RDC : Joseph Kabila nomme le gouvernement de « Cohésion
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RDC : Joseph Kabila nomme le gouvernement de « Cohésion
RDC : Joseph Kabila nationale » nomme le gouvernement de « Cohésion http://radiookapi.net/actualite/2014/12/08/rdc-joseph-kabila-nomme-le-gouvernement-decohesionnationale/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20%20Most%20shared%20links Le chef de l’Etat Joseph Kabila a nommé dimanche 7 décembre le gouvernement dit de cohésion nationale. L’annonce a été faite sur les antennes de la télévision publique. Matata Ponyo est maintenu Premier ministre. L’équipe comprend également des opposants. Ce gouvernement de cohésion nationale était attendu depuis plus d’une année. Joseph Kabila l’avait annoncé en octobre 2013 à la clôture des concertations nationales. Le nouveau gouvernement comprend trois vice-Premiers ministres. Parmi eux, l’opposant Thomas Luhaka, secrétaire général du MLC de Jean-Pierre Bemba, qui devient vice-Premier ministre et ministre des Postes et télécommunications. Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, le parti présidentiel, est lui aussi nommé vice-Premier ministre. Il sera en charge de l’Intérieur. Le troisième vice-Premier, Willy Makiashi, sera en charge de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale. Dans la nouvelle équipe Matata figure également deux ministres d’Etat : Michel Bongongo en charge du Budget et Salomon Banamuhere chargé de la Décentralisation et des Affaires coutumières. Dix ministres de l’ancien gouvernement sont maintenus à leur poste. Parmi eux, Lambert Mende qui garde la tête du ministère de la Communication et des Médias. Raymond Tshibanda reste ministre des Affaires étrangères. Comme Félix Kabange Numbi qui reste à la Santé. D’autres ministres changent de portefeuille. Tryphon Kin-kiey Mulumba quitte les Postes et télécommunications pour les Relations avec le Parlement. Ministre de l’Emploi dans le précédent gouvernement, Modeste Bahati est nommé à l’Economie. Parmi les nouvelles têtes de cette équipe, on compte notamment Aimé Ngoy Mukena à la Défense nationale, Alexis Thambwe Mwamba à la Justice, Olivier Kamitatu au Plan, Théophile Mbemba Fundu à l’Enseignement supérieur, Omer Egbwake à l’Aménagement du Territoire. La liste complète du nouveau gouvernement: Les vice-Premiers ministres 1. vice-Premier et Ministre de l’Intérieur et Sécurité : M. Evariste Boshab 2. vice-Premier et Ministre des PT&NTIC : M. Thomas Luhaka Losendjola 3. vice-Premier et Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale : M. Willy Makiashi Les ministres d’Etat 4. Ministre d’Etat et Ministre du Budget : M. Michel Bongongo 5. Ministre d’Etat et Ministre de la Décentralisation et Affaire Coutumière : M. Simon Banamuhere Les ministres 6. Ministre des Affaires Etrangères et Coopération Internationale : M. Raymond Tshibanda 7. Ministre de la Défense, Anciens combattants et Réinsertion : M. Aimé Ngoy Mukena 8. Ministre de la Justice, Garde Sceau et Droits Humains : M. Alexis Thambwe Mwamba 9. Ministre du Portefeuille : Mme Louise Munga 10. Ministre de Relation avec le Parlement : M. Tryphon Kin-kiey Mulumba 11. Ministre de la Communication et Médias : M. Lambert Mende 12. Ministre de l’EPSP et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté : M. Maker Mwangu Famba 13. Ministre du Plan et Révolution de la Modernité : M. Olivier Kamitatu 14. Ministre de la Fonction Publique : M. Jean-Claude Kibala 15. Ministre des Infrastructures : M. Fridolin Kasweshi 16. Ministre des Finances : Henri Yav Muland 17. Ministre de l’Economie Nationale : M. Modeste Bahati Lukwebo 18. Ministre de l’Environnement et Développement Durable : M. Bienvenu Lihota Ndjoli 19. Ministre du Commerce : Mme Ngudianga Bayokisa 20. Ministre de l’Industrie : M. Germain Kambinga 21. Ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage : M. Kabwe Mwewu 22. Ministre des Affaires Foncières : M. Bolengetenge Balela 23. Ministre des Mines : M. Martin Kabwelulu 24 : Ministre des Hydrocarbures : M. Crispin Atama Tabe 25. Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques : M. Jeannot Matadi Nenga Gamanda 26. Ministre de la Culture et des Arts : M. Banza Mukalay 27. Ministre du Tourisme : M. Elvis Muntiri wa Bashala 28. Ministre de la Santé Publique : M. Félix Kabange Numbi 29. Ministre de l’ESU : M. Théophile Mbemba Fundu 30. Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel : M. Jean Nengbangba 31. Ministre de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et habitat : M. Omer Egwake 32. Ministre des Transports et Voies de Communication : M. Justin Kalumba 33. Ministre de la Recherche Scientifique et Technologique : M. Daniel Madimba Kalonji 34. Ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Bijoux Kat 35. Ministre des PME et Classe Moyenne : M. Bohongo Nkoy 36. Ministre du Développement Rural : M. Eugène Serufuli 37. Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs : M. Sama Lukonde Kienge Les vice-ministres 38. Vice-ministre de l’Intérieur : Mme Martine Bukasa Ntumba 39. Vice-ministre de la Défense nationale : M. René Nsibu 40. Vice-ministre de la Justice et Droits Humains : M. Mboso Nkodia Mpuanga 41. Vice-ministre du Budget : Mme Ernestine Nyoka 42. Vice-ministre de la Coopération Internationale et Intégration Régionale : M. Franck Mwendi Malila 43. Vice-ministre des Congolais de l’Etranger : M. Antoine Boyamba 44. Vice-ministre de l’Energie : Mme Maguy Rwakabuba 45. Vice-ministre des Finances : M. Albert Mpeti 46. Vice-ministre du Plan : Mme Lisette Bisangana Ngalamulume 47. Vice-ministre des Postes et Télécommunications : M. Enoch Sebineza Prétendu Crash raté de l’avion du gouvernement. La version des faits du pilote http://www.groupelavenir.org/spip.php?article2690 Suite aux différentes rumeurs relayées par la presse sur un supposé crash raté de l’avion du Gouvernement lors de son vol, de retour en provenance de Dakar, ramenant les officiels congolais, où ils ont pris part au XVème sommet de la Francophonie, le Commandant de l’appareil s’est vu dans l’obligation de porter à l’attention du public la vérité des faits. En effet, l’avion du Gouvernement immatriculé 9QC-GC est de type Gulftream IV (GIV) de fabrication américaine. Acquis aux Etats-Unis en 2013, après évaluations techniques rigoureuses par des équipes américaine et sud-africaine, il est soumis aux contrôles techniques réguliers. Le dernier en date est son entretien complet effectué à New York, aux Etats-Unis en juin 2014. Pour ce faire, l’avion est techniquement au point. Ce qui, par ailleurs, justifie qu’il peut voler dans le ciel de tous les pays du monde. Ce supposé crash a étonné plus d’une personne, d’autant plus qu’un Gouvernement de rigueur productrice de croissance comme celui présidé par le Premier ministre Matata Ponyo ne pouvait pas se permettre d’acheter un vieil avion ou un Antonov pour le mettre à la disposition non seulement de son propre Gouvernement, mais aussi de toute la République. Si pour les autres l’occasion était indiquée pour fustiger cette acquisition gouvernementale, tous ceux qui étaient dans l’avion n’ont pas trouvé d’autres mots, si pas de remercier Dieu, le maître de temps et de circonstances. Ils n’ont pas manqué de reconnaître le professionnalisme de l’équipage. En effet, celui-ci a, au regard de l’état d’esprit de quelques passagers, et le temps de vol restant pour regagner Kinshasa étant de 4 heures et 30 minutes, résolu de ramener l’avion à Dakar et a pris l’initiative, en sa qualité de Commandant de bord, d’informer les passagers de cette décision. Ce qui fut fait, et 30 minutes après, l’avion avait atterri normalement. Ci-dessous, le communiqué de presse du pilote : COMMUNIQUE DE PRESSE (Sur un prétendu crash raté de l’avion GIV du Gouvernement) Suite aux différentes rumeurs relayées par la presse sur un supposé crash raté de l’avion du Gouvernement lors de son vol, de retour en provenance de Dakar, ramenant les officiels congolais, le Commandant de l’appareil s’est vu dans la nécessité de porter à l’attention du public la vérité des faits. L’avion du Gouvernement immatriculé 9QC-GC est de type Gulftream IV (GIV) de fabrication américaine. Acquis aux Etats-Unis en 2013, après évaluations techniques rigoureuses par des équipes américaine et sud-africaine, il est soumis aux contrôles techniques réguliers. Le dernier en date est son entretien complet effectué à New York, aux Etats-Unis en juin 2014. Il sied donc de relever qu’il est techniquement au point. Ce qui, par ailleurs, justifie qu’il peut voler dans le ciel de tous les pays du monde. En date du lundi 1erdécembre 2014, 20 minutes après le décollage de l’aéroport de Dakar, pour regagner Kinshasa, avec des officiels congolais, une partie du hublot extérieur droit position 5 a cédé. Il faut noter que le système étant double, le hublot intérieur est resté en place. Conformément aux procédures adéquates et prévues par le constructeur de l’avion, nous avons quitté l’altitude de 41.000 pieds en descente contrôlée vers 35.000 pieds, comme le prévoit ledit constructeur dans son manuel des procédures QRH : AFM3 – 2520 et en accord avec le contrôleur de Dakar, nous avons volontairement réduit d’altitude, en vue de poursuivre normalement le vol. Cependant, au regard de l’état d’esprit de quelques passagers, et le temps de vol restant pour regagner Kinshasa étant de 4 heures et 30 minutes, nous avons résolu de ramener l’avion à Dakar et avons pris l’initiative, en notre qualité de Commandant de bord, d’informer les passagers de notre décision. Ce qui fut fait, et 30 minutes après, l’avion avait atterri normalement. Il est donc inexact d’avancer que : • L’avion avait perdu vertigineusement d’altitude. La descente s’est faite de manière contrôlée et voulue. • L’air extérieur entrait dans l’avion. Ceci n’est pas vrai. Un avion de ce type étant pressurisé, en cas de défaillance complète d’un hublot, c’est plutôt l’air comprimé de l’intérieur qui s’échappe, les masques d’oxygène tombent automatiquement car à une telle altitude, l’être humain ne peut respirer et les passagers pouvaient être aspirés vers l’extérieur. • L’atterrissage s’est fait de manière fracassante. Ce qui est complètement erroné. En effet, l’avion a atterri de manière normale et nous n’avons pas eu besoin d’une assistance au sol pour ce faire. Pour preuve les enregistreurs de vol contiennent les échanges entre l’équipage et la tour de contrôle de Dakar. Lesquels n’ont fait nullement part d’une situation d’urgence ou catastrophique qui aurait justifié le retour de l’appareil. Il est donc factice de désorienter l’opinion publique sur un prétendu crash qui aurait été évité. Fait à Kinshasa, le 06 décembre 2014 BOB JANSENS Commandant Licence congolaise : 564/F Licence américaine : 2565075