Vu dans la presse - Site APF de la sclérose en plaques

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Vu dans la presse - Site APF de la sclérose en plaques
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
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Vu dans la presse
Vous trouverez ci-dessous les dernières informations lues dans :
- la presse médicale et scientifique
- la presse grand public
- sur la vaste toile du net
De nombreuses personnes afin de mieux comprendre la sep, de la guérir et de
mieux la traiter travaillent et publient : ce sont des scientifiques, des chercheurs,
des médecins...
Il est à signaler que les textes qui proviennent de congrès doivent être lus avec un
certain recul. Il s'agit parfois d'études préliminaires. Les résultats avancés dans
ces textes peuvent être par la suite discutés, contestés par d'autres équipes de
chercheurs sur la façon dont l'étude a été menée etc.
Il est important de dire aussi que ces textes ont été vus par un conseil scientifique
avant d'être affichés lors de ces congrès.
Les publications qui paraissent dans les revues de référence comme "the lancet"
Ces articles sont parfois assez compliqués et peuvent nécessiter d'être discutés
avec des personnes qualifiées pour être bien interprétés, mais nous tenions à les
mettre à votre disposition."Journal of neurology" "Revue neurologique" des
Editions Masson, "JNMP " ont elles fait l'objet d'analyses contradictoires avec
d'autres "pairs" reconnus. Ce qui ne signifie pas que les résultats évoqués ne
doivent pas être confirmés ou nuancés selon les cas.
Il est à signaler que beaucoup de liens ne sont pas ou plus ouvrables.
Mise à jour du 17 décembre 2008
- Résumés de recherche 2008 de la Société Canadienne de la sclérose en plaques.
Le document en téléchargement, 31 pages.
http://www.mssociety.ca/fr/recherche/projets.htm
- Les poussées de SEP sont temps- et âge dépendants
(Tremiett H et al. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2008 ; 79 : 1368-1374).
Dans cette étude rétrospective les auteurs ont repris le suivi de patients souffrant
de SEP rémittente depuis l'année du diagnostic jusqu'au 1er juillet 2003. Le taux
annualisé de poussées était analysé en fonction de l'âge de début de la maladie,
du sexe, de l'âge du patient au moment de la poussée et de l'ancienneté de la
maladie. Le délai moyen de suivi était de 20,6 ans. Le taux de poussées diminuait
en moyenne quel que soit le sexe de 17% tous les 5 ans (entre la 5ème année et
30 ans après le début). Ce déclin augmentait parallèlement à l'âge de début. Chez
les patients >/= 40 ans le déclin était de 30,5% tous les 5 ans et seulement de
6,9% chez ceux < 20 ans. Les femmes et celles dont la première poussée était
sensitive avaient un taux de poussées plus élevé (p >/= 0,001). Plus des 3/4 des
patients ont connu des périodes de 5 ans sans poussée pendant la phase
rémittente de la maladie.
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-------------------------------------------------------------------------------------------En conclusion : Les traitements visant à modifier le taux de poussées ont le plus
grand intérêt chez les patients < 40 ans et dans les 5 premières années de la
maladie. Le maintien d'un traitement de fond au delà de cette période aurait peut
être un intérêt plus limité. Le suivi à long terme devrait prendre en compte le
ralentissement variable du taux de poussées selon l'âge de début de la maladie.
Enfin une phase quiescente n'est pas rare dans la maladie.
Mise à jour du 27 octobre 2008
- Mise au point sur l'information concernant l'Alemtuzumab.
A lire le document sur le site de l'ARSEP (Association de recherche contre la
sclérose en plaques). http://www.arsep.org/?mod=actualite&ID=81&lang=fr
Mise à jour du 24 octobre 2008
- Source le quotidien Le Monde
L'alemtuzumab, un médicament développé à l'origine pour traiter la leucémie,
peut stopper voire inverser les effets débilitants de la sclérose en plaques (SEP),
ont annoncé des chercheurs de l'Université de Cambridge, dans un article publié le
23 octobre dans The New England Journal of Medecine. Au cours des essais, ce
médicament a réduit le nombre d'attaques chez les malades et leur a aussi permis
de récupérer des fonctions perdues, en permettant apparemment au tissu cérébral
de se réparer...."Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour prouver
l'effet à long terme de ce traitement et nous attendons avec impatience les
résultats de la prochaine étape – déjà en cours – de cette importante recherche".
Cet essai est en phase II. Pour en savoir un peu plus :
http://clinicaltrials.gov/show/NCT00050778
http://content.nejm.org/cgi/content/short/359/17/1786
Mise à jour du 9 octobre 2008
- L'Association savante ARSEP nous informe concernant l'étude qui fait débat sur
le vaccin Hépatite B (Pr Marc Tardieu) "Lorsque l'article sera officiellement publié,
nous vous ferons part de l'intégralité des données et des observations qui en
découlent". Source : http://www.arsep.org
Mise à jour du 2 octobre 2008
- Vaccin Hépatite B « La Commission nationale a conclu que ces résultats ne
modifient pas les conclusions qu’elle a émises lors de sa séance du 29 janvier
2008. Elle confirme que l’ensemble des données de pharmacovigilance et de
pharmaco-épidémiologie, évaluées depuis plus de 13 ans chez l'enfant et chez
l'adulte, ne remet pas en cause le rapport bénéfice / risque du vaccin contre le
virus de l'hépatite B ». lien externe source : Agence Française de Sécurite
Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAP) Communiqué de presse du 1er octobre
2008. http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/filcoprs/indco2.htm
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Mise à jour du 30 septembre 2008
Hépatite B: un des vaccins augmenterait le risque de sclérose en plaques
Le Pr Marc Tardieu (service de neuropédiatrie, hôpital Bicêtre) va faire paraître
une étude dans la revue "Neurology" très prochainement. Il "semble qu'il existe un
surrisque possible à distance de la vaccination, et cela pour un vaccin, le vaccin
Engerix des laboratoires GSK"... Les autorités sanitaires ont "enclenché une
analyse pour mesurer la portée" de cette information, a indiqué jeudi dernier le
Directeur général à la Santé, Didier Houssin à l'AFP.
Pour en savoir plus (lien externe) AFP (Agence France Presse)
Attendons donc la suite des informations...
Prise en charge nécessaire au cours de la 1ère année suivant le diagnostic de
SEP (J. Eger et al (Hambourg) Il existe peu de données concernant la prise en
charge des patients au cours de la 1ère année suivant le diagnostic de SEP. Cette
équipe a développé un questionnaire spécifique afin d'observer la relation
médecin-patient à ce stade de la maladie. Ce questionnaire comporte différents
aspects, l'information et l'accompagnement, le besoin d'une aide sociale et
émotionnelle et la disponibilité du médecin.
Adressés à 107 patients, les questionnaires de 60 patients ont pu être analysés. La
plupart des patients vivaient en couple et 65% d'entre eux avaient une activité
professionnelle. Les trois symptômes les plus sévères rapportés par les patients
sont, les troubles sensitifs (64%), la fatigue (61%) et les troubles cognitifs (40%).
Parmi les 39 patients traités par immunomodulateurs, 2 d'entre eux ont arrêté leur
traitement en raison de leur peur des injections et 37 patients ont poursuivi leur
traitement avec pour objectif, d'éviter la survenue de poussées. La crainte des
effets secondaires et le manque d'information sont apparus comme les principales
raisons de non traitement. Les besoins les plus importants exprimés par les
patients à ce stade de la maladie sont d'abord, le besoin d'une information claire
et d'un accompagnement vis-à-vis de la maladie, le besoin d'un médecin
disponible et celui d'une aide sociale ou psychologique étant cités dans un
deuxième temps seulement. Les personnalités anxieuses et/ou dépressives sont
apparues plus demandeuses de disponibilité de la part du médecin, d'information
et d'accompagnement.
Ces données confirment que la fatigue et les troubles cognitifs constituent les plus
gros problèmes des patients déjà à ce stade précoce de la maladie et soulignent à
nouveau la nécessité d'une information la plus complète possible pour une
meilleure relation médecin-patient. Source ECTRIMS 2008 Montréal 19-20
Septembre 2008
Mise à jour du 23 septembre 2008
- Cladribine : Merck Serono, une division de Merck KGaA, Darmstadt, Allemagne, a
annoncé aujourd'hui le lancement d'un essai clinique de Phase III destiné à
évaluer les effets thérapeutiques de la forme orale de la cladribine (comprimés de
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-------------------------------------------------------------------------------------------cladribine) dont elle détient l'exclusivité, chez des patients à risque de développer
une sclérose en plaques (SEP).
http://www.prnewswire.co.uk/cgi/news/release?id=237212
- Immunoglobulines intraveineuses dans la sclérose en plaques rémittente :
résultat d'une étude de dose
(Neurology 2008 ;71 :265-271. F. Fazekas et al) Les auteurs ont mené une étude
en double aveugle contre placebo pour évaluer l'efficacité des immunoglobulines
intraveineuses (IgIV) dans la sclérose en plaques rémittente. Le critère principal
d'évaluation était le pourcentage de patient sans poussée.(...)
En conclusion, cette étude démontre l'absence d'efficacité des IgIV dans la SEP
rémittente. Source :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18645164
- Merck Serono a accompli la phase de recrutement des patients dans l'essai
clinique REFLEX évaluant Rebif(R) chez des patients à risque de développer une
sclérose en plaques :Pour en savoir plus (17 septembre 2008) communication du
Laboratoire Merck Serono
http://www.prnewswire.co.uk/cgi/news/release?id=237077
- Sclérose en plaques et cannabis (Neurology 2008 ;71 :164-169. O. Ghaffar) Les
auteurs rapportent les effets de l'inhalation du cannabis sur les fonctions
cognitives et l'état émotionnel des patients porteurs d'une SEP.
(...) La conclusion, chez les patients SEP, l'inhalation de cannabis est associée à
des perturbations mentales en particulier de la cognition. Source:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18272863
- Essai de phase II d'un vaccin ADN codant pour la MBP dans la SEP
(Ann Neurol 2008 ;63 :611-620. H. Garren et al)
Le BHT-3009 est un vaccin composé d'un plasmide contenant le gène de la MBP.
Dans une phase Ib, contre placebo, les auteurs ont étudié l'efficacité et la
tolérance de deux doses (0.5 mg ou 1.5 mg en intramusculaire) (...) de BHT-3009
chez 267 patients porteurs d'une SEP rémittente.
Le critère d'évaluation principal était le taux mensualisé de nouvelles lésions
rehaussées par le gadolinium entre les semaines 28 et 48 (...)
En conclusion, chez les patients porteurs d'une SEP rémittente, le traitement par
de faibles doses (0.5 mg) de BHT-3009 pendant 44 semaines permet de réduire,
de manière presque significative, le taux de nouvelles lésions rehaussées par le
gadolinium. Les données immunologiques chez un sous groupe de patients
indiquent que le traitement induit une tolérance immune spécifique de l'antigène.
Source:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18481290
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-------------------------------------------------------------------------------------------- Incidence de la sclérose en plaques au cours du temps (Neurology 2008 ;71
:129-135. A. Alonso et al)
Pour évaluer les éventuelles modifications concernant l'incidence de la sclérose en
plaques au cours du temps, les auteurs ont revu les études sur l'incidence de la
sclérose en plaques entre 1966 et février 2007. L'incidence globale de la SEP est
de 3.6 cas pour 100 000 personnes-années pour les femmes et de 2.0 pour les
hommes. L'incidence de la SEP augmente avec la latitude, cependant le gradient
s'est atténué depuis 1980, ceci est apparemment secondaire à une augmentation
de l'incidence de la SEP dans les latitudes les moins élevées. Le rapport de
l'incidence femme/homme augmente au cours du temps de 1.4 en 1955 à 2.3 en
2000. En conclusion, le gradient de latitude observé dans les premières études sur
l'incidence de la SEP a tendance à s'atténuer et le rapport femme/homme a
augmenté au cours des 50 dernières années. Source:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18606967
- Avoir un enfant : traitement et évolution de la grossesse chez les femmes
souffrant de SEP : une expérience allemande (Acta Neurol Scand 2008 ;118 : 2428. K Hellwig)
Les auteurs dans cette étude rétrospective ont soumis un questionnaire à 73
femmes totalisant 88 grossesses. 80% des patientes ont consulté leur neurologue
avant et 60% pendant leur grossesse. Le taux annuel de poussées diminua
pendant la grossesse et augmenta significativement dans les 3 mois du postpartum. Le traitement immuno-modulateur a été suspendu en raison du désir de
grossesse pour une durée moyenne de 4 ans. 14 patientes ont bénéficié de
perfusions d'immunoglobulines en post-partum. 90% des patientes ont débuté un
allaitement maternel qui a du être interrompu chez près de 30% d'entre elles en
raison d'une poussée et d'un traitement par méthylprednisolone. Le poids et la
taille des enfants nés à terme des femmes souffrant de SEP étaient
significativement plus petits que dans la population générale des femmes
appariées pour l'âge.
Conclusion : ces résultats apportent des données récentes sur l'épidémiologie des
enfants nés de femmes souffrant de SEP et confirment des données bien connues
sur la réduction des poussées pendant la grossesse et le risque accru de poussées
dans le post-partum. Source :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18205883
Mise à jour du 14 août 2008
Communiqué de presse de l'AFSSAP sur le tysabri du 13 août 2008
(lien externe) AFSSAP (Agence française de sécurité sanitaire des produits de
santé) - lien externe. http://afssaps.sante.fr/htm/10/filcoprs/cp-tysabri082008.htm
Tysabri® (natalizumab) est un médicament indiqué dans le traitement des
patients atteints de sclérose en plaques (SEP). En juillet 2008, l’Agence
européenne du médicament (EMEA) a été informée de la survenue de 2 nouveaux
cas d’infection cérébrale graves (Leucoencéphalopathie multifocale progressive –
LEMP), survenus chez des patients traités uniquement par Tysabri®. Dans
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-------------------------------------------------------------------------------------------l’attente de données complémentaires et de l’évaluation approfondie de ces cas,
l’Afssaps et l’EMEA souhaitent rappeler aux professionnels de santé les principales
recommandations de bon usage concernant ce médicament.
En complément, l’Afssaps a notamment émis des recommandations pdf, 445ko
http://afssaps.sante.fr/pdf/10/mise_au_point_tysabri.pdf
, en collaboration avec un groupe d’experts et la Fédération Française de
Neurologie (FFN), sur les conditions d’instauration de traitement et de surveillance
des patients traités. Ce document a été actualisé en juillet 2008.
http://afssaps.sante.fr
Mise à jour du 25 juin 2008
Sclérose en plaques : où en est la recherche ?
Un focus sur les causes de la SEP et les perspectives thérapeutiques
La sclérose en plaque (SEP), maladie neurologique grave, affecte quelque 80 000
patients en France. Avec un âge moyen de survenue de 30 ans, elle représente la
cause la plus fréquente de handicap non traumatique chez l'adulte jeune.
- Quelles sont les origines de la SEP, quel est le poids de l’environnement et des
facteurs génétiques ?
- Quels sont les traitements actuels et les espoirs futurs ?
Ci-joint le dossier de presse : du 19/06/08 avec le Pr Catherine Lubetzki,
neurologue, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière/Unité Inserm 711 et le Pr
Bertrand Fontaine, neurologue, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière/Directeur de l’
Unité Inserm 546.
Mise à jour du 3 juin 2008
- Le point sur le Tysabri
Lettre aux prescripteurs du 26 mai 2008.
Informations importantes de pharmacovigilance : Tysabri (natalizumab) et
atteintes hépatiques Lettre adressée par le laboratoire à la demande du Comité
des médicaments à usage humain (CHMP) et de l'Afssaps afin d'informer les
professionnels de santé de cas d'atteintes hépatiques graves chez des patients
traités par TYSABRI (natalizumab).
http://afssaps.sante.fr/htm/10/filltrpsc/indlp.htm
Lettre d'information aux neurologues français (de ville et hospitaliers) (lien externe
AFSSAPS) - pdf, 31ko
- Le natalizumab (Tysabri®)
(J. de Seze (Strasbourg) (mai 2008)
Les premiers résultats significatifs obtenus avec le natalizumab (Tysabri®) dans
l'étude AFFIRM, menée contre placebo chez plus de 900 patients atteints de SEP
rémittente, ont mis en évidence l'efficacité de cette nouvelle molécule : réduction
de 68% de l'incidence des poussées et de 42% du risque de progression du
handicap évalué par le score EDSS (...) Des évaluations complémentaires de
l'évolution du handicap ont été réalisées avec des scores plus précis parmi
lesquels, le score composite MSFC (Multiple Sclerosis Functional Composite), qui
permet d'explorer trois grandes dimensions (fonction des membres supérieurs,
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-------------------------------------------------------------------------------------------fonction des membres inférieurs et performances cognitives), et le score MSSS
(Multiple Sclerosis Severity Scale) qui permet de pondérer le score EDSS par la
durée d'évolution de la maladie. Après 2 ans de traitement, le suivi de l'évolution
de ces deux échelles MSFC et MSSS montre un bénéfice significatif en faveur du
traitement par natalizumab qui confirme, en utilisant des critères différents, son
efficacité sur la progression du handicap. Par ailleurs, une analyse des données
cliniques (incidence des poussées et progression du handicap) et radiologiques
(lésions Gd+ et lésions T2 nouvelles ou en expansion à l'IRM) de l'étude AFFIRM a
été menée. Cette analyse conclut à une absence d'activité de la maladie après 2
ans de traitement chez plus d'un patient sur 3 traités par natalizumab (36,7%
versus 7,2% sous placebo), patients qui n'ont donc présenté ni poussée, ni
progression du handicap, ni nouvelles lésions Gd+ et T2 à l'IRM à 2 ans.
L'ensemble de ces données confirment l'impact bénéfique et significatif du
natalizumab sur l'activité globale de la maladie, qu'il s'agisse de la survenue des
poussées, de la progression du handicap et de l'activité radiologique de la maladie.
