L`Orient-Le JourMardi 29 mars 2016 ÉCONOMIE Pas moins de 13

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L`Orient-Le JourMardi 29 mars 2016 ÉCONOMIE Pas moins de 13
L'Orient-Le JourMardi 29 mars 2016
ÉCONOMIE
Pas moins de 13 Libanais parmi les 100 jeunes Arabes les plus influents, selon « Arabian Business »
Maher Zain et Amal Alameddine-Clooney sont cette année encore les jeunes Libanais les mieux
classés par « Arabian Business » dans cette catégorie.
Ils sont 13 Libanais de moins de 40 ans à s'être hissés cette année dans le classement des 100 jeunes
Arabes les plus influents, publié par le magazine Arabian Business. La plupart des lauréats cités en
2015 ont perdu du terrain dans un classement dominé par les Émirats arabes unis et où l'écrivain
palestino-canadien Chaker Khazaal est classé premier.
Premier Libanais parmi les jeunes Arabes sélectionnés par Arabian Business, l'auteur-compositeurinterprète Maher Zain est classé 15e. Issu d'une famille de musiciens émigrés en Suède à la fin des
années 1980 pour fuir la guerre civile, ce Tripolitain de bientôt 35 ans est devenu célèbre grâce à ses
compositions alliant RnB contemporain et culture musulmane. S'il perd toutefois 5 places par rapport à
2015, il dépasse désormais Amal Alameddine-Clooney, qui passe de la 9e à la 21e place. À 38 ans,
l'avocate britannique d'origine libanaise spécialisée en droit international et droits de l'homme s'est
investie depuis avril 2015 dans la défense de l'ancien président des Maldives, Mohammad Nasheed,
contre la justice de son pays, une mission qui lui a valu de recevoir des menaces de mort en mars.
À la 30e place, figure l'un des deux nouveaux venus parmi les Libanais du classement d'Arabian
Business, Rafi Demirjian (39 ans), fondateur et président de Demirjian Global, une société spécialisée
dans la distribution d'acier très active en Afrique du Nord ou encore en Chine. Il est suivi par Abdallah
Absi, le fondateur de la plate-forme libanaise de financement participatif Zoomal. Cet entrepreneur âgé
de 23 ans qui a conclu en 2015 un partenariat avec deux accélérateurs de start-up, le jordanien
Oasis500 et l'égyptien Flat6Labs, signe l'une des plus belles progressions libanaises dans ce
classement.
A contrario, la chanteuse de variété Nancy Ajram (32 ans) perd 29 places pour se retrouver au 48e
rang.
L'actuel président du fonds de placement Har Investment Fund, Fahd Hariri, gagne, lui, 13 places pour
se hisser à la 66e. Âgé de 35 ans, le plus jeune fils de l'ancien Premier ministre libanais a notamment
été identifié en 2014 par le magazine Forbes comme l'un des plus jeunes milliardaires du monde et a
notamment officié en tant que président du conseil d'administration de la filiale de Saudi Oger à Dubaï.
Il dépasse ainsi Mahmoud Kabbour (37 ans), fondateur de la société de production cinématographique
Veritas Films basée aux Émirats et réalisateur de plusieurs documentaires, qui perd 9 places pour se
retrouver au 73e rang.
Au 100e rang lors de la précédente édition, May Habib, cofondatrice à 24 ans de Qordoba, une société
qui propose des solutions de diffusion de données via cloud, se hisse désormais à la 78e place.
Derrière, le PDG du courtier ADS Securities, Philippe Ghanem (35 ans), arrive seulement 81e, soit 32
places de moins qu'en 2015.
L'autre nouvel entrant libanais de l'édition 2016, Jihad Kawas (19 ans), est classé en 84e position. Sa
start-up Saily développe une plate-forme de commerce en ligne qui permet à un vendeur de se
connecter avec ses acheteurs potentiels à travers une simple image.
Il est suivi à la 92e place – soit 3 places de moins qu'en 2015 – par la reporter de la chaîne Dubai One
et présentatrice de télévision d'origine iranienne Diala Makki (38 ans).
La créatrice de la start-up Littlebits, Aya Bdeir (32 ans), perd, elle, 28 places pour occuper la 93e.
Enfin, la chanteuse Myriam Farès (33 ans) ferme la marche en occupant le 98e rang, soit une place de
mieux qu'en 2015.