Pasquiou ont
permis d’échanger et de donner d’autres conseils
au-delà de la technique :
• Viadeo ou LinkedIn ? Faites vivre les deux
profils pendant quelque temps, quitte à en
abandonner un si visiblement votre réseau est
vraiment plus dense sur l’un que sur l’autre ;
• soignez votre présentation (ou résumé), en
haut du profil. Rédigez avec soin pour faciliter
l’identification via les moteurs de recherche par
mots clés utilisés par les recruteurs, entre autres ;
• votre profil gagne à être extensif : ne gommez
pas à tout prix les premières expériences, qui
contribuent à votre expertise. L’avantage d’un
profil en ligne est que le recruteur « scrolle » la
page à sa convenance ;
• les recommandations liées à une expérience
précise et de la part de quelqu’un que vous
n’aurez pas vous-même recommandé (sinon
c’est suspect) sont bien plus porteuses dans le
profil que dans les compétences en bas de profil ;
• n’invitez que les personnes que vous
connaissez ;
• n’acceptez que des mises en relation de
personnes avec qui vous avez déjà échangé.
Un éclairage fort utile de la part de nos
intervenants qui ont su mettre en perspective les
outils et nous inciter à toujours plus de vigilance
en matière d’e-réputation.
n
Bérénice Louis
Hervé Bommelaer
Jean-Christophe Anna
38 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Dès 35 ans, la retraite,
ça se prépare !
Surprenant d’interpeler les jeunes sur la préparation de la retraite à l’heure où
ils se questionnent plutôt sur l’étape suivante de leur parcours professionnel ?
Pourtant ce thème choisi pour la CareeR Conference du 23 janvier a fait salle
comble. Retour sur quelques-unes des recommandations d’emmanuel grimaud
(MGE Rouen 88), fondateur de Maximis Retraite en 2003, société de conseil
spécialisée en gestion de fin de carrière et optimisation de rémunération.
Tous nos choix professionnels ont un impact sur
le montant et la date de départ en retraite. Or la
« mésinformation », voire la désinformation sont
grandes sur le sujet, tant le système de retraite
français est complexe et atomisé en termes
d’intervenants. Voici un éclairage avec quelques
axes d’optimisation.
Savez-vous, par exemple, que le rachat d’années
d’étude peut vous permettre en investissant
20 000 euros une fois de gagner jusqu’à
10 000 euros chaque année pendant dix, vingt,
trente ou quarante ans ? Ne tardez pas, une telle
opportunité risque de ne pas exister longtemps
encore.
Savez-vous aussi qu’une décision en apparence
aussi anodine que le choix d’un statut (salarié,
portage salarial, auto-entrepreneur, gérant
majoritaire, minoritaire ou égalitaire…) ou d’un
mode de rémunération (salaire, dividendes…)
peut avoir des impacts qui augmentent votre
rémunération de 30 à 50 % si elle est bien prise ?
Par exemple, neuf ans de revenu supplémentaire
en seize années d’activité.
Maîtriser les enjeux de la préparation de la
retraite passe par une excellente gestion de sa
carrière. À 40 ans, vous avez construit presque
la moitié de votre retraite. Comme près de 25
millions de Français, vous avez reçu par la poste
votre relevé individuel de situation (RIS). Mais
comme la majorité des Français, ce document
est venu s’ajouter à vos papiers administratifs
sans trop bien comprendre son contenu. Avec
le décalage de l’âge de la retraite, au plus tôt
à 62 ans, vous vous dites que c’est encore loin.
Pourtant vous pouvez d’ores et déjà agir sur votre
future retraite. Anticiper, c’est pouvoir décider au
mieux et avoir le plus fort impact. Votre retraite
obligatoire représente de cinq à dix fois votre
patrimoine.
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas
forcément intéressant d’attendre à tout prix le
taux plein (attribué à tout le monde entre 65 et
67 ans) pour liquider sa retraite. Sachez que votre
date de départ en retraite à taux plein vous est
personnelle, elle dépend de deux critères : votre
date de naissance et votre carrière professionnelle
(nombre de trimestres).
L’espérance de vie moyenne en France est de 87
ans pour les cadres (source Insee), vous percevrez
ainsi votre retraite pendant vingt-cinq ans, ce qui
à 40 ans
vous avez
construit
presque
la moitié de
votre retraite.
Votre retraite
obligatoire représente
de cinq à dix fois
votre patrimoine.
est un patrimoine à ne pas négliger. Même si les
clichés ont la vie dure, agir dès maintenant, c’est
possible.
Quelle personne signerait les yeux fermés un
contrat de travail de vingt ans sans avoir regardé
auparavant le mode de calcul de sa rémunération
attentivement ? Rappelons également que cinq
années manquantes (vingt trimestres, soit 12 %
de la durée de cotisation requise) font perdre
environ 30 % de la retraite !
D’après la dernière édition de notre baromètre
Simul-retraite.fr, 75 % des personnes plébiscitent
la mise en place d’un dispositif d’atterrissage
« en douceur », avec un cumul emploi-retraite
(20 %), une retraite progressive (39 %) ou via
la surcote (16 %). Avec ces chiffres, on peut se
demander pourquoi la réalité est tout autre.
Pour comprendre et construire son futur projet,
dès 35 ans, il est primordial d’obtenir les réponses
aux deux questions basiques que nous nous
posons tous : Quel jour puis-je partir à la retraite ?
Combien vais-je gagner chaque mois ?
n
Pour vous sensibiliser au sujet et vous
donner envie de le creuser sans attendre :
www.simul-retraite.fr • www.maximis.fr
[email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 39
TRAJECTOIRES
PARTENARIATS
Connect emploi
Un « réseau de réseaux »
pour favoriser la mise
en relation professionnelle
Dans un contexte économique
morose, le réseau Connect emploi
a été créé en 2009 dans une démarche
sociétale afin de fédérer un certain
nombre de réseaux de professionnels
et de valoriser les liens professionnels
tissés entre nous.
L’objectif de Connect emploi est de créer
une
opportunité
supplémentaire
aux
réseaux initiaux pour favoriser la mise en
relation professionnelle entre des candidats
expérimentés en recherche de poste et des
employeurs potentiels. L’action de Connect
emploi est fondée uniquement sur les principes
du bénévolat et du volontariat. Son engagement ?
Permettre la constitution et le développement
d’un « réseau des réseaux » actif et efficace,
répondant aux besoins du marché caché de
l’emploi.
Les associations qui ont initié ce réseau sont
des associations de diplômés d’autres écoles
(NEOMA Alumni, Télécom Paris, Arts et
Métiers, etc.) mais aussi des réseaux d’anciens
de grandes entreprises (E&Y, Arthur Andersen,
PwC Consulting, Bearingpoint, etc.).
Chaque réseau a délégué à des points de contact
la charge de recevoir les candidats et les offres et
de réaliser, bénévolement et confidentiellement,
cette mise en relation.
Les offres d’emplois et les CV que nous
échangeons sont pour des postes et profils
expérimentés (plus de dix ans d’expérience
professionnelle).
Comment contribuer à « renverser l’ascenseur
social » ? Trois réseaux partenaires pour aider
les étudiants boursiers
Partenaire de NEOMA Alumni et NEOMA Business School
depuis 2012 dans le cadre de leur engagement social
et responsable, l’association Frateli propose
à de jeunes actifs* d’apporter soutien et conseils
à un ou une étudiant(e) d’origine modeste (boursier ou
boursière) à potentiel (mention B/TB au bac).
Période concernée : du bac + 1 jusqu’à l’insertion professionnelle.
Profil du parrain : bac + 5 avec un à dix ans d’expérience professionnelle.
l’objectif du parrainage est simple : développer les talents des étudiants en leur
donnant les outils, les méthodes et l’accès à un réseau qu’ils n’ont pas. Ainsi se
développe la confiance dans la réalisation de leur projet, d’autant plus que les
parcours d’étude sont les mêmes.
Concret et peu consommateur de temps, le parrainage a une forte valeur ajoutée
pour le ou la filleul(e), mais également pour le parrain ou la marraine.
Une charte et un guide encadrent l’accompagnement des parrains/marraines et
chaque parrainage est individuellement et régulièrement suivi par l’association.
