le peuple valdotain 2006 07 20 n29

Transcription

le peuple valdotain 2006 07 20 n29
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1 • rUnion Valdôlaine. Mouvement politique qui se rattache aux principes du Fédéralisme global. acomme finalité d'assurer l'épanouissement
du caractère ethnique et linguistique du peuple valdotain; d'en servir les intérêts culturels, politiques, sociaux et économiques; de favoriser
la coopération entre les communautés ethniques. 2 • rUnion Valdôlaine s'engage à réaliser la souveraineté politique du Val d'Aoste
par les voies démocratiques afin de seconder l'aspiration du peuple à l'autogouvernernent dans le cadre d'une Europe unie des Peuples.
29
20 JUILLET 2006· 0,40 euros· Poste Italiane S,pA - Spedizione in A.P, D.L, 353/2003 (conv, in L, 27/02/2004 n° 46) art. 1 comma 1 DCB - AOSTE· LI li année· N, 1787
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EDITORIAL
Angélus de Benoît XVI du 16 juillet
Les Rendez-Vous,
une belle tradition
à reprendre
Appel pour la paix au Liban
Ugo Voyat
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On l'a dit même au Congrès: il est
temps de reprendre la belle initiative des Rendez-Vous valdôtçins qui
étaient jadis un événement majeur
de la vie unioniste.
Je veux à ce propos remercier les
délégués des sections de la basse
vallée pour avoir porté avec détermination la proposition au dernier
congrès national. C'est grâce à eux
qu'on a pu approuver une motion qui indique parmi les actions
nécessaires ((pour faire face à la
grave crise» de l'Union Valdôtaine,
justement celle de ((reprendre la
louable et historique activité des
rendez-vous en tant que moment
de socialisation, débat, rencontre,
information et formation des inscrits, au moins une fois par année,
à travers la Vallée».
Ce n'est pas une question marginale, comme quelqu'un pourrait
le penser. Si dans ces dernières
années le débat a manqué, c'est
peut-être aussi parce qu'on a perdu l'habitude de se rencontrer et
de discuter, non seulement dans
les occasions officielles, mais aussi,
Intervention
Intervention
Intervention
Intervention
'Intervention
Intervention
Intervention
de
de
de
de
de
de
de
tout simplement, derrière à une
bouteille de bon vin. Le rendezvous est donc l'occasion de trouver
le sens d'une commune appartenance, qui est aussi le partage de
moments d'amitié qui vont au-delà
de la politique. Il est l'occasion
pour faire la fête, mais aussi pour
se confronter directement avec
les administrateurs, et pour participer à des moments de culture
et de débat. La nécessité d'organiser de moments de formation est,
d'ailleurs, un autre thème ressorti
avec force du Congrès
Je pense donc que les sections de
la basse vallée ont bien fait de poser l'accent sur une initiative qui
n'est pas secondaire pour la vie
du Mouvement, et j'aimerais bien '
qu'on organise le prochain rendezvous en basse vallée, à l'occasion
par exemple du 30éme anniversaire
du premier rendez-vous de Donnas, en 1976,
Ce sera une occasion aussi pour les
Section d'impliquer les inscrits et
les sympathisants dans l'organisation d'une initiative qui n'est sûrement pas simple. Par rapport à il Y
a 30 ans, les démarches sont beaucoup plus compliquées en raison
de la bureaucratie administrative
et des lois sanitaires, sans oublier
qu'une fois on pouvait compter sur
un nombre plus important de volontaires, pour ne pas dire sur un
plus grand enthousiasme. On peut
donc parler à juste titre d'un véritable défi pour nos sections et pour
le Mouvement tout entier, mais je
suis sûr qu'avec un peu de bonne
volonté et l'aide de tous on pourra
bien le relever et se rencontrer,
dans les mois prochains, pourquoi
pas à Donnas, à la buvette du Rendez-Vous Valdôtain.
M. J. Barocco
M. H. Vallet
Mlle M. Impérial
Mme A. Viérin
M. A. Fosson
M. L. Sapinet
M. E. Pastoret
à la page 3
à la page 3
à la page 3'
à la page 4
à la page 6
à la page 6-7
à la page 7-8 \
Les interventions sont publiées, autant que possible,
par ordre chronolog!que.
Une atmosphère suggestive, caractérisée par la beauté de la nature et le chant mélodieux des cinq
chœurs paroissiaux, a accompagné,
dimanche dernier, les milliers de
pèlerins qui ont parcouru à pieds
le dernier bout de chemin qui conduisait au Plan du Saint-Père, pour
assister à la célébration de l'Angélus. Plus de 5.000 personnes, provenant de l'Italie et de l'étranger,
se sont donné rendez-vous pour la
première sortie officielle du Pape
Benoît XVI en vacances en Vallée
d'Aoste du 11 au 28 juillet.
À midi, après la célébration de la
messe par l'évêque d'Aoste, Monseigneur Giuseppe Anfossi, un long
applaudissement et des cris de joie
ont donné la bienvenue à Benoît
XVI. Le Pape, ravi, après avoir salué
et remercié les résidents, les vacanciers, les évêques, parmi lesquels le
cardinal de Turin Severino Poletto,
les prêtes, les autorités régionales
et locales, a tout de suite exprimé
aux fidèles sa gratitude en soulignant: (c}e me suis tout de suite
immergé dans ce merveilleux pa-
norama alpin qui aide à retremper
le corps et l'esprit, et aujourd'hui je
suis content de vivre cette rencontre familière».
Benoît XVI a aussi voulu adresser
un message particulier aux familles
chrétiennes ((afin qu'elles sachent
vivre et transmettre avec joie la foi
auX nouvelles générations», aux
malades, aux étudiants de CI et du
Mouvemènt juvénile salésien.
Après l'Angélus, le Pape a exprimé
toute sa , préoccupation à l'égard
des actions de guerre au Liban. Il a
souligné que sur le chemin du terrorisme et des représailles ((comme
l'amère expérience le démontre,
on n 'arrive pas à des résultats positifs», et d'ajouter:
l'origine de
ces impitoyables contrepositions
ils existent des situations objectives de violation du droit et de la
justice. Mais ni les attentats terroristes, ni les représailles, surtout
((à
quand il Y a de tragiques conséquences pour la population civile,
ne peuvent être justifiés» .
Benoît XVI a invité les Gouvernements à ((retrouver la route de la
raison en cherchant de nouvelles
possibilités au dialogue et à l'entente».
Le Pape a ensuite rappelé la Vierge du Carmelo que l'on fête le 15
juillet en invitant les fidèles à prier
Marie «reine de la' paix» pour fa voriser (de don fondamental de
la concorde » et toutes les églises
locales ((à prier pour la paix en
Terre Sainte et dans tout le MoyenOrient».
Rome: signature de l'accord
entre Région et Finmeccanica
Le mercredi 5 juillet dernier a
été officiellement signé, à Rome,
l'accord de collaboration entre la
Région autonome Vallée d'Aoste et
la Finmeccanica, le premier (par le
volume des investissements) groupe industriel dans le secteur de
la haute technologie en Italie. Au
siège romain du groupe industriel,
le Président de la Région Luciano
Caveri, le Président et Administrateu r délégué de Finmeccanica, Pier
Francesco Guarguaglini, ont signé
un accord qui verra les deux réalités
développer d'importantes synergies
dans les secteurs des télécommunications, du monitorage du territoire,
de la sécurité en montagne et de la
Protection Civile.
((Pour notre Région - a déclaré le
Président Cave ri - il s'agit d'un
partnership de grand prestige avec
une réalité guide dans son secteur.
Le patrimoine de connaissances et
de compétences de Finmeccanica
pourra sûrement représenter un
élan significatif dans certains domaines de grande importance pour
le développement économique et
social de la Région. Cette collaboration nous permettra de développer,
dans des temps brefs, un parcours
visant à l'amélioration des systèmes technologiques, des platesformes applicatives et d'éléments
innovateurs en matière de sécurité
civile». ((Grâce à un engagement de
tous et surtout d'un ami commun,
l'ingénieur Fulvio Marcoz, qui pour
Finmeccanica a suivi tous les détails de la collaboration - a ajouté le
Président Guarguaglini - nous sommes arrivés en peu de semaines à
signer cet accord. 1/ s'agit sûrement
d'un excellent point de départ qui,
j'en suis certain, amènera à des
objectifs importants. Les sujets sur
lesquels travailler sont particulièrement intéressants et je crois que
l'expérience acquise par Finmeccanica, unie à la capacité opérationnelle de la Région autonome Vallée
d'Aoste, nous permettront d'arriver
à d'excellents résultats»,
2
Le peuRle valdôtain
CONGRÈS
20
JUILLET
2006
Séance du Gouvernement régional du 14 juillet
du projet Interreg Il Italie-France
«Paysage à croquer, qui a été sélectionné au 59" Festival international de Locarno.
PRÉSIDENCE DE LA RÉGION
Conformément à la loi régionale
n° 18 de 1998, l'Exécutif a chargé
la société Koiné Sri de Gênes, en
la personne du professeur Marco
Ruffino, d'élaborer le programme
Objectif 2 «Emploi» pour la période 2007-2013 et a engagé à cet
effet la somme de 21 120 euros.
ÉDUCATION ET CULTURE
Aux termes de la loi régionale n°
25 de 2001, modifiée par la loi
régionale n° 34 de 2005, le Gouvernement a entériné le virement
de fonds régionaux à l'Université
de la Vallée d'Aoste au titre de
l'année 2006 et a débloqué une
enveloppe de 5300000 euros à
cette fin.
Conformément à la loi régionale
n° 89 de 1993, il ensuite décidé
d'assurer la promotion du documentaire «II était une fois ... les
. délices du petit monde», réalisé
par Joseph Péaquin dans le cadre
SANTÉ, BIEN-ÊTRE ET POLITIQUES
SOCIALES
En application de l'article 9 (Coordination régionale) de la Convention collective nationale du travail
des dirigeants du secteur médical
et vétérinaire du Service sanitaire
national, l'Exécutif a approuvé des
lignes directrices à l'intention de
l'Agence USL de la Vallée d'Aoste.
