DOSSIER DE PRESSE Le château des Lumières,

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DOSSIER DE PRESSE Le château des Lumières,
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Lunéville, le jeudi 19 mai 2011 Le château des Lumières,
Présentation de la saison culturelle et touristique
Saison
culturelle et touristique 2011 du Château de Lunéville
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Visiter le château de Lunéville
Depuis le 16 septembre 2010, outre le jardin et le parc des Bosquets, le public peut désormais accéder à un ensemble de pièces restaurées se trouvant à l’intérieur du château. Les conditions de visites Le parc et le jardin des Bosquets sont ouverts toute l’année (horaires en fonction des saisons). Les pièces restaurées sont accessibles tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 12h et de 14h à 18h en semaine (hors événements). Le samedi et le dimanche, l’intérieur du château se visite de 14h à 18h (hors événements). Un guide de visite est remis au public dans la salle des gardes. En dehors des périodes d’événements, l’entrée est gratuite. Ce qu’il est possible de visiter La chapelle, élément architectural majeur du château Septième chapelle utilisée par le Duc Léopold depuis 1698, l’édifice a été réalisé d’après les plans de l’architecte Germain Boffrand entre 1720 et 1723. La présence d’une tribune, créant un niveau intermédiaire, en fait une chapelle Palatine emblématique des résidences de princes souverains. Plus que la richesse de la décoration, c’est le rapport harmonieux des proportions qui en fait toute la qualité. Aujourd’hui, la chapelle est un écrin pour la musique baroque et la voix. La salle des gardes Comme dans toute résidence Princière, la première pièce des appartements des souverains était occupée, au quotidien, par les gardes chargés d’assurer la sécurité des lieux. La décoration et le mobilier y étaient simples en raison de la vocation strictement utilitaire de la pièce. Aujourd’hui, cette salle est destinée à l’accueil du public. La salle de la livrée Cette première antichambre, qui servait pour la cour de salle d’attente avant de pénétrer dans les appartements du Duc, tient son nom de l’uniforme porté par les domestiques. En raison de son caractère public et de ses dimensions, la pièce servait pour les festivités de la cour de Lorraine, notamment les bals et les banquets. L’escalier d’honneur Point central des circulations au sein du château, l’escalier d’honneur constituait une entrée secondaire pour les visiteurs depuis la cour d’honneur. Il permettait également d’accéder à l’étage aux appartements occupés, sous Léopold, par les enfants du duc et, sous Stanislas, par les favoris en titre le duc et la duchesse Ossolinski. La rampe en pierre, reconstituée à l’identique après l’incendie de 2003, porte le monogramme du duc Léopold, constructeur du château, le double L. Ses motifs d’entrelacs reproduisent ceux de l’escalier du château de Maisons, chef d’oeuvre de François Mansart, fondateur du classicisme français au XVIIe siècle. Saison
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Les salles voûtées du sous‐sol La cave sous la chapelle servait, sous Léopold et Stanislas, d’échansonnerie. C’est par la porte ouverte sur la rue du château qu’arrivaient les tonneaux dont le vin était ici mis en bouteille. Les bouteilles étaient ensuite stockées dans d’autres caves et notamment celle située sous l’escalier d’honneur sud. La Cour du rocher Ce lieu est aujourd’hui appelée Cour du Rocher en référence à l'une des "folies" que fit construire Stanislas à cet endroit. 