Mise en page 1

Transcription

Mise en page 1
«Le FLN doit siéger en majorité
au Sénat»
Les opérations
de démolition
des constructions
illicites à la traîne
AMAR SAÂDANI L’A AFFIRMÉ À ORAN
MOSTAGANEM
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ISSN 2335-1411 / www.capouest.info
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Prix 10 DA
25 affaires
élucidées par
la brigade
scientifique
de la police
RELIZANE
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En l’absence du directeur du Tourisme, un débat indigent
au forum de la Radio
MOSTAGANEM
REMISE DES CLÉS DE 70 LOGEMENTS
ET DE 150 PRÉ-AFFECTATIONS
TAFRAOUI
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BILAN DE LA CAMPAGNE
DE VACCINATION
DES CHEPTELS
TISSEMSILT
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DE NOUVEAUX CHEFS
DE DAÏRA INSTALLÉS
AÏN TÉMOUCHENT
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COURRIER INTERNATIONAL
Pages 10, 11, 12, 13, 14 et 15
FOOTBALL
ASB MAGHNIA - APRÈS LA LOURDE
SANCTION INFLIGÉE AU CLUB
PAR LA CD DE LA LNFA
LES DIRIGEANTS DU CLUB
CRIENT À LA ‘’HOGRA’’
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DEUX FEMMES, PARMI
LES 6 NOUVEAUX
CHEFS DE DAÏRA
SIDI BEL-ABBES
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2
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
ORAN
5e édition du Salon des arts plastiques
Amar Saâdani l’a affirmé à Oran
Les facettes du patrimoine
algérien
«Le FLN doit siéger en majorité
au Sénat»
R. L.
L
a plupart des tableaux exposés dans le cadre de la
5ème édition du Salon national
des arts plastiques, à la salle du
musée national "Ahmed Zabana"
d’Oran, mettent en exergue des
facettes du patrimoine algérien
authentique.
Les stands de cette manifestation comportent des œuvres d’art
de peintres amateurs et professionnels algériens traitant des
thèmes du haik (voile), fantasia et
waada, et autres us et coutumes
que recèle l’Algérie profonde,
ainsi que de sites archéologiques.
Les tableaux d’arts plastiques
exposés dénotent également de
l’intérêt des peintres participants
pour les couleurs et formes pour
valoriser le patrimoine, afin de le
préserver dans le sillage de la
mondialisation et de la numérisation, a souligné l’artiste Ahmed
Skif d’Oran.
Dans ce même ordre d’idées,
cet artiste participant à cette exposition avec un seul tableau,
mettant en exergue une jeune fille
vêtue de haik oranais peint en
2014, a ajouté que le patrimoine
algérien a toujours été la source
d’inspiration des artistes algériens
et étrangers, affirmant que les
œuvres qui traitent de thèmes du
patrimoine attirent plus de public
et sont très prisées sur le marché
de l’art.
Les stands de cette exposition
sont pavoisés d’œuvres sur la cavalerie dans les Hauts plateaux.
Plus de quatre artistes dont Sebbane Kada ont reproduit de belles
scènes de liesse populaire adoptant des couleurs vives inspirées
de la nature, le marron et le bleu.
Le doyen des plasticiens
d’Oran, Hireche Abdelkader, a
réuni dans une seule toile un
cocktail de coutumes et traditions réputées à l’Ouest du pays
dont une "Gaada" de femmes
vêtues de vêtements traditionnels et préparant un plat traditionnel à l’occasion de la
célébration de Achoura.
Ce salon est organisé depuis
lundi par la Maison de la culture
"Zeddour Brahim Belkacem"
d’Oran en étroite collaboration
avec la direction de la Culture de
la wilaya.
Tous les réseaux sociaux en parlent
Marie Simone rassemble
et pousse à une pétition
R. L.
U
ne nouvelle pétition
vient de voir le jour. Elle
est d’un genre nouveau
puisqu’elle rallie sensibilisation et
contestation. Les signataires dénoncent le viol abominable dont
a été victime Marie Simone, et
appellent les autorités locales (et
nationales) à agir pour punir les
agresseurs.
En effet, selon la pétition postée par ses initiateurs, Marie Simone, une Camerounaise âgée
de 33 ans, a été victime d’un abominable viol collectif à Oran le 1
octobre.
Menacée avec une arme à feu,
un couteau et un chien, elle a été
emmenée au-delà d'un parking
pour être tabassée et violée par
au moins sept personnes de nationalité algérienne.
La victime se rend au service
des urgences du CHU Oran, où
elle est confrontée au racisme et
au mépris du personnel "soi-
gnant" qui refuse de l'hospitaliser
alors qu’elle était gravement blessée.
Ils refusent même de lui délivrer un certificat médical. Elle
n'est pas au bout de ses peines
car à la brigade de gendarmerie,
elle se retrouve encore une fois
face à la cruauté et à l'inhumanité d'un responsable de la brigade qui, après avoir écouté son
histoire, lui demande ses papiers et sa confession, mais
comme elle n'avait pas de papiers et qu'elle n’était pas musulmane il s'est trouvé dans
l'incapacité de lui venir en aide.
Pour que cesse l'arbitraire,
pour que les crimes en général et
les crimes racistes ne restent pas
impunis, il est important que
chacun prenne ses responsabilités. Nous, en tant que citoyens,
en dénonçant cette injustice et
aux responsables en appliquant
les sanctions nécessaires et en
faisant en sorte d’améliorer les
moyens de contrôle.
édité par la SARL BAHIA.COM
Directrice Générale
Directrice de Publication
Hafida BENARMAS
Naceur Hamad
L
’ex parti unique dépêche
sa grosse cylindrée à
Oran, à savoir son secrétaire général, Amar Saâdani, qui a
animé, hier matin, un rassemblement ayant réuni les élus locaux
des communes et Apw de la partie
Ouest et Sud-ouest du pays. Lors
de cette rencontre, Amar Saâdani a
focalisé son intervention autour
des sénatoriales devant se tenir
vers la fin de l’année en cours.
N’ayant pas manqué d’éloquence, le premier responsable du
FLN a été recommandant en plaidant pour la nécessité de la fidélité
des représentants locaux et en soutenant le représentant du FLN aux
sénatoriales. Pour Saâdani, le ton
est de hisser le Front de Libération
Nationale vers le Sénat en se taillant le maximum de sièges. Il le
dira en affirmant que «le FLN doit
arracher le maximum de places au
Sénat».
Cette élection, devant commencer par les primaires, avant que le
FLN n’affronte d’autres formations,
constitue une étape importante
pour cette formation politique qui
ambitionne de se hisser au plus
haut niveau, après avoir raflé la
majorité lors des législatives de
2012.
Un tel objectif est, pour Amar
Saâdani, réalisable sans pour autant passer par une quelconque alliance. En écartant une telle piste,
Amar Saâdani annonce donc que le
FLN ira en solo dans de telles
joutes jugées d’une importance capitale.
En s’adressant aux représentants
locaux du vieux parti, Amar Saâdani n’est pas allé avec le dos de la
cuillère pour plaider à la réunification des rangs locaux du parti tout
en soutenant le candidat du FLN
aux sénatoriales.
Dans un autre contexte, le RND
ne conteste pas la dernière initiative politique émanant du Front de
Libération Nationale portant sur la
création d’un Front national de
soutien au président Bouteflika. Le
Secrétariat national du RND, réuni
vendredi, a diffusé un communiqué dans lequel les rédacteurs ont
encore qualifié le FLN «d’allié stratégique».
Et de rappeler que «chaque parti
de la majorité y compris le RND a
fait une proposition». Pour la formation de Ouyahia, «cela mûrira
avec le temps en vue de dégager
une action commune». Ceci dit, la
formation de Ahmed Ouyahia se
mettra d’ores et déjà en besogne
pour se préparer à un rapprochement de visions en vue de s’unir
dans le cadre d’une alliance présidentielle.
Aussi, avec un tel appel, le RND
n’exclut pas une quelconque alliance à concrétiser dans les prochains jours avec le FLN. Etant
explicite dans son communiqué,
diffusé vendredi soir, le RND réaffirme que «chaque fois que cela
sera nécessaire, nous collaborerons avec tous ceux avec lesquels nous partageons les
mêmes positions». «Le RND
sera présent en première ligne
pour soutenir le président Abdelaziz Bouteflika et pour appuyer
le gouvernement au parlement»,
conclut le document.
2è Région militaire
Poursuite de la visite de Ahmed Gaïd Salah
L
e Général de corps d'Armée,
Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défense nationale,
chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a poursuivi
vendredi sa visite de travail et
d'inspection à la 2ème Région militaire à Oran, indique un communiqué du ministère de la Défense
nationale.
La seconde journée de cette visite a été marquée par la poursuite
de l'inspection de certaines unités
de la région, où le chef d'étatmajor s'est enquis des conditions
opérationnelles, de formation et de
préparation de ces unités, en incitant l'ensemble des éléments de "se
conformer
strictement
aux
consignes et orientations dans l'objectif de préserver le plus haut niveau d'aptitude au combat et de
maintenir le degré de vigilance le
plus absolu".
Par la même occasion, le général de corps d'Armée a procédé à
l'inauguration de certaines structures administratives et pédagogiques.
Au siège du commandement de
la 2ème Région militaire, le chef
d'état-major de l'ANP a rencontré
les cadres et personnels de la Région.
Il y a prononcé une allocution
suivie, via visioconférence, par
l'ensemble des personnels et représentants des différents corps de sé-
curité de la région, à travers laquelle il a rappelé "l'importance de
cette rencontre qui intervient au
moment où notre pays se prépare à
la célébration du 61ème anniversaire du déclenchement de la glorieuses Révolution de Novembre
1954, qui ne peut être que source
de fierté et racine des principes
fondamentaux de notre identité
nationale".
A son tour, le général-major
Saïd Bey, commandant de la 2ème
Région militaire, a présenté "un exposé global sur la situation sécuritaire au niveau de la région et les
conditions de préparation au combat et de formation", conclut la
même source.
Cité Perret
Arrêté en possession de 95 kg de kif traité
A
gissant sur renseignements,
les gendarmes de la section
de recherche d'Oran ont interpellé,
à hauteur de la Cité Mustapha Ben
Boulaïd (ex Perret), au centre-ville,
Siège social
Adresse :
Cité 1377 Logts
AADL, Bt 22, 1er étage,
Oran 31000
un (01) narcotrafiquant à bord d’un
(01) véhicule de marque Volkswagen Caddy, en possession de quatre-vingt quinze (95) kilos de kif
traité.
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Fax : 041 27 81 17
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Le mis en cause a été conduit,
avec la substance saisie, au siège de
la section de recherche de la Gendarmerie nationale d’Oran pour
enquête.
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Les manuscrits, photographies
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ou remis à la rédaction
ne seront pas rendus et ne peuvent faire l'objet
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CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Tafraoui
Remise des clés de 70 logements
et de 120 pré-affectations
B. M. H.
E
n présence du directeur de
l’Office de promotion et de
gestion
immobilières
(OPGI), M. Saber, et le chef de la daïra
de Oued Tlélat, M. Boudali, la distribution des clés de 70 logements LPL a
été effectuée hier à Tafraoui ainsi que
des pré-affectations pour 150 autres
logements qui sont en cours de réalisation.
Cette opération s’inscrit, selon le directeur de l’OPGI, dans le cadre de la
distribution, avant la fin de l’année en
cours, de 6.000 logements à travers la
wilaya d’Oran.
Ces logements d’un aspect rural en
R+1 ont été réalisés pour répondre à la
demande croissante de logements dans
la commune. 100 autres logements
sont en cours de réalisation et seront
réceptionnés avant le mois de juin prochain, alors que ceux des pré-affectations ils le seront durant le mois de
mars prochain, selon les explications
de M. Saber.
Par ailleurs, notre interlocuteur a
affirmé que l’Office a relancé le projet
de réalisation de 80 logements de
haute performance énergétique HPE.
Ce projet pilote vise à l’amélioration
du confort thermique dans les logements et la réduction de la consommation énergétique pour le chauffage et
la climatisation. Le contrat a été résilié
avec l’ancienne entreprise, et une autre
firme a été récemment choisie pour finaliser les travaux de ces logements à
Belgaid.
Par ailleurs, et en marge du salon
du bâtiment qui se tiendra du 12 au 15
du mois en cours à Oran, deux
conventions seront signées entre
l’OPGI et l’université d’Oran ainsi que
la direction de la Formation professionnelle. La première vise à l’accom-
pagnement des architectes dans le
suivi des travaux de réhabilitation des
immeubles, et la seconde pour la formation des ouvriers dans ces projets,
ce qui permettra aux entreprises de recruter au moins 20 ouvriers formés
dans ce domaine.
D’autre part, une enveloppe financière de 2 milliards de dinars a été allouée pour la réhabilitation de 48
immeubles non classés rouge au centre-ville, plus exactement au niveau
des rues Larbi Ben Mhidi et Mohamed
Khemisti. Des entreprises nationales
ont été choisies récemment pour la réhabilitation de quatre immeubles.
Gotni Ghanem, citoyen :
«Depuis 13 ans, je vis en
souffrance mais maintenant,
Dieu merci, la situation va
changer ».
Lahouel Boudali, Chef de la
daïra de Oued Tlélat :
«Je viens d’être installé récemment
à la tête de cette daïra et j’assiste à la
première opération de relogement.
J’espère que les bénéficiaires seront
heureux dans ces nouveaux logements».
Noura El Houari, citoyen :
«J’ai une demande de logement depuis 1996. J’habitais auparavant à El Kehailia dans une
habitation très exiguë. J’ai apprécié le nouveau logement et, dès
maintenant, je peux vivre en
tranquillité. Je le souhaite pour
tous ceux qui vivent une crise de
logement ».
Mehenni El Ouafi, maire de
Tafraoui :
«C’est une opération très importante. La commune souffrait d’une
grande crise de logements. Bien que
70 logements n’est pas un grand
quota, c’est rassurant quand même.
Par ailleurs, nous avons établi une
liste de 320 bénéficiaires».
Lahoueche Ghanem, citoyen :
«C’est une bonne initiative. J’attendais ce logement depuis 2005 car
je vivais dans des conditions déplorables, dans une seule pièce avec ma famille qui est composée de 11
membres ».
Boudroua Ghanem, citoyen :
«Depuis 2001, j’attends ce logement. Je vivais dans des conditions
difficiles avec plusieurs problèmes
qui entravaient le quotidien de ma
famille ».
Ensemencement de 1,310 million d’alevins à Cap Falcon
uelque 1,310 million d’alevins
de loup de mer et de daurade
ont été ensemencés à la ferme aquacole
"Aquaparc" de Cap Falcon dans la daïra
d’Ain-Türck (Oran), a-t-on appris du directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya.
Entrant dans le cadre de l’investissement privé, cette expérience a été effectuée mercredi au niveau de six cages
flottantes où, pour la première fois, il a
été procédé à l’ensemencement de
El Wahrani
Pléthore
de pénuries
Noureddine RAMZI
Impressions
Q
3
ORAN
500.000 d’alevins de loup de mer et de
810.000 de daurade, a indiqué Mohamed
Bengrina.
Cette opération permettra une production, après une année, de 300 à 350
tonnes de poissons dans le cadre de l’application du programme national "Aquapêche 2020" visant à multiplier la
production au niveau national, a-t-on
souligné.
Une telle production donnera l’occasion aux oranais de consommer le loup
de mer et la daurade frais, sachant que
ces variétés de poissons sont vendues
congelées aux marchés locaux.
Pour rappel, la wilaya d’Oran a enregistré l’ensemencement des huitres et des
moules dans des sites aux localités de
"Kristel" et de "Fontaine des gazelles" sur
le littoral-est d’Oran. Une production de
plus de 20 tonnes a été réalisée au premier site en une année et 11 tonnes au
deuxième, a signalé le même responsable.
Des responsables de fédérations patronales
crient à un manque flagrant de main-d'œuvre
spécialisée. Les jeunes hitistes crient au manque
d'emplois. Les centres de formation professionnelle sont pleins à craquer, disent les uns. Ce que
l'on offre comme formation ne répond pas aux
besoins réels, disent les autres. C'est du n'importe quoi, enchaînent plusieurs. Finalement,
qui dit vrai?
Pourtant, les centres de formation ne désemplissent pas. Néanmoins, cela pourrait être
mieux si les filières de formation étaient bel et
bien adaptées aux besoins réels, au lieu d'assister,
d'un autre côté, a du remplissage à l'aveuglette,
pourvu que les jeunes travaillent. Pourvu que ces
jeunes soient occupés à faire quelque chose.
C'est le cas, entre autres, du plein emploi de
certaines APC qui ont recruté à tour de bras des
commis pour faire de la saisie des documents
d'Etat civil dans le cadre de la numérisation des
fichiers, afin de créer des échanges inter-communes, inter-daïras et inter-wilayas. L'idée était
de faciliter la vie des citoyens pour le retrait de
documents.
Il n'empêche que les choses ont tendance à
évoluer en mieux grâce particulièrement aux différents programmes lancés par l'Agence nationale de l'emploi de jeunes.
On vient d'apprendre auprès du ministère du
Travail "que les services de contrôle financier
compétents menaient régulièrement des inspections pour suivre les activités des entreprises
créées au titre des différents dispositifs de soutien à l'emploi".
Le ministre a, par ailleurs, précisé que 70%
des crédits accordés dans le cadre de l'Agence
nationale de soutien à l'emploi de jeunes
(ANSEJ) et 60% dans le cadre de la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) avaient été
acquittés, citant des statistiques jusqu'au 31 décembre 2014.
Evoquant les missions dévolues à l'ANSEJ et
à la CNAC, le ministre a souligné que celles-ci
encourageaient l'emploi des jeunes par des mesures incitatives et contribuaient au développement et à la promotion du monde du travail.
Mais, un des derniers rapports du FMI révèle
que l'institution prévoit un taux de chômage de
10,8% en 2014 et 11,3% en 2015 contre 9,8% en
2013.
Dans le cadre de l'ANSEJ, 13.608 projets ont
échoué pour diverses causes notamment, telles
que le décès de la personne concernée, son incapacité à réaliser son projet ou la dépense inopportune du crédit reçu. Les services chargés du
règlement des différends de l'Agence ont entamé
des poursuites judiciaires quant à ce dernier cas.