- Rééducation cognitive chez des patients atteints de SEP présentant une plainte
cognitive
(D. Minot, G. Couvreur, A. Graule- Petot, P. Gire, T. Moreau (Dijon) Les troubles
cognitifs sont fréquents au cours de la SEP touchant plus de la moitié des patients
à un moment donné de la maladie. Cette étude a recherché un éventuel effet
d'une rééducation cognitive chez 14 patients à raison de 2 séances hebdomadaires
individuelles d'une durée de 45 mn (7 patients avec une prise en charge cognitive
et 7 patients sans prise en charge cognitive) pendant 6 mois. Après 3 et 6 mois de
suivi, une diminution significative de la plainte cognitive a été observée dans le
groupe rééduqué (non observée dans le groupe non rééduqué). Dans le groupe
rééduqué, les patients ont présenté une amélioration globale de leur
fonctionnement cognitif au 3ème mois (p=0,03), effet qui s'est consolidé au 6ème
mois avec en particulier une amélioration des composantes mnésiques rétrogrades
à long terme, de la mémoire de travail, des composantes exécutives. Par contre, il
n'a pas été retrouvé d'impact sur la composante attentionnelle. Les symptômes
dépressifs sont restés stables dans les deux groupes de traitement.
Mise à jour du 30 avril 2008
- Genmab présente les détails de l'étude de Phase II prévue sur l'ofatumumab
dans le traitement de la sclérose en plaques.
www.prnewswirez.co.uk
(lien externe)
Mise à jour du 26 novembre 2007
- Résultats définitifs de l'étude QUASIMS
(V. Limmroth et al - Cologne) Il s'agit d'une étude internationale (682 sites, 13
pays), L'objectif était de comparer l'efficacité à 2 ans des différents interférons B
disponibles pour le traitement de la SEP : interféron B-1a IM 30 ug/ semaine (IFNIM), interféron B-1b (IFN-1b), interféron B-1a SC 22 ug 3 fois par semaine (IFN22) et interféron B-1a SC 44 ug 3 fois par semaine (IFN-44). Au total, 7542
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-------------------------------------------------------------------------------------------patients atteints de SEP rémittente et traités pendant au moins deux ans ont été
inclus. (...). Après 2 ans de traitement, une efficacité comparable des quatre
traitements a été mise en évidence sur la progression du handicap (...) n'ont pas
présenté de poussées tout au long du suivi. Le traitement a été modifié chez 1413
patients (17% sous IFN IM, 21% sous IFN-1b, 22% sous IFN 22 et 11% sous IFN
44), la première raison étant une perception d'efficacité insuffisante du traitement
puis les réactions au site d'injection. Les résultats de cette étude bien que
rétrospective n'ont pas mis en évidence de différence d'efficacité entre les quatre
interférons B ayant l'AMM pour le traitement de la SEP et ce, malgré des rythmes
et des voies d'administration différentes ; ils confirment les effets bénéfiques du
traitement par interféron B sur l'incidence des poussées et la progression du
handicap.
- Mises à jour des données des trois registres Tysabri : TOUCH, TYGRIS et registre
de grossesses :(M.A. Panzara et al)
Le nombre de patients traités par natalizumab dans le monde est estimé à plus de
16 000 patients. Trois études de cohorte ont été initiées : le programme américain
TOUCH destiné à évaluer l'incidence des infections opportunistes sévères (incluant
les LEMP) sous traitement, TYGRIS, une étude observationnelle avec 5000 patients
prévus dont l'objectif est d'observer la tolérance à long terme du natalizumab en
pratique courante et le registre de grossesses. Au 23 août 2007, 14010 patients
ont été inclus dans le registre TOUCH (âge médian de 45 ans et 72% de femmes)
auquel ont participé 2033 médecins. La majorité (65%) de ces patients avaient
reçu un traitement de fond avant de débuter leur traitement par natalizumab. Au
moment de l'analyse (août 2007), le nombre médian de perfusions reçues par ces
patients était de 6 tandis que 319 patients étaient traités par natalizumab depuis
plus de 12 mois. Aucun cas confirmé de LEMP n'a été rapporté. Le taux de
réactions d'hypersensibilité a été de 0,64%, comparable à celui observé dans les
essais cliniques (1,1%). Elles sont survenues le plus souvent au cours de la
deuxième perfusion de natalizumab. Six cent cinquante quatre patients (âge
médian de 40 ans, 68% de femmes) ont été inclus dans TYGRIS. L'ancienneté
médiane des symptômes de SEP était de 8 ans. Lors de l'analyse des données,
572 patients avaient débuté le traitement par natalizumab et aucun cas de LEMP
confirmé n'avait été recensé. Le registre de grossesses a inclus toutes les
patientes exposée au natalizumab dans les trois mois précédant la conception ou
au cours de leur grossesse ; au moment du congrès, 24 grossesses ont été
rapportées dans ce registre dont 21 sont en cours, une a donné naissance à un
enfant en bonne santé et deux ont été suivis d'un avortement (spontané dans 1
cas et volontaire dans 1 cas). Ces premiers résultats confirment l'absence de
nouveau cas de LEMP sous natalizumab et suggèrent un rapport bénéfice- risque
favorable en faveur du natalizumab dans le traitement des patients atteints de
SEP.
- SEP : Tabagisme et progression :(M. Koch et al - Pays-Bas)
L'objectif de cette étude était de rechercher une éventuelle influence du tabagisme
sur la progression de la maladie chez des patients atteints de SEP. Au total, 364
patients atteints de SEP on renvoyé un questionnaire rempli et analysable. Les
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-------------------------------------------------------------------------------------------résultats de cette analyse ne montrent pas d'impact du tabagisme sur le risque
d'évolution vers une SEP secondairement progressive chez des patients atteints
d'une SEP rémittente. L'âge de survenue d'une forme secondairement progressive
est apparu comparable chez les fumeurs et les non fumeurs. Il en est de même
pour les formes primaires progressives. Concernant le délai d'atteinte de scores
EDSS de 4 et de 6, il n'a pas été retrouvé de différence entre les fumeurs et les
non fumeurs. Chez les femmes, une association a été mise en évidence entre le
nombre total de paquets-année et le score EDSS et le nombre de paquets-années
fumés avant le début de la maladie est apparu significativement corrélé au score
EDSS. Ces données suggèrent que le tabagisme n'a que peu d'effet sur la
progression du handicap et le développement d'une forme secondairement
progressive.
- SEP et administration à domicile de corticoïdes injectables : (L. Rieu, K. Pardo, P.
Rey, F. Taithe, P. Clavelou)
Cette étude a été menée au sein du réseau SEP-Auvergne afin d'évaluer la
tolérance, les procédures administratives et le coût d'une corticothérapie injectable
en IV à domicile dans un contexte de poussée de SEP. Entre août 2005 et juin
2007, tous les neurologues d'Auvergne pouvaient proposer à leurs patients
présentant une poussée de SEP une corticothérapie injectable à domicile. Après
accord, le neurologue fournissait à son patient toutes les informations nécessaires
sur le traitement, le recours à une infirmière à domicile et lui remettait un
questionnaire de satisfaction. 152 cures de méthylprednisolone IV ont été
réalisées au domicile des patients (115 patients). Il s'agissait dans la majorité des
cas de femmes et l'âge moyen des patients était autour de 42 ans. La posologie
moyenne de prednisolone était de 1083 mg par jour pendant 3 jours. Les coûts de
traitement ont été de 500 euros pour le traitement à domicile, de 3000 euros en
CHU et de 1400 euros en CHG. La tolérance du traitement réalisé à domicile a été
bonne et 98% des patients ainsi traités ont déclaré être satisfaits de cette
modalité de traitement à domicile. Ces données montrent la possibilité de
proposer pour le traitement d'une poussé un traitement à domicile par corticoïdes
injectable aux patients atteints de SEP.
Mise à jour du 30 octobre 2007
Médicament : Tysabri
- Décision du 1er octobre 2007 portant création du groupe de travail « groupe
national référent Tysabri » de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits
de santé.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SJSM0721918S
- Décision du 1er octobre 2007 portant nomination auprès du groupe de travail «
Groupe national référent Tysabri » de l'Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SJSM0721919S
J.O n° 241 du 17 octobre 2007.
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-------------------------------------------------------------------------------------------Mise à jour du 19 octobre 2007
- Les journées de l'ECTRIMS se sont déroulées à Prague du 11 au 14 octobre
dernier. (Congress of the European Committee for Treatment and Research in
Multiple Sclerosis) Prévalence et profil d'atteinte cognitive chez des SEP bénignes :
une étude psychométriques et IRM
M.F. Possa, G. Riccitelli, M. Rovaris, M. Filippi, V. Martinelli, M. Falautano, G. Comi
(Milan, I) Ectrims 2007 - Prague - 11-14 octobre 2007
La SEP dite "bénigne " est définie par une durée d'évolution longue > à 15 ans,
avec une absence de handicap locomoteur (EDSS<3). Cependant, cette définition
ne prend pas en compte d'éventuelles atteintes cognitives qui gêneraient le
patient dans ses activités quotidiennes.
Les auteurs ont voulu rechercher la prévalence de l'atteinte cognitive chez les
patients présentant une SEP "bénigne" et ses relations avec certains paramètres
d'imagerie.
Ils ont inclus 61 patients (38 femmes; âge moyen 46 ans; EDSS 1,5; durée
d'évolution : 22) qui ont bénéficié d'une évaluation cognitive complète, d'une IRM
conventionnelle et d'une imagerie de tenseur de diffusion.(...)
En conclusion, cette étude retrouve une attteinte cognitive légère à modérée chez
un grand nombre de patients présentant une SEP dite "bénigne". Cela suggère
l'intérêt d'un dépistage du dysfonctionnement cognitif chez ce type de patients, ce
qui pourrait changer leur prise en charge. Date de publication : 12-10-2007
Prévalence de la SEP en France et au sein de ses 22 régions
T. Moreau, E. Kazaz, L. Clerc, N. Vallier, A. Weill (Dijon, Auxerre, Paris, F)
Ectrims 2007 - Prague - 11-14 octobre 2007
Pour la première fois, la prévalence de la SEP en France et au sein de ses 22
régions a été estimée par une méthodologie unique et originale.
Moreau et al ont utilisé la base de données de la CNAM couvrant 87,9% de la
population française, l' estimation a eu lieu en octobre 2004.
Ainsi, la prévalence nationale de la SEP a été évaluée à 90,3/100 000 habitants
(sex ratio 2,6F/1H).
Elle est significativement plus élevée dans les régions du Nord et de l'Est (110 à
122,1 /100 000) comparativement aux régions du centre (84,3 à 10,1/100 000),
mais surtout de l'Ouest et du Sud (78,5 à 84,3/100 000). Il existe une sorte de
gradient Nord-Sud de part et d'autre d'une diagonale Brest-Nice, l'Ile-de-France
ayant un taux moyen de prévalence.
La France est donc un pays de moyenne à haute prévalence de la maladie, avec
une prévalence Nord-Est 1,5 fois supérieure à celle du Sud-Ouest.
Cette différence indentique observée entre les pays européen du Nord et du Sud
fait donc une nouvelle fois discuter l'existence de facteurs environnementaux dans
l'apparition de la maladie. Date de publication : 12-10-2007
Mise à jour du 17 septembre 2007
- Découverte de nouveaux gènes de risques pour la sclérose en plaques : Les
bulletins électroniques des ambassades
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------BE Royaume-Uni numéro 79 (06/09/07) Ambassade de France au Royaume-Uni.
ADIT
Suite à 30 longues années de recherches infructueuses sur les causes de la
sclérose en plaques (SEP), une collaboration scientifique anglo-américaine a
découvert deux gènes connus pour jouer un rôle important dans la réponse
immunitaire et liés au développement de la maladie. Leurs résultats sont publiés
dans deux journaux scientifiques The New England Journal of Medicine et Nature
Genetics.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50840.htm
Mise à jour du 10 septembre 2007
- Oestrogène expérimental :
« Des chercheurs américains ont montré qu'un oestrogène expérimental pouvait
empêcher les dégénérescences cérébrales sans augmenter le risque de cancers du
sein ou de l'utérus chez la femme. Selon les chercheurs, cet oestrogène
prometteur pourrait être utilisé pour traiter les dégénérescences du cerveau dans
de nombreuses maladies, dont l'Alzheimer, la sclérose en plaques, la maladie de
Charcot, les lésions de la moelle épinière ou même le simple vieillissement. »
Source : Afp google
Les cellules souches et la SEP. Dossier dans SP Canada, été 2007, 16 pages en pdf
- Le point sur la recherche SEP.
Dossier dans le bulletin de la Société Canadienne de la sclérose en plaques.
Printemps 2007, 2 pages
- Le Tysabri (R) est recommandé par le NICE.
Dans le cadre de sa décision d’approbation finale, le National Institute for Health
and Clinical Excellence (NICE) a recommandé l’usage du TYSABRI(R)
(natalizumab) dans le traitement des personnes souffrant de sclérose en plaques
de forme récurrente-rémittente (SEP-RR) très active. Le TYSABRI est le premier
traitement pour la sclérose en plaques à être recommandé par le NICE. Source :
home businesswire.com
- Le magazine de la Société Suisse de la sclérose en plaques en trois langues est
disponible en ligne. Numéro 2, juin 2007, 32 pages
- Risque de poussée après une vaccination hépatite B chez des enfants ayant
présenté un premier évènement démyélinisant.
- L’équipe de Mikaeloff, en utilisant le registre KIDSEP, a réalisé la première étude
épidémiologique chez l’enfant de corrélation entre la vaccination contre l’hépatite
B (HB) et le risque de rechute et/ou de conversion en SEP définie sachant que
cette vaccination intervenait après un premier évènement démyélinisant du SNC.
Les connaissances actuelles reposent sur de rares études de faible puissance
statistique réalisées sur des cohortes d’adultes. Elles ne montraient pas
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------d’augmentation significative de l’incidence de SEP ou du risque de poussée (si
population SEP définie) à court (2 mois) et moyen (1 an) terme après la
vaccination. Seule une étude plus récente et reposant sur un suivi de 3 ans,
suggère une corrélation entre la vaccination HB et une augmentation de l’incidence
de SEP.
L’objectif de cette étude pédiatrique était d’évaluer le risque de rechute sur les 3
ans suivant à une vaccination HB ou antitétanique réalisée après un épisode
démyélinisant du SNC. 422 patients de moins de 16 ans ont été inclus sur une
période de 10 ans avec un suivi clinique par un neuropédiatre, une évaluation du
niveau socio-économique des parents et du lieu de vie initial. L’information relative
au statut vaccinal provenait du carnet de santé. 66 patients ont été exclus de
l’étude statistique pour manque de données sur leurs vaccinations.
Les 356 patients restants étaient en moyenne âgés de 9,2 ans à l’inclusion, ont
bénéficié d’un suivi moyen de 5,8 ans et 146 (41%) d’entre eux ont présenté un
deuxième événement démyélinisant du SNC au cours du suivi dont 63% dans la
première année.
33 enfants (9,3%) de cette cohorte ont reçu une vaccination HB et 165 (46,3%)
une vaccination anti-tétanique. L’étude statistique de ces deux groupes comparés
aux patients non vaccinés dans l’intervalle de surveillance, ne montre pas de
corrélation significative entre une exposition au vaccin HB et une augmentation du
risque de rechute dans les 3 ans suivants cette vaccination. Les résultats sont
similaires en ce qui concerne le groupe ayant reçu le vaccin antitétanique.
L’intérêt de cette étude est de reposer sur une large cohorte avec un suivi clinique
long (3 ans), une connaissance de l’état vaccinal optimal grâce au système de
carnet de santé et un réajustement des données aux paramètres socioéconomiques, géographiques, aux facteurs prédictifs initiaux de rechute ainsi que
l’utilisation d’une analyse multivariée en fonction du délai d’exposition et de la
durée de suivi. Elle suggère donc qu’il n’y a pas d’augmentation significative du
risque de rechute et donc de conversion en SEP définie dans les 3 ans suivant la
vaccination réalisée chez des enfants ayant présenté un premier évènement
démyélinisant du SNC. Les auteurs précisent que cette interprétation des résultats
doit tenir compte de la faible puissance statistique obtenue et que des études
supplémentaires seraient souhaitables car celle-ci ne permet pas d’exclure
formellement une augmentation faible du risque.
Article commenté par V. Jaillon-Rivière.
Hepatitis B vaccine and risk of relapse after a first childhood episode of CNS
inflammatory demyelination. Mkaeloff Y, et al. Brain 2007;130:1105-1110.
Source : http://www.sf-neuro.org
- Mitoxantrone
Suivi clinique à 3 ans de 304 patients traités par Mitoxantrone.
Les auteurs ont analysé rétrospectivement 304 patients porteurs d'une sclérose en
plaques (rémittente ou progressive) traités par mitoxantrone et suivi pendant 3
ans. Certains patients ont reçu un traitement immunomodulateur après la
mitoxantrone. L'EDSS a été évalué avant traitement, après traitement, puis tous
les ans pendant 3 ans(…)Les auteurs concluent que le traitement par la
mitoxantrone induit une stabilité de la maladie pendant 2 ans, en revanche durant
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------la 3ème année les patients sans traitement immunomodulateurs s'aggravent.
Multiple Sclerosis 2007 ; 13 : 626- 631. M. Debouverie.
- Sclérose en plaques : un rôle préventif pour le soleil ?
Du soleil pour éviter la sclérose en plaques ? Des chercheurs américains ont
constaté qu’une bonne exposition au soleil durant l’enfance réduisait de 25% à
57% les risques de développer une sclérose en plaques (SEP) à l’âge adulte. Cette
maladie rappelons-le est très fréquente, puisqu’elle touche de 30 à 60 personnes
pour 100 000. Pour aboutir à cette conclusion, les auteurs ont suivi 79 vrais
jumeaux qui présentaient, bien évidemment, le même risque génétique de
développer la maladie. Or dans les « paires » en question, seulement l’un des
deux l’avait déclarée. « Nous avons découvert que les patients atteints avaient
passé moins de temps au soleil que leurs frères durant leur enfance », affirment
les auteurs.
L’explication ? « Il se pourrait que les rayons ultra-violets protègent contre la SEP
en altérant la réponse immunitaire des cellules. » La SEP est en effet une maladie
autoimmune, c’est-à-dire la conséquence d’une réaction de défense anormale du
système immunitaire qui attaque ses propres cellules. Une autre hypothèse est
avancée par les auteurs. « L’exposition au soleil réduirait les risques de SEP en
produisant de la vitamine D ». La supplémentation en vitamine D en effet, est
reconnue pour sa capacité à réduire les risques de survenue d’une sclérose en
plaques.
Article publié dans Neurology. Source : http://www.destinationsante.com
- Nouveaux facteurs de risque génétiques identifiés dans la SEP.
