tree of codes

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tree of codes
TREE OF CODES
Wayne McGregor
nouveau spectacle
CRÉATION
D’APRÈS
Jonathan Safran Foer
MISE EN SCÈNE
CHORÉGRAPHIE
Wayne McGregor
MUSIQUE
Jamie xx
SCÉNOGRAPHIE
Olafur Eliasson
RÉALISATION LUMIÈRES
Rob Halliday
PARTENAIRE DE TREE OF CODES
MÉCÈNE DES ACTIONS DE L’OPÉRA EN FAVEUR
DES JEUNES ET DES AVANT?PREMIÈRES
• @ PALAIS GARNIER
SON
Nick Sagar
musique enregistrée
Les Étoiles, les Premiers
Danseurs et le Corps de Ballet
de l’Opéra national de Paris
et les danseurs
de la Company
Wayne McGregor
  ’ 
 ,  
 ,  
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 
   2017
Créé en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du
Ballet de l’Opéra national de Paris et de la
Company Wayne McGregor, Tree of Codes
a l’énergie des spectacles nés de collaborations d’artistes à la fleur de la créativité,
comme l’histoire a toujours su les réunir
à la faveur d’expérimentations et d’intérêts communs. Wayne McGregor s’inspire
du roman de l’Américain Jonathan Safran
Foer qui a ciselé son récit en découpant les
pages du livre de Bruno Schulz, The Street
of Crocodiles. Il fait appel au musicien
Jamie xx qui compose une musique à la
lisière de la pop et de l’électronique et,
pour la scénographie, à l’artiste Olafur
Eliasson, internationalement célébré pour
ses interventions monumentales à Londres
ou à New York. Portés par une musique
sensorielle, les jeux de miroir et de lumière
dévoilent toute la polysémie des mouvements des danseurs, tel un effeuillage du
vocabulaire du chorégraphe dans lequel
notre regard est littéralement mis en
espace.
« L’espace,
l’architecture
et le corps sont
interactifs. Plutôt
que de danser dans
l’espace, on peut
danser un espace. »
Claudine Doury, Sasha - L’échappée belle, 2008 © CLAUDINE DOURY / AGENCE VU’
OLAFUR ELIASSON
WAYNE
MCGREGOR
Les lignes de délimitation au sein
de l’univers de la danse sont devenues
si ténues que, la plupart du temps, tenter
de faire la distinction entre danse classique
et contemporaine, traditionnelle
et populaire, voire entre performance
en direct et technologie, ne rime à rien,
tout comme il est parfaitement inutile d’essayer de classer Wayne
McGregor dans quelque catégorie que ce soit. Dans le « maelström »
d’activités qui a été le sien au cours de la dernière décennie, citons
au hasard parmi ses productions (…), des installations spécifiques
à la Hayward Gallery, à Canary Wharf et au Centre Pompidou, plusieurs
projets chorégraphiques d’avant-garde sur internet, des programmes
pour la jeunesse et une étude réalisée en collaboration avec
le département de neurosciences de l’Université de Cambridge.
Né à Stockport en 1970, McGregor a étudié la danse au University College,
à Bretton Hall, et à l’école José Limón de New York. En 1992, année où il
a fondé sa propre compagnie, Random Dance, il a été nommé chorégraphe
résident au théâtre The Place à Londres. Random fait partie de la myriade
de petites compagnies qui ont vu le jour au cours des années 1990, mais
elle s’en distingue par deux caractéristiques. Tout d’abord, la qualité unique
de son mode d’expression, inhérente à la morphologie même – efflanquée,
longiligne et malléable, de McGregor et à son talent à capter le
mouvement avec une précision et une rapidité particulières. La danse
de McGregor peut passer de minuscules angles fracturés et saccadés
à un tourbillon d’une fluidité extrême. Appliquée à la demi-douzaine
de danseurs de Random, cette gestuelle crée l’effet d’un champ d’énergie
dense et fluctuant. La seconde caractéristique remarquable est la part
belle faite à la nouvelle technologie. Habitué des ordinateurs depuis
l’enfance, il allait de soi pour McGregor d’incorporer le cybermonde
à sa chorégraphie. (…) Dans Sulphur 16 (1998), les danseurs de Random,
dominés par la présence d’un géant virtuel, évoluaient en compagnie
de silhouettes numériques chatoyantes qui flottaient autour d’eux comme
des visiteurs d’un autre âge. Dans Aeon (2000), des paysages créés
numériquement les transportaient dans d’autres univers encore.
