HISTOIRE DES ARTS FRANÇAIS LES FEMMES AU 20ème siècle

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HISTOIRE DES ARTS FRANÇAIS LES FEMMES AU 20ème siècle
HISTOIRE DES ARTS FRANÇAIS LES FEMMES AU 20ème siècle Liste des œuvres étudiées : ARTISTE TITRE DE L’OEUVRE Driss Chraïbi La civilisation, ma Mère !... Louise Bourgeois Maman Albert Cohen Le livre de ma mère Hervé Bazin Vipère au poing Pablo Picasso Claude dessinant, Françoise et Paloma. SOMMAIRE: I)
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La civilisation, ma mère!: Le livre de ma mère : Vipère au poing : Claude dessinant, Françoise et Paloma : Maman : Fiche type d’étude d’une œuvre A) Extraits étudiés B) Pistes d’analyse A) Extrait étudié B) Pistes d’analyse A) Extrait étudié B) Pistes d’analyse A) Œuvre étudiée B) Pistes d’analyse A) Œuvre étudiée B) Pistes d’analyse I)
La civilisation, ma Mère !... : A) Extraits étudiés : 1er extrait : Une mère à l’écart du monde : A Casablanca, dans les années 1930, la mère du narrateur, un jeune garçon brillant à l’école, a toujours vécu isolée du monde moderne. Un jour, son fils aîné fait installer l’électricité à la maison et achète un poste de radio. _ Seigneur Dieu ! s’est écrié ma mère en se tordant les mains. Qu’est-­‐ce qu’ils racontent, ces monstres que j’ai mis au monde ? Allez-­‐vous m’expliquer à la fin ? _ C’est la radio, a répondu Nagib. La radio, quoi ! _ Mais qu’est-­‐ce que c’est que cette « radio » dont j’entends parler depuis trois jours ? Radio… Blo… Bla… Upunn… Radio… Kteu ! Les yeux dans les yeux, Nagib et moi nous sommes regardés en frères et nous avons répondu d’une seule et même voix : _ C’est une boîte qui parle. _ Qui parle ? Une boîte qui parle ? Ah ça ! Vous me prenez pour une femme du Moyen-­‐Âge ou pour un haricot ? Vous oser vous moquer de votre mère ? (…) _ Allons, viens voir la radio. Elle alla d’abord revêtir sa robe d’apparat, brodée et raide de fils d’or, se parfuma au jasmin et, quand elle entra dans le salon, ce fut comme si elle le voyait pour la première fois de sa vie. S’assit sur ses talons, les aisselles sur les genoux et le menton dans ses mains, dans l’attitude qui lui était familière, faite de gravité et d’incompréhension totale, lorsque mon père entreprenait de lui expliquer, preuves en main, la différence entre une pièce de monnaie et un billet de banque. Nagib tourna les boutons du récepteur, régla le volume, une voix hurla : _ Blé dur 180, blé tendre 213, fenugrec 31, millet 20. Suivi d’une musiquette. J’en profitai pour demander à ma mère : _ Eh bien, qu’en penses-­‐tu ? Si elle pensait quoi que ce fût, elle ne m’en dit rien. Ne bougea pas, ne m’entendit même pas. Le rêve l’habitait à présent, coulait dans ses veines, avait la fixité de son regard. (…) A minuit, la voix radiophonique dit : _ Bonsoir, mesdames… Bonsoir, messieurs. (Et se tut). _ Bonsoir, monsieur le magicien, lui répondit ma mère. Dors bien, fais de beaux rêves. _ Pas de puces, pas de punaises, ajouta Nagib. Et maintenant, maman, tu veux manger quelque chose ? Il y a encore pas mal de viande sur cet os. Ou je te fais six œufs au plat avec des cornichons comme tu les aimes ? Hein, petite maman ? _ Baisse la voix, idiot ! Tu vas le réveiller. Tu ne l’entends pas ronfler, le pauvre ? 2ème extrait : Une lente émancipation : Après la découverte de la radio, du fer à repasser électrique, du téléphone, la mère, guidée par son fils cadet, apprend la lecture, l’écriture, la géographie, la biologie. Ce que je visais, tenacement, c’était la carapace d’ignorance, d’idées reçues et de fausses valeurs qui la maintenaient prisonnière au fond d’elle-­‐même. Un mollusque sort de sa coquille au cours de sa mutation. Pourquoi pas elle ? On peut très bien naître dans un pays, vivre dans un autre et mourir dans un troisième. La terre est vaste et elle appartient à tous. Les mollusques le savent, oui : même les mollusques. Jour