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«Le FLN doit siéger en majorité au Sénat» Les opérations de démolition des constructions illicites à la traîne AMAR SAÂDANI L’A AFFIRMÉ À ORAN MOSTAGANEM Page 6 Page 2 ISSN 2335-1411 / www.capouest.info N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Prix 10 DA 25 affaires élucidées par la brigade scientifique de la police RELIZANE Page 6 En l’absence du directeur du Tourisme, un débat indigent au forum de la Radio MOSTAGANEM REMISE DES CLÉS DE 70 LOGEMENTS ET DE 150 PRÉ-AFFECTATIONS TAFRAOUI Page 3 Page 6 BILAN DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION DES CHEPTELS TISSEMSILT Page 6 DE NOUVEAUX CHEFS DE DAÏRA INSTALLÉS AÏN TÉMOUCHENT Page 7 COURRIER INTERNATIONAL Pages 10, 11, 12, 13, 14 et 15 FOOTBALL ASB MAGHNIA - APRÈS LA LOURDE SANCTION INFLIGÉE AU CLUB PAR LA CD DE LA LNFA LES DIRIGEANTS DU CLUB CRIENT À LA ‘’HOGRA’’ Page 18 DEUX FEMMES, PARMI LES 6 NOUVEAUX CHEFS DE DAÏRA SIDI BEL-ABBES Page 7 2 CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 ORAN 5e édition du Salon des arts plastiques Amar Saâdani l’a affirmé à Oran Les facettes du patrimoine algérien «Le FLN doit siéger en majorité au Sénat» R. L. L a plupart des tableaux exposés dans le cadre de la 5ème édition du Salon national des arts plastiques, à la salle du musée national "Ahmed Zabana" d’Oran, mettent en exergue des facettes du patrimoine algérien authentique. Les stands de cette manifestation comportent des œuvres d’art de peintres amateurs et professionnels algériens traitant des thèmes du haik (voile), fantasia et waada, et autres us et coutumes que recèle l’Algérie profonde, ainsi que de sites archéologiques. Les tableaux d’arts plastiques exposés dénotent également de l’intérêt des peintres participants pour les couleurs et formes pour valoriser le patrimoine, afin de le préserver dans le sillage de la mondialisation et de la numérisation, a souligné l’artiste Ahmed Skif d’Oran. Dans ce même ordre d’idées, cet artiste participant à cette exposition avec un seul tableau, mettant en exergue une jeune fille vêtue de haik oranais peint en 2014, a ajouté que le patrimoine algérien a toujours été la source d’inspiration des artistes algériens et étrangers, affirmant que les œuvres qui traitent de thèmes du patrimoine attirent plus de public et sont très prisées sur le marché de l’art. Les stands de cette exposition sont pavoisés d’œuvres sur la cavalerie dans les Hauts plateaux. Plus de quatre artistes dont Sebbane Kada ont reproduit de belles scènes de liesse populaire adoptant des couleurs vives inspirées de la nature, le marron et le bleu. Le doyen des plasticiens d’Oran, Hireche Abdelkader, a réuni dans une seule toile un cocktail de coutumes et traditions réputées à l’Ouest du pays dont une "Gaada" de femmes vêtues de vêtements traditionnels et préparant un plat traditionnel à l’occasion de la célébration de Achoura. Ce salon est organisé depuis lundi par la Maison de la culture "Zeddour Brahim Belkacem" d’Oran en étroite collaboration avec la direction de la Culture de la wilaya. Tous les réseaux sociaux en parlent Marie Simone rassemble et pousse à une pétition R. L. U ne nouvelle pétition vient de voir le jour. Elle est d’un genre nouveau puisqu’elle rallie sensibilisation et contestation. Les signataires dénoncent le viol abominable dont a été victime Marie Simone, et appellent les autorités locales (et nationales) à agir pour punir les agresseurs. En effet, selon la pétition postée par ses initiateurs, Marie Simone, une Camerounaise âgée de 33 ans, a été victime d’un abominable viol collectif à Oran le 1 octobre. Menacée avec une arme à feu, un couteau et un chien, elle a été emmenée au-delà d'un parking pour être tabassée et violée par au moins sept personnes de nationalité algérienne. La victime se rend au service des urgences du CHU Oran, où elle est confrontée au racisme et au mépris du personnel "soi- gnant" qui refuse de l'hospitaliser alors qu’elle était gravement blessée. Ils refusent même de lui délivrer un certificat médical. Elle n'est pas au bout de ses peines car à la brigade de gendarmerie, elle se retrouve encore une fois face à la cruauté et à l'inhumanité d'un responsable de la brigade qui, après avoir écouté son histoire, lui demande ses papiers et sa confession, mais comme elle n'avait pas de papiers et qu'elle n’était pas musulmane il s'est trouvé dans l'incapacité de lui venir en aide. Pour que cesse l'arbitraire, pour que les crimes en général et les crimes racistes ne restent pas impunis, il est important que chacun prenne ses responsabilités. Nous, en tant que citoyens, en dénonçant cette injustice et aux responsables en appliquant les sanctions nécessaires et en faisant en sorte d’améliorer les moyens de contrôle. édité par la SARL BAHIA.COM Directrice Générale Directrice de Publication Hafida BENARMAS Naceur Hamad L ’ex parti unique dépêche sa grosse cylindrée à Oran, à savoir son secrétaire général, Amar Saâdani, qui a animé, hier matin, un rassemblement ayant réuni les élus locaux des communes et Apw de la partie Ouest et Sud-ouest du pays. Lors de cette rencontre, Amar Saâdani a focalisé son intervention autour des sénatoriales devant se tenir vers la fin de l’année en cours. N’ayant pas manqué d’éloquence, le premier responsable du FLN a été recommandant en plaidant pour la nécessité de la fidélité des représentants locaux et en soutenant le représentant du FLN aux sénatoriales. Pour Saâdani, le ton est de hisser le Front de Libération Nationale vers le Sénat en se taillant le maximum de sièges. Il le dira en affirmant que «le FLN doit arracher le maximum de places au Sénat». Cette élection, devant commencer par les primaires, avant que le FLN n’affronte d’autres formations, constitue une étape importante pour cette formation politique qui ambitionne de se hisser au plus haut niveau, après avoir raflé la majorité lors des législatives de 2012. Un tel objectif est, pour Amar Saâdani, réalisable sans pour autant passer par une quelconque alliance. En écartant une telle piste, Amar Saâdani annonce donc que le FLN ira en solo dans de telles joutes jugées d’une importance capitale. En s’adressant aux représentants locaux du vieux parti, Amar Saâdani n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour plaider à la réunification des rangs locaux du parti tout en soutenant le candidat du FLN aux sénatoriales. Dans un autre contexte, le RND ne conteste pas la dernière initiative politique émanant du Front de Libération Nationale portant sur la création d’un Front national de soutien au président Bouteflika. Le Secrétariat national du RND, réuni vendredi, a diffusé un communiqué dans lequel les rédacteurs ont encore qualifié le FLN «d’allié stratégique». Et de rappeler que «chaque parti de la majorité y compris le RND a fait une proposition». Pour la formation de Ouyahia, «cela mûrira avec le temps en vue de dégager une action commune». Ceci dit, la formation de Ahmed Ouyahia se mettra d’ores et déjà en besogne pour se préparer à un rapprochement de visions en vue de s’unir dans le cadre d’une alliance présidentielle. Aussi, avec un tel appel, le RND n’exclut pas une quelconque alliance à concrétiser dans les prochains jours avec le FLN. Etant explicite dans son communiqué, diffusé vendredi soir, le RND réaffirme que «chaque fois que cela sera nécessaire, nous collaborerons avec tous ceux avec lesquels nous partageons les mêmes positions». «Le RND sera présent en première ligne pour soutenir le président Abdelaziz Bouteflika et pour appuyer le gouvernement au parlement», conclut le document. 2è Région militaire Poursuite de la visite de Ahmed Gaïd Salah L e Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a poursuivi vendredi sa visite de travail et d'inspection à la 2ème Région militaire à Oran, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. La seconde journée de cette visite a été marquée par la poursuite de l'inspection de certaines unités de la région, où le chef d'étatmajor s'est enquis des conditions opérationnelles, de formation et de préparation de ces unités, en incitant l'ensemble des éléments de "se conformer strictement aux consignes et orientations dans l'objectif de préserver le plus haut niveau d'aptitude au combat et de maintenir le degré de vigilance le plus absolu". Par la même occasion, le général de corps d'Armée a procédé à l'inauguration de certaines structures administratives et pédagogiques. Au siège du commandement de la 2ème Région militaire, le chef d'état-major de l'ANP a rencontré les cadres et personnels de la Région. Il y a prononcé une allocution suivie, via visioconférence, par l'ensemble des personnels et représentants des différents corps de sé- curité de la région, à travers laquelle il a rappelé "l'importance de cette rencontre qui intervient au moment où notre pays se prépare à la célébration du 61ème anniversaire du déclenchement de la glorieuses Révolution de Novembre 1954, qui ne peut être que source de fierté et racine des principes fondamentaux de notre identité nationale". A son tour, le général-major Saïd Bey, commandant de la 2ème Région militaire, a présenté "un exposé global sur la situation sécuritaire au niveau de la région et les conditions de préparation au combat et de formation", conclut la même source. Cité Perret Arrêté en possession de 95 kg de kif traité A gissant sur renseignements, les gendarmes de la section de recherche d'Oran ont interpellé, à hauteur de la Cité Mustapha Ben Boulaïd (ex Perret), au centre-ville, Siège social Adresse : Cité 1377 Logts AADL, Bt 22, 1er étage, Oran 31000 un (01) narcotrafiquant à bord d’un (01) véhicule de marque Volkswagen Caddy, en possession de quatre-vingt quinze (95) kilos de kif traité. Administration- RédactionService publicité Tel: 041 27 81 18 / Fax : 041 27 81 17 Mobil : 0770 65 93 89 www.capouest.info [email protected] [email protected] Le mis en cause a été conduit, avec la substance saisie, au siège de la section de recherche de la Gendarmerie nationale d’Oran pour enquête. IMPRESSION Impression OUEST S.I.O DIFFUSION EURL MPS TEL:0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies et illustrations ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne peuvent faire l'objet d'aucune réclamation. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Tafraoui Remise des clés de 70 logements et de 120 pré-affectations B. M. H. E n présence du directeur de l’Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI), M. Saber, et le chef de la daïra de Oued Tlélat, M. Boudali, la distribution des clés de 70 logements LPL a été effectuée hier à Tafraoui ainsi que des pré-affectations pour 150 autres logements qui sont en cours de réalisation. Cette opération s’inscrit, selon le directeur de l’OPGI, dans le cadre de la distribution, avant la fin de l’année en cours, de 6.000 logements à travers la wilaya d’Oran. Ces logements d’un aspect rural en R+1 ont été réalisés pour répondre à la demande croissante de logements dans la commune. 100 autres logements sont en cours de réalisation et seront réceptionnés avant le mois de juin prochain, alors que ceux des pré-affectations ils le seront durant le mois de mars prochain, selon les explications de M. Saber. Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé que l’Office a relancé le projet de réalisation de 80 logements de haute performance énergétique HPE. Ce projet pilote vise à l’amélioration du confort thermique dans les logements et la réduction de la consommation énergétique pour le chauffage et la climatisation. Le contrat a été résilié avec l’ancienne entreprise, et une autre firme a été récemment choisie pour finaliser les travaux de ces logements à Belgaid. Par ailleurs, et en marge du salon du bâtiment qui se tiendra du 12 au 15 du mois en cours à Oran, deux conventions seront signées entre l’OPGI et l’université d’Oran ainsi que la direction de la Formation professionnelle. La première vise à l’accom- pagnement des architectes dans le suivi des travaux de réhabilitation des immeubles, et la seconde pour la formation des ouvriers dans ces projets, ce qui permettra aux entreprises de recruter au moins 20 ouvriers formés dans ce domaine. D’autre part, une enveloppe financière de 2 milliards de dinars a été allouée pour la réhabilitation de 48 immeubles non classés rouge au centre-ville, plus exactement au niveau des rues Larbi Ben Mhidi et Mohamed Khemisti. Des entreprises nationales ont été choisies récemment pour la réhabilitation de quatre immeubles. Gotni Ghanem, citoyen : «Depuis 13 ans, je vis en souffrance mais maintenant, Dieu merci, la situation va changer ». Lahouel Boudali, Chef de la daïra de Oued Tlélat : «Je viens d’être installé récemment à la tête de cette daïra et j’assiste à la première opération de relogement. J’espère que les bénéficiaires seront heureux dans ces nouveaux logements». Noura El Houari, citoyen : «J’ai une demande de logement depuis 1996. J’habitais auparavant à El Kehailia dans une habitation très exiguë. J’ai apprécié le nouveau logement et, dès maintenant, je peux vivre en tranquillité. Je le souhaite pour tous ceux qui vivent une crise de logement ». Mehenni El Ouafi, maire de Tafraoui : «C’est une opération très importante. La commune souffrait d’une grande crise de logements. Bien que 70 logements n’est pas un grand quota, c’est rassurant quand même. Par ailleurs, nous avons établi une liste de 320 bénéficiaires». Lahoueche Ghanem, citoyen : «C’est une bonne initiative. J’attendais ce logement depuis 2005 car je vivais dans des conditions déplorables, dans une seule pièce avec ma famille qui est composée de 11 membres ». Boudroua Ghanem, citoyen : «Depuis 2001, j’attends ce logement. Je vivais dans des conditions difficiles avec plusieurs problèmes qui entravaient le quotidien de ma famille ». Ensemencement de 1,310 million d’alevins à Cap Falcon uelque 1,310 million d’alevins de loup de mer et de daurade ont été ensemencés à la ferme aquacole "Aquaparc" de Cap Falcon dans la daïra d’Ain-Türck (Oran), a-t-on appris du directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya. Entrant dans le cadre de l’investissement privé, cette expérience a été effectuée mercredi au niveau de six cages flottantes où, pour la première fois, il a été procédé à l’ensemencement de El Wahrani Pléthore de pénuries Noureddine RAMZI Impressions Q 3 ORAN 500.000 d’alevins de loup de mer et de 810.000 de daurade, a indiqué Mohamed Bengrina. Cette opération permettra une production, après une année, de 300 à 350 tonnes de poissons dans le cadre de l’application du programme national "Aquapêche 2020" visant à multiplier la production au niveau national, a-t-on souligné. Une telle production donnera l’occasion aux oranais de consommer le loup de mer et la daurade frais, sachant que ces variétés de poissons sont vendues congelées aux marchés locaux. Pour rappel, la wilaya d’Oran a enregistré l’ensemencement des huitres et des moules dans des sites aux localités de "Kristel" et de "Fontaine des gazelles" sur le littoral-est d’Oran. Une production de plus de 20 tonnes a été réalisée au premier site en une année et 11 tonnes au deuxième, a signalé le même responsable. Des responsables de fédérations patronales crient à un manque flagrant de main-d'œuvre spécialisée. Les jeunes hitistes crient au manque d'emplois. Les centres de formation professionnelle sont pleins à craquer, disent les uns. Ce que l'on offre comme formation ne répond pas aux besoins réels, disent les autres. C'est du n'importe quoi, enchaînent plusieurs. Finalement, qui dit vrai? Pourtant, les centres de formation ne désemplissent pas. Néanmoins, cela pourrait être mieux si les filières de formation étaient bel et bien adaptées aux besoins réels, au lieu d'assister, d'un autre côté, a du remplissage à l'aveuglette, pourvu que les jeunes travaillent. Pourvu que ces jeunes soient occupés à faire quelque chose. C'est le cas, entre autres, du plein emploi de certaines APC qui ont recruté à tour de bras des commis pour faire de la saisie des documents d'Etat civil dans le cadre de la numérisation des fichiers, afin de créer des échanges inter-communes, inter-daïras et inter-wilayas. L'idée était de faciliter la vie des citoyens pour le retrait de documents. Il n'empêche que les choses ont tendance à évoluer en mieux grâce particulièrement aux différents programmes lancés par l'Agence nationale de l'emploi de jeunes. On vient d'apprendre auprès du ministère du Travail "que les services de contrôle financier compétents menaient régulièrement des inspections pour suivre les activités des entreprises créées au titre des différents dispositifs de soutien à l'emploi". Le ministre a, par ailleurs, précisé que 70% des crédits accordés dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et 60% dans le cadre de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) avaient été acquittés, citant des statistiques jusqu'au 31 décembre 2014. Evoquant les missions dévolues à l'ANSEJ et à la CNAC, le ministre a souligné que celles-ci encourageaient l'emploi des jeunes par des mesures incitatives et contribuaient au développement et à la promotion du monde du travail. Mais, un des derniers rapports du FMI révèle que l'institution prévoit un taux de chômage de 10,8% en 2014 et 11,3% en 2015 contre 9,8% en 2013. Dans le cadre de l'ANSEJ, 13.608 projets ont échoué pour diverses causes notamment, telles que le décès de la personne concernée, son incapacité à réaliser son projet ou la dépense inopportune du crédit reçu. Les services chargés du règlement des différends de l'Agence ont entamé des poursuites judiciaires quant à ce dernier cas. Dans la même optique, le DG de l'Ansej a affirmé que 70% des crédits accordés par les banques ont été récupérés. Quant à la rumeur selon laquelle toutes les dettes seront effacées, rien de tel. Les crédits accordés seront amortis dans les délais accordés. L'Agence de soutien à l'emploi entend de cette manière encourager l'émergence de sociétés dans plusieurs autres domaines. Selon la même source, 60.000 projets dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie, des technologies de l'information et de la communication et l'artisanat notamment ont été sélectionnés pour être soutenus en 2015. La réussite dépend d'une planification judicieuse et pas simplement d'une programmation au pied levé. