151127-RL-Pacte Lorraine
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151127-RL-Pacte Lorraine
Région Samedi 28 Novembre 2015 CULTURE la légende du roi arthur « Pour la France et les libertés » La troupe de la comédie musicale La légende du roi Arthur était sur scène pendant les attentats. Elle sera à Amnéville le 4 juin. 1 ÉCONOMIE creutzwald France-Illuminations fait briller la Côte d’Azur A Creutzwald, France-Illuminations le faiseur de lumières pour nos Noëls s’offre un nouveau rebond. Michel Covino a racheté la société il y a un peu plus d’un an. Déjà les réalisations peu ordinaires se multiplient et les idées fusent. C’ Camille Lou, 23 ans, et Fabien Incardona, 30 ans sont Guenièvre et Méléagant dans la comédie musicale La légende du roi Arthur. Photo Gilles WIRTZ est votre réaction Quelle d’artistes, vos craintes, après les attentats ? C a m i l l e L O U : « No u s l’avons appris en plein spectacle, au Zénith de Paris. Ma première pensée a été pourquoi eux, pourquoi pas nous ? La chanson que je devais interpréter juste après était Le corps à la dérive avec Fabien. » Fa b i e n I NC A R D O NA : « Moi, je l’ai appris juste avant de monter sur scène. Ma première réflexion a été de me dire : qu’est-ce que je fais ? La réponse a été de chanter pour eux, avec toute ma rage. ». C. L. : « On est obligé de faire avec. Il faut vivre, c’est pour ça que l’on monte sur scène. On continue le spectacle, on va jusqu’au bout pour les gens. Pour la France et pour la liberté. Bien sûr que l’on ressent une angoisse malgré nous, les salles de spectacle sont visées, mais on doit rester debout. » Quels sont vos rôles, ce que vous aimez en eux ? C. L. : « Je ne veux pas d’influence, je veux créer mon propre personnage. Je suis Guenièvre interprétée par Camille Lou. J’aime le caractère du personnage, son côté elfique, très doux. On a eu un maître d’armes et j’ai appris à me battre SOCIÉTÉ avec une épée médiévale. » F. I. : « Moi je joue Méléagant, je suis le méchant dans l’histoire et ça, j’ai eu un peu de mal à l’accepter ! Et puis j’ai découvert un rôle très rock, très bad boy, pas si éloigné de moi. » Quel a été le parcours qui vous a mené là ? C. L. : « J’ai baigné dedans depuis toute petite, mon papa faisait de la musique, de la guitare, il avait un groupe. A 17 ans, je sortais mon premier album et je montais sur scène en première partie de Thomas Fersen… Un soir, je suis allée voir Mozart, l’opéra rock avec mes parents et on a mangé dans un restaurant à côté où il y avait le producteur, Dove Attia. Merwan Rim est venu me chercher et il m’a dit : " Prends ta guitare et chante devant lui". Je l’ai fait. Plus tard Dove m’a dit "ton culot m’a marqué". Et j’ai fait partie des Amants de la Bastille. » F. I. : « Moi, j’ai décrété un beau matin à 8 ans, je veux chanter. Ma mère m’a inscrit à l’école de musique de la ville, à Six-Fours-les-Plages. La prof m’a mis un 18/20 et a dit "il est né pour chanter". Ch. P. est l’effer vescence dans l’atelier. Les trente salariés, effectif au complet en pleine saison, sont en plein rush. « Beaucoup de commandes de dernières minutes pour les villes du sud de la France », explique Michel Covino, le nouveau repreneur. Avec les inondations, les municipalités avaient d’autres choses à penser. « Mais en décembre, ils ont commandé en urgence. » La Côte d’Azur, c’est un client historique de l’entreprise. Menton notamment à qui le nouveau patron propose des prototypes, teste des nouveautés car il fourmille d’idées et s’amuse à casser les codes établis. En rachetant France-Illuminations, Michel Covino, l’homme de la Vallée de l’Orne domicilié désormais dans la Vallée de la Moselle, espère bien faire d’une pierre deux coups. Pour le patron de la société de construction métallique Covino, à