après jour, je l’amenais à remettre en cause son propre passé. Partie de là, si elle pouvait le faire craquer, sa myopie intérieure deviendrait une vue de lynx, critique. Peu m’importaient les conséquences : je l’aimais. Elle se débattait et je ne lui laissais pas un moment de répit. Nagib était toujours là, à portée de voix, prêt à détendre l’atmosphère par l’un de ses rires homériques ou à nous prévenir de l’arrivée de notre père : nous rangions précipitamment livres, planches, indices de nos secrets. Mais il était enfermé dans l’expansion de ses affaires (ferme, immobilier, banque, industrie), ne voyait rien de l’évolution bourgeonnante de sa femme, habitué depuis si longtemps à une compagne statique, permanente, immuable _ puisque, lui, il était heureux avec elle, n’avait aucun problème et donc pourquoi en aurait-­‐elle ? 3ème extrait : La parole se libère : Un soir, le père, qui s’est enfin rendu compte que sa femme avait changé, entame une discussion avec elle. -­‐
(…) Quand je t’ai épousée, tu avais treize ans. Orpheline depuis toujours. Aucune famille. D’aucune sorte. Tu ne savais même pas ce qu’était un œuf, comment le casser, comment le cuire, qui pouvait bien le pondre, chat, vache ou éléphant. Je t’ai élevée, tu n’avais pas de passé, j’ai fait de toi une femme honorable, je t’ai facilité la vie. J’ai résolu tous tes problèmes. Je sais lutter. Et vaincre. Si tu étais l’épouse d’un va-­‐nu-­‐pieds, je pourrai comprendre. Explique-­‐toi. Parce qu’en mon âme et conscience, je ne comprends pas. -­‐
Voilà, a répondu ma mère. Nous avons eu deux enfants. -­‐
Oui, deux enfants. Je les connais. Et alors ? -­‐
Ils ont commencé par être des bébés. Ils ont grandi, d’années en années. Et maintenant ils ont des ailes. Comprends-­‐tu ? -­‐
Rien. Rien de rien. (…) -­‐
Eh bien, disait la voix, j’ai grandi, moi aussi. Tu ne t’en es pas encore rendue compte ? Quand je suis entrée dans cette maison, je n’avais pas toutes mes dents. J’en ai trente-­‐deux maintenant. Je les ai comptées, regarde ! … Ma taille s’est allongée et j’ai pris du poids. Mais mon âme, dis ? mon âme ? C’est ce qu’elle a dit, de cette voix-­‐là montante come une marée d’équinoxe venue du fond de la mer avec tout le poids d’une vieille, très vieille patience. Elle a dit : -­‐
Dis, mon âme ? où est-­‐elle ? qui est-­‐elle ? que fait-­‐elle ? pourquoi ? en ai-­‐je une ? pourquoi ? qu’est-­‐elle devenue ? a-­‐t-­‐elle grandi, elle aussi ? pourquoi ? à quoi ressemble-­‐t-­‐
elle ? à une gousse d’ail que l’on écrase dans un mortier ou à un balai que l’on remise derrière une porte ? et pourquoi ? va-­‐t-­‐elle pouvoir un jour chanter, danser, faire résonner ma carcasse comme des claquettes et battre ma peau comme celle d’un tambourin ? Elle est à l’abri depuis toujours, alors qu’elle voudrait avoir froid, je le sais. Oui, froid. Et faim et soif et joie et misère et vie de tout ce qui existe au-­‐delà de cette porte en chêne clouté et qui n’existe pas pour moi, jamais, d’aucune façon, et dont je ne sais presque rien, hormis le ravitaillement dont tu me gaves, les ordres et les modes d’emploi que tu n’as cessé de me donner, la morale dont tu me graisses, les rênes dont tu me brides et les œillères dont tu m’aveugles. Cent fois oui, j’aurais préféré être un de ces va-­‐nu-­‐pieds que tu méprises. J’aurai au moins appris la rugosité de la terre. Savoir la valeur de la subsistance que j’aurais arrachée au sol, ressentir la chaleur du soleil, les averses croulant sur ma tête nue. Tant de peuples relèvent la tête, acquièrent leur liberté, alors pourquoi pas moi ? Et quelle différence y-­‐a-­‐t-­‐il entre mes propres enfants et moi ? Pourquoi ont-­‐ils eu, eux, l’occasion de savoir d’où ils venaient, qui ils étaient, et vers quoi ils se dirigent – et pourquoi pas moi ? parce que je suis une femme ? parce que je suis ton épouse ? A ce compte-­‐là, il fallait te marier avec ton propre portrait. Oui, monsieur, oui. Me voici à l’âge de trente-­‐sept ans – et je vais te dire : je ne sais rien. Rien du peuple parmi lequel je suis née, de la terre qui m’a nourrie, rien de ma propre culture, de mes propres origines, de ma propre langue, de ma propre religion. Mais je mange. Oh ! ça, oui, je mange, je broute, les greniers sont pleins, l’argent coule à flots, je n’ai pas à me faire le moindre souci. Elle a encore haussé le ton jusqu’à se briser la voix et briser son océan contre ce rocher qui s’appelait son époux. -­‐
