les zones humides - Observatoire de l`Eau du bassin de l`Adour

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les zones humides - Observatoire de l`Eau du bassin de l`Adour
LES ZONES
HUMIDES
Bassin de l’Adour
Phase 1 – Données et sources
d’informations
Année 2005
1
SOMMAIRE
Introduction
I - Qu’appelle-t-on « zone humide » ?
1. Définitions
2. Types de zones humides
3. Fonctions des zones humides
II- Les informations existantes et les organismes producteurs de données
1. Délimitations réglementaires – DIREN
• Natura 2000
• ZNIEFF de type 1 et 2
• Les zones vertes
• Les zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et les zones
de protection spéciale (ZPS)
2. Pré-inventaires des zones humides – DIREN
• Préinventaire des zones humides du département des Landes
• Préinventaire des zones humides du département des Pyrénées-Atlantiques
3. Pôles relais du plan national des zones humides
4. Les conservatoires régionaux de l’environnement : micro-zones humides
• CREN Aquitaine
• CREN Midi-Pyrénées
• Réseau SAGNE
5. Les espaces naturels sensibles – Conseils Généraux
6. Actions menées en faveur des zones humides par les fédérations de chasse
7. Le Parc National des Pyrénées
8. Le Conservatoire botanique des Pyrénées
9. Autres organismes contactés
• DDAF
• Institution Adour
• Agence de l’Eau Adour-Garonne
• Saligue aux Oiseaux – Birons
• CPIE Pays de Seignanx
• Landes Nature
Conclusion
Annexes
1. Sites Natura 2000
2. ZNIEFF zones humides
2
Introduction
Les zones humides sont des écosystèmes de transition entre le milieu aquatique continental et le milieu
marin; ils constituent une zone tampon. Ces écosystèmes abritent une grande diversité biologique tant au
niveau de la flore que de la faune. Bien que ces soient les écosystèmes les plus productifs en terme de
biomasse, ces milieux ont longtemps été considérés comme insalubres et inutiles1. Il en résulte une forte
diminution due aux assèchements et aux drainages qu’ils ont subis (environ 67% des zones humides de
France ont disparu entre 1900 et 1993).
Depuis 1986 avec la convention Ramsar et sa ratification en France, les nombreux avantages et ses
divers intérêts biologiques apparaissent de plus en plus évidents et leur protection et leur restauration se
font de plus en plus importantes. C’est en 1992 que la loi française intègre la protection des zones
humides et que des actions de protection et de restauration sont entreprises en application de la
« directive habitats » et de la « directive pour la faune ». Une des actions les plus connues est la mise en
place du réseau européen Natura 2000.
I - Qu’appelle-t-on « zone humide » ?
1. Définitions
Définir les zones humides n’est pas chose aisée et selon les formations (scientifiques, juristes) diverses
définitions existent.
•
Approche des scientifiques et écologistes
Le terme « zones humides » est apparu en France à la fin des années 1960, introduit pas les
scientifiques et protecteurs de la nature ; cette expression est une traduction du mot « wetland » utilisé
aux USA depuis le 17ème siècle2. Cette expression nomme des milieux variés regroupés par la présence
d’eau (douce, salée ou saumâtre) et la faible profondeur de celle ci, il s’agit de marais, marécages,
estuaires, lagunes, étangs, tourbières…
De nombreux scientifiques ont proposé des définitions, nous retiendrons les plus pertinentes exposées
dans des ouvrages reconnus.
En 1982, TOUFFET propose une définition dans le dictionnaire essentiel d’écologie, selon lui les zones
humides sont « tous les milieux où le plan d'eau se situe au niveau de la surface du sol ou à proximité. Ils
se trouvent ainsi saturés d'eau de façon permanente ou temporaire par des eaux courantes ou
stagnantes, douces, saumâtres ou salées. Il s'y développe une végétation adaptée à un engorgement
plus ou moins permanent. On comprend dans les zones humides : les zones halophiles et saumâtres, les
marais arrière-littoraux, les marais continentaux, les tourbières, les bordures d'étangs et les berges des
eaux courantes, les prairies, landes et bois humides établis sur des sols hydromorphes ».
Dans le Dictionnaire Encyclopédique de l’écologie, RAMADE (1993) introduit les menaces qui pèsent sur
ces milieux singuliers. Ainsi, « zone humide » apparaît être un « terme général désignant tous les
biotopes aquatiques marécageux ou lagunaires continentaux ou littoraux. Ces derniers sont
particulièrement menacées par les drainages et les assèchements pour leur mise en culture ».
1
Citation: Halls, A.J. (ed.), 1997. Wetlands, Biodiversity and the Ramsar Convention: The Role of the Convention on Wetlands in the
Conservation and Wise Use of Biodiversity. Ramsar Convention Bureau, Gland, Switzerland.
2
selon Boudé en 1994
3
D’autres définitions plus sommaires ont été élaborées, néanmoins en 1991, une définition écologique plus
globale est apparue. Geneviève BARNAUD propose la définition suivante : « Les zones humides se
caractérisent par la présence, permanente ou temporaire, en surface ou à faible profondeur dans le sol,
d'eau disponible douce, saumâtre ou salée. Souvent en position d'interface, de transition entre milieux
terrestres et milieux aquatiques proprement dits, elles se distinguent par des sols hydromorphes ou non
évolués, et/ou une végétation dominante composée de plantes hygrophiles au moins pendant une partie
de l'année. Enfin elles nourrissent et/ou abritent de façon continue ou momentanée des espèces
animales inféodées à ces espaces ».
A cette définition s’ajoute une liste d’écosystèmes plus ou moins communs appartenant aux zones
humides, il s’agit des « marais, marécages, fondrières, fagnes, pannes, roselières, tourbières, prairies
humides, marais agricoles, landes et bois marécageux, forêts alluviales et ripisylves marécageuses,
mares y compris les temporaires, étangs, bras-morts, grèves à émersion saisonnière, vasières, lagunes,
prés-salés, marais salicoles, sansouires, rizières, mangroves, etc.. Elles se trouvent en lisière de source,
de ruisseaux, de fleuves, de lacs, en bordure de mer, de baies et d'estuaires, dans les deltas, dans les
dépressions de vallée ou dans les zones de suintements à flanc de collines ».
Cette définition permet de cerner plus précisément la notion de zone humide d’un point de vue
écologique, au niveau hydrobiologique, les zones humides sont des systèmes aquatiques particuliers,
annexes d'hydrosystèmes plus importants, de faible profondeur, toujours situés en interface entre le
milieu terrestre et les milieux aquatiques proprement dits3. Les quelques définitions proposées ici ne sont
pas exhaustives, nombreuses sont celles qui ne sont pas citées dans ce document.
•
Définition de la convention Ramsar
La convention RAMSAR signé en 1971 en Iran a pour but de protéger les zones humides au niveau
international. Les articles 1.1 et 1.2 donnent une définition large. Les zones humides sont selon la
convention « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles,
permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris
des étendues d’eaux marines dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».
L’article 2.1 rajoute que les zones humides pourront inclure des zones de rives ou de côtes adjacentes à
la zone humide et des îles ou des étendues d’eau marine d’une profondeur supérieure à six mètres à
marée basse, entourées par la zone.
La convention ajoute à cette définition de type juridique une longue liste d’écosystèmes et de milieux
créés par l’homme concernés par cette convention4.
•
Définition dans la Loi sur l’Eau
La France signataire de la convention Ramsar, a également pris des mesures nationales pour la
protection des zones humides, en 1992 est adoptée la loi sur l’eau qui définit les zones humides comme
« des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de
façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes
hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». Intégrer la protection des zones humides dans la
législation française a pour conséquence la mise en place d’outils nationaux et régionaux pour son
application. C’est dans l’objectif de répondre aux exigences de la loi sur l’eau que les SDAGE et SAGE
ont été réalisés à l’échelle du bassin, permettant l’inventaire des zones humides.
3
4
Définition du CNFSH, JP CARBONNEL, 1997, site Internet du CNFSH.
Liste disponible sur le site Internet de la convention RAMSAR à l’adresse suivante : (http://www.ramsar.org/key_ris_types.htm).
4
2. Types de zones humides
Selon la définition retenue, les zones prises en compte varient.
Ainsi, la convention RAMSAR répertorie 30 groupes de zones humides naturelles et neuf groupes de
zones humides artificielles qu’il est possible de regrouper en 5 grands systèmes : les estuaires, le milieu
marin, le milieu riverain, le milieu palustre et le milieu lacustre5 .
La loi sur l’eau, fournit une définition plus restreinte des zones humides, sans toutefois fournir de liste
générale des milieux à considérer. Il faut, pour cela se reporter au Plan National d’Action zones humides
qui a été initié avec l’Observatoire National des zones Humides en 1997 et des pôles relais locaux
organisés autour de 6 axes :
- les marais littoraux de l’Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord,
- les lagunes méditerranéennes,
- les vallées alluviales,
- les zones humides intérieures,
- les tourbières,
- les mares et les mouillères.
