Madame PRESSON Fanny Bar-le-Duc le 20 février 2015 Présidente
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Madame PRESSON Fanny Bar-le-Duc le 20 février 2015 Présidente
Madame PRESSON Fanny Présidente d’ESSOR BA BURKINA Bar-le-Duc le 20 février 2015 à Mme Annelise CHALAMON PRESENTATION GENERALE DU PROJET Intitulé du projet : Centre d’accueil socio scolaire pour enfants à Dédougou Pays d’intervention : BURKINA FASO IDENTITE DU PORTEUR DU PROJET : Identité : ESSOR BA BURKINA, siège social : 7 rue des Acacias BLD Personne à contacter : Adresse : tel : Madame PRESSON Fanny 11 rue de la Piscine, appart 33 55000 Bar-le-Duc 06 42 33 13 05 ou 03 54 02 79 78 e.mail : [email protected] raison sociale : association loi 1901 n° W551000691 Numéro SIRET : 528 176 399 000 12 Reconnue d’intérêt général nombre d’adhérents : 58 PRESENTATION DE L’ACTIVITE GENERALE ESSORBA BURKINA est une association, à but humanitaire en faveur des habitants du BURKINA FASO, plus particulièrement à Bassan. Ce village de 1500 habitants, chef-lieu de canton, servant de tremplin économique, social et culturel aux trente autres villages environnants, est situé près de Tougan, au nord du BURKINA FASO (en Afrique de l’Ouest) à 250 km de la capitale OUAGADOUGOU. Ce village fait partie de la zone Sahélienne du pays, en proie à la sécheresse répétée, à la malnutrition, à la pauvreté, à l’analphabétisme des adultes et à un faible taux de scolarisation des enfants (moins de 30%). Dans ce village, nous avons remis en état le plateau technique qui sert à moudre les céréales, le karité, ce qui évite aux femmes d’avoir à piler à la main. Nous avons réalisé un jardin maraîcher pour cultiver des légumes pendant la saison sèche et assurer l’autosuffisance alimentaire. Pour cela, nous avons fait réaliser un forage à 70m de profondeur que nous avons équipé d’une pompe électrique, alimentée par des panneaux solaires. Le terrain est clôturé sur 2 hectares, nous avons construit un local gardien, un hangar de stockage, qui sert aussi de salle de réunion et d’alphabétisation pour les femmes. Des cuves à eau reliées par des canalisations permettent l’irrigation des plants Les femmes cultivent des aubergines, tomates, haricots, oignons. Elles envisagent de vendre leur production dans une boutique au village mais aussi sur les marchés des villes voisines. Aussi nous leur avons acheté une charrette et un âne. Et nous avons entrepris la construction d’une boutique au cœur du village. Une partie du jardin est réservé aux élèves de l’école voisine pour initier les enfants au jardinage. Les légumes récoltés permettront d’améliorer la cantine. Sur le 2ème hectare, seront plantés des arbres fruitiers et des arbres pour le bois de chauffe. Tout cela permet une amélioration de l’alimentation des habitants du village, une source de revenus pour les femmes. C’est aussi un moyen pour elles de devenir plus autonomes. Les jeunes ne sont pas tentés de quitter le village pour aller chercher du travail en ville ou dans d’autres pays comme la Côte d’Ivoire ou même en Europe, avec les conséquences désastreuses que l’on connait. En 2014, 3200 migrants ont trouvé la mort en essayant de traverser la Méditerranée ! BASSAN DEDOUGOU Aide aux enfants : Depuis 2009, nous parrainons plus d’une trentaine d’enfants de la région, parmi les plus nécessiteux, dont les parents sont décédés ou sans ressources. Ils peuvent ainsi être scolarisés, habillés soignés et mieux nourris. Cela augmente leurs chances de suivre une bonne scolarité et plus tard, d’avoir un métier et ainsi subvenir à leurs besoins. En grandissant, ils vont devoir aller au collège, puis au lycée et pour certains, à l’université. Cela les oblige à quitter provisoirement le village et à aller suivre leurs études à Dédougou, la ville universitaire de la région. Ils ont besoin d’être hébergés et encadrés. C’est pour cela que nous envisageons de construire un centre d’accueil situé dans la ville universitaire Dédougou. Ce sera un lieu d’encadrement où ils pourront se retrouver après l’école, pour étudier être suivi par des éducateurs, se divertir et faire du sport. Voir le détail du projet ci-après. PRESENTATION DU PROJET CENTRE D’ACCUEIL Pays/ Région : Burkina Faso / Boucle du Mouhoun Association porteuse : ESSOR BA BURKINA Nom du projet : Centre d’accueil socio