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LA BULLE
Bulletin de liaison du Groupe Comtois Subaquatique (0625007) affilié à la FFESSM
ème
19, Boulevard du 21
http://www.gpecomtsub.fr
régiment de Chasseurs à pied 25200 MONTBELIARD
N'oubliez pas de visiter notre site internet : http://www.gpecomtsub.fr
SOMMAIRE
Le mot du rédacteur
Galette du GCS
Le salon de la plongée par Maxime
Safari plongée aux Philippines
Infos diverses et sites sympas
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Le mot du rédacteur :
Dans cette première bulle de l’année 2012 vous trouverez :
- avec un peu de retard la vie du club, galette du GCS.
- Un article de Maxime sur le salon de la plongée à Paris, où il a rencontré beaucoup de monde.
- et pour se réchauffer un petit peu, la découverte des Philippines au travers d’un safari plongée dans les Visayas
- et comme d’habitude la rubrique sites sympas
Pierre
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1/ Vie du club, galette du GCS.
Comme chaque année, nous nous sommes réunis dans les locaux du club pour la traditionnelle galette des
rois….Cette année, notre ami Sébastien étant absent, nous avons savouré une autre sorte de galette, moins
croustillante, mais agréable au palais. Sébastien est venu nous faire un coucou avec un carton de liquide pour nos
gorges, sympa de sa part…
Nous étions environ une quarantaine ; pas mal de nos amis plongeurs étaient pris par ailleurs, pas grave, nous ne
nous sommes pas forcés pour manger leur part…..
Nous voilà repartis pour une nouvelle année et de nouvelles aventures au sein de notre GCS.
Georges, comme chaque fois a remercié les encadrants qui donnent beaucoup de leur temps et assument le bon
fonctionnement du club ; un grand merci à Evelyne et Pierre, nos rédacteurs de « la Bulle », qui nous informent sur
les activités passées et à venir de notre association, et n’oublions pas notre président Georges qui assure avec un
grand professionnalisme la gestion du club.
Nono
Quelques photos
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2 : Escapade au salon de la plongée porte de Versailles à Paris le 21 janvier 2012
Du 13 au 16 janvier a eu lieu le salon international de la plongée sous-marine de Paris, porte de Versailles.
C'était sans compter la présence d'un détachement représentatif du GCS qui a porté haut les couleurs de notre club.
La femme y était [plus particulièrement] à l'honneur pour cette 14ème édition d'où les sirènes sur l'affiche mais - pour plagier
Hélène de Tayrac, Présidente de l'organisation - << le bonheur d'être une femme ne serait pas complet, si nous n'avions pas les
hommes à nos côtés. Il faut ici leur rendre hommage car, et l'histoire le prouve, sans eux, nous ne ferions probablement pas de
plongée et [...] c'est à leur côté que nous prenons le plus de plaisir à partager notre amour de la plongée. >> Moi, je dis que
quand une femme du 21ème siècle commence ainsi son édito et admet enfin l'évidence, cela me donne très envie de pousser les
portes de ce salon. Et les sirènes étaient autant derrière les stands à vous accueillir d'un large sourire auréolé des brisures du
soleil et de l'air marin qui craquellent et tannent leur peau que dans la qualité des badauds.
Chacun en a eu pour son compte parmi les moult exposants : des opérateurs touristiques vers des paradis terrestres insolents,
que de nombreux adhérents du club ont déjà côtoyé (les écouter vous conter ces parenthèses de plénitude est un vrai nectar !)
aux nombreuses animations, conférences, projections, rencontres d'auteurs et dédicaces et autres stands commerçants. Pour
beaucoup, ce rendez-vous international des plongeurs est une occasion unique de se retrouver et partager un moment de
convivialité.
Nous nous souviendrons du stand de la Martinique avec dégustation de ti-punch (50°), de celui du champagne pour lequel nous
nous sommes mis à l'eau à essayer des masques intégraux pour communiquer sous l'eau (comme Nicolas Hulot ;-) des bonnes
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affaires au Dirty Divers, dégustation de pur café colombien, passage éclair obligé chez Gégé... mais la vraie révélation collective
de ce salon s'est construite autour d'échanges riches avec de véritables icônes de la défense des océans.
Nous avons été séduits par le combat de François SERANO, président de l'association LONGITUDE 181 NATURE qui a pour
objectif la protection du milieu marin et le partage plus équitable des ressources. Pour cela elle a lancé en 2002 la CHARTE
INTERNATIONALE DU PLONGEUR RESPONSABLE. Tout club qui signe cette charte passe automatiquement dans la cour des
"Grands", un cap de non retour dans son engagement et ses convictions afin de former ses membres à devenir des
ambassadeurs de la préservation de la biodiversité. Pensez-vous que nous sommes prêts à relever le défit et ainsi célébrer le
cinquantenaire du club par un engagement fort, responsable et durable ?