Les travaux menés dans le cadre du Plan National d’Action ont permis de montrer que la délimitation
précise des zones humides relevait de l’impossible, car il existe pour une même zone humides trois types
de délimitations (BARNAUD G., 2000) : effective (celle qui est observée), efficace (limite définie par les
fonctions assurées pas l’écosystème) et potentielle (les limites de la zone humides si l’homme n’avait pas
à jouer un rôle au niveau de ces écosystèmes).
Les classifications sont nombreuses selon qu’il s’agisse de celle élaborée par le Plan National d’Action,
de celle élaborée dans une convention internationale, de celle de Natura 2000 ou de celle définie par les
SAGE et SDAGE. Néanmoins, malgré la diversité des typologies, la classification la plus répandue
aujourd’hui semble être la typologie Corine Biotope élaborée dans le cadre de la mise en œuvre du
réseau Natura 2000.
Bien que plus complète, la typologie Corine Biotope semble ici peu adaptée. En effet toutes les
institutions, organismes, et inventaires ne détaillent pas l’analyse jusqu’à ce niveau.
Pour ces raisons, nous avons considéré les grands types de zones humides tels qu’ils apparaissent
parfois et dont l’identification est plus simple :
- tourbières,
- landes tourbeuses,
- marais et prairies humides,
- bois marécageux et forêts alluviales,
- sources d’eau dures et pétrifiantes,
- milieux aquatiques et plans d’eau.
•
Tourbière
Une tourbière est une zone humide colonisée par des végétaux adaptés à des conditions écologiques
particulières qui permettent la formation de tourbe par dégradation lente et incomplète de la matière
végétale. La tourbe est une roche combustible renfermant jusqu’à 50% de carbone. Selon l’épaisseur de
la couche de tourbe on distingue les tourbières (épaisseur supérieure à 40 cm) et les milieux
paratourbeux (épaisseur inférieure à 40 cm).
La formation des tourbières nécessite 3 conditions essentielles. Une humidité élevée permet un sol gorgé
d’eau en permanence ; le climat adéquat est donc un climat à pluviosité forte et régulière. Le relief doit
pouvoir retenir l’eau de pluie ou de ruissellement, ainsi les cols alpins, les pentes douces et les zones de
sources sont généralement des milieux propices à la formation de tourbière. Enfin, la température basse
(moyenne annuelle entre 2 et 6°C) est la troisième condition. La rétention d’eau permet une régulation
thermique au niveau de la tourbière créant ainsi par le phénomène d’évaporation un micro climat
réduisant les écarts thermiques et assurant le respect de cette dernière condition.
L’aire de répartition des tourbières est généralement limitée à des hautes latitudes permettant la réunion
des 3 conditions de leur formation. Des tourbières sont également présentes mais plus marginales sous
les latitudes plus basses en haute altitude. Ainsi la présence de tourbière en France et plus précisément
5
(BARBIER et al., 1997, http://www.ramsar.org/lib_valuation_f.htm#c1).
5
dans la zone pyrénéenne du Bassin de l’Adour sont des milieux relictuels en limite de l’aire de répartition
se réfugiant à des altitudes élevées.
Il existe 5 types de tourbière distingués par leur origine et leur mode d’alimentation hydrique. Les
tourbières dont l’alimentation en eau est d’origine atmosphérique, on parle de tourbière ombrogène ou de
tourbière haute. Lorsque l’alimentation hydrique provient latéralement à la tourbière on parle de tourbière
géotrophe. Dans ce dernier cas, on distingue encore selon le mode d’alimentation :
-
Les tourbières topogènes : lorsque l’eau est piégée dans de dépressions, des cuvettes,
-
Les tourbières limnogènes : issue de l’atterrissement progressif d’une pièce d’eau à partir de
radeaux de végétaux flottants,
-
Les tourbières soligènes : lorsque l’eau provient d’un écoulement, d’un ruissellement permanent
sur une pente, on parle également de tourbière basse,
-
Les tourbières telmanogènes ou fluviogènes : dont l’approvisionnement en eau provient de
l’inondation périodique d’une vallée par un cours d’eau ou une nappe alluviale.
Les tourbières évoluent en 5 phases aboutissant à l’assèchement inévitable du milieu.
Les tourbières sont un écosystème très particulier dont les caractéristiques sont variables selon le mode
d’alimentation en eau. Néanmoins, ce sont des milieux dont l’acidité prend une valeur moyenne de 5.5
(variant de 3 à 8). La richesse en éléments nutritifs est également extrêmement variable oscillant entre
des milieux oligotrophes à eutrophes. Alors que les tourbières ombrogènes sont toujours acides et
pauvres en éléments nutritifs (caractéristiques des eaux de pluies), les caractéristiques des tourbières
géotrophes sont fonctions des caractéristiques des eaux ruisselantes conditionnées par les substrats
traversés.
Ces écosystèmes dont les contraintes sont fortes (froid, acidité, humidité permanente, pauvretés en
éléments nutritifs, asphyxie progressive de la partie basse) abritent une faune et une flore qui ont du
s’adapter à ces conditions de vie difficiles.
•
Lande tourbeuse
Les landes tourbeuses sont présentes sur des sols paratourbeux. Ce milieu issu le plus souvent de
l’assèchement des tourbières acides conserve nombreuses de ses caractéristiques. Cependant, la
végétation est y différente, en effet la dénomination « landes » signifie la présence de végétaux ligneux.
Ces formations d’arbrisseaux et de sous arbrisseaux sont généralement dominés par la présence de
Bruyères, on trouve également des Ajoncs (Ajoncs nains, Ajonc de Le Gall), un tapis de Sphaignes et
d’autres mousses ainsi qu’une flore herbacées relativement pauvre. Localement, les landes tourbeuses
se trouvent dans des formations végétales avec des landes plus sèches et des fonds de vallées humides.
En altitude, dans les Pyrénées on peut trouver des landes mixtes réunissant des caractéristiques de
landes atlantiques humides et de landes alpines naines. L’évolution de la végétation tend vers
l’implantation d’arbres et arbustes (bouleaux, chêne, bourdaine) contribuant à la fermeture du milieu et à
sa banalisation en terme de richesse biologiques.
•
Marais et prairie humide
Les marais sont des zones humides dominées par une végétation herbacées. Le niveau d’eau salée ou
douce varie alors qu’il est constant dans les tourbières. Les marais sont inondés en permanences alors
que pour les prairies humides l’inondation est temporaire. La flore des marais est constituée
majoritairement de Cypéracées (Laîches, Marisque, Choin, Scripes…) et de Joncs, alors que les pairies
humides sont peuplées d’herbes hautes hygrophiles et mésohygrophiles telles que la Molinies, les
Ombellifères, les Composées…Marais et prairies humides sont d’un grand intérêt et sont souvent
associés à des tourbières et landes tourbeuses conduisant à la formation d’une mosaïque d’habitats
remarquables. Ces types de zones humides ne sont qu’une étape dans l’évolution des milieux tourbeux et
leur maintien à ce stade climacique primaire ne peut être obtenu que par mise sous pâturage et une
fauche occasionnelle.
6
•
Bois marécageux et forêts alluviales
Le stade de boisement est le stade ultime de l’évolution des milieux humides ouverts du type tourbière,
marais et prairies humides caractérisés par un assèchement partiel du milieu. Dans un premier temps
présents en bordure des milieux humides ouverts, la colonisation progressive par les ligneux est
centripète. Cette première vague d’invasion est suivie d’une colonisation par les arbustes et arbrisseaux,
puis au stade le plus avancé de la maturité de la zone humide, les arbres de grandes tailles apparaissent.
Ces milieux boisés bien que plus pauvres en espèces végétales que les milieux ouverts ont un rôle de
refuge et de source de nourriture pour de nombreuses espèces.
Les forêts alluviales et les bois humides (ou bois marécageux) se distinguent selon le gradient hydrique.
En effet, alors que les bois marécageux d’Aulnes ou de Saule évoluent sur des sols gorgés d’eau de
façon permanente résultats de la colonisation de bas marais et de terrasses alluviales, les forets
alluviales s’alignent en plaine le long des rivière sur des sols alluviaux périodiques inondés mais bien
drainés et aérés durant la période des basses eaux. Les espèces végétales formant des forêts alluviales
ne sont pas caractéristiques de sols gorgés d’eau en permanence, Ce sont principalement des forêts
d’Aulne glutineux (Alnus glutinosa), et de Frêne commun (Fraxinus excelsior).
•
Source d’eau dure ou pétrifiante
Ce sont des sources d’eau qui par réaction avec le calcaire précipitent en bicarbonate de calcium,
provoquant la sédimentation des matériaux (mousses, escargots…). L’eau de ces sources dont le pH est
voisin de 7 détrempe les sols de façon permanente. La température est généralement inférieure à 8°C, le
climat qui règne à proximité de ces sources est frais et humide. La végétation qui peuplement ces zones
de sources est très sensibles aux modifications environnementales (physiques ou chimiques). Les
espèces emblématiques sont des mousses brunes telles Cratoneuron filicinum, Cratonerum commutatum
var.falcatum, Eucladium verticillatum, Bryum pseudotriquetrum… et une faible flore herbacée représentée
par Arabis soyeris, Cochleria pyrenaica, Pinguila vulgaris, Saxifraga aizoïdes, Sesleria albicans. Les
sources d’eau pétrifiantes sont souvent associées aux bas marais alcalins.