88 automates étaient réunis dans un décor évoquant le retour à la nature cher à Rousseau. Mus par un ingénieux système hydraulique, ils constituèrent l'une des attractions les plus réputées de la Cour de Lunéville. Aujourd'hui, il ne subsiste plus de traces visibles de cette curiosité. C'est également à cet emplacement qu'avait été dessinée une aile symétrique au corps de logis ducal (aile sud). Le mauvais état des finances ducales a laissé cette aile à l'état de projet. Le jardin et le parc des Bosquets Vers 1710, Léopold demande à Yves Des Hours la conception de Jardins à la française, en prolongement du château. Un renouveau y est apporté en 1724 par Louis le Nesle, dit Gervais. Conçu à l’échelle du palais des ducs de Lorraine, le jardin des Bosquets déploie ses parterres géométriques en une perspective monumentale. A partir de 1737, Stanislas Leszczynski et son architecte Emmanuel Héré dotent le parc de constructions éphémères imprégnées de toute la fantaisie du rococo. Malgré les destructions, le parc des Bosquets, restauré au lendemain de la seconde guerre mondiale, a vu sa valeur patrimoniale reconnue par son classement au titre des monuments historiques en 1998. Il fait partie des plus beaux jardins de Lorraine. Accessibilité aux personnes à mobilité réduite Grâce aux équipements mis en place (rampe, ascenseurs), le jardin, le parc et les pièces restaurées sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Accueil du public scolaire Un des objectifs du château est de proposer aux élèves la découverte des richesses du château de Lunéville et de son site au cours d’activités pédagogiques. Enfants et adolescents peuvent profiter du cadre du château tout en s’enrichissant de manière ludique. Différents thèmes ont été dégagés par l’équipe du Musée pour offrir un éventail d’activités diversifiées aux classes. Les élèves peuvent étudier l’évolution du Château fort au palais, les costumes, la gastronomie, les jardins… Après avoir choisi l’un de ces thèmes, l’enseignant peut être accompagné tout au long de la préparation de l’activité. Les activités sont élaborées en fonction des compétences de chaque classe. Les élèves sont les réels acteurs de ces activités. Encadrés par un ou plusieurs animateurs, ils ont la possibilité de mettre à profit leurs connaissances personnelles. Le château participe ainsi de l’éveil et de la connaissance du patrimoine. Saison
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Le projet de développement culturel et touristique
A la suite de l’incendie et par un rapport en date du 21 juin 2004, l’assemblée départementale délibérait et adoptait le schéma directeur pour le développement du château de Lunéville et des Bosquets. En correspondance avec l’histoire du site, celui‐ci mettait les Lumières au coeur du projet. Un projet partenarial adopté à l’unanimité Dans la logique de cette première orientation, et après plusieurs étapes dans la réflexion (haut conseil de Lunéville, comité de pilotage, étude d’ingénierie culturelle) un projet de développement culturel et touristique a été élaboré. Il a été soumis, pour avis, au comité de pilotage du château de Lunéville réunissant les services de l’Etat (Préfecture, Drac, ministère de la défense), la Région, le département et la ville de Lunéville. Après débat, un avis favorable et unanime a été donné pour le cadrage proposé. Lors de la session du 13 décembre 2009, l’assemblée départementale a approuvé, à l’unanimité, ce projet. Une ambition européenne autour des Lumières Ce projet propose de confirmer l’ambition européenne du château de Lunéville dans son rappel à l’histoire mais également dans le sens donné à son contenu culturel. Il est construit autour de deux axes :  un château qui, comme au siècle des Lumières, cultive un art de vivre qui allie un cadre majestueux : celui du château, de ses salons, des bosquets, et le goût de la fête, du spectacle et de la table. Il s'agira donc autant de témoigner de ce qu'était la vie de Cour sous Stanislas, que de la réinventer, pour le plaisir et l'émerveillement de tous,  un château qui, comme au 18ème, devient un carrefour européen, curieux des progrès techniques et où s'invente l'avenir grâce aux réflexions de ses illustres visiteurs, c'est à dire un "château