[Roche] dent de requin - France - Cavalaire Remontée presque à la
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[Roche] dent de requin - France - Cavalaire Remontée presque à la
[Roche] dent de requin - France - Cavalaire Remontée presque à la surface d'un piton rocheux pour déutants, le fond étant à 17m. Source : Pierre de Rigal... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Diamant Noir - France - Cavalaire une curiosté : il s'agit d'une épave de off-shore. Dans celle-ci existe toujour le moteur (à l'arrière) sous-lequel habite un congre et une murène. la coque sert d'habitat à de nombreux anthias. L'i... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Eperlan - France - cavalaire Bateau de plongée en bois.... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Espingole - France - Cavalaire contre-torpilleurs de 56 m de long et 6 m de large. Ce navire très long et peu épais, était doté de 2 machines de 2 600 ch, énorme puissance pour l'époque qui donnait 27 noeuds de vitesse. 62 hommes é... Mise à jour : 20-08-2009 [Roche] Les Rochers de la Nuit - France - Cavalaire Sur un fond de 55m cinq très jolies roches, couvertes de très grandes gorgones. Beaucoup de langoustes, une multitude de gorgonocéphales.... Mise à jour : 20-08-2009 [Roche] petit sec du cap lardier - France - Cavalaire Petit sec visible de la surface, une plongée pour les débutants dans le secteur. La mise à l'eau au port de Cavalaire est très pratique et spacieuse des places de parking, même pour les remorques en d... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Poursuivante - france - Cavalaire La Poursuivante est posée à plat par 58 mètres. C'est une plongée difficile pour deux raisons principales : la profondeur et surtout le courant qui, comme pour le Donator ou le Trafik, peut s'avérer t... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Prophete - France - Cavalaire Le site n’est protégé d’aucun vent. Le Prophète a sombré sur un fond de sable entouré de posidonie par 34 mètres de fond. La forme du bateau est difficilement identifiable car la coque et le pont se s... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Ramon Membru - France - Cavalaire Cargo de 1 153 tx, long de 80 m et large de 11m, avec une machine à deux cylindres de 146 ch. 5 cloisons étanches étaient exceptionnelles à l'époque de la construction du navire. Difficultés : Profon... Mise à jour : 20-08-2009 [Roche] roche de quairolle - France - Cavalaire Sec au large du cap Lardier, attention au courant, plongée particulièrement intéressante surtout en septembre. Amers voir photos. Source Pierre de Rigal... Mise à jour : 20-08-2009 [Tombant] Roches de Taillat - France - Cavalaire En allant faire le Rubis au départ de Cavalaire, nous avons vu un Zodiac de pompiers qui plongeaient sur ce site. Nous avons pris le point GPS, ils nous ont donné le nom du site. Un coup de sondeur et... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Rubis - France - Cavalaire Le Rubis fait partie des épaves incontournables de Méditerranée. Classé par le journal Plongeurs International dans son hors-série numéro 2 parmi les 101 plus belles plongées du monde, le Rubi... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Togo - France - Cavalaire Il s'agit de l'une des plus belles épaves de Méditerranée. Il est long d'une soixantaine de mètres mais il n'est plus entier : l'hélice et une partie de la poupe, sur une longueur d'environ 10 m, se t... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Togo (arriere) - France - cavalaire le point G P S est exact et vérifié profondeur 61m sable 65m... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Torpilleur 178 - France - Cavalaire L'épave est orientée nord-sud sur un fond de 49 m, à proximité du Togo. Plongée particulièrement difficile à trouver. Il faut la faire par mer plate, sans vent, et à la gueuse lourde. Le sondeur est ... Mise à jour : 20-08-2009 [Epave] Trafik - france - Cavalaire AMER 1: très loin mais très précis ne va pas apparaître sur la photo mais maison connue sur la cap Lardier. La maison blanche sur la pointe du cap Lardier: repère A photo 2 AMER 2: l'antenne sur le c... Mise à jour : 20-08-2009 Site de plongée sous marine Roche dent de requin Caractéristiques Type Roche Profondeur Min 2m Max 17 m Localisation A 70m du Cap Lardier, à l'est de la baie de Cavalaire. Coordonnées GPS : 43°09.557'N, 06°37.403'E (WGS84) Interêt Difficulté Description Remontée presque à la surface d'un piton rocheux pour déutants, le fond étant à 17m. Site de plongée sous marine Epave Diamant Noir Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 28 m Max 30 m Localisation Entre l'épave de l'Espingole et la côte (cap lardier). Coordonnées GPS : 