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 13e anniversaire de la signature du traité d’amitié algéro-espagnol Plusieurs activités culturelles au programme P lusieurs activités culturelles sont à l'affiche à Oran dans le cadre de la célébration du 13ème anniversaire de la signature du Traité d'amitié, de Bon voisinage et de coopération entre l'Algérie et l'Espagne, a-t-on appris jeudi des organisateurs. Plusieurs activités, dont des pièces de théâtre, des concerts de musique et des projections de films sont au menu de ce programme coïncidant avec la 13ème année du Traité d'amitié algéro-espagnol, a précisé la direction de l'Institut Cervantès d'Oran. L'événement phare de ce rendez-vous culturel consiste en une exposition intitulée "Delibes illustré", dédiée au romancier espagnol Miguel Delibes (1920-2010), a indiqué la même source dans un communiqué transmis. L'exposition consacrée à cette figure majeure de la littérature espagnole se tient tout au long du mois en cours au siège de l'Institut Cervantès d'Oran, en présence de la fille du romancier, Elisa Delibes, également présidente de la fondation "Miguel Delibes". Un concert de flamenco, des conférences et des ateliers artistiques en cinéma, théâtre et musique seront aussi animés dans le cadre de ce programme culturel. L'Espagne est, pour rappel, le premier pays de l'Union européenne à avoir signé un Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération avec l'Algérie, paraphé le 8 octobre 2002. R. L. SDH Une rencontre sur le renforcement des compétences des associations L e Bureau de l’Initiative de Partenariat au Moyen-Orient (MEPI), à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, organisera, durant la journée du jeudi 15 octobre, une nouvelle rencontre sur le thème « Renforcement des compétences des associations». Celle-ci aura lieu à Oran, au sein de l’association Santé Sidi El Houari « SDH Oran ». Cette rencontre est destinée aux membres d’associations, groupes ou clubs, désireux de discuter et débattre plusieurs questions telles que le système de collecte de fonds, l’image de marque, la conception d’une idée de projet, la présentation de proposition, l’interaction comporte- mentale et la communication. Cette rencontre a pour but d'améliorer les compétences et les connaissances des nouvelles associations pour une meilleure gestion et autonomie financière. Cela sera aussi une occasion pour un échange d’idées et d’expériences dans différents domaines. R. L. Du 10 au 14 novembre prochain au CCO 2è édition du Salon « Home Design Algérie » A près le 6e Salon des énergies renouvelables, l’Expo BTPH et le 1e Salon Expo Pharma, le Méridien accueillera, du 10 au 14 novembre, la 2e édition du Salon « Home Design Algérie ». Ce Salon consacré au design, l’ameublement, l’hôtellerie et l’équipement de maisons modernes proposera à ses visiteurs les dernières tendances et innovations technologiques en ma- 5 ORAN tière de décoration intérieure et extérieure des habitations. Aux cotés d’experts et spécialistes du domaine, les ménages auront l’occasion durant le « Home Design Algérie » de s’imprégner de nouvelles idées pour la décoration de leurs habitats. Ils pourront aussi échanger et débattre autour des innovations mondiales, des cuisines modernes, saunas, sanitaires haut de gamme et des produits Hi-Tech. De nombreux professionnels et bureaux d’études seront aussi attendus à cet événement, dont le programme s’annonce riche en rencontres B to B. Cette année, « Home design Algérie » se tiendra simultanément au Salon dédié à l’immobilier, ainsi qu’aux logements et maisons intelligentes: E-logia. R. L. Projet de formation de jeunes dans les métiers de l’environnement U n projet de formation de jeunes dans les métiers de l’environnement est en élaboration entre les directions de l’emploi et de l’environnement, a-t-on appris jeudi à Oran du directeur de l’emploi de la wilaya. Une convention dédiée aux métiers de l’environnement vise la création de micro-entreprises dans les domaines aussi importants que la gestion des déchets ménagers, le tri sélectif des déchets et autres, a indiqué M. Abdelhakim Kessal en marge d’une journée d’information collective sur la méthode de recrutement par simulation (MRS), organisée à l’Université des sciences et technologie d’Oran (USTO) Mohamed Boudiaf. Par ailleurs, le même responsable a annoncé le recrutement de 350 demandeurs d’emploi par l’enseigne algérienne spécialisée dans la grande distribution (Ardis), dans un hypermarché, qui ouvrira ses portes en mars prochain à haï Ennour dans la commune de Bir El-Djir à l’Est d’Oran. Le même responsable a indiqué que 180 sur les 350 postes seront réservés aux employés de libre service et caissiers, après un test de sélection effectué jeudi selon la méthode MRS conformément au programme d’appui et de soutien à l’emploi en Algérie (PASEA), un programme de partenariat signé entre l’Algérie et l’Union européenne. Les candidats sélectionnés disposent de réelles habilités, centrées sur les exigences du poste de travail, a souligné, pour sa part, le chef de service animation, coordination des agences de wilaya de l’emploi (AWEM) et agences locales (ALEM), Mme Soraya Meziane. Elle a ajouté que le reste des demandeurs d’emploi sera recruté par le biais du système classique, sous forme de contrat. Cette journée d’information collective, qui a vu la participation du directeur régional de l’ANEM, d’élus locaux, de représentants d’associations, d’experts de l’Union Européenne, a permis à des dizaines de candidats retenus de connaître, à la faveur des explications, l’univers dans lequel ils vont évoluer, leurs métiers ainsi que les avantages dont ils bénéficieront. Atteignez vos objectifs avec nous ! SIEGE SOCIAL: CITÉ 1377 LOGTS AADL BT 22 . 1ER ETAGE TEL: 041 278 118 / FAX: 041 278 117 [email protected] OUEST 6 Tissemsilt Mostaganem En état d’ivresse, il brise la porte d’entrée des urgences de l’EPH Youcef Achira Mohammed U n jeune homme, âgé de 30ans, en état d’ivresse, a brisé la porte d’entrée des urgences de l’EPH de Tissemsilt, mercredi dernier. Les éléments de la police, arrivés sur les lieux, ont procédé à l’arrestation de l’individu qui a été présenté devant le procureur de la République, près le tribunal de Tissemsilt, qui l’a placé sous mandat de dépôt. Trois dealers, dont une femme, sous les verrous Youcef Achira Mohammed U ne bande, composée de deux jeunes hommes et une femme, celle-ci commandait le groupe, spécialisée dans la vente de kif traité, a été démantelée. Ces trois individus, âgés chacun d’une vingtaine d’années, constituaient un trio de dealers qui activait dans une mai- son située au centre-ville de Tissemsilt. Les éléments de la police ont investi les lieux pour y saisir 22,5 g de kif traité, un cutter et du papier cellophane. Les trois individus ont été présentés devant le procureur de la République, près du tribunal de Tissemsilt, qui les a placés sous mandat de dépôt. Une situation qui devient récurrente Youcef Achira Mohammed C es dernières 24 heures ont vu d’importantes chutes de pluie s’abattre sur la wilaya de Tissemsilt, provoquant ainsi des coupures du réseau d’Internet notamment dans les bureaux de poste où les citoyens attendent très longtemps pour pouvoir procéder à des retraits d’argent. Par ailleurs, les ava- loires sont tous bouchés, ce qui provoque des inondations sur les voies où la circulation automobile est devenue très difficile. Cette situation devient récurrente puisqu’à chaque importante précipitation, c’est le même scénario qui revient. Les citoyens, dépités, interpellent les autorités compétentes afin de régler ces problèmes, une fois pour toutes. Bilan de la campagne de vaccination des cheptels Youcef Achira Mohammed D ans le but de protéger les cheptels ovin et bovin contre diverses maladies, dans le cadre du programme de prévention, les services de l’Inspection vétérinaire auprès de la DSA de la wilaya de Tissemsilt ont lancé une campagne de vaccination d’envergure au mois de mai dernier. Selon le responsable de l’Inspection vétérinaire, 251.069 têtes, entre bovins et ovins, ont été ainsi vaccinées, entre mai et septembre 2015. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Ainsi, 12.853 bovins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse, et ce, auprès de 1.912 éleveurs et agriculteurs, 4.348 autres ont été traités contre la maladie antirabique au niveau de 577 éleveurs. Par ailleurs, 1.192 chiens appartenant à 436 éleveurs ont subi les vaccins antirabiques. D’un autre côté, 20.714 ovins ont été vaccinés contre la clavelée, au niveau de 1.562 fellahs, et 21.134 autres contre la brucellose chez 438 éleveurs. En plus de 5.020 caprins chez 362 éleveurs. En l’absence du directeur du Tourisme, un débat indigent au forum de la Radio B-Nadir L e secteur du Tourisme a fait l’objet, jeudi dernier, d’une émission radiophonique sur les ondes de la Radio régionale de Mostaganem. En l’absence du premier responsable du secteur, l’ancienne directrice Aïchouche Amel, mutée à Sidi BelAbbes, c’est l’intérimaire Cherifa Mohamed qui a accepté l’invitation du directeur de la Radio, Toumi Belkacem, animateur de l’émission « Forum de la Dahra ». Durant une heure, le représentant de la direction du Tourisme a brossé un tableau relatif au secteur le plus important après celui de l’agriculture. Il a saisi l’occasion pour rappeler la si- tuation des travaux au pôle des Sablettes, l’unique site touristique à l’échelle de la wilaya qui compte 21 hôtels et résidences en activité. Concernant les structures en cours de réalisation, le responsable ajoutera que 31 hôtels, tous situés aux Sablettes, sont en construction. Avec l’achèvement de ces établissements, la capacité d’accueil va passer de 1.802 lits, actuellement, à 5.318 lits, et ce, d’ici la fin de l’exercice 2017. L’animateur de l’émission, Toumi, a focalisé ses questions sur le manque infrastructures touristiques et le retard qu’accuse la relance des 16 ZET (Zone d’extension touristique), avec une superficie de 4.800ha. L’invité de l’émission informera que les 16 ZET font partie du dispositif SDAT (Schéma directeur de l’aménagement touristique), géré par le ministère. Il rappellera que seules deux ZET ont été agréées par le ministère. Ce sont Cap Ivi et Ramdane Plage, relevant de la commune de Abdelmalek Ramdane, située à 28 km à l’Est de Mostaganem. Le représentant de la direction du Tourisme ajoutera que les dossiers d’investissement, une cinquantaine, sont en cours de traitement et feront l’objet d’une étude, prochainement, à l’échelle de la wilaya par la nouvelle commission de l’ANIREF (Agence nationale d’intermédiation de la régulation foncière). Concernant le retard qu’accuse le secteur du Tourisme et la non désignation du responsable du secteur, les auditeurs sont restés sur leur faim à ce sujet. Les opérations de démolition des constructions illicites à la traîne Ilyes Massinissa A quelques exceptions près, à l’image des communes de Hadjadj, qui a vu récemment la démolition de cinq habitations illicites, et Achaâcha, les autres localités n’arrivent toujours pas à mettre à exécution les directives du wali en ce sens. Plusieurs présidents d’APC sont confrontés, non pas au manque de moyens pour passer à l’action mais à des situations parfois inédites qui remontent à des années et qui ont conduit à l’état de pourrissement constaté aujourd’hui. Si les maires des deux dernières mandatures ont été à l’origine de la plus grande partie de cette situation catastrophique, en fermant les yeux sur la dilapidation du foncier tant urbain qu’agricole, cela ne justifie pas l’inertie des maires actuels. Ils sont comptables, eux aussi, de la gestion des affaires de leurs communes et doivent être à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs. Ils ont hérité d’une gestion catastrophique certes, mais cela ne doit en aucune manière être considéré comme un prétexte pour ne pas exécuter les instructions de la hiérarchie, sachant que des citoyens moins nantis ont vu leurs habitations ou extensions illicites démolies, alors que d’autres ayant pignon sur rue ou des relations au sein de l’administration sont épargnés. Cette politique de deux poids deux mesures est dangereuse, dans la mesure où elle créerait un climat de tension aux conséquences désastreuses. D’autant plus que le chef de l’exécutif, Abdelouahid Temmar, n’a pas cessé de le réitérer depuis son arrivée : « Les constructions illicites doivent être démolies sans aucun état d’âme ». La loi s’appliquera à tous et les maires en premier chef doivent en tenir compte car ils sont les mieux placés pour en connaître les conséquences. Le maire n’est-il pas le premier magistrat de sa commune ? Un engin de travaux publics acquis, à Kheireddine, malgré le rejet de la délibération y afférente Ilyes Massinissa De source bien informée, on vient d’apprendre que l’APC de Kheireddine, commune distante d’une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, vient de réaliser l’achat d’un engin de travaux publics (chargeur) malgré le rejet de la délibération y afférente. Selon notre source, ce genre d’opération ne pourrait être effectué sans l’approbation de la délibération par la daïra dont relève administrativement la commune. Seulement, sur ordre, croit-on savoir, du président de l’APC par intérim, cette opération aurait été réalisée sans l’aval de la tutelle et l’engin se trouverait actuellement au niveau du parc communal. En l’absence du chef de daïra (en pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam) et le rejet de la délibération, l’achat de cet engin est considéré de facto comme une entorse à la règlementation en vigueur. Le mandatement ne pourrait être avalisé par le contrôleur financier s’il n’était pas appuyé de la délibération en question en application de la loi. Une autre affaire à suivre. Relizane Arrestation d’un individu pour cambriolage et deux autres pour agression à l’arme blanche Ilyes Massinissa Les éléments de la 10ème Sûreté urbaine ont procédé à l’arrestation d’un individu pour vol par effraction dans un domicile. L’arrestation est intervenue suite au dépôt de plainte par la victime qui a pu fournir le signalement du malfaiteur. Sitôt la plainte enregistrée, les policiers ont diligenté rapidement une enquête qui a permis d’identifier l’auteur et de l’arrêter. Dans les locaux de la police judiciaire, le suspect a été formellement reconnu par sa victime. Le mis en cause a été présenté par-devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Relizane où il a été incarcéré dans l’établissement pénitentiaire de la ville. Par ailleurs, un autre citoyen s’est présenté à la permanence de la 4ème Sûreté urbaine de Relizane pour déposer plainte contre deux inconnus qui l’auraient délesté de son téléphone portable et d’une somme d’argent, sous la menace d’une arme blanche, alors qu’il rentrait chez lui, la nuit. Suite aux investigations menées, les auteurs de l’agression ont été identifiés et arrêtés. Ils ont été écroués en attendant de comparaître devant la juridiction pénale compétente. 25 affaires élucidées par la brigade scientifique de la police Ilyes Massinissa L a brigade scientifique, relevant de la Sûreté de wilaya de Relizane, réalise un travail d’une grande efficacité grâce aux nouvelles technologies que la DGSN a mises en œuvre dans le cadre des enquêtes menées par la police judiciaire. Ainsi, ladite brigade a pu élucider, depuis le mois d’avril 2015 à ce jour, selon le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, un grand nombre d’affaires criminelles grâce aux nouvelles techniques utilisées dans le cadre de la recherche et l’investigation criminelles. Durant cette période, donc, la brigade scientifique a traité 25 affaires en se basant sur la technique de détermination des empreintes appelée ‘’Système Cafis’’. Parmi les affaires élucidées scientifiquement, il est relevé dix dans le cadre des procédures d’identifications des cadavres et les autres concernent les vols. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Tlemcen Aïn Témouchent De nouveaux chefs de daïra installés C. Bensalem S uite au mouvement partiel opéré dans le corps des chefs de daïra, et décidé par le président de la République, quatre nouveaux chefs de daïra ont été désignés dans différentes régions de la wilaya de Aïn Témouchent, notamment au chef-lieu de wilaya, à Hammam Bou Hadjar, Aïn El Arba et El-Malah. On a appris que, pour la daïra de Aïn Témouchent, Benali Sadek a été nommé en remplacement de Benadane Kouider, celui-ci muté pour occuper les mêmes fonctions à Tlemcen. A Hammam Bou Hadjar, Kerdah Mohamed remplacera Mme Zaoui née Abdoun Rachida qui a été, elle, nommée secrétaire générale à la wilaya de Mascara. Pour la daïra de El-Malah, c’est Ezzine Mohamed qui a été désigné en qualité de chef de daïra alors que pour Aïn El Arba, Guerriche Mustapha remplace Nehila Laredj, appelé à occuper le même poste dans la daïra de Guerrara (Ghardaïa). PTIC : la Journée mondiale célébrée dans la wilaya C Bensalem L a Journée mondiale de la poste est célébrée chaque année, le 9 octobre, pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union postale universelle, en 1874, dans la capitale suisse, Berne. La Journée mondiale de la poste a été instituée à l'issue du Congrès de l'UPU à Tokyo en 1969. L'objectif de cette Journée est de sensibiliser les citoyens et les entreprises au rôle de la poste dans leur vie quotidienne, et de sa contribution au développement socioéconomique des pays. Les pays-membres de l'UPU sont invités à organiser des activités de sensibilisation, au profit de leurs clients et des médias, à leurs produits et services au niveau national. Chaque année, plus de 150 pays célèbrent la Journée mondiale de la poste de diverses façons. Dans certains pays, cette journée est un jour férié pour les employés postaux. De nombreuses postes lancent ou promeuvent de nouveaux produits et services postaux. D'autres postes récompensent leurs employés à cette occasion. La wilaya de Aïn Témouchent, à l’instar des autres wilayas du pays, a célébré cette journée par une exposition ainsi qu’une cérémonie en l’honneur du personnel au cours de laquelle les meilleurs employés, à travers le pays, dont une dame de la ville de El Malah, ont été récompensés. La célébration de cette journée a été l’occasion de faire un bilan des efforts déployés par ce secteur en matière de proximité au profit de la population de la wilaya de Aïn Témouchent qui comptait, auparavant, quelque 23 postes. Aujourd’hui, suite à l’effort de l’Etat, le secteur compte actuellement 61 postes, soit une densité de 1 bureau de poste pour 6.000 habitants. Il est à noter que plusieurs projets sont en cours de réalisation. En effet, de nouvelles infrastructures ont été ouvertes et d’autres programmées, notamment des points de présence « ACTEL ». Ces structures entrent dans le cadre du rapprochement du secteur à la population. Sidi Bel-Abbes / Incendie à l'ENIE de Sidi Bel-Abbès Instructions "fermes" de Bouchouareb pour la mise en place d'une cellule de crise L e ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a donné des instructions "fermes" pour la mise en place d'une cellule de crise suite à l'incendie qui s'est déclaré au niveau du complexe de l'Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbès, a indiqué vendredi le ministère. "Sitôt informé, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a donné des instruc- tions fermes pour la mise en place d'une cellule de crise et dépêché des cadres du ministère pour évaluer l'ampleur des dégâts", écrit le ministère de l'Industrie et des Mines dans un communiqué. "L'incendie a touché plusieurs parties du complexe dont un ancien hangar d'assemblage transformé en lieu de stockage du mobilier réformé. Le feu s'est par la suite propagé pour atteindre l'unité d'intégration électronique. Le magasin de stockage de produits finis et de matières premières n'a pas été touché", ajoute le texte. Le ministère de l'Industrie et des Mines a affirmé, dans ce registre, que l'ensemble des équipements et de l'infrastructure de l'usine sont assurés. Suite à cet incendie qui n'a fait aucune victime, M. Bouchouareb a assuré l'ensemble des travailleurs du complexe de l'ENIE de la mobilisation et du soutien des autorités. Deux femmes, parmi les 6 nouveaux chefs de daïra H. Kodat L e wali de Sidi Bel-Abbes, Mohamed Hattab, en présence du P/APW, des autorités civiles et militaires, du mouvement associatif et des représentants des médias, a présidé, mercredi et jeudi, les cérémonies d’installation des six nouveaux chefs des daïras de Tessala, Ben Badis, Tenira, Aïn El Berd, Telagh et Sidi Bel-Abbes. Ainsi, le premier responsable de la wilaya a installé l’ex secrétaire général de la daïra de Bouhanifia, wilaya de Mascara, Zemali Fouzia épouse Arrab, en qualité de chef de daïra de Tessala, en replacement de Benzarga Ya- mina, affectée à la daïra de Bethioua (Oran). Dans la même journée, le wali a présidé la cérémonie d’installation de l’ex secrétaire général de la daïra de Bethioua, relevant de la wilaya d’Oran, Tebbal Rabéaa, à la tête de la daïra de Ben Badis, en remplacement de Gasmi Djamel, muté à Mansourah (Tlemcen). De son côté, le nouveau chef de daïra de Tenira, Merabti Abdelhak, ex secrétaire général de la daïra de Chetouane (wilaya de Tlemcen), a remplacé Rabie Naguib qui a été muté dans la daïra de Rouina (Aïn Defla) dans les mêmes fonctions. Par ailleurs, le nouveau chef de la daïra de Aïn El Berd, en l’occurrence Sadek Menouar, a été installé dans ses fonctions en remplacement de Yelloul Ahmed qui a pris sa retraite à partir du 1 septembre dernier. L’avant-dernière étape était la daïra de Telagh où le wali a procédé à l’installation du nouveau chef de daïra, Khaloui Rachid, qui succédera à Mahiout Youssef appelé à assurer les mêmes fonctions à la tête de la daïra de Miliana (Aïn Defla). Enfin, l’après-midi du jeudi a été l’occasion pour le wali de Sidi Bel-Abbes d’installer dans ses nouvelles fonctions Saâdi Abdelkader, ex chef de la daïra de Bordj El Emir Khaled (wilaya de Aïn Defla) en remplacement de l’ex chef de daïra, Seif El Islam Louh. Le receveur d’un bureau d’Algérie Télécom délesté de 40 millions de centimes H. Kodat L e bureau d’Algérie Télécom ‘El Wiam’, situé au niveau du quartier de Sidi Djilali, a été le théâtre d’un hold-up digne d’un film commis jeudi en plein jour. L’action s’est déroulée en un temps rapide, racontent les témoins 7 OUEST de l’action. Aux environs de midi, des individus encagoulés, qui étaient à bord d’une voiture de marque “Clio campus“, dont le nombre exact n’a pas été déterminé, ont braqué le chef d’unité du bureau d’Algérie Télécom qui s’apprêtait à quitter le siège en pointant leurs armes blanches sur le responsable qui, selon des sources fiables, a été grièvement blessé, avant de le délester de la recette estimée à 40 millions de centimes. Leur forfait accompli, les malfrats ont pris la fuite devant le regard médusé des citoyens. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. Saisie de nombreuses quantités de kif et de boissons alcoolisées P lus de 10 quintaux de kif traité ont été saisis, vendredi, par les éléments de l’inspection des douanes de Ghazaouet, a-ton appris auprès de la cellule de communication de la direction régionale des douanes de la wilaya de Tlemcen. La saisie a été opérée après une course-poursuite lancée contre un véhicule suspect dont le conducteur a refusé de s’arrêter devant un barrage érigé par les douaniers. Au niveau d’une zone fortement boisée, le conducteur a réussi à prendre la fuite, après avoir abandonné son véhicule. Sa fouille a permis de découvrir 40 colis contenant chacun 25 kg de kif traité. Une enquête a été ouverte pour identifier le conducteur du véhicule, ses complices ainsi que la destination de cette marchan- dise prohibée, ajoute-t-on de même source. Par ailleurs, les gendarmes de la brigade territoriale de Boukanoune ont récupéré, lors d’une patrouille, sur la route reliant la commune de M'CirdaFouaga à Bab-El-Assa, environ sept (07) quintaux de kif traité, à bord d’un véhicule de marque Renault 25, abandonné par son conducteur qui a pris la fuite, à la vue des éléments du dispositif, vers une forêt mitoyenne. Enfin, agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade de Chetouane ont saisi dans le domicile d'un individu en fuite, situé à la cité Djorf, commune de Chetouane, 968 bouteilles de bière, 22 bouteilles de Pastis et 16 autres de vin, destinées à la vente clandestine. Fin de cavale pour deux individus en fuite, à Maghnia Mohammed C. D epuis son installation à la tête de la Sûreté de daïra de Maghnia, Boussaïd Mohammed a entamé une série d'opérations de contrôle inopiné dans les quartiers réputés chauds de la ville frontalière ainsi qu'au centre-ville. Ainsi, suite à plusieurs descentes effectuées, 22 individus ont été interpellés pour détention de drogue et d'armes blanches. Ces derniers ont tous été présentés devant le procureur de la République prés le tribunal de Maghnia qui les a placés sous mandat de dépôt. Par ailleurs, au cours de ces mêmes opérations coup de poing menées par les policiers, il a été procédé à l'arrestation de deux individus en cavale qui font l'objet d'un mandat d'arrêt par le pôle d'Oran où ils ont été condamnés à la perpétuité par contumace. D’un autre côté, 40 mobylettes ont été mises en fourrière pour défaut de documents officiels. Mise hors d'état de nuire d'une bande de malfaiteurs Mohammed C. U ne bande de malfaiteurs, composée de 5 individus, spécialisés dans le vol par effraction, vient d'être démantelée par les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de daïra de Remchi, en collaboration avec les éléments de la Sûreté urbaine de la Cité Bab Ziara. Outre l'arrestation de tous les membres de cette bande, il a été procédé à la récupération d'une partie du butin dont les objets ont été reconnus par leurs propriétaires. Tous les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Remchi qui les a placés sous mandat de dépôt. CAP OUEST N° 403 Dimanche 11 Octobre 2015 ACTUALITÉ Lancement prochain du premier smartphone 100% ‘made in algeria’ L a société Bomare Company a annoncé lors une conférence de presse tenue au sein de son unité de production à Birtouta la signature d’un accord de partenariat et de transfert technologique avec l’un des géants chinois dans la production de téléviseurs, d’appareils électroménagers et de communication mobile, HiSense. Ce partenariat se matérialisera par la production du premier smartphone conçu en Algérie par des Algériens. A travers ce partenariat, Bomare Company pourra faire bénéficier ses ingénieurs de for- mations en Chine afin de se former au mieux dans la téléphonie mobile et de proposer au consommateur algérien un produit local de qualité à un prix très concurrentiel. La société promet des prix 50% moins chers que les prix pratiqués sur le marché actuel, et un service après-vente irréprochable. En outre, les ingénieurs du géant chinois accompagneront les ingénieurs algériens durant les trois premiers mois du processus de production de leur premier smartphone. Deux modèles devraient voir le jour aux alentours du 2 novembre, les B1 et B2. Ces terminaux, estampillés Stream System, bénéficieront dans un premier temps d’une garantie standard de 12 mois. Après une année de production et de maîtrise, Stream System compte élargir cette garantie pour offrir au client une qualité optimale. Avec ce partenariat et la certification CE obtenue depuis quelques années, Bomare Company envisage même d’exporter ses produits vers l’Europe et le reste du monde avec pour ambition de devenir parallèlement un sous-traitant incontournable dans le domaine de l’électronique. Lutte contre le terrorisme routier Des systèmes radars sur des véhicules banalisés R. N. D ans le cadre de la démarche générale adoptée par l’État et en plus des multiples dispositions entreprises visant à instaurer une nouvelle culture de sécurité routière, le Commandement de la Gendarmerie Nationale mettra en service à partir de ce jour le 10 octobre 2015, à travers tout le territoire nationale, 571 systèmes radars de contrôle de vitesse de dernière génération (2015) mobiles, dis- crets, embarqués sur véhicules et capables de détecter les infractions au code de la route, en temps réel, notamment les excès de vitesse. Le nouveau radar mobile et d’une technologie très avancée, installé sur des véhicules banalisés de la gendarmerie nationale, de différents types, avec une fiabilité de détection des excès de vitesse quasiment sure, ce qui permettra une atténuation très significative des accidents causés par les excès de vitesse et ainsi ren- dre les routes plus sures sur l'ensemble du territoire national. Ces nouveaux moyens ont été déployés afin de renforcer davantage les capacités des unités de la Gendarmerie Nationale pour faire face aux conducteurs dangereux roulants avec excès de vitesse et qui provoquent souvent des accidents mortels. Ces nouveaux moyens vont instaurer une nouvelle culture de sécurité routière favorisant le travail de prévention et de sensibilisation des usagers de la route. Pensions et indemnités des moudjahidine Les dossiers traités dans un délai ne dépassant pas une semaine L e ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé samedi à Alger que tous les dossiers des moudjahidine relatifs aux pensions et indemnités "sont traités dans un délai n'exédant pas une semaine". "Je suis parvenu avec le ministère des Fi- nances à mettre un terme aux difficultés que rencontrent les moudjahidine et les ayants-droit à la fin de chaque exercice pour le règlement de leurs dossiers", a indiqué M. Zitouni lors d'une réunion avec les directeurs de wilaya et des musées des moudjahidine. "Le traitement et le règlement des dossiers se feront désormais au niveau des directions de wilaya qui prendront en charge les listes avec le trésor public en vertu de la circulaire ministérielle du 30 septembre 2015", a-t-il expliqué. "Tous les dossiers doivent être traités dans un délai maximum d'une semaine", a ajouté le ministre. Au sujet du fichier des bénéficiaires, M. Zitouni a indiqué que des "progrès considérables ont été réalisés en matière de mise en conformité à l'exception de certains cas qui seront traités". "L'Etat algérien a réalisé sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika de grands progrès dans la prise en charge des moudjahidine et des ayants-droit consacrant ainsi l'article 62 de la Constitution qui stipule que +l'Etat garantit le respect des symboles de la Révolution, la mémoire des cvhouhada et la dignité de leurs ayants-droit et des moudjahidine", a souligné le ministre des moudjahidine. Par ailleurs, M. Zitouni a mis l'accent sur la nécessité de finaliser les projets dont les délais de réalisation ont été dépassés et de mettre en place un programme pour la préservation de leur style architectural et des biens fonciers. Turquie Au moins 86 morts dans une double explosion lors d'un rassemblement pour la paix L e bilan s’alourdit d’heure en heure. Au moins 86 personnes ont été tuées et plus de 180 blessées samedi matin lors d’une double explosion probablement due à un attentat qui a visé à Ankara des militants de l’opposition venus participer à un rassemblement pour la paix à trois semaines des législatives. Plus d’une centaine de personnes ont également été blessées par cette double déflagration survenue devant la principale gare d’Ankara, où se rassemblaient les délégations de syndicats et de partis politiques de gauche, dont le principal parti pro- kurde, venues de toute la Turquie pour cette manifestation. Selon un bilan provisoire publié par le ministère turc de la Santé, la double explosion a fait au moins 86 morts et plus de deux cents blessés. Les autorités turques ont rapidement évoqué l’hypothèse d’un attentat. «Nous maudissons et condamnons cette attaque atroce qui a visé notre démocratie et la paix dans notre paix», a déclaré le ministère dans un communiqué sur son site internet. « Nous soupçonnons qu’il existe un lien terroriste», a confirmé sous couvert de l’anonymat à l’AFP un responsable gouver- nemental. Cette double explosion intervient à trois semaines des élections législatives anticipées prévues le 1er novembre, sur fond d’affrontements meurtriers et quotidiens entre les forces de sécurité turques et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays. De très importants effectifs de police ont immédiatement été dépêchés autour de la gare d’Ankara, qui ont été bouclés. De nombreuses ambulances étaient également présentes sur les lieux, a constaté un journaliste de l’AFP. 9 Etats-Unis Deux fusillades éclatent sur des campus en Arizona et au Texas U n nouveau campus universitaire américain au Texas (sud) était vendredi en état de siège après des tirs qui y ont fait un mort, a annoncé la police, quelques heures seulement après une autre fusillade dans une université de l'Arizona (sudouest). Tous les étudiants et employés de la Texas Southern University sont confinés dans les classes et les bureaux jusqu'à nouvel ordre. Tous les cours sont annulés, a indiqué dans un communiqué la direction de l'établissement. Une personne a été tuée par balle, une autre a été blessée et un possible suspect arrêté dans une résidence universitaire du campus, a de son côté précisé la police de Houston. Les faits se sont produits vers 11h30. Une autre fusillade dans cette même résidence étudiante avait éclaté vers minuit, selon l'université. Et, durant cette même nuit de jeudi à vendredi, une dispute entre étudiants a fait un mort et trois blessés par balles sur le campus de l'université Northern Arizona. « Informations confirmées, quatre victimes, un mort, trois blessés. Le tireur est en détention. La situation est stabilisée. Le campus n'est pas sous ordre de confinement », ont écrit les responsables de l'université Northern Arizona (NAU) sur Twitter vers 10h30, soit 3h30 du matin, heure locale. NAU est située dans la ville de Flagstaff, en Arizona. Manifestation monstre à Berlin contre l'accord commercial UE-USA U ne manifestation monstre a eu lieu samedi à Berlin pour protester contre le projet d'accord de libéralisation des échanges entre l'Europe et les Etats-Unis. L'opposition au Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI, TTIP en anglais) ne cesse de croître en Allemagne. Ses adversaires