De nombreux événements et occasions de rencontres sont également proposés à
chaque binôme parrain-filleul.
Aujourd’hui, 1 200 professionnels sont investis mais de nombreux filleuls sont
encore en demande. Tous les profils sont les bienvenus, en particulier les doubles
cursus !
Si vous êtes :
28 filleul(e)s Frateli ont été ou sont encore étudiant(e)s à NeoMA.
• candidat confirmé à la recherche d’un emploi
ou en veille active ;
• recruteur direct ou indirect pour un poste
expérimenté ;
• cabinet de recrutement, manager
de transition,
27 diplômé(e)s NeoMA sont parrains et marraines.
n’hésitez pas à envoyer vos demandes
et/ou offres à :
[email protected]
40 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
NeoMA Alumni recrute donc parmi ses membres.
Contact direct pour s’inscrire : www.frateli.org et sur la chaîne youtube de Frateli
renseignements : Martial thomazo (Mge rouen 09) :
[email protected] • référent NeoMA Alumni
* Titulaires d’un bac + 5 et disposant d’un à dix ans d’expérience professionnelle environ.
NEOMA au féminin :
un engagement
en faveur de la mixité
et de l’équilibre
vie privée/
vie professionnelle
NEOMA au féminin, l’un des clubs les plus actifs
de NEOMA Alumni, a pour vocation principale de permettre
aux femmes diplômées de développer et de professionnaliser
leur réseau afin de les aider à avancer avec sérénité à chaque
étape de leur carrière en accord avec leurs ambitions.
Les thématiques choisies visent à promouvoir
un traitement équitable entre les sexes dans le
monde professionnel et la société en général.
Le club souhaite contribuer par ailleurs à
sensibiliser aux préjugés sur les sexes et leurs
conséquences dans le milieu professionnel afin
de limiter leurs effets négatifs sur les carrières des
femmes comme des hommes.
Au programme :
• des rencontres/débats avec des invité(e)s
de choix témoignant des bons leviers
à actionner pour réussir sa carrière ;
• des ateliers thématiques : savoir-être, efficacité
professionnelle ;
• des rencontres interclub au féminin ;
• des soirées networking conviviales.
des temps forts ont déjà réuni plus
de 250 participantes :
• janvier 2013 : soirée théâtre pour découvrir
les rebondissements de carrière de femmes
dirigeantes avec Je suis top, pièce de Blandine
Métayer écrite à partir d’interviews (www.
jesuistop.fr) ;
• avril : soirée « Elles ont changé de carrière »
avec Diane Laflèche, Marie Chamaillard, Priscille
Fischer, Sanaa Clausse et Séverine Briffod,
qui ont témoigné de leurs choix de transition
professionnelle ;
• juin : atelier « Soyez visible » avec Nolwenn
de La Brosse, spécialiste de l’autopromotion
professionnelle ;
• octobre : soirée speed networking dans un bar
à vin en présence d’une quarantaine d’alumni ;
• novembre : atelier « C’est décidé, demain, j’ose
changer » animé par Raphaël Balaÿ, dirigeant de
M Evolution, qui accompagne les cadres dans
l’atteinte de leurs objectifs (voir NEOMA Alumni
Review n° 1, mars 2014) ;
• décembre : atelier « Adopte la pitch attitude »
proposé par Cécile Mellac, fondatrice du cabinet
Winentretien, spécialiste de l’autopromotion et
auteure du guide Parler de soi pour convaincre.
L’art du pitch publié aux Éditions Eyrolles (voir
article page suivante) ;
• mars 2014 : rencontre accélérateur de carrières
« En finir avec les stéréotypes sur les femmes et
les hommes au travail ! » ;
• avril 2014 : atelier « Le marketing de soi ». n
l’équiPe ANiMAtriCe de NeoMA
Au FéMiNiN :
• Amélie Vinatier topalian (MGE Reims 02)
Mariée, 2 enfants, manager chez KPMG
Audit
• Sandrine brissart (MGE Rems 98)
Mariée, 3 enfants, directrice adjointe RH
chez Bouygues Construction, Entreprises
France-Europe
• Pauline gourdel (MGE Reims 06)
Chargée de marketing opérationnel
chez BNP Paribas Leasing Solutions, filiale
du groupe BNP Paribas
• Sophie Meaux (MGE Rouen 04)
Après huit ans de contrôle de gestion,
en formation master 2 « Responsable en
management et direction des ressources
humaines » à l’Institut de gestion sociale
• emmanuelle larroque (MGE Rouen 02)
Coach-formatrice de managers à haut
potentiel, spécialisée en management de
la mixité femmes-hommes, directrice et
fondatrice de Social Builder
• Simmoni de Weck (mastère spécialisé
« Performance de l’entreprise et contrôle
de Gestion » 2014)
• laure Maufre (CeFA-MbA 06)
Contact :
[email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 41
TRAJECTOIRES
Être visible ou non,
that’s the question!
Le marketing appliqué à un shampooing ou à un yaourt
peut-il être appliqué à l’être humain dans le monde
professionnel ? Comment faire son autopromotion ?
Comment être plus visible ? Comment apprend-on
à se valoriser ? Comment être perçu comme je le souhaiterais ?
Comment développer mon assertivité ? Des questions
auxquelles Catherine Sexton a répondu le 3 avril dernier
lors d’un atelier, « Le marketing de soi », organisé
par NEOMA au féminin.
l’image, cadre de référence
Adopter la pitch
attitude
Savoir se présenter, c’est l’un des thèmes que NEOMA au féminin a choisi
pour animer ses ateliers, sujet repris par les workshops du CareeR CenteR®
tant cet apprentissage se révèle indispensable à l’oral comme à l’écrit.
« Présentez-vous ! », « C’est quoi ton métier ? »,
« Dites-nous quelques mots sur vous », « Alors,
que deviens-tu ? », « Que fais-tu de beau en ce
moment ? »
Ces questions pourtant classiques peuvent
mettre dans l’embarras ceux qui ne s’y sont
pas préparés. Il arrive aussi de manquer
d’inspiration ou de clarté dans sa réponse.
C’est pourquoi Cécile Mellac (MGE Reims 75)
propose un exercice simple : tester son pitch
(présentation de soi ou de son projet) afin,
bien entendu, de l’améliorer et d’être ainsi
convaincant.
Un pitch, c’est 0 %
d’improvisation
et 100 % de
préparation.
42 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Un pitch, c’est 0 % d’improvisation et 100 % de
préparation. Le préparer en rédigeant 100 mots
(1 minute 30), c’est s’entraîner à l’essentiel, à
la concision et se donner de la confiance et de
l’audace.
Chaque parcours est singulier et talentueux.
L’important est de bien savoir le présenter,
en étant positif et rythmé et en ayant en tête
de quoi on souhaite parler, à qui et dans quel
contexte.
Écrire un pitch sur soi nécessite de se centrer
sur les besoins présupposés de son interlocuteur
pour lui faire connaître la valeur ajoutée de sa
candidature, de son projet. Lui parler de ses
atouts, de ce qui fait sa différence en donnant des
preuves à l’appui. Faire un pitch sur son projet,
c’est se concentrer sur l’adéquation entre la
valeur de son offre et de son bénéfice mesurable
et ce qui compte pour votre interlocuteur.
Quel que soit le pitch, il faut conclure en se
focalisant sur son objectif initial : convaincre
CéCile MellAC
Elle a fondé le cabinet
Winentretien qui prépare
aux entretiens de recrutement et d’admission
aux grandes écoles. Ses stagiaires
obtiennent en moyenne 16/20
aux épreuves orales des concours !
Diplômée de NEOMA campus de
Reims 75 et du MBA HEC, elle est
l’auteure de Booster sa note à l’oral
et de Comment parler de soi pour
convaincre, aux Éditions Eyrolles.
son interlocuteur que c’est vous qu’il doit
choisir, votre projet ou votre offre ! Il faut garder
en tête la réponse que vous attendez de votre
interlocuteur à la fin du pitch : se voir proposé
un autre entretien, obtenir sa carte de visite, une
demande d’informations supplémentaires…
Se mettre en situation de s’exprimer avec
intention, s’oublier pour se centrer sur l’intérêt
de son interlocuteur, mettre en valeur ce qui va
le marquer tout en restant concret et sincère :
telles sont les bonnes clés de l’art du pitch. n
Lors d’une présentation ou d’une rencontre,
la communication non verbale (l’image pure)
est le plus important des trois vecteurs de
communication (non verbal 55 %, paraverbal
38 % et verbal 7 %). Ainsi le regard, l’expression
du visage, le sourire, la posture, l’hygiène, la
coiffure, les accessoires, les couleurs, les matières
permettent d’être vu avant d’être entendu.