43°09.774'N, 06°36.449'E Interêt Difficulté Description une curiosité : il s'agit d'une épave de off-shore. Dans celle-ci existe toujours le moteur (à l'arrière) sous-lequel habite un congre et une murène. la coque sert d'habitat à de nombreux anthias. L'inventeur de cette épave est Jacky Vigneron. Site de plongée sous marine Epave Eperlan Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 18 m Max 21 m Localisation 30m au nord ouest du Ramon. se voit facilement quand on descend sur la boueé la plus à l'est du Ramon. Interêt Difficulté Description Bateau de plongée en bois. Histoire (épave) A coulé cet été à côté du Ramon Plongée plongée amusante car l'originalité de cet épave est la jeunesse. Donc il sera intéressant de voir son évolution à travers le temps Site de plongée sous marine Epave Espingole Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 34 m Max 39 m Interêt Localisation Coordonnées GPS : 43°09.687'N, 06°36.244'E (WGS84). Dans la rade de Cavalaire, non loin du cap Lardier à 400 m à l'ouest de la pointe Andati. Amers voir photo. Difficulté Description contre-torpilleurs de 56 m de long et 6 m de large. Ce navire très long et peu épais, était doté de 2 machines de 2 600 ch, énorme puissance pour l'époque qui donnait 27 noeuds de vitesse. 62 hommes était à bord et l'armement consistait à un canon de 65 mm, 6 de 47 mm, 2 torpilles modèle 1887, de 6,68 m de long. Histoire (épave) Construite au Havre en 1900, aux chantiers Augustin Normand, l'Espingole avait coûté 1 691 000 Frs. Affecté à l'escadre du Moyen-Orient en 1901, elle participe à une expédition en Turquie. On la retrouve, début 1903, à Rochefort puis à Toulon. Naufrage de l'Espingole : Le 4 février 1903, au cours d'exercices, par mer calme, l'Espingole, lancée à grande vitesse derrière l'Epée, heurte le sec de Taillat et s'y échoue. Derrière elle, la HalleBarde a juste le temps d'éviter la roche, et les secours sont prodigués au navire échoué : des "paillets Makaroff" sont posés, le chargement lourd est jeté à la mer, les canons sont transférés. L'Espingole se déséchoue, et vite, on tente de la remorquer vers la plage de Cavalaire. Après quelques 700 à 800 m de trajet derrière la Hallebard, l'Espingole coule, la remorque fouette et atteint deux matelots, les seuls blessés de ce sinistre. Une bouée est mouillée à la hâte. Le renflouement d'avéra infructueux. Bibliographie : Portraits d'épaves, éditions Océans, de JP Joncheray & U Brunner Plongée A l'origine, le contre-torpilleur a dû couler droit sur sa quille, puis il s'est très légèrement penché sur tribord. Sous le poids des ans et les agressions de quelques tentatives de renflouement malheureuses, le tiers avant s'est séparé du reste de la coque et s'est carrément couché sur le sable. En avant des chaudières, le bateau a basculé de 90° et il semble que les tôles du bordage se soient mieux conservées. En arrière, sur une carcasse encore en place, des membrures nues forment des arcs de cercle perdus en pleine eau. Les laques de bordage se sont désolidarisées de ce squelette et gisent aplaties sur le sol. De ce fait, l'intérieur de l'épave est aisément accessible : le plongeur peut regarder dans les différents compartiments sans avoir à franchir la limite de la coque. Il y trouve un chargement d'obus de 47 et de 65, apparemment inépuisable. Il y trouve aussi les machines qui représentent peut-être le site le mieux conservé de l'épave, ainsi que le chargement de briques de charbon, dont certaines estampillées, et le logement des hommes d'équipages + les cuisines. Faune et flore : D’innombrables éponges multicolores se sont accaparé la carapace de métal, lui donnant une magnifique couleur pourpre à la lueur des phares. La faune est abondante. Sur la proue un petit mérou a établi ses quartiers. De très gros spécimens de Dentis sont également présents, de même que des bancs d’apogons qui vous accompagnent dans votre visite. La partie centrale de l’Espingole est un refuge pour les congres. On trouve également des crustacés comme des langoustes, galathées ou homards. Site de plongée sous marine Roche Les Rochers de la Nuit Caractéristiques Type Roche Profondeur Min 50 m Max 55 m Localisation Baie de Cavalaire. Position exacte tenue secrète pour préserver le site de la surfréquentation. Interêt Difficulté Description Sur un fond de 55m cinq très jolies roches, couvertes de très grandes gorgones. Beaucoup de langoustes, une multitude de gorgonocéphales. Plongée Plongée profonde, minimum 50m, mais en principe pas de courant. La plongée se fait avec descente sur un galito (pas d'ancre ni de geuse pour ne pas abimer le site), on passe d'une roche à l'autre au gré de notre fantaisie. Il y a énormément de vie fixée, et fragile ! Attention aux