Bilan de TN N° TN 26GA
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Bilan de TN N° TN 26GA
Bilan de TN Plan de surveillance 2014-2015 des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires BTN/4B/PNE/26GA PR/1C/PNE/005 Version 01 Date d’application : 15/06/2016 Page 1/17 (appellations d’origine protégées – AOP, indications géographiques protégées – IGP, spécialités traditionnelles garanties – STG et « produit de montagne » y compris cidres, hors vins, boissons aromatisées et spiritueux N° TN 26GA PNE 2014 Communicable au sens de la loi du 17 juillet 1978 OUI NON 3ème trimestre 2014 Bureau 4B Dossier suivi par : Mme Chantal MAYER Bureau 4B – Qualité et valorisation des denrées alimentaires Tel. 0144972965 Email : [email protected] Documents de référence Référence FP/1C/PNE/001 PR/1C/PNE/005 FTN/4B/PNE/26GA Intitulé Fiche processus « Programmation nationale des enquêtes » Résultats et exploitation Fiche TN N° 69 – Plan de surveillance 2014-2015 des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires (appellations d’origine protégées – AOP, indications géographiques protégées – IGP, spécialités traditionnelles garanties – STG et « produit de montagne » y compris cidres, hors vins, boissons aromatisées et spiritueux). Résumé Ce plan de surveillance avait pour objet de contrôler sur le territoire national le respect des exigences européennes applicables aux AOP/IGP/STG (hors vins, boissons aromatisées et spiritueux) ainsi qu’à la nouvelle mention européenne « produit de montagne ». Les contrôles, démarrés au stade de la commercialisation (gros, distribution, restauration), se sont poursuivis, en cas d’anomalies, au stade de la première mise sur le marché (producteurs, transformateurs, importateurs, introducteurs). Les vérifications ont porté sur le marquage, la composition, la traçabilité des produits et la recherche d’usurpations de dénominations protégées. Les contrôles ont porté sur 752 établissements et généré 1409 actions. Ils ont permis de contrôler un large éventail d’AOP/IGP/STG (françaises et étrangères) ainsi que des produits susceptibles d’usurper des dénominations protégées et des produits transformés élaborés avec une AOP/IGP. Ils ont donné lieu à 23 contentieux, 244 avertissements et 35 mesures de police administrative. Plus d’un tiers des opérateurs ont présenté des anomalies (33,91%), soit une progression de près de 3 points par rapport au plan précédent (31,24%). Ceci traduit une amélioration du ciblage et de la qualité des contrôles, à la suite des actions de formation, mais également la méconnaissance par les professionnels d’une réglementation complexe. La réglementation relative à la nouvelle mention européenne « produit de montagne » est encore peu connue. Les principales anomalies constatées visent les règles d’étiquetage et de protection des dénominations mais également des défauts de traçabilité. Les taux de non-conformité les plus élevés concernent les marchés non sédentaires et la vente à distance. L’action de la DGCCRF a contribué à l’information des professionnels et a permis de faire rectifier les anomalies d’étiquetage, de lutter contre les usurpations des dénominations protégées et de mettre fin à des fraudes. 1. RAPPEL DE L’OBJET ET DES MOTIVATIONS DE L’ENQUETE Le dispositif européen des systèmes de qualité (hors vins, boissons aromatisées et spiritueux) - appellations d’origine protégées (AOP), indications géographiques protégées (IGP), des spécialités traditionnelles garanties (STG) et « produit de montagne » - mérite une attention spécifique car il présente un atout considérable pour les activités agricoles et de transformation, particulièrement en France1. Le contrôle de ce dispositif est important 1 Au démarrage du plan de surveillance, étaient enregistrées au niveau européen 1440 AOP, IGP ou STG (hors vins et spiritueux) et en France 89 AOP, 119 IGP et 1 STG (hors vins et spiritueux). Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 2/17 puisqu’il s’agit de fournir aux consommateurs des informations fiables sur ces produits (étiquetage, composition, traçabilité de l’origine), de veiller au respect des droits de propriété intellectuelle (protection des dénominations enregistrées contre les usurpations et les imitations) et, d’une manière générale, d’assurer une concurrence loyale entre les professionnels. Ce plan de surveillance avait pour objet de répondre aux obligations des articles 34 et 38 du règlement (UE) n°1151/2012 relatif à ces produits qui imposent aux Etats membres d’effectuer des contrôles, sur la base d’une analyse de risque, afin de veiller au respect des exigences du règlement précité et, en cas de violation, de prendre toutes les mesures nécessaires. Il a été réalisé dans le cadre de l’orientation n° 1 : « Répondre aux obligations communautaires en matière de surveillance des marchés » de la Directive Nationale d’Orientation de 2014. 2. PREPARATION DE L’ENQUETE Deux contraintes ont déterminé la stratégie de programmation : la nécessité d’éviter d’empiéter sur les contrôles de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO)2 et la méconnaissance des flux d’entrée des produits étrangers3. Dans ces conditions, les contrôles ont visé les produits français, européens et étrangers commercialisés sur le territoire national. Ils ont commencé au stade de la commercialisation (gros, distribution, commerces non sédentaires, sites de vente en ligne, restaurants) et se sont poursuivis, en cas d’anomalies, au stade des RPMM4 (2ème phase de l’enquête). Les signalements de l’INAO, de professionnels ou d’autorités compétentes étrangères5 ont été également pris en compte. La méthodologie de contrôle tient compte de l’expérience des années passées. Elle repose sur l’examen des photographies d’étiquetage de produits sélectionnés lors de la 1ère phase de l’enquête et la réalisation de prélèvements. Ceci permet aux enquêteurs, à partir notamment des données figurant dans la base européenne DOOR, de vérifier au cas par cas la conformité des étiquetages (aux règles européennes et nationales) et, en cas de prélèvement, à leur composition. Afin d’éviter les doublons, les agents doivent faire un point dans la base de données de la DGCCRF sur les étiquetages et les produits déjà prélevés. D’autres outils nationaux permettent de favoriser l’harmonisation de la doctrine et des modalités de contrôle (réseau de référents régionaux, Intranet, traitement des signalements nationaux et étrangers). Certains outils régionaux complémentaires (Midi-Pyrénées, Auvergne) ont été parfois également mis en place (fiches explicatives, tableaux de suivi des demandes d’enquêtes et des fiches de liaison INAO/CCRF ; liste des entreprises régionales utilisant la mention nationale "montagne »…). Enfin, l’action de formation s’est poursuivie : formation nationale des enquêteurs en juin 2014 et participation de l’administration centrale à des journées techniques régionales en 2014 et 2015 (Amiens, Lyon, Dijon, Rennes, Poitiers, Nantes, Metz, Marseille, Toulouse, Agen). En 2014-2015, le plan a ciblé plus particulièrement les produits et opérateurs à risque identifiés lors des contrôles des années passées (notamment la vente directe, les circuits courts et les ventes par Internet). Les régions avaient la possibilité de moduler la répartition des contrôles en fonction de leur propre analyse de risque établie à partir des résultats de contrôle antérieurs et de la connaissance du tissu économique régional (existence de signes régionaux notamment). 