Une étude à large échelle du génome humain a mis en évidence de nouvelles
variations génétiques associées à la SEP. Les résultats d’études génétiques sur des
personnes atteintes de SEP, faites en même temps en Europe et en Amérique du
Nord comparées à des témoins ont été publiés le 29 juillet 2007 dans la revue
Nature Genetics et le New England Journal of Medecine : ils ont mis en évidence
des anomalies jusque là méconnues portant sur les gènes contrôlant la fabrication
de récepteurs à l’interleukine 7 ou 2 sur le Chromosome 5. Bien que la part des
facteurs génétiques dans la SEP ne représente qu’une partie des inconnues, les
chercheurs proclament que cette première étude d’ensemble, conduite par un
consortium international d’experts scientifiques cliniques et de généticiens pour
approfondir les bases génétiques de la SEP, apporte l’avancement le plus
significatif dans la compréhension de ce problème dans la SEP depuis trente ans.
Source : LFSEP
Mise à jour du 16 juillet 2007
- Acide fumarique: Poursuite des essais cliniques sur ce médicament à prise orale
(4.6.2007) L'acide fumarique, médicament d'un nouveau genre présenté en
comprimés, sera bientôt soumis à des essais cliniques en Suisse sur des malades
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------de la SEP. (Source le magazine Forte de la Société Suisse de sclérose en plaques).
(pdf) BG00012 (Laboratoire Biogen) pour le traitement de la Sep rémittente.
- Cure de nuit contre la sclérose en plaques.
Traiter la nuit plutôt que le jour : la chronothérapie, ce mode d’administration de
médicaments calé sur l’horloge biologique est efficace pour les malades souffrant
de SEP. Un travail réalisé par des chercheurs israéliens du Technion Center de
Haifa et publié dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry. Le Dr
Ariel Miller, l’un des signataires de l’article, explique « on sait que chez l’homme,
les niveaux de cortisone sont plus élevés le matin mais plus bas le soir ». Or le
traitement de référence de la sclérose en plaques fait appel à des corticoïdes. Il a
donc semblé intéressant de tenir compte du rythme circadien pour l’administration
des médicaments. Les corticoïdes intraveineux ont été administrés pendant quatre
heures, soit de 10 h à 16 h, soit de 22 h à 2 h. Résultat : avec la cure de nuit, le
traitement s’est montré non seulement plus efficace, mais a aussi été mieux
supporté par les patients.
Source : Sciences et avenir.
Mise à jour du 30 mai 2007
- Appel à candidature pour le Prix Handi-Livres 2007. La Mutuelle Intégrance
organise ce prix. Le prix littéraire sur le handicap doc en pdf
- Résultats du natalizumab (Tysabri®) après 3 ans de traitement dans la SEP
rémittente
P.W. O'Connor et al (Toronto, Canada). Les 942 patients inclus dans l'étude de
phase III AFFIRM, menée pour évaluer l'efficacité et la tolérance du natalizumab
(Tysabri®), ont été traités en double aveugle pendant 2 ans. A la fin de la phase
de double aveugle qui a duré 24 mois, 84,7% des patients du groupe Tysabri® et
82,2% des patients du groupe placebo ont participé à l'étude d'extension et reçu
un traitement par Tysabri®. La durée médiane totale d'exposition au Tysabri® a
été de 2,72 ans chez les patients du groupe Tysabri® et de 0,6 ans chez les
patients du groupe placebo. Une réduction très significative du taux annualisé de
poussées a été observée sous traitement : 0,26 et 0,23 dans le groupe Tysabri®
versus 0,81 et 0,73 dans le groupe placebo à un an et à deux ans de traitement.
Le taux annualisé de poussées dans le groupe Tysabri® se maintient à 0.23 à 3
ans. Chez les patients du groupe placebo, le traitement par Tysabri® a permis une
réduction du taux de poussées significative de 0,73 (à 2 ans) à 0,27 (au cours de
la 3 ème année). Parmi les patients du groupe Tysabri®, 67% d'entre eux
n'avaient toujours pas présenté de poussée après 3 ans de suivi. Tandis que le
risque de progression du handicap observé à 24 mois chez les patients du groupe
placebo était de 23%, il n'était que de 13% chez les patients traités par Tysabri®
et suivis pendant 3 ans. Ces données confirment l'efficacité de Tysabri® à plus
long terme avec un recul de 3 ans.
- Essai de phase II : le laquinomod dans la SEP
(G. Comi et al (Milan, Italie)
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Cette étude de phase II, multicentrique, randomisée en double aveugle contre
placebo avait pour objectif d'évaluer l'efficacité et la tolérance de deux doses de
laquinimod (0,3 mg et 0,6 mg par jour), immunomodulateur administré par voie
orale, chez des patients atteints de SEP rémittente. Pour être inclus dans cette
étude, les patients atteints de SEP rémittente devaient avoir eu >/= 1 poussée au
cours de l'année précédente, présenter initialement un score EDSS de 1 à 5 et
>/= 1 une lésion Gd+ à l'IRM. Les patients ont été traités et suivis pendant 36
semaines. 306 patients ont été inclus avec une ancienneté de la maladie de 4,2
ans à 5,6 ans (moyenne). Les résultats montrent une réduction de 40% du
nombre cumulé de lésions..., critère principal de l'étude, chez les patients ayant
reçu la forte dose de 0,6 mg de laquinimod (10,53 versus 16,86 sous placebo).
Cet effet est apparu dès la 12ème semaine de traitement et est devenu significatif
à partir de la 24ème semaine. Il n'a pas été retrouvé de différence significative en
termes d'efficacité entre le laquinimod 0,3mg et le placebo. Un effet bénéfique
bien que non significatif a aussi été observé sur les poussées avec un taux
annualisé de poussées de 0,52 dans le groupe laquinimod 0,6 versus 0,77 dans le
groupe placebo. Les données concernant l'IRM ont mis en évidence un bénéfice
significatif en faveur de la forte dose de laquinimod (sauf l'évolution du volume
des lésions T2 au cours de l'étude). La tolérance générale du traitement a été
bonne avec une incidence des effets secondaires sévères de 2,8% et une élévation
réversible des transaminases hépatiques dans 13,2% des cas. Ces premiers
résultats suggèrent l'efficacité du laquinimod dans la SEP à condition qu'il soit
donné à une forte dose, de 0,6 mg dans cette étude.
- Etude avec le rituximab dans la SEP.
Résultats d'une étude de phase I avec le rituximab dans la SEP.
American Academy of Neurology, 28 avril- 5 mai 2007, A. Bar-Or et al.
Le rituximab, anticorps monoclonal chimérique anti CD 20+ actuellement indiqué
en hématologie a fait l'objet d'une étude de phase I, multicentrique et menée en
ouvert. 26 patients atteints de SEP rémittente confirmée par les critères de
McDonald et ayant présenté >/= 1 poussée au cours de l'année antérieure ont été
inclus. Ils étaient âgés en moyenne de 40,4 ans +/- 8,7 ans et l'ancienneté du
diagnostic était en moyenne de 5,4 +/- 4,3 ans. 73,1% des patients inclus avaient
présenté une poussée au cours de l'année précédant l'inclusion. A l'inclusion, le
score EDSS médian était de 2.0 et le nombre de lésions Gd+ à l'IRM était de 1,3.
...Cette communication a concerné les résultats à 48 semaines de suivi chez 24
patients. La tolérance a été bonne puisque la majorité des effets secondaires
observés étaient de grade 1 ou 2. Aucun effet secondaire sévère n'a été rapporté.
Les effets secondaires les plus fréquents ont été, des céphalées dans 65,4% des
cas et des frissons dans 15,4% des cas. L'incidence des réactions liées à la
perfusion a diminué au fur et à mesure des injections. Des infections de grade 1 et
2 sont survenues chez 10 et 5 patients. A partir de la 4 ème semaine de
traitement, une réduction très significative du taux sérique de lymphocytes B
CD19+ a été observée ainsi qu'une diminution notable et rapide du nombre de
lésions Gd+. Le fait de traiter une nouvelle fois les patients par le rituximab, à la
24 ème semaine, a permis de renforcer l'efficacité sur les lésions Gd+. Après 24 et
48 semaines de suivi, 88,5% des patients n'avaient présenté aucune poussée.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Mise à jour du 5 avril 2007
Rapport sur le thème de l'incontinence urinaire. Source : La documentation
française. HAAB François, Paris, Ministère de la santé et des solidarités, 2007.
Ce rapport (64 pages) établi à la demande de M. Xavier Bertrand, ministre de la
santé et des solidarités dresse un état des lieux sur les modalités de prise en
charge de l'incontinence urinaire en France. Il formule plusieurs recommandations
pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d'incontinence urinaire :
labelliser des centres de référence pour la prise en charge des incontinences
urinaires complexes et des réseaux de rééducation périnéale, améliorer la
formation initiale et continue des médecins sur l'incontinence urinaire et ses
traitements, former des infirmières cliniciennes spécialisées dans la prise en
charge de l'incontinence urinaire, améliorer la prise en charge médicamenteuse de
l'incontinence urinaire, et celle des palliatifs absorbants, mettre en place des
actions de prévention et d'éducation du public, mettre en place un plan d'action
spécifique en milieu gériatrique, avec en particulier une formation des soignants et
des médecins à la prévention, au dépistage précoce et à la prise en charge de ces
troubles, encourager les travaux de recherche épidémiologique, mieux évaluer les
techniques chirurgicales en favorisant les travaux de recherche clinique.pdf
Mise à jour du 23 mars 2007
- Rapport : Plan national du cerveau et des maladies du système nerveux.
GLOWINSKI Jacques, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche,
2007, 75 pages.
Dans le cadre du « Plan national sur le cerveau et les maladies du système
nerveux » annoncé par le Premier ministre le 26 mai 2006, la mission confiée au
Professeur Jacques Glowinski était de promouvoir les différents axes de recherche
permettant d'améliorer la connaissance des mécanismes impliqués dans le
fonctionnement cérébral, et ce afin de mieux préciser les stratégies de lutte contre
les pathologies cérébrales et les atteintes du système nerveux. Au terme de son
étude, l'auteur avance 23 propositions parmi lesquelles la création de l'Institut du
Cerveau et de 7 neuropôles régionaux ou encore le lancement d'un Plan national
sur la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées. Source le site la
documentation française.
Consulter le rapport : doc pdf 757 Ko
Mise à jour du 20 mars 2007
- Etude sur la SEP en Corse doc pdf (fiche n°3): recueil sur l'incidence plus élevée
de la SEP en Corse... '"Synthèse des études financées par l'Etat et la Collectivité
Territorale de Corse et réalisées par l'O.R.S. " 2005-2006
Mise à jour du 13 mars 2007
- L'inhibiteur de la régénérescence axonale Nogo-A soluble est un biomarqueur de
la sclérose en plaques (Neurology 2007;68:283-287. A. Jurewicz)
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------La protéine de régénérescence axonale Nogo A soluble a été dosée dans le LCR
(Liquide Céphalo Rachidien) de 114 patients porteurs d'une forme rémittente (R)
ou secondairement progressive (SP) de SEP et de 153 témoins. La forme soluble
20kDa Nogo-A était présente chez 96 % (110/114) des patients SEP, 0/18
patients porteurs d'une méningoencéphalomyélite, 0/125 témoins porteurs d'une
autre maladie neurologique, 0/10 témoins porteurs d'une autre maladie autoimmune du système nerveux central. Les dérivés solubles du NogoA étaient
présents dans les formes R, dans les formes SP et également dans les formes
débutantes de SEP, en revanche ils n'étaient pas détectés dans les neuromyélites
optiques. La même forme de Nogo-A était détectée dans le cerveau de patients
décédés de SEP (3 patients) en revanche elle était absente des cerveaux des
témoins (n=2).
En conclusion, le dosage de la protéine Nogo A soluble dans le LCR pourrait être
un marqueur spécifique de la SEP et sa présence pourrait être prédictive de
l'absence de régénérescence atonale dans le système nerveux central.
Mise à jour du 26 février 2007
- Une hormone de grossesse combattrait la sclérose en plaques
Presse Canadienne - Calgary (mercredi 21 février 2007)
Le miracle de la vie pourrait bien receler la clé d'une autre sorte de miracle pour
les milliers de personnes atteintes de la sclérose en plaques, affirment des
chercheurs de l'Université de Calgary.
"... il semble que la sclérose en plaques entre en rémission quand les femmes qui
en sont atteintes deviennent enceintes, et dans certains cas, le corps commence
littéralement à réparer certains des dommages subis.
Les chercheurs ont constaté que l'hormone prolactine, qui est produite pendant la
grossesse, encourage la production spontanée de myéline dans le cerveau et la
moelle épinière des souris en gestation. De plus, pendant la grossesse, le système
immunitaire ne détruit plus la myéline.
Les résultats de l'étude de Calgary sont publiés dans le numéro de mercredi de la
publication Journal of Neuroscience.
Tous les traitements actuels de la maladie ciblent le système immunitaire lors des
premiers stades, mais une fois que des lésions apparaissent sur le cerveau et la
moelle épinière, il n'y a plus de traitement.
Il faudra probablement encore plusieurs années avant qu'on puisse mener des
études sur des humains, et l'hormone ne représente qu'un traitement potentiel,
pas un remède, a souligné le docteur Samuel Weiss, principal auteur de l'étude et
directeur du Hotchkiss Brain Institute.
- Lu dans Guysen Israël news. Le temps : Meilleur ami de l'homme ?
par Nina Levy-Strauss pour Guysen Israël News
Mardi 13 février 2007 à 11:52 -" Les chercheurs du Technion ont découvert que
l'adaptation de la pharmacothérapie à l'horloge biologique présente de nombreux
avantages, notamment dans le cas de la sclérose en plaques.
Les chercheurs, sous la direction du professeur Ariel Miller, directeur du Centre de
sclérose en plaques à l'hôpital Carmel et à la Faculté de Médecine du Technion, ont
apporté la preuve d'une amélioration fonctionnelle significative chez les malades
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------atteints de sclérose en plaques se rétablissant d'une crise de leur maladie, à la
suite de l'application des principes de la chronothérapie : un traitement adapté à
l'horloge biologique.
Les résultats de leur recherche ont été publiés dans la revue en ligne du
prestigieux périodique Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry.
"On sait que le système immunitaire fonctionne selon un rythme et une horloge
biologique", explique le professeur Miller.
"Ainsi, par exemple, les niveaux de cortisone dans le corps sont élevés le matin et
bas le soir. Cette donnée a une signification dans les maladies résultant d'une
activité immunitaire anormale : maladies auto-immunes, tel que le diabète, les
maladies articulaires et la sclérose en plaques".
Les chercheurs ont supposé que l’adaptation d'un traitement à l'horloge biologique
du système immunitaire améliorerait l'efficacité et la sécurité de la
pharmacothérapie.
Au cours de la recherche, a été étudiée l'influence, lors d'une crise de sclérose en
plaques, d’un traitement intraveineux par stéroïdes administré pendant la journée
(entre 10 heures et 14 heures) comparé à un traitement de nuit (entre 22 h et 2 h
du matin).
Les résultats de la recherche font apparaître que le rythme de rétablissement et
d'amélioration du fonctionnement neurologique sont meilleurs après un traitement
de nuit, en comparaison à celui de jour.
De même, il est apparu que les effets secondaires étaient moindres et les patients
ont exprimé leur préférence pour le traitement nocturne.
Jusqu'à présent, la prise en compte du temps préférentiel pour la prise de
médicaments s'est focalisée, essentiellement, sur l'influence de la présence de
certains types d'aliments dans le système digestif (car l'absorption de certains
médicaments est retardée par certains aliments), et sur la nécessité d'absorber les
médicament avant ou après un repas (certains médicaments risquent de porter
atteinte à l'estomac s’ils ne sont pas ingérés peu avant ou après un repas).
S'agissant du traitement intraveineux avec des stéroïdes au cours d'une crise de
sclérose en plaques et d'autres maladies auto-immunes, jusqu'à aujourd'hui, il
était admis d'administrer le traitement à toute heure, et le plus souvent en
fonction des horaires de l'équipe médicale ou soignante, sans tenir compte des
modifications biologiques circadiennes chez les patients.
L'actuelle recherche met en relief l'importance de l'application des principes de la
chronothérapie – la pharmacothérapie adaptée à l'horloge biologique – dans le
traitement par stéroïdes des crises aiguës de sclérose en plaques, et a des
incidences quant au traitement par stéroïdes des maladies auto-immunes et
autres."
- SEP : Cellules souches
L'hématologue louvaniste Marc Boogaerts estime que l'injection de cellules
souches dans le cadre d'un traitement d'une sclérose en plaques, à l'heure où en
est la science, est totalement irresponsable. Il réagissait suite à l'ouverture d'une
enquête judiciaire sur les pratiques d'une clinique privée homéopathique d'Anvers,
où de tels traitements seraient appliqués.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------"Les recherches sur la possibilité d'injecter des cellules souches pour traiter une
sclérose en plaques, n'en sont encore qu'au stade des essais en laboratoire et des
essais sur animaux. Il y a des indices qui laissent croire que cette thérapie pourra
être utilisée dans 5 à 10 ans mais il y a encore de nombreux problèmes à
résoudre", indique l'hématologue qui travaille à l'Institut de cellules souches de la
KUL."D'après ce que j'apprends des médias, de vraies cellules souches seraient
injectées dans ce cas-ci.
Or, celles-ci ont une telle puissance qu'elles pourraient très bien provoquer une
tumeur. Il s'agit en outre de préparations de cellules souches qui sont uniquement
utilisées dans des expériences de laboratoires mais qui, au cours de tests sur
animaux, se sont révélées être encore trop peu fiables pour être utilisées sur des
être humains. Ce cas concerne une pratique privée qui n'est pas reconnue pour
l'application de cellules souches et qui n'offre donc aucune garantie quant à la
qualité, la sécurité et la stérilité", conclut le professeur.
- Des neurones fabriqués à partir de cellules de peau : Émilie Côté -La Presse
Canada. Des chercheurs de l'Université Laval sont parvenus à faire des neurones à
partir de cellules de la peau. Cette découverte suscite de l'espoir pour le
traitement de maladies neurodégénératives, comme le parkinson, l'alzheimer, la
sclérose en plaques ou la maladie de Lou Gehrig (sclérose latérale
amyotrophique).
Le potentiel de cette réussite scientifique est très intéressant, souligne le
chercheur François Berthod, du Laboratoire d'organogénèse expérimentale, affilié
à l'hôpital Saint-Sacrement et à la faculté de médecine de l'Université Laval. «Cela
ne soulève pas de problème éthique car nous utilisons des cellules adultes de
sujets humains, note-t-il. Un jour, cela permettra aussi d'éviter les rejets, car le
patient sera traité avec ses propres cellules.»
