Rapport de mission_soutien scolaire
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Rapport de mission_soutien scolaire
Rapport de mission éducation et parascolaire à la case des tous petits -NIOU, BURKINA FASO- Je m’appelle Elisa, j’ai 19 ans et je suis étudiante infirmière. M’engager dans une mission humanitaire à l’étranger était pour moi une expérience importante que j’avais envie de faire depuis longtemps. Je suis donc partie au Burkina Faso du 5 juillet au 3 août 2014 pour une mission parascolaire et éducation à la case des tous petits. La mission à la case Au début nous étions 4 bénévoles pour s’occuper des enfants. Ils étaient environ 25 enfants de 4 à 6 ans, leur nombre variait car les enfants ne vennaient pas tous régulièrement et comme nous étions en périodes de vacances scolaires, d’autres petits qui n’étaient pas inscrits, étaient tout de même acceptés à la case. Leurs niveaux étaient très différents, c’est pourquoi nous avions choisi de faire des groupes par niveaux de temps en temps lors de différents travaux. Déroulement d’une journée à la case : Matin de 8h à 12h - Les enfants se lavent les mains et se brossent les dents, on leur mets leur tee-shirt URGENCE AFRIQUE, on fait l’appel. - Récitation de l’alphabet, des chiffres, les couleurs, les formes, le temps (pluie, soleil, nuages…), puis nous les mettions par groupes pour faire différentes activités : écriture, jeux de reconnaissance des couleurs et des lettres pour les plus petits… Les enfants avaient aussi des cahiers de coloriage sur le thème de la sensibilisation à la santé, des cahiers de mathématiques et d’écriture. - Récréation : jeux à l’extérieur, ballons, balançoires, toboggans. - Activités manuelles : bracelets et colliers, coloriages, découpage, collage. Danses, chansons. Une fois par semaine nous faisions une séance de relaxation avec Sara, la bénévole environnement qui venait de temps en temps à la case. Après-midi de 15h à 17h - Jeux : chaise musicale, activités manuelles, peinture, masques… - Dessins animés - Sensibilisation : après-midi à la pépinière pour ramasser les déchets et sensibiliser les enfants à l’environnement par exemple - Chanson La vie à Niou et les week-ends à Ouagadougou La vie au village de Niou est très agréable. Les gens sont très accueillants. Pouspoko notre « maman africaine » s’occupait très bien de nous, elle nous faisait vraiment bien à manger (je me souviendrai de son beurre de cacahuète !!!) et en quantité ! J’ai beaucoup aimé les moments passés avec elle. Les sanitaires : douche dehors au seau et « trou » pour les toilettes sont rudimentaires mais là encore l’adaptation se fait très vite !! Les week-ends nous retournions (en taxi-bus !) à la capitale. Nous profitions des week-ends pour découvrir mieux ce très beau « pays des hommes intègres ». Nous avons visité la réserve naturelle de Nazingua (ses éléphants, antilopes, petits singes, phacochères….), le village de Tiébélé, puis nous sommes allés à Banfora, voir les dômes de Fabédougou, le lac de Tengréla et les magnifiques cascades de Karfiguéla, sans oublié le passage par la mare aux crocodiles sacrés inoubliable. Ce fut riche de découvertes, de rencontre et de surprises à chaque fois. Nous sommes tous d’accord sur un point, l’Afrique ne se raconte pas et c’est difficile de s’imaginer leur façon de vivre. C’est une drôle de sensation que j’ai à ne pas arriver à m’exprimer sur ce que j’ai vu et ce que j’ai ressenti. Je pense qu’il ne faut pas partir avec ces convictions et son espoir de tout changer, il faut s’adapter à leur façon de vivre tout simplement. Je remercie Urgence Afrique de m’avoir permis de réaliser cette expérience inoubliable !! Merci à Germaine, Jamal, Jacob, Daouda et Pouspoko pour tous ce qu’ils ont fait pour nous ! Merci à Sara et Baptiste, pour tous les moments que nous avons partagés ensemble. Enfin, merci aux enfants Gladys, Akim, Tarik, Monique, Yabyouré, Julie, Abdoul, Irène… pour leurs sourires, leur joie de vivre, leur envie d’apprendre et de belles leçons de vie ! « Rester, c’est exister mais voyager, c’est vivre. » Gustave Nadaud