2 La DGCCRF est l’autorité nationale compétente pour toutes les questions d’étiquetage. L’INAO est chargé du contrôle des seules AOP/IGP/STG françaises avant leur mise sur le marché. La DGCCRF contrôle tous les produits commercialisés sur le marché national (AOP/IGP/STG ; produits alléguant sur le terme « montagne »), quelle que soit leur origine (française, européenne, pays tiers). 3 Il n’existe pas de code douanier spécifique permettant d’identifier les AOP/IGP/STG et les denrées contenant des AOP/IGP/STG…, contrairement à ce qui existe pour l’agriculture biologique. 4 RPMM : Responsables de la première mise sur le marché (producteurs, transformateurs, introducteurs, importateurs). 5 Ont été ainsi pris en charge notamment des signalements du Luxembourg et de l’Italie. Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 3/17 3. BILAN STATISTIQUE DES CONTROLES 3.1 Résultats généraux (toutes origines confondues - source Iris au 20 janvier 2016) 62 DD(CS)PP dans 20 régions ont réalisé cette enquête assurant ainsi une bonne couverture territoriale. LES ETABLISSEMENTS Années TN Nombre d’établissements visités Nombre d’établissements avec anomalies % d’établissements avec anomalies 2014-2015 2012-2013 2011 2010 TN 26 GA – DNO 2014 TN 26 EA – DNO 2012 TN 26 DA – DNO 2011 TN 26 CA – DNO 2010 752 877 351 236 255 274 104 71 33,91 31,24 29,63 30,08 LES ANOMALIES Année Nombre d’actions Nombre d’actions avec anomalies % d’actions avec anomalies Nombre de prélèvements % prélèvements avec anomalies 2014-2015 2012-2013 2011 2010 1409 2004 877 628 321 359 126 109 22,78 17,91 14,37 17,36 32 50 33 1 25,00 22,00 30,30 0,00 Au 20 janvier 2016, 1409 actions6 avaient été menées auprès de 752 établissements. Au plan national, plus d’un tiers des opérateurs contrôlés présentaient des non-conformités, ce qui représente une augmentation de près de 3 points par rapport au plan précédent. Dans plusieurs régions ou départements, le taux d’anomalies était même supérieur ou égal à 50% (Midi-Pyrénées : 58,62% ; Rhône-Alpes : 52,27% ; Essonne : 50%). Ces résultats sont vraisemblablement liés à une amélioration du ciblage et de la qualité des contrôles, à la suite des actions de formation réalisées, mais mettent également en exergue une méconnaissance des règles à appliquer par les opérateurs. LES SUITES Années 2014-2015 2012-2013 2011 2010 Nombre d’établissements avec avertissements % 201 219 85 63 26,73 24,97 24,22 26,69 Nb d’établissements avec mesures administratives 35 21 8 6 Dossiers contentieux transmis au Parquet % 4,65 5,13 3,70 2,11 23 36 10 4 Un tiers des suites environ a fait l’objet de mesures administratives et ou de dossiers contentieux. Une action correspond au contrôle d’un point de la réglementation et plusieurs actions sont généralement réalisées dans un même établissement. 6 Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 4/17 3.2 Bilan par type d’opérateur contrôlé (toutes origines confondues - source Iris au 20 janvier 2016) Les contrôles au stade de la commercialisation (distribution et services) représentent 79,10% des actions de contrôles et 96,26% des anomalies constatées. Les contrôles aux stades de la production et de la transformation représentent 20,90 % des actions de contrôle et 3,73% des anomalies constatées. Le taux d’anomalie le plus important concerne le commerce non sédentaire (34,60%). Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 5/17 3.3 Bilan par réglementation (toutes origines confondues - source Iris au 20 janvier 2016) Le taux de non-conformité le plus élevé (66,7%) a été observé pour la vente à distance, encore peu contrôlée. Les règles d’étiquetage et de protection des dénominations protégées présentent des taux d’anomalies notables7. A noter également des défauts importants de traçabilité des produits (14,3% de traçabilité pour 7% en 2011-2012). Les vérifications concernant la nouvelle réglementation « produit de montagne » a donné lieu à un taux de nonconformité de 17,1%. 3.4 Bilan par type de produit (toutes origines confondues - source Iris au 20 janvier 2016) Les contrôles ont visé tous les types de produits commercialisés (productions locales, produits à marque de distributeur ou les produits conditionnés par eux, produits commercialisés sur Internet, produits commercialisés par les restaurateurs..) et ont porté sur un large éventail de classes. Une part importante des contrôles a porté sur les produits laitiers et notamment les fromages8. Les taux de non-conformité les plus élevés ont été relevés pour les « pain, céréales, gâteaux et pâtes » (40,5%), les « produits laitiers (29,9%) » et les « viandes et les abats » (28%). Comme précédemment, le taux le moins élevé a concerné « les produits de la mer » (3%).9 Règles d’étiquetage (29,5%), pratiques commerciales trompeuses (26,7%), AOP (25,8%), IGP (25,8%), STG (13,9%), tromperie (13%), provenance et origine (5,2%). 8 Ceci semble cohérent compte tenu du nombre de produits laitiers sous signe de qualité en France. 9 Taux de non-conformités observés : pain, céréales, gâteaux et pâtes (40,5%) ; produits laitiers (29,9%) ; viandes et abats (28%) ; produits à base de viande (21%) ; fruits et légumes (19%) ; confiseries, aromates, thé, café (18,7%) ; produits transformés (15,4%) ; plats préparés (8,7%) ; produits de la mer (3%). 