RDC : Joseph Kabila nomme le gouvernement de « Cohésion

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RDC : Joseph Kabila nomme le gouvernement de « Cohésion
RDC : Joseph Kabila
nationale »
nomme le
gouvernement
de « Cohésion
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Le chef de l’Etat Joseph Kabila a nommé dimanche 7 décembre le gouvernement dit
de cohésion nationale. L’annonce a été faite sur les antennes de la télévision
publique. Matata Ponyo est maintenu Premier ministre. L’équipe comprend
également des opposants. Ce gouvernement de cohésion nationale était attendu
depuis plus d’une année. Joseph Kabila l’avait annoncé en octobre 2013 à la clôture
des concertations nationales.
Le nouveau gouvernement comprend trois vice-Premiers ministres. Parmi eux,
l’opposant Thomas Luhaka, secrétaire général du MLC de Jean-Pierre Bemba, qui
devient vice-Premier ministre et ministre des Postes et télécommunications.
Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, le parti présidentiel, est lui aussi nommé vice-Premier
ministre. Il sera en charge de l’Intérieur.
Le troisième vice-Premier, Willy Makiashi, sera en charge de l’Emploi, du Travail et
de la Prévoyance sociale.
Dans la nouvelle équipe Matata figure également deux ministres d’Etat : Michel
Bongongo en charge du Budget et Salomon Banamuhere chargé de la
Décentralisation et des Affaires coutumières.
Dix ministres de l’ancien gouvernement sont maintenus à leur poste. Parmi eux,
Lambert Mende qui garde la tête du ministère de la Communication et des Médias.
Raymond Tshibanda reste ministre des Affaires étrangères. Comme Félix Kabange
Numbi qui reste à la Santé.
D’autres ministres changent de portefeuille. Tryphon Kin-kiey Mulumba quitte les
Postes et télécommunications pour les Relations avec le Parlement. Ministre de
l’Emploi dans le précédent gouvernement, Modeste Bahati est nommé à l’Economie.
Parmi les nouvelles têtes de cette équipe, on compte notamment Aimé Ngoy Mukena
à la Défense nationale, Alexis Thambwe Mwamba à la Justice, Olivier Kamitatu au
Plan, Théophile Mbemba Fundu à l’Enseignement supérieur, Omer Egbwake à
l’Aménagement du Territoire.
La liste complète du nouveau gouvernement:
Les vice-Premiers ministres
1. vice-Premier et Ministre de l’Intérieur et Sécurité : M. Evariste Boshab
2. vice-Premier et Ministre des PT&NTIC : M. Thomas Luhaka Losendjola
3. vice-Premier et Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale : M. Willy
Makiashi
Les ministres d’Etat
4. Ministre d’Etat et Ministre du Budget : M. Michel Bongongo
5. Ministre d’Etat et Ministre de la Décentralisation et Affaire Coutumière : M. Simon
Banamuhere
Les ministres
6. Ministre des Affaires Etrangères et Coopération Internationale : M. Raymond
Tshibanda
7. Ministre de la Défense, Anciens combattants et Réinsertion : M. Aimé Ngoy
Mukena
8. Ministre de la Justice, Garde Sceau et Droits Humains : M. Alexis Thambwe
Mwamba
9. Ministre du Portefeuille : Mme Louise Munga
10. Ministre de Relation avec le Parlement : M. Tryphon Kin-kiey Mulumba
11. Ministre de la Communication et Médias : M. Lambert Mende
12. Ministre de l’EPSP et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté : M. Maker Mwangu
Famba
13. Ministre du Plan et Révolution de la Modernité : M. Olivier Kamitatu
14. Ministre de la Fonction Publique : M. Jean-Claude Kibala
15. Ministre des Infrastructures : M. Fridolin Kasweshi
16. Ministre des Finances : Henri Yav Muland