Le Gouvernement a fixé les paramètres définis le 1er janvier 2006
concernant le calcul des pensions
pour l'hébergement dans des
structures privées de personnes
handicapées de moins de 65 ans
dont le foyer comporte plusieurs
membres et pour l'hébergement
dans lesdites structures de personnes qui ont déposé, au sens
de la loi régionale n° 22 de 1993
et indépendamment de leur âge
et de la composition de leur foyer,
une demande visant à obtenir des
aides relatives aux pensions susmentionnées.
décidé la réalisation d'interventions pour la mise aux normes et
pour l'amélioration de la praticabilité de l'Arène de la Croix Noire et
a débloqué à cet effet une somme
de 172.044 euros.
TERRITOIRE, ENVIRONNEMENT
ET OUVRAGES PUBLICS
Conformément à la loi régionale n°
12 de 1996, l'Exécutif a approuvé
le volet technique du projet définitif des travaux d'achèvement de la
structure couverte de Tzamberlet,
dans la commune d'Aoste, vouée
à accueillir un centre pour le tennis et l'athlétisme ainsi qu'un gymnase. Ledit projet a été conçu par
M. Enrico Giamminuti, ingénieur
de Courmayeur. La dépense engagée à cette fin s'élève à 2734395
euros. Le Gouvernement a aussi
TOURISME, SPORTS,
COMMERCE ET TRANSPORTS
L'Exécutif a donné son accord
quant à l'accueil en Vallée d'Aoste
des équipes nationales junior et
senior de ski de fond qui participeront à des stages de préparation
prévus à Valpelline du 24 au 30
juillet et à Pré-Saint-Didier du 20
au 26 août, et quant à l'organisation du stage de'l'équipe nationale
de rugby qui se déroulera à Aoste
du 30 juillet au 4 août prochain.
Une dépense de 36240 euros a
été engagée à cet effet. Aux termes de la loi régionale n° 19 de
2001, une enveloppe de 119108
euros a été débloquée sous forme
d'aides en capital octroyées à 14
entreprises commerciales et à 15
petites entreprises touristiques et
hôtelières, suite aux demandes
déposées par celles-ci selon la
procédure d'instruction automatique. Conformément au 2" et au
3" alinéas de l'article 3 de la convention approuvée par la délibération du Gouvernement régional
n° 1048 de 2006, ce dernier a
autorisé la société «Funivie Monte
Bianco SpA» à engager les procédures nécessaires pour obtenir
le report, jusqu'au 31 décembre
2010, de la fin de la durée de vie
technique du téléphérique «La Palud - Mont-Fréty - Col du Géant»,
dans la commune de Courmayeur,
et a autorisé la Finaosta SpA à procéder à la liquidation des crédits y
afférents.
La Sedion de
l'Union Valdôtaine
de Saint-Vincent
La Sedion de
l'Union Valdôtaine
de Verrayes
a le regret d'annoncer
le décès de
a le regret d'annoncer
lé décès de
Monsieur
Attilio FAVRE
. âgé de 77 ans
Madame
Marcellina
(Série)
LlLLAZ
ancien conseiller communal
de Saint-Vincent
1996-2006
Ingénieur
Emile NOUSSAN
Ta présence
est toujours parmi nous
Les Unionistes de Saint-Vincent
présentent leurs condoléances
à sa femme Edda, à son fils Joel,
à sa sœur Emma, ainsi qu'à tous
ses parents.
Nous présentons nos plus sincères
condoléances à ses enfants Renato,
Silvio et Luigiila, à ses frères et
à ses sœurs, ainsi qu'à tous ses
autres parents.
LE CALEPIN
par L~~i~n' Cavel1i www.caveri.it
ire les événements historiques n'est pas du tout facile. La
même chose peut être interprétée de façon opposée, parce
qu'il dépend des perspectives de départ que l'on emploie
dans les analyses. Le dialogue est fait par ces ponts suspendus
entre les certitudes de chacun de nous.
C'est le cas de la naissance de l'État d'Israël et de la «question
palestinienne». Qui me connaît sait que j'ai une grande admiration
pour les Israéliens et pour ce peuple qui a été persécuté jusqu'à
la terrible conception et à la dramatique concrétisation de l'Holocauste de la part du nazisme.
Je peux imaginer qu'est-ce que signifie pour un Juif que de défendre son Pays, encadré dans une armée populaire et compacte,
en ayant dans le coeur mille années d'un monstre changeant et
toujours vif: l'antisémitisme, qui s'est nourri au cours de siècles de
préjugés et de mensonges.
Cela dit, afin d'éviter tout malentendu, comment ne pas penser à
l'aussi tragique destin des Palestiniens, dans les mains aujourd'hui
- après un triste passé de sans terre - d'une élite d'extrémistes
islamiques qui prêchent le suicide comme moyen de rédemption
au nom de la foi et d'une place au Paradis.
Une aberration qui nous consterne parce que fictivement basée
sur une religion, alors qu'une religion ne pourrait jamais accepter
de s'identifier avec certaines méchancetés.
Et il ne faut pas oublier que ces lieux - qui sont aujourd'hui le terrain de batailles sanglantes et de combats mortels, dans le courtcircuit des attentats et des actions punitives - sont pour les catholiques des lieux saints.
Là-bas Jésus est né et a vécu et les écritures que nous lisons dans
nos Messes nous rappellent ces pays, aujourd'hui tourmentés et
sûuffrants, ainsi que les histoires de ces peuples que nous avons
appris à connaître à partir des rudiments du catéchisme.
Il existe dans la diaspora historique des Hébreux et dans celle plus
récente des Palestiniens une dimension tragique pleine de conséquences qui, comme dans une toile d'araignée d'horreurs, alimentent des haines et d'incompréhensions qui font en sorte que éette
guerre locale ait maintenant des conséquences mondiales.
Ce qui s'est produit à New York le 11 septembre 2001 en est un
exemple: à partir de ce jour, la globalisation a montré sa face féroce. On est amené à penser, la foi étant pleine de clés de lecture
qu'il faut se forcer de percevoir, que derrière ce conflit - dans un
territoire qui est saint à la fois pour les Juifs, les Musulmans et les
Chrétiens - se produit un ensemble d'événements dont nous devons saisir l'exacte portée.
Une sorte de métaphore du monde actuel, de scénario infernal
dont la profondeur doit être perçue comme un avertissement, un
cri, une alarme adressés à 'notre appartenance à la même humanité. Autrement le Christ en croix, symbole profond pour qui a la
foi mais également pour ceux qui en lisent seulement le drame
humain, n'est servi à rien face aux risques terribles d'horreurs enchaînées entre elles, qui semblent se multiplier au fil des années
et semblent hypothéquer lourdement notre futur et celui de nos
enfants.
L
Le peuple valdôtain
Hebdomadaire de l'U.V. et du groupe
de l'U.V. au Conseil régional
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Lucien CAVERI
Coordination politique
,
.~
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Le peuRle valdôtain
20
JUIUfT
2006
3
CONGRÈS
Intervention de M. Jean Baro((o
Il me semble que le mobile de l'action de quelqu'un consiste, comme
quelqu'un l'a dit, dans la maxime:
«Gava te que me beutto me)) (ôtetoi que je m'y mette).
Et surtout, je ne voudrais pas qu'en
ce processus d'autocritique on finisse par envoyer dans des camps
de rééducation - comme dans la
«révolution culturelle» chinoise,
quand on y confinait les ennemis
de quelques dignitaires de Mao
Tsé-Toung pour le recyclage idéologique - les véritables unionistes
qui ont toujours été fidèles aux
indications et aux idéaux de notre
Mouvement.
En ce moment délicat de la vie
Ce n'est que grâce à cette fidépolitique de notre Mouvement,
lité des Unionistes, à la confiance
après avoir apporté les modificaqu'ils ont investi dans les organes
tions nécessaires à notre charte,
il est opportun d'engager une réet les élus unionistes que, pendant
flexion sur les principes généraux
ses 60 ans d'histoire, l'Union Valdôtaine a pu conditionner en sens
qui sont à la base de l'Union Valdôtaine.
autonomiste et fédéraliste même
les différents partis et mouvements
Ceux-ci doivent notamment viser
auxquels elle a été alliée pendant
à l'épanouissement du caractère
ce temps.
ethnique et linguistique de noIl faut absolument éviter que ce patre peuple (art. 1 des Statuts de
l'Union Valdôtaine) et à l'essor de
trimoine soit dispersé ou détruit.
notre société à partir des valeurs
C'est pourquoi l'Union Valdotaine
fondatrices de notre Mouvement.
doit conserver le leadership de la
politique valdotaine.
Nous voulons une Vallée d'Aoste
Pour ce faire, il est nécessaire de
qui réponde à notre identité dans
réaffirmer avec force la validité du
laquelle nous, Unionistes, nous
puissions élaborer notre projet de . choix idéal fondamental de l'Union ·
Valdôtaine qui est exprimé dans
vie en liberté, se projetant vers le
monde dans lequel mettre en œules articles 1 et 2 de ses Statuts et
vre notre développement et notre
qui constitue notre objectif stratébien-être.
gique.
Au cours de ces 60 ans, nous avons
En même temps, il faut se doter
obtenu beaucoup pour notre Valdes moyens préltiques pour que le
Mouvement continue à assurer sa
lée dans le domaine des aspirations démocratiques et d'autogouprésence capillaire et active sur le
verne ment déjà présentes dans la
territoire en stimulant la participation de tous les Unionistes à l'enpensée d'Émile Chanoux.
Et nous les avons conquises au
tretien de la maison commune.
cours de toutes ces années, marL:efficacité doit donc être le but tacquées par de durs efforts, par de
tique.
