Littérature étrangère – période 14-18 – la Grande Guerre Mémoires

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Littérature étrangère – période 14-18 – la Grande Guerre Mémoires
Littérature étrangère – période 14-18 – la Grande Guerre
La Première Guerre mondiale a inspiré un nombre considérable de romans, de bandes dessinées, de
pièces de théâtre et d'œuvres poétiques. Pendant la guerre, on estime à plusieurs milliers le nombre
de poèmes écrits chaque jour par les combattants et leurs proches. Après la guerre, des nombreux
soldats publièrent leurs mémoires et leurs journaux de guerre. Beaucoup de divisions ou d'unités
armés de taille plus réduite ont procédé à la rédaction de journaux de tranchées, comme le Wipers
Times anglais ou Le Crapouillot.
Dans les années 1920 et 1930, le sujet principal des œuvres de fiction en rapport avec la Première
Guerre mondiale était les conséquences psychologiques et sociales du conflit, notamment les
troubles comportementaux de guerre. Aujourd'hui encore, de nombreux romanciers s'inspirent de
cette période ; la raréfaction des conflits armés dans le monde occidental depuis la Seconde Guerre
mondiale est peut-être une explication au succès que rencontrent des sujets jusqu'alors marginaux
comme les mutineries ou les fraternisations.
Jean-Norton Cru a publié, en 1929, Témoins, essai d'analyse et de critique des souvenirs de
combattants édités en français de 1915 à 1928, une analyse critique de 251 témoignages (romans,
souvenirs, réflexions, recueils de lettres etc.).
Mémoires et journaux de guerre
De langue allemande
Ernst Jünger, Orages d'acier - Orages d'acier (In Stahlgewittern), publié en 1920, est le premier
livre d'Ernst Jünger. Il s'agit d'un récit autobiographique sur son expérience de la Première Guerre
mondiale qu'il a vécue comme soldat de bout en bout. Il s'agit de son livre le plus lu encore aujourd'hui, et
celui qui lui a assuré une importante notoriété dès les années 1920, en particulier dans les cercles
nationalistes et chez les ligues d'anciens combattants dont ceux du Stahlhelm.
Comme le souligne Michael Hofman, auteur en 2004 d'une traduction anglaise du texte, ce livre est après
Le Feu d'Henri Barbusse, l'un des tout premiers témoignages littéraires sur la Grande Guerre.
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Siegried Lenz – la leçon d'allemand Siegfried Lenz, né le 17 mars 1926 à Lyck en Prusse-Orientale (alors en Allemagne, aujourd'hui Ełk en
Pologne), et mort le 7 octobre 2014 à Hambourg1, est l'un des écrivains allemands les plus connus de la
littérature de l'après-guerre et d'aujourd'hui, et un scénariste allemand. Il est l'auteur de quatorze romans
et de nombreux recueils de courtes histoires, d'essais et de pièces radiophoniques ou théâtrales. Il a
obtenu le Prix Goethe à Francfort-sur-le-Main en 1999.
Le chef-d' oeuvre qui a propulsé Siegfried Lenz au rang des plus grands écrivains allemands
contemporains.
Enfermé dans une prison pour jeunes délinquants située sur une île au large de Hambourg, Siggi
Jepsen est puni pour avoir rendu copie blanche à une rédaction sur « les joies du devoir ». Ce n'est
pas qu'il n'ait rien à dire, bien au contraire... mais il doit tirer le passé de son sommeil. Une fois
l'effort accompli, il se met à écrire sans relâche et il lui faudra un an pour mettre en ordre le flot de
ses souvenirs d'enfance, et se remémorer la manière dont son père, policier, accomplissait avec soin
son devoir.
Siggi revient à ce jour de 1943 lorsque son père, alors officier de police de Rugbüll à la frontière
danoise, dut apporter à son ancien ami le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par
le régime une lettre lui stipulant l interdiction formelle de peindre. Au fil de sa rédaction-confession,
le jeune garçon va tenter de comprendre pourquoi son père s'est ainsi acharné pendant et après la
guerre sur son vieil ami, et comment lui, à sa manière, a résisté à l'autorité paternelle en prenant le
parti du peintre.
L'écrivain et le peintre se confondent dans cette toile vivante où le vent du Nord fait se courber les
hommes. La Leçon d'allemand, évocation de la manière dont le nazisme pénétra les esprits, a fait de
Siegfried Lenz l un des auteurs les plus lus de la littérature allemande. Il est aujourd'hui réédité dans
la collection « Pavillons poche » à l occasion de la parution de son nouveau roman, Une minute de
silence.
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La liste de Schindler – Thomas Kenelly
Oskar Schindler, industriel prospère, avait fait quelque chose d'incroyable pour aider les Juifs. Ce
roman historique retrace le combat d'un homme pour la cause juive et toutes les difficultés qui vont
en découler.
Sous l'Allemagne nazie, Schindler va recruter des travailleurs juifs et tentera ensuite de leur sauver
la vie. En effet, il va découvrir la folie et l'horreur nazie à l'encontre de ces hommes, femmes et
enfants. Une histoire réelle... bouleversante... qui montre que tous les allemands n'étaient pas
mauvais. Cet homme a usé à bon escient de son pouvoir et de sa fortune! Quel courage lui a-t-il fallu
dans une période aussi sombre. Il a risqué sa propre vie... Et au final, il a sauvé des +/- 1200 juifs en
les employant dans son usine d'armement...
Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche-Hongrie, et mort par suicide le 22
février 1942, à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.
Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile
Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter
son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre
de biographe (Joseph Fouché, Marie Antoinette, Marie Stuart) et surtout d'auteur de romans et
nouvelles qui ont conservé leur attrait près d'un siècle plus tard (Amok, La Pitié dangereuse, La
Confusion des sentiments). Dans son livre testament Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen, Zweig
se fait chroniqueur de l'«Âge d'or» de l'Europe et analyse avec lucidité ce qu'il considère être l'échec
d'une civilisation.
Zweig pendant la guerre - 14-16
D’abord jugé inapte au front, Zweig est néanmoins enrôlé dans les services de propagande. Il y
apprend les nouvelles du front, les morts par milliers, les villages anéantis. Quelques rares voix
s’élèvent pour appeler à la raison et au dépôt des armes. Elles sont mal reçues. Plusieurs de ses
anciens amis, dont Zweig est maintenant coupé, entretiennent le feu. Même Verhaeren, que Zweig
admirait tant, publie des textes remplis de haine et de vengeance.
Envoyé sur le front polonais pour statuer sur la situation matérielle des troupes, Zweig a l’occasion
de constater concrètement ce que la guerre entraîne de souffrance et de ruine. Les scènes
déchirantes dont il est témoin renforcent sa conviction que la défaite et la paix valent mieux que la
poursuite de ce conflit insensé. Il prend également conscience du sort que subissent nombre de Juifs,
confinés dans des ghettos insalubres et désespérants.[réf. nécessaire]
À cette période, encouragé par son ami Léon Bazalgette, son style perd en ésotérisme pour gagner en
réalisme.
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Fin et après la guerre 1916De retour en Autriche, Zweig quitte Vienne et s’installe en compagnie de Friderike à Kalksburg. Plus
loin des rumeurs de la guerre, Zweig est en mesure de terminer sa pièce de théâtre Jérémie (1916),
où il laisse entrevoir la possibilité d’une défaite de l’Autriche. L’ouvrage lui donne l’occasion d’aller
en Suisse en 1917 pour assister aux répétitions lors de sa création à Zurich. Il en profite pour
rencontrer nombre de pacifistes, en particulier son ami Romain Rolland à Genève. Ils somment les
intellectuels du monde entier de se joindre à eux dans un pacifisme actif — qui fut décisif dans
l’attribution du prix Nobel de littérature à Romain Rolland. Zweig reste pacifiste toute sa vie et
préconise l’unification de l’Europe.
L’armistice sera enfin signé en 1918. En mars 1919, Zweig, en compagnie de Friderike et de ses filles,
peut enfin revenir en Autriche et s’installe à Salzbourg, déterminé à « travailler davantage » et à
laisser derrière lui les regrets inutiles. Celui qui allait bientôt habiter en face de sa résidence était
un homme alors totalement inconnu du nom d'Adolf Hitler6.
Les années 1920 voient effectivement Zweig se consacrer à une production abondante : ce seront
Trois Maîtres (Balzac, Dickens, Dostoïevski), Le Combat avec le démon (sur Kleist, Hölderlin et
Nietzsche) enfin Trois poètes de leur vie (essais sur Stendhal, Casanova et Tolstoï) ; viendra plus tard
La Guérison par l’esprit (sur Freud, — à qui il fait lire ses nouvelles avant parution et dont il rédige
l’oraison funèbre en 1939 —, Mesmer et Mary Baker Eddy). Polyglotte accompli, Zweig traduit de
nombreuses œuvres de Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, John Keats… Grand
connaisseur du monde des arts et des lettres, il nourrit toute sa vie une grande passion pour les
autographes et les portraits d’écrivains, qu’il collectionne.
Zweig parcourt l’Europe, donne de multiples conférences, rencontre des écrivains, des artistes et
tous ses vieux amis dont la guerre l’avait séparé. Fidèle à ses idéaux pacifistes, il invite les pays à
panser leurs plaies et à fraterniser entre eux plutôt que de nourrir les antagonismes et les conflits. Il
prêche pour une Europe unie, conviction qu’il défendra jusqu’à la fin de sa vie.
Ces activités apportent à Zweig la célébrité, qui commence par sa nouvelle Amok, publiée en 1922.
Dès lors, tous ses ouvrages sont des succès de librairie. Sa notoriété grandit et le met à l’abri des
soucis financiers dans les difficiles années d’après-guerre. En contrepartie, la notoriété, nourrie par
les traductions en plusieurs langues, entraîne son lot de sollicitations et d’engagements. Zweig
s’épuise dans d’interminables tournées. Il ne trouve le repos que dans l’isolement de sa villa à
Salzbourg, auprès de Friderike. Là, il reçoit ses amis, écrivains, musiciens, penseurs, d’où qu’ils
viennent. Il tisse des liens avec de jeunes auteurs qui lui seront reconnaissants de l’aide et des
encouragements qu’il leur a apportés.
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De langue anglaise
T. E. Lawrence, Les Sept Piliers de la sagesse (Seven Pillars of Wisdom) Les Sept Piliers de la sagesse (en
anglais : Seven Pillars of Wisdom: A Triumph) est un récit autobiographique des aventures de T. E.