En certaines occasions, McGregor a utilisé la technologie pour modifier
les conditions de perception de son travail.
53 Bytes (1997) a été conçu pour être représenté simultanément par deux
groupes de danseurs à Berlin et au Canada, une liaison satellite
permettant au public des deux pays d’assister à cette double
performance. En 2000, McGregor a ciblé un public encore plus vaste en
émettant sur internet une performance en direct de Trilogy Installation,
continuant ainsi à imaginer toujours d’autres manières de transformer
technologiquement la danse.
Ces expériences lui ont valu une kyrielle de nominations et de distinctions,
notamment deux Olivier Awards pour 2 Human et Chroma. En 2002, pour
célébrer les débuts en résidence de Random au Sadler’s Wells, McGregor
a créé Nemesis, où il a expérimenté une technologie de nature différente
– en raccordant des membres mécaniques aux bras de ses danseurs.
Moitié armes et moitié prothèses, ces éléments étrangement articulés,
bizarrement emboîtés, transformaient les danseurs en êtres d’une beauté
mystérieuse et menaçante.
Ce type d’expérience aurait pu devenir une simple recette si McGregor
n’était autant passionné par la technique physique du danseur que par
celle des machines. Au cours des dernières années, tout en continuant
à travailler avec Random, il a participé à de nombreux projets qui lui ont
permis d’étendre sa palette chorégraphique. Il a créé la chorégraphie
de A Little Night Music pour le National Theatre, Salome pour l’English
National Opera, Cleansed pour le Royal Court, Cloaca de Kevin Spacey
à l’Old Vic, Woman in White d’Andrew Lloyd Webber dans le West End
et à Broadway, et Midsummer Marriage pour le Chicago Lyric Opera.
Il a également œuvré pour d’autres compagnies de ballet telles que
la Rambert Dance Company, la Scala, le Nederlands Dans Theatre I,
le Stuttgart Ballet, l’English National Ballet, le Gothenburg Ballet,
le San Francisco Ballet, le New York City Ballet, l’Australian Ballet
et le Royal Ballet. En 2013, il projette de créer Le Sacre du printemps
pour le Ballet du Théâtre Bolchoï. Dans le domaine du cinéma
et de la télévision, il a contribué notamment à Chrysalis (2002), qui
a remporté un Oscar, et réalisé les chorégraphies du film Harry Potter
et la Coupe de Feu. Ces commandes lui ont permis de travailler dans
des contextes variés et avec des danseurs dont le style se différenciait
totalement du sien. Des créations telles que Symbiont(s) pour le Royal
Ballet et 2 Human pour l’English National Ballet sont, d’après lui,
« une interface entre la danse classique et la danse contemporaine ».
Il y a incité les danseurs à explorer à travers le « pas-de-deux »
de nouveaux modes d’élévation et d’équilibre. Dans Brainstate (2001),
McGregor a mêlé des danseurs du Royal Ballet à ceux de Random pour
instaurer un dialogue ouvert entre leurs styles singuliers.
Bien que ses danseurs soient une source d’inspiration directe, la musique
joue également un rôle fondamental. Alors que des musiques décapantes
exacerbaient le côté électrique des univers futuristes de ses premières
chorégraphies, McGregor exploite dans ses créations les plus récentes
la palette émotionnelle d’une gamme musicale de plus en plus étendue.
