les zones humides - Observatoire de l`Eau du bassin de l`Adour
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LES ZONES HUMIDES Bassin de l’Adour Phase 1 – Données et sources d’informations Année 2005 1 SOMMAIRE Introduction I - Qu’appelle-t-on « zone humide » ? 1. Définitions 2. Types de zones humides 3. Fonctions des zones humides II- Les informations existantes et les organismes producteurs de données 1. Délimitations réglementaires – DIREN • Natura 2000 • ZNIEFF de type 1 et 2 • Les zones vertes • Les zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et les zones de protection spéciale (ZPS) 2. Pré-inventaires des zones humides – DIREN • Préinventaire des zones humides du département des Landes • Préinventaire des zones humides du département des Pyrénées-Atlantiques 3. Pôles relais du plan national des zones humides 4. Les conservatoires régionaux de l’environnement : micro-zones humides • CREN Aquitaine • CREN Midi-Pyrénées • Réseau SAGNE 5. Les espaces naturels sensibles – Conseils Généraux 6. Actions menées en faveur des zones humides par les fédérations de chasse 7. Le Parc National des Pyrénées 8. Le Conservatoire botanique des Pyrénées 9. Autres organismes contactés • DDAF • Institution Adour • Agence de l’Eau Adour-Garonne • Saligue aux Oiseaux – Birons • CPIE Pays de Seignanx • Landes Nature Conclusion Annexes 1. Sites Natura 2000 2. ZNIEFF zones humides 2 Introduction Les zones humides sont des écosystèmes de transition entre le milieu aquatique continental et le milieu marin; ils constituent une zone tampon. Ces écosystèmes abritent une grande diversité biologique tant au niveau de la flore que de la faune. Bien que ces soient les écosystèmes les plus productifs en terme de biomasse, ces milieux ont longtemps été considérés comme insalubres et inutiles1. Il en résulte une forte diminution due aux assèchements et aux drainages qu’ils ont subis (environ 67% des zones humides de France ont disparu entre 1900 et 1993). Depuis 1986 avec la convention Ramsar et sa ratification en France, les nombreux avantages et ses divers intérêts biologiques apparaissent de plus en plus évidents et leur protection et leur restauration se font de plus en plus importantes. C’est en 1992 que la loi française intègre la protection des zones humides et que des actions de protection et de restauration sont entreprises en application de la « directive habitats » et de la « directive pour la faune ». Une des actions les plus connues est la mise en place du réseau européen Natura 2000. I - Qu’appelle-t-on « zone humide » ? 1. Définitions Définir les zones humides n’est pas chose aisée et selon les formations (scientifiques, juristes) diverses définitions existent. • Approche des scientifiques et écologistes Le terme « zones humides » est apparu en France à la fin des années 1960, introduit pas les scientifiques et protecteurs de la nature ; cette expression est une traduction du mot « wetland » utilisé aux USA depuis le 17ème siècle2. Cette expression nomme des milieux variés regroupés par la présence d’eau (douce, salée ou saumâtre) et la faible profondeur de celle ci, il s’agit de marais, marécages, estuaires, lagunes, étangs, tourbières… De nombreux scientifiques ont proposé des définitions, nous retiendrons les plus pertinentes exposées dans des ouvrages reconnus. En 1982, TOUFFET propose une définition dans le dictionnaire essentiel d’écologie, selon lui les zones humides sont « tous les milieux où le plan d'eau se situe au niveau de la surface du sol ou à proximité. Ils se trouvent ainsi saturés d'eau de façon permanente ou temporaire par des eaux courantes ou stagnantes, douces, saumâtres ou salées. Il s'y développe une végétation adaptée à un engorgement plus ou moins permanent. On comprend dans les zones humides : les zones halophiles et saumâtres, les marais arrière-littoraux, les marais continentaux, les tourbières, les bordures d'étangs et les berges des eaux courantes, les prairies, landes et bois humides établis sur des sols hydromorphes ». Dans le Dictionnaire Encyclopédique de l’écologie, RAMADE (1993) introduit les menaces qui pèsent sur ces milieux singuliers. Ainsi, « zone humide » apparaît être un « terme général désignant tous les biotopes aquatiques marécageux ou lagunaires continentaux ou littoraux. Ces derniers sont particulièrement menacées par les drainages et les assèchements pour leur mise en culture ». 1 Citation: Halls, A.J. (ed.), 1997. Wetlands, Biodiversity and the Ramsar Convention: The Role of the Convention on Wetlands in the Conservation and Wise Use of Biodiversity. Ramsar Convention Bureau, Gland, Switzerland. 2 selon Boudé en 1994 3 D’autres définitions plus sommaires ont été élaborées, néanmoins en 1991, une définition écologique plus globale est apparue. Geneviève BARNAUD propose la définition suivante : « Les zones humides se caractérisent par la présence, permanente ou temporaire, en surface ou à faible profondeur dans le sol, d'eau disponible douce, saumâtre ou salée. Souvent en position d'interface, de transition entre milieux terrestres et milieux aquatiques proprement dits, elles se distinguent par des sols hydromorphes ou non évolués, et/ou une végétation dominante composée de plantes hygrophiles au moins pendant une partie de l'année. Enfin elles nourrissent et/ou abritent de façon continue ou momentanée des espèces animales inféodées à ces espaces ». A cette définition s’ajoute une liste d’écosystèmes plus ou moins communs appartenant aux zones humides, il s’agit des « marais, marécages, fondrières, fagnes, pannes, roselières, tourbières, prairies humides, marais agricoles, landes et bois marécageux, forêts alluviales et ripisylves marécageuses, mares y compris les temporaires, étangs, bras-morts, grèves à émersion saisonnière, vasières, lagunes, prés-salés, marais salicoles, sansouires, rizières, mangroves, etc.. Elles se trouvent en lisière de source, de ruisseaux, de fleuves, de lacs, en bordure de mer, de baies et d'estuaires, dans les deltas, dans les dépressions de vallée ou dans les zones de suintements à flanc de collines ». Cette définition permet de cerner plus précisément la notion de zone humide d’un point de vue écologique, au niveau hydrobiologique, les zones humides sont des systèmes aquatiques particuliers, annexes d'hydrosystèmes plus importants, de faible profondeur, toujours situés en interface entre le milieu terrestre et les milieux aquatiques proprement dits3. Les quelques définitions proposées ici ne sont pas exhaustives, nombreuses sont celles qui ne sont pas citées dans ce document. • Définition de la convention Ramsar La convention RAMSAR signé en 1971 en Iran a pour but de protéger les zones humides au niveau international. Les articles 1.1 et 1.2 donnent une définition large. Les zones humides sont selon la convention « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eaux marines dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ». L’article 2.1 rajoute que les zones humides pourront inclure des zones de rives ou de côtes adjacentes à la zone humide et des îles ou des étendues d’eau marine d’une profondeur supérieure à six mètres à marée basse, entourées par la zone. La convention ajoute à cette définition de type juridique une longue liste d’écosystèmes et de milieux créés par l’homme concernés par cette convention4. • Définition dans la Loi sur l’Eau La France signataire de la convention Ramsar, a également pris des mesures nationales pour la protection des zones humides, en 1992 est adoptée la loi sur l’eau qui définit les zones humides comme « des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». Intégrer la protection des zones humides dans la législation française a pour conséquence la mise en place d’outils nationaux et régionaux pour son application. C’est dans l’objectif de répondre aux exigences de la loi sur l’eau que les SDAGE et SAGE ont été réalisés à l’échelle du bassin, permettant l’inventaire des zones humides. 3 4 Définition du CNFSH, JP CARBONNEL, 1997, site Internet du CNFSH. Liste disponible sur le site Internet de la convention RAMSAR à l’adresse suivante : (http://www.ramsar.org/key_ris_types.htm). 