•
Milieux aquatiques et plans d’eau
Les écosystèmes aquatiques abritent des communautés vivantes qui dépendent de l'eau pour puiser leur
nourriture, se reproduire, se cacher ou se déplacer. Certains spécialistes considèrent que tous les milieux
qui ne sont pas strictement terrestres peuvent être considérés comme des écosystèmes aquatiques.
Cependant, on réserve ici cette appellation pour les milieux normalement submergés de façon
permanente, notamment les lacs et les cours d'eau. Selon leurs caractéristiques physico-chimiques, ces
écosystèmes se subdivisent en plusieurs types d'habitats pour les communautés de plantes et d'animaux.
Le fonctionnement et la qualité des écosystèmes aquatiques dépendent énormément de l'influence
exercée par un ensemble plus vaste : le bassin versant. Celui-ci désigne un territoire qui englobe le
réseau hydrographique d'un cours d'eau en incluant tous les tributaires, de l'amont (la source) jusqu'à
l'aval (l'embouchure).
3. Fonctions des zones humides6
•
Une fonction épuratoire
Les zones humides rivulaires sont particulièrement efficaces pour éliminer les nitrates. Elles fixent les
surplus d’engrais et de produits phytosanitaires. Les performances d’abattement sur les nitrates varient
selon le type de zone humide entre 86 % (jeune aulnaie) et 99% (bandes herbagées, ripisylves). En ce
qui concerne le phosphore, on relève des abattements entre 60% et 90% dans les zones riveraines des
petits cours d’eau.
6
- Inventaire des zones humides dans les Sage. Guide méthodologique. Février 2005.
7
•
Des fonctions hydrologiques
Les marais rivulaires et les grands marais de plaines alluviales jouent un rôle de stockage des eaux de
crue et contribuent ainsi à atténuer la gravité des débordements.
La restitution des eaux stockées se faisant progressivement, les zones humides contribuent à retarder
l’apparition des débits d’étiage estivaux et à réduire l’importance.
Les zones humides participent également à la recharge des nappes.
•
Un patrimoine biologique
Les zones humides sont des sites essentiels pour :
- l’hivernage, la migration et la reproduction de nombreux oiseaux d’eau ;
- la fraye du brochet et le développement des juvéniles ;
- la diversité végétale (landes humides, prairies tourbeuses et tourbières) ; elles abritent des
espèces végétales remarquables.
•
Une production exceptionnelle de matière vivante
Les formations d’hélophytes (roseau, laîche, massettes) sont très productives et peuvent être valorisées
avec le paillage des chaises, couverture de chaume par exemple. Les étangs pour leur part produisent
quantité de poissons commercialisables.
Enfin la qualité des fourrages des prairies humides est largement comparable à celle des zones
intensives.
•
Une valeur touristique
Certaines zones sont des espaces de découverte de la nature.
8
II- Les informations existantes et les organismes producteurs
de données
L’information concernant les zones humides du Bassin de l’Adour est produite et centralisée par divers
organismes.
Une vingtaine de structures ont été contactées :
- DIREN Aquitaine et Midi-Pyrénées ;
- Conseils Généraux – Service des Espaces Naturels Sensibles
- Conservatoires régionaux Aquitaine et Midi-Pyrénées ;
- Pôles relais du plan national des zones humides,
- Parc National des Pyrénées,
- Conservatoire botanique des Pyrénées
- Fédérations de chasse,
- Syndicat du Gave de Pau,
- DDAF,
- Institution Adour,
- Agence de l’Eau Adour Garonne.
Parmi les données disponibles on distingue :
-
les délimitations réglementaires : Natura 2000, ZNIEFF, Zones vertes, Zones de protection
spéciales (ZPS) et Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO). Les inventaires
et leur cartographie sont centralisés par les DIREN Aquitaine et Midi-Pyrénées et
téléchargeables sur leurs sites (SIG) ;
-
les pré-inventaires de zones humides réalisées dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques
par les bureaux d’études Biotope pour les Landes et SCE pour les Pyrénées-Atlantiques.
-
les inventaires de micro-zones humides réalisées par le CREN Aquitaine et le CREN MidiPyrénées : Montagnes Béarnaises, Montagnes Basques, Pyrénées-Atlantiques, Tourbières en
Midi-Pyrénées.
-
les informations issues des études et notamment des plans de gestion réalisés dans le cadre
des « Espaces naturels sensibles » (Conseils Généraux).
Certaines de ces données sont accessibles sur support informatique. C’est le cas des délimitations
réglementaires que l’on peut télécharger sur le site des DIREN ou des inventaires de micro-zones que
l’on peut obtenir auprès des conservatoires régionaux.
D’autres données sont disponibles sur support papier et proviennent des fiches d’inventaires disponibles
sur sites internet (Natura 2000 par exemple) ou dans diverses études (expertises, diagnostics,
inventaires).
1.
Délimitations réglementaires - DIREN
•
Natura 2000
Le Réseau Natura 2000 comprend des sites naturels contenant des habitats et des espèces d’importance
européenne en application des directives européennes dites « oiseaux » de 1979 et « habitats faune et
flores sauvages » de 1992.
Sur ces espaces, les principes de gestion partenariale et de fixation d’un cadre négocié sont mis en
avant, au lieu d’une protection stricte et figée des espaces et des espèces comme dans le passé (cf. Mon
contrat pour agir. Guide du contractant Natura 2000). La nouveauté réside aussi en une libre adhésion
aux contrats natura 2000 et au non recours aux contraintes réglementaires. S’il y a obligation de résultats
de protection de la France vis-à-vis de l’Europe, les locaux restent libres de décider des moyens.
9
L’approche proposée privilégie la recherche d’une gestion « équilibrée et durable » tenant compte des
préoccupations économiques et sociales. La rédaction d’un « document d’objectifs » DOCOB, devrait
permettre aux acteurs locaux de réfléchir ensemble.
Les informations SIG téléchargeables sur Natura 2000 sont des couches d’informations cartographiques
(logiciel MAP INFO) et concernent les sites proposés par les préfets de département dans le cadre de la
Directive Habitat, et les sites d’intérêt communautaire désignés. Ce sont ces derniers qui sont retenus.
La table de données associée apporte peu d’informations supplémentaires, néanmoins chaque polygone
est identifié par le numéro Natura 2000, le nom du site ainsi que la précision de la cartographie. Les sites
Natura 2000 du bassin de l’Adour ont pu être extraits.
Les informations complémentaires sur chaque site Natura 2000 sont récupérées sur les fiches Natura
2000 disponibles sur le site officiel ; il s’agit de la superficie, l’attitude, les habitats présents…
Chaque site Natura 2000 est identifié par un code européen, dont les deux premières lettres permettent
d’identifier le pays (FR) suivi du code INSEE de la région (72 pour Aquitaine ou 73 pour Midi-Pyrénées) et
d’un code à 5 chiffres propre au site.
Les sites Natura 2000 du Bassin de l’Adour contenant au moins un habitat humide ont été identifiés.
Informations
Cartographie : Zonage (MAP INFO)
Identification du site : code et nom
Localisation : département, commune
Altitude, superficie
Habitats (typologie Corine Biotope)
Etat d’avancement du DOCOB
Aquitaine
X
X
X
X
X
X
Midi-Pyrénées
X
X
X
x
X
X
Contacts :
- DIREN Aquitaine : Mr. PAPACOSTIA pour les Landes et Mr. MATRINGE pour les Pyrénées
Atlantiques
- DIREN Midi-Pyrénées : Mme GINESTE, Mr MARION (SIG)
Le bassin de l’Adour comporte 50 sites Natura 2000 possédant des habitats de zones humides (cf. liste
en annexe).
Départements
Gers
Landes
Pyrénées-Atlantiques
Hautes-Pyrénées
Bassin Adour
•
Nombre de sites
natura 2000
3
7
26
14
50
Superficie ha
10193
23282
210250
60187
303912
ZNIEFF de type 1 et 2
Cet inventaire a pour objectif le recensement, la localisation et la description des zones importantes
d’intérêt écologique, faunistique ou floristique. Il a permis de donner une vision synthétique des zones
naturelles en France. On distingue les ZNIEFF de type I qui correspondent à des zones d’intérêt
biologique remarquable comprenant des espèces et habitats de grande valeur écologique et les ZNIEFF
de type II constitués de grands ensembles naturels aux potentialités importantes.
La délimitation de ces zones est téléchargeable sur le site internet des DIREN.
En ce qui concerne l’Aquitaine, les tables de données associées à la cartographie apportent peu
d’éléments. Les données de synthèse sont disponibles (format papier) à la DIREN : description de la
zone (localisation, typologie, lithologie, activités humaines, mesures, statuts de propriété), description de
10
l’intérêt de la zone et de ses potentialités biologiques, dégradations et menaces, mesures de protection,
références bibliographiques. Il en est de même de la liste des espèces.