Si mon âme, par un coup de baguette magique, sortait là, devant moi, à cette heure, je serais la première étonnée. Je ne la reconnaîtrai plus. Il me semble que je verrai apparaître à sa place un enfant idiot avec une grosse tête. Je lui dirais : -­‐ Ecarte les oreilles que je voie tes beaux yeux ! ». Mon âme me regarderait sans rien dire, sans sourire, sans me comprendre. » Puis elle s’est tue. Je pouvais l’entendre reprendre sa respiration, se ramasser morceau par morceau, je pouvais entendre le sang se calmer lentement dans ses veines, et se calmer la tempête, retomber le vent. Pendant tout ce temps-­‐là, mon père n’avait pas dit un mot, ni toussé, ni soufflé, rien. L’horloge à poids a sonné trois heures dans une ville déserte. Trois coups de cuivre rouillé. Ce fut comme si le vieux passé venait enfin de mourir pour nous tous qui étions là, dans cette maison : mon père, ma mère, moi – l’horloge, les lits, les coffres, tapis et tentures, et tous les souvenirs. B) Pistes d’analyse : L’œuvre en général : -­‐ En quoi le contexte de l’histoire (lieu et époque) est-­‐il important ? -­‐ En quoi ce roman est-­‐il un roman d’apprentissage ? -­‐ Quels sont les points communs et différences entre cette représentation de la mère et celle des autres œuvres du corpus ? -­‐ Quelle(s) idée(s) défend ce roman ? er
1 extrait : -­‐ Quelle est l’attitude de la mère face au nouvel objet de la maison ? Qu’est-­‐ce que cet extrait souligne ? -­‐ Quel regard portent les fils sur leur mère ? 2ème extrait : -­‐ En quoi la mère est-­‐elle enfermée au sens propre et au sens figuré ? -­‐ Qu’est-­‐ce qui bloque l’émancipation de la mère ? -­‐ En quoi ce récit d’apprentissage est-­‐il paradoxal ? 3ème extrait : -­‐ Comment le discours de la mère est-­‐il rendu plus efficace ? -­‐ En quoi peut-­‐on dire que c’est la fin du récit d’apprentissage ? II) Le livre de ma mère : A) Extrait étudié : Une mère à l’écart du monde : Albert Cohen (1895-­‐1981) est un écrivain suisse, issu d’une famille juive originaire de l’île de Corfou. Dans Le Livre de ma mère, il évoque la mémoire de sa mère et surtout le chagrin qu’il ressent chaque jour depuis sa mort, en 1943. A dix-­‐huit ans, je quittai Marseille et j’allai à Genève où je m’inscrivis à l’Université et où des nymphes me furent bienveillantes. Alors, la solitude de ma mère devint totale. Elle était déracinée à Marseille. Elle y avait bien de vagues parents mais ils étaient trop riches et ne la recevaient que pour lui faire ingurgiter leur luxe, lui parler de leurs hautes relations et l’interroger avec bienveillance sur le modeste commerce de son mari. Elle s’était abstenue au bout de quelques visites. Ne pouvant plus, depuis sa première crise cardiaque, aider mon père dans son travail, elle restait le plus souvent seule dans son appartement. Elle ne fréquentait personne car elle était peu débrouillarde. D’ailleurs, les épouses des confrères de mon père n’étaient pas son genre et elle ne leur plaisait sans doute pas. Elle ne savait pas rire avec ces dames de commerce, s’intéresser à ce qui les intéresser, parler comme elles. Ne fréquentant personne, elle fréquentait son appartement. L’après-­‐midi, après avoir terminé ses tâches ménagères, elle se rendait visite à elle-­‐même. Bien habillée, elle se promenait dans son cher appartement, inspectait chaque chambre, tapotait une