Lawrence (Lawrence d'Arabie) alors qu'il était officier de liaison britannique auprès des forces arabes lors
la Révolte arabe contre les Ottomans de 1916 à 1918.
Rédigé à partir de 1919, le texte a été remanié plusieurs fois et a bénéficié de la relecture de George
Bernard Shaw, un ami de Lawrence. En 1922, une première édition privée a été tirée à huit exemplaires.
Une deuxième édition limitée à 200 exemplaires a été réalisée en 1926 avec un texte remanié et raccourci
d'un quart. L'année suivante, Lawrence fait paraître pour le grand public un texte encore plus court sous
le titre Révolte dans le désert. La réédition posthume de 1935, qui a consacré le succès de l'œuvre,
reprend la version de 1926.
Le titre de l'ouvrage est emprunté à un verset du Livre des Proverbes de la Bible (IX,1-6): «La Sagesse
s’est bâti une maison; elle a taillé sept colonnes.» Avant la Première Guerre mondiale, Lawrence d’Arabie
s’était lancé dans l’écriture d’un livre sur les sept grandes cités du Moyen Orient, qui devait être intitulé
"Les Sept Piliers de la sagesse". Il décida finalement d'utiliser ce titre pour ses mémoires publiés après le
conflit.
Le titre pourrait sembler plus apte au premier projet d'œuvre, cependant le premier paragraphe du
poème qui se situe au début du livre pourrait expliquer l'interprétation de Lawrence des sept piliers
Bibliques et leur rapport avec la Révolte Arabe.
Dans le désert de Wadi Rum en Jordanie, une formation rocheuse est également nommée Les 7 piliers de
la sagesse.
Une traduction française de l'intégralité de l'édition originale est parue pour la première fois, en avril
2009, chez Phebus.
Wilfred Owen Wilfred Edward Salter Owen, MC (18 mars 1893 – 4 novembre 1918) est un poète anglais,
très connu en Angleterre et parfois considéré comme le plus grand poète de la Première Guerre mondiale.
Ses poèmes, souvent réalistes et décrivant la brutalité et l'horreur de la guerre de tranchées et des
attaques au gaz, tranchent fortement avec l'opinion que le public porte sur la guerre à l'époque, et avec
les vers patriotiques de célébrités telles que Thomas Hardy et George Meredith ou d'autres jeunes poètes
combattants comme Rupert Brooke. Parmi ses poèmes les plus connus, on peut citer Dulce Et Decorum
Est, Anthem for Doomed Youth, Futility et Strange Meeting. La poésie d'Owen a fortement été influencée
par les conseils et l'exemple de son ami Siegfried Sassoon.
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Hymne à la Jeunesse condamnée (Poème écrit en 1917 est parmi les plus célèbres d'Owen.)
Quel glas sonne pour ceux qui meurent comme du bétail ?
Seule, la colère monstrueuse des canons,
Seul, le crépitement rapide des fusils hoquetants
Peuvent ponctuer leurs oraisons hâtives,
Pour eux, pas de prières ni de cloches dérisoires,
Nulle voix endeuillée hormis les chœurs, —
Les chœurs suraigus et démentiels des obus gémissants ;
Et les clairons appelant pour eux depuis de tristes comtés.
Quelles chandelles seront tenues pour leur souhaiter bon vent ?
Non dans la main des garçons, mais dans leurs yeux,
Brilleront les lueurs sacrées des adieux,
La pâleur du front des filles sera leur linceul,
Leurs fleurs, la tendresse d'esprits silencieux,
Et chaque long crépuscule, un rideau qui se clôt
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Romans
Romans inspirés de l'expérience personnelle de l'auteur
De langue allemande
Ernst Jünger, Orages d'acier (1920), La Guerre comme expérience intérieure (1922), Lieutenant Sturm
(1923), Feu et sang - Bref épisode d'une grande bataille (1925)
Edlef Köppen, L'Ordre du jour - Son œuvre maîtresse : L'ordre du jour, considérée par nombre de
spécialistes comme autobiographique, parut en 1930. Elle fut interdite en 1933 sous le régime nationalsocialiste et officiellement classée, en décembre 1938, dans la liste des produits littéraires nocifs et
indésirables établie par les services de propagande du Reich. Edlef Köppen est l'un des rares écrivains à
avoir servi durant la totalité de la guerre, d'août 1914 à novembre 1918. Il décéda de ses blessures de
guerre, en février 1939.
Edlef Köppen a aussi été conseiller littéraire du Funk-Stunde Berlin (de), la première radio en Allemagne.
Il en devient le directeur en 1929. Il est démis de ses fonctions en 1933 après la prise du pouvoir par les
nazis.
Erich Maria Remarque, À l'Ouest, rien de nouveau (1929) - Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark1,
né le 22 juin 1898 à Osnabrück et mort le 25 septembre 1970 à Locarno,Suisse, est un écrivain allemand,
naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande en juillet 1938.
Son livre À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), roman pacifiste sur la Première Guerre
mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage-phare sur
le premier conflit mondial. Ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne. Remarque s'exila
en Suisse, puis aux États-Unis et y obtint sa naturalisation.
