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NEOMA Juin 2014 / N°2 ALUMNIreview L a r e v u e d e s A l u m n i d e N EO M A B u s i n e s s S c h o o l Le transport de demain, les grandes tendances CONNEXIONS : Génération Y, parlons management ASSOCIATION : Alumni Library TRAJECTOIRES : NEOMA au féminin, un engagement en faveur de la mixité CAMPUS : Une nouvelle campagne de communication corporate pour NEOMA Business School ÉDITO Chers alumni, Le basculement est fait ! Quand vous tiendrez votre revue entre vos mains, les deux associations « historiques » des diplômés seront en train de se fondre dans NEOMA Alumni. Le mois de juin est celui des assemblées générales pour la « fusionabsorption » des associations, le mois de juillet celui de l’arrivée du site Web unique des diplômés, neoma-alumni.com, dont nous parlerons plus largement dans le prochain numéro, et en septembre toutes les activités des diplômés seront uniques. Dernière étape : en mars prochain, les membres de l’association recevront le premier annuaire papier unique. Cette fusion naturelle, dans la lignée de celle de nos écoles, aura été menée tambour battant dans un engouement général des conseils d’administration, des permanents et de l’ensemble des 300 bénévoles investis dans l’animation de notre réseau. Car au-delà des aspects légaux et techniques, le réseau unique existe bel et bien depuis un an ! Ce deuxième numéro de notre revue illustre ce que nous voulons être : • une mise en avant des diplômés, de leur parcours, de leur singularité, de leur richesse, car ce sont les diplômés qui font le réseau – et sa mobilité, en clin d’œil à la thématique de ce numéro ; • une mutualisation des services, fonction de base d’une association, qui permet à 45 000 de faire bien plus que tout seul ; • une dynamique formidable de l’ensemble des clubs, tribus régionales et internationales qui, par un maillage serré, contribuent à faire vivre notre réseau ; • un regard bienveillant sur notre école, les campus, la fondation. Cette revue vous enthousiasme, l’étude que nous avons menée après le premier numéro le montre de façon écrasante (97 % de lecteurs satisfaits), mais elle doit s’améliorer et s’enrichir sans cesse : n’hésitez pas à nous faire parvenir vos idées, propositions d’article, achats de publicité (ça peut aider !) ou simples annonces pour nous prévenir des nouvelles qui comptent pour vous. Jean-Michel Huet & Marc-Antoine Jarry Coprésidents de NeoMA Alumni Directeurs de la publication : Jean-Michel Huet, Marc-Antoine Jarry • Comité éditorial : Marie-Lise Trochu, Marion Morato, Michel Klein • Ont collaboré à ce numéro : Marie-Pierre Noguès-Ledru, Mathieu Chérubin, Marie-Françoise Delaporte • Crédits photo : Photothèque 123RF© (couverture et pages 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11, 20, 21, 25, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 54) - Kayser, www.raekoneyes.com (pages 26-27). NEOMA Alumni, 9 rue d’Athènes, 75009 Paris • [email protected] • Conception graphique et mise en page : Emmanuelle Janvier, tél. :+33 (0)2 40 13 22 49 • Impression : Le Réveil de la Marne, Épernay, tél. : +33 (0)3 26 51 59 31 • Tirage : 32 000 ex. • Dépôt légal : juin 2014 • N° ISSN : 1953-1850. 2 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 CONNEXIONS n Page 4 : Enquête : Le transport • • • • • • • • de demain Les grandes tendances. Imagine Mobility : les enjeux de la R&D Mobilité et urbanisation : le cas francilien « En Chine, les constructeurs se demandent comment produire assez vite pour satisfaire la demande. » « En 2020 circuleront les premiers véhicules autonomes. » « La Mini incarne les évolutions futures de l’automobile. » « Demain, c’est l’écran qui aura la place centrale dans la voiture. » Vers un transport plus propre, plus silencieux, plus intelligent. • Affaires publiques : une autre voie possible • Crédibilité, confiance : le capital des OSC n Page 20 : International TRAJECTOIRES CAMPUS n Page 36 : Se retrouver « hors n Page 50 : L’actu de la Fondation poste » : que faire après le « choc » ? • Achieving excellence, the role of leadership • La Birmanie ? The new place to be • Un networking mondial n Page 38 : L’art du réseau… social n Page 24 : En régions françaises n Page 41 : NEOMA au féminin : n Page 25 : Deux one-man shows : En douce ! et Pourquoi ? ASSOCIATION n Page 26 : NEOMA ALUMNI : Des collaborateurs engagés. n Page 28 : Le maillage par entreprise. n Page 15 : L’écho des clubs n Page 30 : Alumni Library. • Se développer à l’international : où, pourquoi, comment ? • Génération Y : parlons management n Page 32 : Awards n Page 34 : Vu dans la presse n Page 35 : Entre nous. n Page 39 : Dès 35 ans, la retraite, ça se prépare ! n Page 40 : Partenariats. un engagement en faveur de la mixité n Page 42 : Adopter la pitch attitude. n Page 43 : Être visible ou non, that’s the question ! n Page 44 : Le club RH élargit encore son périmètre n Page 45 : About the International Monetary Fund (IMF) n Page 46 : Alla conquista del Web italiano n Page 47 : Nominations n Page 52 : NEOMA Business School lance le premier Confucius « Business » de France. n Page 54 : Talent & CareeR Development Unit : l’alliance du développement personnel et d’un Career Services. n Page 55 : • Une triple accréditation • Une nouvelle campagne de communication corporate pour NEOMA Business School SigleS diPlôMeS MGE signifie master grande école, le programme « Sup de Co » de Reims MS ou « ESC Rouen » de Rouen BS. Les autres programmes seront intitulés en clair pour faciliter la compréhension du lecteur. Le numéro qui suit à deux chiffres correspond à l’année de sortie (00 = issu de la promotion sortie en 2000). Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 3 CONNEXIONS ENQUÊTE Le transport demain Josselin Chabert, Autofacts : les grandes tendances Rendre accessible l’automobile au plus grand nombre était l’objectif d’Henry Ford. Cet objectif a dirigé l’automobile jusqu’à nos jours. Le croisement des problématiques environnementales – tant liées à la pollution qu’aux réserves d’énergie – et d’urbanisation croissante représente un réel défi pour cette industrie très capitalistique, où les volumes ne seront peut-être plus le maître mot. N ous vivons aujourd’hui dans un monde qui change très rapidement, où la place de l’automobile et du transport dans sa globalité est en train de se modifier sérieusement. Pour enquêter sur cette vaste mutation et l’illustrer par des témoignages concrets, nous avons contacté sept diplômés (sur plus de mille enregistrés dans nos bases comme travaillant dans ce secteur). En introduction, Josselin Chabert (MGE Rouen 09), analyste automobile pour PwC Autofacts, l’institut d’analyse du marché automobile de PwC, nous éclaire sur les principales tendances qui influeront sur la mobilité et l’industrie automobile de demain au plan mondial. Pour la France, Mathilde Picco (MGE Reims 12), chargée de mission au pôle de compétitivité Mov’eo (basé en Normandie et Île-de-France), s’exprime sur les enjeux de la recherche et développement pour cette industrie, tandis que Clément Aubourg (MGE Reims 11), chef de projet du Stif (transports en Île-de-France), décline ces transformations au cas francilien. À l’international, se sont exprimés Jean-Pierre Fromont (MGE Reims 87), General Manager R&D Center au sein de la joint-venture Dong Feng-Renault à Wuhan, Pierre Loing (MGE Rouen 83), 4 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 VP Product Planning pour Nissan Americas à Nashville, Jean-Philippe Parain (MGE Rouen 95), vice-président Mini Europe chez BMW AG à Munich, et Matthieu Campion (MGE Rouen 03) à Amsterdam. Pour compléter ces différents témoignages, les animateurs du club Luxe ont visité à Paris le grand salon Luxuary Sustainable début avril et sont revenus avec plein les yeux de nouveaux modèles réconciliant luxe, automobile et développement durable. L’entrepreneuriat du secteur n’est pas en reste : une start-up comme The Cosmo Company à Lyon (DG Hugues de Bantel, MGE Rouen 93, et DAF Visnia BocconGibod, MGE Rouen 93), spécialisée dans la modélisation et la simulation, propose des logiciels et services qui permettent d’expérimenter différents scénarios de développement urbain. Vincent Le Prince (MGE Rouen 68), après une carrière entrepreneuriale réussie dans le transport et la logistique, s’est lancé dans un challenge au bénéfice de toute la profession du transport en portant B2PWeb, la Bourse de fret des professionnels, vers le leadership national. À découvrir dans un prochain numéro. JoSSeliN CHAbert (Mge 09), ANAlySte AutoMobile et reSPoNSAble PWC AutoFACtS, l’iNStitut d’ANAlySe du MArCHé AutoMobile de PWC. Il travaille aux côtés de vingt analystes dédiés au secteur automobile aux États-Unis, en Allemagne, en Chine, en Inde et au Brésil. Passionné d’automobile, son intérêt plus général pour la mobilité l’a conduit à écrire un blog sur les deux-roues utilisant des technologies alternatives : www.silencejeroule.com VerS uN rééquilibrAge deS PouVoirS éCoNoMiqueS uNe urbANiSAtioN qui CoNtiNue de S’ACCélérer Nous voyons que le rapport de pouvoir entre les économies occidentales et celles en développement est en train de s’équilibrer. Le développement économique rapide des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et leurs politiques dans ce sens leur permettent de rattraper rapidement leur retard. Ainsi, ces pays migrent rapidement du statut d’« ateliers du monde », dotés d’une main-d’œuvre bon marché, vers un modèle d’économie orienté vers la consommation. Dans le cadre de cette croissance importante associée à la taille que représentent ces pays tant en termes de population que de poids économique, il est important d’évaluer l’importance des flux commerciaux et d’investissement qu’ils effectueront entre eux. Depuis de nombreuses années, l’industrie automobile voit dans ces pays émergents des sources de croissance importantes alors que les marchés automobiles matures, dont la France fait partie, constituent désormais des marchés de renouvellement. Pour assurer leur développement local, ces pays jouent sur la pression fiscale pour inciter les entreprises occidentales – constructeurs automobiles en tête – à y localiser leur production, permettant à la fois de créer de l’emploi et également d’accéder au « savoir ». À ce build where you sell s’ajoutent les restrictions réglementaires en matière environnementale, induisant pour le secteur un transfert de technologie plus rapide qu’auparavant pour satisfaire ces normes. Ainsi, la localisation des centres de R&D dans ces zones n’est plus une exception, à l’image du centre de R&D de PSA Peugeot Citroën à Wuhan en Chine, et peut même représenter pour ces entreprises une nouvelle opportunité pour comprendre les besoins d’autres populations et apporter des idées de différenciation sur les marchés matures. Une autre tendance critique qui va considérablement changer nos façons de nous mouvoir : l’urbanisation. Alors qu’en 2010, 3,6 milliards de personnes habitaient en ville, soit la moitié de la population mondiale, il y en aura 6,3 milliards en 2050, soit deux habitants sur trois ! De cette augmentation, certains analystes voient émerger des mega-cities (de taille supérieure à 10 millions d’habitants) L’industrie automobile voit dans ces pays émergents des sources de croissance importantes. qui pourraient avoir autant de pouvoir, voire plus, que les gouvernements nationaux. Cette concentration de la population va incroyablement complexifier les infrastructures et leurs capacités à absorber l’ensemble des individus en mouvement. 2/3 personnes habiteront en ville en 2050 Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 5 CONNEXIONS ENQUÊTE l’APPort deS NouVelleS teCHNologieS Le zoom de Josselin Chabert : Vers la fin des embouteillages L’arrivée sur le marché de véhicules autonomes, c’est-à-dire sans chauffeur, devrait nous permettre de ne plus perdre de temps dans les embouteillages, d’optimiser notre temps de trajet. Ils devraient conduire à une diminution du parc automobile et influencer la notion même de propriété du véhicule ! quels avantages peut-on tirer de l’arrivée des véhicules sans chauffeur ? La société moderne s’est beaucoup développée autour de l’automobile. Aujourd’hui Internet permet d’accéder à de nombreuses informations sans se déplacer. Cependant la mobilité reste un impératif pour l’être humain, dans des villes où la population ne cesse de croître. Sur le marché américain, on estime que la généralisation du véhicule autonome fera baisser de 90 % le taux d’accidents. Il fera baisser de baisse drastiquement le gaspillage de carburant lié aux embouteillages, de taux avec une perte passant de d’accidents 7,2 milliards de litres à 720 millions et diminuera même le nombre de véhicules sur nos routes. Alors que de nombreux conducteurs utilisent leur voiture pour leur trajet domicile-travail, le véhicule autonome pourrait calculer l’itinéraire et la vitesse idéale pour assurer la fluidité du trafic et empêcher ainsi la création de bouchons. tout cela est progressivement possible par le côté « connecté » du véhicule autonome. Grâce notamment à la 4G ou au Li-Fi (transfert de données par la lumière) qui s’installent peu à peu dans nos voitures, de nombreuses données pourront être partagées rapidement entre véhicules et le mobilier urbain dans le but de fluidifier et de répartir le trafic sur l’ensemble des axes routiers. 90 % À terme, pour évoluer dans ces mega-cities, la propriété de son véhicule ne sera probablement plus un must have. Alors qu’avant nous étions propriétaires de nos véhicules, dans les années à venir, nous allons consommer la mobilité comme n’importe quel autre bien. La progressive disparition de la propriété de son mode de transport conduira très certainement les constructeurs à chercher une autre source de rentabilité que celle fondée aujourd’hui sur les volumes. À l’avenir, il ne s’agira plus de monter un maximum de composants standardisés, non visibles, sur un nombre limité de châssis pour optimiser les achats, il s’agira réellement de repenser l’orientation stratégique de l’industrie automobile... qui emploie aujourd’hui directement 2,5 % de la population active française. À quand un système généralisé de paiement au kilomètre où l’on consommerait de la mobilité, comme c’est le cas avec la Bluecar en libre-service de Bolloré (c’est-à-dire Autolib’ à Paris) ? 6 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Il n’aura échappé à personne que les nouvelles technologies de la communication, qui sont à la source des bouleversements que nous connaissons aujourd’hui, représentent aussi les clés de réponse. Ainsi, de nombreux constructeurs s’intéressent au sujet, comme par exemple Toyota, sponsor de la bien connue « Google Car » ; ils collaborent également. Depuis 2007, la plupart des constructeurs et équipementiers de l’industrie automobile sont regroupés dans le Car2Car Communication Consortium, dont Renault et PSA Peugeot Citroën font partie aux côtés notamment de leurs frères allemands. Cette réflexion ne peut pas se faire en chambre. Les nouvelles technologies représentent une réelle opportunité pour repenser la mobilité dans son ensemble et changer structurellement le modèle du transport, à la fois public et privé, pour s’adapter aux nouveaux besoins. Ainsi, ils réfléchissent à la création d’un langage commun entre véhicules et avec les éléments extérieurs pour tout traduire dans la réalité. Comme ce fut le cas dans l’aviation civile il y a plusieurs dizaines d’années, la « connectivité » entraîne des investissements conséquents tant sur les infrastructures que sur les véhicules pour que cet ensemble communique de manière dynamique, fluidifie les flux de circulation et diminue les nuisances tant environnementales que sonores. Nos enfants trouveront alors vraiment « ringardes » les App’ de trafic ou les App’ GPS que nous utilisons aujourd’hui… uN Mix de CoMPéteNCeS L’arrivée des nouvelles technologies liées à la communication bouleverse totalement le paradigme de l’industrie automobile par l’exigence, entre autres, de compétences dont elle n’est pas nécessairement dotée. Auraiton imaginé il y a dix ans que Ford ferait de l’« open source » ou que PSA Peugeot Citroën annoncerait un partenariat avec Orange ? En effet, nous assistons aujourd’hui à la rencontre entre plusieurs mondes industriels. Celui du monde automobile, le secteur des télécoms, de l’Internet et des hautes technologies. Par ce mix, nous aboutirons à un nouveau modèle de mobilité dans un monde où les ressources naturelles se raréfient. Dans ce contexte, toute la complexité pour les constructeurs automobiles consiste à la fois à contenir le coût de production de leurs véhicules, pour pouvoir satisfaire toutes les couches sociales de consommateurs, et à ne pas se faire distancer par la rapidité avec laquelle les nouvelles technologies modifient le rapport à la mobilité. Seul le maintien d’un niveau d’investissements suffisant en R&D dans les technologies de rupture leur permettra de tirer profit de la très grande quantité d’informations offerte par la mobilité, de la mettre à profit pour adapter les techniques de vente, d’attirer de nouveaux consommateurs et d’apporter une nouvelle valeur ajoutée. Pour cela, le recrutement de nouveaux talents se montre nécessaire dans des métiers technologiques qui évoluent au rythme effréné des nouveautés high-tech et qui étaient jusque-là parfaitement étrangers au monde industriel automobile. Cette exigence de talents risque de représenter une bataille en soi avec le vieillissement de la population, la baisse de la fertilité et la diminution de la population active de certains pays. Alors qu’elle pourrait représenter un avantage comparatif pour la France qui devrait voir sa population passer de 63 à 72 millions entre 2010 et 2050 (source : OCDE), la situation sera plus critique pour l’Allemagne qui verra la sienne passer de 82 à 69 ! l’iMPACt du CHANgeMeNt CliMAtique et de l’APPAuVriSSeMeNt deS reSSourCeS Nous évoluons dans un monde où les ressources s’appauvrissent. Depuis la fin du xIxe siècle, le pétrole a constitué la source du développement spectaculaire de nos sociétés, conduisant de nombreux pays à en être dépendants. Cette dépendance a généré la répartition des rapports de pouvoir que nous connaissons entre certaines régions du monde. Or, d’après certains rapports repris par PwC, la demande en énergie devrait augmenter de plus de 50 % d’ici 2030 et les besoins en eau de 40 %. Il apparaît par conséquent nécessaire pour les différents États de sécuriser leurs apports énergétiques pour éviter de se trouver en situation de dépendance et donc de faiblesse sur l’échiquier international. Les tensions politiques issues de la révolte ukrainienne migrent vers le terrain géopolitique lié à l’énergie, se déportant sur l’approvisionnement en gaz de certains pays, comme l’Allemagne et – dans une moindre mesure – la France. Cela influence grandement les prises de position diplomatique. Ainsi, les tensions sociales, politiques, la volatilité des prix des matières ne devraient pas s’atténuer dans la mesure où les problématiques alimentaires, d’énergie et d’eau s’intensifient. Pour faire face à cette situation, de nombreuses entreprises vont émerger, d’autres se transformer. Les États aussi en prennent progressivement conscience. Beaucoup ont pris et prennent des mesures plus ou moins strictes en matière de réglementations climatiques, à l’image de l’Union européenne avec les normes automobiles Euro et de limitation d’émissions de CO2. C’est un premier pas. Ces réglementations sanctionnées soit par la fiscalité, soit par des pénalités ont conduit nombre de constructeurs automobiles à investir lourdement en R&D. Ils se mobilisent dans les domaines liés à la motorisation avec, par exemple, les moteurs à taux de compression variable, les systèmes hybrides, comme l’Hybrid-Air de Peugeot, ou encore liés à l’allègement, tendance qui supporte fortement le développement des sociétés de plasturgie, comme l’entreprise française Plastic Omnium. Ils amortissent ainsi les technologies existantes sur des marchés où la réglementation est plus souple. Pour satisfaire ces normes, des innovations de rupture émergent, à l’image des véhicules électriques comme la BMW i3 ou la Renault Zoé, qui posent un autre problème : celui de l’utilisation des « métaux stratégiques » (le cobalt, le magnésium, etc.) et des « terres rares ». Ces métaux sont utilisés à plus ou moins forte dose dans la fabrication de produits de haute technologie, comme des batteries ou des aimants permanents, ou interviennent dans la construction des processeurs ou encore des panneaux solaires. Outre leur rareté, c’est leur concentration – connue à ce jour – dans un nombre limité de pays (Chine en tête, Russie ou Brésil) qui risque de conduire à un transfert du rapport de forces géopolitique lié à l’énergie du Moyen-Orient vers d’autres zones du monde. Cela oblige les acteurs à adapter leur politique risque/besoin pour limiter leur dépendance énergétique, équilibrer leurs marges de négociations et leur poids sur la scène internationale. Gardons néanmoins en tête qu’à l’inverse du pétrole qui, une fois brûlé, est perdu, nous savons aujourd’hui recycler les batteries au lithium à hauteur de 95 %. Malgré tout, la « non-consommation » énergétique reste la meilleure arme en faveur de l’indépendance énergétique ! n Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 7 CONNEXIONS ENQUÊTE Imagine Mobility : les enjeux de la R&D Après deux ans chez Bpifrance (ex-Oseo) comme conseillère en financements européens pour les PME innovantes, Mathilde Picco (MGE Reims 12) a rejoint en 2013 le pôle de compétitivité Mov’eo*. En qualité de chargée de mission Europe, elle s’occupe de projets de recherche et innovation dans le secteur de la mobilité au service des grands acteurs du monde académique, industriel et public. Une « pôle position » pour s’exprimer sur les enjeux de la R&D ! L’ industrie automobile a toujours dû évoluer pour répondre aux attentes de ses clients et à un cadre réglementaire de plus en plus exigent. Aujourd’hui, les défis sont multiples et les enjeux importants : chercher de la croissance sur de nouveaux marchés, produire à moindre frais, anticiper les nouveaux usages, utiliser de nouvelles technologies, trouver l’intermodalité et la place dans le paysage urbain, etc. De vrais challenges pour la recherche et l’innovation dans le secteur. Deux challenges technologiques sont en train d’être relevés très rapidement par notre industrie européenne. deS VéHiCuleS ProPreS et éCoNoMeS Un des premiers défis est de réduire l’empreinte environnementale du véhicule pour répondre aux réglementations européennes et au bien de notre planète. Plusieurs méthodes pour cela. Tout d’abord alléger nos véhicules en utilisant de nouveaux matériaux ou de nouvelles architectures. Un gain de 100 kilos se traduit par un gain de 10 grammes de CO2 économisés par kilomètre. Des recherches se penchent aussi sur le développement et l’optimisation de chaînes de