Loading the Most Innovative Products of the Year

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Retail facts & trends
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the Most Innovative
Products of
the Year...
HoRs-sÉRie gonDoLa MagaZine - aVRiL 2016
inn’ 2016
Le palmarès complet
INN’awards 2016
Food Category
1er Prix Ten Acre (Blue Pepper) Ten Acre Popcorn
6
2e Prix
Dilea (Vache Bleue)Glace Zero Lactose7
3e Prix
Dr. OetkerPizzaburger7
Dr. Oetker Mug Cake8
Dilea (Vache Bleue)
Fromage frais, Fromage d’Abbaye et Brie Zero Lactose
8
Tilda (Hain Celestial)Steamed Basmati Rice8
Glacio/IJsboerkeManon Glacé 8
D-DrinksCharlie’s Natural Soda9
Bosto Panzani
Bosto Mix Brown + Epeautre + Quinoa
9
Elvea (CBG)Selezione del Maestro9
Vinalfood
Antica Aceteia dei Cavalieri - Mousse au vinaigre balsamique
9
SpadelSpa Touch of10
D-DrinksCawston Press10
Nutrition & SantéCéréal by Nature10
Coca-Cola EnterprisesFÏNLEY Mojito10
PepsiCoNaked Green - Blue - Red Machine12
Perfetti Van Melle
Look o Look - Mini Candy Pizza
12
Perfetti Van MelleMentos Choco12
Near Food Category
1er Prix
Energizer (Pietercil)Energizer EcoAdvanced13
2e Prix
BenckmarJordan Easy Reach Flosser15
3e Prix
ViledaActifibre15
HenkelSyoss Color Refresher16
HenkelLoctite - 60 sec. 16
Non Food Category
1er Prix Groupe SEB
Moulinex Cookeo Connect
17
Private Labels Category
1er Prix DelhaizeButchers’ Burgers
18
2e Prix CarrefourSo Fresh
19
3e Prix Delhaize
Fondue Shabu-Shabu & Fondue chinoise
19
Tom & CoTwice a day20
Albert HeijnCountry Menus - Pulled Pork20
LidlAssortiment Maya l’abeille 20
DelhaizeVeggie Kitchen - Tzay20
Carrefour
Carrefour Baby - Langes Premium Ultra Protect
21
IntermarchéFiorini - Poudre de Tomates21
inn’ 2016
édito
Quoi de neuf?
Quoi de neuf? C’est la question que tous se posent en
permanence dans l’éternel chantier qu’est le secteur de la
distribution, un univers qui a une sainte horreur de l’inertie.
Et c’est tant mieux, à quoi pourrions-nous dans le cas
contraire consacrer chaque mois les pages d’un magazine
consacré à l’actualité de la distribution alimentaire?
Les enseignes révèlent de nouveaux concepts, elles
réfléchissent au modèle capable de supporter l’émergence
de nouveaux canaux digitaux, elles s’emploient à être à la
fois plus efficaces et plus durables. La seule chose qui ne
change pas, c’est la concurrence, entre enseignes et entre
marques, pour s’attirer les faveurs du shopper. Comment
faire en sorte que celui-ci place vos produits dans son
chariot? Il y a la manière radicale, celle qui consiste à
l’attirer avec des prix sacrifiés ou des promotions telles
qu’il ne peut les refuser. Ce n’est pas la plus féconde vous
diront en choeur tous les acteurs du marché, en vous
rappelant qu’elle crée plus d’opportunisme à court terme
que de fidélité et de valeur durables.
L’innovation reste donc plus que jamais ce précieux
carburant de la croissance que les INN’awards s’emploient,
pour la 11e fois, à célébrer. Et à propos, quoi de neuf dans
les INN’awards, nous direz-vous? Une foule de petites
choses qui, mises bout à bout, s’efforcent de faire de cette
initiative bien mieux qu’une simple distribution des prix:
un espace de dialogue autour de l’innovation. Nous nous
sommes chargés de supprimer tous les freins pouvant
empêcher les fabricants de participer. Nous avons élargi
le cercle des professionnels consultés, en permettant
aux acheteurs de la distribution de participer online à la
présélection d’une shortlist de produits finalistes. Et nous
avons invité ceux qui le souhaitaient à venir eux-mêmes
défendre leur produit face au jury: une nouveauté très
appréciée, puisque permettant de créer de l’interaction
entre candidats et jurés.
La seule nouveauté 2016 que nous n’avions pas prévue,
c’est la date tardive de la cérémonie de remise de nos
trophées aux lauréats. Elle se tient toujours en clôture de
notre événement du Gondola Day, initialement prévu pour
le 24 mars dernier. Les tragiques attentats de Bruxelles, en
empêchant bon nombre des orateurs de rejoindre Bruxelles
à temps, nous ont contraints à reporter cette conférence
au 9 juin prochain. C’est avec grand plaisir que nous vous
accueillerons à Kinepolis Imagibraine pour applaudir tous
les lauréats, et écouter les meilleurs classés parmi eux
nous présenter leurs produits !
Bonne lecture à tous,
L’équipe des INN’awards
Hors-Série - Supplément au Gondola #216 Avril 2016 - Editeur Responsable: Pierre-Alexandre Billiet - Retail Today nv - Excelsiorlaan 85 - 1930 Zaventem - [email protected]
www.innawards.be
1
inn’ 2016
La méthode
Comment les produits candidats sont-ils évalués?
Première phase: la présélection online
Cette année, tous les fabricants pouvaient librement proposer la
candidature d’un produit lancé sur le marché après le 1er janvier 2015.
Ce sont au total 158 dossiers de produits qui ont été récoltés à cette
occasion. Un volume de dossiers trop important que pour pouvoir
permettre au jury de délibérer dans de bonnes conditions.
Tous ces produits ont donc été soumis aux équipes d’achat de nos
distributeurs, en les invitant à pointer, via un vote online les 10 produits
qu’ils jugeaient les plus innovants ou dignes d’intérêt. Ceci a abouti à une
“short list” de 70 produits finalistes, toutes catégories confondues. Le
seul fait d’accéder à ce groupe plus restreint doit déjà représenter pour les
marques concernées un motif de satisfaction: leur produit a manifestement
été remarqué par le métier.
Deuxième phase: les sessions du jury
Une nouveauté est apparue cette année: la possibilité offerte aux marques
finalistes de venir elles-même expliquer et défendre leur innovation face au
jury. De l’avis de tous, un vrai progrès: il offre un maximum de transparence
aux candidats et permet de vrais échanges entre professionnels. Exprimons
à nouveau toute notre gratitude aux membres du jury pour avoir accepté
de bon coeur une session de travail inévitablement plus longue et studieuse
que jamais.
Deux sessions successives ont été organisées. La première, statuant sur des
produits de marques nationales, réunissait des responsables des enseignes
de distribution. La deuxième, qui évaluait les produits de marques de
distributeurs, évitait au contraire de les impliquer, pour qu’ils ne soient pas
juge et partie.
Les critères d’évaluation
Alors que les produits étaient autrefois jugés sur un critère unique, le degré
d’innovation noté sur une échelle allant de 1 à 5, la méthode s’est cette
année un peu sophistiquée, suite aux discussions préparatoires avec nos
partenaires Nielsen et GfK. Si le caractère innovant reste décisif, il semblait
utile de tenir compte de la perspective du shopper, et de différents facteurs
contribuant à faire de chaque lancement un succès.
Les critères
Ce produit représente-t-il une véritable innovation pour le consommateur?
Ou y a-t-il déjà d’autres produits qui couvrent le même besoin?
40 points
Le produit attire-t-il l’attention
du consommateur? (nom, packaging, …)
6 points
La promesse est-elle formulée de façon claire et concise?
Est-elle facile à expliquer?
6 points
L’offre est-elle crédible pour le consommateur?
6 points
Le prix est-il justifié par la valeur ajoutée apportée,
par rapport à la concurrence?
6 points
L’expérience du produit tient-elle sa promesse?
Un réachat est-il probable?
6 points
La promesse est-elle facile à retenir?
Appréciation globale plus subjective,
sans référence à un critère particulier.
4 pointst
20 points
Le produit touche-t-il un large groupe de consommateurs?
Répond-il à un vrai besoin ou désir?
6 points
TOTAL: 100 points
Le calcul des résultats et l’attribution des awards
L’ensemble des fiches d’évaluation remplies de façon anonyme par les membres du jury ont été réunies et encodées.
Afin d’aboutir à une évaluation reflétant l’avis du jury de façon convergente, le calcul aboutissant à la cote finale excluait, pour chaque produit, à la fois la
meilleure et la pire note reçue.
Ce calcul a livré le classement de tous les produits candidats. Pour pouvoir figurer au palmarès, un produit se devait d’atteindre une cote supérieure à la
moyenne. Sachant que les membres du jury avaient été encouragés à ne pas se montrer “tièdes” et à polariser leurs appréciations, atteindre la barre des
50% était dès lors déjà une performance de choix.
Le palmarès final des INN’awards 2016 s’est montré sélectif, en distinguant un peu plus de 20% des dossiers candidats.
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inn’ 2016
Jury food & non food
Marie Bersou (Grocery Director @ Carrefour)
Claude Boffa (Academic Director of Solvay Retail Programme)
Jean-Marc Caluwaerts ( Marketing & Commercial Director @
Intermarché)
Karina De Cock (Retail Insights Director @ GfK)
Richie De Jonghe (Headbuyer @ Colruyt)
Ann Guillemyn (Product Group Manager @ Colruyt),
Stéphanie Ledevin (Category & Brand Manager @ Carrefour)
Pascal Léglise (Quality & Sustainable Development Director &
Private Label Director @ Carrefour Belgium)
Christian Lismont (Buyer Dry Food @ Spar Lambrechts)
Laurence Meunier (Afdelingschef Aankoopondersteuning @
Colruyt)
Pascal Meyer (Administrateur délégué @ Provera)
Hans Michiels (Vice President Dry Products @ Delhaize)
Christophe Sancy (Rédacteur en chef @ Gondola)
Kat Vancoillie (Ehb)
Hilde Vanderheyden (Client Business Partner @ Nielsen)
Evi Van Uffel (Business Director Consumer Goods, Retail and
Fashion & Lifestyle @ GfK)
Véronique Vierset (Client Business partner @ Nielsen)
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3
inn’ 2016
Jury Private Labels
Florence Atlas (Journaliste @ Loftkitchenflo Le Soir, Food blogueuse)
Renaud Colette (Conseiller @ FOD - SPF Economie)
Johan De Loof (Professeur Graphic Design @ Arteveldehogeschool)
Damien Legrand (CEO @ Quality Partner)
Christophe Sancy (Rédacteur en chef @ Gondola)
Silvie Vanhout (Managing Partner @ The Retail Academy)
Evi Van Uffel (Business Director – Consumer Goods, Retail and
Fashion& Lifestyle @ GfK).
4 www.innawards.be
N
EW
inn’ 2016
Gardez le tempo avec Alpro Go On !
Laissez-vous tenter par une collation saine,
une nouvelle alternative végétale au fromage frais.
Avec son goût frais, sa texture douce et agréable, il recouvre une
délicieuse couche de fruits. Alpro Go On, une pause divine pleine
de protéines de soja de haute qualité et vous êtes de nouveau
prêt à affronter tous les défis.
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5
inn’ 2016
best Food
innovation of the year
ten acre - popcorn
Blue Pepper
On aurait pu le deviner sans même la
présence de l’Union Jack sur le paquet:
Ten Acre, le producteur de ces pop-corn,
est britannique. Voilà une marque à la
forte personnalité, qui choisit d’affirmer sa
différence premium avec une esthétique à
la fois bucolique et psychédélique, et une
fantaisie qui attribue à chaque variété le
nom d’un personnage imaginaire. Dans le
monde sucré de Ten Acre, les pop-corn le
sont parfois aussi ! La preuve avec cette
variété parfumée à la fraise et à la crème
de la cousine Pénélope, impossible à rater
en rayon dans sa robe rose. Autre surprise
sucrée, un parfum Cappuccino, alors que la
gamme complète propose encore 5 autres
goûts plus classiquement salés ou aigresdoux, mais toujours aromatisés de façon
originale. Ces pop-corn cuits à la main
sont de surcroît sans gluten, sans produits
laitiers, sans OGM, véganiens, végétariens,
Halal et certifiés casher.
6 www.innawards.be
1
st
PrIz
e
inn’ 2016
dilea - Glace zero Lactose
Vache Bleue
La problématique des allergies ou
intolérances alimentaires trouve des
réponses toujours plus nombreuses en
rayon. La marque Dilea se consacre à
développer une gamme toujours plus
large de produits laitiers sans lactose. Le
lactose est un sucre (glucide) présent
dans les laits d’origine animale, et que
notre organisme assimile en produisant
un enzyme, la lactase. Faute d’une
production suffisante de lactase, des
troubles digestifs risquent de survenir.
Pour tous les consommateurs dans ce
cas, l’arrivée de Dilea permet de profiter
du plaisir d’une glace légère, et garantie
sans lactose.