Nos méthodes doivent être modergrandes souffrances, par beaucoup
d'engagement et aussi - disons-le
nisées, les sections doivent avoir
- avec de grandes joies de la part
plus de moyens d'action et plus
de l'ensemble des citoyens de ce
d'autonomie dans les décisions
Pays.
qui concernent le territoire de leurs
Communes respectives, pour faire
Nos institutions sont devenues un
face aussi aux problèmes concrets
point de repère pour tous les cides habitants.
toyens.
Dans ces dernières décennies, en
Le projet polit!que unioniste est
un «continuum», il ne marche pas
effet, les problématiques ont évoà courant alterné; c'est une prolué, les situations ont changé, nos
gression vers un but final que nous
réponses doivent s'adapter de
avons confirmé hier: le plein épamanière plus souple et rapide aux
nouissement du peuple valdôtain
nouvelles exigences de la population.
dans tous les domaines.
Et surtout, ces réponses, il faut les
Notre Mouvement, grâce au travail
de tous ses hommes, a accompli
donner.
des pas importants vers la réalisaIl faut avoir le courage de se detion de ces objectifs.
mander avec sincérité si les ValdôQuelqu'un, dans ces derniers
tains sont vraiment intéressés par
temps, est en train de l'oublier.
nos disputes.
S'il est vrai que chaque action poliQuand on sort dans les rues on se
tique doit être placée correctement
rend compte qu'il y a des signaux
dans son contexte et dans la pédifférents.
riode qui l'a engendrée, on peut
Si nous voulons être encore à
dire que dans ces 60 ans on a ausmême de donner des réponses, il
si commis des erreurs: les erreurs
faut récupérer les valeurs éterneldoivent cependant nous aider à
les qui sont à la base de notre ,civinous corriger, à améliorer notre
lisation alpestre: l'équité, l'effort, le
travail, le respect des engagements
projet politique.
pris, la promotion sociale à travers
Retourner au niveau zéro, faire des
pas en arrière, faire de l'autocritile mérite et le sacrifice personnel
que, ce sont sans doute des phradoivent être la source d'un nouvel
ses à effet mais faisons attention à
élan de l'Union Valdôtaine qui ne
ne pas jeter le bébé avec l'eau du
soit pas éphémère et qui n'indique
bain.
pas aux jeunes générations les ido-
les du succès gratuits.
A propos des jeunes, pour leur assurer un avenir digne de ce nom il
faut réfléchir sur notre projet social,
et le réaliser.
Pour ce faire nous avons besoin
de stabilité politique, un atout que
notre mouvement a garanti dans
les décennies passées' mais qui
maintenant, une fois le résultat historique de la majorité absolue au
Conseil de la Vallée conquis, nous
avons perdu à cause de nos querelles internes.
La stabilité politique nous est demandée par les Valdôtafns, pour
relancer et moderniser notre autonomie et pour assurer la qualité de
la vie des nos concitoyens.
Je crains que les gauchistes radicaux, avec le soutien de quelque
"illuminato pensatore", qui sont
les vrais "agit-prop" de ce soi-disant "Printemps Valdôtain", sont
en train de porter une attaque subtile et très dangereuse à la survie
même de notre mouvement, avec
le syllogisme "autonomia raggiunta, uguale non ci sono più pericoli
per la Valle d'Aosta, quindi l'Union
Valdôtaine non serve più".
La collaboration avec ces personnages est toujours plus difficile car
ils sont éloignés de nous comme
histoire, comme valeurs de référence et surtout car ils sont loin de
notre projet de Vallée d'Aoste.
Il suffit de voir ce qu'ils pensent
de notre agriculture, de la gestion
du territoire, de la famille, de notre
civilisation alpestre, des jugements
que leurs "maîtres à penser" donnent de Chanoux, de l'abbé Trèves,
du chanoine Bréan, et qui appellent notre Pays d'Aoste «Bakkanistan».
«Tolleranza», le mot d'ordre de ces
personnages, ne peut être le véhicule pour nous faire tout accepter
et pour faire ébranler les piliers de
notre société.
Maintenant ces personnages se
sont rangés derrière la couleur
orange ou derrière le coq pour
dissimuler leur vraie nature antivaldôtaine mais jusqu'à quand se
limiteront-ils à former la bassecour où le coq s'autorise toutes les
libertés?
Et que dire de ceux qui écrivent
les appels publiés ces jours-ci à
grands frais dans les journaux et
sur les murs?
Riccarand, qui se considère sans
doute un expert dans la distribution des bulletins scolaires en matière d'idéaux unionistes, les définit des "Unionisti Buoni" dans son
journal.
Alors nous, qui sommes ici à diSe
cuter pour améliorer notre projet
de société, nous qui avons voté
pour l'Union Valdôtaine, nous qui
n'avons pas joui de la récente défaite électorale, nous serions quoi?
A vous unionistes de juger!
Et encore: qui sait si les appels des
"Unionisti Buoni" ne sont pas parfois utilisés par certains de ceux-ci
pour accroître leur pouvoir à l'intérieur de la basse-cour du coq ...
Mais revenons à la véritable, à la
seule Union Valdôtaine, qui est
celle qui nous intéresse. Notre
Mouvement doit aussi comprendre
que la relance de notre Vallée et
sa modernisation ne passent pas
forcément, ou pour mieux dire pas
toujours, par plus d'allocations ou
de subventions.
Les moyens dont nous disposons
doivent être consacrés à aider les
Valdôtains à avoir de nouvelles
chances. Là est la véritable dignité
humaine et la solidarité.
Le progrès social, ce n'est pas le nivellement par le bas, c'est la possibilité pour chacun d'assurer la promotion de sa famille et de choisir
son rythme, de construire son propre destin, de réussir sa vie. Il faut
donner force au mérite, au civisme.
Nous devons faire face aux provocations pernicieuses qui nous sont
adressées continuellement en ces
derniers temps, en élaborant un
projet politique qui doit impliquer
tous les membres de notre Mouvement: notre mission, le travail
de l'Union Valdôtaine et de tous
ses adhérents, est de continuer à
exercer le leadership politique en
Vallée d'Aoste avec la participation,
la capacité politique, l'énergie et le
travail coordonné de ses adhérents
et de tous ses organes de représentation.
Au vu des derniers événements, il
s'agit de retrouver l'espoir et d'accorder la confiance à tous ceux qui
souhaitent s'engager davantage
sur le chemin d'une Vallée d'Aoste
toujours plus autonome, d'une Vallée d'Aoste toujours plus libre des
conditionnements des intérêts des
partis italiens et des coalitions nationales.
Jean Barocco
Intervention
de M. Hervé Vallet
Bonjour à tous les
Congressistes,
nous ne voulons pas une Jeunesse
d'élite et quand bien même nolis
ne le sommes pas. Il faut trouver
une synergie entre Jeunesse
Valdôtaine et sections pour que
nous puissions avoir des points de
repère sur le territoire pour mieux
travailler, diffuser et sauvegarder
nos principes et nos idéaux.
Hervé Vallet
Intervention de
Mlle Michelle Impérial
Aux jeunes qui sont encore plein
d'espoir la simple et parfois vide
démagogie ne suffit.
On veut des réponses concrètes
et des lignes politiques claires.
Je prétends qu'au sein d'un
Mouvement
comme
l'Union
Valdôtaine on lutte pour le
maintien de la culture valdôtaine et
de son autonomie et non pas pour
un fauteuil au Palais régional.
Michelle Impérial
4
Le peuple valdôtain
ACTIVITÉ
20
JUILLET
Page coordonnée par le Groupe Ünion Valdôtaine du Conseil de la Vallée
2006
DU
GROUPE
DU
CONSEIL
Les séances du Conseil peuvent être suivies en directe ou enregistrées sur le site http://www.consiglio.regione.vda.it/banche_dati/video_on_demand_f.asp?tipo=l&pagina=l
Intervention de la Conseillère régionale Adriana Viérin
résolution partagée. Partagée mais,
malgré plusieurs rencontres, débats,
entre le Comité fédéral, le Groupe
de l'Union, etc. elle n'a jamais connu
la moindre application concrète. J'ai
continué à me battre pour qu'enfin
. on arrive à discuter des réels problèmes du Mouvement, de ce fameux
cancer qui ne permettait plus de se
référer sérieusement et concrètement à ses principes inspirateurs et
qui ne lui permettait plus de comprendre ce qui se passait dehors, à
l'extérieur, dans la société civile. Pas
de réponse. Pas de volonté d'analyse. Et donc, oui, je suis coupable.
Je suis coupable de n'avoir pas su
trouver les mots pour convaincre les
Chers Congressistes de l'Union Valdirigeants de l'Union Valdôtaine et
mes collègues qu'il fallait peut-être
dôtaine, bon après-midi.
s'arrêter et réfléchir. Et après encore
Je me suis longtemps posé la question si intervenir ou pas aujourd'hui.
coupable. Coupable de n'avoir pas
Après l'intervention de Pino Cerise,
su trouver d'autres moyens pour
tenter d'arrêter cette marche vers le
je pensais venir à la tribune simplegouffre que plusieurs d'entre nous
ment pour dire que je souscrivais
entièrement à ce qu'il venait de
avait perçu et constaté. Coupable
d'avoir décidé d'utiliser les maniènous dire. Mais comme on a pas
souvent, ou jamais, l'occasion de
res fortes pour essayer de donner
une secousse, quelqu'un l'a rappelé
s'adresser à la base unioniste, je vais
quand même vous présenter quelce matin, à un système qui empirait
ques réflexions.
de jour en jour. Y a-t-il à votre avis
Avant tout, je dois dire un grand brades méthodes plus efficaces? Moi
je ne sais pas. A mon avis non. Mais
vo aux femmes unionistes, et je ne
attention, excepté de très rares insuis pas pour le ({ quote rosa ». Un
terventions aujourd'hui, toutes les
grand bravo parce qu'elles ont enfin
sorti leurs griffes. Merveille! D,e plus,
autres font uniquement référence,
comme les femmes ne connaissent
exclusivement référence, au dernier
mois, à la toute dernière année de
pas la langue de bois, si magistralement utilisée par la plupart des
la vie politique de notre Mouvement. Voulons-nous vraiment faire
politiciens mâles, je les remercie de
une analyse sérieuse de la situation
tout cœur. Et j'accueille volontiers
l'invitation de Teresa Charles et de
et de ses causes? Est-ce que nous
sommes conscients de la condiPiera Diémoz quand elles disent
tion dans laquelle se trouve notre
que nous devons tous assumer nos
propres responsabilités. J'assume
Mouvement? Si oui, il faut essayer
entièrement les miennes et je l'ai
d'aller à la source des problèmes et
opérer de réels changements. Nous
toujours fait.