Dans la même optique, le DG de l'Ansej a affirmé que 70% des crédits accordés par les
banques ont été récupérés. Quant à la rumeur
selon laquelle toutes les dettes seront effacées,
rien de tel. Les crédits accordés seront amortis
dans les délais accordés.
L'Agence de soutien à l'emploi entend de cette
manière encourager l'émergence de sociétés
dans plusieurs autres domaines. Selon la même
source, 60.000 projets dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie, des technologies de l'information et de la communication et l'artisanat
notamment ont été sélectionnés pour être soutenus en 2015. La réussite dépend d'une planification judicieuse et pas simplement d'une
programmation au pied levé.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
13e anniversaire de la signature du traité d’amitié algéro-espagnol
Plusieurs activités culturelles au programme
P
lusieurs activités culturelles sont à
l'affiche à Oran dans le cadre de la
célébration du 13ème anniversaire
de la signature du Traité d'amitié, de Bon voisinage et de coopération entre l'Algérie et
l'Espagne, a-t-on appris jeudi des organisateurs.
Plusieurs activités, dont des pièces de
théâtre, des concerts de musique et des projections de films sont au menu de ce programme coïncidant avec la 13ème année du
Traité d'amitié algéro-espagnol, a précisé la
direction de l'Institut Cervantès d'Oran.
L'événement phare de ce rendez-vous culturel consiste en une exposition intitulée "Delibes illustré", dédiée au romancier espagnol
Miguel Delibes (1920-2010), a indiqué la
même source dans un communiqué transmis. L'exposition consacrée à cette figure majeure de la littérature espagnole se tient tout
au long du mois en cours au siège de l'Institut
Cervantès d'Oran, en présence de la fille du
romancier, Elisa Delibes, également présidente de la fondation "Miguel Delibes".
Un concert de flamenco, des conférences
et des ateliers artistiques en cinéma, théâtre
et musique seront aussi animés dans le cadre
de ce programme culturel.
L'Espagne est, pour rappel, le premier
pays de l'Union européenne à avoir signé un
Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération avec l'Algérie, paraphé le 8 octobre
2002.
R. L.
SDH
Une rencontre sur le renforcement
des compétences des associations
L
e Bureau de l’Initiative de Partenariat
au Moyen-Orient (MEPI), à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, organisera, durant
la journée du jeudi 15 octobre, une nouvelle
rencontre sur le thème « Renforcement des
compétences des associations». Celle-ci aura
lieu à Oran, au sein de l’association Santé Sidi
El Houari « SDH Oran ». Cette rencontre est
destinée aux membres d’associations, groupes
ou clubs, désireux de discuter et débattre plusieurs questions telles que le système de collecte de fonds, l’image de marque, la
conception d’une idée de projet, la présentation de proposition, l’interaction comporte-
mentale et la communication. Cette rencontre
a pour but d'améliorer les compétences et les
connaissances des nouvelles associations pour
une meilleure gestion et autonomie financière.
Cela sera aussi une occasion pour un échange
d’idées et d’expériences dans différents domaines.
R. L.
Du 10 au 14 novembre prochain au CCO
2è édition du Salon « Home Design Algérie »
A
près le 6e Salon des énergies renouvelables, l’Expo BTPH et le 1e Salon Expo
Pharma, le Méridien accueillera, du 10 au 14
novembre, la 2e édition du Salon « Home Design Algérie ».
Ce Salon consacré au design, l’ameublement,
l’hôtellerie et l’équipement de maisons modernes proposera à ses visiteurs les dernières
tendances et innovations technologiques en ma-
5
ORAN
tière de décoration intérieure et extérieure des
habitations. Aux cotés d’experts et spécialistes
du domaine, les ménages auront l’occasion durant le « Home Design Algérie » de s’imprégner
de nouvelles idées pour la décoration de leurs
habitats. Ils pourront aussi échanger et débattre
autour des innovations mondiales, des cuisines
modernes, saunas, sanitaires haut de gamme et
des produits Hi-Tech.
De nombreux professionnels et bureaux
d’études seront aussi attendus à cet événement,
dont le programme s’annonce riche en rencontres B to B.
Cette année, « Home design Algérie » se
tiendra simultanément au Salon dédié à l’immobilier, ainsi qu’aux logements et maisons intelligentes: E-logia.
R. L.
Projet de formation
de jeunes dans les métiers
de l’environnement
U
n projet de formation de jeunes dans les métiers
de l’environnement est en élaboration entre les
directions de l’emploi et de l’environnement, a-t-on appris
jeudi à Oran du directeur de l’emploi de la wilaya. Une
convention dédiée aux métiers de l’environnement vise
la création de micro-entreprises dans les domaines aussi
importants que la gestion des déchets ménagers, le tri sélectif des déchets et autres, a indiqué M. Abdelhakim
Kessal en marge d’une journée d’information collective
sur la méthode de recrutement par simulation (MRS),
organisée à l’Université des sciences et technologie
d’Oran (USTO) Mohamed Boudiaf. Par ailleurs, le même
responsable a annoncé le recrutement de 350 demandeurs d’emploi par l’enseigne algérienne spécialisée dans
la grande distribution (Ardis), dans un hypermarché, qui
ouvrira ses portes en mars prochain à haï Ennour dans
la commune de Bir El-Djir à l’Est d’Oran. Le même responsable a indiqué que 180 sur les 350 postes seront réservés aux employés de libre service et caissiers, après un
test de sélection effectué jeudi selon la méthode MRS
conformément au programme d’appui et de soutien à
l’emploi en Algérie (PASEA), un programme de partenariat signé entre l’Algérie et l’Union européenne.
Les candidats sélectionnés disposent de réelles habilités, centrées sur les exigences du poste de travail, a souligné, pour sa part, le chef de service animation,
coordination des agences de wilaya de l’emploi (AWEM)
et agences locales (ALEM), Mme Soraya Meziane.
Elle a ajouté que le reste des demandeurs d’emploi sera
recruté par le biais du système classique, sous forme de
contrat. Cette journée d’information collective, qui a vu
la participation du directeur régional de l’ANEM, d’élus
locaux, de représentants d’associations, d’experts de
l’Union Européenne, a permis à des dizaines de candidats
retenus de connaître, à la faveur des explications, l’univers dans lequel ils vont évoluer, leurs métiers ainsi que
les avantages dont ils bénéficieront.
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OUEST
6
Tissemsilt
Mostaganem
En état d’ivresse, il brise
la porte d’entrée
des urgences de l’EPH
Youcef Achira Mohammed
U
n jeune homme,
âgé de 30ans, en
état d’ivresse, a brisé la
porte d’entrée des urgences de l’EPH de Tissemsilt,
mercredi
dernier.
Les éléments de la police, arrivés sur les lieux,
ont procédé à l’arrestation de l’individu qui a
été présenté devant le
procureur de la République, près le tribunal de
Tissemsilt, qui l’a placé
sous mandat de dépôt.
Trois dealers, dont une femme,
sous les verrous
Youcef Achira Mohammed
U
ne bande, composée de deux
jeunes hommes et une
femme, celle-ci commandait le groupe, spécialisée
dans la vente de kif traité,
a été démantelée.
Ces trois individus,
âgés chacun d’une vingtaine d’années, constituaient un trio de dealers
qui activait dans une mai-
son située au centre-ville
de Tissemsilt.
Les éléments de la police ont investi les lieux
pour y saisir 22,5 g de kif
traité, un cutter et du papier cellophane.
Les trois individus
ont été présentés devant
le procureur de la République, près du tribunal
de Tissemsilt, qui les a
placés sous mandat de
dépôt.
Une situation qui
devient récurrente
Youcef Achira Mohammed
C
es dernières 24
heures ont vu
d’importantes chutes de
pluie s’abattre sur la wilaya de Tissemsilt, provoquant
ainsi
des
coupures du réseau d’Internet notamment dans
les bureaux de poste où
les citoyens attendent
très longtemps pour
pouvoir procéder à des
retraits d’argent.
Par ailleurs, les ava-
loires sont tous bouchés,
ce qui provoque des
inondations sur les voies
où la circulation automobile est devenue très
difficile.
Cette situation devient récurrente puisqu’à
chaque importante précipitation, c’est le même
scénario qui revient. Les
citoyens, dépités, interpellent les autorités compétentes afin de régler
ces problèmes, une fois
pour toutes.
Bilan de la campagne
de vaccination des cheptels
Youcef Achira Mohammed
D
ans le but de
protéger
les
cheptels ovin et bovin
contre diverses maladies,
dans le cadre du programme de prévention,
les services de l’Inspection vétérinaire auprès
de la DSA de la wilaya de
Tissemsilt ont lancé une
campagne de vaccination d’envergure au mois
de mai dernier. Selon le
responsable de l’Inspection vétérinaire, 251.069
têtes, entre bovins et
ovins, ont été ainsi vaccinées, entre mai et septembre 2015.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Ainsi, 12.853 bovins
ont été vaccinés contre la
fièvre aphteuse, et ce, auprès de 1.912 éleveurs et
agriculteurs, 4.348 autres
ont été traités contre la
maladie antirabique au
niveau de 577 éleveurs.
Par ailleurs, 1.192 chiens
appartenant à 436 éleveurs ont subi les vaccins
antirabiques.
D’un autre côté,
20.714 ovins ont été vaccinés contre la clavelée,
au niveau de 1.562 fellahs, et 21.134 autres
contre la brucellose chez
438 éleveurs. En plus de
5.020 caprins chez 362
éleveurs.
En l’absence du directeur du Tourisme,
un débat indigent au forum de la Radio
B-Nadir
L
e secteur du Tourisme a fait
l’objet, jeudi dernier, d’une
émission radiophonique sur les
ondes de la Radio régionale de Mostaganem. En l’absence du premier responsable du secteur, l’ancienne directrice
Aïchouche Amel, mutée à Sidi BelAbbes, c’est l’intérimaire Cherifa Mohamed qui a accepté l’invitation du
directeur de la Radio, Toumi Belkacem,
animateur de l’émission « Forum de la
Dahra ». Durant une heure, le représentant de la direction du Tourisme a brossé
un tableau relatif au secteur le plus important après celui de l’agriculture.
Il a saisi l’occasion pour rappeler la si-
tuation des travaux au pôle des Sablettes,
l’unique site touristique à l’échelle de la
wilaya qui compte 21 hôtels et résidences
en activité. Concernant les structures en
cours de réalisation, le responsable ajoutera que 31 hôtels, tous situés aux Sablettes, sont en construction. Avec
l’achèvement de ces établissements, la
capacité d’accueil va passer de 1.802 lits,
actuellement, à 5.318 lits, et ce, d’ici la fin
de l’exercice 2017. L’animateur de l’émission, Toumi, a focalisé ses questions sur
le manque infrastructures touristiques et
le retard qu’accuse la relance des 16 ZET
(Zone d’extension touristique), avec une
superficie de 4.800ha. L’invité de l’émission informera que les 16 ZET font partie
du dispositif SDAT (Schéma directeur de
l’aménagement touristique), géré par le
ministère. Il rappellera que seules deux
ZET ont été agréées par le ministère. Ce
sont Cap Ivi et Ramdane Plage, relevant
de la commune de Abdelmalek Ramdane,
située à 28 km à l’Est de Mostaganem. Le
représentant de la direction du Tourisme
ajoutera que les dossiers d’investissement, une cinquantaine, sont en cours de
traitement et feront l’objet d’une étude,
prochainement, à l’échelle de la wilaya
par la nouvelle commission de l’ANIREF
(Agence nationale d’intermédiation de la
régulation foncière). Concernant le retard qu’accuse le secteur du Tourisme et
la non désignation du responsable du secteur, les auditeurs sont restés sur leur faim
à ce sujet.
Les opérations de démolition des constructions
illicites à la traîne
Ilyes Massinissa
A
quelques exceptions près, à
l’image des communes de Hadjadj, qui a vu récemment la démolition de
cinq habitations illicites, et Achaâcha, les
autres localités n’arrivent toujours pas à
mettre à exécution les directives du wali
en ce sens.
Plusieurs présidents d’APC sont
confrontés, non pas au manque de
moyens pour passer à l’action mais à des
situations parfois inédites qui remontent
à des années et qui ont conduit à l’état de
pourrissement constaté aujourd’hui. Si les
maires des deux dernières mandatures
ont été à l’origine de la plus grande partie
de cette situation catastrophique, en fermant les yeux sur la dilapidation du foncier tant urbain qu’agricole, cela ne
justifie pas l’inertie des maires actuels. Ils
sont comptables, eux aussi, de la gestion
des affaires de leurs communes et doivent
être à la hauteur des responsabilités qui
sont les leurs.
Ils ont hérité d’une gestion catastrophique certes, mais cela ne doit en aucune
manière être considéré comme un prétexte pour ne pas exécuter les instructions
de la hiérarchie, sachant que des citoyens
moins nantis ont vu leurs habitations ou
extensions illicites démolies, alors que
d’autres ayant pignon sur rue ou des relations au sein de l’administration sont
épargnés. Cette politique de deux poids
deux mesures est dangereuse, dans la mesure où elle créerait un climat de tension
aux conséquences désastreuses.
D’autant plus que le chef de l’exécutif,
Abdelouahid Temmar, n’a pas cessé de le
réitérer depuis son arrivée : « Les
constructions illicites doivent être démolies sans aucun état d’âme ». La loi s’appliquera à tous et les maires en premier chef
doivent en tenir compte car ils sont les
mieux placés pour en connaître les conséquences. Le maire n’est-il pas le premier
magistrat de sa commune ?
Un engin de travaux publics acquis, à Kheireddine,
malgré le rejet de la délibération y afférente
Ilyes Massinissa
De source bien informée, on vient
d’apprendre que l’APC de Kheireddine,
commune distante d’une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, vient de
réaliser l’achat d’un engin de travaux publics (chargeur) malgré le rejet de la délibération y afférente. Selon notre source,
ce genre d’opération ne pourrait être effectué sans l’approbation de la délibération par la daïra dont relève
administrativement la commune. Seulement, sur ordre, croit-on savoir, du président de l’APC par intérim, cette opération
aurait été réalisée sans l’aval de la tutelle
et l’engin se trouverait actuellement au niveau du parc communal. En l’absence du
chef de daïra (en pèlerinage aux Lieux
Saints de l’Islam) et le rejet de la délibération, l’achat de cet engin est considéré de
facto comme une entorse à la règlementation en vigueur. Le mandatement ne
pourrait être avalisé par le contrôleur financier s’il n’était pas appuyé de la délibération en question en application de la
loi. Une autre affaire à suivre.
Relizane
Arrestation d’un individu pour cambriolage et deux autres
pour agression à l’arme blanche
Ilyes Massinissa
Les éléments de la 10ème Sûreté urbaine ont procédé à l’arrestation d’un individu pour vol par effraction dans un
domicile. L’arrestation est intervenue suite
au dépôt de plainte par la victime qui a pu
fournir le signalement du malfaiteur.
Sitôt la plainte enregistrée, les policiers
ont diligenté rapidement une enquête qui
a permis d’identifier l’auteur et de l’arrêter.
Dans les locaux de la police judiciaire,
le suspect a été formellement reconnu par
sa victime. Le mis en cause a été présenté
par-devant le procureur de la République
près le tribunal de première instance de
Relizane où il a été incarcéré dans l’établissement pénitentiaire de la ville.
Par ailleurs, un autre citoyen s’est présenté à la permanence de la 4ème Sûreté
urbaine de Relizane pour déposer plainte
contre deux inconnus qui l’auraient délesté de son téléphone portable et d’une
somme d’argent, sous la menace d’une
arme blanche, alors qu’il rentrait chez lui,
la nuit. Suite aux investigations menées, les
auteurs de l’agression ont été identifiés et
arrêtés. Ils ont été écroués en attendant de
comparaître devant la juridiction pénale
compétente.
25 affaires élucidées par la brigade scientifique de la police
Ilyes Massinissa
L
a brigade scientifique, relevant de
la Sûreté de wilaya de Relizane,
réalise un travail d’une grande efficacité
grâce aux nouvelles technologies que la
DGSN a mises en œuvre dans le cadre des
enquêtes menées par la police judiciaire.
Ainsi, ladite brigade a pu élucider, depuis le mois d’avril 2015 à ce jour, selon le
communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, un grand
nombre d’affaires criminelles grâce aux
nouvelles techniques utilisées dans le
cadre de la recherche et l’investigation criminelles.
Durant cette période, donc, la brigade
scientifique a traité 25 affaires en se basant sur la technique de détermination
des empreintes appelée ‘’Système Cafis’’.
Parmi les affaires élucidées scientifiquement, il est relevé dix dans le cadre des
procédures d’identifications des cadavres
et les autres concernent les vols.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Tlemcen
Aïn Témouchent
De nouveaux chefs de daïra installés
C. Bensalem
S
uite au mouvement partiel
opéré dans le corps des chefs de
daïra, et décidé par le président
de la République, quatre nouveaux
chefs de daïra ont été désignés dans différentes régions de la wilaya de Aïn Témouchent, notamment au chef-lieu de
wilaya, à Hammam Bou Hadjar, Aïn El
Arba et El-Malah.
On a appris que, pour la daïra de
Aïn Témouchent, Benali Sadek a été
nommé en remplacement de Benadane
Kouider, celui-ci muté pour occuper les
mêmes fonctions à Tlemcen. A Hammam Bou Hadjar, Kerdah Mohamed
remplacera Mme Zaoui née Abdoun
Rachida qui a été, elle, nommée secrétaire générale à la wilaya de Mascara.
Pour la daïra de El-Malah, c’est Ezzine
Mohamed qui a été désigné en qualité de
chef de daïra alors que pour Aïn El
Arba, Guerriche Mustapha remplace
Nehila Laredj, appelé à occuper le même
poste dans la daïra de Guerrara (Ghardaïa).
PTIC : la Journée mondiale célébrée dans la wilaya
C Bensalem
L
a Journée mondiale de la poste
est célébrée chaque année, le 9
octobre, pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union
postale universelle, en 1874, dans la
capitale suisse, Berne. La Journée
mondiale de la poste a été instituée à
l'issue du Congrès de l'UPU à Tokyo
en 1969.
L'objectif de cette Journée est de
sensibiliser les citoyens et les entreprises au rôle de la poste dans leur vie
quotidienne, et de sa contribution au
développement socioéconomique des
pays. Les pays-membres de l'UPU sont
invités à organiser des activités de sensibilisation, au profit de leurs clients et
des médias, à leurs produits et services
au niveau national.
