Dossier de présentation

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Dossier de présentation
Une réflexion neuve sur les thèmes musicaux du film noir, ici explicitement cités. Au-delà des conventions
dramatiques, la musique de Stéphan Oliva transcrit l’intériorité de ces héros paumés et désaccordés,
succombant aux beautés vénéneuses, et condamnés à leurs sombres destins.
Sous forme de suite, les notes en clairs-obscurs, la volupté des contrastes, les accords expressionnistes, les
dérives hallucinées vers un glissement fatal et inéluctable entrainent l’auditeur à se reconstituer son propre
cinéma.
"Trois ans après avoir visité les compositions de Bernard Herrmann, l'univers sombre de celui-ci a mené
Stéphan Oliva vers un paysage sonore inspiré d'un autre pan fondamental de l'histoire du cinéma : le Film
Noir. Mais ici, du tronc commun de thèmes musicaux des Films Noirs cités explicitement, de multiples
branches émergent : néo Film-Noir, ou bien sa version hallucinée signée Kurosawa, sans oublier des portraits
d'acteurs.
Le résultat est saisissant : nous assistons soit à la projection des films, soit à leurs commentaires; deux facettes
pour expliquer musicalement le Film Noir, c'est-à-dire une description de l'homme là où la lumière peine à
arriver, mais où l'essence de sa détresse et de son humanité brille encore."
Stéphane Oskéritzian
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Stéphan Oliva ::: le musicien
STEPHAN OLIVA • Pianiste, compositeur, arrangeur.
Pianiste et compositeur réputé pour la finesse de son jeu, son toucher d’une grande sensibilité, son originalité et son
éclectisme. Il est reconnu et apprécié pour ses créations dans plusieurs domaines :
* Nombreuses compositions personnelles et improvisations libres :
Disques : Souen (1988) - Novembre (1991) - Clair Obscur (1993) - Itinéraire Imaginaire (2004) - Stéréoscope (2009)
Pandore (2008) - Miroirs (2006) - Aquarian Forest (2008)
* Hommages à des personnalités variées
Bill Evans : Jade Visions (1996)
Lennie Tristano : Tristano (1999) - Sept variations sur Lennie Tristano (2002)
Paul Motian : Fantasm (2000) - Intérieur Nuit (2002)
Paul Auster : Coïncidences (2005)
Giacinto Scelsi : Soffio di Scelsi (2007)
Bernard Herrmann : Ghosts of Bernard Herrmann (2007) - Lives of Bernard Herrmann (2010)
Les pionniers du « Harlem piano stride » : Echoes of Spring (2008)
Winsor Mc Cay : « Little Nemo » Slumberland Band (2010)
* Relectures du cinéma
Jazz’n’(e) motion (1998) - Ghost of Bernard Herrmann (2007) - Lives of Bernard Herrmann (2010)
Film noir (2011) - After noir piano gone (2011)
* Musiques de film
Froid comme l’Eté (2003) - Les liens du Sang (2008) - Un Singe Sur Le Dos (2010)
* Ciné-concerts
Loulou de Pabst, L ‘Inconnu de Tod Browning, La Guerra ed il sogno di momi de Segundo De Chomon,
Crainquebille de Feyder, Le bonheur de Medvekine, Monte là-dessus avec Harold Lloyd, The Lodger d’Alfred Hitchcock
et des films muets de Jean Painlevé, de Jean Durand, d’Emile Cohl…
* Prestations dans le spectacle vivant : théâtre, danse…
Avec Hanna Schygulla, Jean-Claude Carrière, Kerstin Specht, Melissa Von Vepy…
* Conférences et masters classes
« L’histoire du piano dans le Jazz », « musique et cinéma », « Bernard Herrmann », « Jazz et cinéma ». Enseignement aux
Conservatoires de Montreuil et de Strasbourg de 1995 à 2008
* Présence sur les scènes internationales