des Lumières" pour éclairer notre époque. Avec en fil rouge la volonté d'en faire un lieu de transmission notamment aux plus jeunes, qui prolonge lui aussi, finalement, l'espérance des Lumières de mettre les savoirs à disposition de tous. Bénéficiant d’une restauration exemplaire, le château et son parc sont appelés à constituer un élément phare dans le tourisme patrimonial de l’est de la France. Cette cohérence entre parc et château, histoire, histoire des idées, histoire de la culture européenne en font un lieu unique en France. C’est d’abord pour cela que les visiteurs viendront à Lunéville. L’objectif du projet est de développer d’autres propositions pour renouveler leur intérêt et les amener à revenir régulièrement. Parmi elles :  Un parcours historique leur permettra de s’imprégner de la vie de Cour au XVIIIe siècle comme de celle des salons, où furent débattus les plus grands sujets de société. Ce parcours aura pour cadre une partie des appartements ducaux. Y seront mis en scène l’ambiance des pièces, le mobilier, les éléments de décors. L’art de la table, Saison
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avec les productions locales, constituera une vitrine de l’excellence : faïence, cristal, verre, broderies, etc.  La chapelle permettra de compléter ce parcours historique et architectural tout en offrant ses qualités à une programmation ouverte à la musique Baroque, à la Voix, ainsi qu’à d’autres événements.  De larges espaces, situés notamment à l’étage de l’aile sud, seront consacrés à de grandes expositions temporaires susceptibles de renouveler l’intérêt des visiteurs.  Le passé militaire du château, et notamment de la cavalerie, sera évoqué de façon permanente et événementielle.  Un espace jeune public consacré plus particulièrement aux découvertes scientifiques du 18ème et à leur évolution jusqu’au 21ème, permettra d’explorer des thématiques toujours d’actualité.  Les métiers d’art issus notamment de la tradition locale et régionale trouveront au château un lieu de création et de promotion.  Des équipements de service, nécessaires au confort des visiteurs, complètent ce projet, dont un restaurant gastronomique et ses déclinaisons : salon de thé, animations, événements, etc. La démarche propose de s’appuyer sur des partenariats forts au niveau local, départemental et régional. Le projet intègre notamment un partenariat avec les Universités de Nancy, Metz et Strasbourg par le biais du projet de création d’un Institut d’Histoire Culturelle Européenne, réunissant chercheurs, universités européennes et créateurs dans tous les domaines artistiques. L’objectif est ici de faire bénéficier le grand public de ces recherches par des communications adaptées, des spectacles et des événements. Les partenariats s’étendent aux institutions locales et régionales ayant un lien notamment avec la formation, la création et la diffusion artistique. Un projet au service du développement du Lunévillois Le conseil général a souhaité faire l’acquisition du château et y mettre en oeuvre un projet pour qu’il soit un moteur de développement, notamment touristique, pour le Lunévillois. Plusieurs thématiques ont été choisies pour leurs liens avec l’histoire et les savoir‐faire du Lunévillois et en être la vitrine (arts de la table, métiers d’art), Le château doit être un produit d’appel touristique du Lunévillois et amener ses visiteurs à prolonger leur séjour dans ce secteur, Le conseil général appelle l’ensemble des acteurs locaux à s’impliquer dans ce projet et à s’en servir comme levier de développement économique. Saison
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La saison culturelle 2011