coups de palmes, seuls les plongeurs ayant fait montre d'une parfaite technicité de stabilisation y sont admis. Site de plongée sous marine Roche petit sec du cap lardier Caractéristiques Type Roche Profondeur Min 2m Max 25 m Localisation Près du cap Lardier Est de la baie de Cavalaire. Coordonnées GPS : 43°09.461'N, 06°37.394'E (WGS84) Interêt Difficulté Description Petit sec visible de la surface, une plongée pour les débutants dans le secteur. La mise à l'eau au port de Cavalaire est très pratique et spacieuse des places de parking, même pour les remorques en dehors de la période estivale. Site de plongée sous marine Epave Poursuivante Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 55 m Max 60 m Localisation Coordonnées GPS : 43°10'980 N 06°40'769 E A environ 800 mètres de la Roche Fouras Interêt Difficulté Description La Poursuivante est posée à plat par 58 mètres. C'est une plongée difficile pour deux raisons principales : la profondeur et surtout le courant qui, comme pour le Donator ou le Trafik, peut s'avérer très violent. Les conditions de visibilité sont généralement bonnes sur le site. Le navire est brisé en deux parties bien distinctes, séparées d'une quinzaine de mètres environ. La cassure s'est produite aux deux tiers de l'avant. La proue mesure environ 50 mètres de long contre 30 mètres pour la poupe. La proue est complètement retournée, et ne présente qu'une immense cale dans laquelle subsiste de nombreuses ferrailles provenant soit de la cargaison ou plus vraisemblablement du lest destiné à l'immersion du bâtiment. La poupe est la partie intéressante de cette plongée. Elle est posée droite sur le sable, avec une légère inclinaison sur bâbord. On peut y pénétrer également, mais les parties les plus intéressantes sont le petit château arrière, ainsi que le gouvernail toujours en place. L'hélice tribord a disparu. L'hypothèse la plus vraisemblable est un démontage préalable au sabordage. Histoire (épave) Construite en 1934 par les Chantiers de France, la Poursuivante débute sa carrière en Méditerranée en 1936. Il mesurait 80,70 mètres de long sur 7,72 mètres de large. Navire rapide (34,5 nœuds), il était propulsé par des chaudières Pearsons de 22.000 CV. Son armement consistait en 2 canons de 100 mm, double torpille de 550 mm et 2 mitrailleuses de 13,2 mm. Il était également doté d'un grenadeur de sillage. Ce torpilleur participa à la guerre d'Espagne au cours de laquelle, il fut bombardé et touché sur la poupe par deux obus. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, la Poursuivante participe à l'opération CABO. En 1942, le 27 novembre, la 13ème Division de Torpilleurs saborde le torpilleur, comme ce fut le cas de nombreux bâtiment français (cf. sabordage de la Flotte à Toulon). Le 1er juillet 1943, il est renfloué, mais ne sera jamais remis en service actif. En 1946, la Poursuivante est coulée. Les circonstances de ce sabordage volontaire sont inconnues. Site de plongée sous marine Epave Prophete Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 30 m Max 34 m Localisation Coordonnées GPS : 43°09.465'N, 06°37.706'E (WGS84). A 500 m du cap Lardier à l'est, sud-est. Source : Pierre de Rigal Interêt Difficulté Description Le site n’est protégé d’aucun vent. Le Prophète a sombré sur un fond de sable entouré de posidonie par 34 mètres de fond. La forme du bateau est difficilement identifiable car la coque et le pont se sont ouverts à plat sur le sable. Cette épave est surnommée « les Chaudières » par certains. En effet cellesci représentent la seule partie intéressante et relativement bien conservée du Prophète. Elles se trouvent au centre de l’épave. On peut y voir également un énorme volant de forme ronde. Juste après la machinerie, en direction de la poupe, une énorme bobine repose sur le sable. Cette pièce est à l'origine du surnom de « Câblier » attribué par d’autres. Le reste est constitué de belles pièces réparties sur la proue et la poupe : Proue : les ancres à jas et le treuil. Poupe : le gouvernail et l’hélice à pales triangulaire. Il n’y a aucune superstructure. Comme pour le Ville de Grasse, si l’on n’est pas passionné par la machinerie navale, le Prophète ne révèle que peu d’intérêt. La facilité de la plongée (eau claire, courants en général faibles, visibilité fantastique, profondeur raisonnable) est malheureusement tempérée par les difficultés d'accès, par l'absence d'abri lorsque la mer se lève, par l'exposition du site à tous les vents. On ne peut y aller que par beau temps. Histoire (épave) Sa construction fut, artisanale puisqu'elle eut lieu à Sète, dans l'atelier de la tuilerie de Ch. Reynaud et Cie. C'était, il est vrai, en 1853 ! Francisé à Marseille le 10 mars 1853, par Cohen et Cie, il est vendu