17. Ministre de l’Economie Nationale : M. Modeste Bahati Lukwebo
18. Ministre de l’Environnement et Développement Durable : M. Bienvenu Lihota
Ndjoli
19. Ministre du Commerce : Mme Ngudianga Bayokisa
20. Ministre de l’Industrie : M. Germain Kambinga
21. Ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage : M. Kabwe Mwewu
22. Ministre des Affaires Foncières : M. Bolengetenge Balela
23. Ministre des Mines : M. Martin Kabwelulu
24 : Ministre des Hydrocarbures : M. Crispin Atama Tabe
25. Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques : M. Jeannot Matadi Nenga
Gamanda
26. Ministre de la Culture et des Arts : M. Banza Mukalay
27. Ministre du Tourisme : M. Elvis Muntiri wa Bashala
28. Ministre de la Santé Publique : M. Félix Kabange Numbi
29. Ministre de l’ESU : M. Théophile Mbemba Fundu
30. Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel : M. Jean Nengbangba
31. Ministre de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et habitat : M. Omer Egwake
32. Ministre des Transports et Voies de Communication : M. Justin Kalumba
33. Ministre de la Recherche Scientifique et Technologique : M. Daniel Madimba
Kalonji
34. Ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Bijoux Kat
35. Ministre des PME et Classe Moyenne : M. Bohongo Nkoy
36. Ministre du Développement Rural : M. Eugène Serufuli
37. Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs : M. Sama Lukonde Kienge
Les vice-ministres
38. Vice-ministre de l’Intérieur : Mme Martine Bukasa Ntumba
39. Vice-ministre de la Défense nationale : M. René Nsibu
40. Vice-ministre de la Justice et Droits Humains : M. Mboso Nkodia Mpuanga
41. Vice-ministre du Budget : Mme Ernestine Nyoka
42. Vice-ministre de la Coopération Internationale et Intégration Régionale : M.
Franck Mwendi Malila
43. Vice-ministre des Congolais de l’Etranger : M. Antoine Boyamba
44. Vice-ministre de l’Energie : Mme Maguy Rwakabuba
45. Vice-ministre des Finances : M. Albert Mpeti
46. Vice-ministre du Plan : Mme Lisette Bisangana Ngalamulume
47. Vice-ministre des Postes et Télécommunications : M. Enoch Sebineza
Prétendu Crash raté de l’avion du gouvernement. La version des
faits du pilote
http://www.groupelavenir.org/spip.php?article2690
Suite aux différentes rumeurs relayées par la presse sur un supposé crash raté de
l’avion du Gouvernement lors de son vol, de retour en provenance de Dakar,
ramenant les officiels congolais, où ils ont pris part au XVème sommet de la
Francophonie, le Commandant de l’appareil s’est vu dans l’obligation de porter à
l’attention
du
public
la
vérité
des
faits.
En effet, l’avion du Gouvernement immatriculé 9QC-GC est de type Gulftream IV
(GIV) de fabrication américaine. Acquis aux Etats-Unis en 2013, après évaluations
techniques rigoureuses par des équipes américaine et sud-africaine, il est soumis
aux contrôles techniques réguliers. Le dernier en date est son entretien complet
effectué à New York, aux Etats-Unis en juin 2014. Pour ce faire, l’avion est
techniquement au point. Ce qui, par ailleurs, justifie qu’il peut voler dans le ciel de
tous
les
pays
du
monde.
Ce supposé crash a étonné plus d’une personne, d’autant plus qu’un Gouvernement
de rigueur productrice de croissance comme celui présidé par le Premier ministre
Matata Ponyo ne pouvait pas se permettre d’acheter un vieil avion ou un Antonov
pour le mettre à la disposition non seulement de son propre Gouvernement, mais
aussi
de
toute
la
République.
