La dynamique commerciale et culturelle - Clichy

Transcription

La dynamique commerciale et culturelle - Clichy
La dynamique commerciale et culturelle
Compte-rendu de la rencontre
du 15 octobre 2015
Atelier Commerce
Rappel des précédentes étapes de la
concertation
Claire CHAUSSADE
Agence DAC
Nous nous retrouvons pour la première rencontre sur la dynamique commerciale et
culturelle de la butte de Batignolles. Cette réunion fait suite aux séances de concertations
tenues depuis 2010. Paris Batignolles Aménagement vous présentera le diagnostic ainsi
que les évolutions du programme commercial.
En 2010, lors d’une première série de trois ateliers, vous nous aviez proposé que les
commerces soient visibles, facilement accessibles, favorisent la qualité de vie et l’image du
quartier, n’entrent pas en concurrence avec les magasins déjà présents et soient ouverts le
dimanche. Vous demandiez des lieux de restauration pour les salariés du quartier. Enfin,
vous souhaitiez que des services de santé soient implantés.
Une seconde série d’ateliers, spécifique au secteur Ouest, s’est déroulée en 2012 et 2013.
Vous nous aviez fait part de votre volonté que l’animation et l’identité commerciale soient
propres au secteur, qu’une rue contiennent des commerces de proximité et des services,
que la vie de quartier soit organisée, que la vie culturelle se développe, que des locaux
associatifs soient implantés et que des animations nocturnes soient proposées.
La programmation commerciale a fortement évolué compte tenu du diagnostic réalisé.
Nous vous présenterons ces éléments ce soir. Nous évoquerons la programmation
commerciale lors de la réunion d’information du 24 novembre.
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Atelier Commerce
L’évolution du programme commercial
Catherine CENTLIVRE (PBA)
Programmation commerciale en 2007
Le programme commercial défini en 2007 pour la ZAC Clichy-Batignolles couvre 8 500
mètres carrés pour compléter l’offre existante en commerces de proximité.
2011 : modification de la ZAC Clichy-Batignolles
En 2011, lorsque le programme est modifié à la suite de l’arrivée du Palais de Justice, le
programme commercial couvre 28 000 mètres carrés. Nous détaillerons ce soir
l’augmentation de cette surface.
Le programme 2011 se constitue autour de projets
commerciaux plus denses et des surfaces plus
importantes : un pôle interquartiers à l’entrée du
secteur Ouest sur la rue Cardinet autour de l’arrivée de
la ligne 14 du métro et un second pôle « cultureloisirs » côté Berthier qui se tourne vers le secteur Nord
avec l’arrivée de la ligne 3 du tramway et de la ligne 14.
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Atelier Commerce
État des lieux en 2009
Nous avions partagé avec vous le diagnostic réalisé en 2009. Nous constations alors la
densité de l’offre commerciale de proximité, la présence de deux pôles d’attractivités – rue
de Levis et rue des Moines – et de commerces plus populaires et fragiles avenue de Clichy
et dans le secteur des Epinettes. Le déficit sur l’offre alimentaire, l’équipement de la
personne, l’équipement de la maison, la culture et les loisirs était également ressorti de
nos échanges. L’arrivée de 7 500 nouveaux habitants et 12 700 nouveaux salariés
représente un potentiel économique important permettant d’apporter une offre
complémentaire. Le parc Martin Luther King et le Palais de Justice généreront, en outre,
des flux importants. Nous notions divers points faibles lors du diagnostic, notamment sur le
secteur Ouest, situé le long de la voie ferrée. Nous avons gardé cet aspect en mémoire
dans la définition du projet commercial afin d’animer la voie Nord-Sud.
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Atelier Commerce
Des objectifs recalibrés
Nous avons défini des objectifs par secteur en vue de compléter l’offre existante, de
donner une identité propre au quartier, de faire du commerce un support d’animation et de
choisir les enseignes permettant de s’adapter aux nouveaux besoins et modes de vie.
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Atelier Commerce
Le secteur Est
Deux pôles de proximité se dessinent sur le secteur Est avec la rue Cardinet et le
boulevard Berthier. Les bâtiments ont été réalisés et commercialisés par des opérateurs
privés ou sociaux. Côté Berthier, la zone E8, E9, E10 à l’accroche de l’avenue de Clichy et
de la sortie du RER C compte beaucoup de commerces, mais peu de thématiques. L’offre
proposée crée un petit supermarché, une banque, une boulangerie, une pharmacie, une
librairie et une boutique de service répondant aux besoins de proximité. Ce secteur se
trouve près de l’entrée au parc, des transports en commun et d’équipements publics divers
– école, crèche, EHPAD, PMI, etc. Nous créons une dynamique de quartier en fonction
des commerces existants.