Allemagne, Espagne, Portugal, Hongrie, Suisse, Pologne, Finlande, Angleterre, Luxembourg, Belgique, Estonie, Lettonie,
Guyane, Canada, Israël, Palestine, Birmanie, Corée…
* Carrière discographique maintes fois saluée par la presse :
- Biennale des jeunes créateurs d'Europe et de la méditerranée (1989)
- « Django d’or » Espoir (1992)
- Disque de l’année 1999 Jazz Magazine
- 4 fois « Choc de l’année » de la revue Jazzman (1998 - 2000 - 2002 - 2004)
- 4 fois Top « sélection de l’année du journal Le Monde » (1996 - 1998 - 2000 - 2007)
- Prix Boris Vian de l’Académie du jazz en 2002
- « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros 2004
- Top 20 du best of 2007 des Inrockuptibles
- 4 ffff Télérama (1996 - 2000 - 2006)
- H. Koller Award « Best cd of the Year » 2004
- 4**** jazzman (1992 - 1999 - 2002 - 2008 - 2010)
- Disque du mois « So Jazz » novembre 2010
- Le Choix de France Musique 2010
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Stéphan Oliva ::: Discographie sélective
crédit Cecil Mathieu
- After noir (piano gone) portraits – sansbruit (2011)
- Lives of bernard herrmann – sansbruit (2010)
- Stéréoscope – La Buissonne/Harmonia mundi (2009)
- Les liens du sang – Cristal Records/Harmonia Mundi (2008) et DVD Studio Canal
- Echoes of spring - Melisse/Abeille Musique (2008)
- Ghosts of Bernard Herrmann – Illusions (2007)
- Miroirs – Minium/Discograph (2006)
- Itinéraire imaginaire - Sketch/Harmonia Mundi (2004)
- Loulou – DVD Carlotta (FR)/ Critérion (USA)(2004)
- Sept variations sur Lennie Tristano – Sketch/Harmonia Mundi (2002)
- Fantasm - BMG/RCA Victor (2000)
- Jazz’n’(e) motion - BMG/RCA Victor (1998)
- Jade visions - OWL/Universal (1996)
ARTISTE : STEPHAN OLIVA
TITRE : FILM NOIR
LABEL : ILLUSIONS
DATE DE SORTIE : FEVRIER 2011
1. Odds Against Tomorrow / John Lewis, Robert Wise 1959
2. Force of Evil / David Raksin, Abraham Polonsky 1948
3. The Asphalt Jungle / Miklos Rozsa, John Huston 1950
4. Whirlpool / David Raksin, Otto Preminger 1949
5. The Killer’s Kiss / Norman Gimbel / Arden Clar, Stanley Kubrick 1955
6. Touch of Evil / Henry Mancini, Orson Welles 1958
7. Angel Face / Dimitri Tiomkin, Otto Preminger 1953
8. The Night of the Hunter / Walter Schumann, Charles Laughton 1955
9. The Long Goodbye / John Williams, Robert Altman 1973
10. Double Indemnity / Miklos Rozsa, Billy Wilder 1944
11. Der Amerikanische Freund / Jürgen Knieper, Wim Wenders 1977
12. Sunset Boulevard / Franz Waxman, Billy Wilder 1950
13. Aurosawa Akira suite / Fumio Hayasaka, Masaru Satô Yoidore tenshi L’ange Ivre 1948
Warui yatsu hodo yoku nemuru Les Salauds dorment en paix 1960
Tengoku to jigoku Entre le ciel et l'enfer 1963
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Stéphan Oliva ::: Presse
Deux claviers pour un jazz d'exception
Le Monde
« Dixième soirée du festival Jazz à la Villette (Paris,
10 septembre) : deux pianistes, Stéphan Oliva
(Montmorency, 1959) et Paul Bley (Montréal, 1932). Un
double concert en piano solo, est-ce si judicieux ? Dans
le cas de Stéphan Oliva et Paul Bley, la réponse est oui.
Oui, mais après coup. Et pas seulement parce que
Stéphan Oliva a la grâce d’enchaîner : « sans Paul Bley,
je ne jouerai pas ainsi. »
Une trentaine d'années de distance entre eux, mais pas
mal de points communs : l'élégance, l'intégrité, le refus
de tout effet, de toute rouerie. Un rapport à la musique
qui intimide. Sans compter, essentiel dans l'auditorium de
la Cité de la musique, un public - ce tiers inclus concentré.