3
rd
PrIze
2
nd
PrIz
e
dr. oetker - pizzaburger
Dr. Oetker
Il fallait une bonne dose d’audace pour oser ce
concept mariant ces deux grands classiques
culinaires que sont la pizza et le hamburger. De
la première, il reprend le goût, du second la
facilité d’un repas qu’on déguste d’une seule
main. Il fallait aussi le savoir-faire de Dr. Oetker
pour dépasser le stade de l’idée et atteindre
celui du produit abouti. Conclusion: les
Pizzaburger de la marque ne sont pas passés
inaperçus. Une garniture de pizza à l’intérieur,
un pain burger dont on assemble les 2 moitiés
lorsque cuites, et c’est prêt! Le leader de la
pizza surgelée prouve qu’il ne manque pas de
ressources pour renforcer une catégorie qu’il
a façonnée: 1 million de Pizzaburger ont été
vendus, permettant d’atteindre une pénétration
de 7,5%. Trois variétés: Speciale, Diavolo et BBQ
Chicken.
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7
inn’ 2016
dr. oetker - mug Cake
Dr. Oetker
Recette express pour un
cake au chocolat au lait, au
chocolat noir, ou au goût
vanille - pépites de chocolat.
Il vous faut un mug, un
sachet de mix prêt à y être
versé, un peu de lait, une
cuillère pour mélanger, et
la patience d’attendre
1 minute de cuisson
au micro-ondes, top
chrono. Si un concept
similaire avait été primé
voici deux ans par une
marque de distributeur
(Aveve), Dr. Oetker
lui donne sa propre
traduction en marque
nationale.
dilea - fromage frais, Brie
Brie et fromage d’abbaye
zero Lactose
Vache Bleue
Déjà primée pour sa glace sans lactose, Dilea étend sa
gamme, qui comprenait déjà lait, boisson chocolatée,
yaourts, desserts, crème, beurre, emmental, gouda et
fromage râpé, avec l’arrivée d’un Fromage d’Abbaye d’origine
belge, d’un Fromage frais et d’un Brie tendre à la croûte
fleurie. La marque ouvre ainsi l’accès d’un plateau plus varié
au groupe de consommateurs intolérants au lactose.
aUtres LaUreats
Food 2016
iJsboerke - manon Glacé
Glacio/IJsboerke
tilda - steamed Basmati rice
Hain Celestial
Certes, les très élégants doypacks de Tilda se basent-ils sur un principe bien connu:
celui d’un emballage micro-ondable permettant de préparer en 2 minutes un
accompagnement de riz, que les puristes préféreront sans doute réchauffer à la poêle
en... 4 minutes. Mais c’est l’incroyable variété des propositions qui séduit, en associant
au très qualitatif riz basmati vingt recettes constituant un tour du monde gourmand.
Savoureux ! A tel point que ces riz pourront tout aussi bien représenter une alternative
au sandwich de midi. Sans gluten, ni colorants, conservateurs ou arômes artificiels
ajoutés.
8 www.innawards.be
Deux marques belges, IJsboerke et Leonidas allient
leur expertise de la glace et du chocolat pour signer
un produit de pur plaisir, une véritable praline glacée,
où le chocolat blanc enveloppe une glace au café
à la texture crémeuse. Le format (6 pralines) et
l’emballage apportent une touche de raffinement
encore plus aboutie que le frisco primé l’an passé. Et
quand le jury se livre à la dégustation, un ange passe...
inn’ 2016
Charlie’s natural soda
D-Drinks
Charlie’s est un nouvel ami qui vous veut du bien: il
se propose de vous désaltérer avec ses soft drinks
pétillants où la présence de la menthe apporte à la fois
une explosion de fraîcheur en bouche et une touche de
nouveauté à des goûts aussi connus et appréciés que
le citron ou l’orange. La teneur en jus de fruits est plus
élevée (10 à 11%) que d’habitude pour un soda, celle
du sucre est plus faible (entre 7 et 8 grammes), et
Charlie’s évite tout additif. Cool, ce Charlie...
elvea - selezione del maestro
CBG
Bosto - mix Brown +
épeautre + quinoa
Bosto Panzani
En quelques années, le quinoa s’est imposé comme une star de nos
assiettes, compte tenu des nombreuses vertus pour la santé qu’on lui
prête. Tout le monde n’est pas pour autant forcément séduit par son
goût. Bosto permet au consommateur d’adopter ces graines miracle
sans se priver de riz, et via un mélange bien plus accessible au niveau
du goût, et où prend également place une céréale ancienne, l’épeautre.
Riz brun, quinoa et épeautre permettent de faire le plein de fibres et de
protéines avec plaisir.
Elvea nous a toujours appris que les meilleures tomates sont bleues.
Voici que la marque leader des conserves de tomates nous révèle
qu’elles peuvent au même moment afficher une autre couleur
surprenante, avec ces Datterini pelées jaunes, une variété ancienne
redécouverte, dont le goût naturellement sucré et aromatique fait
merveille avec le poisson ou dans un risotto. Plus largement, la nouvelle
gamme Selezione del Maestro (qui compte aussi des Datterini pelées
rouges, une Passata de Datterini et un double
concentré de tomates) installe dans sa catégorie
un segment premium aussi élégant qu’utile.
antica acetaia dei Cavalieri mousse au vinaigre balsamique
Vinalfood
Le vinaigre balsamique est devenu un incontournable
en cuisine, où il apporte souvent une touche finale de
sophistication aux plats. Voici un produit qui pousse plus loin
cette logique en alliant la tradition du vinaigre balsamique
de Modène à la modernité d’un format en bombe. Celleci diffuse une mousse propre à décorer l’assiette, et qui se
caractérise au palais par sa saveur aigre-douce. Parmi les
variétés: truffe blanche, safran et funghi porcini.
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9
inn’ 2015
spa - touch of
Spadel
Dans la catégorie des eaux, les eaux aromatisées
représentent un segment encore modeste, mais qui affiche
des taux de croissance impressionnants. Une eau minérale
naturellement et finement pétillante, rehaussée d’une subtile
saveur citron, cassis, pamplemousse ou menthe via l’ajoût
d’arômes naturels. Spa Touch of ne contient ni sucre, ni
édulcorant ni additif artificiel, et n’apporte aucune calorie.
Cawston press
D-Drinks
Les limonades ont le vent en poupe depuis qu’elles ont pris
le parti de s’adapter à des goûts susceptibles de plaire aux
adultes. Et c’est encore mieux quand elles y ajoutent un
parti-pris de naturalité. Avec ces softs drinks, la promesse
de fraîcheur apparaît déjà sur la canette, traitée avec un
goût typographique très sûr, qui exprime en toute lettres
l’expérience de consommation: une boisson légèrement
pétillante, modérément sucrée (8,5 g.), à base de jus de
pomme et d’un goût complémentaire souvent original, comme
la rhubarbe ou le sureau. Convaincant !
Céréal by nature
Nutrition & Santé
La marque leader de l’alimentation
santé développe avec Céréal by Nature
une gamme qui joue sur la naturalité:
ingrédients bio, absence de colorants et
conservateurs, et un packaging qui exprime
tout en douceur cet esprit d’harmonie.
Les Biscuits Sablés sont aussi produits à
partir de farine de blé complet, sans huile
de palme ni sucre blanc raffiné. Ce qui ne
gâche rien: non content d’être sains, ils sont
bons...
fÏnLey mojito
Coca-Cola Enterprises
Avec Fïnley, Coca-Cola a réussi en septembre 2014 son pari
de lancer un soft drink fruité spécifiquement développé pour
rencontrer les goûts d’une cible d’adultes: fines bulles, goûts
subtils, faiblement calorique, sans conservateurs ajoutés.
Après Citron & Fleur de sureau, Pamplemousse & Orange
sanguine et Orange & Saveur cranberry, tous lancés en 2014,
voici que le centre R&D anderlechtois de Coca-Cola s’est
attaché à apporter en 2015 une expérience différente pour
cette 4e variante, évocatrice du mojito (citron vert, sucre de
canne, eau pétillante et menthe). Mission accomplie !
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inn’ 2015
Vos meilleures tomates depuis 130 ans!
Les Tomates Elvea ont une fois de plus été prisées pour leur saveur !
Découvrez la complète gamme exclusive
Elvea Selezione del maestro!
PA SSATA DE TOMATES
DAT TERINI 350 G
DOUBLE CONCENTRÉ DE
TOMATES 100 G
TOMATES DAT TERINI
PELÉES ROUGES 350 G
TOMATES DAT TERINI
PELÉES JAUNE S 350 G
Cette
délicieuse
passata
(tomates tamisées) de tomates
datterini est intense, douce et
d’une saveur pleine. L’origine de
ces tomates est 100% toscane
et elles sont en outre issues de
l’agriculture biologique.
Double concentré de tomates,
doublement savoureux en
raison du goût entier riche
de tomates 100% toscanes
et issues de l’agriculture
biologique.
Les tomates datterini pelées
rouges sont naturellement
douces et pleines de goût.
Elles sont arrosées de passata
et se distinguent parfaitement
pour conférer à chaque recette
puissance et caractère.
Les tomates datterini jaunes
sont une variété ancienne dont
on a redécouvert la saveur. Elles
sont naturellement douces,
aromatiques et équilibrées. Les
tomates datterini pelées jaunes
sont arrosées de passata.
Excellent avec du poisson et
délicieux dans le risotto.
Disponible chez:
Vos meilleures tomates depuis 130 ans!
www.elvea.be
inn’ 2016
naked Green / Blue/ red machine
PepsiCo
Née en 1973, Naked Juice est une marque californienne extrêmement
populaire aux Etats-Unis. Propriété de PepsiCo depuis 2007, elle ne vient
de débarquer que récemment en Europe, avec sa gamme de smoothies
sans sucre ajouté, et assemblés comme de vraies bombes de vitamines.
Chaque cocktail de fruits a ses vertus, le plus original étant sans doute
Naked Green Machine, qui, outre pommes, kiwi, banane, ananas et
mangue, contient aussi broccoli, épinards, algues, ail, gingembre, persil,
pousses de blés et d’orge...
Look o Look - mini Candy pizza
Perfetti Van Melle
Jamais sans doute la confiserie n’a poussé aussi loin l’esprit
ludique ! Ces gommes fruitées imitent l’aspect d’une pizza, y
compris dans l’emballage façon carton à emporter. Une friandise
qui ravira les enfants jouant à dînette, les parents organisant
des goûters d’anniversaires, ou tous ceux qui veulent offrir des
bonbons sous une forme originale.
mentos Choco
Perfetti Van Melle
Gros succès pour ce lancement de l’été 2015: la
légendaire pastille mentholée Mentos, née en 1932,
n’avait plus connu de nouveauté aussi importante
depuis 1973 et l’apparition de la version fruitée. Le
public a réservé bon accueil à Mentos Choco et ses
caramels ronds et tendres, fourrés au chocolat ou
chocolat blanc.
12 www.innawards.be
inn’ 2016
best
NEAR-food
innovation of the year
Energizer
EcoAdvanced
Pietercil
1
st
Prize
Cette année, les INN’awards comptent 32 produits
primés, et un produit plébiscité: celui-ci. Pourquoi
Energizer EcoAdvanced a-t-il conquis tous les suffrages
du jury, mieux que tout autre produit alimentaire ou non
alimentaire? Sans doute parce qu’il constitue avant tout
une véritable innovation. Voici en effet la première pile
à incorporer dans sa fabrication des matériaux issus du
recyclage de piles alcalines usées. Certes, le pourcentage
de matériau recyclé est encore modeste: 4%. Mais
la marque, qui a déjà consacré 7 ans de recherche au
processus de fabrication concerné, n’entend pas en
rester là, et ambitionne d’aboutir en 2025 à 40% de
matériaux recyclés.
Une question toutefois: les piles rechargeables, plus
coûteuses, ne restent-elles pas quoi qu’il arrive
écologiquement plus favorables que des piles alcalines?
En théorie seulement: l’expérience tend à prouver que
le consommateur ne recharge pas nécessairement ses
piles dans les règles de l’art, ce qui diminue souvent le
nombre de cycles de charge qu’elles peuvent subir. Les
piles alcalines bénéficient dès lors d’un retour de faveur
de la part du consommateur. Mais pour convaincre
celui-ci d’acheter des piles à base de piles recyclées, il
fallait aussi lui prouver que leurs performances seraient
à la hauteur. Objectif pulvérisé: les piles Energizer Eco
Advanced durent jusqu’à 80% plus longtemps qu’une
pile alcaline standard ! Ce qui compense largement le
surcoût (+/- 10%) affiché sur l’étiquette.