à Claude Mourou le 8 juillet 1857 pour la somme de 70 000 F. Naufrage du Prophète Le petit bâtiment était utilisé sur les lignes maritimes reliant l'Algérie à la côte provençale. Le 26 mars 1860, le Prophète, Commandant Cotton, en provenance de Bône et Philippeville, s'abrite dans la rade d'Agay près de St-Raphaël. On peut penser à des difficultés dues au mauvais temps. Quelques jours plus tard, vers le 30, il fait naufrage près du cap lardier, à la suite d'une voie d'eau. La cargaison de blé est perdue. Rappelons que le Prophète représente la plus vieille épave connue à ce jour, de navire à vapeur et à hélice de la côte provençale. Si le Panama de 1843 (à roue et "décortiqué" avant sabordage) et la Ville de Grasse de 1848 (à roues) sont les seuls témoins d'une marine disparue, lui demeure l'ancêtre des vapeurs... Il faudrait peut-être songer à le protéger. Bibliographie : Portraits d'épaves, éditions Océans, de JP Joncheray & U Brunner Plongée Le Prophète a bien souffert depuis son naufrage : la mer ne l'a pas épargné et la coque comme le pont se sont étalés, ouverts, répandus sur le fond. Les vestiges occupent une cinquantaine de mètres de long, sur 10 m de large. Le site caractéristique de l'épave est son appareil propulsif : une chaudière en bon état qui écrase de sa masse le reste des vestiges, un volant énorme, une machine tarabiscotée et massive. Au centre du navire, l'ensemble impressionne : ce n'est pas pour rien que les plongeurs nomment l'épave "les chaudières". Ce site sous-marin est un amoncellement de détails bizarres : deux belles ancres à jas encore en place, ou un gouvernail suspendu en pleine eau, ou de gros treuils massifs et boursouflés par les concrétions, ou une hélice aux pales archaïques, triangulaires, et tant d'autres choses qu'il reste à découvrir. L'accès à l'intérieur de la coque est évidemment impossible, celle-ci s'étant affaissée comme une crêpe. De même, le sable a pas mal envahis les fonds, et les posidonies colonisent ces nouveaux territoires. Il n'y a aucune trace de chargement. Site de plongée sous marine Epave Ramon Membru Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 21 m Max 22 m Localisation A la sortie du port de Cavalaire, donc faire particulièrement attention aux bateaux qui sortent. Coordonnées GPS : 43°10.442'N, 06°32.631'E (WGS84) Interêt Difficulté Description Cargo de 1 153 tx, long de 80 m et large de 11m, avec une machine à deux cylindres de 146 ch. 5 cloisons étanches étaient exceptionnelles à l'époque de la construction du navire. Difficultés : Profondeur faible, visibilité souvent médiocre, danger permanent causé par les bateaux qui entrent ou sortent du port de Cavalaire tout proche, mais surtout, contraste mistral-vent d'estponant... Par mistral, c'est le calme plat, la mer presque d'huile. Par vent d'est ou ponant, c'est l'inconfort : des vagues, de la houle, des détritus de toutes sortes qui troublent la vision. AMER 1: repère A, antenne sur la colline avec la grille du port. AMER 2: La balise du port sur le toit en créneau repère B, ou le bout de la digue avec le bord de l'immeuble repère C Histoire (épave) Baptisé successivement Elgueza-bal, puis Ballesteros n° 2, puis Derwent, enfin Ramon Meumbru, le cargo fut construit à Hull par Gilbert et Cooper en 1873. Sa machine, elle, venait de chez Holmes. C'est donc à l'issue d'une longue vie d'un demi-siècle, exceptionnelle pour un navire, qu'il apparut à Cavalaire. Son armateur était Domingo Meumbru, de Barcelone. Le navire aurait coulé à la suite d'une explosion, quelques jours avant le 7 juin 1921. Il allait de Galveston à Gênes, avec 37 hommes d'équipage. On sait peu de chose sur ce naufrage... Contrebande comme le raconte Philippe Tailliez dans "plongées sans câble" ? ou simple avarie ? Il n'y eut pas de victime et l'équipage fut ramené à Marseille par le vapeur espagnol Cabo Vilano. Plus tard, on dépeça le grand cargo. Plongée L'épave est grande et très étalée sur un fond que les posidonies ont dû abandonner. Les murailles se sont affaissées, les scaphandriers y ont travaillé. Ne subsistent que de grosses membrures et un pont de bois, dédaigné, presqu'à la verticale. Les superstructures, affaissées ou ferraillées, n'existent plus, pas plus que les machines ou l'hélice. Les habitués de l'épave reconnaissent étrave ou étambot, et même salle des machines ou gaillard d'avant... Ce n'est pas évident ! L'ensemble est rempli de débris d'algues qui se balancent dans les courants, mêlés à des plastiques variés. Site de plongée sous marine Roche roche de quairolle Caractéristiques Type Roche Profondeur Min 10 m Max 30 m Localisation Au large du cap Lardier Visible de la surface. coordonnées GPS : 43°09.319'N, 06°38.019'E (WGS84) Interêt