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DIMANCHE 29 MARS 2015
À LA CROISÉE DES MONDES
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN HAUTE-NORMANDIE
LEO HUSSAIN
PROGRAMME
DIMANCHE 29 MARS 2015 ................................................14H
SALLE DES CONCERTS
À LA CROISÉE DES MONDES
Hossam Mahmoud
Taqssim (improvisation), pour oud seul
Light upon light, pour oud et orchestre
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n o 40
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN - HAUTE-NORMANDIE
LEO HUSSAIN, DIRECTION
HOSSAM MAHMOUD, OUD
Coproduction Opéra de Rouen - Haute Normandie, Philharmonie de Paris.
FIN DU CONCERT VERS 15H15.
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COULEURS D’ORIENT
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)
Symphonie n° 40 en sol mineur K. 550
Molto allegro
Andante
Menuetto. Allegretto – Trio
Finale. Allegro assai
Pour l’histoire que l’on sculpte en de grands noms, chaque époque
a ses illustres. Le récit historique de la musique occidentale, que l’on
classifie selon périodes et styles, fait de Wolfgang Amadeus Mozart
(1756-1791) l’un des compositeurs incontournables de son déroulement.
L’artiste salzbourgeois apparaît en effet comme le parfait orfèvre du
style classique : il réalise une synthèse sans égal des différents styles
d’alors, nationaux comme musicaux. S’il est aujourd’hui parmi les
musiciens les plus consacrés, Mozart n’est cependant pas unanimement
reconnu au courant du XIXe siècle. Certains, comme Johannes Brahms
et Frédéric Chopin, le louent pour son œuvre remarquable, d’autres
– Hector Berlioz à lui seul suffit – négligent l’héritage du compositeur
qu’ils considèrent comme un musicien de fastes, de divertissement et
à l’art passé. Pourtant, Mozart est devenu l’un des maîtres historiques
de la musique occidentale. L’histoire qui fut écrite accuse ses mérites
et fait vivre son souvenir ; et le temps omet son oubli.
L’histoire de la musique peut être abordée grâce à des parcours individuels. Celui de Mozart permet de cerner l’aboutissement d’un style
qui appartient au XVIIIe siècle : avec Joseph Haydn et Ludwig van
Beethoven, le compositeur façonne et parfait le style classique. La
musique devient alors un discours à la facture précise : les articulations
sont claires et basées sur des contrastes variés ; la mélodie prend une
place première ; l’harmonie et la forme deviennent rigoureusement
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organisées selon des règles – contrairement au complexe et dense
contrepoint baroque. Historiquement, Mozart s’affirme comme un
modèle de cette esthétique classique. Il impose un répertoire vaste,
abordant tous les genres du XVIIIe siècle, mais sans jamais créer
un langage nouveau. Il parvient en effet à synthétiser une multitude
d’idiomes musicaux, fruits de récolte de ses déplacements. Le premier
voyage de Mozart est organisé par son père Leopold ; il le conduit
sur les routes dès juin 1763. Il s’agit alors de montrer les talents du
jeune artiste et de le présenter à la haute société des grandes villes
européennes. À chaque nouvelle étape, Leopold se renseigne sur la
vie musicale et fait en sorte de rencontrer les personnes notables, afin
d’organiser des concerts pour son fils. Ce premier voyage dure trois
ans. Lors de déplacements ultérieurs, le musicien se rend entre autres à
Vienne, à Paris, à Lyon, à Londres, en Italie, dans les Provinces Unies
et dans le Saint Empire Romain. C’est lors de ces déplacements qu’il
découvre des styles nationaux et des genres variés. Par une habile
appropriation, il parvient à les réunir en les distillant dans ses œuvres
et en tire ainsi la quintessence.