J'ai pu aussi échanger avec des membres de la PROJECT AWARE Foundation sur leurs actions mais l'espoir m'est apparu en
la frêle personne d'Ondine ELIOT qui à l'âge d'à peine 11 ans (aujourd'hui, elle en a 15) s'est indignée contre le massacre des
requins, qui après avoir traversé 450 millions d'années sur cette Terre (ils ont vu les dinosaures !), sont au bord de l'extinction.
Elle a obtenu une bourse d'un sponsor grâce à laquelle elle a pu construire une vingtaine de posters pour faire des expositions
dans les écoles, c'est gratuit et très instructif (j'en ai 2 kits complets pour ceux que cela intéresse). Et si cet enfant avec toute sa
fragilité a le courage de s'exposer publiquement et dire "NON !" alors je me dis que je ne peux me contenter d'être un plongeur
oisif et juste contemplatif car je veux partager ce plaisir et cette passion mais pas à n'importe quel prix. J'ai compris que nous
avons le devoir de préserver ce monde du silence et la responsabilité de transmettre ce message au plus grand nombre.
Mais la rencontre la plus "émotionnante" restera sans aucun doute celle avec Sandra BESSUDO, Haute conseillère auprès de la
présidence de la Colombie pour la gestion environnementale, la biodiversité, l'eau et le changement climatique. La "copine à
Véro" est une combattante dont on connait l'engagement pour la sauvegarde des requins marteaux mais plus largement de
l'environnement et des espèces marines au travers la Fondation MALPELO. Elle est non seulement une très belle femme et
mère en même temps mais aussi une personne adorable, disponible, accueillante et chaleureuse malgré toutes les sollicitations,
c'en est infiniment communicatif, c'est un guide que nombre d'entre nous suivraient... les yeux fermés ;-)
Bien sûr, tout Gaulois que nous sommes, nous n'avons pas manqué de fêter dignement notre montée à la capitale au cours
d'une soirée parisienne épique qui a commencé au Timbre Poste par des spécialités du sud ouest et s'est poursuivi dans un bar
branché à grand coup de courses de taxi après quoi, repus et rassasiés, nous avons rejoint notre hôtel B&B (le bien choisi) les
jambes bien lourdes mais des étoiles plein la tête.
Maxime
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3/ Safari plongée aux visayas (Philippines)
Après une bulle consacrée à l’Indonésie (bulle 41) je vais essayer de vous faire découvrir une région des
Philippines, les Visayas
Les Philippines comptent 3 groupes d’îles, Luçon, les visayas et Mindanao, c’est un archipel constitué de 7100 îles.
Il s’étend sur plus de 1800km du nord au sud et 1100 km d’est en ouest. A l’est on trouve la mer des philippines, à
l’ouest la mer de chine, au sud la mer des célèbes.
Les philippines sont d’origine volcanique, plusieurs volcans sont encore actifs, la dernière éruption du mont pinatubo
ayant eu lieu en 1991.
La population est de plus de 90 millions d’habitants. Le pays est à grande majorité catholique, les Philippins sont
très religieux. 2 langues officielles, le philippin (ou tagalog) et l’anglais, beaucoup de dialectes locaux sont parlés
dans les différentes îles.
Climat de type tropical humide à l’est bien arrosé et l’ouest qui a une saison sèche et des pluies de mousson en été.
L’archipel subit les typhons et les tempêtes tropicales qui peuvent être très meurtriers. Le dernier s’étant produit en
2011.
L’économie repose essentiellement sur l’agriculture, l’école est gratuite et obligatoire pour tous les enfants âgés de
sept à douze ans.
Les Visayas sont composées des îles majeures suivantes : palawan, panay, negros, cebu, bohol, leyte et samar.
Cette région est favorable au niveau climat et est sensée ne pas connaître les typhons et les fortes pluies de
mousson (ce ne fut malheureusement pas le cas en 2011).
Durant notre safari plongée nous découvrirons les îles de cébu, apo, negros, siquijor et panglao. Après un vol sans
histoire sur l’A380 de la singapour airlines nous sommes arrivés à Cébu via Singapour. Une courte nuit de repos et
c’est le départ en van pour rejoindre notre bangka, bateau traditionnel philippin.
Un des gros avantages de ce type de safari est de permettre de découvrir le pays et ses habitants en même temps
que la plongée. Sur notre route première halte à un marché local. Quelques photos, la bouchère, la marchande de
poissons, le moyen de transport local très utilisé car bon marché, des joueurs et enfin le cyber café.