couverture, arrangeait un coussin, aimait la tapisserie neuve, savourait sa salle à manger, regardait si tout était bien en ordre, chérissait cet ordre et l’odeur d’encaustique et le nouveau canapé en affreux velours frappé. Elle s’asseyait sur le canapé, se recevait chez elle. Cette boule à café qu’elle venait d’acheter était une relation nouvelle. Elle lui souriait, l’éloignait un peu pour mieux la voir. Ou encore elle considérait le beau sac à main que je lui avais offert, qu’elle conservait enveloppé dans du papier de soie et dont elle ne se servait jamais car il aurait été dommage de l’abimer. Sa vie, c’était son appartement, c’était écrire à son fils, attendre les lettres de son fils, préparer ses voyages vers le fils, attendre son mari dans l’appartement silencieux, lui souhaiter la bienvenue lorsqu’il rentrait, être fière des compliments de son mari. Il y avait aussi les pâtisseries où elle écoutait un peu la conversation des dames bien, tout en mangeant un gâteau, consolation des isolés. Elle participait comme elle pouvait, se contentait humblement de ces pauvres divertissements, toujours spectatrice, jamais actrice. Sa vie, c’était encore d’aller toute seule au cinéma. Ces personnages sur l’écran, elle était admise en leur compagnie. Elle pleurait aux malheurs de ces belles dames chrétiennes. Elle a été une isolée toute sa vie, une timide enfant dont la tête trop grosse était collée avidement à la vitre de la pâtisserie du social. Je ne sais pourquoi je raconte la vie triste de ma mère. C’est peut-­‐être pour la venger. B) Pistes d’analyse : -­‐
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Comment la solitude et la faiblesse de la mère se manifeste-­‐t-­‐elle ? Pour quelle raison Cohen raconte-­‐t-­‐il son histoire ? Est-­‐ce la même raison que Driss Chraïbi ? Que dénonce cet auteur ? Quels sont les points communs et différences entre cette représentation de la mère et celle des autres œuvres du corpus ? III) « Vipère au poing » : A) Extrait étudié : (Brevet blanc n°1) La correction Le père du narrateur, M. Rézeau, rentré tardivement de la chasse avec le narrateur et ses deux frères, demande à sa femme, qui réprimande les enfants, de les laisser tranquilles. Puis il quitte la terrasse, laissant les trois garçons seuls face à leur mère. -­‐
Allons, venez les enfants, reprit-­‐elle d’un ton neutre. Il faut aller vous laver les mains. La manœuvre consistait à nous isoler des témoins. Mme Rézeau se contint jusqu’au palier. Mais là…les pieds, les mains, les cris, tout partit à la fois. Le premier qui lui tomba sous la patte fut Cropette*, et dans sa fureur, elle ne l’épargna point. Notre benjamin protestait en se couvrant la tête : -­‐
Mais, maman, moi, je n’y suis pour rien. Petit salaud qui l’appelait maman ! Folcoche* le lâcha pour se ruer sur nous. Remarquez que, d’ordinaire, elle ne nous battait jamais sans nous en donner les motifs. Ce soir-­‐là, aucune explication. Elle réglait ses comptes. Frédie se laissa faire. Il avait un chic particulier pour lasser le bourreau en s’effaçant sous les coups, en le contraignant à frapper à bout de bras. Quant à moi, pour la première fois, je me rebiffai.*Folcoche reçut dans les tibias quelques répliques * du talon et j’enfonçai trois coups de coude dans le sein qui ne m’avait pas nourri. Evidemment, je payai très cher ces fantaisies. Elle abandonna tout à fait mes frères, qui se réfugièrent sous une console, et me battit durant un quart d’heure, sans un mot, jusqu’à épuisement. J’étais couvert de bleus en rentrant dans ma chambre, mais je ne pleurai pas. Ah !non. Une immense fierté me remboursait au centuple*. Au souper, papa ne put ne pas remarquer les traces du combat. Il fronça les sourcils, devint rose…Mais sa lâcheté eut le dessus. Puisque cet enfant ne se plaignait pas, pourquoi rallumer la guerre ? Il trouva seulement le courage de me sourire. Les dents serrées, les yeux durs, je le fixai longuement dans les yeux. Ce fut lui qui baissa les paupières. Mais, quand il les releva, je lui rendis son sourire, et ses moustaches se mirent à trembler. Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948 -­‐