“Le château est dans la ville et la ville est dans le château” Ces mots, lancés par Michel Dinet, président du conseil général, lors de la réception des travaux de la chapelle en septembre dernier sont traduits par les animations mises sur pied par l’équipe du château des Lumières. Temps forts Cultivons notre jardin Il s’agit ici de s’approprier le château grâce à des ateliers de pratique artistique. Dans l’esprit des automates de Stanislas, deux sculpteurs, Didier Pozza et François Klein, invitent le public, tous les samedis jusqu’au 9 juillet, à construire à partir de matériaux de récupération, sa propre machine animée par l’eau. Comme au XVIIIe siècle, où 88 automates prenaient vie devant les regards éblouis des hôtes du château. > Inscription à l’atelier participatif des machines à eau : 03 83 76 31 54 ‐ [email protected] Chartreuses Autre rendez‐vous original durant la période estivale : la visite des Chartreuses. Ce terme évoque ces petits pavillons secondaires construits au bord du canal et accordés par Stanislas à ses courtisans, en échange de la garantie d’une dégustation des récoltes du jardin. Sur cette idée, six installations contemporaines posées dans le jardin accueilleront des expositions et des animations. Au programme : la botanique, l’écriture et les arts graphiques, la musique et la danse, la gastronomie, les arts et techniques. Premières rencontres équestres de Lunéville Du 18 au 26 juin, le cheval est roi à Lunéville. Le conseil général et la ville de Lunéville, en partenariat avec l’association Lunéville Cité Cavalière et les Haras Nationaux, organisent les premières “Rencontres équestres de Lunéville”. Le cheval est un animal magnifique et intriguant. A Lunéville, il est lié à l’Histoire. N’appelle‐
t‐on pas la ville « La cité cavalière » ? Entre le XVIIIe siècle et le XIXe siècle, jusqu’à 4 500 chevaux animaient la ville. Louis XV, gendre de Stanislas y avait en effet envoyé, après la mort de celui‐ci en 1766, dix compagnies des prestigieux gendarmes rouges. C’est cet illustre passé qui a inspiré le conseil général et la ville de Lunéville pour lancer, du 18 au 26 juin, les premières Rencontres équestres. Pas moins d’une soixantaine d’équidés seront partout dans la ville.  La manifestation débutera par un spectacle sous chapiteau de la compagnie Baro D’Evel, les 18, 19, 23, 24 et 25 juin, à 21h. Emouvant et drôle, “Le sort du dedans” mêle cirque équestre, théâtre et musique. Saison
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 Le week‐end des 25 et 26 juin, le cheval sera dans tous ses états. Le cheval “conté”, avec des histoires murmurées par la compagnie nancéienne L’Etoile et la Lanterne. Le cheval “dans l’art”, avec une exposition photographique des oeuvres de Marion Gilet, présentée au Château de Lunéville mais également à la Médiathèque et à l’Hôtel de ville. Le “Cheval acteur”, avec deux compagnies de théâtre équestre, L’art est cabré et Steppe Théâtre et la compagnie de théâtre de rue Les Goulus. Sans oublier les Impromptus qui attendront le public au détour d’une allée…  Le public sera invité à monter à cheval. Et pour ceux qui ne sont pas très à l’aise en selle, une dizaine d’attelages seront présents pour les promener dans le parc du Château et la vieille ville. Rendez‐vous aussi pour admirer le travail de dressage avec le Haras national des Bréviaires, le Ménil Saint‐Michel et le Domaine équestre de Stambach. Les enfants pourront découvrir bien des attraits des chevaux. Un espace pédagogique dédié aux petits dès 3 ans, sur le thème du Moyen‐Âge, sera installé. Ils pourront travailler le cuir, fabriquer des cottes de mailles, des costumes, être maquillés, monter des poneys, participer à des tournois de chevalerie et se retrouver dresseur pour le cinéma, dans des ateliers animés par la compagnie du Ménil Saint‐Michel. Des balades à dos d’âne ainsi que des baptêmes sur chevaux lourds de race ardennaise seront proposés par le Haras national de Rosières‐aux‐Salines qui présentera une exposition de voitures hippomobiles dans la cour du Château.  L’intégralité de la saison : Voir la plaquette jointe. Saison
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Un peu d’histoire