Chacun doit aussi avoir conscience de
l’impact de sa tenue vestimentaire. Le « style »
doit s’adapter à l’environnement : start-up
décontractée ou grand groupe feutré, milieu
urbain ou rural… Notre morphologie renvoie
également une image : un physique « robuste »
peut avoir une connotation de force, voire de
charisme.
Les vingt premières secondes sont décisives. De
même que l’entrée en scène et le « bonjour ». Au
cours de ce laps de temps, l’interlocuteur a déjà
une opinion sur l’autre.
À compétence égale, celui qui dégage une
bonne image sera plus facilement embauché ou
promu et sera évalué sur son comportement.
D’ailleurs certains entretiens d’embauche ont
lieu au cours d’un déjeuner afin d’observer la
sociabilité du candidat.
Pour gérer son image, un check-up est donc
nécessaire :
• demande d’avis à l’entourage professionnel
et personnel sur son apparence ;
• identification des forces et axes d’amélioration
de son look (SWOT).
le faire-savoir aussi important que le savoirfaire ?
Le faire-savoir peut être aussi important que
le savoir-faire dans la vie réelle, mais aussi sur
les réseaux sociaux. À nous de bien gérer notre
image, notre e-réputation, par exemple en
affichant des photos en cohérence avec l’image
qu’on veut donner.
Ce fameux faire-savoir serait plus naturel
chez les garçons que chez les filles, ce qui
s’expliquerait par l’inconscient collectif :
l’homme aurait toujours évolué dans une
démarche de conquête, de chasse, alors que la
femme se situerait plus dans la protection, le
côté maternel.
Si certaines valeurs sont immuables, ancrées
en nous, les réflexes d’autopromotion et
d’ambition peuvent se travailler. En conclusion :
il faut se servir de l’image pour révéler les atouts
et talents de chacun.
Forte d’une riche expérience en tant que
manager dans une entreprise américaine
et actuellement coach de cadres dirigeants,
Catherine Sexton est coauteure du Marketing
de soi aux Éditions Eyrolles.
n
de SylVie ProtASSieFF,
cyril BladiEr (CeSeM 93),
JeAN-PHiliPPe FAuCHe,
SANdriNe MeyFret,
CAtHeriNe SextoN
qui Mieux que VouS Peut PArler... de VouS ?
Souvent gauches et inhibés pour nous mettre en valeur, nous éprouvons des difficultés
à parler de nous de façon positive et minimisons ce que nous faisons le mieux.
Nous sommes pourtant les mieux placés pour mettre en avant nos succès, nos talents...
et même nos échecs !
riche de nombreux cas et de conseils pertinents, cet ouvrage propose d’appliquer à notre
vie professionnelle quelques principes simples de marketing : mieux se connaître et mieux
cerner ses compétences, identifier les bons messages pour parler de soi et éviter les
écueils, se doter d’outils différenciants et plus performants que le CV, apprendre à gérer
les entretiens de recrutement de façon optimisée et ne plus se laisser déstabiliser.
Collaborateurs confirmés, jeunes entrant sur le marché du travail, managers au top
de leur carrière ou seniors voulant encore rebondir... ce livre s’adresse à tous et permettra
à chacun de se démarquer enfin sur le marché de l’emploi et de retrouver confiance en soi !
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 43
TRAJECTOIRES
leS ANiMAteurS
Le club RH élargit encore
son périmètre
Depuis 2012, les conférences-débats du club RH sont organisées en partenariat
avec l’EM Lyon, ESCP-Europe, l’EDHEC, HEC et Centrale Paris. L’année 2013 a eu
pour thème global la coresponsabilité. De nouvelles thématiques sont à l’étude,
en particulier celles liées à la qualité de vie au travail, qui concerne tous
les alumni en activité. Michel Moutier (MGE Reims 82) propose de développer
et d’approfondir ce sujet lors de plusieurs rendez-vous dans l’année,
en alternance avec les conférences.
« La qualité de vie au travail [QVT] regroupe
toutes les actions permettant d’améliorer les
conditions d’exercice du travail, et donc d’accroître
la performance collective de l’entreprise et sa
compétitivité par l’engagement de chacun des
acteurs », précise l’accord interprofessionnel du
19 juin 2013 pour définir la QVT.
Au cours de ces dernières années, toutes les
grandes fonctions de l’entreprise se sont
sophistiquées (finance, marketing, supply chain,
IT…). De ce fait, à périmètre comparable, le
véritable écart de compétitivité d’une entreprise
à l’autre provient de la performance de son
« capital humain ». Mais pour qu’il puisse
donner le maximum de son potentiel, ce
« capital humain » doit pouvoir travailler dans
les meilleures conditions.
Les programmes de QVT ne sont donc pas de
simples « mesures de confort », mais la mise
en place de conditions impactant directement
l’efficacité et la performance. En voici les
résultats bénéfiques :
• une diminution significative de l’absentéisme ;
• une plus grande capacité à attirer/retenir
les meilleurs talents ;
• des bénéfices plus importants que ceux
d’entreprises concurrentes.
Cette QVT se mesure par des audits de climat
social et de stress puis se met en place grâce à
l’élaboration de plans d’actions spécifiques
avec formation, communication interne et
indicateurs de contrôle.
Compte tenu de la diversité des sujets traités
et de la dimension transversale du thème,
les intervenants seront choisis dans diverses
disciplines : RH mais aussi consultants en
management, psychologues du travail, experts
en relations sociales…
Les thèmes pourront aborder l’organisation et
les conditions de travail, la gestion des carrières,
la responsabilité sociale de l’entreprise, l’égalité
hommes/femmes, le respect de la diversité,
la prévention des risques psychosociaux, la
gestion du changement…
n
PASSAge de téMoiN Au Club rH
Après dix ans passés comme animateur du club RH au sein de RMS Network,
Jean-Louis Fidric (master EHRM Reims 01) transmet le témoin à la nouvelle équipe :
il va se consacrer à la relance de la tribu Centre (en appui à Didier Durandy)
et à un projet innovant pour NEOMA Alumni.
44 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
MiCHel Moutier
(Mge reiMS 82)
Après un début de carrière
en tant que chef de produit
dans les biens de grande
consommation, Michel Moutier a passé
dix ans chez PA Consulting Group.
Au début des années 2000, il a pris
la direction d’une entreprise de santé au
travail. Il se lance ensuite dans le conseil
en management du changement et team
building. En septembre 2012, il cofonde
MLC Conseil avec un ancien dirigeant
du réseau Anact et un psychosociologue
des organisations, expert en relations
sociales et en élaboration de jeux
pédagogiques, pour s’investir pleinement
dans le sujet de la qualité de vie au travail.
ANNe AMbroSiNi
(Mge roueN 86)
Après avoir démarré sa carrière
dans le conseil en organisation
puis dans des fonctions RH
à la Société Générale, Anne Ambrosini
a été responsable formation de la filiale
de bancassurance Sogessur. En 2007, elle
crée a2form, société qui intervient auprès
des DRH et responsables formation afin
de positionner la fonction formation
comme un véritable outil de
développement des compétences
professionnelles dans la démarche GPEC.
Elle est coauteure de Réaliser son plan
de formation en 48 heures, aux Éditions
Eyrolles, et d’Organisez vos formations avec
le mind mapping, aux Éditions Dunod.
About the International
Monetary Fund (IMF)
Frédéric lambert (MGE Rouen 96) a rejoint en 2012 le Fonds monétaire
international basé à Washington et dirigé par Christine Lagarde. Entretien
« pour en savoir plus ».
NAr : quel a été votre parcours avant
d’arriver au FMi ?