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13
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Uitbreidingstraat 84/3 2600 Berchem t +32 (0)3 2182155
inn’ 2016
Jordan - easy reach flosser
Benckmar
L’usage de fil ou brossettes interdentaires est
une habitude adoptée par tous ceux qui se
préoccupent de leur hygiène bucco dentaire,
souvent sur les conseils de leur dentiste. Si
le geste est utile, il n’est ni aisé, ni élégant, en
particulier lorsqu’il s’agit de faire coulisser le fil
entre les molaires, au fond de la bouche. Jordan a
développé avec ce nouveau Easy Reach Flosser un
outil parfaitement ergonomique pour faciliter ce
nettoyage: la forme en Y recourbé de l’accessoire
lui permet d’atteindre sans peine les interstices
les plus éloignés, et d’y glisser le fil dentaire
ultra-résistant à l’agréable goût mentholé. L’autre
extrémité du “flosser” sert de cure-dents.
3
rd
PrIze
2
nd
PrIze
vileda actifibre
Vileda
Vileda maintient une excellente tradition: celle d’être
une marque présente pratiquement chaque année
au palmarès des INN’awards. Voilà qui en dit long
sur la politique d’innovation de l’entreprise, et sur sa
compétence technique dans le domaine qui est le
sien. Vileda actifibre le prouve à nouveau avec cet
accessoire en microfibre de nouvelle génération. Un
produit particulièrement polyvalent qui combine
trois fonctions. Une redoutable efficacité lorsqu’il
s’agit de nettoyer, même sans produit. Un effet
éponge qui lui permet d’absorber 100 ml de liquide,
et de le retenir sans couler. Et un résultat sans trace
lorsqu’il s’agit d’essuyer, semblable à une peau de
chamois.
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inn’ 2016
syoss - Color refresher
Henkel
Syoss Color Refresher est une mousse soignante et colorante
destinée à raviver une coloration en 3 minutes à peine. La
facilité d’utilisation est appréciable: la mousse s’applique
sous la douche et sans gants. Doser le produit et le répartir,
même sur des cheveux longs, s’avère aisé. Syoss Color
Refresher propose 4 teintes différentes permettant de raviver
la couleur des cheveux entre deux colorations.
Loctite - 60 sec.
Henkel
Loctite 60 secondes est une colle universelle qui change la
donne. D’ordinaire, ce type de colles réclame un séchage lent,
pouvant atteindre jusqu’à 4 heures. Et la résistance de leur
collage dépasse rarement une traction supérieure à 25kg/
cm2. Comme son nom l’indique, Loctite 60 secondes colle en
à peine une minute, tout en étant repositionnable durant 40
secondes. Elle résiste ensuite à une traction de 130 kg/cm2.
Elle est transparente, ne file pas et est compatible avec une
foule de matériaux, y compris les supports non rigides dont elle
ne compromet pas la souplesse. Dernier point: le packaging
exprime habilement ses propriétés !
60
sec.
universal
Extra Forte &
Repositionable
La première colle universelle
qui ne prend pas
des heures à sécher.
Parfait pour un large champ d’applications
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16 www.innawards.be
www.loctite-consument.be
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inn’ 2016
best
non-food
innovation of the year
Moulinex - Cookeo Connect
Groupe SEB
La catégorie de produits non-food ne connaît qu’un seul lauréat,
mais il mérite doublement ses lauriers, puisque il est le deuxième
mieux noté, toutes catégories confondues ! Cookeo Connect est
d’abord un multicuiseur, un appareil électroménager quasiment
universel, puisqu’il est doté de programmes lui permettant de
préparer une foule de plats, de l’entrée au dessert. Pocher, Saisir,
mijoter, dorer, rissoler, cuire sous pression, réchauffer ou garder
au chaud: il sait tout faire ! Véritable assistant culinaire, Cookeo
Connect prépare vite et bien, s’adapte au nombre de convives,
guide pas à pas et cuit même sans surveillance. Autrefois
réservé à un public étroit de professionnels ou d’amateurs
de cuisine fortunés, ce type d’appareil s’est
considérablement démocratisé, permettant
au consommateur de tirer parti de sa
polyvalence, de son expertise, et de sa
capacité à cuire avec moins de matières
grasse, à respecter les saveurs, à offrir des
textures plus moelleuses.
1
st
Priz
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A tous les atouts du multicuiseur, Cookeo Connect
ajoute un élément nouveau: sa qualité d’objet
branché. Ou plus exactement connecté, via
Bluetooth, à votre smartphone ou tablette, sur
lesquels vous aurez chargé l’app correspondante.
Celle-ci vous livre l’accès à une large bibliothèque de
recettes, régulièrement enrichie de nouvelles idées. Il
suffit de choisir celle qui vous séduit pour que Cookeo
Connect se charge du reste: vous livrer ses instructions,
se charger de la préparation.
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17
inn’ 2016
PrIVate LabeL
innovation of the year
Butchers’ Burgers
Delhaize
Très disputée, la première place sur le podium de la catégorie Private Labels, puisque un point à peine sépare le premier lauréat
de son dauphin ! Ce qui a séduit le jury dans cette innovation Delhaize? D’abord la capacité à se mettre à l’écoute des tendances
culinaires en vogue dans la restauration “branchée” et dans le public des foodies, où tout le monde s’emploie à offrir au hamburger
une vraie qualité gourmet. Traduire cette exigence de qualité supérieure en rayon supposa de vrais efforts. Côté sourcing tout
d’abord, avec la sélection de viandes issues de races goûteuses: celles du boeuf Limousin ou Angus, celle du porc Iberico. Pour
le Limousin, c’est un producteur belge qui fut sélectionné. Pour trouver de l’Angus, il faut se tourner vers le Grand-Duché de
Luxembourg, ou encore l’Irlande. Et pour le porc Iberico, c’est forcément l’Espagne !
Mais cette viande d’exception, il fallait aussi la traiter avec respect pour qu’elle exprime sa classe. Un vrai travail a été mené sur le
grain, plus épais que pour des hamburgers standards, ainsi que sur l’épaisseur du hamburger, plus généreuse, afin d’offrir le parfait
compromis à la cuisson: une viande saisie en surface, et moelleuse et juteuse à coeur. Le tout est emballé en raviers noirs (le code
premium) pourvus d’une étiquette spécifique. C’est après dégustation que les jurés plébisciteront le résultat: et si le plus gourmet
des hamburgers belges se trouvait en grandes surfaces plutôt que sur la carte d’une adresse à la mode?
1
st
PrIze
18 www.innawards.be
inn’ 2016
so fresh
Carrefour
C’est l’autre enthousiasme du jury, qui n’a départagé les deux
premiers que sur le fil… Ici aussi, ce qui séduit, c’est l’ambition,
et la volonté de correspondre à l’air du temps. Sous le nom “So
Fresh” se cache une large famille de légumes 4e gamme prêts
à cuisiner. Mieux: ces légumes sont proposés en sachets, dans
des volumes qui correspondent à merveille aux tendances
nouvelles. De quoi ravir les isolés qui se désolent souvent de ne
trouver en rayon que de gros volumes. Ce qui leur impose soit
de manger trois fois de suite le même légume, soit de jeter une
partie en contribuant au gaspillage alimentaire. Ils disposent
désormais de portions individuelles, puisque la gamme
s’échelonne entre 175 et 300g. Mais ces portions raisonnables
plairont plus globalement à tous ceux qui souhaitent panacher
leurs achats de légumes, et mettre de la variété au menu
quotidien. Sélectionner vous-même une série de légumes à
utiliser pour une recette au wok? Choisir pour un membre
spécifique de la famille un légume différent, pour lui éviter la
présence dans l’assiette d’un autre qu’il déteste? Tout ceci est
possible, avec la facilité du prêt à l’emploi en prime. Cerise sur
le gâteau: la présence d’une promotion permanente offrant un
troisième produit So Fresh gratuit à l’achat des deux premiers.
3
rd
PrIze
2
nd
PrIze
fondue shabushabu & fondue
chinoise
Delhaize
Décidément, on est audacieux
en boucherie, chez Delhaize.
Contrairement aux hamburgers
gourmet, on n’a cette fois pas
attendu la mode pour inviter le
client à un voyage gourmand
vers les saveurs d’Orient. Le
concept? Un kit de fondues
prêt à cuisiner, comprenant la
viande et tout le nécessaire:
bouillon, sauce dip, légumes, ….
De quoi nourrir quatre convives
tout en rompant la monotonie
du quotidien. Disponible
uniquement à la saison froide.
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inn’ 2016
twice a day
Tom & Co
La catégorie pet food voit apparaître, en mass market, une nette
tendance à la premiumisation. Elle est non seulement conforme
à la nature d’un marché très émotionnel, mais est aussi favorable
à la valeur. En tant qu’enseigne spécialisée, Tom & Co entend
proposer sous son nom des produits représentatifs de son rôle
de nutri-expert. Ce qu’elle fait avec Twice a day, un coffret de
2kg. comprenant l’équivalent de 16 jours d’aliments pour chats,
sous une forme permettant d’associer nourriture sèche (1 sachet
de croquettes premium) et nourriture humide (4 x 4 recettes
différentes).
Country menus - pulled pork
Albert Heijn
Pour tous les adeptes du “slow food”, le “Pulled Pork” est on ne peut plus
tendance. Cette spécialité américaine fait de plus en plus d’adeptes sur le
Vieux Continent. Son secret? Une cuisson lente et très douce, qui aboutit
à cette texture de viande ultra-tendre, qui se détache avec les doigts ou la
fourchette, et qu’un assaisonnement judicieux rend encore plus goûteuse.
Albert Heijn surfe sur la tendance en proposant ce plat qu’il suffira de
réchauffer au four, avant de le manger tel quel, ou effiloché dans un
sandwich ou hamburger.
Les aUtres
LaUrÉats PL 2016
veggie kitchen - tzay
Delhaize
Le veganisme n’est plus aujourd’hui un mode d’alimentation
confidentiel. L’offre de produits se développe en rayon, et elle
est aussi capable de séduire les omnivores ! Delhaize innove
en y proposant un nouveau produit, le “Tzay”, une sorte de tofu
préparé à l’origine dans des monastères thaïlandais. Verdict
du jury: la consistance du produit rappelle celle du poulet, qu’il
pourra remplacer en snacking. En version nature ou avec sauce
BBQ, c’est certes un peu coûteux, mais franchement délicieux.
Une découverte !
assortiment maya l’abeille
Lidl
Plus que d’un produit, il s’agit ici d’une perspective éducative, d’un
programme fidélisant les enfants et leurs parents autour de valeurs
nutritionnelles vertueuses. Lidl a uni ses forces avec Studio 100 autour
de la commercialisation d’en-cas sains sous forme de fruits et légumes
signés par Maya l’abeille. Le lancement de ces produits (mini-poivrons,
mini-concombres, mini-pommes, etc.) est soutenu par un programme de
merchandising: boîtes à tartines Maya l’abeille exclusives disponibles via
action d’épargne, livres d’activités ludiques et coloriage...
20 www.innawards.be
inn’ 2016
Carrefour Baby- Langes
premium ultra protect
Carrefour
Pour les jeunes parents, la question des langes représente
un dilemne. D’un côté, ils veulent offrir le meilleur confort
possible à leur petit bout de chou. De l’autre, ils voient
combien ce poste pèse rapidement lourd dans leur budget,
que Carrefour a d’ailleurs estimé à 2.000 euros pour des
langes de marque nationale, avant que l’enfant ne soit propre.
Comme il n’existait pas vraiment de langes premium en
Private Label, Carrefour Baby s’est employé à les développer
avec un fournisseur belge. L’économie atteinte, minimum
30%, impressionne le jury. Bravo pour le rapport qualité/prix !
fiorini - poudre de tomates
Intermarché
Un concept vraiment novateur, d’abord apparu sur le marché
français, et qui trouve à présent sa place dans les linéaires
des Mousquetaires belges. Bien abritée dans sa boîte, la
poudre de tomates d’Intermarché ne contient ni colorant, ni
conservateur. Délayée dans plus ou moins d’eau, elle devient,
au choix, concentré, purée, coulis ou soupe. Un futur “basique”
du placard? Certains jurés s’étonnent de ne pas lui voir attribué
d’autres usages: en décoration d’une assiette, dans le sac d’un
routard voyageant léger….
Door-to-door…
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21
inn’ 2016
Que penser du
millésime 2016?
Quel regard les experts portent-ils sur l’édition et le palmarès des
INN’awards 2016? Evi Van Uffel, Business Director chez GfK et membre du
jury, nous livre son analyse et ses commentaires.
L’opinion d’Evi Van Uffel
1. Opinion personnelle sur les
innovations qui ont marqué l’année
et sur les lauréats
L’année a été riche en belles innovations. La
nouvelle formule des INN’awards a permis
aux participants de venir défendre leur travail
devant le jury. Le temps imparti étant limité, le
défi était grand de présenter de manière aussi
précise que convaincante ‘the reason to believe
and buy’ leur produit.
Ce qui m’a frappé, c’est que nombre
d’innovations étaient nettement plus brillantes
que je ne l’avais imaginé. L’‘elevator pitch’ a été
bien nécessaire pour comprendre la puissance
inventive et l’intérêt de chacune d’entre elles.