scolaire Domaine d’application : éducation, Bénéficiaires : enfants nécessiteux de la région de Tougan, Dédougou, Nouna Montant total du projet : 314 913€ Démarrage du Projet : 2015 Durée du projet : 5 ans minimum I DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET I.1 Contexte et enjeux Le Burkina est un des pays les plus pauvres du monde. Privé d’accès maritime direct, situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest en pleine zone sahélienne. Le Burkina Faso est l’un des pays où les taux de scolarisation et d’alphabétisation sont encore les plus faibles au monde. Malgré de nombreux efforts, le taux de scolarisation reste encore bas. L’un des obstacles majeurs reste le manque d’infrastructures. L’état Burkinabé est conscient du problème et consacre une part importante du budget à l’éducation nationale mais cela reste insuffisant et l’état compte sur des partenaires étrangers pour améliorer la situation. D’autre part, il existe également des disparités relatives au genre. La proportion de garçons scolarisés reste plus élevée que celle des filles. En outre, peu d’enfants arrivent au collège ou en enseignement supérieur. 60% entrent en sixième et seulement 7% réussissent à faire des études universitaires. Les parents d’élèves, essentiellement agriculteurs ont des revenus faibles du fait du manque de pluie, , et ils ne peuvent assurer la scolarité de leurs enfants. Un grand nombre d’enfants voient leurs parents décéder des suites du Sida ou du paludisme. Ils n’ont alors que peu de chance de continuer l’école et d’apprendre un métier. L’idée du centre d’accueil a été encouragée par les autorités administratives et civiles conscientes de ne pas pouvoir tout faire en même temps. Elles sont débordées par les demandes d’appui dans différents domaines alors que les moyens et les ressources sont limités. Elles se réjouissent de l’initiative de partenaires susceptibles de compléter les prérogatives publiques L’année 2014, la ville de Dédougou a accueilli les festivités du 11 décembre, fête de l’indépendance du Burkina Faso. Cela a permis, entre autres, un développement des infrastructures de la ville, stade, salle de réunion et un bitumage des rues de la ville. Ce fut une occasion pour interpeller et mobiliser tous les acteurs de développement de la région de Dédougou, notamment dans le domaine de l’éducation. Aussi ce projet de centre d’accueil répond entièrement aux attentes des autorités et de la population locale. I.2 Objectifs du projet Objectif global : Contribuer à former la jeunesse ouest-africaine, voire africaine pour qu’elle soit capable de répondre avec compétence et honnêteté aux besoins de nos pays. Assurer la continuité d’un bon apprentissage du français, la langue officielle du pays et en assurer la prédominance .Contrer la montée en puissance d’autres langues non officielles, notamment l’arabe, qui essaie de supplanter le français, avec les déviances qui risquent d’en découler. Lutter contre l’influence des extrémismes en accueillant des enfants de toutes religions Objectifs spécifiques : Les autorités civiles, de Dédougou, le cadastre, les autorités religieuses ont connaissance du travail accompli par notre association pour soutenir les enfants parrainés. Ils veulent s’appuyer sur notre organisation pour que d’autres enfants bénéficient d’un soutien dans leur scolarité. Ils nous ont facilité l’acquisition d’un terrain de 3,44ha, à la sortie de Dédougou, sur la route de Tougan, pour construire ce centre d’accueil afin d’héberger et encadrer les enfants, avec des maitres, en dehors de l’école. Le but est de créer un centre qui pourra accueillir les enfants en situation difficile, orphelins ou dont les parents sont trop pauvres pour leur permettre de poursuivre leurs études et de trouver un emploi. Ce sera un lieu d’accueil des élèves des milieux défavorisés, notamment pour les élèves parrainés par notre association, mais aussi, pour les orphelins. Nous parrainons déjà une trentaine d’enfants du CP jusqu’au secondaire. Nous voulons leur offrir le meilleur cadre scolaire possible pour la poursuite de leurs études et l’optimisation de leur préparation pour mieux aborder leur avenir. Ce cadre vient en appui de l’école classique et au rôle des parents. Il s’agit là d’aider plus efficacement les familles à une meilleure