Difficulté Description Sec au large du cap Lardier, attention au courant, plongée particulièrement intéressante surtout en septembre. Amers voir photos. Site de plongée sous marine Tombant Roches de Taillat Caractéristiques Type Tombant Profondeur Min 20 m Max 50 m Localisation Au large du cap Taillat à l'est de Cavalaire. Coordonnées GPS : 43°10.080'N, 06°39.462'E (WGS84) Interêt Difficulté Description En allant faire le Rubis au départ de Cavalaire, nous avons vu un Zodiac de pompiers qui plongeaient sur ce site. Nous avons pris le point GPS, ils nous ont donné le nom du site. Un coup de sondeur et effectivement il y a de la roche en dessous et un tombant. Plongée Le site ne descend pas à 50m mais disons à un bon 35m. IL y a un tunnel, c'est une roche très allongée. En septembre on y voit des raies aigles. Joli site pas trop plongé. Joli tombant. Pas de courant en général. Sinon mérous, congres, murènes, chapons etc.. Site de plongée sous marine Epave Rubis Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 34 m Max 41 m Interêt Localisation A 2600 m au sud du Cap Camarat. Coordonnées GPS: 43° 11.294'E, 06°42.038' (WGS84) Accessible depuis Sainte Maxime ou Cavalaire. Amers voir photos. Difficulté Description Le Rubis fait partie des épaves incontournables de Méditerranée. Classé par le journal Plongeurs International dans son hors-série numéro 2 parmi les 101 plus belles plongées du monde, le Rubis est un pur joyau. Pouvoir observer un sous-marin en parfait état est suffisamment rare pour ne pas se donner l’occasion d’y plonger. La plongée n’est pas difficile mais il faut néanmoins se méfier du courant qui peut sévir seulement en surface ou jusqu’au fond et atteindre 3 nœuds. L’épave ne pose par contre aucun problème d’orientation. La profondeur n’étant pas trop importante (40 m max) on peut l’explorer en totalité en une seule fois. A éviter absolument (si vous plongez en club ceux ci l’interdisent de toute façon) : pénétrer dans le navire par le kiosque. Ce type d’exploration reste réservé à des plongeurs expérimentés ayant éventuellement une formation spéléo. En effet la descente du kiosque est très étroite, il faut décapeler si l’on a un bi ou un 15 l, et elle ne permet qu’à un plongeur d’y rentrer à la fois. D’autre part la sédimentation à l’intérieur rend la visibilité quasi-nulle. En cas de pépin à l’intérieur, les secours auront donc plus de difficulté à intervenir rapidement. La plongée peut débuter par la poupe. Celle-ci est abîmée, notamment suite à deux « pétardages » récents. Les deux hélices ont ainsi disparus. Puis direction la proue avec un arrêt obligatoire au niveau du kiosque. Il est amusant de s’y tenir, cela permet d’avoir une superbe vision du Rubis. En continuant vers la proue, de nombreuses trappes sont ouvertes révélant pour certaines des instruments. Juste avant la proue on peut admirer les stabilisateurs en léger contrebas. A l’avant le coupe-chaîne est toujours présent. Une fois à la proue, il faut s’avancer de quelques mètres, se retourner, le Rubis semble vous foncer dessus. La vision est très jolie, et on se met à rêver de le voir filer comme 50 ans auparavant. Histoire (épave) Construit en 1931 par les chantiers de Toulon, le Rubis est lancé le 30 septembre. C’est le quatrième sous-marin d’une série de six. Après le Saphir, le Turquoise, le Nautilus, suivront le Diamant et la Perle. Ce sous-marin était conçu pour mouiller des mines sans faire surface. Il mesurait 66 m de long sur 7 m de large et 8 m de haut. Il était doté d’un moteur Vickers-Armstrong de 3900 CV lui permettant une vitesse de 8 nœuds en plongée et 12 en surface. Le Rubis pouvait descendre jusqu’à 50 m, et naviguer en immersion périscopique jusqu’à 15 m. Armement : 1 canon de 75 mm, 2 mitrailleuses de 13 mm, 32 mines de 1090 kg, 3 torpilles de 550 mm et 2 torpilles de 400 mm. Equipage : 45 hommes (4 officiers, 9 sous-officiers, 32 hommes d’équipage). En 1936 le Rubis est envoyé à Cherbourg pour parfaire l’entraînement de l’équipage. Pendant « la drôle de guerre » en 1939, il est tout d’abord en Méditerranée à Bizerte, puis dépend de la 9ème flotte basée à Dundee (Ecosse). Il effectue de nombreuses missions dans les eaux norvégiennes à partir de 1940 lorsque le IIIe Reich envahit ce pays. Suite à l’Armistice du 22 juin 1940 les Anglais déclenchent l’opération Catapult qui consiste à s’emparer des navires français. Le Rubis fait partie du lot et change donc de pavillon. Sur les 45 hommes seul 5 retournent en France, les autres choisissent de servir dans les Forces Françaises Libres sous le commandement de l’Amiral Muselier. Le Rubis traverse la guerre et en ressort intact, ce qui pour ce type de bateau et pendant cette période relève de l’exploit. En 