Les surfaces sont plus limitées sur le pôle situé à l’angle de l’avenue de Clichy et de la rue
Cardinet. Nous y développons des projets plus qualitatifs tels que le restaurant Coretta. En
complément de cette offre, un supermarché répondra aux besoins quotidiens. Un
commerce de service à la personne reste à définir. Un EHPAD privé et une crèche sont
également présents dans le secteur.
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Atelier Commerce
Le secteur Ouest
La problématique principale était de rendre le secteur crédible en matière de commerce,
tant pour les investisseurs que pour les futurs habitants et salariés. L’offre doit être
complète et doit permettre d’animer le quartier. Ce secteur possède des caractéristiques
particulières – dénivelé, séparation avec la ville existante, etc. Il relie le boulevard Berthier
et la rue Cardinet. La zone compte 1 500 logements et 3 500 salariés. Nous avons mené
des études complémentaires afin d’étudier les potentialités. Nous avons travaillé avec les
opérateurs commerciaux qui nous ont aidés à consolider ces pôles. Comme nous
souhaitions développer une offre culturelle, nous avons interrogé des spécialistes Cinéma
qui nous ont confirmé du potentiel pour un miniplexe sur le secteur des Batignolles. La
commercialisation de ce programme est lancée. Nous avons également travaillé sur la
question du stationnement. Les opérateurs commerciaux sont frileux lorsqu’ils arrivent sur
un secteur dans lequel l’offre de stationnement est limitée. Les transports en commun nous
permettent de limiter cette offre pour les véhicules.
Le programme du secteur
Ouest repose sur deux pôles.
Le
premier,
inter-quartiers,
répond aux besoins du nouveau
quartier
et
des
quartiers
existants et s’inscrit dans une
zone d’attractivité piétonne et
liée aux transports en commun.
Le second est le pôle cultureloisirs, structuré autour d’un
cinéma de sept salles et d’un
centre d’animation municipal.
Le long de la voie Nord-Sud, au
pied
des
immeubles
de
logements et de bureaux, une
offre de proximité se développe
– alimentaire, restauration et
restauration rapide, maison,
bien-être, etc.
Autour de ces pôles s’est posée la question du portage et de la commercialisation.
Nous devions donner une cohérence et une pérennité aux différentes boutiques. Nous
avons travaillé avec SEEFAR, opérateur commercial majoritaire, pour porter le projet,
animer le secteur et en assurer la cohérence. SEEFAR développera ainsi le pôle
interquartier et les programmes de pieds d’immeubles. La SNES a, pour sa part, été
désignée pour mener à bien le projet spécifique du cinéma. Un troisième opérateur investit
sur les commerces qui accompagneront le programme du pôle culture-loisirs. Enfin, pour
les trois lots de bureaux, les locaux sont conservés par les investisseurs bureaux euxmêmes afin de ne pas diviser les bâtiments en copropriétés. Une réflexion est menée par
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Atelier Commerce
SEEFAR avec chacun de ces investisseurs sur l’animation commerciale afin de conserver
la cohérence du projet.
Le secteur Nord
La logique sur le secteur Nord se révèle un peu différente. Le secteur se caractérise par
l’implantation de grands équipements – Palais de Justice, DRPJ, service de logistique
urbaine. Nous ne nous inscrivons plus dans une logique de polarité, mais par des
implantations ponctuelles de bâtiments dans les espaces restant à bâtir. Le projet
comprend des lots de bureaux – N2, N3, N4 et N5. Les lots N4 et N5 ne seront pas des
vitrines commerciales, mais des bâtiments à programmation tertiaire. L’offre de commerce
répondra ainsi aux besoins de proximité immédiate des salariés de ces programmes de
bureaux. Nous avons néanmoins souhaité poursuivre la continuité d’un linéaire commercial
existant sur l’avenue de Clichy, et ce, jusqu’à la porte de Clichy. Nous nous inscrivons
davantage dans une logique d’accompagnement des flux entre Clichy et Paris – ces
derniers devraient croître avec l’arrivée de la ligne 14 du métro.