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B) Pistes d’analyse : De quel type de texte s’agit-­‐il et quel point de vue est employé ? Quelle est l’image de la mère ? l’image du père ? Est-­‐ce traditionnel ? Quel est le regard du fils sur sa mère ? Que pensez-­‐vous de l’attitude de chaque personnage ? Quels sont les points communs et différences entre cette représentation de la mère et celle des autres œuvres du corpus ? IV) « Claude dessinant, Françoise et Paloma », 1954 : A) Œuvre étudiée : C) Pistes d’analyse : -­‐ Qui sont ces personnages pour Pablo Picasso ? A quel moment de sa vie les représente-­‐t-­‐il ? -­‐ Que révèlent la position des personnages et la façon dont ils sont représentés ? -­‐ Que met la lumière en valeur ? -­‐ Quelles sont les différences entre le personnage masculin et les personnages féminins ? -­‐ Picasso critique-­‐t-­‐il la condition de la mère/ de la femme ? -­‐ Quels sont les points communs et différences entre cette représentation de la mère et celle des autres œuvres du corpus ? 4) « Maman »: A) Œuvre étudiée : B) Pistes d’analyse : -­‐ En quoi le titre est-­‐il surprenant ? -­‐ Qu’est-­‐ce qu’une araignée évoque généralement ? Quels sont les points communs entre une araignée et la mère de Louise Bourgeois ? -­‐
Quels sont les points communs et différences entre cette représentation de la mère et celle des autres œuvres du corpus ? FICHE TYPE D’ETUDE D’UNE OEUVRE: Attention ! Les questions précédées de *** sont les plus complexes, ne t’y aventure pas sans recherches sérieuses préalables.. I – Présentation A) L’artiste : Nom, dates de naissance et de mort, nationalité. B) L’oeuvre : titre, date de création, dimensions, lieu de conservation, technique (dessin, peinture (huile, acrylique, aquarelle, fresque) sculpture, assemblage, installation, architecture, photographie, vidéo) C) *** Le genre de l’oeuvre: (le type de sujet représenté) : portrait, nature morte, paysage, peinture d’histoire(religieuse, historique, politique), allégorie, scène de genre (scène de la vie quotidienne), oeuvre abstraite D) Le titre de l’oeuvre : Est-­‐il en rapport avec le sujet ? II-­‐ Description (ce que je perçois) A) Description précise de ce qui est représenté, plan par plan s’il s’agit d’une image B) *** La composition : (verticale, oblique, rayonnante, pyramidale …)Aidez vous d’un schéma ou vous retracerez les grandes lignes. Le cadrage / le point de vue / Y a-­‐ t-­‐ il un effet de profondeur, de quelle manière ? C) Les couleurs (quelles sont les couleurs principales? Y a-­‐t-­‐il des correspondances? (teintes claires ou foncés, couleurs chaudes, ou froides...) Que mettent-­‐elles en valeurs? Quel sentiment traduisent-­‐elles? D) La lumière : lumière naturelle ou artificielle? D'où vient-­‐elle? Est-­‐ce qu'un élément est plus éclairé? Y a-­‐t-­‐il des ombres, des contrastes? E) L'expression du ou des personnages: si l'œuvre montre des personnages, il faut décrire leur posture et les expressions des visages. F) *** Le rapport avec le spectateur: à qui s'adresse l'œuvre? Quelle est la place du spectateur devant l'œuvre? Que ressent-­‐il face ou dans à l'œuvre? III-­‐Signification de l’oeuvre et Impressions personnelles (ce que j’en pense) : A) *** Le contexte de l’oeuvre: Évènements politiques et économiques de l’époque, courants artistiques… B) Quel est le sens de l’oeuvre ? Quel éclairage / témoignage apporte t-­‐elle? C) Quelle invention? innovation? Crée t-­‐elle une rupture avec la création passée ? … D) Avec quelle(s) œuvre(s) pourrais-­‐tu la comparer et pourquoi ? E) Qu’en retiens-­‐tu ? Ton point de vue ? 

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