1945 les résultats du sous-marin sont éloquents : 28 missions, 683 mines larguées, 15 navires, 7 dragueurs, 1 cargo de 4360 tonneaux coulés, un U-BOOT endommagé. Le 8 juin 1945, il rentre sur Oran où il sera désarmé le 23. Jusqu’en 1950 il sert de bâtiment d’instruction, puis est transformé en base sous-marine. En 1957 il échappe à la démolition grâce à un ancien de ses commandants, mais la décision est prise de le couler. Le 31 janvier 1958 le remorqueur Samson et la gabare Criquet l’amènent à 2600 mètres du Cap Camarat. Le Commandant Riffaud place la charge de 9 kg, et fait exploser l’arrière du Rubis qui sombre sur un fond de 40 m pour son dernier voyage. Plongée Le sous-main est posé bien droit, sa teinte marron-gris assez sombre tranche avec celle du sable environnant. L'avant surplombe le fond auquel il n'est relié que par le câble de remorquage qui pend à la verticale de l'étrave. Les plongeurs peuvent passer sous la quille. Le pont, plat, s'étend sur plusieurs dizaines de mètres en avant du kiosque. Le plancher a disparu par endroits et, dessous, se succèdent bouteilles d'air comprimé, vannes, pompes extérieurs à la coque épaisse. Le panneau avant est à demi entrouvert et les aménagements intérieurs sont visibles à condition de posséder un bon phare. A l'arrière, les flancs du Rubis s'élargissent, ils constituent pratiquement des ponts latéraux, à peine plus bas que le pont central, entouré d'une rambarde. Le Kiosque, dont les parois latérales ont basculé vers l'extérieur, a perdu périscope et compas, armement et instruments de navigation. Subsistent encore le support du compas principal, le panneau de descente encore ouvert, ainsi que son sas, et certains accessoires de conduite qui font que cette épave reste vivante. Calé à l'intérieur de la "baignoire", le plongeur domine le fond de la mer de plusieurs mètres. La partie arrière a été pétardée et les deux hélices ont disparu, laissant une excavation béante. Le site se maintient relativement propre : peu de tôles ou de débris métalliques, mis à part quelques capots de puits de mine déplacés, peu de câbles, aucun filet de pêche. Site de plongée sous marine Epave Togo Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 45 m Max 61 m Interêt Localisation Coordonnées GPS : 43°10.080'N, 06°35.540'E (WGS84). En rade de Cavalaire, à 500 mètres plein ouest de la pointe Dubreuil. Amers voir photo Difficulté Description Il s'agit de l'une des plus belles épaves de Méditerranée. Il est long d'une soixantaine de mètres mais il n'est plus entier : l'hélice et une partie de la poupe, sur une longueur d'environ 10 m, se trouvent à une certaine distance de la partie principale, à plus de 60 m de profondeur. A cause de cette profondeur importante (arrière à 66m) il sera prudent d'employer du Trimix. Le cargo repose droit sur un fond de sable, les structures supérieures du pont sont à 47 m et la proue se trouve, elle, à 55 m. Histoire (épave) Le Togo voit le jour au chantier Robert Thompson and Sons à Newcastle (Angleterre) en 1882. Précurseur des navires modernes, sa construction est innovante : acier, cinq cloisons étanches, double coque. Il est à voile et à vapeur : 3 mâts et un moteur de 208 CV. Le Togo mesure 76 m de long sur 10,35 m de large et jauge 1640 tonneaux. C’est un gros navire et son équipage est en conséquence : 25 hommes. La Compagnie Havraise Péninsulaire achète le navire et le rebaptise Ville de Valence. Cette compagnie possèdera jusqu’à 16 navires dont le plus gros le Ville de Paris jaugeait 3500 tonneaux. En 1906 il est revendu à la Compagnie Becchi Lalagno de Savone. Il navigue dès lors sous le nom d’Amor. C’est en 1912 qu’il sera baptisé Togo après l’acquisition qu’en fait la compagnie génoise Ilva. Après les fruits c’est le charbon que le Togo transporte dans toute la Méditerranée. Il sort presque indemne de la première guerre mondiale, mais le 12 mai 1918 il heurte une mine de 150 kg laissé par le sous-marin UC 35 (mouilleur de mines côtier). Comme plus tard le Donator et le Grec, le Togo est coupé en deux et coule immédiatement. Cinquante neuf ans plus tard le biologiste et plongeur Richard Calmes l’a retrouvé : « Ce jour là, j’étais chargé par le Club Nautique de Cavalaire de mouiller 3 bouées pour une régate. En me rendant sur la zone prescrite, j’ai soudain lu un écho de 10 à 12 m de hauteur sur mon sondeur. Je pensais qu’il s’agissait d’une roche. Les pêcheurs aussi, car ils y calaient leurs filets avec succès. Mais parfois les engins de pêche restaient coincés malgré la tranquillité du site. Quand je suis descendu, j’ai eu la surprise de découvrir un bateau couverts de filets. Quelle émotion ! Le bateau était totalement vierge. » Plongée Le plongeur, qui évolue dans la pénombre