L`article complet ici
Transcription
L`article complet ici
RP Escaudoeuvres Samedi 11 avril 2015. Besoin de lenteur, de calme et de solitude. L’envie me prend de commencer cette Randonnée Permanente. Le temps est toutefois peu engageant. Le ciel est couvert, la température moyenne et le vent souffle. Qu’importe. Je prends le départ de l’église de Banteux. Avec mon Vélo Tout Chemin. Le début est un peu compliqué. Faire coller la réalité des routes avec le circuit recommandé par les organisateurs n’est pas simple. Mais j’arrive quand même à l’abbaye de Vaucelles, un des pointages obligatoires. Tout est fermé. Je prends une photo. Puis il y a l’Echauguette. Je m’y arrête pour une photo. Je dois me renseigner pour savoir ce que c’est. La première moitié du parcours est agréable au niveau de la fréquentation : je n’ai pas vu une seule voiture. Il y a la ferme Bel Aise bien isolée. Celle aussi de Bonne Enfance. La pluie menace. Les bosses aussi mais, elles arrivent vite plus vite que la pluie. Dans une côte, du côté de La Terrière, mon inclinomètre indique entre 10 et 11%. Sur la fin, un peu avant Bantouzelle, la pluie se manifeste certes légère. Elle sera plus drue dans les derniers hectomètres. Je ne mets pas le Gore Tex. Aussi c’est avec un véritable plaisir que je retrouve ma voiture, garée au pied de l’église du village de Banteux. Fin de la première partie de cette Randonnée Permanente. Statistiques du jour. • Kilométrage : 36km16 • Temps total y compris tous les arrêts : environ soit 3h00 • Dénivelée positive : 412m Vendredi 1er mai 2015. Pour la seconde partie, je démarre de Bugnicourt où je me gare près de l’église. Cela m’évite un trop grand parcours en voiture. Le vent est favorable à l’aller. La température est assez fraiche. Premier arrêt à Arleux pour le pointage de ma carte de route. A la vue d’un panneau indicateur « La Grange Fleurie », je décide de joindre l’utile - le pointage - à l’agréable - envoyer par Interflora un bouquet de fleurs avec du muguet porte-bonheur. Les dames de service sont très accueillantes et, bien qu’il soit trop tard pour ce service de transmission, font tout pour me donner satisfaction. Une des dames, originaire de la côte (Wissant) se propose de passer par un fleuriste de ses connaissances. J’ai beau lui dire que Ferques est un peu loin de l’endroit où je veux faire livrer le bouquet - la côte Nord Pas de Calais est longue - elle insiste quand même pour téléphoner. Bien sur le fleuriste de Ferques dit que c’est trop loin et qu’il ne peut faire la course. Mais le nom de ce magasin est à retenir : « La Grange Fleurie ». Elle appose son cachet sur ma carte de route, mais il n’y a pas le nom de la ville. Tant pis ! J’avais pris une photo à l’entrée du village. A Oisy le Verger je rencontre deux cyclos du club de Liévin. Ils me disent que Michel Schoorels (ancien Président du club et Monsieur Communication lors de la SF 2009 de Saint Omer) les attend, avec trois autres cyclos, au café du coin. Je m’y rends et y partage un grand café et quelques paroles. Une photo est prise par le patron du bar. Avant Marquion, la route est barrée pour cause de TekniVal à la base d’Epinoy. La gendarmerie est intransigeante et ne me laisse pas passer. Je fais donc un détour par Haynecourt, Bourlon et Anneux. Je récupère l’itinéraire à Graincourt les Havrincourt. Nouvel arrêt chez un fleuriste « Au cadeau Fleuri ». Coïncidence : la patronne est la sœur de celle de la Grange Fleurie. Elles possèdent trois magasins, le troisième à Baralle. Cette fois ci elle prend ma commande. Le bouquet n’arrivera peut