En Midi-Pyrénées, les données transmises avec la cartographie sont plus complètes et comportent outre
les données d’identification, des données sur l’altitude, la superficie, les dates de mise à jour, et les
communes concernées.
On dénombre dans le bassin de l’Adour 241 ZNIEFF de type I et 67 ZNIEFF de type2. Parmi celles-ci 139
ZNIEFF de type 1 et 67 ZNIEFF de type 2 possèdent des habitats de zones humides. (cf liste en annexe).
ZNIEFF 1
Département
Nombre
ZNIEFF 2
Superficie
Nombre
Superficie
Gers
27
1444
4
31249
Landes
15
3154
17
43879
Pyr. Atlantiques
38
49008
17
177151
Htes Pyrénées
59
66986
14
118702
Bassin Adour
139
120592
52
370981
Contacts : Frank Beroud – DIREN Aquitaine
Mme Gineste – DIREN Midi-Pyrénées
•
Les zones vertes
Les zones vertes sont des écosystèmes aquatiques et zones humides remarquables qui méritent une
attention particulière à l’échelle du bassin. Elles ont été inventoriées dans le cadre des SDAGE et sont
intégrées aux milieux aquatiques et zones humides retenus au réseau Natura 2000.
Une délimitation précise a été établie sur toutes les zones vertes de la partie aquitaine du Bassin.
L’information existe sous format papier. Une cartographie numérique (Map Info) est disponible pour les
cours d’eau de l’Adour, le Gave de Pau, le Gave d’Oloron et le Gave d’Aspe, auprès des Préfectures.
Les informations concernant les zones vertes sont organisées de la façon suivante :
- L’identification de ce qu’il y a dans le lit du Gave et sur les rives.
- La proposition de délimitation des zones vertes
- Un descriptif de la zone humide par secteur (caractéristiques, atterrissements, et zones humides
remarquables)
Il n’y a pas d’informations particulières correspondant à une entité de la zone verte, mais ce travail va être
affiné avec un inventaire faune et flore au titre de Natura 2000.
En Midi-Pyrénées, la délimitation des zones vertes reste grossière. Leur précision et leur numérisation
devraient être effectives en 2008.
Les zones vertes identifiées dans le SDAGE sont les suivantes :
Zones estuariennes
Zones humides des cours d’eau et
bordures boisées
Plaines humides mixtes liées aux
cours d’eau
Zones humides de montagnes,
collines et plateaux
Nive
Adour
Ripisylves sur calcaires affleurant de la Douze, Midouze,
Estrigon, Estampon, Midou
Ripisylves de l’Adour
Barthes de l’Adour
Barthes de la Nive
Saligues de l’Adour
Saligues du Gave de Pau
Tourbières et micro-tourbières (Pyrénées) : vallée d’Ossau
11
Régions d’étangs
Cours d’eau préservés de toute
perturbation majeure
•
Etangs artificiels du Bas armagnac
Gave d’Oloron
Gave d’Aspe
Les zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et les
zones de protection spéciale (ZPS)
Ces deux types de réglementation concernent de nombreux types de milieux dont les milieux humides.
Les ZICO correspondent aux biotopes et habitats des espèces les plus menacées d’oiseaux sauvages
(directive européenne « oiseaux » du 2 avril 1979). Les informations disponibles portent sur l’identification
de la zone (codifications, nom), la superficie, l’altitude, l’intérêt de la zone, les communes concernées.
Les ZICO les plus appropriées à la conservation des oiseaux les plus menacés doivent être classées
totalement ou partiellement en Zones de protection Spéciale (ZPS).
Le bassin de l’Adour comporte 16 sites ZICO dont 6 sites sont classés ZPS.
Département
ZICO
Nom
Landes
Pyrénées
Atlantiques
HautesPyrénées
Camp militaire du Poteau et
cultures associées
Barthes de l’Adour
ZPS
Superficie
(ha)
12 500
15 760
Site minier d’Arjuzanx et
cultures associées
Forêts de la Haute Soule –
Gorges
d’Holzarte
et
d’Holhadubi
Forêt des Arbailles
Forêt
d’Irati
–
Col
d’Orgambidexca – Pic des
Escaliers
Rive gauche de la vallée
d’Aspe et Pic d’Anie
Hautes Vallées d’Aspe et
d’Ossau
Eth Turoun des Aureys (EscotLourdios)
Pene de Moulle de Jaut
Haute Soule – Massif de la
Pierre St Martin
Lac d’Artix et Saligues du
Gave de Pau
Vallée et Massif des Aldudes,
col de Lindux
Pic d’Errozate et Forêt d’Orion
Cirque de Gavarnie
243
Nom
Camp de tir du Poteau
Réserve de chasse de St
Martin de Seignanx
Arjuzanx
Superficie
(ha)
12 500
95
212
2 598
7 090
5 575
10 590
37 280
Hautes Vallées Aspe et
Ossau
11 000
2 175
4 385
18 270
Reserve Naturelle Bielle
82
3 350
14 830
6 336
7 600
Cirque de Gavarnie
5 414
2. Préinventaires des zones humides – DIREN
Deux préinventaires de zones humides ont été réalisés dans les départements des Landes et des PyrénéesAtlantiques. Le rendu de ces travaux est disponible sous format papier et sous format informatique à la DIREN
Aquitaine.
12
•
Préinventaire des zones humides du département des Landes
Réalisé par le bureau d’étude biotope en 2003 à la demande de la DIREN, ce préinventaire fait état des
informations existantes et propose une méthodologie en vue de l’établissement d’un inventaire
départemental.
Il concerne au total 8 sites du bassin de l’Adour dont :
- trois sites, étudiés dans un premier temps, pour vérifier la pertinence des informations
disponibles et servir de base de référence à l’inventaire départemental : lagunes de
Roquefort, Tourbières de Mees et de Lestangue, Saligues de Cazères ;
- 5 sites, étudiés dans un deuxième temps, correspondant à cinq zones peu connues : secteur
du Tursan (vallée du Gabas), secteur de la Chalosse, secteur de pinède (région de Retjons),
secteur de lagunes forestières (Morcenx), secteur de milieux ouverts (vallée du Midou –
Villeneuve de Marsan).
Pour chaque site, une cartographie des habitats présents est établie (selon la typologie Corine Biotope).
Cet étude fournit en définitive des informations sur le périmètre de 32 parcelles de zones humides et la
cartographie et leur détermination typologique (selon Corine Biotope) des habitats de ces sites
regroupées en 9 métasites.
•
Préinventaire
Atlantiques
des
zones
humides
du
département
des
Pyrénées-
Le préinventaire des zones humides des Pyrénées Atlantiques a été réalisé par le bureau d’étude SCE en
2002. Le rendu de cette étude consiste en un rapport écrit détaillant les différentes étapes de la mission,
et un ensemble de tables Map Info.
Les tables MAP INFO disponibles (DIREN Aquitaine) comprennent :
-
l’identification par un point de 525 sites dont 95 sources, 355 plans d’eau, 75 zones humides et
mares (type de site et lieu-dit). Les informations associées aux représentations cartographiques
sont limitées : identifiant, le type de milieu humide (source, plan d’eau, zones humides), le code
du type de milieu, le nom du lieu dit, les informations des cartes IGN.
-
la délimitation de 44 zones humides pouvant être un réseau hydrographique, une tourbière, un
lac….. Cette table apporte des informations nominatives (nom et code du site Znieff 1 ou 2,
Natura 2000 ou autre), le type et le numéro. Cependant la définition du type n’est pas connue,
et ne correspond à aucune typologie classique des zones humides.
3. Pôles relais du plan national des zones humides
Suite au constat de régression des zones humides, un Plan d’action gouvernemental de sauvegarde et
de reconquête des zones humides en France a été adopté en mars 1995 avec comme objectifs
l’inventaire des zones humides, un programme national de recherche sur cette thématique, la cohérence
des politiques publiques, la reconquête de ces zones fragiles, et un programme d’information, de
sensibilisation et de formation.
Il aboutit à la création d’un observatoire national des zones humides accueilli à l’IFEN, au lancement d’un
programme national de recherche sur les zones humides (PNZHR) .
Afin de relayer le plan national d’action vers les gestionnaires de terrain, il a été décidé d’établir 6 pôles
relais pour chaque grand type de zones humides présent en France métropolitaine :
-
marais littoraux Atlantiques, de la Manche et de la Mer du Nord : accueilli par le Forum des
Marais atlantiques,
-
lagunes méditerranéennes : Station biologique de la Tour du Valat ;
13
-
vallées alluviales (à définir) ;
-
zones humides intérieures conduit par la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France ;
-
tourbières animé par Espaces Naturels de France ;
-
mares et les mouillères confié à l’Ecole Nationale Supérieure de St Cloud.
Les divers pôles relais ont été contactés, et bien que leur mission soit de collecter l’information, le niveau
d’étude national est peu adapté à nos préoccupations. Peu d’informations concernent le bassin de
l’Adour.