de la profondeur, où ne parviennent que quelques faibles rayons solaires, sera certainement stupéfait par la forme du navire : le Togo, en effet, semble énorme. Il est en outre entièrement recouvert de délicates gorgones, tandis que des bancs compacts de poissons évoluent parmi les superstructures, créant un ensemble unique et étonnant. Il est conseillé de se positionner sur les ouvertures visibles le long du pont, car les hautes parois de la coque et le sable du fond ne présentent pas d'intérêt particulier. Surtout, descendre plus bas ne ferait que réduire sensiblement le temps disponible pour l'exploration de l'épave. La plongée commence par la proue, à droite et à gauche du cabestan on trouve les deux ancres, encore rattachées à leur chaîne qui pendent le long du franc-bord. La proue est plutôt pointue et les murailles du bateau descendent verticalement sur huit mètres. En poursuivant l'examen de cette partie de l'épave, on peut remarquer quelques superstructures de plus petites dimensions qui ferment l'avant du Togo, avec, dans leurs parties supérieures, des hublots. La plongée se poursuit avec l'exploration du château avant, dans lequel s'ouvrent les grandes écoutilles de chargement. Avec un phare, il est possible d'éclairer les vastes cales, mais il n'est pas conseillé d'y pénétrer pour les explorer car, mis à part quelque restes de la cargaison de charbon, il n'y a plus rien. Entre le château avant et les superstructures de la partie centrale du vapeur, il faut parcourir une vingtaine de mètres, par la droite ou par la gauche, en passant au-dessus d'une véritable treille recouverte de gorgones. Ce prodige de la nature est tellement beau qu'il mérite d'être observé sur tous les côtés. Au milieu se trouve une large ouverture, là où autrefois s'élevait l'énorme cheminée, tant sur la droite que sur la gauche, les mécanismes actionnant les portemanteaux de chaloupes de sauvetage sont encore en place, et le tout est également recouvert de magnifiques grandes gorgones rouges. A l'intérieur des superstructures l'on peut encore observer aujourd'hui tous les éléments d'usage quotidien, comme les sanitaires. Un mât est couché en travers sur tribord. En avançant de quelques mètres à peine en direction de la poupe, on rencontre soudain le vide. En effet, à 51 m de profondeur, l'épave s'interrompt brusquement. Comme s'ils avaient été brisés par la main d'un géant, les flancs du navire, coupés à l'emporte-pièce, s'ouvrent sur le bleu infini de la pleine eau. Faune et flore : Le principal attrait du Togo concernant la faune et la flore sont les immenses gorgones rouges qui l’ont colonisé. Celles-ci font parfois un mètre de largeur et lui donne un aspect fantomatique. Elles sont parfois si denses qu’il faut trouver un autre passage pour visiter les coursives du navire. Les cales dissimulent quelques congres. On fait la plongée parmi des nuages d’anthias et de castagnioles surveillés de près par des dentis. Il est possible de voir du mérou, mais ceux-ci à l’inverse d’autres sites restent très méfiants. Sur le sable au niveau de la cassure on peut avoir la chance en se retournant dans le bleu de surprendre un poisson lune. Ajout de juin 2006 : L'épave s'est enfoncée inexorablement dans le sable-vaseux du fond d'environ 50 à 60 cm . La coque repose toujours entre 50 et 60m de fond mais on n'accède plus à la cuisine et à ses "fameux ustensiles figés dans la rouille" ni aux machines par la cassure à l'arrière. Site de plongée sous marine Epave Togo (arriere) Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 58 m Max 65 m Localisation Cap lardier, à 227 m du célèbre Togo. Coordonnées GPS : 43°10.001'N, 06°35.667'E (WGS84) Interêt Difficulté Description le point G P S est exact et vérifié profondeur 61m sable 65m Plongée La poupe de Togo écrasée sur le fond. On peut encore voir l'hélice du bateau Le site n'est pas grand mais assez spectaculaire. La poupe ouverte à l'arrière abrite quelques langoustes. Des nuées d'anthias papillonnent autour. A l'air la durée doit se limiter à 10 minutes maximun, gare aux paliers ! Site de plongée sous marine Epave Torpilleur 178 Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 47 m Max 49 m Localisation Dans le secteur du Togo. Partie Est de la baie de Cavalaire. Près de la pointe du Brouis. Coordonnées GPS : 43°10.163'N, 06°35.647'E (WGS84) Interêt Difficulté Description L'épave est orientée nord-sud sur un fond de 49 m, à proximité du Togo. Plongée particulièrement difficile à trouver. Il faut la faire par mer plate, sans vent, et à la gueuse lourde. Le sondeur est de peu d'utilité, sauf si vous avez un sondeur pro. L'épave est minuscule et dégradée. Histoire (épave) Les torpilleurs étaient des petits navires très