F. l. : Master grande école à Rouen, SciencesPo, PhD en économie à NYU, plus huit ans
d’expérience à la Banque de France comme
économiste à la direction de la balance des
paiements, adjoint au chef du service de
macroéconomie et de synthèses internationales,
puis chef du service des relations monétaires
internationales. J’ai aussi enseigné pendant trois
ans à Sciences-Po, en programme undergraduate
et en doctorat.
NAr : quelles sont vos missions au sein de
cette prestigieuse organisation ?
F. l. : Économiste au sein du département
Monetary and Capital Markets, je travaille sur
les chapitres analytiques du Global Financial
Stability Report (flagship report, publié deux fois
par an). J’ai récemment coordonné un chapitre
sur la question du too-big-to-fail, quantifiant les
subventions implicites reçues par les grandes
banques du fait des anticipations de soutien
public en cas de difficultés financières (www.
imf.org/External/Pubs/FT/GFSR/2014/01/
index.htm).
Les économistes au FMI travaillent soit sur les
développements et les politiques économiques
d’un pays donné, comme desk economist dans
un département géographique (Afrique,
Asie-Pacifique, Europe, Moyen-Orient, Asie
centrale et hémisphère occidental), soit sur des
questions transversales ou dans des fonctions
plus spécialisées dans les départements dits
« fonctionnels » du Fonds (affaires fiscales,
marchés monétaires et financiers, recherche,
veille stratégique et politique…). Je suis dans
ce deuxième cas. Je suis toutefois également
associé, comme économiste monétaire et
financier, au suivi du Liban et participe à ce titre
aux missions de consultation avec les autorités
libanaises.
NAr : qu’appréciez-vous dans la vie
à Washington ?
F. l. : Washington est une ville calme, avec plein
d’espaces verts et de musées (gratuits pour la
plupart). C’est parfait avec des enfants !
NAr : quel bon souvenir gardez-vous du
campus de rouen ?
F. l. : C’est là que j’ai rencontré Aline, ma
femme.
NAr : quels conseils donneriez-vous à un
étudiant d’aujourd’hui qui rêve de ce type de
carrière ?
F. l. : La formation en école de commerce
ne prépare pas vraiment à une carrière
d’économiste et nécessite d’être complétée par
des études plus poussées en économie ou en
finance. La grande majorité des économistes du
FMI sont titulaires d’un PhD en économie. Une
bonne maîtrise des méthodes quantitatives est
indispensable.
n
eMMy drueSNe
(Mge reiMS 08)
Emmy Druesne a fait
des études en Lettres et
Sciences sociales. En 2008, elle
s’oriente vers le conseil en management,
la formation et la conduite du changement
en mettant l’accent sur la place de l’homme
au sein des organisations. En parallèle
de son activité de salariée en RH, elle
mène depuis un an un travail de recherche
sur le jeu théâtral et le développement
personnel. À ce titre, elle s’initie
à diverses pratiques telles que
l’improvisation théâtrale, le coaching
coactif ou la méditation vipassana.
Elle a travaillé en France, en Allemagne
et au Canada.
Contact :
[email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 45
TRAJECTOIRES
Nominations en partenariat avec
AFFAireS PubliqueS
yasmine brossaud Prin (MGE Reims 00) a été promue directrice
des finances et de la programmation du directoire du port de SaintNazaire. Elle a travaillé auparavant pour EY Nantes.
ASSoCiAtioNS, FédérAtioNS, SyNdiCAtS
Alla conquista del Web italiano
Hasard des parcours internationaux, deux diplômés de NEOMA, Alice Chéron (MS Com 08) et édouard Fiess (BSC IFI 09),
se retrouvent dans une pépite du Web en plein cœur de Florence. Récit d’une aventure professionnelle inattendue
dans cette ville dédiée à l’art et à l’histoire.
Édouard travaille en France chez l’hébergeur
Amen qui vient tout juste d’être racheté par le
groupe italien Dada ; Alice vient de quitter sa vie
parisienne et l’agence de publicité BETC Euro
RSCG pour intégrer le groupe Dada directement
au siège en Italie. C’est comme ça que démarre
l’aventure de ces deux Français au parcours
teinté d’international (Édouard a étudié aux
États-Unis et en Argentine, Alice en Espagne).
Édouard déménage en Italie où il devient avec
Alice une équipe pour gérer le marché français
en se répartissant naturellement les rôles ; elle,
communicante et créative, et lui, à l’écoute des
clients et doué pour les chiffres.
Ils se font remarquer et deux ans plus tard se
font débaucher pour démarrer une nouvelle
aventure : lancer l’offre Cloud en Europe pour
le groupe Aruba, numéro 1 du Web en Italie, et
participer à la création de l’équipe marketing.
Alice gère la communication pour l’Europe :
une vingtaine d’événements par an, médias
sociaux et gestion clients, campagnes de
publicité, relations presse et sa dernière passion,
la production de contenu vidéo. Édouard
prend de son côté les commandes de toute
l’acquisition des nouveaux clients pour le
groupe en supervisant les investissements en
ligne, en améliorant la pertinence du ciblage et
en cherchant de nouveaux leviers d’acquisition.
Ce qu’ils apprécient le plus ? Travailler en duo
et se challenger constamment ; avoir toujours
un pied en France, assumer de véritables
responsabilités face à 2 millions de clients, la
liberté qu’ils n’auraient pas dans un très grand
groupe, la confiance de la direction qui investit
sur leurs idées, parler trois langues dans la
même journée, la vie quotidienne à Florence
entre la magie du centre historique et le chianti
le week-end.
Les prochains défis ? Chez Aruba, ouvrir
d’autres pays et faire grandir l’offre Cloud à
l’international ; personnellement, continuer
à développer chacun leur projet Web (lire
encadrés). À long terme, travailler toujours dans
le IT et en team mais aux États-Unis ou en Asie,
même s’il est difficile pour eux d’envisager de
quitter la dolce vita.
n
robin leproux (MGE Reims 83) est nommé président du Syndicat
national de la publicité télévisée, l’organisation professionnelle des
régies publicitaires des communications commerciales audiovisuelles
de plus de 150 chaînes, services interactifs et sites Internet. Il regroupe
8 régies publicitaires TV : TF1 Publicité, M6 Publicité, Canal+ Régie,
Lagardère Publicité, Next Régie, TMC Régie, France Télévisions
Publicité et Be Viacom.
Maxime de roquette-buisson (MGE Rouen 06) est promu
investment director d’idinvest Partners, un acteur reconnu du
private equity mid-market en Europe. Avec plus de 3 milliards d’euros
sous gestion, Idinvest Partners a développé plusieurs expertises :
opérations de capital-risque à destination d’entreprises européennes
jeunes et innovantes – investissements primaires, secondaires ou
en private debt –, opérations d’investissement en mezzanine –
activité de conseil en private equity.
ASSurANCe, réASSurANCe, CAiSSeS de retrAite
CoNSeil eN Audit, exPertiSe CoMPtAble
Christophe kijewski (CEFA-MBA 96) est nommé directeur général
adjoint de la Mutuelle des étudiants (LMDE) qui gère la sécurité
sociale de plus de 920 000 étudiants affiliés et la couverture
complémentaire mutualiste d’environ 315 000 adhérents.
Marita Maier (Cesem 83), associée au sein du département Transaction
Advisory Services, est promue responsable des French & german
business Centers de ey (ex-Ernst & Young) Inde. Elle est ainsi en
charge de l’accompagnement des clients français et allemands de EY
dans la réalisation de leurs projets et l’élargissement de leurs opérations en Inde. Elle assurera également un rôle d’ambassadrice auprès
des institutions françaises et allemandes implantées dans ce pays.
Arnaud roger (MGE Rouen 86) est promu directeur de
l’indemnisation et du recouvrement d’euler Hermes France.
Le groupe Euler Hermes, membre du groupe Allianz, est un
des leaders mondiaux de l’assurance-crédit, de la caution et
du recouvrement de créances commerciales.
AutoMobileS, équiPeMeNtierS
Almudena benedito (Cesem 93) est nommée directrice marketing
Europe de l’Ouest de Federal Mogul Aftermarket, équipementier
automobile international, dont le siège est situé à Southfield
(Michigan, États-Unis).
bieNS de CoNSoMMAtioN AliMeNtAire
AlidiFireNZe, le FloreNCe deS FloreNtiNS
NAVily, tHe NAVigAtioN FAMily
Alice a créé il y a un an www.alidifirenze.fr, un city guide
d’adresses à Florence enrichi par des interviews valorisant
le made in Italy (parfumeur, designer, chef étoilé).