Chaque année, plus de 150 pays célèbrent la Journée mondiale de la
poste de diverses façons. Dans certains
pays, cette journée est un jour férié
pour les employés postaux.
De nombreuses postes lancent ou
promeuvent de nouveaux produits et
services postaux. D'autres postes récompensent leurs employés à cette occasion. La wilaya de Aïn Témouchent,
à l’instar des autres wilayas du pays, a
célébré cette journée par une exposition ainsi qu’une cérémonie en l’honneur du personnel au cours de laquelle
les meilleurs employés, à travers le
pays, dont une dame de la ville de El
Malah, ont été récompensés.
La célébration de cette journée a
été l’occasion de faire un bilan des efforts déployés par ce secteur en matière de proximité au profit de la
population de la wilaya de Aïn Témouchent qui comptait, auparavant,
quelque 23 postes. Aujourd’hui, suite
à l’effort de l’Etat, le secteur compte
actuellement 61 postes, soit une densité de 1 bureau de poste pour 6.000
habitants.
Il est à noter que plusieurs projets
sont en cours de réalisation.
En effet, de nouvelles infrastructures ont été ouvertes et d’autres programmées, notamment des points de
présence « ACTEL ». Ces structures
entrent dans le cadre du rapprochement du secteur à la population.
Sidi Bel-Abbes / Incendie à l'ENIE de Sidi Bel-Abbès
Instructions "fermes" de Bouchouareb
pour la mise en place d'une cellule de crise
L
e ministre de l'Industrie et des
Mines, Abdesselam Bouchouareb, a donné des instructions "fermes"
pour la mise en place d'une cellule de
crise suite à l'incendie qui s'est déclaré
au niveau du complexe de l'Entreprise
nationale des industries électroniques
(ENIE) de Sidi Bel-Abbès, a indiqué
vendredi le ministère.
"Sitôt informé, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam
Bouchouareb, a donné des instruc-
tions fermes pour la mise en place
d'une cellule de crise et dépêché des
cadres du ministère pour évaluer l'ampleur des dégâts", écrit le ministère de
l'Industrie et des Mines dans un communiqué.
"L'incendie a touché plusieurs parties du complexe dont un ancien hangar d'assemblage transformé en lieu de
stockage du mobilier réformé. Le feu
s'est par la suite propagé pour atteindre l'unité d'intégration électronique.
Le magasin de stockage de produits
finis et de matières premières n'a pas
été touché", ajoute le texte.
Le ministère de l'Industrie et des
Mines a affirmé, dans ce registre, que
l'ensemble des équipements et de l'infrastructure de l'usine sont assurés.
Suite à cet incendie qui n'a fait aucune victime, M. Bouchouareb a assuré l'ensemble des travailleurs du
complexe de l'ENIE de la mobilisation
et du soutien des autorités.
Deux femmes, parmi les 6 nouveaux chefs de daïra
H. Kodat
L
e wali de Sidi Bel-Abbes, Mohamed
Hattab, en présence du P/APW, des
autorités civiles et militaires, du mouvement
associatif et des représentants des médias, a
présidé, mercredi et jeudi, les cérémonies
d’installation des six nouveaux chefs des daïras de Tessala, Ben Badis, Tenira, Aïn El
Berd, Telagh et Sidi Bel-Abbes.
Ainsi, le premier responsable de la wilaya
a installé l’ex secrétaire général de la daïra de
Bouhanifia, wilaya de Mascara, Zemali Fouzia épouse Arrab, en qualité de chef de daïra
de Tessala, en replacement de Benzarga Ya-
mina, affectée à la daïra de Bethioua (Oran).
Dans la même journée, le wali a présidé la
cérémonie d’installation de l’ex secrétaire général de la daïra de Bethioua, relevant de la
wilaya d’Oran, Tebbal Rabéaa, à la tête de la
daïra de Ben Badis, en remplacement de
Gasmi Djamel, muté à Mansourah (Tlemcen). De son côté, le nouveau chef de daïra
de Tenira, Merabti Abdelhak, ex secrétaire
général de la daïra de Chetouane (wilaya de
Tlemcen), a remplacé Rabie Naguib qui a
été muté dans la daïra de Rouina (Aïn Defla)
dans les mêmes fonctions. Par ailleurs, le
nouveau chef de la daïra de Aïn El Berd, en
l’occurrence Sadek Menouar, a été installé
dans ses fonctions en remplacement de Yelloul Ahmed qui a pris sa retraite à partir du
1 septembre dernier. L’avant-dernière étape
était la daïra de Telagh où le wali a procédé
à l’installation du nouveau chef de daïra,
Khaloui Rachid, qui succédera à Mahiout
Youssef appelé à assurer les mêmes fonctions à la tête de la daïra de Miliana (Aïn
Defla). Enfin, l’après-midi du jeudi a été
l’occasion pour le wali de Sidi Bel-Abbes
d’installer dans ses nouvelles fonctions Saâdi
Abdelkader, ex chef de la daïra de Bordj El
Emir Khaled (wilaya de Aïn Defla) en remplacement de l’ex chef de daïra, Seif El Islam
Louh.
Le receveur d’un bureau d’Algérie Télécom
délesté de 40 millions de centimes
H. Kodat
L
e bureau d’Algérie Télécom ‘El
Wiam’, situé au niveau du quartier de Sidi Djilali, a été le théâtre d’un
hold-up digne d’un film commis jeudi
en plein jour. L’action s’est déroulée en
un temps rapide, racontent les témoins
7
OUEST
de l’action. Aux environs de midi, des
individus encagoulés, qui étaient à
bord d’une voiture de marque “Clio
campus“, dont le nombre exact n’a pas
été déterminé, ont braqué le chef
d’unité du bureau d’Algérie Télécom
qui s’apprêtait à quitter le siège en
pointant leurs armes blanches sur le
responsable qui, selon des sources fiables, a été grièvement blessé, avant de
le délester de la recette estimée à 40
millions de centimes. Leur forfait accompli, les malfrats ont pris la fuite devant le regard médusé des citoyens.
Une enquête a été ouverte par les services de sécurité.
Saisie de nombreuses
quantités de kif et
de boissons alcoolisées
P
lus de 10 quintaux
de kif traité ont été
saisis, vendredi, par les éléments de l’inspection des
douanes de Ghazaouet, a-ton appris auprès de la cellule de communication de
la direction régionale des
douanes de la wilaya de
Tlemcen.
La saisie a été opérée
après une course-poursuite
lancée contre un véhicule
suspect dont le conducteur
a refusé de s’arrêter devant
un barrage érigé par les
douaniers.
Au niveau d’une zone
fortement
boisée,
le
conducteur a réussi à prendre la fuite, après avoir
abandonné son véhicule. Sa
fouille a permis de découvrir 40 colis contenant chacun 25 kg de kif traité.
Une enquête a été ouverte pour identifier le
conducteur du véhicule, ses
complices ainsi que la destination de cette marchan-
dise prohibée, ajoute-t-on
de même source.
Par ailleurs, les gendarmes de la brigade territoriale de Boukanoune ont
récupéré, lors d’une patrouille, sur la route reliant
la commune de M'CirdaFouaga à Bab-El-Assa, environ sept (07) quintaux de
kif traité, à bord d’un véhicule de marque Renault 25,
abandonné
par
son
conducteur qui a pris la
fuite, à la vue des éléments
du dispositif, vers une forêt
mitoyenne.
Enfin, agissant sur renseignements et en vertu
d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la
brigade de Chetouane ont
saisi dans le domicile d'un
individu en fuite, situé à la
cité Djorf, commune de
Chetouane, 968 bouteilles
de bière, 22 bouteilles de
Pastis et 16 autres de vin,
destinées à la vente clandestine.
Fin de cavale pour
deux individus en
fuite, à Maghnia
Mohammed C.
D
epuis son installation à la tête de la
Sûreté de daïra de Maghnia,
Boussaïd Mohammed a entamé une série d'opérations
de contrôle inopiné dans les
quartiers réputés chauds de
la ville frontalière ainsi
qu'au centre-ville. Ainsi,
suite à plusieurs descentes
effectuées, 22 individus ont
été interpellés pour détention de drogue et d'armes
blanches. Ces derniers ont
tous été présentés devant le
procureur de la République
prés le tribunal de Maghnia
qui les a placés sous mandat
de dépôt. Par ailleurs, au
cours de ces mêmes opérations coup de poing menées
par les policiers, il a été procédé à l'arrestation de deux
individus en cavale qui font
l'objet d'un mandat d'arrêt
par le pôle d'Oran où ils ont
été condamnés à la perpétuité par contumace.
D’un autre côté, 40 mobylettes ont été mises en
fourrière pour défaut de
documents officiels.
Mise hors d'état
de nuire d'une bande
de malfaiteurs
Mohammed C.
U
ne bande de malfaiteurs, composée de 5 individus,
spécialisés dans le vol par effraction, vient d'être
démantelée par les éléments de la police judiciaire relevant
de la Sûreté de daïra de Remchi, en collaboration avec les
éléments de la Sûreté urbaine de la Cité Bab Ziara. Outre
l'arrestation de tous les membres de cette bande, il a été
procédé à la récupération d'une partie du butin dont les
objets ont été reconnus par leurs propriétaires. Tous les mis
en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Remchi qui les a placés sous mandat de dépôt.
CAP OUEST
N° 403 Dimanche 11 Octobre 2015
ACTUALITÉ
Lancement prochain du premier
smartphone 100% ‘made in algeria’
L
a société Bomare Company a annoncé lors une conférence de presse
tenue au sein de son unité de production à Birtouta la signature d’un accord
de partenariat et de transfert technologique
avec l’un des géants chinois dans la production de téléviseurs, d’appareils électroménagers et de communication mobile, HiSense.
Ce partenariat se matérialisera par la production du premier smartphone conçu en
Algérie par des Algériens.
A travers ce partenariat, Bomare Company
pourra faire bénéficier ses ingénieurs de for-
mations en Chine afin de se former au mieux
dans la téléphonie mobile et de proposer au
consommateur algérien un produit local de
qualité à un prix très concurrentiel. La société promet des prix 50% moins chers que
les prix pratiqués sur le marché actuel, et un
service après-vente irréprochable. En outre,
les ingénieurs du géant chinois accompagneront les ingénieurs algériens durant les
trois premiers mois du processus de production de leur premier smartphone.
Deux modèles devraient voir le jour aux
alentours du 2 novembre, les B1 et B2. Ces
terminaux, estampillés Stream System, bénéficieront dans un premier temps d’une
garantie standard de 12 mois. Après une
année de production et de maîtrise,
Stream System compte élargir cette garantie pour offrir au client une qualité optimale. Avec ce partenariat et la certification
CE obtenue depuis quelques années, Bomare Company envisage même d’exporter
ses produits vers l’Europe et le reste du
monde avec pour ambition de devenir parallèlement un sous-traitant incontournable dans le domaine de l’électronique.
Lutte contre le terrorisme routier
Des systèmes radars sur des véhicules banalisés
R. N.
D
ans le cadre de la démarche générale
adoptée par l’État et en plus des multiples dispositions entreprises visant à instaurer une nouvelle culture de sécurité
routière, le Commandement de la Gendarmerie Nationale mettra en service à
partir de ce jour le 10 octobre 2015, à travers tout le territoire nationale, 571 systèmes radars de contrôle de vitesse de
dernière génération (2015) mobiles, dis-
crets, embarqués sur véhicules et capables
de détecter les infractions au code de la
route, en temps réel, notamment les excès
de vitesse.
Le nouveau radar mobile et d’une technologie très avancée, installé sur des véhicules banalisés de la gendarmerie
nationale, de différents types, avec une fiabilité de détection des excès de vitesse quasiment sure, ce qui permettra une
atténuation très significative des accidents
causés par les excès de vitesse et ainsi ren-
dre les routes plus sures sur l'ensemble du
territoire national.
Ces nouveaux moyens ont été déployés
afin de renforcer davantage les capacités
des unités de la Gendarmerie Nationale
pour faire face aux conducteurs dangereux
roulants avec excès de vitesse et qui provoquent souvent des accidents mortels.
Ces nouveaux moyens vont instaurer une
nouvelle culture de sécurité routière favorisant le travail de prévention et de sensibilisation des usagers de la route.
Pensions et indemnités des moudjahidine
Les dossiers traités dans un délai ne dépassant
pas une semaine
L
e ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé samedi à Alger que
tous les dossiers des moudjahidine relatifs
aux pensions et indemnités "sont traités
dans un délai n'exédant pas une semaine".
"Je suis parvenu avec le ministère des Fi-
nances à mettre un terme
aux difficultés que rencontrent les moudjahidine et
les ayants-droit à la fin de
chaque exercice pour le règlement de leurs dossiers",
a indiqué M. Zitouni lors
d'une réunion avec les directeurs de wilaya et des
musées des moudjahidine.
"Le traitement et le règlement des dossiers se feront
désormais au niveau des
directions de wilaya qui
prendront en charge les
listes avec le trésor public en vertu de la circulaire ministérielle du 30 septembre
2015", a-t-il expliqué. "Tous les dossiers
doivent être traités dans un délai maximum d'une semaine", a ajouté le ministre.
Au sujet du fichier des bénéficiaires, M.
Zitouni a indiqué que des "progrès
considérables ont été réalisés en matière
de mise en conformité à l'exception de certains cas qui seront traités".
"L'Etat algérien a réalisé sous la direction
du président Abdelaziz Bouteflika de
grands progrès dans la prise en charge des
moudjahidine et des ayants-droit consacrant ainsi l'article 62 de la Constitution
qui stipule que +l'Etat garantit le respect
des symboles de la Révolution, la mémoire
des cvhouhada et la dignité de leurs
ayants-droit et des moudjahidine", a souligné le ministre des moudjahidine.
Par ailleurs, M. Zitouni a mis l'accent sur
la nécessité de finaliser les projets dont
les délais de réalisation ont été dépassés
et de mettre en place un programme pour
la préservation de leur style architectural
et des biens fonciers.
Turquie
Au moins 86 morts dans une double explosion
lors d'un rassemblement pour la paix
L
e bilan s’alourdit d’heure en heure. Au
moins 86 personnes ont été tuées et
plus de 180 blessées samedi matin lors
d’une double explosion probablement due
à un attentat qui a visé à Ankara des militants de l’opposition venus participer à un
rassemblement pour la paix à trois semaines
des législatives. Plus d’une centaine de personnes ont également été blessées par cette
double déflagration survenue devant la principale gare d’Ankara, où se rassemblaient les
délégations de syndicats et de partis politiques de gauche, dont le principal parti pro-
kurde, venues de toute la Turquie pour cette
manifestation. Selon un bilan provisoire publié par le ministère turc de la Santé, la double explosion a fait au moins 86 morts et plus
de deux cents blessés. Les autorités turques
ont rapidement évoqué l’hypothèse d’un attentat. «Nous maudissons et condamnons
cette attaque atroce qui a visé notre démocratie et la paix dans notre paix», a déclaré le
ministère dans un communiqué sur son site
internet. « Nous soupçonnons qu’il existe un
lien terroriste», a confirmé sous couvert de
l’anonymat à l’AFP un responsable gouver-
nemental. Cette double explosion intervient
à trois semaines des élections législatives anticipées prévues le 1er novembre, sur fond
d’affrontements meurtriers et quotidiens
entre les forces de sécurité turques et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK) dans le sud-est à majorité kurde du
pays. De très importants effectifs de police
ont immédiatement été dépêchés autour de
la gare d’Ankara, qui ont été bouclés. De
nombreuses ambulances étaient également
présentes sur les lieux, a constaté un journaliste de l’AFP.
9
Etats-Unis
Deux fusillades éclatent
sur des campus en Arizona
et au Texas
U
n nouveau campus universitaire américain au
Texas (sud) était vendredi en état de siège
après des tirs qui y ont fait un mort, a annoncé la
police, quelques heures seulement après une autre
fusillade dans une université de l'Arizona (sudouest).
Tous les étudiants et employés de la Texas Southern
University sont confinés dans les classes et les bureaux jusqu'à nouvel ordre. Tous les cours sont annulés, a indiqué dans un communiqué la direction
de l'établissement. Une personne a été tuée par
balle, une autre a été blessée et un possible suspect
arrêté dans une résidence universitaire du campus,
a de son côté précisé la police de Houston. Les faits
se sont produits vers 11h30. Une autre fusillade
dans cette même résidence étudiante avait éclaté
vers minuit, selon l'université.
Et, durant cette même nuit de jeudi à vendredi, une
dispute entre étudiants a fait un mort et trois blessés
par balles sur le campus de l'université Northern
Arizona. « Informations confirmées, quatre victimes, un mort, trois blessés. Le tireur est en détention. La situation est stabilisée. Le campus n'est pas
sous ordre de confinement », ont écrit les responsables de l'université Northern Arizona (NAU) sur
Twitter vers 10h30, soit 3h30 du matin, heure locale.
NAU est située dans la ville de Flagstaff, en Arizona.
Manifestation monstre
à Berlin contre l'accord
commercial UE-USA
U
ne manifestation monstre a eu lieu samedi à
Berlin pour protester contre le projet d'accord
de libéralisation des échanges entre l'Europe et les
Etats-Unis.
L'opposition au Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI, TTIP en anglais)
ne cesse de croître en Allemagne. Ses adversaires estiment qu'il donnera trop de pouvoir aux grandes
multinationales aux dépens des consommateurs et
des salariés.
Selon les organisateurs, une alliance d'associations
caritatives et de défense de l'environnement et de
partis d'opposition, 250.000 personnes ont participé
au rassemblement, soit davantage que ce qu'ils
avaient anticipé. La police parle de 100.000 participants.
"Il s'agit de la manifestation la plus importante que
ce pays ait vu depuis de nombreuses années", a lancé
aux manifestants Christoph Bautz, directeur de
Campact, un mouvement de citoyens.
Le niveau de résistance a pris de court le gouvernement d'Angela Merkel. Les partisans du PTCI estiment qu'il servira de contrepoids à la puissance
économique de la Chine.
Dans une lettre pleine page publiée dans plusieurs
journaux allemands samedi, le vice-chancelier
(SPD) et ministre de l'Economie Sigmar Gabriel
met en garde contre les "alarmistes".