Souhaitant se retirer de Nancy, occupée par les Français, Léopold Ier choisit en 1702 de s’installer à Lunéville avec sa cour. Dans un premier temps le duc de Lorraine occupe le château construit par le duc Henri II. Il engage ensuite Germain Boffrand pour reconstruire le château tel qu’on le connaît aujourd’hui. A l’issue du traité de Vienne, le 3 avril 1737, le château devient la résidence de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne et beau‐père de Louis XV. Il ne sera qu’un duc nominal, ayant renoncé à tout pouvoir effectif. A Lunéville, il mène une vie princière au milieu d’une cour importante. Il garde une grande liberté dans le domaine intellectuel et artistique et place ainsi la Lorraine parmi les brillantes cours européennes. Stanislas possède en outre le génie de l’architecture, de l’urbanisme, des jardins. Lorsqu’il prend possession du château de Léopold, le bâtiment est tout à fait adapté à une vie princière. Il lui reste à améliorer l’aménagement et la décoration intérieurs pour qu’ils s’adaptent aux impératifs du cérémonial de l’ancien roi de Pologne. Les travaux les plus importants ont lieu dans le parc. Stanislas fait édifier des constructions originales, dans la tradition des jardins orientaux. Il s’agit d’une architecture de fête, conçue pour les plaisirs du prince, d’où son caractère féerique et éphémère. En 1766, à la mort de Stanislas, le duché de Lorraine est rattaché à la France et le château abrite sans interruption de prestigieux régiments de cavalerie jusqu’au début du XXe siècle. En quelques chiffres
Le château de Lunéville Surface de planchers: 21 000 m² Fenêtres : plus de 500 Le parc des Bosquets Superficie : 19 hectares Le musée du château de Lunéville Œuvres au musée : 5586 Fréquentation : En 2010, le château de Lunéville a accueilli 150 000 visiteurs Saison
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L’incendie du 2 janvier 2003
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2003, un incendie probablement d’origine électrique démarre dans la chapelle. Il se propage sous l’effet d’un vent violent à l’ensemble des toitures de la partie sud/est du château la plus noble, les appartements ducaux. En ravageant les combles, l’incendie provoque l’effondrement des parties supérieures les unes sur les autres ruinant l’ensemble des appartements ducaux, les salons patrimoniaux et les salles du musée. L’eau déversée abondamment et les conditions climatiques très sévères achèvent de détruire l’édifice pour ne laisser que les murs. Des pertes irréparables Les parties qui ont été incendiées ‐ la totalité de la chapelle ‐ la totalité du corps de logis sud comprenant : la chaufferie du musée et des salons en sous sol, les salons de réceptions du rez‐de‐chaussée (salle de la livrée, salle des gardes), le musée à l'étage 1000m² environ, l'escalier d'honneur, la charpente et les toitures. ‐ la totalité des deux bâtiments de l'aile sud : les locaux techniques, chaufferie et cuisines du mess en sous sol, les appartements princiers, 2000m² environ, le grand escalier, les charpentes et les toitures. Les collections la bibliothèque militaire en son entier : 8 000 documents (dont une édition de la correspondance de Napoléon), la collection des faïences de Lunéville et de Saint‐Clément dans sa quasi totalité, dont l'emblématique " Nain de Stanislas ", les verres et les céramiques de Muller et de Mougin, les 200 pièces de faïence de la Pharmacie, "apothicairerie" du XVIIIe siècle, une momie copte et ses linges avec inscriptions, des tableaux, parmi lesquels les portraits à la plume de Jean‐François Bernard, les gravures de Paul‐Emile Colin, deux toiles de Bouguereau (prêt du musée d'Orsay), les portraits de Stanislas, de Voltaire, des vues du château au XVIIIe et notamment celle dite "aux gendarmes rouges" des tapisseries et tentures : la tapisserie des Gobelins "L'enlèvement d'Europe", les tentures de cuirs du 18ème "Le triomphe de David, Salomon et la reine de Saba..." ... plusieurs lustres anciens, les boiseries sculptées, trumeaux et armoiries, cheminées, ferronneries... 