4 2. Types de zones humides Selon la définition retenue, les zones prises en compte varient. Ainsi, la convention RAMSAR répertorie 30 groupes de zones humides naturelles et neuf groupes de zones humides artificielles qu’il est possible de regrouper en 5 grands systèmes : les estuaires, le milieu marin, le milieu riverain, le milieu palustre et le milieu lacustre5 . La loi sur l’eau, fournit une définition plus restreinte des zones humides, sans toutefois fournir de liste générale des milieux à considérer. Il faut, pour cela se reporter au Plan National d’Action zones humides qui a été initié avec l’Observatoire National des zones Humides en 1997 et des pôles relais locaux organisés autour de 6 axes : - les marais littoraux de l’Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord, - les lagunes méditerranéennes, - les vallées alluviales, - les zones humides intérieures, - les tourbières, - les mares et les mouillères. Les travaux menés dans le cadre du Plan National d’Action ont permis de montrer que la délimitation précise des zones humides relevait de l’impossible, car il existe pour une même zone humides trois types de délimitations (BARNAUD G., 2000) : effective (celle qui est observée), efficace (limite définie par les fonctions assurées pas l’écosystème) et potentielle (les limites de la zone humides si l’homme n’avait pas à jouer un rôle au niveau de ces écosystèmes). Les classifications sont nombreuses selon qu’il s’agisse de celle élaborée par le Plan National d’Action, de celle élaborée dans une convention internationale, de celle de Natura 2000 ou de celle définie par les SAGE et SDAGE. Néanmoins, malgré la diversité des typologies, la classification la plus répandue aujourd’hui semble être la typologie Corine Biotope élaborée dans le cadre de la mise en œuvre du réseau Natura 2000. Bien que plus complète, la typologie Corine Biotope semble ici peu adaptée. En effet toutes les institutions, organismes, et inventaires ne détaillent pas l’analyse jusqu’à ce niveau. Pour ces raisons, nous avons considéré les grands types de zones humides tels qu’ils apparaissent parfois et dont l’identification est plus simple : - tourbières, - landes tourbeuses, - marais et prairies humides, - bois marécageux et forêts alluviales, - sources d’eau dures et pétrifiantes, - milieux aquatiques et plans d’eau. • Tourbière Une tourbière est une zone humide colonisée par des végétaux adaptés à des conditions écologiques particulières qui permettent la formation de tourbe par dégradation lente et incomplète de la matière végétale. La tourbe est une roche combustible renfermant jusqu’à 50% de carbone. Selon l’épaisseur de la couche de tourbe on distingue les tourbières (épaisseur supérieure à 40 cm) et les milieux paratourbeux (épaisseur inférieure à 40 cm). La formation des tourbières nécessite 3 conditions essentielles. Une humidité élevée permet un sol gorgé d’eau en permanence ; le climat adéquat est donc un climat à pluviosité forte et régulière. Le relief doit pouvoir retenir l’eau de pluie ou de ruissellement, ainsi les cols alpins, les pentes douces et les zones de sources sont généralement des milieux propices à la formation de tourbière. Enfin, la température basse (moyenne annuelle entre 2 et 6°C) est la troisième condition. La rétention d’eau permet une régulation thermique au niveau de la tourbière créant ainsi par le phénomène d’évaporation un micro climat réduisant les écarts thermiques et assurant le respect de cette dernière condition. L’aire de répartition des tourbières est généralement limitée à des hautes latitudes permettant la réunion des 3 conditions de leur formation. Des tourbières sont également présentes mais plus marginales sous les latitudes plus basses en haute altitude. Ainsi la présence de tourbière en France et plus précisément 5 (BARBIER et al., 1997, http://www.ramsar.org/lib_valuation_f.htm#c1). 5 dans la zone pyrénéenne du Bassin de l’Adour sont des milieux relictuels en limite de l’aire de répartition se réfugiant à des altitudes élevées. Il existe 5 types de tourbière distingués par leur origine et leur mode d’alimentation hydrique. Les tourbières dont l’alimentation en eau est d’origine atmosphérique, on parle de tourbière ombrogène ou de tourbière haute. Lorsque l’alimentation hydrique provient latéralement à la tourbière on parle de tourbière géotrophe. Dans ce dernier cas, on distingue encore selon le mode d’alimentation : - Les tourbières topogènes : lorsque l’eau est piégée dans de dépressions, des cuvettes, - Les tourbières limnogènes : issue de l’atterrissement progressif d’une pièce d’eau à partir de radeaux de végétaux flottants, - Les tourbières soligènes : lorsque l’eau provient d’un écoulement, d’un ruissellement permanent sur une pente, on parle également de tourbière basse, - Les tourbières telmanogènes ou fluviogènes : dont l’approvisionnement en eau provient de l’inondation périodique d’une vallée par un cours d’eau ou une nappe alluviale. Les tourbières évoluent en 5 phases aboutissant à l’assèchement inévitable du milieu. Les tourbières sont un écosystème très particulier dont les caractéristiques sont variables selon le mode d’alimentation en eau. Néanmoins, ce sont des milieux dont l’acidité prend une valeur moyenne de 5.5 (variant de 3 à 8). La richesse en éléments nutritifs est également extrêmement variable oscillant entre des milieux oligotrophes à eutrophes. Alors que les tourbières ombrogènes sont toujours acides et pauvres en éléments nutritifs (caractéristiques des eaux de pluies), les caractéristiques des tourbières géotrophes sont fonctions des caractéristiques des eaux ruisselantes conditionnées par les substrats traversés. Ces écosystèmes dont les contraintes sont fortes (froid, acidité, humidité permanente, pauvretés en éléments nutritifs, asphyxie progressive de la partie basse) abritent une faune et une flore qui ont du s’adapter à ces conditions de vie difficiles. • Lande tourbeuse Les landes tourbeuses sont présentes sur des sols paratourbeux. Ce milieu issu le plus souvent de l’assèchement des tourbières acides conserve nombreuses de ses caractéristiques. Cependant, la végétation est y différente, en effet la dénomination « landes » signifie la présence de végétaux ligneux. Ces formations d’arbrisseaux et de sous arbrisseaux sont généralement dominés par la présence de Bruyères, on trouve également des Ajoncs (Ajoncs nains, Ajonc de Le Gall), un tapis de Sphaignes et d’autres mousses ainsi qu’une flore herbacées relativement pauvre. Localement, les landes tourbeuses se trouvent dans des formations végétales avec des landes plus sèches et des fonds de vallées humides. En altitude, dans les Pyrénées on peut trouver des landes mixtes réunissant des caractéristiques de landes atlantiques humides et de landes alpines naines. L’évolution de la végétation tend vers l’implantation d’arbres et arbustes (bouleaux, chêne, bourdaine) contribuant à la fermeture du milieu et à sa banalisation en terme de richesse biologiques. • Marais et prairie humide Les marais sont des zones humides dominées par une végétation herbacées. Le niveau d’eau salée ou douce varie alors qu’il est constant dans les tourbières. Les marais sont inondés en permanences alors que pour les prairies humides l’inondation est temporaire. La flore des marais est constituée majoritairement de Cypéracées (Laîches, Marisque, Choin, Scripes…) et de Joncs, alors que les pairies humides sont peuplées d’herbes hautes hygrophiles et mésohygrophiles telles que la Molinies, les Ombellifères, les Composées…Marais et prairies humides sont d’un grand intérêt et sont souvent associés à des tourbières et landes tourbeuses conduisant à la formation d’une mosaïque d’habitats remarquables. Ces types de zones humides ne sont qu’une étape dans l’évolution des milieux tourbeux et leur maintien à ce stade climacique primaire ne peut être obtenu que par mise sous pâturage et une fauche occasionnelle. 