être que demain. Mais peu m’importe, du moment qu’il arrive. Arrêt photo au Monument des Nations à la sortie de Flesquières. Puis je déroule tranquillement jusque l’abbaye de Vaucelles. Nouvelle photo devant la grille car l’abbaye n’est pas ouverte aux visiteurs. Je téléphone à Joëlle pour lui dire que je vais bientôt arriver à Cambrai et que je m’inviterai bien pour un café. J’avais oublié que Joëlle, aussi, faisait du vélo. Elle est sur Mons Chimay Mons. A l’Echauguette, avant Lesdain, je suis arrêté par deux cyclos des Pays Bas (un père et son fils). Ils sollicitent une photo de ma part. Je m’exécute de bonne grâce. Ils me rendent la pareille. Un brin de causette - ils vont à Paris sur la route de Saint Jacques de Compostelle - et je reprends la mienne vers Cambrai. Arrêt déjeuner à Cambrai sur la place : un sandwich jambon fromage et un Coca. Et là encore la mondialisation du monde Cyclo reprend ses droits. Je rencontre trois VTTistes espagnols qui viennent aussi se restaurer. Ils parlent anglais. Moi un peu. J’arrive à comprendre qu’ils sont à Cambrai pour raisons professionnelles. Le contact, s’il fut furtif, fut bien réel. Le vélo rapproche et les frontières s’effacent. Que c’est bon dans ce monde de brutes. Je me rate un peu à la sortie de Cambrai mais retombe vite sur mes pattes. Je me rate aussi à Bassin Rond et tourne (mais c’est le cas de le dire) un peu en rond pour retrouver la direction de Wasnes au Bac. Pour finir je me retrouve à Paillencourt et décide de rattraper le circuit à Fressies par Hem Lenglet. Sur la fin je suis une nouvelle fois arrêté par la gendarmerie et le Tecknival. Mais la maréchaussée est plus cool et me laisse passer. Je termine vent de face. Joëlle m’a appelé. Elle est rentrée de Mons Chimay Mons et m’attend pour un café chez elle à Cambrai. Je termine donc la partie Nord chez la coorganisatrice de cette randonnée. Nous faisons le point sur le circuit. Je bois mes deux cafés. Je referai une seconde fois cette RP pour, la prochaine fois, trouver le bon circuit surtout après Le Bassin Rond. J’ai du rater quelque chose de pas mal. Statistiques du jour. • Kilométrage : 109km98 • Temps total y compris tous les arrêts environ 6h15 • Dénivelée positive : 674m Quant au Tecknival il a fait trois articles dans les Voix du Nord des 2, 4 et 5 mai. 32 500 participants en 4 jours : du gros son, de grands sourires et un canapé selon un article. Dans un autre, beaucoup de bruit pour rien et 11 500 participants au plus fort de la fréquentation ce weekend. Samedi 2 mai 2015 C’est décidé. Je termine cet après midi cette Randonnée Permanente. Départ de Bonavis vers 12h30. Le temps est couvert. La température fraîche mais toutefois pas trop froide. J’aurai un peu de pluie à mi-parcours, le temps d’enfiler le GoreTex et de le retirer quelques instants après. Par rapport à hier, ce sont les bosses qui sont en quantité plus importante. A la Terrière je retrouve les pourcentages du premier jour, qui oscillent toujours, pour les plus forts et même dans l’autre sens, entre 11 et 12%. Tout est calme. Peu de circulation. Pas de mobylette (et c’est tant mieux) pas de troquet (et là, c’est plus grave). J’avais prévu de me restaurer au hasard d’un petit commerce ouvert. Mais rien de rien. Tout est fermé. Les rares restaurants ou cafés que je rencontre sont même plus proches de l’état de ruine que personne ne visite plus. Je m’arrête à la source de l’Escaut. Sur la boucle sud, s’il n’y avait que deux arrêts à faire, celui là en est un. Pour l’autre vous verrez plus tard. Bien sur il faut quitter la route