Si cette nécessité existe pour un jury, elle
l’est d’autant plus pour le shopper. Car si la
disponibilité est indispensable pour pénétrer un
marché, la communication l’est tout autant. Se
contenter de poser une innovation dans le rayon
ne génère aucune rotation.
Il est regrettable de constater que, faute de
moyens, d’excellentes innovations de petits
acteurs ne reçoivent pas leur chance. Si les
retailers investissaient dans leurs projets, il
y aurait pour ces petits acteurs une réelle
opportunité de percer et les leaders du marché
ne pourraient plus se contenter de se reposer
sur leurs lauriers. On introduirait ainsi un beau
dynamisme.
Dans la catégorie Food, mes trois favoris
ont atteint le top 3. Le premier est Ten Acre
Popcorn, un produit extraordinaire qui offre
aux shoppers les bénéfices qu’ils recherchent en
22 www.innawards.be
termes de santé. Dans un segment comme celui
du pop-corn, c’est pour le moins courageux.
Mon second coup de cœur est la glace Dilea,
dont le parcours me fait songer aux débuts
d’Alpro. A l’origine, il s’agissait d’un produit
purement fonctionnel répondant à des besoins
de santé. La prouesse réside dans le fait qu’il
ne sacrifie rien à la qualité ni à l’expérience
gustative. Il permet à tous les membres de la
famille – intolérants ou non au lactose – de
savourer la même glace puisqu’il n’y a aucune
différence de goût par rapport à une glace
‘normale’. Le public visé ne se limite donc pas aux
personnes ‘malades’ : on saisit d’emblée l’intérêt
en termes de volumes de production.
Enfin, comment ne pas citer le PizzaBurger de
Dr. Oetker. Le défi que relève cette innovation
est étonnant : revisiter totalement le concept de
la pizza pour en faire une expérience totalement
neuve, axée sur une occasion spécifique. En
l’espèce, il ne s’agit pas tant des produits euxmêmes que de l’expérience nouvelle qu’ils
proposent. En outre, Dr Oetker a parfaitement
balisé la mise sur le marché, ne négligeant
aucune étape de la shopper journey.
Dans la catégorie Near Food, j’avais un seul
favori, Actifibre de Vileda, et il figure également
dans le top 3. Voilà une innovation réellement
disruptive et qui répond clairement aux
bénéfices escomptés par le consommateur
sur les plans convenience et efficacité. Mais
une explication était nécessaire pour bien
comprendre les tenants et aboutissants. Vileda
devra être très attentif à sa communication sur
tous les éléments de son produit, même sur
l’emballage. Me concernant, la démonstration
m’a convaincu. Je suis fan !
2. Les défis derrière le besoin
d’innovation
Le plus grand défi est incontestablement la
compréhension de l’impact des changements
rapides sur l’organisation. Les marchés
dynamiques, qui évoluent au rythme de la
technologie, amènent à s’interroger sur le visage
que prendra la catégorie à l’avenir.
Ensuite, plus les consommateurs s’expriment,
plus il est difficile de garder une longueur
d’avance sur leurs besoins et leurs attentes.
Enfin, il est encore un constat récurrent : la
pression toujours plus forte de la concurrence.
Dans un marché mature et saturé comme
l’est celui des FMCG en Belgique, il est besoin,
pour un obtenir le meilleur rendement sur
investissement, d’une vision précise des
innovations nécessaires.
Un exemple de cette pression est l’intérêt de
plus en plus prononcé que les consommateurs
ont pour l’expérience elle-même plutôt que
pour les produits et services qui leur offrent
l’expérience en question. Parmi les valeurs
personnelles d’un individu, la curiosité prend
une importance grandissante : nous sommes
davantage curieux du monde qui nous entoure,
inn’ 2016
de nouveaux produits, services et modes de
vie. Cette motivation à tenter de nouvelles
expériences demande des approches novatrices
pour trouver la bonne connexion et garder un
temps d’avance sur les consommateurs. Un
défi immense car difficile à manier dans une
organisation en silos. Il nécessite assurément
une réflexion multidimensionnelle.
3. Quels facteurs déterminent le succès
d’une innovation ?
Nos études ont démontré que ¾ des
innovations n’aboutissaient pas. Et parmi celles
qui aboutissent, plus de la moitié n’atteignent
pas les objectifs de vente et moins d’un quart
sont encore en vente après 18 mois.
Qu’est-ce qui fait réellement la réussite d’une
innovation ?
LES FACTEURS DE RÉUSSITES:
Un regard dynamique et holistique sur la
relation entre consommateurs et marchés
Dommage que,
“faute
de moyens,
les innovations
de petits acteurs
ne reçoivent pas
toujours leur
chance en
rayon. Leur rôle
de challenger
apporterait une
belle dynamique !
”
La capacité à anticiper les besoins en
observant comment les clients sont influencés
par le monde qui les entoure
Voient au-delà de la catégorie
Créent de nouvelles propositions aptes à offrir
de nouvelles expériences consommateur
Optimisent pour des besoins différents sur des
marchés différents
Tout au long du processus d’innovation, nous
utilisons deux concepts principaux pour
coordonner et calibrer vos efforts d’innovation.
Le premier est le Predictive Benefit
Framework, une structure, unique en son
genre, d’analyse du marché, de sorte que
vos efforts d’innovation y correspondent
parfaitement, tout au long du processus
d’innovation.
Le choix du marché est basé sur la satisfaction
attendue d’une expérience qui offre des
avantages à la fois fonctionnels et émotionnels.
Si nous comprenons la relation entre
les avantages fonctionnels et l’avantage
émotionnel final, nous pouvons développer de
nouvelles expériences chargées d’émotion.
Le second concept principal est notre système
de leviers d’innovation : il permet d’assurer une
gestion efficace de l’innovation tout au long du
processus d’innovation.
Tiennent compte de tous les facteurs favorisant
leur adoption, y compris le timing
Tiennent compte des objectifs de l’entreprise
4. le trajet d’une innovation selon GfK
D’anticiper les lacunes du marché et les
opportunités d’affaires, de définir et de quantifier
D’offrir un rendement sur investissement
supérieur et d’assurer le succès sur base de vos
efforts d’innovation
En se servant de cette structure comme d’un
langage commun pour inventorier les besoins
du consommateur et en les mettant en rapport
avec les avantages du marché, nous pouvons
analyser de manière systématique les modèles,
les lacunes et la maturité du marché. La
structure est le fil rouge qui relie les inputs et les
outputs du processus d’innovation.
Anticipent les besoins futurs du
consommateur
Notre feuille de route nous permet :
De fournir une feuille de route pour l’activation
du pipeline d’innovation
Le Predictive Benefit Framework est basé sur
quatre motivations émotionnelles sous-jacentes
: Sécurité, Bien-être, Satisfaction et Liberté.
PLUS SPÉCIFIQUEMENT, LES
INNOVATIONS QUI RÉUSSISSENT:
Il s’agit d’un processus stratégique d’innovation
end-to-end qui développe votre pipeline
d’innovation et offre un cadre pour l’activation
du projet.
De développer un pipeline d’innovation portant
sur des expériences attrayantes
evi van uffeL
business DiRectoR
consuMeR gooDs,
RetaiL anD FasHion &
LiFestyLe cHeZ gFK
L’adoption d’une innovation est une interaction
complexe entre motivations personnelles
et comportements avec ce qui se passe dans
le monde qui nous entoure. Les innovations
manquent leurs cibles quand, lors de leur
introduction, il est trop peu tenu compte des
réalités et des complexités du marché. Nous
gérons les facteurs qui influent sur l’adoption
de l’innovation – les leviers d’innovation – dès
le début du processus d’innovation. Se focaliser
sur les leviers d’innovation tout au long du
processus offre de nouveaux KPI pour une
gestion plus efficace de vos efforts d’innovation,
ce qui conduit à un meilleur retour sur
investissement.
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23
inn’ 2016
Payer en ligne ?
Laissez vos clients
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Bancontact !
Avec l’appli Bancontact, vos clients paient plus vite que jamais.
Simplement en scannant un code QR sur votre webshop avec
leur smartphone ou leur tablette. S’ils font leur shopping
avec l’appareil sur lequel l’appli est installée, c’est encore plus
rapide : entrer le code PIN et c’est réglé !
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l’option de paiement la plus rapide ?
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inn’ 2016
Le paiement de demain
sera-T-il mobile ?
Vers la disparition des cartes de banque et des mots de passe
Codes PIN et mots de passe sont
quasiment devenus obsolètes. Quant
aux cartes de banque, leur heure de
gloire est derrière elles. En témoignent
la multiplication des app de paiement en
ligne. Bientôt, nous paierons avec un selfie
ou une empreinte digitale. « Le paiement
de demain sera mobile » affirme-t-on chez
Bancontact..
Geert Houben
Q
uelques chiffres éloquents:
près de 7 Belges sur 10
possèdent aujourd’hui
une connexion de données
mobile. D’ici trois ans, le
nombre de clients internet
effectuant des transactions
via un téléphone
portable ou une tablette aura plus que doublé.
L’utilisation de l’internet mobile a fortement
augmenté : en 2015, quatre visites de sites sur
dix ont été effectuées par ce biais, soit 40%
de plus par rapport à 2014. Le moment où le
nombre de ‘visites mobiles’ équivaudra au nombre
de ‘visites desktop’ approche à grands pas. Plus
fort encore : l’e-commerce se voit sérieusement
concurrencé par le m-commerce puisqu’un
quart des achats en ligne est effectué à l’aide d’un
appareil mobile.
L’inutilité du lecteur de cartes
Le secteur des paiements évolue à toute vitesse.
Singulièrement depuis que Bancontact a lancé, en
mai 2014, une app gratuite de paiement mobile
pour smartphone et tablette. Désormais, il est
également possible de payer en scannant le code
QR avant d’introduire son code PIN. Le lecteur
de carte ou le digipass seront bientôt inutiles
pour signer une transaction électronique. De
même pour la fastidieuse opération constituant
à introduire nom, numéro de carte et date
d’échéance. «Aujourd’hui, l’app Bancontact
comptabilise environ 50.000 transactions par
semaine. Nous n’en sommes qu’au tout début tant
le potentiel de croissance est énorme » affirme Kris
De Ryck CEO de Bancontact Company. « Nous
ne cessons en outre de multiplier les connexions
à l’app. Jusqu’à début avril, on ne pouvait y relier
qu’un seul compte bancaire belge. Aujourd’hui, on
peut y relier plusieurs comptes et même plusieurs
banques. Un luxe loin d’être inutile quand on sait
que de nombreux Belges sont clients de plusieurs
banques » explique-t-on chez Bancontact. On
notera également que l’entreprise a adopté un
nouveau logo.
Au café
Avec de telles app, plus besoin de lecteur de
cartes pour effectuer ses achats sur internet,
partager l’addition au resto ou payer ses courses
au supermarché. Lorsqu’on effectue un achat
dans un commerce disposant d’un système de
paiement mobile, la connexion à l’app Bancontact
est automatique. On peut ainsi recharger son
www.innawards.be
25
inn’ 2016
téléphone auprès de Mobile Vikings ou de Base et
payer son entrée à Kinepolis. On voit également
apparaître les premières applications dans
l’horeca, en l’occurrence l’app Ordr. Plusieurs
banques ont intégré l’application à leurs propres
app. Le paiement mobile avec cette application
compte déjà un millier de points d’acceptation
parmi lesquels des acteurs économiques de
premier plan comme Base, Colruyt, Doccle,
Kinepolis, la Loterie Nationale et la SNCB.
Payer via le code QR
Parallèlement au m-commerce, on assiste à
l’émergence de l’économie participative : les
consommateurs échangent directement entre eux
des biens et des services. Airbnb, Uber et Peerby
ne sont que quelques exemples de ces réseaux
peer-to-peer (P2P). Plusieurs applications de
paiement contribuent d’ailleurs à l’essor de
l’économie participative. Un particulier peut ainsi
rapidement et facilement rembourser un autre
particulier. L’un introduit le montant à payer et un
code QR s’affiche; l’autre scanne le code avec son
smartphone et le paiement est effectué. Les deux
parties ne doivent même pas être clientes de la
même banque.
Avec son smartphone au supermarché
Au supermarché, payer avec son smartphone
est devenu bien plus facile que de payer en cash
26 www.innawards.be
ou avec une carte de banque. Il suffit de scanner
le code QR au terminal de paiement ou à la
caisse et d’introduire le code PIN. L’an dernier,
Delhaize a été le premier retailer à tester un
projet pilote. Aujourd’hui, l’app Bancontact est
disponible dans tous les magasins du Colruyt
Group. Worldline est convaincu de l’avenir
du système. Ecoutons Catherine Van Eyken,
responsable de la communication : « En 2015,
nous avons lancé SmartPay, une innovation
révolutionnaire : le paiement avec smartphone
dans les magasins physiques via l’app Bancontact.