Dans Aeon, il joue sur le contraste entre les pièces classiques peu connues
de Marin Marais et des morceaux électroniques. Dans Polar Sequences 3
(2003), Purcell côtoie Marilyn Manson. Dans PreSentient (2003), il allie
l’urgence instinctive du Triple Quartet de Steve Rush à l’énergie de son
propre matériau. Et il confie la musique de Amu (2005) à Sir John Tavener,
dont c’est la première partition originale pour la danse. C’est l’intérêt
qu’il porte aux fonctions et à la symbolique du cœur qui a inspiré cette
œuvre au chorégraphe. Elle s’inscrit dans le cadre de la recherche
qu’il mène depuis quelques années, visant à approfondir
sa compréhension de la chorégraphie par le biais de la science.
En 2004, McGregor a été nommé chercheur attaché au Département
de neurosciences de l’Université de Cambridge, pour un projet d’étude
des relations entre corps et cerveau dans le processus créatif de la danse.
En 2009, poursuit son travail avec des chercheurs en science cognitive
à l’Université de San Diego, explorant avec ses danseurs le concept
de cognition distributive ou comment un groupe de personnes peut
partager et développer une ligne de pensée en commun. Toujours avide
d’élargir son propre vocabulaire de mouvements, McGregor cherche
à savoir ce qui se passe sous la peau de ses danseurs. Il en tire un langage
corporel encore plus inventif, comme le montrent ses trois plus récentes
chorégraphies pour sa compagnie, Random Dance : Entity (2008),
Dyad 1909 (2009) et FAR (2010).
En 2006, McGregor a été nommé chorégraphe attitré du Royal Ballet.
Premier chorégraphe contemporain à obtenir ce poste, il apporte
à la compagnie sa vive énergie et ses questionnements. Les arts plastiques
font partie intégrante des œuvres qu’il crée pour le Royal Ballet. Parmi
les artistes avec lesquels il collabore se trouvent l’architecte et designer
John Pawson, qui signe le décor de Chroma en 2006, Julian Opie, qui réalise
ceux d’Infra en 2007, Tatsuo Miyajima, dont les installations ont inspiré
Limen en 2009, ainsi que l’artiste numérique John Gerrard, dont les images
d’explosions militaires contrôlées forment le fond perturbant de la récente
création « Live Fire Exercise ». Au début de la saison 2008, McGregor
programme le festival « Deloitte Ignite », un week-end d’événements
artistiques multidisciplinaires à l’Opéra Royal de Londres, explorant
la relation corp-esprit à travers la danse, les installations artistiques
et le son. En 2009, il réunit la troupe lyrique et le Ballet de l’Opéra Royal
pour un double programme d’opéra baroque : Didon et Enée de Purcell
et Acis et Galatée de Haendel, que lui-même chorégraphie et met en scène.
En 2012, alors que l’Angleterre se prépare à accueillir les prochains jeux
olympiques, McGregor prévoit d’orchestrer Big Dance à Londres,
un événement réunissant 2000 participants, chorégraphes et danseurs.
Judith Mackrell est journaliste indépendante et collabore au journal
The Guardian. Elle a publié notamment Out of Line : The Story of British
New Dance (Dance Books Ltd., 1992).
de l’Opéra national de Paris
le Ballet
1832
CRÉATION
DE LA SYLPHIDE
DE PHILIPPE
TAGLIONI,
QUI MARQUE
LE DÉBUT
DU BALLET
ROMANTIQUE
ET L’APPARITION
DU TUTU BLANC.
C’EST L’UNE
DES ŒUVRES
LES PLUS
SOUVENT
DONNÉES, AVEC
PLUS DE 350 RE/
PRÉSENTATIONS
À L’OPÉRA
DE PARIS.
Le répertoire
Celui de l’Opéra de Paris est
probablement l’un des plus riches
du monde de la danse. Il comprend
aussi bien des pièces classiques
(Petipa) et romantiques (Coralli,
Mazilier) que des œuvres des
Ballets Russes de Serge Diaghilev
ou des chorégraphies modernes
(Martha Graham, José Limón).