Stéphan Oliva figure aux tout premiers rangs des pianistes sous-estimés. Paul Bley, au premier rang des
figures historiques les plus oubliées. L'album Novembre (1991, Owl Records) est le premier jalon de la carrière
sans compromis de Stéphan Oliva. Les derniers enregistrements de Paul Bley, dont Mondsee (ECM), purs
chefs- d'œuvre. Mots pesés. Du coup, côté tintouin et ramdam, silence radio, ignorance frivole, le tout
d'ailleurs, il faut le noter, sans la moindre méchanceté.
Stéphan Oliva présente une suite autour de grands moments du film noir. Son rapport au cinéma, éprouvé
en d'autres circonstances (disques, performances) reste central. Le toucher, le sens des harmonies, tout ce
qu'un festival serait de nature à menacer, tient ici de l'évidence. D'où, au rappel bienvenu, un portrait de
Gene Tierney : hommage, célébration, délicatesse, pensée.
Après quoi, d'un pas étudié, Paul Bley s'approche du clavier. Paul Bley qui jette, plutôt qu'il ne la pose, sa
canne. Assis - la tête et les mains ont vingt ans - il joue. Il joue quoi ? Il joue Paul Bley. Pour ceux dont la vie a
été changée par son premier album, Improvisations (1953, il avait 20 ans), le choc reste intact. Dans ce
disque adoubé par Mingus (contrebasse) et Art Blakey (batterie), le jeune Canadien, comme on disait alors,
parfaitement admis parmi les héros de l'âge d'or à New York, se permet une sidérante plongée dans le vide
intitulée Spontaneous Combustion. Près de soixante ans plus tard, après plus de soixante mille expériences, il
n'a en rien changé de méthode.
Des esquisses de standards vite décalées (Like Someone in Love), un Monk's Dream désaxé, des bribes de
Lennie Tristano, une liberté sans nom. Combustion spontanée sans la moindre trace de séduction, de
virtuosité : Paul Bley laisse toujours courir ses mains à la vitesse de la pensée, bombarde soudain le ventre du
piano de son poing droit, et là, rejoint la note qui dure dans un silence d'amour. À chaque ovation, il pivote
vers l'auditoire comme si de rien n'était. Il vient de donner une leçon de jeunesse, de morale,
d'indépendance. Pas plus. Mais vraiment pas moins. »
Francis Marmande
Article paru dans l'édition du 12.09.10
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Jazz à la Villette
Stephan Oliva, Paul Bley. Cité de la Musique, 10 septembre 2010.
« Emotion, tension, surprises : deux chemins qui se dessinent et s’inventent sous les doigts de sourciers
défricheurs de silence. En fin de première partie de cette soirée d’hommage au piano solo, Stephan Oliva
(né en 1959) dédie, en guise de « rappel », un Portrait de Gene Tierney (ah Madame Muir !) à son
successeur, Paul Bley (né en 1932) sans qui, affirme-t-il, il ne jouerait pas comme il joue.
Soit un concert en noir et blanc par deux sculpteurs de mémoires à la crinière blanchie sur le clavier.
Tandis que l’élégant benjamin annonce un vagabondage cinéphilique autour de films « noirs » (de Billy
Wilder, Hitchcock, Preminger, Kurozawa…) extraits des cinémathèques de notre inconscient, l’aîné,
s’approchant du piano, avec une lenteur pesante et une majestueuse ironie (mais il ne jouera pas le « And
Now The Queen » composée jadis par Carla l’unique, sa première compagne), va nous embarquer,
inhabituel comme à son habitude, pour un cabotage dans les méandres des standards. D’un voyage à un
autre.