SmartPay combine la meilleure expérience
utilisateur possible avec des paiements
parfaitement sécurisés, rapides et faciles. Le Sips
Direct Mode constitue un pas supplémentaire
vers un processus de paiement mobile en ligne
encore plus convivial. A partir du webshop
mobile, le client est directement connecté à l’app
Bancontact et ne doit donc plus passer par la
page de paiement Sips. Grâce à son intégration
dans l’app générique Ordr, il est plus facile que
jamais de commander et de payer avec Sips Direct
Mode repas et boissons lors de n’importe quel
événement. »
Présentez…, c’est payé
En magasin aussi de nouveaux moyens
de paiement apparaissent. On songe aux
transactions sans contact via Near Field
Communication (NFC), un moyen de
paiement particulièrement simple pour les
consommateurs : il suffit de présenter sa carte
bancaire devant le terminal et vos achats
sont payés. Les paiements jusqu’à 25 euros ne
nécessitent pas de code PIN. Dans certains
pays, NFC est déjà un concept éprouvé tandis
que, chez nous, la technologie en est encore
à ses balbutiements. « Pratiquement tous les
inn’ 2016
mobile. » Dès l’été, Base sera le premier
opérateur à proposer le ‘shopping vitrine’.
Payer avec un selfie
Ce qui nous semblait complètement futuriste
hier est devenu réalité, ou presque, aujourd’hui.
Jugez plutôt. Cet été, MasterCard lancera une
app qui permettra aux détenteurs d’une carte de
payer avec un selfie ou une empreinte digitale : il
suffira de remplir les données du paiement puis,
pour le valider, de poser un doigt sur l’écran
du téléphone ou de présenter son visage à la
caméra. L’objectif de l’entreprise est de rendre
ce service opérationnel dès le mois de juillet aux
Etats-Unis, au Canada et en Europe. Pour éviter
smartphones sont équipés d’un appareil photo
apte à scanner le code QR, mais tous ne possèdent
pas la puce NFC. »
L’achat en vitrine
L’une des dernières trouvailles en date est
l’achat en vitrine. Vous voyez un beau pull à la
vitrine d’un magasin, mais celui-ci est fermé.
L’app Bancontact, entre autres, vous permet
tout de même de l’acheter : vous scannez le
code QR du pull en collant votre smartphone ou
votre tablette contre la vitrine, vous confirmez
l’achat avec votre code PIN et le pull vous est
envoyé par la poste ! « La frontière entre magasin
physique et virtuel s’estompera de plus en plus»
prédit Kris De Ryck. « Le consommateur qui
aperçoit un produit dans un magasin physique
a la possibilité de le consultre sur Instagram ou
Pinterest et de le commander avec son téléphone
toute fraude au selfie – en plaquant une photo
contre l’écran – il sera demandé aux clients de
cligner des yeux. Il ne s’agit dès lors pas d’un
véritable selfie, mais plutôt d’une capture vidéo
de deux secondes à peine. Toute une série
d’algorithmes vérifieront qu’il s’agit bien du
détenteur officiel de la carte MasterCard. En
plus de la structure osseuse, le programme
vérifiera la distance entre le nez et les yeux. Et
les reflets sur la peau permettront de vérifier
qu’il s’agit bien d’un enregistrement en direct.
De la même manière, l’empreinte digitale sera
soumise à une multitude de tests. Bientôt, il ne
sera donc plus nécessaire de retenir une foule
de mots de passe.
Reconnaissance par les veines
MasterCard n’est pas le seul acteur à s’intéresser
à la biométrie ou reconnaissance des individus
sur base de caractéristiques uniques comme le
visage ou les empreintes digitales. Les géants
de l’internet Alibaba et Amazon travaillent
également à ce type de programmes. Les
clients d’Apple, Samsung et Android paient
déjà avec leurs empreintes digitales. Mais
l’identification biométrique va au-delà des
selfies et des empreintes puisqu’il existe
également des systèmes de reconnaissance
vocale ou de l’iris. On connaît par contre
moins la reconnaissance par… les veines !
Au lieu d’entrer un code PIN, le distributeur
de billets scanne le réseau veineux de la
main, unique pour chaque individu. Cette
technologie est déjà répandue au Japon, en
Pologne et en Suède.
Signer sur un smartphone
Malgré toutes ces innovations, au moment
de conclure un accord, la signature conserve
toute son importance. Adobe eSign est un
système qui permet de signer des documents
numériques en apposant sa signature sur son
smartphone. En Belgique, la jeune entreprise
anversoise Sign2pay a récemment lancé un
système similaire. Nicolas Mertens, fondateur
de l’entreprise, témoigne : « Quelques webshops
belges proposent la signature sur smartphone
pour le paiement en ligne. Une signature
biométrique est un mouvement unique, propre
à la manière d’écrire de chaque individu. Le
système va au-delà de la seule signature puisqu’il
est également basé sur une reconnaissance du
mouvement. Il enregistre la vitesse, le sens de
l’écriture et la succession des points et des lignes.
Pour confirmer un paiement avec une signature,
www.innawards.be
27
inn’ 2016
il n’est plus besoin d’un lecteur de cartes ou d’une
carte de crédit : un doigt et un smartphone ou une
tablette suffisent. »
chèques-repas et éco-chèques
Le papier ne semble plus avoir sa place dans
notre portefeuille. Edenred, la société qui
émet sur le marché belge les chèques-repas
Ticket Restaurant et les éco-chèques Ticket
EcoCheque, contribue à cette disparition. Début
mars, elle a lancé l’éco-chèque électronique.
« Il permet aux salariés de payer une série de
produits labellisés éco-chèques. Autre avantage :
vous n’avez plus à craindre de perdre la précieuse
enveloppe contenant les chèques papier. Si vous
perdez votre carte, il suffit de la faire bloquer.
Avec l’avènement du chèque électronique, les
salariés bénéficiant des deux types de chèque –
repas et éco – ne reçoivent qu’une seule carte
d’Edenred. C’est assurément plus écologique mais
également plus facile pour le bénéficiaire des
chèques. Le système soustrait automatiquement
le montant exact, quel que soit le produit. Le
commerçant y trouve son compte dans la mesure
où il n’a besoin que d’un seul terminal. Pour
les commerçants qui acceptent nos cartes, le
terminal de paiement habituel suffit. »
sursis pour la carte de banque
Le temps est-il venu de jeter nos cartes de
banque au profit de nos smartphones et de nos
tablettes ? Sûrement pas, même si certains
experts prédisent que les paiements avec
smartphone auront, d’ici 2020, dépassé ceux
28 www.innawards.be
effectués par cartes de crédit. « A court terme,
la carte conserve toute son utilité » dit-on chez
Bancontact. « Au milieu de toutes les nouvelles
technologies de paiement, la traditionnelle
carte bancaire reste incontournable. Entre
2013 et 2015, on a émis 1,2 millions de cartes
supplémentaires. Il y aujourd’hui 14,6 millions de
cartes en circulation, plus qu’il n’y a de Belges. La
carte de paiement reste fermement ancrée dans
le paysage et, pour l’instant, les app en sont le
parfait complément. N’oublions pas une chose: les
consommateurs auront toujours le dernier mot
sur le type de solution qu’ils privilégient.»
même pas la fin du cash !
En dépit des évolutions technologiques et des
nouvelles perspectives en matière de paiement,
le consommateur continue naturellement
à utiliser billets et monnaie. «Le cash reste
roi», nous confirme Patrick Beke (Director
Sales chez Gunnebo). «On a prédit plus d’une
fois la fin du paiement en espèces, mais nous
constatons qu’il continue de progresser chaque
année. Il y a davantage de transactions de façon
générale, et le cash surfe lui aussi sur la vague,
même s’il progresse moins vite que les paiements
électroniques. Les données de la BCE établissent
qu’il reste la norme pour les paiements de
montants inférieurs à 25 euros.» Le cash est
complémentaire des nouvelles technologies,
soutient Patrick Beke. «Nous plaidons pour une
combinaison de solutions digitales et de cash, qui
offre au client la possibilité de poser un choix qui
correspond à son propre confort.»
«Même dans 20 ans, on continuera de payer en
cash. Et c’est bien pourquoi nous continuerons à investir dans les 10 ans à venir dans des machines de
traitement du cash.» Ce qui ne veut pas dire que
les machines actuelles soient dépassées, loin de
là. Gunnebo met en oeuvre des caisses automatiques telles que la SafePay, où le client ne remet
plus son argent à la caissière, mais à la caisse ellemême. «La machine ne se contente pas de recevoir,
elle se charge également de rendre correctement la
monnaie, sans que la caissière n’ait à compter. Sa
tâche évolue en fonction: ne plus avoir à gérer le
cash la rend plus disponible pour la dimension service. Et c’est aussi plus sûr. Nous travaillons avec
des systèmes “closed cash”. La caissière n’entre
pas en contact avec l’argent, lequel est stocké dans
un conteneur sécurisé, avec une minuterie et une
cassette d’encre marqueuse.» Patrick Beke est
convaincu que ce type de systèmes de caisses va
conquérir le marché du retail. «Il ne faudra pas
trois ans pour que le geste de payer à une machine
plutôt qu’à un être humain s’impose en Belgique
comme une habitude naturelle.»
Gestion des espèces avec Gunnebo ?
Sûr, efficace et convivial !
Le cash reste roi dans les supermarchés, mais constitue un risque de
sécurité réel. Les solutions de Gunnebo assurent une gestion adéquate et sûre
des espèces, dans tout type de magasin et à chaque caisse.
Intelligent cash-handling solutions for all types of needs
SafePay, un module de paiement sûr
En tant que pionnier dans la gestion des espèces en circuit fermé, Gunnebo a développé le concept SafePay, qui est utilisé par
un nombre croissant de détaillants dans toute l’Europe. Les clients ou le personnel de caisse déposent de l’argent dans l’appareil
automatique et reçoivent de la monnaie. Les avantages sont évidents: la caisse est toujours juste, les collaborateurs ne doivent plus compter d’argent, et le vol interne est exclu. Les détaillants peuvent recycler l’argent en vue de l’utiliser pour le rendu
monnaie aux caisses. Dans les magasins d’alimentation avec service, l’aspect de ’hygiène intervient également. Le convivial concept
SafePay existe en plusieurs versions. Les appareils peuvent être intégrés à la perfection dans chaque meuble check-out. On opte
souvent pour une disposition avec laquelle la caissière introduit les billets, et le client les pièces de monnaie. Mais une installation
100% libre-service est également possible. Ainsi, SafePay peut être utilisé en tant que module de paiement pour les systèmes de selfscanning.
Surveillance
Grâce au logiciel de contrôle SafePay, le niveau de trésorerie dans chaque caisse est
contrôlé (en temps réel) par Gunnebo, et le détaillant reçoit un aperçu détaillé de ses
mouvements de caisse. L’argent se retrouve dans des Sealbags ou des cassettes à encre,
qui peuvent ensuite être enlevés en toute sécurité par la société de transport de fonds.
Le logiciel de surveillance des espèces peut également être relié à d’autres
applications. Comme les systèmes de contrôle d’accès et les caméras de surveillance, afin de
protéger mieux encore le back-office où se trouve l’argent. Bref, Gunnebo se révèle être
un one-stop-shop pour toutes vos questions et préoccupations liées aux espèces dans
votre magasin.
www.gunnebo.be
Déposer et recycler des espèces
Il existe différentes options et exécutions pour le back-office. Une solution
très simple pour les petits détaillants est par exemple le SafeCash Counter
Deposit Smart, dans lequel les commerçants peuvent facilement déposer des billets de
banque. L’appareil compte, vérifieet enregistre l’argent et le stocke en toute sécurité.
Le High Speed est une solution idéale pour les moyens et grands distributeurs qui veulent déposer rapidement et en toute sécurité un plus grand nombre de billets à la fois.
Pour les volumes d’argent plus importants, il y a le SafeCash Recycler, qui non seulement
traite et stocke en toute sécurité les pièces et les billets, mais permet aussi à ces détaillants
de recycler les espèces pour les réutiliser dans le tiroir-caisse comme rendu monnaie.
La crème de la crème est la SafeCash Retail Station, dans laquelle les caissiers
peuvent procéder rapidement et en toute sécurité au dépôt ou au remplissage de leur
tiroir-caisse. Au début de la journée, le collaborateur prend un tiroir-caisse avec de la
monnaie dans l’appareil et, à la fin de la journée, remet le tiroir dans l’appareil. L’argent
est automatiquement compté, enregistré et à nouveau préparé pour l’équipe suivante.
Plus d’informations?
Gunnebo Belgium
Amadeus Square
W.A. Mozartlaan 6
1620 Drogenbos
T 02 464 19 11
[email protected]
www.gunnebo.be
www.findyoursafe.com
inn’ 2016
Le consommateur belge
est-il e-conservateur ?