Le pôle relais « tourbière » a fourni une liste bibliographique de 4 études, déjà obtenues par ailleurs :
- inventaire des sites tourbeux des Pyrénées Atlantiques d’Alain ROYAUX en 1996 ;
- éléments pour une politique locale de protection et de mise en valeur des tourbières des
Pyrénées Atlantiques fait en 1993 par ECOFLORIS,
- Pour une gestion conservatoire des tourbières en Aquitaine réalisé par le Conservatoire Aquitaine
en 1994
- Les tourbières de Midi-Pyrénées. Atlas géographique. Edité par Espace National Midi Pyrénées.
4. Les conservatoires régionaux de l’environnement : microzones humides
•
CREN Aquitaine
Le conservatoire Régional d’Espaces Naturels d’Aquitaine a pour mission d’assurer la conservation et la
valorisation d’espaces naturels à forte valeur patrimoniale. A ce jour, le CREN assure la gestion
partenariale de plus de 800 hectares de landes, tourbières, pelouses… sur l’ensemble de la Région
Aquitaine (45 sites).
Le CREN Aquitaine réalise de nombreux suivis de sites et études afin d’observer l’évolution de ces
parcelles d’intérêt écologique certain. Ces suivis sont consignés dans des rapports écrits qui ont été
communiqués : diagnostics, expertises, plans de gestion (cf bibliographie). Il a en particulier réalisé trois
études sur les micro-zones humides : Montagne Basque, Montagne Béarnaise, Pyrénées-atlantiques.
Ces études ont permis d’inventorier 582 sites en Aquitaine.
D’autre part, le conservatoire est opérateur pour la région Aquitaine du Réseau « Sagne ». L’ensemble
des sites inventoriés figure dans un SIG. La cartographie transmise correspond à la délimitation des sites
recensés. La table de données associée apportent des informations complémentaires : identifiant,
superficie, libellé du secteur et de la région.
Un fichier identifie chaque zone humide par le numéro d’identifiant et le nom, ainsi que la bibliographie
correspondante.
A partir des informations, une table plus complète a été réalisée intégrant des données suivantes :
numéro d’identifiant du site, numéro identifiant du métasite, département, nom du site, type de milieu,
superficie, nom des communes, type de réglementation et numéro réglementaire, , organisme source des
données, site géré ou pas, type d’étude réalisé pour les sites appartenant au réseau SAGNE.
551 micro-zones humides sont répertoriées dans le SIG, auxquelles sont ajoutés 30 zones ne figurant
pas dans le SIG mais inventoriés dans les études.
Contact : Emilie FUMEY ou Thierry LAPORTE – CREN Aquitaine Pau
•
CREN Midi-Pyrénées – Base de données tourbières
Le CREN Midi Pyrénées a organisé les informations relatives aux tourbières sous la forme d’une base
Access dont l’accès se fait via le site Internet et sous réserve d’acceptation par l’organisme. Cette base
de données apporte de nombreuses informations telles que les données géographiques, les usages,
14
inventaires, biodiversité, protection, facteur d’évolution. Les informations récupérées dans cette base de
données sont ajoutées aux données issues des inventaires du Cren Aquitaine.
Pour compléter les informations numériques et qualitatives des Tourbières en Midi Pyrénées, le CREN
Midi-Pyrénées a transmis la cartographie SIG des Tourbières. La table des données associée à la
délimitation des zones donne un numéro d’identifiant, le nom de la zone, la superficie, le périmètre.
Le problème rencontré avec ces données consiste au fait qu’un site humide identifié par un nom et un
numéro peut se être morcelé en plusieurs sites de plus faible superficie. Afin d’homogénéiser ces
informations avec celles du Cren Aquitaine, une lettre a été ajoutée à la fin du numéro d’identifiant des
zones tourbeuses de Midi Pyrénées, permettant ainsi l’identification de chaque unité.
Cette base à permis d’identifier 150 sites de tourbières sur le bassin de l’Adour situées toutes dans les
Hautes-Pyrénées.
Contacts : Mr RECH – CREN Midi-Pyrénées
•
Réseau SAGNE
Le réseau de Service d’Aide à la Gestion de la Nature et de l’Environnement apporte un soutien aux
propriétaires qui se préoccupent de l’évolution de leur Sagne (Tourbière). Ce réseau assure pour les
propriétaires ou gestionnaires qui en font la demande des conseils techniques pour une meilleure gestion,
un diagnostic sur l’état du milieu, la proposition de travaux adaptés sur les Sagnes, un appui technique
pour la réalisation d’aménagement et un dialogue entre gestionnaires pour échanger les informations.
Ainsi ces réseaux permettent de recenser des zones humides.
En Aquitaine, l’organisme gestionnaire du Réseau Sagne est le Cren Aquitaine, les tourbières
inventoriées dans le cadre de ce réseau alimente leur base de données générale des milieux humides.
Actuellement 9 sites ont conventionné dans le cadre du réseau et sur 4 d’entre eux des actions de
gestion sont menées.
En Midi Pyrénées, c’est Espace Naturel de Midi Pyrénées qui pilote ce réseau par l’intermédiaire de la
SCOOP SAGNE. Une seule tourbière de leur inventaire est localisée sur le Bassin de l’Adour, il s’agit de
la Tourbière du Col d’Ech pour laquelle, nous disposons de la fiche descriptive. Cette zone a été
inventoriée par ailleurs et nous a été transmise par le CREN Midi Pyrénées au sein de la base de donnée
Tourbière.
Contacts : Emilie FUMEY – Thierry LAPORTE CREN Aquitaine
J. THOMAS – SCOP SAGNE
5. Les espaces naturels sensibles – Conseils Généraux
Les départements sont compétents pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de
gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non (Code de l’Urbanisme –
Chapitre II - Espaces naturels sensibles des départements art. L142-1 du code de l’Urbanisme). La
protection de ces espaces se fait par une maîtrise foncière : acquisition, location, convention avec les
propriétaires. Pour mettre en œuvre la politique prévue, diverses mesures sont prévues par la loi :
institution d’une taxe départementale des ENS (art L142-2) , création de zones de préemption (art. L1423).
• Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, on compte une trentaine d’espaces naturels
sensibles dont certains sont des zones humides. L’intervention du Conseil Général repose sur la
protection, l’aménagement et l’ouverture au public de ces espaces.
Les informations obtenues sont principalement d’ordre bibliographique. Il s’agit d’études générales
consultables à Pau comme les Zones vertes du Gave d’Oloron et du Gave d’Aspe, d’études de sites
naturels ou de plans de gestion : Saligue du Gave de Pau entre Baudreix et Boeil-Bezing, Lac de Castet,
Barthes de la Nive.
D’autres études sont disponibles sur le site de Bayonne (Mr. ESNAULT) : Plan de gestion des Barthes de
Guiche (Biotope), étude sur les Barthes de Munho (commune d’Urt et Urcuit). Des inventaires, Objectifs
et fiches d’actions, plan de gestion sont en cours sur la Nive et la Nivelle.
15
D’autre part le Conseil général s’est porté acquéreur d’une zone de 6 hectares : Tourbière de Pestarès.
Un inventaire est prévu sur ce site.
Contacts : Mme Bernadette MALTERE – DAEE Pau
Mr ESNAULT – DAEE Bayonne
• Le conseil général des Landes est très impliqué dans la protection et la valorisation de
l’environnement. Les milieux naturels humides sont variés et occupent une grande superficie sur le
territoire landais. Fort de ces connaissances, le département établis des plans d’action en faveurs de
l’environnement. Ainsi, des sites humides sont propriétés du département (ou en cours d’acquisition), des
plans de gestion, des inventaires sont réalisés.
Une liste des études et des données en possession du conseil général des Landes a pu être dressée.
Des études sont en cours et leur publication prévue pour la fin de l’année :
-
le schéma départemental pour assurer la conservation des milieux naturels landais
-
la production cartographique à l’échelle départementale des grands ensembles et des entités de
conservation à mettre en œuvre (1/25000). Ce document est fait en interne.
-
Plan de gestion pour l’Institution Adour du site de Bordères.
Un tour d’horizon des milieux humides du département a également été fait. Les principaux milieux
humides sont :
- ensemble dunaire (110 Km)
- étangs littoraux et marais associés (15 ou 18)
- rivières du massif forestier (Nord Midouze, Leyre, courants côtiers)
- Barthes de l’Adour
- Adour moyen (Aire/Onard) et Saligues
- Coteaux calcaires de Tursan
- Etangs d’Armagnac et de Marsan
- Tourbières
- Lagunes du plateau sableux
Il est intéressant de noter que la Fédération de Chasse des Landes est gestionnaire de certains sites tels
la réserve de Pontonx et la réserve de St Martin de Seignanx.
Le conseil général dispose de 3 équipes sur le terrain (Pissos, Mt de Marsan, Tartas et Tyrosse). Le
travail réalisé se décompose en 2 phases, une phase de diagnostic des milieux et d’orientation de
gestion, suivie d’une étape de réalisation de plans de gestion dans un objectif d’ouverture du site au
public et/ou de conservation.
Contact : Thierry GATELIER - Service Environnement
• Les Conseils Généraux du Gers et des Hautes-Pyrénées ont été contactés mais n’ont pas
transmis d’informations particulières.