Après s’être consacré à l’exploration, au creusement des bandes-son de Bernard Herrmann jusqu’à en
extraire les non-dits, résonances et contrastes souterrains, mais aussi et surtout le souffle qui les traverse
toutes, Oliva vient de nous promener et nous égarer du même coup dans ce qu’il nous annonçait comme
un autre film musical – à nous de nous fabriquer au gré des allusions, références, clins d’œil et bouffées
digitales, un flux d’images plus ou moins onirique dictées-suggérées par sa maîtrise du suspense.
Et ce n’est pas autre chose que nous propose Bley : une succession de ballades évidentes et/ou masquées,
travesties et délicieusement « torturées » (c’est d’ailleurs le qualificatif qu’utilisait en souriant Oliva à propos
du traitement de chirurgie pianistique qu’il avait fait subir aux musiques des films qu’il aime), mais aussi d’une
composition de Thelonious Monk sur « par cœur » dont, comme toujours, je ne retrouve pas le titre. Peu
importe dans la mesure où l’essentiel reste le passionnant travail d’anamnèse à quoi se livre Paul Bley à partir
d’un magma mémoriel collectif. En même temps, cette attitude relativement nouvelle du pianiste nous fait
nous demander si ce n’est pas une façon de nous indiquer qu’il tourne une page ou boucle une boucle,
comme s’il s’attaquait avec la même apparente désinvolture virtuose à ce background de ses premières
amours, quand, juvénile prodige canadien, il avait même remplacé son indétrônable compatriote Oscar
Peterson.
Bref, ce fut une soirée où l’on aurait rêvé d’être le piano caressé, amoureusement brutalisé (ah ces crises et
contrastes décibelliqueux, jusqu’aux claques conclusives de Bley sur les cordes), par ces superbes… on parle
sans cesse de « guitar heroes », alors que le clavier n’est pas moins un infini terrain d’aventures héroïques :
nous venions d’en rencontrer deux, indiscutablement. Mais qui a enregistré ce concert ? »
Philippe Carles (Jazz magazine)
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Interview de Stéphan Oliva par Yvan Amar
Sur France Inter pour l’émission « Jazz Club » le 10 septembre 2010
(en direct du festival Jazz à La Villette)
Yvan AMAR :
Le jazz club de France Musique est diffusé depuis la cité de la musique dans le cadre du Festival de Jazz de
la Villette qui vient de nous permettre d’entendre en solo le pianiste Stephan OLIVA autour du thème du film
noir. Et précisément, Stéphan OLIVA accepte maintenant de nous dire quelques mots sur ce qu’on vient
d’entendre.
On le connaît pour avoir travaillé autour de l’écrivain Paul AUSTER, autour de la bande dessinée LITTLE
NEMO, autour de Bernard HERRMANN. Alors, dites moi, Stéphan OLIVA, est-ce que pour vous, c’est
primordial d’avoir un fil rouge, d’avoir un thème pour improviser ?
Stéphan OLIVA :
Pas forcement, mais j’aime bien avoir des thèmes pour improviser, dans la mesure où lorsqu’on improvise, ce
qui nous guette c’est de refaire toujours un peu les mêmes choses, ou d’avoir un langage où l’on croit qu’on
improvise mais finalement qui s’enferme dans quelque chose qui a besoin de s’ouvrir vers d’autres formes
d’inspiration. C’est la raison pour laquelle j’aime bien avoir de temps en temps, comme pour m’oxygéner,
des fils conducteurs forts comme ce soir le film noir.
Y. A. :
Je sais bien que vous êtes un amoureux du cinéma, que vous avez consacré de nombreux concerts et
enregistrements, en particulier à la musique de Bernard HERRMANN. Et là, je crois que c’est à la demande
de Philippe GHIELMETTI que vous avez choisi le film noir. Comment ça se prépare, qu’est ce que vous avez
dans la tête, devant les yeux, dans les oreilles pour préparer un répertoire comme ça ?
S.O. :
D’abord, je fais le vide total. J’assimile le plus que je peux du film lui-même qui m’intéresse tout autant que la
musique. Puis après, la chose que j’essaye de faire, c’est de retourner vers la musique réelle et de voir
comment les choses ont été composées. Et très vite on se rend compte que quand on essaye de la jouer moi qui ne suis pas un interprète - il ne se passe pas grand chose ! Donc, il y a une nécessité de recréer la
musique. En fait, de revenir à mon registre d’improvisateur. Et c’est là que je me reconnais dans le registre du
Jazz.