La Symphonie no 40 K. 550 est l’une des pièces les plus connues de l’auteur et les plus jouées au monde. Chef-d’œuvre exemplaire de l’art du
Viennois, elle témoigne une parfaite maîtrise et toute la richesse de sa
musique. Sur la partition autographe, l’œuvre est datée au 25 juillet
1788. Il s’agit pour Mozart d’une année d’éclaircies durant laquelle
il est très productif ; ses crises d’angoisse, attisées par la mort de son
père en juin 1787, l’accablent alors moins. C’est au cours de l’été 1788
qu’il compose ses trois dernières symphonies, sorte de monument
triangulaire qui parachève son œuvre instrumental. Les manuscrits
autographes des Symphonies no 39, 40 et 41 mentionnent ainsi des dates
très proches : 26 juin, 25 juillet et 10 août 1788. Toutes trois sont
composées à Vienne, où Mozart vit depuis 1781. La Quarantième appartient avec la Vingt-cinquième aux deux seules symphonies « mineures »
de Mozart, écrites toutes les deux en sol mineur et s’apparentant au
Sturm und Drang par son expressivité aiguë. Le compositeur signe
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ici une œuvre représentative de sa maturité musicale en même temps
qu’il propose une pièce méditative, affectée, voire funèbre. Elle résonne
tel le regard d’un musicien confiant comme un maître, mais inquiet
comme un homme.
DAVID HÉMERY
« C’EST DANS UNE OPTIQUE MULTICULTURELLE QUE NOUS
NOUS SOMMES RETROUVÉS. »
Entretien avec Leo Hussain et Hossam Mahmoud
Comment vous êtes-vous rencontrés ? Et qu’est-ce qui vous
a séduit l’un chez l’autre ?
Leo Hussain : Nous nous sommes rencontrés à Salzbourg, où j’étais
directeur musical et où Hossam habite. Hossam est très actif dans la
vie artistique de cette ville et sa musique suscite là-bas un véritable
intérêt. Nous nous sommes rencontrés par le biais d’amis communs
et avons commencé à collaborer sur quelques projets. Je cherchais une
opportunité de travailler davantage avec lui et ce concert s’est présenté
comme une formidable occasion.
Hossam Mahmoud : Je trouve que Leo a un style très singulier. Il
n’adopte pas la conduite traditionnelle, voire bureaucratique, mais il
essaie d’interpréter la musique avec son propre ressenti. Je trouve cela
très identifiable.
Que souhaitiez-vous proposer avec ce concert?
L. H. : Le concept d’« Orchestre en fête ! » est d’explorer les rencontres
et influences entre les musiques de différentes cultures. Je pense que
cela nous donne une belle opportunité de croiser la culture dite « classique » de l’Europe occidentale et un style plus élargi qui deviendra,
je l’espère, un nouveau langage musical multiculturel.
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H. M. : C’est en effet dans cette optique multiculturelle que nous nous
sommes retrouvés. Après discussion, nous sommes venus à cette idée
d’un concert à Rouen, où Leo est chef principal.
La musique est-elle à ce point un voyage pour vous ?
L. H. : On peut le dire ainsi ! En tout cas, la musique ne doit jamais
être passive. Elle doit nous transporter ailleurs, quelque part en dehors
de nos vies quotidiennes. Toute forme d’art doit chercher à enrichir et
élargir les vies de ceux qui l’expérimentent.
H. M. : Je pense, pour ma part, que la musique est le voyage le plus
simple et le plus puissant que l’on puisse faire. C’est l’un des rares
espaces où les frontières n’existent pas entre les cultures. Personne ne
pourra vous interdire ce voyage pour lequel vous n’avez besoin d’aucun
visa. Tout le monde peut s’y lancer.
Hossam Mahmoud, parlez-nous de votre nouvelle pièce Light
upon light pour orchestre et oud qui va être donnée lors de
ce concert ?
H. M. : Il y a quelques années, je me suis engagé dans une série de
concerts intitulée Le Souffle de la pureté, dont le thème était la respiration.
Aujourd’hui, je me penche sur la thématique de la lumière. C’est ma
deuxième composition sur ce sujet. Je perçois la lumière comme une
source d’inspiration pour la musique. Elle peut transporter l’auditoire
vers différentes strates d’imagination et refléter l’expérience et l’esprit
de chacun. La lumière est quelque chose de très varié. Il y a la lumière
visible et celle cachée, que vous ne pouvez voir de vos propres yeux.
C’est sur cette réflexion que je me suis appuyé pour la composition
de cette pièce.
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Quelles sont pour vous les richesses de l’association entre
un oud et un orchestre ?
H. M. : L’oud est inégalé dans sa capacité à permettre une improvisation toujours connectée à la composition. C’est ce qu’on appelle le
takassim, un instrument qui peut jouer les micro-intervalles.