Elle développe également des cartes postales
de ses voyages et un carnet de bord où elle partage
ses recettes et coups de cœur mode et design.
10 000 lecteurs en un an et 20 000 pages lues, elle
développe actuellement la version en anglais et se lance
dans la vidéo. www.facebook.com/Alidifirenze
Porté par une passion pour la plaisance, Édouard s’est
lancé fin 2013 dans la création d’une start-up avec un autre
diplômé de l’IFI : Benjamin Rousseau (BSC 09). Leur but ?
Créer le TripAdvisor de la mer et orienter les plaisanciers
vers les criques les plus belles mais aussi les plus sûres.
Vainqueur du Startup Week-end de Marseille, l’application
iPhone sortira début juin pour la saison 2014 !
www.navily.com
46 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
CAPitAl iNVeStiSSeMeNt, buSiNeSS ANgelS,
SoCiétéS de PArtiCiPAtioN
lucile deschamps (Ms EDM 03) est promue directrice marketing
Mars Petcare France de Mars Petcare & Food France, filiale
du groupe Mars, un des leaders français sur les segments
de l’alimentation humaine et animale.
Jean-Marc gallot (MGE Rouen 88) est promu vice-président chargé
des affaires commerciales de Moët Hennessy, la branche vins
et spiritueux du groupe LVMH.
Francine Morelli (MGE Reims 82) est promue vice-présidente du
conseil de surveillance de kPMg, membre de KPMG International,
réseau de cabinets indépendants exerçant dans 155 pays. Depuis 1997,
elle est associée, directrice des activités du secteur assurance.
dominique thomann (MGE Rouen 79) est nommée directrice
de la Business Unit Performances RH d’Alma Consulting group,
un des leaders européens du cost consulting qui aide les entreprises
à réaliser des économies sur l’intégralité de leur compte de résultat
et à obtenir des financements, des aides ou des subventions.
CoNSeil eN MANAgeMeNt et StrAtégie
Jean-Michel Huet (MGE 1997) a été
promu partner de bearingPoint en
charge du conseil en développement
international et des pays émergents.
Il a notamment ouvert le bureau
marocain du cabinet en 2011.
Frédéric Pflanz (Cesem 92) est promu directeur du développement
de rémy Cointreau, un des principaux groupes français de cognacs,
de liqueurs et de champagnes.
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 47
TRAJECTOIRES
CoNSeil Juridique, CAbiNetS d’AVoCAtS
yves bourgoin (MGE Rouen 79) est coopté associé cogérant au sein
d’AJAssociés, une des plus importantes études d’administrateurs
judiciaires en France. Ses 13 bureaux regroupent plus de 90 personnes
(associés et salariés).
Éric Deprez et Adrien Perrot (MGE 05) sont associés fondateurs
du cabinet deprez Perrot, un cabinet de contentieux intervenant
principalement en droit pénal des affaires. Le cabinet a fait son
entrée dans le classement Décideurs 2013/2014 dans quatre
catégories : droit pénal des affaires, contentieux commercial,
contentieux financier et haut de bilan, contentieux AMF.
Claire revol-renié (MGE Reims 03) est promue associée au sein
du département Corporate de Scotto & Associés, cabinet
d’une vingtaine d’avocats. Elle intervient sur les opérations de private
equity, notamment dans le domaine du conseil au management dans
le cadre de LBO et de la structuration de management packages.
lionel Vuidard (MGE Reims 97) est coopté associé au sein
de linklaters, un cabinet d’avocats d’affaires international spécialisé
dans le conseil aux entreprises, banques, institutions financières
et organisations gouvernementales.
droguerie, PArFuMerie, HygièNe, CoSMétiqueS
régieS PubliCitAireS, AFFiCHAge
étienne Sacilotto (MGE Reims 85) a été promu chief marketing
officer chez Spotless group, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits d’entretien et d’insecticides.
Cécile béziat (MGE Reims 99) est nommée directrice générale
adjointe de reworld Media Factory, filiale dédiée à la monétisation des supports online et offline du groupe Reworld Media (Marie France, Télé Magazine, Gourmand, Papilles, Vie pratique féminin),
groupe média multicanal, expert en brand content et content
commerce.
éNergie
laurence Mulliez (MGE Rouen 88), précédemment directrice générale
du producteur d’énergies renouvelables Eoxis, a été nommée présidente
du conseil d’administration de Voltalia, un producteur d’électricité
à base d’énergies renouvelables. Basé en France métropolitaine, en
Guyane française, au Brésil et en Grèce, la société conçoit, développe
et exploite des projets multisources : éolien, solaire, hydraulique et
biomasse.
équiPeMeNt de lA MAiSoN, éleCtroMéNAger
Alexander lohnherr (MGE Rouen 88) est managing director de
Miele France.
isabelle Pierret (MGE Rouen 93) est promue directrice marketing
Consumer Imaging Group de Canon France. Fondé en 1937 à Tokyo,
Canon propose une large gamme de produits couvrant l’intégralité
de la chaîne de l’image (photo, vidéo, projection, impression…), ainsi
qu’une gamme complète de systèmes d’impression et de solutions
de gestion du document.
CoNSeil eN relAtioNS PubliqueS,
CoMMuNiCAtioN, MArketiNg
Patrice duquennoy (MGE Rouen 88) est nommé directeur financier
et développement de globe groupe, agence intégrée hors média qui
accompagne les annonceurs sur leurs campagnes d’activation in store
(animation commerciale, force de vente supplétive…) et out store
(échantillonnage, road-show, street marketing et distribution
presse gratuite). Il est ainsi chargé de consolider les projets de développement en cours et d’accélérer l’implantation à l’international.
Culture et loiSirS
Maud brabant (MGE Rouen 03) est nommée responsable de l’audit
et des contrôles du Pari mutuel urbain. PMU est une entreprise
française de paris hippiques dont les activités sont la conception,
la promotion, la commercialisation et le traitement des paris sur
les courses de chevaux. Depuis la loi sur l’ouverture du marché des
jeux en ligne en 2010, cette entreprise propose aussi des paris sportifs
et des jeux de poker en ligne.
diStributioN SPéCiAliSée
Sandrine Maisano (MGE Rouen 88) a été promue
directrice de la stratégie et du développement de
Synalia, numéro un français des bijoutiers entrepreneurs présidé par Virginie Conty (MGE Rouen 92).
béatrice lafon (Cesem 82) est promue chief executive
officer de Claire’s Stores, une chaîne américaine d’accessoires
et de bijoux fantaisie.
48 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
équiPeMeNt de lA PerSoNNe (VÊteMeNtS,
ACCeSSoireS)
Matthieu Schegg (Cesem 92) est promu general manager Western
Region de geox, un fabricant italien de chaussures pour hommes,
femmes et enfants.
geStioN d’ACtiFS, SerViCeS Aux iNVeStiSSeurS,
SoCiétéS de bourSe
Paul reuge (MGE Reims 04) est promu gérant OPCVM immobilier de
Martin Maurel gestion, filiale du groupe Martin Maurel, une société
de gestion de portefeuille et de conseil en gestion de patrimoine.
Charles Soullard (MGE Reims 00) est nommé head of client effort
France de Neuberger berman, un groupe mondial de gestion de
placements.
Chris Spencer (Cesem 84) devient associé du conseil financier
Callisto. Après avoir fait ses armes chez PwC, Chris a rejoint UBS
comme executive director avant de devenir successivement partner chez Candover, Clayton Dubilier & Rice et Sagard.
iMMobilier, ProMotioN iMMobilière
Marc thibaut (Ms EDM 01) est nommé directeur marketing France de
klépierre, acteur majeur de l’immobilier de commerces en Europe.
damien dalberto (MGE Rouen 07) est nommé directeur commercial
adjoint de klépierre.
iNtériM
Philippe Martinez (MGE Rouen 84) est promu
directeur commercial France d’Adecco, un réseau
d’agences d’emploi proposant aux candidats,
aux entreprises et aux administrations des services
recouvrant l’ensemble des contrats : intérim, CDD,
CDI et contrats de formation. Adecco France compte
environ 4 800 collaborateurs répartis dans 900 agences.
