Géraud Bénech - La Maison Vieille

Transcription

Géraud Bénech - La Maison Vieille
D’après les derniers romans
lettres et entretiens
de L.F. Céline
avec
Stanislas
de la Tousche
mise en scène :
Géraud Bénech
Lumières : Rémy Chevillard
Conception sonore : Géraud Bénech
La « Cie 25 ter » propose
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« Y en a que ça emmerde
qu'il y a des gens de
Courbevoie... ? »
d'après
les derniers romans, lettres & interviews
de
Louis Ferdinand Céline
--------------Conception
Stanislas de la Tousche et Géraud Bénech
avec
Stanislas de la Tousche
Mise en scène et conception sonore
Géraud Bénech
Création lumières
Rémy Chevillard
Cie 25ter 06 22 39 01 84
[email protected]
Ce spectacle est soutenu par le Théâtre 95, Cergy-Pontoise, direction Joël Dragutin
Avec l'aimable autorisation de Maître François Gibault, Lucette Almanzor
et des Éditions Gallimard.
Sur les traces de l’abominable homme des lettres…
Seul en scène, le comédien serre au plus près ce personnage que L.F. Céline s’est construit
au fil de ses derniers romans, lettres et entretiens. Le mimétisme physique et vocal est
évident : il éclaire cette écriture en miroir et nous entraîne au cœur du « mystère Céline », à
l’endroit précis où l’homme et l’œuvre se confondent.
Stanislas de la Tousche, alias Louis Destousches pour l’occasion, nous reçoit pendant près
d’une heure pour une consultation en tête-à-tête. Tout y passe : les rares malades, la vie
chère, la clique germanopratine, les années de prison... La persécution jusqu’au délire. Et puis
au détour d’une phrase, l’émotion jaillit d’un coup, déborde en féerie...
Ciselée ou impromptue, la parole célinienne claque comme un coup de fouet sur l’échine de
notre sensibilité contemporaine. Elle parle fort... sans souci de « parler juste ». Sans compte à
rendre à quiconque, Céline nous cueille dans notre intimité, puis nous promène, nous
malmène parfois, sur toutes les cordes de la sensibilité humaine. Il passe sans crier gare d'un
hymne bouleversant à sa mère dentellière à une charge d'une misanthropie hargneuse et
jubilatoire qui nous entraîne malgré nous jusqu'au rire. Cette prose poétique, d'une puissance
évocatrice jusque-là inouïe, opère par changements de direction impromptus, déroutants,
témoignant tout autant de la maîtrise totale de l'écrivain sur la langue qu'il façonne que de son
humanité complexe.
Partant des traces visuelles et sonores qui ont contribué à forger cette image collective de
l’auteur du Voyage - clochard raffiné dont les accents gouailleurs résonnent sur fond de
sifflements d’oiseaux et d’aboiements - nous avons voulu explorer les romans contemporains
de ses dernières années à Meudon : Féerie pour une autre fois I et la fameuse trilogie
allemande, des textes rarement portés au théâtre, chefs-d’œuvre d’humour grimaçant, de
mauvaise foi, de poésie hallucinée et d’humanité désemparée.
Nous les avons tissés avec des extraits d’entretiens qu’il avait accordés à la même époque et
par lesquels sa voix, ses tics, les expressions de son visage, nous sont familiers. Ce qu’il y dit
de sa vie, de son art poétique et du monde conserve cette vigueur insoumise de la jeunesse,
mais à laquelle vient s’adjoindre une note grinçante et solitaire qui nous le rend curieusement
plus humain.
« Dix ans je dis ! ça me revient ! … dont deux de recluse…
lʼarticle 75 au trouf ! qui sʼaligne ! »
Dʼun château lʼautre
Repères
Juin 1944 – l’Histoire bascule…Menacé de mort, Céline, l’auteur du « Voyage au bout de la
nuit », le médecin, le pamphlétaire antisémite, quitte Paris en catastrophe, destination
l’Allemagne.
Baden-baden, Sigmaringen. Errance de palaces décatis en villes bombardées. Un but… le
Danemark, sauver sa peau, une réserve d’or. Céline est arrêté en décembre 1945, à
Copenhague, la vie sauve contre la prison. Une fosse sans lumière où il se consume. Puis
vient l’exil, le « Grand Belt », au Nord, au froid, cinq ans ! Il écrit.
1951 – Retour en France – procès – installation à Bellevue, en ermite, sur les hauteurs de
Meudon…
Brisé, mais toujours accroché à sa plume, Céline poursuit, s’éreinte, publie Féerie pour une
autre fois et D’un château l’autre puis deux autres romans encore, Nord et Rigodon.