6. Actions menées en faveur des zones humides par les
fédérations de chasse
La politique générale de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes en matière de zones
humides s’organise autour de 5 axes principaux :
- le suivi des zones humides au travers d’inventaires réguliers ;
- la constitution d’un réseau de réserves de chasse afin de créer des refuges ou remises ;
- l’entretien, la rénovation des grandes zones d’alimentation ;
- des recensements réguliers et des études afin de mesurer l’impact de la politique mise en place.
- la sensibilisation de tous aux problèmes liés à ces biotopes très riches mais aussi très fragiles
Des études réalisées par la fédération des chasseurs des Landes nous ont été adressées, il s’agit :
16
-
étude du régime alimentaire et de l’écologie des zones de gagnage de la Sarcelle d’hiver :
Proposition d’une gestion durable des Barthes de l’Adour en faveur de son avifaune, 2004
bilan des actions des chasseurs en faveur des zones humides dans les Landes : Propositions
d’orientations, 2003.
Les fédérations des chasseurs du Gers, des Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées ne possèdent
pas d’informations relatives aux milieux humides.
7. Le Parc National des Pyrénées
Le Parc National des Pyrénées comporte deux zones, une zone centrale de plus de 45000 hectares
quasiment inhabitée, objet d’une protection renforcée, et une zone périphérique de plus de 205000
hectares en lisière de la zone centrale, étendue sur 86 communes et comptant 40000 habitants.
Les missions du Parc National des Pyrénées sont :
- Préserver la biodiversité, les paysages et sites
- Accueillir le public pour qu'il profite de ce patrimoine en le respectant
- Concilier protection de la nature et activités économiques
- Contribuer au développement durable des vallées
Pour bien protéger les milieux naturels, il faut bien les connaître. Dans ce but, de nombreuses
observations sont menées sur le terrain par les gardes-moniteurs. Il s'agit d'inventorier les populations
animales et végétales, d'observer leur comportement, leur évolution, d'analyser leur répartition
géographique, d'étudier le climat. Autant d'actions qui permettent d'élaborer une gestion de
l'environnement adaptée.
Le Parc National a mis en place au sein de son périmètre une base de données « habitat » et une
cartographie associée au sein de laquelle sont répertoriés les zones humides. D’autre part, il est
opérateur des Dossiers Objectifs des sites Natura 2000 définis sur son territoire.
Contacts : Tanguy LE MOAL – PNPO Tarbes
8. Le Conservatoire botanique des Pyrénées
Le rôle du conservatoire botanique des Pyrénées est de préserver le patrimoine végétal Pyrénéen, riche
de nombreuses espèces endémiques. La pression des activités humaines (notamment agricoles mais
aussi touristiques avec la création des stations de ski, l'essor de la randonnée...) contribue à une
raréfaction de certains milieux naturels et à une accélération des processus naturels d'extinction des
espèces.
Dans le cadre de la protection des espèces végétale, le CBP a mis en place une base de données
« habitats » qui permet d’identifier des milieux humides. Une demande de convention de mise à
disposition des données a été faite, nous attendons la réponse.
9. Autres organismes contactés
•
Les DDAF
En raison de leurs missions liées à la protection de l’environnement les DDAF ont été contactées.
Quelques études ont été signalées par leurs services ; il s’agit d’études déjà référencées.
•
Institution Adour
L'Institution Adour, créée en 1978, est un Etablissement Public Territorial de Bassin qui œuvre pour
l'aménagement et la gestion concertée de la ressource en eau du bassin de l'Adour.
17
Concernant la Gestion et protection des milieux aquatiques l’Institution Adour participe à l’élaboration des
plans de gestion des zones humides (anciennes gravières des Saligues de Ju-Belloc (32) et Bordères
(40)), à la restauration des poissons migrateurs avec des actions telles la mise en place de passes à
poissons, l’études des comportements (saumon, civelle, alose), des mesures d'accompagnement de
relève des filets, l’alevinage…
L’Institution Adour nous a fourni des études bibliographiques telles l’étude sur l’Adour gersois réalisée par
Hydro Concept.
•
Agence de l’eau Adour Garonne
Le service en charge des zones humides sur le bassin Adour Garonne ne nous a pas permis d’obtenir
d’informations particulières. Seules quelques études ont pu être consultées à la délégation de Pau :
-
Cren Aquitaine, 2004, étude de faisabilité et de gestion des zones humides des montagnes
Béarnaise
-
Etudes et cartographie des zones vertes du Gave de Pau, du Gave d’Oloron et du Gave d’Aspe.
Contact Toulouse : Dominique TEYSSERE
Contact Pau : Claudine LACROIX
•
La saligue aux oiseaux - Biron
C’est une association financée par la fédération des Chasseurs des Pyrénées Atlantiques, le site est
composé d’un musée situé dans une ancienne ferme et d’une zone humide. Le lac de Biron d’une
superficie de 40 ha est proche du site de la Saligue, il a été créé dans les années 70-75 lors de la
construction de l’autoroute par l’extraction des gravats.
Actuellement, le site de la Saligue aux Oiseaux est au stade du cahier des charges pour l’inscription aux
Espaces Naturels Sensibles permettant d’instaurer l’étude de la qualité des eaux du marais.
La Saligue a été inventoriée en zone verte du Gave de Pau par le syndicat du Gave de Pau il y a 3 ou 4
ans. Le syndicat a été l’auteur d’un document et d’une cartographie.
Outre les inventaires réglementaires, des suivis écologiques ponctuels sont réalisés sur la Saligue. Ils
concernent notamment le comptage des oiseaux pendant les mois d’hiver. Ce comptage est effectué par
l’Office National de la Chasse sur 5 zones humides (Momas, Uzein, Artix, Orthez, Cadillon).
Contacts : Nicole BADETZ, la directrice de l’association
Etudes disponibles auprès de l’association :
2004, BERTHOME Bruno, Diagnostic écologique et physico-chimique du marais de la
Saligue aux oiseaux, UPPA côte Basque.
Arnaud GIMBER, Rapport d’une année de suivi ornithologique.
-
•
CPIE Pays de Seignanx
Ce Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement est chargé de mission auprès de Barthes Nature.
Il regroupe les informations de socio-économique à écologiques disponibles sur les 13000 hectares de
barthes. Il réalise également sur ce territoire des inventaires et des cartographies d’habitats ainsi que des
données sur Natura 2000. Lle CPIE est sous la responsabilité de l’Etat (préfet et DIREN) et de ce fait, les
documents et données sont propriétés des DIREN.
•
Landes Nature
Cette association est opérateur de DOCOB mais les informations et études auxquelles elle participe ne lui
appartiennent pas.
Contact : Madame HEDIARD
18
Sources d’informations – Organismes sollicités et contacts
Organisme
DIREN Aquitaine
DIREN Midi-Pyrénées
Conseil Général 32
Conseil Général 64
Conseil Général 40
CREN Aquitaine
CREN Midi-Pyrénées
SCOP SAGNE
Pôles relais du Plan National
Parc National des Pyrénées
Conservatoire botanique des
Pyrénées
Agence de l’Eau Adour-Garonne
Fédération de Chasse 64
Fédération de Chasse 40
CPIE Pays de Seignanx
Saligue aux Oiseaux
Syndicat du Gave de Pau
Préfecture 64
Contacts
Franck BEROUD
Service
Planification et zones humides
Mr BEAULIEU
Mr PAPACOSIA
Mr MATRINGE
Patrick GORCY
Serge SOULIE
Hélène GINESTE
Mr MARION
Mr. J P PELLIER
Mme B. MALTERE
Mr ESNAULT
Thierry GATELIER
Emilie FUMEY
Pierre Emmanuel RECH
Mr. J. THOMAS
Laure CALLENS
Romuald BERREBI
C. BIRARD
Francis MULLER
Bertrand SAJOLI
Service Nature et Paysages
Documentation
Information
Réglementation :
ZNIEFF,
zones
vertes, pré-inventaire
Life Tourbières, ZNIEFF, Natura 2000
Natura 2000 40 – Etat des DOCOB
Natura 2000 64 – Etat des DOCOB
SIG – contours
Etudes, bibliographie
Réglementation, Etat des DOCOB
SIG
Direction de l’Eau
DAEE – Espaces Naturels Sensibles
DAEE Bayonne – ENS
Service Environnement
SIG et réseau SAGNE
Base tourbières MP
Réseau SAGNE Midi-Pyrénées
Forum des Marais
CSP
Parcs Naturels Régionaux
Conservatoires Espaces Naturels
Institut Européen du Développement Durable
Tanguy LE MOAL
Etudes
Dominique TEYSSERE
Philippe GIRARDEAU
Mme HEDIARD
Nicole Badetz
Stéphanie Lac
Mme Villafruela
Service Environnement
19
Etudes
Etudes
Etudes
Etudes
Délimitation des zones vertes
Conclusion
Cette première phase d’études a permis d’inventorier les organismes producteurs de données sur les
zones humides et de dresser un bilan des données disponibles.
La deuxième phase consistera à récupérer l’ensemble des informations (données et cartographies), et à
structurer l’information de façon homogène à l’échelle du bassin.