"Nous avons la chance de fixer de nouvelles et
bonnes normes pour développer le commerce mondial. Avec des règles ambitieuses pour l'environnement et les consommateurs et avec des conditions
justes pour l'investissement et les salariés. Cela doit
être notre objectif ", écrit Sigmar Gabriel.
Selon certaines entreprises, cet accord pourrait permettre plus de 100 milliards de dollars (90 milliards
d'euros environ) de gains économiques de part et
d'autre de l'Atlantique.
COURRIER INTERNATIONAL
10
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Peine de mort
« Le projet de code pénal porte la trace du sang »
mentaires. L’argument religieux n’est
pas valable non plus pour Abderrahmane Jamaï, bâtonnier coordinateur de la coalition marocaine
contre la peine de mort, qui explique que le droit pénal marocain
ne puise pas ses origines dans la
charia.
Nadia Bernoussi ajoute : « L’Etat
n’est pas le médium entre lui
[dieu,ndlr] et moi. Seul celui qui m’a
donné la vie peut me l’ôter ».
Par Pauline Chambost
M
odernité,
conservatisme,
humanisme, irréversibilité,
droit à la vie, réinsertion : les militants des droits de
l’Homme tentent d’imposer un
débat national sur la peine de mort,
alors que des magistrats continuent
de prononcer des peines capitales.
Amnesty International classe le
Maroc parmi les pays « abolitionniste en pratique ». S’il est vrai que
la dernière exécution remonte à
1993, la justice continue pourtant
de
prononcer
des
peines
capitales,comme se fut le cas en septembre dernier par exemple. Alors,
à la veille de la journée mondiale
contre la peine de mort du 12 octobre, les abolitionnistes marocains
mettent un coup d’accélérateur pour
le plaidoyer.
Parmi les arguments bien sûr, le
droit à la vie mais aussi l’irréversibilité de la peine. Driss El Yazami,
président du Centre national des
droits de l’Homme (CNDH) invité
à l’Ecole de gouvernance et d’Economie de Rabat le 7 octobre, rappelle la possibilité d’erreurs
judiciaires. Pour lui, la peine de
mort est aussi à abolir parce qu’elle
ne touche que les couches les plus
vulnérables de la société, qui ont
parfois du mal à se défendre.
Aussi, cette peine est contraire au
rôle même de la sentence, expliquait
lors de la même conférence Nadia
Bernoussi juriste membre la Commission consultative de révision de
la constitution : « Quand un Etat
exécute c’est un meurtre étatique
alors que normalement une sanc-
La société pour ou contre ?
tion est faite pour qu’il y ait réhabilitation, insertion, mais on ne peut
pas faire cela sur quelqu’un qui est
mort ». Elle ajoute aussi qu’il est absurde de préserver cette peine alors
qu’au Maroc » l’indépendance de la
justice et le droit à un procès équitable ne sont pas garantis ».
Les abolitionnistes citent également des études qui prouvent qu’il
n’y a aucune corrélation entre l’existence de la peine de mort et la criminalité d’un pays. Bref, cette
sanction n’est pas dissuasive, selon
eux.
Constitution versus religion
En 2014, un rapport accablant
relater les conditions de détention
effroyables de quelques 100
condamnés à mort.
Parmi les points noirs : l’interdiction pour eux de préserver un lien
avec leur famille.
Aujourd’hui, les abolitionnistes
se mobilisent. Le site marocain Tudert.ma financé entre autres par
l’Union européenne, rassemble des
informations sur la peine de mort.
Des parlementaires pour l’abolition
sont rassemblés en coalition depuis
deux ans et demi.
Ils sont actuellement 240, de tous
les partis représentés au parlement,
hormis le PJD. De son côté, le
Conseil national des droits de
l’Homme s’est aussi prononcé en faveur de l’abolition. Mais comment
comptent-ils mener leur plaidoyer ?
Le droit existant leur apporte déjà
beaucoup étant donné que la
Constitution de 2011 consacre le
droit à la vie.
Aussi, les experts rappellent l’application des recommandations de
l’Instance équité et réconciliation
validées par le roi Mohammed VI,
et parmi lesquelles figurent justement l’abolition de la peine de mort.
Ces militants comptent bien sûr
sur le débat relatif à la réforme du
code de procédure pénale. La mouture du texte proposé par Mustapha
Ramid consacre la peine de mort,
même s’il limite le nombre de
crimes qui y sont soumis à 11 contre
33 actuellement, ce qui pousse Abderrahmane Jamaï, bâtonnier coordinateur de la coalition marocaine
contre la peine de mort à déclarer
que « ce projet porte la trace du sang
».
Le ministre de la Justice est clair
: d’après lui, « le principe de droit à
vie n’est nullement en contradiction
avec la peine de mort ».
Quels sont les arguments de ces
personnes pour le maintien de cette
peine ? « Principalement la religion
», nous explique Nouzha Skalli, élue
PPS elle aussi présente lors de l’événement. « Mais qu’est ce qui est le
plus grave, couper la main ou couper la tête ? Les oulémas nous disent
‘ c’est écrit ‘ mais couper la main
aussi, l’esclavage aussi. », commente
la porte parole du réseau de parle-
Autre argument des rétracteurs :
la population ne serait pas en faveur
de cette réforme.
Mais jusqu’à présent, aucun sondage ne le prouve, soutiennent les
abolitionnistes. Aussi, Nouzha
Skalli raconte :« Lors d’une manifestation contre la pédophilie la groupe
de femmes criaient qu’il fallait les
condamner à mort. Après avoir
parlé cinq minutes avec elles, elles
avaient changé d’avis ».
Une anecdote qui confirme le
discours de Driss El Yazami. Pour
lui, « le débat parlementaire sur le
code de procédure pénale sera important mais ce qui est essentiel c’est
le débat dans la société civile. Ma
conviction est que la société marocaine dans sa majorité est favorable
à l’abolition ».
Prochaine échéance : 2016, où le
Maroc aura l’occasion de signer le
moratoire des Nations unies sur la
peine de mort, que la Tunisie et l’Algérie ont par exemple approuvé
mais sur lequel le Maroc préfère
s’abstenir.
Une position réitérée en 2014.
Au niveau national : des parlementaires ont déposé un projet de loi
pour l’abolition il y a plus d’un an
mais il n’est toujours pas inscrit au
calendrier législatif.
Colombie
Le rugby, exutoire à la violence dans les bidonvilles
Par Florence PANOUSSIAN
"
Il faut récupérer ce gamin!" L'entraîneur
est inquiet: la veille, un gang a surgi à
moto sur l'un des terrains poussiéreux de
Cucuta où il forme de jeunes Colombiens au
rugby et a embarqué un joueur âgé d'à peine
10 ans.
Sous un soleil de plomb, en maillots dépareillés, parfois en sandales, une quarantaine
de garçons et filles échangent des passes, à la
main! Dans une Colombie fanatique du ballon rond, le rugby se fait peu à peu une place,
misant sur des valeurs de contrôle de soi et de
respect, pour endiguer la violence.
Frontalière du Venezuela, Cucuta, environ
500.000 habitants, figurait l'an dernier parmi
les 25 villes les plus dangereuses du monde,
selon l'ONG Sécurité, Justice et Paix, basée à
Mexico. "Il y a beaucoup de gangs, du trafic
de drogue jusque dans les écoles, de la contre-
bande et des combats narcos-guérilla pour
contrôler tout ça", énumère à l'AFP William
Leon, 30 ans.
Comme de nombreux Colombiens, il est
profondément affecté par le conflit armé qui
déchire son pays depuis plus de 50 ans. "Mon
père était policier. Une nuit, la guérilla a bombardé la tour de communication du poste...",
se souvient-il, soudain submergé par l'émotion. Tombé dans le rugby à l'université, ce
gentil géant au regard pétillant de passion préside aujourd'hui les Carboneros de Cucuta,
l'un des 18 clubs de rugby qu'il a fait essaimer
dans la ville.
"En avant! Plus vite!", lance-t-il, arpentant
un terrain de fortune où les cailloux le disputent aux tessons de bouteille, à deux pas de
l'impeccable stade de foot du Centenario.
Pelouses et crachin européens sont bien
loin. Mais peu importe les 40 degrés à l'ombre! "La boue, c'est nous qui la faisons, de
sueur et de poussière", plaisante William, en
distribuant de petits sachets de plastique remplis d'eau à ses troupes.
Il dirige aussi le programme "Mas ninos ju-
gando rugby" ("Plus d'enfants jouant au
rugby") qui vise à "sortir les enfants de la violence" grâce au H des barres de rugby, symboles pour lui des valeurs de ce sport:
"Humildad, Hermandad, Honor" ("Humilité,
Fraternité, Honneur").
Lancé à petite échelle il y a sept ans, ce programme développé depuis dans 14 écoles enrôle plus de 600 enfants, de 6 à 17 ans, dont
150 filles. Car le combat pour la parité est
aussi une valeur importante aux yeux de William Leon. "Les filles du rugby à VII se sont
qualifiées pour les JO de Rio. Pas les garçons!",
souligne-t-il. Ce succès, remporté sans sponsor et avec seulement quelques subventions
locales, a attiré l'attention du ministère des Affaires étrangères, engagé dans une "diplomatie
sportive" se traduisant par des accords de coopération avec divers pays.
Par ce biais, deux anciens internationaux
français, Francis Ntamack et Cédric Desbrosse, ont sillonné la Colombie pendant
deux semaines. Membres de l'ONG Rugby
French Flair, présidée par Jean-Baptiste
Ozanne et qui promeut ce sport dans les pays
en difficulté, ils ont prodigué formations et
entraînements, de Medellin à Bogota, via
Apartado et Cucuta.
"Les jeunes d'ici ont l'intelligence du jeu, le
gabarit. Le plus dur est de les faire jouer ensemble: dans leur vie compliquée, ils sont habitués à se battre seuls", explique Francis
Ntamack, 42 ans, ancien de Colomiers, du
Stade Toulousain, et ex-entraîneur de l'équipe
du Brésil. Pour Cédric Desbrosse, 43 ans, entraîneur de Givors, près de Lyon (centre-est)
et ancien lui aussi des Rouge et Noir de Toulouse, "l'idée est qu'ils intègrent le sens du partage, par des petits jeux de passe, qu'ils
s'amusent". Et qu'"ainsi ils canalisent leur violence, la transforment en agressivité positive",
renchérit William Leon.
Et les enfants sont enthousiastes: trois fois
par semaine, Yurley Perez marche 45 minutes
pour venir s'entraîner, depuis Los Olivos, un
des quartiers les plus mal famés de Cucuta.
"J'adore tacler!", lance cette blondinette de 15
ans. Plus réservée mais tout aussi motivée, sa
copine Gabriella Caballero ajoute: "Le rugby
m'a appris à savoir tomber et à me relever".
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
COURRIER INTERNATIONAL
11
Faut-il interdire les Stan Smith ?
Nicolas Santolaria
L
a basket culte d’Adidas est désormais partout et, même si on l’aime
beaucoup, il est temps de lui dire
que trop, c’est trop. La vie moderne semble tourner autour de
trois pôles qui ne sont pas exclusifs les uns des
autres –loin de là: les startups, les burgers authentiques et les Stan Smith. Quand on demandera à la génération d’actuels trentenaires
ce qu’ils ont fait de la décennie en cours, ils
répondront sans doute quelque chose du
genre: «Lorsque je n’étais pas occupé à tailler
ma barbe de trois jours, j’ai tenté de lancer une
start-up (qui a foiré car mon modèle n’était
pas assez disruptif), j’ai mangé des burgers en
essayant de me faire croire à moi-même que
je vivais à Brooklyn-sur-Seine (et ces bombes
à calories ont largement contribué à me boudiner dans mon chino) et, en pensant devenir
le type le plus cool du monde, j’ai porté des
Stan Smith.»
Ce dernier élément est sans doute celui
qui, aujourd’hui, est le plus problématique.
Promenez-vous au hasard dans un centreville et vous apercevrez aux pieds de vos
contemporains le même gimmick podal décliné jusqu’à l’overdose.
De l’employé de la CAF jusqu’au graphiste
trendy en passant par l’étudiant du Cours Florent, tout le monde arbore les mêmes tennis
blanches aux formes arrondies, initialement
lancées par Adidas en 1964. Certes, il y a bien
quelques rebelles pour porter la version bleue,
verte, ou noire mais le constat est sans appel:
la Stan Smith a envahi nos rues avec encore
plus d‘application que la Wehrmacht en 1940.
Nostalgie du présent
À quand remonte le début de l’épidémie?
On peut raisonnablement le dater de 2013.
Après avoir connu une certaine notoriété dans
les années 1990, notamment via le milieu du
rap, la Stan Smith, parée d’un nouveau cuir,
fait son come-back cette année-là en investissant les concept stores des grandes métropoles.
L’opération marketing est parfaitement orchestrée, à grand renfort de supplément
d’âme. «Les gens pensent que je suis une
chaussure», dit alors, dans un clip de promotion, le tennisman américain moustachu
adepte du service/volée qui a donné son nom
à cette icône du vestiaire. Après les ghettos, ce
sont désormais les fronts rows que la Stan
Smith conquiert en un temps record.
Visant un nouveau public classe et urbain,
la chaussure, assortie de son hashtag, se fond
parfaitement dans l’esthétique vintage qu’affectionnent les réseaux sociaux. Si la Stan
Smith connaît alors un tel succès c’est parce
que, mieux que les autres, elle instagramise
instantanément vos pieds, les propulsant dans
une dimension qui semble à la fois passée et
intemporelle, offrant à vos déplacements ce
grain historique qui leur manquait.
Cet engouement stylistique massif entérine
le fait que nous vivons désormais dans l’âge de
la citation. Aucune aventure ne semble véritablement envisageable si ce n’est celle (minimale) d’une perpétuelle réactivation des
codes, assortie de leur détournement.
Le succès de la Stan Smith s’est bâti sur ce
double paradigme: évocation d’un passé où
les choses semblaient encore possibles et réduction concomitante du champ des phénomènes à la portion congrue.
C’est donc sur fond de nostalgie du présent
que l’homme moderne a appris à «twister son
vestiaire», avec cette même application qu’un
petit singe enfilant méthodiquement sa tenue
de grognard bonapartiste.
Voilà pourquoi oser la veste trois boutons
et les Stan Smith lors d’un rendez-vous professionnel peut aujourd’hui encore –mais
pour combien de temps?– passer pour la
marque d’une liberté censément échevelée.
Dans un autre registre, jouer à la pétanque
au bord du bassin de la Villette avec sa marinière volontairement froissée et ses Stan
Smith délacées aux pieds figure, dans le grand
catalogue des attitudes postmodernes, un
sommet estival de l’hédonisme urbain.
Conformisme absolu
Il faut se rendre à l’évidence: nous nous
croyons tous d’une finesse absolue alors que
les signaux que nous émettons sont bien souvent plus grossiers et contradictoires que les
witz d’un Allemand bourré à la fête de la
bière. Même si elle n’a rien demandé, la Stan
Smith est le parfait symptôme de cette société
qui tient un discours de réinvention de soi au
parfum d’authenticité mais qui se révèle être,
en réalité, d’un conformisme absolu.
Illustration du fameux hipster effect (cette
volonté de distinction qui se transforme en
mimétisme généralisé), l’invasion de la Stan
Smith matérialise également ce que le philosophe Mark Hunyadi nomme «la tyrannie des
modes de vie».
L’originalité de cette nouvelle forme d’aliénation est qu’elle n’est pas planifiée de manière
centralisée, s’imposant par une forme de capillarité sans finalité apparente. Mais elle n’en
n’est pas moins impérative. La société du
choix dans laquelle nous vivons aboutit ainsi
étonnament à une uniformisation des options
vestimentaires qui n’est pas sans rappeler la
culture du monoproduit caractéristique des
régimes communistes.
«Le mode de vie, lui, nous impose des attitudes, des habitus et des attentes de comportements qui ne sont l’objet d’aucun choix mais
qui définissent, simplement, les usages et les
pratiques qui sont socialement requis: les
modes de vies ne sont pas optionnels», écrit
Mark Hunyadi.
Voilà pourquoi les Stan Smith (qui restent
intrinsèquement de super chaussures) nous
sont devenues si insupportables.
Elles sont l’expression envahissante de
notre nouvelle servitude, de cette fausse décontraction standardisée propre à l’époque.
Sous l’apparente chaleur de leur design rebondi, elles figurent une liberté qui se nie ellemême et dont le message paradoxal pourrait
être résumé ainsi: «Je fais ce que je veux avec
mes doigts de pieds mais, au final, je fais surtout comme tout le monde.»
Bug perceptif
En poursuivant la voie ouverte par le
compte instagram @stansmithophobe (dont
le slogan «trop de Stan Smith, tue la Stan
Smith» résume bien la situation actuelle et
l’espèce d’amour déçu qui anime également
notre démarche), nous appelons donc à une
révolte massive.
Quand même le hipster de Lamotte-Beuvron a fait de la Stan Smith l’épicentre de sa
garde-robe et que les modeux sont contraints
de s’afficher en Nike requin pour se distinguer,
il faut vite se dire qu’il est temps de réagir.
Malheureusement, l’actuelle épidémie
prospère grâce à un aveuglement sans précédent: personne ne semble voir qu’il porte les
mêmes chaussures que les autres, pas plus que
les autres ne semblent voir qu’ils portent les
mêmes chaussures que personne.
Face à ce bug perceptif que l’on pourrait
d’ailleurs nommer le Stan Smith Effect, on en
vient à formuler cette interrogation extrême:
faut-il interdire les Stan Smith? Sans sombrer
dans la coercition à base d’arsenal règlementaire (limiter l’accès des bars branchés et des
concerts de Friendly Fires aux porteurs de
Stan Smith serait sans nul doute efficace, mais
presque aussi autocratique que de décréter anticonstitutionnel le port de la moustache de
trois jours), on peut imaginer la mise en place
de dispositifs incitant à la circulation alternée:
un jour pour les Stan Smith à pastille verte,
un jour pour le reste de la gamme.
On pourrait également tabler, en vue de réduire le parc de Stan Smith, sur l'instauration
d'une prime à la casse. Contre vos vieilles tennis usagées, réduction immédiate sur l’achat
d’une paire de Cortez ou de Converse.
Enfin, et surtout, il faudrait que des gens
de bonne volonté entendent notre appel et rejoignent le Front de Libération des Doigts de
Pieds (FLDP).