En 2001, Freda Miller a découvert qu'on pouvait produire des cellules souches à
partir d'une peau adulte. La neurologue de McGill - déménagée depuis à Toronto a constaté que les cellules produites étaient «totipotentes», pouvant se
transformer en n'importe quelle cellule du corps humain, dont les neurones.
«Il fallait aller plus loin dans la différenciation des neurones (processus de
transformation des cellules souches en neurones), explique François Berthod. En
arriver à une neurone mature.»
Pour ses travaux, son équipe a utilisé de la peau humaine, récupérée après des
chirurgies esthétiques. Les chercheurs ont réussi à cultiver in vitro des «cellules
qui expriment des marqueurs de synapses», c'est-à-dire des cellules qui sont en
mesure de transmettre le flux nerveux. «Nous n'avons pas démontré que les
neurones sont fonctionnels et qu'ils peuvent transmettre le flux nerveux, signale le
neurologue. On travaille là-dessus. Il faudra aussi différencier des types
particuliers de neurones.»
Une avancée prometteuse
Il faudra plusieurs recherches avant que des neurones tirés de cellules souches
servent au traitement des maladies neurodégénératives, comme le Parkinson. Il
faudra «arriver au stade où le neurone produit de la dopamine», explique François
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Berthod. Mais il s'agit d'une avancée scientifique prometteuse. «En recherche
fondamentale, les chercheurs utilisent présentement des neurones de souris. Ils
pourront manipuler des neurones humains par le biais de la peau.»
Les travaux du professeur François Berthod, de Marie Gingras et de Marie-France
Champigny sont publiés dans le plus récent numéro du Journal of Cellular
Physiology.
- Anxiété et détresse après le diagnostic de sclérose en plaques : étude
longitudinale sur 2 ans (Multiple Sclerosis 2006 ; 12 : 794-801, ACJW Janssens)
Les auteurs ont évalué l'anxiété et la détresse chez 101 patients dont le diagnostic
de SEP venait d'être posé et chez 78 conjoints. Les patients et conjoints ont eu
une évaluation (Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et Impact of Event
Scale (IES)) à l'inclusion, à 6 mois et 1 et 2 ans après le diagnostic de SEP.
A l'inclusion, la durée moyenne écoulée depuis le diagnostic de SEP était de 7.8
mois. Le score moyen d'anxiété chez les patients et les conjoints était plus élevé
que celui observé dans la population générale et demeurait stable durant les deux
ans de suivi (p<0.05). La détresse importante observée à l'inclusion diminuait
durant le suivi. Parmi les patients qui présentaient à l'inclusion une anxiété élevée,
69% gardait un score d'anxiété élevée durant le suivi à comparer à 26% des
patients qui présentait un score d'anxiété faible à l'inclusion. Pour les patients qui
présentaient une détresse importante durant le suivi ces pourcentages
étaient respectivement de 41 et 14%. La sensibilité et la spécificité de l'anxiété à
l'inclusion pour la prédiction d'un score élevé d'anxiété et de détresse durant le
suivi étaient de 55 et 85%.
Résumé : les patients SEP et leurs conjoints gardent une anxiété élevée et une
détresse importante durant l'année qui suit le diagnostic.
- Science : Bibliothèques numériques.
Science.gouv.fr enrichit son annuaire de ressources Web avec le lancement d'une
nouvelle rubrique dédiée aux bibliothèques numériques scientifiques.
- Livre audio : « Basé sur le livre pour enfants "BENJAMIN et sa Maman" Le
laboratoire Schering a mis en ligne un livre audio. Il est donc désormais possible
d’y écouter toute l’histoire de Benjamin et de sa maman qui est atteinte de
sclérose en plaques.
Jacky Lagger raconte la vie du petit Benjamin: Il parle de la manière dont il
apprend la maladie de sa maman, de la manière dont ses proches et lui-même y
font face, et bien d’autres choses encore"
Mise à jour du 7 février 2007
- La mitoxantrone inhibe , in vitro, la migration des cellules immunocompétentes
(Arch. Neurol. 2006 ; 63 : 1572-1578, T. Kopadze)
Les auteurs ont évalué la capacité migratoire, in vitro dans une chambre de
Boyden, des cellules mononuclées du sang périphérique chez 11 patients porteurs
d'une SEP avant et après traitement par la mitoxantrone IV (....)
En conclusion, la mitoxantrone pourrait inhiber la migration des cellules
inflammatoires dans et à l'intérieur du système nerveux central.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------- Biogen Idec démarre un programme clinique de Phase III pour le composé oral
BG-12 dans le cadre de la lutte contre la sclérose en plaques.
CAMBRIDGE, Massachusetts (BUSINESS WIRE) Biogen Idec (NASDAQ : BIIB)
annonce avoir démarré le programme clinique de Phase III pour le BG-12, un
fumarate oral en cours de développement pour les cas de sclérose en plaques
(SEP) évoluant par poussées.
Les essais DEFINE (détermination de l’efficacité et de l’innocuité du fumarate oral
dans les cas de SEP évoluant par poussées) et CONFIRM (comparateur et fumarate
oral dans les cas de SEP évoluant par poussées) feront appel à plus de 2 000
patients basés en Amérique du Nord, en Europe et dans le reste du monde. Ces
essais ont été initiés au niveau international, et Biogen Idec a également
l'intention de les initier aux États-Unis plus tard cette année. DEFINE et CONFIRM
sont des essais comparatifs, avec placebo, randomisés, multicentriques et en
double aveugle de deux ans dont la fonction est de déterminer l'innocuité et
l’efficacité du BG-12 chez des sujets atteints de SEP évoluant par poussées. L’essai
CONFIRM fera également intervenir un comparateur de référence, l’acétate de
glatiramère (Copaxone(R)).
- TROUBLES COGNITIFS
Troubles cognitifs et sclérose en plaques rémittente : intérêt de leur détection
précoce.
L’atteinte cognitive est fréquente dans la SEP rémittente, mais elle est souvent
diagnostiquée après désinsertion sociale et professionnelle. Nous avons évalué le
profil cognitif d’une population homogène de 32 patients présentant une sclérose
en plaques rémittente évoluant depuis moins de 5 ans avec plainte mnésique
spontanée. Les patients étaient appariés en âge et niveau scolaire à 20 témoins et
16 d’entre eux ont été suivis pendant 2 ans (3 instants), avec une batterie de
tests neuropsychologiques, un examen clinique, une IRM cérébrale. Les tests
neuropsychologiques utilisés testaient les capacités mnésiques verbales et
visuospatiales, l’attention, les fonctions exécutives, le langage, et les praxies
visuo-constructives. Les charges lésionnelles en IRM ont été quantifiées à l’aide
d’outils de segmentation semi-automatique et vérifiées par contourage manuel.
Résultats. Quatre-vingt pour cent des patients de la cohorte présentaient des
troubles cognitifs, pourcentage supérieur à celui décrit dans la littérature. Ces
troubles prédominaient sur la mémoire verbale, l’attention, les fonctions
exécutives. Lors du suivi, nous avons constaté une amélioration des performances
mnésiques, attentionnelles, et du nombre de domaines cognitifs atteints pour
chaque patient. Cette amélioration, alors que le niveau de handicap mesuré par
l’EDSS restait stable, souligne l’importance de l’effet test-retest.
Conclusion. La majorité des patients testés à la phase précoce de la maladie
présente un déficit cognitif léger. Une détection rapide, des propositions
thérapeutiques, et la reconnaissance des troubles sont indispensables pour
optimiser la prise en charge des patients. Cette étude se poursuit actuellement
pour évaluer le statut clinique et IRM sur 5 ans.
Source : Revue neurologique, Masson, Volume 162, n°12, décembre 2006.
- Cyclophosphamide à forte dose chez les patients porteurs d'une SEP modérée à
sévère réfractaires aux traitements immunomodulateurs
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------(Arch. Neurol. 2006 ; 63 : 1388-1393, DE. Gladstone)
Ont été traités par le cyclophosphamide (200 mg/kg 4 jours de suite), 12 patients
porteurs d'une SEP résistante au traitement immunomodulateur (EDSS supérieur
ou égal à 3.5 après au moins deux traitements par différents
immunomodulateurs). La médiane de la durée du suivi était de 15 mois . Aucun
patient n'a présenté durant le suivi d'augmentation de l'EDSS supérieure à 1 point.
Une diminution supérieure ou égale à 1 point de l'EDSS a été observée chez cinq
patients. Deux des onze patients présentaient à l'inclusion une seule lésion
rehaussée par le gadolinium qui a disparue après le traitement. A 12 mois, 1
patient présentait une nouvelle lésion rehaussée par le
gadolinium sans correspondance avec une lésion sur les séquences pondérées en
T2 ou en FLAIR. Tous les patients rapportaient une amélioration des mesures de la
qualité de vie. L'amélioration neurologique portait sur la marche, le contrôle
sphinctérien et la fonction visuelle.
En conclusion, chez les patients porteurs d'une SEP résistante au traitement, le
cyclophosphamide à forte dose peut permettre une stabilisation de la maladie et
une amélioration du handicap et de la qualité de vie.
Mise à jour du 30 janvier 2007
- Nous avons le plaisir de vous informer que le Pr Catherine Lubetzki sera en direct
le jeudi 1er Février sur France 5 dans l'émission "Magazine de la santé au
quotidien" pour la séquence "vos questions" sur le thème de la Sclérose
en Plaques. Elle répondra aux questions de Marina Carrère d'Encausse et
Michel Cymès, ainsi que celles sélectionnées parmi les SMS reçus des
téléspectateurs.Le programme commence à 13h40 sur France 5 et la séquence
passe en troisième partie d'émission.
Karine POULIQUEN-HAUTIERE
Chargée de Communication
ARSEP - Association pour la Recherche sur la Sclérose en Plaques
14 rue Jules Vanzuppe94200 IVRY-SUR-SEINETél. : 01.43.90.39.39 - Fax :
01.43.90.14.51 www.arsep.org
Mise à jour du 24 janvier 2006
- La Haute Autorité de santé HAS communique le Guide - Affection de longue
durée (septembre 2006) sur la Sclérose en plaques : L'objectif de ce guide
médecin est d'expliciter, pour les professionnels de santé, la prise en charge
optimale et le parcours de soins d'un malade admis en ALD au titre de l'ALD 25 :
sclérose en plaques. Doc en pdf. Source HAS
Mise à jour du 1er novembre 2006
- Résultats anormaux aux examens hépatiques chez les personnes atteintes de SP
faisant partie des groupes placebo des essais cliniques. Dre Helen Tremlett et ses
collègues de l’Université de la Colombie-Britannique ont utilisé les données du
Sylvia Lawry MS Research Centre de Munich en Allemagne pour obtenir les
résultats d'examens hépatiques de 813 personnes atteintes de SP définitive ou
ayant connu un syndrome clinique isolé (SCI – personnes qui ont déjà connu un
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------symptôme caractéristique de la SP)... Vous trouverez le document en pdf (source
société Canadienne de sclérose en plaques).
- Glossaire scientifique et médicale : de la Fondation de la Recherche Médicale
FRM et avec leur accord 14/03/06. Vous y trouverez l'explication du vocabulaire
médical et scientifique le plus couramment employé. Il ne s'agit pas d'un glossaire
sur la neurologie ou sur la SEP.
Mise à jour du 30 octobre 2006
- Les Bulletins de la Fondation CHARCOT en Belgique :N°20 novembre 2006 en
pdf, les dernières nouvelles sur la recherche et les traitements. Sources Fondation
Charcot
- Douleur et altération de la qualité de vie à la phase précoce de la SEP
(B. Brochet, S. Boukari, M. Deloire, E. Salort- Campana, M. Bonnet, K.G. Petry Bordeaux).
L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence de la douleur au stade
précoce de la SEP et son retentissement sur la qualité de vie des patients. 68
patients ont été inclus parmi lesquels 57 présentaient une SEP rémittente et 11
une SEP primaire progressive ... Il est retrouvé une corrélation significative entre
le niveau de handicap mesuré par le score composite (MSFC) et l'incidence de
douleurs. Un retentissement significatif des douleurs est retrouvé sur la qualité de
vie globale et aussi sur le score physique et mental mais il n'a pas été identifié
dans cette étude de lien significatif avec un syndrome dépressif. ECTRIMS 2006 27 au 30 septembre - Madrid - Espagne
- Daclizumab : données d'une étude de phase I/II
(Rose et al. - Salt Lake City).
Cette étude de phase I a été menée avec le daclizumab, anticorps monoclonal
spécifique du récepteur à l'IL-2, impliqué dans l'activation des lymphocytes T et B.
Cette molécule est actuellement agréée par la FDA dans la prévention du rejet de
greffes rénales. Les patients inclus dans cette étude étaient des patients atteints
de SEP, traités par interféron bêta et ayant présenté au cours de l'année
précédente au moins une poussée. Pour être inclus, les patients devaient aussi
avoir au moins 2 lésions Gd+ à l'IRM ... Le critère principal de cette étude était le
nombre moyen total et de nouvelles lésions de plus de 3 mm observées au cours
des 7 IRM réalisées tout au long du suivi. 7 patients ont été traités et suivis
pendant 27,5 mois. Il a été observé à chaque contrôle IRM, une réduction
significative du nombre total de lésions Gd+ et du nombre de nouvelles lésions
Gd+. Un impact significatif du traitement a aussi été retrouvé sur le score EDSS,
le score NRS et le temps de marche ainsi qu'une diminution du taux de poussées.
Au vu des 197 injections IV de daclizumab réalisées, la tolérance globale a été
bonne. Ces données suggèrent l'intérêt du daclizumab et de son mécanisme
d'action original dans le traitement de la SEP. ECTRIMS 2006 - 27 au 30
septembre - Madrid - Espagne
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Mise à jour du 26 octobre 2006
- Livre : Océan Déchaîné ou Mon Combat contre La maladie
Christine Jautée aux éditions Le Manuscrit à l'achat et aussi téléchargeable sur le
site. Vous pouvez aller regarder aussi son blog... Cette jeune femme très
dynamique s'occupe de l'Association de soutien moral à toutes personnes atteintes
de la Sclérose en Plaques et leurs familles à Montrouge dans les Hauts de Seine.
- ARSEP et NAFSEP : compte-rendu de la réunion médicale et sociale sur la
sclérose en plaques le 23 septembre à Annecy. En vidéo.... Le professeur François
Rieger, Chercheur et Directeur du centre de recherche BIOPARK à Archamps, nous
parle de la Sclérose En Plaques, maladie extrêmement compliquée , ainsi que de
l'avancée des recherches.
- Journal "Les nerfs ! " en provenance de la société Canadienne de la SEP numéro 18. Journal SP pour les moins de 18 ans doc en pdf.
http://www.spquebec.com/jeunes/PDF/Les%20nerfs%2018.pdf
Source : http://www.spquebec.com/jeunes
- FINGOLYMOD - FTY720
Résultats de la phase II et mise en route de la phase III .
Rapporté par Sandrine Wiertlewski (Nantes) d'après la communication :
Fingolimod: update on Phase II results in MS and Phase III trial programme
P. O’Connor (Toronto, CAN).
Oral fingolimod (FTY720) in relapsing multiple sclerosis: MRI results of a placebocontrolled Phase II study and active drug extension
E-W. Radue, P. O'Connor, J.P. Antel, G. Comi, X. Montalban, A. de Vera, D. Tang,
L. Kappos on behalf of the FTY720D2201 Study Group
ECTRIMS 2006 - 27 au 30 septembre - Madrid - Espagne
Les résultats IRM après un traitement pendant 6 mois par du Fingolimod (résultats
de la phase II- étude en double aveugle, randomisée, multicentrique, contre
placebo), ainsi que les résultats de l’étude d’extension (M 12 et M 24).
Les IRM encéphaliques (T2 et T1 sans et avec gadolinium – 0.2 mmol / kg-) ont
été réalisées tous les mois pendant 6 mois (255 patients) puis tous les 6 mois de
M 7 à M 12 (250 patients).
Le fingolimod a un effet anti-inflammatoire marqué sur l’IRM (résultats
statistiquement significatif comparé au placebo) qui survient précocement
(significativité après 1 mois de traitement). Cet effet se maintient à M12 et M 24.
Cet effet est identique pour les deux doses de fingolimod testées.
Publication le 30-09-2006 - Source : www.sf-neuro.org
- CORTICOÏDES
Traitement de la poussée de sclérose en plaques par corticoïdes intraveineux à
domicile versus à l’hôpital : une étude randomisée contrôlée
Par Valérie Jaillon-Rivière (CHU de Caen).
Article commenté :
Chataway J, Porter B, Riazi R, Heany D, Hobart J, Thompson A.
Lancet Neurol. 2006 jul; 5: 565-71
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Une équipe londonienne a publié récemment les résultats d’une étude évaluant
l’efficacité, l’innocuité et le coût d’une cure de methylprednisolone comme
traitement d’une poussée de Sclérose en Plaques (SEP) lorsqu’il est réalisé à
domicile ou à l’hôpital public. 138 patients présentant une SEP cliniquement
définie et une poussée depuis moins de 4 semaines ont été randomisées dans
cette étude. Chaque patient a reçu un gramme de methylprednisolone pendant 3
jours soit en service hospitalier sur une heure dans une pièce dédiée, soit à
domicile par une équipe d’infirmières habituées aux chimiothérapies et formées à
la SEP. Pour cette étude, les auteurs ont développés une échelle de mesure
appelée MS relapse management scale (MSRMS) évaluant l’expérience des
patients sur la prise en charge de leur poussée et qui est remise à chaque patient
7 jours après la fin de la cure. L’efficacité clinique du traitement a été évaluée par
des mesures traditionnelles (EDSS, MS Scaling Scale, MS Impact Scale, SF 36) six
semaines après le traitement. Le coût économique a été estimée en se referant à
un questionnaire rempli par chaque patient et répertoriant les services utilisés
dans le cadre de la cure.
Cette étude montre qu’il n’y a pas de différence de perception du patient de la
qualité de prise en charge quelque soit le lieu d’administration du traitement sauf
en ce qui concerne la coordination des soins qui semble meilleure lors de la prise
en charge à domicile. De même l’efficacité du traitement est similaire. Un seul
effet indésirable sévère a été répertorié dans le groupe traité à domicile
correspondant à une douleur abdominale ayant nécessité une hospitalisation et
attribuée à une épigastralgie secondaire à l’abus d’alcool et de traitement antiinflammatoires préexistant à la cure. Les effets indésirables mineurs sont
identiques dans les deux groupes. Le coût d’une cure est évaluée à 527 € à
domicile et à 833 € à l’hôpital. Les auteurs concluent que l’administration de
corticoïdes en intraveineux pour traiter une poussée de SEP peut être pratiquée à
l’hôpital et à domicile avec la même efficacité et innocuité et avec une économie
de 50% lorsqu’elle est réalisée à domicile.