6 • Bois marécageux et forêts alluviales Le stade de boisement est le stade ultime de l’évolution des milieux humides ouverts du type tourbière, marais et prairies humides caractérisés par un assèchement partiel du milieu. Dans un premier temps présents en bordure des milieux humides ouverts, la colonisation progressive par les ligneux est centripète. Cette première vague d’invasion est suivie d’une colonisation par les arbustes et arbrisseaux, puis au stade le plus avancé de la maturité de la zone humide, les arbres de grandes tailles apparaissent. Ces milieux boisés bien que plus pauvres en espèces végétales que les milieux ouverts ont un rôle de refuge et de source de nourriture pour de nombreuses espèces. Les forêts alluviales et les bois humides (ou bois marécageux) se distinguent selon le gradient hydrique. En effet, alors que les bois marécageux d’Aulnes ou de Saule évoluent sur des sols gorgés d’eau de façon permanente résultats de la colonisation de bas marais et de terrasses alluviales, les forets alluviales s’alignent en plaine le long des rivière sur des sols alluviaux périodiques inondés mais bien drainés et aérés durant la période des basses eaux. Les espèces végétales formant des forêts alluviales ne sont pas caractéristiques de sols gorgés d’eau en permanence, Ce sont principalement des forêts d’Aulne glutineux (Alnus glutinosa), et de Frêne commun (Fraxinus excelsior). • Source d’eau dure ou pétrifiante Ce sont des sources d’eau qui par réaction avec le calcaire précipitent en bicarbonate de calcium, provoquant la sédimentation des matériaux (mousses, escargots…). L’eau de ces sources dont le pH est voisin de 7 détrempe les sols de façon permanente. La température est généralement inférieure à 8°C, le climat qui règne à proximité de ces sources est frais et humide. La végétation qui peuplement ces zones de sources est très sensibles aux modifications environnementales (physiques ou chimiques). Les espèces emblématiques sont des mousses brunes telles Cratoneuron filicinum, Cratonerum commutatum var.falcatum, Eucladium verticillatum, Bryum pseudotriquetrum… et une faible flore herbacée représentée par Arabis soyeris, Cochleria pyrenaica, Pinguila vulgaris, Saxifraga aizoïdes, Sesleria albicans. Les sources d’eau pétrifiantes sont souvent associées aux bas marais alcalins. • Milieux aquatiques et plans d’eau Les écosystèmes aquatiques abritent des communautés vivantes qui dépendent de l'eau pour puiser leur nourriture, se reproduire, se cacher ou se déplacer. Certains spécialistes considèrent que tous les milieux qui ne sont pas strictement terrestres peuvent être considérés comme des écosystèmes aquatiques. Cependant, on réserve ici cette appellation pour les milieux normalement submergés de façon permanente, notamment les lacs et les cours d'eau. Selon leurs caractéristiques physico-chimiques, ces écosystèmes se subdivisent en plusieurs types d'habitats pour les communautés de plantes et d'animaux. Le fonctionnement et la qualité des écosystèmes aquatiques dépendent énormément de l'influence exercée par un ensemble plus vaste : le bassin versant. Celui-ci désigne un territoire qui englobe le réseau hydrographique d'un cours d'eau en incluant tous les tributaires, de l'amont (la source) jusqu'à l'aval (l'embouchure). 3. Fonctions des zones humides6 • Une fonction épuratoire Les zones humides rivulaires sont particulièrement efficaces pour éliminer les nitrates. Elles fixent les surplus d’engrais et de produits phytosanitaires. Les performances d’abattement sur les nitrates varient selon le type de zone humide entre 86 % (jeune aulnaie) et 99% (bandes herbagées, ripisylves). En ce qui concerne le phosphore, on relève des abattements entre 60% et 90% dans les zones riveraines des petits cours d’eau. 6 - Inventaire des zones humides dans les Sage. Guide méthodologique. Février 2005. 7 • Des fonctions hydrologiques Les marais rivulaires et les grands marais de plaines alluviales jouent un rôle de stockage des eaux de crue et contribuent ainsi à atténuer la gravité des débordements. La restitution des eaux stockées se faisant progressivement, les zones humides contribuent à retarder l’apparition des débits d’étiage estivaux et à réduire l’importance. Les zones humides participent également à la recharge des nappes. • Un patrimoine biologique Les zones humides sont des sites essentiels pour : - l’hivernage, la migration et la reproduction de nombreux oiseaux d’eau ; - la fraye du brochet et le développement des juvéniles ; - la diversité végétale (landes humides, prairies tourbeuses et tourbières) ; elles abritent des espèces végétales remarquables. • Une production exceptionnelle de matière vivante Les formations d’hélophytes (roseau, laîche, massettes) sont très productives et peuvent être valorisées avec le paillage des chaises, couverture de chaume par exemple. Les étangs pour leur part produisent quantité de poissons commercialisables. Enfin la qualité des fourrages des prairies humides est largement comparable à celle des zones intensives. • Une valeur touristique Certaines zones sont des espaces de découverte de la nature. 8 II- Les informations existantes et les organismes producteurs de données L’information concernant les zones humides du Bassin de l’Adour est produite et centralisée par divers organismes. Une vingtaine de structures ont été contactées : - DIREN Aquitaine et Midi-Pyrénées ; - Conseils Généraux – Service des Espaces Naturels Sensibles - Conservatoires régionaux Aquitaine et Midi-Pyrénées ; - Pôles relais du plan national des zones humides, - Parc National des Pyrénées, - Conservatoire botanique des Pyrénées - Fédérations de chasse, - Syndicat du Gave de Pau, - DDAF, - Institution Adour, - Agence de l’Eau Adour Garonne. Parmi les données disponibles on distingue : - les délimitations réglementaires : Natura 2000, ZNIEFF, Zones vertes, Zones de protection spéciales (ZPS) et Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO). Les inventaires et leur cartographie sont centralisés par les DIREN Aquitaine et Midi-Pyrénées et téléchargeables sur leurs sites (SIG) ; - les pré-inventaires de zones humides réalisées dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques par les bureaux d’études Biotope pour les Landes et SCE pour les Pyrénées-Atlantiques. - les inventaires de micro-zones humides réalisées par le CREN Aquitaine et le CREN MidiPyrénées : Montagnes Béarnaises, Montagnes Basques, Pyrénées-Atlantiques, Tourbières en Midi-Pyrénées. - les informations issues des études et notamment des plans de gestion réalisés dans le cadre des « Espaces naturels sensibles » (Conseils Généraux). Certaines de ces données sont accessibles sur support informatique. C’est le cas des délimitations réglementaires que l’on peut télécharger sur le site des DIREN ou des inventaires de micro-zones que l’on peut obtenir auprès des conservatoires régionaux. D’autres données sont disponibles sur support papier et proviennent des fiches d’inventaires disponibles sur sites internet (Natura 2000 par exemple) ou dans diverses études (expertises, diagnostics, inventaires). 1. Délimitations réglementaires - DIREN • Natura 2000 Le Réseau Natura 2000 comprend des sites naturels contenant des habitats et des espèces d’importance européenne en application des directives européennes dites « oiseaux » de 1979 et « habitats faune et flores sauvages » de 1992. Sur ces espaces, les principes de gestion partenariale et de fixation d’un cadre négocié sont mis en avant, au lieu d’une protection stricte et figée des espaces et des espèces comme dans le passé (cf. Mon contrat pour agir. Guide du contractant Natura 2000). La nouveauté réside aussi en une libre adhésion aux contrats natura 2000 et au non recours aux contraintes réglementaires. S’il y a obligation de résultats de protection de la France vis-à-vis de l’Europe, les locaux restent libres de décider des moyens. 