Des contacts ont été établis avec les divers producteurs pour disposer des informations structurées qu’il
s’agisse de bases de données ou de cartographies informatisées. Des conventions sont prévues pour
officialiser les échanges.
• Les données réglementaires concernant :
- réseau Natura 2000
- ZNIEFF
- ZPS
- ZICO
ont déjà été récupérées au niveau de chaque région par téléchargement à partir des sites des DIREN
Aquitaine et Midi-Pyrénées. Il s’agit essentiellement de l’identification et des contours de chaque zone.
Les compléments d’information seront apportés en exploitant les fiches papiers consultables soit sur les
sites (Natura 2000 par exemple), soit auprès des DIREN (fiches ZNIEFF).
La délimitation des zones vertes et les diverses couches cartographiques associées à cette délimitation
(occupation du sol) sont à demander aux Préfectures.
•
Les données d’inventaires
Les Conservatoires régionaux (CREN Aquitaine et CREN Midi-Pyrénées) ont mis en place au sein de
leurs services une base de données associée à une cartographie des zones humides.
Pour le CREN Aquitaine, l’information structurée est issue des études menées dans le cadre du Réseau
SAGNE, ou des études de micro-zones humides réalisées sur la zone de montagne (Basque et
Béarnaise) et sur la zone des coteaux des Pyrénées- Atlantiques. Une base de données a été conçue
reprenant les principales caractéristiques des sites inventoriés : identification, localisation communale et
lieu-dit, référence bibliographique de l’inventaire, type de zone humide (tourbières et marais, landes
tourbeuses, forêts alluviales, milieux aquatiques), habitats d’intérêts communautaires (corine Biotope),
faune et flore. Les données sur le foncier, les usages et la gestion sont présentes sur les fiches
d’inventaires mais non saisies dans la base.
En Midi-Pyrénées, le CREN a mis en place, en 2001, une base de données « Tourbières » ,
régulièrement mise à jour. Une base simplifiée est mise à disposition. Elle comporte 405 sites répertoriés
à l’échelle de Midi-Pyrénées dont 66 sites situés dans les Hautes-Pyrénées et 37 sites dans le périmètre
du bassin de l’Adour. Ces 37 sites regroupent 150 tourbières. Les fiches descriptives de chaque site
comportent les données suivantes :
- données géographiques : identification (code et nom), localisation (département et
commune, bassin-versant), altitudes, superficies, référence cartographique ;
usage : activité humaine dominante, statut de propriété, inventaires (ZNIEFF, Site
d’Intérêt communautaire, ZICO, Ramsar) ;
- biodiversité : dénombrement des espèces (nombres d’espèces connues, protégées,
nombre d’espèces d’intérêt patrimonial, nombre d’espèces d’intérêt régional) , indices de
contribution à la diversité, nombre d’habitats naturels (type corine biotope) décrits et
d’intérêt européen ;
- protection ;
- facteurs d’évolution : nature, types d’impact.
L’information gérée par ces deux organismes est en cours d’acquisition.
Le Parc National des Pyrénées possède également une base de données « habitats » pour la zone
centrale. Les contacts sont à reprendre pour conventionner l’obtention des informations cartographiques
et des données.
20
Enfin, d’autres organismes, tels les Conseils Généraux, seront à recontacter dans cette deuxième phase.
C’est en particulier le cas du Conseil Général des Landes, engagé dans une démarche d’étude générale
des milieux naturels.
L’information cartographique sera dans la mesure du possible récupérée au niveau le plus fin (le site ou
l’unité de site). Les représentations synthétiques à l’échelle du bassin seront symbolisées par un point, et
un regroupement par commune.
Les données seront structurées en fonction des besoins et des objectifs des gestionnaires ; les fichiers
devront être définis en concertation avec eux (Agence de l’Eau, Conseils Généraux notamment).
21
Annexes
1. Sites Natura 2000 avec zones humides
Dept
32
32
32
40
40
40
40
40
40
40
64
64
64
64
64
64
64
64
64
64
64
64
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64
64
64
64
64
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64
64
64
64
64
64
64
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65
Nom du site
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU MIDOU ET DU LUDON
VALLEE DE L'ADOUR
ETANGS D'ARMAGNAC
BARTHES DE L'ADOUR
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DES AFFLUENTS DE LA MIDOUZE
L'ADOUR
TOURBIERE DE MEES
LAGUNES DE BROCAS
COTEAUX DE PIMBO, DE GEAUNE, DE BOUEILH ET DE CASTELNAU
SITE D'ARJUZANX
MASSIF DU MOULLE DE JAOUT
MASSIF DU GER ET DU LURIEN
MASSIF DE SESQUES ET DE L'OSSAU
MASSIF DU MONTAGNON
MASSIF DE L'ANIE ET D'ESPELUNGUERE
MASSIF DU LAYENS
MONTAGNES DU BARETOUS
MONTAGNES DU PIC DES ESCALIERS
MASSIF DES ARBAILLES
MONTAGNES DE SAINT JEAN PIED DE PORT
MONTAGNE DES ALDUDES
MASSIF DU BAYGOURA
VALLON DU CLAMONDE
COTEAUX DE CASTETPUGON, DE CADILLON ET DE LEMBEYE
GAVE DE PAU
TOURBIERE DE LOUVIE JUZON
CHATEAU D'ORTHEZ ET BORDS DU GAVE
LA NIVE
L'ARDANAVY
LA JOYEUSE OU ARAN
LA BIDOUZE
LE SAISON
LE GAVE D'OLORON ET MARAIS DE LABASTIDE VILLEFRANCHE
LE GAVE D'ASPE ET LE LOURDIOS
LE GAVE D'OSSAU
MONTAGNES DE LA HAUTE SOULE
GRANQUET-PIBESTE ET SOUM D'ECH
GABIZOS (et vallée d'Arrens, versant sud-est du Gabizos)
GAVES DE PAU ET DE CAUTERETS (et gorge de Cauterets)
MOUN NE DE CAUTERETS, PIC DE CABALIROS
PEGUERE, BARBAT, CAMBALES
ESTAUBE, GAVARNIE, TROUMOUSE ET BARROUDE
NEOUVIELLE
BAREGES, AYRE, PIQUETTE
LAC BLEU LEVISTE
LISET DE HOUNT BLANQUE
22
surface (ha)
6533
2630
1030
12810
4914
2100
97
6
1236
2119
16600
14150
25650
8871
14460
5750
14600
9200
13000
13500
19500
3800
300
199
8600
360
4300
11010
100
450
2550
2200
2450
1600
2300
14750
7200
2920
300
3710
4646
9452
6193
1635
7380
4060
65
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65
65
TOURBIERE ET LAC DE LOURDES
GAUBE, VIGNEMALE
OSSOUE, ASPE, CESTREDE
PIC LONG CAMPBIELH
70
7395
5226
2. ZNIEFF type 1 – avec Zones humides
Dépt
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40
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40
40
40
40
40
40
40
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Nom zone
ADOUR DE JU-BELLOC
CHATEAU MONBEL
CONFLUENT ADOUR-LEES
CONFLUENT ARROS-ADOUR, BARTHERES
ETANG DE BEAULIEU
ETANG DE LA HITAIRE
ETANG DE MANIBAN
ETANG DE MOUSQUEY
ETANG DE PAILLOT
ETANG DE SAINT-LAURENT ET ETANG DU BEDAT, ETANG DU HERROU
ETANG DES LANDES DE LARRAZIEU
ETANG DU BOUSQUET
ETANG DU HOUGA
ETANG DU JUGE, ETANG DU RECHOU
ETANG DU MOURA
ETANG DU SOUCARET