Les résultats de cette étude ne sont pas surprenants et confortent les pratiques de
certains praticiens français qui proposent à leurs patients ce type de traitement à
domicile. Elle encourage aussi les démarches actuelles menées par les réseaux de
soins SEP pour l’obtention de la rétrocession de la méthylprednisolone en officine
ainsi que l’AMM pour son utilisation en extrahospitalier. Par contre, comme le
soulignent les auteurs, il serait utile de développer et valider des échelles de
mesure de la prise en charge dans le cadre de ce type d’interventions complexes.
Date : 28-09-2006
Source : www.sf-neuro.org
- SERONO et la Cladribine
Le groupe Serono vient d'obtenir le statut de Fast Track Product accordé par la
FDA à la cladribine administrable par voie orale pour les formes récurrentes de
sclérose en plaques. Source : www.bourse.jdf.com
Mise à jour du 12 octobre 2006
- TYSABRI : Après examen prioritaire, Santé Canada approuve TYSABRI(MC)
(natalizumab) pour le traitement de la sclérose en plaques.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Les nouvelles données sur TYSABRI(R) présentées lors du Congrès ECTRIMS
démontrent un progrès considérable dans la fonction cognitive chez les patients
atteints de sclérose en plaques.
- Observance et traitement de fond de la SEP.
(E. Planque, Epinal)
Les traitements de fond qui sont maintenant prescrits de plus en plus tôt et sur
des durées de plus en plus prolongées posent le problème de leur observance. Une
mauvaise observance n'est pas définie que par un arrêt du traitement ; il peut
d'agir d'une injection non réalisée de temps en temps (vacances, oubli,
évènement...) ou d'une injection faite mais avec une partie de la dose seulement
et les patients n'ont pas l'impression de mal suivre leur traitement. Une
publication récente de Treadaway indique que 35% des patients atteints de SEP et
traités ne sont pas compliants dès le début du traitement. Lors de la mise en route
du traitement, l'acceptation et la compréhension de la maladie et du traitement
par le patient sont un facteur essentiel pour une bonne observance au traitement.
Le patient doit être convaincu par le traitement et accepter l'idée d'être traité au
long cours alors que sa maladie est encore pauci symptomatique voire redevenue
asymptomatique. Au long cours, le traitement qui reste un rappel permanent de la
maladie, les contraintes liées aux injections répétées et aux effets secondaires, la
lassitude vis-à-vis du traitement, les troubles neuropsychologiques et la
dépression, l'impression de non efficacité notamment en cas de survenue d'une
poussée, des modifications du mode de vie et le cas particulier de la grossesse
constituent autant d'obstacles à un bon suivi du traitement. L'évaluation de
l'observance par le neurologue reste difficile car il n'existe aucun moyen objectif
de la mesurer. La détection de signes de découragement peut constituer un signe
d'alerte. Le choix du traitement le plus simple pour le patient, l'éducation aux auto
injections et une information complète sur les effets secondaires sont sûrement
des facteurs importants qui favorisent une meilleure observance au traitement.
Congrès de l'ANLLF
22-24 septembre 2006 - Montpellier
- Neurologie et uro sexologie : pièges et difficultés.
(M. Scheiber Nogueira)
Les symptômes urinaires et/ou sexuels ne sont pas rares au cours de l'évolution
de certaines maladies neurologiques. Il s'agit bien souvent d'une question dont les
patients ne parlent pas spontanément au cours de la consultation. Le
retentissement psychologique des troubles urinaires est majeur et
progressivement amène souvent les patients au confinement à leur domicile avec
perte d'autonomie et de perte de l'estime de soi. Les symptômes urinaires ne sont
pas spécifiques de pathologies particulières en dehors de certaines incontinences
urinaires par impériosité et de pertes urinaires insensibles plus fréquentes en
neurologie. Il est parfois difficile de faire la part entre l'atteinte des voies
neurologiques du contrôle génito-sphinctérien et certaines complications liées à
l'âge, à des séquelles de chirurgie uro-gynécologique ou à des antécédents
obstétricaux. L'incontinence urinaire est un symptôme qui conduit bien souvent à
l'institutionnalisation et à l'isolement des patients, notamment chez les patients
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------déments. L'exploration des troubles urinaires doit être complète après un
interrogatoire dirigé et un examen clinique local et un examen neuro- périnéal. Les
principaux examens complémentaires recommandés devant des troubles urinaires
sont un ECBU, une échographie des voies urinaires avec mesure du volume prémictionnel et du résidu post mictionnel et un bilan urodynamique réalisé par un
spécialiste. Les troubles sexuels fréquents chez les patients atteints de maladies
neurologiques touchent les hommes et les femmes et sont souvent source de
conflits et d'aggravation du handicap. Une origine neurologique doit être évoquée
en particulier en cas d'apparition brutale de symptômes sexuels associés à des
troubles urinaires et/ou anorectaux.
Congrès de l'ANLLF, 22-24 septembre 2006 – Montpellier.
Mise à jour du 28 septembre 2006
- Témoignage : Mots pour maux : les coulisses d’une SEP
De Janine Thombrau - Editions de l’officine, 2006.
10ème congrès de l'EFNS (European Federation of Neurological societies
2- 5 septembre 2006- Glasgow - Caractéristiques des poussées chez des patients atteints de SEP rémittente et
facteurs prédictifs de séquelles (L. Collimedaglia - Novara, Italie)
Cette étude avait pour objectifs de décrire les caractéristiques des poussées et
d'identifier d'éventuels facteurs prédictifs de séquelles. 202 poussées survenues
chez 71 patients atteints de SEP rémittente récente ou ayant présenté un premier
évènement démyélinisant ont été analysées. Des séquelles post poussées ont été
observées chez 33% des patients, soit un patient sur trois avec 21% et 12% des
patients qui ont présenté une progression de 1 point ou de plus de 2 points du
score FS (Kurtzke Functional System). Une analyse des différents paramètres
montre qu'un âge > ou = à 30 ans au début de la maladie, le nombre de
symptômes au cours de la poussée, une progression du handicap fonctionnel
supérieure à 1 point (score FS) et une durée de la poussée s'au moins 30 jours
constituent des facteurs de risque de séquelles post poussées.
- Tolérance du natalizumab (Tysabri) : données générales (D. Bates - Newcastle,
UK)
La tolérance du natalizumab a maintenant été évaluée auprès de plus de 3900
patients inclus dans des essais thérapeutiques et de plus de 7000 patients traités
en pratique médicale courante. Au cours du développement du natalizumab
(Tysabri), l'intensité des effets secondaires (céphalées, infection urinaire,
arthralgies) a été le plus souvent modérée avec une incidence des effets
secondaires sévères comparable à celle observée chez les patients ayant reçu le
placebo. Des réactions sévères d'hypersensibilité sont survenues dans 1,1% des
cas. Il n'a pas été mis en évidence d'augmentation du risque de dépression ou de
maladies malignes. 3 cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LMP)
ainsi que d'autres infections opportunistes sont survenus chez des patients traités
par natalizumab. Dans l'étude AFFIRM, des réactions d'hypersensibilité ont été
signalées dans 4% des cas ; d'apparition précoce, leur évolution a été bénigne
après l'arrêt du natalizumab et la mise en place d'un traitement spécifique. Des
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------anticorps neutralisants ont été identifiés dans 6% des cas (étude AFFIRM) et leur
impact négatif sur l'efficacité du traitement a été clairement mis en évidence. Une
augmentation du risque de réactions au site d'injection et de survenue de
réactions d'hypersensibilité semble corrélée à la présence d'anticorps
neutralisants.
- TYGRIS : un registre de grande envergure pour évaluer la tolérance du
natalizumab au long cours (D. Bates - Newcastle, UK)
Le risque d'infections liées au traitement par natalizumab (Tysabri) a été évalué en
collectant l'ensemble des données des différents essais cliniques menés avec ce
produit, soit 3804 patients- année. L'incidence des infections, notamment celle des
infections herpétiques a été comparable dans les groupes placebo et natalizumab.
La survenue d'infections sévères sous natalizumab a été rapportée dans 2,4% des
cas. Parmi les trois patients ayant présenté une LMP, deux d'entre eux étaient
traités par l'association natalizumab- interféron bêta et un patient était traités
pour une maladie de Crohn. Le délai d'apparition de ces LMP après l'initiation du
traitement a été variable. Les LMP sont des pathologies secondaires à une
dépression immunitaire et liées au polyomavirus JC. L'IRM avec des séquences
FLAIR, en T2 et en T1 permet de visualiser les lésions, souvent asymétriques,
sous-corticales, diffuses et associées à un oedème important et d'orienter le
diagnostic. L'ADN viral peut être mis en évidence par PCR au cours de l'analyse du
liquide céphalorachidien. Afin d'évaluer la tolérance à long terme du natalizumab
en pratique clinique et l'incidence éventuelle d'effets secondaires rares, Un registre
internationale vient d'être mis en place : il s'agit du registre TYGRIS (TYsabri
Global obseRvation In Safety) dans lequel il est prévu d'intégrer les données de
5000 patients atteints de SEP, traités et suivis pendant 5 ans. Cet outil contiendra
aussi un registre concernant les patientes ayant présenté une grossesse au cours
de leur suivi.
- Comparaison de l'efficacité et tolérance des 3 interférons bêta (H. Kuusisto Tampere, Finlande)
Cette étude finlandaise rétrospective a évalué l'efficacité et la tolérance des trois
interférons bêta auprès de 96 patients consécutifs vus en pratique quotidienne
dans le service de neurologie de Tampere entre 1996 et 2003. Les patients étaient
tous atteints de SEP rémittente, âgés en moyenne de 35 (21- 58) ans; au moment
de l'analyse des données, la durée moyenne du traitement par interféron bêta
était de 3,4 (0,3- 8,1) ans. Une réduction de 66% du taux annuel de poussées a
été observée dans l'ensemble de la population de l'étude avec une efficacité
comparable de chaque produit. Après une année de traitement, plus de la moitié
des patients n'avaient pas présenté de nouvelle poussée. Au moment de l'étude,
un switch de traitement par interféron bêta avait été réalisé dans 28% des cas. Au
cours de la première injection, des réactions cutanées au point d'injection sont
survenues chez 67% des patients traités par interféron bêta-1b, 49% des patients
traités par interféron bêta-1a SC 3 fois par semaine et 17% des patients traités
par interféron bêta-1a IM une fois par semaine. L'incidence de ces réactions a
diminué au cours du temps et était après 6 mois de traitement de 40% pour
l'interféron bêta-1b, de 25% pour interféron bêta-1a SC 3 fois par semaine et de
11% pour l'interféron bêta-1a IM une fois par semaine. 43% de l'ensemble des
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------patients ont présenté un syndrome pseudogrippal après la première injection ;
après 6 mois de traitement, ce pourcentage n'était plus que de 10%. Il n'a pas été
relevé d'augmentation de l'incidence des dépressions sous traitements par
interféron bêta : 17% au début de l'étude et 16% après 6 mois de traitement. Ces
résultats confirment l'efficacité similaire des trois interférons bêta actuellement
disponibles avec une incidence plus marquée des réactions cutanées avec les
interférons bêta-1b et bêta-1a SC 3 fois par semaine qu'avec l'interféron bêta-1a.
- Anticorps neutralisants et interféron bêta chez des patients atteints de SEP :
recommandations de l'EFNS
Cette communication a fait le point sur les recommandations proposées par la «
Task Force » de l'EFNS publiées en 2005 dans European Journal of Neurology à
propos des anticorps neutralisants développés chez les patients atteints de SEP et
traités par interféron bêta.
La recherche d'anticorps neutralisants doit être effectuée par un laboratoire
spécialisé à l'aide de méthodes validées (CPE, MxA).
Il est recommandé de rechercher la présence d'anticorps neutralisants après 12 et
24 mois de traitement et chez les patients Nabs+, de répéter les dosages à 3 et 6
mois. Il n'y pas d'intérêt de répéter les recherches d'anticorps neutralisants chez
les patients étant négatifs (Nabs-) après 12 et 24 mois de traitement par
interféron bêta.
Il existe un décalage entre la mise en évidence de taux détectables de Nabs et
l'apparition de signes cliniques (au-delà de 18 mois).
Chez les patients présentant des taux élevés répétés de NabS, il est recommandé
d'arrêter le traitement par interféron bêta.
Une corrélation positive a été mise en évidence entre les niveaux de Nabs et le
risque de persistance de Nabs à long terme.
- Répercussions des anticorps neutralisants sur l'efficacité clinique des interférons
bêta.
L'influence négative des Nabs sur l'efficacité clinique des traitements par interféron
bêta est maintenant tout à fait admise. Elle a été mise en évidence dans de
nombreuses études menées chez des patients atteints de SEP traités par
interféron bêta. Au cours de cette présentation, F. Deisenhammer a présenté les
résultats de certains de ces essais : étude pivot interféron bêta-1b, étude PRIMS-4
et étude européenne menée avec l'interféron bêta-1a.
L'efficacité de l'interféron bêta-1b sur le taux de poussées, évaluée à partir des
données de l'étude pivot, a été évaluée en fonction de l'absence et de la présence
de Nabs. Des différences très significatives ont été mises en évidence après 3 ans
de suivi avec :
- Une réduction de 28% (versus placebo) du taux de poussées chez l'ensemble des
patients traités par interféron bêta-1b (versus placebo)
- Une augmentation de 17% (versus placebo) du taux de poussées chez les
patients ayant développé des Nabs
- Et une réduction significative de 57% (versus placebo) du taux de poussées chez
les patients Nabs-.
Le même type de données a été aussi mis en évidence dans l'étude PRISMS-4.
Les résultats de l'étude européenne menée auprès de patients traités par
interféron bêta-1a ont retrouvé une différence entre les patients Nabs+ et Nabs-
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------avec une progression du handicap significativement moins importante chez les
patients qui ne présentaient pas d'anticorps neutralisants.
L'ensemble de ces données soulignent l'impact délétère des anticorps neutralisants
sur l'efficacité du traitement par interféron bêta chez les patients atteints de SEP.
- Avonex et Nabs : une incidence faible et des taux détectables moins élevés.
Au cours de cette communication, F. Deisenhammer a présenté les résultats d'une
étude autrichienne réalisée par Gneiss, en cours de publication. Cette étude a
comparé l'incidence et les taux de Nabs chez des patients atteints de SEP
rémittente et traités par l'une des trois formulations d'interféron bêta. Le
développement de Nabs chez les patients traités par interféron bêta IM 1 fois par
semaine peu fréquent est confirmé au cours de cette étude avec une incidence de
5% tandis que près d'un tiers des patients traités par interféron bêta-1b (31%) ou
par interféron bêta-1a SC 3 fois par semaine (29%) ont présenté des Nabs sous
traitement.
De même, il est apparu que les niveaux de Nabs sont significativement moins
élevés chez les patients traités par interféron bêta-1a que chez les patients traités
par interféron bêta-1b ou interféron bêta-1a SC. Des taux élevés de Nabs ont été
identifiés chez 18% et 20% des patients traités par interféron bêta-1b et
interféron bêta-1a SC et chez seulement 4% des patients traités par interféron
bêta-1a.
Les résultats de cette étude confirment la faible immunogénicité de l'interféron
bêta-1a en comparaison avec les deux autres interférons, paramètre intéressant à
prendre en compte lors du choix du traitement immunomodulateur.
- Perte neuronale au cours de la SEP : intérêt de commencer un traitement
précocement au cours de l'évolution de la maladie.
Comme le montre les études réalisées en IRM, la perte axonale intervient très tôt
au cours de l'évolution de la SEP ; à la phase précoce de la maladie, elle est
associée à une inflammation locale prédominante et des capacités importantes de
régénérescence neuronale, processus qui diminuent ensuite au cours de l'évolution
de la maladie.
L'impact favorable d'un traitement immunomodulateur précoce a été confirmé en
clinique chez les patients ayant présenté un 1er évènement démyélinisant,
notamment au cours de l'étude CHAMPS dont les résultats ont montré, après 3 ans
de traitement par interféron bêta-1a une réduction significative de 44% (versus
placebo) du risque de SEP cliniquement confirmée. L'efficacité du traitement est
encore plus marquée chez les patients qui présentent initialement une charge
lésionnelle importante à l'IRM (AMM d'Avonex pour les syndromes cliniquement
isolés). Les données de l'étude CHAMPIONS, extension de l'étude CHAMPS à 5 ans,
confirment l'intérêt du traitement précoce par interféron bêta-1a à long terme
pour réduire le risque de survenue d'une 2ème poussée. Une évaluation de la
perte neuronale réalisée au cours de l'étude européenne menée avec l'interféron
bêta-1a (Avonex) a démontré l'effet bénéfique du traitement pour ralentir la
progression de l'atrophie cérébrale. L'ensemble des résultats de ces études
mettent en évidence l'intérêt d'instaurer un traitement immunomodulateur dès la
première poussée.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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- SEP et troubles psychotiques :(N. Kouroumalos - Chania, Grèce)
Cette équipe a recensé 7 cas de patients atteints de SEP et présentant des
troubles psychotiques associés. La prévalence de ces troubles a été évaluée à
5,3% à partir d'une population de 131 patients atteints de SEP. Le délai entre
l'apparition des deux pathologies est variable de 0 à 14 ans, soit une moyenne de
6,8 ans. L'âge moyen du début de la SEP était plus avancé chez les patients ayant
ensuite présenté des troubles psychotiques que dans la population générale (36,7
ans versus 23 ans). Au moment de l'étude, 6 patients présentaient une SEP
rémittente et un patient une SEP secondairement progressive. Tous les 7 patients
ont reçu un traitement immunomodulateur.
- Efficacité du natalizumab en monothérapie chez des patients atteints de SEP
rémittente : résultats de l'étude AFFIRM
- Le programme de développement du natalizumab (Tysabri) est un des plus
vastes dans la SEP avec 5500 patients inclus. Deux études majeures ont été
menées dans la SEP avec un suivi de 120 semaines : l'étude AFFIRM menée avec
le natalizumab en monothérapie versus placebo chez 942 patients et l'étude
SENTINEL qui compare l'efficacité et la tolérance de l'association interféron bêta1a (Avonex)- natalizumab (Tysabri) à l'interféron bêta-1a (Avonex) seul.