L. H. : Il est toujours intéressant de chercher de nouveaux sons en
musique. Si vous pensez à de grands compositeurs comme Janacek
ou, plus récemment, Dutilleux ou Boulez, une grande partie de leurs
œuvres est dictée par cette recherche de nouvelles couleurs avec l’orchestre. Cela peut aussi consister à utiliser de nouveaux instruments, en
contrepoint ou en association avec l’orchestre, comme le saxophone au
début du XXe siècle ou les ondes Martenot un peu plus tard. Pour moi,
l’oud a un son très humain, proche de la voix, et apporte à l’orchestre
une texture très belle.
Pourquoi avoir choisi de faire résonner cette création avec la
Symphonie no 40 de Mozart ?
H. M. : Cette œuvre est très orientale. Sans aucun doute, sa popularité
dans le monde arabe est liée au fait qu’elle a été adaptée pour être
chantée en langue arabe par Fairouz. Dans sa version Ya Ana Ya Ana, la
célèbre chanteuse libanaise révèle le sentiment angoissé et tragique de
la symphonie qui surgit comme une lutte pour la survie. Presque tout
le monde connaît cette mélodie et beaucoup de gens pensent d’ailleurs
que la composition vient de Fairouz elle-même, occultant complètement
Mozart. Je pense que la force de cette symphonie repose sur le fait
qu’elle arrive à connecter l’Orient et l’Occident par sa structure même.
L. H. : Mozart a un rôle important dans ma vie et, étant donné que
ma collaboration avec Hossam a commencé dans sa ville natale, cela
prend un sens personnel. Mozart est un compositeur qui a intégré des
références musicales étrangères dans ses propres pièces – même si cela
prenait une forme moins soulignée que ce qu’on lui prête aujourd’hui
dans sa Marche turque. On peut également apprécier sa musique de façon
différente en fonction du contexte. C’est pourquoi j’espère humblement
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que l’on pourra apporter quelque chose de nouveau à cette célèbre
symphonie en la faisant dialoguer avec la musique d’Hossam.
Leo Hussain, avez-vous toujours été intéressé par des
musiques autres que classique et symphonique ?
L. H. : En fait, il y a peu de choses que je hais autant que la classification « musique classique ». La musique est musique avant tout,
et définir de telles délimitations à notre art est le desservir. J’aime la
musique, c’est aussi simple que cela, que ce soit un quatuor à cordes
de Beethoven ou le dernier album de Coldplay !
PROPOS RECUEILLIS PAR VINCIANE LAUMONIER
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HOSSAM MAHMOUD
au Théâtre de Salzbourg. Son
œuvre orchestrale, Éloge aux martyrs
de la révolution du 25 janvier, a été
créée par l’Orchestre de Chambre
Philharmonique d’Égypte en
juin 2011 au Caire puis reprise à
Vienne, Bratislava et à Munich.
Son dernier oratorio est présenté en
2014 lors du Festival de Salzbourg.
Hossam Mahmoud a été récompensé par de nombreux prix.
Le compositeur et instrumentiste
Hossam Mahmoud, né au Caire,
étudie à l’université la musique
orientale, la musique traditionnelle
européenne et la pédagogie de
la musique. Hossam Mahmoud
pratique à la fois l’oud, le violon
alto et le piano. Ses études de
composition le conduisent à la
Haute École de Musique de Graz
et Salzbourg à la rencontre des
professeurs Beat Furrer et Boguslaw
Schaeffer. Hossam Mahmoud vit
comme compositeur et interprète
à Salzbourg, et se bat pour le dialogue des cultures au travers de la
musique. Dans le même temps, il
perfectionne sa pratique de l’oud.
Sa musique a été interprétée lors de
nombreux festivals de renoms, au
stART Festival 2003 de Salzbourg,
au Festival d’Automne de Paris,
au Klangspuren Festival 2008 de
Schwaz en Autriche, lors de la
Biennale de Salzbourg en 2009,
au Mattseer Diabelli Sommer en
Autriche. Quatre de ses récentes
étapes de travail ont été présentées
en la collégiale de Salzbourg, à
l’Opéra du Caire et d’Alexandrie.