ETANGS DE LIAS D'ARMAGNAC
ETANGS DU POUY ET DU PORTE
ILE DE BERNEDE
ILES DE GOUX-PRECHAC
ILES DE RISCLE-TARSAC
LANDE HUMIDE DU MARAIS
MEANDRE DE BELLOC
MEANDRE DE GEE RIVIERE
MEANDRES DE BEAUMARCHES
MEANDRES DE REILLOU
SALIGUES DE GEE-RIVIERE
ANCIENNES MINES DE LIGNITE D'ARJUZANX
BARTHE DE CLEMENCE
COLONIE DE HERONS BIHOREAUX DE BORDERES
ETANG DE GAUBE ET MARAIS ENVIRONNANTS
ETANG DE LAMARQUE
MARAIS ET BOIS INONDABLES DE BERGUSTE-SACAILLON
MOULIN DE BROCAS
TOURBIERE DE PASSEBEN ET MARAIS ENVIRONNANTS
TOURBIERE DU BOURG DE MARSACQ
TOURBIERE DU GRAND MOURA DE MONTROL
TOURBIERE DU MOURA DE BIGNAU
TOURBIERE ET LANDE DE PEBORDE
VALLEE DE LESTEYRAS
VALLEES DU CANAL DU MOULIN DE BIAUDOS ET DE SES AFFLUENTS
ZONE HUMIDE DU PONT DE LA MARQUEZE
BARTHE D'URT
23
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BARTHES DE QUARTIER-BAS
BARTHES DU PONT DE CLEDES
BARTHES ET MARECAGES DE SAINT PE DE LEREN
BOIS DE MIXE
BOIS DE SOHUTA
BOIS DU LARING,D'OLORON ET DE MONEIN
BOIS ET BARTHES DU RUISSEAU DE LANES ET DE L'ARROUYOUS
BOIS HUMIDE DE RIVAREYTE
BOIS HUMIDES DU QUARTIER DU COUT
GAVE D'OLORON ET SES RIVES
GORGES DE KAKOUETA ET D'EHUJARRE
ILE SAINT BERNARD
LAC D'ARTIX ET LES SALIGUES AVAL DU GAVE DE PAU
LAC DE BASSILLON
LAC DE CASTET
LACS ET MARECAGES DE LABASTIDE VILLEFRANCHE
LANDES DE DAMAZIA
LANDES DE KURKU
LANDES HUMIDES DU PLATEAU DE GER
LES BARTHES DE L'ADOUR:BARTHE D'URCUIT
MARAIS TOURBEUX DE TAMBOUS-LANE DE PEYREHITTE
MARAIS TOURBEUX DE TEMBOUS CASTERAS
MASSIF DU PIC DE SESQUES
MASSIF DU PIC DU MIDI D'OSSAU
MASSIF FORESTIER ET GORGES D'HOLZARTE ET D'OLHADUBI
SALIGUES AMONT DU GAVE DE PAU
TOURBIERE DE BUZIET
TOURBIERE DE GABARN
TOURBIERE DE L'ESPOUNE
TOURBIERE DE L'OURTE-SERRUSSE
TOURBIERE DE LOUVIE-JUZON
VALLEE DE LA JOYEUSE
VALLEE DE L'ARDANAVY
VALLEE GLACIAIRE DU SOUSSOUEOU
VALLON DU BERNATERE
VERSANT OUEST DU LURIEN, DE SOQUES ET DE PEYRELUE
ZONE MARECAGEUSE DES FONTAINES DE HOUNDAS
BOIS DE BAYSAOU, VALLONS DE TOS ET ARRABEDE
BOIS DE BISOURTERE DE POUZAC ET D'ORDIZAN
BOIS DE BROUHENA, D'OROIX
BOIS DE LASSEOUBE
BOIS DE MARMAJOU, RIPISYLVES DE L'ADOUR
BOIS DE RUBISCLOU ET DE SOUYEAUX
CIRQUE DE TROUMOUSE
CIRQUE DU LAC DE PEYRALADE
CIRQUE ET PLATEAU DU LITOR
COL DE BORDERES
DEFILE ET CHAOS DE COUMELY
ENSEMBLE LACUSTRE DE CAMPANA, VALLON DU GARET
ENSEMBLE LACUSTRE DU SOUM DE LASCOURS, LAC BLEU
ENSEMBLE RUPESTRE DE LA VALLEE DE GRIPP, PIC DE BALLONQUE
ETANG D'ESTAING
24
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65
FONTAINE ET RUISSEAU DE PURIA
FORET DE MOURLE
FORETS DE BIGALOUME,AMBES ET DU PIC D'HAUTACAM
FORETS DE LA RIVE DROITE DES GAVES DE CAUTERETS ET DE LUTOUR
FORETS DE LA RIVE GAUCHE DE LA HAUTE- VALLEE DE LESPONNE,FOND DE
VALLEE
FORETS DE LA RIVE GAUCHE DU GAVE DE GAVARNIE ET PIC DE VISCOS
FORETS DU PIC D'AUBE ET DU VALLON D'ISABY
FORETS DU VALLON DE CESTREDE BOIS DE BALIT ET DE NABASSEUBE
HAUTE VALLEE D'OSSOUE
ILE DE GALARDEIX
ILES DE CAUSSADE
ILOTS ET PLAGES D'ESTIRAC
LA LANDE, HOURCADAT
LAC DE LOURDES ET TOURBIERE DE LOURDES
LANDES EN RIVE DROITE DU GAVE DE CAUTERETS
LE BEOUT, SOUM DE L'ECH
LE GAVE ENTRE PIERREFITTE-NESTALAS ET LOURDES
MASSIF FORESTIER DE GAUBE ET DE MARCADAU
MEANDRES DE LAMEAC
MONTAGNE DE CESTREDE ET DU MALH ARROUY
MONTAGNE DE L'ARDIDEN
MONTAGNE DES QUATRE VEZIAUX HOURQUETTE D'ANCIZAN CAMPAN
MONTAGNE DU VIGNEMALE AU PIC ARROUY, GRANDE FACHE
MOUILLERE DU COL DE BEYREDE
MOYENNE VALLEE D'ESTAING
PIC DE GABIZOS,
PIC DU MIDI
PNPO ZONE CENTRALE SECTEUR D'ARRENS ET SECTEURS LIMITROPHES
PRAIRIE MARECAGEUSE DE LA CROIX DE PUYO
RAVINS DU CASTELMOULY
TOURBIERE DE COUET-DABAN
TOURBIERE DE POUEYFERRE, RUISSEAU DE BARATCHELE
TOURBIERE D'OSSUN
TOURBIERES ET LANDES DU CAMP MILITAIRE DE GER
VALLEE D'ASPE
VALLEE DE BARRADA
VALLEE DE CAMPBIEL
VALLON DES AGUILLOUS
VALLON DETS COUBOUS ET D'AYGUES CLUSES
VALLON DU BARBAT ET SAPINIERE DE L'ESCALE
VALLON DU NEVE DU CERETOU
VALLON DU PLAA
VALLONS DE HOUNTEYDE ET DE LA PENE, FORET DE CADUSSE PIC D'OUSSAMIAOU
VERSANT EST DU PIC DE CABALIROS ET DU MOUN NE
25
3. ZNIEFF type 2 – avec Zones humides
Dépt
32
32
32
32
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Nom de la zone
BASSIN VERSANT DE LA DOUZE
COURS DE L'ARROS DE VILLECOMTAL A MALABAT
ENSEMBLE FORESTIER DU MARAIS
RIPISYLVES DE L'ADOUR
LA BASSE VALLEE DU LOUTS
LA BASSE VALLEE DU LUY
LE CHAMP DE TIR DE CAPTIEUX
LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE JOSSE A DAX
LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE JOSSE A PORT-DE-LANNE
LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE MUGRON A DAX
SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR : TRONCON DE SAINT-SEVER A MUGRON
SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR TRONCON DE AIRE-SUR-ADOUR A LARRIVIERE
SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR: MEANDRE DE SAINT-MAURICE-SUR-ADOUR
SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR: TRONCON DE MAUREGARD A SAINT-SEVER
VALLEE DE L'ESTRIGON
VALLEE DU MIDOU ET FORET DEPARTEMENTALE D'OGNOAS
VALLEE DU RUISSEAU DE GELOUX
VALLEE DU RUISSEAU DE LARETJON
VALLEE DU RUISSEAU DE LIZOU
VALLEES DE LA DOUZE ET DE SES AFFLUENTS
VALLEES DU BEZ ET DU RUISSEAU DE SUZAN
BOCAGE DU JURANCONNAIS
BOCAGE ET LANDES DE BARKOXE
BOIS ET LANDES DE FALDARACON-EGURALDE
HAUTE-SOULE
LANDES DE L'ARBEROUE
LANDES D'HASPARREN
LES BARTHES DE L'ADOUR:BARTHES D'ORTHEVIELLE ET DE PORT-DE-LANNE
LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DU BEC DU GAVE A BAYONNE
MONT BAIGURA
MONTAGNES DE SAINT JEAN PIED DE PORT
MONTAGNES ET VALLEE DES ALDUDES ,CRETES D'IPARLA ET D'ARTZAMENDI
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE LA BIDOUZE ET DE LA JOYEUSE
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DES NIVES
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU COURS INFERIEUR DU GAVE DE PAU
RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU GAVE D'OLORON ET DE SES AFFLUENTS
VALLEE D'ASPE
VALLEE D'OSSAU
ENSEMBLE DES CIRQUES GLACIAIRES DE LA REGION DE GAVARNIE
HAUTE VALLEE DE FERRIERES ET ARBEOST
LANDE DU PLATEAU DE CAPVERN ET DE LANNEMEZAN
LANDE DU PLATEAU DE GER
MASSIF DE L'ARBIZON
MASSIF DE L'ARDIDEN
MASSIF DE NEOUVIELLE
MASSIF DU PIC DU MIDI ET DU SOUM ARROUY
MASSIF DU VIGNEMALE ZONE CENTRALE DU PARC NATIONAL
MONTAGNE DE CAMPBIEL,DE BARRADA ET DE BERGONS,DEFILE DE SAINT-SAUVEUR
MONTAGNES DE LA RIVE GAUCHE DU BASTAN
26
65 MONTAGNES DES GAVES D'OSSOUE, ASPE ET CESTREDE
65 MOYENNE VALLEE D'ARRENS ET D'ESTAING
65 PAYOLLE - QUATRE VEZIAUX -MOYENNE VALLEE D'AURE
27