Nous avons développé plusieurs locaux commerciaux en pieds d’immeubles, dans un
souci d’ouverture sur l’espace public. L’intégration de commerces n’est pas toujours
évidente, notamment au sein d’un programme de logements mixtes tel que le lot N1 –
résidence étudiante, logement social, loyer maîtrisé ainsi que centre de santé, centre
d’hébergement d’urgence et future station de la Porte de Clichy. Dans ce lot, nous
disposons d’une surface de commerces de 400 mètres carrés. La programmation devrait
ainsi s’orienter principalement vers une offre aux usagers de ce secteur.
Le lot N3 accueillera la Maison de l’Ordre des avocats. Un accès s’effectuera également
vers la station Porte de Clichy. Au rez-de-chaussée, se trouvera un accès secondaire à la
station Porte de Clichy (M14) et un commerce d’environ 150 mètres carrés.
Enfin, le lot N2 s’inscrit dans l’appel à projets innovants lancé par la Ville de Paris. La
programmation proposera des commerces et/ou services en pied d’immeuble.
L’organisation reste très ouverte dans l’attente des résultats du concours prévus
début 2016.
La réflexion sur la requalification de l’avenue de Clichy avait porté une attention particulière
à la requalification de la sous-face du boulevard périphérique en vue d’accompagner les
flux dans un espace peu urbain. L’objectif est d’aménager des locaux sous le tablier. Cette
réflexion avance. Nous imaginons intégrer un espace pouvant accueillir des locaux
commerciaux, tout en veillant à conserver un accès pour l’entretien et les inspections au
sein de l’ouvrage. Les contraintes techniques sont complexes, notamment en matière de
ventilation. Les interventions doivent s’effectuer en structure légère. Les solutions retenues
permettront bien d’aménager un local à usage commercial sans procéder à des
interventions trop lourdes sur la partie Est de l’ouvrage. Côté Ouest, nous avons par
ailleurs identifié un potentiel d’environ 1 300 mètres carrés. Si les diagnostics techniques
ont été réalisés et les contraintes structurelles identifiées, la réflexion sur la programmation
et la commercialité de ce local atypique se poursuit.
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Atelier Commerce
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Atelier Commerce
Echanges
Sur l’animation de quartier
Question : L’appareil commercial est souvent perçu comme la vitrine d’un quartier. Les
investisseurs souhaitent principalement des bars et des restaurants en rez-de-chaussée.
En regardant le secteur Ouest, je constate que sur les quinze commerces de l’interquartier,
seuls quatre seront des boutiques. Qui occupera les onze autres locaux ? Quelle est la
place dédiée au milieu associatif ? Il ne doit pas s’agir uniquement de bars et de
restaurants.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : La question de l’animation et de la
vie de quartier, dans un secteur qui comprendra autant de salariés que d’habitants,
est réelle. Les commerces peuvent très bien fonctionner en semaine, la journée
avec les salariés, le soir avec les usagers du quartier, et être fermés le week-end.
Nous souhaitons une continuité de fonctionnement des commerces, en semaine et
le week-end, pour participer à l’animation et à la qualité de vie du quartier,
néanmoins nous ne pourrons pas imposer dans les baux que les commerces
ouvrent le samedi voire le dimanche, nous mènerons ce travail jusqu’au bout avec
l’opérateur commercial.
Pour veiller à la complémentarité et à la diversité des commerces, nous avons fait
le choix de désigner un opérateur commercial unique qui aura notamment pour
mission d’établir un plan de merchandisage – c’est-à-dire proposer la nature
(typologie) de tous les commerces se trouvant dans le pôle inter-quartiers et le long
de la voie Nord-Sud (rez-de-chaussée des programmes de logements et bureaux).
Cet opérateur-investisseur maîtrise les surfaces commerciales du pôle interquartiers, soit 9 500 mètres carrés de commerces, et une grande partie des
commerces en pieds d’immeuble (logements). La programmation proposée doit
répondre aux besoins de l’ensemble des usagers : salariés, habitants, étudiants,
visiteurs.... Vous retrouverez certainement un coiffeur, un cabinet d’esthétique,
mais aussi des boutiques de vêtements, un supermarché et plusieurs moyennes
surfaces.
Le long de la voie nouvelle, un travail a été mené pour implanter les surfaces
commerciales principalement aux angles des bâtiments, au croisement des flux et
leur offrir suffisamment de visibilité pour qu’elles participent à la vie du quartier.