7 Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 6/17 3.5 Bilan par signe et origine (source : rapports des régions) Au total, les contrôles ont porté sur au moins 70510 produits en provenance de France, des autres Etats membres (Italie, Espagne, Grèce, Allemagne, Royaume-Uni, Hongrie, Belgique) et des pays tiers (Suisse, Colombie, Inde). Une liste non exhaustive des AOP/IGP/STG et des autres produits contrôlés ainsi que la nature de ces produits figurent à l’annexe 1. Les tableaux suivants donnent un aperçu sur la répartition des anomalies en fonction des signes et des origines des produits. Ce nombre n’est pas extrait de la base nationale Iris mais d’un tableau rempli manuellement par les régions. Les saisies manuelles n’ayant pas été exhaustives, le nombre de produits effectivement contrôlés est certainement sous-estimé par rapport à la réalité. En outre, certains produits ont pu être contrôlés plusieurs fois. 10 Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 7/17 3.6 Bilan des prélèvements (source Iris au 20 janvier 2016) Le taux d’anomalie est de 25%, toutes origines confondues (France, Italie, Espagne, Grèce, Suisse, Inde). Ont été prélevés essentiellement des huiles, des vinaigres, des fromages, du riz, des pâtes, des lentilles, des mirabelles et des pruneaux, de la brioche, du sel et du thé. Les anomalies ont porté sur des non-conformités aux cahiers des charges (taux non conforme de matière sèche, de cendres ou de sulfites ; défaut organoleptique). 3.7 Suites données (source Iris au 20 janvier 2016) Les interventions ont donné lieu au total (toutes origines confondues) à 243 avertissements, 35 mesures de police administrative et 44 intentions de procès-verbaux (IPV), réparties comme ci-dessous. Des signalements ont été également transmis à l’INAO et aux services de contrôles étrangers (Belgique, Italie notamment). Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 8/17 Au 14 avril 2016, 23 dossiers contentieux (délits et/ou contraventions) avaient été adressés aux Parquets, 4 dossiers étaient toujours en cours de jugement et 19 avaient fait l’objet de transactions pour une valeur moyenne de 3468,42€ (montant total des transactions : 65 900€ pour une valeur comprise entre 400 € à 25 000 €). A noter deux transactions concernant des GMS : l’une de 12 000€ pour diffusion d’un prospectus mensonger et l’autre de 25000€ pour défaut d’étiquetage et pratiques commerciales trompeuses (dont 10000€ pour absence de rectification de l’étiquetage de paquets de café bénéficiant de l’IGP « Café de Colombia » : absence des mentions imposées par le cahier des charges). 4. FAITS MARQUANTS 41. AOP/IGP/STG Les contrôles ont révélé un nombre important d’anomalies qui ont porté sur les points suivants. 411. Nature des anomalies Produits bénéficiant d’un signe européen AOP/IGP/STG Non-respect des règles européennes d’étiquetage (entrées en vigueur en 2009) Dénomination protégée : 1/ Absence de la dénomination enregistrée : « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) sur des « Magret Canard IGP » ou « Cœur de Canard IGP » ; « Crème d’Isigny » sur des « Crème fraîche d’Isigny ; « Munster » ou « Munster- Géromé » sur des « Petit Munster »… ; 2/ Mauvaise transcription : IGP « Colombia » pour « I.G.P. Café de Colombia »… ; 3/ Utilisation du nom de la variété : AOP « Muscat de Hambourg » pour AOP « Muscat du Ventoux ». Charte graphique du symbole européen : Utilisation du vieux logo AOP de couleur bleue (« huile d’olive d’Aix-en-Provence ») ; emploi de logos de couleurs variées (orange, marron et blanc…) et ou ne respectant pas le diamètre réglementaire (13mm, 14 mm, 9 mm) ; anticipation d’utilisation du symbole européen sur des produits en cours d’enregistrement (« Melon du Quercy », « Choucroute d’Alsace »)… Pour les produits UE, en cas de commercialisation sous une AOP/IGP/STG, absence du logo européen accompagnée de la mention correspondante : « Jámon Serrano »… Pour les produits bénéficiant de plusieurs signes de qualité (IGP/label rouge ; AOP/BIO…) : absence de la dénomination protégée et/ou du logo AOP/IGP (ex : « Volailles d’Auvergne » ; beaucoup de produits Bio). Non-respect du cahier des charges du signe 1/ Règles d’étiquetage spécifiques : AOP « Salers » (emploi interdit du terme « fermier ») ; IGP « Café de Colombia » (absence de la mention «I.G.P. Café de Colombia ») ; IGP « Darjeeling » (absence sur les paquets de thé du logo spécifique et du numéro de licence du producteur) ; 2/ Règles de production : affineur hors zone d’affinage (AOP « Charolais ») ; découpage et conditionnement hors de l’aire (AOP « Grana Padano») ; 3/ Composition : taux de SO2. Emploi de mentions trompeuses ou abusives « Véritables saucisses de Montbéliard ». Non-respect des règles nationales 1/ Infraction à l’art.6 du décret n°2007-30 du 5 janvier 2007) : poursuite de l’emploi de la mention AOC sur des produits AOP (Charolais, Saint-Nectaire…) ; 2/ méconnaissance par les GMS de l’exigence spécifique nationale applicable à la coupe au détail du Comté et du Roquefort. Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 9/17 Non-respect des protections nationales transitoires Apposition de l’indication géographique protégée au niveau national sur l’étiquetage de produits n’étant pas dans la démarche AOP/IGP (« Choucroute d’Alsace », « Lacaune »). Défauts de traçabilité Plusieurs cas signalés à tous les stades ; ex : crémier ayant détruit les étiquetages initiaux pour personnaliser les produits. Usurpation/ Détournement de la notoriété d’une AOP/IGP Opérateur non habilité (AOP « Mâconnais », AOP « Saint-Marcellin »). Autres produits Utilisation de fromage de brebis pour l’AOP « Feta » ; Vente de noix de Dordogne pour des noix de Grenoble AOP ; contrefaçon de plaques d’identification de l’AOP «Salers » ; Utilisation du nom enregistré comme nom d’entreprise. Référence abusive à l’AOP sur des produits dits « déclassés » (AOP « Morbier», « Comté déclassé » ; « Comté cuisine »…) ou commercialisation de produits de forme et de technologie identique à des AOP (« Cantal», « Salers ») ; utilisation de la mention « AOP » sur un produit « IGP » ; Tomme de brebis « affinée dans la vallée d’Ossau » ; Graisse de canard du Sud-Ouest. Produits transformés Non-respect des règles d’étiquetage : dénomination de vente faisant référence à une AOP/IGP alors que le produit contient un ingrédient comparable à l’AOP/IGP (ex : vinaigrette élaborée avec du « Vinagre de Jerez » et du vinaigre blanc ; absence de la quantité d’AOP dans un magret de canard à l’Espelette. Présentation trompeuse : apposition du logo européen laissant croire que le produit transformé bénéficie du signe européen (ex : viennoiseries préemballées, élaborées avec du beurre AOP « Beurre CharentesPoitou »). Fraudes : Utilisation de haricots non IGP dans des conserves portant la dénomination « Haricots tarbais ». Traçabilité : mélange de fromages pour fondue contenant de l’Emmental de Savoie IGP (absence de preuves). 