Y. A. :
Et que voulez-vous dire par « moi qui ne suis pas un interprète » ? Vous avez des bases de piano classique,
vous en faîtes de temps en temps encore, ne serait-ce que pour travailler… vous ne vous sentez pas
interprète malgré tout ?
S.O. :
Non, je ne me sens pas vraiment intéressant lorsque j’interprète, sauf peut-être justement de la musique
classique excessivement bien écrite pour être interprétée. Mais sinon, par exemple, si vous jouez un des plus
beaux solos d’Herbie Hancock ou de Bill Evans, il va être mort sous vos doigts. Même en l’interprétant au
mieux on aura comme une fleur en plastique ! C’est quelque chose qui n’aura pas de vie. Et en fait, c’est la
même chose lorsqu’on commence à poser sur le papier des motifs et des choses comme ça, il faut leur
donner la vie, il faut avoir recours à l’improvisation, à ce que l’on fait de mieux, à rétablir des climats. Et puis,
c’est quoi faire une musique de film, ou jouer autour d’une musique de film, sinon répondre à l’absence des
images qui doivent se reconstituer chez les auditeurs.
Y. A. :
Les images, vous ne les voyez pas vraiment dans votre tête quand vous jouez j’imagine, mais vous vous
imprégnez d’un climat.
S.O. :
Ah si. Je vois vraiment des images.
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Y. A. :
Ca défile ?
S.O. :
Ca défile. Mais pas dans l’ordre rationnel. Et là, il y a un côté
psychanalytique très intéressant. Lorsqu’on fait appel aux images,
elles sont porteuses, elles réveillent. Là, il y a une vraie force corrosive
des films mêmes qui refait surface. Surtout que quand on touche à la
musique, on a l’impression, avec les images, d’être dans le nerf
central du film. Et là, c’est très troublant comme expérience.
Y. A. :
Vous vous êtes basé sur un film, plusieurs films, une décennie de films
un peu vagues ?
S.O. :
Alors : plein de films en fait. Ca peut aller de POLONSKI à Otto
PREMINGER, Billy Wilder, Hitchcock, même Kubrick dans ses premiers
films noirs comme « Le Baiser Du Tueur », Orson Wells avec « La Soif Du
Mal »…
J’ai une série comme ça que je joue librement sous forme de suite. Je reconstitue un film musical autonome
en tant que tel, dont je laisse à l’auditeur le soin de la mise en scène et de sa réalisation visuelle au gré de
son imagination.
Article sur le concert à la Villette du 10 septembre 2010
Publié le 6 octobre 2010 pour Citizen Jazz
www.citizenjazz.com
« Dans la magnifique salle de la Cité de la Musique où l’on entend, pour
le meilleur et pour le pire, le moindre soupir, le premier n’a pas hésité à dire son
admiration et sa dette à l’égard du second via une traversée de la musique de
film noir. Hitchcock, Mankiewicz, De Palma... On revisite pendant une heure des
musiques connues, entendues ici ou là, redécouvertes. Ce n’est ni sombre ni
sinistre, c’est noir, à l’image des vêtements du pianiste et de son instrument.
C’est habité aussi. De l’amour du cinéma et du piano à la fois. Oliva ne s’arrête
jamais ; les notes forment et déforment des paysages, ménagent une juste place
au silence, gravent leur relief dans le noir et blanc de la salle. Le toucher est fin,
mesuré. La flèche atteint sa cible. Il termine par, en rappel, un hommage à
Gene Tierney, reine du film noir, inoubliable dans Laura, d’Otto Preminger. Pas de
trucage ni de démonstration, c’est un portrait de toute beauté. »
Article de Raphaëlle T.
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Par Pierre de Chocqueuse - Publié dans : Chroniques de disques
sur le blog de Choc : http://blogdechoc.over-blog.com/
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