Par petit groupes d’abord, nous commencerions à reconquérir nos droits fondamentaux en portant des Geox et des Crocs dans la
pénombre des caves. Puis, un jour, nos pieds
libérés pourraient enfin afficher au grand jour
leur souveraineté retrouvée et nous foulerions
le pavé avec des chaussures pas cool du tout,
sans craindre d’avoir à subir une immédiate
disqualification sociale.
COURRIER INTERNATIONAL
12
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
La Norvège forcée de puiser dans ses bas de laine
pour faire face à la chute du pétrole
cause du recul du prix du pétrole», explique
Kyrre Aamdal, économiste chez DNB.
Hayat Gazzane
Une économie trop dépendante de l'or noir
e pays, très dépendant de l'or noir,
est confronté à une baisse de ses
recettes. Le gouvernement va devoir piocher l'an prochain dans
son énorme fonds souverain pour
équilibrer son budget. Une première.
Il n'y a pas que le Venezuela ou la Russie
qui souffrent de la chute des prix du pétrole.
La Norvège est elle aussi dans une impasse.
Fragilisé par la baisse des revenus tirés des hydrocarbures, le gouvernement a du mal à boucler son budget. Le pays, 15e producteur
mondial de pétrole avec une production de
1,89 million de barils/jours l'an dernier, sera
dans l'obligation de piocher l'an prochain
dans son énorme fonds souverain pour équilibrer son budget. En d'autres termes, la Norvège va cesser d'économiser et, au contraire,
puiser légèrement dans son bas de laine. Une
première.
Selon le projet de loi de Finances présenté
cette semaine par le gouvernement, l'État
devra ponctionner 3,7 milliards de couronnes
(394,4 millions d'euros) dans son fonds de
pension public. La somme reste «modique»
au regard des 740 milliards d'euros d'actifs
que pèse ce fonds souverain, le plus important
au monde. Mais le tournant est symbolique.
«Nous nous attendions à ce que cette croisée
des chemins ait lieu plus tard, aux alentours
des années 2020, mais cela arrive plus tôt à
Jusqu'ici, les revenus pétroliers permettaient à la Norvège de couvrir ses besoins
budgétaires. L'industrie des hydrocarbures,
démarrée au début des années 1970, représente près de 30% des recettes de l'État, récoltées sous forme de taxes, dividendes et
participations directes dans les gisements en
mer. Elle pèse 21,5% du PIB, 30,7% des investissements totaux et près de 50% des exportations. L'effondrement des prix du Brent,
passés de 113 dollars en juin 2014 à 53 dollars
aujourd'hui, est donc critique. Il se fait d'autant plus ressentir que la Norvège est l'un des
pays où les coûts de production sont parmi les
plus élevés. Résultat: les investissements dans
le secteur sont attendus en baisse de 12% cette
année. Par ricochet, l'ensemble de la production manufacturière recule.
Les compagnies pétrolières locales, dont
Statoil, taillent aussi dans leurs effectifs. Plus
de 20.000 emplois ont déjà été supprimés
selon Bloomberg. Dans un pays où un emploi
sur neuf est lié à l'industrie du pétrole, les
conséquences sont rapidement visibles. Le
chômage a récemment atteint un niveau inégalé depuis plus d'une décennie et devrait
augmenter légèrement, à 4,5% en 2016 contre
4,4% cette année, selon les prévisions du gouvernement. Le PIB «continental» (hors production d'hydrocarbures et transport
maritime) est attendu en légère hausse de
L
1,8% en 2016 après 1,3% cette année avant de
se rapprocher de son rythme de croisière habituel, à 2,1% en 2017.
La Norvège, qui avait pour habitude d'économiser en plaçant une partie de ses revenus
pétroliers dans son fonds souverain, se voit
donc forcée de puiser dans ses bas de laine
pour alimenter son budget. D'autant que le
gouvernement a promis de baisser l'impôt sur
les sociétés et le taux de base de l'impôt sur le
revenu.
Le fonds souverain dans lequel le gouvernement va puiser est lui-même alimenté par
les revenus du pétrole. Mais les années fastes,
durant lesquels le baril dépassait les 110 dollars, lui ont assuré un matelas confortable. Les
actifs, placés à travers le monde essentiellement en actions et obligations mais aussi dans
de l'immobilier, devraient même lui permettre
de gonfler à 7449 milliards de couronnes (près
de 804 milliards d'euros au cours actuel) fin
2016.
Pour ne plus avoir à y toucher, le gouvernement norvégien promet d'accélérer la diversification de l'économie du pays, en misant
notamment dans les énergies renouvelables.
«Il est important pour la Norvège de faire des
ajustements et de se préparer à des prix du pétrole plus bas que ceux auxquels nous étions
habitués», expliquait Tord Lien, ministre du
Pétrole et de l'Énergie en août, à l'époque où
le baril de Brent ne valait plus que 42 dollars.
Le continent africain sur la voie de l’abolition de la peine de mort
Jeune Afrique
es dernières années, plusieurs États africains ont accompli
des
avancées
notables sur le chemin vers l’abolition de la peine de mort. Depuis
2009, le Burundi, le Togo, le Gabon,
le Bénin et Madagascar ont franchi
le pas. À Madagascar, le Parlement
a voté à l’unanimité l’abolition le 10
décembre 2014 à l’occasion de la
Journée internationale des droits de
l’Homme.
Aujourd’hui, sur les 54 États que
compte l’Union africaine, 18 ont
aboli la peine de mort en droit¹, 19
n’exécutent plus de condamnés : 37
pays sont donc abolitionnistes en
droit ou en fait. 17 États maintiennent la peine de mort². Ces récents
changements
montrent
que
l’Afrique s’inscrit dans la tendance
mondiale en faveur de l’abolition de
la peine de mort, puisqu’aujourd’hui
deux États sur trois ont aboli la
peine de mort³. Il n’est plus rare aujourd’hui de voir certains États africains prendre des positions fortes
sur la scène internationale en s’opposant à la peine capitale. Ainsi, 27
États membres de l’Union africaine
ont voté en faveur de la Résolution
de l’Assemblée générale des Nations
Unies appelant à un moratoire sur
la peine de mort le 18 décembre
C
2014. De nombreux États africains
continuent néanmoins à prononcer
des condamnations à mort et à exécuter des condamnés et une majorité d’États africains n’intègrent pas
l’abolition de la peine de mort dans
leur droit interne et se contentent
du maintien d’un fragile moratoire
de fait. La Gambie a ainsi repris les
exécutions en août 2012 après 27
années de moratoire.
Des blocages persistants
Le principal obstacle à l’abolition
de la peine capitale réside dans le
manque de volonté politique des
décideurs qui se cachent derrière
une opinion publique supposément
majoritairement favorable à son
maintien.
Dans des pays en reconstruction
suite à des conflits meurtriers ou qui
font face une instabilité politique latente, l’abolition de la peine de mort
reste un sujet de société sensible qui
engendre de nombreux débats.
En raison du manque de
confiance dans l’appareil judiciaire
des États, ou encore de la persistance d’un droit coutumier qui ne
favorise pas le combat abolitionniste, les populations, pour autant
qu’on puisse connaître avec fiabilité
leur opinion sur la question, semblent spontanément hostiles à l’abolition de la peine capitale.
De leur côté, les autorités pu-
bliques fuient leurs responsabilités
qui permettraient de favoriser l’abolition de la peine de mort dans de
nombreux pays. Pourtant, jusqu’à ce
jour, aucun État ayant pris une décision aussi forte n’a connu d’opposition farouche à l’abolition.
Le travail de sensibilisation de la
population et des pouvoirs publics
doit donc être quotidien, même
dans les pays où la peine de mort est
abolie. Ce travail revient à des organisations nationales et internationales telles que la Coalition
mondiale contre la peine de mort
(WCADP), la Fédération internationale de l’Action des chrétiens
pour l’abolition de la torture (FIACAT) et la Fédération internationale des ligues des droits de
l’homme (FIDH) qui, depuis des
années, s’engagent avec leurs nombreux membres présents en Afrique
dans le combat abolitionniste, notamment à l’occasion de la Journée
mondiale contre la peine de mort
que nous célébrons aujourd’hui.
Un engagement africain
Ensemble, ces organisations ont
décidé d’allier leurs forces en accompagnant la Commission africaine des droits de l’homme et des
peuples (CADHP) sur un projet de
traité africain visant l’abolition de la
peine de mort.
La CADHP, l’organe de l’Union
africaine en charge de surveiller la
mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l’Homme et des
peuples, a décidé de se saisir de la
question de la peine de mort dès
1999 en adoptant à Kigali, Rwanda,
une résolution « appelant les États à
envisager un moratoire sur la peine
capitale ».
Depuis, la CADHP s’est dotée
d’un Groupe de travail sur la peine
de mort en Afrique, créé en 2005 à
l’initiative de la FIDH. Le Groupe de
travail a travaillé sur les termes d’un
protocole solide qui prévoit l’interdiction de la peine de mort en toute
circonstance, même en temps de
guerre.
L’adoption d’un tel Protocole devrait permettre de fédérer le mouvement abolitionniste en Afrique
pour qu’il s’approprie cet instrument pour mener son combat. D’un
point de vue juridique, ce protocole
n’obligera que les États qui le ratifieront. Il renforcera les dispositions
de la Charte africaine des droits de
l’Homme et des peuples relatives au
droit à la vie. Il empêchera surtout
les États qui se sont engagés courageusement sur le chemin de l’abolition de revenir en arrière.
Il permettra également de mobiliser l’ensemble des acteurs abolitionnistes, (organisations de la
société civile mais aussi avocats,
magistrats, institutions nationales
de droits humains, médias, artistes,
enseignants, leaders religieux, chefs
traditionnels) autour d’une cause
commune sur le continent : l’adoption puis la ratification d’un texte
africain prévoyant l’abolition de la
peine de mort en Afrique.
L’abolition de la peine de mort en
Afrique viendra donc d’un double
mouvement : de l’engagement politique des Etats et de la mise en place
d’une véritable politique de sensibilisation des populations. L’obtention
de l’abolition de la peine de mort est
une œuvre exaltante qui suppose de
relever le défi de convaincre la population d’avoir confiance en sa justice.
1 – Afrique du Sud, Angola,
Bénin, Burundi, Cap Vert, Côte
d’Ivoire, Djibouti, Gabon, GuinéeBissau, Madagascar, Maurice, Mozambique, Namibie, Rwanda, Sao
Tome et Principe, Sénégal, Seychelles et Togo.
2 – Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Érythrée, Ghana,
Kenya, Liberia, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger, République arabe
sahraouie démocratique, République centrafricaine, Sierra Leone,
Swaziland, Tanzanie, Tunisie, Zambie.
3 – Botswana, Comores, Égypte,
Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée
équatoriale, Lesotho, Libye, Nigeria,
Ouganda, République démocratique du Congo, Somalie, Soudan,
Soudan du Sud, Tchad, Zimbabwe.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
COURRIER INTERNATIONAL
13
A la FIFA, « Michel Platini est mort politiquement »
Par Rémi Dupré
«
Je vais me battre. » Tels
ont été les mots de Michel
Platini après l’annonce,
jeudi 8 octobre, de sa suspension provisoire de
quatre-vingt-dix jours (auxquels
pourraient s’ajouter quarante-cinq
jours supplémentaires) décidée par
la chambre d’investigation du comité d’éthique de la Fédération internationale de football (FIFA).
Candidat déclaré à la présidence de
l’organisation mondiale, lors de son
congrès électif extraordinaire du 26
février 2016, le patron de l’Union
des associations européennes de
football (UEFA) pourrait ainsi se retrouver dans l’incapacité de briguer
la succession du Suisse Joseph Blatter, qui a reçu une peine similaire.
Alors qu’il va devoir lâcher les
commandes de la Confédération
durant trois mois, l’ex-meneur de
jeu des Bleus avait anticipé la sanction du « tribunal interne de la FIFA
». Mercredi 7 octobre, Michel Platini avait déposé les parrainages de
cinq Fédérations internationales nécessaires pour faire valider sa candidature auprès des instances du
gouvernement du foot mondial. Et
ce alors que le dépôt officiel des candidatures est prévu le 26 octobre.
« C’est un problème très sérieux
puisque le verdict n’est pas encore
officiel, avait déclaré Michel Platini
dans un communiqué.
Depuis plusieurs semaines, j’ai
collaboré avec cette autorité et suivi
les procédures, ce que n’a clairement
pas fait la FIFA. […] Si je suis suspendu, je me battrai jusqu’à ce que
la vérité éclate. Personne ne doit
douter de cela. »
M. Platini a, par ailleurs, été entendu, le 25 septembre, par le ministère public de la Confédération
helvétique (MPC) en tant que « personne appelée à donner des renseignements. » La justice suisse
reproche notamment à Sepp Blatter
– qui est, lui, « prévenu » – un «
paiement déloyal » de 2 millions de
francs suisses (1,8 million d’euros)
qu’il a fait, en février 2011, à Michel
Platini, « prétendument pour des
travaux effectués de janvier 1999 à
juin 2002 ». A l’époque, l’ex-capitaine des Bleus officiait comme
conseiller du patron de la FIFA.
« Décision politique »
Auditionné par le comité
d’éthique, le président de l’UEFA
conteste la décision de la « juge » trinidadienne Vanessa Allard qui a
instruit son dossier.
« C’est une parodie de justice, estime-t-on dans l’entourage du patron de l’UEFA. Que valent sur le
fond les décisions du comité
d’éthique qui le juge coupable alors
que la justice suisse mène une enquête ? Cette dernière n’a pas suffisamment de charges pour faire de
lui un prévenu. On ne respecte pas
la présomption d’innocence et on
invalide sa campagne. Il faut donc
bien distinguer la décision politique
et celle juridique. »
Conscient que le dépôt de ses
parrainages ne modifie pas la
donne, Michel Platini devra donc
attendre le 26 octobre et la décision
prise alors par le comité électoral ad
hoc de la Fédération internationale,
dirigé par l’Italo-suisse Domenico
Scala, nouvel homme fort de la
FIFA, qui a inspiré la batterie de réformes (dont une limite de mandats) qui doivent être entérinées lors
du congrès.
Ce comité est entre autres chargé
de s’assurer de la conformité du processus électoral et doit justement
solliciter une enquête d’habilitation
de la part de la commission
d’éthique de la FIFA. Un dignitaire
suspendu provisoirement peut-il
voir sa candidature validée ? « Ça
serait du jamais-vu. Michel Platini
n’est aujourd’hui plus en position
d’être candidat, souffle un dirigeant
de la FIFA. Son dossier n’est pas valable au premier coup. Mais il n’est
plus autorisé à être sur le terrain. Il
doit se retirer temporairement de
son poste à l’UEFA. Je ne vois pas
comment il peut être candidat, rencontrer les officiels, faire campagne… Il est mort politiquement.
»
La candidature de Michel Platini
semble d’autant plus compromise
que sa sanction court jusqu’à début
janvier. Et un éventuel appel de la
décision du comité d’éthique ne serait en aucun cas suspensif.
La fortune de Daech s'élèverait à près de 2000 milliards d'euros
Le Parisien / Par J.Cl.
L
e groupe Etat islamique (EI) possède
un trésor colossal. Une étude du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), que
révèle le magazine Challenge, l'EI disposerait
d'un bas de laine de 2 200 milliards de dollars.
Soit 1 937 milliards d'euros, l'équivalent, à
quelques milliards près, de la dette de la
France.
Selon le think tank européen fondé en
2014, Daech a accumulé 200 milliards de plus
en une année. Et ce n'est pas tant le pétrole qui
fait désormais sa fortune, mais l'impôt. Selon
les auteurs du rapport, Jean-Charles Brisard
et Damien Martinez, cette hausse provient de
l'emprise de plus en plus grande du mouvement fondamentaliste en Syrie. En faisant
main basse, début septembre, sur les champs
pétrolifères de Jazal, les jihadistes sont parve-
nus à la tête de 80% de la production pétrolière syrienne, contre moins de 10% de la production irakienne.
Et pourtant, selon ce rapport, la manne financière obtenue grâce au pétrole aurait
presque été divisée par deux -- un milliard de
dollars en 2014, 600 millions de dollars en
2015 -- du fait des bombardements de la coalition internationale qui complique le transport de l'or noir.
En un an, c'est l'impôt qui est devenu la
première source de revenus pour Daech, passant de 360 millions de dollars à un milliard
de dollars, selon le CAT. « Daech a de plus en
plus recours aux taxes forcées et aux extorsions de fonds. Dans la province de Ninive
(Irak) qui comprend Mossoul, l'EI ponctionne
50% du salaire des 60 000 fonctionnaires de
la région. Cela génère entre 500 et 600 millions de dollars par an », explique JeanCharles Brisard au magazine.
Selon les deux spécialistes du terrorisme, 5
à 10% des importations de coton en Turquie
proviendraient aussi de champs contrôlés à
près de 90 % par Daech dans le nord de la
Syrie. Le groupe EI gagnerait aussi un peu
d'argent en vendant du gaz, du blé, de la
drogue. Les donations de ses partisans sont
aussi une ressource.
Comment Daech
vend-il ses marchandises ?
On sait enfin, depuis un rapport de l'ONU
paru en août dernier, que les jihadistes pratiquent bel et bien le commerce d'esclaves de
manière très organisée, avec une grille de tarification précise : les enfants de moins de 10
ans sont vendus 150 euros, les adolescentes
environ 110 euros, les femmes entre 20 et 30
ans environ 70 euros. Ce qui démontre que ce
n'est pas la force de travail qui fait la valeur,
mais la possibilité de laver les cerveaux. Plus
ils sont jeunes et malléables, plus ils coûtent
cher.
On se demande souvent comment une or-
ganisation terroriste parvient à vendre une
ressource si scrutée qu'est le pétrole. Pour y
parvenir, les islamistes s'appuieraient sur des
réseaux criminels de contrebande kurdes, jordaniens et turcs. Dissimulé dans les exportations officielles, la provenance du pétrole de
l'EI, une fois raffiné en Turquie, deviendrait
impossible à distinguer.
Selon le Centre d'analyse du terrorisme
(CAT), le groupe EI contrôlerait aujourd'hui
130 banques, uniquement des établissements
de dépôts réservés au marché intérieur. « Les
paiements de l'EI se font grâce au système du
Hawala, explique Jean-Charles Brisard. L'argent transite grâce à des réseaux de change.
Une personne confie de l'argent à un agent qui
se met en relation avec un autre agent proche
du destinataire de la somme.