traction à faible émission en prenant en compte l’évolution des réglementations 8 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 internationales et les opportunités d’évolution du mix énergétique (biocarburants, gaz naturel…). Un autre défi : favoriser l’introduction de véhicules décarbonnés (ou de nouveaux concepts). Le développement passe par l’amélioration des batteries et de l’autonomie des véhicules électriques. Mais l’arrivée des véhicules électriques ou hybrides rechargeables nécessite également le développement d’infrastructures de recharge innovantes (charges rapides, induction…) et de systèmes de stockage d’énergie améliorés. deS VéHiCuleS iNtelligeNtS, SûrS et CoNNeCtéS Un des premiers enjeux consiste à réduire l’insécurité routière pour tous types d’usagers dans la ville et sur la route. De nombreux systèmes d’assistance à la conduite se développent et permettent d’améliorer la sécurité en aidant le conducteur dans sa conduite (régulateur de vitesse, alerte de franchissement involontaire de ligne, freinage d’urgence…). Cela nécessite également le développement d’interactions homme-machine (IHM) intelligentes pour ne pas représenter une source d’insécurité, notamment par distraction, mais au contraire devenir une véritable aide pour le conducteur. Les technologies au service des « seniors » et des personnes à mobilité réduite sont aussi l’objet d’attentions spéciales. Pour une mobilité accessible à tous, de nombreux systèmes sont mis en place afin d’assister le conducteur : monitoring, alertes, optimisation du système de navigation, délégation partielle de la tâche de conduite… Un deuxième enjeu est de concevoir, développer et intégrer des solutions de mobilité intelligente et durable des personnes et des biens sur des territoires urbains et ruraux. Par exemple, l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les véhicules, les systèmes de transports intelligents (ITS), permet d’apporter de nouveaux services et plus de sécurité. Mobilité et urbanisation : le cas francilien Après deux ans d’apprentissage comme acheteur au Crédit Agricole CIB, puis deux ans de conseil chez Accenture dans le secteur des transports, Clément Aubourg (MGE Reims 11) est depuis un an chef de projet billettique au Stif*. En qualité de chargé des partenaires de la mobilité durable et du développement fonctionnel des nouveaux produits billettiques, il nous dévoile quels seront les nouveaux outils de demain en matière de transport urbain. La route de demain, dite de cinquième génération, sera intelligente. De nombreuses innovations sont développées pour rendre la voiture plus automatisée, plus sûre et plus durable : gestion intelligente du trafic, échange d’énergie entre l’infrastructure et le véhicule, communication véhiculeinfrastructure… Nous ne pourrions terminer cette description rapide sans parler de la voiture autonome. Ces nouveaux véhicules intelligents sont au cœur des stratégies de recherche de tous les grands constructeurs. Dès 2007, Valeo proposait un système d’aide au stationnement entièrement automatique qui gare le véhicule sans aucune intervention du conducteur (plus besoin de savoir faire des créneaux !). En 2010, Google testait en Californie huit véhicules en pilotage automatique. En 2014, le segment des voitures autonomes s’accélère : Volvo, via le projet Drive Me, a mis en circulation en Suède 100 véhicules autonomes, hybrides rechargeables, un véritable test grandeur nature qui pour le moment se révèle une réussite. Nous n’aurons donc bientôt plus besoin de conducteur… La technologie semble être au rendez-vous et prête à relever des défis, mais ceux-ci ne pourront devenir des solutions que si nous y associons une approche sociétale pour offrir une mobilité individuelle durable. Sommesnous prêts à rouler en voiture électrique ? Qui sera responsable lors d’un problème avec un véhicule autonome ? L’innovation dans l’automobile risque de ne plus pouvoir vraiment avancer si les législateurs et les sociologues ne prennent pas le même chemin. n * Pôle de compétitivité en R&D automobile et transports publics, Mov’eo développe des projets collaboratifs innovants pour renforcer la compétitivité internationale des entreprises françaises et des territoires. Mov’eo est implanté sur les régions BasseNormandie, Haute-Normandie et Île-de-France : son territoire représente plus de 70 % de la R&D automobile française. Avec ces partenariats, qui répondent tous à une exigence de complémentarité avec les transports publics, le Stif cherche à regrouper tous les acteurs de la mobilité durable pour simplifier les déplacements des Franciliens. Les dizaines de sollicitations reçues, de la part de partenaires potentiels, témoignent bien de l’enjeu que représentent les 5 millions de porteurs de carte Navigo pour le développement de nouveaux services tels que l’autopartage, par exemple. 38 % des déplacements de personnes se font en voiture particulière. À ce propos, la région a décidé de prendre une part importante dans la stratégie de développement des nouveaux véhicules urbains (NVU) pour enclencher une mutation du parc de véhicules francilien car aujourd’hui encore, 38 %3 des déplacements de personnes se font en voiture particulière. L’aide au financement des bornes de rechargement des véhicules électriques (y compris pour les VAE4) ainsi que l’aide au développement des NVU à usage partagé vont en ce sens. La Ville de Paris a, par exemple, elle aussi voté pour l’extension des places disponibles en voirie pour l’autopartage, aussi bien pour Autolib’ que pour des compagnies privées telles que Mobizen ou Okigo. Car pour réduire l’usage des véhicules individuels, il est essentiel d’améliorer les modes de déplacement alternatifs tout en rendant les transports collectifs plus attrayants. n le grANd PAriS, uN ProJet « CAPitAl » Le Nouveau Grand Paris, vous en avez sûrement déjà entendu parler : de beaux discours politiques, des cartes sans cesse mises à jour, des millions d’euros de marchés publics. Mais derrière cette appellation, c’est bien l’essor des transports de demain qui est à la clé. Cet ambitieux projet de modernisation et de développement des transports engagé par le Premier ministre le 6 mars 2013 a pour but d’améliorer les déplacements de tous les Franciliens et de renforcer l’attractivité des zones en fort développement. Sont ainsi prévus quatre nouvelles lignes automatiques de métro, le prolongement de quatre lignes actuelles et tout autant pour les tramways. L’amélioration de l’offre, de la régularité et de la qualité de service de nos vieux RER n’est pas oubliée non plus. Mais pour désengorger Paris et toutes ces lignes à la limite de la saturation, la pléiade d’acteurs du Grand Paris doit relever de nombreux défis. Pour le Stif, l’autorité organisatrice des transports, la construction de toutes ces infrastructures va de pair avec un programme de modernisation de la billettique. Finis les carnets de tickets et les titres magnétiques, désormais la carte Navigo, les Unités transports, voire peut-être le NFC1 et l’Open Payment2 doivent permettre à l’Île-de-France de rattraper son retard sur les grandes métropoles mondiales. PArteNAireS de lA Mobilité durAble C’est pour le moment grâce à la carte Navigo que les Franciliens vont pouvoir accéder à plus de mobilité. Voulue comme la carte d’identité du Francilien, elle permet déjà, en plus des transports publics, d’utiliser Vélib’, Cristolib’ et autres VélO2 (à Paris, Créteil et CergyPontoise), mais aussi les consignes à vélos Véligo aux abords des gares et certains parc-relais. 1. Une expérimentation de l’achat de titre (équivalent ticket t+) et de la validation via un téléphone équipé de la technologie NFC est en cours d’expérimentation à Argenteuil. 2. L’Open Payment est un système dans lequel une carte bancaire sans contact remplirait le rôle d’une carte Navigo. L’usager n’aurait pas besoin de charger des titres de transport et le montant de son trajet lui serait directement facturé en fin de mois. 3. Enquête globale transport, 2010. 4. Vélos à assistance électrique. * Composé de la région Île-deFrance, de la Ville de Paris et des sept départements franciliens, le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) porte la vision de l’ensemble des transports (train, RER, métro, tramway, T Zen et bus). Il décide et pilote les projets de développement et de modernisation de tous les transports, dont il confie l’exploitation à des transporteurs. Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 9 CONNEXIONS ENQUÊTE Jean-Pierre Fromont, Dong Feng-Renault : « En Chine, les constructeurs se demandent comment produire assez vite pour satisfaire la demande. » L’essor du marché automobile chinois ne se fait pourtant pas au détriment de l’environnement. « La réduction de la pollution est devenue un enjeu majeur pour le nouveau président, ce n’est plus un tabou en Chine », remarque l’expert R&D. L’industrie automobile est mise à contribution et les pouvoirs publics attendent des constructeurs de sérieux efforts dans ce domaine. Un atout supplémentaire pour l’alliance Renault-Nissan, bien positionnée sur le créneau de la voiture propre. n Pierre Loing, Nissan Americas : Quand tous les constructeurs mondiaux se battent pour conserver leurs parts de marché en Occident, la Chine fait figure d’eldorado de l’automobile. C’est le premier marché mondial avec une croissance insolente de 20 % entre 2012 et 2013. « Ce pays est un marché incontournable pour un constructeur mondial comme Renault », confirme Jean-Pierre Fromont, a-General Manager R&D Center au sein de la jointventure Dong Feng-Renault, qui construit sa première usine dans le pays. Joint-venture : un passage obligé pour tout constructeur étranger désirant s’installer dans le pays. « Le marché automobile chinois recouvre en fait deux marchés, explique Jean-Pierre Fromont. Un marché de marques locales (un tiers des voitures), produisant des véhicules à prix serrés, et un marché des marques étrangères produites sur place, offrant aux Chinois avides de prestige des véhicules de moyenne gamme et surtout haut de gamme. C’est sur ce marché que nous nous positionnons. » En Chine, la voiture est en effet le premier marqueur du statut social, un élément d’affichage du standing. Les consommateurs sont prêts, pour marquer ce standing, à investir : « Les Chinois consacrent environ un an de salaire à l’achat d’une voiture, indique Jean-Pierre Fromont. Et pour ce prix, les acheteurs sont exigeants. Les acheteurs de marques étrangères « En 2020 circuleront les premiers véhicules autonomes. » sont majoritairement des primo-accédants à l’automobile, précise-t-il. Ils ont pourtant une connaissance impressionnante de l’équipement des véhicules et des attentes importantes en termes de voitures connectées. » Cet engouement pour l’automobile est soutenu et encouragé par les pouvoirs publics. « L’État mène une politique volontariste en matière d’infrastructures et affiche des plans de développement spectaculaires pour le pays : logements, gares, trains rapides, aéroports et bien sûr autoroutes, ainsi que les joint-ventures, qui montrent la place importante dévolue à l’automobile en Chine », remarque Jean-Pierre Fromont. Le résultat ? Une course effrénée des constructeurs étrangers pour produire aussi vite qu’augmente la demande. La joint-venture Dong Feng-Renault prépare l’ouverture d’une usine qui produira ses premières voitures début 2016. « À l’inverse de notre stratégie dans de nombreux pays, nous attaquons le marché chinois avec des véhicules haut de gamme, explique Jean-Pierre Fromont. Renault, salué en Chine pour ses cent quinze ans d’existence et son expérience de la Formule 1, a de quoi séduire les consommateurs chinois. » Jean-Pierre Fromont (MGE Reims 87) a déroulé toute sa carrière chez Renault à l’international : responsable d’achats, puis dans le marketing avancé, l’ingénierie des prototypes et la coordination des projets châssis. Il rejoint l’équipe du projet Chine de Renault en 2012 et devient General Manager R&D Center au sein de la jointventure Dong Feng-Renault. Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-ledru « Le marché nord-américain est bien différent du marché européen car l’Amérique s’est en quelque sorte construite autour de l’automobile, analyse Pierre Loing, VP Product Planning pour Nissan Americas. Pays immense, avec peu de transports en commun, la voiture y constitue le seul moyen de mobilité. Elle est donc indispensable et beaucoup moins coûteuse qu’en Europe ; l’essence y est deux fois moins chère. Les Américains n’ont pas eu besoin des voitures compactes et économiques telles que nous les connaissons en Europe. Ces caractéristiques restent vraies aujourd’hui : avec les investissements dans le gaz de schiste, les États-Unis sont de moins en moins dépendants des importations de pétrole. Le prix du carburant devrait rester stable à moyen terme. Il n’y a donc pas de forte préoccupation énergétique dans l’automobile. La part des véhicules hybrides est même en diminution. » Le continent américain représente un important relais de croissance pour Nissan. La part de marché des marques Nissan et Infiniti y a doublé en dix ans et devrait, selon l’objectif du constructeur, atteindre 10 % du marché en 2017. « En Amérique latine, le Mexique est notre plus gros marché, indique Pierre Loing, avec 25 % de parts de marché ! Nissan mise aussi beaucoup sur le Brésil ainsi que sur d’autres pays à fort potentiel (Colombie, Pérou, Chili) où la marque n’est pas encore bien implantée. » Les États-Unis sont de moins en moins dépendants des importations de pétrole. Si le marché de la voiture conventionnelle reste prometteur pour Nissan, le constructeur travaille aussi sur de nouvelles technologies : connectivité, voitures « zéro émission » électriques ou à hydrogène et voiture autonome. « La connectivité dans les voitures est déjà bien développée ici, remarque Pierre Loing : les Américains peuvent donner des consignes vocales à leur GPS, lui envoyer une destination depuis leur PC, ou encore recevoir par Internet des radios qui sélectionnent leurs musiques préférées et constituent des playlists en temps réel. La télématique intégrée permet de localiser la voiture si celle-ci a été volée. » Pierre Loing (MGE Rouen 83), ESC Rouen 1983, a fait l’essentiel de sa carrière dans l’automobile, d’abord chez Renault puis chez Nissan dès 1999. Basé à Nashville depuis 2012, il est membre du Board de Nissan Americas. La Nissan Leaf est de loin la voiture électrique la plus vendue sur le continent américain avec près de 60 000 exemplaires depuis son lancement. Aux États-Unis, Nissan teste actuellement un utilitaire électrique dédié aux livraisons en ville. Quant aux voitures à hydrogène, il faudra attendre quelques années pour les voir apparaître, du fait des difficultés techniques et d’infrastructures : « Les stations d’hydrogène ne jalonnent pas encore les routes américaines, pointe Pierre Loing. Mais on peut penser que les choses évolueront après 2020. » C’est aussi en 2020 que devraient être commercialisés les premiers véhicules autonomes. « Techniquement, il est déjà possible qu’un véhicule conduise ses passagers vers une destination donnée, indique Pierre Loing, sur le modèle du pilote automatique d’un avion. » Reste à faire dialoguer les voitures entre elles pour mieux gérer le trafic et, surtout, convaincre le conducteur de faire confiance à cette technologie. « Nous travaillons à des interfaces homme-machine susceptibles de rassurer les clients », assure-t-il. n Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-ledru Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 11 10 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 CONNEXIONS ENQUÊTE Matthieu Campion, TomTom : « Demain, c’est l’écran qui aura la place centrale dans la voiture. » NeoMA Alumni review : Pouvez-vous nous présenter l’activité de tomtom ? Jean-Philippe Parain (MGE Rouen 95) a eu une première expérience chez Renault aux Pays-Bas. En 1996, il rejoint BMW et y occupe divers postes en France et à l’étranger. Il est directeur Europe pour la Mini depuis le début de l’année. Jean-Philippe Parain, Mini : « La Mini incarne les évolutions futures de l’automobile. » NeoMA Alumni review : Comment expliquez-vous le succès de la Mini ? NAr : la Mini est donc une marque stratégique pour bMW ? NAr : Ne prévoyez-vous pas de lancer une Mini électrique ? Jean-Philippe Parain : La Mini incarne tout à fait les évolutions de la société et les attentes des consommateurs. En 2020, 60 % de la population mondiale habiteront en ville. Les automobilistes auront donc besoin de voitures compactes et la Mini, citadine par excellence, répond parfaitement à ce cahier des charges. La Mini répond à la tendance au downsizing des véhicules mais aussi à la mode des petites voitures premium, dont elle a été le premier exemple lors de sa relance en 2001. Le comeback de la Mini a été un immense succès, imité depuis par de nombreux constructeurs, comme Fiat avec la nouvelle Fiat 500 ou Citroën et sa DS3. La Mini colle enfin à la demande des consommateurs pour des véhicules personnalisés, qui se différencient par la qualité des équipements technologiques, par la connectivité mais aussi par le design. La Mini a, là encore, ouvert la voie avec ses modèles bicolores, eux aussi copiés depuis ! J.-P. P. : BMW vend chaque année 1,8 million de véhicules dans le monde quand Mini en vend 305 000 : les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Mais la Mini a bien une place importante dans le groupe de par ses caractéristiques, au regard de l’évolution du marché mondial. Si l’on considère les préoccupations environnementales, par exemple, la Mini est essentielle pour atteindre les objectifs assignés au groupe en terme d’émissions de CO2. De par sa taille et son poids, elle émet moins de CO2 que les autres voitures BMW. Donc plus le groupe vend de Mini, plus la moyenne d’émissions de sa flotte baisse. La Mini est aussi une marque internationale qui, à ce titre, a de l’importance pour un constructeur. Elle représente un enjeu fort en Europe, mais a également trouvé son public aux États-Unis, même si ses ventes sont inversement proportionnelles à l’évolution du prix du pétrole. La Mini est aussi en forte croissance en Chine, avec 35 000 véhicules vendus l’an dernier. J.-P. P. : La première voiture électrique chez BMW était justement une Mini ! La Mini-E a été mise en test auprès d’utilisateurs en 2008. Les choix stratégiques du constructeur ont fait que c’est aujourd’hui la BMW i3 qui porte la stratégie électrique du groupe. Mais c’est en grande partie grâce à l’expérience de la Mini-E que celle-ci a pu voir le jour. L’avenir n’est pas scellé, car le développement des voitures électriques est une tendance de fond de l’automobile. Et la Mini pourrait bien suivre. n Le comeback de la Mini a été un immense succès, imité depuis par de nombreux constructeurs. Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-ledru 12 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Matthieu Campion : TomTom est une entreprise néerlandaise qui a son siège à Amsterdam. Sa division automobile conçoit des systèmes de navigation connectés et leur composants : cartes digitales, logiciels de navigation et services connectés comme le trafic en temps réel ou les services d’information radar. Nous travaillons actuellement à des scénarios pour la voiture de demain et celle d’après-demain. NAr : Comment décririez-vous la voiture de demain ? M. C. : L’une des tendances les plus marquantes est la contrainte de plus en plus forte de sécurité des conducteurs. De nombreuses évolutions techniques tournent autour de cet objectif : permettre au conducteur de garder les yeux sur la route et les mains sur le volant, tout en accédant à des services de plus en plus nombreux. Il y a autant d’électronique embarquée dans une berline familiale d’aujourd’hui que dans un avion de ligne du milieu des années 1980. C’est le vrai challenge de demain : permettre au conducteur de vivre connecté, comme il le fait en dehors de son véhicule, tout en restant concentré sur la conduite ! Un exemple ? Les systèmes Head Up Display, existant déjà sur certaines voitures haut de gamme, permettent de projeter en surimpression sur le pare-brise certaines infos relatives à la conduite. De manière générale, la place de l’écran et des systèmes liés devient centrale dans les véhicules. L’écran peut occuper l’essentiel du tableau de bord, mais il doit aussi rester accessible au passager. La voiture sera ainsi connectée à tout en permanence : on peut, comme aujourd’hui avec son smartphone, accéder à la recherche locale en temps réel – connaître les magasins ouverts sur son trajet, comparer le prix des carburants dans une zone géographique déterminée en fonction du niveau du réservoir, trouver un parking, connaître son coût et savoir s’il dispose de places libres, mais aussi éviter un embouteillage qui vient de se produire grâce à l’information trafic. L’électronique a désormais la part du lion dans une voiture. Il y a autant d’électronique embarquée dans une berline familiale d’aujourd’hui que dans un avion de ligne du milieu des années 1980 ! NAr : les attentes des automobilistes se concentrent donc sur l’accès à des services connectés dans leur voiture ? M. C. : Aujourd’hui, quand on entre dans sa voiture, on n’a plus accès à rien, ou presque – à moins de manipuler son smartphone, ce qui est dangereux. Les consommateurs ne veulent plus de cette rupture. Ils désirent pouvoir continuer leur « vie digitale » même quand ils sont au volant. Nous assistons à une vraie révolution au sens où ce n’est plus uniquement le véhicule qui importe, mais la qualité des services embarqués accessibles via ce système d’infotainment. Regardez ce qui s’est passé dans la téléphonie : aujourd’hui, ce ne sont plus les constructeurs de téléphone qui ont le pouvoir mais les plateformes. On ne choisit plus uniquement un Nokia ou un Samsung mais de plus en plus un appareil qui tourne sous IOS ou Android. La même chose risque de se produire dans l’automobile : les clients éliront le meilleur système d’infotainment et non pas la voiture en elle-même. Il y a donc un vrai risque pour les constructeurs de perdre de contrôle de l’industrie automobile au profit des opérateurs qui fourniront l’expérience d’infotainment recherchée par les consommateurs. Les récentes annonces de Google et Apple dans ce sens ont d’ailleurs créé un vent de panique. NAr : il y a donc là un véritable enjeu industriel pour les constructeurs automobiles ? M. C. : Les constructeurs – et l’ensemble de l’industrie – doivent évoluer vers des manières de travailler plus collaboratives, itératives, à l’instar du développement agile adopté aujourd’hui dans l’industrie IT. Cela leur permettra de fabriquer des véhicules dont les fonctionnalités seront finalement au même niveau d’évolution technologique que les produits disponibles dans l’électronique grand public. n Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-ledru Matthieu Campion (MGE Rouen 03) a commencé sa carrière dans l’automobile, tout d’abord par des stages chez Ford France et PSA. Il a travaillé cinq ans chez Renault, aux États-Unis et en France, dans diverses fonctions marketing. Il est aujourd’hui Marketing Manager au sein de la division automobile de TomTom. Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 13 CONNEXIONS ENQUÊTE Vers un transport plus propre, plus silencieux, plus intelligent Initiés par des diplômés expérimentés dans leur domaine qui s’engagent bénévolement dans l’intérêt des alumni, des étudiants et des professeurs, les clubs professionnels sont devenus un puissant vecteur de communication utile à l’école, sa formation et son réseau. Le club Luxe de NEOMA Alumni était invité au salon 1618-Sustainable Luxury à Paris le 3 avril : une opportunité unique de mesurer à quel point les véhicules de luxe ont totalement intégré les enjeux du développement durable. 3 L a mobilité urbaine est devenue un enjeu majeur pour l’avenir à mesure que les villes s’agrandissent, que les problèmes de pollution se multiplient et que nos besoins en mobilité s’accroissent constamment. Il ne s’agit plus d’aller plus loin et toujours plus vite mais plus proprement, plus silencieusement et plus intelligemment. C’est donc une nouvelle opportunité pour les constructeurs de rivaliser en termes d’innovation au service d’une mobilité plus propre et plus fluide. Ainsi, on voit se développer de nouveaux concepts d’automobiles, de bicyclettes ou encore de bateaux et d’avions qui non seulement répondent à tous les critères d’exigence en terme de luxe et de design, mais qui sont également respectueux de l’environnement. Le constructeur bavarois BMW a ainsi développé une gamme d’automobiles électriques et hybrides baptisée « i ». L’objectif est de produire des automobiles haut de gamme pour une clientèle soucieuse de l’environnement sans pour autant rogner sur la qualité de fabrication, le design, la noblesse des matériaux et le niveau d’équipement. Les i3 et i8 sont les premiers modèles sortis cette année par le constructeur. Ces voitures utilisent la fibre de carbone et les dernières technologies en matière d’assemblage afin d’obtenir la meilleure autonomie et le meilleur confort tout en étant les dignes héritières des modèles classiques par leur élégance. Ces voitures affichent de très belles performances pour un impact réduit ou quasi nul sur l’environnement. Mais l’innovation principale réside dans l’usine ultramoderne de Leipzig dans laquelle sont produits ces modèles. Ce bijou technologique de 400 millions d’euros est un modèle du genre. L’usine produit sa propre électricité grâce à d’imposantes éoliennes et sa consommation en eau est rigoureusement contrôlée. De même l’utilisation de peinture et de tout type de produits nocifs est proscrite. Un parfait exemple montrant qu’il est possible de s’inscrire dans une démarche de développement durable depuis la conception du véhicule jusqu’à sa mise en circulation. L’automobile électrique haut de gamme reste un marché de niche, mais les investissements en R&D et en outils de production montrent à quel point les constructeurs croient en son potentiel. L’aéronautique n’est pas en reste puisque de nouveaux projets nous font déjà entrer dans l’ère de l’après-pétrole. Le Sunseeker de Solar 14 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 L’écho des clubs OBJECTIFS DES CLUBS Flight est l’un des premiers avions à énergie solaire jamais construit. Eric Raymond, qui a fondé la société, a traversé les États-Unis en 1990 à bord de ce modèle au cours de 21 vols pour une durée totale de 121 heures. La prouesse réside dans le fait que cet avion poids plume (100 kilos) est totalement autonome. Il ne nécessite aucune aide au décollage et produit sa propre électricité à partir de panneaux solaires disposés sur ses ailes et qui rechargent en permanence des batteries haute performance. De nombreuses évolutions ont été apportées afin d’améliorer le confort, l’autonomie et un nouveau modèle en est cours de développement, le Sunseeker Duo, qui sera le premier avion solaire à deux places. Des matériaux composites, du titane et de la fibre de carbone, composent le fuselage de ces avions à la pointe de la technologie. Il s’agit d’une nouvelle façon d’envisager le transport aérien intracontinental, à une échelle plus réduite mais avec une efficacité maximale en termes de coût et d’externalités négatives réduites au minimum. Afin de réaliser ces projets, Eric Raymond s’est entouré de nombreux partenaires dans l’industrie solaire notamment, mais aussi des universités et centres de recherche. Par la réalisation de son rêve, il nous fait entrer dans un nouveau paradigme, celui d’une aviation libérée des contraintes de l’énergie fossile. Après l’avion, le bateau ! Le fabricant néerlandais Supiore propose un modèle fonctionnant avec des panneaux photovoltaïques qui rechargent les batteries en cours de navigation. Silencieux, il est idéal pour les cours d’eau paisibles, lacs ou lagunes. Avec une autonomie de 6 heures et une vitesse de 13 kilomètres à l’heure (soit 7 nœuds), il peut même être conduit sans permis bateau. • Favoriser les échanges entre les managers de même fonction ou travaillant dans les mêmes secteurs d’activité (le networking). • Faire participer des acteurs majeurs de l’économie et des intervenants de renom aux activités de l’association, du réseau et de l’école. • Être une force de proposition pédagogique pour NEOMA Business School : interventions en cours, développement de nouveaux modules ou programmes de recherche, aide à la mise en place de nouvelles chaires… Enfin les fans de bicyclette auront le choix entre deux exposants haut de gamme : l’italien Velorapida propose de très beaux vélos alliant un vintage chic (selle de cuir sur ressort et sacoches assorties) à l’efficacité du vélo électrique (batterie électrique cachée dans la petite sacoche avant et moteur compact 250 watts dissimulé dans le moyeu de la roue avant). Cinq vitesses, une vitesse de 25 kilomètres à l’heure et une autonomie de 60 kilomètres. Juste prévoir un antivol digne de ce nom pour éviter toute tentation… L’autre exposant, Keim, rapproche designers et producteurs dès la phase conception. Keim profite de ce salon pour dévoiler son nouveau bébé : le vélo Arvak. Son cadre monocoque creux est un composite de 24 couches de frêne stratifié sous vide avec une résine biosourcée. Le vélo est équipé de composants techniques de grande qualité choisis ou développés pour une parfaite intégration. Sa silhouette légère et épurée rappelle l’ossature des oiseaux. L’agressivité de la ligne est tempérée par la douceur tactile du bois. Arvak est une monture que l’on enfourche presque « à cru » à même le cadre. Filant sans vibration ni bruit autre que celui des roues sur le sol, en prise directe avec le paysage et le vent… Retour à l’essence du déplacement en vélo, en bateau, en aéro ou en auto : ces nouvelles technologies font rêver, mais n’ont pas de prix… n Ces clubs sont aussi des lieux de rencontres privilégiés où la convivialité favorise les échanges autour de sujets d’intérêt commun. eN SAVoir PluS… Consultez la liste des clubs, leur présentation et leurs activités, vidéos et comptes-rendus directement en ligne : http://www.rms-network.com/fr/tribus#clubs-professionnels béatrice tachet et Mathieu Chérubin Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 15 CONNEXIONS L’ÉCHO DES CLUBS Se développer à l’international : où, pourquoi, comment ? Afin d’étudier les stratégies de développement des entreprises françaises, une enquête a été menée par un observatoire auprès de 800 grands groupes et de 3 000 décideurs. Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une conférence le 24 février, organisée par le club International et animée par Jean-Michel Huet (MGE Reims 97), directeur associé chez BearingPoint et coprésident de NEOMA Alumni. Club C3 Christine lahaire Marcouyoux (Mge reims 76) • xavier Fleurot (Mge reims 76) CoNtACt : [email protected] liNkediN : C3 - club Strategie commerciale et développement clients (NeoMA Alumni) Club iNterNAtioNAl Nicolas Mayet (Mge reims 94 Sup rg 92) • étienne blin (Mge reims 11) • yan kessler (MS 14) CoNtACt : [email protected] deux modèles particuliers d’attaque de nouveaux marchés une logique de présence mondiale le choix des pays cibles 50 % des entreprises ont des opérations en cours dans une des grandes zones de la planète : les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) en priorité, puis l’Europe, les États-Unis, les CIVETS (Colombie, Indonésie, Viêt Nam, Égypte, Turquie, Afrique du Sud) et enfin l’Afrique. La taille du marché intérieur est naturellement le premier critère. Puis vient la notion de proximité du nouveau pays par rapport à la présence actuelle de l’entreprise. Les aspects linguistiques et culturels sont des éléments peu retenus comme moteurs dans le choix du pays. • L’alliance d’entreprises C’est un concept plus souple que la jointventure : par exemple une alliance public-privé ou du social business entre entreprises locales et ONG. • L’assistance technique et l’aide au développement La France contribue à hauteur de 20 % du budget européen pour l’aide au développement tandis que seules 8 % des entreprises françaises en bénéficient. C’est un marché de 125 milliards de dollars par an qu’il faudrait davantage faire connaître. une prise de risque assumée trois stratégies d’implantation la gestion des talents à l’international Depuis la crise de 2008, le développement à l’international fait partie des principaux objectifs stratégiques poursuivis pour trouver de nouveaux marchés. 66 % considèrent que ne pas tenter l’aventure internationale constitue le pire des scénarios. Par exemple, un grand constructeur automobile français regrette encore à ce jour de n’avoir pas ouvert d’usine au Mexique, laquelle aurait servi de tête de pont pour le marché américain dans le cadre de l’Alena (Accord de libre-échange nord-américain, NAFTA en anglais). • Top down : le siège édicte sa décision aux filiales. • Bottom up : une filiale recommande une démarche auprès du siège. • En réseau : une première filiale développe de nouvelles entités sur la zone concernée. Beaucoup d’entreprises françaises gèrent difficilement les expatriés et leur retour. Cette faible préoccupation de l’aspect international des talents se retrouve aux plus hauts niveaux des groupes avec une faible présence d’étrangers aux postes à responsabilité. Seuls 20 % des groupes ont des internationaux dans leur comité exécutif et les directions internationales n’utilisent pas ou très peu de talents étrangers. Les critères justifiant le recours à l’expatriation sont avant tout techniques. Il s’agit d’apporter une expertise aux filiales. Enfin, il existe une ambiguïté forte au sein des grands groupes français dans leur discours de recrutement. Alors que 67 % utilisent l’argument d’être présent à l’international pour attirer des candidats, seuls 20 % ont un projet réel de développement des cadres à l’international et mettent en place un programme correspondant de gestion des talents. n la complexité du passage à l’opérationnel Opérer la transition du business development à l’opérationnel terrain est complexe. De plus, les entreprises commettent régulièrement les mêmes erreurs, faute d’avoir analysé les raisons du succès (ou de l’échec). trois postures adoptées pour se développer • L’audace : démarche des industriels. • La rapidité et l’agilité : caractéristiques du secteur des services. • Le pas à pas : adopté par les gestionnaires des groupes financiers. 16 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 les structures juridiques 77 % des entreprises optent pour la filiale plutôt que l’alliance commerciale, la licence ou la franchise. La gouvernance, la marque sont ainsi mieux contrôlées. Lorsque la filialisation est impossible pour des raisons de contraintes réglementaires locales, le choix d’un partenariat s’impose avec une entrée au capital d’un intervenant national. les relations avec la société mère Les filiales attendent en général de leur siège un soutien stratégique vis-à-vis de leurs investissements et pour appliquer les bonnes pratiques mais une indépendance quant à la gestion RH. Les fonctions les plus mutualisées sont, dans l’ordre : la gestion, la finance et les achats. Reviennent au siège les compétences de marketing, comptabilité et RH. Enfin, en local sont logiquement attribuées les compétences de service au client, la logistique et la distribution. retrouvez l’article complet en ligne : http://www.rms-network.com/fr/actualite/club_ international_video_de_la_conference_quot_ strategies_de_developpement_international_des_ grandes_entreprises_francaises_quot Comment nous préparer au management de cette génération Z ? Génération Y : parlons management Les Z sautent de sujet en sujet et s’usent très vite. « J’ai fait le tour de la question » est leur leitmotiv. Ils ont été conditionnés à survoler et non à approfondir ! Ils rejettent les rapports autocrates au profit de la co-construction. Le manager idéal est celui qui créera les conditions de l’épanouissement de l’être. • le constat des managers, qu’ils soient x (nés avant 1980) ou y : Commerciaux génération Y : comment les manager ? Clients génération Y : comment gérer leur spécificité ? Pour répondre à cette double question, le club C3 (club Stratégie commerciale et Développement clients) a invité le 6 mars Didier Pitelet, fondateur de Moons’factory en 2006. Questions à l’un des meilleurs experts européens de l’accompagnement du changement. quelles sont les spécificités de la génération y ? La génération Y, née entre 1980 et 1995, est la génération « crise » par excellence : – elle a grandi avec le chômage des parents et du sien, le sida et la dislocation du lien social ; – elle a fait de la protection de soi un postulat ; – elle exprime une forte exigence, voire de la méfiance dans la relation avec l’entreprise et ses valeurs. 70 % des managers trentenaires déclarent ne pas adhérer aux valeurs de l’entreprise ; – elle peut être qualifiée de « cynique », elle sait dire ce qu’il faut dire et penser l’inverse. Comment manager cette génération y ? Elle attend du management une posture d’exemplarité morale, d’engagement destiné à révéler le meilleur de chacun. Le chef autoritaire ou technicien ne fait pas recette… Sa vision du travail peut être boostée dans une logique de projet ; elle est systémique. Il y a un début et une fin à la relation. Pour la garder, il faut anticiper la fin des projets et embrayer sur un autre. Les trentenaires ont une conscience d’euxmêmes amplifiée par l’usage des réseaux sociaux et abolissent les notions d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle au profit d’une vie nomade. Comment doit s’adapter l’entreprise ? didier Pitelet Après une carrière consacrée à l’accompagnement du changement, des relations humaines et à la communication, dont seize ans à diriger différentes structures de Publicis, Didier Pitelet a fondé Moons’factory en 2006. Il dirige notamment des séminaires sur l’enjeu du corporate humain. Plusieurs espace-temps géographiques cohabitent simultanément chez la génération Z. Il est donc certain que tous les interdits d’aujourd’hui de l’entreprise sur l’utilisation des médias sociaux créeront un clivage important avec cette génération. Cela risquerait même de les « amputer d’une partie d’eux-mêmes ». • La difficulté d’être manager, et notamment manager commercial. Un travail de fond est à réaliser pour être à la hauteur des attentes de la génération Y. Le plus difficile réside dans l’avenir avec les évolutions de nos compétences attendues en management de cette génération Z qui arrive. • La coexistence des générations x et Y, aux attentes différentes et complémentaires. Une difficulté supplémentaire pour le manager, confronté au management de populations très hétérogènes. • La préparation des relèves de management parmi les générations Y : il s’agit de développer leur adhésion à l’entreprise et leur capacité à manager des générations Z qui cohabiteront à leur tour avec des générations Y. Un bel enjeu pour les managers d’aujourd’hui et de demain ! n le Club StrAtégie CoMMerCiAle et déVeloPPeMeNt ClieNtS Nous rentrons dans notre troisième année. lors de nos soirées, 25 à 30 personnes sont régulièrement présentes et nos sujets sont traités de matière très interactive et toujours sur le même modèle : interventions et témoignages, questions-réponses avec l’intervenant et partage entre nous. Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 17 CONNEXIONS L’ÉCHO DES CLUBS Crédibilité, confiance : le capital des OSC On assiste aujourd’hui à l’émergence d’un nouvel acronyme : les OSC, organisations de la société civile. Démonstration de leur montée en puissance : nombre croissant, sollicitation accrue par les autorités publiques et de gouvernance internationale (Banque mondiale, Unesco…) et confiance grandissante accordée par le grand public. Le club Défense et Intelligence économique (Defie) a voulu en savoir plus lors d’une conférence le 3 avril dédiée au nouveau concept de Civil Society Intelligence. Club deFie olivier Clément (Cesem 97) • Mathilde Picco (Mge reims 12) • Julien Sarri (Mge reims 12) • Christian Amice (Mge reims 86) rencontre Affaires publiques à la CCi de rouen le 12 mars 2014 De gauche à droite : Baptiste Lecointre (MGE Rouen 12), Marie-Lise Trochu (MGE Rouen 76), Bruno Malhey (MS Rouen 89), Christine Dispa (MGE Rouen 86), Frédéric Althabe (MGE Rouen 92), Dominique Bécard (MGE Reims 83), Alain Lecouvey (MGE Rouen 64), Évelyne Catan (MGE Rouen 77), Aline Poirier (MGE Rouen 93). CoNtACt : [email protected] linkedin : NeoMA Alumni, club défense et intelligence économique Affaires publiques : une autre voie possible Par vocation quelquefois, par opportunité souvent, de nombreux diplômés se sont engagés dans des missions d’intérêt général : ils font carrière dans la sphère publique. NEOMA Alumni soutient le club baptisé NEOMA Alumni Affaires publiques qui rassemble ces diplômés et leur permet de trouver une place dans le réseau. « Le secteur public ne nous concerne pas », « le travail est moins intéressant », « la prise de risque est trop forte » : les clichés des étudiants et des diplômés sur la sphère publique sont tenaces. Mais les diplômés qui travaillent dans la sphère publique témoignent de la réalité de leur travail, de leur carrière et de leur fierté à contribuer à l’intérêt général : « Travailler dans le secteur public, c’est un métier d’avenir », déclare Bruno Malhey (MS Rouen 1989), directeur général des services d’une communauté d’agglomération dans la région parisienne. « La sphère publique n’est pas réputée comme une source a priori de débouchés professionnels potentiels pour les diplômés d’écoles de management », constate Alexis Janicot (MGE 2011), senior consultant secteur public chez Sopra Consulting et initiateur du club NEOMA Affaires publiques. Les chiffres le confirment : déjà 1 300 diplômés ont été répertoriés dans la sphère publique. Ils ont intégré soit dès le début, soit en cours de carrière des organismes liés, directement ou non, au secteur public : ministères, institutions européennes et internationales, collectivités territoriales, chambres consulaires, sociétés d’économie mixte, cabinets de conseil au secteur public, entreprises publiques, institutions financières 18 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 publiques… Leurs postes relèvent des métiers du management (marketing, finance, RH…) ou sont plus spécifiques (enseignants, chercheurs, ambassadeurs, élus…). De nombreux diplômés travaillent aussi au service des entreprises (par exemple, à Ubifrance ou à l’Afii). un contexte propice aux managers publics Créé en 2012, le club NEOMA Alumni Affaires publiques organise des afterworks qui permettent aux diplômés de se rencontrer à Paris, à Madrid ou à Rouen, comme le 12 mars dernier. Nos deux invités ont présenté leur vision des managers dans la sphère publique. Frédéric Althabe (directeur général des services de La Crea, MGE Rouen 1992) nous a expliqué que « les organisations publiques sont bouleversées, ce qui a des impacts forts sur les métiers, la culture et les organisations ». Dominique Bécard (directrice générale de la CCI de Rouen et MGE Reims 1983) a complété en disant que « la question du recrutement des managers reste au cœur des problématiques des collectivités publiques et parapubliques, qui doivent concilier l’impératif de compression de la masse salariale avec une recherche accrue de talents pour les métiers liés à cette stratégie du changement ». un nouveau centre de connaissances pour le réseau Pour sensibiliser le réseau à nos métiers, le Guide des métiers de la sphère publique est rédigé et actualisé chaque année : « les métiers du secteur public sont méconnus des étudiants », remarque Mathilde Lavaine (étudiante en césure), consultante stagiaire secteur public chez KPMG. Le guide présente les voies possibles pour les étudiants et les diplômés qui cherchent leur voie dans la sphère publique. Le club participe également à la journée carrières, où sont présentés les métiers accessibles aux étudiants et aux diplômés. D’autres actions concrètes et utiles sont menées par le club : inscrivez-vous sur le site. n Club AFFAireS PubliqueS Alexis Janicot (Mge rouen 11) CoNtACt : 06 17 35 81 67 club-affairespubliques @neoma-alumni.com Il existe des milliers d’organisations de la société civile à l’échelle mondiale, régionale et nationale, au nombre desquelles des ONG, des syndicats, des associations, des fondations… Les OSC sont diverses par leur forme, leur zone d’intervention et leur approche du monde des entreprises. Si leur activité peut amener à critiquer ou contraindre l’entreprise, elle peut aussi permettre la concertation, le partenariat actif, voire l’émergence de marchés nouveaux. L’entreprise doit donc dépasser la méconnaissance et la méfiance vis-à-vis des OSC pour saisir de véritables opportunités de création de valeur économique et sociétale. the Civil Society intelligence Cet outil de gestion de la relation entre entreprises et OSC comprend différentes approches : • développer une connaissance des OSC au sein de l’entreprise en se formant et en s’informant sur leur fonctionnement et leur culture ; • déterminer le contexte sociétal de l’entreprise et les enjeux afférents ; • identifier les OSC pertinentes par une veille sociétale en fonction de leur positionnement (attitude, valeur, compétence, réseau…) et des risques de l’entreprise ; • mettre en œuvre et animer la relation avec les OSC par un dialogue tel que décrit dans la norme ISO 26000 (norme définissant les lignes directrices de la RSE) ; • continuer à suivre l’activité des OSC sélectionnées dans le cadre de la veille sociétale. Dans ce travail sur la société civile, l’efficacité des OSC est essentiellement liée à leur capacité à fonctionner en réseau, à développer leur expertise et à valoriser leur « capital confiance ». Cette confiance est fondée sur la crédibilité et la bonne réputation de