Pascal eang (MGE Rouen 06) est nommé directeur administratif
et financier de StickyAdS.tv, une société technologique du marché
de la publicité vidéo en Europe.
Prigent guiganton (MGE Rouen 05) rejoint leo burnett France
en tant que directeur de clientèle.
logiCielS et SerViCeS iNForMAtiqueS
Philippe Méchanick (MGE Rouen 81) est promu directeur financier
de Scality, leader sur le secteur des solutions stockage à l’échelle du
pétaoctet. La société a été créée en 2009 pour opérer une révolution
dans le domaine du stockage de données en proposant une solution
entièrement logicielle qui pourrait facilement prendre en charge
une croissance exponentielle des données, garantir une disponibilité
élevée et offrir d’excellentes performances tout en réduisant les
coûts d’exploitation.
SerViCeS Aux eNtrePriSeS ou Aux ColleCtiVitéS
bertrand Henry (MGE Rouen 06) est nommé directeur du
département Retail de Micros Fidelio France, société qui fournit
des solutions de gestion informatique pour l’hôtellerie,
la restauration et le commerce de détail.
François deprey (MGE Reims 98) est nommé directeur marketing
stratégique de gS1 France, plateforme de concertation entre
l’industrie et le commerce qui promeut, met en œuvre et accompagne
l’utilisation des standards GS1 dans les chaînes d’approvisionnement.
Antoine Maillet-Mezeray (MGE Rouen 92) est nommé directeur
administratif et financier de Compario, société qui développe
et commercialise des solutions de commerce connecté.
téléCoMMuNiCAtioNS
thomas Zaruba (MGE Rouen 08) est promu vice president business
development Europe de TVTY au sein de distribeo, une société
française spécialisée dans le marketing interactif sur mobile et
tablette. Distribeo est l’éditeur de Scanbucks, application mobile
de chasse au trésor en magasin, et de TVTY, application mobile
et tablette permettant de jouer en direct avec les publicités télé.
thierry guibert (MGE Reims 96) est nommé président
d’eco-mobilier, un éco-organisme dédié à la collecte et au recyclage
du mobilier domestique et de la literie.
SuPPort, MAiNteNANCe et logiStique
Millicom, the international telecommunications and media company,
announced that it has appointed Interim CFO Marc Zagar (Cesem
87) to the role of deputy CFo. Prior to joining Millicom and since
October 2011, Marc Zagar was EVP Finance at MTG which he joined
first in 2001.
téléViSioN, rAdio, CiNéMA
MeSSAgerie, Courrier
Catherine Charrier-leflaive (MGE Rouen 86)
est promue directrice des ressources humaines
du réseau la Poste depuis avril. Elle conserve
ses responsabilités de directrice des ressources humaines
de La Banque Postale et des services financiers, poste
qu’elle occupe depuis 2012.
romain bessi (MGE Reims 94) est promu chief operating officer
de StudioCanal, filiale du groupe Canal+. Il est ainsi en charge
des activités de StudioCanal au Royaume-Uni, en Australie et
en Nouvelle-Zélande, ainsi que de l’intégration de l’activité
de production et de distribution de séries TV. Il reste par ailleurs
DGA en charge de la stratégie, de la finance et de la technique.
touriSMe, Hôtellerie
PreSSe, éditioN, iMPriMerie
Patrice Margotin (MGE Reims 90) est nommé directeur général
du groupe delcourt, leader sur le marché francophone de la bande
dessinée. Il est ainsi en charge de la gestion, du développement et
de la stratégie de l’ensemble du groupe Delcourt (Éditions Delcourt,
Éditions Soleil, Delsol Diffusion).
Swissôtel Sydney appoints Christian Hirt (MBA 2009) new General
Manager.
Prior to joining Swissôtel Hotels and Resorts, Christian worked within
the Le Meridian and Kempinski hotel group, including the prestigious
Hotel Adlon Kempinski in Berlin.
Commenting on his recent appointment, Christian stated: “I am delighted to join this effervescent hotel located in the heart of Sydney. Together with the team, I look forward to providing an exceptional guest experience to our local and international guests.”
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 49
CAMPUS
L’actu de la Fondation
Les alumni sont de plus en plus nombreux à soutenir la Fondation, permettant à celle-ci de financer des actions
stratégiques : le soutien de l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur, l’accompagnement de jeunes
créateurs d’entreprise via leur incubation dans des structures spécialisées, le développement de la recherche et
de l’innovation pédagogique, ainsi que l’attractivité des campus. Afin de garantir une parfaite transparence vis-à-vis
de ses donateurs, la Fondation met un point d’honneur à les informer régulièrement de l’utilisation de leurs dons.
188
bourses
ont été
allouées
bourSeS de lA FoNdAtioN : leS réSultAtS de lA derNière
CoMMiSSioN d’AttributioN
Le lundi 31 mars 2014 s’est réunie la commission d’attribution des bourses
d’excellence de la Fondation NEOMA Business School. Cette commission
concernait tous les étudiants de l’école ayant déposé un dossier, tous
campus et tous programmes confondus (MGE, BBA, Cesem, Tema, etc.),
excepté les post-graduate.
Cette année encore, les étudiants ont été nombreux à solliciter la Fondation
afin d’obtenir une aide leur permettant de financer jusqu’à 50 % de leurs
frais de scolarité.
Grâce à la générosité de nombreux mécènes – entreprises, institutionnels
et particuliers –, 188 bourses ont été allouées à des étudiants brillants
rencontrant de réelles difficultés financières. NEOMA Business School, sa
Fondation et tous les étudiants remercient grandement tous ces donateurs
qui les accompagnent dans la défense des valeurs d’égalité des chances, de
diversité et d’excellence.
MACHA, étudiante en deuxième année
de Mge et bénéficiaire d’une bourse
d’excellence deux années de suite.
« Je voudrais insister sur le fait que la
Fondation aide des étudiants méritants
et rencontrant des difficultés financières.
Faire un don à la Fondation, c’est non seulement faire
preuve de solidarité envers les jeunes générations, mais
c’est aussi témoigner sa confiance envers des étudiants
qui occuperont les postes clés de demain. Ces mêmes
boursiers pourront ensuite, à leur tour, faire preuve de
générosité à l’égard d’une institution qui les
a soutenus par le passé. C’est un véritable cercle vertueux,
au service de l’égalité des chances. »
50 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
retour Sur lA 4e éditioN de « PoWered by NeoMA buSiNeSS
SCHool »
Le 15 mai dernier, le campus de Rouen a eu le plaisir d’accueillir la
4ème édition de l’événement « Powered by NEOMA BS ». Financée par
BNP Paribas et KPMG dans le cadre de la chaire business model et
innovation entrepreneuriale, cette journée a été l’occasion de mettre
à l’honneur l’esprit d’entreprise de la communauté de l’école. Tous les
passionnés d’entrepreneuriat ont ainsi partagé de nombreuses activités :
des rencontres informelles entre étudiants, diplômés et financeurs, un
concours de pitchs, une intervention exceptionnelle d’un entrepreneur à
succès et des remises de prix.
Cette année, l’invité du jour était Jean-Louis Louvel, président fondateur
du groupe Palettes Gestion Services (PGS), une véritable success story made
in France, lauréat du prix de l’entrepreneur de l’année 2012 et autodidacte
de l’année 2013. Après avoir échangé avec les porteurs de projet lors de la
concentration de start-ups, il leur a donné un éclairage pragmatique sur
sa propre expérience au cours d’une conférence de grande qualité.
deS AluMNi SPortiFS et SolidAireS
Une expérience commune, une même passion pour le ballon, une
envie de partage intergénérationnel… C’est ce qui a motivé les
organisateurs du match amical de rugby qui a eu lieu samedi 17 mai
sur le terrain de l’ASRUC à Mont-Saint-Aignan. À cette occasion,
les membres de l’association étudiante Top Eight et les diplômés de
l’Amicale des anciens anciens du rugby (3AR) se sont affrontés dans
la bonne humeur avant de partager un buffet offert par l’Amicale.