C'est lui qui verse alors l'argent moyennant
une commission ». Ce système financier basé
sur des intermédiaires, serait apparu au VIIIe
siècle sur les grandes routes d'échange, de la
soie et des épices.
COURRIER INTERNATIONAL
14
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
Travail
Le parcours semé d'embûches des musulmanes pratiquantes
lées, et n'envisagent d'embaucher
une femme portant le hijab qu'en
cas de difficulté à pourvoir le poste
», notent les rédacteurs de l'étude.
Nabila, 27 ans, professeur de français langue étrangère portant le foulard, en témoigne: « J'ai voulu faire
du volontariat dans un foyer de réfugiés dans le 93. Mais la directrice adjointe m'a répondu :
"Vous n'avez aucun avenir professionnel" ».
Parmi les managers aussi, « il semble bien que, le plus souvent, les réactions aux pratiques religieuses sont défavorables
». « Ma supérieure hiérarchique N+2 (supérieur d'un supérieur, NDLR.) m'a dit que si je voulais porter le voile, il faudrait
que je trouve de bons arguments pour la convaincre (...). C'est
marrant, le fumeur par exemple n'a pas à se justifier de nuire
à sa santé », remarque Sandra, agent bancaire de 40 ans. Le
principal argument invoqué est la crainte de la réaction du
client, même si le chef d'entreprise « n'est pas à l'abri d'une
méprise », les avis extérieurs étant parfois plus tolérants qu'en
interne, relève le rapport. Le regard des collègues, notamment
dans des équipes marquées par une diversité d'origines, peut
favoriser l'acceptation de la singularité religieuse. « Les entretiens ont révélé une variété de situations entre préjugés négatifs
et acceptation bienveillante avec, toujours, la possibilité que la
perception de l'autre évolue lorsque la connaissance mutuelle
s'approfondit », souligne l'étude.
La religion a-t-elle sa place au travail ? Les salariées musulmanes,
attachées à la possibilité de porter le foulard ou au fait de prier sur leur
lieu professionnel, notent des réactions prudentes voire négatives de la
part des employeurs, selon une enquête menée par un cabinet spécialisé.
I
l existe de « fortes discriminations » à l'embauche liées à la
religion, surtout envers les musulmans pratiquants, révèle une
étude de l'Institut Montaigne publiée jeudi. Pour mesurer cette différence de traitement, des
candidatures fictives ont été envoyées en réponse à 6 200 offres
d’emploi de septembre 2013 à septembre 2014. Les profils
étaient identiques en tout point, à l’exception de la religion.
Les résultats sont édifiants : comparé à celui des catholiques
pratiquants, le taux de convocation à un entretien était de 50
% inférieur pour les candidats identifiés comme musulmans
pratiquants et de 30 % inférieur pour les juifs. Par ailleurs,
lorsqu’elles sont embauchées, certaines salariées musulmanes
qui souhaitent porter le voile ou faire leur prière estiment être
vues d'un mauvais œil par leur employeur. C’est le résultat
d’une enquête parallèle, rendue publique par InAgora, un cabinet de conseil spécialisé dans la gestion du fait religieux en
entreprise, réalisée entre avril et juin dernier. Elle s'est intéressée au vécu de 250 salariées du secteur privé en Île-de-France
qui se définissent comme musulmanes pratiquantes.
Parmi ces femmes, six sur dix estiment qu'il est « très important » de pouvoir respecter certaines prescriptions religieuses, sachant que la laïcité ne s'applique pas aux entreprises
privées, où c'est la liberté de manifester ses convictions qui
prévaut, dans les limites (hygiène, sécurité, refus du prosélytisme...) fixées par la loi. L'accomplissement de la prière rituelle (deuxième pilier de l'islam) durant les temps de pause
et le port du hijab (laissant le visage découvert) « constituent
les pratiques les plus souhaitées » par les salariées, note l'étude.
La prière est majoritaire pour une nette majorité des femmes
concernées (64%), devant le port du hijab, priorité n°1 pour
23% et n°2 pour 34% d'entre elles.
Réactions majoritairement négatives au voile
Selon les femmes interrogées, 71% des employeurs accordent la possibilité de prendre un jour de congé lors des fêtes
religieuses, l'autorisation du port du hijabn'étant autorisé que
par 50% d'entre eux. Mais lors d'entretiens approfondis avec
30 femmes, « des réactions le plus souvent négatives ont été
mentionnées » concernant le rapport des chefs d'entreprise au
fait religieux. « Le port du hijab pose généralement problème
aux employeurs qui préfèrent recruter des personnes non voi-
Les nouvelles voix plurielles de la BD
C’est une première
: un Festival de
bande dessinée,
Cairo Comix, a vu
le jour au Caire. Révélant la vivacité de
la jeune bande dessinée arabe dans un
contexte assez dynamique, il mise sur
une diversification
des thèmes abordés
et du public visé.
Par Yasser Moheb
O
rganisé par un collectif
d’artistes et d’auteurs de la
nouvelle génération de la
BD égyptienne, en collaboration
avec l’Institut français d’Egypte, le
Festival Cairo Comix I a regroupé
une vingtaine de bédéistes venus du
Maroc, d’Algérie, de Syrie, de Jordanie, du Liban, de Libye, de Tunisie
et de Palestine.
« La bande dessinée égyptienne
a amplement évolué au cours des
dernières années. On témoigne de
nombreuses nouvelles créations en
support papier ou sur Internet, de
quoi être vraiment fier », confie le
dessinateur français, Golo, l’invité
d’honneur de cette première édition. Trois expositions de BD
étaient organisées, sans compter les
discussions et séminaires, portant
tous sur les perspectives de cet art,
ainsi que sur les nombreux problèmes entravant son développe-
ment, notamment dans le monde
arabe. « Notre festival se voulait une
rencontre d’artistes, d’exposants et
de créateurs et non pas une simple
foire traditionnelle avec des stands
de ventes et des gens qui viennent
jeter un coup d’œil sans réagir »,
souligne l’artiste Magdi Al-Chaféi,
l’un des fondateurs du festival. L’intérêt majeur du festival réside dans
l’échange entre les artistes pour
dresser un état des lieux et élaborer
un plan de travail collectif, visant à
promouvoir la BD.
Sortir du politique
Et pour ce faire, il faut surtout
dépasser les vieux préjugés, enfermant l’art de la BD dans le monde
de la création pour enfants. « En
Egypte, comme dans plusieurs pays
arabes, la BD a toujours été considérée comme de belles images pour
ados qu’on lâche quand on a passé
l’âge », reprend le fameux dessinateur égyptien, Fawaz. Il ajoute qu’au
cours des vingt dernières années, la
BD a réussi à se forger une identité
qui lui est propre, en tant que genre
autonome aux facettes artistique,
sociale et politique.
Si la BD a réussi à faire son chemin, pénétrant l’univers des adultes,
il reste que peu de livres illustrés
s’adressent à un public moins jeune,
en dehors des œuvres politiques.
Mais selon Mohamad, l’un des
deux membres du groupe Twins
Cartoon avec son frère jumeau
Hayssam, « le comics égyptien est
aujourd’hui mieux connu partout
dans le monde, et surtout en Europe, où de nombreux festivals ont
exposé ces deux dernières années
des œuvres d’artistes égyptiens et
arabes, traitant de sujets et de
thèmes qui ne se limitent plus aux
révolutions, événements centraux
de ces dernières années ».
Les deux révolutions égyptiennes — celles du 25 janvier 2011
et du 30 juin 2013 — ont permis
l’éclosion de plusieurs talents, que se
soit dans le domaine du Street Art
ou de la BD ou de la caricature. Ils
ont rompu avec l’anonymat où ils
étaient enfermés depuis longtemps.
Cet avis est partagé par le jeune bédéiste Mohamad Chennawi, fonda-
teur et distributeur de la revue Tok
Tok et commissaire du Cairo Comix
: « Après le 25 janvier, l’art visuel a
pris de l’ampleur. Beaucoup de gens
ont commencé à regarder les photos
et dessins animés postés sur Facebook et Twitter, de quoi nous donner plus d’envergure. Il y a eu un
regain d’intérêt chez les jeunes pour
tout ce qui est visuel. Et donc, un
vrai besoin de nouvelles créations
indépendantes ».
S’il est favorisé par le contexte
postrévolutionnaire, l’art de la BD
commence à sortir des sujets politiques. Plusieurs artistes sont venus
à la bande dessinée parce qu’ils
avaient des messages à communiquer sur des questions sociales
considérées comme des tabous pendant fort longtemps. C’est le cas par
exemple du livre de Rania Amin,
qui aborde les violences familiales.
Celui-ci a pu enfin voir le jour et recevoir des échos bien mérités.
L’intérêt crucial de cette première
édition a mis l’accent sur l’existence
de voix plurielles, jeunes et enthousiastes, de nombreux talents à suivre
de près.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
SPOrT
18
LFP - Ligues 1 et 2 Mobilis
IS Tighennif Fin de mission de 4 autres entraîneurs
en une semaine, l'instabilité perdure
Qui sauvera l’Idéal ?
L
a série des démissions et
limogeages des entraîneurs, aussi bien en
Ligue 1 qu'en Ligue 2 algérienne
de football continue de prendre
de l'ampleur en ce début d'exercice 2015-2016, où pas moins de
quatre autres techniciens ont
connu ce sort cette semaine.
Le MC Alger a annoncé jeudi
la fin de mission de son entraîneur portugais Arthur Jorge. Ce
dernier, champion d'Europe avec
le FC Porto (Portugal) en 1987, a
vécu le même scénario de son collègue français, Bernard Simondi,
limogé de la JS Saoura samedi
dernier.
Entre-temps, un autre technicien en Ligue 1 a jeté l'éponge,
en l'occurrence Djamel Benchadli. Celui-ci, arrivé à l'USM
Blida l'été passé, n'a pu résister
à la pression exercée sur lui par
les supporters locaux, finissant
par abdiquer.
En milieu de semaine aussi, la
direction de la JSM Béjaïa, non
satisfaite des résultats de son
équipe alors qu'elle misait sur un
retour rapide parmi l'élite, a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec son entraîneur
Amine Ghimouz.
Et si le ''phénomène" avait fait
réagir la saison passée en raison
des changements interminables
intervenus au niveau des clubs
des deux paliers professionnels en
Algérie, l'on se dirige cette fois-ci
vers battre tous les records, prédisent les observateurs.
Les statistiques montrent d'ailleurs que la moitié des formations
de Ligue 1 ont déjà évincé ou
poussé à la démission leurs
coachs : JS Kabylie, MO Béjaïa,
USM Blida, RC Arbaâ, RC Relizane, NA Hussein-Dey, JS Saoura
et MC Alger.
Les clubs de Ligue 2 ne sont
pas en reste : l'O Médéa, l'OM
Arzew, le MC Saïda, le MC ElEulma, l'AS Khroub, l'USMM
Hadjout et le CRB Aïn Fekroun
ont tous changé de coach avant
même la fin de la première moitié
de la phase aller.
La Fédération algérienne de
football (FAF) pensait remédier à
ces changements fréquents des
entraîneurs en décidant de n'accorder que deux licences pour
chacun d'eux dans la saison. Une
mesure qui n'a cependant rien
changé dans le cours des évènements, notent les observateurs.
Certains techniciens qui imputent aux dirigeants la responsabilité de cette instabilité chronique
au niveau des barres techniques
des formations des deux Ligues
professionnelles, ont proposé à ce
que les clubs soient interdits d'engager plus de deux entraîneurs
par saison.
Une proposition vite rejetée
par le président de la Ligue de
football professionnel (LFP),
Mahfoud Kerbadj, qui a reconnu
l'impossibilité d'imposer aux présidents de limiter le nombre
d'entraîneurs engagés par exercice, précisant que les clubs sont
gérés par des Sociétés par actions (SPA) régies par le code du
commerce.
ASM Oran
Les Asémistes déterminés pour sauver
leur saison
B. Nourhane
L
es Asméistes vont reprendre la préparation en vue
de repartir du bon pied, dans un
championnat où ils sont mal lotis.
Sous la houlette du coach
Mouassa, les Oranais de M’dina
Jdida vont axer la besogne sur
l’aspect mental, en l’absence remarqué des internationaux et les
blessés, mais avec la présence des
autres joueurs.
Pour rappel, la semaine passée, lors de la séance de la reprise,
les joueurs ont eu droit à un travail d’oxygénation.
Atteint visiblement par la dernière défaite consommée devant
le club voisin du MC Oran, c’était
avec un moral pas des grands
jours que les Oranais de Medina
Djadida se sont attelés à préparer
la prochaine empoignade, qui les
mettront aux prises face à l’ES
Sétif, également, en mauvaise
posture depuis quelques journées.
Aussi, le travail axé sur l’aspect
mental a primé, lors des dernières
séances où le coach Mouassa,
dont la presse locale a beaucoup
parlé, ces derniers jours, a fini par
démentir tous les ragots faisant
état d’un départ, avant la fin de la
saison, a voulu retaper le moral de
sa troupe afin de mettre un terme
à cette période de vaches maigres.
Pour préparer le match qui les
mettra aux prises face à l’es Sétif,
le coach a décidé de soumettre ses
joueurs à un travail de spécifique
consacré à l’amélioration du pourcentage de réussite devant les
bois.
Un facteur, qui a fait défaut
lors des trois précédentes joutes.
Le compartiment défensif n’est
pas en reste, puisque il verra,
certainement, des changements
dans la composante de l’axe central.
B.A.B
Q
ui sauvera l’Idéal, c’est la
question qui est posé
par l’ensemble de l’entourage de
l’IS Tighennif qui a réalisé une
entame des plus catastrophiques
de son histoire.
En effet, avec zéro point sur
les trois matchs joués, jusque-là
dont deux à domicile l’Idéal se
trouve ainsi, dans une mauvaise
situation. Et pourtant, les supporters ont été rassurés par le
staff technique arguant, à qui
voulait l’entendre que la préparation qui a été assaisonné par
un stage bloqué à Stidia dans la
wilaya de Mostaganem, a été une
totale réussite.
Ce qui semble ne pas être le
cas puisque l’équipe phare de
l’ex-Palikao ferme la marche au
bas du classement du championnat de la division nationale amateur, avec zéro point dans le
compteur.
Lors de la prochaine journée,
l’équipe va devoir effectuer un
déplacement qui n’annonce rien
de bon pour cette équipe des
noirs et blanc, appelée à donner
la réplique au RCB Oued Rhiou,
une équipe qui reste intraitable
dans son fief. L’ex-leader la JSM
Tiaret en connait quelque chose
puisque lors de la précédente
journée Ez-Zerga est repartie
bredouille de Oued Rhiou.
C’est pour dire que les Idéalistes risquent de récolter une
quatrième défaite de suite, à
moins que les poulains de
Bouaksa et Ferhaoui jouent avec
la même détermination que lors
du derby contre le GC Mascara,
alors là, l’espoir peux être permis
pour les noirs et blanc de revenir
avec un bon résultat.
C’est le pressentiment de ceux
qui ont suivi le chaud derby
contre le Ghali de Mascara, et il
semble selon notre source que le
groupe qui est conscient de ce
qui l’attends travaille d’arrachepied pour préparer cette sortie
dans de bonnes conditions afin
de mettre fin à cette série de défaites. Selon notre source dans le
cadre d’un match amical les
noirs et blancs se sont bien illustrés face au Rapid de Relizane.
ASB Maghnia - Après la lourde sanction
infligée au club par la CD de la LNFA
Les dirigeants du club
crient à la ‘’hogra’’
Mohammed. C
S
uite au rapport accablant,
dressé par l'arbitre M.
Nedder et le commissaire au
match M. Allani, après la rencontre, qui a opposé le samedi
03 octobre au stade des frères
Nouali l'ASB Maghnia au club
voisin de l'US Remchi et qui s'est
soldée par la victoire des Remchaouis, la commission de discipline de la ligue nationale de
football amateur a infligé de
lourdes sanctions au club asémiste.
Ainsi, le vice-président de la
section football M. Hakki Abdelhamid a écopé de 2 ans de
suspension ferme de toute
fonction officielle pour agression sur officiel du match sans
lésion corporelle en fin de partie assortie de 80 .000 Da
d'amende. Pour les mêmes raisons, la commission de discipline a prononcé à l'encontre
des joueurs Moussaoui Moussa
et Rahou Mahieddine une
année de suspension ferme assortie de 40 .000 Da pour chacun des deux joueurs. L'ASBM
a également écopé d'un match
à huis clos assorti d'une
amende de 40 .000 Da pour
mauvaise organisation de la
rencontre et 20 .000 Da pour
conduite
incorrecte
de
l'équipe. Soit 26 millions de
centimes liées aux amendes
pour le seul match face à
l'USR. Cette sanction est jugée
trop excessive par les observateurs, et ce, par rapport aux faits
qui ont eu lieu au cours de ce
match, car la ligue a pris en
considération le rapport de l'arbitre qui a signalé un envahissement de terrain alors que c'est
faux car ce jour-là, un impressionnant dispositif sécuritaire a
été mis en place que ce soit sur
le terrain, dans les tribunes ou
en dehors du stade vu le caractère derby du match. Quant à l’agression dont a cité
dans son rapport, M Nedder
lorsqu'il a sifflé la fin de la partie, il fut entouré par au moins
15 policiers. Les joueurs et dirigeants de l'ASBM outré par son
mauvais arbitrage ont contesté
énergiquement certes, mais sans
qu'il y'eu agression physique sur
l'arbitre.
De toutes les façons, tous
ceux qui étaient présents ce jour
au stade des fréres Nouali, témoignent que l'ASBM est victime de l'arbitraire. ‘’Notre club
est victime de la hogra de la part
de la LNFA, tout le monde a vu
qu'il n'y a pas eu d'envahissement de terrain et que l'arbitre
n'a fait l'objet d'aucune agression physique, sinon il aurait
prouvé cela à travers un certificat médical, non pas par écrit
seulement sans apporter de
preuve.
Nous usons du droit au recours pour faire valoir nos
droits’’, nous diront les dirigeants du club asémiste.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
SPORT
SA Mohammadia
Le Sarîi dans l’obligation de se ressaisir
B.A.B
L
e succès réalisé contre le WA
Tlemcen avait provoqué un
énorme engouement au sein des
supporter du Sarîi de Mohammadia, qui
en prévision du match suivant se sont déplacés en masse à Chlef pour soutenir
leur protégés, qui ont donné la réplique
au Chabab de Sendjas.