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Arnold Zweig, Le Cas du sergent Grischa et Éducation héroïque devant Verdun (1935) - Arnold Zweig est
un écrivain allemand né le 10 novembre 1887 à Glogau dans la province de Silésie et mort le 26 novembre
1968 à Berlin-Est en 1968. Marqué par l'antisémitisme puis par la Première Guerre mondiale, il s'est
beaucoup engagé dans le pacifisme et le sionisme. Le roman qui l'a fait connaître est Cas du sergent
Grischa qui l'a aussi fait connaître à Sigmund Freud. Il a depuis entretenu avec ce dernier un lien d'amitié
à l'instar de celui qui liait Freud à son homonyme Stefan Zweig. L'abondante correspondance Freud - A.
Zweig s'étend de 1927 à 1939. A. Zweig a aussi fait l'expérience d'une psychanalyse.
Après avoir séjourné en Israël, il s'installe à Berlin-Est où il s'engage politiquement et écrit même si les
libertés se restreignent de plus en plus. Ses idées pacifistes et nombre de points de vue sur des sujets de
société le mettent de plus en plus en désaccord avec le communisme.
De langue anglaise
Robert Graves, Adieu à tout cela (Goodbye to All That) - Robert Graves est le fils de l'écrivain irlandais
Alfred Perceval Graves et d'Amalia von Ranke (petite-nièce de l'historien Leopold von Ranke). Il quitta ses
études pour s'engager en 1914 et devint Capitaine dans un régiment des Royal Welsh Fusiliers. Marié, il
divorça de sa femme Nancy en 1929. Sa connaissance des mythes européens lui permit de rédiger de
nombreux livres, dont deux en particulier ont rencontré un certain succès : la Déesse Blanche (aujourd'hui
édité sous le titre Les Mythes celtes) et Les Mythes grecs. Malgré quelques critiques venus d'historiens
(notamment concernant un penchant pour l'évhémérisme et certaines réflexions datées du philologue
Bachofen sur les sociétés archaïques, supposées matriarcales, par exemple), ces ouvrages, en particulier
Les Mythes grecs, sont appréciés essentiellement pour leur exhaustivité, leur ambition étant de recenser
l'ensemble des mythes dans les différentes versions connues, selon les sources, depuis l'Antiquité.
Il a aussi publié en 1929 ses souvenirs, essentiellement de la Première Guerre mondiale, dans Good-Bye to
All That. Ce titre désabusé est justifié à la fin de l'avant-dernier chapitre dans lequel il évoque très
brièvement son divorce d'avec sa femme Nancy : « We parted on May 6th, 1929. She, of course, insisted
on keeping the children. So, I went abroad, resolved never to make England my home again ; which
explains the “Goodbye to All That” of this title
"Morale protestante des classes dirigeantes anglaises corrigée par un sang impur (allemand), une nature
rebelle et une obsession poétique qui prime tout", tel est l'autoportrait que nous laisse Robert Graves
quand il part au front en 1914. Il a dix-neuf ans. Deux ans plus tard, laissé pour mort au Bois des Freux,
il est rapatrié en Angleterre, mais repart vite en France : au pays, on ne parle plus la même langue. Le
traumatisme et le dépassement sont si forts qu'après la victoire, et un mariage malheureux, il s'expatrie
à Majorque, qu'il ne quittera plus, et, à trente-trois ans, rédige ce récit pour se laver de la guerre et de
ce que fut sa jeunesse huppée à une époque que quatre ans d'horreurs ont à jamais repoussée dans un
autre âge. Pour écrire, de la poésie surtout, il faut être propre. Pas de larmes donc, mais de l'humour, et
souvent cruel : autour de La Déesse blanche, des Mythes grecs et de nombreux romans historiques, dont
le célèbre Moi, Claude, Robert Graves reste avant tout un gentleman »
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Ernest Hemingway, L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) - Lors de l’entrée en guerre des
États-Unis le 6 avril 1917, l'incorporation d'Hemingway est refusée une première fois à cause d’un œil
défaillant. En avril 1918, il parvient cependant à incorporer la Croix-Rouge italienne et après avoir
traversé l’Atlantique sur le Chicago, il débarque à Bordeaux, gagne Paris, puis Milan, où il arrive le 6 juin.
Après plusieurs semaines passées à l’arrière, il rejoint le front. Le 8 juillet 1918, de nuit, près de Fossalta
di Piave, alors qu'il apporte du chocolat et des cigarettes aux soldats, un tir de mortier blesse Hemingway
aux jambes, tue un de ses camarades et en blesse grièvement deux autres. Alors qu’il tente de ramener
un camarade vers l’arrière, il est de nouveau blessé par un tir de mitrailleuse, mais parvient à un poste de
secours, avant de s’évanouir. Pendant sa convalescence de trois mois dans un hôpital de Milan, il s’éprend
d’une infirmière américaine Agnes Von Kurowsky, qui est plus âgée que lui de 8 ans et qui lui inspirera le
personnage de Catherine Barkley dans L'Adieu aux armes.
William March, Compagnie K (Company K) (1933) - William March (1893-1954) est né en
Alabama. En 1917, il s'engage dans l'US Marine Corps et combat en France pendant la Première guerre
mondiale d'où il reviendra décoré de la Croix de guerre, de la Navy Cross et de la Distinguished Service
Cross. Hanté par ce conflit, il mettra dix ans à écrire Compagnie K, son premier roman publié en 1933.