prise en charge des enfants, notamment ceux qui n’ont plus leurs parents directs (père et mère) pour subvenir à leur besoin. Le centre accueillera les enfants de toutes religions, sans aucune distinction, ce qui renforcera la cohésion sociale, l’apprentissage du mieux vivre ensemble, la connaissance et l’acceptation des différences prérequis dans le maintien de la paix dans un pays. L’encadrement éducatif aura comme objectif secondaire de participer à la lutte contre certaines traditions qui sont dépassées, dangereuses et même interdites, comme l’excision des filles. Ce projet présente une réelle une opportunité pour développer les initiatives dans le cadre d’échanges culturels dans la région de Dédougou ainsi qu’ avec des jeunes européens. Dans ce cadre, il est raisonnable d'envisager d’y envoyer des jeunes qui font leur service civique, en renfort de l’équipe d’encadrement éducatif dans divers domaines comme le sport, l’agriculture .... Résultats attendus : En quoi consiste cet encadrement ? Ce lieu doit accueillir les enfants en dehors de l’école et leur offrir un cadre de vie stable et épanouissant, Les élèves pourront y loger, étudier, faire du sport et avoir des loisirs. Ils pourront apporter leur contribution à leur prise en charge, en jardinant ou en pratiquant l’élevage. A terme, une librairie et une boutique seront installées. Des animateurs locaux ainsi que des parents seront associés au projet. On veut offrir un lieu d’accueil, avec dortoir, réfectoire, latrines et douches Le projet prévoit la construction d’une quinzaine de bâtiments au total. On veut leur offrir un encadrement d’adultes propice à la scolarité. Le centre a pour vocation d’enseigner à une centaine d’élèves, 60 logés en internat, et 40 externes. Il est prévu de leur mettre à disposition une salle d’étude, une bibliothèque ainsi qu’un accès aux loisirs et aux sports afin de se développer physiquement, apprendre l’esprit d’équipe, d’entraide et de solidarité Ils pourront apporter leur contribution à leur prise en charge, en participant à des travaux jardinage et à l’entretien d’un petit élevage. I.3 Activités Les différentes constructions : Tout d’abord, il s’agit de clôturer le terrain par l’édification d’un mur d’une hauteur de 2,00m d’une longueur de 1 001,64m Ensuite, nous devrons construire un local pour le gardien en agglos d’une surface développée de 15,21 m2 Il sera nécessaire d’installer un bloc latrine–douche de 3 postes chacun Puis pour permettre de loger les enfants, construire 3 dortoirs, de 20 lits chacun. Un autre bloc latrines douches pour l’hygiène Un bâtiment qui doit abriter l’administration. Il est prévu la création d’un réfectoire pour la prise des repas. Des salles d’études où les enfants pourront faire leurs devoirs, encadrés par les animateurs Une bibliothèque pour donner un grand choix de lecture Un terrain de sport pour l’activité physique Un château d’eau avec pompe pour l’alimentation en eau I.4 Mise en œuvre du projet : Etat des lieux, coût, étapes de la réalisation, plan de financement Etat des lieux : Le terrain Nous disposons d’ores et déjà d’un terrain de 3,44ha. Il nous a été désigné par la ville de Dédougou. Grâce au soutien financier de plusieurs personnes qui désirent nous aider, notamment des commerçants de Dédougou, le terrain a été acheté à Mme COULIBALY Mariane pour la somme de 1 300 000FCFA soit environ 2200€. Grâce à ces co-financeurs, nous avons pu également acquitter les frais d’enregistrement auprès des impôts, afin de s’assurer la propriété du terrain. La somme demandée était de 5 633 880 FCFA soit environ 8600€. (Voir document joint) Un procès-verbal d’arbre à palabre a été signé le 10 novembre 2012. Nous avons reçu l’attestation d’attribution le 13 décembre 2013. Le transfert définitif de propriété sera acquis à condition que le terrain soit totalement clôturé et que les constructions soient commencées avant le 20 mai 2018. Nous avons fait faire un relevé du cadastre afin de situer l’emplacement de la clôture et du forage pour le château d’eau. Le montant des frais du cadastre, 550 000FCFA, soit environ 840€, a également déjà été acquitté. L’encadrement : Pour l’encadrement des enfants, des enseignants à la retraite se sont proposés pour être animateurs. Une dizaine de personnes sont prêtes à assurer les activités