estiment qu'il donnera trop de pouvoir aux grandes multinationales aux dépens des consommateurs et des salariés. Selon les organisateurs, une alliance d'associations caritatives et de défense de l'environnement et de partis d'opposition, 250.000 personnes ont participé au rassemblement, soit davantage que ce qu'ils avaient anticipé. La police parle de 100.000 participants. "Il s'agit de la manifestation la plus importante que ce pays ait vu depuis de nombreuses années", a lancé aux manifestants Christoph Bautz, directeur de Campact, un mouvement de citoyens. Le niveau de résistance a pris de court le gouvernement d'Angela Merkel. Les partisans du PTCI estiment qu'il servira de contrepoids à la puissance économique de la Chine. Dans une lettre pleine page publiée dans plusieurs journaux allemands samedi, le vice-chancelier (SPD) et ministre de l'Economie Sigmar Gabriel met en garde contre les "alarmistes". "Nous avons la chance de fixer de nouvelles et bonnes normes pour développer le commerce mondial. Avec des règles ambitieuses pour l'environnement et les consommateurs et avec des conditions justes pour l'investissement et les salariés. Cela doit être notre objectif ", écrit Sigmar Gabriel. Selon certaines entreprises, cet accord pourrait permettre plus de 100 milliards de dollars (90 milliards d'euros environ) de gains économiques de part et d'autre de l'Atlantique. COURRIER INTERNATIONAL 10 CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Peine de mort « Le projet de code pénal porte la trace du sang » mentaires. L’argument religieux n’est pas valable non plus pour Abderrahmane Jamaï, bâtonnier coordinateur de la coalition marocaine contre la peine de mort, qui explique que le droit pénal marocain ne puise pas ses origines dans la charia. Nadia Bernoussi ajoute : « L’Etat n’est pas le médium entre lui [dieu,ndlr] et moi. Seul celui qui m’a donné la vie peut me l’ôter ». Par Pauline Chambost M odernité, conservatisme, humanisme, irréversibilité, droit à la vie, réinsertion : les militants des droits de l’Homme tentent d’imposer un débat national sur la peine de mort, alors que des magistrats continuent de prononcer des peines capitales. Amnesty International classe le Maroc parmi les pays « abolitionniste en pratique ». S’il est vrai que la dernière exécution remonte à 1993, la justice continue pourtant de prononcer des peines capitales,comme se fut le cas en septembre dernier par exemple. Alors, à la veille de la journée mondiale contre la peine de mort du 12 octobre, les abolitionnistes marocains mettent un coup d’accélérateur pour le plaidoyer. Parmi les arguments bien sûr, le droit à la vie mais aussi l’irréversibilité de la peine. Driss El Yazami, président du Centre national des droits de l’Homme (CNDH) invité à l’Ecole de gouvernance et d’Economie de Rabat le 7 octobre, rappelle la possibilité d’erreurs judiciaires. Pour lui, la peine de mort est aussi à abolir parce qu’elle ne touche que les couches les plus vulnérables de la société, qui ont parfois du mal à se défendre. Aussi, cette peine est contraire au rôle même de la sentence, expliquait lors de la même conférence Nadia Bernoussi juriste membre la Commission consultative de révision de la constitution : « Quand un Etat exécute c’est un meurtre étatique alors que normalement une sanc- La société pour ou contre ? tion est faite pour qu’il y ait réhabilitation, insertion, mais on ne peut pas faire cela sur quelqu’un qui est mort ». Elle ajoute aussi qu’il est absurde de préserver cette peine alors qu’au Maroc » l’indépendance de la justice et le droit à un procès équitable ne sont pas garantis ». Les abolitionnistes citent également des études qui prouvent qu’il n’y a aucune corrélation entre l’existence de la peine de mort et la criminalité d’un pays. Bref, cette sanction n’est pas dissuasive, selon eux. Constitution versus religion En 2014, un rapport accablant relater les conditions de détention effroyables de quelques 100 condamnés à mort. Parmi les points noirs : l’interdiction pour eux de préserver un lien avec leur famille. Aujourd’hui, les abolitionnistes se mobilisent. Le site marocain Tudert.ma financé entre autres par l’Union européenne, rassemble des informations sur la peine de mort. Des parlementaires pour l’abolition sont rassemblés en coalition depuis deux ans et demi. Ils sont actuellement 240, de tous les partis représentés au parlement, hormis le PJD. De son côté, le Conseil national des droits de l’Homme s’est aussi prononcé en faveur de l’abolition. Mais comment comptent-ils mener leur plaidoyer ? Le droit existant leur apporte déjà beaucoup étant donné que la Constitution de 2011 consacre le droit à la vie. Aussi, les experts rappellent l’application des recommandations de l’Instance équité et réconciliation validées par le roi Mohammed VI, et parmi lesquelles figurent justement l’abolition de la peine de mort. Ces militants comptent bien sûr sur le débat relatif à la réforme du code de procédure pénale. La mouture du texte proposé par Mustapha Ramid consacre la peine de mort, même s’il limite le nombre de crimes qui y sont soumis à 11 contre 33 actuellement, ce qui pousse Abderrahmane Jamaï, bâtonnier coordinateur de la coalition marocaine contre la peine de mort à déclarer que « ce projet porte la trace du sang ». Le ministre de la Justice est clair : d’après lui, « le principe de droit à vie n’est nullement en contradiction avec la peine de mort ». Quels sont les arguments de ces personnes pour le maintien de cette peine ? « Principalement la religion », nous explique Nouzha Skalli, élue PPS elle aussi présente lors de l’événement. « Mais qu’est ce qui est le plus grave, couper la main ou couper la tête ? Les oulémas nous disent ‘ c’est écrit ‘ mais couper la main aussi, l’esclavage aussi. », commente la porte parole du réseau de parle- Autre argument des rétracteurs : la population ne serait pas en faveur de cette réforme. Mais jusqu’à présent, aucun sondage ne le prouve, soutiennent les abolitionnistes. Aussi, Nouzha Skalli raconte :« Lors d’une manifestation contre la pédophilie la groupe de femmes criaient qu’il fallait les condamner à mort. Après avoir parlé cinq minutes avec elles, elles avaient changé d’avis ». Une anecdote qui confirme le discours de Driss El Yazami. Pour lui, « le débat parlementaire sur le code de procédure pénale sera important mais ce qui est essentiel c’est le débat dans la société civile. Ma conviction est que la société marocaine dans sa majorité est favorable à l’abolition ». Prochaine échéance : 2016, où le Maroc aura l’occasion de signer le moratoire des Nations unies sur la peine de mort, que la Tunisie et l’Algérie ont par exemple approuvé mais sur lequel le Maroc préfère s’abstenir. Une position réitérée en 2014. Au niveau national : des parlementaires ont déposé un projet de loi pour l’abolition il y a plus d’un an mais il n’est toujours pas inscrit au calendrier législatif. Colombie Le rugby, exutoire à la violence dans les bidonvilles Par Florence PANOUSSIAN " Il faut récupérer ce gamin!" L'entraîneur est inquiet: la veille, un gang a surgi à moto sur l'un des terrains poussiéreux de Cucuta où il forme de jeunes Colombiens au rugby et a embarqué un joueur âgé d'à peine 10 ans. Sous un soleil de plomb, en maillots dépareillés, parfois en sandales, une quarantaine de garçons et filles échangent des passes, à la main! Dans une Colombie fanatique du ballon rond, le rugby se fait peu à peu une place, misant sur des valeurs de contrôle de soi et de respect, pour endiguer la violence. Frontalière du Venezuela, Cucuta, environ 500.000 habitants, figurait l'an dernier parmi les 25 villes les plus dangereuses du monde, selon l'ONG Sécurité, Justice et Paix, basée à Mexico. "Il y a beaucoup de gangs, du trafic de drogue jusque dans les écoles, de la contre- bande et des combats narcos-guérilla pour contrôler tout ça", énumère à l'AFP William Leon, 30 ans. Comme de nombreux Colombiens, il est profondément affecté par le conflit armé qui déchire son pays depuis plus de 50 ans. "Mon père était policier. Une nuit, la guérilla a bombardé la tour de communication du poste...", se souvient-il, soudain submergé par l'émotion. Tombé dans le rugby à l'université, ce gentil géant au regard pétillant de passion préside aujourd'hui les Carboneros de Cucuta, l'un des 18 clubs de rugby qu'il a fait essaimer dans la ville. "En avant! Plus vite!", lance-t-il, arpentant un terrain de fortune où les cailloux le disputent aux tessons de bouteille, à deux pas de l'impeccable stade de foot du Centenario. Pelouses et crachin européens sont bien loin. Mais peu importe les 40 degrés à l'ombre! "La boue, c'est nous qui la faisons, de sueur et de poussière", plaisante William, en distribuant de petits sachets de plastique remplis d'eau à ses troupes. Il dirige aussi le programme "Mas ninos ju- gando rugby" ("Plus d'enfants jouant au rugby") qui vise à "sortir les enfants de la violence" grâce au H des barres de rugby, symboles pour lui des valeurs de ce sport: "Humildad, Hermandad, Honor" ("Humilité, Fraternité, Honneur"). Lancé à petite échelle il y a sept ans, ce programme développé depuis dans 14 écoles enrôle plus de 600 enfants, de 6 à 17 ans, dont 150 filles. Car le combat pour la parité est aussi une valeur importante aux yeux de William Leon. "Les filles du rugby à VII se sont qualifiées pour les JO de Rio. Pas les garçons!", souligne-t-il. Ce succès, remporté sans sponsor et avec seulement quelques subventions locales, a attiré l'attention du ministère des Affaires étrangères, engagé dans une "diplomatie sportive" se traduisant par des accords de coopération avec divers pays. Par ce biais, deux anciens internationaux français, Francis Ntamack et Cédric Desbrosse, ont sillonné la Colombie pendant deux semaines. Membres de l'ONG Rugby French Flair, présidée par Jean-Baptiste Ozanne et qui promeut ce sport dans les pays en difficulté, ils ont prodigué formations et entraînements, de Medellin à Bogota, via Apartado et Cucuta. "Les jeunes d'ici ont l'intelligence du jeu, le gabarit. Le plus dur est de les faire jouer ensemble: dans leur vie compliquée, ils sont habitués à se battre seuls", explique Francis Ntamack, 42 ans, ancien de Colomiers, du Stade Toulousain, et ex-entraîneur de l'équipe du Brésil. Pour Cédric Desbrosse, 43 ans, entraîneur de Givors, près de Lyon (centre-est) et ancien lui aussi des Rouge et Noir de Toulouse, "l'idée est qu'ils intègrent le sens du partage, par des petits jeux de passe, qu'ils s'amusent". Et qu'"ainsi ils canalisent leur violence, la transforment en agressivité positive", renchérit William Leon. Et les enfants sont enthousiastes: trois fois par semaine, Yurley Perez marche 45 minutes pour venir s'entraîner, depuis Los Olivos, un des quartiers les plus mal famés de Cucuta. "J'adore tacler!", lance cette blondinette de 15 ans. Plus réservée mais tout aussi motivée, sa copine Gabriella Caballero ajoute: "Le rugby m'a appris à savoir tomber et à me relever". CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 COURRIER INTERNATIONAL 11 Faut-il interdire les Stan Smith ? Nicolas Santolaria L a basket culte d’Adidas est désormais partout et, même si on l’aime beaucoup, il est temps de lui dire que trop, c’est trop. La vie moderne semble tourner autour de trois pôles qui ne sont pas exclusifs les uns des autres –loin de là: les startups, les burgers authentiques et les Stan Smith. Quand on demandera à la génération d’actuels trentenaires ce qu’ils ont fait de la décennie en cours, ils répondront sans doute quelque chose du genre: «Lorsque je n’étais pas occupé à tailler ma barbe de trois jours, j’ai tenté de lancer une start-up (qui a foiré car mon modèle n’était pas assez disruptif), j’ai mangé des burgers en essayant de me faire croire à moi-même que je vivais à Brooklyn-sur-Seine (et ces bombes à calories ont largement contribué à me boudiner dans mon chino) et, en pensant devenir le type le plus cool du monde, j’ai porté des Stan Smith.» Ce dernier élément est sans doute celui qui, aujourd’hui, est le plus problématique. Promenez-vous au hasard dans un centreville et vous apercevrez aux pieds de vos contemporains le même gimmick podal décliné jusqu’à l’overdose. De l’employé de la CAF jusqu’au graphiste trendy en passant par l’étudiant du Cours Florent, tout le monde arbore les mêmes tennis blanches aux formes arrondies, initialement lancées par Adidas en 1964. Certes, il y a bien quelques rebelles pour porter la version bleue, verte, ou noire mais le constat est sans appel: la Stan Smith a envahi nos rues avec encore plus d‘application que la Wehrmacht en 1940. Nostalgie du présent À quand remonte le début de l’épidémie? On peut raisonnablement le dater de 2013. Après avoir connu une certaine notoriété dans les années 1990, notamment via le milieu du rap, la Stan Smith, parée d’un nouveau cuir, fait son come-back cette année-là en investissant les concept stores des grandes métropoles. L’opération marketing est parfaitement orchestrée, à grand renfort de supplément d’âme. «Les gens pensent que je suis une chaussure», dit alors, dans un clip de promotion, le tennisman américain moustachu adepte du service/volée qui a donné son nom à cette icône du vestiaire. Après les ghettos, ce sont désormais les fronts rows que la Stan Smith conquiert en un temps record. Visant un nouveau public classe et urbain, la chaussure, assortie de son hashtag, se fond parfaitement dans l’esthétique vintage qu’affectionnent les réseaux sociaux. Si la Stan Smith connaît alors un tel succès c’est parce que, mieux que les autres, elle instagramise instantanément vos pieds, les propulsant dans une dimension qui semble à la fois passée et intemporelle, offrant à vos déplacements ce grain historique qui leur manquait. Cet engouement stylistique massif entérine le fait que nous vivons désormais dans l’âge de la citation. Aucune aventure ne semble véritablement envisageable si ce n’est celle (minimale) d’une perpétuelle réactivation des codes, assortie de leur détournement. Le succès de la Stan Smith s’est bâti sur ce double paradigme: évocation d’un passé où les choses semblaient encore possibles et réduction concomitante du champ des phénomènes à la portion congrue. C’est donc sur fond de nostalgie du présent que l’homme moderne a appris à «twister son vestiaire», avec cette même application qu’un petit singe enfilant méthodiquement sa tenue de grognard bonapartiste. Voilà pourquoi oser la veste trois boutons et les Stan Smith lors d’un rendez-vous professionnel peut aujourd’hui encore –mais pour combien de temps?– passer pour la marque d’une liberté censément échevelée. Dans un autre registre, jouer à la pétanque au bord du bassin de la Villette avec sa marinière volontairement froissée et ses Stan Smith délacées aux pieds figure, dans le grand catalogue des attitudes postmodernes, un sommet estival de l’hédonisme urbain. Conformisme absolu Il faut se rendre à l’évidence: nous nous croyons tous d’une finesse absolue alors que les signaux que nous émettons sont bien souvent plus grossiers et contradictoires que les witz d’un Allemand bourré à la fête de la bière. Même si elle n’a rien demandé, la Stan Smith est le parfait symptôme de cette société qui tient un discours de réinvention de soi au parfum d’authenticité mais qui se révèle être, en réalité, d’un conformisme absolu. Illustration du fameux hipster effect (cette volonté de distinction qui se transforme en mimétisme généralisé), l’invasion de la Stan Smith matérialise également ce que le philosophe Mark Hunyadi nomme «la tyrannie des modes de vie». L’originalité de cette nouvelle forme d’aliénation est qu’elle n’est pas planifiée de manière centralisée, s’imposant par une forme de capillarité sans finalité apparente. Mais elle n’en n’est pas moins impérative. La société du choix dans laquelle nous vivons aboutit ainsi étonnament à une uniformisation des options vestimentaires qui n’est pas sans rappeler la culture du monoproduit caractéristique des régimes communistes. «Le mode de vie, lui, nous impose des attitudes, des habitus et des attentes de comportements qui ne sont l’objet d’aucun choix mais qui définissent, simplement, les usages et les pratiques qui sont socialement requis: les modes de vies ne sont pas optionnels», écrit Mark Hunyadi. Voilà pourquoi les Stan Smith (qui restent intrinsèquement de super chaussures) nous sont devenues si insupportables. Elles sont l’expression envahissante de notre nouvelle servitude, de cette fausse décontraction standardisée propre à l’époque. Sous l’apparente chaleur de leur design rebondi, elles figurent une liberté qui se nie ellemême et dont le message paradoxal pourrait être résumé ainsi: «Je fais ce que je veux avec mes doigts de pieds mais, au final, je fais surtout comme tout le monde.» Bug perceptif En poursuivant la voie ouverte par le compte instagram @stansmithophobe (dont le slogan «trop de Stan Smith, tue la Stan Smith» résume bien la situation actuelle et l’espèce d’amour déçu qui anime également notre démarche), nous appelons donc à une révolte massive. Quand même le hipster de Lamotte-Beuvron a fait de la Stan Smith l’épicentre de sa garde-robe et que les modeux sont contraints de s’afficher en Nike requin pour se distinguer, il faut vite se dire qu’il est temps de réagir. Malheureusement, l’actuelle épidémie prospère grâce à un aveuglement sans précédent: personne ne semble voir qu’il porte les mêmes chaussures que les autres, pas plus que les autres ne semblent voir qu’ils portent les mêmes chaussures que personne. Face à ce bug