L'étude AFFIRM, étude de phase III prospective et randomisée a inclus des
patients atteints de SEP rémittente ayant présenté au moins une poussée au cours
de l'année précédant l'inclusion, avec un score EDSS compris entre 0 et 5.0 et des
lésions à l'IRM compatibles avec une SEP. Les critères principaux de l'étude était le
taux de poussées à 1 an et la progression du handicap à 2 ans. Les résultats
démontrent une efficacité très significative du natalizumab (Tysabri) versus
placebo sur l'ensemble des critères d'évaluation avec, notamment :
Une réduction de 66% et 68% du taux de poussée à 1 et 2 ans
Une réduction de 54% du risque de progression du handicap à 2 ans
Une efficacité comparable chez les patients avec une maladie plus sévère
Et un impact bénéfique sur la qualité de vie des patients traités.
Des effets significatifs du traitement par natalizumab (Tysabri) ont été aussi été
mis en évidence à l'IRM avec une réduction significative du nombre, de lésions
Gd+, de lésions en T2 et de lésions en T1. La charge lésionnelle mesurée par le
volume des lésions en T2 et en T1 a été aussi significativement réduite chez les
patients traités par natalizumab (Tysabri). Les données de cette étude AFFIRM
mettent en évidence l'intérêt d'une nouvelle approche thérapeutique avec le
natalizumab qui devrait être bientôt commercialisé.
Mise à jour du 14 septembre 2006
- Le fingolimod est un nouvel agent immunomodulateur en évaluation dans le
traitement de la SEP rémittente. Une étude de « preuve de concept » montre un
intérêt clinique et à l’IRM, avec une réduction du nombre des lésions en voie
d’aggravation et du nombre des rechutes. Dr BÉATRICE VUAILLE «New England
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Journal of Medicine », 14 septembre 2006, pp. 1124-1140 et commentaires pp.
1088-1091.
Mise à jour du 12 septembre 2006
- Le Pr Burkhard Becher (Zurich) a mis en évidence une des étapes nécessaires au
déclenchement de la réaction inflammatoire dans le Système Nerveux Central
(SNC). Lire le compte-rendu (ARSEP) de la 15ème journée Maurice Doublet du 29
avil 2006. Vous pouvez demander ce compte-rendu auprès de l'ARSEP
- Un groupe de chercheurs de l'Université de Zurich a découvert un nouveau type
de thérapie contre la sclérose en plaques. Il consiste à modifier le système
immunitaire de façon à reprogrammer les cellules malignes : Tribune Médicale
online du 12/09/06
Mise à jour du 7 août 2006
- Une étude en cours le popart'mus : POPART’MUS : Prévention des poussées du
post-partum par la Progestérone et l’estradiol au cours de la sclérose en plaques.
Essai thérapeutique multicentrique européen, en deux bras parallèles, randomisé,
contre placebo, en double insu, évaluant l’efficacité de l’association d’un
progestatif (LUTENYL®) et d’un œstrogène naturel (DERMESTRIL SEPTEM® patch
75 µg) dans la prévention des poussées du premier trimestre du post-partum au
cours de la sclérose en plaques. Investigateur pricipal Pr Christian Confavreux
(Lyon). Cette étude a débuté en janvier 2005 et concerne 300 patientes.
Mise à jour du 12 juillet 2006
- Interferon ß-1b :Betaferon® lien avec le laboratoire Schering . Le betaferon
vient de voir son Autorisation de mise sur le Marché (AMM) étendue par la
Commission européenne. A la suite des résultats de l'étude BENEFIT, il peut
désormais être proposé plus précocément au début du diagnostic de la maladie
(un jour sur deux et en sous-cutané dès la première poussée inflammatoire...). En
France le dossier est entre les mains de la Commission de transparence chargée
d'évaluer ses nouvelles indications. Sa prise en charge par l'Assurance-maladie est
donc prévue, si tout va bien, pour mars 2007.
- Tysabri : La FDA approuve la réintroduction du TYSABRI(R) pour le traitement
des formes récurrentes de la sclérose en plaques Communiqué de presse du
laboratoire Biogen
- BG-12
Le composé pharmaceutique par voie orale BG-12 franchit le cap du critère
principal d'évaluation dans l'étude de phase II portant sur la forme rémittente de
la sclérose en plaques. Communiqué du presse du Laboratoire Biogen juin 2006)
- Supplémentation en fer et vitamine B12 dans le traitement de la SEP
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Certains patients souffrant d’une sclérose en plaques (SEP), peuvent présenter
une carence martiale. Les résultats d’un rapport publié récemment, portant sur un
seul patient, suggéraient qu’une supplémentation en fer aurait pu être bénéfique
pour ce malade. En effet, la myéline est régénérée continuellement mais ce
processus de régénération suppose la présence du fer et d’une voie fonctionnelle
de la méthylation des folates et de la vitamine B12. Les symptômes de cette
carence martiale se traduisent par la présence de gros globules rouges immatures,
indicateur d'une synthèse d'ADN lente. Ceci n'est pas uniquement la cause d'une
carence en folate et peut également apparaître lors d'un manque en vitamine B12.
Une équipe de chercheurs sud-africains a voulu vérifier cette piste de traitement et
vient de publier les résultats de leurs travaux dans la revue Metabolic Brain
Disease. (1er juin 2006)
- Phénomène d'Uhthoff « sportif » précessif d'une sclérose en plaques
I. Benatru, A. Fromont B. Plus, G. Couvreur, C. Confavreux, T. Moreau
Le phénomène d'Uhthoff est défini par une baisse transitoire de l'acuité visuelle
lors d'un effort physique survenant au cours de l'évolution d'une SEP. Le poster
présenté lors des Journées de Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 Toulouse, rapportait 5 observations de patients ayant présenté un déficit moteur
ou visuel induit par un exercice physique au cours des 5 à 6 années qui ont
précédé la découverte d'une SEP certaine. Ils sont tous apparus au bout de 15 à
30 minutes d'effort sportif (course à pied, handball, vélo, golf) et ont totalement
disparu au bout de quelques minutes à une heure de repos. Ce phénomène
d'Uhthoff est attribué à un bloc de conduction réversible sur les fibres nerveuses
démyélinisées. En réponse à cette démyélinisation et pour restaurer la conduction
nerveuse, les canaux ioniques membranaires se réorganisent. L'exercice physique,
en provoquant une augmentation de la température corporelle et de la
concentration de calcium ainsi que la libération de cytokines, peut altérer la
conduction nerveuse et entraîner un bloc de conduction. en conclusion : le
phénomène d'Uhthoff doit suggérer une SEP infraclinique précédant de plusieurs
années la révélation de la SEP certaine.
Journées de Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 - Toulouse
- Efficacité d'une rééducation cognitive chez des patients atteints de Sclérose en
Plaques présentant une plainte cognitive
D. Minot, G. Couvreur, P. Gire, T. Moreau
Les troubles cognitifs sont fréquents au cours de la SEP mais leur prise en charge
reste difficile et rare. Cette étude a été menée afin d'évaluer l'efficacité d'une
rééducation cognitive chez des patients atteints de SEP débutante et exprimant
une plainte cognitive. 24 patients atteints de SEP ont été jusque là inclus dans ce
travail et les résultats qui sont présentés ici sont des données préliminaires
portant sur 11 patients, l'étude se poursuivant actuellement. La rééducation
cognitive consistait en 2 séances de 45 mn chaque semaine de stimulation
cognitive pendant 6 mois. Bien que l'effectif soit encore très faible, il semble
exister une amélioration des fonctions exécutives (fluences, Wisconsin et TMT
B/A), notamment des commissions chez les patients rééduqués mais la
rééducation n'a pas permis d'améliorer l'attention et la mémoire de travail.
D'autres résultats montrent que cette stimulation cognitive améliore les scores de
dépression mais ne modifient pas l'intensité de la fatigue. Ces résultats doivent
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------être confirmés avec les prochaines données de l'étude. Ils suggèrent l'intérêt
d'envisager une rééducation cognitive chez les patients atteints de SEP et
présentant des troubles cognitifs.
Journées de Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 - Toulouse
- Pourquoi adresser un patient atteint de SEP à une consultation spécialisée?
Évolution des motifs de consultation dans un centre expert entre 1999 et 2004
O. Laine, O. Heinzlef, D. Pez , A. Tehindrazanarivelo, L. Benoist, C. Giannesini, E.
Roullet
L'objectif de cette étude était d'observer les motifs de consultation des patients
adressés pour la 1ère fois à une consultation spécialisée « SEP » par des
neurologues non spécialisés dans la SEP, hospitaliers ou libéraux. Voici les
résultats concernant les 1287 patients vus entre le 1er janvier 1999 et le 31
décembre 2004, 71% d'entre eux ont été adressés au centre par des neurologues
libéraux. Lors de la consultation, ces patients étaient âgés en moyenne de 40 ans
et présentaient un score EDSS moyen de 2.6 +/- 1.7. Il s'agissait dans 49% des
cas de formes rémittentes, dans 19,2% de formes secondairement progressives,
dans 8,5% des cas de formes primaires progressives, dans 2% des cas de formes
progressives avec poussées et dans 20,2% des cas d'un 1er évènement
démyélinisant. Les motifs de consultation ont été, dans 7% des cas un avis
diagnostic seul, dans 45,5% une consultation pour la mise en route d'un
traitement de fond, dans 31% des cas un avis pour diagnostic et traitement et
dans 15% un avis chez des patients non répondeurs au traitement. La
comparaison des motifs de consultation au cours du temps ne montre pas
beaucoup de différence en ce qui concerne les patients atteints de SEP
rémittente ; par contre chez les patients atteints de SEP secondairement
progressive, une diminution des demandes d'avis concernant les initiations de
traitement (69% à 39%) et une augmentation des demandes d'avis concernant les
patients « non répondeurs » (20% à 47%) ont été observées. Journées de
Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 - Toulouse
- La sclérose en plaques débutant chez l'enfant : l'étude KIDMUS à recrutement
neurologique adulte
C. Renoux, S. Vukusic, Y. Mikaeloff, G. Edan, M. Clanet B. Dubois, M. Debouverie,
B. Brochet, C. Lebrun-Frenay, J. Pelletier, T. Moreau, C. Lubetzki, P. Vermersch, E.
Roullet, L. Magy, M. Tardieu, S. Suissa, C. Confavreux
L'étude KIDMUS est une étude multicentrique sur la sclérose en plaques (SEP)
débutant chez l'enfant et 323 patients ont été inclus au sein de 13 services de
neurologie pédiatrique et adulte participant à la base EDMUS. L'objectif de cette
étude était de décrire l'histoire naturelle de la SEP dans une cohorte de patients
chez qui la maladie avait débuté dans l'enfance, d'identifier d'éventuels facteurs
pronostiques et de comparer l'évolution et le pronostic de la maladie à celles
observées chez des patients dont la maladie a débuté à l'âge adulte....
Conclusion : La SEP à début dans l'enfance se caractérise par une prédominance
de formes rémittentes et une évolution plus lente vers le handicap. Journées de
Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 - Toulouse
- Coping et qualité de vie dans la sclérose en plaques (SEP) et la maladie de
Parkinson (PARK)
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------S. Montel, C. Lubetzki, M.L. Welter, A.M. Bonnet, C. Bungener
L'objectif de cette étude était de comparer au cours de la SEP et au cours de la
maladie de Parkinson le type de stratégies de coping mis en place et ses
répercussions sur la qualité de vie. 50 patients atteints de SEP et 50 patients
atteints de maladie de Parkinson ont été inclus dans cette étude. Un entretien
clinique et une évaluation de la dépression, de l'humeur (MADRS, EHD) et de
l'anxiété (HAMA) ont été réalisés avec chaque patient auquel était remis un auto
questionnaire de qualité de vie (SEP 59, PDQ39) et d'exploration du coping (WCC).
Les résultats ont montré que l'intensité de la dépression, de l'irritabilité et de la
perte de contrôle était plus importante chez les patients atteints de SEP que chez
les patients atteints de la maladie de Parkinson. Par contre, les patients atteints de
maladie de Parkinson sont apparus plus anxieux que les patients atteints de SEP.
Le style de coping était variable en fonction de la pathologie : les patients atteints
de SEP adoptent préférentiellement un coping centré sur l'émotion tandis que les
patients atteints de maladie de Parkinson se situent autant dans un coping centré
sur l'émotion que dans un coping centré sur le problème. En dehors des aspects
physiques, la qualité de vie est apparue bien préservée dans les deux groupes de
patients
- Réponse aux Interférons dans la sep rémittente ?
(Ann. Neurol. 2006 ; 59 : 344-352, J. Rio)
Définir la réponse aux interférons dans la sclérose en plaques rémittente.
L'identification précoce des patients non répondeurs à l'interféron est capitale pour
envisager des modifications thérapeutiques. A partir d'une banque de données de
393 patients traités par interféron et suivis durant au moins 2 ans, les auteurs ont
analysés différents critères de non réponse
En conclusion, l'évaluation de la réponse au traitement par interféron doit reposer
plus sur la progression du handicap que sur la fréquence des poussées.
- NATALIZUMAB
1- Nouvelle présentation des résultats sur le handicap et l'IRM du natalizumab en
monothérapie (Etude AFFIRM).
Au cours de l'étude AFFIRM, étude menée en double aveugle contre placebo,
l'efficacité du natalizumab a été évaluée chez 942 patients atteints de SEP
rémittente (627 sous natalizumab et 315 sous placebo) traités et suivis pendant
116 semaines. Les résultats de cette étude ont montré des bénéfices, clinique et
radiologique, importants en faveur du natalizumab (versus placebo) :
- Une réduction significative du risque de progression du handicap à 120 semaines
(17% versus 29% sous placebo ; p=0,0002)
- Un allongement significatif des délais pour atteindre un score EDSS 4 et un score
EDSS 6
- Une diminution de la progression du score EDSS après 2 ans de traitement (0.04
+/- 0.86 versus 0.41 +/- 1.09 ; p<0,001)
- Une diminution de la progression du score composite MSFC avec un bénéfice
retrouvé sur les 3 échelles
- Des effets significatifs sur l'IRM avec une réduction du volume des lésions T2 et
des lésions T1 et un ralentissement du processus d'atrophie cérébrale.
Ces données déjà présentées précédemment confirment l'efficacité du natalizumab
comme traitement de fond chez des patients atteints de SEP.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------BIOGEN (avril 2006).
2- Le natalizumab améliore la qualité de vie des patients atteints de SEP
Une évaluation de la qualité de vie a été conduite au cours des deux grandes
études menés avec le natalizumab chez des patients atteints de SEP rémittente,
l'étude AFFIRM menée en monothérapie et en double aveugle versus placebo
(n=942 patients) et l'étude SENTINEL (1171 patients) comparant l'association
natalizumab + interféron β-1a à l'interféron β-1a seul. La qualité de vie a été
évaluée à partir des données de deux échelles, la MSQLI (Multiple Sclerosis Quality
of Life Inventory) - composée d'une échelle générale, la SF36, et de modules
spécifiques à la SEP - et une échelle visuelle analogique pour mesurer le bien-être
des patients. Une amélioration de la qualité de vie sur les scores physiques
(p=0,003 ; <0,001) et sur les scores mentaux (p= 0,011 ; 0,1) de la SF36 a été
retrouvée chez les patients de l'étude AFFIRM et les patients de l'étude SENTINEL.
Une réduction des scores de fatigue (MFIS) et de douleur (MOS PES) a été
observée dans les deux études. Les données de l'échelle visuelle analogique
confirment une augmentation significative du bien-être des patients dans les deux
études, AFFIRM (p=0,007) et SENTINEL (p=0,002). Ces résultats démontrent que
l'efficacité du natalizumab est associée à une amélioration significative de la
qualité de vie des patients.
(avril 2006).
3- Evolution du profil immunologique chez des patients traités par natalizumab
Cette analyse du profil immunologique sérique et dans le liquide céphalorachidien
a été réalisée chez 23 patients atteints de SEP et traités par natalizumab (Groupe
N : 16 patients traités par natalizumab dans l'étude SENTINEL, 6 patients traités
par natalizumab dans l'étude AFFIRM et 1 patient qui avait commencé un
traitement par natalizumab après agrément de la FDA) et comparé à celui de
patients atteints de SEP non traités (Groupe B) et chez des patients souffrant
d'autres maladies neurologiques (Groupe C). Dans le liquide céphalorachidien et
chez les patients traités par natalizumab, le nombre total de leucocytes et de
cellules CD4+ - CD8+ était plus bas que celui observé chez les autres patients :
ratio CD4+/CD8+ de 0,52 dans le groupe N, de 3,69 dans le groupe B et de 2,71
dans le groupe C. ; les cellules B CD19+ et les cellules CD 138+ étaient aussi
significativement réduites dans le groupe N. Au niveau sérique, il n'a pas été
retrouvé de différence significative entre les différents groupes de patients, N, B et
C concernant les taux de leucocytes, de cellules CD4+ et CD8+. 6 mois après
l'arrêt du traitement par natalizumab, tandis que le ratio CD4+/ CD8+ s'était
normalisé dans le LCR, le taux de leucocytes est resté bas, inchangé.
Ces données confirment que le natalizumab réduit significativement le passage des
leucocytes, des cellules CD4+, CD8+, B CD19+ et CD 139+ de la circulation
sanguine vers le liquide céphalorachidien, activité qui persiste plus de 6 mois
après l'arrêt du traitement.
BIOGEN (avril 2006)
4- Le natalizumab réduit l'atteinte visuelle chez les patients atteints de SEP.
L'évaluation quantitative de la vision par une méthode de test de lecture à faible
contraste permet d'évaluer la vision ; plus sensible que le test d'acuité visuelle,
elle est corrélée à la perte axonale mesurée à l'OCT et à la qualité de vie des
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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-------------------------------------------------------------------------------------------patients. L'objectif de cette étude a été d'utiliser cette nouvelle technique pour
évaluer la progression du handicap chez les patients atteints de SEP inclus dans
les essais AFFIRM et SENTINEL. Dans l'étude AFFIRM qui comparait les effets du
natalizumab à ceux du placebo, un impact bénéfique et significatif (p=0,04) du
natalizumab sur la vision évaluée avec ce test de lecture à faible contraste a été
observé dès la 12ème semaine de traitement et s'est maintenu tout au long des 2
ans de traitement (p=0,006). La même tendance significative a été aussi observée
dans l'étude SENTINEL après 2 ans de traitement (p=0,038). Une réduction
significative du risque d'aggravation de la vision a aussi été mise en évidence dans
les deux études. Ces résultats sont intéressants dans la mesure où ils démontrent
un effet bénéfique significatif du natalizumab sur la vision associé à un probable
effet neuroprotecteur. BIOGEN (avril 2006).