Je suis coupable. Coupable d'avoir . ne pouvons, nous ne devons pas
attendu trop longtemps pour dire
faire comme certains mouvais méhaut et fort que ce Mouvement était
decins qui se limitent à soigner les
à la dérive. J'ai commencé à le faire
symptômes sans même essayer de
le 13 juin de l'année dernière de farechercher et si possible d'éliminer
çon officielle au Conseil fédéral. J'ai
la cause de la maladie.
demandé de ramener la démocratie,
Hier, quand, quand Madame le Préla démocratie vraie et réelle, non pas
sident a débuté son intervention je
me suis dit ({ elle a sorti ses griffes, il
la démocratie formelle qui se limite
à laisser s'exprimer. Une démocratie
était temps ». Et je me suis dit ({ bien,
qui rétablisse des règles de partage
on commence bien» parce qu'elle
a débuté en nous disant qu'il fallait
à l'intérieur du Mouvement. Et j'ai
faire de l'autocritique et qu'il ne falcontinué depuis! Jusqu'au Congrès
lait surtout pas chercher des boucs
du 29 octobre. Congrès difficile, tenémissaires. Madame, je suis d'acdu, complexe mais qui a eu quand
cord avec vous, entièrement d'acmême le mérite d'accoucher d'une
cord aussi avec ceux qui disent que
nous ne pouvons pas vous considérer comme la seule responsable de
tous les maux du Mouvement. Je ne
l'ai jamais pensé. Les messieurs qui
vous entouraient et qui par ailleurs
vous avait choisi, Madame, n'ont jamais rien fait pour vous défendre,
ou du moins je ne m'en suis pas
aperçue. Et puis, il faut bien le dire, il
est extrêmement difficile pour vous,
comme pour n'importe qui, comme
pour moi d'ailleurs, de s'adapter à
des décisions prises ailleurs. Décisions prises en petit comité et parachutées sur nos têtes sans discussion. Laurent Viérin l'a rappelé, on
est élu au Conseil de la Vallée et s'il
n'y avait pas la presse qui nous informe de ce qui se passe, on aurait
bien du mal à savoir. Mais Madame,
après votre brillant départ, votre intervention s'est exclusivement bornée à rechercher ailleurs les boucs
émissaires, les responsables des
défaites de l'Union Valdôtaineet
de vos défaites personnelles. Personnalismes, francs-tireurs, factions
internes, méchants membres du
Comité fédéral, tous ces méchants
loups qui délibérément essayer de
tout casser, de tout détruire. Et. ..
le dire avant par exemple? Le dénoncer publiquement avant avec
un peu d'éClat? Non, on n'a pas eU
le droit. Vous êtes donc Madame,
comme moi, coupable de ne pas
avoir parlé. Mais ce qui se passe, ce
qui s'est passé ne peut pas être exclusivement et simplement attribué
aux méchants loups. Disons plutôt
que l'on continue à se regarder le
nombril ou, si vous préférez, à regarder la pièce que l'on occupe dans
la maison soi-disant commune sans
même essayer de fréquenter les
autres pièces de la maison. Il pourrait y avoir des ennemis. Ne parlons
pas de regarder à l'extérieur de la
maison .. . parce que cela, le monde
réel, probablement ça ne nous concerne plus .. .
Vous avez dit que le Val d'Aoste se
doit de viser à l'excellence et doit
donc pouvoir exprimer une société
démocrate, libre, solidaire, etc., etc.,
etc. Pour ce faire, nous avons des
devoirs, l'obligation de donner des
réponses aux problèmes. Tout le
monde nous regarde, unionistes,
sympathisants, amis, ennemis, tout
le monde. Nous devons donc trouver des solutions mais des solutions
Chères lectrices, chers lecteurs,
Chaque semaine, vous lisez sur cette page un compte rendu de l'activité du GroUpe Union Valdôté\ine au sein
du Conseil de la Vallée. Notre principale préoccupation est de vous informer de manière claire et précise du
travail que nous, Cônseillers de l'Union Valdôtaine, faisons chaque jour avec passion et sérieux. C'est pourquoi
nous vous invitons à nous écrire afin de nous faire part de vos réactions: demande de précisions concernant
un projet de loi, une motion, une résolution ou concernant l'activité des Commissions; manifestation de votre.
satisfaction ou de votre perplexité quant à un thème abordé lors d'une séance du Conseil de la Vallée. N'hésitez
donc pas à nous écrire et nous vous répondrons (dans la rubrique «Nos ledeurs réagissent... »), autant que
faire se peut, dans les plus brefs délais.
Adressez votre courrier à l'adresse suivante:
Nouvelle Editrice Lé Peuple - Rubrique ({Nos lecteurs réagissent. .. »
16, Localité Grand Chemin - 11020 Saint-Christophe ou par fax au 0165-261469
adéquates aux questions posées, aux
problèmes se trouvant sur le tapis. A
propos de tapis, il me revient à l'esprit l'histoire de la ménagère un peu
paresseuse qui, pendant un certain
temps met les débris, la poussière
sous les tapis. Mais la ménagère,
et nous les femmes le savons bien,
tôt ou tard, elle doit trouver l'envie,
le courage, la force de faire un réel
ménage et donc de blanchir les rideaux, déplacer les meubles pour
mieux nettoyer, mettre de l'ordre
dans les armoires, récurer le carrelage et sortir et battre les tapis. Saurons-nous le faire pour ce qui est du
Mouvement? Je vous pose la question. En arrivant ici, hier après-midi,
j'avais une curiosité. Avait-on donné
un titre à ce Congrès extraordinaire,
comme il était coutume de le faire
dernièrement à l'Union Valdôtaine.
Mon optimiste invétéré me faisait
espérer dans un titre du genre ({ Le
Congrès ,de la réconciliation ». Beaucoup l'on espéré avec moi. Rient de
tout cela. Quelle déception.
Maintenant je veux revenir sur quelques mots. Quelques mots qui sont
revenus souvent dans les interventions de ces jours-ci. On a beaucoup
parlé de débâcle. Quand on parle
de débâcle on se limite à parler
de débâcle électorale. On oublie
de parler de débâcle politique. On
est à la traîne. On ne propose plus
rien. On doit subir les interventions
des autres forces politiques et après
enchaîner si on en est .capable. La
débâcle d'adhésion. Ce Mouvement
en 2003 avait 3.300 inscrits. Maintenant on parle de 1.900. Débâcle de
participation. Les réunions, on l'a dit,
plusieurs l'ont répété, les réunions
pour la préparation du Congrès
mais le Congrès même; ce matin,
on a ouvert à 9h25 parce qu'il n'y
avait pas le nombre légal. Du jamais
vu et pourtant il suffisait de 190 personnes pour ouvrir la séance. Que
va-t-il se passer demain matin vu
qu'il n'y aura qu'un seul candidat?
Le repas d'aujourd'hui. Normalement quand on faisait un Congrès,
on était tous heureux de se rencontrer au moins pour casser la croûte,
pour boire un verre ensemble, pour
discuter en dehors de la politique.
110 personnes m'a-t-on dit étaient à
côté pour partager le repas. Quel enthousiasme ! Je n'ai pas vu un grand
enthousiasme en arrivant ici, hier
matin. Comme je ne l'ai pas vu pour
la fête des 60 ans de l'Union Valdôtaine. On avait l'impression d'être à
l'enterrement de l'Union Valdâtaine.
Ceux qui étaient là s'en rappellent.
On n'était pas nombreux, il n'y avait
aucune envie d'y être, on n'a pas
parlé d'Union Valdôtaine, on n'a
rien fait pour reprendre l'âme de ce
Mouvement. Absolument rien. Et les
valeurs? Moi je reviens souvent sur
la setlle valeur qui me tient réellement à cœur : le respect. Le respect
de la personne mais qui est aussi le
respect des institutions et le respect
de la parole, de la parole donnée.
Nous les Valdôtains on a l'habitude
que quand on dit une chose, c'est
celle-là et on ne discutait plus. Parce
que sans le respect il n'y a plus de
dignité et ne peut pas prétendre la
confiance. D'autre part, je l'ai dit
tout à l'heure, le non respect de la
parole et le non respect des documents approuvés (voir le Congrès
du 29 octobre) ne peuvent laisser
présager rien de bon pour le futur.
Autonomie. Quand je pense à
l'autonomie, moi je pense à quels
sont les piliers de notre autonomie.
Et les piliers de notre autonomie,
messieurs dames, il n'y a en a pas
des tas. Mais il y en a un, un qui est
très important qui est la langue, la
langue française. Je suis d'accord
avec Osvaldo Naudin, il faut donner de la vigueur au patois aussi
parce qu'il est en perte de vitesse.
Le français est utilisé par l'Union Valdôtaine uniquement, exclusivement
pour les moments officiels. Nous
débutons les réunions du Groupe
en parlant italien et après quand on
ouvre la réunion on s'exprime, pas
tous, en français. Au Cdnseil régionalles interventions en français sont
de l'ordre de 20%.