Le cabinet de consultance PwC vient de publier une large étude, une photographie de l’état du commerce
online : 23 000 acheteurs sondés sur 25 pays et 5 continents. Si la Chine (et l’Asie en général) est sans surprise
le centre de toutes les attentions, on remarque que la Belgique reste assez tiède vis-à-vis de ce secteur en
progression rapide. Une des causes est la méfiance du Belge concernant les achats via son mobile.
C
manuel di pietrantonio
ommençons par la Chine. Deux
conclusions sont indiscutables
selon l’étude : d’abord, les
Chinois sont des précurseurs
en matière de comportements
d’achat. Leur smartphone est
une extension de leur bras et ils n’hésitent pas à le
dégainer pour acheter en ligne: lors du Single’s Day
2015 (l’équivalent du Black Friday américain), 69%
des transactions ont eu lieu sur mobile (+43% par
rapport à 2014). A lui seul, le site Alibaba a réalisé
ce jour-là des ventes pour 14,3 milliards de dollars.
Plusieurs raisons peuvent être avancées pour
expliquer cet engouement pour les achats mobiles,
l’une d’elles étant que le parc d’ordinateurs fixes
ou mobiles est relativement faible par rapport
à la pénétration des appareils mobiles. D’autre
part, les acteurs chinois du commerce en ligne,
comme Alibaba ou Baidu, misent à fond sur
la personnalisation via leurs immenses bases
de données. Ils proposent dès lors une offre
de shopping taillée sur mesure pour chaque
utilisateur.
siLvie vanhout - the retaiL aCademy
mathieu van de poeL - pwC
Un autre constat a été établi : ce qui se fait en
Chine deviendra la norme ailleurs, à court ou
moyen terme. En Belgique, il semble que ce soit
même plutôt à long terme. Si entre 2012 et 2015, le
nombre d’acheteurs en ligne quotidien en Chine
est passé de 4,3 à 19,6%, le chiffre n’a pas bougé
entre 2014 et 2015 en Belgique : 3% (la Belgique
n’est prise en compte dans cette étude que depuis
2014). On mesure là l’écart qui est en train de se
creuser, et de manière générale, la Chine explose
les taux de progression des habitudes d’achat via
les nouveaux moyens de communication.
Les autres résultats présentés dans l’étude sont
du même acabit. «Si les habitudes évoluent en
Belgique, elles le font à un rythme nettement moins
élevé que dans la plupart des autres pays analysés.»,
30 www.innawards.be
pierre-aLeXandre BiLLiet - GondoLa Group
inn’ 2016
nous confirme François Jaucot, Partner Consulting
de PwC.
Par exemple, l’utilisation du smartphone et des
tablettes comme terminaux de paiement progresse
très lentement dans notre pays : en 2015, 45% des
sondés belges n’ont jamais utilisé leur terminal
mobile pour acheter en ligne. Mais ce chiffre était
de 70% il y a 4 ans. Ce n’est pas encore un raz-demarée, mais la tendance s’installe.
La confiance dans les appareils mobiles et la
sécurité des transactions jouent pour beaucoup
dans cette progression, ainsi que la facilité de
shopping grâce aux apps développées par les
vendeurs en ligne. Mais une question de l’étude
résume assez bien le sentiment général. « Votre
téléphone mobile va-t-il devenir votre outil principal
pour acheter des produits? » : oui à 59% en Chine et
à 34% sur l’ensemble des pays sondés, contre 15%
en Belgique. Un résultat en stagnation sur les 12
derniers mois, en progression ailleurs.
Autre enseignement : le prix reste un des facteurs
majeurs qui pousse le consommateur belge à
acheter en ligne, même à l’étranger. Il n’est devancé
en cela que par la facilité d’achat. Ainsi, à la question
« Pensez à votre revendeur favori, pourquoi achetezvous là-bas en particulier ? », le prix reste la réponse
principale, pour 59% des Belges interrogés (pour
60% sur l’ensemble du panel).Et cela reste vrai pour
toutes les catégories d’âges ou de revenus. Ainsi les
plus hauts revenus sont 65% à planifier un achat à
l’étranger dans les 12 prochains mois afin d’obtenir
de meilleurs prix.
La seule tranche de population où la tendance est
moins franche se trouve chez les fameux « millennials » (18-34 ans), qui restent décidément plus
compliqués à comprendre. Si ceux-ci accordent de
l’importance au prix, la fidélité à une marque et sa
rareté jouent aussi beaucoup sur leurs habitudes
d’achat.
Pour François Jaucot (Partner Consulting) et Mathieu Van de Poel, (Senior Consultant Finance &
Performance Management chez PwC), on assiste
toutefois à une accalmie dans la « guerre des prix ».
C’est la facilité de paiement et la disponibilité des
produits qui attirent aussi les acheteurs belges.
Et selon eux, les réseaux sociaux affirment leur
qualité de grands influenceurs, les commentaires
et autres retours sur les plateformes jouent un rôle
prépondérant.
Toutefois, fidèle à sa réputation, le Belge aime la
brique, le verre, le béton, et donc, il aime se rendre
dans une boutique pour manipuler le produit et
recevoir des renseignements clairs et précis. Une
visite qui devrait être rentabilisée via le smartphone : 43% des Belges interrogés l’utilisent pour une
raison ou une autre alors qu’ils sont dans la boutique. Un chiffre qui, couplé à une forte appétence du
Belge pour les programmes de fidélité, devrait faire
réagir les marques et enseignes.
Celles-ci souhaitent deux choses : améliorer la customer experience et en même temps, développer
les services online. Un développement qui passerait
par la récolte de données supplémentaires sur
les clients, notamment durant leur passage en
boutique. Et là, on se heurte à la législation belge qui est moins permissive qu’en Chine ou en
Grande-Bretagne. Une valorisation du ‘big data’
qui est aussi confrontée à un autre problème.
franÇois JauCot - pwC
« Nos clients ont beaucoup de données mais ne savent
pas comment les utiliser correctement. Ils possèdent
des systèmes IT qui ne sont pas assez performants.
La tendance est à l’engagement d’Omnichannel Managers, mais les investissements requis sont lourds et
dissuasifs. De plus, les marges sont minces et l’impact
sur leurs clients reste limité. Les gros retailers s’en
sortent mieux que les petits pour ces raisons», indique Mathieu Van De Poel. « Ahold Delhaize a
désigné un Chief E-commerce et Innovation Officer
dans sa future structure et l’Hyper Carrefour de
Mons mène également une expérience intéressante.
Le food retail est un peu à la traîne comparativement
au secteur technologique ou fashion. Il faut suivre le
marché sans prendre le risque d’être trop à l’avance et
de faire fausse route. » Et pendant ce temps, l’écart
se creuse encore...
www.innawards.be
31
inn’ 2016
Comment les retailers
européens perçoiventils le chantier de
l’omnichannel?
Coup d’oeil sur une étude conduite par Fujitsu
L’approche omnichannel constituait
le point d’attention central du salon
Eurocis 2016. En marge de celui-ci, notre
rédaction a eu accès à une étude conduite
sur le sujet par Fujitsu, au cours d’un
entretien avec Richard Clarke (VP Global
Retail) et Jose Garcia (Account Team
Manager Belgique). Si elle confirme
que les retailers européens sont tous
conscients de l’obligation qui leur est
faite de penser en termes d’omnichannel,
elle révèle aussi que tous n’ont pas encore
pour autant de stratégie claire pour
appréhender le phénomène...
Christophe Sancy
32 www.innawards.be
P
our Fujitsu, le retail est un
biotope naturel: l’entreprise
connait parfaitement ce
métier, et fournit à ses
acteurs des solutions IT
intégrées capables de
couvrir tous les aspects de leur activité.
L’entreprise a tout particulièrement dédié
une telle solution englobant toutes les
facettes d’une configuration omnichannel,
baptisée Fujitsu Retail Solution Market
Place. Il était donc logique qu’elle s’exprime
sur le chantier de transformation que
représente la nouvelle donne digitale, et plus
encore qu’elle interroge les intentions des
principaux retailers européens en la matière.
Quelle importance stratégique accordentils respectivement aux canaux physique et
digital pour les 5 années à venir? Quels sont
leurs objectifs en matière de commerce
omnichannel et comment s’organisentils pour relever ce défi? A quel stade
d’avancement en sont-ils aujourd’hui? Quel
impact ceci aura-t-il sur leur architecture
IT, leurs investissements, leur recours à des
partenaires extérieurs experts en la matière?
Deux cent retailers de différentes branches
du métier (fashion, food, electro, etc.) se
sont livrés à l’exercice du questionnaire en
mai 2015, dont 20 au Benelux. Leur fonction
managériale couvrait majoritairement
des aspects business, à l’exception de 30%
de décisionnaires plus spécifiquement
concernés par l’univers IT.
Pas mort, le magasin !
Richard Clarke, Vice President Global Retail
Business Development chez Fujitsu, et
Jose Garcia, qui assure sur notre marché
le rôle d’Account Team Manager pour le
Département Retail, nous ont servi de
guides pour dépouiller les résultats. Le
premier des enseignements qu’ils évoquent
est rassurant: “Le magasin physique n’est
pas mort ! Non seulement va-t-il plus que
jamais constituer un lieu déterminant pour
concrétiser ses achats, mais son importance
va, aux yeux des retailers, se faire encore plus
critique. Dans leur stratégie omnichannel, le
magasin reste l’élément majeur.” Une opinion
partagée par 90% des commerçants, avec
toutefois quelques modulations: les retailers
britanniques ont par exemple une vision un
peu plus équilibrée du rôle de chaque canal.
Le rythme de développement des politiques
omnichannel est en revanche assez inégal
en Europe. Les retailers britanniques ont un
peu d’avance sur leurs confrères français ou
allemands, et bien davantage encore face aux
Espagnols ou Italiens. Pour ces derniers, dans
un pays où le “telofonino” s’est imposé depuis
inn’ 2016
longtemps comme un complice permanent
du consommateur, on ne s’étonnera pas de
voir que le volet du m-commerce soit perçu
comme un enjeu majeur.
Une évolution réclamée par le
consommateur
Autre constatation, nettement moins
rassurante, celle-là: 80 des retailers
reconnaissent ne pas encore disposer d’une
stratégie très claire pour bâtir leur offre
omnichannel, souvent faute d’identifier
le modèle leur permettant d’asseoir celleci. La vraie nature du défi n’est pas d’ordre
technique: trois quarts des répondants
évoquent plutôt la nécessaire transformation
des structures d’organisation interne. Pour
des entreprises qui ont eu pour habitude
d’évoluer en séparant des domaines précis
(le magasin, le stock…), la dimension
transversale d’une stratégie omnichannel est
un vrai changement de paradigme, qui peut
être intimidant.
Interrogés sur leur principale source de
motivation pour mettre en place une telle
plateforme, 85% des retailers soulignent
que c’est la demande de leurs clients qui
constitue le moteur principal. Ils sont aussi
89% à évoquer la nécessité d’améliorer
l’expérience client. “Ils n’ont pas tort”,
constate-t-on chez Fujitsu, “puisque au final,
c’est le consommateur, et lui seul, qui leur
dira comment il entend effectuer ses achats.
Une stratégie bien pensée se doit dès lors de
“tracker” la façon dont les clients utilise les
différents canaux, pour mieux les comprendre.”
Impossible bien entendu de vous livrer ici
tous les détails d’une étude comptant plus
de 30 pages.Mais rien ne vous empêche de
contacter Jose Garcia pour avoir accès à
l’enquête complète .
Nous ne pouvions toutefois pas terminer
l’entretien avec les experts de Fujitsu sans
leur demander leur propre pronostic sur la
façon dont les retailers vont appréhender
ce chantier de changement au cours des 5
années à venir. “Les grands retailers voient
davantage cette évolution vers l’omnichannel
comme une architecture globale à construire. La
chose dont ils ne veulent certainement pas est
l’adoption ‘d’une nouvelle solution software
supplémentaire, encore une !’ ”. Et serontils prêts à consacrer les investissements
nécessaires à cette nouvelle donne, sachant
que la nature des commerçants ne les pousse
pas aux dépenses? “L’investissement sera
incrémental. Il y aura bien des ‘milestones’dans
cette évolution où il leur faudra malgré tout
le faire. Le vrai facteur d’accélération du
changement sera le moment où viendra le
remplacement programmé de leurs matériels ou
systèmes actuels devenus obsolètes.”
[email protected]
Tel +32 477 42 33 82
www.innawards.be
33
inn’ 2016
paCkaGinG desiGn:
ParoLes de
sPÉCIaLIstes?
La publicité (non sollicitée) est de moins en moins présente dans l’environnement
média quotidien du consommateur, et l’emballage du produit gagne en importance.
il constitue un support de communication essentiel en point de vente. nous avons
demandé à quelques de spécialistes de la conception du packaging quel regard ils
portaient sur cette évolution.
ine van dongen
Quels types de contraintes rencontrezvous ? sont-elles un frein à votre
créativité ?
CédriC winant
account & client Relation Manager
Mona Lisa
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer
doit tenir compte?
Aujourd’hui, le consommateur est demandeur
d’un packaging qui lui raconte une histoire.