Mais, grande a été leur déception,
après la logique défaite concédée par poulains de Hadj Mechri Abdellah. Cette
deuxième défaite de la saison, a, bien entendu, provoqué la colère des supporter,
qui, maintenant, doute des capacités de
cette équipe à jouer les premiers rôles en
championnat de la division nationale
amateur.
Il semble que cette deuxième défaite en
trois matchs disputés, a poussé les joueurs
à travailler plus. En effet, ayant mis cette
défaite au passé, les Oranges se sont remis
au travail sous la direction du staff technique, qui est, maintenant, sur la sellette
19
En amical :
CC Sig 1 – GC Mascara 2
Les Coqs sans
forcer
B.A.B
P
et lequel doit profiter de cette trêve, qui
tombe à point nommé. En fait, cette période de non compétition permettra, à
coup sûr, à Hadj Mechri et à ses proches
collaborateurs d’éponger les lacunes relevées, lors du dernier faux pas et de ce fait
préparer dans de bonnes conditions la réception du Mouloudia de Hassasna, qui
lui aussi est aux abois, et aspire à réaliser
un résultat positif, et ce, afin de déguerpir
de l’avant dernière place au classement
général.
LRF Saïda - Coupe d’Algérie - 1er tour régional
IR Mecheria 1 – CRB Froha 2
Le Chabab qualifié
Stade de Boukhors Saïda, temps pluvieux, faible affluence. Arbitrage de M. Oudina, assisté de MM. Baghdadi et Littim (LRFS).
But : Fidouh 53’, Adel 78’ (CRBF), Gourine 58’ (IRM).
IRM: Boutaleb, Bouzidi, Mesbah, Bendoumia, Aghata, Kaddour, Guerine, Boualab Abdellah, Deraba, Meah, Agha.
Remplaçants:Drioua. Arbaoui, Kadri, Bensmllimane, Miloudi, Bouazza, Attab. Entraîneur : Merabet Ramdane.
rofitant de cette mini-trêve, le Ghali
de Mascara et son proche voisin, qui
est le Croissant de Sig, se sont donné rendezvous au stade communal de la cité des Olives
pour une confrontation amicale.
Celle-ci, en raison de la motivation des
joueurs des deux camps, a été plaisante à
suivre et pleine d’enseignements pour les
deux staffs techniques, qui en ont profité
pour mettre dans le bain tous les joueurs relevant de leur effectif.
De par sa meilleure organisation, les
Coqs se sont imposés par le score de deux
buts à un ou ce n’est qu’en fin de match que
les Sigois sont parvenus à réduire la marque.
Cette rencontre a été une bonne préparation
pour les deux équipes, en prévision de la reprise du championnat.
CC Oran - Meguenni
Fayçal (Entraîneur)
“Les changements
opérés ont été
bénéfiques’’
Aomar. B
CRBF: Bellabes, Boudali, Boudissa, Mecheret, Kellaili, Ouhala, Soudani, Boudjebha, Nouala, Bougueche, Messabih.
Remplaçants: Hamssas, Adel, Bentouhami, Habachi, Soudani Bachir, Fidouh. Entraîneur : Djaâfri Abdelkader
Ahmed. B
L
e match a vu une bonne prestation,
de la part des deux équipes, pensionnaires de la Régionale de LRF Saïda,
qui ont produit un beau football. Chaque
camp a voulu surprendre l'autre, mais aucune n’est parvenue à ouvrir le score, durant la première période.
C’est sur le score vierge de zéro partout que les deux formations se séparées.
L’entame de la deuxième mi-temps a été
en faveur des attaquant du CRBF, qui ont
essayé, dès les premières minutes d’arriver
aux filets du gardien Boutaleb de l’IRM,
mais en vain suite à l’excès de précipitation. A la 47', le tir de Ouhala est passé à
côté du cadre du portier des Sudistes.
Sentant le danger, les protégés de l’entraîneur Merabet Ramdane de l’IR Mecheria
ont très vite répliqué en portant le danger
dans la surface du gardien Bellabes du
CRBF,
par
l’intermédiaire
de
l’attaquant Guerine, qui a failli ouvrir le
score pour son équipe à la 49'. Il a fallu attendre seulement quelques minutes pour
voir la réplique des gars du coach Djaâfri,
lesquels avaient ouvert le score à la 53’ par
Fidouh, qui a reçu un joli retrait de son
camarade Ouhala.
Les deux équipes ont raté des nettes
occasions de buts, suite à l’excès de précipitation. Contre toute attente, les Sudistes
ont réussi à égaliser à la 58’, suite à un pe-
nalty accordé par l’arbitre, transformé par
Gourine. Les banlieusards mascaréens du
CRBF ont réussi à ajouter un deuxième
but à la 78’, lorsqu’un défenseur de l’IRM
a fauché un joueur du CRBF dans le carré
des dix-huit mètres.
L’arbitre de la rencontre a sifflé penalty
en faveur du CRBF, lequel a été victorieusement transformé par l'attaquant Adel.
Après ce but les poulains de Merabet de
l’IRM, se sont réveillés et en allant chercher l’égalisation, mais en vain face à une
défense solide et un gardien au top de sa
forme. Enfin, c’est sur le score de (2-1) en
faveur du CRB Froha que l’arbitre Oudina
a sifflé la fin de la partie, qui était fair
play.
LRF Saïda - Coupe d’Algérie - 1er tour régional
WRB Djillali Benamar 4 – IRB Oued Taria 0
Un match à sens unique Stade de Ghriss, temps pluvieux, terrain glissant, faible assistance. Arbitrage de M. Ghrib, assisté de MM. Menaouar
et Slatni. Buts : Boumediène 24’, 29’,47’, 68°.
IRBOT: Bekkar, Hamzi Khaled, Hamzi Abdelkader, Souane, Chaffi, Medjadi (Souidi 59’), Saharaoui (Ouchane 75’), Reffas
(Maâscari 45’), Benyamina, Khalil, Cheikh. Entraîneur : Hamzi Hocine
WRDB : Benyamina, Babouri, Soudani, Khalfallah, Laid, Kachemir, Khelifa, Hadjeb (Houamed 66’), Kabouche (Ouadahi 76’),
Arab, Boumediène. Entraîneur : Sahraoui Khaled
B.A.B
la R1. Les supporters de Oues Taria ont été compte, le Widad s’est imposé par une
fortement déçus par la piètre prestation large victoire (4-0), qui aurait pu être plus
L’Ithihad de Oued Taria, locataire de la de leurs protégés, qui si l’on peut dire, ont lourde, n’était la satisfaction des représenRégionale 2, que son entourage disait prêt été humiliés sportivement parlant. En tants de la région de Tiaret, qui après avoir
à aborder le championnat en fanfare y effet, il n’y avait qu’une seule équipe sur le assuré la qualification au prochain tour,
compris la coupe d’Algérie avec comme terrain, à savoir celle du Widad dont les après que son goléador Boumediène a
objectif aller bien loin a été éliminée du joueurs étaient mieux motivés pour passer réussi un quadruplé, à la 24’, 29’, et puis
premier tour de la plus prestigieuse des au prochain tour, à l’inverse des poulains après la pause citron, à la 47’ et 68’, se sont
compétitions. En effet, c’était une équipe de Hamzi, qui ont évolué sur le terrain adonné à faire du spectacle, à la grande
totalement absente, qui a donné la ré- sans âme comme s’ils étaient astreints à colère de l’entraîneur Hamzi, qui a, vraiplique au WRD Benamar, un sociétaire de une corvée, sans aucune envie. En fin de ment du pain sur la planche.
J
oint par téléphone le sympathique Meguenni Fayçal, entraîneur du CC Oran,
équipe de ‘’Petit lac’’, nous a parlé du match
d’avant-hier, qui a opposé ses poulains à ceux
de Sidi Lakhdar. Suivons-le.
- Fayçal, comment s'est déroulé le match
CCO-IRBSL au stade Toula ?
- Tout s'est bien passé et je suis trés satisfait
du rendement de notre équipe. Les consignes
ont été appliquées à la lettre et les joueurs remplaçants ont apporté un plus en seconde période.
- Parlez-nous de votre adversaire.
- C'est une équipe coriace. En première mitemps nous avons eu des difficultés à trouver le
chemin des filets et il a fallu attendre la seconde
période pour faire la différence, grâce à l'intégration d'un milieu de terrain et deux attaquants. Notre équipe a ouvert le score, les
visiteurs ont égalisé et à dix minutes de la fin
du match, le but de la victoire est arrivé et
c'était le grand soulagement.
- Y a-t-il une bonne entente entre le staff
technique et les dirigeants du club?
- Les dirigeants et à leur tête le président
Khatri sont mes amis et tout est parfait.
- Il n'y a donc aucun problème dans votre
club.
- Le seul problème pour le moment est le
stade. On s'entraine au stade Fréha et on joue
nos matchs au stade Toula.
- Quel est votre objectif pour la saison
2015-2016?
- Nous avons un bon groupe et il faut attendre la 7e ou la 8e journée pour savoir si on va
jouer les premiers rôles ou se contenter d'une
place honorable.
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
SPORT
20
En raison des travaux
GS Sidi Khaled 1 – CRB Sidi Ali 0
Le MCA
et la JSBAEA ‘’SDF’’
Le Chabab n’a pas démérité
Stade ‘’Trois frères Amarouche’’ temps pluvieux, terrain glissant, assistance faible, service d’ordre et protection civile présents. Arbitrage de M. Zouani assisté de MM. Benchkikeur et Ramdani (LWF Aïn Témouchent).
Avertissements: Ferrag 72’ (GSSK), Kahlala 22’ et Benmiloud 57’ (MCSA). But : Bouhraoua 33’.
C. Bensalem
L
es travaux du projet de revêtement du stade communal d’Aïn El Arba,
en gazon synthétique, ont démarré depuis quelques mois, ce qui a
contraint les équipes de football à peaufiner leur préparation au niveau des
aires de jeu et des stades des communes voisines, comme c’est le cas pour
les équipes du MCA et JSBAEA. Ces derniers ont élu domicile au stade de
Oued Sebbah, et ce, afin de recevoir les équipes visiteuses (Toutes catégories
confondues, séniors, juniors, cadets et minimes).
Ceci en attendant la fin de l’opération de pose du tartan. Le projet permettra la relance de l’activité sportive, plus particulièrement du sport roi,
dans la commune.
En prévision du nouveau challenge, la préparation bat son plein pour le
MCA, qui a livré un match amical, avant-hier, contre la formation de Oued
Berkeche, qui évolue dans le même groupe. Le match s’est soldé par la victoire du MCA sur le score de (2-0).
A signaler que le premier match officiel du MCA est prévu au stade de
Terga, où le Mouloudia donnera la réplique, le week-end prochain, à l’équipe
locale.
LRF Oran - Régionale 2 – Groupe A (1ére journée)
Résultats complets et classement
JS Tlélat – IRB Oued El Kheir ............................................................2-2
KRB Hillil – CRB Aîn El Türck ..........................................................1-0
US Mostaganem – WRB Djidiouia ..................................................1-1
CC Oran – IRB Sidi Lakhdar ............................................................2-1
ASB Zemmora – RCG Oran 0-1
ARB Kheireddine – CRM Bouguirat ................................................1-2
IRB Oued Djemâa – CRB Sayada ......................................................3-1
WB Oued Rhiou – IRB Fornaka ........................................................2-1
R
C
Pts
J
G
N
P
Bp
Bc Diff
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10
11
12
13
14
15
16
IRBOD
CCO
CRMB
WBOR
KRBH
RCGO
WRBD
JST
USM
IRBOEK
ASBZ
CRBAET
IRBSL
ARBK
IRBF
CRBS
03
03
03
03
03
03
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01
01
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02
02
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01
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03
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+01
+01
+01
+01
+01
00
00
00
00
-01
-01
-01
-01
-01
-02
LRF Oran - Régionale 2 – Groupe B (1ére journée)
Résultats et classement
AS Azzouz - ORC Boukhanéfis ........................................................5-2
CRB Merine – CRB Tessela ................................................................0-0
ASB Ouled Brahim – RC Oran ..........................................................0-1
MC Sidi Ali Boussidi – IR Chebikia.................................................. 2-0
ARB Sabra – KS Oran ........................................................................0-1
FC Sâada - RC Lamtar ........................................................................1-1
F Sidi Abdeli - WR Sebdou ................................................................0-4
AS Sidi Lahcene : Exempt
GSSK: Moulay, Bouhraoua, Bendahmane, Boutlilis, Hamdad, Bendjebara (cap), Touat (Saim), El
Atreuch, Laoued, Alili (Kettaf), Chaïda (Ferrag). Entraîneur : Haffaf Redouane.
CRBSA: Nabi, Benmiloud, Benmohra (Belkroukra), Koulala, Meah, Touil, Benkhelifa, Kahlala, Hamaida, Ouadah (Bouziani), Mansouri (Benathmane). Entraîneur : Bentata Abdelkader.
H. Kodat
D
ans ce match comptant
pour la première journée
de cette nouvelle édition,
chaque formation eut sa mi-temps et
force est de reconnaître qu’un partage
des points aurait été des plus logiques,
et ce, malgré les rares occasions qui se
ont offertes aux attaques des deux
équipes. La première tentative est à
mettre à l’actif de Hamaida qui exécuta
un coup franc mettant à rude épreuve
le gardien local Moulay qui dévia en
corner. Il fallut au public faible de se
montrer patient jusqu’à la demi-heure
pour voir les locaux exercés un pressing
sur leurs hôtes et bénéficier d’un penalty indiscutable suite à un faute commise sur Boutlilis à l’intérieur de la
surface de réparation. L’expérimenté
Bouhraoua s’en chargea de a sentence
et exécuta avec brio le penalty qui permettra aux locaux de prendre l’avantage
à la 33’.
mentablement une aubaine de remettre
les pendules à l’heure. Les visiteurs ne
doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes,
avec un manque de réussite et aussi une
certaine maladresse des attaquants qui
les avaient empêchés de revenir au
score. En somme une victoire des locaux qui leur permettra d’engranger les
trois points quoique beaucoup de travail attende l’entraîneur Haffaf.
US Mostaganem 1 – WRB Djidioua 1
Boukhatem répond à Boudia
Stade Benslimane, beau temps, assistance moyenne, bonne organisation, service d’ordre et Samu presents.
Arbitrage de M. Yousfi, assisté de MM. Mouhouche et Mostafaoui (Ligue de Sidi Bel Abbès). Buts : Boudia 5’,
(USM), Boukhatem 70’ (WRBD).
WRBD: Mamhout, Krim, Benyetto A. (cap), Benyetto H., Khaine, Dimia (Boukhatem 54’), Sakil
(Bouadjmi 83’), Benzekri, Laâmeche (Boulenouar 63’), Bouabdi. Entraîneur : Benaouda et Belbachir
USM : Saad, Amamri (Bendida 84’), Latroche (cap), Boudia, Marouf (Bendacha 64’), Hadj Larbi, Benbiou, Belegraa (Lakhal 55’), Souahli, Fellah, Mekernef. Entraîneur: Abed et Ghermoul
M. Guendouz
A
moindris par l’absence de
plusieurs titulaires, à
l’image de Guenoun, Medkour, Laroussi, Mascri, les gars de St Jules
n’ont pas pu faire mieux que le partage des points, lors de la première
journée en recevant le WRB Djidioua.
Pourtant, ce sont les locaux qui
ont entamé le match tambour battant en ouvrant le score très tôt à la
5’, par Boudia, qui a repris victorieusement un mauvais renvoi de la défense visiteuse. Sur leur lancée, les
coéquipiers de Latroche ont failli
corser l’addition mais Marouf a raté
le cadre de peu (20’).
Les locaux ont démarré la seconde période en dominant leurs
adversaires mais sans rien enregistrer sur le tableau de marque. Car ni
Bendacha, ni Boudia n’ont pu
concrétiser des opportunités créées.
Contre le cours du jeu, l’ailier jdioui
provoque la faute sur la surface et le
défenseur Amamri tombe dans le
piège et le descend, c’est le penalty
que transforme imparablement
Boukhatem (70’).
Depuis les visiteurs ont renforcé
le milieu du terrain pour préserver
leur avantage malgré les incursions
de Bendacha et Boudia en fin de
partie.
C’est sur le score logique d’un
partout que l’arbitre Youcefi siffla la
fin de la partie qui a été très fair play.
AB Chabat
La Régionale 2 en ligne de mire
R
C
Pts
J
G
N
P
Bp
Bc Diff
Zinou
01
02
03
04
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06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
WBS
ASA
MCSAB
KSO
RCO
CRBM
CRBT
FCS
RCL
ASBOB
ARBS
IRC
ORCB
FSA
ASSL
03
03
03
03
03
01
01
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00
00
01
01
01
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01
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01
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00
01
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01
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02
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04
00
A
+04
+03
+02
+01
+01
-00
-00
00
00
-01
-01
-02
-03
-04
00
En deuxième période, la physionomie du match changeait presque radicalement ou les coéquipiers de
Bendjebara, trop fébriles, commettaient
de nombreuses fautes notamment en
défense, laissaient l’initiative aux visiteurs. Ceux-ci étaient à plusieurs reprises tout près d’égaliser par l’entremise
de l’attaquant de pointe Ouadah qui,
seul face au gardien Moulay, rate la-
quelques jours seulement
du coup d’envoi de la compétition officielle, l’AB Chabat qui
s’emploie activement à repartir du
bon pied donne l’impression d’être
hyper motivé pour entamer le prologue sous de bons auspices.
Contrairement à la saison écoulée
où, pour rappel, le onze de l’ex-La
Ferrière avait raté l’accession d’un
cheveu, cette fois-ci, les responsables de l’équipe de Sidi Bekenadil
ont décidé de prendre le taureau
par les cornes en se proclamant
haut et fort comme étant un sérieux candidat au podium. A peine
mis sur rails, l’ex pensionnaire de la
R2 s’est engagé de plein pied dans
la bataille des transferts en vue de
s’attacher les services de quelques
éléments de valeur susceptibles de
mener le bateau à bon port. La
mission de dénicher les oiseaux
rares a été confiée à une commission de recrutement qui sera chargée de convaincre les éléments
ciblés à renforcer l’équipe. A priori,
le travail accompli jusque-là par le
staff technique a donné lieu à plusieurs satisfactions tant le climat
qui règne au sein du groupe
prète à l’optimisme. Même si beaucoup de travail reste à faire, il n’en
demeure pas moins que l’opti-
misme gagne déjà le camp des supporters lesquels croient dur comme
fer que cette saison sera la bonne.