Comme toujours, c’est dans la vie, la sienne qu’il puise la matière brute – présent, passé,
souvenirs – il transpose.
Quelques visiteurs… des proches – et bientôt les journalistes. Micros, caméras ; il faut
vendre… se vendre. Il fait son numéro.
Céline est mort il y a plus un demi siècle. Autour de l’homme et de l’oeuvre, la polémique reste
vive. D’outre tombe, Céline continue de provoquer, de heurter, parfois à juste titre. Il divise…
Célinophiles – Célinophobes ! La liberté totale qu’il prend avec lui-même, avec la langue, avec
les autres nous fait violence. Elle est le miroir d’un monde violent… le sien… Sans doute aussi
le nôtre.
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Le texte du spectacle
Conçu à partir dʼextraits de Féérie pour une autre fois I, Dʼun
château lʼautre, Rigodon, dʼentretiens accordés à Pierre Audinet,
Albert Zbinden et Marc Hanrez (in Cahier Céline II, Gallimard)
ainsi que dʼextraits de la correspondance (Cahier III)
Presse...
•
« Le fantôme de Louis-Ferdinand Destousches »
L’Express (Juillet 2011)
•
« Une interprétation stupéfiante de ressemblance et d’intensité. »
La Provence (juillet 2011)
•
Au-delà d’une extraordinaire et troublante ressemblance physique, Stanislas de
la Tousche ne se contente pas d’interpréter Céline, il est Céline ! »
David Alliot - Auteur de « D’un Céline l’autre » (Collection Bouquins)
•
"Une troublante ressemblance qui amène une jubilation inattendue dans ce
vomissement de colère." Sud-ouest (octobre 2011)
•
« Stanislas de La Tousche est Céline, jusqu'à en être troublant.... »
Tanya Drouginska
Reg'Arts, le magazine du spectacle vivant : www.regarts.org (avril 2012)
•
« Une incarnation hallucinante. D'évidence, le comédien est hanté par le
personnage qu'il investit corps et âme. »
Theatrauteurs / Actualité théâtrale, chroniques (avril 2012)
•
« Stanislas de La Tousche, fait vivre Céline sous les yeux des spectateurs. Effet de
réel garanti grâce à l’illusion propre au théâtre ! Une plongée dans l’univers
célinien. »
Taky Varsö / Mediapart (avril 2012)
•
Au-delà de la ressemblance hallucinatoire de l'acteur avec Céline, Stanislas de
la Tousche sait nous émouvoir profondément et nous déranger.
Armel Louis – La Lucarne des Ecrivains
Plus de 60 représentations…
Créé en février 2012, Y en a que ça emmerde qu'il y a des gens de Courbevoie…? a
été représenté plus de 60 fois, à Paris comme en province, dans des configurations
très diverses ( théâtres, librairies, appartements, en extérieur).
Il a été filmé en juin dernier par Guillaume Laidet, (réalisateur du téléfilm Paris Céline,
avec Lorant Deutsch.)
Un second spectacle d’après L.F Céline (conçu lui aussi à partir d’extraits d'entretiens,
de lettres et de passages tirés de l’œuvre romanesque) est actuellement en
préparation pour une création à l'automne 2012.
Nous le proposerons en alternance avec Y en a que ça emmerde qu'il y a des gens de
Courbevoie…?
Historique des représentations
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30/01/2011
17/02
7/04
4/06
15/06
25/06
8/07-31/07
15/10
20/10
28/10
29/10
26/11
17/12
18/01/2012
28/01
18/02
27/03-29/04
18/05
19/05
28/05
2/06
26/07
2/08
17/08
27/10
– Verrières le Buisson - Théâtre en appartement (maquette)
- Paris - Librairie Henri IV (création)
- Paris - Librairie Henri IV
- Paris - Catch Palace
- Paris - Théâtre en appartement
- Paris - Catch Palace
- Avignon OFF 2011 / Théâtre des Vents - x 24
- Paris - Catch Palace
- Paris - Librairie La Lucarne des Ecrivains
- Cap-Ferret (33) - Librairie Alice Médiastore
- Arcachon (33) - Librairie Alice Médiastore
- Paris - Catch Palace
- Paris - Catch Palace
- Paris - Catch Palace
- Paris - Catch Palace
- Paris - Catch Palace
- Paris - Théâtre Aire Falguière - x 14
- Biarritz (64) – Librairie Bookstore
- Bayonne (64) - Librairie de la Rue en pente
- Paris – Catch Palace
- Paris – Catch Palace
- Cap Ferret (33) – Librairie Alice Médiastore
- Arcachon (33) – Librairie Alice Médiastore
- Cap Ferret (33) – Théâtre sur la plage (mécénat priivé)
- Paris - Catch Palace
Biographies...
