annexe - Nantes Métropole

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annexe - Nantes Métropole
LE PERIPHERIQUE de NANTES
PARTI d'AMENAGEMENT
Concertation publique préalable
Le périphérique de Nantes assure la continuité de grands itinéraires nationaux, le lien entre la métropole et
les territoires voisins, et dessert les quartiers et équipements de la métropole. Il constitue ainsi une
infrastructure majeure au fonctionnement de l'agglomération.
Long de 42 km, le périphérique a été aménagé progressivement sous diverses maîtrises d'ouvrage, ce qui
a conduit à lui donner des caractéristiques relativement hétérogènes.
Avec le développement de l'aire urbaine et l'élargissement du bassin de vie de la métropole, il accueille un
trafic de plus en plus important, avec plus de 100 000 véhicules par jour sur certaines sections. Chaque
jour de la semaine, notamment sur les périodes de pointe, environ 8 000 heures sont perdues par les
usagers du périphérique.
C'est pourquoi les partenaires que sont l’État, la Région des Pays de la Loire, le Département de LoireAtlantique et Nantes Métropole ont décidé, conjointement en 2010, de lancer un programme complet
d'études et de travaux.
Les résultats des études, via des simulations à 2035 (année référence), avec un accroissement de trafic de
22 %, soit + 0,8 % par an depuis 2011, et les hypothèses du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de
Nantes Métropole ont montré, selon ces deux scenarii, qu''il est indispensable de réaliser les
aménagements déjà décidés :
• le réaménagement du périphérique nord, avec voie d'entrecroisement puis bande d'arrêt
d'urgence, dans chaque sens,
• le réaménagement de la porte de Gesvres, pour assurer la continuité du périphérique à 2x2
voies dans chaque sens,
• le contrôle d'accès aux bretelles d'entrée sur le périphérique extérieur Ouest entre portes
d'Armor & Estuaire, mais aussi aux bretelles d'entrée sur le périphérique intérieur Sud entre
portes de Retz et Bouguenais, accompagné par la mise en place d'une voie d'entrecroisement
(3evoie continue) dans chaque sens sur le pont de Cheviré,
• des innovations nécessaires telle la régulation d'accès pour gérer en alternances les flux
arrivant sur le giratoire boulevard de la Prairie de Mauves/porte d'Anjou pour permettre
l'amélioration fonctionnelle de la porte .
Le parti d'aménagement a fait ressortir d'autres points durs qu'il faut examiner avec attention.
Différentes études ont donc été conduites par les services de l’État sur la requalification environnementale
du périphérique, sur sa gestion dynamique et son système d’informations, puis sur l’amélioration des
portes.
Ces études ont fait l’objet d’une présentation au printemps 2015 pour que les partenaires valident leur(s)
choix.
Le comité de pilotage du 8 juillet 2015 a validé le principe des 4 variantes et de les soumettre à la
concertation préalable, en application de l'article L103-2 du code de l'urbanisme, afin de mobiliser le
maximum d'usagers du périphérique.
Les projets retenus issus de la concertation devront faire alors l’objet d’un protocole de mise en œuvre et
de financement entre les partenaires. Ils seront donc insérés dans le prochain CPER.
Pour aboutir à une vision partagée des aménagements à réaliser, un diagnostic fonctionnel et un diagnostic
environnemental ont été établis. Ils ont permis d'identifier les enjeux auxquels doivent répondre les futurs
aménagements à une échéance de référence, en 2035 :
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Pour la sécurité, nécessité de réduire les phénomènes de congestion pour limiter les
problèmes de sécurité routière existants.
Pour la fluidité du trafic, nécessité de réduire les points de congestion, notamment ceux
qui concernent les franchissements de la Loire aux ponts de Cheviré et Bellevue.
Pour le bruit, nécessité d'être vigilant sur les niveaux sonores et le respect de la
réglementation en vigueur.
Pour la qualité de l'air, nécessité de réduire les phénomènes de congestion afin de limiter
les émissions de polluants.
Pour le milieu humain :
◦ Maintenance et amélioration des conditions de circulation,
◦ Amélioration des franchissements du périphérique pour les modes doux et les
transports en commun,
◦ Amélioration de l'accessibilité aux activités et services par la réduction des
phénomènes de congestion.
Pour les milieux naturels :
◦ Amélioration des continuités écologiques,
◦ Limitation des impacts sur les zones d'enjeux écologiques et de biodiversité,
◦ Amélioration des continuités écologiques des cours d'eau,
◦ Amélioration de la qualité des eaux et de la protection de la ressource en eau,
◦ Maintien de la circulation routière durant des situations extrêmes : vents violents et/
ou inondations.
Pour le paysage, nécessité de mettre en œuvre une meilleure insertion paysagère de
l'infrastructure qu'est le périphérique nantais dans le territoire.
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Au regard des enjeux identifiés, des solutions d'aménagement du périphérique ont été étudiées sur la base
des 3 thèmes suivants :
• La requalification environnementale : 45 pistes d'action ont été étudiées, en lien
avec l'assainissement, les continuités écologiques, les inondations, les modes doux et les niveaux
sonores.
• Des moyens de gestion dynamique comprenantt :
• la régulation d'accès, par un système de feux, sur certaines bretelles d'insertion,
• la régulation dynamique des vitesses,
• la gestion dynamique de l'interdiction de doubler pour les poids lourds, pour la limiter aux
seules sections congestionnées,
• la bande d'arrêt d'urgence dynamique (BAU) pouvant être ouverte à la circulation en heures
de pointe.
• Des aménagements physiques, des portes et des sections prioritaires ont été définies dont les
aménagements concernent :
• la création de voies auxiliaires d'entrecroisement (voie supplémentaire reliant l'entrée et la sortie
entre 2 portes successives),
• l'aménagement du complexe de Bellevue (portes d'Anjou et du Vignoble, puis pont de Bellevue)
par l'élargissement de l'ouvrage aval,
• l'aménagement à 3 voies du pont de Cheviré dans le sens Sud-Nord,
• l'aménagement de portes de Saint-Herblain, d'Armor, de Rennes, de la Chapelle et des
Sorinières.
4 variantes de A à D ont été élaborées sur la base des 3 thématiques d'aménagement précédemment
énoncées. Elles sont constituées d'une combinaison plus ou moins ambitieuse des mesures.
Ces 4 variantes permettent de répondre aux dysfonctionnements observés du périphérique, avec des
degrés d'efficacité et un niveau d'investissement variables.
Ce sont ces variantes qui ont été soumises à la concertation publique préalable entre les 2 mai
et 3 juin 2016.

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