perceptif que l’on pourrait d’ailleurs nommer le Stan Smith Effect, on en vient à formuler cette interrogation extrême: faut-il interdire les Stan Smith? Sans sombrer dans la coercition à base d’arsenal règlementaire (limiter l’accès des bars branchés et des concerts de Friendly Fires aux porteurs de Stan Smith serait sans nul doute efficace, mais presque aussi autocratique que de décréter anticonstitutionnel le port de la moustache de trois jours), on peut imaginer la mise en place de dispositifs incitant à la circulation alternée: un jour pour les Stan Smith à pastille verte, un jour pour le reste de la gamme. On pourrait également tabler, en vue de réduire le parc de Stan Smith, sur l'instauration d'une prime à la casse. Contre vos vieilles tennis usagées, réduction immédiate sur l’achat d’une paire de Cortez ou de Converse. Enfin, et surtout, il faudrait que des gens de bonne volonté entendent notre appel et rejoignent le Front de Libération des Doigts de Pieds (FLDP). Par petit groupes d’abord, nous commencerions à reconquérir nos droits fondamentaux en portant des Geox et des Crocs dans la pénombre des caves. Puis, un jour, nos pieds libérés pourraient enfin afficher au grand jour leur souveraineté retrouvée et nous foulerions le pavé avec des chaussures pas cool du tout, sans craindre d’avoir à subir une immédiate disqualification sociale. COURRIER INTERNATIONAL 12 CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 La Norvège forcée de puiser dans ses bas de laine pour faire face à la chute du pétrole cause du recul du prix du pétrole», explique Kyrre Aamdal, économiste chez DNB. Hayat Gazzane Une économie trop dépendante de l'or noir e pays, très dépendant de l'or noir, est confronté à une baisse de ses recettes. Le gouvernement va devoir piocher l'an prochain dans son énorme fonds souverain pour équilibrer son budget. Une première. Il n'y a pas que le Venezuela ou la Russie qui souffrent de la chute des prix du pétrole. La Norvège est elle aussi dans une impasse. Fragilisé par la baisse des revenus tirés des hydrocarbures, le gouvernement a du mal à boucler son budget. Le pays, 15e producteur mondial de pétrole avec une production de 1,89 million de barils/jours l'an dernier, sera dans l'obligation de piocher l'an prochain dans son énorme fonds souverain pour équilibrer son budget. En d'autres termes, la Norvège va cesser d'économiser et, au contraire, puiser légèrement dans son bas de laine. Une première. Selon le projet de loi de Finances présenté cette semaine par le gouvernement, l'État devra ponctionner 3,7 milliards de couronnes (394,4 millions d'euros) dans son fonds de pension public. La somme reste «modique» au regard des 740 milliards d'euros d'actifs que pèse ce fonds souverain, le plus important au monde. Mais le tournant est symbolique. «Nous nous attendions à ce que cette croisée des chemins ait lieu plus tard, aux alentours des années 2020, mais cela arrive plus tôt à Jusqu'ici, les revenus pétroliers permettaient à la Norvège de couvrir ses besoins budgétaires. L'industrie des hydrocarbures, démarrée au début des années 1970, représente près de 30% des recettes de l'État, récoltées sous forme de taxes, dividendes et participations directes dans les gisements en mer. Elle pèse 21,5% du PIB, 30,7% des investissements totaux et près de 50% des exportations. L'effondrement des prix du Brent, passés de 113 dollars en juin 2014 à 53 dollars aujourd'hui, est donc critique. Il se fait d'autant plus ressentir que la Norvège est l'un des pays où les coûts de production sont parmi les plus élevés. Résultat: les investissements dans le secteur sont attendus en baisse de 12% cette année. Par ricochet, l'ensemble de la production manufacturière recule. Les compagnies pétrolières locales, dont Statoil, taillent aussi dans leurs effectifs. Plus de 20.000 emplois ont déjà été supprimés selon Bloomberg. Dans un pays où un emploi sur neuf est lié à l'industrie du pétrole, les conséquences sont rapidement visibles. Le chômage a récemment atteint un niveau inégalé depuis plus d'une décennie et devrait augmenter légèrement, à 4,5% en 2016 contre 4,4% cette année, selon les prévisions du gouvernement. Le PIB «continental» (hors production d'hydrocarbures et transport maritime) est attendu en légère hausse de L 1,8% en 2016 après 1,3% cette année avant de se rapprocher de son rythme de croisière habituel, à 2,1% en 2017. La Norvège, qui avait pour habitude d'économiser en plaçant une partie de ses revenus pétroliers dans son fonds souverain, se voit donc forcée de puiser dans ses bas de laine pour alimenter son budget. D'autant que le gouvernement a promis de baisser l'impôt sur les sociétés et le taux de base de l'impôt sur le revenu. Le fonds souverain dans lequel le gouvernement va puiser est lui-même alimenté par les revenus du pétrole. Mais les années fastes, durant lesquels le baril dépassait les 110 dollars, lui ont assuré un matelas confortable. Les actifs, placés à travers le monde essentiellement en actions et obligations mais aussi dans de l'immobilier, devraient même lui permettre de gonfler à 7449 milliards de couronnes (près de 804 milliards d'euros au cours actuel) fin 2016. Pour ne plus avoir à y toucher, le gouvernement norvégien promet d'accélérer la diversification de l'économie du pays, en misant notamment dans les énergies renouvelables. «Il est important pour la Norvège de faire des ajustements et de se préparer à des prix du pétrole plus bas que ceux auxquels nous étions habitués», expliquait Tord Lien, ministre du Pétrole et de l'Énergie en août, à l'époque où le baril de Brent ne valait plus que 42 dollars. Le continent africain sur la voie de l’abolition de la peine de mort Jeune Afrique es dernières années, plusieurs États africains ont accompli des avancées notables sur le chemin vers l’abolition de la peine de mort. Depuis 2009, le Burundi, le Togo, le Gabon, le Bénin et Madagascar ont franchi le pas. À Madagascar, le Parlement a voté à l’unanimité l’abolition le 10 décembre 2014 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme. Aujourd’hui, sur les 54 États que compte l’Union africaine, 18 ont aboli la peine de mort en droit¹, 19 n’exécutent plus de condamnés : 37 pays sont donc abolitionnistes en droit ou en fait. 17 États maintiennent la peine de mort². Ces récents changements montrent que l’Afrique s’inscrit dans la tendance mondiale en faveur de l’abolition de la peine de mort, puisqu’aujourd’hui deux États sur trois ont aboli la peine de mort³. Il n’est plus rare aujourd’hui de voir certains États africains prendre des positions fortes sur la scène internationale en s’opposant à la peine capitale. Ainsi, 27 États membres de l’Union africaine ont voté en faveur de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un moratoire sur la peine de mort le 18 décembre C 2014. De nombreux États africains continuent néanmoins à prononcer des condamnations à mort et à exécuter des condamnés et une majorité d’États africains n’intègrent pas l’abolition de la peine de mort dans leur droit interne et se contentent du maintien d’un fragile moratoire de fait. La Gambie a ainsi repris les exécutions en août 2012 après 27 années de moratoire. Des blocages persistants Le principal obstacle à l’abolition de la peine capitale réside dans le manque de volonté politique des décideurs qui se cachent derrière une opinion publique supposément majoritairement favorable à son maintien. Dans des pays en reconstruction suite à des conflits meurtriers ou qui font face une instabilité politique latente, l’abolition de la peine de mort reste un sujet de société sensible qui engendre de nombreux débats. En raison du manque de confiance dans l’appareil judiciaire des États, ou encore de la persistance d’un droit coutumier qui ne favorise pas le combat abolitionniste, les populations, pour autant qu’on puisse connaître avec fiabilité leur opinion sur la question, semblent spontanément hostiles à l’abolition de la peine capitale. De leur côté, les autorités pu- bliques fuient leurs responsabilités qui permettraient de favoriser l’abolition de la peine de mort dans de nombreux pays. Pourtant, jusqu’à ce jour, aucun État ayant pris une décision aussi forte n’a connu d’opposition farouche à l’abolition. Le travail de sensibilisation de la population et des pouvoirs publics doit donc être quotidien, même dans les pays où la peine de mort est abolie. Ce travail revient à des organisations nationales et internationales telles que la Coalition mondiale contre la peine de mort (WCADP), la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) qui, depuis des années, s’engagent avec leurs nombreux membres présents en Afrique dans le combat abolitionniste, notamment à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort que nous célébrons aujourd’hui. Un engagement africain Ensemble, ces organisations ont décidé d’allier leurs forces en accompagnant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) sur un projet de traité africain visant l’abolition de la peine de mort. La CADHP, l’organe de l’Union africaine en charge de surveiller la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, a décidé de se saisir de la question de la peine de mort dès 1999 en adoptant à Kigali, Rwanda, une résolution « appelant les États à envisager un moratoire sur la peine capitale ». Depuis, la CADHP s’est dotée d’un Groupe de travail sur la peine de mort en Afrique, créé en 2005 à l’initiative de la FIDH. Le Groupe de travail a travaillé sur les termes d’un protocole solide qui prévoit l’interdiction de la peine de mort en toute circonstance, même en temps de guerre. L’adoption d’un tel Protocole devrait permettre de fédérer le mouvement abolitionniste en Afrique pour qu’il s’approprie cet instrument pour mener son combat. D’un point de vue juridique, ce protocole n’obligera que les États qui le ratifieront. Il renforcera les dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatives au droit à la vie. Il empêchera surtout les États qui se sont engagés courageusement sur le chemin de l’abolition de revenir en arrière. Il permettra également de mobiliser l’ensemble des acteurs abolitionnistes, (organisations de la société civile mais aussi avocats, magistrats, institutions nationales de droits humains, médias, artistes, enseignants, leaders religieux, chefs traditionnels) autour d’une cause commune sur le continent : l’adoption puis la ratification d’un texte africain prévoyant l’abolition de la peine de mort en Afrique. L’abolition de la peine de mort en Afrique viendra donc d’un double mouvement : de l’engagement politique des Etats et de la mise en place d’une véritable politique de sensibilisation des populations. L’obtention de l’abolition de la peine de mort est une œuvre exaltante qui suppose de relever le défi de convaincre la population d’avoir confiance en sa justice. 1 – Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burundi, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, GuinéeBissau, Madagascar, Maurice, Mozambique, Namibie, Rwanda, Sao Tome et Principe, Sénégal, Seychelles et Togo. 2 – Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Érythrée, Ghana, Kenya, Liberia, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger, République arabe sahraouie démocratique, République centrafricaine, Sierra Leone, Swaziland, Tanzanie, Tunisie, Zambie. 3 – Botswana, Comores, Égypte, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée équatoriale, Lesotho, Libye, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Zimbabwe. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 COURRIER INTERNATIONAL 13 A la FIFA, « Michel Platini est mort politiquement » Par Rémi Dupré « Je vais me battre. » Tels ont été les mots de Michel Platini après l’annonce, jeudi 8 octobre, de sa suspension provisoire de quatre-vingt-dix jours (auxquels pourraient s’ajouter quarante-cinq jours supplémentaires) décidée par la chambre d’investigation du comité d’éthique de la Fédération internationale de football (FIFA). Candidat déclaré à la présidence de l’organisation mondiale, lors de son congrès électif extraordinaire du 26 février 2016, le patron de l’Union des associations européennes de football (UEFA) pourrait ainsi se retrouver dans l’incapacité de briguer la succession du Suisse Joseph Blatter, qui a reçu une peine similaire. Alors qu’il va devoir lâcher les commandes de la Confédération durant trois mois, l’ex-meneur de jeu des Bleus avait anticipé la sanction du « tribunal interne de la FIFA ». Mercredi 7 octobre, Michel Platini avait déposé les parrainages de cinq Fédérations internationales nécessaires pour faire valider sa candidature auprès des instances du gouvernement du foot mondial. Et ce alors que le dépôt officiel des candidatures est prévu le 26 octobre. « C’est un problème très sérieux puisque le verdict n’est pas encore officiel, avait déclaré Michel Platini dans un communiqué. Depuis plusieurs semaines, j’ai collaboré avec cette autorité et suivi les procédures, ce que n’a clairement pas fait la FIFA. […] Si je suis suspendu, je me battrai jusqu’à ce que la vérité éclate. Personne ne doit douter de cela. » M. Platini a, par ailleurs, été entendu, le 25 septembre, par le ministère public de la Confédération helvétique (MPC) en tant que « personne appelée à donner des renseignements. » La justice suisse reproche notamment à Sepp Blatter – qui est, lui, « prévenu » – un « paiement déloyal » de 2 millions de francs suisses (1,8 million d’euros) qu’il a fait, en février 2011, à Michel Platini, « prétendument pour des travaux effectués de janvier 1999 à juin 2002 ». A l’époque, l’ex-capitaine des Bleus officiait comme conseiller du patron de la FIFA. « Décision politique » Auditionné par le comité d’éthique, le président de l’UEFA conteste la décision de la « juge » trinidadienne Vanessa Allard qui a instruit son dossier. « C’est une parodie de justice, estime-t-on dans l’entourage du patron de l’UEFA. Que valent sur le fond les décisions du comité d’éthique qui le juge coupable alors que la justice suisse mène une enquête ? Cette dernière n’a pas suffisamment de charges pour faire de lui un prévenu. On ne respecte pas la présomption d’innocence et on invalide sa campagne. Il faut donc bien distinguer la décision politique et celle juridique. » Conscient que le dépôt de ses parrainages ne modifie pas la donne, Michel Platini devra donc attendre le 26 octobre et la décision prise alors par le comité électoral ad hoc de la Fédération internationale, dirigé par l’Italo-suisse Domenico Scala, nouvel homme fort de la FIFA, qui a inspiré la batterie de réformes (dont une limite de mandats) qui doivent être entérinées lors du congrès. Ce comité est entre autres chargé de s’assurer de la conformité du processus électoral et doit justement solliciter une enquête d’habilitation de la part de la commission d’éthique de la FIFA. Un dignitaire suspendu provisoirement peut-il voir sa candidature validée ? « Ça serait du jamais-vu. Michel Platini n’est aujourd’hui plus en position d’être candidat, souffle un dirigeant de la FIFA. Son dossier n’est pas valable au premier coup. Mais il n’est plus autorisé à être sur le terrain. Il doit se retirer temporairement de son poste à l’UEFA. Je ne vois pas comment il peut être candidat, rencontrer les officiels, faire campagne… Il est mort politiquement. » La candidature de Michel Platini semble d’autant plus compromise que sa sanction court jusqu’à début janvier. Et un éventuel appel de la décision du comité d’éthique ne serait en aucun cas suspensif. La fortune de Daech s'élèverait à près de 2000 milliards d'euros Le Parisien / Par J.Cl. L e groupe Etat islamique (EI) possède un trésor colossal. Une étude du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), que révèle le magazine Challenge, l'EI disposerait d'un bas de laine de 2 200 milliards de dollars. Soit 1 937 milliards d'euros, l'équivalent, à quelques milliards près, de la dette de la France. Selon le think tank européen fondé en 2014, Daech a accumulé 200 milliards de plus en une année. Et ce n'est pas tant le pétrole qui fait désormais sa fortune, mais l'impôt. Selon les auteurs du rapport, Jean-Charles Brisard et Damien Martinez, cette hausse provient de l'emprise de plus en plus grande du mouvement fondamentaliste en Syrie. En faisant main basse, début septembre, sur les champs pétrolifères de Jazal, les jihadistes sont parve- nus à la tête de 80% de la production pétrolière syrienne, contre moins de 10% de la production irakienne. Et pourtant, selon ce rapport, la manne financière obtenue grâce au pétrole aurait presque été divisée par deux -- un milliard de dollars en 2014, 600 millions de dollars en 2015 -- du fait des bombardements de la coalition internationale qui complique le transport de l'or noir. En un an, c'est l'impôt qui est devenu la première source de revenus pour Daech, passant de 360 millions de dollars à un milliard de dollars, selon le CAT. « Daech a de plus en plus recours aux taxes forcées et aux extorsions de fonds. Dans la province de Ninive (Irak) qui comprend Mossoul, l'EI ponctionne 50% du salaire des 60 000 fonctionnaires de la région. Cela génère entre 500 et 600 millions de dollars par an », explique JeanCharles Brisard au magazine. Selon les deux spécialistes du terrorisme, 5 à 10% des importations de coton en Turquie proviendraient aussi de champs contrôlés à près de 90 % par Daech dans le nord de la Syrie. Le groupe EI gagnerait aussi un peu d'argent en vendant du gaz, du blé, de la drogue. Les donations de ses partisans sont aussi