Si pour les autres l’occasion était indiquée pour fustiger cette acquisition
gouvernementale, tous ceux qui étaient dans l’avion n’ont pas trouvé d’autres mots,
si pas de remercier Dieu, le maître de temps et de circonstances. Ils n’ont pas
manqué de reconnaître le professionnalisme de l’équipage. En effet, celui-ci a, au
regard de l’état d’esprit de quelques passagers, et le temps de vol restant pour
regagner Kinshasa étant de 4 heures et 30 minutes, résolu de ramener l’avion à
Dakar et a pris l’initiative, en sa qualité de Commandant de bord, d’informer les
passagers de cette décision. Ce qui fut fait, et 30 minutes après, l’avion avait atterri
normalement.
Ci-dessous, le communiqué de presse du pilote :
COMMUNIQUE
DE
PRESSE
(Sur un prétendu crash raté de l’avion GIV du Gouvernement)
Suite aux différentes rumeurs relayées par la presse sur un supposé crash raté de
l’avion du Gouvernement lors de son vol, de retour en provenance de Dakar,
ramenant les officiels congolais, le Commandant de l’appareil s’est vu dans la
nécessité de porter à l’attention du public la vérité des faits.
L’avion du Gouvernement immatriculé 9QC-GC est de type Gulftream IV (GIV) de
fabrication américaine. Acquis aux Etats-Unis en 2013, après évaluations techniques
rigoureuses par des équipes américaine et sud-africaine, il est soumis aux contrôles
techniques réguliers. Le dernier en date est son entretien complet effectué à New
York,
aux
Etats-Unis
en
juin
2014.
Il sied donc de relever qu’il est techniquement au point. Ce qui, par ailleurs, justifie
qu’il
peut
voler
dans
le
ciel
de
tous
les
pays
du
monde.
En date du lundi 1erdécembre 2014, 20 minutes après le décollage de l’aéroport de
Dakar, pour regagner Kinshasa, avec des officiels congolais, une partie du hublot
extérieur droit position 5 a cédé. Il faut noter que le système étant double, le hublot
intérieur
est
resté
en
place.
Conformément aux procédures adéquates et prévues par le constructeur de l’avion,
nous avons quitté l’altitude de 41.000 pieds en descente contrôlée vers 35.000 pieds,
comme le prévoit ledit constructeur dans son manuel des procédures QRH : AFM3 –
2520 et en accord avec le contrôleur de Dakar, nous avons volontairement réduit
d’altitude, en vue de poursuivre normalement le vol. Cependant, au regard de l’état
d’esprit de quelques passagers, et le temps de vol restant pour regagner Kinshasa
étant de 4 heures et 30 minutes, nous avons résolu de ramener l’avion à Dakar et
avons pris l’initiative, en notre qualité de Commandant de bord, d’informer les
passagers de notre décision. Ce qui fut fait, et 30 minutes après, l’avion avait atterri
normalement.
Il
est
donc
inexact
d’avancer
que :
• L’avion avait perdu vertigineusement d’altitude. La descente s’est faite de manière
contrôlée
et
voulue.
• L’air extérieur entrait dans l’avion. Ceci n’est pas vrai. Un avion de ce type étant
pressurisé, en cas de défaillance complète d’un hublot, c’est plutôt l’air comprimé de
l’intérieur qui s’échappe, les masques d’oxygène tombent automatiquement car à
une telle altitude, l’être humain ne peut respirer et les passagers pouvaient être
aspirés
vers
l’extérieur.
• L’atterrissage s’est fait de manière fracassante. Ce qui est complètement erroné.
En effet, l’avion a atterri de manière normale et nous n’avons pas eu besoin d’une
assistance
au
sol
pour
ce
faire.
Pour preuve les enregistreurs de vol contiennent les échanges entre l’équipage et la
tour de contrôle de Dakar. Lesquels n’ont fait nullement part d’une situation
d’urgence ou catastrophique qui aurait justifié le retour de l’appareil.
Il est donc factice de désorienter l’opinion publique sur un prétendu crash qui aurait
été
évité.
Fait à Kinshasa, le 06 décembre 2014
BOB JANSENS
Commandant
Licence congolaise : 564/F
Licence américaine : 2565075