principale pour emprunter un petit chemin en dur mais carrossable. L’endroit est source de tranquillité et de calme et vaut ce petit détour. Certains, hélas pour eux, se trouvent au mauvais endroit et au mauvais moment. Pour moi, à la source de l’Escaut, c’est le contraire. Une naïade semble sortie tout droit des flots limpides de l’Escaut naissant. Peu farouche elle ne se fait même pas prier pour une pose photo devant la statue érigée près de la source. Peut être d’ailleurs était-ce une prestation offerte par les organisateurs de cette Randonnée Permanente ? Malgré tout je ne suis pas venu pour la gaudriole. Il faut reprendre la route et elle la sienne. Le second arrêt à faire à tout prix est bien à Riqueval. D’abord c’est un pointage et mon dernier ; mais là encore, l’endroit est bucolique et plein de charme. Le petit chemin qui longe le canal et qui me permet d’éviter la route à grande circulation est reposant (peut être pas pour les jambes), et peu fréquenté. Un petit bonheur à vélo. Par contre plus de naïade. Mais vivre d’amour et d’eau fraiche n’est quand même pas recommandé pour le cyclotouriste. Surtout quand les dénivelés s’ajoutent aux dénivelés. Et toujours rien en vue question ravitaillement. Il y a bien beaucoup de champs de colzas à perte de vue. Mais cela ne nourrit pas son homme. Bien sur j’aurais du lire sur la feuille de route. Elle stipulait bien que trouver du ravitaillement n’était doublement pas chose facile. Rechercher le calme et la solitude sur un itinéraire peu fréquenté et, qui plus est, lors d’une fin de semaine fériée pour cause de 1er mai (rappel : fête du travail) sous entendait, par contre, ne rien trouver pour se restaurer et se ravitailler. Ce n’est qu’au Ronssoy, presque sur la fin que je trouve une supérette ouverte. Notez bien « Bienvenue chez Vival ». Avant d’y rentrer je suis témoin d’un drame animalier. Un chat roux déboule du parking de la supérette et se fait écraser par une voiture qui arrive en sens inverse du mien. Le chauffeur s’arrête, s’enquiert auprès de la patronne de la supérette pour avoir un sac plastique, ramasse le chat (il est mort) et l’enferme délicatement dans le sachet. Pour un peu j’ai failli croire qu’il allait le déposer au cimetière communal. Le chat n’appartenait pas à la patronne de la supérette. Encore moins à son voisin. Cet épisode a retardé mes achats mais pas diminué ma soif et ma faim. Une salade piémontaise, un coca, trois barres de mars, un banc public pour cyclo seul et affamé, et c’est reparti pour les derniers kilomètres. Avec toujours de la bosse. Je me rate à la sortie de Vendhuile et loupe Honnecourt sur Escaut. Je me retrouve à Gouy et emprunte pour un temps la D644. Je récupère Honnecourt sur Escaut par le CD16 et la Terrière. Les derniers coups de cul me font mal. Heureusement le vent, s’il a été défavorable à l’aller, est bien sur favorable au retour. Cela aide. Je retrouve ma voiture à Bonavis et avec l’idée de refaire cette randonnée Permanente. Pour encore mieux en profiter. Il me reste à faire valider ma carte de route par les organisateurs. Mais ce n’est que la petite cerise sur le gâteau afin que le souvenir perdure. Mais je n’ai pas besoin d’une validation officielle pour me remémorer les bons moments passés sur les parcours. Je les ai encore dans ma tête, un peu dans les jambes et surtout dans mes photos. En tout cas merci à Joëlle et Lionel d’avoir créé cette Randonnée. Statistiques du jour. • Kilométrage : 72km33 • Temps total y compris tous les arrêts : environ 4h30 • Dénivelé positive : 891m Version du 13/05/2015 19:19:01