Son opéra,18 Jours, a été interprété
LEO HUSSAIN
Leo Hussain a étudié à l’Université de Cambridge et à la Royal
Academy of Music. Dès cette
époque, il a noué d’importantes
relations professionnelles avec les
plus grands chefs d’orchestre, tels
Sir Simon Rattle, Valery Gergiev,
Daniel Barenboim et Yannick NézetSéguin. Il commence en 2004 une
carrière de chef lyrique et dirige de
grandes tournées de spectacles au
Royaume Uni : Opera’s spring tours,
Glyndebourne on Tour et Opera
North. Il devient parallèlement chef
assistant et seconde avec bonheur
Sir Simon Rattle à la Philharmonie
de Berlin pour Pelléas et Mélisande,
Valery Gergiev à la Philharmonie
de Vienne pour Benvenuto Cellini,
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Riccardo Muti pour Otello et La Flûte
enchantée et Yannick Nézet-Séguin
dans Roméo et Juliette. Il travaille aussi
comme chef assistant à l’Opéra de
Paris et au Festival d’Aix-en-Provence. Leo Hussain a commencé
dès 2009 une carrière internationale
en devenant directeur musical du
Landestheater Salzburg et en se
faisant remarquer à l’occasion de ses
débuts au Théâtre de la Monnaie à
Bruxelles dans une nouvelle production du Grand Macabre de Ligeti mise
en scène par La Fura dels Baus et
acclamée par le public. Aussitôt, Leo
Hussain a été invité par quelques-uns
des orchestres et des maisons d’opéra
les plus importants du monde parmi
lesquels les Wiener Symphoniker, le
Deutsches Symphonie-Orchester de
Berlin, le BBC Symphony Orchestra,
le Mozarteum de Salzbourg, le
Berliner Staatsoper, le Theater an
der Wien, l’English National Opera,
le Mariinsky Theatre, l’Opéra de
Francfort, sans oublier plusieurs
collaborations avec La Monnaie.
Tout récemment, c’est en Amérique
qu’il s’est produit pour la première
fois, dirigeant La Traviata à Santa
Fe. Il a ensuite dirigé L’Elixir d’amour
au Theater an der Wien, Béatrice et
Bénédict à la Bayerische Staatsoper
de Munich, ainsi qu’Aïda et Tosca
à la Berliner Staatsoper. La saison
2012-2013 l’a amené à Salzbourg
avec Tristan und Isolde, Die Fledermaus
et Greek du compositeur anglais Mark
Anthony Turnage. Du côté symphonique, les principaux orchestres qu’il
a dirigés ces dernières années sont
la Deutsche Radiophilharmonie,
et le Philharmonique d’Essen. Il a
également interprété les Gurrelieder
de Schönberg dans le cadre du prestigieux Festival Enescu de Bucarest.
Pour la saison en cours, Leo Hussain
se produira pour la première fois
au Royal Danish Theatre de
Copenhague avec Falstaff de Verdi,
à l’Opéra de Francfort où il retourne
pour Tosca, et à Salzbourg où il dirige
trois productions : Eugène Oneguine,
La Clemenza di Tito et Emilie de Kaija
Saariaho. Il ne néglige pas pour
autant les concerts symphoniques
et tiendra la baguette des orchestres
WDR de Cologne, NHK Symphony,
Orchestre Symphonique d’Islande,
Prague Philharmonia et Orchestre
Philharmonique du Luxembourg.
Parmi ses prochains projets, on
peut notamment citer de nouvelles
collaborations avec le Theater an
der Wien, l’Opéra de Francfort, La
Monnaie et la Staatsoper de Berlin.
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Cette année sera également celle
de ses débuts avec le Royal Opera
House, Covent Garden, et le prestigieux Festival de Glyndebourne.
Leo Hussain est le chef principal de
l’Opéra de Rouen Haute-Normandie
depuis septembre 2014.
pour mission l’interprétation du
répertoire classique sur instruments
à cordes en boyau et archets classiques, souvent complétés par des
parties de trompettes et timbales sur
instruments adaptés. Sa programmation privilégie le développement
individuel de ses artistes qui ont
régulièrement l’occasion de jouer en
solistes et en formation de chambre.