Certes il y’aura en face plusieurs
prétendants
jouissant de surcroît de solides
arguments à faire valoir nous citerons entre autres l’Olympique de
Sidi Ben Adda, le NRB Aïn Tolba,
l’AA Kihal et autre l’Espérance de
Hammam
Bouhadjar
mais
connaissant au passage la détermination qui continue à animer la
composante de
l’ABC il y’a quand même de la
place pour se gargariser d’optimisme. Alors peut-on affirmer que
cette saison sera celle de l’exploit ?
CAP OUEST
N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
SPORT
Basket-Ball - Division nationale 2- Groupe Ouest (saison 2015-2016)
L’Etoile Montante d’Aïn El Türck
change d’entraîneur
Noré
A
pres avoir assuré son
maintien, dans le palier
de la nationale 2, groupe
Ouest, le club de l’EMAET, présidé
par M. Mostéfai Mohamed a décidé
d’opter vers une autre politique totalement différente de celle de la saison
précédente (2014-2015).
A ce sujet, l’on se rappelle que la
composante de l’ancienne équipe
n’était composée que d’anciens
joueurs assez âgés et, tous issus d’un
ou de deux clubs huppés d’Oran.
Apres mure réflexion et d’un commun accord avec les membres du bureau exécutif, le patron, Mostéfai a
résilié le contrat avec l’ex-entraîneur
et a nommé un nouveau coach, en
l’occurrence M. Mimou Rachid.
Mimou Rachid (Nouvel entraîneur)
“L’accession est jouable’’
nées). Ensuite et
après avoir décroché mon diplôme français
du 2e degré spécialisé,
j’avais
sous ma coupe
les
séniors
(Dames) durant
quatre saisons
complètes, avant
de prendre en
charge les juniors
garçons (02 saisons) et enfin les
seniors hommes,
et ce, en compagnie d’un collègue français.
Cette belle expérience avait duré
douze (12) années complètes.
Noré
R
encontré en fin de séance,
programmée dans la soirée du jeudi dernier (08-10-15), à
l’INFS-CJS situé sur la corniche
Oranaise où l’EMAET a bénéficié
d’un quota horaire largement bénéfique pour la période préparatoire d’avant-saison (2015-2016),
le sympathique et nouveau coach
de ce club d’Aïn El Turck, s’est plié
à nos questions avec beaucoup de
courtoisie.
- Qui est Mimou Rachid ?
- Tout simplement un ancien
basketteur des clubs Oranais, à savoir l’ex-SNS, l’ex-CSUO et l’exMCO d’antan. Apres avoir
accompli mes deux années sous les
drapeaux, j’avais tenté une aventure en France où je suis resté 12
années consécutives dans un environnement sportif extraordinaire.
- Vous aviez sans aucun doute
évolué dans une équipe de
l’hexagone ?
- D’abord, j’avais tenté de m’expatrier pour un but bien précis et
qui était celui de suivre une formation d’entraîneur. A ce titre, j’ai eu
la chance de connaître un club qui
m’avait grandement ouvert ses
portes, en l’occurrence l’Union
sportive de Melun. Sachez, que
sans tarder, j’avais démarré mes
fonctions de coaching et de formateur de jeunes basketteurs, en dirigeant d’abord les minimes (02
saisons) puis les cadets (02 an-
- Apres votre
retour en Algérie, vous aviez
continué à coacher ?
- Sincèrement, je suis resté une
bonne période loin de mon sport
favori, et ce, pour permettre à mes
enfants nés en France, de s’intégrer
dans leur scolarité sans difficulté.
Cependant, sollicité par mon ami
et ancien partenaire du MCO, en
l’occurrence Boumedienne, j’e n’ai
pas refusé de lui donner un coup
de main avec son club, le COBB.
Ensuite durant l’exercice précédent
(2014-2015) j’avais pris en main
les juniors et espoirs de l’EMAET,
et ce, durant toute la saison. Enfin,
j’ai été nommé à la barre technique
des seniors de ce club de la corniche Oranaise, et ce, depuis moins
de 02 mois par le biais du président M. Mostéfai.
- Comment s’est justement
déroulée la préparation d’avantsaison?
- Depuis presque 45 jours, l’effectif composé de 23 joueurs dont
04 anciens, n’a cessé de suivre le
programme quotidien sauf le vendredi qui est consacré au repos.
Grace à l’omniprésence des dirigeants nous ne manquons de rien
et nous disposons de tout l’équipement d’entraînement ainsi que de
l’infrastructure.
- Pourriez-vous nous parler
de l’objectif assigné par les dirigeants pour le compte de cette
prochaine saison ?
- En toute sincérité, avec l’effectif actuel qui est composé de quatre
anciens et de dix-huit jeunes espoirs et avec les conditions de travail qui nous sont offertes par le
président du club, nous sommes
confiants pour participer à la
course pour le leadership. En un
mot, nous viserons inchallah, l’accession qui est fort jouable.
- Je vous laisse le soin de clôturer notre entretien…
- Permettez-moi de souligner
tous les efforts et l’assistance de M.
Chebab Mohamed et M. Ouacif
Hakim, respectivement secrétaire
et trésorier du club, sans oublier
l’entraîneur des juniors M. Chebbab Abdelkader, qui sont toujours
présents autour de l’équipe et qui
m’aident énormément dans mon
travail. Enfin, mes remerciements
à M. Affane Mimoun directeur de
l’INFS-CJS, et ce, pour toutes les
facilités dont nous avons bénéficié
jusqu’à ce jour notamment celles
des installations adéquates pour la
balle au panier. Merci également à
votre journal ‘’Cap Ouest’’ qui m’a
accordé cette première entrevue.
Fiche technique de l’Etoile montante d’Aïn El Türck (EMAET)
- Saison 2015/2016
Président Mostefai Mohamed
Secrétaire Chebbab Mohamed
Trésorier Ouacif Hakim
Entraîneurs : Mimou Rachid (Seniors) et Chebab Abdelkader (Juniors)
Effectif des seniors
Loucif sid Ahmed, Zaidi Billal, Bethi Ahmed, Bouazza Bilal, Sanhadji El Amine, Herradi Mohamed, Tebbani Sofiane, Mazouzi Abdallah, Chebab Karim, Abdelmoujib Djaâfar, Rebhi Abdennacer,
Benhabi Youcef, Baouche Mohamed, Miloudi Okacha, Hazil Amine,
Hafafsa Djalil, Amine Chaiba, Nabil Bouda, Nabi Aness, Bellahcen
Houssam, Latigui Abderrahman, Yettar Khalil, Belkadi Abdesslam
Mahieddine.
21
Taekwondo – Sélection algérienne
«Juniors»
Fin du stage bloqué
T
rente athlètes, composant
la sélection algérienne juniors de taekwondo ont terminé
le stage bloqué qui a débuté le 2
octobre et qui a pris fin, avanthier, au Centre de regroupement
des équipes nationales de Souidania (Alger), en vue des championnats d’Afrique 2015, prévus
au mois de novembre en Algérie,
a indiqué la Fédération algérienne. “La sélection comporte
18 garçons et 12 filles”, a détaillé
le directeur des équipes nationales (DEN) Samir Maiana, ajoutant qu’à partir de la mi-octobre
courant, les athlètes effectueront
un microcycle de préparation
“chaque week-end”, jusqu’à l’en-
tame
des
championnats
d’Afrique, prévus du 19 au 21 novembre à Alger. “On aurait aimé
travailler plus pour bien préparer
ces championnats d’Afrique, mais
la scolarité des athlètes nous empêche de les garder trop longtemps en regroupement. Donc,
les week-ends seront notre seule
option pour les faire travailler et
on va essayer d’en profiter au
maximum”, a ajouté le DEN.
L’Algérie, pays organisateur de
ces championnats d’Afrique juniors, espère réussir un bon parcours
et
“remporter
un
maximum de médailles”, a indiqué Maiana concernant les objectifs assignés.
Athlétisme – JM militaires 2015 –
Abdelmalek Lahoulou
“Ma performance est le fruit
d’une bonne préparation’’
L
a bonne préparation de
l’athlète algérien Abdelmalek Lahoulou est à l’origine de sa
médaille d’or remportée aux 6es
Jeux mondiaux militaires du
Conseil international du sport militaire à Mungyeong (Corée du
Sud), a indiqué le champion du
400m haies. «Dieu merci, la préparation que j’ai effectuée avec
mon entraîneur a été bénéfique et
a permis la réalisation de cette
performance, malgré le manque
de moyens», a déclaré Lahoulou à
la presse nationale.
«J’ai réalisé dernièrement de
bons résultats. Mon titre mondial
militaire d’aujourd’hui s’ajoute à
celui de vice-champion du monde
universitaire 2015, sans oublier
ma place de demi-finaliste aux
championnats du monde-2015, le
vermeil aux Jeux Africains 2015 et
aussi le bronze au 4x400m de
Brazzaville», s’est réjoui le natif de
Jijel. Lahoulou a fait savoir qu’il a
battu lors de cette finale quelques
athlètes de «haut niveau», dont
certains ont pris part aux championnats du monde civils.
«La course s’est bien passée
pour moi, malgré la présence de
trois finalistes aux championnats
du monde civils, selon l’Algérien.
J’ai fait de mon mieux pour gagner
cette course disputée dans des
conditions climatiques défavorables en raison du vent lors des 200
premiers mètres».
Le champion d’Algérie sera,
également, engagé en finale du relais 4x400m.
Lutte - Championnats arabes messieurs
(dernière journée)
2 médailles d'or pour l'Algérie
L
a sélection algérienne de
lutte (messieurs/lutte libre)
a remporté deux médailles d'or à
l'issue de la dernière journée des
championnats arabes, disputée à
la salle Idriss-Chakiri à El Jadida
(Maroc). Les deux médailles d'or
ont été décrochées par Hamza
Moussaoui (74 kg) et Bilel Hadri
(86 kg).
Ces deux médailles s'ajoutent à
celles remportées en lutte grécoromaine par Fergat Abdelkrim
(59 kg/argent), Bourmel Hichem
(74 kg/argent) et Boudjemline
Adem (85 kg/argent), alors qu'une
médaille de bronze a été remportée par Dehri Hamid (130 kg).
Dans la catégorie des seniors, le
total général des médailles algériennes s'élève à six (2 or, 3 argent
et 1 bronze). De son côté, la sélection algérienne de lutte (juniors
garçons) a terminé la compétition
avec un total de six médailles aussi
(4 or et 2 argent) dans les deux
styles (libre et gréco-romaine). En
lutte libre, le vermeil a été l'oeuvre
de Lakel Fares (55 kg) et Laissaoui
Amar (60 kg), alors que la médaille d'argent a été remportée par
Kateb Salaheddine (50 kg). Pour
ce qui est de la lutte gréco-romaine, trois médailles (2 or et 1
argent) ont été également remportées.
Les deux médailles d'or sont
l'oeuvre de Doulache Chaouki (74
kg) et Sid Azara Bachir (84 kg),
alors que la médaille d'argent a été
décrochée par Laouni Abdenour
(60 kg). Quatorze (14) athlètes de
la sélection algérienne (juniors et
seniors) ont pris part aux championnats arabes de lutte à El Jadida.
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N° 402 Dimanche 11 Octobre 2015
8e Fibda
Quatre bédéistes algériens primés
au concours international
L
’auteur algérien de bande dessinée
Toufik Mebarki a reçu vendredi le
Premier Prix du concours international du
8ème Festival international de la bande
dessinée d’Alger (Fibda) pour son album
intitulé "Gris".
L’œuvre de Toufik Mebarki a été primée
par le jury de ce 8ème Fibda parmi une
trentaine d’£uvres en provenance d’une
vingtaine de pays en lice pour le prix de ce
concours qui a également vu la consécration de plusieurs autre bédéistes algériens
dans d'autres sections.
Le jury international présidé par le français Philippe Rocard a attribué le prix du
meilleur album de jeunesse à Khaled Kandouli pour "Docs", celui du meilleur fanzine (Fantastic magazine) à l’album
"Freelestin" dédié à la Palestine du dessinateur et illustrateur algérien "Togui".
Pour sa part la catégorie manga, qui a
été complètement dominée par les £uvres
algériennes, a vu la consécration du jeune
mangaka Sofiane Belaskri pour son œuvre
"Demain inchallah". Le jury de ce concours
a pour sa part salué la "grande évolution et
la dynamique que connait la publication de
mangas en Algérie".
Le prix du meilleur album collectif est
revenu à l’œuvre française "Jules et Kumar"
alors que le prix du meilleur album a été attribué au bédéiste français Julien Revenu
pour "Ligne B", le jury du concours a, par
ailleurs, attribué un prix spécial au français
Emmanuel Le Page pour son album "La
lune est blanche".
Le concours international du 8ème
Fibda a connu cette année la participation
d’une cinquantaine d’œuvre toutes catégories confondues.
Inauguré mardi, le 8ème Fibda, qui
connait la participation de bédéistes d’une
trentaine de pays, prendra fin samedi après
la remise des prix des concours nationaux
et du concours de déguisement.
Cheikh sidi bemol, ambassadeur d’amnesty
international algérie contre la peine de mort
R. N.
L
e chanteur Algérien de Rock,
Cheikh Sidi Bemol, a été désigné «
Ambassadeur d’Amnesty International Algérie contre la peine de mort », dans le
cadre du programme « Art pour Amnesty
», qui rassemble des artistes de toutes les
disciplines au sein de projets collaboratifs
visant à soutenir et promouvoir la cause
des droits humains, a annoncé l’organisation le 09 octobre 2015, à la veille de la
journée mondiale contre la peine de mort.
Cheikh Sidi Bemol est un artiste qui a
toujours milité pour l’abolition de la peine
de mort en Algérie et dans le monde no-
tamment à travers sa chanson « El Bandi ».
« C’est son engagement courageux tout
au long de sa carrière pour l’abolition de ce
châtiment cruel et inhumain, qu’est la peine
de mort, en Algérie et dans le monde, qui
fait de lui, naturellement, la voix de ce combat à nos côtés. Son soutien emblématique
nous permettra, incontestablement, de renforcer le mouvement abolitionniste en Algérie et dans le monde » a déclaré Hassina
Oussedik, Directrice d’Amnesty International Algérie. « Je soutiens le combat d’Amnesty International qui se mobilise depuis
très longtemps pour l’abolition de la peine
de mort sur toute la planète. Je pense que
la justice, ce n’est pas la vengeance. C’est
pourquoi, je milite depuis toujours pour
l’abolition de la peine de mort partout dans
le monde. Quel que soit le crime, quel que
soit l’individu, quel que soit la rage qu’il
peut provoquer en nous, quel que soit la
nausée qu’il peut nous donner, on le considère toujours comme un être humain et
nous devons préserver sa vie. Il peut payer
son crime, il mérite une punition mais ce
n’est pas la mort » a déclaré Cheikh Sidi
Bemol. « Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la peine capitale, parce qu’on ne peut
pas revenir dessus. Si un jour on condamne
un innocent, on ne pourra plus le sauver si
on découvre par la suite qu’il n’a rien fait…
» a-t-il déclaré.
La France signe le contrat de vente des deux
Mistral à l'Egypte
L
a marine égyptienne et le groupe Direction des constructions navales services (DCNS) ont signé samedi au Caire,
en présence du Premier ministre français Manuel Valls et du président égyptien Abdel Fattah al Sissi, le contrat de vente de deux
navires porte-hélicoptères Mistral. Un accord de principe avait été
trouvé le mois dernier pour la vente au Caire de ces deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits aux
chantiers navals de l'Atlantique à Saint-Nazaire et initialement des-
tinés à la Russie. Leur vente avait été annulée en raison du conflit
en Ukraine, que les Occidentaux estiment alimentés par Moscou.
La visite de Manuel Valls au Caire vise à conforter les liens avec
l'Egypte, qui vient également d'acquérir 24 avions de combat Rafale de Dassault Aviation, commande notamment financée par des
prêts des pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite.
Elle s'inscrit dans le cadre d'un contrat franco-égyptien de 5,2
milliards d'euros qui comprend aussi des missiles et une frégate.
Moscou
annonce
64 sorties en 24
heures contre
l'EI en Syrie
L
'aviation russe a effectué 64 sorties
contre 55 cibles de l'organisation
Etat islamique (EI) en Syrie entre vendredi et samedi à la mi-journée, rapportent les agences de presse russes citant un
représentant du ministère russe de la Défense.
L'Observatoire syrien des droits de
l'homme (OSDH) rapporte pour sa part
que des avions russes ont frappé samedi
matin dans l'ouest de la Syrie, dans les
secteurs de Lattaquié et de Hama.
Les frappes signalées par l'OSDH se
sont produites dans les secteurs nord du
gouvernorat de Lattaquié, le fief de la
communauté alaouite du président Bachar al Assad sur la côte méditerranéenne, et dans le nord du gouvernorat
voisin de Hama.
Selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie, l'EI n'a pas
de présence véritable dans ces zones.
L'OSDH ajoute que d'autres militants
armés opèrent dans cette région, dont des
combattants tchétchènes.
L'Observatoire rapporte par ailleurs
qu'une importante explosion a frappé un
immeuble à la périphérie d'al-Bab, fief de
l'EI dans le nord de la Syrie, au nord-est
de la ville d'Alep dont les djihadistes de
l'EI se sont rapprochés ces derniers jours.
Saïda
120 commerces
endommagés
par un incendie
Un important incendie qui s’est déclenché dans la nuit du jeudi à vendredi,
au marché "La Marine" de Saïda, a endommagé 120 commerces et détruit une
quantité importante de marchandises, at-on appris auprès des services de la protection civile. Sitôt l’alerte donnée, les
pompiers se sont rendus sur place pour
circonscrire l’incendie et éviter sa propagation. Ils ont également porté secours à
six personnes accommodées par les fumées. Les victimes ont été évacuées vers
l’hôpital Ahmed Medghri pour recevoir
les soins appropriés.
Les services de la protection civile ont
mobilisé d’importants moyens humains
et matériels pour lutter contre l’incendie,
éteint après trois heures de lutte acharnée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incendie,
ajoute-t-on de même source.