Presque personne n'a parlé du consensus. Consensus à mon avis est
un mot capital en politique. ~auto­
gouvernement que justement nous
réclamons et exerçons nous revient
uniquement grâce au consensus populaire. Consensus que nous avons
su construire au fil des années mais
d'après ce que nous pouvons constater, que soit en notre intérieur -la
baisse d'adhésion, la faible participation-, que ce soit pour les résultats électoraux, ce consensus nous
ne l'avons plus ou nous n'avons
plus le même.
Crédibilité. En politique, pour redevenir le centre de l'échiquier politique valdôtain il faut être crédible.
Ca fait longtemps que cette crédibilité à été mise en discussion. Ayons
donc le courage de tourner la page,
de comprendre que certains schémas, certains systèmes, certaines
attitudes, certains comportements
ne sont plus acceptés par la population. Nous devons réapprendre à parler aux cœurs des Valdôtains et non pas seulement à leurs
portefeuilles. Je cite cette phrase
heureuse de Monsieur Dino Viérin
qu'il a prononcé le lendemain des
élections politiques lors d'une réunion au siège de l'Union Valdôtaine
({ ayons le courage de trouver des
solutions fortes et compréhensibles, compréhensibles pas ceux qui
sont à l'extérieur ». C'est seulement
à cette condition" à mon avis, que
nous retrouverons la confiance des
Valdôtains et le respect du monde
politique. Si vous me le permettez,
je voudrais réconforter mon père.
Mon père qui est adhérent du Mouvement de l'Union Valdôtaine depuis 60 ans. Ca me permettrait de
lui dire que l'Union Valdôtaine dans
laquelle il a cru, il a travaillé, il a lutté
tout au long de sa vie, est encore
là, existe encore. Mais celle-là, pas
celle-ci. De celle-ci, il n'en veut pas.
Nous le devons, nous le devons à
lui et à tous ceux qui comme lui attendent des signaux éclairants après
ce Congrès.
Merci de votre attention.
La Conseillère régionale
. Adriana Viérin
5
Le peup-Ie valdôtain
VIE
20
DE
L'UNION
JUILlET
2006
({ Il Paliziatta, un Amica in più)}
Concours de la Police gagné
.par l'ISIP de la Vallée d'Aoste
Le 6 juin dernier quatre élèves de la Classe IVTST de l'ISIP
d'Aoste, accompagné par leur
Professeur de Lettres, se sont
rendu à Rome pour la remise des
prix, car la Classe avait remporté
le premier prix du Concours «II
Poliziotto un amico in più», pour
la partie des oeuvres littéraires.
Le Concours, adressé aux élèves
des écoles secondaires, a été organisé à niveau national et le jury
a du examiner plus de 600 œuvresréalisées par les écoles.
La Police, dans toutes les Régions, avait déjà pourvu à un triage en sélectionnant les textes les
meilleurs.
La thématique, axée sur le respect, était fort engageante et extrêmement actuelle.
On a décidé de participer au Concours avec une «Résolution con-
tre le racisme et la xénophobie»
rédigée en trois langues: italien,
français et anglais.
Le travail a été long et a vu la collaboration active aussi des Professeurs de Français et d'Anglais.
Un groupe d'élèves a ensuite
rédigé un CD en power - point
pour présenter la Résolution.
Après avoir gagné à niveau régional, on a remporté le premier prix
à niveau national.
Les élèves ont reçu un MP3 chacun plus des gadgets, tandis que
le Professeur a consigné à l'école
un lecteur pour CD.
Les élèves de la Vallée d'Aoste ont
été accueillis, avec tous les élèves
des autres régions d'Italie, dans
le Centre de formation pour les
inspecteurs de Police, situé à Nettuno. Les responsables du Centre
et tous les agents ont été assez
gentils en essayant de les mettre
à leur aise dès l'arrivé.
Le lendemain on est parti, dans
une voiture de la Police sous escorte, de Nettuno pour se rendre
à Rome où, auprès du Musé des
autos de la Police (endroit qu'on
a visité et où on a pu retrouver, en
admirant toutes les voitures et les
véhicules que la Police a employé
dans le temps, l'histoire non seulement de la Police, mais de l'Ita-
lie entière) il ya eu, à la présence
des Autorités civiles et militaires,
la manifestation officielle, magnifiquement organisée. Les élèves
ont passé une journée vraiment
spéciale et, sous escorte, à la fin
de la manifestation, ont pu faire
le tour de Rome et de ses monuments.
Après deux journées intenses et
denses d'émotions on est rentré
à Aoste avec l'avion de l'Air Vallée,
où on avait 5 places réservées par
la Présidence du Gouvernement.
Une félicitation toute particulière
doit être adressée à la Police de
la Vallée d'Aoste, mais aussi à
celle de Rome, pour avoir donné
à nos élèves, avant tout la possibilité d'avoir une opportunité
en plus de formation, en participant au Concours, et, par la suite,
d'avoir remporté un beau prix
sans oublier les deux journées
merveilleuses passées avec la
Police.
Anna Bioley
prof. Responsable de l'activit~
La sedion de Saint-Christophe
•
organise
une
FETE EN PLEIN AIR
le
DIMANCHE 6 AOUT 2006
au lieu dit «Antenna» de Blavy
Programme:
10,30 RendezNous et vin d'honneur
12,30 Déjeuner. Jeux, chants en gaieté. Casse-croûte
le prix, tout compris, est de 16,00 euros
Pour retenir vos places, téléphoner à:
- Ezio Pasquettaz
tél. 0165 54 10 73
- Enrica Follien
tél. 0165541945
- Alexandre Plat
tél. 0165541146
- Elso Tartin
tél. 0165541305
dernier délai jeudi 3 août 2006
En cas de mauvais temps,
la fête se déroulera dans la salle du consortium.
FALEGNAMERIA
PAGAN 1&C.s.n.c.
Azienda certificata con sistema di qualità UNI EN ISO 9001/00
Certificato SOA nO 0321
PRODUZIONE MANUFATTI IN LEGNO
SERRAMENTI 'IN LEGNO E PVC
PORTE INTERNE
PORTONI
PORTE TAGLIAFUOCO - ARREDAMENTI - ARREDO URBANO - PAVIMENTI
LEGNAMI - PERLINAGGI - SCALE - BALCONATE - RECINZIONI IMPREGNATE
11010 AYMAVILLES (AO) - Fraz. des Moulins, 26 - Tel. 0165.902122 (3linee r.a.) - Fax 0165.902228
[email protected] - www.paganisnc.it - www.paginegialle.itjfalpagani
Le peuple valdôtain
6
(.ONGRÈS
20
JUIUET
2006
Intervention de l'Assesseur Intervention
M. Antonio Fosson de M. Livio SlIpinet
Mesdames et Messieurs les Congressistes et mes chers Présidents, bonjour,
je parlerai en man nam persannel,
même après cansultatian avec ma
sectian de Saint-Martin d'Aaste.
Il est juste, à man avis, de prendre
la parale vu l'impartance de l'accasian, c'est avec de la pudeur que
je le fais, mais aussi avec la convictian que c'est le ban mament paur
essayer de répandre à la canfiance
que le Mauvement m'a accordée.
Le mament palitique en général
est particulièrement grave.
Quelqu'un a déjà parlé, Mansieur
Marguerettaz, de crise écanamique, de la baisse des ressaurces à
natre dispositian.
Et, dans ce cas, les administrateurs
qui daivent écanamiser ne sant
sûrement pas sympathiques et il
faut le dire. Dans le damaine de
la Santé, comme dans celui du
Taurisme, c'est le mament de bien
administrer, en utilisant taus les
professiannels, taus les hammes
sérieux. Et à ce prapas, il faut reprendre le rappart direct avec la
saciété, avec les gens. Mais dans
les maments de crise, il y a même
du pasitif: il faut de là repartir et
renauveler. Mais une palitique digne de ce nam dait avair camme
but celui de regarder aux intérêts
de san propre peuple, de garantir
san dévelappement et de sauvegarder sa créativité. Il y a à peine
quelques années, natre farce était
la considératian de l'autre persanne, camme quelqu'un avec
qui travailler, qu'il s'agissait d'un
entrepreneur au d'un auvrier, au
d'un directeur de banque, tandis qu'aujaurd'hui an a sauvent
la sensatian de se trouver face à
quelqu'un auquel an ne peut pas
avair canfiance. Par conséquent,
naus vayans un peuple effrayé et
désorienté qui ne peut plus compter sur la palitique comme élan,
ni sur l'hamme palitique camme
parte-parole des besains des persannes qu'il représenJe.
Il faut viser à l'hamme, à sa puissance de bien et de canstructian,
et nan pas à un système centralisateur. Et quand je dis à l'hamme,
je pense à taus les hammes. Un
Mauvement qui dait être auvert,
sensible aux problèmes de taus,
de ceux qui veulent discuter, se
canfronter, travailler avec naus.
Un peuple canfus et déçu est un
peuple partagé.
Dans un appel paru récemment et
signé par des persannes considérables de la culture italienne, j'ai lu
que «l'Italie se trouve dans un état
d'urgence qui n'a pas été suscité,
avant taut, par le débat palitique,
par la crise éconamique nan plus
mais par un facteur dant même
la palitique et l'éconamie dépendent, et que taute farce palitique
«de droite» au «de gauche» rapprache à une passibilité de reprise
paur le Pays», c'est-à-dire l'éducatian, la culture. Ce thème intéresse
chacun de naus, à n'importe quel
âge, parce que c'est à travers l'éducatian qu'an construit la persanne,
et danc la saciété.
Éduquer, faire cannaÎtre et comprendre la réalité et le sens des
chases, en explaitant le patrimaine
qui naus vient de natre traditian
culturelle, cela est passible et nécessaire et c'est une respansabilité
paur taus. Il faut mettre en valeur
la ressaurce la plus importante gui
reste à natre Régian: le peuple.
Le vrai espair se trQuve dans l'expérience de la nauveauté que la
vie quatidienne naus rend taujours passible, dans les œuvres
que naus canstruisans, dans les
prapasitians palitiques que naus
paursuivans. Taut le reste, tôt au
tard, s'écraule sans laisser aucune
trace.