- Fatigue : La fatigue chez les patients atteints de SEP : existe-t-il une influence
du stade de la maladie et des traitements de fond ?
La prévalence et la sévérité de la fatigue (Fatigue Severity Scale : FSS et MS
Fatigue Impact Scale : MFIS)
L'évaluation de la fatigue en fonction des traitements initiés indique une
prévalence supérieure à 70% chez les patients traités par acétate de glatiramère,
de 70% chez les patients traités par interféron β et de 60% chez les patients non
traités, et il n'existe pas de différence significative entre les différents groupes.
Ces données suggèrent que la fatigue n'est pas corrélée à l'activité inflammatoire
ni à la sévérité de la maladie. La fatigue est un symptôme fréquent chez les
patients atteints de SEP et les résultats montrent qu'elle survient avec la même
fréquence que les patients soient traités (quel que soit le traitement, interféron β
ou acétate de glatiramère) et chez les patients non traités. Il n'a pas été retrouvé
d'influence significative des traitements de fond (interféron β ; acétate de
glatiramère) sur la prévalence et la sévérité de la fatigue chez les patients atteints
de SEP. avril 2006
- Modifications hormonales
E. Simon et al. ( New York) 58ème congrès de l'American Academy of Neurology
du 1er au 8 avril 2006 - San Diego
Testostéronémie basse chez les patients atteints de SEP ?
L'évolution de la SEP semble liée à certaines modifications hormonales impliquées
dans l'immunomodulation. La testostérone et ses dérivés ont des propriétés
immunosuppressives et des études menées dans l'EAE ont montré qu'elle pourrait
exercer un effet neuroprotecteur. La testostéronémie a été mesurée chez 100
patients atteints de SEP et âgés de 32 à 77 ans.
Une progression de la maladie (score EDSS) a été observée chez 50% des patients
dont la testostéronémie était basse versus 33% chez les patients avec une
testostéronémie normale (66% versus 38% chez les hommes et 45% versus 31%
chez les femmes). 72% des patients qui ont progressé alors qu'ils étaient sous
traitement avaient une testostéronémie basse (versus 28% avec une
testostéronémie normale).
La testostéronémie semble exercer un effet significatif au cours de la SEP : son
rôle nécessite d'être confirmé par d'autres études et il serait intéressant d'évaluer
l'impact de la normalisation du taux sérique de testostérone sur l'activité de la
maladie.
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Reprise de l'ancien site (3/07/06)
Mise à jour du 10 mai 2006
- Mononucléose infectieuse et risque de sclérose en plaques; une méta-analyse
(Ann. Neurol. 2006 ; 59, EL. Thacker)
Les auteurs ont réalisé une méta-analyse des études cas-témoins et de cohorte
qui ont étudié la relation entre la mononucléose infectieuse et la sclérose en
plaques.
La conclusion : l'infection par le virus Epstein-Barr qui se manifeste cliniquement
par une mononucléose infectieuse chez l'adolescent et l'adulte jeune est un facteur
de risque de la sclérose en plaques.
- Impact des traitements précoces sur l'évolution de la maladie - Pr Gilles Edan
(Rennes) Les Journées de Neurologie de Langue Française 12-15 avril 2006 Toulouse.
Différents arguments plaident en faveur d'un traitement précoce : l'activité
inflammatoire prédominante au début de la maladie qui peut influencer à long
terme le pronostic, la perte axonale présente dès le stade précoce de la maladie,
les mécanismes de réparation qui ne peuvent survenir que sur des plaques
fraîches et le rapport lésions focales inflammatoires et lésions diffuses qui diminue
au cours de la maladie. L'idée qui reste toujours débattue est l'association entre
inflammation et processus dégénératif. Les données, démontrant que la SEP
semble évoluer sur deux modes distincts avec une perte axonale liée d'une part à
l'inflammation présente au stade initiale des SEP rémittentes et d'autre part à la
démyélinisation chronique prépondérante aux stades tardifs de la maladie, sont de
plus en plus nombreuses. L'étude de la cohorte rennaise chez 1609 patients a
confirmé que la composante inflammatoire précoce (1ère et 2ème année)
conditionne le délai d'apparition d'un score EDSS 3 ou 6 mais qu'elle n'influence
pas le délai d'évolution du handicap à partir d'un score EDSS 3 ; de même la
durée des premiers symptômes cliniques est corrélée au délai d'apparition d'un
score EDSS 3. Le délai séparant un score EDSS 3 d'un score EDSS 6 est
remarquablement stable, évalué à 5 ou 6 ans chez tous les patients. Les données
IRM des séries publiées montrent une corrélation entre la multiplicité des lésions
inflammatoires observées à l'IRM, le volume cérébral et l'évolution du score EDSS.
Les différents essais cliniques menés au cours de ces dernières années avec des
traitements actifs sur l'inflammation ont montré l'impact significatif des
traitements immunomodulateurs (interférons β) donnés précocement sur
l'évolution vers une SEP cliniquement définie après une 1ère poussée (CHAMPS,
ETOMS, BENEFIT). L'étude de la cohorte rennaise qui a comparé l'évolution du
handicap chez des patients traités soit avant, soit après un score EDSS 3, montre
un bénéfice significatif sur la progression du handicap dans le groupe de patients
traités précocement avant l'atteinte d'un score EDSS 3 (p<0,0001 et odds ratio de
1,49). Ces résultats suggèrent l'intérêt de l'instauration d'un traitement dès le
diagnostic.
- Aspects thérapeutiques des formes progressives de SEP
J. Pelletier (Marseille) Les Journées de Neurologie de Langue Française
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------12-15 avril 2006 - Toulouse.
Actuellement il n'y a aucun traitement ayant une AMM (Autorisation de Mise sur le
Marché) pour les formes primaires progressives de SEP. Pour les formes
secondairement progressives, l'interféron β-1b et certains immunosuppresseurs
(cyclophosphamide, mitoxantrone, méthotrexate) sont utilisés.
2 études, européenne et américaine ont été menées avec l'interféron β-1b et
celles-ci ont montré des résultats contradictoires.
La mitoxantrone, qui a obtenu une AMM en France pour cette indication est
administrée en cures trimestrielles et permet de réduire significativement (versus
placebo), après 2 ans de traitement, la progression du handicap, l'incidence des
poussées, le nombre de lésions en T2 et de lésions Gd+. Deux études
rétrospectives menées en ouvert avec le cyclophosphamide par l'équipe lilloise
chez des patients atteints de SEP primaire progressive et de SEP secondairement
progressive, indiquent après 1 an de traitement, une stabilisation ou une
amélioration du handicap dans plus de 70% des cas. Il semble intéressant de
débuter le traitement le plus tôt possible dès l'apparition de la phase progressive
pour obtenir une efficacité maximale. Un effet intéressant a aussi été démontré
sur les fonctions cognitives. Les résultats des traitements de fond au cours des
formes progressives sont malgré tout limités et une prise en charge
pluridisciplinaire des symptômes reste essentielle pour ces patients dont la vie
quotidienne est difficile.
- TYSABRI : AVIS DU CHMP
La recommandation favorable du CHMP pour le TYSABRI sera prise en compte par
la Commission Européenne dans sa décision finale d'autoriser la mise sur le
marché. Ensuite, la décision finale s'aligne sur la recommandation du CHMP, et les
sociétés pensent qu'elle interviendra dans le courant de l'été. La Commission
Européenne est l'entité qui prend la décision finale pour toutes les demandes
d'AMM centralisées pour le marché européen. (mai 2006)
S'informer sur ce que fait l' APF pour faire avancer les lois :Des communiqués de
presse comme : "L'AFM et l' APF prennent acte de l'engagement de Philippe Bas de
publier un décret rectificatif permettant sans ambiguïté, à toutes les personnes qui
en ont besoin, de bénéficier du financement d'aides humaines pouvant aller
jusqu'à 24 heures par jour.Cet engagement demandé depuis plusieurs mois par
l'AFM et l' APF n'est cependant pas suffisant. Le nouveau décret doit également
rectifier certaines dispositions entachées d'illégalité. Prestation de compensation :
mesure phare ou simple effet d'annonce ? "
- Etude de phase II du tériflunomide dans la SEP rémittente
(Neurology 2006 ; 66 : 894 - 900, PW. O'Connor)
Le tériflunomide est inhibiteur de la dihydro-orotate déshydrogénase qui possède
une activité anti-inflammatoire et supprime l'encéphalite allergique expérimentale.
Les auteurs ont mené une étude de phase II randomisée contre placebo pour
évaluer la tolérance et l'efficacité du tériflunomide sur cent soixante dix neuf
patients (157 formes rémittentes, 22 formes secondairement progressives avec
poussées)...
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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-------------------------------------------------------------------------------------------Conclusion : le tériflunomide est bien toléré et réduit l'activité IRM des patients
porteurs d'une SEP.Mise à jour le 2 mai 2006
SEP : Les Assises des Etats Généraux de la SEP
vendredi 28 avril 2006
de l'Agence France Presse " La sclérose en plaques (SEP), maladie méconnue,
touche de 63.000 à 84.000 personnes en France, dont plus de la moitié ont moins
de 35 ans, selon un Livre blanc présenté vendredi qui appelle à en faire une
"priorité de santé publique". Ce Livre blanc, rendu public lors d'assises clôturant
les Etats généraux de la sclérose en plaques, est destiné à dresser un état des
lieux de cette maladie inflammatoire touchant la moelle épinière et le cerveau. Il
faut que "la sclérose en plaque, accident de la vie, ne soit pas un obstacle à la
vie", a résumé le neurologue Olivier Lyon-Caen, espérant que la SEP devienne un
"thème prioritaire de l'Agence nationale de la recherche". Pour mieux prendre en
charge la SEP et d'autres maladies chroniques, le ministre de la Santé Xavier
Bertrand a promis vendredi qu'un "plan national stratégique" sera "dévoilé à la fin
de l'année". La sclérose en plaque n'est pas synonyme de fauteuil roulant et peut
permettre de mener une vie sociale normale. Elle ne signifie pas non plus une
diminution de l'espérance de vie, a souligné Olivier Lyon-Caen en ouvrant ces
assises aux côtés du président de l'Union pour la lutte contre la sclérose en
plaques (Unisep), Michel Derbesse. Les symptômes sont variés, selon le territoire
du cerveau ou de la moelle épinière touché, et peuvent affecter la vue, la
motricité, les sphincters, la sexualité, la mémoire ou l'attention, entraîner des
douleurs, une fatigue importante ou des troubles dépressifs. La maladie qui affecte
la gaine de myéline entourant les fibres nerveuses, évolue le plus souvent par
poussées, avec une régression possible des troubles ensuite. Mais certaines SEP
ont une évolution continue. Environ 30% des patients souffrent de formes
bénignes de SEP et peuvent,"à 70 ou 80 ans, n'avoir pas de handicap résiduel
marqué", a précisé le Pr Christian Confavreux. La SEP n'est pas une contreindication à la grossesse, celle-ci est même "l'un des meilleurs traitements actuels
de la SEP", a-t-il ajouté. Sous l'effet des hormones accompagnant la grossesse et
l'allaitement, la fréquence des poussées chute, mais peut augmenter légèrement
ensuite, précise le Pr Lyon-Caen selon lequel avoir des enfants "n'influence pas le
pronostic général" de la SEP. Les deux tiers des malades n'ont aucun problème de
marche, les autres devant s'aider d'une canne le plus souvent, voire de deux
cannes ou finalement se résoudre au fauteuil roulant. De 20 à 30% conservent
leur emploi, d'autres devant accepter un déclassement professionnel ou cesser
toute activité, selon le Livre blanc. Ancienne directrice d'un centre de vacances,
sans ascenseur, Arlette D., qui vit avec la SEP depuis 1992, explique qu'elle a été
obligée d'arrêter de travailler. "Les nombreuses poussées des premières années
ont été très dures", précise-t-elle. Diagnostiquée le plus souvent entre 20 et 39
ans, l'âge de début moyen étant de 31 ans pour les formes débutant par une
poussée, l'annonce de la maladie "affole" d'abord. "C'était l'effondrement total", la
perte de projets de vie, "j'ai d'abord nié la maladie", raconte Ludivine, à qui ce
diagnostic avait été annoncé à l'âge de 23 ans. Une dizaine d'années plus tard, elle
dit avoir fini pas "s'en accommoder" et pense que SEP signifie "sourire, endurance
et patience", regrettant que sa maladie lui ait fait perdre des amis. Le risque c'est
de se replier sur soi, explique Annick Raquidel, car le patient a un sentiment de
culpabilité et ne veut pas trop accaparer ses proches. Elle invite donc les malades
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------et leurs proches à participer à des groupes de parole organisés par les associations
de patients. Actuellement la prise en charge médicale reste "hétérogène", le
nombre de neurologues étant "sans doute insuffisant dans certaines régions",
selon le Livre blanc. (AFP)
Mise à jour le 20 avril 2006
- 58ème congrès de l'American Academy of Neurology
Du 1er au 8 avril 2006 - San Diego
- Avonex-modafinil : une association efficace sur les troubles cognitifs de la SEP
J.A. Wilken et al. (Washington)
Cette étude multicentrique et randomisée a comparé les effets de l'association
Avonex-modafinil .. au traitement par Avonex seul.. chez des patients atteints de
SEP qui présentaient des troubles cognitifs et, en particulier, des troubles de
l'attention. Les patients étaient âgés en moyenne de 45,4 ans dans le bras Avonex
seul et de 48,2 ans dans le bras Avonex-modafinil et leur score EDSS était
respectivement de 3,7 et de 3,8. Le suivi de 44 patients pendant 4 mois a montré
que l'association Avonex-modafinil permet d'améliorer significativement les
fonctions cognitives (versus Avonex seul), parmi lesquelles la mémoire de travail,
l'attention sur des tâches complexes, la fluence verbale et la fatigue.
- Evolution à long terme des SEP bénignes
R. Zivadinov et al. (New York)
Le "New York State Multiple Consortium" (NYSMSC) composé de 15 centres de SEP
a repris les données d'une cohorte de 7 706 patients atteints de SEP pour évaluer
la fréquence des SEP bénignes selon trois définitions : (I) score EDSS ≤ 3 après
10 ans d'évolution, (II) score EDSS ≤2 après 10 ans d'évolution, et (III) score
EDSS ≤ 3 après 15 ans d'évolution. Le pourcentage de SEP bénignes dans cette
cohorte était respectivement, pour les définitions I, II et III, de 16,9 %, 11 % et
9,7 %. Les facteurs prédictifs de SEP bénignes identifiés à l'inclusion étaient un
âge plus jeune au moment du diagnostic, le sexe féminin, la race caucasienne, une
IRM normale et l'absence d'évolution vers une SEP secondairement progressive,
l'absence de SEP primaire progressive ou primaire rémittente. Après 5 ans de
suivi, le pourcentage de SEP bénignes a augmenté pour les trois définitions : (I)
31,1 %, (II) 30,4 % et (III) 21,2 %. Les pourcentages de patients ayant
progressé et n'étant plus considérés donc comme SEP bénignes ont été
comparables dans les 3 groupes prédéfinis : (I) 3,5 %, (II) 2,6 % et (III) 3 %. La
mise en place d'un traitement de fond (p < 0,0001), un âge jeune et une évolution
de type rémittent sont des facteurs corrélés dans l'étude aux SEP bénignes après 5
ans. Ces données montrent que le pourcentage de SEP bénignes est comparable
quelle que soit la classification utilisée et que l'administration d'un traitement de
fond permet d'augmenter ce pourcentage de SEP bénignes.
- Effet d'une contraception orale chez des femmes atteintes de SEP A. Sena, MJ.
Cascais, M. Andrade, V. Ferret-Sena, M. Morais (Lisbonne), R. Couderc (Paris)
L'objectif de cette étude était d'observer l'effet d'une contraception orale (CO) sur
l'évolution du handicap avant et après initiation d'un traitement de fond par
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APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------interféron β, le rôle protecteur des estroprogestatifs ayant été suggéré dans la
SEP. 70 patientes ont été inclus dans cette étude : 35 n'avaient jamais utilisé de
CO et 35 étaient utilisatrices d'une CO. 32 patientes prenaient une CO bien avant
le début de la maladie tandis que 3 ont débuté une CO après le début de la
maladie. 61 patientes présentaient une SEP rémittente, 7 patientes une SEP
secondairement progressive (5 patientes sous CO et 2 patients jamais utilisatrices)
et 2 patientes une SEP primaire progressive (jamais utilisatrices). La durée
d'évolution de la maladie avant traitement était comparable dans les deux groupes
(CO et non CO). Avant traitement par interféron β, chez les patientes utilisatrices
d'une CO, le score EDSS et le score global MSSS (Multiple Sclerosis Severity
Score) étaient plus bas (de près de 30 %) ainsi que le taux plasmatique
d'apolipoprotéine B (de près de 20 %). Après 1 an de traitement, le score EDSS
est resté inférieur de 30 % environ (2,23 versus 3,17) chez les utilisatrices d'une
CO et les taux sériques d'apolipoprotéine E sont devenus comparables dans les
deux groupes (CO et non CO). Le taux de poussées n'était pas différent dans les
deux groupes.
Conclusion : Ces données suggèrent que la contraception orale pourrait exercer un
effet bénéfique sur la progression du handicap chez les patients atteints de SEP,
effet conservé lors de la mise en route d'un traitement par interféron β. Cet effet
semble indépendant de l'évolution du taux sérique de l'apolipoprotéine E.
- MITOXANTRONE
Etude observationnelle menée en France avec la mitoxantrone
E. Le Page, E. Leray, M. Coustans, J. Chaperon, G. Edan (Rennes)
Cette étude menée chez 100 patients consécutifs atteints d'une SEP rémittente
agressive avait pour objectif d'évaluer l'impact à long terme d'un traitement par
mitoxantrone. Les patients âgés de 32,5 ans lors de l'initiation du traitement ont
été suivis pendant au moins 5 ans. La durée du traitement par mitoxantrone a été
de 6 mois et un traitement d'entretien (interféron β, azathioprine, méthotrexate,
acétate de glatiramère) a ensuite été suivi par 73/100 patients. Une réduction de
plus de 90% a été observée sur le taux annuel de poussées au cours des 5 années
de suivi. Après 1 an et 5 ans, 78% puis 32% des patients n'ont pas présenté de
nouvelle poussée. Le délai médian de survenue d'une nouvelle poussée après la
mise en route du traitement par mitoxantrone a été de 2,72 ans. A 1 an, une
amélioration de 1.2 du score EDSS a été observée et après 5 ans, le score EDSS
était en dessous des valeurs initiales. 95% et 59% des patients n'ont pas présenté
de progression du handicap au cours de la 1ère année de suivi et après 5 ans.