l’organisme tant auprès du grand public que des autorités publiques. Le baromètre Edelman 2013 révèle le renforcement progressif depuis treize ans de la confiance du grand public envers les ONG, contrairement à celle envers les entreprises, le monde politique et les médias. Veille sociétale Des solutions comme Societality de BeLinked permettent de disposer d’un corpus d’associations et de cibler la veille sociétale. Généralement « parties prenantes » de l’activité d’une entreprise, ces organismes peuvent influer sur son fonctionnement à différents niveaux : actionnariat, assistance des syndicats, regroupement de clients ou fournisseurs, lobbyistes… Le contexte sociétal d’une entreprise, quelle que soit sa taille, est de plus en plus impacté par la mondialisation (climatique, politique, économique, technologique…). Cela induit la complexification des risques à gérer et des pressions sociales, environnementales et économiques. Les entreprises sont de fait concernées par des questions sociales et environnementales sans liens directs avec leurs activités. Les OSC peuvent initier ces changements (auprès du monde politique, par exemple) ou aider à en gérer les effets (dénonciation des changements climatiques, lutte contre la pauvreté). licence to operate (lto) Cette crédibilité, cette confiance permet aux OSC de négocier avec les entreprises une Licence to Operate, un « droit d’intervention » sur un territoire. Ce « droit d’intervention » concerne autant les activités de production que celles de distribution. Généralement fondée sur une accréditation officielle de l’entreprise avec les administrations locales (contrat, licence, accréditation, mandat, concession…), la LTO est avant tout un contrat tacite que l’entreprise doit identifier, partager avec l’OSC et honorer en créant de la valeur sociale et environnementale. Cette LTO induit que les entreprises définissent leur utilité sociale et environnementale, donc leur responsabilité. La responsabilité sociale et environnementale devient une question financière de taille à mesure que la complexification des risques oblige à l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise et dans son activité courante (gestion des risques, composition des coûts, effets des communications offensives, etc.). Les OSC peuvent donc devenir de véritables partenaires pour faire face à cette complexité. n Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 19 CONNEXIONS INTERNATIONAL Le Myanmar ? The new place to be Myriam Honnay, conseil en mobilité internationale, a captivé son auditoire le 30 janvier dernier lors d’une conférence organisée par le club International : présentation de ce pays méconnu, le Myanmar (connu sous le nom de Birmanie jusqu’en 1989), qui se modernise à pas de géant. Pour PluS d’iNFoS Myriam Honnay www.abitio-international.com loNdoN Club Achieving excellence, the role of leadership Samy Hamdan (Mge reims 09) Cyrique bourbon (Mge reims 06) Nicolas Massière (Mge rouen 07) guillaume Vandewalle (Mge rouen 09) gonzague bernard (Mge rouen 08) éric Martin-Vallas (Mge rouen 92) CoNtACt : [email protected] Co-organisée par NEOMA Business School et la tribu NEOMA Alumni de Londres dans le cadre des « Rencontres passerelles monde », une conférence a eu lieu le 28 janvier sur le thème « Achieving excellence, the role of leadership ». L’invité, Patrick Baudry, officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, ambassadeur de l’Unesco, a échangé sur son parcours avec le staff de NEOMA et les 150 alumni présents ce soir-là dans les salons de l’hôtel Pullman London Saint Pancras. Quand exemplarité rime avec simplicité… Selon Patrick Baudry, les premières qualités d’un bon leader sont l’adaptabilité et la volonté de comprendre son équipe. À l’heure de l’internationalisation professionnelle, il est crucial pour un responsable de tenir compte des différences interculturelles, ce qui rend ainsi plus efficace le travail d’équipe. D’abord pilote au sein de l’armée de l’Air, puis astronaute dans le cadre du programme soviétique dont il fut le seul sélectionné parmi 2 000 candidats, Patrick Baudry a fait 20 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 l’expérience du travail d’équipe interculturel en intégrant un groupe de pilotes russes à l’époque de la guerre froide. Selon lui, l’une des motivations essentielles qui l’a aidé à s’intégrer à ce nouvel environnement a été son admiration pour les personnes avec lesquelles il travaillait. L’excellence donne envie de se dépasser et de contribuer autant que possible aux résultats de l’équipe. Le respect, l’ouverture, la curiosité ainsi qu’une grande imagination sont autant de qualités dont les leaders ont besoin pour guider les autres vers des résultats hors du commun. La conférence a été suivie d’un cocktail convivial au cours duquel les diplômés londoniens ont eu l’occasion d’échanger de manière informelle avec Patrick Baudry, Frank Bostyn, directeur général de NEOMA Business School, et les représentants de la Fondation NEOMA Business School. n Vidéo : http://news.neoma-bs.fr/fr/article.php?numid=797 informations pratiques : Charges patronales : 2,5 % • Impôt sur les sociétés : 25 % R – 35 % sociétés étrangères • Taxe sur les services : 5 % • Création de zones fiscales avantageuses aux IDE • Taxe import et export : 2 à 3,5 % • Économie essentiellement agricole : 41 % du PIB • Taux de croissance de 6,5 %, objectif 6,8 % en 2014 • Ressources naturelles : gaz, pétrole, teck, jade, rubis • 1er janvier 2014 : présidence de l’Asean Population : • Environ 60 millions d’habitants • Taux d’alphabétisation : 90 % • PIB par habitant : 915 USD • IDH : 149 sur 187 • Salaire moyen : 250 USD par mois • 13 % de la population a accès à l’électricité • Évolutions significatives des libertés • Classe moyenne inexistante • Communauté française de 500 personnes • Les échanges commerciaux avec la France ont triplé entre 2012 et 2013 aux technocrates et au secteur privé. La presse a évolué et l’accès à l’information internationale est devenu possible. La modernisation du pays est en marche. Après des décennies de privation, la société de consommation bat son plein dans les villes. Ce développement est largement encouragé et soutenu par la communauté internationale qui ne cesse de lui apporter son aide : ainsi, une subvention de 2 milliards de dollars vient d’être accordée par la Banque mondiale. un passé révolu Beaucoup d’entre nous ont une vision assez vague de cette ancienne colonie britannique, tombée sous une dictature après la Seconde Guerre mondiale : pays faisant partie des plus pauvres du monde, ayant un régime autoritaire, privant son peuple de toutes libertés, fidèle opposant à la toute-puissance américaine et n’ayant de relations commerciales qu’avec la Chine et l’Inde. Tout ceci n’est plus d’actualité. la transition est en marche En 2014, les efforts engagés depuis trois ans par les autorités politiques se font ressentir. Les opportunités offertes par la nouvelle loi de finance votée en 2012, encourageant et facilitant les investissements étrangers, marque une réelle transition dans le paysage international birman. La nouvelle Constitution, bien que contestée, a mis fin au pouvoir de la junte et aux privations de libertés. Le système administratif s’oxygène en ouvrant son recrutement à la société civile, faisant appel aux universitaires, Une subvention de 2 milliards de dollars vient d’être accordée par la Banque mondiale. des opportunités pour les investisseurs étrangers Le Myanmar est un pays plein de contrastes : mille pagodes d’or se dressent aux côtés de constructions de bois, les opérateurs téléphoniques qataris et norvégiens développent le marché alors que seuls 13 % de la population ont accès à l’électricité. Le pays a pris conscience de ses richesses et de son potentiel. Grâce à l’investissement étranger, il fait face à d’énormes besoins en infrastructures, en médecine, en formation, en hôtellerie et en immobilier. un partenariat responsable Cet état de grâce peut toutefois de ne pas durer, toutes les conditions favorables risquant de ne plus être réunies. Le pays est aussi vigilant à faire respecter ses richesses, sa culture, ses citoyens. Les autorités birmanes ne veulent pas faire du Myanmar le nouveau dragon asiatique. n lien youtube pour assister à la vidéo de l’événement : http://www.rms-network.com/fr/article/birmanie_the_new_place_to_be Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 21 CONNEXIONS INTERNATIONAL Un networking mondial NEOMA alumni, c’est plus de 45 tribus internationales actives à travers le globe ! Un rapprochement avec les associations des diplômés des grandes école françaises s’est mis en place pour nombre d’entre elles. Objectifs : des communautés élargies pour une activité enrichie ! Illustration par les rencontres des premiers mois de 2014. luxeMbourg (435 membres) déjà sept événements organisés en 2014 : • 14 janvier : drink de bonne année 2014 ; • 11 février : drink de février ; • 11 mars : dégustation de spécialités de Normandie et de Champagne ; • 25 mars : drink spécial pour la visite d’un groupe d’étudiants NEOMA ; • 17 avril : afterwork spécial pour la visite de Marion, déléguée réseau ; • 13 mai : drink de mai ; • 2 juin : grand dîner annuel au profit de la Fondation. Contact : Laurent de La Vaissière, Bosco Wilhem [email protected] ColoMbie (62 + reims membres) Rencontre du 30 novembre 2013 Contact : Valérie Maurel [email protected] AuStrAlie (195 membres) 22 janvier 2014 : « Summer Drinks » au Metropolitan Hotel de Sydney. NEOMA Alumni Australie est présent dans toutes les grandes villes d’Australie : Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth. déjà sept rendez-vous en 2014 : • 22 janvier : « Summer Drinks » 2014 ; • 5 mars : Perth, « Get Together », invités par INSEAD-ANZ Alumni ; • 19 mars : Sydney, « True Friends », 25e alliance française French Film Festival ; • 14 avril : Sydney, rendez-vous Redoak Boutique Beer Cafe ; • 15 avril : Melbourne, « Tchin-Tchin Networking Event » ; • 17 avril : Melbourne, projection du film Le Casse-tête chinois ; • 27 mai : Perth, « Drinks and Dinner at The George ». Contact : Paul Chevrot, Sébastien Vallerie, Antoine Godais, Patrick Kedemos, Claire Legué • [email protected] Retrouvez NEOMA tribu Australie sur LinkedIn et Facebook tHAÏlANde (52 membres) Mars 2014 Contact : Hervé Lemoine, Jocelyn Di Cosola, Éric Monteil [email protected] CoNditioNS Pour deVeNir MeMbre ? • résider et/ou travailler dans la ville ou le pays • ou s’inscrire sur le site www.neoma-alumni.com 22 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 AutriCHe (87 membres) 8 janvier 2014 : dîner à Vienne au Pasta e Basta en projet pour l’été : une rencontre un vendredi à Innsbruck Contact : Gilles Huart • [email protected] eSPAgNe (1 044 membres) 3 avril 2014 : Afterwork en lien avec le club Affaires publiques. Contact : Harmonie Koch et Serge Bourgeois (Barcelone) Anaïs Malbrand (Madrid) [email protected] états-unis – New york Chapter (804 membres) déjà cinq événements en 2014 : • 23 janvier : apéro NEOMA NYC de janvier ; • 20 février : apéro NEOMA NYC de février ; • 19 mars : « NEOMA Alumni Dinner » à Palo Alto avec Olivier Le Fournier ; • 2 avril : « NEOMA Alumni Meeting » à Palo Alto, en Californie ; • 21 mai : apéro NEOMA NYC de mai. Contact : Cyril Gauchet, Cyril Bonvoisin, Guillaume Jamet, Dominique Dutronc, Amanda Boggiano, Amélie Dupont, Aline Lambert • [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 23 CONNEXIONS FRANCE CULTURE En régions françaises… Du côté des tribus régionales, les rendez-vous se multiplient sous divers formats. Dénominateur commun : bonne humeur et plaisir de la rencontre. AlSACe (831 membres) 17 janvier : soirée « Revue scoute » de Schiltigheim, spectacle d’humoristes locaux ; 25 avril : conférence sur les églises romanes de Colmar, « un exposé impressionnant sur la géolocalisation qui s’est conclu par la réalisation du plan d’une cathédrale ». Organisation Dominique Soller, directeur des caves de Hunawihr ; 4 juillet : Brasserie du Haras à Strasbourg chez Marc Haeberlin, chef du restaurant triplement étoilé l’Auberge de l’Ill. Organisation Marie-Claire Pron, animatrice du site PriviDeal ; 19 septembre : parc de Kingersheim à Mulhouse à bord de montgolfières captives puis dîner au restaurant du Cheval Blanc de Baldersheim. Organisation Gaétan Loeb, gérant d’Easy Alsace. Contact : Bertrand Schneider • [email protected] AquitAiNe (726 membres) 22 avril 2014 : Afterwork à Bordeaux déjà deux événements en 2014 : • 14 janvier : afterwork performance commerciale ; • 22 avril : afterwork à Bordeaux. Contact : Perrine Lurot • [email protected] 24 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 SPECTACLES Île-de-FrANCe (21 926 membres) 16 avril 2014 : afterwork 5e Cru, lieu à préciser Accueil de Jean de Rotalier (MGE Reims 04) qui nous a permis de découvrir de petites merveilles viticoles dans un cadre convivial. déjà huit événements en 2014 : • 7 et 11 février : pièce de théâtre Court sucré ou long sans sucre ; • 16 avril : afterwork cave à vin ; • 28 avril, 5 mai et 2 juin : one-man show Pourquoi ? du diplômé Michaël Hirsch (MGE Reims 11) ; • 15 mai : découverte du quartier de Saint-Germain-des-Prés ; • 3 juin : conférence-débat « Louis XVI aurait-il dépassé Varennes si “vous” aviez été en charge du projet ? ». Contact : Antoine Cussac et Benoît Hains • [email protected] rHôNe-AlPeS (1 717 membres) 20 février 2014 : Table ouverte au restaurant Chez Moi déjà deux événements en 2014 : • 20 février : table ouverte au restaurant Chez Moi ; • 24 avril : visite du musée d’anatomie Testut-Latarjet et dîner. Contact : Fabrice Sorbier, Nicolas Katz, Christophe Ponchon et Véronique Boh Masson • [email protected] Deux one-man shows : En douce ! et Pourquoi ? Le gène de l’humour est-il présent chez les alumni de NEOMA ? La question peut se poser avec la multiplication des vocations : Alexandre Cador (2e année campus Rouen) sacré étudiant le plus drôle de France, le succès de Chris Esquerre (MGE Rouen 00) en radio, TV et scène, deux one-man shows à Paris cette année… Michaël hirsch (MGE rEiMs 11) Pourquoi ? tHéâtre leS déCHArgeurS - PAriS TrisTan lucas (Bsc iFi 05) En doucE ! tHéâtre le bout, PAriS Un spectacle qui pose beaucoup de questions et qui ne donne pas beaucoup de réponses. Accompagné de son très fidèle point d’interrogation, Michaël Hirsch parcourt l’histoire d’un personnage qui, de sa plus douce enfance à sa plus tendre vieillesse, se pose beaucoup de questions sur le monde qui l’entoure. Comédien et humoriste, il s’amuse avec les mots et joue avec la réalité. Tristan a d’abord écrit, réalisé et interprété des courts métrages et des sketchs « faits à la maison » (diffusés sur Canal+ et TF1). Après avoir écumé les cafés-théâtres de France et de Navarre avec sa troupe de théâtre (Les Ours dans ta baignoire), il débarque seul sur scène à Paris ! Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 25 ASSOCIATION NEOMA ALUMNI Des collaborateurs engagés Le bureau fondateur de NEOMA Alumni a présenté sa feuille de route dans le numéro 1 de NEOMA Alumni Review (voir rappel en encadré). Pour orchestrer ces actions, le bureau et les conseils d’administration respectifs s’appuient sur une équipe de cinq salariés impliqués dont la mission est de mettre en œuvre les décisions prises. L’équipe de permanents de l’association est constituée de : À compter du 1er juillet 2014, après les AG respectives approuvant la fusion de RMS Network et RBS Alumni, toute l’équipe sera réunie dans NEOMA Alumni, l’association de tous les alumni de NEOMA Business School. La mutualisation est déjà opérationnelle sur le terrain : même site Internet, locaux parisiens au 3ème étage du 9, rue d’Athènes, implantations à Rouen et bientôt à Reims pour le contact campus, clubs professionnels intégrés depuis plus d’un an. À l’issue de la fusion, les responsabilités des différentes personnes avec lesquelles vous avez l’habitude d’interagir seront redéfinies pour acter le regroupement de la gestion des alumni des différents campus. Cependant, l’essentiel de l’efficacité réside déjà aujourd’hui dans leur capacité à travailler ensemble pour le bien de toute la communauté NEOMA : diplômés, étudiants, école. Avis à tous : l’association recrute ! Le dynamisme de l’association se manifeste aussi et surtout par l’engagement des bénévoles prenant en charge un projet : organiser un événement, animer un club, réunir sa promotion, créer un groupe Alumni dans son entreprise, apporter une contribution dans la Revue etc. Cette participation se fait en binôme avec le collaborateur en charge du projet, en particulier au plan logistique. Envie de nous rejoindre ? Contact : [email protected] leS quAtre ACtioNS PrioritAireS du bureAu de l’ASSoCiAtioN 1 • Faire de NeoMA Alumni l’association unique des diplômés de NeoMA bS 2 • Consolider les relations avec les parties prenantes du réseau 3 • dynamiser l’ensemble des activités de l’association 4 • Fédérer les nouvelles générations pour agir dans la gouvernance de l’association MAtHieu CHérubiN (Mge roueN 11) Chargé de mission rouen business School Alumni AlexANdrA CHAuViN déléguée annuaire rMS Network MArie-FrANçoiSe delAPorte MArie-liSe troCHu (Mge roueN 76) MArioN MorAto déléguée générale rouen business School Alumni déléguée réseau rMS Network responsable base de données rouen business School Alumni 26 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 27 ASSOCIATION L’exemple de BNP Paribas À l’origiNe Tout commence avec l’initiative de Sylvain Bourrier (MGE Reims 07), « nommé » firm manager en 2012, qui a l’idée d’utiliser l’intranet de BNP Paribas pour diffuser l’information et rassembler la communauté des alumni. En duo avec Julie Vigneron, il recense les quelque 150 diplômés de rMS et met en place une page spécifique dans la rubrique « Mes communautés » au sein de l’intranet du groupe Echo’net. « Les principaux objectifs, partagés avec Julie, consistaient à créer un réseau interne des anciens diplômés de leur école et à maintenir un lien avec RMS. À partir de là, sont lancés les “déjeuners de l’Opéra” organisés mensuellement dans le quartier, des petits déjeuners ou afterworks, ce qui permettait aux personnes de se rencontrer et d’échanger librement. » uNe oPPortuNité : lA FuSioN Juste après l’annonce de la fusion en avril 2013, Sylvain et Julie se rapprochent des alumni de rouen et le fichier global atteint ainsi 335 personnes ! Les anciens de RBS sont contactés pour rejoindre l’équipe naissante et participer à l’organisation d’un grand événement marquant pour célébrer la fusion. Anne-Sophie Morel et Jeanne Aing viennent prêter main forte. Le maillage par entreprise L’ancienneté de Reims et de Rouen explique que certaines entreprises soient de véritables bastions d’alumni de NEOMA à tous les niveaux hiérarchiques, du big boss au jeune stagiaire dans certains cas. Ces grandes entreprises ont souvent des campus managers qui sont leur point de contact pour une école. En complément, un maillage de proximité se met progressivement en place : les firm managers, représentants du réseau des alumni dans l’entreprise. Source d’information et courroie de transmission, les firm managers sont le maillon fort des grands réseaux. le rôle du firm manager Au démarrage les missions La ou les personnes qui animent cette représentation vont créer une communauté interne dont les points communs sont d’avoir fait la même école et de travailler dans le même groupe. Cette double appartenance favorise la communication, l’information et l’échange au bénéfice des alumni eux-mêmes, de l’école, dont la notoriété est renforcée, et de l’entreprise qui améliore sa marque employeur. Les universités nord-américaines pratiquent depuis longtemps avec succès ce type de réseau, les écoles d’ingénieurs aussi en France (Polytechnique, Centrale, ESTP). C’est un atout capital qui va de pair avec l’excellence des formations. Ses membres ont ainsi un privilège : la capacité de développer des relations interpersonnelles hors cadre hiérarchique. La première étape est la constitution d’une solide base de données à jour ; vient ensuite le « recrutement » d’une personne puis d’une équipe pour animer la communauté et proposer différentes actions en fonction du temps dont elle dispose, de sa propre fonction, des attentes des membres. Si le principe est le même lors de la création d’une communauté interne, chaque firm manager a toute latitude pour apporter sa touche personnelle et développer ainsi un double sentiment d’appartenance : même culture d’entreprise et même formation. L’engagement de base du firm manager – une fonction bénévole –, c’est d’être le point d’entrée dans l’entreprise pour tout interlocuteur de NEOMA (réseau Alumni mais aussi staff école, enseignant-chercheur…). Au-delà et avec plus de précisions, voici une liste non exhaustive de ses missions possibles qui contribueront à faire vivre la communauté : • mise à jour du fichier des membres (avec l’aide de l’association) ; • organisation de rencontres : fréquence en fonction des possibilités de chacun ; • accueil des nouveaux entrants pouvant aller jusqu’au parrainage, mentoring ; • conseil auprès des candidats à l’embauche ; • aide à la mobilité interne ; toP 6 SoCiété géNérAle : 363 bNP PAribAS : 335 28 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 PWC : 318 erNSt & youNg : 289 kPMg : 232 deloitte : 217 des recruteurs de NEOMA (+ de 200 diplômés) • diffusion des offres d’emploi et du marché caché ; • relai de l’information sur NEOMA auprès des membres : participation aux forums entreprise, executive education ; • relai de l’information sur NEOMA au sein de son entreprise, en particulier les RH : aiguillage/centralisation des demandes ; • relai pour les communications de l’association : nominations importantes, citations de presse, profils à mettre en avant dans la revue ou pour les événements. l’organisation L’idéal est de fonctionner en équipe mixte (Reims et Rouen, hommes et femmes, fonctions différentes) avec un animateur ayant de l’expérience et des coéquipiers prenant chacun une responsabilité. Comme le turn over est fréquent, il faut veiller à la transmission des dossiers pour favoriser un point essentiel : la pérennité de ce réseau interne. À tout moment, l’association apporte son appui logistique, ce qui lève les freins à cette prise de responsabilité. L’objectif est d’avoir maillé ainsi toutes les organisations où travaillent plus de dix alumni, car les PME sont bien sûr concernées. n Contact pour devenir firm manager : Marion : [email protected] Mathieu : [email protected] le grANd éVéNeMeNt FédérAteur du 22 oCtobre 2013 Introduite par yves Martrenchar, responsable des ressources humaines groupe, Frank bostyn, directeur général de NEOMA, et Jean-Michel Huet, coprésident de NEOMA Alumni, cette soirée a réuni 130 diplômés à l’Orangerie au sein de l’immeuble BNP Paribas situé rue d’Antin à Paris. lA PASSAtioN Sylvain quittant BNP Paribas en octobre 2013 pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, l’équipe désormais