9 L’approche proposée privilégie la recherche d’une gestion « équilibrée et durable » tenant compte des préoccupations économiques et sociales. La rédaction d’un « document d’objectifs » DOCOB, devrait permettre aux acteurs locaux de réfléchir ensemble. Les informations SIG téléchargeables sur Natura 2000 sont des couches d’informations cartographiques (logiciel MAP INFO) et concernent les sites proposés par les préfets de département dans le cadre de la Directive Habitat, et les sites d’intérêt communautaire désignés. Ce sont ces derniers qui sont retenus. La table de données associée apporte peu d’informations supplémentaires, néanmoins chaque polygone est identifié par le numéro Natura 2000, le nom du site ainsi que la précision de la cartographie. Les sites Natura 2000 du bassin de l’Adour ont pu être extraits. Les informations complémentaires sur chaque site Natura 2000 sont récupérées sur les fiches Natura 2000 disponibles sur le site officiel ; il s’agit de la superficie, l’attitude, les habitats présents… Chaque site Natura 2000 est identifié par un code européen, dont les deux premières lettres permettent d’identifier le pays (FR) suivi du code INSEE de la région (72 pour Aquitaine ou 73 pour Midi-Pyrénées) et d’un code à 5 chiffres propre au site. Les sites Natura 2000 du Bassin de l’Adour contenant au moins un habitat humide ont été identifiés. Informations Cartographie : Zonage (MAP INFO) Identification du site : code et nom Localisation : département, commune Altitude, superficie Habitats (typologie Corine Biotope) Etat d’avancement du DOCOB Aquitaine X X X X X X Midi-Pyrénées X X X x X X Contacts : - DIREN Aquitaine : Mr. PAPACOSTIA pour les Landes et Mr. MATRINGE pour les Pyrénées Atlantiques - DIREN Midi-Pyrénées : Mme GINESTE, Mr MARION (SIG) Le bassin de l’Adour comporte 50 sites Natura 2000 possédant des habitats de zones humides (cf. liste en annexe). Départements Gers Landes Pyrénées-Atlantiques Hautes-Pyrénées Bassin Adour • Nombre de sites natura 2000 3 7 26 14 50 Superficie ha 10193 23282 210250 60187 303912 ZNIEFF de type 1 et 2 Cet inventaire a pour objectif le recensement, la localisation et la description des zones importantes d’intérêt écologique, faunistique ou floristique. Il a permis de donner une vision synthétique des zones naturelles en France. On distingue les ZNIEFF de type I qui correspondent à des zones d’intérêt biologique remarquable comprenant des espèces et habitats de grande valeur écologique et les ZNIEFF de type II constitués de grands ensembles naturels aux potentialités importantes. La délimitation de ces zones est téléchargeable sur le site internet des DIREN. En ce qui concerne l’Aquitaine, les tables de données associées à la cartographie apportent peu d’éléments. Les données de synthèse sont disponibles (format papier) à la DIREN : description de la zone (localisation, typologie, lithologie, activités humaines, mesures, statuts de propriété), description de 10 l’intérêt de la zone et de ses potentialités biologiques, dégradations et menaces, mesures de protection, références bibliographiques. Il en est de même de la liste des espèces. En Midi-Pyrénées, les données transmises avec la cartographie sont plus complètes et comportent outre les données d’identification, des données sur l’altitude, la superficie, les dates de mise à jour, et les communes concernées. On dénombre dans le bassin de l’Adour 241 ZNIEFF de type I et 67 ZNIEFF de type2. Parmi celles-ci 139 ZNIEFF de type 1 et 67 ZNIEFF de type 2 possèdent des habitats de zones humides. (cf liste en annexe). ZNIEFF 1 Département Nombre ZNIEFF 2 Superficie Nombre Superficie Gers 27 1444 4 31249 Landes 15 3154 17 43879 Pyr. Atlantiques 38 49008 17 177151 Htes Pyrénées 59 66986 14 118702 Bassin Adour 139 120592 52 370981 Contacts : Frank Beroud – DIREN Aquitaine Mme Gineste – DIREN Midi-Pyrénées • Les zones vertes Les zones vertes sont des écosystèmes aquatiques et zones humides remarquables qui méritent une attention particulière à l’échelle du bassin. Elles ont été inventoriées dans le cadre des SDAGE et sont intégrées aux milieux aquatiques et zones humides retenus au réseau Natura 2000. Une délimitation précise a été établie sur toutes les zones vertes de la partie aquitaine du Bassin. L’information existe sous format papier. Une cartographie numérique (Map Info) est disponible pour les cours d’eau de l’Adour, le Gave de Pau, le Gave d’Oloron et le Gave d’Aspe, auprès des Préfectures. Les informations concernant les zones vertes sont organisées de la façon suivante : - L’identification de ce qu’il y a dans le lit du Gave et sur les rives. - La proposition de délimitation des zones vertes - Un descriptif de la zone humide par secteur (caractéristiques, atterrissements, et zones humides remarquables) Il n’y a pas d’informations particulières correspondant à une entité de la zone verte, mais ce travail va être affiné avec un inventaire faune et flore au titre de Natura 2000. En Midi-Pyrénées, la délimitation des zones vertes reste grossière. Leur précision et leur numérisation devraient être effectives en 2008. Les zones vertes identifiées dans le SDAGE sont les suivantes : Zones estuariennes Zones humides des cours d’eau et bordures boisées Plaines humides mixtes liées aux cours d’eau Zones humides de montagnes, collines et plateaux Nive Adour Ripisylves sur calcaires affleurant de la Douze, Midouze, Estrigon, Estampon, Midou Ripisylves de l’Adour Barthes de l’Adour Barthes de la Nive Saligues de l’Adour Saligues du Gave de Pau Tourbières et micro-tourbières (Pyrénées) : vallée d’Ossau 11 Régions d’étangs Cours d’eau préservés de toute perturbation majeure • Etangs artificiels du Bas armagnac Gave d’Oloron Gave d’Aspe Les zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et les zones de protection spéciale (ZPS) Ces deux types de réglementation concernent de nombreux types de milieux dont les milieux humides. Les ZICO correspondent aux biotopes et habitats des espèces les plus menacées d’oiseaux sauvages (directive européenne « oiseaux » du 2 avril 1979). Les informations disponibles portent sur l’identification de la zone (codifications, nom), la superficie, l’altitude, l’intérêt de la zone, les communes concernées. Les ZICO les plus appropriées à la conservation des oiseaux les plus menacés doivent être classées totalement ou partiellement en Zones de protection Spéciale (ZPS). Le bassin de l’Adour comporte 16 sites ZICO dont 6 sites sont classés ZPS. Département ZICO Nom Landes Pyrénées Atlantiques HautesPyrénées Camp militaire du Poteau et cultures associées Barthes de l’Adour ZPS Superficie (ha) 12 500 15 760 Site minier d’Arjuzanx et cultures associées Forêts de la Haute Soule – Gorges d’Holzarte et d’Holhadubi Forêt des Arbailles Forêt d’Irati – Col d’Orgambidexca – Pic des Escaliers Rive gauche de la vallée d’Aspe et Pic d’Anie Hautes Vallées d’Aspe et d’Ossau Eth Turoun des Aureys (EscotLourdios) Pene de Moulle de Jaut Haute Soule – Massif de la Pierre St Martin Lac d’Artix et Saligues du Gave de Pau Vallée et Massif des Aldudes, col de Lindux Pic d’Errozate et Forêt d’Orion Cirque de Gavarnie 243 Nom Camp de tir du Poteau Réserve de chasse de St Martin de Seignanx Arjuzanx Superficie (ha) 12 500 95 212 2 598 7 090 5 575 10 590 37 280 Hautes Vallées Aspe et Ossau 11 000 2 175 4 385 18 270 Reserve Naturelle Bielle 82 3 350 14 830 6 336 7 600 Cirque de Gavarnie 5 414 2. Préinventaires des zones humides – DIREN Deux préinventaires de zones humides ont été réalisés dans les départements des Landes et des PyrénéesAtlantiques. Le rendu de ces travaux est disponible sous format papier et sous format informatique à la DIREN Aquitaine. 