Syndicats CGT SNECMA Villaroche
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Syndicats CGT SNECMA Villaroche
Syndicats CGT Ouvriers, Employés, Techniciens, Ingénieurs et Cadres (UFICT) SNECMA Villaroche Tél : 01 60 59 79 99 Fax : 01 60 59 77 75 E-mail : [email protected] site : http://cgt-snecma-villaroche.webnode.fr Atelier harnais La Direction choisit l’abandon ! Quelques jours avant les vacances de Noël une restructuration de l’atelier harnais avec ses fonctions liées (qualité, méthode, magasin et gestion de production) a été annoncée aux salariés de ce secteur. L’annonce était très floue et prétendait à un « échange » avec des partenaires comme LABINAL ou RMO pour la reprise de l’activité avec ou sans les salariés. Personne ne se fait d’illusion sur ce discours même si l’annonce officielle ne doit être présentée au CE qu’à la fin du mois. Les harnais sont les faisceaux électriques des moteurs et étaient depuis peu rattachés au secteur habillage. Ces faisceaux relient le calculateur aux capteurs et autres équipements du moteur. Aux cours de ces 15 dernières années nous avons pu assister à plusieurs fermetures d’atelier ; d’abord sous l’entité Snecma Contrôle Système puis sous celle d’Hispano Suiza. C’est d’abord l’atelier des circuits multicouches puis certains ateliers de mécanique et ensuite l’atelier capteurs qui ont été fermés. Enfin l’activité des calculateurs a été cédée à Sagem en échange de l’abandon par ce dernier de la téléphonie lors de la fusion SAGEM-SNECMA. Ce secteur est donc en quelque sorte un survivant. Jusqu’à maintenant il était assez profitable pour être maintenu grâce à l’activité réparation ; la production et le développement étant sous-traités. A noter qu’à chacune de ces fermetures ce sont des savoirs faire et des métiers que nous perdons sur le site. Nous n’avons plus de câbleurs électroniques sur le site ou ceux qui restent ne pratiquent plus leur métier. Et cela sera de même avec la fermeture du dernier atelier de câblage filaire. Depuis une dizaine d’année la direction laisse vivoter ce secteur en refusant de le dimensionner à la hauteur de sa mission comme le réclame la CGT depuis des années. En effet la réparation, au service des compagnies aériennes, nécessite une vitesse de réaction très importante puisque le matériel ne peut être immobilisé que quelques jours. L’atelier trop petit ne pouvait absorber ces pics de charge et était donc condamné à plus ou moins long terme. Pour pérenniser le secteur il aurait fallu embaucher et diversifier l’activité, par exemple en rapatriant le développement (activité d’origine de l’atelier). En refusant de développer la réparation ou de diversifier l’activité la direction a donc condamné l’atelier à disparaitre. A noter que cette politique a été dénoncée maintes fois par la CGT que ce soit au niveau de la réunion mensuelle des délégués du personnel ou même au CHS/CT en dénonçant l’ambiance délétère qu’une telle politique entrainait. Cette politique est un choix conscient et cynique de la direction. Ce secteur très spécifique et ancien présentait l’avantage de permettre à chacun de trouver sa place dans un environnement stable. Chacun y avait trouvé ses marques ; choisir de le faire disparaitre n’est donc pas sans conséquence. Aujourd’hui une quarantaine de salariés devraient subir les conséquences de cette politique. Ils devraient, parfois à quelques années de la retraite accepter de changer d’environnement, de collègues voire de métier. Alors c’est à la direction d’assumer les conséquences de ses choix en reclassant à leur avantage tous les salariés du secteur. C’est à elle de mettre les moyens aussi bien financiers qu’humains pour que chacun trouve une solution. Les salariés auxquels on n'a jamais demandé leur avis n’ont pas à perdre un centime dans cette affaire !!! Déclaration CGT sur l’avenant n°1 à l’accord d’intéressement Snecma 2015 - 2017 Lors de la signature de l’accord d’intéressement 2015-2017, le 26 juin 2015, la CGT s’était clairement positionnée lors de sa déclaration au Comité Central d’Entreprise : Augmenter la rémunération par l’intermédiaire de la prime d’intéressement ne doit pas se faire au détriment du salaire. De plus, la CGT mettait en garde sur les critères permettant de bonifier le montant de la prime d’intéressement. La CGT estimait déjà que certains de ces critères risquaient d’être difficiles à atteindre et mettaient une pression supplémentaire sur les salariés. Aujourd’hui, constatant que les critères portant sur les programmes en développement (Leap et Silvercrest) ne seront pas atteignables, la Direction propose de les modifier avec un avenant à l’accord d’intéressement, par d’autres critères qu’elle estime atteignables. La CGT dénonce la volonté de la Direction de maintenir au plus haut l’intéressement, en suivant les directives de Safran, alors qu’elle a imposé unilatéralement une politique salariale en 2015 à un niveau historiquement bas. Lors des actions pour les négociations salariales de 2015, les salariés ont rappelé que leur priorité était au salaire. La CGT défend cette revendication et affirme qu’il est préférable d’avoir un bon salaire plutôt qu’un bon intéressement. La CGT rappelle sa revendication d’une prime d’intéressement uniforme. L’intéressement est un moyen de redistribuer les richesses créées par tous les salariés. Il n’y a pas de raison de le hiérarchiser. Seul le salaire doit être hiérarchisé, car il permet de payer la qualification, l’expérience et la prise de responsabilité de chaque salarié de l’entreprise. Les conditions d’attribution de la prime d’intéressement n’ayant pas été dégradées avec : Maintien du plancher indexé sur le plafond de la sécurité sociale, Augmentation de l’enveloppe de l’intéressement pour permettre de redistribuer le maximum prévu dans l’accord tout en finançant le plancher d’intéressement, la CGT sera signataire de l’avenant n°1 à l’accord d’intéressement 2015-2017. Les DSC CGT Snecma Courcouronnes, le 28 janvier 2016 Villaroche le 29-01-2016