Richemont, cette plongée dans le monde de l’illumination n’a rien du hasard. Repenser de nouveaux marchés, il sait faire. Covino construction, créé par son père, fut naturellement un sous-traitant de la sidérurgie, pour muter vers la soustraitance EDF. Les centrales de la Maxe et Blénod fermant, elle a su se certifier pour la construction de matériel ferroviaire. Désormais, l’alu qu’elle façonne de toutes les manières pourrait servir à des décorations d’une ère nouvelle. « Au début, faut bien avouer que certains, à l’atelier de Creutzwald, m’ont regardé bizarrement et ne croyaient pas à ces nouvelles associations. » Michel Covino n’est pas du genre à se laisser démonter. Le Lorrain qui a l’Italie chevillée au corps est bien trop créatif, bien trop dans la marche en avant. Son ambition : développer des marchés, hors saison de Noël, pour maintenir les trente emplois tout au long de l’année. Contre douze actuellement. Décorations diurnes Racheté en septembre l’année dernière, l’entreprise a d’abord dû se stabiliser, assurer les marchés déjà présents comme ceux du sud de la France, de Suisse, Belgique et activer l’énergie que recèle l’entreprise. Gaëlle Clossé a été recrutée pour organiser le développement de l’entreprise et construire un service commercial. « Nouveaux produits, nouveau marketing, nouveaux partenaires », explique-t-elle. Un projet global à construire. A commencer par une présence renforcée en région. Creutzwald et Saint-Avold ne sont plus à convaincre. A Thionville, c’est un gigantesque sapin lumineux qui a trouvé place devant la POLITIQUE tisme même en journée. » La tôle se laque et se colore, les illuminations diurnes deviennent possibles. « en fonction de l’orientation du soleil, la tôle pourra briller. » L’idée, c’est proposer des motifs spécifiques à l’identité de la ville. « On peut aussi s’adresser aux particuliers et à des entreprises… explique Gaëlle Clossé. On ne s’impose aucune limite. Avec les designers, on a autant de plaisir à honorer une grosse commande que travailler une étoile filante pour un village. » Laurence SCHMITT. conseil économique social et environnemental Le Pacte Lorraine accuse une baisse de régime Après une année 2014 conforme aux attentes, le Pacte Lorraine à connu en 2015 un début d’essoufflement. Les violences conjugales étaient au cœur d’une journée de travail transfrontalière hier à Thionville. Le Dr Coutanceau, psychiatre expert, est intervenu. P our son avant dernier rendez-vous avant sa fusion avec les deux autres Cese d’Acal, le Conseil économique social et environnemental de Lorraine a rendu hier un rapport d’étape de la déclinaison du Pacte Lorraine. L’Etat et la Région av aient contr actualisé, le 17 septembre 2013 à Matignon, 300 M€ à parité (150 M€ x 2). Un engagement pour trois ans (2014/2016) censé doper la réindustrialisation d’une région durement éprouvée par la crise. « Conforme aux attentes », la première année a enregistré 266 demandes permettant à la Région d’engager 49,769 M€ et à l’État 43,446 M€. « En plus, l’État affiche deux engagements complémentaires au Pacte à travers les projets Lis (Low impact steel) à hauteur de 16 M€ et Métafensch pour 20,4 M€ », rappelle Gilles Schaff, président du groupe de travail Pacte au Cesel. Lequel note avec satisfaction « la création » ou « la consolidation », en 2014, d’équipements structurants comme le CEATech, DAVM, IRT, et Institut Lafayette. Surtout, « le choix de faire de la Lorraine la Vallée européenne des matériaux et de l’énergie correspond aux préconisations du Le Dr Roland Coutanceau, psychiatre et criminologue. Cesel », se félicite l’orateur. « Cette Vallée, on l’a voulue pour apparaître sur les radars », acquiesce Gilbert Krauzener. Une assertion plus consensuelle que celle portée avant lui par une autre voix