Cette journée a été également l’occasion pour l’Amicale de remettre
aux étudiants un chèque symbolique d’une valeur de 3 150 euros
correspondant aux dons que ses membres ont réalisés en faveur des
bourses d’excellence portées par la Fondation NEOMA BS. Leurs
dons seront utilisés lors de la prochaine commission d’attribution
des bourses afin d’aider les étudiants financièrement en difficulté à
couvrir jusqu’à 50 % de leurs frais de scolarité.
uNe ANNée bieN reMPlie Pour
leS ProgrAMMeS d’ACCoMPAgNeMeNt
et d’orieNtAtioN
Depuis plusieurs années, les campus de NEOMA
BS se sont engagés dans le suivi de programmes
d’accompagnement et d’orientation de
jeunes collégiens et lycéens grâce au dispositif
Tremplin pour réussir à Rouen et à la Cordée de
la réussite Prépa’Rémois à Reims.
Côté rémois, cette année 2013-2014 est riche
en événements. Prépa’Rémois a en effet décidé
de suivre le programme Par-delà le handicap
avancer et réussir ses études supérieures
(Phares) à l’attention de publics en situation
de handicap tout en continuant d’accompagner
près de 200 jeunes Champardennais issus de
milieux modestes.
Plus de 70 étudiants bénévoles, répartis dans
quatre pôles de tutorat, ont organisé pour
ces collégiens et lycéens de la région une
trentaine d’ateliers de tutorats, sept visites
culturelles (musées, opéras, etc.), quatre visites
d’entreprise (Orange, Groupe Courlancy, etc.)
et deux voyages, à Strasbourg et à Londres, qui
avaient comme double objectif la cohésion de
groupe et l’ouverture culturelle.
Enfin en janvier, Prépa’Rémois a également
eu l’immense privilège d’organiser la journée
nationale des cordées de la réussite sur le
campus de Reims qui a réuni 150 jeunes et de
nombreux professionnels.
Côté rouennais, la promotion Tremplin pour
réussir 2013-2014 compte 19 étudiants qui ont
tous passé différents concours pour intégrer
un des programmes de l’école avant de réaliser
leur stage en entreprise. C’est une belle preuve
de motivation, compte tenu du fait que chacun
de ces jeunes était en situation de décrochage
scolaire avant d’intégrer ce dispositif.
Les étudiants de Tremplin pour réussir ont
également eu le plaisir de découvrir l’opéra de
Rouen au cours d’une visite organisée, ainsi que
le site de production Nutella et Bueno à VillersÉcalles, Ferrero étant, on le rappelle, partenaire
du programme depuis sa création en 2007.
lA FoNdAtioN Célèbre le reNouVelleMeNt de SoN PArteNAriAt AVeC le CANe
Lundi 19 mai 2014, la Fondation du Crédit agricole du Nord-Est (CANE) et la caisse régionale
du Crédit agricole mutuel du Nord-Est ont renouvelé leur engagement auprès de la Fondation
NEOMA Business School pour les trois prochaines années. Afin de célébrer ce partenariat,
Philippe Couderc (MGE Reims 87), président de la Fondation NEOMA BS, et Frank Bostyn,
directeur général de NEOMA BS, ont eu le plaisir d’accueillir sur le campus de Reims Pascal
Lequeux et Ghislain Parisot, respectivement président de la Fondation du CANE et secrétaire
général de la caisse régionale du Crédit agricole mutuel du Nord-Est. Ces derniers ont
rappelé leur volonté de poursuivre d’une part leur accompagnement financier du dispositif
Prépa’Rémois, Cordée de la réussite, et d’autre part leur engagement envers les étudiants ayant
des difficultés pour financer leur scolarité grâce au financement de bourses d’excellence.
téMoigNAgeS
« Notre objectif, avec cette convention de mécénat, est d’accompagner
la Fondation NEOMA Business School dans son action en faveur de la diversité
sociale car nous défendons des valeurs communes. »
Pascal lequeux
« Nous avons l’ambition d’appuyer les dispositifs de la Fondation auprès des jeunes
de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes afin de leur permettre de pouvoir accéder
aux études supérieures dans les meilleures conditions possibles. »
ghislain Parisot
« Le soutien financier du CANE et de sa Fondation sur les trois prochaines années
constitue une vraie chance pour notre Fondation de pouvoir renforcer
des dispositifs d’ouverture sociale ayant déjà fait leurs preuves localement. »
liza galopin, déléguée générale de la Fondation NeoMA business School
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 51
CAMPUS
Vendredi 28 mars, sur un campus rouennais en pleine effervescence, NEOMA Business School
a eu le plaisir d’inaugurer en grande pompe le premier Institut Confucius « Business » de
France, en présence de laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement
international, de xue Jinwen, chancelier de l’université de Nankai, et de Xu Lin, directrice
générale de Hanban.
NeoMA buSiNeSS SCHool :
deS relAtioNS PriVilégiéeS
AVeC lA CHiNe
NeoMA business School entretient depuis de nombreuses années
des relations privilégiées avec la Chine :
• 2 bureaux de représentation à Shanghai et à Pékin ;
• près de 1 000 diplômés NEOMA Business School basés en Chine ;
• 100 offres d’emploi proposées en Chine chaque année ;
• première nationalité sur les campus (hors nationalité française) ;
• 6 programmes en double diplôme avec la Chine ;
• 17 partenaires académiques en Chine.
Grâce à la longévité et à la qualité de ses partenariats en Chine,
NEOMA Business School est la seule école française figurant dans la
liste des écoles au choix après gaokao (équivalent du bac) et tous ses
programmes sont validés par le ministère de l’Éducation chinois.
Ce positionnement a naturellement contribué à faire de NEOMA
Business School la partenaire privilégiée de la Chine pour la création
du premier Institut Confucius « Business » de France.
NEOMA Business School lance
le premier Institut Confucius
« Business » de France
Lieu d’échanges pour promouvoir la langue et la culture chinoise, NEOMA Confucius for Business-Rouen joue un rôle
de plateforme dédiée à l’optimisation des relations économiques entre la Chine et la France. Il offre des solutions
d’accompagnement aux entreprises dans le développement de leurs activités sur le territoire chinois.
Le NEOMA Confucius Institute for BusinessRouen a pour vocation d’accompagner les
particuliers et les entreprises dans la découverte
de la Chine. « Les motivations à pousser les portes
de ce nouveau lieu d’échanges sont nombreuses :
apprendre le mandarin, maîtriser les codes locaux
en matière de business, développer de nouveaux
marchés commerciaux… », explique Haiyan
52 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
Zhang, directeur du NEOMA Confucius
Institute for Business-Rouen. Cette nouvelle
plateforme offre aux particuliers, via des cours
de mandarin et des ateliers découverte, un accès
privilégié à la culture chinoise et à sa forme de
pensée originale. L’Institut Confucius rouennais
est également dédié aux relations économiques
entre la Chine et la France et propose à ce titre
des formations « sur mesure », répondant aux
attentes et aux besoins de chaque professionnel
et de chaque entreprise. « Pour ce faire, nous nous
appuyons notamment sur le réseau et le corps
professoral d’excellence de NEOMA Business
School et sur son expertise forte en matière de
management interculturel. Ceci représente un
véritable atout », ajoute Haiyan Zhang.
qu’eSt-Ce qu’uN iNStitut
CoNFuCiuS ?
Labellisé par le Hanban (bureau de la
Commission pour la diffusion internationale
du chinois), cet Institut est le fruit d’une
collaboration entre NEOMA Business School
et l’université de Nankai, prestigieuse université
de Tianjin, en lien étroit avec la CREA, en
partenariat avec la région Haute-Normandie
et la CCI internationale de Normandie. Il
bénéficie également du soutien de Laurent
Fabius, ministre des Affaires étrangères, et de
l’ambassadeur de France à Pékin.
Basé sur le campus rouennais de NEOMA
Business School, l’Institut Confucius dispose
d’un espace offrant bureaux, salles de classe et
de conférence. Il est également doté d’un centre
de ressources documentaires et pédagogiques
regroupant près de 3 000 ouvrages (en français,
anglais et chinois) sur l’histoire, l’économie,
la littérature, la pensée, la gastronomie ou les
arts.
n
Avec 440 établissements implantés
dans 120 pays, dont 17 en France,
les Instituts Confucius représentent
aujourd’hui des passerelles
incontournables pour tous ceux
qui souhaitent découvrir la Chine.