Cette flexibilité et cette polyvalence
sont fertilisées par les nombreux
chefs invités qui viennent chaque
saison le nourrir. L’Orchestre se
produit fréquemment dans sa
région, tant au Théâtre des Arts de
Rouen qu’à l’occasion de tournées,
mais son identité forte et affirmée
rayonne également au-delà des
frontières normandes. Ses concerts
dans des salles prestigieuses telles
que la Cité de la musique, la Salle
Pleyel, l’Opéra-Comique à Paris,
ou encore à Luxembourg, Hanovre,
Bruges, Bruxelles, La Havane,
New York, New Dehli et SaintPétersbourg mettent en évidence
son souci d’échange, de diversité
et sa singularité d’approche des
différents styles musicaux.
ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE
ROUEN HAUTE-NORMANDIE
Fondé en 1998 par Oswald
Sallaberger, qui l’a dirigé jusqu’en
2010, David Stern étant principal chef invité de 2002 à 2005,
l’Orchestre de l’Opéra de Rouen
Haute-Normandie a ensuite été
placé sous la direction de Luciano
Acocella de 2011 à 2014. Depuis
septembre 2014, Leo Hussain en
est le chef principal. Composé
de quarante instrumentistes, souvent renforcés par des musiciens
supplémentaires qui enrichissent
par leur investissement fréquent
et régulier l’esprit d’ouverture et
de curiosité qui le caractérise, il
explore un spectre très large du
répertoire lyrique et symphonique,
du baroque aux créations contemporaines. Fidèle aux spécificités
de son effectif, il s’est aussi donné
Avec le soutien de Musique Nouvelle en
Liberté
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Contrebasses
Gwendal Étrillard
Baptiste Andrieu
Sylvain Courteix
Direction musicale
Leo Hussain
Oud, percussions Hossam Mahmoud
Flûtes
Jean-Christophe Falala
Kouchyar Shahroudi
Premiers violons Jane Peters
Marc Lemaire
Elena Pease
Pascale Thiébaux
Hélène Bordeaux
Alice Hotellier
Étienne Hotellier
Hautbois
Jérôme Laborde
Fabrice Rousson
Clarinette
Gaelle Burgelin
Laurence Boureau
Seconds violons Hervé Walczak Le Sauder
Tristan Benveniste
Nathalie Demarest
Elena Chesneau
Laurent Soler
Bassons
Batiste Arcaix
Mami Nakahira
Cors
Pierre-Olivier Goll
Éric Lemardeley
Altos
Agathe Blondel
Stéphanie Lalizet
Cédric Rousseau
Thierry Corbier
Trompettes
Franck Paque
Patrice Antonangelo
Violoncelles
Anaël Rousseau
Hélène Latour
Anne-Claire Choasson
Jacques Perez
Timbales
Éric Sammut
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Samedi 28 mars à 15h45
Table ronde en direct et en public
Bar des concerts - Cité de la musique - Philharmonie 2
Quel avenir pour
nos orchestres ?
Les états généraux de l’orchestre en France
Avec :
Philippe Fanjas, directeur de l’Association française des orchestres
Jean-Marc Bador, directeur général de l’Orchestre national de Lyon
Fabienne Voisin, directrice générale de l’Orchestre National d’Île-de-France
Jean-François Verdier, directeur musical et chef de l’Orchestre de Besançon
Déborah Nemtanu, violon solo à l’Orchestre de Chambre de Paris
Marc-Olivier de Nattes, violon à l’Orchestre national de France
Alban Beunache, musicien-étudiant au CNSM…
Un débat animé par Judith Chaine
Dans le cadre de la journée spéciale Orchestres en Fête
sur France Musique
91.7
14
francemusique.fr
Orchestres en fête !
Chaque saison, pendant 10 jours, tous les acteurs de la manifestation
offrent au public un moment privilégié de découverte de l’orchestre.
Le succès de l’événement et l’engouement du public reposent sur la
grande diversité des événements proposés, ainsi que sur la grande
disponibilité des artistes : effectifs très importants ou plus intimes,
concerts traditionnels ou concerts surprenants, ateliers participatifs et
rencontres. C’est l’occasion unique de découvrir l’orchestre comme
on ne l’attend pas.
Du 20 au 29 mars 2015
Une initiative de l’Association Française des Orchestres
www.orchestresenfete.com
Une initiative de
l’Association Française
des Orchestres
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Imprimeur France repro• E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547
01 4 4 8 4 4 4 8 4
2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S
P O R T E D E PA N T I N
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R