À partir du cantact avec les gens
an redécauvre ses racines, sa culture, san particularisme et surtaut
l'identité qui est une valeur en devenir, un projet.
Madame Gorris l'a bien dit hier,
natre culture.
Je pense avec jaie à un Mauvement qui est la maisan commune
des différentes sensibilités, de celle cathalique, de celle qui se rapparte à des autres valeurs.
Je n'ai pas compris la palémique
sur le terme laïque.
Il y a dix sens de la parale laïque
dans le langage commun: le Zanussi dit: «laïque ça veut dire qui
ne dépend pas de 'la hiérarchie ecclésiastique».
Persanne ne veut un parti canfessiannel. Peut-être veut-an dire
autre chase: c'est depuis 60 ans
que dans le Statut du Mauvement
il n'y avait pas écrit et mis en évidence le terme laïque, il était sa usentendu.
De plus ni droite-ni gauche: c'est
là la sagesse de natre Mauvement.
Ni draite, a bien dit Mansieur Cerise ce matin.
Jamais d'accords avec la draite
mais Mansieur, ne pas se marier
taut de suite ' une gauche, une
gauche qui est particulière maintenant.
On dait rappeler que les maquisards valdôtains ant créé l'Unian
Valdôtaine parce qu'ils ne partageaient pas les principes philasaphiques des maquisards cor:nmunistes. .
Paurtant, quel paurrait être le
«système Vallée d'Aaste», sans
l'Unian Valdôtaine? Quel avenir,
quel espair avans-naus sans ces
valeurs-là? Redécouvrons danc
l'argueil d'appartenir à cette histaire, à nas gens.
Mais maintenant natre particularisme dait se traduire en pleine
efficacité.
Ceux qui sant partis, pensent être
devenus, taut à caup, des génies,
des champians d'éthique. Saudainement, ils ant perdu la mémaire,
ils ant aublié ce qu'ils ant fait dans
les quinze années précédentes,
partie de cette famille. Ils se sant
décauverts purs, ils n'avaient jam.ais eu une famille, des frères.
À ceux qui parlent taut à caup
d'éthique naus répandans avec le
travail, avec la dispanibilité, avec
l'engagement.
Travail et engagement qui, dans
ces dernières années, ant taujaurs
été intenses et cantin us. Ce travail
nécessaire, celui qui sauvent n'a
pas été mentianné par la presse,
une presse accupée trap sauvent
à décrire seulement les aspects
négatifs.
Je me permes d'entrer dans le particulier.
Le plan sanitaire, qui a été récemment approuvé presque à l'unanimité, est un exemple de ce travail
de taus les élus, de cette envie de
se confronter avec les autres.
Quelqu'un m'a dit que je ne devais
pas auvrir la palémique à prapas
de l'hôpital.
Je répands que le problème n'a pas .
été encare résalu et que je veux le
résaudre. Et cela à partir des décisians précises par le Mauvement
que j'ai partagées et sautenues.
Paur affrir une assi.stance sanitaire
meilleure aux Valdôtains, un bâtiment haspitalier unique est nécessaire, afin de réunir et écanamiser
nas ressaurces.
Et "avair ce bâtiment au centre de
la ville, auquel les persannes âgées
et les handicapés peuvent accéder
facilement, est une valeur ajautée!
Dans le passé l'Unian Valdôtaine
l'a bien décidé mais maintenant il
faut, paur natre dignité et respansabilité, achever le projet.
Paur la respansabilité que naus
naus trouvans à exercer, paur le
respect dû à nas gens, paur l'impartance histarique du Mauvement de l'Unian, dans l'effart de
réunir tautes les ressaurces pasitives et canstructives, naus devans
cantinuer sur ce chemin, avec une
nauvelle vigueur et en étant franc
avec des Valdôtains.
On a la vacatian à l'excellence. «II
y a des Peuples qui sant des flambeaux paur les autres», c'est écrit
dans le Canseil de la Vallée. Je suis
d'accord. Naus sammes abligés
et naus vaulans affrir l'excellence.
Mais cela cammence dans le devair de cahésian et d'unité. C'est
là natre engagement, natre travail.
Merci.
Antonio Fosson
Trente ans .. .
Une viei!le chansan valdôtaine affirme «II y a trente ans .. .».
Il y a trente ans, an était à SaintVincent, à l'accasian du Cangrès
de Réunificatian de l'Unian Valdôtaine et, le dernier jaur, quand
an vatait les places du Camité
Central, assignées aux différents
Mauvements, il y a eu un mament
d'impasse, à cause d'une place du
Camité Central qui était demandée par plusieurs cangressistes.
Une place qui revenait, selan les
règlements, à un inscrit de la sectian de Saint-Vincent.
A ce paint-Ià, après un mament de
discussianet quand an prévayait
l'écroulement du projet de réunificatian, le président de la sectian
de Saint-Vincent, a pris la parole
en annançant qu'il renançait à
cette place. Cet hamme, en faisant un pas en arrière, a vraiment
sauvé le projet de Réunificatian.
~ancien et regretté Assesseur Ida
Viglina, les larmes aux yeux, a remercié au nam de l'assemblée ce
renancement. Maintenant, un pas
en arrière, an le demande à taus,
surtaut aux dirigeants du Mauvement, un acte d'humilité de la
part des nauveaux dirigeants de
l'Unian Valdôtaine. J'ai fart apprécié tautes les interventians; an a
parlé avec le cœur et surtaut l'interventian de Madame Charles et
de man «canscrit» Naudin m'ant
fortement tauché.
Je suis cam piètement d'accard
avec l'analyse de l'ami Pino. Cerise
et surtaut des cangressistes qui
aux critiques ant fait suivre des
perspectives et des propasitians
cancrètes paur l'avenir.
Hier, nous avans voté la présence
des. jeunes dans le no.uveau Camité fédéral.
C'est un fait impartant, mais ce
n'est pas taut. Le progrès d'un
peuple au d'une cammunauté
passe à travers les mauvements
de protestatian juvéniles.
Réfléchissans un instant sur les
canséquences qui ant été déterminées par les révaltes juvéniles
du passé (1968, et surtaut celles
françaises .. .). Les jeunes, parfais,
daivent critiquer, mettre en discussian l'actian et les décisians de
nas dirigeants palitiques.
Ce n'est pas le cas de renverser
les tables, mais parfais, il faudrait
vraiment le faire ... Sans l'actian
farte de nas jeunes, le Mauvement ne peut pas progresser.
A na us de les aider. Dans les pragrammes électaraux, la partie
cansacrée aux jeunes est taujaurs
reléguée, avec celle des persannes âgées, dans la partie finale du
dacument.
Il faut danner de la place aux jeunes dans les différents Organes du
Mauvement, an dait les encaurager, leur prapaser de véritables
projets de farmatian dans le but
qu'ils puissent devenir des bans
administrateurs et des hammes
palitiques compétents.
Pendant la présidence de Mansieur Rallandin (une très brève
périade), an avait envisagé des
cours de farmatian paur nas jeunes, mais les présidents qui ant
suivi (M. Marguerettaz et Mme
Zublena) ant mis ce prajet dans
le tiroir.
Je m'adresse, maintenant au prochain «cammandant de navire»,
camme l'a bien décrit Madame
Teresa Charles.
1) Partie Palitique - Il est indispensable que les sectians, au
mains une fais par année, puissent arganiser des réunians palitiques auvertes, avec la participatian des dirigeants du Mauvement
paur débattre des questians les
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Le peuRle valdôtain
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JUIUIT
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CONGRÈS
2006
Intervention dei'Assesseur M. Ennio Pastoret
Mesdames et Messieurs, Chers
amis Unionistes,
Mon syndic et ami Claudio Brédy a
parlé au nom de la Section, donc,
mon intervention sera plutôt sur
le plan personnel.
Nous sommes arrivés à ce rendezvous avec une grande responsabilité politique, dans un moment
où l'Union Valdôta ine a subi de
fortes sollicitations et aussi des
défaillances importantes et notre
devoir, comme cela a déjà été dit
dans ces jours de débat, est celui
d'essayer de composer, de renforcer notre Mouvement en ne mettant pas en danger le patrimoine
dont il est constitué, donnant à
nos concitoyens, aux Valdôtaines
et aux Valdôtains, des réponses
claires, responsables, compréhensibles et partageables.
Nous avions deux possibilités
pour célébrer ce Congrès: célébrer un rite ou avoir le courage de
faire des analyses qui pouvaient
peut-être contribuer à nous faire
avancer.
Hier, Madame la Présidente, Manuela Zublena, nous a entretenus
avec un rapport touchant différents points.
Je m'attendais à ce qu'elle nous livre un message programmatique
fondé sur l'espoir, abordant des
perspectives pour notre avenir.
Par contre, elle a mis l'accent sur
un nombre de choses qui auraient
empêché de gérer le Mouvement
et, puisque cette route a été ainsi
tracée, qu'il me soit permis de m'y
mettre à mon tour.
SUITE DE LA PAGE 6
Intervention de M. Livio SlIpinet
plus importantes qui concernent
les collectivités locales.
2) Il est indispensable de retrouver
la confiance des anciens inscrits
qui ont fait l'histoire de l'Union
Valdôtaine ... Andrione, Bétemps,
Tamone pour arriver à Vallet, Perrin, Morelli, etc. Nous ne devons
pas nous permettre de laisser de
côté ces personnes et de ne pas
exploiter leurs capacités et leurs
connaissances.
3) Il faut définir un calendrier de
rencontres périodiques avec notre
Syndicat, sans crainte d'être définis «cinghia di trasmissione».
Dans la période où j'étais passé
au bureau de direction du Mouvement, rai essayé de régler, d'organiser des rencontres mais, malheureusement, après une première réunion, on n'a pas poursuivi.
Le SAVT, avec ses différentes compétences peut vraiment nous
donner la situation réelle de l'économie valdôtaine et la confrontation avec les responsables des
différents secteurs ne peut qu'apporter des résultats positifs.