412. Produits présentant des anomalies récurrentes L’emploi systématique de dénominations protégées erronées a été observé sur certaines AOP/IGP : utilisation d’une dénomination de type « Canard du Sud-Ouest » (pour l’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy » ), de « crème fraîche d’Isigny » (pour l’ IGP « Crème d’Isigny »), de « petit Munster » (pour l’AOP « Munster »), de « Tomme noire des Pyrénées » (pour l’IGP « Tomme des Pyrénées »), de AOC « Chasselas de Moissac » (pour AOP « Chasselas de Moissac »), etc. Dans de telles situations, la région Midi-Pyrénées a jugé plus efficace, pour les signes qui la concernent, d’intervenir directement auprès de l’organisme de gestion du signe afin d’obtenir une mise en conformité globale et plus rapide. Le NordPas-de-Calais semble aller dans le même sens car cette région a indiqué qu’il était difficile de faire modifier l’étiquetage des marques de distributeur d’une GMS lorsque les producteurs ne respectaient pas eux-mêmes les règles d’étiquetage (ex : pour l’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy »). Il existe également de manière récurrente des anomalies d’étiquetage sur les produits qui bénéficient à la fois d’un label rouge et d’une IGP. Les professionnels préfèrent communiquer sur le label rouge (et non sur l’IGP) : la dénomination protégée est souvent absente (ex : IGP « Volailles d’Auvergne ») et le symbole européen lorsqu’il est présent sur l’étiquetage est difficilement visible pour le consommateur lors de l’achat des produits. De même, les références à l’AOP/IGP sont souvent absentes sur les produits de l’agriculture biologique qui font référence à une dénomination protégée. Enfin, l’emploi du symbole européen n’est toujours pas utilisé de manière correcte sur les produits transformés élaborés avec des AOP/IGP. Il laisse souvent penser que le symbole concerne le produit transformé. Plusieurs régions ont signalé ce type de non-conformité sur des viennoiseries élaborées avec l’AOP « Beurre CharentesPoitou ». 413. Informations sur les filières Production : Certaines régions de production continuent d’observer le développement de filières parallèles. L’Auvergne a constaté sur les marchés de plein air la commercialisation de fromages comparables (forme et technologie) aux AOP « Cantal », « Salers » et « Saint-Nectaire » et a identifié une filière utilisant de fausses plaques d’identification de l’AOP Salers, à la suite d’un signalement de l’organisme de gestion. Ces filières semblent impliquer des opérateurs habilités par l’INAO et des affineurs. La Franche-Comté, quant à elle, a constaté la commercialisation de Comté déclassé sur les marchés et dans les fruitières. Enfin, la Région Rhône-Alpes a constaté sur un marché haut savoyard la commercialisation de fromages déclassés sous l’appellation « Morbier AOP », facturés comme tels par les fournisseurs. Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 10/17 Dans le cadre de la vérification du respect des protections nationales transitoires (PNT) et des périodes transitoires, la région Midi-Pyrénées a constaté sur plusieurs sites Internet la commercialisation de saucisses et de saucissons faisant référence de manière abusive à l’indication géographique « Lacaune » (bénéficiant d’une PNT). La région note également avoir observé que l’organisme de gestion concerné méconnaissait les règles de coexistence entre les AOP/IGP et les marques antérieures. En effet, il avait tendance à considérer abusivement que les opérateurs devaient systématiquement abandonner leurs marques déposées préexistantes dès lors qu’elles comportaient une référence à l’indication géographique. La région Alsace, de son côté, a transmis un avertissement à une GMS pour avoir utilisé de manière abusive la mention « choucroute d’Alsace » (bénéficiant d’une PNT) dans une publicité visant une choucroute ne répondant pas au cahier des charges. Enfin, la région Pays-de-Loire a pu vérifier chez un opérateur qui bénéficiait effectivement d’une période transitoire qu’il commercialisait du sel et de la fleur de Guérande sans apposer le symbole européen ou la mention correspondante. Grossistes : de manière générale, les grossistes semblent méconnaître les règles d’étiquetage. En outre, ils ne fournissent pas toujours à leurs clients une information suffisamment complète sur les produits, ce qui pénalise le dernier opérateur qui doit informer les consommateurs sans risque d’erreur et avec toutes les mentions obligatoires. A la suite d’un signalement du Grand-Duché du Luxembourg, la région Alsace est intervenue chez un grossiste en fromage qui commercialisait des fromages bénéficiant de la mention Munster sous la dénomination « petit munster » au lieu de la mention « Munster » ou « Munster Géromé ». L’intervention réalisée auprès des producteurs n’a pas permis de relever d’infractions. GMS (généralités) : L’Alsace attire l’attention sur les risques de fraudes liés à la mise en œuvre de politiques de prix agressives pratiquées par la grande distribution. La Basse-Normandie fait remarquer que les responsables qualité et marketing des GMS connaissent mal les règles européennes d’étiquetage (charte graphique notamment) et qu’ils ont parfois du mal à accepter les demandes de mise en conformité des étiquetages compte tenu des coûts engendrés par ces mises en conformité. Pour la région Basse-Normandie, la méconnaissance des règles relatives aux signes de qualité est liée au manque de formation du personnel des GMS dans les rayons. Plusieurs régions ont attiré l’attention sur les défauts de traçabilité observés dans les GMS. La région Auvergne signale la difficulté de tracer les produits AOP/IGP via la facturation. En effet, la dénomination ne reprend pas la dénomination protégée : « Raisin noir muscat de Hambourg » AOP ou lieu de « Muscat de Ventoux » AOP ; raisin Chasselas AOC ou lieu de « Chasselas de Moissac » AOP ; gros sel pour du « Sel de Guérande » IGP ; melon pour « Melon du Quercy ». La région Bourgogne observe que les défauts de traçabilité observés dans le domaine de la viande aux rayons traditionnels et préemballés par le distributeur ne permettent pas de garantir au consommateur l’origine de la viande annoncée. GMS (revente) / magasins de produits régionaux/magasins spécialisés en produits étrangers : Midi-Pyrénées fait état d’efforts d’identification des AOP/IGP/STG. Cependant, les produits préemballés portent encore trop souvent des dénominations non conformes à celles enregistrées. Il existe également quelques infractions sur la couleur des logos européens. GMS (produits vendus à la coupe préemballés par la GMS) : de manière générale, de nombreuses anomalies d’étiquetage ont été encore observées à ce stade : emploi d’une dénomination non identique à celle déposée, absence du logo européen et emploi de la seule abréviation AOP pour gagner de la place ; absence d’identification claire des opérateurs ; méconnaissance des règles spécifiques