76% des patients à 1 an, 60% à 2 ans, 37% à 3 ans, 29% à 4 ans et 24% à 5 ans
n'ont présenté ni nouvelle poussée ni progression de leur handicap.
Conclusion : ces résultats confirment que la mitoxantrone administrée en
traitement d'induction pendant 6 mois est un traitement efficace à long terme chez
les patients atteints d'une SEP rémittente très active.
- Une étude de phase I/II dans la SEP avec un plasmide de la protéine basique de
la myéline (MBP) T. Vollmer et al (Phoenix)
L'utilisation du plasmide de la MBP, BHT- 3009 avait montré sur des modèles
d'EAE une diminution des cellules T spécifiques ainsi qu'un effet préventif et curatif
de la maladie grâce à la tolérance immunitaire qu'il génère. Cette étude de phase
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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-------------------------------------------------------------------------------------------I/II randomisée et menée en double aveugle contre placebo a été menée chez 30
patients atteints de SEP rémittente ou secondairement progressive.
Conclusion : les premiers résultats indiquent que le BHT- 3009 peut induire une
immunomodulation spécifique vis-à-vis de la MBP.
- TESTOSTERONE
Testostérone dans le traitement de la SEP ? Une étude pilote
N.L. Sicotte et al. (Los Angeles)
La SEP survient souvent chez les hommes à un âge relativement avancé alors que
la production de testostérone commence à diminuer. Au cours de travaux menés
sur des modèles de maladies auto-immunes notamment l'EAE, un effet protecteur
de la testostérone a été démontré. Ces résultats ont conduit une équipe
américaine à initier une étude chez 10 patients atteints de SEP rémittente.
Conclusion : Les données suggèrent que la testostérone pourrait exercer un effet
neuroprotecteur chez les patients atteints de SEP.
- METHYLPREDNISOLONE
Traitement des poussées par des immunoglobulines IV (IVIG)
H. Kuusisto et al (Finlande)
Cette étude a comparé, au cours de poussées chez 17 patients atteints de SEP
rémittente ou secondairement progressive, l'efficacité et la tolérance de deux
traitements : des fortes doses de méthylprednisolone IV (IVMP) et des
immunoglobulines IV (IVIG). Conclusion : les résultats indiquent la possibilité
d'utiliser les IVIG lors de la survenue de poussée en traitement de 2ème intention
en particulier chez les patients présentant une contre-indication à la IVMP ou chez
lesquels le traitement par IVMP n'a pas été efficace.
Mise à jour le 18 avril 2006
- INF bêta : Le point après 16 ans
58e congrès de l'AAN - San Diego, 1-8 avril 2006
Rapporté par Gilles Defer (CHU de Caen) d'après la communication :
The Interferon Beta-1b 16-Year Long-Term Follow-Up Study: The Final Results
L’équipe d’Ebers a présenté les données sur le suivi à long terme (16 ans) des
patients traités par IFN bêta 1b dans l’étude pivot initiale réalisée au début des
années 90. 90% des patients étaient vivants à la date de l’étude. Sur les 124
patients ayant reçu la dose initiale de 250 mcg 13 n’ont pu être retrouvés et 6
sont décédés. Les informations concernant la durée du traitement n’était pas
disponible chez les patients décédés. L’effet sur les poussées se maintien au-delà
des 5 ans de traitement en particulier chez les patients ayant reçu le traitement
sur plus de 80% du temps de la période d’observation. Il a été observé une
corrélation entre la charge lésionnelle en T2 à l’IRM et l’aggravation du handicap
évalué par l’EDSS.
La positivité pour les anticorps anti-IFN diminuait avec le temps avec cependant
encore 11% des patients traités positifs. La médiane de durée de traitement de la
cohorte était de 10 ans indiquant un niveau d’adhésion significatif. En dehors des
biais inhérents à ce genre d’analyse on retiendra qu’un traitement précoce par IFN
peut se prolonger longtemps avec une adhésion satisfaisante des patients et que
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------la durée moyenne pour atteindre EDSS 6 était supérieure de 6 ans dans le groupe
traité par la dose de 250mcg par rapport au placebo.
D’autres résultats des analyses sont attendus dans les mois qui viennent en
particulier pour ce qui concerne l’évolution à long terme par rapport aux données
historiques de suivi de cohorte de cette équipe.
Date de publication : 04-04-2006
- Essai contrôlé randomisé d'un médicament dérivé du cannabis, dans les douleurs
neuropathiques centrales dues à la SEP, prolongé par une étude ouverte
58e congrès de l'AAN - San Diego, 1-8 avril 2006
- Rapporté par Florent Borgel (CHU de Grenoble) d'après la communication : A
Randomized Controlled Trial of Sativex, a Cannabis Based Medicine (CBM), in
Central Neuropathic Pain Due to Multiple Sclerosis, Followed by an Open-Label
Extension
David J. Rog, Liverpool, Merseyside, United Kingdom, Turo Nurmikko, Carolyn
Young, Liverpool, United Kingdom, Nicos S. Sarantis, Porton Down, Salisbury,
United Kingdom
Le médicament qui fait l'objet de cette communication est un dérivé du cannabis,
contenant du tétrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD). Son efficacité
et sa tolérance ont été testées dans cet essai randomisé en double-aveugle contre
placebo chez 66 patients SEP présentant des douleurs neuropathiques centrales.
63 patients ont terminé les 4 semaines de l’essai randomisé et 63 sont entrés
ensuite dans une étude ouverte d’extension sur le long terme. Le médicament
était administré sous forme de spray buccal. Les patients étaient autorisés à fixer
eux-mêmes leur posologie, tout en maintenant leurs médicaments antalgiques
habituels.
L’essai randomisé a montré une amélioration significative des scores de douleur et
des troubles du sommeil, à 4 semaines, comparativement au placebo.
L’étude en ouvert a concerné 63 patients avec une moyenne de durée de
traitement de 463 jours (médiane=638, 3-917). L’amélioration des scores de
douleur était maintenue chez 21 patients ayant atteint 92 semaines de traitement.
Il n’y avait pas d’éléments en faveur d’une accoutumance au traitement .
Ainsi selon cette étude, le Sativex est efficace et bien toléré dans cette indication
du traitement des douleurs neuropathiques dans la SEP, pour au moins 12 mois,
apparemment sans effet d’accoutumance.
Date de publication : 04-04-2006
- De nouvelles données concernant TYSABRI(R) indiquent des effets importants
sur les mesures de qualité de vie liée à la santé sur les patients atteints de
sclérose en plaques
- SAN DIEGO--(BUSINESS WIRE)--7 avril 2006-Les données présentées au congrès annuel de l'Académie américaine de
neurologie ont également dénoté un effet sur les mesures de la fonction visuelle et
de la progression du handicap Mise à jour le 23 mars 2006
- Un test clinique qui tourne mal : dans le magazine l'Express par Nadège Belange,
avec Reuters. L'Agence britannique de régulation des médicaments et produits de
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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-------------------------------------------------------------------------------------------santé (MHRA) a immédiatement ordonné la suspension de l'essai - qui entre dans
le cadre de la procédure légale précédant la mise sur le marché de tout nouveau
médicament - et décidé d'ouvrir une enquête pour déterminer l'origine du
problème. Le test concernait un anti-inflammatoire destiné à traiter entre autres la
polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et certains cancers comme la
leucémie
Ce sujet est abordé aussi dans le Nouvel Observateur :
Il s'agit du produit le TGN 1412 du laboratoire allemand TeGenero
- Pas de lien entre la survenue d'une sclérose en plaques et un traumatisme
crânien
(J. Neurol Neurosurg. Psychiatry 2006 ; 77 : 351-353, M.J. Goldacre)
Comparaison de la survenue d'une SEP chez les personnes hospitalisées pour
traumatisme crânien(TC) à une cohorte de référence. cette étude a été réalisée
avec une banque de données hsopitalière.
Le rapport des taux de SEP pour les patients hospitalisés pour un TC, comparé à la
cohorte de référence était de 1.1 (IC 95% 0.88 à 1.36). Il n'a pas été observé,
après un TC, d'augmentation du risque de SEP à court ou long terme. L'utilisation
de la durée de séjour à l'hôpital comme index de gravité du TC n'a pas permis de
montrer une augmentation du rapport des taux de SEP après TC associé à une
durée d'hospitalisation de moins de 2 jours (RR=1.1, 0.71 à 1.57), de 2 jours ou
plus (RR 1.0, 0.68 à 1.45) ou de 7 jours ou plus (1.30, 0.64-2.34).
En conclusion les traumatismes crâniens ne sont pas associés à une augmentation
du risque de SEP.
- Age au moment des handicaps marquants au cours de la SEP
(Brain 2006 ; 129 : 595-605, C. Confavreux) Afin de
Les auteurs ont évalué l'hypothèse selon laquelle le pronostic de la sclérose en
plaques dépend de l'âge du patient au moment des handicaps marquants d'une
part et du type d'évolution au début de la maladie d'autre part. Ces résultats
étaient similaires quel que soit le type d'évolution initiale de la maladie (rémittente
ou progressive) et le type de symptômes initiaux. Les femmes atteignaient les
handicaps marquants à un âge supérieur à celui des hommes. Les facteurs
cliniques les plus influents étaient l'âge au début de la sclérose en plaques : plus le
début est précoce plus l'âge au moment des handicaps marquants est jeune.
En conclusion, le pronostic de la sclérose en plaques semble dépendant, tout au
moins en partie, de l'âge et ne semble pas influencé par le type d'évolution
clinique initiale (rémittente vs progressive). A côté de l'inflammation focale
récurrente et du processus neurodégénératif, des mécanismes liés à l'âge
pourraient intervenir dans l'évolution de la sclérose en plaques.
Mise à jour le 13 mars 2006
- Maladies auto immunes
« Origine des maladies auto-immunes : le scénario se confirme. Information
presse. Facteurs d’environnements et génétiques ». Source : INSERM, 22/02/06
Vu dans la presse 2006-2007-2008
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-------------------------------------------------------------------------------------------- Diagnostic criteria for multiple sclerosis : 2005 revisions to the «McDonald
Criteria»
Chris H. Polman, Stephen C. Reingold, Gilles Edan, Massimo Philippi, Hans-Peter
Hartung, Ludwig Kappos, Fred D. Lublin, Luanne M. Metz, Henry F. McFarland,
Paul W. O’Connor, Magnhild Sandrberg-Wollheim, Alan J. Thompson, Brian G.
Weinshenker, Jerry S. Wolinsky. Ann Neurol. 2005, Dec; 58(6): 840-6
Abstract en ligne
«La révision 2005 des critères de McDonald» pour un diagnostic plus rapide.
En 2001, un groupe de travail international a présenté de nouveaux critères
diagnostiques dans la sclérose en plaques (SEP), connus sous le nom de «critères
de McDonald».
Cette révision a principalement redéfini les critères de dissémination temporelle
radiologique: une nouvelle lésion T2 observée au moins un mois après le début de
l’événement clinique ou l’apparition d’une lésion prenant le contraste trois mois
après le début des symptômes et sans concordance clinique avec eux, permettent
de remplir le critère de dissémination temporelle. Elle précise l’interprétation de
lésions médullaires dans ces critères ?: une lésion médullaire peut être
comptabilisée dans les neuf lésions T2 et/ou être considérée comme une lésion
sous-tentorielle et/ou, si elle prend le contraste, être équivalente à une lésion
cérébrale rehaussée par le gadolinium. Les auteurs précisent la nécessité
d’observer un événement clinique objectif.
Cette révision a aussi simplifié les critères diagnostiques de la SEP de forme
progressive primaire : le patient doit présenter un an de progression clinique et
remplir 2 des 3 critères suivants : 9 lésions T2 cérébrales ou 4 lésions T2
cérébrales et des PEV altérés, 2 lésions T2 médullaires, présence de bandes
oligoclonales et/ou d’un index IgG augmenté à la ponction lombaire.
Bien que l’IRM, la ponction lombaire et les potentiels évoqués ne soient pas
indispensables au diagnostic, leur négativité doit faire chercher un diagnostic
différentiel.
Mise à jour du 23 février 2006
- Brigitte Mallet, une femme de courage et une grande militante au cœur des
associations des personnes atteintes de SEP vient de s’éteindre à l’âge de 64 ans,
le 20 février 2006.
Depuis 1991 elle s’engage dans la lutte contre la SEP, maladie dont elle est
atteinte, auprès de la LFSEP avec notamment le concept du dîner des Champions,
elle participe activement à la Plate-Forme Européenne contre la SEP, ensuite c’est
la NAFSEP à partir de 1996 dont elle devient la présidente en 2002. Elle fut
également présidente de l’UNISEP de 2002 à 2004. Elle a aussi beaucoup collaboré
avec l’APF. Nous lui rendons hommage pour son action envers toutes les
personnes atteintes de SEP. (21/02/06 APF ECOUTES INFOS SEP)
- La vaccination antigrippale est maintenue chez les patients porteurs d'une
sclérose en plaques traités par interféron béta-1a (Neurology 2005 ; 65 : 19641966)
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Il a été évalué prospectivement la réponse immune à la vaccination antigrippale
chez 86 patients, porteurs d'une SEP, traités par l'interféron béta-1a et 77 patients
non traités. Une recherche d'anticorps par inhibition de l'hémagglutination a été
effectuée à l'inclusion et à 21 et 28 jours après la vaccination. Aucune différence
n'a été observée dans les deux groupes en particulier pour le pourcentage de
patient qui présentaient un titre d'anticorps d'au moins 40 (critère d'évaluation
principal) (93% pour le groupe traité versus 90.9% pour le groupe non traité,
p=0.77).
- Déplétion sévère en cellules T suivi par transplantation autologue de moelle
osseuse dans les SEP agressives
(J. Neurol. Neurosurg. Neuropsychiatry 2006 ( 77 : 46-50 ) J.P.A. Samijn)
Résultats de la transplantation autologue de moelle osseuse chez 14 patients
porteurs d'une SEP secondairement progressive évolutive (EDSS médian à
l'inclusion 6: durée médiane d'évolution 5 ans). La suppression des cellules T était
obtenue par un protocole associant cyclophosphamide, irradiation corps entier et
sérum anti-lymphocytaire.
La durée médiane du suivi était de 36 mois (extrêmes 7-36 mois). La restauration
hématopoïétique a été obtenue chez tous les patients. La toxicité précoce a inclus
des troubles lymphoprolifératifs en rapport avec le virus Epstein-Barr. La toxicité
au long terme a inclus le développement d'anticorps anti-thyroïde (3) et un
syndrome myélodysplasique (1). Un patient est décédé, 5 ans après la
transplantation, des suites de la poursuite de la progression de sa maladie. Un
échec du traitement, défini par la progression confirmée de l'EDSS pendant au
moins 6 mois a été observé chez 9 patients, une stabilisation ou une amélioration
ont été observées chez 5 patients. Les IRM post traitement n'ont pas montré de
lésions rehaussées par le gadolinium en revanche, les bandes oligoclonales ont
persisté chez la plupart des patients.
En conclusion, ce traitement immunosuppresseur ne prévient pas la progression
des formes secondairement progressive évolutives. Le manque d'efficacité du
traitement et les effets indésirables graves vont contre l'utilisation de ce type de
traitement.
Mise à jour du 3 février 2006
- La société canadienne de la sep : fait le point sur le rituximab en phase II et III
...(20 janvier 2006) doc pdf
- Un site : www.bulletins-electroniques.com
où vous pourrez trouver des articles ou extraits d'articles récents sur la SEP
(diagnostic, thérapie cellulaire...) ces articles sont issus des Services scientifiques
des ambassades de France (d'Autriche, du Canada, des Etats-Unis...). Des services
qui surveillent l'actualité scientifique de chaque pays pour en informer les acteurs
français.(de la part d'un internaute) doc pdf qui vous donnera un aperçu des
informations.
- SEP : Médecines aternatives et complémentaires
Voir le chapitre Traitements non conventionnels.
Source : http://fsmc-forum.org/forum/viewtopic.php?t=41
Vu dans la presse 2006-2007-2008
APF ECOUTE INFOS
-------------------------------------------------------------------------------------------Mise à jour du 19 janvier 2006
- La Société Canadiennne de la sclérose en plaques résume les nouvelles sur la
recherche sur la sclérose en plaques au 21e congrès du Comité européen
(ECTRIMS) tenu conjointement avec le 10e congrès annuel du Comité américain
pour le traitement et la recherche dans le domaine de la sclérose en plaques
(ACTRIMS) du 28 septembre au 1er octobre 2005 à Thessaloniki, en Grèce. doc en
pdf
- Médecin traitant
Pour tout savoir sur le médecin traitant, les nouveaux tarifs de consultation et les
autres mesures de la réforme de l'Assurance Maladie :
Source : http://www.ameli.fr/
Mise à jour du 16 janvier 2006
- La semaine du cerveau : 13 - 19 mars 2006
En partenariat avec Dana Alliance et la Fédération pour
la Recherche sur le Cerveau (FRC), la Société des Neurosciences organise en
France la Semaine du Cerveau.
- SEP : Un traitement en phase 2
L'étude de Phase II du BG-12, une spécialité pharmaceutique par voie orale,
satisfait à son critère d'évaluation primaire pour la sclérosze en plaques.
Cambridge (Massachussets) et Lucerne (Suisse) (BUSINESS WIRE)--Le 9 janvier
2006-Biogen Idec (NASDAQ: BIIB) et Fumapharm AG ont annoncé aujourd'hui
qu'une étude de Phase II conçue pour évaluer l'efficacité et la sécurité du BG-12,
un fumarate par voie orale, chez des patients atteints de sclérose en plaques
cyclique, avait satisfait à son critère d'évaluation primaire. Le traitement au BG-12
a donné une réduction statistiquement significative du nombre total de lésions
cérébrales révélées à l'IRM par un contraste au gadolinium après six mois de
traitement contrôlé par placebo. Cette étude multicentrique de Phase II, en double
aveugle, contrôlée par placébo a été menée sur une population de 250 patients
environ répartis sur plusieurs sites dans 10 pays d'Europe.
http://home.businesswire.com/portal/site/google/index.jsp?ndm
ViewId=news_view&newsId=20060109005922&newsLang=fr

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