12 • Préinventaire des zones humides du département des Landes Réalisé par le bureau d’étude biotope en 2003 à la demande de la DIREN, ce préinventaire fait état des informations existantes et propose une méthodologie en vue de l’établissement d’un inventaire départemental. Il concerne au total 8 sites du bassin de l’Adour dont : - trois sites, étudiés dans un premier temps, pour vérifier la pertinence des informations disponibles et servir de base de référence à l’inventaire départemental : lagunes de Roquefort, Tourbières de Mees et de Lestangue, Saligues de Cazères ; - 5 sites, étudiés dans un deuxième temps, correspondant à cinq zones peu connues : secteur du Tursan (vallée du Gabas), secteur de la Chalosse, secteur de pinède (région de Retjons), secteur de lagunes forestières (Morcenx), secteur de milieux ouverts (vallée du Midou – Villeneuve de Marsan). Pour chaque site, une cartographie des habitats présents est établie (selon la typologie Corine Biotope). Cet étude fournit en définitive des informations sur le périmètre de 32 parcelles de zones humides et la cartographie et leur détermination typologique (selon Corine Biotope) des habitats de ces sites regroupées en 9 métasites. • Préinventaire Atlantiques des zones humides du département des Pyrénées- Le préinventaire des zones humides des Pyrénées Atlantiques a été réalisé par le bureau d’étude SCE en 2002. Le rendu de cette étude consiste en un rapport écrit détaillant les différentes étapes de la mission, et un ensemble de tables Map Info. Les tables MAP INFO disponibles (DIREN Aquitaine) comprennent : - l’identification par un point de 525 sites dont 95 sources, 355 plans d’eau, 75 zones humides et mares (type de site et lieu-dit). Les informations associées aux représentations cartographiques sont limitées : identifiant, le type de milieu humide (source, plan d’eau, zones humides), le code du type de milieu, le nom du lieu dit, les informations des cartes IGN. - la délimitation de 44 zones humides pouvant être un réseau hydrographique, une tourbière, un lac….. Cette table apporte des informations nominatives (nom et code du site Znieff 1 ou 2, Natura 2000 ou autre), le type et le numéro. Cependant la définition du type n’est pas connue, et ne correspond à aucune typologie classique des zones humides. 3. Pôles relais du plan national des zones humides Suite au constat de régression des zones humides, un Plan d’action gouvernemental de sauvegarde et de reconquête des zones humides en France a été adopté en mars 1995 avec comme objectifs l’inventaire des zones humides, un programme national de recherche sur cette thématique, la cohérence des politiques publiques, la reconquête de ces zones fragiles, et un programme d’information, de sensibilisation et de formation. Il aboutit à la création d’un observatoire national des zones humides accueilli à l’IFEN, au lancement d’un programme national de recherche sur les zones humides (PNZHR) . Afin de relayer le plan national d’action vers les gestionnaires de terrain, il a été décidé d’établir 6 pôles relais pour chaque grand type de zones humides présent en France métropolitaine : - marais littoraux Atlantiques, de la Manche et de la Mer du Nord : accueilli par le Forum des Marais atlantiques, - lagunes méditerranéennes : Station biologique de la Tour du Valat ; 13 - vallées alluviales (à définir) ; - zones humides intérieures conduit par la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France ; - tourbières animé par Espaces Naturels de France ; - mares et les mouillères confié à l’Ecole Nationale Supérieure de St Cloud. Les divers pôles relais ont été contactés, et bien que leur mission soit de collecter l’information, le niveau d’étude national est peu adapté à nos préoccupations. Peu d’informations concernent le bassin de l’Adour. Le pôle relais « tourbière » a fourni une liste bibliographique de 4 études, déjà obtenues par ailleurs : - inventaire des sites tourbeux des Pyrénées Atlantiques d’Alain ROYAUX en 1996 ; - éléments pour une politique locale de protection et de mise en valeur des tourbières des Pyrénées Atlantiques fait en 1993 par ECOFLORIS, - Pour une gestion conservatoire des tourbières en Aquitaine réalisé par le Conservatoire Aquitaine en 1994 - Les tourbières de Midi-Pyrénées. Atlas géographique. Edité par Espace National Midi Pyrénées. 4. Les conservatoires régionaux de l’environnement : microzones humides • CREN Aquitaine Le conservatoire Régional d’Espaces Naturels d’Aquitaine a pour mission d’assurer la conservation et la valorisation d’espaces naturels à forte valeur patrimoniale. A ce jour, le CREN assure la gestion partenariale de plus de 800 hectares de landes, tourbières, pelouses… sur l’ensemble de la Région Aquitaine (45 sites). Le CREN Aquitaine réalise de nombreux suivis de sites et études afin d’observer l’évolution de ces parcelles d’intérêt écologique certain. Ces suivis sont consignés dans des rapports écrits qui ont été communiqués : diagnostics, expertises, plans de gestion (cf bibliographie). Il a en particulier réalisé trois études sur les micro-zones humides : Montagne Basque, Montagne Béarnaise, Pyrénées-atlantiques. Ces études ont permis d’inventorier 582 sites en Aquitaine. D’autre part, le conservatoire est opérateur pour la région Aquitaine du Réseau « Sagne ». L’ensemble des sites inventoriés figure dans un SIG. La cartographie transmise correspond à la délimitation des sites recensés. La table de données associée apportent des informations complémentaires : identifiant, superficie, libellé du secteur et de la région. Un fichier identifie chaque zone humide par le numéro d’identifiant et le nom, ainsi que la bibliographie correspondante. A partir des informations, une table plus complète a été réalisée intégrant des données suivantes : numéro d’identifiant du site, numéro identifiant du métasite, département, nom du site, type de milieu, superficie, nom des communes, type de réglementation et numéro réglementaire, , organisme source des données, site géré ou pas, type d’étude réalisé pour les sites appartenant au réseau SAGNE. 551 micro-zones humides sont répertoriées dans le SIG, auxquelles sont ajoutés 30 zones ne figurant pas dans le SIG mais inventoriés dans les études. Contact : Emilie FUMEY ou Thierry LAPORTE – CREN Aquitaine Pau • CREN Midi-Pyrénées – Base de données tourbières Le CREN Midi Pyrénées a organisé les informations relatives aux tourbières sous la forme d’une base Access dont l’accès se fait via le site Internet et sous réserve d’acceptation par l’organisme. Cette base de données apporte de nombreuses informations telles que les données géographiques, les usages, 14 inventaires, biodiversité, protection, facteur d’évolution. Les informations récupérées dans cette base de données sont ajoutées aux données issues des inventaires du Cren Aquitaine. Pour compléter les informations numériques et qualitatives des Tourbières en Midi Pyrénées, le CREN Midi-Pyrénées a transmis la cartographie SIG des Tourbières. La table des données associée à la délimitation des zones donne un numéro d’identifiant, le nom de la zone, la superficie, le périmètre. Le problème rencontré avec ces données consiste au fait qu’un site humide identifié par un nom et un numéro peut se être morcelé en plusieurs sites de plus faible superficie. Afin d’homogénéiser ces informations avec celles du Cren Aquitaine, une lettre a été ajoutée à la fin du numéro d’identifiant des zones tourbeuses de Midi Pyrénées, permettant ainsi l’identification de chaque unité. Cette base à permis d’identifier 150 sites de tourbières sur le bassin de l’Adour situées toutes dans les Hautes-Pyrénées. Contacts : Mr RECH – CREN Midi-Pyrénées • Réseau SAGNE Le réseau de Service d’Aide à la Gestion de la Nature et de l’Environnement apporte un soutien aux propriétaires qui se préoccupent de l’évolution de leur Sagne (Tourbière). Ce réseau assure pour les propriétaires ou gestionnaires qui en font la demande des conseils techniques pour une meilleure gestion, un diagnostic sur l’état du milieu, la proposition de travaux adaptés sur les Sagnes, un appui technique pour la réalisation d’aménagement et un dialogue entre gestionnaires pour échanger les informations. Ainsi ces réseaux permettent de recenser des zones humides. En Aquitaine, l’organisme gestionnaire du Réseau Sagne est le Cren Aquitaine, les tourbières inventoriées dans le cadre de ce réseau alimente leur base de données générale des milieux humides. Actuellement 9 sites ont conventionné dans le cadre du réseau et sur 4 d’entre eux des actions de gestion sont menées. En Midi Pyrénées, c’est Espace Naturel de Midi Pyrénées qui pilote ce réseau par l’intermédiaire de la SCOOP SAGNE. Une seule tourbière de leur inventaire est localisée sur le Bassin de l’Adour, il s’agit de la Tourbière du Col d’Ech pour laquelle, nous disposons de la fiche descriptive. Cette zone a été inventoriée par ailleurs et nous a été transmise par le CREN Midi Pyrénées au sein de la base de donnée Tourbière. Contacts : Emilie FUMEY – Thierry LAPORTE CREN Aquitaine J. THOMAS – SCOP SAGNE 5. Les espaces naturels sensibles – Conseils Généraux Les départements sont compétents pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non (Code de l’Urbanisme – Chapitre II - Espaces naturels sensibles des départements art. L142-1 du code de l’Urbanisme). La protection de ces espaces se fait par une maîtrise foncière : acquisition, location, convention avec les propriétaires. Pour mettre en œuvre la politique prévue, diverses mesures sont prévues par la loi : institution d’une taxe départementale des ENS (art L142-2) , création de zones de préemption (art. L1423). • Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, on compte une trentaine d’espaces naturels sensibles dont certains sont des zones humides. L’intervention du Conseil Général repose sur la protection, l’aménagement et l’ouverture au public de ces espaces. Les informations obtenues sont principalement d’ordre bibliographique. Il s’agit d’études générales consultables à Pau comme les Zones vertes du Gave d’Oloron et du Gave d’Aspe, d’études de sites naturels ou de plans de gestion : Saligue du Gave de Pau entre Baudreix et Boeil-Bezing, Lac de Castet, Barthes de la Nive. D’autres études sont disponibles sur le site de Bayonne (Mr. ESNAULT) : Plan de gestion des Barthes de Guiche (Biotope), étude sur les Barthes de Munho (commune d’Urt et Urcuit). Des inventaires, Objectifs et fiches d’actions, plan de gestion sont en cours sur la Nive et la Nivelle. 15 D’autre part le Conseil général s’est porté acquéreur d’une zone de 6 hectares : Tourbière de Pestarès. Un inventaire est prévu sur ce site. Contacts : Mme Bernadette MALTERE – DAEE Pau Mr ESNAULT – DAEE Bayonne • Le conseil général des Landes est très impliqué dans la protection et la valorisation de l’environnement. Les milieux naturels humides sont variés et occupent une grande superficie sur le territoire landais. Fort de ces connaissances, le département établis des plans d’action en faveurs de l’environnement. Ainsi, des sites humides sont propriétés du département (ou en cours d’acquisition), des plans de gestion, des inventaires sont réalisés. Une liste des études et des données en possession du conseil général des Landes a pu être dressée. Des études sont en cours et leur publication prévue pour la fin de l’année : - le schéma départemental pour assurer la conservation des milieux naturels landais - la production cartographique à l’échelle départementale des grands ensembles et des entités de conservation à mettre en œuvre (1/25000). Ce document est fait en interne. - Plan de gestion pour l’Institution Adour du site de Bordères. Un tour d’horizon des milieux humides du département a également été fait. Les principaux milieux humides sont : - ensemble dunaire (110 Km) - étangs littoraux et marais associés (15 ou 18) - rivières du massif forestier (Nord Midouze, Leyre, courants côtiers) - Barthes de l’Adour - Adour moyen (Aire/Onard) et Saligues - Coteaux calcaires de Tursan - Etangs d’Armagnac et de Marsan - Tourbières - Lagunes du plateau sableux Il est intéressant de noter que la Fédération de Chasse des Landes est gestionnaire de certains sites tels la réserve de Pontonx et la réserve de St Martin de Seignanx. Le conseil général dispose de 3 équipes sur le terrain (Pissos, Mt de Marsan, Tartas et Tyrosse). Le travail réalisé se décompose en 2 phases, une phase de diagnostic des milieux et d’orientation de gestion, suivie d’une étape de réalisation de plans de gestion dans un objectif d’ouverture du site au public et/ou de conservation. Contact : Thierry GATELIER - Service Environnement • Les Conseils Généraux du Gers et des Hautes-Pyrénées ont été contactés mais n’ont pas transmis d’informations particulières. 6. Actions menées en faveur des zones humides par les fédérations de chasse La politique générale de la Fédération Départementale des Chasseurs des Landes en matière de zones humides s’organise autour de 5 axes principaux : - le suivi des zones humides au travers d’inventaires réguliers ; - la constitution d’un réseau de réserves de chasse afin de créer des refuges ou remises ; - l’entretien, la rénovation des grandes zones d’alimentation ; - des recensements réguliers et des études afin de mesurer l’impact de la politique mise en place. - la sensibilisation de tous aux problèmes liés à ces biotopes très riches mais aussi très fragiles Des études réalisées par la fédération des chasseurs des Landes nous ont été adressées, il s’agit : 16 - étude du régime alimentaire et de l’écologie des zones de gagnage de la Sarcelle d’hiver : Proposition d’une gestion durable des Barthes de l’Adour en faveur de son avifaune, 2004 bilan des actions des chasseurs en faveur des zones humides dans les Landes : Propositions d’orientations, 2003. Les fédérations des chasseurs du Gers, des Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées ne possèdent pas d’informations relatives aux milieux humides. 7. Le Parc National des Pyrénées Le Parc National des Pyrénées comporte deux zones, une zone centrale de plus de 45000 hectares quasiment inhabitée, objet d’une protection renforcée, et une zone périphérique de plus de 205000 hectares en lisière de la zone centrale, étendue sur 86 communes et comptant 40000 habitants. Les missions du Parc National des Pyrénées sont : - Préserver la biodiversité, les paysages et sites - Accueillir le public pour qu'il profite de ce patrimoine en le respectant - Concilier protection de la nature et activités économiques - Contribuer au développement durable des vallées Pour bien protéger les milieux naturels, il faut bien les connaître. Dans ce but, de nombreuses observations sont menées sur le terrain par les gardes-moniteurs. Il s'agit d'inventorier les populations animales et végétales, d'observer leur comportement, leur évolution, d'analyser leur répartition géographique, d'étudier le climat. Autant d'actions qui permettent d'élaborer une gestion de l'environnement adaptée. Le Parc National a mis en place au sein de son périmètre une base de données « habitat » et une cartographie associée au sein de laquelle sont répertoriés les zones humides. D’autre part, il est opérateur des Dossiers Objectifs des sites Natura 2000 définis sur son territoire. Contacts : Tanguy LE MOAL – PNPO Tarbes 8. Le Conservatoire botanique des Pyrénées Le rôle du conservatoire botanique des Pyrénées est de préserver le patrimoine végétal Pyrénéen, riche de nombreuses espèces endémiques. La pression des activités humaines (notamment agricoles mais aussi touristiques avec la création des stations de ski, l'essor de la randonnée...) contribue à une raréfaction de certains milieux naturels et à une accélération des processus naturels d'extinction des espèces. Dans le cadre de la protection des espèces végétale, le CBP a mis en place une base de données « habitats » qui permet d’identifier des milieux humides. Une demande de convention de mise à disposition des données a été faite, nous attendons la réponse. 9. Autres organismes contactés • Les DDAF En raison de leurs missions liées à la protection de l’environnement les DDAF ont été contactées. Quelques études ont été signalées par leurs services ; il s’agit d’études déjà référencées. • Institution Adour L'Institution Adour, créée en 1978, est un Etablissement Public Territorial de Bassin qui œuvre pour l'aménagement et la gestion concertée de la ressource en eau du bassin de l'Adour. 