sportives, ainsi que l’éducation civique des enfants. Une infirmière et un médecin peuvent intervenir sur le plan de la santé, pour le suivi médical des enfants. Coût Coût total du projet : 315 071€ nombre clôture Local gardien Bloc latrine douche Château d’eau +pompe dortoir réfectoire Salle d’étude Bâtiment administratif logement bibliothèque Terrain de sport total 1 1 2 1 3 1 2 1 1 1 1 Coût unitaire En Francs CFA 18 001 136 1 843 183 6 227 972 10 000 000 7 538 126 25 694 309 30 700 090 23 702 943 14 746 064 12 810 455 3 000 000 Coût total En Francs CFA 18 001 136 1 843 183 12 455 944 10 000 000 22 614 378 25 694 309 61 400 180 23 702 943 14 746 064 12 810 455 3 000 000 En euros TTC 27 482 2 814 19 017 15 267 34 526 39 228 93 740 36 190 22 513 19 556 4 580 314 913€ Etapes de la réalisation : Le projet étant conséquent, on prévoit de le réaliser en plusieurs étapes : Dans un premier temps, le plus urgent est : -de pouvoir clôturer le terrain par un mur en parpaings de 2m de haut sur une longueur de plus d’un kilomètre, selon les normes exigées par l’état Burkinabé. -de construire un local pour le gardien (surface développée de 15,21 m2) -et un bloc de latrines, douches avec 3 WC et 3 douches. Tout cela afin d’en assurer le transfert définitif de propriété. Le cadastre a fait un relevé pour situer l’emplacement de la clôture et celui du forage d’eau. (Voir facture et photos) Les travaux sont réalisés par l’entreprise RELWENDE d’Ouahigouya. (BP 208.), dirigée par SAVADOGO Noboga L’entrepreneur, Mr SAVADOGO Noboga, entouré d’une équipe d’ouvriers et de deux bénévoles burkinabés, a commencé les travaux. Les fondations sont faites et ils ont commencé à monter le premier rang de parpaings. (voir la photo et le devis pour la clôture) Cette année 2015, nous voulons finir la construction du mur. En 2016, il faudra construire le local du gardien. (voir le plan et les devis) En 2017, nous commencerons les latrines –douches, un premier bloc. D’où le descriptif des dépenses pour la première étape : clôture Local gardien Bloc latrine douche total 1 1 1 18 001 136 FCFA 1 843 183 FCFA 6 227 972 FCFA 27 482€ 2 814€ 9 508€ 39 804€ Dans un deuxième temps : Petit à petit, nous envisagerons l’édification des autres bâtiments. C’est un projet à long terme ; il nous faudra trouver le financement au fur et à mesure. Le centre pourra commencer à fonctionner avant la fin de tous les travaux. Avant la construction des bâtiments, dortoirs, salle de travail, etc…. les éducateurs pourront commencer avec un local sous paillote, pour les élèves externes. Les internes ne pourront être logés que plus tard. Les éducateurs donneront des formations sur 2 à 3 jours pour apprendre la maçonnerie, la menuiserie, la couture, pour l’étude après l’école… Plan de financement : On déposera une demande de subvention auprès de l’agence « eaux Seine Normandie » pour la construction des 2 blocs latrines douches, du château d’eau et de la pompe. Montant demandé : environ 30 000€ Le conseil général est sollicité pour la clôture et le local gardien : montant demande 2000€ Nous disposerons de quelques fonds propres, obtenus grâce aux cotisations des adhérents, des différentes animations faites par l’association, les dons reçus et les participations aux brocantes, ou marchés. Nous espérons une aide active et constante des Burkinabé . Si le projet entre dans les thèmes retenus pour les subventions, l’association présentera également un dossier de demande de subvention au conseil régional de Lorraine. I.5 Suivi évaluation Le suivi de l ‘évolution du chantier sera assuré par Michel ZERBO, technicien en génie civil, à Dédougou . Une équipe de coordination, sous les ordres de Mr SAVADOGO Noboga, s’assurera qu’il y a suffisamment de volontaires burkinabés chaque jour pour construire le mur, ainsi que pour l’approvisionnement en matériel. Mr SAVADOGO suivra les différentes étapes de la construction, contrôlera la qualité des matériaux. Il enverra régulièrement des informations, des photos à la présidente de l’association. Il interviendra entre 2 et 3 fois par semaine. Michel SERME, burkinabé originaire de Bassan, à l’origine du projet, fera le lien entre le Burkina et l’association « ESSOR BA BURKINA ». Il suit déjà le projet jardin maraîcher à Bassan. Nous prévoyons aussi de nous rendre sur place.