Nous nous inscrivons dans le cadre d’une programmation de proximité, pour un
usage quotidien. Pour les lots de bureaux, les investisseurs privés restent
propriétaires de leur pied d’immeuble, aussi il nous revient de concerter cette
programmation commerciale avec eux pour veiller à la cohérence d’ensemble.
L’enjeu est aussi de proposer une offre pour les bureaux, qui permette aux
investisseurs de valoriser leur patrimoine.
Réponse de Catherine CENTLIVRE (PBA) : Le cinéma sera également ouvert en
soirée et génèrera une animation en soirée et le week end. Cette idée est issue de
la concertation. La question du positionnement et du dimensionnement du cinéma
a été importante. Nous avons consolidé cet emplacement pour contribuer à
l’animation du secteur et conforter l’offre culturelle existante au sein des ateliers
Berthier avec le théâtre de l’Odéon.
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Atelier Commerce
Question : Je trouve que les brasseries rue de Saussure apportent une animation dans le
quartier. Qu’en est-il de l’appel à candidatures pour les concessions des pavillons du
parc ?
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : Nous espérons que l’appel à idées
lancé par la ville porte ses fruits. Il est difficile de lancer un commerce dans un
environnement de chantier. L’environnement se pacifiera avec les livraisons des
bâtiments et des voiries et deviendra progressivement plus propice aux
commerces.
Sur l’implantation d’un bureau de Poste
Question : Avez-vous pensé à implanter un bureau de Poste dans ce secteur ? Vous
annoncez 8 000 à 9 000 nouveaux habitants et d’importantes surfaces de bureaux. La
Poste Brochant est déjà saturée.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : L’implantation de La Poste relève
d’une stratégie et d’un développement commercial propre à cette entreprise. Nous
n’avons pas été approchés par La Poste pour un positionnement sur la ZAC.
Question : Amazon propose des livraisons à domicile. La Poste est très intéressée par
ces modes de livraison. Vous avez tout intérêt à œuvrer auprès de La Poste pour les
inviter à s’implanter dans le secteur.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : Je n’ai pas présenté le programme
commercial, car cela n’est pas l’objectif de la réunion de ce soir. Je ne dis pas qu’il
est impossible d’implanter un bureau de poste, mais ce n’est pas prévu à ce jour.
La Poste pourrait étudier différemment cette question compte tenu du
développement de la ZAC. Nous n’ouvrirons pas le débat aujourd’hui, la question
pourra être posée à l’opérateur commercial.
Nous avons travaillé sur la programmation. Il est difficile de retenir en 2012 un
exploitant pour une ouverture en 2018. Nous ne connaissons pas les enseignes à
ce stade, mais nous pouvons présenter les types de commerces recherchés. La
programmation prévoit le développement d’une offre de commerces de proximité.
Nous souhaitons maintenir le commerce de proximité, comme nous l’avons fait sur
les secteurs déjà livrés – boulangerie, pharmacie, presse.
Remarques citoyennes :
La Poste sera présente, comme elle l’est dans le quartier Paris-Rive gauche. Les flux de
courrier, sur une telle zone de 25 000 personnes, sont très importants. La Poste est
bénéficiaire. Vous ignorez sans doute ce service, mais il n’est plus nécessaire de se rendre
en bureau de poste : vous pouvez déposer un colis dans votre boîte aux lettres, le signaler
informatiquement et La Poste vient le retirer.
Si un conseil consultatif se met en place dans le secteur, ses membres pourront s’adresser
aux représentants de La Poste et leur présenter les besoins.
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Atelier Commerce
Sur la programmation commerciale
Question : Les opérateurs commerciaux recherchent une rentabilité que les commerces
de bouche ne peuvent offrir. Nous risquons de ne pas retrouver de diversité dans l’offre
proposée. Un fleuriste ne pourra pas s’acquitter d’un loyer de 7 000 euros.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : Vous évoquez les commerces de
bouche tels que les bouchers et charcutiers, mais les demandes pour l’implantation
de ce type de commerce sont peu nombreuses. Notre analyse du tissu commercial
nous a permis de constater que l’offre en matière de commerce de bouche est
importante dans le secteur. Nous souhaitons favoriser l’installation d’artisanscommerçants, pour autant que des professionnels se manifestent.
Le 24 novembre, l’opérateur commercial exposera l’ensemble des boutiques qu’il
souhaite développer.