17 Concernant la Gestion et protection des milieux aquatiques l’Institution Adour participe à l’élaboration des plans de gestion des zones humides (anciennes gravières des Saligues de Ju-Belloc (32) et Bordères (40)), à la restauration des poissons migrateurs avec des actions telles la mise en place de passes à poissons, l’études des comportements (saumon, civelle, alose), des mesures d'accompagnement de relève des filets, l’alevinage… L’Institution Adour nous a fourni des études bibliographiques telles l’étude sur l’Adour gersois réalisée par Hydro Concept. • Agence de l’eau Adour Garonne Le service en charge des zones humides sur le bassin Adour Garonne ne nous a pas permis d’obtenir d’informations particulières. Seules quelques études ont pu être consultées à la délégation de Pau : - Cren Aquitaine, 2004, étude de faisabilité et de gestion des zones humides des montagnes Béarnaise - Etudes et cartographie des zones vertes du Gave de Pau, du Gave d’Oloron et du Gave d’Aspe. Contact Toulouse : Dominique TEYSSERE Contact Pau : Claudine LACROIX • La saligue aux oiseaux - Biron C’est une association financée par la fédération des Chasseurs des Pyrénées Atlantiques, le site est composé d’un musée situé dans une ancienne ferme et d’une zone humide. Le lac de Biron d’une superficie de 40 ha est proche du site de la Saligue, il a été créé dans les années 70-75 lors de la construction de l’autoroute par l’extraction des gravats. Actuellement, le site de la Saligue aux Oiseaux est au stade du cahier des charges pour l’inscription aux Espaces Naturels Sensibles permettant d’instaurer l’étude de la qualité des eaux du marais. La Saligue a été inventoriée en zone verte du Gave de Pau par le syndicat du Gave de Pau il y a 3 ou 4 ans. Le syndicat a été l’auteur d’un document et d’une cartographie. Outre les inventaires réglementaires, des suivis écologiques ponctuels sont réalisés sur la Saligue. Ils concernent notamment le comptage des oiseaux pendant les mois d’hiver. Ce comptage est effectué par l’Office National de la Chasse sur 5 zones humides (Momas, Uzein, Artix, Orthez, Cadillon). Contacts : Nicole BADETZ, la directrice de l’association Etudes disponibles auprès de l’association : 2004, BERTHOME Bruno, Diagnostic écologique et physico-chimique du marais de la Saligue aux oiseaux, UPPA côte Basque. Arnaud GIMBER, Rapport d’une année de suivi ornithologique. - • CPIE Pays de Seignanx Ce Centre Permanent d’Initiative pour l’Environnement est chargé de mission auprès de Barthes Nature. Il regroupe les informations de socio-économique à écologiques disponibles sur les 13000 hectares de barthes. Il réalise également sur ce territoire des inventaires et des cartographies d’habitats ainsi que des données sur Natura 2000. Lle CPIE est sous la responsabilité de l’Etat (préfet et DIREN) et de ce fait, les documents et données sont propriétés des DIREN. • Landes Nature Cette association est opérateur de DOCOB mais les informations et études auxquelles elle participe ne lui appartiennent pas. Contact : Madame HEDIARD 18 Sources d’informations – Organismes sollicités et contacts Organisme DIREN Aquitaine DIREN Midi-Pyrénées Conseil Général 32 Conseil Général 64 Conseil Général 40 CREN Aquitaine CREN Midi-Pyrénées SCOP SAGNE Pôles relais du Plan National Parc National des Pyrénées Conservatoire botanique des Pyrénées Agence de l’Eau Adour-Garonne Fédération de Chasse 64 Fédération de Chasse 40 CPIE Pays de Seignanx Saligue aux Oiseaux Syndicat du Gave de Pau Préfecture 64 Contacts Franck BEROUD Service Planification et zones humides Mr BEAULIEU Mr PAPACOSIA Mr MATRINGE Patrick GORCY Serge SOULIE Hélène GINESTE Mr MARION Mr. J P PELLIER Mme B. MALTERE Mr ESNAULT Thierry GATELIER Emilie FUMEY Pierre Emmanuel RECH Mr. J. THOMAS Laure CALLENS Romuald BERREBI C. BIRARD Francis MULLER Bertrand SAJOLI Service Nature et Paysages Documentation Information Réglementation : ZNIEFF, zones vertes, pré-inventaire Life Tourbières, ZNIEFF, Natura 2000 Natura 2000 40 – Etat des DOCOB Natura 2000 64 – Etat des DOCOB SIG – contours Etudes, bibliographie Réglementation, Etat des DOCOB SIG Direction de l’Eau DAEE – Espaces Naturels Sensibles DAEE Bayonne – ENS Service Environnement SIG et réseau SAGNE Base tourbières MP Réseau SAGNE Midi-Pyrénées Forum des Marais CSP Parcs Naturels Régionaux Conservatoires Espaces Naturels Institut Européen du Développement Durable Tanguy LE MOAL Etudes Dominique TEYSSERE Philippe GIRARDEAU Mme HEDIARD Nicole Badetz Stéphanie Lac Mme Villafruela Service Environnement 19 Etudes Etudes Etudes Etudes Délimitation des zones vertes Conclusion Cette première phase d’études a permis d’inventorier les organismes producteurs de données sur les zones humides et de dresser un bilan des données disponibles. La deuxième phase consistera à récupérer l’ensemble des informations (données et cartographies), et à structurer l’information de façon homogène à l’échelle du bassin. Des contacts ont été établis avec les divers producteurs pour disposer des informations structurées qu’il s’agisse de bases de données ou de cartographies informatisées. Des conventions sont prévues pour officialiser les échanges. • Les données réglementaires concernant : - réseau Natura 2000 - ZNIEFF - ZPS - ZICO ont déjà été récupérées au niveau de chaque région par téléchargement à partir des sites des DIREN Aquitaine et Midi-Pyrénées. Il s’agit essentiellement de l’identification et des contours de chaque zone. Les compléments d’information seront apportés en exploitant les fiches papiers consultables soit sur les sites (Natura 2000 par exemple), soit auprès des DIREN (fiches ZNIEFF). La délimitation des zones vertes et les diverses couches cartographiques associées à cette délimitation (occupation du sol) sont à demander aux Préfectures. • Les données d’inventaires Les Conservatoires régionaux (CREN Aquitaine et CREN Midi-Pyrénées) ont mis en place au sein de leurs services une base de données associée à une cartographie des zones humides. Pour le CREN Aquitaine, l’information structurée est issue des études menées dans le cadre du Réseau SAGNE, ou des études de micro-zones humides réalisées sur la zone de montagne (Basque et Béarnaise) et sur la zone des coteaux des Pyrénées- Atlantiques. Une base de données a été conçue reprenant les principales caractéristiques des sites inventoriés : identification, localisation communale et lieu-dit, référence bibliographique de l’inventaire, type de zone humide (tourbières et marais, landes tourbeuses, forêts alluviales, milieux aquatiques), habitats d’intérêts communautaires (corine Biotope), faune et flore. Les données sur le foncier, les usages et la gestion sont présentes sur les fiches d’inventaires mais non saisies dans la base. En Midi-Pyrénées, le CREN a mis en place, en 2001, une base de données « Tourbières » , régulièrement mise à jour. Une base simplifiée est mise à disposition. Elle comporte 405 sites répertoriés à l’échelle de Midi-Pyrénées dont 66 sites situés dans les Hautes-Pyrénées et 37 sites dans le périmètre du bassin de l’Adour. Ces 37 sites regroupent 150 tourbières. Les fiches descriptives de chaque site comportent les données suivantes : - données géographiques : identification (code et nom), localisation (département et commune, bassin-versant), altitudes, superficies, référence cartographique ; usage : activité humaine dominante, statut de propriété, inventaires (ZNIEFF, Site d’Intérêt communautaire, ZICO, Ramsar) ; - biodiversité : dénombrement des espèces (nombres d’espèces connues, protégées, nombre d’espèces d’intérêt patrimonial, nombre d’espèces d’intérêt régional) , indices de contribution à la diversité, nombre d’habitats naturels (type corine biotope) décrits et d’intérêt européen ; - protection ; - facteurs d’évolution : nature, types d’impact. L’information gérée par ces deux organismes est en cours d’acquisition. Le Parc National des Pyrénées possède également une base de données « habitats » pour la zone centrale. Les contacts sont à reprendre pour conventionner l’obtention des informations cartographiques et des données. 20 Enfin, d’autres organismes, tels les Conseils Généraux, seront à recontacter dans cette deuxième phase. C’est en particulier le cas du Conseil Général des Landes, engagé dans une démarche d’étude générale des milieux naturels. L’information cartographique sera dans la mesure du possible récupérée au niveau le plus fin (le site ou l’unité de site). Les représentations synthétiques à l’échelle du bassin seront symbolisées par un point, et un regroupement par commune. Les données seront structurées en fonction des besoins et des objectifs des gestionnaires ; les fichiers devront être définis en concertation avec eux (Agence de l’Eau, Conseils Généraux notamment). 