- Stanislas de la Tousche ‒ comédien
Formé aux méthodes de l’Actor Studio et de Jacques Lecocq par Stéphane Lory et Eduardo Galhos, il est
comédien depuis 1985.
Il débute avec Loïc Saint Jalmes dans Sade Le Livre, de V. Stefan, en monologue.
En 1987 il prend part, aux côtés de C.Thiry à la création de la compagnie « L’Attrape-Théâtre ». Il y joue
Mystero Buffo de Dario Fo, Le mariage forcé, la jalousie du barbouillé et Le sicilien ou l’amour peintre
de Molière, les Farces de l’Europe, de Ruzzante, Gringoire, Castro... l’Illusion comique de Corneille, La
Mort et l’Ecuyer du Roi de Wole Soyinka.
Depuis il a joué notamment avec P. Vershueren dans Dialogues d’exilés de B. Brecht La Trilogie
Balkanique de D. Kis, M. Kovac, J Plevnes ; Anthropologies de P.Abad,. Peines d’amour perdues de
Shakespeare avec S.Abkarian, Britannicus de Racine avec A.Bézu, La compagnie des spectres de L.
Salvayre avec M. Espina, Anticllimax de W.Schwab avec R.Hébette, Des nuits en bleu avec M.H.Garnier,
Tragedy : a tragedy de W.Eno avec M. Espina, La Conjuration des imbéciles d’après J.K. Toole avec
S.Crinon, La puce à l’oreille de Feydau avec P.Golub.
Avec Didier Mahieu, il joue Entretien entre Diderot et d’Alembert et Les Méditations de Descartes pour
la Collection Philosophie de Chair.
Il a été narrateur – chanteur dans Le Roman de Fauvel pour la Camerata de Boston à la Cité de la musique
de Paris sous la direction de Joël Cohen.
En 2010, aux côtés de David Ayala et Géraud Bénech, il conçoit et joue Ma peau sur la table, autour de
l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline.
En 2011, il joue Guillaume de Machaut pour la Camerata de Boston à Reims.
En compagnie de Géraud Bénech, dramaturge et metteur en scène, il fonde la Compagnie 25 ter et crée le
spectacle Y en a que ça emmerde qu'il y a des gens de Courbevoie... ? pour le festival d'Avignon 2011.
- Géraud Bénech - mise en scène / conception sonore
Historien, auteur et dramaturge, il se spécialise dans la diffusion de la mémoire et du patrimoine et collabore
avec l’agence Intuitart, France 5 Education, le Mémorial de Verdun et le CG de la Meuse et a publié des
ouvrages consacrés à la 1ère Guerre Mondiale (Carnet de Verdun (Librio, 2006), Champs de Bataille de la
Grande Guerre (Flammarion) en septembre 2008).
Instrumentiste, compositeur et arrangeur, il a été depuis une vingtaine d’années à l’initiative de plusieurs
projets associant textes et créations musicales... le dernier en date : Sons of a Nietzsche, avec Mathieu
Dessertines, François Fuchs, Julien Grassen-Barbe et Iannick Tallet) est construit à partir de grands textes
poétiques ou philosophiques (Nietzsche, Blanchot, Michaux, M. Darwich...)
Designer sonore, il conçoit et réalise plusieurs bandes-son pour des spectacles (La Tour de Gérard
Watkins, 2007...)
Au théâtre, il collabore en tant que dramaturge avec des metteurs en scènes et des auteurs tels que Marie
Montegani (K.Lear, 2007-2009, Les Femmes savantes, 2010, Vertige 2011-2012), et Joël Dragutin
(Chantier Public, 2011, Visite Guidée, 2012 et Une maison en Normandie, création octobre 2012.
Il est depuis 2009 conseiller artistique au Théâtre 95, Cergy-Pontoise
En 2010, il met en scène en collaboration avec David Ayala Ma peau sur la table d’après L.F Céline.
(théâtre Firmin Gémier – Antony / Théâtre du hagard – Montpellier).
Il signe avec Y en a que ça emmerde qu’il y a des gens de Courbevoie… ? sa deuxième mise en scène.

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