rapides, aux moyens d’attaques puissants. Leur taille et leur vitesse permettaient de les utiliser pour l’attaque de très gros bâtiments. Lancé en juillet 1893 le T 178, du type 126 modifié est long de 37 mètres, il est coulé lors d’exercices de tir le 27 novembre 1921. Plongée Epave en mauvais état, peu plongée, mais à voir. On se demande comment ce bateau pouvait naviguer et comment des hommes pouvaient vivre dedans ! Il est extrêmement effilé et étroit, donc difficile à attraper au sondeur. Site de plongée sous marine Epave Trafik Caractéristiques Type Epave Profondeur Min 50 m Max 58 m Localisation Au large de Cavalaire. Coordonnées GPS : 43°09.473'N, 06°40.039'E (WGS84) Interêt Difficulté Description AMER 1: très loin mais très précis ne va pas apparaître sur la photo mais maison connue sur la cap Lardier. La maison blanche sur la pointe du cap Lardier: repère A photo 2 AMER 2: l'antenne sur le cap Taillat: repère B photo 5 AMER 3: l'antenne sur les dernières maisons repère C, photo 6 Le bateau est orienté est ouest sur un fond de 57m à 58m. Plongée qui impose une organisation parfaite avec des plongeurs très confirmés, vous êtes au très grand large de la côte. Histoire (épave) Le Trafik est un petit cargo, probablement d’origine Norvégienne. Voilier mixte avec une machine vapeur double-pistons (présence de groupes électrogènes diesel ou essence), il devait développer un maximum de 200 chevaux. Il mesure environ 35-40 mètres de long. A titre de comparaison, il est beaucoup plus petit que le Togo. Les circonstances précises du naufrage du Trafik sont inconnues. Néanmoins, l’absence d’hélice et d’arbre, voire de superstructures, ainsi que la « propreté » générale du bâteau permet de dégager trois hypothèses : - naufrage volontaire d’un armateur désirant se débarrasser à peu de frais du cargo. - naufrage lors du remorquage de celui-ci en vue d’une réparation ultérieure. - le très mauvais état de la poupe pourrait être le résultat d'une collision avec une mine, responsable du naufrage. L’obstruction des cales sont des indices favorables à la première de ces deux possibilités, mais il est très difficile d'en savoir plus : un grand nombre de navires nordiques portent le même nom et cela complique d'autant les recherches dans les archives. La publication « récente » de son existence explique aussi en partie le peu d’informations et de photos que l’on peut trouver la concernant. L’épave aurait été découverte par un corailleur il y a plusieurs années, mais celui-ci n’en aurait fait état officiellement que courant 1997, période à laquelle les clubs de la côte ont commencé à la visiter. Plongée Super épave, peu plongée, car le points GPS n'était pas très connu des indépendants. Epave très concrétionnée, et très bien conservée. Attention aux paliers cela va très vite à cette profondeur. La plongée est très technique en raison d’un courant souvent fort et de la petitesse relative du site. Attention : une descente mal maîtrisée peut vous amener à plus de 70 mètres de profondeur ! ! ! En effet à une quarantaine de mètres à l’Ouest du Trafik, un petit sec s’enfonce jusqu’à 78 mètres. Ces paramètres en font sûrement l’épave la plus dangereuse du Var, et seuls des plongeurs expérimentés peuvent prétendre à une visite. Le cargo a coulé sur une pente de sable très raide. La poupe est orientée à l’Est par 52 mètres de profondeur. Elle n’est pas d’un grand intérêt puisque l’hélice et l’arbre n’y figurent plus. La proue, à l’Ouest repose par 59 mètres. Elle est en parfait état de conservation. On peut y observer 4 ancres ainsi que le treuil principal. L’épave est toujours entourée d’un grand mystère : la cale avant est verrouillée. Elle est recouverte de conduites à ailettes de refroidissement, ce qui rend toute pénétration impossible. Le type de cargaison est donc inconnu. Les coursives et superstructures du poste de commande devaient être en bois. Elles ont disparues laissant la place à un enchevêtrement de tubes et de tôles, permettant d’apercevoir la machinerie à vapeur sans malheureusement pouvoir y accéder. La cale arrière est ouverte mais complètement vide et ne communique pas avec la cale avant. Attention à l’équilibrage car le sol est couvert d’une couche de vase fine. Faune et flore : Rien de bien affriolant à noter sur la faune et la flore du Trafik. On y trouve toutefois quelques beaux oursins-diadèmes, lesquels recommencent à peupler nos sites après plusieurs années de raréfaction : on avait pris l’habitude de ne plus les observer que dans les mers chaudes. Autour de l’épave, le sable nu et balayé par le fort courant, habituel dans la zone, n’offre pas de particularité notable. L’épave est couverte de gorgones avec une profusion plus importante côté Ouest.