21 Annexes 1. Sites Natura 2000 avec zones humides Dept 32 32 32 40 40 40 40 40 40 40 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 Nom du site RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU MIDOU ET DU LUDON VALLEE DE L'ADOUR ETANGS D'ARMAGNAC BARTHES DE L'ADOUR RESEAU HYDROGRAPHIQUE DES AFFLUENTS DE LA MIDOUZE L'ADOUR TOURBIERE DE MEES LAGUNES DE BROCAS COTEAUX DE PIMBO, DE GEAUNE, DE BOUEILH ET DE CASTELNAU SITE D'ARJUZANX MASSIF DU MOULLE DE JAOUT MASSIF DU GER ET DU LURIEN MASSIF DE SESQUES ET DE L'OSSAU MASSIF DU MONTAGNON MASSIF DE L'ANIE ET D'ESPELUNGUERE MASSIF DU LAYENS MONTAGNES DU BARETOUS MONTAGNES DU PIC DES ESCALIERS MASSIF DES ARBAILLES MONTAGNES DE SAINT JEAN PIED DE PORT MONTAGNE DES ALDUDES MASSIF DU BAYGOURA VALLON DU CLAMONDE COTEAUX DE CASTETPUGON, DE CADILLON ET DE LEMBEYE GAVE DE PAU TOURBIERE DE LOUVIE JUZON CHATEAU D'ORTHEZ ET BORDS DU GAVE LA NIVE L'ARDANAVY LA JOYEUSE OU ARAN LA BIDOUZE LE SAISON LE GAVE D'OLORON ET MARAIS DE LABASTIDE VILLEFRANCHE LE GAVE D'ASPE ET LE LOURDIOS LE GAVE D'OSSAU MONTAGNES DE LA HAUTE SOULE GRANQUET-PIBESTE ET SOUM D'ECH GABIZOS (et vallée d'Arrens, versant sud-est du Gabizos) GAVES DE PAU ET DE CAUTERETS (et gorge de Cauterets) MOUN NE DE CAUTERETS, PIC DE CABALIROS PEGUERE, BARBAT, CAMBALES ESTAUBE, GAVARNIE, TROUMOUSE ET BARROUDE NEOUVIELLE BAREGES, AYRE, PIQUETTE LAC BLEU LEVISTE LISET DE HOUNT BLANQUE 22 surface (ha) 6533 2630 1030 12810 4914 2100 97 6 1236 2119 16600 14150 25650 8871 14460 5750 14600 9200 13000 13500 19500 3800 300 199 8600 360 4300 11010 100 450 2550 2200 2450 1600 2300 14750 7200 2920 300 3710 4646 9452 6193 1635 7380 4060 65 65 65 65 TOURBIERE ET LAC DE LOURDES GAUBE, VIGNEMALE OSSOUE, ASPE, CESTREDE PIC LONG CAMPBIELH 70 7395 5226 2. ZNIEFF type 1 – avec Zones humides Dépt 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 64 Nom zone ADOUR DE JU-BELLOC CHATEAU MONBEL CONFLUENT ADOUR-LEES CONFLUENT ARROS-ADOUR, BARTHERES ETANG DE BEAULIEU ETANG DE LA HITAIRE ETANG DE MANIBAN ETANG DE MOUSQUEY ETANG DE PAILLOT ETANG DE SAINT-LAURENT ET ETANG DU BEDAT, ETANG DU HERROU ETANG DES LANDES DE LARRAZIEU ETANG DU BOUSQUET ETANG DU HOUGA ETANG DU JUGE, ETANG DU RECHOU ETANG DU MOURA ETANG DU SOUCARET ETANGS DE LIAS D'ARMAGNAC ETANGS DU POUY ET DU PORTE ILE DE BERNEDE ILES DE GOUX-PRECHAC ILES DE RISCLE-TARSAC LANDE HUMIDE DU MARAIS MEANDRE DE BELLOC MEANDRE DE GEE RIVIERE MEANDRES DE BEAUMARCHES MEANDRES DE REILLOU SALIGUES DE GEE-RIVIERE ANCIENNES MINES DE LIGNITE D'ARJUZANX BARTHE DE CLEMENCE COLONIE DE HERONS BIHOREAUX DE BORDERES ETANG DE GAUBE ET MARAIS ENVIRONNANTS ETANG DE LAMARQUE MARAIS ET BOIS INONDABLES DE BERGUSTE-SACAILLON MOULIN DE BROCAS TOURBIERE DE PASSEBEN ET MARAIS ENVIRONNANTS TOURBIERE DU BOURG DE MARSACQ TOURBIERE DU GRAND MOURA DE MONTROL TOURBIERE DU MOURA DE BIGNAU TOURBIERE ET LANDE DE PEBORDE VALLEE DE LESTEYRAS VALLEES DU CANAL DU MOULIN DE BIAUDOS ET DE SES AFFLUENTS ZONE HUMIDE DU PONT DE LA MARQUEZE BARTHE D'URT 23 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 BARTHES DE QUARTIER-BAS BARTHES DU PONT DE CLEDES BARTHES ET MARECAGES DE SAINT PE DE LEREN BOIS DE MIXE BOIS DE SOHUTA BOIS DU LARING,D'OLORON ET DE MONEIN BOIS ET BARTHES DU RUISSEAU DE LANES ET DE L'ARROUYOUS BOIS HUMIDE DE RIVAREYTE BOIS HUMIDES DU QUARTIER DU COUT GAVE D'OLORON ET SES RIVES GORGES DE KAKOUETA ET D'EHUJARRE ILE SAINT BERNARD LAC D'ARTIX ET LES SALIGUES AVAL DU GAVE DE PAU LAC DE BASSILLON LAC DE CASTET LACS ET MARECAGES DE LABASTIDE VILLEFRANCHE LANDES DE DAMAZIA LANDES DE KURKU LANDES HUMIDES DU PLATEAU DE GER LES BARTHES DE L'ADOUR:BARTHE D'URCUIT MARAIS TOURBEUX DE TAMBOUS-LANE DE PEYREHITTE MARAIS TOURBEUX DE TEMBOUS CASTERAS MASSIF DU PIC DE SESQUES MASSIF DU PIC DU MIDI D'OSSAU MASSIF FORESTIER ET GORGES D'HOLZARTE ET D'OLHADUBI SALIGUES AMONT DU GAVE DE PAU TOURBIERE DE BUZIET TOURBIERE DE GABARN TOURBIERE DE L'ESPOUNE TOURBIERE DE L'OURTE-SERRUSSE TOURBIERE DE LOUVIE-JUZON VALLEE DE LA JOYEUSE VALLEE DE L'ARDANAVY VALLEE GLACIAIRE DU SOUSSOUEOU VALLON DU BERNATERE VERSANT OUEST DU LURIEN, DE SOQUES ET DE PEYRELUE ZONE MARECAGEUSE DES FONTAINES DE HOUNDAS BOIS DE BAYSAOU, VALLONS DE TOS ET ARRABEDE BOIS DE BISOURTERE DE POUZAC ET D'ORDIZAN BOIS DE BROUHENA, D'OROIX BOIS DE LASSEOUBE BOIS DE MARMAJOU, RIPISYLVES DE L'ADOUR BOIS DE RUBISCLOU ET DE SOUYEAUX CIRQUE DE TROUMOUSE CIRQUE DU LAC DE PEYRALADE CIRQUE ET PLATEAU DU LITOR COL DE BORDERES DEFILE ET CHAOS DE COUMELY ENSEMBLE LACUSTRE DE CAMPANA, VALLON DU GARET ENSEMBLE LACUSTRE DU SOUM DE LASCOURS, LAC BLEU ENSEMBLE RUPESTRE DE LA VALLEE DE GRIPP, PIC DE BALLONQUE ETANG D'ESTAING 24 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 FONTAINE ET RUISSEAU DE PURIA FORET DE MOURLE FORETS DE BIGALOUME,AMBES ET DU PIC D'HAUTACAM FORETS DE LA RIVE DROITE DES GAVES DE CAUTERETS ET DE LUTOUR FORETS DE LA RIVE GAUCHE DE LA HAUTE- VALLEE DE LESPONNE,FOND DE VALLEE FORETS DE LA RIVE GAUCHE DU GAVE DE GAVARNIE ET PIC DE VISCOS FORETS DU PIC D'AUBE ET DU VALLON D'ISABY FORETS DU VALLON DE CESTREDE BOIS DE BALIT ET DE NABASSEUBE HAUTE VALLEE D'OSSOUE ILE DE GALARDEIX ILES DE CAUSSADE ILOTS ET PLAGES D'ESTIRAC LA LANDE, HOURCADAT LAC DE LOURDES ET TOURBIERE DE LOURDES LANDES EN RIVE DROITE DU GAVE DE CAUTERETS LE BEOUT, SOUM DE L'ECH LE GAVE ENTRE PIERREFITTE-NESTALAS ET LOURDES MASSIF FORESTIER DE GAUBE ET DE MARCADAU MEANDRES DE LAMEAC MONTAGNE DE CESTREDE ET DU MALH ARROUY MONTAGNE DE L'ARDIDEN MONTAGNE DES QUATRE VEZIAUX HOURQUETTE D'ANCIZAN CAMPAN MONTAGNE DU VIGNEMALE AU PIC ARROUY, GRANDE FACHE MOUILLERE DU COL DE BEYREDE MOYENNE VALLEE D'ESTAING PIC DE GABIZOS, PIC DU MIDI PNPO ZONE CENTRALE SECTEUR D'ARRENS ET SECTEURS LIMITROPHES PRAIRIE MARECAGEUSE DE LA CROIX DE PUYO RAVINS DU CASTELMOULY TOURBIERE DE COUET-DABAN TOURBIERE DE POUEYFERRE, RUISSEAU DE BARATCHELE TOURBIERE D'OSSUN TOURBIERES ET LANDES DU CAMP MILITAIRE DE GER VALLEE D'ASPE VALLEE DE BARRADA VALLEE DE CAMPBIEL VALLON DES AGUILLOUS VALLON DETS COUBOUS ET D'AYGUES CLUSES VALLON DU BARBAT ET SAPINIERE DE L'ESCALE VALLON DU NEVE DU CERETOU VALLON DU PLAA VALLONS DE HOUNTEYDE ET DE LA PENE, FORET DE CADUSSE PIC D'OUSSAMIAOU VERSANT EST DU PIC DE CABALIROS ET DU MOUN NE 25 3. ZNIEFF type 2 – avec Zones humides Dépt 32 32 32 32 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 64 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 65 Nom de la zone BASSIN VERSANT DE LA DOUZE COURS DE L'ARROS DE VILLECOMTAL A MALABAT ENSEMBLE FORESTIER DU MARAIS RIPISYLVES DE L'ADOUR LA BASSE VALLEE DU LOUTS LA BASSE VALLEE DU LUY LE CHAMP DE TIR DE CAPTIEUX LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE JOSSE A DAX LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE JOSSE A PORT-DE-LANNE LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DE MUGRON A DAX SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR : TRONCON DE SAINT-SEVER A MUGRON SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR TRONCON DE AIRE-SUR-ADOUR A LARRIVIERE SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR: MEANDRE DE SAINT-MAURICE-SUR-ADOUR SALIGUES ET GRAVIERES DE L'ADOUR: TRONCON DE MAUREGARD A SAINT-SEVER VALLEE DE L'ESTRIGON VALLEE DU MIDOU ET FORET DEPARTEMENTALE D'OGNOAS VALLEE DU RUISSEAU DE GELOUX VALLEE DU RUISSEAU DE LARETJON VALLEE DU RUISSEAU DE LIZOU VALLEES DE LA DOUZE ET DE SES AFFLUENTS VALLEES DU BEZ ET DU RUISSEAU DE SUZAN BOCAGE DU JURANCONNAIS BOCAGE ET LANDES DE BARKOXE BOIS ET LANDES DE FALDARACON-EGURALDE HAUTE-SOULE LANDES DE L'ARBEROUE LANDES D'HASPARREN LES BARTHES DE L'ADOUR:BARTHES D'ORTHEVIELLE ET DE PORT-DE-LANNE LES BARTHES DE L'ADOUR:TRONCON DU BEC DU GAVE A BAYONNE MONT BAIGURA MONTAGNES DE SAINT JEAN PIED DE PORT MONTAGNES ET VALLEE DES ALDUDES ,CRETES D'IPARLA ET D'ARTZAMENDI RESEAU HYDROGRAPHIQUE DE LA BIDOUZE ET DE LA JOYEUSE RESEAU HYDROGRAPHIQUE DES NIVES RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU COURS INFERIEUR DU GAVE DE PAU RESEAU HYDROGRAPHIQUE DU GAVE D'OLORON ET DE SES AFFLUENTS VALLEE D'ASPE VALLEE D'OSSAU ENSEMBLE DES CIRQUES GLACIAIRES DE LA REGION DE GAVARNIE HAUTE VALLEE DE FERRIERES ET ARBEOST LANDE DU PLATEAU DE CAPVERN ET DE LANNEMEZAN LANDE DU PLATEAU DE GER MASSIF DE L'ARBIZON MASSIF DE L'ARDIDEN MASSIF DE NEOUVIELLE MASSIF DU PIC DU MIDI ET DU SOUM ARROUY MASSIF DU VIGNEMALE ZONE CENTRALE DU PARC NATIONAL MONTAGNE DE CAMPBIEL,DE BARRADA ET DE BERGONS,DEFILE DE SAINT-SAUVEUR MONTAGNES DE LA RIVE GAUCHE DU BASTAN 26 65 MONTAGNES DES GAVES D'OSSOUE, ASPE ET CESTREDE 65 MOYENNE VALLEE D'ARRENS ET D'ESTAING 65 PAYOLLE - QUATRE VEZIAUX -MOYENNE VALLEE D'AURE 27