Mais il compte également des ballets
néoclassiques (Frederick Ashton,
George Balanchine, Serge Lifar,
Kenneth MacMillan, Roland Petit,
Jerome Robbins, John Neumeier,
John Cranko), des pièces
contemporaines (Pina Bausch,
Maurice Béjart, Carolyn Carlson,
Merce Cunningham, Mats Ek,
William Forsythe, Anne Teresa
De Keersmaeker, Jiří Kylián)
et de nombreuses créations,
commandées à des chorégraphes
invités ou à des danseurs
de la Compagnie.
ÉCOLE FRANÇAISE
Alors que les grands chorégraphes français comme Jean-Georges Noverre,
Charles-Louis Didelot, Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou Marius Petipa
vont dispenser leur art dans toute l’Europe, les influences russes et italiennes,
notamment, se manifestent en France via la présence d’interprètes
et de créateurs comme les Taglioni.
1661
1669
1713
Fondation
de l’Académie
Royale de Danse.
C’est la première
des académies
fondées par Louis XIV,
passionné de danse
et très bon danseur
lui-même. Jusque-là
considérée comme un
simple divertissement,
la danse fait ainsi
son entrée dans
le cercle des arts.
Cette académie va
en codifier les règles
et l’enseignement.
Fondation
de l’Académie
Royale de Musique,
ancêtre de l’Opéra
de Paris. Plus qu’une
simple académie,
elle possède une
troupe de musiciens,
de chanteurs et,
pour la première fois,
de danseurs, les tout
premiers danseurs
professionnels
de l’Histoire.
Louis XIV institue
le Conservatoire,
ancêtre de l’actuelle
École de danse
de l’Opéra.
Afin de maintenir
le niveau élevé des
danseurs de l’Opéra,
une formation leur est
désormais dispensée.
C’est la plus ancienne
école de danse au
monde, aujourd’hui
installée à Nanterre et
dirigée par Élisabeth
Platel, qui a succédé à
Claude Bessy en 2004.
25 ANS
C’EST LA MOYENNE D’ÂGE DES DANSEURS DU BALLET
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, L’UNE DES PLUS JEUNES
COMPAGNIES ACTUELLES. LES DANSEURS Y ENTRENT
VERS L’ÂGE DE 18 ANS, ET LE QUITTENT À 42 ANS ET DEMI,
ÂGE DE LEUR RETRAITE OFFICIELLE DU BALLET.
154
+
18
+
14
DANSEURS
ÉTOILES
PREMIERS
DANSEURS
+
LE CORPS
DE BALLET
6SUJETS,
CORYPHÉES
ET QUADRILLES7
CONCOURS
La promotion des danseurs se
fait chaque année sur concours,
classe par classe, devant un
jury composé de membres de
la Direction et de la Compagnie,
et de personnalités du monde
de la danse. Seules les Étoiles
sont nommées par le directeur
de l’Opéra, sur proposition du
directeur de la Danse.
En grec ancien, le terme
CORYPHÉE désigne le chef
du chœur du théâtre antique.
À l’Opéra, il désigne le deuxième
échelon dans la hiérarchie du
Corps de ballet, au moins depuis
1779. Plus d’un siècle plus
tard, le terme QUADRILLE ,
correspondant au premier
échelon, remplace celui de
« figurant » jusque-là employé.
LES MAÎTRES DE BALLET
L’OPÉRA A LONGTEMPS ÉTÉ DIRIGÉ PAR DES MAÎTRES DE BALLET
DONT LA PLUPART ONT MARQUÉ L’HISTOIRE DE LA DANSE : PIERRE
BEAUCHAMP, QUI MIT AU POINT UN SYSTÈME D’ÉCRITURE DE LA
DANSE AU XVIIe SIÈCLE ; GAÉTAN VESTRIS, JEAN/GEORGES NOVERRE
ET LES FRÈRES GARDEL, CÉLÈBRES DANSEURS ET CHORÉGRAPHES
DU XVIIIe SIÈCLE ; ENFIN LÉO STAATS, SERGE LIFAR OU RAYMOND
FRANCHETTI, QUI RÉNOVÈRENT LE BALLET AU XXe SIÈCLE.
STÉPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d’Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l’Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu’il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués
et les plus passionnants de sa génération.
Il prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben
et à 11 ans commence le violon. En 1994,
à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire
de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie
parallèlement avec le compositeur suisse
Hans Ulrich Lehmann et continue ses
études de piano auprès de Karl Engel. Dans
la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner
présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe
Jordan commence sa carrière comme
Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en
1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il
est Directeur musical de l’Opéra de Graz
et de l’Orchestre Philharmonique de Graz,
puis de 2006 à 2010 principal chef invité
à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal
de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla
Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de
Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival
de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et
le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago,
l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de
Philadelphie, le National Symphony de
Washington, l’Orchestre Philharmonique
de New York, les Wiener Philharmoniker, la
Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg,
le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala,
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
de Rome, l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler
des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se
produit régulièrement en tant que pianiste
en récitals et musique de chambre.
Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral
des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands
oratorios de Bach. À l’Opéra national de
Paris, il dirige les nouvelles productions de
L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la
reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que
l’intégrale des symphonies de Beethoven.
Il sera présent au Bayerische Staatsoper
de Munich avec une nouvelle production
d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD
Werther (Wiener Staatsoper), Doktor
Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent
Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré
l’intégrale des concertos pour piano de
Beethoven avec François-Frédéric Guy
et l’Orchestre Philharmonique de Radio
France ainsi que Pelléas et Mélisande avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris
(Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits
symphoniques du Ring des Nibelungen
(Erato/Warner Classics). Pour ces trois
derniers enregistrements, il a été nommé
« Artiste de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
AURÉLIE
DUPONT
DIRECTRICE DE LA DANSE
Parcours :
1983 : entre à l’École de danse.
1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps
de ballet.
1991 : « Coryphée ».
1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or
au Concours de Varna (catégorie junior).
Est l’une des trois Ombres de La Bayadère
(Rudolf Noureev).
1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le
Pas de deux des paysans dans Giselle
(d’après Jean Coralli et Jules Perrot),
« Sanguin » dans Les Quatre tempéraments
ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George
Balanchine) lors des soirées « Jeunes
danseurs ».
1994 : Prix du Cercle Carpeaux.
Interprète Gamzatti dans le Pas de six
de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des
soirées « Jeunes danseurs ».
1995 : danse le Pas de six de Napoli (August
Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald
Lander), une des deux Amies et La
Demoiselle d’honneur de Don Quichotte
(Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita
(d’après Marius Petipa).
1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette
(Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup
(Roland Petit), Marie dans Annonciation
(Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans
The Four Seasons (Jerome Robbins).
Promue « Première danseuse ».
Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine),
Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas
de deux des Écossais dans La Sylphide
(Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire
de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre
de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte,
Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf
Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient
Airs and Dances (Richard Tanner), Dark
Elegies (Antony Tudor).
2001 : Benois de la danse.
À l’issue de la représentation
de Don Quichotte (Rudolf Noureev),
le 31 décembre 1998,
est nommée « Étoile ».
Elle a depuis ajouté à son répertoire :
Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin
Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais
de cristal (George Balanchine), Boléro
(Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean
Coralli et Jules Perrot et dans la version
de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John
Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe),
La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe
Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après
Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite
en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia,
Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier),
La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya
dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac
des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen
(Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj),
In The Night, En Sol, Dances at a Gathering
(Jerome Robbins).
Principales créations à l’Opéra
Rythme de valses (Roland Petit, 1994),
Musings (James Kudelka, 1997), Casanova
(Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle
de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum
(Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones,
Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder
Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut
qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony /
O composite (Trisha Brown, 2004),
La Dame aux camélias (John Neumeier,
2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006,
2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz,
2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin
Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation
(Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi
Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013),
Darkness is Hiding Black Horses (Saburo
Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie –
rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et
Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied,
2014).
Elle fait ses adieux officiels à la scène le
18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon
(MacMillan)
Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre
national du Mérite.
À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont
succède à Benjamin Millepied comme
Directrice de la Danse à l’Opéra national
de Paris.

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