d’étiquetage ou de conditionnement imposées par certains cahiers des charges (ex : interdiction du râpage hors de la zone géographique protégée) ou règles nationales spécifiques (découpe à l’avance hors de la zone géographique autorisée pour le Comté et le Roquefort, sous réserve qu’elle n’excède pas 48 heures11). Commerces non sédentaires (marchés et foires) : d’une manière générale, les opérateurs connaissent mal les règles d’étiquetage relatives aux signes de qualité (notamment pour le vrac), alors même qu’ils utilisent des mentions valorisantes pour se démarquer des autres. Les logos ou les dénominations protégées (libellées de manière exacte) sont rarement utilisés ou sont utilisés de manière indue. Dans certaines régions, il s’agit de fraudes avérées (productions fromagères d’Auvergne et du Cantal). Internet (notamment sites de vente directe et circuits courts) : les opérateurs méconnaissent les règles de présentation des produits. Beaucoup d’irrégularités ont été observées : références abusives à certaines AOP/IGP Lors de l’audit de l’office vétérinaire et alimentaire de la Commission européenne du mois d’octobre 2015, les auditeurs n’ont pas remis en cause cette exigence spécifique, mais ont constaté que la GMS méconnaissait cette règle. 11 Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 11/17 (« Pruneau d’Agen » ; « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) » ; « Chasselas de Moissac »…). Restauration (traditionnelle, rapide, collective) : Une surveillance est à maintenir sur les plats élaborés avec des produits sous signe de qualité. En effet, plusieurs usurpations et valorisations abusives classiques ont été observées : produits déclassés, quotas de volume dépassés, opérateur non entré dans la filière, salade composée à la Feta contenant un fromage de brebis standard, pizza au parmesan alors que le fromage mis en œuvre n’est pas l’AOP... 42. Mentions valorisantes « produit de montagne » et « montagne » Dans l’attente de la réforme du code rural et de la pêche maritime12, les régions ont commencé à : Identifier les communes et les opérateurs de la région situés en zone de montagne : Midi-Pyrénées a indiqué avoir pris contact avec la DRAAF pour obtenir cette information. La Réunion, quant à elle, a identifié une entreprise qui exploite des eaux de source locales en utilisant la mention « montagne ». Contrôler l’emploi des mentions « produit de montagne » et « montagne » : Les contrôles réalisés par Rhône- Alpes ont montré que les professionnels ne connaissaient pas encore cette réglementation et que les étiquetages contrôlés (principalement au stade des RPMM) n’étaient pas conformes. Plusieurs régions ont noté que l’offre « montagne » était actuellement limitée à quelques produits comme le miel, la tomme, le saucisson sec et une eau de montagne (Franche-Comté) ou que les opérateurs préféraient l’emploi du terme « Pyrénées » à celui de « montagne » (Midi-Pyrénées). Les professionnels semblent également s’inquiéter des conséquences de la création de la nouvelle mention « produit de montagne », protégée au plan européen. En Franche-Comté, les apiculteurs sont ainsi très inquiets de la disparition de l’autorisation préfectorale et de l’obligation d’ajouter à la dénomination « miel de montagne » la mention protégée « produit de montagne ». En Rhône-Alpes également, les professionnels n’ont pas vu l’intérêt d’ajouter la mention précitée à la dénomination de vente « Tomme de montagne » et se sont étonnés de l’absence d’un logo officiel comme pour les AOP/IGP. 5. Evaluation de l’impact des actions engagées 51. AOP/IGP/STG Des contrôles globalement efficaces : Les enquêteurs n’avaient pas d’obligation de moyens mais l’obligation de résultat de faire cesser les infractions, de faire rectifier les anomalies constatées et d’informer les professionnels. Les exemples présentés dans l’annexe 2 montrent que cet objectif a été globalement atteint grâce au large panel d’outils dont dispose la DGCCRF (avertissement, PV, mesure administrative, fiche de liaison transmise à l’INAO…). Dans l’ensemble, les professionnels semblent réagir rapidement pour répondre aux sollicitations des services déconcentrés et opérer les mises en conformité nécessaires. Des difficultés apparaissent souvent cependant lorsque les stocks d’étiquetages non conformes sont importants. En outre, l’enquête a permis de confirmer les points sensibles à surveiller plus particulièrement lors des prochains contrôles (sites Internet, traçabilité de l’origine, produits fermiers commercialisés sur les marchés…). Enfin, l’existence de l’Intranet et des correspondants des DIRECCTE et des DIECCTE permet de favoriser la diffusion d’informations et le travail de réseau. Des échanges réguliers et constructifs entre les pôles C des DIRECCTE et les unités territoriales de l’INAO semblent maintenant exister dans la majorité des régions. En général, une réunion annuelle est organisée pour faire le point sur les anomalies et les problèmes rencontrés. Des réunions supplémentaires peuvent également avoir lieu pour traiter de problèmes d’actualité (Midi-Pyrénées et Aquitaine : étiquetage des produits bénéficiant de l’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy ») et préparation de l’audit de l’Office alimentaire et vétérinaire du mois d’octobre 2015 ; Alsace : protection nationale transitoire de la choucroute d’Alsace ; Auvergne : point sur les règles d’étiquetage réalisé à la demande d’un organisme certificateur). Les échanges de signalements entre la DGCCRF et l’INAO sont en progression mais la réunion de coordination nationale du 7 juillet 2015 dans le cadre du protocole DGCCRF/INAO a montré qu’il était encore difficile d’établir un bilan de leur suivi. 12 Le décret n°2015-1031, entré en vigueur le 1er janvier 2016, a consacré dans la partie législative la mention européenne « produit de montagne » introduite par le règlement (UE) n°1151/2012. La partie réglementaire du code rural qui fixera les modalités d’application de la mention nationale « montagne » devrait paraître en 2016. Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 12/17 Le dispositif d’échange de signalements mis en place au sein de l’administration centrale est perfectible. Il a permis globalement de traiter les signalements reçus d’autorités compétentes étrangères et les signalements à leur transmettre à l’occasion de cette enquête. Des difficultés de mise en œuvre subsistent : l’application de la réglementation continue de générer beaucoup de questions d’interprétation de la réglementation (définition d’un produit comparable, étiquetage des produits issus d’une AOP/IGP, application des règles d’étiquetage à la restauration et aux publicités…). Enfin, la problématique de la coexistence des marques collectives et des AOP/IGP reste difficile à appréhender par certaines régions, notamment en ce qui concerne l’appréciation de l’antériorité (Bretagne, Limousin). 