4) En 1998, on a organisé le dernier Rendez-Vous Valdôtain.
Il est nécessaire de reprendre l'organisation de ces fêtes, vu que
nous avons parmi les Unionistes
des personnes capables à pouvoir
les organiser au mieux, avec l'apport des différentes sections, afin
que l'on puisse recommencer à
parler de politique devant un bon
verre de vin.
5) Hebdomadaire «Le Peuple Val-
dôtain» - Réorganiser le Comité de
Rédaction, dans le but de le faire
redevenir une véritable tribune
ouverte à tous les Unionistes.
6) Organisation: Les campagnes
électorales européennes, communales, celles politiques ont été un
exemple de désordre, d'incapacité
à résoudre et à gérer les différents
moments de débat.
En particulier pour ce qui a été de
la campagne électorale communale de 2005, quand on a vu que
les pauvres Follien, Grimod etc.
qui se sont débattus face aux problématiques, sans aucun support
de la part du Mouvement...
Il est nécessaire d'avoir une organisation ponctuelle qui puisse
faire face aux problèmes qui se
présentent lors des campagnes
électorales et pour repérer les
fonds nécessaires. Pour terminer, l
on doit déjà se pencher vers les
prochaines élections européennes, pour rebâtir l'-e ntente politique avec toutes les minorités
ethniques européennes et se
présenter tous ensemble au prochain rendez-vous électoral (sans
alliances trop faciles et porteuses
d'insuccès), avec les chances de
réussir à obtenir une place d'ùn
Valdôtain au Siège du Conseil de
l'Europe, un résultat que le regretté Bruno Salvadori, en 1979, n'a
pas atteint pour une poignée de
votes. Je m'arrêtèrai ici et je vous
souhaite à tous une bonne continuation de débat.
Livio Sapinet
Tout d'abord je voudrais dire que
je pense que la politique n'est
qu'un enchaînement de conséquences et je pense aussi que,
qui est à la conduite de la machine, devrait aussi être responsable des conséquences qui en
découlent et ces conséquences,
qu'il me soit permis de le dire,
sont aujourd'hui sous les yeux de
tout le monde, au moins dans nos
sensibilités.
Des déchirures toujours plus profondes ont caractérisé d'aguerrement la vie de l'Union Valdôtaine,
jusqu'à l'abandon du Mouvement
de la part des militants et des
amis avec qui nous avons partagé
un long parcours politique et ceci
est un fait.
Sur le plan plus strictement politique, lors des élections du 9 et du
10 avril, nous avons été isolés, les
forces politiques avec lesquelles
habituellement nous dialoguons
se sont orientés vers d'autres
choix, d'autres alliances et si dans
le passé nous avons toujours représenté le véritable point de
repère politique de notre Pays
d'Aoste, c,ela n'a plus été ainsi et
ceci et un fait.
Nous étions le sujet politique qui
se place au centre de l'échiquier,
nous avons toujours été le moteur
de la coalition ou des coalitions
qui se formaient, nous avions réuni autour de nous le consensus
d'une vaste couche de l'électorat,
sur la base d'un projet politique
qui, dans le passé, avait été largement apprécié par les femmes,
les hommes et les jeunes.
Et c'est ainsi qu'en 2004,47% des
électeurs s'étaient reconnus dans
l'U.V. sur la base du bon travail accompli au cours des précédentes
législatu res.
Ces femmes et ses hommes
donc, ont choisi de nous confier
la responsabilité de gouverner la
Vallée d'Aoste, sur la base d'un
programme.
Un programme qui préconisait
une Vallée d'Aoste active, valdôtaine, européenne, alliant l'identité et le particularisme du Peuple
valdôtain avec les exigences de
notre Région.
Mais à partir de là, la confiance
des électeurs s'est affaiblie, nous
le savons tous, jusqu'au point de
nous amener à une débâcle électorale telle que celle qui a été rappelée, du mois d'avril 2006.
Le consensus s'est ainsi essoufflé,
le patrimoine a été gaspillé.
Cela aussi est un fait et c'est avec
les faits que l'on se mesure en politique.
Les électeurs se sont orientés différemment par nombre de raisons
qui trouvent différentes réponses
dans certains événements politiques qui se sont produits au cours
de ses trois années. Je ne veux pas
les citer tous, mais permettez-moi
d'en rappeler quelques-uns: il est
le cas de s'arrêter et quelqu'un l'a
déjà fait, sur la méthode des choix
et de création du Gouvernement
'Perrin en 2003, avec l'exclusion
de Monsieur Caveri. Je voudrais,
par contre, revenir à une autre
histoire: au Congrès de 2003.
Nous savons tous comment nous
y étions arrivés, nous nous rappelons quel a été son déroulement,
sa conduction, les marchandages
à l'occasion de la deuxième élection.
Et permettez-moi, je vais le fa ire
aujourd'hui, je voudrais demander à Manuela Zublena, qui hier
nous a dit avoir toujours voulu
travailler pour dépasser les contrastes, pourquoi, ici dans cette
salle, elle n'a pas accepté alors
la proposition de Franco Vallet
d'une cohabitation à la direction
du Mouvement, après les résultats des élections faites ici?
Qu'est-ce qui, ou qui, l'a empêchée d'accepter une telle proposition?, quelle conviction l'a t-elle
poussée à se confronter avec une
deuxième votation?, peut-être là
on était encore à la logique, à la
déclination du principe «non fa remo prigionieri».
On a cité aussi les élections au
Pé!rlement européen, passons aux
choses sérieuses.
de nombreux adhérents qui nous
l'ont reproché et qui nous le reprochent encore.
Ajoutons à cela, que malgré les
règles strictes approuvées par le
Conseil et le Comité fédéral, le
Peuple valdôtain donnait indication de soutien dans certaines
communes aussi à des listes en
contreposition aussi par rapport à
celles organisées par les sections.
Il s'est certainement agi d'un lapsus involontaire mais cela, n'a pas
contribué à assainir le climat. Et
cela aussi, on l'a reproché maintes fois.
Ces faits ont contribué, avec beaucoup d'autres qui ont été illustrés
ce matin, avec des responsabilités
de la part de tous, à une incapacité de donner suite à beaucoup
d'engagements pris avec les électeurs en 2003 et par un affaiblissement de l'action administrative.
A cela, permettez-moi d'ajouter:
ce qui a caractérisé notre action
et qui a été évident, qui a été
perçu par tous, par les électeurs, à
l'occasion des dernières élections
politiques, ils nous l'ont dit avec
Nous y sommes arrivés avec une
candidature qui nous a été annoncée par la presse, avec tout,le
respect pour l'ami Guido Grimod,
une annonce qui a été faite aussi
aux élus qui, après sont déclinés
comme les responsables de nombre de choses.
Et tout cela, il faut se le dire, a été
fait en dépassant plusieurs règles
, de démocratie int~rne et de partage des choix.
Et il reste le fait politique qui déjà
en cette occasion, malgré une
vaste coalition de base, aurait dû
nous permettre d'élire largement
un euro-parlementaire, les électrices et les électeurs nous ont
sanctionné durement, ils nous
ont lancé Un message qui n'a pas
été écouté.
Quant à la patience et à la tolérance auxquelles on a fait référence hier, elles ont certainement été
exercées, mais souvent en ne permettant même pas, face aux protestations des adhérants, l'organisation dans certaines sections, de
petits comités, parfois de familles
pour organiser les élections municipales, avec la mise à l'index
de l'administrateur ne répondant
pas à des critères de fidélité et
d'obéissance et, tout cela, n'ayant
rien à voir avec les principes de
l'Union Valdôtaine.
Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont
le vote.
Absence d'initiative et d'action politique sur de nombreux thèmes:
le rôle de guide, de moteur de la
politique valdôtaine de l'Union a
été absent.
Manque de présence et de liaisons
sur le territoire.
Un manque de volonté, peut-être
aussi de possibilité, de gérer de
façon concentrée le Mouvement,
parfois avec l'exercice de choix
non partagés et parfois imposés.
Mais ce qui est important, c'est de
rappeler que surtout à ce fait, se
sont ajoutés d'autres éléments,
sur les thèmes qui sont chers à
notre Communauté, tels que les
principes
d'autogouvernement,
d'autonomie, d'autonomie financière, de rapport fort avec l'Etat
et l'Union européenne, de la primauté du pril')cipe de la subsidiarité, du respect des personnes, des
rôles, des fonctions de chacun.
Est-ce que ces éléments ont été
déclinés? Quand, comment, où et
devant qui? On a parlé ici d'identité et de spécificité et c'est nous
qui nous avons renoncé, trop souvent, responsabilité de tous, je me
mets, à décliner les points forts
découlant de cette spécificité.
Nous nous sommes retranchés
sur des querelles concernant les
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8
Le peuple valdôtain
20
CONGRÈS
•
JUIllET
2006
SUITE DE LA PAGE 7 .
.
,
Intervention de M. Ennio Pastoret
personnes, nous n'avons pas su
lancer des messages d'espoir à
notre communauté.
Il a été rappelé, l'Europe entière, a
débattu des thèmes forts qui ont
été rappelés ce matin comme le
droit des couples, l'immigration,
les politiques juvéniles, la cohabitation des cultures diverses, le
malaise des couches sociales démunies, l'organisation des banlieues. Ces thèmes apparemment,
nous ne touchent pas, au moins à
l'extérieur de nous, de l'Union Valdôtaine. Il y a la sensation qu'on
ne s'occupe pas de ces thèmes.
Quels sont donc les messages
d'espoir et de prise en charge de
ces problèmes que nous lançons
à notre communauté? Des thèmes également plus concrets et
directs sont sous nous yeux tels
que différentes situations de caractère organisationnel, administratif, économique de notre Région mais ils ont déjà été cités et
donc je les laisserai de côté.
Mais il reste le fait que tous ces
faits, toutes ces attitudes ont été
perçues par les électeurs qui nous
ont sanctionnés.