16 septembre 2010 : réception de la chapelle restaurée La réception de la chapelle restaurée le 16 septembre 2010 a marqué le début d’une renaissance pour le château de Lunéville. Ce fut l’occasion de rendre hommage à la qualité du travail effectué par les ouvriers et compagnons qui ont conduit cette importante campagne de restauration après l’incendie de janvier 2003. La chapelle, ainsi que la salle des gardes, la salle de la livrée, l’escalier d’honneur et les salles voûtées sont ouvertes au public depuis cette date. Le coût de cette tranche de travaux fut de 17 M€. L’ensemble de la rénovation du château de Lunéville a été estimé à 103 M€. Saison
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En savoir plus
Conseil général de Meurthe‐et‐Moselle http://www.cg54.fr/fr/tourisme/chateau‐de‐luneville.html Association Lunéville Château des Lumières http://www.chateaudeslumieres.com/index2.html Lunéville sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Lun%C3%A9ville L’incendie du Château de Lunéville http://www.culture.gouv.fr/dracs/lorraine/LUNEVILLE/index.html Le château de Lunéville http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Lun%C3%A9ville http://compagnie.stanislas.free.fr/chateau‐de‐luneville.php Sources de renseignements Sur Internet : Les bases de données du ministère de la culture :  Palissy : base de données sur le patrimoine mobilier : www.culture.gouv.fr/documentation/palissy/accueil.htm  Mérimée : base de données sur le patrimoine immobilier : www.culture.fr/documentation/merimee/accueil.htm La Direction Régionale des Affaires Culturelles : www.culture.gouv.fr/lorraine Dans les librairies et les bibliothèques :  CHOUX Jacques, Lunéville, 1972, Colmar : S.A.E.P.  BURGARD Charles, Lunéville, Etude de Géographie urbaine, sans date  CHARLES‐GAFFIOT Jacques (sous la direction), Lunéville, Fastes du Versailles lorrain, 2003, Paris, Editions Didier Carpentier  FRANZ Thierry, Château de Lunéville, Château des Lumières, 2010, Nancy, PM Conseils, Conseil Général de Meurthe‐et‐Moselle, 55p.  Jean FRECAUT, François BOURCY, Daniel KLEIN, Bernard JACQUOT, Michel PIERROT, Lunéville, cinq Siècles d’Histoire militaire, Ministère de la Défense, Armée de Terre, 2004.  TRONQUART Martine, Le patrimoine civil de Lunéville (Meurthe‐et‐Moselle), Images du Patrimoine, Inventaire Général, Lorraine, Metz, Editions Serpenoise  TRONQUART Martine, Les châteaux de Lunéville (Meurthe‐et‐Moselle), 1991, Images du Patrimoine, n°91, Inventaire Général de Lorraine, Metz, Editions Serpenoise, 72 p.  TRONQUART Martine, Le patrimoine religieux de Lunéville (Meurthe‐et‐Moselle), Images du Patrimoine, Inventaire Général de Lorraine, Metz, Editions Serpenoise Saison
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 GUYON Catherine, Lunéville, Saint‐Remi ‐ Saint‐Jacques : de l’Abbaye à l’Hôtel de Ville, Office du Tourisme du Lunévillois, Nancy, 56 p.  Lunéville, de la ville et de son château ,2e Journées d’études Meurthe‐et‐Mosellanes, Gérard Louis, 2008, 195 p.  François de Lorraine, du duc à l’empereur, catalogue d’exposition musée du château de Lunéville, Serge Domini, 2008, 60 p. Turqueries et autres chinoiseries, catalogue exposition musée du château de Lunéville, Serge Domini, 2009, 71 p.  La douceur angevine à Lunéville, catalogue exposition musée du château de Lunéville, 2009, 32 p. Les Cahiers du château n°1 à 6, 2005 à 2010, Nancy, PM Conseils, Les DVD Lunéville, Château des Lumières Visites libres tous les jours (sauf mardi) En semaine : 10h‐12h ; 14h‐18h (hors événements) Samedi, dimanche : 14h‐18h (hors événements) Parc ouvert toute l’année Contact Château de Lunéville, 03 83 76 04 75. [email protected] www.cg54.fr www.chateaudeslumieres.com Saison
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