de la CGT vantant, en préambule au débat, les qualités du Champardennais Patrick Tassin, président du Cese de Champagne-Ardenne et candidat déclaré contre Roger Cayzelle pour la présidence du futur Ceser. « Ça n’est ni le sujet, ni le lieu », avait rétorqué aussi sec Alain Gatti (CFDT), volant au secours de Cayzelle et refermant du même coup la parenthèse. Les canifs sont désormais sortis au Cesel. La Région épinglée Photo Julio PELAEZ à la problématique des violences conjugales. Hier, elles étaient réunies au tribunal de grande instance de Thionville lors d’une journée de travail transfrontalière. Une première destinée à échanger sur les pratiques et les réponses judiciaires appliquées dans chacun de ces quatre pays. Le docteur Roland Coutanceau, psychiatre expert, auteur de l’ouvrage Amour et violence, défi de l’intimité, a ponctué ces présentations par une conférence. En France, les mesures pénales et d’accompagnement sont-elles adaptées ? Dr Roland COUTANCEAU : « Oui, elles le sont. Le balisage juridique a été fait, l’arsenal judiciaire existe. Aujourd’hui, le premier défi c’est d’accompagner au mieux les victimes une fois qu’elles se sont dévoilées. Le deuxième défi relève de leur difficulté à faire part de la situation. C’est pour cela que l’entourage, la famille, les professionnels doivent oser le droit d’ingérence, tendre la perche pour les faire parler. Se mêler de la vie des autres n’est pas culturellement bien porté. Or, on peut intervenir en étant subtil, être intrusif intelligemment. La plupart des victimes expliquent que si quelqu’un l’avait deviné, elles en auraient parlé plus tôt ! Tout est dit ! » Les auteurs de violences conjugales ont-ils un profil mairie. A Metz, place de Chambre, les commerçants ont commandé une œuvre monument ale hyperfestive. Place Maud’huy ce sont des motifs accrochés aux globes lumineux. « En travaillant tôle et LED, explique Michel Covino, nous cherchons à apporter de l’esthé- thionville Le Cese de Lorraine en dresse un bilan contrasté et appelle à la vigilance pour 2016. « Le couple est une situation à risque » es autorités belges, allemanLgeoises des, françaises, luxemboursont toutes confrontées Michel Covino a racheté en septembre 2014 France-Illuminations à Creutzwald. Spécialisé dans la construction métallique avec sa société à Richemont, l’homme y voit des échanges de compétence apportant une créativité presque sans limites. Photo Anthony PICORÉ type ? « Il n’y en a pas qu’un seul. Grossièrement, il y a trois catégories : les immatures, faciles à impressionner ; les égocentriques auxquels il faut une épée de Damoclès au-dessus de la tête pour qu’ils la mettent en veilleuse. Et il y a les grandes personnalités pathologiques : les paranoïaques, les mégalos, les pervers narcissiques, plus difficiles à gérer. Il faut garder en tête que 10 % des femmes sont auteurs de ces violences. Une femme peut être forte avec un couteau, un rouleau à pâtisserie. Il y a des femmes immatures, caractérielles, psychopathes. Le couple est un espace où il peut y avoir de l’abus dans les deux sens. Le couple est une situation à risque pour certains. Être deux et décider de tout, c’est du boulot. Il faut être intelligent pour le compromis. » Les violences conjugales sont aussi psychologiques… « Les violences physiques sont balisées. Mais pour les violences uniquement psychologiques, c’est plus compliqué car elles sont difficiles à objectiver socialement. Les lois existent mais elles sont encore peu appliquées. Il n’y a pas encore d’étude précise sur le sujet mais ma thèse, c’est qu’en matière de violences psychologiques, les hommes en sont victimes autant que les femmes. » Propos recueillis par F. T. Alain Gatty. Photo archives RL/ Anthony PICORÉ Poursuivant l’examen du Pacte, Gilles Schaff