Avec l’objectif de promouvoir
la culture chinoise et de renforcer
les échanges avec les autres pays,
ils s’appuient sur des universités
ou des écoles pour proposer
des cours de langue, des activités
culturelles ou des modules
orientés « business ».
Pour en savoir plus : www.neoma-bs-confucius.com
Contact : Haiyan Zhang, directeur • 02 32 82 57 96 • [email protected]
Amélie Cojean, chargée de développement • 02 32 82 16 89 • [email protected]
Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 53
CAMPUS
Talent & Career Development Unit :
l’alliance du développement personnel
et d’un Career Services
Dans un monde de plus en plus complexe, les organisations sont confrontées à des enjeux majeurs d’adaptabilité.
L’incertitude est devenue la règle, la proactivité et l’innovation, des solutions. C’est pour répondre à cette nouvelle donne
que NEOMA Business School renouvelle les approches managériales et les inscrit au cœur de sa stratégie. Émotion,
émancipation, considération, collaboration sont quelques-uns des mots clés qui guident nos enseignements.
Première innovation organisationnelle de NEOMA BS, la création d’un écosystème de services, composé de trois unités :
le Talent & Career Development Unit, le Student Affairs et le Teaching & Learning Centre.
Les mots clés
sont adaptabilité,
anticipation,
proactivité
et responsabilité.
ZooM Sur le tAleNt & CAreer
deVeloPMeNt uNit, dédié
Au déVeloPPeMeNt deS CArrièreS
et deS CoMPéteNCeS MANAgériAleS
Deux grands axes régissent le Talent & Career
Development Unit : l’accompagnement de la
construction des projets professionnels des
étudiants et de leur trajectoire d’apprentissage,
en termes de cours intégrés et de coaching
individualisé, et le développement de
compétences managériales dont les mots clés
sont adaptabilité, anticipation, proactivité et
responsabilité.
« Au-delà de cette définition spécifique, ce
service représente un axe fort de différenciation,
explique Isabelle Chevalier, directrice de cette
unité au sein de la DGA programmes. En effet,
en créant une unité dédiée à ces thématiques,
dans une approche matricielle et en support des
programmes, NEOMA Business School traduit
dans l’action son positionnement. »
Très concrètement, le Talent & Career
Development Unit se compose d’un service
carrière organisé en zones géographiques
54 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014
(Amérique du Nord, Amérique latine, Europe,
Asie, Afrique) et animé par des conseillers
carrières spécialistes de ces régions du monde.
Cette structuration vise notamment à accroître
l’internationalisation des trajectoires des
étudiants. Mais l’innovation majeure du
T&CDU s’exprime sur un autre terrain : celui
de la recherche. En effet, NEOMA Business
School met les avancées de sa recherche en
matière de management et de trajectoire
professionnelle au service du développement
des compétences de l’étudiant. C’est là un point
de différenciation primordial. Ainsi, les travaux
de la chaire nouvelles carrières et les résultats
d’études scientifiques menées à l’international
pour identifier les critères de succès de carrières
des managers ont permis d’élaborer un précieux
référentiel de compétences. « Ces savoirfaire et savoir-être managériaux renouvelés
sont précisément ceux que NEOMA Business
School doit aujourd’hui développer auprès de
ses étudiants afin qu’ils puissent envisager une
insertion et une trajectoire professionnelle de haut
niveau », complète Isabelle Chevalier. Aussi, sur
la base de ce référentiel, les conseillers carrières
sont aujourd’hui en mesure d’accompagner les
étudiants de manière personnalisée, en fonction
de chaque profil, de chaque programme et de
chaque objectif professionnel. Un suivi de
haut niveau et sur mesure qui, irrigué par la
recherche de NEOMA BS, permet de délivrer
des cours et des séances de coaching en parfaite
cohérence avec les attentes des entreprises, tant
en France qu’à l’international.
Ce lien très étroit avec le monde professionnel
se trouve également renforcé par une proximité
permanente avec les entreprises. Les diplômés
y occupent d’ailleurs une place centrale.
Ensuite, NEOMA Alumni prend le relais pour
accompagner les diplômés dans leur dynamique
de carrière. L’objectif ? Partager les meilleures
pratiques et assurer une fluidité dans le suivi
professionnel des étudiants puis des diplômés. n
Une triple accréditation
Avec la réaccréditation Equis obtenue fin 2013, l’école confirme sa place au sein du cercle très fermé des institutions
détentrices de la « triple couronne » et sa parfaite adéquation aux standards académiques internationaux.
En ayant convaincu les auditeurs de la solidité
de la fusion opérée il y a quelques mois
entre Rouen et Reims, l’équipe dirigeante se
voit également confortée dans la stratégie
choisie pour NEOMA Business School. « Cet
audit représentait une excellente occasion de
confronter notre stratégie et notre organisation
à un regard avisé d’experts internationaux, dans
une phase cruciale que représente le lancement
d’une nouvelle école, souligne Frank Bostyn,
directeur général de NEOMA Business School.
La reconduction de cette accréditation s’inscrit
pleinement dans notre dynamique actuelle. »
Pour NEOMA Business School, elle confirme
ainsi la qualité de son enseignement, de sa
recherche et de ses programmes.
Plusieurs points forts ont été soulignés par
les auditeurs Equis, parmi lesquels les actions
réalisées dans le domaine de l’éthique, la
responsabilité et le développement durable,
nouveaux standards imposés par l’organisme
européen
depuis
2013.
L’attractivité
internationale de NEOMA Business School,
mesurée sur la base du nombre d’étudiants et
de professeurs internationaux sur les campus
de l’école, ainsi que le contrôle et la gestion
des risques financiers ont également été salués.
Enfin, l’appropriation rapide de la nouvelle
identité par les collaborateurs a été fortement
saluée par les auditeurs, considérant cette
condition comme essentielle au succès de
NEOMA Business School. « Le renouvellement
de l’accréditation Equis représente un premier
succès collectif pour NEOMA Business School,
souligne Frank Bostyn. Mais c’est aussi une
garantie d’excellence et une reconnaissance
internationale précieuses pour nos étudiants, nos
diplômés et bien entendu les entreprises qui sont
nos premiers partenaires. »
n
Une nouvelle campagne
de communication corporate pour
NEOMA Business School
NEOMA Business School renouvelle les approches managériales et les inscrit au cœur de sa stratégie. Une nouvelle
campagne de communication corporate a donc été lancée fin mai dans différents médias nationaux et internationaux.
Son objectif ? Faire de NEOMA Business School une marque attractive et lisible, tant en France qu’à l’international,
qui incarne son positionnement en matière de leadership.
Pour en savoir plus :
Isabelle Chevalier
[email protected]
03 26 77 46 83
Mondialisation, course aux classements
et aux accréditations, nouvelles alliances
stratégiques… Dans un contexte concurrentiel
violent, NEOMA Business School impose
sa différence à travers une campagne de
communication d’envergure qui illustre sa
vision du leadership.
Le principe créatif, imaginé par l’agence
Nouveau Monde DDB Toulouse, propose un
concept simple et universel : des pictogrammes
explicites, construits autour des accolades
formant la lettre « O » comme signe distinctif
de la marque. Ce langage iconique est associé
à un discours incarné et porteur de sens, pour
exprimer la nouvelle posture managériale
défendue par NEOMA Business School.
Lancée en mai 2014, cette nouvelle campagne est
actuellement déclinée dans la presse nationale
et internationale ainsi qu’en affichage dans les
gares de Paris, Rouen et Reims.
NEOMA Business School a également fait
évoluer son territoire de marque pour gagner
en lisibilité. Sa déclinaison sur l’ensemble des
outils de communication participera à une
meilleure reconnaissance de l’école via un code
graphique vivant, mémorisable et durable.
À travers cette action de communication
destinée à l’ensemble de ses parties prenantes,
NEOMA Business School illustre par la
preuve sa signature empowering management
et souligne son engagement dans sa mission
première : la formation, fondée sur une vision
renouvelée du management, de diplômés
qui serviront la performance globale des
organisations.
n
Contact :
Franck Frefield-beilborn
Communication officer
[email protected]
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