Le nom de l’obscure usine où il est fabriqué
ne l’intéresse pas. Il cherche un lien avec
‘son’ produit, souhaite en savoir plus sur son
origine. En somme, c’est un peu le ‘raconte-moi
une histoire’ avec ses défauts mais aussi de
l’authenticité. Le consommateur doit croire au
produit, avoir foi en la marque. L’emballage mute
donc vers une forme de ‘retour aux sources’
modernisé avec un sentiment de fait main, facile
à utiliser et à comprendre : Less is more !
34 www.innawards.be
Le packaging design doit composer avec de multiples
contraintes. Il faut intégrer les codes-barres, les
ingrédients, les informations nutritionnelles, le
multilinguisme, et ainsi de suite. Quant à savoir si
elles limitent ou stimulent la créativité, c’est un peu
l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Il
est clair qu’elles sont importantes, surtout chez nous
où il faut faire cohabiter les trois langues nationales,
mais elles sont aussi un challenge au quotidien :
trouver les moyens d’exprimer ces claims de manière
créative (une bonne icône peut souvent remplacer
bien des mots) sans négliger l’appetite appeal. Tout
est design, même un code-barre peut se transformer
en message.
les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une vraie
personnalité à leurs emballages ?
Il y a une quinzaine d’années, le consommateur
fonctionnait avec une infinité de réassurances : nos
packs arboraient des visuels de produits aseptisés et
parfaits. C’était la garantie que l’évolution moderne
se chargeait de mettre à sa disposition ce qu’il y a
de meilleur pour tous. Aujourd’hui, il est nécessaire
de se démarquer, surtout au regard de l’attente
du consommateur : ‘raconte-moi une histoire’. Le
positionnement est donc beaucoup plus affirmé et
moins mainstream. Il doit être impactant, facilement
identifiable et mémorisable.
les budgets sont-ils sous pression ?
Les emballages changeant plus souvent et plus
rapidement, les marques sont plus regardantes
qu’autrefois. Je dirais que le timing est sous pression
et que le budget est plus contrôlé.
Quel est le packaging 2015 dont vous êtes
le plus fier et pourquoi ?
A coup sûr l’emballage pour le Saumon Delhaize au
Gin : le concept est un savant mélange de storytelling
(la bouteille de gin) et d’appetite appeal, humble et
sincère (transparence vers le produit) tout en restant
très simple.
inn’ 2016
pense que les consommateurs ne voient plus
cette pléthore d’informations. Et même qu’ils ne
la lisent pas. Mais c’est un autre débat.
Les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une
vraie personnalité à leurs emballages ?
Murtaza Teke
Managing Director
DesignRepublic
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer
doit tenir compte?
Pour moi, la tendance la plus marquante
concerne le style de photo. Auparavant, le
‘food styling’ était léché, parfait jusque dans
le moindre détail. Tout était méticuleusement
mis en scène. Aujourd’hui, on nous demande
un emballage aussi naturel que possible. La
mode s’est imposée sous la ‘pression’ des
foodbloggers, et DesignRépublic a été l’une des
premières agences en Belgique à s’en emparer.
La tendance la plus récente est celle du rétro,
elle pousse encore plus loin le style ‘naturel’.
Quels types de contraintes rencontrezvous ? Sont-elles un frein à votre
créativité ?
Les mentions légales sont des contraintes qui
n’ont aucune influence sur notre créativité. Elles
en ont sur l’esthétique de l’emballage et les
designers ne manquent pas de s’en plaindre. Je
Les marques ont toujours eu besoin de se
différencier de la concurrence et l’emballage
est et reste un moyen de le faire. Je ne parlerais
pas de risque mais plutôt de l’air du temps : si le
design de l’emballage ne correspond pas à son
époque, c’est effectivement un risque, d’autant
plus si la concurrence se montre plus ‘moderne’.
Les budgets sont-ils sous pression ?
Pas à mon sens. Le budget dépend de
l’importance que le client accorde au projet.
Prenez un ménage ‘moyen’ : certains préfèrent
de l’eau minérale plus chère tandis que d’autres
se contentent de l’eau du robinet, et que d’autres
encore apprécient de passer de l’une à l’autre. Il
en va de même pour nos clients.
Quel est le packaging 2015 dont vous
êtes le plus fier et pourquoi ?
Le choix n’est pas facile, mais j’en retiendrais
deux parce qu’ils représentent bien les
tendances 2015. D’abord la glace et le sorbet
Delhaize Daylightful : nous avons misé sur le
naturel – pas de retouches Photoshop ! – et
c’est un bel exemple de ce que la contrainte du
trilinguisme n’est pas un frein à la créativité.
En second lieu, j’aime beaucoup Vegan Deli de
Linck, une création inspirée par la mode rétro.
L’emballage est quadrilingue et malgré tout très
aéré.
www.innawards.be
35
inn’ 2016
pour un designer est de trop consciemment suivre
de telles voies. Il faut s’imprégner du briefing client,
bien sûr. Mais être ensuite capable de le surprendre
avec un résultat qui dépasse la recette préméditée
pour atteindre une vraie sincérité, celle qui séduira le
consommateur en rayon.
Quels types de contraintes rencontrezvous ?
Dominique Degueldere
Managing Partner
Become
Quelle sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer doit
tenir compte?
La naturalité, la green attitude, la confiance, le
packaging intelligent (connecté), le minimalisme,
l’authenticité, le patrimoine de la marque et
l’émotion qu’elle inspire. Mais la pire des choses
Les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois ?
Elles prennent sans doute trop peu de risques et
gagneraient parfois à se montrer moins timides.
Le marché belge n’a pas pour réflexe de s’autoriser
l’audace, sauf quand il s’agit de jeunes start-up!
Les budgets sont-ils sous pression ?
Rien de neuf: ils l’ont toujours été !
Quels types de contraintes rencontrezvous ? Représentent-elles un frein à votre
créativité ?
Minale Design strategy
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer doit
tenir compte?
J’en vois au moins quatre. D’abord, il faut faire
sourire le consommateur, et affirmer pourquoi les
produits rendent heureux : parce qu’ils sont bons,
pratiques, malins, décalés, fabriqués avec bonne
humeur, imaginés pour simplifier la vie. Il y a mille
et une raisons pour que votre produit enchante ses
utilisateurs. Je citerais ensuite la green attitude:
les consommateurs ecologiquement conscients
choisissent de préférence les emballages qui
respectent la nature. Les packagings qui ont la
cote sont faits de matériaux naturels, peuvent être
réutilisés ou sont biodégradables. Cette tendance va
se renforcer. Ensuite, le smart packaging: les marques
souhaitent établir une relation personnalisée avec
leurs consommateurs. Le packaging connecté s’avère
être aujourd’hui l’outil idéal pour développer cette
36 www.innawards.be
Celui conçu pour une start-up qui m’avait donné
carte blanche ! J’ai misé sur la simplicité et le
minimalisme : une canette, une seule couleur. Le
lancement du produit est prévu pour juin. La marque
n’a pas les moyens d’autres de mes clients plus
puissants, mais l’enjeu n’en est que plus fort.
Codes-barres, liste des ingrédients, informations
nutrionnelles ou multilinguisme: rien de tout cela ne
peut vraiment brider notre créativité.
confiance entre la marque et son client. Et enfin,
la transparence. Le souci de transparence avec les
clients (faire voir le produit) renforce la relation de
confiance. L’emballage devient alors minimaliste pour
ne pas faire de l’ombre au produit lui-même.
Gwenaël Hanquet
Managing Partner
Le packaging 2015 dont vous êtes la plus
fière et pourquoi ?
On ne peut pas dire des contraintes légales qu’elles
stimulent notre créativité, mais nous essayons
toujours de trouver des solutions afin de respecter le
parti-pris de la création.
Les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une vraie
personnalité à leurs emballages ?
L’emballage est un élément fondamental pour le
marketing d’un produit. Il est déterminé par les
goûts et les habitudes des consommateurs. En
2015, les produits arguant de leur authenticité
ou les produits artisanaux ont eu la cote. Cette
tendance va se renforcer. En même temps, les
packagings accrocheurs qui permettent de sortir
du lot font toujours recette. C’est pour cette raison
que les imprimeurs les plus créatifs – ceux qui
proposent différents vernis, dorures, effets galbés
et coupes originales – seront davantage sollicités.
Et les emballages qui intègrent des innovations
technologiques (par exemple des étiquettes qui
s’illuminent lorsqu’elles détectent un mouvement) se
démarqueront très clairement.
Les budgets sont-ils sous pression ?
Le packaging est devenu le principal support
stratégique d’une marque. Et face à la banalisation
des produits, il a pris une nouvelle dimension. Malgré
la pression sur de nombreux budgets, certaines
marques ont compris ces enjeux et allouent les
moyens nécessaires pour une réflexion stratégique
et créative.
Quel est le packaging 2015 dont vous êtes
le plus fier et pourquoi ?
Tête de Pomme, une réponse ludique à un enjeu
stratégique: la malbouffe. Il s’agissait d’un fameux
challenge : comment valoriser un produit aussi
commun que la pomme et cibler les enfants ? Nous
y avons répondu au travers d’un principe singulier
et ludique permettant aux enfants de créer leur
propre personnage avec des stickers comestibles (à
base d’azyme). La marque Tête de Pomme est une
innovation saine qui bouscule le marché des fruits et
légumes et permet d’enfin proposer une offre digne
de ce nom à une cible jeune et pas très attirée par ce
rayon. Dès le début, Minale Design Strategy a réfléchi
globalement, prenant tout en compte : stratégie,
innovation, positionnement, nom et packaging.
TÊTE DE P O MME
C’est que pour les enfants ...
inn’ 2016
Charlotte Borgoo
Head Of Strategie Design
Strategie Agency
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer doit
tenir compte?
Trois fortes tendances se sont affirmées ces derniers
mois. Le retour à l’authenticité est certainement la
plus marquante : une créativité ‘hipster’ tournée vers
un design et un message à la fois vrais et simples.
Notre collaboration avec Spar s’inscrit parfaitement
dans cette démarche. En second lieu, la transparence:
ne rien cacher, tout montrer, tout expliquer pour
rassurer le consommateur sur la qualité du produit. Et
enfin l’humour et le fun : des produits de qualité qui
ne se prennent pas trop au sérieux.
Quels types de contraintes rencontrezvous ? Sont-elles un frein à votre
créativité ?
et de les sensibiliser à l’importance du branding et
du packaging qui nourriront et soutiendront leurs
campagnes marketing.
La première chose que je dis à nos jeunes designers
c’est que sans contraintes il n’y a pas de design. Nous
sommes des solutions makers et nous devons passer
par-dessus les contraintes.
Quel est le packaging 2015 dont vous êtes
la plus fière et pourquoi ?
Les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une vraie
personnalité à leurs emballages ?
Absolument. L’époque où toutes les marques
voulaient ressembler au leader du marché est
révolue. Nous sommes désormais à l’heure de la
différenciation. Les briefings sont plus ouverts,
avec des attentes en matière de résultats toujours
plus élevées. La versatilité des distributeurs et des
challengers fait que même les leaders doivent se
réinventer quotidiennement. Nous devons donc plus
que jamais faire preuve de créativité, même pour les
très grandes marques.
Les budgets sont-ils sous pression ?
Oui. Cependant, je pense qu’aujourd’hui nous
valorisons davantage la qualité du produit et son
packaging. Il est donc inutile de lancer une campagne
d’affichage ou télévisée si le produit ne colle pas
à 100% avec le positionnement de la marque. En
tant qu’agence, notre rôle est de guider nos clients
vous ? Freinent-elles votre créativité ?
Les prescriptions légales ne sont pas neuves
et valent pour tout le monde. Cela stimule la
créativité. Ce n’est donc pas problématique,
contrairement à la liste toujours plus longue
d’informations ‘marketing’ à prévoir sur
l’emballage et parfois superflues.
Bernard Puttaert
General Manager
BlueMango Design
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer
doit tenir compte?
Le design packaging va vers plus de simplicité et
surtout vers plus ‘d’artisanat’. Les typographies
mais aussi les traits et les formes ont adopté un
côté ‘fait main’. Le ‘pas tout à fait parfait’ est à la
mode, le vintage aussi, qui renvoie aux origines de
la marque.
Quels types de contraintes rencontrez-
Le projet ‘I Love Fresh’ de Balade. Un briefing très
ouvert qui a mené à un résultat fun et efficace !
La
clé du succès ? Un message clair et simple dans un
esprit jeune et unique ! Une première collaboration
avec la marque que nous nous attachons maintenant
à faire évoluer en profondeur sur un projet encore
plus stratégique. A découvrir très prochainement !
Les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une
vraie personnalité à leurs emballages ?
Je n’observe pas de différences par rapport au
passé. En fait, cela ne dépend pas des marques ou
de la taille de l’entreprise mais des décideurs. Et
une nouvelle direction peut très rapidement faire
évoluer les choses, dans un sens ou dans un autre.