52. Mentions valorisantes « produit de montagne » / « montagne Le nouveau dispositif réglementaire n’étant pas encore totalement finalisé en France, il n’est pas possible d’évaluer à ce stade l’impact de la mise en œuvre de cette nouvelle réglementation. 53. Autres observations Un constat généralisé de la lourdeur et de la complexité de la réglementation à appliquer tant pour les professionnels que les enquêteurs : en effet, les règles à appliquer sont dispersées (règlements européens, cahiers des charges, textes nationaux…) et un grand nombre de réglementations complémentaires doivent être maîtrisées (signes de qualité, règlement sur l’information des consommateurs, règles OCM, réglementation spécifique au produit, agriculture biologique, code de la consommation…). Une couverture du terrain globalement satisfaisante : l’enquête a permis de contrôler sur le territoire national une large partie des AOP/IGP françaises, quelques AOP/IGP/STG étrangères ainsi que des produits transformés utilisant des AOP/IGP. Cependant, le ciblage des contrôles sur les produits étrangers introduits ou importés sur le marché national reste impossible en l’absence d’outil permettant de les tracer13. Une méthodologie d’enquête lourde mais somme-toute assez pédagogique : les régions ont noté à nouveau que la méthodologie d’enquête était lourde et les contrôles chronophages (contrôle, ciblage des produits, analyse des photos, des différentes réglementations, cahier des charges, étiquetage). Les avis sont partagés sur les outils mis à disposition. Par exemple, la région Franche-Comté pense que les outils nationaux permettent des vérifications efficaces (base DOOR, cahier des charges facilement consultable). La région Ile-de-France regrette que tous les cahiers des charges/documents uniques accessibles sur DOOR ne soient pas traduits. Des instructions encore à simplifier : les régions estiment encore nécessaire d’améliorer la lisibilité de la TN en la simplifiant et en l’épurant de la documentation réglementaire. Elles suggèrent également de revoir la configuration de la TN afin englober la majorité des contrôles réalisés dans le secteur et ainsi assurer une meilleurs visibilité14. 6. Prolongements possibles Le taux élevé d’établissements non conformes (1/3 des opérateurs voire plus de la moitié dans certaines régions) justifie à lui seul le renouvellement de la TN en 2016 en visant particulièrement les opérateurs à risque (sur Internet notamment). Il est également nécessaire de poursuivre à tous les niveaux les actions d’information des professionnels notamment sur les nouvelles règles européennes d’étiquetage qui sont entrées en vigueur au début de l’année 2016. Dans ce but, les résultats de ce plan de surveillance seront notamment présentés lors d’une séance du Conseil National de la Consommation en 2016 et seront accessibles sur l’Internet de la DGCCRF. Le sous-directeur Jean-Louis GERARD 13 Aussi bien ceux enregistrés dans le cadre du R(UE) n°1151/2012 que ceux des accords internationaux. En effet, de nombreux contrôles, voire dans certaines régions la majorité des contrôles, sont réalisés à l’occasion d’autres enquêtes nationales ou régionales. 14 Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 13/17 Annexe 1 Produits contrôlés dans le cadre de la TN 26 GA (Liste non exhaustive) PRODUITS NATIONAUX, PRODUITS UE (hors France) ou PRODUITS hors UE AOP IGP Autres produits : Montagne AOP : Viandes et abats France : Taureau de Camargue. Italie : Prosciutto di Parma. France : Agneau du Bourbonnais ; Bœuf charolais du Bourbonnais ; Veau d’Aveyron et du Ségala ; Veau du Limousin ; Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) : différents morceaux (canard, aiguillettes, foie gras, magrets de canard, magrets séchés, manchons, confits, Cuisses de canard confit) ; Volailles d’Auvergne ; Volailles de Bretagne (découpes et volailles entières de dinde, canard, poulet, pintade, coquelet) ; Volailles de Loué ; Volailles de l’Orléanais ; Volailles de Vendée ; Volailles de Licques ; Pintade de l’Ardèche (projet IGP). Royaume Uni : Scotch lamb. France : Pintade de l’Ardèche Label Rouge ; Produits issus de l’IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) » (Graisse de canard du Sud-Ouest ; Viande de cou de canard du Sud-Ouest). France : Jambon de Montagne. Produits à base de viande France : Jambon sec de Corse ; Lonzo de Corse ; Coppa de Corse. Italie : Prosciutto di Modena ; Prosciutto di Parma. IGP : France : Jambon de Bayonne ; Jambon de Lacaune ; Saucisse de Montbéliard ; Saucisse de Morteau ; Saucisson de l’Ardèche ; Pâté de Campagne Breton ; Rillettes de Tours. Italie : Coppa di Parma – Mortadella Bologna – Bresaola delle Valtellina (projet IGP) ; Allemagne : Schwarzwälder Schinken. STG : Autres produits : France : Jamón Serrano. France : Chorizo vela extra ; Espagne : Epaule Serana. Saucisson de montagne. Fromages Italie : Abondance ; Beaufort ; Bleu des Causses ; Bleu de Gex Haut-Jura ; Bleu du Vercors-Sassenage ; Brie de Meaux ; Brie de Melun ; Brocciu ; Cantal ; Chaource ; Chabichou du Poitou ; Charolais ; Chevrotin ; Crottin de Chavignol ; Bleu d’Auvergne ; Camembert de Normandie ; Cantal (Entre deux) ; Comté ; Epoisses ; Fourme d’Ambert ; Langres ; Livarot ; Mâconnais ; Maroilles ; Mont d’Or ; Morbier ; Munster ; Neufchâtel ; Ossau-Irati ; Picodon ; Pont-l’Evêque ; Reblochon de Savoie ; Rigotte de Condrieu ; Rocamadour ; Roquefort ; Salers ; Saint-Nectaire ; Saint-Marcellin ; SainteMaure de Touraine ; Selles-sur-Cher. Italie : Fiore Sardo ; Fontina ; Gorgonzola ; Grana Padano ; Mozzarella Di Bufala Campana ; Parmigiano Reggiano ; Pecorino Romano ; Pecorino Sardo ; Taleggio ; Italie : Queso Manchego ; Grèce : Feta ; Pays-Bas : Noord-Hollandse Gouda. Suisse : Gruyère AOP. Montagne AOP : IGP : Italie : Emmental français est-central ; Emmental de Savoie ; Gruyère ; Saint-Marcellin ; Tomme des Pyrénées ; Tomme de Savoie. Pays-Bas : Edam Holland ; Gouda Holland ; Italie : Canestrato di Moliterno. Autres produits : Italie : Brousse ; Chabis ; Crottin de Touraine ; Emmental ; Fromage de lactoserum ; Pyrénées 3 laits ; Selles ; Tête de moine AOP. Italie : Grana Panado en copeaux (AOP) ; Grattugiato ; Piccolo Canestrato ; Hongrie/Italie : Gran Castelli (sur des fromages s’apparentant au Granada Panado). Italie : Fromage de Montagne – Tomme de Montagne – Emmental de Montagne Autres produits d’origine animale (œufs, miels, produits laitiers