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Sourire et bonne humeur, c’est l’Asie.
Le bateau sur lequel nous ferons les liaisons entre les différentes îles de notre séjour et qui servira
également pour rejoindre les sites de plongée. Beaucoup de place, nous n’étions que 4 plongeurs, plus nos
2 guides et 3 membres d’équipage.
2 à 3 plongées par jour sont proposées, nous ferons également 2 plongées de nuit ainsi que des « muck
dive », à ne pas louper, des choses extraordinaires à voir. Durant notre séjour nous avons eu un peu de ciel
gris et une mer agitée les premiers jours puis grand soleil. Eau à 26 °, combinaison de 3 mm avec souris ou
5 mm pour les frileux (moi entre autre). Nous plongerons dans des réserves ou « sanctuaires », dans ces
zones la faune est présente et la flore intacte, attention nous sommes aux Philippines et il ne faut pas
s’attendre à voir du gros, quoique.
En général les plongées se font le long de tombants, pas très profonds toutefois, quelques plongées de type
dérivante avec un peu de courant. En conclusion plongées faciles et accessibles à tous les plongeurs. Par
contre la visibilité n’est pas toujours bonne, souvent l’eau est assez chargée (sachant que tout cela est très
relatif en fonction d’où l’on a déjà plongé).
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La flore, de beaux coraux, durs ou mous, des très belles éponges et des gorgones énormes et de toutes les
couleurs.
La faune, assez diversifiée, bien sur du petit, même du tout petit (hippocampe pygmée), des nudibranches,
poisson mandarin, frog fish, quelques bancs de carangues assez impressionnants, tortue, barracudas, pas
mal de serpents de mer et une surprise (les requins baleine) En photo quelques espèces assez rares et que
l’on a eu la chance de voir grâce à nos guides
Un frog fish (poisson crapaud clown)
un autre frog fish dans son éponge
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Mimic octopus, cette espèce a une grande capacité à imiter d’autres créatures (elle peut ressembler à
environ 15 espèces différentes). Elle n’a été découverte que fin des années 90.
Seiche flamboyante, seule seiche capable de marcher, elle chasse la journée, ses couleurs indiquent très
clairement aux prédateurs qu’elle n’est pas comestible et hautement toxique, couleurs magnifiques
Dragonnet
Poisson fantôme robuste « solenostomus paegnius »
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Banc de carangues, quel bonheur de nager au milieu d’un tel banc
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Et pour finir, le plus gros poisson, le requin baleine, pour la petite histoire il faut savoir que les pêcheurs
locaux les nourrissent pour les maintenir dans cette zone et qu’il faut payer une taxe pour plonger ou y faire
du PMT, une heure au milieu de ces requins (il y en a plusieurs) c’est assez incroyable. En ce qui concerne
le côté environnemental c’est une autre histoire. D’un autre côté on peut se dire qu’il est encore préférable
de voir cela que leurs ailerons dans une soupe chinoise.
Comme je vous l’ai dit précédemment l’avantage de safari c’est aussi de voir le pays et les coutumes
locales, quelques photos de combats de coqs auxquels nous avons assisté.
Pose de la lame sur une patte du coq, en attendant on la met dans la bouche
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L’arène, les enchères montent, le combat est très rapide, vingt à trente secondes, il peut se finir par la mort
de l’un des coqs ou une blessure.
Après le combat, on soigne les coqs blessés, avec un fil et une aiguille (le coq ne bouge pas)
Ouf sauvé
C’est assez curieux de voir les Philippins avec leur coq dans les bras, c’est vraiment le sport national, les
coqs on en trouve partout, à Cébu (qui est une très grande ville) il y en avait une multitude à 2 pas de notre
hôtel.
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Et pour finir une photo de l’île d’apo, petit coin de paradis, avec son hôtel au confort rustique (pas d’eau
potable) mais tellement plein de charme. Une dernière précision concernant la nourriture elle était
excellente, variée et copieuse, les jus de fruits frais, quel régal.
Sites sympas :
- vous avez un article à envoyer à la bulle, ci-dessous l’adresse :
[email protected]
-
Plongeur.com avec son magazine téléchargeable, beaucoup d’infos (bien sur concernant la plongée).
-
Chercheurs d’eau un autre magazine gratuit consacré à la plongée.
-
Vous êtes intéressés (e) par la photo sous marine, plongez vous dans le forum-photosub.
-
Vous cherchez du matos de plongée, Besacplongée (à Besançon)
Et bien sur le site d’Evelyne, vous pouvez le consulter si vous voulez des infos sur des destinations plongée,
à jour de notre voyage aux Philippines
http://pagesperso-orange.fr/evelyne.jobey/index.html