Quel est le packaging 2015 dont vous
êtes le plus fier et pourquoi ?
Le redesign de la gamme Gini, une marque
historique du groupe Orangina Schweppes vendue
en Belgique et France. Nous avions gagné le
pitch contre l’agence officielle de la marque. Une
mission intéressante car il fallait rester fidèle à
l’identité de Gini tout en la modernisant. Nous
avions également à gérer les problématiques
techniques avec des impressions sur des supports
aussi différents que des canettes, des films
multipack, des bouteilles PET et des bouteilles en
verre.
Les budgets sont-ils sous pression ?
Certainement. Comparativement aux autres
budgets ‘marketing’, trop peu de moyens sont
alloués au packaging design. C’est pourtant le
moyen de communication le plus pertinent (le
chemin le plus court entre la communication on
pack et l’acte d’achat) et dont le ROI est le plus
élevé (selon Nielsen). C’est moins le cas en France
ou en Grande-Bretagne où les agences ont su
maintenir des niveaux de prix ‘corrects’.
www.innawards.be
37
inn’ 2016
patriCk de Grande
creative & Managing director
QuatRe Mains
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer doit
tenir compte?
Tout tourne autour d’un storytelling visuel. Des
termes comme sketchy artwork, quirky illustrations,
graphical text, illustrative branding et vintage
characters font partie du packaging de demain. La
personnalité et l’identité de la marque n’en seront
que mieux exprimées. D’ailleurs, il s’agit moins de
‘branding’ que de ‘personality’. Dans le business
model People-to-People (P2P), le consommateur est
devenu la marque. Il souhaite qu’un emballage ultra
simple lui montre réellement de quoi il s’agit, que
la vérité ne lui soit pas cachée derrière des termes
et des claims que plus personne ne comprend. Un
design pur et inventif, relevé d’une pointe d’humour
est l’idéal dans l’univers interactif qui est devenu le
nôtre depuis l’apparition des médias sociaux. Enfin,
il ne faudrait pas négliger l’intérêt d’un design userfriendly qui rend l’emballage accessible à tous.
les budgets sont-ils sous pression ?
Quels types de contraintes rencontrezvous ? sont-elles un frein à votre
créativité ?
Le rebrandig de Spa. La marque souhaitait renouer le
dialogue avec ses clients en s’appuyant sur sa riche
histoire. En réintroduisant la source dans le logo,
Spa montre sa belle énergie et sa naturalité. Célèbre
dans le monde entier, son Pierrot reste un élément
incontournable.
Il y a effectivement beaucoup de contraintes à
respecter, mais cela ne doit pas nous empêcher d’être
créatifs. Le design packaging est probablement une
manière plus complexe de communiquer avec le
client final, mais vous ferez des merveilles si vous
réussissez à placer le bon message au bon endroit.
antHeM
Quelles sont les tendances, modes ou
facteurs particuliers dont le designer doit
tenir compte?
Les marques subissent une pression terrible pour
générer de la croissance. Et dans ce cadre, le focus
s’est déplacé vers la pertinence de la marque
et vers le taux de pénétration. Les nouveaux
standards marketing sont inspirés du livre de
Byron Sharp – How brands grow – qui n’a pas peur
de faire un sort à quelques sacro-saintes ‘vérités’
tenues pour immuables.
Quels contraintes rencontrez-vous ?
sont-elles un frein à votre créativité ?
38 www.innawards.be
Quel est le packaging 2015 dont vous êtes
le plus fier et pourquoi ?
les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une vraie
personnalité à leurs emballages ?
Absolument ! ‘Do it big or stay in bed’, les marques
ont bien compris le message ! L’emballage est le lien
le plus direct avec le client et, aujourd’hui, c’est le
consommateur qui est devenu le patron. Il est plus
curieux et avide de nouveautés. Les marques suivent
le mouvement.
La créativité, ce sont des solutions inattendues et
surprenantes qui influent sur la perception et le
comportement dans un cadre contraignant. Les
contraintes n’ont rien de neuf, elles ont toujours
été là et n’ont jamais été un obstaclae à une
création aussi esthétique qu’efficace. Mais les
contraintes ne cessant de changer, nous devons
continuellement nous adapter.
nike steLLamans
Managing Director
Nous nous obligeons à réfléchir avec le client aux
conséquences économiques de notre travail. Mais un
bon design est au-delà de ces considérations et un
bon contrat – qui explique clairement les tenants et
aboutissants – peut justifier le prix demandé.
les marques prennent-elles plus de
risques qu’autrefois pour donner une
vraie personnalité à leurs emballages ?
Notre objectif est de toucher au cœur les
consommateurs et les shoppers. Nous devons,
dans un message cohérent, trouver un équilibre
entre drivers fonctionnels et émotionnels. Pour
répondre aux aspirations de nos clients (la
croissance !), nous recherchons la disruption, la
‘perturbation’, à ne pas confondre avec le design
révolutionnaire. Une nouvelle façon de voir
comment les marques établies peuvent renforcer
la fidélité de leurs clients et en attirer de nouveaux.
les budgets sont-ils sous pression ?
Oui et nous sommes parfois même confrontés à
des budgets irréalistes. Mais notre portefeuille de
clients est composé de professionnels chevronnés
qui savent ce que veut dire ‘en avoir pour son
argent’… Nos budgets sont le résultat de l’équation
entre le talent et la profondeur de notre travail (le
temps que nous consacrons à un projet). Un travail
bâclé donne rarement des résultats à long terme.
Quel est le packaging 2015 dont vous
êtes le plus fier et pourquoi ?
Knorr Cup-a-Soup pour Unilever Europe. Il a déjà
été lancé en Pologne et le sera prochainement
dans les autres pays européens. Il répond
au problème de pénétration auprès des
consommateurs les plus jeunes. Pour que les
résultats soient mesurables, nous nous sommes
concentrés sur trois choses : casser le code
(brouillage des valeurs du produit), donner
davantage d’impact à la marque et communiquer
sur un goût délicieux et des ingrédients naturels
exclusifs (‘naturellement délicieux’).
inn’ 2016
lance les First Awards
le premier concours
de start-ups innovant
dans le retail
Le nombre de formules de magasin ne cesse d’augmenter, l’e-commerce se développe à grande
vitesse, le marketing s’articule autour des big data, le multichannel est devenu incontournable :
ces évolutions témoignent de l’importance de l’innovation et de la digitalisation dans le secteur
du retail. Fort de ce constat, HighCo Benelux a estimé qu’un concours destiné aux start-ups
ayant un projet digital pour le retail avait du sens : les First Awards.
Ine van Dongen
D
epuis quelques années, le
retail est confronté à des
changements fondamentaux.
On assiste à une croissance
exponentielle des points de
vente et des appareils venant
bouleverser la manière de faire son shopping :
on ‘shoppe’ où et quand on veut. Pour proposer
à ces shoppers des offres ciblées et augmenter le
ROI des actions, la gestion efficace des big data
est devenue une nécessité absolue. L’impact de
ces changements est énorme, poussant marques
et enseignes à repenser de manière globale leurs
stratégies marketing et promotionnelles, leurs
supports et leurs canaux de communication.
HighCo Benelux a imaginé un puissant stimulant:
les First Awards, dont le vainqueur remportera
un financement de 80.000 euros.
Le concours est ouvert à toutes les PME belges
de moins de cinq ans ayant développé un
produit ou un service digital en lien avec les
secteurs du retail, des FMCG ou du parcours
du shopper. On songe en particulier à des
projets répondant aux problématiques de
création de trafic, d’animation de marques, de
fidélisation, de gestion des data et de publicité
digitale. En France, le grand vainqueur des
First Awards fut Mobeye, une start-up dont
l’application permet aux marques et aux
entreprises d’obtenir des données marketing
en magasin en sollicitant et en rémunérant des
consommateurs, et qui anime une rubrique
régulière dans notre magazine. Plus de 100.000
shoppers sont déjà inscrits. Le concours
belge est exceptionnellement doté: un
financement de 80.000 euros pour le vainqueur
et de nombreux autres prix, comme la mise à
disposition gratuite de bureaux, une grande
visibilité et l’introduction auprès de 300
professionnels du secteur de la distribution.
Les inscriptions ont démarré le 12 avril sur
le site first-awards.highco.be. Les 12 nominés
seront invités à venir défendre leurs projets
devant le jury en septembre.
www.innawards.be
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inn’ 2016
aGenda:
12 avril :
lancement officiel et ouverture des
inscriptions sur le site first-awards.
highco.be
17 juin :
clôture des inscriptions
24 juin :
proclamation des
12 dossiers nominés
6 sePtembre :
présentation au jury et
sélection des 6 finalistes
13 octobre :
José zurstrassen
le jury
Le choix du jury reflète bien le professionnalisme extrême de ces Awards. Il est composé de :
Didier Chabassieu, ceo HighCo, David Vigneron,
managing director HighCo DATA Benelux, Gerrit
Van Reeth, managing director shelf service
HighCo Shelf Service Benelux, Olivier Hublau,
managing director HighCo DATA, Raphaël
Hodin, Managing director HighCo BOX, Jeremy
Le Van, director of design Microsoft, founder of
Sunrise, Pierre-Alexandre Billiet, general manager
Gondola, Karen Boers, managing director Startups.
be, François Laveissière, directeur innovatie
Auchan France, Jose Zurstrassen, executive
chairman Mymicroinvenst.com, Bruno Schroder,
vice president Microsoft innovation center, Bruno
Wattenbergh, operational manager impulse.be et
Vincent Nolf, managing director METRO. Tous
ont accepté avec enthousiasme de participer à la
sélection des 12 nominés. In fine, il leur reviendra
la lourde tâche de désigner les 6 finalistes.
Pour tous, il s’agit là d’une occasion unique de
rencontrer de jeunes entreprises dont le moteur
est l’innovation et qui pourraient contribuer
très concrètement à l’évolution du secteur. Jose
Zurstrassen n’a lui non plus pas hésité une seconde
à accepter l’invitation, considérant ce concours
comme une chance de rencontrer des starters.
Ce serial entrepreneur a créé Mymicroinvest,
une plate-forme de crowdfunding qui offre aux
start-ups la possibilité de lever des fonds auprès
40 www.innawards.be
karen Boers
© pitsLaMp
d’investisseurs professionnels pour développer
des projets innovants. Pour Jose Zurstrassen,
soutenir les jeunes est une véritable mission.
Karen Boers, co-fondatrice et Managing
Director de Startups.be, attend beaucoup de
ces awards : “Dans le Manifeste BE Startup
(www.startupmanifesto.be), il apparaît une
fois de plus que les Belges échouent à donner
à leurs succès toute la publicité qu’ils méritent
mais, surtout, qu’il manque d’un marketing
& sales suffisamment efficace que pour
développer chez nous des entreprises de très
gros calibre. Des concours comme celui-ci
sont indispensables pour détecter les talents,
les aider à développer un projet, les former
à mettre un bon concept sur le marché et
leur donner une audience (internationale)
aussi large que possible. Avec Startups, le
one-stop-shop belge pour la technologie
et l’entreprenariat, et avec l’European
Startup Networkt, nous avons regroupé
toutes les compétences et les connaissances
disponibles dans le pays pour aider les
startups à grandir plus rapidement et plus
efficacement.”
Les First Awards Belges sont organisés
par HighCo, en partenariat avec Gondola,
Roularta Media Group, Datanews, Lielens et
Startups.be. Les inscriptions sont ouvertes
depuis le 12 avril sur le site first-awards.
highco.be.
proclamation du vainqueur lors
du HighCo Phygital Insights 2016.
hiGhCo
en breF
E-couponing, plates-formes online,
campagnes multi-channel… le groupe
HighCo développe des solutions
marketing intégrées qui permettent aux
marques et aux distributeurs de toucher
le consommateur lorsqu’il effectue ses
achats, en tout lieu et à tout moment.
Pionnier des actions traditionnelles
et digitales, HighCo développe
constamment de nouvelles technologies,
selon un modèle unique en son genre qui
couvre tout le trajet d’une promotion, de
sa conception à sa réalisation. Le groupe
HighCo gère le traitement des données
générées par ces promotions et fournit
des solutions de qualité pour le reporting.
In collaboration with
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Découvrez tous les orateurs sur
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Le 24 mars, vous avez rendez-vous avec tout ce qui compte dans le marché !
Gondola Day est l’événement annuel qui réunit les meilleures perspectives en matière de FMCG et
retail, fournies par des experts en la matière. L’ancien CEO d’Aldi, le fondateur de Smartmat,
le président international des Opérations de Nielsen. Tous viendront nous apporter
leur vision du marché au cours d’une journée rythmée entre sessions pléniaires et
workshops thématiques. Ne manquez pas ce rendez-vous avec 700 de vos pairs
du retail et des FMCG, venus débattre des enjeux du marché en 2016.
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Congrats !
See you all
@ the INN’awards Ceremony
Gondola Day
June the 9th, 2016
Kinepolis Imagibraine
www.gondoladay.be

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