en dresse pour 2015 un bilan beaucoup plus mitigé. Certes, les outils de suivi se sont améliorés. Mais l’impact en terme d’emplois est encore loin de l’objectif affiché de la création de 16 000 postes en trois ans. « Après 2 136 emplois créés en 2014, 1 519 ont été maintenus et 961 créés cette année. » Le Cesel déplore ainsi « un ralen- JUSTICE Gilles Schaff. Fred MARVAUX tissement du rythme d’exécution du Pacte ». Un « essoufflement » révélateur d’un contexte régional encore très affecté par les conséquences de la désindustrialisation. Et ce, malgré quelques actions ciblées comme la relance de dossiers classés sans suite lors de leur première instruction. Ou encore l’opération de communication conduite en mai par le Sgar (Secrétaire général aux affaires régionales) sur le mois du Pacte. Appelant à la vigilance de tous les acteurs dans la dernière année, Gilles Schaff s’inquiète aussi du désengagement de la Région : « Le groupe mixte a cessé de fonctionner depuis juin. Ceci illustrant une mobilisation moindre du conseil régional dans sa volonté de poursuivre l’effort et la régularité du suivi du Pacte. » Au total sur deux ans, 363 dossiers ont été enregistrés, 353 votés, 102 engagés par l’Etat. 81 M€ débloqués par la Région et 64,7 M€ par l’Etat. Seuls 78 concernent des investissements industriels. L’effet de levier, lui, reste faible, de nombreux dossiers générant peu d’investissements. Xavier BROUET. fin de 10 ans de procédures En mettant fin à une décennie de démêlés judiciaires, la commune de Terville et la Caisse dEpargne LorraineChampagne-Ardenne ont choisi une sortie par le haut, se donnant un nouvel élan mutuellement profitable. C’ ment en effet, deux axes constituent désormais la colonne vertébrale des relations entre la collectivité et l’établissement bancaire. Le premier est culturel et consiste en un accord de partenariat autour du 112 justement. Un projet qui tient particulièrement à cœur à Patrick Luxembourger et qui cadre parfaitement avec les orientations "Esprit Musique" du Groupe Caisse d’Épargne. En substance, cette salle est destinée à devenir une entité intitulée Le 112, une communauté pour les musiques amplifiées : vers un nouveau modèle de production musicale. C’est-à-dire beaucoup plus qu’une salle : un concept avec école de musique, salle de répétition, label 6 REPÈRES Techniwood c’est good Panneaux pré-industrialisés à haute performance. Photo DR Techniwood International, holding nancéienne présidée par François Pélissier, vient de lever 11 M€ auprès du Fonds Electranova Capital, piloté par Idinvest Partners en partenariat avec EDF et Ecotechnologies. Ce fonds d’investissement est géré par Bpifrance pour le compte de l’Etat, par le biais d’un programme d’investissement d’avenir, confié à l’Agence de développement et de maîtrise de l’énergie (Ademe). « Cet investissement va nous permettre de devenir un acteur incontournable dans la préfabrication industrialisée. Nous apportons une innovation dans un métier très conservateur et en crise », expliquait François Pélissier, dont l’usine de Rumilly près d’Annecy, produit Panobloc, des panneaux performants de constructions industriels, en bois et composites isolants, intégrant menuiseries et parements, faciles à assembler sur chantier. Trois pôles À côté de l’hôpital Bichat, le groupe nancéien, dont François Pélissier est toujours l’actionnaire majoritaire, construit des logements, une crèche et des locaux commerciaux. Une résidence étudiante de 120 chambres est également en construction à Lyon et Paris, tout comme un lycée à Orléans et la rénovation de 530 logements à Reims en milieu occupé. Plusieurs sièges sociaux sont à l’actif du groupe meurthe-etmosellan, qui assoit le développement de Techniwood Internat i o n a l s u r t ro i s p i l i e