Décembre 1917. Une compagnie de l'US Marines Corps débarque en France et est envoyée au front. Pour la
première fois, les hommes de la Compagnie K découvrent la guerre : attaques de nuit, balles qui sifflent,
obus qui explosent, ordres absurdes, grondement de l'artillerie, tentation de déserter. Les cent treize
soldats qui composent cette compagnie prennent tour à tour la parole pour raconter leur guerre, toutes
les guerres. L'un après l'autre, ils décrivent près d'un an de combats, puis le retour au pays pour ceux qui
ont pu rentrer, traumatisés, blessés, marqués à jamais par ce qu'ils ont enduré.
Inspiré par l'expérience de son auteur, Compagnie K est un livre inoubliable qui s'inscrit dans la droite
ligne d'À l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque. Salué comme un chef-d'oeuvre lors de sa sortie,
ce tableau saisissant de la Grande Guerre telle que l'ont vécue les soldats américains est traduit en
français pour la première fois.
Le livre de March est le cri de milliers de gorges anonymes. [...] Sa prose est brute, lucide, sans artifice
littéraire.
GRAHAM GREENE
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Ken Follet - La chute des Géants – roman historique
Pour Billy, 13 ans, fils du chef du syndicat des mineurs du pays de Galles, l'année 1911 est celle de sa
première descente au fond, tandis que sa grande sœur Ethel est embauchée au château du comte Fitz,
propriétaire de la mine, dont elle va devenir l'intendante, puis la maîtresse. Le comte reçoit le roi George
V dans sa propriété et discute des risques de guerre avec Walter, attaché à l'ambassade d'Allemagne, et
Gus, fils de sénateur américain. Les États-Unis attaquent le Mexique, qui ne leur vend plus de pétrole. Le
4 août 1914, l'Allemagne envahit la Belgique. Malgré l'opposition de son père, Walter épouse Maud, sœur
de Fitz et suffragette, avant de partir en Allemagne. Fitz part de son côté commander des Anglais en
France. Sa femme russe, la princesse Bea, accouche de Boy, tandis qu'Ethel donne naissance à Lloyd puis
se fait embaucher dans un journal créé par Maud. En 1916, Billy rejoint Fitz. Les Anglais refusent la paix.
En 1917, Ethel épouse Bernie. En Russie, la police tire sur des manifestants, l'armée tire sur la police, et
les soviets sont créés.
Les États-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne complotant avec le Mexique. Walter donne
100 000 roubles à Lénine pour renverser le gouvernement provisoire et promouvoir la paix. Les
bolcheviks prennent le pouvoir et signent l'armistice avec l'Allemagne. En 1918, Bea donne
naissance à Andrew. Wilson crée la SDN. Billy est envoyé en Sibérie pour récupérer les armes
fournies par les alliés et les prisonniers allemands. Les Allemands signent l'armistice le 11
novembre. En 1919, Billy est condamné à 10 ans de travaux forcés en Russie pour avoir envoyé des
lettres codées à Ethel. Maud retrouve Walter, s'attirant de nombreuses critiques, et le suit en
Allemagne. En 1920, Billy est libéré et épouse Midred qui a déjà Lilian et Enid.
La Chute des géants a lancé une trilogie intitulée "Le siècle", qui fait passer le lecteur de la
Première Guerre mondiale dans le tome 1 à la joyeuse expansion des "années folles" puis la
Seconde Guerre mondiale dans le tome 2, baptisé L'Hiver du monde et paru le 18 septembre 2012.
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Paul Dowswell - 11 novembre
Trois jeunes hommes rejoignent le front pour cette dernière journée de guerre : Eddy est américain,
William est anglais, Axel est allemand. Pour ces deux derniers c'est le baptême du feu. Ils ne sont pas
forcément informés de la fin de l'armistice qui doit être signée à 11h. Chacun raconte comment il a été
amené à s'engager, exprime ses inquiétudes face à une conflit commencé quatre ans plus tôt et pour
lequel le pays entier est engagé. Eddy est aviateur, issu d'une famille qui a réussi dans les affaires,
d'origine allemande, ce qui ne sera pas sans conséquence pour l'histoire. Axel raconte son inquiétude du
bolchevisme suite aux descriptions qu'on lui a fait à l'auteur. Le lecteur découvre avec lui l'ambiance dans
une Allemagne affamée et que l'entrée en guerre des Etats-Unis a déstabilisée. William est sur le front
depuis 4 mois, dans la compagnie dont son frère aîné est le le sergent. Ils participent, chacun
différemment à cette dernière matinée et les indications géographiques et de nombreux indices laissent
entrevoir au lecteur qu'ils sont sur la même zone de combat. C'est un peu artificiel mais l'intrigue tient
parfaitement.
Chaque personnage est évoqué à la troisième personnage, chapitre après chapitre, ce qui rend la lecture
facile. Ces changements de point de vue ne sont pas difficiles à repérer et relancent l'action. De
nombreux détails donnent des informations sur la Guerre : la blessure "Blighty"chez les Anglais permet de
retourner au pays avec un léger handicap, certes, mais vivant. Quelques mots de vocabulaire, issus du
français : "San Fairy Anne", pour "ça ne fait rien" feront sourire les lecteurs français. Les 5 avions abattus
permettent d'être un "as" chez les aviateurs.
