NOTATION PEDAGOGIQUE DES PROFESSEURS
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NOTATION PEDAGOGIQUE DES PROFESSEURS
NOTATION PEDAGOGIQUE DES PROFESSEURS ======================================= Le rectorat de Grenoble a réuni le 15 avril 2014 un groupe de travail intitulé « réflexion sur la mise en œuvre d'un correctif de revalorisation des notes pédagogiques résultant d'une inspection ancienne ». Dans sa présentation le DRH a précisé les facteurs de retard : • TZR pas en établissement au moment des inspections • congés (maladie, CLM, …), mise à disposition, • impossibilité de l'inspection …. avec une volonté de ne pas pénaliser les professeurs, d'où la nécessité de définir des ajustements. 15 % des enseignants sont concernés. Cela représente pour notre académie de l'ordre de 3 000 professeurs. Les syndicats FO (SNFOLC et SNETAA FO) se sont inscrits positivement dans ces échanges, indiquant le bien fondé de cette démarche dans la mesure où, dans une situation de blocage du point d'indice et de diminution du salaire net, seules les progressions de carrière permettent une amélioration pécuniaire. Nous avons illustré notre propos d'un exemple, celui de l'évolution des rémunérations de 2 collègues au 7° échelon en septembre 2006 : ° l'un en SVT, a eu 2 inspections (tous les 4 ans) ° l'autre en SES, n'a pas eu d'inspection pendant la même période En avril 2014, la perte globale du collègue de SES est d'environ 2 000 euros par rapport à son collègue. La déconcentration de la notation des corps nationaux conduit à de tels errements où les modalités de notation deviennent académiques ; les notes sont triturées ; la note pédagogique est déconnectée de l'inspection individuelle dans une classe. Ne serait ce pas une façon de discréditer la notation pour mieux justifier ensuite la nécessité de passer à l'évaluation ?.... Nous avons demandé des précisions sur les causes du déficit d'inspection pédagogique : s'agit il d'un manque d'IPR dans les disciplines ou de l'évolution des missions des IPR qui les empêchent de rencontrer les professeurs dans les établissements. Sur l'ensemble de ces questions, le rectorat a répondu que : • la démarche du rectorat n'est pas celle du rattrapage des pertes de salaires, mais dans la recherche de correctifs pour garantir l'égalité d'accès aux promotions, correctif qui ne sera pas une nouvelle note pédagogique que seul l'acte d'inspection peut valider ; il s'agit d'une harmonisation pour réajuster les notes dans certaines disciplines • l'académie de Grenoble de souffre pas d'un déficit particulier en postes d' IPR. Toutes les académies. sont dans un cadre budgétaire contraint. • l'évolution des missions des IPR a réduit les inspections individuelles. Par exemple, les IPR accompagnent les Chefs d'établissement dans la mise en place des contrats d'objectifs, mais aussi, la présence de nombreux stagiaires (accueil, plan de formation, titularisation ...) • Il y a une disparité selon les disciplines : un seul professeur en Éducation musicale par collège alors qu'il est possible de grouper des inspections en lettres dans le même établissement, le même jour, limitant ainsi les déplacements.... FO a rappelé les revendications : 1. Son attachement à la double notation : • administrative par les Chefs d'établissement • pédagogique par le corps des Inspecteurs 2. La nécessité de création de postes d'IPR avec recentrage sur les inspections individuelles. 3. L'augmentation du point d'indice 4. Rattrapage des pertes de salaires 5. Définir des règles d'équité dans les promotions pour qu'aucun collègue ne soit lésé, en particulier par un retard d'inspection Un nouveau groupe de travail sur ces questions se réunira le 13 juin au rectorat. FO sera présent pour défendre les intérêts des personnels.