composée de cinq membres actifs se renforce et se réorganise tout en maintenant une certaine continuité avec la présence de Julie (voir encadré ci-dessous). L’avantage d’avoir une équipe de taille suffisante est de permettre une redistribution des rôles et tâches de manière plus fluide. Ainsi, l’action est continue, ce qui demande un certain investissement personnel de chacun : l’équipe choisit de se réunir tous les mois pour discuter des idées, programmer les actions et se répartir les tâches. Les projets sont nombreux : petits déjeuners thématiques, déjeuners de l’Opéra, diffusions et communications en ligne des événements organisés par les clubs tels que finance-assurance ou autres. Cette équipe a vu le jour récemment mais compte bien développer les actions afin de faire exister la communauté des alumni NEOMA au sein du groupe BNP Paribas. NeoMA Alumni bNP Paribas : le bureau actuel olivier Maria Jeanne Aing (MGE Rouen 01) (MGE Reims 07) communication firm manager et événements Anne-Sophie Morel (MGE Rouen 87) déjeuners de l’Opéra grégoire Souffront (MGE Reims 11) déjeuners de l’Opéra, afterworks Julie Vigneron, née Vidon (MGE Reims 08) annuaire et Echo’net Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 29 ASSOCIATION Alumni library... Alumni library... Alumni library... Chaque numéro de NEOMA Alumni Review vous informe des récentes publications des diplômés auteurs ou coauteurs : ouvrages professionnels, essais, romans. Leur nombre est un bel indicateur de la qualité du diplôme, possible sésame vers l’écriture. le MANAgeMeNt de trANSitioN eN PrAtique gérArd FourNier JEan-louis Fidric (M-hrM 01) CHArleS-HeNri ruSSoN éd. iFeAS réSoudre le dileMMe de lA CroiSSANCe le Modèle build-borroW-buy laurEncE caPron (MGE rouEn 89) / Will MitCHell éd. PeArSoN Dans un contexte où seules les entreprises les plus réactives et les plus agiles peuvent l’emporter, comment développer son organisation ? Comment se procurer les ressources nécessaires à sa croissance ? Et comment précisément arbitrer entre croissance interne (build), croissance partenariale (borrow) et croissance externe (buy) ? Laurence Capron et Will Mitchell expliquent ici comment chaque entreprise, quels que soient son secteur d’activité et sa taille, peut saisir une opportunité de croissance et ainsi choisir la meilleure option de développement grâce au modèle Build-Borrow-Buy ou modèle des 3B. Ce modèle permet de : • comparer les bénéfices et les risques potentiels d’une stratégie ; • évaluer ses besoins en ressources (compétences, connaissances, technologies, méthodes ou savoir-faire) ; • sélectionner le mode de développement le plus adapté (interne, partenarial, externe) ; • équilibrer son portefeuille d’activités Build-Borrow-Buy. Alors qu’aucun secteur ou presque n’échappe à la nécessité de changer, cet ouvrage propose une démarche structurée qui permettra à toutes les organisations de sélectionner la meilleure voie pour assurer leur stratégie de croissance. Fruit d’une enquête à grande échelle conduite auprès de nombreuses entreprises, de dirigeants et d’étudiants en MBA et executive MBA, le modèle des 3B sera utile tant aux décideurs qu’aux managers et aux étudiants en stratégie. laurence Capron est professeure de stratégie, titulaire de la chaire Paul Desmarais et directrice du programme « M&As and Corporate Strategy » à l’INSEAD. Elle a auparavant été professeure visitant au MIT, à Wharton et Kellogg. Laurence Capron est considérée comme l’une des expertes les plus en pointe sur les M&A, sujet autour duquel elle a créé un programme pour cadres dirigeants à l’INSEAD. Will Mitchell est titulaire de la chaire J. Rex Fuqua de management international à Duke University ainsi que de la chaire Anthony S. Fell de l’université de Toronto. Il est également professeur associé à la Rotman School of Management. 30 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Le management de transition joue un rôle majeur dans la transformation des entreprises. Les dirigeants sont amenés à faire face à des situations continues de changements rapides et multiples. Le manager de transition doit souvent défendre et développer la compétitivité de l’entreprise et pour cela redresser, réorganiser et améliorer la performance, diversifier le portefeuille d’activités, lancer des projets… La rapidité d’action est vitale pour obtenir des résultats mesurables. Ce livre, premier d’une série de deux, a pour ambition de donner à des entreprises utilisatrices comme à des candidats managers des éléments pratiques sur le management de transition. La première partie du livre aborde les notions de marché, d’offre, et donne des exemples de missions. Les deuxième et troisième parties traitent plus particulièrement du manager de transition et des compétences requises. lA boÎte À outilS de lA geStioN du teMPS PascalE BÉlorGEy (MGE rouEn 89) éd. duNod Par où commencer ? Comment bien s’organiser ? Comment gagner du temps et être plus productif ? Comment clarifier les priorités ? Comment gérer la surcharge de travail, les sollicitations et les urgences ? Comment optimiser le temps passé en réunion ? Comment trouver un fonctionnement efficace qui convienne à sa propre personnalité ? Cet ouvrage vous fait découvrir 71 outils et méthodes de gestion du temps pour savoir anticiper, s’adapter et être réactif. Les dossiers sont introduits par des contes originaux de l’auteure. La gestion du temps est une spirale vertueuse : le fil que vous choisirez de tirer vous mènera là où vous aurez choisi d’aller. Pascale bélorgey est manager de l’offre efficacité professionnelle chez Cégos. Elle développe des solutions de formation et anime un réseau de consultants parmi lesquels 25 experts de la gestion du temps. What if a University professor decided one day to help everyone to identify their difference, then to become actors of their life? Peter Phoenix, a teacher at UCLA, is very frustrated to see year after year his students leave his class unable to know what their future will be. So he decides to start a project to help people find their talent in life. Blue Butterfly Blue is the story of his adventure… Jean-louis Fidric fait profiter de sa large expérience du management de transition, comme manager lui-même puis comme associé du cabinet d’Actiss Partners. lA boÎte À outilS deS réSeAux SoCiAux cyril BladiEr (MGE rEiMs 93) éd. duNod Comment être au plus près de vos clients grâce aux médias sociaux ? Quelles sont les grandes tendances de la communication en ligne ? Comment exploiter les réseaux sociaux pour recruter et être recruté ? Quels sont les critères pour cibler les plateformes les plus adaptées ? Comment évaluer sa stratégie communautaire ? Cet ouvrage vous fait découvrir les 50 outils et méthodes indispensables pour aborder toutes les dimensions des réseaux sociaux. Cette 2e édition s’enrichit de nouveaux outils et de liens accessibles par QR code qui offrent une expérience de lecture multimédia innovante. Cyril bladier est le fondateur et dirigeant de l’agence Business on line. Il intervient auprès de dirigeants d’entreprises BtoB pour les aider à développer leur performance sur Internet, depuis la définition de leur stratégie jusqu’à la création et l’animation de profils (LinkedIn, Viadeo, Twitter, YouTube, Facebook). Il enseigne à HEC, NEOMA Business School. blue butterFly blue FEliX dEnis (MGE rouEn 76) éd. tHe reNAiSSANCe ProJeCt FédérAliSMe AlleMANd et CeNtrAliSMe FrANçAiS ThoMas riBoulET (MGE rouEn 12) éd. gérArd louiS Le système politique de l’Allemagne – le fédéralisme – et l’organisation territoriale qu’il engendre sont-ils à l’origine de ses excellents résultats économiques et commerciaux en comparaison de la France ? Ce constat se manifeste dans la compétitivité de ses entreprises, l’attractivité de ses territoires et dans la mise en œuvre d’une politique industrielle dans le cadre d’une économie sociale de marché. Cet ouvrage démontre que les raisons traditionnellement avancées pour expliquer la croissance, la compétitivité et la réussite économique de l’Allemagne ne sont en fait que les résultantes de causes plus profondes, c’est-à-dire le mode d’organisation politique et le modèle socioéconomique. Ces éléments sont eux-mêmes le reflet d’une pensée et d’une façon de comprendre, d’appréhender et d’interagir avec le monde. thomas riboulet, également titulaire d’un mastère spécialisé à l’École centrale de Paris, a intégré des groupes industriels comme Holcim, Airbus et Thales. Il est président-fondateur du groupe BLE Lorraine, premier média indépendant et think tank de Lorraine. The author, Felix denis (denis Ferrebeuf, MGE Rouen 76), is French but has lived in the United States during several years where notably he studied at UCLA. He has been in business ever since and has been painting for 20 years. He started writing shortly after. Blue Butterfly Blue is his second book, written in English because the subject was calling for it. The first one was written in French. [email protected] livre, cinéma, musique, théâtre, spectacle vivant, peinture : les diplômés auteurs et artistes auront aussi leur place dans cette rubrique pour les prochains numéros : informez-nous ! Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 31 ASSOCIATION AWARDS JérôMe léVÊque PAul bArroCAS tHoMAS deCroix N° 6 deS MANAgerS CoMMerCiAux d’iNFlueNCe dANS leS bieNS de CoNSoMMAtioN N° 1 deS MANAgerS CoMMerCiAux d’iNFlueNCe dANS l’AutoMobile Antoine Burel (MGE Rouen 86), directeur financier du groupe Legrand Jérôme lévêque, directeur commercial d’Adidas Paul barrocas (Mge reims 91), directeur commercial d’Audi France Formation : MGE Reims 94, diplômé de la Middlesex University et titulaire d’un master de management du sport à Strasbourg équipe managée : 30 personnes, encadrant 142 distributeurs Le directeur financier de l’année est… Réponse dans l’article de Carole Bellemare, publié dans Le Figaro du 13 décembre 2013 suite à la cérémonie de remise du prix décerné au directeur financier de l’année, Antoine burel, MGE Rouen 86. Rendez-vous incontournable pour les grands argentiers de la place, le 14e Trophée du directeur financier de l’année a été remis hier soir au pavillon d’Armenonville devant plus de 400 dirigeants. Après Gilles Bogaert, DGA finances du groupe Pernod Ricard, en 2012 c’est Antoine Burel, directeur financier du groupe Legrand, qui s’est vu décerné le prix organisé par Hudson, Le Figaro, la DFCG, American Express et PwC. Compétition très serrée cette année entre les finalistes, au nombre desquels on comptait aussi Jean-Marc Boursier, le « M. Finances » de Suez Environnement, et Olivier Rigaudy, celui de Teleperformance. « économiste d’entreprise » Le jury, présidé par Pierre Luthi, président de la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion), a finalement donné une légère avance à Antoine 32 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Burel, convaincu notamment par sa vision originale du métier de directeur financier, une fonction qui a évolué ces dernières années. « Un double métier, relève Antoine Burel. Un métier d’expert, tant vis-à-vis d’interlocuteurs externes, notamment les banques et les investisseurs, qu’internes en apportant les compétences techniques nécessaires. » Mais pour lui, le financier, c’est aussi « l’économiste d’entreprise ». Un business partner qui va anticiper, conseiller, challenger et aider l’opérationnel à créer de la valeur. Style British, physique de bon élève, à 50 ans ce père de trois enfants se décrit comme « un incorrigible financier ». Une vie vouée à la fonction. Diplômé de Rouen Business School et de DECF, il œuvre d’abord chez KPMG, puis dans l’agroalimentaire, double expérience audit et contrôle financier en milieu industriel qui va le servir quand il rejoint Legrand, en 1993, d’abord au plus proche du terrain, aux finances de filiales, puis avec un champ plus large au niveau international comme directeur du contrôle de gestion groupe, et, en 2008, comme directeur financier. « Entre 2002 et 2012, on a transformé le modèle industriel de Legrand. » Au côté du PDG Gilles Schnepp, il accompagne l’internationalisation, la réorganisation du back office industriel et, plus récemment, l’amélioration de la performance dans un contexte économique plus difficile. Sa petite fierté ? Que ce groupe de 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, qui a réalisé 35 acquisitions depuis 2005, ait vu sa marge opérationnelle grimper de 14 %, dans les années 1990, à 20 % l’an dernier. n Signe distinctif : intègre l’International Manager Program du groupe Volkswagen en 2013 (seul Français parmi 19 cadres internationaux sélectionnés au sein de toutes les marques du groupe) Projet marquant : être parvenu, depuis 2007, à faire passer Audi France du 8e au 5e rang mondial pour Audi AG objectif 2014 : faire du réseau Audi France le plus rentable des réseaux automobiles ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014 Force de vente gérée : 130 personnes N° 2 deS MANAgerS CoMMerCiAux d’iNFlueNCe dANS l’AgroAliMeNtAire titres reçus : Trophée force de vente LSA 2012 ; Trophée du management de Reims Management School en 2012 empreinte numérique : 480 contacts LinkedIn thomas decroix (Mge rouen 94), directeur national des forces de vente France de Mondelez international Projet marquant : création de l’école des ventes Adidas en 2012 en partenariat avec les ressources humaines Force de vente gérée : 720 commerciaux objectifs 2014 : renforcer les partenariats, développer l’impact des marques en point de vente en mettant le focus sur le sell-out empreinte numérique : plus de 500 contacts sur LinkedIn Signe distinctif : professeur vacataire à NEOMA Business School (campus Rouen) ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014 Projet marquant : la création d’une force de vente multicatégorie afin d’adresser davantage de points de vente objectifs 2014 : renforcer le coaching auprès de ses managers et développer le parcours de carrière de l’ensemble de la force de vente ACtioNCo.Fr • 13 MAi 2014 Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 33 ASSOCIATION Vu dans la presse lSA • 25 MArS 2014 Interview de Stéphanie barré (MGE Reims 98), directrice générale de doctipharma, un site Internet de vente de médicaments sans prescription obligatoire et de produits de parapharmacie. Les officines y vendent en direct leurs produits, profitant du savoir-faire digital et du trafic de Doctissimo, sa maison mère. Doctissimo compte rassembler 10 % des 22 000 officines françaises d’ici cinq ans. ACteurSPubliCS • 15 MAi 2014 La secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, Fleur Pellerin, a recruté une conseillère en charge des affaires commerciales multilatérales et européennes : Valérie liang-Champrenault (MGE Rouen 91). Elle était depuis cinq ans adjointe du chef du service économique de Séoul, en Corée du Sud. l’AdN. l’eSSeNtiel de lA CoM’ • 23 MAi 2014 guenola boulvard (MS EDM 07) est nommée chef de produit senior pour rainett, marque de produits d’entretien écologiques. SAtelliMAg • 21 AVril 2014 Philippe thureau-dangin (MGE Rouen 78), président du directoire de Courrier international jusqu’en mars 2012, a été nommé directeur de la rédaction d’Alternatives économiques. Il continue parallèlement à assurer la rédaction en chef du trimestriel INA global, prolongement papier du site inaglobal.fr. Il a publié en 2013 l’Atlas de l’amour aux Éditions Autrement. SAtelliMAg • 5 MAi 2014 François Muzy-Mazza (MGE Rouen 98), directeur du développement des sites Telerama.fr et Courrierinternational.fr, ajoute à ses fonctions le poste de directeur de la publicité de M Publicité. 34 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 SiteS CoMMerCiAux • AVril 2014 Direction de centre commercial : les femmes gagnent du terrain. Anne Alix (MGE Reims 05) s’est vu confier par Hammerson en janvier 2013 la responsabilité de l’établissement Grand Maine à Angers (4 millions de visiteurs) et en avril la direction d’Espace Saint-Quentin dans les Yvelines (13 millions de visiteurs). « Un cumul de mandats qui n’effraie pas les femmes. » FuNdS MAgAZiNe • AVril 2014 Interview d’Hervé thiard (MGE Rouen 87), DG de Pictet & Cie en France et responsable de Pictet Asset Management France & Bénélux. « Cette société de gestion suisse entame une nouvelle phase de développement et part à la conquête des conseillers en gestion de patrimoine indépendant. » oueSt-FrANCe • 7 AVril 2014 Jean-Michel Houllegatte (Ms 89) est élu maire de Cherbourg. le JourNAl deS grANdeS éColeS • MAi 2014 Interview d’isabelle rollet (MGE Reims 88), DAF de l’activité Soda Ash & Derivatives de Solvay : « Solvay propose aux talents du monde entier (2 500 nouveaux collaborateurs chaque année) de jouer un rôle actif dans la construction d’un futur plus durable, grâce à la chimie. » Interview d’éric du Halgouët (MGE Rouen 86), directeur financier d’Hermès : « Notre mission : garantir l’indépendance financière de la maison, indispensable pour conserver la structure familiale du capital et pérenniser la stratégie à long terme. » CoSMétique ACtiVe, éditioN PHArMACie • AVril 2014 Portrait de brigitte liberman (MG Rouen 80), directrice générale de l’oréal Cosmétique active. Elle explique pourquoi la division « cartonne » : « Ce dynamisme est dû aux valeurs que véhicule le circuit officinal : la sécurité, l’efficacité et le conseil. » Entre nous Comme dans une famille, la communauté des diplômés vit des événements forts en émotion : naissances, mariages, décès mais aussi anniversaires, temps forts amicaux. Parce qu’ils ont vécu « sur les mêmes bancs » les « meilleures années » de leur vie, il s’est créé entre de nombreux diplômés une histoire faite de sympathie, de complicité, d’amitié ou d’amour selon les situations. Cette rubrique présente cet aspect personnel de la famille NEOMA Alumni : plus elle sera nourrie et riche, plus elle reflétera la dimension humaine de l’école. Avis à toutes les générations : envoyez faire-part et photos à [email protected] Carnet MAriAgeS NAiSSANCeS Fabienne blery (MGE Rouen 77) et Jean-Paul SILIE, le 17 mai 2014 Victor, fils de Mathilde et Cédric PéreNNeS (MGE Rouen 12), le 25 avril 2014 Aurore guéNAult (MGE Rouen 07) et Mathieu ROOSE, le 27 avril 2013 Chloé, fille d’Aurore (MGE Rouen 07) et Mathieu ROOSE GUÉNAULT, le 21 avril 2014 louis, fils d’Élise AVENEL et Julien kloP (MGE Reims 07), le 18 avril 2014 Hugo, fils d’emmanuelle lArroque (MGE Rouen 02), le 14 avril 2014 Castille (n° 3), fille de Philippe MArillAud (MGE Reims 96), le 2 janvier 2014 Margot (n° 2), fille de Camille (MGE Rouen 08) et Cédric LEFEBVRE RIGOUT, le 29 décembre 2013 émilie, fille de Jessica (MGE Rouen 05) et thomas HuSSet CHAMPioN (MGE Rouen 05), le 11 décembre 2013 réuNioNNAiS du MoNde.CoM leS éCHoS • 19 MAi 2014 Dans la rubrique « Entretien du lundi », portrait et interview de thierry guibert (MGE Reims 96), PDG du groupe Conforama. En outre, la revue Recyclage et Valorisation de mars 2014 précise qu’il préside Eco-mobilier, l’écoorganisme dédié à la collecte et au recyclage du mobilier domestique et de la literie. digiSCHoolMediA • 19 MAi 2014 Entretien avec Nicolas lanchou (MGE Reims 02), consultant en création d’entreprise et président d’un des jurys des demi-finales du concours Campus Création (édition 2013/2014). Depuis quatre ans, il juge les projets de nombreux étudiants entrepreneurs en herbe : « On s’aperçoit d’une montée en compétence des étudiants, leurs projets deviennent très aboutis et globalement, le niveau monte. » Nicolas est depuis dix ans consultant en création d’entreprise et accompagne les personnes en période de transition professionnelle. « J’ai découvert l’entrepreneuriat grâce à un professeur qui nous emmenait à la fois voir des start-ups et des entreprises en redressement. À ma sortie d’études, j’avais créé une petite entreprise d’import-export avec l’Asie avec un collègue de promotion et j’ai découvert ensuite les métiers du conseil. » Samson (n° 5), fils de Karren et Christian MAuger (MGE Rouen 80), le 6 novembre 2012 déCèS olivier gribeliN (MGE Rouen 81), le 27 avril 2014 damien boNNeMAiSoN (MGE Reims 99), le 21 septembre 2013 Anniversaire de promo Julien Pagnac, en compagnie de sa femme et de l’ancien président de la République fédérative du Brésil, Fernando Henrique Cardoso. Julien Pagnac (MGE Reims 04) est manager des relations avec le gouvernement du Brésil pour le groupe renault. Il travaille sur la mise en place du véhicule électrique. La promo 1964 du MGE Rouen a fêté ses cinquante ans le jeudi 22 mai 2014. CroSSWAter-Job-guide.CoM Le jeudi 4 septembre 2014 à Francfort aura lieu une conférence sur le thème « Winning the War for Talents in the Digital Age ». Parmi les intervenants : kerstin Wagner (MGE Reims 94). « Since June 1, 2012, Kerstin bundles the employer branding and recruiting activities of Deutsche Bahn as Head of Talent Acquisition and as a close associate of the chief human resources officer. This enables DB to position itself as a top employer and recruit around 7,000 new employees for the DB Group each year. » Cinquante ans d’histoire(s) résumés en quelques heures ! commentaient les frères lecouvey (tous deux promo 64), organisateurs de cette belle rencontre. Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 35 TRAJECTOIRES L’équipe animatrice du CareeR CenteR®: Alain Lecouvey, Séverine Briffod, Marie-Lise Trochu, Frédéric Chomel, Anne Crolais, Sylvie Latour, Alexandra Chauvin, Pascale Liroy Témoignages d’anciens participants ayant retrouvé un job : Je remercie le club Rebond qui m’a permis de valoriser mon CV lors des entretiens d’embauche grâce aux séances d’entraînement du lundi. Alexis J’ai pu surmonter les phases de découragement lorsque des personnes plus expérimentées remportaient le poste que je visais aussi : la ténacité a enfin payé. Charlotte Les autres membres du club m’ont apporté leurs idées, leurs conseils et leur bienveillance tout au long de ma recherche. raphaëlle Se retrouver « hors poste » : que faire après le « choc » ? Quelles que soient les circonstances qui conduisent à la perte de son emploi (licenciement, restructuration, démission, accident, etc.), le choc est rude, même s’il a été anticipé. Personne aujourd’hui, même diplômé d’une brillante école, n’est à l’abri de cette éventualité. Il est difficile de faire le deuil de sa situation, de son statut, de son image, de se sentir seul. Chacun réagit selon sa personnalité : découragement, sentiment d’échec, angoisse, mais aussi sentiment d’une chance à saisir, d’une possibilité d’évolution, de changement, de réorientation. Le premier mouvement est de s’inscrire à l’APEC. C’est fondamental. D’aucuns auront la chance de se faire financer un outplacement par leur entreprise. D’autres se lanceront, bille en tête, dans la recherche d’un nouvel emploi. Or chercher un emploi exige de la préparation, de la technique et de travailler son mental pour arriver à ses fins. 36 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Qui pense alors à se tourner vers NEOMA Alumni, son réseau et le CareeR CenteR® ? C’est pourtant LE bon réflexe : après avoir pris connaissance de la « bible », Les 12 Travaux de l’offreur de services et des conseils très pratiques pour décrocher le meilleur job !, tout diplômé adhérent en recherche active peut rejoindre le club Rebond, exclusivement destiné aux alumni « hors poste ». Près de 300 alumni en ont déjà bénéficié au cours de ces huit dernières années avec un délai moyen de retour à l’emploi qui se situe, selon les périodes, de trois à six mois. n Frédéric Chomel (Cesem 86) Alain lecouvey (Mge rouen 64) quelS SoNt leS obJeCtiFS du Club reboNd ? • Ne pas te laisser seul face à cette situation et t’aider à définir ton projet. • Optimiser ta recherche d’emploi par l’apport d’une méthodologie, de conseils. • Confronter ton expérience à celle des autres participants. • Mutualiser les bonnes pratiques et les expériences. • Évoquer les difficultés rencontrées et étudier comment les dépasser. • Proposer un lieu d’échanges pour étayer ta réflexion et ton moral. CoMMeNt FoNCtioNNe le Club reboNd ? •Animé par Anne Crolais (MGE Rouen 82), professionnelle de l’accompagnement, il se réunit deux fois par mois, dans les locaux de NEOMA à Paris, 9 rue d’Athènes, le lundi de 9 heures 30 à midi 30. Il est également accessible en audio aux alumni des régions. •Un programme quadrimestriel d’ateliers déroule toutes les étapes et outils de la recherche d’emploi avec, entre deux séances, un travail de réflexion et de préparation. • Et si après la fin du cycle tu restes en recherche, le club Rebond + te permettra, dans un cadre d’autonomie et en autogestion, de poursuivre ta recherche pendant neuf mois supplémentaires avec les mêmes objectifs, en compagnie d’alumni qui partagent la même expérience. Cette fois j’ai réussi à identifier ce qui ne me convenait pas dans le poste précédent et à mieux trouver chaussure à mon pied sur le nouveau. Aurélie Après de longs mois de recherche, j’ai eu deux propositions d’embauche simultanément : je suis donc la preuve qu’il faut garder confiance et ne rien lâcher, peu importe les refus et déceptions. Tout vient à point pour qui sait attendre. Philomène Le club est une véritable aide lors du difficile processus de recrutement : les réunions nous permettent de prendre du recul, de formaliser verbalement nos motivations et de clarifier ainsi notre projet professionnel. Caroline Un moment d’échange riche et motivant. raphaëlle Cette rencontre tous les quinze jours était pour moi un rendez-vous incontournable qui me permettait d’avancer sur mon chemin. Elle a été capitale pour atteindre mon objectif. élisabeth Merci pour vos conseils et mises en relation qui m’ont beaucoup aidée ! Mathilde J’ai le plaisir de partager avec vous l’excellente nouvelle : je démarre lundi… Muriel Je suis prise pour le poste que je convoitais tant dans le secteur non profit : je peux maintenant renseigner toute personne faisant ce choix. Sophie Alors, es-tu convaincu ? Penseras-tu au club rebond si tu te trouves « hors poste » ? Nous t’y accueillerons avec bienveillance et respect. Prends ton temps quand même… Pour en savoir plus : consulte le site NeoMA Alumni, onglet Career Center®. Contact : [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 37 TRAJECTOIRES L’art du réseau… social Sylvie Latour Que l’on raisonne recrutement, changement de job ou développement de business, les médias sociaux sont aujourd’hui incontournables. Anne Ambrosini (MGE Rouen 86) et Sylvie latour (MGE Rouen 98) ont donc proposé au CareeR CenteR® un nouveau format de rencontre : conférence théorique puis atelier pratique en quatre heures. Première réussie le vendredi 21 mars après-midi rue d’Athènes sur le thème : « Réseaux sociaux : soyez visible, faites la différence ! » un rappel des fondamentaux en conférence Voici les idées fortes échangées entre les cinq intervenants et les cinquante participants. « Parce qu’une poignée de clics ne remplace pas une poignée de mains », Hervé Bommelaer, auteur de nombreux livres sur l’art du réseau, nous en rappelle les règles du jeu : • inspirer et faire confiance ; • se positionner « de pro à pro » ; • raisonner gagnant-gagnant ; • être actif en restant clair sur son projet et en visant le bon interlocuteur ; • alimenter sa visibilité : tout recruteur s’informe sur les publications d’un candidat ; • travailler son personal branding : un profil en ligne est plus puissant qu’un CV ; • tisser son réseau : LinkedIn et Viadeo sont des classeurs de cartes de visite intelligents et interactifs ; • agir en étant audacieux et curieux ; • sortir de son premier cercle et viser au-delà ; • utiliser la recommandation, le meilleur des vecteurs ; • s’organiser « au cordeau » et entretenir régulièrement ses contacts. Puis Jean-Christophe Anna, auteur de Job et réseaux sociaux, connectez-vous chez Hachette, a dévoilé sa « potion magique » pour tirer le meilleur parti de son réseau via les médias sociaux : • si vous êtes en recherche d’emploi, n’hésitez pas à doubler votre candidature en contactant l’opérationnel préalablement identifié ; • renseignez-vous sur les centres d’intérêt de votre interlocuteur ; • inscrivez-vous et participez à des groupes de discussion pour donner une visibilité à votre carrière ; • twittez, alimentez un blog – « c’est gratuit mais c’est payant ! » – pour sortir du lot. des ateliers sur linkedin, Viadeo et twitter Après cette exhortation à « sortir des bocaux », les ateliers animés par Jean-Christophe Anna, Bérénice Louis et Pierre-Gaël Pasquiou ont permis d’échanger et de donner d’autres conseils au-delà de la technique : • Viadeo ou LinkedIn ? Faites vivre les deux profils pendant quelque temps, quitte à en abandonner un si visiblement votre réseau est vraiment plus dense sur l’un que sur l’autre ; • soignez votre présentation (ou résumé), en haut du profil. Rédigez avec soin pour faciliter l’identification via les moteurs de recherche par mots clés utilisés par les recruteurs, entre autres ; • votre profil gagne à être extensif : ne gommez pas à tout prix les premières expériences, qui contribuent à votre expertise. L’avantage d’un profil en ligne est que le recruteur « scrolle » la page à sa convenance ; • les recommandations liées à une expérience précise et de la part de quelqu’un que vous n’aurez pas vous-même recommandé (sinon c’est suspect) sont bien plus porteuses dans le profil que dans les compétences en bas de profil ; • n’invitez que les personnes que vous connaissez ; • n’acceptez que des mises en relation de personnes avec qui vous avez déjà échangé. Un éclairage fort utile de la part de nos intervenants qui ont su mettre en perspective les outils et nous inciter à toujours plus de vigilance en matière d’e-réputation. n Bérénice Louis Hervé Bommelaer Jean-Christophe Anna 38 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Dès 35 ans, la retraite, ça se prépare ! Surprenant d’interpeler les jeunes sur la préparation de la retraite à l’heure où ils se questionnent plutôt sur l’étape suivante de leur parcours professionnel ? Pourtant ce thème choisi pour la CareeR Conference du 23 janvier a fait salle comble. Retour sur quelques-unes des recommandations d’emmanuel grimaud (MGE Rouen 88), fondateur de Maximis Retraite en 2003, société de conseil spécialisée en gestion de fin de carrière et optimisation de rémunération. Tous nos choix professionnels ont un impact sur le montant et la date de départ en retraite. Or la « mésinformation », voire la désinformation sont grandes sur le sujet, tant le système de retraite français est complexe et atomisé en termes d’intervenants. Voici un éclairage avec quelques axes d’optimisation. Savez-vous, par exemple, que le rachat d’années d’étude peut vous permettre en investissant 20 000 euros une fois de gagner jusqu’à 10 000 euros chaque année pendant dix, vingt, trente ou quarante ans ? Ne tardez pas, une telle opportunité risque de ne pas exister longtemps encore. Savez-vous aussi qu’une décision en apparence aussi anodine que le choix d’un statut (salarié, portage salarial, auto-entrepreneur, gérant majoritaire, minoritaire ou égalitaire…) ou d’un mode de rémunération (salaire, dividendes…) peut avoir des impacts qui augmentent votre rémunération de 30 à 50 % si elle est bien prise ? Par exemple, neuf ans de revenu supplémentaire en seize années d’activité. Maîtriser les enjeux de la préparation de la retraite passe par une excellente gestion de sa carrière. À 40 ans, vous avez construit presque la moitié de votre retraite. Comme près de 25 millions de Français, vous avez reçu par la poste votre relevé individuel de situation (RIS). Mais comme la majorité des Français, ce document est venu s’ajouter à vos papiers administratifs sans trop bien comprendre son contenu. Avec le décalage de l’âge de la retraite, au plus tôt à 62 ans, vous vous dites que c’est encore loin. Pourtant vous pouvez d’ores et déjà agir sur votre future retraite. Anticiper, c’est pouvoir décider au mieux et avoir le plus fort impact. Votre retraite obligatoire représente de cinq à dix fois votre patrimoine. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas forcément intéressant d’attendre à tout prix le taux plein (attribué à tout le monde entre 65 et 67 ans) pour liquider sa retraite. Sachez que votre date de départ en retraite à taux plein vous est personnelle, elle dépend de deux critères : votre date de naissance et votre carrière professionnelle (nombre de trimestres). L’espérance de vie moyenne en France est de 87 ans pour les cadres (source Insee), vous percevrez ainsi votre retraite pendant vingt-cinq ans, ce qui à 40 ans vous avez construit presque la moitié de votre retraite. Votre retraite obligatoire représente de cinq à dix fois votre patrimoine. est un patrimoine à ne pas négliger. Même si les clichés ont la vie dure, agir dès maintenant, c’est possible. Quelle personne signerait les yeux fermés un contrat de travail de vingt ans sans avoir regardé auparavant le mode de calcul de sa rémunération attentivement ? Rappelons également que cinq années manquantes (vingt trimestres, soit 12 % de la durée de cotisation requise) font perdre environ 30 % de la retraite ! D’après la dernière édition de notre baromètre Simul-retraite.fr, 75 % des personnes plébiscitent la mise en place d’un dispositif d’atterrissage « en douceur », avec un cumul emploi-retraite (20 %), une retraite progressive (39 %) ou via la surcote (16 %). Avec ces chiffres, on peut se demander pourquoi la réalité est tout autre. Pour comprendre et construire son futur projet, dès 35 ans, il est primordial d’obtenir les réponses aux deux questions basiques que nous nous posons tous : Quel jour puis-je partir à la retraite ? Combien vais-je gagner chaque mois ? n Pour vous sensibiliser au sujet et vous donner envie de le creuser sans attendre : www.simul-retraite.fr • www.maximis.fr [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 39 TRAJECTOIRES PARTENARIATS Connect emploi Un « réseau de réseaux » pour favoriser la mise en relation professionnelle Dans un contexte économique morose, le réseau Connect emploi a été créé en 2009 dans une démarche sociétale afin de fédérer un certain nombre de réseaux de professionnels et de valoriser les liens professionnels tissés entre nous. L’objectif de Connect emploi est de créer une opportunité supplémentaire aux réseaux initiaux pour favoriser la mise en relation professionnelle entre des candidats expérimentés en recherche de poste et des employeurs potentiels. L’action de Connect emploi est fondée uniquement sur les principes du bénévolat et du volontariat. Son engagement ? Permettre la constitution et le développement d’un « réseau des réseaux » actif et efficace, répondant aux besoins du marché caché de l’emploi. Les associations qui ont initié ce réseau sont des associations de diplômés d’autres écoles (NEOMA Alumni, Télécom Paris, Arts et Métiers, etc.) mais aussi des réseaux d’anciens de grandes entreprises (E&Y, Arthur Andersen, PwC Consulting, Bearingpoint, etc.). Chaque réseau a délégué à des points de contact la charge de recevoir les candidats et les offres et de réaliser, bénévolement et confidentiellement, cette mise en relation. Les offres d’emplois et les CV que nous échangeons sont pour des postes et profils expérimentés (plus de dix ans d’expérience professionnelle). Comment contribuer à « renverser l’ascenseur social » ? Trois réseaux partenaires pour aider les étudiants boursiers Partenaire de NEOMA Alumni et NEOMA Business School depuis 2012 dans le cadre de leur engagement social et responsable, l’association Frateli propose à de jeunes actifs* d’apporter soutien et conseils à un ou une étudiant(e) d’origine modeste (boursier ou boursière) à potentiel (mention B/TB au bac). Période concernée : du bac + 1 jusqu’à l’insertion professionnelle. Profil du parrain : bac + 5 avec un à dix ans d’expérience professionnelle. l’objectif du parrainage est simple : développer les talents des étudiants en leur donnant les outils, les méthodes et l’accès à un réseau qu’ils n’ont pas. Ainsi se développe la confiance dans la réalisation de leur projet, d’autant plus que les parcours d’étude sont les mêmes. Concret et peu consommateur de temps, le parrainage a une forte valeur ajoutée pour le ou la filleul(e), mais également pour le parrain ou la marraine. Une charte et un guide encadrent l’accompagnement des parrains/marraines et chaque parrainage est individuellement et régulièrement suivi par l’association. De nombreux événements et occasions de rencontres sont également proposés à chaque binôme parrain-filleul. Aujourd’hui, 1 200 professionnels sont investis mais de nombreux filleuls sont encore en demande. Tous les profils sont les bienvenus, en particulier les doubles cursus ! Si vous êtes : 28 filleul(e)s Frateli ont été ou sont encore étudiant(e)s à NeoMA. • candidat confirmé à la recherche d’un emploi ou en veille active ; • recruteur direct ou indirect pour un poste expérimenté ; • cabinet de recrutement, manager de transition, 27 diplômé(e)s NeoMA sont parrains et marraines. n’hésitez pas à envoyer vos demandes et/ou offres à : [email protected] 40 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 NeoMA Alumni recrute donc parmi ses membres. Contact direct pour s’inscrire : www.frateli.org et sur la chaîne youtube de Frateli renseignements : Martial thomazo (Mge rouen 09) : [email protected] • référent NeoMA Alumni * Titulaires d’un bac + 5 et disposant d’un à dix ans d’expérience professionnelle environ. NEOMA au féminin : un engagement en faveur de la mixité et de l’équilibre vie privée/ vie professionnelle NEOMA au féminin, l’un des clubs les plus actifs de NEOMA Alumni, a pour vocation principale de permettre aux femmes diplômées de développer et de professionnaliser leur réseau afin de les aider à avancer avec sérénité à chaque étape de leur carrière en accord avec leurs ambitions. Les thématiques choisies visent à promouvoir un traitement équitable entre les sexes dans le monde professionnel et la société en général. Le club souhaite contribuer par ailleurs à sensibiliser aux préjugés sur les sexes et leurs conséquences dans le milieu professionnel afin de limiter leurs effets négatifs sur les carrières des femmes comme des hommes. Au programme : • des rencontres/débats avec des invité(e)s de choix témoignant des bons leviers à actionner pour réussir sa carrière ; • des ateliers thématiques : savoir-être, efficacité professionnelle ; • des rencontres interclub au féminin ; • des soirées networking conviviales. des temps forts ont déjà réuni plus de 250 participantes : • janvier 2013 : soirée théâtre pour découvrir les rebondissements de carrière de femmes dirigeantes avec Je suis top, pièce de Blandine Métayer écrite à partir d’interviews (www. jesuistop.fr) ; • avril : soirée « Elles ont changé de carrière » avec Diane Laflèche, Marie Chamaillard, Priscille Fischer, Sanaa Clausse et Séverine Briffod, qui ont témoigné de leurs choix de transition professionnelle ; • juin : atelier « Soyez visible » avec Nolwenn de La Brosse, spécialiste de l’autopromotion professionnelle ; • octobre : soirée speed networking dans un bar à vin en présence d’une quarantaine d’alumni ; • novembre : atelier « C’est décidé, demain, j’ose changer » animé par Raphaël Balaÿ, dirigeant de M Evolution, qui accompagne les cadres dans l’atteinte de leurs objectifs (voir NEOMA Alumni Review n° 1, mars 2014) ; • décembre : atelier « Adopte la pitch attitude » proposé par Cécile Mellac, fondatrice du cabinet Winentretien, spécialiste de l’autopromotion et auteure du guide Parler de soi pour convaincre. L’art du pitch publié aux Éditions Eyrolles (voir article page suivante) ; • mars 2014 : rencontre accélérateur de carrières « En finir avec les stéréotypes sur les femmes et les hommes au travail ! » ; • avril 2014 : atelier « Le marketing de soi ». n l’équiPe ANiMAtriCe de NeoMA Au FéMiNiN : • Amélie Vinatier topalian (MGE Reims 02) Mariée, 2 enfants, manager chez KPMG Audit • Sandrine brissart (MGE Rems 98) Mariée, 3 enfants, directrice adjointe RH chez Bouygues Construction, Entreprises France-Europe • Pauline gourdel (MGE Reims 06) Chargée de marketing opérationnel chez BNP Paribas Leasing Solutions, filiale du groupe BNP Paribas • Sophie Meaux (MGE Rouen 04) Après huit ans de contrôle de gestion, en formation master 2 « Responsable en management et direction des ressources humaines » à l’Institut de gestion sociale • emmanuelle larroque (MGE Rouen 02) Coach-formatrice de managers à haut potentiel, spécialisée en management de la mixité femmes-hommes, directrice et fondatrice de Social Builder • Simmoni de Weck (mastère spécialisé « Performance de l’entreprise et contrôle de Gestion » 2014) • laure Maufre (CeFA-MbA 06) Contact : [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 41 TRAJECTOIRES Être visible ou non, that’s the question! Le marketing appliqué à un shampooing ou à un yaourt peut-il être appliqué à l’être humain dans le monde professionnel ? Comment faire son autopromotion ? Comment être plus visible ? Comment apprend-on à se valoriser ? Comment être perçu comme je le souhaiterais ? Comment développer mon assertivité ? Des questions auxquelles Catherine Sexton a répondu le 3 avril dernier lors d’un atelier, « Le marketing de soi », organisé par NEOMA au féminin. l’image, cadre de référence Adopter la pitch attitude Savoir se présenter, c’est l’un des thèmes que NEOMA au féminin a choisi pour animer ses ateliers, sujet repris par les workshops du CareeR CenteR® tant cet apprentissage se révèle indispensable à l’oral comme à l’écrit. « Présentez-vous ! », « C’est quoi ton métier ? », « Dites-nous quelques mots sur vous », « Alors, que deviens-tu ? », « Que fais-tu de beau en ce moment ? » Ces questions pourtant classiques peuvent mettre dans l’embarras ceux qui ne s’y sont pas préparés. Il arrive aussi de manquer d’inspiration ou de clarté dans sa réponse. C’est pourquoi Cécile Mellac (MGE Reims 75) propose un exercice simple : tester son pitch (présentation de soi ou de son projet) afin, bien entendu, de l’améliorer et d’être ainsi convaincant. Un pitch, c’est 0 % d’improvisation et 100 % de préparation. 42 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Un pitch, c’est 0 % d’improvisation et 100 % de préparation. Le préparer en rédigeant 100 mots (1 minute 30), c’est s’entraîner à l’essentiel, à la concision et se donner de la confiance et de l’audace. Chaque parcours est singulier et talentueux. L’important est de bien savoir le présenter, en étant positif et rythmé et en ayant en tête de quoi on souhaite parler, à qui et dans quel contexte. Écrire un pitch sur soi nécessite de se centrer sur les besoins présupposés de son interlocuteur pour lui faire connaître la valeur ajoutée de sa candidature, de son projet. Lui parler de ses atouts, de ce qui fait sa différence en donnant des preuves à l’appui. Faire un pitch sur son projet, c’est se concentrer sur l’adéquation entre la valeur de son offre et de son bénéfice mesurable et ce qui compte pour votre interlocuteur. Quel que soit le pitch, il faut conclure en se focalisant sur son objectif initial : convaincre CéCile MellAC Elle a fondé le cabinet Winentretien qui prépare aux entretiens de recrutement et d’admission aux grandes écoles. Ses stagiaires obtiennent en moyenne 16/20 aux épreuves orales des concours ! Diplômée de NEOMA campus de Reims 75 et du MBA HEC, elle est l’auteure de Booster sa note à l’oral et de Comment parler de soi pour convaincre, aux Éditions Eyrolles. son interlocuteur que c’est vous qu’il doit choisir, votre projet ou votre offre ! Il faut garder en tête la réponse que vous attendez de votre interlocuteur à la fin du pitch : se voir proposé un autre entretien, obtenir sa carte de visite, une demande d’informations supplémentaires… Se mettre en situation de s’exprimer avec intention, s’oublier pour se centrer sur l’intérêt de son interlocuteur, mettre en valeur ce qui va le marquer tout en restant concret et sincère : telles sont les bonnes clés de l’art du pitch. n Lors d’une présentation ou d’une rencontre, la communication non verbale (l’image pure) est le plus important des trois vecteurs de communication (non verbal 55 %, paraverbal 38 % et verbal 7 %). Ainsi le regard, l’expression du visage, le sourire, la posture, l’hygiène, la coiffure, les accessoires, les couleurs, les matières permettent d’être vu avant d’être entendu. Chacun doit aussi avoir conscience de l’impact de sa tenue vestimentaire. Le « style » doit s’adapter à l’environnement : start-up décontractée ou grand groupe feutré, milieu urbain ou rural… Notre morphologie renvoie également une image : un physique « robuste » peut avoir une connotation de force, voire de charisme. Les vingt premières secondes sont décisives. De même que l’entrée en scène et le « bonjour ». Au cours de ce laps de temps, l’interlocuteur a déjà une opinion sur l’autre. À compétence égale, celui qui dégage une bonne image sera plus facilement embauché ou promu et sera évalué sur son comportement. D’ailleurs certains entretiens d’embauche ont lieu au cours d’un déjeuner afin d’observer la sociabilité du candidat. Pour gérer son image, un check-up est donc nécessaire : • demande d’avis à l’entourage professionnel et personnel sur son apparence ; • identification des forces et axes d’amélioration de son look (SWOT). le faire-savoir aussi important que le savoirfaire ? Le faire-savoir peut être aussi important que le savoir-faire dans la vie réelle, mais aussi sur les réseaux sociaux. À nous de bien gérer notre image, notre e-réputation, par exemple en affichant des photos en cohérence avec l’image qu’on veut donner. Ce fameux faire-savoir serait plus naturel chez les garçons que chez les filles, ce qui s’expliquerait par l’inconscient collectif : l’homme aurait toujours évolué dans une démarche de conquête, de chasse, alors que la femme se situerait plus dans la protection, le côté maternel. Si certaines valeurs sont immuables, ancrées en nous, les réflexes d’autopromotion et d’ambition peuvent se travailler. En conclusion : il faut se servir de l’image pour révéler les atouts et talents de chacun. Forte d’une riche expérience en tant que manager dans une entreprise américaine et actuellement coach de cadres dirigeants, Catherine Sexton est coauteure du Marketing de soi aux Éditions Eyrolles. n de SylVie ProtASSieFF, cyril BladiEr (CeSeM 93), JeAN-PHiliPPe FAuCHe, SANdriNe MeyFret, CAtHeriNe SextoN qui Mieux que VouS Peut PArler... de VouS ? Souvent gauches et inhibés pour nous mettre en valeur, nous éprouvons des difficultés à parler de nous de façon positive et minimisons ce que nous faisons le mieux. Nous sommes pourtant les mieux placés pour mettre en avant nos succès, nos talents... et même nos échecs ! riche de nombreux cas et de conseils pertinents, cet ouvrage propose d’appliquer à notre vie professionnelle quelques principes simples de marketing : mieux se connaître et mieux cerner ses compétences, identifier les bons messages pour parler de soi et éviter les écueils, se doter d’outils différenciants et plus performants que le CV, apprendre à gérer les entretiens de recrutement de façon optimisée et ne plus se laisser déstabiliser. Collaborateurs confirmés, jeunes entrant sur le marché du travail, managers au top de leur carrière ou seniors voulant encore rebondir... ce livre s’adresse à tous et permettra à chacun de se démarquer enfin sur le marché de l’emploi et de retrouver confiance en soi ! Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 43 TRAJECTOIRES leS ANiMAteurS Le club RH élargit encore son périmètre Depuis 2012, les conférences-débats du club RH sont organisées en partenariat avec l’EM Lyon, ESCP-Europe, l’EDHEC, HEC et Centrale Paris. L’année 2013 a eu pour thème global la coresponsabilité. De nouvelles thématiques sont à l’étude, en particulier celles liées à la qualité de vie au travail, qui concerne tous les alumni en activité. Michel Moutier (MGE Reims 82) propose de développer et d’approfondir ce sujet lors de plusieurs rendez-vous dans l’année, en alternance avec les conférences. « La qualité de vie au travail [QVT] regroupe toutes les actions permettant d’améliorer les conditions d’exercice du travail, et donc d’accroître la performance collective de l’entreprise et sa compétitivité par l’engagement de chacun des acteurs », précise l’accord interprofessionnel du 19 juin 2013 pour définir la QVT. Au cours de ces dernières années, toutes les grandes fonctions de l’entreprise se sont sophistiquées (finance, marketing, supply chain, IT…). De ce fait, à périmètre comparable, le véritable écart de compétitivité d’une entreprise à l’autre provient de la performance de son « capital humain ». Mais pour qu’il puisse donner le maximum de son potentiel, ce « capital humain » doit pouvoir travailler dans les meilleures conditions. Les programmes de QVT ne sont donc pas de simples « mesures de confort », mais la mise en place de conditions impactant directement l’efficacité et la performance. En voici les résultats bénéfiques : • une diminution significative de l’absentéisme ; • une plus grande capacité à attirer/retenir les meilleurs talents ; • des bénéfices plus importants que ceux d’entreprises concurrentes. Cette QVT se mesure par des audits de climat social et de stress puis se met en place grâce à l’élaboration de plans d’actions spécifiques avec formation, communication interne et indicateurs de contrôle. Compte tenu de la diversité des sujets traités et de la dimension transversale du thème, les intervenants seront choisis dans diverses disciplines : RH mais aussi consultants en management, psychologues du travail, experts en relations sociales… Les thèmes pourront aborder l’organisation et les conditions de travail, la gestion des carrières, la responsabilité sociale de l’entreprise, l’égalité hommes/femmes, le respect de la diversité, la prévention des risques psychosociaux, la gestion du changement… n PASSAge de téMoiN Au Club rH Après dix ans passés comme animateur du club RH au sein de RMS Network, Jean-Louis Fidric (master EHRM Reims 01) transmet le témoin à la nouvelle équipe : il va se consacrer à la relance de la tribu Centre (en appui à Didier Durandy) et à un projet innovant pour NEOMA Alumni. 44 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 MiCHel Moutier (Mge reiMS 82) Après un début de carrière en tant que chef de produit dans les biens de grande consommation, Michel Moutier a passé dix ans chez PA Consulting Group. Au début des années 2000, il a pris la direction d’une entreprise de santé au travail. Il se lance ensuite dans le conseil en management du changement et team building. En septembre 2012, il cofonde MLC Conseil avec un ancien dirigeant du réseau Anact et un psychosociologue des organisations, expert en relations sociales et en élaboration de jeux pédagogiques, pour s’investir pleinement dans le sujet de la qualité de vie au travail. ANNe AMbroSiNi (Mge roueN 86) Après avoir démarré sa carrière dans le conseil en organisation puis dans des fonctions RH à la Société Générale, Anne Ambrosini a été responsable formation de la filiale de bancassurance Sogessur. En 2007, elle crée a2form, société qui intervient auprès des DRH et responsables formation afin de positionner la fonction formation comme un véritable outil de développement des compétences professionnelles dans la démarche GPEC. Elle est coauteure de Réaliser son plan de formation en 48 heures, aux Éditions Eyrolles, et d’Organisez vos formations avec le mind mapping, aux Éditions Dunod. About the International Monetary Fund (IMF) Frédéric lambert (MGE Rouen 96) a rejoint en 2012 le Fonds monétaire international basé à Washington et dirigé par Christine Lagarde. Entretien « pour en savoir plus ». NAr : quel a été votre parcours avant d’arriver au FMi ? F. l. : Master grande école à Rouen, SciencesPo, PhD en économie à NYU, plus huit ans d’expérience à la Banque de France comme économiste à la direction de la balance des paiements, adjoint au chef du service de macroéconomie et de synthèses internationales, puis chef du service des relations monétaires internationales. J’ai aussi enseigné pendant trois ans à Sciences-Po, en programme undergraduate et en doctorat. NAr : quelles sont vos missions au sein de cette prestigieuse organisation ? F. l. : Économiste au sein du département Monetary and Capital Markets, je travaille sur les chapitres analytiques du Global Financial Stability Report (flagship report, publié deux fois par an). J’ai récemment coordonné un chapitre sur la question du too-big-to-fail, quantifiant les subventions implicites reçues par les grandes banques du fait des anticipations de soutien public en cas de difficultés financières (www. imf.org/External/Pubs/FT/GFSR/2014/01/ index.htm). Les économistes au FMI travaillent soit sur les développements et les politiques économiques d’un pays donné, comme desk economist dans un département géographique (Afrique, Asie-Pacifique, Europe, Moyen-Orient, Asie centrale et hémisphère occidental), soit sur des questions transversales ou dans des fonctions plus spécialisées dans les départements dits « fonctionnels » du Fonds (affaires fiscales, marchés monétaires et financiers, recherche, veille stratégique et politique…). Je suis dans ce deuxième cas. Je suis toutefois également associé, comme économiste monétaire et financier, au suivi du Liban et participe à ce titre aux missions de consultation avec les autorités libanaises. NAr : qu’appréciez-vous dans la vie à Washington ? F. l. : Washington est une ville calme, avec plein d’espaces verts et de musées (gratuits pour la plupart). C’est parfait avec des enfants ! NAr : quel bon souvenir gardez-vous du campus de rouen ? F. l. : C’est là que j’ai rencontré Aline, ma femme. NAr : quels conseils donneriez-vous à un étudiant d’aujourd’hui qui rêve de ce type de carrière ? F. l. : La formation en école de commerce ne prépare pas vraiment à une carrière d’économiste et nécessite d’être complétée par des études plus poussées en économie ou en finance. La grande majorité des économistes du FMI sont titulaires d’un PhD en économie. Une bonne maîtrise des méthodes quantitatives est indispensable. n eMMy drueSNe (Mge reiMS 08) Emmy Druesne a fait des études en Lettres et Sciences sociales. En 2008, elle s’oriente vers le conseil en management, la formation et la conduite du changement en mettant l’accent sur la place de l’homme au sein des organisations. En parallèle de son activité de salariée en RH, elle mène depuis un an un travail de recherche sur le jeu théâtral et le développement personnel. À ce titre, elle s’initie à diverses pratiques telles que l’improvisation théâtrale, le coaching coactif ou la méditation vipassana. Elle a travaillé en France, en Allemagne et au Canada. Contact : [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 45 TRAJECTOIRES Nominations en partenariat avec AFFAireS PubliqueS yasmine brossaud Prin (MGE Reims 00) a été promue directrice des finances et de la programmation du directoire du port de SaintNazaire. Elle a travaillé auparavant pour EY Nantes. ASSoCiAtioNS, FédérAtioNS, SyNdiCAtS Alla conquista del Web italiano Hasard des parcours internationaux, deux diplômés de NEOMA, Alice Chéron (MS Com 08) et édouard Fiess (BSC IFI 09), se retrouvent dans une pépite du Web en plein cœur de Florence. Récit d’une aventure professionnelle inattendue dans cette ville dédiée à l’art et à l’histoire. Édouard travaille en France chez l’hébergeur Amen qui vient tout juste d’être racheté par le groupe italien Dada ; Alice vient de quitter sa vie parisienne et l’agence de publicité BETC Euro RSCG pour intégrer le groupe Dada directement au siège en Italie. C’est comme ça que démarre l’aventure de ces deux Français au parcours teinté d’international (Édouard a étudié aux États-Unis et en Argentine, Alice en Espagne). Édouard déménage en Italie où il devient avec Alice une équipe pour gérer le marché français en se répartissant naturellement les rôles ; elle, communicante et créative, et lui, à l’écoute des clients et doué pour les chiffres. Ils se font remarquer et deux ans plus tard se font débaucher pour démarrer une nouvelle aventure : lancer l’offre Cloud en Europe pour le groupe Aruba, numéro 1 du Web en Italie, et participer à la création de l’équipe marketing. Alice gère la communication pour l’Europe : une vingtaine d’événements par an, médias sociaux et gestion clients, campagnes de publicité, relations presse et sa dernière passion, la production de contenu vidéo. Édouard prend de son côté les commandes de toute l’acquisition des nouveaux clients pour le groupe en supervisant les investissements en ligne, en améliorant la pertinence du ciblage et en cherchant de nouveaux leviers d’acquisition. Ce qu’ils apprécient le plus ? Travailler en duo et se challenger constamment ; avoir toujours un pied en France, assumer de véritables responsabilités face à 2 millions de clients, la liberté qu’ils n’auraient pas dans un très grand groupe, la confiance de la direction qui investit sur leurs idées, parler trois langues dans la même journée, la vie quotidienne à Florence entre la magie du centre historique et le chianti le week-end. Les prochains défis ? Chez Aruba, ouvrir d’autres pays et faire grandir l’offre Cloud à l’international ; personnellement, continuer à développer chacun leur projet Web (lire encadrés). À long terme, travailler toujours dans le IT et en team mais aux États-Unis ou en Asie, même s’il est difficile pour eux d’envisager de quitter la dolce vita. n robin leproux (MGE Reims 83) est nommé président du Syndicat national de la publicité télévisée, l’organisation professionnelle des régies publicitaires des communications commerciales audiovisuelles de plus de 150 chaînes, services interactifs et sites Internet. Il regroupe 8 régies publicitaires TV : TF1 Publicité, M6 Publicité, Canal+ Régie, Lagardère Publicité, Next Régie, TMC Régie, France Télévisions Publicité et Be Viacom. Maxime de roquette-buisson (MGE Rouen 06) est promu investment director d’idinvest Partners, un acteur reconnu du private equity mid-market en Europe. Avec plus de 3 milliards d’euros sous gestion, Idinvest Partners a développé plusieurs expertises : opérations de capital-risque à destination d’entreprises européennes jeunes et innovantes – investissements primaires, secondaires ou en private debt –, opérations d’investissement en mezzanine – activité de conseil en private equity. ASSurANCe, réASSurANCe, CAiSSeS de retrAite CoNSeil eN Audit, exPertiSe CoMPtAble Christophe kijewski (CEFA-MBA 96) est nommé directeur général adjoint de la Mutuelle des étudiants (LMDE) qui gère la sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants affiliés et la couverture complémentaire mutualiste d’environ 315 000 adhérents. Marita Maier (Cesem 83), associée au sein du département Transaction Advisory Services, est promue responsable des French & german business Centers de ey (ex-Ernst & Young) Inde. Elle est ainsi en charge de l’accompagnement des clients français et allemands de EY dans la réalisation de leurs projets et l’élargissement de leurs opérations en Inde. Elle assurera également un rôle d’ambassadrice auprès des institutions françaises et allemandes implantées dans ce pays. Arnaud roger (MGE Rouen 86) est promu directeur de l’indemnisation et du recouvrement d’euler Hermes France. Le groupe Euler Hermes, membre du groupe Allianz, est un des leaders mondiaux de l’assurance-crédit, de la caution et du recouvrement de créances commerciales. AutoMobileS, équiPeMeNtierS Almudena benedito (Cesem 93) est nommée directrice marketing Europe de l’Ouest de Federal Mogul Aftermarket, équipementier automobile international, dont le siège est situé à Southfield (Michigan, États-Unis). bieNS de CoNSoMMAtioN AliMeNtAire AlidiFireNZe, le FloreNCe deS FloreNtiNS NAVily, tHe NAVigAtioN FAMily Alice a créé il y a un an www.alidifirenze.fr, un city guide d’adresses à Florence enrichi par des interviews valorisant le made in Italy (parfumeur, designer, chef étoilé). Elle développe également des cartes postales de ses voyages et un carnet de bord où elle partage ses recettes et coups de cœur mode et design. 10 000 lecteurs en un an et 20 000 pages lues, elle développe actuellement la version en anglais et se lance dans la vidéo. www.facebook.com/Alidifirenze Porté par une passion pour la plaisance, Édouard s’est lancé fin 2013 dans la création d’une start-up avec un autre diplômé de l’IFI : Benjamin Rousseau (BSC 09). Leur but ? Créer le TripAdvisor de la mer et orienter les plaisanciers vers les criques les plus belles mais aussi les plus sûres. Vainqueur du Startup Week-end de Marseille, l’application iPhone sortira début juin pour la saison 2014 ! www.navily.com 46 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 CAPitAl iNVeStiSSeMeNt, buSiNeSS ANgelS, SoCiétéS de PArtiCiPAtioN lucile deschamps (Ms EDM 03) est promue directrice marketing Mars Petcare France de Mars Petcare & Food France, filiale du groupe Mars, un des leaders français sur les segments de l’alimentation humaine et animale. Jean-Marc gallot (MGE Rouen 88) est promu vice-président chargé des affaires commerciales de Moët Hennessy, la branche vins et spiritueux du groupe LVMH. Francine Morelli (MGE Reims 82) est promue vice-présidente du conseil de surveillance de kPMg, membre de KPMG International, réseau de cabinets indépendants exerçant dans 155 pays. Depuis 1997, elle est associée, directrice des activités du secteur assurance. dominique thomann (MGE Rouen 79) est nommée directrice de la Business Unit Performances RH d’Alma Consulting group, un des leaders européens du cost consulting qui aide les entreprises à réaliser des économies sur l’intégralité de leur compte de résultat et à obtenir des financements, des aides ou des subventions. CoNSeil eN MANAgeMeNt et StrAtégie Jean-Michel Huet (MGE 1997) a été promu partner de bearingPoint en charge du conseil en développement international et des pays émergents. Il a notamment ouvert le bureau marocain du cabinet en 2011. Frédéric Pflanz (Cesem 92) est promu directeur du développement de rémy Cointreau, un des principaux groupes français de cognacs, de liqueurs et de champagnes. Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 47 TRAJECTOIRES CoNSeil Juridique, CAbiNetS d’AVoCAtS yves bourgoin (MGE Rouen 79) est coopté associé cogérant au sein d’AJAssociés, une des plus importantes études d’administrateurs judiciaires en France. Ses 13 bureaux regroupent plus de 90 personnes (associés et salariés). Éric Deprez et Adrien Perrot (MGE 05) sont associés fondateurs du cabinet deprez Perrot, un cabinet de contentieux intervenant principalement en droit pénal des affaires. Le cabinet a fait son entrée dans le classement Décideurs 2013/2014 dans quatre catégories : droit pénal des affaires, contentieux commercial, contentieux financier et haut de bilan, contentieux AMF. Claire revol-renié (MGE Reims 03) est promue associée au sein du département Corporate de Scotto & Associés, cabinet d’une vingtaine d’avocats. Elle intervient sur les opérations de private equity, notamment dans le domaine du conseil au management dans le cadre de LBO et de la structuration de management packages. lionel Vuidard (MGE Reims 97) est coopté associé au sein de linklaters, un cabinet d’avocats d’affaires international spécialisé dans le conseil aux entreprises, banques, institutions financières et organisations gouvernementales. droguerie, PArFuMerie, HygièNe, CoSMétiqueS régieS PubliCitAireS, AFFiCHAge étienne Sacilotto (MGE Reims 85) a été promu chief marketing officer chez Spotless group, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits d’entretien et d’insecticides. Cécile béziat (MGE Reims 99) est nommée directrice générale adjointe de reworld Media Factory, filiale dédiée à la monétisation des supports online et offline du groupe Reworld Media (Marie France, Télé Magazine, Gourmand, Papilles, Vie pratique féminin), groupe média multicanal, expert en brand content et content commerce. éNergie laurence Mulliez (MGE Rouen 88), précédemment directrice générale du producteur d’énergies renouvelables Eoxis, a été nommée présidente du conseil d’administration de Voltalia, un producteur d’électricité à base d’énergies renouvelables. Basé en France métropolitaine, en Guyane française, au Brésil et en Grèce, la société conçoit, développe et exploite des projets multisources : éolien, solaire, hydraulique et biomasse. équiPeMeNt de lA MAiSoN, éleCtroMéNAger Alexander lohnherr (MGE Rouen 88) est managing director de Miele France. isabelle Pierret (MGE Rouen 93) est promue directrice marketing Consumer Imaging Group de Canon France. Fondé en 1937 à Tokyo, Canon propose une large gamme de produits couvrant l’intégralité de la chaîne de l’image (photo, vidéo, projection, impression…), ainsi qu’une gamme complète de systèmes d’impression et de solutions de gestion du document. CoNSeil eN relAtioNS PubliqueS, CoMMuNiCAtioN, MArketiNg Patrice duquennoy (MGE Rouen 88) est nommé directeur financier et développement de globe groupe, agence intégrée hors média qui accompagne les annonceurs sur leurs campagnes d’activation in store (animation commerciale, force de vente supplétive…) et out store (échantillonnage, road-show, street marketing et distribution presse gratuite). Il est ainsi chargé de consolider les projets de développement en cours et d’accélérer l’implantation à l’international. Culture et loiSirS Maud brabant (MGE Rouen 03) est nommée responsable de l’audit et des contrôles du Pari mutuel urbain. PMU est une entreprise française de paris hippiques dont les activités sont la conception, la promotion, la commercialisation et le traitement des paris sur les courses de chevaux. Depuis la loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne en 2010, cette entreprise propose aussi des paris sportifs et des jeux de poker en ligne. diStributioN SPéCiAliSée Sandrine Maisano (MGE Rouen 88) a été promue directrice de la stratégie et du développement de Synalia, numéro un français des bijoutiers entrepreneurs présidé par Virginie Conty (MGE Rouen 92). béatrice lafon (Cesem 82) est promue chief executive officer de Claire’s Stores, une chaîne américaine d’accessoires et de bijoux fantaisie. 48 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 équiPeMeNt de lA PerSoNNe (VÊteMeNtS, ACCeSSoireS) Matthieu Schegg (Cesem 92) est promu general manager Western Region de geox, un fabricant italien de chaussures pour hommes, femmes et enfants. geStioN d’ACtiFS, SerViCeS Aux iNVeStiSSeurS, SoCiétéS de bourSe Paul reuge (MGE Reims 04) est promu gérant OPCVM immobilier de Martin Maurel gestion, filiale du groupe Martin Maurel, une société de gestion de portefeuille et de conseil en gestion de patrimoine. Charles Soullard (MGE Reims 00) est nommé head of client effort France de Neuberger berman, un groupe mondial de gestion de placements. Chris Spencer (Cesem 84) devient associé du conseil financier Callisto. Après avoir fait ses armes chez PwC, Chris a rejoint UBS comme executive director avant de devenir successivement partner chez Candover, Clayton Dubilier & Rice et Sagard. iMMobilier, ProMotioN iMMobilière Marc thibaut (Ms EDM 01) est nommé directeur marketing France de klépierre, acteur majeur de l’immobilier de commerces en Europe. damien dalberto (MGE Rouen 07) est nommé directeur commercial adjoint de klépierre. iNtériM Philippe Martinez (MGE Rouen 84) est promu directeur commercial France d’Adecco, un réseau d’agences d’emploi proposant aux candidats, aux entreprises et aux administrations des services recouvrant l’ensemble des contrats : intérim, CDD, CDI et contrats de formation. Adecco France compte environ 4 800 collaborateurs répartis dans 900 agences. Pascal eang (MGE Rouen 06) est nommé directeur administratif et financier de StickyAdS.tv, une société technologique du marché de la publicité vidéo en Europe. Prigent guiganton (MGE Rouen 05) rejoint leo burnett France en tant que directeur de clientèle. logiCielS et SerViCeS iNForMAtiqueS Philippe Méchanick (MGE Rouen 81) est promu directeur financier de Scality, leader sur le secteur des solutions stockage à l’échelle du pétaoctet. La société a été créée en 2009 pour opérer une révolution dans le domaine du stockage de données en proposant une solution entièrement logicielle qui pourrait facilement prendre en charge une croissance exponentielle des données, garantir une disponibilité élevée et offrir d’excellentes performances tout en réduisant les coûts d’exploitation. SerViCeS Aux eNtrePriSeS ou Aux ColleCtiVitéS bertrand Henry (MGE Rouen 06) est nommé directeur du département Retail de Micros Fidelio France, société qui fournit des solutions de gestion informatique pour l’hôtellerie, la restauration et le commerce de détail. François deprey (MGE Reims 98) est nommé directeur marketing stratégique de gS1 France, plateforme de concertation entre l’industrie et le commerce qui promeut, met en œuvre et accompagne l’utilisation des standards GS1 dans les chaînes d’approvisionnement. Antoine Maillet-Mezeray (MGE Rouen 92) est nommé directeur administratif et financier de Compario, société qui développe et commercialise des solutions de commerce connecté. téléCoMMuNiCAtioNS thomas Zaruba (MGE Rouen 08) est promu vice president business development Europe de TVTY au sein de distribeo, une société française spécialisée dans le marketing interactif sur mobile et tablette. Distribeo est l’éditeur de Scanbucks, application mobile de chasse au trésor en magasin, et de TVTY, application mobile et tablette permettant de jouer en direct avec les publicités télé. thierry guibert (MGE Reims 96) est nommé président d’eco-mobilier, un éco-organisme dédié à la collecte et au recyclage du mobilier domestique et de la literie. SuPPort, MAiNteNANCe et logiStique Millicom, the international telecommunications and media company, announced that it has appointed Interim CFO Marc Zagar (Cesem 87) to the role of deputy CFo. Prior to joining Millicom and since October 2011, Marc Zagar was EVP Finance at MTG which he joined first in 2001. téléViSioN, rAdio, CiNéMA MeSSAgerie, Courrier Catherine Charrier-leflaive (MGE Rouen 86) est promue directrice des ressources humaines du réseau la Poste depuis avril. Elle conserve ses responsabilités de directrice des ressources humaines de La Banque Postale et des services financiers, poste qu’elle occupe depuis 2012. romain bessi (MGE Reims 94) est promu chief operating officer de StudioCanal, filiale du groupe Canal+. Il est ainsi en charge des activités de StudioCanal au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ainsi que de l’intégration de l’activité de production et de distribution de séries TV. Il reste par ailleurs DGA en charge de la stratégie, de la finance et de la technique. touriSMe, Hôtellerie PreSSe, éditioN, iMPriMerie Patrice Margotin (MGE Reims 90) est nommé directeur général du groupe delcourt, leader sur le marché francophone de la bande dessinée. Il est ainsi en charge de la gestion, du développement et de la stratégie de l’ensemble du groupe Delcourt (Éditions Delcourt, Éditions Soleil, Delsol Diffusion). Swissôtel Sydney appoints Christian Hirt (MBA 2009) new General Manager. Prior to joining Swissôtel Hotels and Resorts, Christian worked within the Le Meridian and Kempinski hotel group, including the prestigious Hotel Adlon Kempinski in Berlin. Commenting on his recent appointment, Christian stated: “I am delighted to join this effervescent hotel located in the heart of Sydney. Together with the team, I look forward to providing an exceptional guest experience to our local and international guests.” Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 49 CAMPUS L’actu de la Fondation Les alumni sont de plus en plus nombreux à soutenir la Fondation, permettant à celle-ci de financer des actions stratégiques : le soutien de l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur, l’accompagnement de jeunes créateurs d’entreprise via leur incubation dans des structures spécialisées, le développement de la recherche et de l’innovation pédagogique, ainsi que l’attractivité des campus. Afin de garantir une parfaite transparence vis-à-vis de ses donateurs, la Fondation met un point d’honneur à les informer régulièrement de l’utilisation de leurs dons. 188 bourses ont été allouées bourSeS de lA FoNdAtioN : leS réSultAtS de lA derNière CoMMiSSioN d’AttributioN Le lundi 31 mars 2014 s’est réunie la commission d’attribution des bourses d’excellence de la Fondation NEOMA Business School. Cette commission concernait tous les étudiants de l’école ayant déposé un dossier, tous campus et tous programmes confondus (MGE, BBA, Cesem, Tema, etc.), excepté les post-graduate. Cette année encore, les étudiants ont été nombreux à solliciter la Fondation afin d’obtenir une aide leur permettant de financer jusqu’à 50 % de leurs frais de scolarité. Grâce à la générosité de nombreux mécènes – entreprises, institutionnels et particuliers –, 188 bourses ont été allouées à des étudiants brillants rencontrant de réelles difficultés financières. NEOMA Business School, sa Fondation et tous les étudiants remercient grandement tous ces donateurs qui les accompagnent dans la défense des valeurs d’égalité des chances, de diversité et d’excellence. MACHA, étudiante en deuxième année de Mge et bénéficiaire d’une bourse d’excellence deux années de suite. « Je voudrais insister sur le fait que la Fondation aide des étudiants méritants et rencontrant des difficultés financières. Faire un don à la Fondation, c’est non seulement faire preuve de solidarité envers les jeunes générations, mais c’est aussi témoigner sa confiance envers des étudiants qui occuperont les postes clés de demain. Ces mêmes boursiers pourront ensuite, à leur tour, faire preuve de générosité à l’égard d’une institution qui les a soutenus par le passé. C’est un véritable cercle vertueux, au service de l’égalité des chances. » 50 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 retour Sur lA 4e éditioN de « PoWered by NeoMA buSiNeSS SCHool » Le 15 mai dernier, le campus de Rouen a eu le plaisir d’accueillir la 4ème édition de l’événement « Powered by NEOMA BS ». Financée par BNP Paribas et KPMG dans le cadre de la chaire business model et innovation entrepreneuriale, cette journée a été l’occasion de mettre à l’honneur l’esprit d’entreprise de la communauté de l’école. Tous les passionnés d’entrepreneuriat ont ainsi partagé de nombreuses activités : des rencontres informelles entre étudiants, diplômés et financeurs, un concours de pitchs, une intervention exceptionnelle d’un entrepreneur à succès et des remises de prix. Cette année, l’invité du jour était Jean-Louis Louvel, président fondateur du groupe Palettes Gestion Services (PGS), une véritable success story made in France, lauréat du prix de l’entrepreneur de l’année 2012 et autodidacte de l’année 2013. Après avoir échangé avec les porteurs de projet lors de la concentration de start-ups, il leur a donné un éclairage pragmatique sur sa propre expérience au cours d’une conférence de grande qualité. deS AluMNi SPortiFS et SolidAireS Une expérience commune, une même passion pour le ballon, une envie de partage intergénérationnel… C’est ce qui a motivé les organisateurs du match amical de rugby qui a eu lieu samedi 17 mai sur le terrain de l’ASRUC à Mont-Saint-Aignan. À cette occasion, les membres de l’association étudiante Top Eight et les diplômés de l’Amicale des anciens anciens du rugby (3AR) se sont affrontés dans la bonne humeur avant de partager un buffet offert par l’Amicale. Cette journée a été également l’occasion pour l’Amicale de remettre aux étudiants un chèque symbolique d’une valeur de 3 150 euros correspondant aux dons que ses membres ont réalisés en faveur des bourses d’excellence portées par la Fondation NEOMA BS. Leurs dons seront utilisés lors de la prochaine commission d’attribution des bourses afin d’aider les étudiants financièrement en difficulté à couvrir jusqu’à 50 % de leurs frais de scolarité. uNe ANNée bieN reMPlie Pour leS ProgrAMMeS d’ACCoMPAgNeMeNt et d’orieNtAtioN Depuis plusieurs années, les campus de NEOMA BS se sont engagés dans le suivi de programmes d’accompagnement et d’orientation de jeunes collégiens et lycéens grâce au dispositif Tremplin pour réussir à Rouen et à la Cordée de la réussite Prépa’Rémois à Reims. Côté rémois, cette année 2013-2014 est riche en événements. Prépa’Rémois a en effet décidé de suivre le programme Par-delà le handicap avancer et réussir ses études supérieures (Phares) à l’attention de publics en situation de handicap tout en continuant d’accompagner près de 200 jeunes Champardennais issus de milieux modestes. Plus de 70 étudiants bénévoles, répartis dans quatre pôles de tutorat, ont organisé pour ces collégiens et lycéens de la région une trentaine d’ateliers de tutorats, sept visites culturelles (musées, opéras, etc.), quatre visites d’entreprise (Orange, Groupe Courlancy, etc.) et deux voyages, à Strasbourg et à Londres, qui avaient comme double objectif la cohésion de groupe et l’ouverture culturelle. Enfin en janvier, Prépa’Rémois a également eu l’immense privilège d’organiser la journée nationale des cordées de la réussite sur le campus de Reims qui a réuni 150 jeunes et de nombreux professionnels. Côté rouennais, la promotion Tremplin pour réussir 2013-2014 compte 19 étudiants qui ont tous passé différents concours pour intégrer un des programmes de l’école avant de réaliser leur stage en entreprise. C’est une belle preuve de motivation, compte tenu du fait que chacun de ces jeunes était en situation de décrochage scolaire avant d’intégrer ce dispositif. Les étudiants de Tremplin pour réussir ont également eu le plaisir de découvrir l’opéra de Rouen au cours d’une visite organisée, ainsi que le site de production Nutella et Bueno à VillersÉcalles, Ferrero étant, on le rappelle, partenaire du programme depuis sa création en 2007. lA FoNdAtioN Célèbre le reNouVelleMeNt de SoN PArteNAriAt AVeC le CANe Lundi 19 mai 2014, la Fondation du Crédit agricole du Nord-Est (CANE) et la caisse régionale du Crédit agricole mutuel du Nord-Est ont renouvelé leur engagement auprès de la Fondation NEOMA Business School pour les trois prochaines années. Afin de célébrer ce partenariat, Philippe Couderc (MGE Reims 87), président de la Fondation NEOMA BS, et Frank Bostyn, directeur général de NEOMA BS, ont eu le plaisir d’accueillir sur le campus de Reims Pascal Lequeux et Ghislain Parisot, respectivement président de la Fondation du CANE et secrétaire général de la caisse régionale du Crédit agricole mutuel du Nord-Est. Ces derniers ont rappelé leur volonté de poursuivre d’une part leur accompagnement financier du dispositif Prépa’Rémois, Cordée de la réussite, et d’autre part leur engagement envers les étudiants ayant des difficultés pour financer leur scolarité grâce au financement de bourses d’excellence. téMoigNAgeS « Notre objectif, avec cette convention de mécénat, est d’accompagner la Fondation NEOMA Business School dans son action en faveur de la diversité sociale car nous défendons des valeurs communes. » Pascal lequeux « Nous avons l’ambition d’appuyer les dispositifs de la Fondation auprès des jeunes de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes afin de leur permettre de pouvoir accéder aux études supérieures dans les meilleures conditions possibles. » ghislain Parisot « Le soutien financier du CANE et de sa Fondation sur les trois prochaines années constitue une vraie chance pour notre Fondation de pouvoir renforcer des dispositifs d’ouverture sociale ayant déjà fait leurs preuves localement. » liza galopin, déléguée générale de la Fondation NeoMA business School Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 51 CAMPUS Vendredi 28 mars, sur un campus rouennais en pleine effervescence, NEOMA Business School a eu le plaisir d’inaugurer en grande pompe le premier Institut Confucius « Business » de France, en présence de laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, de xue Jinwen, chancelier de l’université de Nankai, et de Xu Lin, directrice générale de Hanban. NeoMA buSiNeSS SCHool : deS relAtioNS PriVilégiéeS AVeC lA CHiNe NeoMA business School entretient depuis de nombreuses années des relations privilégiées avec la Chine : • 2 bureaux de représentation à Shanghai et à Pékin ; • près de 1 000 diplômés NEOMA Business School basés en Chine ; • 100 offres d’emploi proposées en Chine chaque année ; • première nationalité sur les campus (hors nationalité française) ; • 6 programmes en double diplôme avec la Chine ; • 17 partenaires académiques en Chine. Grâce à la longévité et à la qualité de ses partenariats en Chine, NEOMA Business School est la seule école française figurant dans la liste des écoles au choix après gaokao (équivalent du bac) et tous ses programmes sont validés par le ministère de l’Éducation chinois. Ce positionnement a naturellement contribué à faire de NEOMA Business School la partenaire privilégiée de la Chine pour la création du premier Institut Confucius « Business » de France. NEOMA Business School lance le premier Institut Confucius « Business » de France Lieu d’échanges pour promouvoir la langue et la culture chinoise, NEOMA Confucius for Business-Rouen joue un rôle de plateforme dédiée à l’optimisation des relations économiques entre la Chine et la France. Il offre des solutions d’accompagnement aux entreprises dans le développement de leurs activités sur le territoire chinois. Le NEOMA Confucius Institute for BusinessRouen a pour vocation d’accompagner les particuliers et les entreprises dans la découverte de la Chine. « Les motivations à pousser les portes de ce nouveau lieu d’échanges sont nombreuses : apprendre le mandarin, maîtriser les codes locaux en matière de business, développer de nouveaux marchés commerciaux… », explique Haiyan 52 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 Zhang, directeur du NEOMA Confucius Institute for Business-Rouen. Cette nouvelle plateforme offre aux particuliers, via des cours de mandarin et des ateliers découverte, un accès privilégié à la culture chinoise et à sa forme de pensée originale. L’Institut Confucius rouennais est également dédié aux relations économiques entre la Chine et la France et propose à ce titre des formations « sur mesure », répondant aux attentes et aux besoins de chaque professionnel et de chaque entreprise. « Pour ce faire, nous nous appuyons notamment sur le réseau et le corps professoral d’excellence de NEOMA Business School et sur son expertise forte en matière de management interculturel. Ceci représente un véritable atout », ajoute Haiyan Zhang. qu’eSt-Ce qu’uN iNStitut CoNFuCiuS ? Labellisé par le Hanban (bureau de la Commission pour la diffusion internationale du chinois), cet Institut est le fruit d’une collaboration entre NEOMA Business School et l’université de Nankai, prestigieuse université de Tianjin, en lien étroit avec la CREA, en partenariat avec la région Haute-Normandie et la CCI internationale de Normandie. Il bénéficie également du soutien de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, et de l’ambassadeur de France à Pékin. Basé sur le campus rouennais de NEOMA Business School, l’Institut Confucius dispose d’un espace offrant bureaux, salles de classe et de conférence. Il est également doté d’un centre de ressources documentaires et pédagogiques regroupant près de 3 000 ouvrages (en français, anglais et chinois) sur l’histoire, l’économie, la littérature, la pensée, la gastronomie ou les arts. n Avec 440 établissements implantés dans 120 pays, dont 17 en France, les Instituts Confucius représentent aujourd’hui des passerelles incontournables pour tous ceux qui souhaitent découvrir la Chine. Avec l’objectif de promouvoir la culture chinoise et de renforcer les échanges avec les autres pays, ils s’appuient sur des universités ou des écoles pour proposer des cours de langue, des activités culturelles ou des modules orientés « business ». Pour en savoir plus : www.neoma-bs-confucius.com Contact : Haiyan Zhang, directeur • 02 32 82 57 96 • [email protected] Amélie Cojean, chargée de développement • 02 32 82 16 89 • [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 53 CAMPUS Talent & Career Development Unit : l’alliance du développement personnel et d’un Career Services Dans un monde de plus en plus complexe, les organisations sont confrontées à des enjeux majeurs d’adaptabilité. L’incertitude est devenue la règle, la proactivité et l’innovation, des solutions. C’est pour répondre à cette nouvelle donne que NEOMA Business School renouvelle les approches managériales et les inscrit au cœur de sa stratégie. Émotion, émancipation, considération, collaboration sont quelques-uns des mots clés qui guident nos enseignements. Première innovation organisationnelle de NEOMA BS, la création d’un écosystème de services, composé de trois unités : le Talent & Career Development Unit, le Student Affairs et le Teaching & Learning Centre. Les mots clés sont adaptabilité, anticipation, proactivité et responsabilité. ZooM Sur le tAleNt & CAreer deVeloPMeNt uNit, dédié Au déVeloPPeMeNt deS CArrièreS et deS CoMPéteNCeS MANAgériAleS Deux grands axes régissent le Talent & Career Development Unit : l’accompagnement de la construction des projets professionnels des étudiants et de leur trajectoire d’apprentissage, en termes de cours intégrés et de coaching individualisé, et le développement de compétences managériales dont les mots clés sont adaptabilité, anticipation, proactivité et responsabilité. « Au-delà de cette définition spécifique, ce service représente un axe fort de différenciation, explique Isabelle Chevalier, directrice de cette unité au sein de la DGA programmes. En effet, en créant une unité dédiée à ces thématiques, dans une approche matricielle et en support des programmes, NEOMA Business School traduit dans l’action son positionnement. » Très concrètement, le Talent & Career Development Unit se compose d’un service carrière organisé en zones géographiques 54 | NEOMA Alumni Review / Juin 2014 (Amérique du Nord, Amérique latine, Europe, Asie, Afrique) et animé par des conseillers carrières spécialistes de ces régions du monde. Cette structuration vise notamment à accroître l’internationalisation des trajectoires des étudiants. Mais l’innovation majeure du T&CDU s’exprime sur un autre terrain : celui de la recherche. En effet, NEOMA Business School met les avancées de sa recherche en matière de management et de trajectoire professionnelle au service du développement des compétences de l’étudiant. C’est là un point de différenciation primordial. Ainsi, les travaux de la chaire nouvelles carrières et les résultats d’études scientifiques menées à l’international pour identifier les critères de succès de carrières des managers ont permis d’élaborer un précieux référentiel de compétences. « Ces savoirfaire et savoir-être managériaux renouvelés sont précisément ceux que NEOMA Business School doit aujourd’hui développer auprès de ses étudiants afin qu’ils puissent envisager une insertion et une trajectoire professionnelle de haut niveau », complète Isabelle Chevalier. Aussi, sur la base de ce référentiel, les conseillers carrières sont aujourd’hui en mesure d’accompagner les étudiants de manière personnalisée, en fonction de chaque profil, de chaque programme et de chaque objectif professionnel. Un suivi de haut niveau et sur mesure qui, irrigué par la recherche de NEOMA BS, permet de délivrer des cours et des séances de coaching en parfaite cohérence avec les attentes des entreprises, tant en France qu’à l’international. Ce lien très étroit avec le monde professionnel se trouve également renforcé par une proximité permanente avec les entreprises. Les diplômés y occupent d’ailleurs une place centrale. Ensuite, NEOMA Alumni prend le relais pour accompagner les diplômés dans leur dynamique de carrière. L’objectif ? Partager les meilleures pratiques et assurer une fluidité dans le suivi professionnel des étudiants puis des diplômés. n Une triple accréditation Avec la réaccréditation Equis obtenue fin 2013, l’école confirme sa place au sein du cercle très fermé des institutions détentrices de la « triple couronne » et sa parfaite adéquation aux standards académiques internationaux. En ayant convaincu les auditeurs de la solidité de la fusion opérée il y a quelques mois entre Rouen et Reims, l’équipe dirigeante se voit également confortée dans la stratégie choisie pour NEOMA Business School. « Cet audit représentait une excellente occasion de confronter notre stratégie et notre organisation à un regard avisé d’experts internationaux, dans une phase cruciale que représente le lancement d’une nouvelle école, souligne Frank Bostyn, directeur général de NEOMA Business School. La reconduction de cette accréditation s’inscrit pleinement dans notre dynamique actuelle. » Pour NEOMA Business School, elle confirme ainsi la qualité de son enseignement, de sa recherche et de ses programmes. Plusieurs points forts ont été soulignés par les auditeurs Equis, parmi lesquels les actions réalisées dans le domaine de l’éthique, la responsabilité et le développement durable, nouveaux standards imposés par l’organisme européen depuis 2013. L’attractivité internationale de NEOMA Business School, mesurée sur la base du nombre d’étudiants et de professeurs internationaux sur les campus de l’école, ainsi que le contrôle et la gestion des risques financiers ont également été salués. Enfin, l’appropriation rapide de la nouvelle identité par les collaborateurs a été fortement saluée par les auditeurs, considérant cette condition comme essentielle au succès de NEOMA Business School. « Le renouvellement de l’accréditation Equis représente un premier succès collectif pour NEOMA Business School, souligne Frank Bostyn. Mais c’est aussi une garantie d’excellence et une reconnaissance internationale précieuses pour nos étudiants, nos diplômés et bien entendu les entreprises qui sont nos premiers partenaires. » n Une nouvelle campagne de communication corporate pour NEOMA Business School NEOMA Business School renouvelle les approches managériales et les inscrit au cœur de sa stratégie. Une nouvelle campagne de communication corporate a donc été lancée fin mai dans différents médias nationaux et internationaux. Son objectif ? Faire de NEOMA Business School une marque attractive et lisible, tant en France qu’à l’international, qui incarne son positionnement en matière de leadership. Pour en savoir plus : Isabelle Chevalier [email protected] 03 26 77 46 83 Mondialisation, course aux classements et aux accréditations, nouvelles alliances stratégiques… Dans un contexte concurrentiel violent, NEOMA Business School impose sa différence à travers une campagne de communication d’envergure qui illustre sa vision du leadership. Le principe créatif, imaginé par l’agence Nouveau Monde DDB Toulouse, propose un concept simple et universel : des pictogrammes explicites, construits autour des accolades formant la lettre « O » comme signe distinctif de la marque. Ce langage iconique est associé à un discours incarné et porteur de sens, pour exprimer la nouvelle posture managériale défendue par NEOMA Business School. Lancée en mai 2014, cette nouvelle campagne est actuellement déclinée dans la presse nationale et internationale ainsi qu’en affichage dans les gares de Paris, Rouen et Reims. NEOMA Business School a également fait évoluer son territoire de marque pour gagner en lisibilité. Sa déclinaison sur l’ensemble des outils de communication participera à une meilleure reconnaissance de l’école via un code graphique vivant, mémorisable et durable. À travers cette action de communication destinée à l’ensemble de ses parties prenantes, NEOMA Business School illustre par la preuve sa signature empowering management et souligne son engagement dans sa mission première : la formation, fondée sur une vision renouvelée du management, de diplômés qui serviront la performance globale des organisations. n Contact : Franck Frefield-beilborn Communication officer [email protected] Juin 2014 / NEOMA Alumni Review | 55