On ne trouve pas tant de romans étrangers sur la Grande Guerre, ceux de Michael Morpurgo n'étant pas
tout récents même s'ils sont toujours efficaces. Et on n'y voit peu de français, si ce n'est l'infirmière.
L'auteur explique en quelques lignes en fin d'ouvrage, ce qui est vrai et fictif dans son roman. Dès 12 ans.
Roald Dahl – Escadrille 80
Escadrille 80 est un récit autobiographique de l'écrivain britannique Roald Dahl publié en mai 1986. Il fait
suite à Moi, Boy qui raconte l'enfance de Roald Dahl et s'achève lorsque celui-ci est engagé par la Shell.
Le début du livre raconte sa vie au Tanganyika, aujourd'hui la Tanzanie, où il travaille pour une
compagnie pétrolière. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il s'engage dans la Royal Air
Force et devient pilote de chasse. Il combattra dans l'escadrille 80 en Grèce et au Proche-Orient. Le
livre s'achève sur son retour en Grande-Bretagne, causé par un accident survenu deux ans
auparavant aux commandes d'un Gloster Gladiator l'empêchant de piloter plus longtemps.
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De langue italienne
Emilio Lussu, Les Hommes contre (1937) - Les Hommes contre (titre original italien : Un anno
sull'Altipiano) est un livre de Mémoires de Emilio Lussu, qui l'a écrit entre 1936 et 1937 sur l'insistance de
son ami Gaetano Salvemini. Il a été publié en italien en 1938 à Paris tandis que son auteur était en exil
politiqueNote 1. En langue française, il est publié chez Austral en 19951, puis réédité en 2005 chez
Denoël.
Le récit se déroule sur le plateau d'Asiago (it), pendant la Première Guerre mondiale. Il s'agit d'une des
principales œuvres[réf. nécessaire] de la littérature italienne sur la Première Guerre mondiale. Il raconte,
pour la première fois[réf. nécessaire] dans la littérature italienne, l'irrationalité et l'absurdité de la
guerre, de la hiérarchie et de la discipline militaire de l'époque.
Francesco Rosi s'est inspiré de ce roman pour son film Les Hommes contre (Uomini contro) de 1970, avec
Gian Maria Volonté.
De langue russe
Vie et Destin est un roman de l'écrivain soviétique Vassili Grossman. Achevé en 1962,
censuré en Union soviétique, il est publié pour la première fois en 1980, en Occident.
Vie et Destin constitue le magnum opus de son auteur.
Second volet de son diptyque sur Stalingrad, il s'agit de l'œuvre majeure de Vassili Grossman dont la
rédaction débute dès 1948, bien avant que Pour une juste cause ne soit achevé. L'œuvre est une immense
fresque dont le modèle assumé est Guerre et Paix. Centrée sur la bataille de Stalingrad, elle peint la
société soviétique pendant la guerre. Le récit de Vie et Destin débute là où s'est arrêté celui de Pour une
juste cause, en septembre 1942, et avec les mêmes personnages, pour se terminer vers avril 1943. Si le
ton des deux ouvrages est différent, notamment par rapport à la critique du régime stalinien, ils sont du
point de vue de la narration et des personnages indissociables.
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Autres romans
De langue anglaise
Dalton Trumbo, Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun) - Dalton Trumbo, né le 9
décembre 1905 à Montrose, Colorado (États-Unis) et mort le 10 septembre 1976 à Los Angeles, Californie
(États-Unis) d'un infarctus du myocarde, est un écrivain scénariste et réalisateur américain. Il est surtout
connu pour être l'auteur et le réalisateur du film Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun) et pour
avoir été l'un des dix d'Hollywood, un groupe de professionnels du cinéma qui avait refusé de témoigner
devant le House Un-American Activities Committee (chambre du comité des activités anti-américaines)
lors de la commission d'enquête de 1947 sur les influences communistes dans l'industrie
cinématographique. Victime du maccarthysme, inscrit sur liste noire, il ne peut dès lors plus travailler.
Exilé au Mexique, il continuera toutefois à travailler sous divers pseudonymes, remportant même à deux
reprises l'oscar de la meilleure histoire originale en 1954 et 1957.
Chef-d'œuvre de la littérature antimilitariste, ce roman a pour héros un soldat américain de la guerre de
1914-1918 atrocement mutilé par une explosion. Devenu ce mort vivant dont l'âme s'agrippe à un corps qui
n'est plus, il incarne, avec une puissance narrative stupéfiante, l'horreur vécue de toute guerre. Publié au
début de la Seconde Guerre mondiale, ce livre mythique était lu dans les meetings pacifistes pendant la
guerre du Viêt-nam. Encore et toujours d'actualité, il constitue sans doute la plus violente, la plus crue
des dénonciations de la guerre.