Cela a contribué à déterminer un
isolement de notre ' Mouvement,
nous l'avons constaté lors des
dernières élections politiques.
Quelqu'un a dit que nous avions voulu limoger les Ds. Non,
là je dois donner raison à notre
Président, à Manuela Zublena. La
vérité est qu'ils n'ont plus voulu
s'asseoir à notre table comme
l'on fait d'autres forces politiques
qui nous considéraient jusqu'à il
y a peu de temps, leurs interlocuteurs privilégiés.
C'était leur aptitude, puisqu'ils
avaient constaté notre faiblesse
politique, notre perte de vitesse,
notre incapacité d'être les interprètes primaires des besoins de
notre communauté et cela, entre
temps que des voix de désaccord,
toujours plus nombreuses, ont
porté nombre de , nos militants
à abandonner l'U.V., en mettant
en discussion sa gestion, le droit
d'expression, la liberté des opinions, le respect des personnes.
Vous vous rappelez tous ce qui
été dit au Congrès que nous avons
tenu à Aoste au cinéma Giacosa,
ce n'est pas une nouveauté. Et
beaucoup de monde maintenant
pense à nous en appliquant à notre système la maxime de Stendhal: «Dans tous les partis plus un
homme à de l'esprit, moins il est
de son parti». Ce qui est plus grave
est que ces forces nous ont battu
et ont su faire passer dans l'électorat qui jadis étaient le nôtre: le
sens d'appartenance à cette communauté, l'amour pour le pays, le
respect des opinions, la valorisation de l'unité dans la diversité, la
valeur des principes éthiques, la
capacité du dialogue, la présence
sur le territoire. Ceux-ci ont été les
atouts gagnants d'une campagne
électorale. Une campagne électorale qui nous a vu prêcher la bonté d'un projet politique que nous
n'avons pas su rendre crédible et
fort. Claudio Brédy, mon syndic,
l'a dit ce matin, les Valdôtains
nous ont envoyé un message,
nous ont demandé un changement fort, qui touche la méthode
de gestion du Mouvement, notre
politique, la façon de gouverner
notre Région, les consciences de
chacun et nous donnent de grandes responsabilités. C'est vrai.
Mais si cela est le message, il
nous appartient q'interpréter ces
requêtes, on arrête là.
Les accusations ont toutes été
déjà faites mais nous avons la
nécessité d'interpréter ce que les
gens nous ont dit. Et pour ce faire
il nous est nécessaire d'aborder
des thèmes qui nous sont fondamentaux, qui touchent directement des thèmes spécifiques.
Nous ne pouvons pas faire semblant qu'aux cours de ces derniers
mois rien ne s'est passé. Force est
de constater que de nombreux
unionistes se sont éloignés du
Mouvement et ils l'ont fait sur la
base de constats, évaluations qui
ont comme réfé rences les mêmes
principes qui jadis étaient à la
base de notre culture politique.
Le futur groupe dirigeant de
l'Union aura de quoi s'interroger
et devra prendre en compte la
nécessité de travailler pour une
réconciliation qui ne peut passer
que par une écoute attentive des
raisons des autres.
Mais cela ne pourra se faire que si
le dénominateur commun est celui des principes, des valeurs auxquels se rattachent aussi nombre
de ceux qui, en ce moment, se
sont mis en marge du Mouvement
et de ses principes qui sont aussi
ceux auxquels l'U.v. a toujours fait
référence tels que le fédéralisme,
l'autonomie, l'autodétermination,
autogouvernement, la laïcité.
Je m'arrêterai là parce que je n'ai
pas consulté de dictionnaire. Mais
la défense des particularités linguistiques, et aux amendements
présentés par la section de Gignod, à l'article 1, permettez-moi
là, de rejoindre les raisons de M.
Vicquéry, quelqu'un a cité Chanoux; M. Rivolin sur le «Peuple»
nous a dit ce qu'Emile Chanoux
nous aurait raconté s'il avait participé à ce Congrès. Mais hier nous
avons su bien dire ce que nous
lui aurions répondu quant aux valeurs de la Résistance. Pas d'importance, ça ne nous intéresse
pas. Belle réponse à Emile Chanoux. Revenons par contre à nos
aspects et j'arrive à la conclusion.
Nous ne pouvons pas imaginer
que les principes que je viens de
citer tout à l'heure soient déclinés
sans qu'il y ait un débat incluant
la société civile, les gens, la communauté toute entière.
Parce que nous devons nous le
dire, aujourd'hui nous ne sommes
plus percus proches des gens,
nous ne sommes plus capables
de porter notre discussion dans la
communauté de façon ouverte et
libre. Donc c'est une requête que
nous devons avancer vers la nouvelle classe dirigeante de ce Mouvement. Nous ne sommes plus
perçus, et nous le savons très bien,
à l'extérieur comme protagonistes
et interprètes de l'évolution rapide de notre société valdôtaine. Il
nous appartient donc de faire en
sorte que les gens n'appliquent
pas à l'U.V., la maxime de Paul
Valéry: «la politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce
qui les regarde». Le moment est
venu, non pas de solliciter comme nous avons essayé de faire
notre orgueil, un orgueil qui est
un peu affaibli, moi je pense que
nous devrions par contre fouetter
cet esprit de victoire et de réussite
que nous avons un peu perdu. Le
moment est venu de changer de
direction, nous avons changé les
règles, mais elles devraient être
notre traduction partagée d'une
nouvelle aptitude, d'une nouvelle
méthode permettant d'assurer le
fonctionnement de l'Union, d'en
gouverner les choix politiques
selon les règles de la démocratie, de la transparence, de la tolérance, rassemblant les différentes
tendances politiques, visions du
monde. Nous étions, rappelonsnous, un mouvement populaire
ancré sur le territoire, étant à
même de participer à la vie des
gens, dans peu de temps le monde autour de nous a changé, et si,
juste hier, il aurait été impossible
d'imaginer l'histoire récente de ce
pays d'Aoste sans Union Valdôtaine, aujourd'hui les faits récents
nous disent que si nous nous
relevons il sera peut-être possible d'imaginer un futur avec des
autres sujets qui voudraient nous
remplacer. Ils sont déjà à notre
porte. Le capital de l'histoire du
Mouvement est important, on l'a
rappelé, mais à lui seul il ne peut
pas suffire à nous tenir ensemble
et à nous faire bâtir notre futur.
Donc nous ne devons pas gaspiller notre patrimoine et cela ne
pourra être évité qu'à partir d'une
action de relance du Mouvement
s'accompagnant à un projet politique visant au maintien de l'autonomie, de la culture, de l'identité
et cela dans le cadre de la mondialisation. On a déjà parlé des
formes institutionnelles; je voudrais seulement rappeler là qu'à
ce propos que les sirènes de ses
derniers temps nous charmant
pour réformer la loi électorale
de la région ont des noms et des
prénoms bien connus: Elia Riccarand, Les Verts et autres copains
de route qui ont tous l'intérêt de
modifier l'instrument qui nous ëi
permis d'atteindre les résultats
électoraux de 1998 à 2003. Attention qu'on ne tombe pas dans ce
piège et que le thème de la préférence unique, tant chéri aussi
à l'intérieur de l'Union par quelques-uns de' nos amis, ne sera
qu'un ultérieur moteur de conflictualité et pas d'apaisement.
Attention! Ne soyons pas dupes,
ne nous faisons pas tromper.
Cette loi électorale nous l'avons
voulue et approuvée aujourd'hui;
on nous dit qu'elle sera à l'origine
d'allons savoir quel dégât. Rappelons-nous que ce ne sont pas les
lois qui sont mauvaises en principe mais l'utilisation, l'application
qu'en font les personnes. Quant
aux reformes, certes on ne peut
plus imaginer une politique de
réformes sans un dialogue avec
les autres forces politiques sans
réfléchir à un système d'alliances. L:Union Valdôtaine a toujours
fondé sa force en regroupant tous
ceux qui partageaient ses finalités
grâce à sa propre identité sans se
placer dans les clivages politiques
traditionnels droite ou gauche.
Mais surtout l'Union Valdôtaine
l'a fait pour ne pas s'isoler et pour
ne pas le faire elle doit être partie prenante du débat politique
d'aujourd'hui en tenant compte
aussi des volontés des électeurs.
Les choix de février 2006 n'ont
pas été appréciés par les électeurs
valdôtains nous n'avons pas su,
pas pu expliquer le projet politique peut-être, mais cela aussi est
un fait et c'est pour cela qu'il est
nécessaire de redéfinir notre stratégie et notre ligne politique. Dans
un futur proche, à partir de lundi,
je souhaite avoir un Président qui
sache porter sur ses épaules la
responsabilité de conduire l'U.V.,
de le faire dans le respect profond
des règles de notre démocratie interne, en pleine liberté, en pleine
autonomie, en démontrant qu'il
n'est soumis à aucune tutelle. Je
disais au Congrès de 2003 et je
cite: <de demande à notre futur
chef de veiller de manière tout à
fait particulière afin que soit respecté le respect de tous dans notre Mouvement, le Président doit
et devra être un arbitre impartial
et non un joueur de l'une ou de
l'autre part». Fin de citation. Je
conclus. Je demande aujourd'hui
à notre Président de travailler
pour recomposer, pour nous reconduire tous dans une maison
commune où nous pourrons retrouver ceux qui aujourd'hui ne
sont pas ici avec nous, et dont je
considère encore sincère l'intérêt
pour la cause valdôtaine.
Je pense que Guido Cesal sera
un président fidèle à l'Union Valdôtaine et à ses principes. Je lui
souhaite et je souhaite qu'il sache
rester, comme il a été au cours
de sa carrière un hombre vertical,
comme disent les espagnols. Mais
je lui demande d'avoir la force et
le courage de se dire et de démontrer, comme le disait Prudon,
que «la politique est la science de
la liberté».
Ennio Pastoret
r
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