une ressource. Comment Daech vend-il ses marchandises ? On sait enfin, depuis un rapport de l'ONU paru en août dernier, que les jihadistes pratiquent bel et bien le commerce d'esclaves de manière très organisée, avec une grille de tarification précise : les enfants de moins de 10 ans sont vendus 150 euros, les adolescentes environ 110 euros, les femmes entre 20 et 30 ans environ 70 euros. Ce qui démontre que ce n'est pas la force de travail qui fait la valeur, mais la possibilité de laver les cerveaux. Plus ils sont jeunes et malléables, plus ils coûtent cher. On se demande souvent comment une or- ganisation terroriste parvient à vendre une ressource si scrutée qu'est le pétrole. Pour y parvenir, les islamistes s'appuieraient sur des réseaux criminels de contrebande kurdes, jordaniens et turcs. Dissimulé dans les exportations officielles, la provenance du pétrole de l'EI, une fois raffiné en Turquie, deviendrait impossible à distinguer. Selon le Centre d'analyse du terrorisme (CAT), le groupe EI contrôlerait aujourd'hui 130 banques, uniquement des établissements de dépôts réservés au marché intérieur. « Les paiements de l'EI se font grâce au système du Hawala, explique Jean-Charles Brisard. L'argent transite grâce à des réseaux de change. Une personne confie de l'argent à un agent qui se met en relation avec un autre agent proche du destinataire de la somme. C'est lui qui verse alors l'argent moyennant une commission ». Ce système financier basé sur des intermédiaires, serait apparu au VIIIe siècle sur les grandes routes d'échange, de la soie et des épices. COURRIER INTERNATIONAL 14 CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 Travail Le parcours semé d'embûches des musulmanes pratiquantes lées, et n'envisagent d'embaucher une femme portant le hijab qu'en cas de difficulté à pourvoir le poste », notent les rédacteurs de l'étude. Nabila, 27 ans, professeur de français langue étrangère portant le foulard, en témoigne: « J'ai voulu faire du volontariat dans un foyer de réfugiés dans le 93. Mais la directrice adjointe m'a répondu : "Vous n'avez aucun avenir professionnel" ». Parmi les managers aussi, « il semble bien que, le plus souvent, les réactions aux pratiques religieuses sont défavorables ». « Ma supérieure hiérarchique N+2 (supérieur d'un supérieur, NDLR.) m'a dit que si je voulais porter le voile, il faudrait que je trouve de bons arguments pour la convaincre (...). C'est marrant, le fumeur par exemple n'a pas à se justifier de nuire à sa santé », remarque Sandra, agent bancaire de 40 ans. Le principal argument invoqué est la crainte de la réaction du client, même si le chef d'entreprise « n'est pas à l'abri d'une méprise », les avis extérieurs étant parfois plus tolérants qu'en interne, relève le rapport. Le regard des collègues, notamment dans des équipes marquées par une diversité d'origines, peut favoriser l'acceptation de la singularité religieuse. « Les entretiens ont révélé une variété de situations entre préjugés négatifs et acceptation bienveillante avec, toujours, la possibilité que la perception de l'autre évolue lorsque la connaissance mutuelle s'approfondit », souligne l'étude. La religion a-t-elle sa place au travail ? Les salariées musulmanes, attachées à la possibilité de porter le foulard ou au fait de prier sur leur lieu professionnel, notent des réactions prudentes voire négatives de la part des employeurs, selon une enquête menée par un cabinet spécialisé. I l existe de « fortes discriminations » à l'embauche liées à la religion, surtout envers les musulmans pratiquants, révèle une étude de l'Institut Montaigne publiée jeudi. Pour mesurer cette différence de traitement, des candidatures fictives ont été envoyées en réponse à 6 200 offres d’emploi de septembre 2013 à septembre 2014. Les profils étaient identiques en tout point, à l’exception de la religion. Les résultats sont édifiants : comparé à celui des catholiques pratiquants, le taux de convocation à un entretien était de 50 % inférieur pour les candidats identifiés comme musulmans pratiquants et de 30 % inférieur pour les juifs. Par ailleurs, lorsqu’elles sont embauchées, certaines salariées musulmanes qui souhaitent porter le voile ou faire leur prière estiment être vues d'un mauvais œil par leur employeur. C’est le résultat d’une enquête parallèle, rendue publique par InAgora, un cabinet de conseil spécialisé dans la gestion du fait religieux en entreprise, réalisée entre avril et juin dernier. Elle s'est intéressée au vécu de 250 salariées du secteur privé en Île-de-France qui se définissent comme musulmanes pratiquantes. Parmi ces femmes, six sur dix estiment qu'il est « très important » de pouvoir respecter certaines prescriptions religieuses, sachant que la laïcité ne s'applique pas aux entreprises privées, où c'est la liberté de manifester ses convictions qui prévaut, dans les limites (hygiène, sécurité, refus du prosélytisme...) fixées par la loi. L'accomplissement de la prière rituelle (deuxième pilier de l'islam) durant les temps de pause et le port du hijab (laissant le visage découvert) « constituent les pratiques les plus souhaitées » par les salariées, note l'étude. La prière est majoritaire pour une nette majorité des femmes concernées (64%), devant le port du hijab, priorité n°1 pour 23% et n°2 pour 34% d'entre elles. Réactions majoritairement négatives au voile Selon les femmes interrogées, 71% des employeurs accordent la possibilité de prendre un jour de congé lors des fêtes religieuses, l'autorisation du port du hijabn'étant autorisé que par 50% d'entre eux. Mais lors d'entretiens approfondis avec 30 femmes, « des réactions le plus souvent négatives ont été mentionnées » concernant le rapport des chefs d'entreprise au fait religieux. « Le port du hijab pose généralement problème aux employeurs qui préfèrent recruter des personnes non voi- Les nouvelles voix plurielles de la BD C’est une première : un Festival de bande dessinée, Cairo Comix, a vu le jour au Caire. Révélant la vivacité de la jeune bande dessinée arabe dans un contexte assez dynamique, il mise sur une diversification des thèmes abordés et du public visé. Par Yasser Moheb O rganisé par un collectif d’artistes et d’auteurs de la nouvelle génération de la BD égyptienne, en collaboration avec l’Institut français d’Egypte, le Festival Cairo Comix I a regroupé une vingtaine de bédéistes venus du Maroc, d’Algérie, de Syrie, de Jordanie, du Liban, de Libye, de Tunisie et de Palestine. « La bande dessinée égyptienne a amplement évolué au cours des dernières années. On témoigne de nombreuses nouvelles créations en support papier ou sur Internet, de quoi être vraiment fier », confie le dessinateur français, Golo, l’invité d’honneur de cette première édition. Trois expositions de BD étaient organisées, sans compter les discussions et séminaires, portant tous sur les perspectives de cet art, ainsi que sur les nombreux problèmes entravant son développe- ment, notamment dans le monde arabe. « Notre festival se voulait une rencontre d’artistes, d’exposants et de créateurs et non pas une simple foire traditionnelle avec des stands de ventes et des gens qui viennent jeter un coup d’œil sans réagir », souligne l’artiste Magdi Al-Chaféi, l’un des fondateurs du festival. L’intérêt majeur du festival réside dans l’échange entre les artistes pour dresser un état des lieux et élaborer un plan de travail collectif, visant à promouvoir la BD. Sortir du politique Et pour ce faire, il faut surtout dépasser les vieux préjugés, enfermant l’art de la BD dans le monde de la création pour enfants. « En Egypte, comme dans plusieurs pays arabes, la BD a toujours été considérée comme de belles images pour ados qu’on lâche quand on a passé l’âge », reprend le fameux dessinateur égyptien, Fawaz. Il ajoute qu’au cours des vingt dernières années, la BD a réussi à se forger une identité qui lui est propre, en tant que genre autonome aux facettes artistique, sociale et politique. Si la BD a réussi à faire son chemin, pénétrant l’univers des adultes, il reste que peu de livres illustrés s’adressent à un public moins jeune, en dehors des œuvres politiques. Mais selon Mohamad, l’un des deux membres du groupe Twins Cartoon avec son frère jumeau Hayssam, « le comics égyptien est aujourd’hui mieux connu partout dans le monde, et surtout en Europe, où de nombreux festivals ont exposé ces deux dernières années des œuvres d’artistes égyptiens et arabes, traitant de sujets et de thèmes qui ne se limitent plus aux révolutions, événements centraux de ces dernières années ». Les deux révolutions égyptiennes — celles du 25 janvier 2011 et du 30 juin 2013 — ont permis l’éclosion de plusieurs talents, que se soit dans le domaine du Street Art ou de la BD ou de la caricature. Ils ont rompu avec l’anonymat où ils étaient enfermés depuis longtemps. Cet avis est partagé par le jeune bédéiste Mohamad Chennawi, fonda- teur et distributeur de la revue Tok Tok et commissaire du Cairo Comix : « Après le 25 janvier, l’art visuel a pris de l’ampleur. Beaucoup de gens ont commencé à regarder les photos et dessins animés postés sur Facebook et Twitter, de quoi nous donner plus d’envergure. Il y a eu un regain d’intérêt chez les jeunes pour tout ce qui est visuel. Et donc, un vrai besoin de nouvelles créations indépendantes ». S’il est favorisé par le contexte postrévolutionnaire, l’art de la BD commence à sortir des sujets politiques. Plusieurs artistes sont venus à la bande dessinée parce qu’ils avaient des messages à communiquer sur des questions sociales considérées comme des tabous pendant fort longtemps. C’est le cas par exemple du livre de Rania Amin, qui aborde les violences familiales. Celui-ci a pu enfin voir le jour et recevoir des échos bien mérités. L’intérêt crucial de cette première édition a mis l’accent sur l’existence de voix plurielles, jeunes et enthousiastes, de nombreux talents à suivre de près. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 SPOrT 18 LFP - Ligues 1 et 2 Mobilis IS Tighennif Fin de mission de 4 autres entraîneurs en une semaine, l'instabilité perdure Qui sauvera l’Idéal ? L a série des démissions et limogeages des entraîneurs, aussi bien en Ligue 1 qu'en Ligue 2 algérienne de football continue de prendre de l'ampleur en ce début d'exercice 2015-2016, où pas moins de quatre autres techniciens ont connu ce sort cette semaine. Le MC Alger a annoncé jeudi la fin de mission de son entraîneur portugais Arthur Jorge. Ce dernier, champion d'Europe avec le FC Porto (Portugal) en 1987, a vécu le même scénario de son collègue français, Bernard Simondi, limogé de la JS Saoura samedi dernier. Entre-temps, un autre technicien en Ligue 1 a jeté l'éponge, en l'occurrence Djamel Benchadli. Celui-ci, arrivé à l'USM Blida l'été passé, n'a pu résister à la pression exercée sur lui par les supporters locaux, finissant par abdiquer. En milieu de semaine aussi, la direction de la JSM Béjaïa, non satisfaite des résultats de son équipe alors qu'elle misait sur un retour rapide parmi l'élite, a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec son entraîneur Amine Ghimouz. Et si le ''phénomène" avait fait réagir la saison passée en raison des changements interminables intervenus au niveau des clubs des deux paliers professionnels en Algérie, l'on se dirige cette fois-ci vers battre tous les records, prédisent les observateurs. Les statistiques montrent d'ailleurs que la moitié des formations de Ligue 1 ont déjà évincé ou poussé à la démission leurs coachs : JS Kabylie, MO Béjaïa, USM Blida, RC Arbaâ, RC Relizane, NA Hussein-Dey, JS Saoura et MC Alger. Les clubs de Ligue 2 ne sont pas en reste : l'O Médéa, l'OM Arzew, le MC Saïda, le MC ElEulma, l'AS Khroub, l'USMM Hadjout et le CRB Aïn Fekroun ont tous changé de coach avant même la fin de la première moitié de la phase aller. La Fédération algérienne de football (FAF) pensait remédier à ces changements fréquents des entraîneurs en décidant de n'accorder que deux licences pour chacun d'eux dans la saison. Une mesure qui n'a cependant rien changé dans le cours des évènements, notent les observateurs. Certains techniciens qui imputent aux dirigeants la responsabilité de cette instabilité chronique au niveau des barres techniques des formations des deux Ligues professionnelles, ont proposé à ce que les clubs soient interdits d'engager plus de deux entraîneurs par saison. Une proposition vite rejetée par le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, qui a reconnu l'impossibilité d'imposer aux présidents de limiter le nombre d'entraîneurs engagés par exercice, précisant que les clubs sont gérés par des Sociétés par actions (SPA) régies par le code du commerce. ASM Oran Les Asémistes déterminés pour sauver leur saison B. Nourhane L es Asméistes vont reprendre la préparation en vue de repartir du bon pied, dans un championnat où ils sont mal lotis. Sous la houlette du coach Mouassa, les Oranais de M’dina Jdida vont axer la besogne sur l’aspect mental, en l’absence remarqué des internationaux et les blessés, mais avec la présence des autres joueurs. Pour rappel, la semaine passée, lors de la séance de la reprise, les joueurs ont eu droit à un travail d’oxygénation. Atteint visiblement par la dernière défaite consommée devant le club voisin du MC Oran, c’était avec un moral pas des grands jours que les Oranais de Medina Djadida se sont attelés à préparer la prochaine empoignade, qui les mettront aux prises face à l’ES Sétif, également, en mauvaise posture depuis quelques journées. Aussi, le travail axé sur l’aspect mental a primé, lors des dernières séances où le coach Mouassa, dont la presse locale a beaucoup parlé, ces derniers jours, a fini par démentir tous les ragots faisant état d’un départ, avant la fin de la saison, a voulu retaper le moral de sa troupe afin de mettre un terme à cette période de vaches maigres. Pour préparer le match qui les mettra aux prises face à l’es Sétif, le coach a décidé de soumettre ses joueurs à un travail de spécifique consacré à l’amélioration du pourcentage de réussite devant les bois. Un facteur, qui a fait défaut lors des trois précédentes joutes. Le compartiment défensif n’est pas en reste, puisque il verra, certainement, des changements dans la composante de l’axe central. B.A.B Q ui sauvera l’Idéal, c’est la question qui est posé par l’ensemble de l’entourage de l’IS Tighennif qui a réalisé une entame des plus catastrophiques de son histoire. En effet, avec zéro point sur les trois matchs joués, jusque-là dont deux à domicile l’Idéal se trouve ainsi, dans une mauvaise situation. Et pourtant, les supporters ont été rassurés par le staff technique arguant, à qui voulait l’entendre que la préparation qui a été assaisonné par un stage bloqué à Stidia dans la wilaya de Mostaganem, a été une totale réussite. Ce qui semble ne pas être le cas puisque l’équipe phare de l’ex-Palikao ferme la marche au bas du classement du championnat de la division nationale amateur, avec zéro point dans le compteur. Lors de la prochaine journée, l’équipe va devoir effectuer un déplacement qui n’annonce rien de bon pour cette équipe des noirs et blanc, appelée à donner la réplique au RCB Oued Rhiou, une équipe qui reste intraitable dans son fief. L’ex-leader la JSM Tiaret en connait quelque chose puisque lors de la précédente journée Ez-Zerga est repartie bredouille de Oued Rhiou. C’est pour dire que les Idéalistes risquent de récolter une quatrième défaite de suite, à moins que les poulains de Bouaksa et Ferhaoui jouent avec la même détermination que lors du derby contre le GC Mascara, alors là, l’espoir peux être permis pour les noirs et blanc de revenir avec un bon résultat. C’est le pressentiment de ceux qui ont suivi le chaud derby contre le Ghali de Mascara, et il semble selon notre source que le groupe qui est conscient de ce qui l’attends travaille d’arrachepied pour préparer cette sortie dans de bonnes conditions afin de mettre fin à cette série de défaites. Selon notre source dans le cadre d’un match amical les noirs et blancs se sont bien illustrés face au Rapid de Relizane. ASB Maghnia - Après la lourde sanction infligée au club par la CD de la LNFA Les dirigeants du club crient à la ‘’hogra’’ Mohammed. C S uite au rapport accablant, dressé par l'arbitre M. Nedder et le commissaire au match M. Allani, après la rencontre, qui a opposé le samedi 03 octobre au stade des frères Nouali l'ASB Maghnia au club voisin de l'US Remchi et qui s'est soldée par la victoire des Remchaouis, la commission de discipline de la ligue nationale de football amateur a infligé de lourdes sanctions au club asémiste. Ainsi, le vice-président de la section football M. Hakki Abdelhamid a écopé de 2 ans de suspension ferme de toute fonction officielle pour agression sur officiel du match sans lésion corporelle en fin de partie assortie de 80 .000 Da d'amende. Pour les mêmes raisons, la commission de discipline a prononcé à l'encontre des joueurs Moussaoui Moussa et Rahou Mahieddine une année de suspension ferme assortie de 40 .000 Da pour chacun des deux joueurs. L'ASBM a également écopé d'un match à huis clos assorti d'une amende de 40 .000 Da pour mauvaise organisation de la rencontre et 20 .000 Da pour conduite incorrecte de l'équipe. Soit 26 millions de centimes liées aux amendes pour le seul match face à l'USR. Cette sanction est jugée trop excessive par les observateurs, et ce, par rapport aux faits qui ont eu lieu au cours de ce match, car la ligue a pris en considération le rapport de l'arbitre qui a signalé un envahissement de terrain alors que c'est faux car ce jour-là, un impressionnant dispositif sécuritaire a été mis en place que ce soit sur le terrain, dans les tribunes ou en dehors du stade vu le caractère derby du match. Quant à l’agression dont a cité dans son rapport, M Nedder lorsqu'il a sifflé la fin de la partie, il fut entouré par au moins 15 policiers. Les joueurs et dirigeants de l'ASBM outré par son mauvais arbitrage ont contesté énergiquement certes, mais sans qu'il y'eu agression physique sur l'arbitre. De toutes les façons, tous ceux qui étaient présents ce jour au stade des fréres Nouali, témoignent que l'ASBM est victime de l'arbitraire. ‘’Notre club est victime de la hogra de la part de la LNFA, tout le monde a vu qu'il n'y a pas eu d'envahissement de terrain et que l'arbitre n'a fait l'objet d'aucune agression physique, sinon il aurait prouvé cela à travers un certificat médical, non pas par écrit seulement sans apporter de preuve. Nous usons du droit au recours pour faire valoir nos droits’’, nous diront les dirigeants du club asémiste. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 SPORT SA Mohammadia Le Sarîi dans l’obligation de se ressaisir B.A.B L e succès réalisé contre le WA Tlemcen avait provoqué un énorme engouement au sein des supporter du Sarîi de Mohammadia, qui en prévision du match suivant se sont déplacés en masse à Chlef pour soutenir leur protégés, qui ont donné la réplique au Chabab de Sendjas. Mais, grande a été leur déception, après la logique défaite concédée par poulains de Hadj Mechri Abdellah. Cette deuxième défaite de la saison, a, bien entendu, provoqué la colère des supporter, qui, maintenant, doute des capacités de cette équipe à jouer les premiers rôles en championnat de la division nationale amateur. Il semble que cette deuxième défaite en trois matchs disputés, a poussé les joueurs à travailler plus. En effet, ayant mis cette défaite au passé, les Oranges se sont remis au travail sous la direction du staff technique, qui est, maintenant, sur la sellette 19 En amical : CC Sig 1 – GC Mascara 2 Les Coqs sans forcer B.A.B P et lequel doit profiter de cette trêve, qui tombe à point nommé. En fait, cette période de non compétition permettra, à coup sûr, à Hadj Mechri et à ses proches collaborateurs d’éponger les lacunes relevées, lors du dernier faux pas et de ce fait préparer dans de bonnes conditions la réception du Mouloudia de Hassasna, qui lui aussi est aux abois, et aspire à réaliser un résultat positif, et ce, afin de déguerpir de l’avant dernière place au classement général. LRF Saïda - Coupe d’Algérie - 1er tour régional IR Mecheria 1 – CRB Froha 2 Le Chabab qualifié Stade de Boukhors Saïda, temps pluvieux, faible affluence. Arbitrage de M. Oudina, assisté de MM. Baghdadi et Littim (LRFS). But : Fidouh 53’, Adel 78’ (CRBF), Gourine 58’ (IRM). IRM: Boutaleb, Bouzidi, Mesbah, Bendoumia, Aghata, Kaddour, Guerine, Boualab Abdellah, Deraba, Meah, Agha. Remplaçants:Drioua. Arbaoui, Kadri, Bensmllimane, Miloudi, Bouazza, Attab. Entraîneur : Merabet Ramdane. rofitant de cette mini-trêve, le Ghali de Mascara et son proche voisin, qui est le Croissant de Sig, se sont donné rendezvous au stade communal de la cité des Olives pour une confrontation amicale. Celle-ci, en raison de la motivation des joueurs des deux camps, a été plaisante à suivre et pleine d’enseignements pour les deux staffs techniques, qui en ont profité pour mettre dans le bain tous les joueurs relevant de leur effectif. De par sa meilleure organisation, les Coqs se sont imposés par le score de deux buts à un ou ce n’est qu’en fin de match que les Sigois sont parvenus à réduire la marque. Cette rencontre a été une bonne préparation pour les deux équipes, en prévision de la reprise du championnat. CC Oran - Meguenni Fayçal (Entraîneur) “Les changements opérés ont été bénéfiques’’ Aomar. B CRBF: Bellabes, Boudali, Boudissa, Mecheret, Kellaili, Ouhala, Soudani, Boudjebha, Nouala, Bougueche, Messabih. Remplaçants: Hamssas, Adel, Bentouhami, Habachi, Soudani Bachir, Fidouh. Entraîneur : Djaâfri Abdelkader Ahmed. B L e match a vu une bonne prestation, de la part des deux équipes, pensionnaires de la Régionale de LRF Saïda, qui ont produit un beau football. Chaque camp a voulu surprendre l'autre, mais aucune n’est parvenue à ouvrir le score, durant la première période. C’est sur le score vierge de zéro partout que les deux formations se séparées. L’entame de la deuxième mi-temps a été en faveur des attaquant du CRBF, qui ont essayé, dès les premières minutes d’arriver aux filets du gardien Boutaleb de l’IRM, mais en vain suite à l’excès de précipitation. A la 47', le tir de Ouhala est passé à côté du cadre du portier des Sudistes. Sentant le danger, les protégés de l’entraîneur Merabet Ramdane de l’IR Mecheria ont très vite répliqué en portant le danger dans la surface du gardien Bellabes du CRBF, par l’intermédiaire de l’attaquant Guerine, qui a failli ouvrir le score pour son équipe à la 49'. Il a fallu attendre seulement quelques minutes pour voir la réplique des gars du coach Djaâfri, lesquels avaient ouvert le score à la 53’ par Fidouh, qui a reçu un joli retrait de son camarade Ouhala. Les deux équipes ont raté des nettes occasions de buts, suite à l’excès de précipitation. Contre toute attente, les Sudistes ont réussi à égaliser à la 58’, suite à un pe- nalty accordé par l’arbitre, transformé par Gourine. Les banlieusards mascaréens du CRBF ont réussi à ajouter un deuxième but à la 78’, lorsqu’un défenseur de l’IRM a fauché un joueur du CRBF dans le carré des dix-huit mètres. L’arbitre de la rencontre a sifflé penalty en faveur du CRBF, lequel a été victorieusement transformé par l'attaquant Adel. Après ce but les poulains de Merabet de l’IRM, se sont réveillés et en allant chercher l’égalisation, mais en vain face à une défense solide et un gardien au top de sa forme. Enfin, c’est sur le score de (2-1) en faveur du CRB Froha que l’arbitre Oudina a sifflé la fin de la partie, qui était fair play. LRF Saïda - Coupe d’Algérie - 1er tour régional WRB Djillali Benamar 4 – IRB Oued Taria 0 Un match à sens unique Stade de Ghriss, temps pluvieux, terrain glissant, faible assistance. Arbitrage de M. Ghrib, assisté de MM. Menaouar et Slatni. Buts : Boumediène 24’, 29’,47’, 68°. IRBOT: Bekkar, Hamzi Khaled, Hamzi Abdelkader, Souane, Chaffi, Medjadi (Souidi 59’), Saharaoui (Ouchane 75’), Reffas (Maâscari 45’), Benyamina, Khalil, Cheikh. Entraîneur : Hamzi Hocine WRDB : Benyamina, Babouri, Soudani, Khalfallah, Laid, Kachemir, Khelifa, Hadjeb (Houamed 66’), Kabouche (Ouadahi 76’), Arab, Boumediène. Entraîneur : Sahraoui Khaled B.A.B la R1. Les supporters de Oues Taria ont été compte, le Widad s’est imposé par une fortement déçus par la piètre prestation large victoire (4-0), qui aurait pu être plus L’Ithihad de Oued Taria, locataire de la de leurs protégés, qui si l’on peut dire, ont lourde, n’était la satisfaction des représenRégionale 2, que son entourage disait prêt été humiliés sportivement parlant. En tants de la région de Tiaret, qui après avoir à aborder le championnat en fanfare y effet, il n’y avait qu’une seule équipe sur le assuré la qualification au prochain tour, compris la coupe d’Algérie avec comme terrain, à savoir celle du Widad dont les après que son goléador Boumediène a objectif aller bien loin a été éliminée du joueurs étaient mieux motivés pour passer réussi un quadruplé, à la 24’, 29’, et puis premier tour de la plus prestigieuse des au prochain tour, à l’inverse des poulains après la pause citron, à la 47’ et 68’, se sont compétitions. En effet, c’était une équipe de Hamzi, qui ont évolué sur le terrain adonné à faire du spectacle, à la grande totalement absente, qui a donné la ré- sans âme comme s’ils étaient astreints à colère de l’entraîneur Hamzi, qui a, vraiplique au WRD Benamar, un sociétaire de une corvée, sans aucune envie. En fin de ment du pain sur la planche. J oint par téléphone le sympathique Meguenni Fayçal, entraîneur du CC Oran, équipe de ‘’Petit lac’’, nous a parlé du match d’avant-hier, qui a opposé ses poulains à ceux de Sidi Lakhdar. Suivons-le. - Fayçal, comment s'est déroulé le match CCO-IRBSL au stade Toula ? - Tout s'est bien passé et je suis trés satisfait du rendement de notre équipe. Les consignes ont été appliquées à la lettre et les joueurs remplaçants ont apporté un plus en seconde période. - Parlez-nous de votre adversaire. - C'est une équipe coriace. En première mitemps nous avons eu des difficultés à trouver le chemin des filets et il a fallu attendre la seconde période pour faire la différence, grâce à l'intégration d'un milieu de terrain et deux attaquants. Notre équipe a ouvert le score, les visiteurs ont égalisé et à dix minutes de la fin du match, le but de la victoire est arrivé et c'était le grand soulagement. - Y a-t-il une bonne entente entre le staff technique et les dirigeants du club? - Les dirigeants et à leur tête le président Khatri sont mes amis et tout est parfait. - Il n'y a donc aucun problème dans votre club. - Le seul problème pour le moment est le stade. On s'entraine au stade Fréha et on joue nos matchs au stade Toula. - Quel est votre objectif pour la saison 2015-2016? - Nous avons un bon groupe et il faut attendre la 7e ou la 8e journée pour savoir si on va jouer les premiers rôles ou se contenter d'une place honorable. CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 SPORT 20 En raison des travaux GS Sidi Khaled 1 – CRB Sidi Ali 0 Le MCA et la JSBAEA ‘’SDF’’ Le Chabab n’a pas démérité Stade ‘’Trois frères Amarouche’’ temps pluvieux, terrain glissant, assistance faible, service d’ordre et protection civile présents. Arbitrage de M. Zouani assisté de MM. Benchkikeur et Ramdani (LWF Aïn Témouchent). Avertissements: Ferrag 72’ (GSSK), Kahlala 22’ et Benmiloud 57’ (MCSA). But : Bouhraoua 33’. C. Bensalem L es travaux du projet de revêtement du stade communal d’Aïn El Arba, en gazon synthétique, ont démarré depuis quelques mois, ce qui a contraint les équipes de football à peaufiner leur préparation au niveau des aires de jeu et des stades des communes voisines, comme c’est le cas pour les équipes du MCA et JSBAEA. Ces derniers ont élu domicile au stade de Oued Sebbah, et ce, afin de recevoir les équipes visiteuses (Toutes catégories confondues, séniors, juniors, cadets et minimes). Ceci en attendant la fin de l’opération de pose du tartan. Le projet permettra la relance de l’activité sportive, plus particulièrement du sport roi, dans la commune. En prévision du nouveau challenge, la préparation bat son plein pour le MCA, qui a livré un match amical, avant-hier, contre la formation de Oued Berkeche, qui évolue dans le même groupe. Le match s’est soldé par la victoire du MCA sur le score de (2-0). A signaler que le premier match officiel du MCA est prévu au stade de Terga, où le Mouloudia donnera la réplique, le week-end prochain, à l’équipe locale. LRF Oran - Régionale 2 – Groupe A (1ére journée) Résultats complets et classement JS Tlélat – IRB Oued El Kheir ............................................................2-2 KRB Hillil – CRB Aîn El Türck ..........................................................1-0 US Mostaganem – WRB Djidiouia ..................................................1-1 CC Oran – IRB Sidi Lakhdar ............................................................2-1 ASB Zemmora – RCG Oran 0-1 ARB Kheireddine – CRM Bouguirat ................................................1-2 IRB Oued Djemâa – CRB Sayada ......................................................3-1 WB Oued Rhiou – IRB Fornaka ........................................................2-1 R C Pts J G N P Bp Bc Diff 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 IRBOD CCO CRMB WBOR KRBH RCGO WRBD JST USM IRBOEK ASBZ CRBAET IRBSL ARBK IRBF CRBS 03 03 03 03 03 03 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 01 01 03 02 02 02 01 01 01 02 01 02 00 00 01 01 01 01 01 01 01 01 00 00 01 02 01 02 01 01 02 02 02 03 +02 +01 +01 +01 +01 +01 00 00 00 00 -01 -01 -01 -01 -01 -02 LRF Oran - Régionale 2 – Groupe B (1ére journée) Résultats et classement AS Azzouz - ORC Boukhanéfis ........................................................5-2 CRB Merine – CRB Tessela ................................................................0-0 ASB Ouled Brahim – RC Oran ..........................................................0-1 MC Sidi Ali Boussidi – IR Chebikia.................................................. 2-0 ARB Sabra – KS Oran ........................................................................0-1 FC Sâada - RC Lamtar ........................................................................1-1 F Sidi Abdeli - WR Sebdou ................................................................0-4 AS Sidi Lahcene : Exempt GSSK: Moulay, Bouhraoua, Bendahmane, Boutlilis, Hamdad, Bendjebara (cap), Touat (Saim), El Atreuch, Laoued, Alili (Kettaf), Chaïda (Ferrag). Entraîneur : Haffaf Redouane. CRBSA: Nabi, Benmiloud, Benmohra (Belkroukra), Koulala, Meah, Touil, Benkhelifa, Kahlala, Hamaida, Ouadah (Bouziani), Mansouri (Benathmane). Entraîneur : Bentata Abdelkader. H. Kodat D ans ce match comptant pour la première journée de cette nouvelle édition, chaque formation eut sa mi-temps et force est de reconnaître qu’un partage des points aurait été des plus logiques, et ce, malgré les rares occasions qui se ont offertes aux attaques des deux équipes. La première tentative est à mettre à l’actif de Hamaida qui exécuta un coup franc mettant à rude épreuve le gardien local Moulay qui dévia en corner. Il fallut au public faible de se montrer patient jusqu’à la demi-heure pour voir les locaux exercés un pressing sur leurs hôtes et bénéficier d’un penalty indiscutable suite à un faute commise sur Boutlilis à l’intérieur de la surface de réparation. L’expérimenté Bouhraoua s’en chargea de a sentence et exécuta avec brio le penalty qui permettra aux locaux de prendre l’avantage à la 33’. mentablement une aubaine de remettre les pendules à l’heure. Les visiteurs ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes, avec un manque de réussite et aussi une certaine maladresse des attaquants qui les avaient empêchés de revenir au score. En somme une victoire des locaux qui leur permettra d’engranger les trois points quoique beaucoup de travail attende l’entraîneur Haffaf. US Mostaganem 1 – WRB Djidioua 1 Boukhatem répond à Boudia Stade Benslimane, beau temps, assistance moyenne, bonne organisation, service d’ordre et Samu presents. Arbitrage de M. Yousfi, assisté de MM. Mouhouche et Mostafaoui (Ligue de Sidi Bel Abbès). Buts : Boudia 5’, (USM), Boukhatem 70’ (WRBD). WRBD: Mamhout, Krim, Benyetto A. (cap), Benyetto H., Khaine, Dimia (Boukhatem 54’), Sakil (Bouadjmi 83’), Benzekri, Laâmeche (Boulenouar 63’), Bouabdi. Entraîneur : Benaouda et Belbachir USM : Saad, Amamri (Bendida 84’), Latroche (cap), Boudia, Marouf (Bendacha 64’), Hadj Larbi, Benbiou, Belegraa (Lakhal 55’), Souahli, Fellah, Mekernef. Entraîneur: Abed et Ghermoul M. Guendouz A moindris par l’absence de plusieurs titulaires, à l’image de Guenoun, Medkour, Laroussi, Mascri, les gars de St Jules n’ont pas pu faire mieux que le partage des points, lors de la première journée en recevant le WRB Djidioua. Pourtant, ce sont les locaux qui ont entamé le match tambour battant en ouvrant le score très tôt à la 5’, par Boudia, qui a repris victorieusement un mauvais renvoi de la défense visiteuse. Sur leur lancée, les coéquipiers de Latroche ont failli corser l’addition mais Marouf a raté le cadre de peu (20’). Les locaux ont démarré la seconde période en dominant leurs adversaires mais sans rien enregistrer sur le tableau de marque. Car ni Bendacha, ni Boudia n’ont pu concrétiser des opportunités créées. Contre le cours du jeu, l’ailier jdioui provoque la faute sur la surface et le défenseur Amamri tombe dans le piège et le descend, c’est le penalty que transforme imparablement Boukhatem (70’). Depuis les visiteurs ont renforcé le milieu du terrain pour préserver leur avantage malgré les incursions de Bendacha et Boudia en fin de partie. C’est sur le score logique d’un partout que l’arbitre Youcefi siffla la fin de la partie qui a été très fair play. AB Chabat La Régionale 2 en ligne de mire R C Pts J G N P Bp Bc Diff Zinou 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 WBS ASA MCSAB KSO RCO CRBM CRBT FCS RCL ASBOB ARBS IRC ORCB FSA ASSL 03 03 03 03 03 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 00 01 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 01 00 04 05 02 01 01 00 00 01 01 00 00 00 02 00 00 00 02 00 00 00 00 00 01 01 01 01 02 05 04 00 A +04 +03 +02 +01 +01 -00 -00 00 00 -01 -01 -02 -03 -04 00 En deuxième période, la physionomie du match changeait presque radicalement ou les coéquipiers de Bendjebara, trop fébriles, commettaient de nombreuses fautes notamment en défense, laissaient l’initiative aux visiteurs. Ceux-ci étaient à plusieurs reprises tout près d’égaliser par l’entremise de l’attaquant de pointe Ouadah qui, seul face au gardien Moulay, rate la- quelques jours seulement du coup d’envoi de la compétition officielle, l’AB Chabat qui s’emploie activement à repartir du bon pied donne l’impression d’être hyper motivé pour entamer le prologue sous de bons auspices. Contrairement à la saison écoulée où, pour rappel, le onze de l’ex-La Ferrière avait raté l’accession d’un cheveu, cette fois-ci, les responsables de l’équipe de Sidi Bekenadil ont décidé de prendre le taureau par les cornes en se proclamant haut et fort comme étant un sérieux candidat au podium. A peine mis sur rails, l’ex pensionnaire de la R2 