William Boyd, Comme neige au soleil, Paris, Seuil, 1994 [1983], coll. « Points ». - 1914. L'Afrique
Orientale. Au pied du Kilimandjaro, à la frontière des territoires anglo-allemands, vient de retentir l'écho
lointain d'un attentat à Sarajevo. Colons, fermiers et militaires des deux bords se jettent avec d'autant
plus d'ardeur dans la guerre qu'ils sont persuadés, comme l'explique un officier anglais, qu' " elle ne durera
pas plus de deux mois. II fait trop chaud ici pour se battre plus longtemps. On fondra tous comme neige au
soleil! " Quatre ans plus tard, trois semaines après l'armistice en Europe, l'armée allemande d'Afrique n'a
toujours pas capitulé car... personne ne lui a ordonné de le faire. Cette guerre cocasse, ubuesque et
meurtrière, contrepoint ignoré des grandes batailles d'Europe, sert de toile de fond à un roman qui, dès sa
parution voici vingt ans, a placé son auteur au premier rang des écrivains de sa génération. Six
personnages : Temple Smith, le bedonnant mais dynamique fermier américain, amoureux de ses machines;
Eric von Bishop, son mélancolique et bizarre voisin allemand dont l'épouse, Liesl, amatrice de rahatloukoums, est une plantureuse incarnation de l'ennui; Félix, l'étudiant dilettante d'Oxford, qui se voudrait
esthète et cynique plutôt que vierge et boutonneux ; son frère, le beau Gabriel, un officier de carrière en
pleine et difficile lune de miel avec la jeune et candide Charis. Six héros, pas toujours très héroïques,
dont l'histoire, racontée avec une verve graphique et une ironie tendre, ne cesse d'osciller entre la folie et
la raison, l'hilarité et l'horreur.
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Joseph Boyden, Le Chemin de âmes (Three Day Road) - 1919. Nord de l'Ontario. Niska, une vieille
Indienne, attend sur un quai de gare le retour d'Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre. A sa grande
surprise, l'homme qui descend du train est son neveu Xavier qu'elle croyait mort, ou plutôt son ombre,
méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante
essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l'engagement dans l'armée
canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l'enfer des champs de bataille en France...
Humphrey Cobb, Paths of Glory (Les Sentiers de la gloire) - Cobb naît à Sienne en Italie, de parents
américains habitant à Florence. Ceux-ci l'envoient à l'école primaire en Angleterre et, à 13 ans, il part
pour les États-unis pour poursuivre son éducation. Renvoyé de son lycée en 1916 (il a 17 ans), il part pour
Montréal et s'engage dans l'armée canadienne pour se battre sur le front français (les États-unis
n'entreront en guerre que le 6 avril 1917). Il y reste trois ans et participe notamment à la bataille
d'Amiens. Il a été blessé et gazé.
Après la guerre, il entre dans la marine marchande et voyage autour du monde. Il est ensuite employé
comme rédacteur par l'agence de publicité Young & Rubicam à New York. En 1934, il lit dans la presse un
bref entrefilet : « Les Français réhabilitent quatre fusillés pour désobéissance en 1915. Les veuves
obtiennent chacune un franc de dommages-intérêts ».
L'affaire avait été dénoncée à la Chambre des députés à Paris le 24 avril 1921 par Jean Jadé, député du
Finistère, ancien lieutenant d'infanterie, qui avait, au front, commandé la 18 e compagnie du 336e
régiment d'infanterie, régiment auquel appartenaient les quatre fusillés pour l'exemple.
Les quatre caporaux, Théophile Maupas, Louis Lefoulon, Louis Girard et Lucien Lechat (ce dernier
revenant d'une dangereuse patrouille nocturne) reçurent l'ordre d'aller cisailler, en plein jour et sous le
feu, les barbelés ennemis. Ils obéirent mais, incapables de traverser les 150 m du no man’s land, ils se
terrèrent jusqu'à la nuit dans des trous d'obus, puis regagnèrent leurs lignes en rampant. Dès la relève,
une fois leur régiment cantonné à Suippes, ils furent arrêtés pour refus d'obéissance et déférés au conseil
de guerre le 16 mars 1915. Le capitaine Esquilbey, chef de bataillon, essaya vainement de les défendre.
Condamnés à mort, ils furent exécutés à l'aube du 17 mars, devant tout le régiment assemblé sous la
garde des dragons.
Humphrey Cobb en fait un roman intitulé Paths of Glory (Les Sentiers de la gloire) qui devient l'un des
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best-sellers américains de 1935 — en 1957, le réalisateur américain Stanley Kubrick s'inspire du livre et
réalise un film du même nom qui ne sera projeté en France qu'en 1975.
Il était une fois une guerre (Once There Was a War) publié en 1958, est un recueil
d'articles écrits par John Steinbeck alors qu'il agissait en tant que correspondant de
guerre pour le New York Herald Tribune entre juin et décembre 1943. Ces écrits sont
des témoignages de faits réels.
Les articles en question incluent des descriptions très concrètes de la réalité du front de la Seconde
Guerre mondiale. Entre autres choses, il raconte la libération d'une petite ville sicilienne, la vie sur un
navire transporteur de troupes, comment un détachement de soldats américains avait réussi à amener une
garnison allemande à abandonner Ventotene, ou encore le mal du pays profond qu'enduraient les soldats à tel point qu'ils essayaient de faire pousser des légumes indigènes à leur région sur le sol anglais où ils
étaient mobilisés.
Steinbeck ne fit pas de rapport au sens strict du terme comme il le dit lui-même : il n'a pas décrit les
batailles, ni interviewé les chefs militaires ou politiques. Comme en convient Steinbeck, il n'a fait
qu'écrire à propos de ce que les gens ordinaires vécurent, ceux qui n'étaient pas impliqués dans le combat
à proprement parler, tous ceux qui exécutèrent la tâche peu glamour mais pourtant vitale de soutenir
l'économie à l'arrière du front pour, seulement indirectement, aider aux forces armées.