Les logiques diffèrent pour un commerçant selon qu’il s’implante dans un pôle
inter-quartiers ou dans un commerce de proximité. Les artisans-commerçants
trouvent leur place dans ces derniers ensembles. Nous recevons des demandes
que nous transférons à l’opérateur commercial. Il est difficile de se projeter en 2012
pour un secteur qui sera principalement livré au cours du second semestre 2018,
d’anticiper les évolutions des besoins et des enseignes. Les artisans-commerçants
qui nous sollicitaient en 2012 ne sont plus nécessairement présents pour 2018.
Dans le secteur Est un boulanger a ouvert sur le lot E10 donc tout reste néanmoins
possible. Pour le secteur Ouest nous nous inscrivons dans une logique globale où
les loyers entre les pieds d’immeubles et les pôles commerciaux peuvent
s’équilibrer pour permettre d’avoir une offre diversifiée.
Remarques citoyennes :
•
Paris Batignolles Aménagement et la Ville de Paris devraient adopter une
démarche d’accompagnement et d’appel vers des métiers difficiles. Certaines villes
ont pratiquement formé des personnes dans les lycées afin de faire émerger des
jeunes souhaitant s’installer. Cette démarche est longue et complexe, mais elle
peut être concluante.
•
Il serait intéressant de demander à la Ville de Paris de réaliser un effort sur les
métiers d’artisanats d’art dans le secteur. Ces boutiques génèrent de l’attractivité.
•
Dans certains secteurs en cours de finalisation – notamment le nouveau quartier
autour de la Bibliothèque nationale de France –, la commercialisation et
l’installation de l’appareil commercial ne sont toujours pas achevées. Beaucoup de
commerces sont encore vides. La situation est changeante. Il est difficile pour les
petits commerçants de rester.
•
L’axe Nord-Sud apparaît comme un vaste supermarché. La station de métro de la
ligne 14 constitue la tête de gondole. Les zones de bureaux et de logements
connaîtront moins de passage tandis que le boulevard Berthier, desservi par le
tramway, bénéficiera de flux plus importants. A la station Bibliothèque François
Mitterrand, l’avenue de France s’est transformée : les boutiques en pied
d’immeuble des entrées du métro ont changé sept fois en dix ans. Cette question
est très difficile. La situation est très variable.
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Atelier Commerce
Question : Combien de supermarchés sont-ils prévus ?
Réponse de Catherine CENTLIVRE (PBA) : Dans le lot E10, un intermarché de
750 m2 va ouvrir. Dans les lots O1/O3, le centre commercial inter-quartiers de
quinze boutiques couvre 9 500 mètres carrés dans lesquels est inclue une
moyenne surface alimentaire d’environ 2 000 m2.
Questions : Nous demandons la présence d’un point presse, car tous les kiosques à
journaux disparaissent. Parmi les services à la personne, un pressing nous semble
également très important pour les personnes qui travailleront dans le secteur.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : Vous aurez les réponses à vos
questions le 24 novembre. Nous vous avons présenté le diagnostic et les orientations
des commerces. Les détails vous seront exposés lors de la prochaine réunion.
Sur le stationnement
Question : Le manque de parkings sous-terrain et de surface sur l’ilot Saussure est
frappant. Les parkings de sous-sol sont inaccessibles aux véhicules de livraisons. Tous les
commerces ne disposent pas de sous-sol. Nous n’avons pas de réponse sur ces points.
Réponse de Mélanie VAN WAVEREN (PBA) : Pour chaque programme de bureaux
ou de logements, une offre de stationnement privée est développée conformément aux
prescriptions du plan local d’urbanisme. L’offre de stationnement sur voirie est limitée,
car nous laissons la place aux Vélib’, aux Autolib’, aux bus et aux circulations douces.
22 places en surface seront disponibles sur la voie Nord-Sud. Des emplacements
livraisons sont implantés au plus proche des commerces. Une offre rotative privée de
250 places est proposée à l’approche du centre commercial afin d’offrir un
stationnement aux visiteurs.
Points divers :
Remarque : Les commerçants actuels supportent les travaux. Ils perdent des clients. Il
faudrait tenir compte des désagréments que cela engendre pour eux.
Les prochains rendez-vous
La seconde séance se tiendra le 24 novembre à 19 h à la Maison du Projet.
L’opérateur commercial, SEEFAR, vous présentera en détail la programmation
commerciale.
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