r s : Ecologgia dans la construction bois, entreprise basée dans les Vosges, Techniwood pour le panneau de construction bois (Haute-Savoie), et Ecologgia Energie, en Moselle, filiale chargée de l’électricité, des réseaux et des fluides. Selon François Pélissier, le groupe se positionne « comme un partenaire de choix pour les maîtres d’ouvrage qui recherchent un interlocuteur unique, une entreprise générale, où l’étude, la fabrication et l’installation sont intégrées et qui assure écologie, performance énergétique et économie préindustrialisée ». Pascal SALCIARINI. Photo archives RL/ Terville et la Caisse d’Epargne tournent la page est la fin de près d’une décennie de démêlés judiciaires dont les derniers avatars datent d’il y a un an à peine. À peu près à l’époque où Patrick Luxembourger, le maire de Terville, et Benoît Mercier, président du directoire de la Caisse d’Épargne Lorraine-Champagne-Ardenne (CELCA) s’assoient à la même table. De « cette seule rencontre », de l’aveu même des intéressés est née l’élan qui a conduit à la signature du protocole d’accord conclut hier au 112, salle de spectacle emblématique de la ville. Deux parties désormais partenaires puisque le document ainsi paraphé ouvre une ère de coopération dont les contours sont prometteurs. Selon les termes de ce docu- TTE de production résident, etc. Un projet central pour une ville qui vient justement de consentir un effort considérable pour la rénovation complète des lieux. Si les détails du projet ne doivent être dévoilés que dans quelques semaines, on sait déjà que la CELCA s’engage pour une durée de 6 ans à injecter un total de 1,7 M€ sous forme de mécénat dans le 112. De quoi envisager l’avenir de la salle qui doit prochainement rouvrir ses portes avec une certaine sérénité. Second axe : la création d’une société d’économie mixte (30 % CELCA et 70 % Terville) en charge de réaliser l’essentiel des opérations d’aménagement urbain à venir sur la commune. Pour cela, une ouverture de crédit à hauteur de 7 M€ sera accordée par la CELCA, destinée à permettre la constitution du capital social de cette Sem ainsi que l’acquisition des terrains sur lesquels les opérations envisagées seront réalisées, acquisitions qui pourraient être réalisées à l’horizon du 30 juin 2016. Grâce à cette opération, Terville réalisera la quasi-totalité de ses actifs fonciers et encaissera les sommes afférentes. Pour une collectivité dont la dette est aujourd’hui estimée à un peu plus de 6 M€, le calcul est vite fait : techniquement, la commune – qui fut autrefois la plus endettée de France – est désormais à flot. Hydrogène dans le Pays audunois Aline Melgarejo chargée de mission hydrogène. Photo Samuel MOREAU Le projet est d’envergure. Et repose sur les énergies renouvelables. Les élus du P ays audunois par l’intermédiaire de la Sodeger, société d’économie mixte, se lancent dans le développement de l’hydrogène. Objectif : stocker de l’électricité en provenance d’énergies renouvelables, notamment d’un futur parc éolien, puis la dispatcher sur le territoire de la com’com du Pays audunois. Avec des applications nombreuses concernant la mobilité, l’éclairage, le chauffage… Il s’agira de transformer de l’électricité en hydrogène. Cela s’effectue via un procédé d’électrolyse connu et déjà en service, sauf que « cette, fois, on utiliserait de très hautes températures », détaille Aline Melgarejo, chargée de mission. Hier, Didier Besnard directeur du CEA Tech Région, Bernard Laurent directeur adjoint de Futures énergies, filiale d’Engie (ex GDF-Suez), Christophe Choserot, vice-président en charge de l’innovation pour la Région Lorraine, ont officialisé leur partenariat avec la Sodeger, représentée par Daniel Matergia, également président de la communauté de communes du Pays audunois.