sauf beurre…) Italie : Crème d’Isigny ; Crème de Bresse ; Miel de Corse. AOP : IGP : Italie : Miel de Provence ; Œufs de Loué. Italie : Miel Autres produits : Montagne Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 14/17 Montagne AOP : Italie : Miel de Montagne Huiles et matières grasses (beurre, margarine, huile…) Italie : Beurre Charentes-Poitou ; Beurre d’Isigny ; Huile d’olive d’Aix-en-Provence ; Huile d’olive de Corse (AOC) ; Huile d’olive de Nyons ; Huile d’olive de la Vallée des Baux-de-Provence. Grèce : Sitia Lasithiou Kritis (huile d’olive) ;Italie : Valli Trapanesi (huile d’olive). IGP : Italie : Steirisches Kürbiskernöl (huile de pépins de courge) ; Grèce : Chania Kritis (huile) ; Olympia (huile). Autres produits : Italie : Huile d’olive vierge extra AOP Oru Di Balagna (Corse ; prélèvement). AOP : Fruits et légumes et céréales en l’état ou transformés Italie : Coco de Paimpol ; Lentille vertes du Puy ; Chasselas de Moissac ; Farine de châtaigne Corse ; Muscat du Ventoux ; Noix de Grenoble ; Noix du Périgord ; Oignon doux des Cévennes ; Oignons de Roscoff ; Olive de Nice ; Olives noires de Nyons ; Pomme du Limousin ; Pomme de terre de l’Ile de Ré. Italie : Kaki Ribera del Xúquer ; Pimenton de la Vera ; Italie : Pistacchio Verde di Bronte. IGP : Italie : Ail rose de Lautrec ; Ail fumé d’Arleux ; Choucroute d’Alsace (projet IGP) ; Farine de blé noir de Bretagne ; Lentilles vertes du Berry ; Lingot du Nord ; Mogette de Vendée ; Clémentine de Corse ; Pomelo de Corse ; Fraise du Périgord ; Kiwi de l’Adour ; Melon du Haut-Poitou ; Melon du Quercy ; Mirabelles de Lorraine ; Pommes et poires de Savoie (pommes) ; Pruneau d’Agen ; Riz de Camargue. Italie : Noisettes de Cervione ; Mela Alto Adige ; Arancia Rossa di Sicilia. Autres produits : Italie : Farine de Châtaigne ; Noix sèches ; Clémentine ; Noisettes ; Confiture Fraises du Périgord ; Confiture Clémentine de Corse ; Mirabelles en oreillons surgelées. Poissons, mollusques, crustacées frais et produits dérivés Italie : Moules de Bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel. Italie : Huîtres Marennes Oléron Italie : Moules de bouchot – Moules de bouchot de Penestin Bière, cidres Italie : Cornouaille. AOP : Italie : Cidre de Bretagne ; Cidre de Normandie IGP : Italie : Kriek ; Gueuze. STG : Produits de la confiserie, de la boulangerie, de la pâtisserie ou de la biscuiterie Italie : Brioche Vendéenne. IGP : Italie : Croissant au beurre Charentes-Poitou AOP Autres produits : Pâtes alimentaires, même cuites ou farcies Italie : Pâtes d’Alsace ; Raviole du Dauphiné. IGP : Italie : Ravioles au Saint-Marcellin Autres produits : Plats cuisinés AOP : IGP : STG : (réglementairement, ils ne peuvent pas être enregistrés en tant qu’AOP/IGP) Autres produits : AOP : Italie : Haricots soissonnais au piment d’Espelette – Parmentier à la viande de canard du Sud-Ouest – Tartiflette au Reblochon de Savoie – Tartiflette – Pizza 5 fromages (incorporant des fromages AOP). Autres produits Italie : Piment d’Espelette. Italie : Vinagre de Jerez. IGP : Italie : Sel de Guérande ; Fleur de sel de Guérande. Italie : Aceto Balsamico di Modena Colombie : Café de Colombia ; Inde : Darjeeling (thé noir, thé en sachets). Autres produits : Confitures – Préparations culinaire – Terrines – Magret de canard à l’Espelette. Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 15/17 Annexe 2 FAITS MARQUANTS ANOMALIES CONSTATEES PHASE 1 PHASE 2 CONSTATATIONS SUITES DONNEES / IMPACT Abréviations utilisées : RPMM : responsable de la première mise sur le marché ; AC : autorité compétente ; ODG : organisme de gestion de l’AOP/IGP/STG ; Cdc : cahier des charges ; MDD : marque de distributeur ; UE : européen ; LR : label rouge ; NC : non conforme ; PV : procès-verbal ; MPA : mesure de police administrative ; AVR : avertissement. AOP/IGP/STG Basse-Normandie (14) Coopérative/ Etiquetage Producteur/ défaut de contrôle Midi-Pyrénées (ITR « fruits et légumes » et 82) INAO local Franche-Comté Fabricant / Etiquetage Grossiste / CDC défaut de traçabilité Conditionneur/ emballeur GMS / Cdc Bureau 4B (Info. Italie) PACA (83) Bureau 4B (Info. Luxembourg) Ile-de-France (78) PACA (84) CPMM Nord-Pasde-Calais (59) Bretagne GMS bio/ étiquetage GMS/ traçabilité Bourgogne (71) Détaillant fromager-affineur Midi-Pyrénées (12) Epicerie fine / étiquetage Centre-Val-de-Loire IGP « Crème d’Isigny » : absence de la dénomination enregistrée sur l’étiquetage des produits (utilisation de la dénomination de vente : « crème fraîche d’Isigny »). AOP « Chasselas de Moissac » : constat d’une faille rendant possible la commercialisation de produits déclassés en AOP. Mise en place d’une action concertée avec l’INAO (dorénavant l’opérateur doit rétrocéder à l’ODG les identifiants du lot déclassé et lui fournir un document justifiant des suites données (commercialisation en chasselas non AOP ou destruction du lot). IGP « Saucisse de Montbéliard » : commercialisation de produits IGP sous la dénomination « véritable saucisse de Montbéliard ». IGP « Aceto balsamico di Modena » : reconditionnement en bouteilles en France, sans contrôle par l’OC italien tel que prévu dans le CdC, l’objectif étant de garantir la traçabilité du produit. L’opérateur méconnaissait cette obligation. IGP « Tomme des Pyrénées » : commercialisation sous la seule dénomination « Tomme noire des Pyrénées ». Avertissement transmis à l’ODG. IGP « Café de Colombia » : absence de l’indication spécifique prévue dans le Cdc : «I.G.P. CAFÉ DE COLOMBIA ». Fromages AOP/IGP bio : absence du logo ou de la mention relative à l’AOP/IGP. IGP « Bœuf charolais du Bourbonnais » : absence de marquage d’identification de plusieurs pièces de bœuf en cours de découpage dans la chambre froide et absence d’affichage de la traçabilité de l’origine des produits commercialisés au rayon boucherie traditionnelle. IGP « Cantal » : vieux fromage (ex-Cantal) dénommé « Cantal vieux » alors que le produit ne présente plus les caractéristiques de l’AOP. IGP « Lentilles vertes du Berry » et IGP « Mogette de Vendée » conditionnées sur place, dépourvues d’étiquetage. PV en cours et MPA. Révision de la procédure INAO Transaction de 1000€ (suite PV) + régularisation des étiquetages (suite MPA). AVR. Un suivi sera fait pour vérifier la mise en place d’actions correctives. Etiquetages rectifiés. AVR suivi d’une régularisation. AVR Transaction de 800€ (personne morale) et 200€ (personne physique) : suite PV Régularisation (suite AVR) AVR suivi d’une régularisation PRODUITS USURPANT ou ÉVOQUANT UNE AOP/IGP/STG - FRAUDES Opérateur ayant perdu son habilitation Fromagerie Grossiste Fabricant et affineur non habilité par l’INAO ODG RhôneAlpes FrancheComté (39) Ile-deFrance PACA (06) ODG Auvergne (15) AOP « Reblochon » : opérateur ayant perdu son habilitation continuant à faire état de la fabrication et de la vente de fromages AOP sur son site Internet, malgré un avertissement AOP « Comté » : opérateur, situé dans la zone AOP, commercialisant un fromage à pâte pressée cuite dénommé « Comtilait » AOP « Olive de Nice » : moulin fournissant à un magasin de produits régionaux des olives étiquetées « Olives noires façon Nice ». AOP « Salers » : fabricant AOP apposant sur une partie de sa production des plaques d’identification de l’AOP contrefaites. La fraude s’étendrait sur 4 ans et concernait 1000 pièces. Mise en évidence d’une cave d’affinage non déclarée. Enquête PV PV pour tentative d’utilisation frauduleuse d’une AOP PV pour usurpation d’AOP ; l’ODG devrait se porter partie civile. PV ; Saisie des plaques contrefaites ; Consignation de fromages ; MPA (suppression des signes de l’AOP) ; suspension de Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 16/17 Fabricant Ile-de-France Affineur non habilité Ile-de- France 91) Introducteur Rhône-Alpes (69) Grossiste (magasin Cash and Carry) Grossiste GMS/Prospectus publicitaire PACA (06) GMS/ étiquetage ChampagneArdenne (51) Salon de gastronomie Festival Site Internet PACA (26) Nord-Pas-de-Calais (59) ODG Non-sédentaire PACA (06) Bretagne (29) GMS (opération commerciale) Magasin spécialisé en agriculture biologique Circuit court Bourgogne PACA (06) Ile-deFrance (92) Rhône-Alpes (74) Bretagne (29) Auvergne (15) Bretagne (56) Aquitaine (33) Bretagne (29) BasseNormandie Limousin (19) Site Internet Basse-Normandie (14) Restaurateur/ Fraude Basse-Normandie Restaurateur/ Fraude Franche-Comté Cuisine collective Différents opérateurs Rhône-Alpes (74) Midi-Pyrénées toujours en cours (signalement d’une autre cave non déclarée). Fausse IGP : « Miel de Tilleul de Picardie » portant la mention « ce miel est protégé par une IGP ». AOP « Charolais » : utilisation abusive d’étiquetages AOP par un affineur n’étant plus habilité par l’INAO. IGP « Canestrato di Moliterno » : fromage sarde présenté comme « Moliterno » ou « Canestrato » pouvant évoquer l’IGP italienne. AOP « Noix de Grenoble » : commercialisation de noix de Dordogne pour des noix AOP + fausses promotions AOP « Olive de Nice » : grossiste fournissant à un magasin régional des olives originaires d’Espagne, étiquetées « olives noires façon Nice ». Différents produits et signes de qualité (AOP, labels rouges, produits régionaux) : vente promotionnelles de nombreux produits ne correspondant pas à ceux annoncés. IGP « Tomme de Savoie » : l’enquête a démontré que la GMS ne pouvait pas ignorer que le produit vendu n’était pas IGP (cf. facture fournisseur). IGP « Café de Colombia » : apposition de la mention « café Colombie + nom de la GMS » sur du café non IGP AOP « Noix de Grenoble » : noix présentées en distributeur vrac avec le logo AOP (noix originaires du Périgord non AOP et facturées telles). IGP « Farine de blé noir de Bretagne » : présence de signes (hermines, drapeau breton..) faisant référence à la Bretagne sur des sacs de farine non IGP. AOP « Cantal », « Salers », « Saint-Nectaire » : des producteurs fermiers fabriquent et commercialisent sur les marchés ou en vente directe des fromages analogue à l’AOP (forme, technologie, mentions spécifiques). IGP « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) « : producteur de Gironde commercialisant des produits non IGP portant la mention «Origine : Sud-Ouest » IGP « Cidre de Bretagne » : cidre non IGP faisant référence à « fabriqué en Bretagne » IGP « Veau du Limousin » : dénomination enregistrée utilisée comme nom d’entreprise alors que le site ne vend pas que du veau IGP. L’Entreprise fournit des étiquettes IGP à des grossistes en viande. Utilisation du logo AOP sur des fromages sans appellation AOP « Feta » : utilisation de fromage de brebis dans une salade composée en lieu et place de la « feta » annoncée sur la carte du restaurant. AOP « Comté » : utilisation de fromage « cuisine » à la place de l’AOP, largement mise en avant dans la carte du restaurant. IGP « Tomme de Savoie » : menus faisant référence à un fromage IGP pour une tomme fabriquée en Savoie non IGP Projets d’IGP « Saucisse de Lacaune » et « Jambon de Lacaune » : non-respect de protection nationale transitoire, constaté sur des sites Internet, des marchés et un RPMM. l’opérateur par l’INAO. AVR AVR suivi régularisation. d’une Bureau 4B (envoi Italie) Réponse AC italienne : pas d’usurpation. Transaction de 5000€ payée (suite PV de délit) PV sur lequel l’organisme de gestion devrait se porter partie civile. Transaction de 12 000€ acquittée (suite PV) PV pour usurpation ; l’ODG devrait se porter partie civile. PV à la GMS Changement immédiat d’étiquetage (AVR) MPA 3 AVR. AVR en 2014 non suivi d’effet PV en 2015 AVR et MPA PV Demande de rectification de l’étiquetage (MPA) AVR PV Retrait immédiat du logo sur les menus (AVR) 12 AVR Bilan du plan de surveillance 2014-2015 BTN/4B/PNE/26GA des systèmes de qualité européens applicables aux denrées alimentaires Page 17/17 PRODUITS TRANSFORMES ELABORES AVEC DES INGREDIENTS AOP/IGP Fabricant de produits régionaux Transformateur/ Fraude Transformateur/ traçabilité GMS/étiquetage Jardinerie Site Internet Restaurateur et son site Internet Bretagne Bureau 4C 42,69, 77,78, 91 Ile-de-France (78) Aquitaine Nord-Pas-deCalais (59) Bretagne (29) PoitouCharentes (17) Midi-Pyrénées (pôle C + 31) PACA (13) IGP « Farine de blé noir de Bretagne » : sachets de crêpes annonçant dans la liste des ingrédients « farine de blé noir breton » alors que la farine utilisée n’était pas IGP. IGP « Fraise du Périgord » : « confiture de fraises du Périgord » sans mise en œuvre de fraises IGP (RPMM + 4 clients) IGP « Clémentine de Corse » : « confiture Clémentine de Corse » sans preuve de la mise en œuvre de fruits IGP. STG « Jamón Serrano » : apposition du logo sur un préemballé comportant 1 charcuterie STG et 2 charcuteries non STG IGP « Riz de Camargue » : plat cuisiné vendu sous la dénomination « Riz de Camargue complet Bio » sans logo ou mention : utilisation de riz IGP mais dénomination de vente non conforme au R(UE) n°1169/2011 (INCO). IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) : Cassoulet aux manchons d’oie faisant référence de manière abusive à l’IGP (présence du logo et de la dénomination protégée) AOP « Taureau de Camargue » : plat préparé dénommé « manadière de taureau de Camargue », élaboré avec un taureau espagnol MPA MPA aux 4 clients responsables de l’étiquetage AVR AVR ou MPA Information de la responsable qualité – le produit n’était plus commercialisé. MPA PV