s’est engagé de plein pied dans la bataille des transferts en vue de s’attacher les services de quelques éléments de valeur susceptibles de mener le bateau à bon port. La mission de dénicher les oiseaux rares a été confiée à une commission de recrutement qui sera chargée de convaincre les éléments ciblés à renforcer l’équipe. A priori, le travail accompli jusque-là par le staff technique a donné lieu à plusieurs satisfactions tant le climat qui règne au sein du groupe prète à l’optimisme. Même si beaucoup de travail reste à faire, il n’en demeure pas moins que l’opti- misme gagne déjà le camp des supporters lesquels croient dur comme fer que cette saison sera la bonne. Certes il y’aura en face plusieurs prétendants jouissant de surcroît de solides arguments à faire valoir nous citerons entre autres l’Olympique de Sidi Ben Adda, le NRB Aïn Tolba, l’AA Kihal et autre l’Espérance de Hammam Bouhadjar mais connaissant au passage la détermination qui continue à animer la composante de l’ABC il y’a quand même de la place pour se gargariser d’optimisme. Alors peut-on affirmer que cette saison sera celle de l’exploit ? CAP OUEST N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 SPORT Basket-Ball - Division nationale 2- Groupe Ouest (saison 2015-2016) L’Etoile Montante d’Aïn El Türck change d’entraîneur Noré A pres avoir assuré son maintien, dans le palier de la nationale 2, groupe Ouest, le club de l’EMAET, présidé par M. Mostéfai Mohamed a décidé d’opter vers une autre politique totalement différente de celle de la saison précédente (2014-2015). A ce sujet, l’on se rappelle que la composante de l’ancienne équipe n’était composée que d’anciens joueurs assez âgés et, tous issus d’un ou de deux clubs huppés d’Oran. Apres mure réflexion et d’un commun accord avec les membres du bureau exécutif, le patron, Mostéfai a résilié le contrat avec l’ex-entraîneur et a nommé un nouveau coach, en l’occurrence M. Mimou Rachid. Mimou Rachid (Nouvel entraîneur) “L’accession est jouable’’ nées). Ensuite et après avoir décroché mon diplôme français du 2e degré spécialisé, j’avais sous ma coupe les séniors (Dames) durant quatre saisons complètes, avant de prendre en charge les juniors garçons (02 saisons) et enfin les seniors hommes, et ce, en compagnie d’un collègue français. Cette belle expérience avait duré douze (12) années complètes. Noré R encontré en fin de séance, programmée dans la soirée du jeudi dernier (08-10-15), à l’INFS-CJS situé sur la corniche Oranaise où l’EMAET a bénéficié d’un quota horaire largement bénéfique pour la période préparatoire d’avant-saison (2015-2016), le sympathique et nouveau coach de ce club d’Aïn El Turck, s’est plié à nos questions avec beaucoup de courtoisie. - Qui est Mimou Rachid ? - Tout simplement un ancien basketteur des clubs Oranais, à savoir l’ex-SNS, l’ex-CSUO et l’exMCO d’antan. Apres avoir accompli mes deux années sous les drapeaux, j’avais tenté une aventure en France où je suis resté 12 années consécutives dans un environnement sportif extraordinaire. - Vous aviez sans aucun doute évolué dans une équipe de l’hexagone ? - D’abord, j’avais tenté de m’expatrier pour un but bien précis et qui était celui de suivre une formation d’entraîneur. A ce titre, j’ai eu la chance de connaître un club qui m’avait grandement ouvert ses portes, en l’occurrence l’Union sportive de Melun. Sachez, que sans tarder, j’avais démarré mes fonctions de coaching et de formateur de jeunes basketteurs, en dirigeant d’abord les minimes (02 saisons) puis les cadets (02 an- - Apres votre retour en Algérie, vous aviez continué à coacher ? - Sincèrement, je suis resté une bonne période loin de mon sport favori, et ce, pour permettre à mes enfants nés en France, de s’intégrer dans leur scolarité sans difficulté. Cependant, sollicité par mon ami et ancien partenaire du MCO, en l’occurrence Boumedienne, j’e n’ai pas refusé de lui donner un coup de main avec son club, le COBB. Ensuite durant l’exercice précédent (2014-2015) j’avais pris en main les juniors et espoirs de l’EMAET, et ce, durant toute la saison. Enfin, j’ai été nommé à la barre technique des seniors de ce club de la corniche Oranaise, et ce, depuis moins de 02 mois par le biais du président M. Mostéfai. - Comment s’est justement déroulée la préparation d’avantsaison? - Depuis presque 45 jours, l’effectif composé de 23 joueurs dont 04 anciens, n’a cessé de suivre le programme quotidien sauf le vendredi qui est consacré au repos. Grace à l’omniprésence des dirigeants nous ne manquons de rien et nous disposons de tout l’équipement d’entraînement ainsi que de l’infrastructure. - Pourriez-vous nous parler de l’objectif assigné par les dirigeants pour le compte de cette prochaine saison ? - En toute sincérité, avec l’effectif actuel qui est composé de quatre anciens et de dix-huit jeunes espoirs et avec les conditions de travail qui nous sont offertes par le président du club, nous sommes confiants pour participer à la course pour le leadership. En un mot, nous viserons inchallah, l’accession qui est fort jouable. - Je vous laisse le soin de clôturer notre entretien… - Permettez-moi de souligner tous les efforts et l’assistance de M. Chebab Mohamed et M. Ouacif Hakim, respectivement secrétaire et trésorier du club, sans oublier l’entraîneur des juniors M. Chebbab Abdelkader, qui sont toujours présents autour de l’équipe et qui m’aident énormément dans mon travail. Enfin, mes remerciements à M. Affane Mimoun directeur de l’INFS-CJS, et ce, pour toutes les facilités dont nous avons bénéficié jusqu’à ce jour notamment celles des installations adéquates pour la balle au panier. Merci également à votre journal ‘’Cap Ouest’’ qui m’a accordé cette première entrevue. Fiche technique de l’Etoile montante d’Aïn El Türck (EMAET) - Saison 2015/2016 Président Mostefai Mohamed Secrétaire Chebbab Mohamed Trésorier Ouacif Hakim Entraîneurs : Mimou Rachid (Seniors) et Chebab Abdelkader (Juniors) Effectif des seniors Loucif sid Ahmed, Zaidi Billal, Bethi Ahmed, Bouazza Bilal, Sanhadji El Amine, Herradi Mohamed, Tebbani Sofiane, Mazouzi Abdallah, Chebab Karim, Abdelmoujib Djaâfar, Rebhi Abdennacer, Benhabi Youcef, Baouche Mohamed, Miloudi Okacha, Hazil Amine, Hafafsa Djalil, Amine Chaiba, Nabil Bouda, Nabi Aness, Bellahcen Houssam, Latigui Abderrahman, Yettar Khalil, Belkadi Abdesslam Mahieddine. 21 Taekwondo – Sélection algérienne «Juniors» Fin du stage bloqué T rente athlètes, composant la sélection algérienne juniors de taekwondo ont terminé le stage bloqué qui a débuté le 2 octobre et qui a pris fin, avanthier, au Centre de regroupement des équipes nationales de Souidania (Alger), en vue des championnats d’Afrique 2015, prévus au mois de novembre en Algérie, a indiqué la Fédération algérienne. “La sélection comporte 18 garçons et 12 filles”, a détaillé le directeur des équipes nationales (DEN) Samir Maiana, ajoutant qu’à partir de la mi-octobre courant, les athlètes effectueront un microcycle de préparation “chaque week-end”, jusqu’à l’en- tame des championnats d’Afrique, prévus du 19 au 21 novembre à Alger. “On aurait aimé travailler plus pour bien préparer ces championnats d’Afrique, mais la scolarité des athlètes nous empêche de les garder trop longtemps en regroupement. Donc, les week-ends seront notre seule option pour les faire travailler et on va essayer d’en profiter au maximum”, a ajouté le DEN. L’Algérie, pays organisateur de ces championnats d’Afrique juniors, espère réussir un bon parcours et “remporter un maximum de médailles”, a indiqué Maiana concernant les objectifs assignés. Athlétisme – JM militaires 2015 – Abdelmalek Lahoulou “Ma performance est le fruit d’une bonne préparation’’ L a bonne préparation de l’athlète algérien Abdelmalek Lahoulou est à l’origine de sa médaille d’or remportée aux 6es Jeux mondiaux militaires du Conseil international du sport militaire à Mungyeong (Corée du Sud), a indiqué le champion du 400m haies. «Dieu merci, la préparation que j’ai effectuée avec mon entraîneur a été bénéfique et a permis la réalisation de cette performance, malgré le manque de moyens», a déclaré Lahoulou à la presse nationale. «J’ai réalisé dernièrement de bons résultats. Mon titre mondial militaire d’aujourd’hui s’ajoute à celui de vice-champion du monde universitaire 2015, sans oublier ma place de demi-finaliste aux championnats du monde-2015, le vermeil aux Jeux Africains 2015 et aussi le bronze au 4x400m de Brazzaville», s’est réjoui le natif de Jijel. Lahoulou a fait savoir qu’il a battu lors de cette finale quelques athlètes de «haut niveau», dont certains ont pris part aux championnats du monde civils. «La course s’est bien passée pour moi, malgré la présence de trois finalistes aux championnats du monde civils, selon l’Algérien. J’ai fait de mon mieux pour gagner cette course disputée dans des conditions climatiques défavorables en raison du vent lors des 200 premiers mètres». Le champion d’Algérie sera, également, engagé en finale du relais 4x400m. Lutte - Championnats arabes messieurs (dernière journée) 2 médailles d'or pour l'Algérie L a sélection algérienne de lutte (messieurs/lutte libre) a remporté deux médailles d'or à l'issue de la dernière journée des championnats arabes, disputée à la salle Idriss-Chakiri à El Jadida (Maroc). Les deux médailles d'or ont été décrochées par Hamza Moussaoui (74 kg) et Bilel Hadri (86 kg). Ces deux médailles s'ajoutent à celles remportées en lutte grécoromaine par Fergat Abdelkrim (59 kg/argent), Bourmel Hichem (74 kg/argent) et Boudjemline Adem (85 kg/argent), alors qu'une médaille de bronze a été remportée par Dehri Hamid (130 kg). Dans la catégorie des seniors, le total général des médailles algériennes s'élève à six (2 or, 3 argent et 1 bronze). De son côté, la sélection algérienne de lutte (juniors garçons) a terminé la compétition avec un total de six médailles aussi (4 or et 2 argent) dans les deux styles (libre et gréco-romaine). En lutte libre, le vermeil a été l'oeuvre de Lakel Fares (55 kg) et Laissaoui Amar (60 kg), alors que la médaille d'argent a été remportée par Kateb Salaheddine (50 kg). Pour ce qui est de la lutte gréco-romaine, trois médailles (2 or et 1 argent) ont été également remportées. Les deux médailles d'or sont l'oeuvre de Doulache Chaouki (74 kg) et Sid Azara Bachir (84 kg), alors que la médaille d'argent a été décrochée par Laouni Abdenour (60 kg). Quatorze (14) athlètes de la sélection algérienne (juniors et seniors) ont pris part aux championnats arabes de lutte à El Jadida. Cap Meteo Oran 29°C Temps nuageux Alger 31°C Temps nuageux Annaba 33°C Temps nuageux N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015 8e Fibda Quatre bédéistes algériens primés au concours international L ’auteur algérien de bande dessinée Toufik Mebarki a reçu vendredi le Premier Prix du concours international du 8ème Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) pour son album intitulé "Gris". L’œuvre de Toufik Mebarki a été primée par le jury de ce 8ème Fibda parmi une trentaine d’£uvres en provenance d’une vingtaine de pays en lice pour le prix de ce concours qui a également vu la consécration de plusieurs autre bédéistes algériens dans d'autres sections. Le jury international présidé par le français Philippe Rocard a attribué le prix du meilleur album de jeunesse à Khaled Kandouli pour "Docs", celui du meilleur fanzine (Fantastic magazine) à l’album "Freelestin" dédié à la Palestine du dessinateur et illustrateur algérien "Togui". Pour sa part la catégorie manga, qui a été complètement dominée par les £uvres algériennes, a vu la consécration du jeune mangaka Sofiane Belaskri pour son œuvre "Demain inchallah". Le jury de ce concours a pour sa part salué la "grande évolution et la dynamique que connait la publication de mangas en Algérie". Le prix du meilleur album collectif est revenu à l’œuvre française "Jules et Kumar" alors que le prix du meilleur album a été attribué au bédéiste français Julien Revenu pour "Ligne B", le jury du concours a, par ailleurs, attribué un prix spécial au français Emmanuel Le Page pour son album "La lune est blanche". Le concours international du 8ème Fibda a connu cette année la participation d’une cinquantaine d’œuvre toutes catégories confondues. Inauguré mardi, le 8ème Fibda, qui connait la participation de bédéistes d’une trentaine de pays, prendra fin samedi après la remise des prix des concours nationaux et du concours de déguisement. Cheikh sidi bemol, ambassadeur d’amnesty international algérie contre la peine de mort R. N. L e chanteur Algérien de Rock, Cheikh Sidi Bemol, a été désigné « Ambassadeur d’Amnesty International Algérie contre la peine de mort », dans le cadre du programme « Art pour Amnesty », qui rassemble des artistes de toutes les disciplines au sein de projets collaboratifs visant à soutenir et promouvoir la cause des droits humains, a annoncé l’organisation le 09 octobre 2015, à la veille de la journée mondiale contre la peine de mort. Cheikh Sidi Bemol est un artiste qui a toujours milité pour l’abolition de la peine de mort en Algérie et dans le monde no- tamment à travers sa chanson « El Bandi ». « C’est son engagement courageux tout au long de sa carrière pour l’abolition de ce châtiment cruel et inhumain, qu’est la peine de mort, en Algérie et dans le monde, qui fait de lui, naturellement, la voix de ce combat à nos côtés. Son soutien emblématique nous permettra, incontestablement, de renforcer le mouvement abolitionniste en Algérie et dans le monde » a déclaré Hassina Oussedik, Directrice d’Amnesty International Algérie. « Je soutiens le combat d’Amnesty International qui se mobilise depuis très longtemps pour l’abolition de la peine de mort sur toute la planète. Je pense que la justice, ce n’est pas la vengeance. C’est pourquoi, je milite depuis toujours pour l’abolition de la peine de mort partout dans le monde. Quel que soit le crime, quel que soit l’individu, quel que soit la rage qu’il peut provoquer en nous, quel que soit la nausée qu’il peut nous donner, on le considère toujours comme un être humain et nous devons préserver sa vie. Il peut payer son crime, il mérite une punition mais ce n’est pas la mort » a déclaré Cheikh Sidi Bemol. « Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la peine capitale, parce qu’on ne peut pas revenir dessus. Si un jour on condamne un innocent, on ne pourra plus le sauver si on découvre par la suite qu’il n’a rien fait… » a-t-il déclaré. La France signe le contrat de vente des deux Mistral à l'Egypte L a marine égyptienne et le groupe Direction des constructions navales services (DCNS) ont signé samedi au Caire, en présence du Premier ministre français Manuel Valls et du président égyptien Abdel Fattah al Sissi, le contrat de vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral. Un accord de principe avait été trouvé le mois dernier pour la vente au Caire de ces deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits aux chantiers navals de l'Atlantique à Saint-Nazaire et initialement des- tinés à la Russie. Leur vente avait été annulée en raison du conflit en Ukraine, que les Occidentaux estiment alimentés par Moscou. La visite de Manuel Valls au Caire vise à conforter les liens avec l'Egypte, qui vient également d'acquérir 24 avions de combat Rafale de Dassault Aviation, commande notamment financée par des prêts des pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite. Elle s'inscrit dans le cadre d'un contrat franco-égyptien de 5,2 milliards d'euros qui comprend aussi des missiles et une frégate. Moscou annonce 64 sorties en 24 heures contre l'EI en Syrie L 'aviation russe a effectué 64 sorties contre 55 cibles de l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie entre vendredi et samedi à la mi-journée, rapportent les agences de presse russes citant un représentant du ministère russe de la Défense. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) rapporte pour sa part que des avions russes ont frappé samedi matin dans l'ouest de la Syrie, dans les secteurs de Lattaquié et de Hama. Les frappes signalées par l'OSDH se sont produites dans les secteurs nord du gouvernorat de Lattaquié, le fief de la communauté alaouite du président Bachar al Assad sur la côte méditerranéenne, et dans le nord du gouvernorat voisin de Hama. Selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie, l'EI n'a pas de présence véritable dans ces zones. L'OSDH ajoute que d'autres militants armés opèrent dans cette région, dont des combattants tchétchènes. L'Observatoire rapporte par ailleurs qu'une importante explosion a frappé un immeuble à la périphérie d'al-Bab, fief de l'EI dans le nord de la Syrie, au nord-est de la ville d'Alep dont les djihadistes de l'EI se sont rapprochés ces derniers jours. Saïda 120 commerces endommagés par un incendie Un important incendie qui s’est déclenché dans la nuit du jeudi à vendredi, au marché "La Marine" de Saïda, a endommagé 120 commerces et détruit une quantité importante de marchandises, at-on appris auprès des services de la protection civile. Sitôt l’alerte donnée, les pompiers se sont rendus sur place pour circonscrire l’incendie et éviter sa propagation. Ils ont également porté secours à six personnes accommodées par les fumées. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital Ahmed Medghri pour recevoir les soins appropriés. Les services de la protection civile ont mobilisé d’importants moyens humains et matériels pour lutter contre l’incendie, éteint après trois heures de lutte acharnée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incendie, ajoute-t-on de même source.