Dans l'introduction, l'auteur confesse que son rôle d'observateur de la guerre ne lui plut guère car il le mit
dans une position inconfortable du fait que lui pouvait rentrer chez lui lorsqu'il le désirait alors que les
factionnaires qui l'entouraient non. Pour cette raison, il explique : « Je n'ai jamais accepté de voir quoi
que ce soit par moi-même, mais toujours fait raconter mes histoires par un autre. » On ne peut donc
déterminer quelle proportion de ses écrits fut réellement vue de ses yeux à lui.
Par exemple, lorsqu'il décrit une bataille navale entre les torpilleurs américains et anglais faisant feu
contre les forces allemandes, tout y est calibré et précis, et pourtant, Steinbeck ne dit nulle part qu'il y
était présent, malgré l'insertion de détails et de dialogues convaincants. En outre, dans Voyages avec
Charley, il mentionne une casquette d'officier naval « que lui aurait donné le capitaine d'un torpilleur
anglais, un aimable gentleman et meurtrier », ce qui sous-entend que Steinbeck aurait bel et bien observé
la scène de près.
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Nouvelles
De langue française
Henri Bachelin, La guerre sur le hameau, Paris, Flammarion, 1917
Maryline Martin, "Les Dames du Chemin", Paris, Glyphe, 2013 - Ce 16 avril 1917, nous voici à
nouveau dans les entrailles de l enfer. Nous attendons le coup de sifflet pour monter à l assaut. J ai
conjugué le verbe attendre à tous les temps. J ai attendu sans angoisse la lettre de mobilisation. J
attendais avec impatience les lettres et les colis, ces traits d union avec l arrière. Aujourd hui, j attends
la mort, cette faux qui m a seulement effleuré durant deux ans. Camarde, camarade... Des recherches sur
son grand-oncle tué au Chemin des Dames ont amené Maryline Martin à écrire ce recueil de nouvelles sur
la Grande Guerre. « Dès les premières pages, j ai senti que ce que je découvrais n était ni banal ni
rebattu, et qu au-delà des personnages embarqués dans le tumulte et les violences de cette Grande, mais
épouvantable Guerre, il y avait autre chose. » Jean-Pierre Verney (conseiller du Musée de la Grande
Guerre du Pays de Meaux)
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Poésie
De langue allemande
Georg Trakl - Georg Trakl, né le 3 février 1887 à Salzbourg, Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Autriche) –
mort le 3 novembre 1914 à Cracovie, Autriche-Hongrie1 (aujourd'hui en Pologne), est un poète austrohongrois. Il est l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme. Georg Trakl laissa comme témoignage
de sa vie tout aussi brève qu’intense — il se suicide à l'âge de 27 ans — une œuvre composée de poèmes
dont l'importance fait de lui un des poètes majeurs du XXe siècle.
En mettant en scène des personnages indéterminés comme l'orpheline, le voyageur, le vieillard, le novice
ou des figures nommées comme Kaspar Hauser, Elis ou Helian, la poésie de Georg Trakl donne très souvent
l'impression d'être impersonnelle. Il écrit à son ami Erhard Buschbeck : « Je resterai toujours pour finir un
pauvre Kaspar Hauser2 ». Le poète angoissé et torturé s'identifie de manière constante à son œuvre dont
la genèse ne peut être pleinement comprise que par le rapport qui unit la poésie et la vie de Trakl. Si elle
fait partie de l'expressionnisme, l'œuvre de Trakl en dépasse le simple cadre artistique.
De langue anglaise
Siegfried Sassoon - Siegfried Loraine Sassoon (8 septembre 1886 – 1er septembre 1967) est un poète
et écrivain anglais qui influença des auteurs tels que Wilfred Owen ou Robert Graves. D'abord connu pour
ses écrits pacifistes au cours de la Première Guerre mondiale, il acquit plus tard la célébrité avec ses
mémoires et ses œuvres de fiction .
Bande dessiné
De langue anglaise
Pat Mills, La Grande Guerre de Charlie, Ed. Delirium, 2011 - Pat Mills est un scénariste et
éditeur britannique de bande dessinée très prolifique, qui a commencé sa carrière dans les années 1970. Il
est surtout connu en France pour les traductions de certaines de ses séries anglaises (Sláine, Marshal Law)
ainsi que pour son travail récent dans le cadre du marché français : Sha et Requiem, Chevalier Vampire
avec le dessinateur Olivier Ledroit.
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Vous en aimeriez plus ??????
Allez consulter les sites suivants:
http://www.gallimard.fr/Selections/La-Grande-Guerre
http://www.franceculture.fr/emission-ecrivains-dans-la-guerre
http://www.amazon.fr/Guerre-14-18-Romans-historiques-Litt%C3%A9rature/s?
ie=UTF8&page=1&rh=n%3A302043%2Ck%3AGuerre%2014-18
http://education.francetv.fr/dossier/la-guerre-de-1914-1918-premiere-guerre-mondiale-o10686/?
gclid=CLWv9sn3ub4CFckJwwodwngAsQ#xtor=SEC-191177
http://librairie.memorialdeverdun.fr/litterature-romans,fr,3,13.cfm
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