Lettre ouverte d`un lecteur particulier à François Soudan, Directeur

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Lettre ouverte d`un lecteur particulier à François Soudan, Directeur
Lettre ouverte d’un lecteur particulier à François Soudan, Directeur de la rédaction de ¨Jeune Afrique¨
Écrit par Guy Milex Mbondzi
Mercredi, 03 Juin 2015 12:37 - Mis à jour Mercredi, 03 Juin 2015 12:55
La vieille sagesse populaire qui veut que la promiscuité entraîne forcément la complicité est en
train de se vérifier sur tous les articles du Congo écrits par François Soudan, Directeur de la
rédaction de l’hebdomadaire
"Jeune Afrique"
.
Considéré comme l’une des meilleures signatures d’un journal que beaucoup d’africains
apprécient tant, François Soudan s’est, au fil des temps, imposé comme une émule aux jeunes
confrères africains. Combien de lecteurs ne se souviennent-ils pas des feus Elima Fall et Sene
n Andriamirado
,
Francis Kpatindé
… Aujourd’hui, c’est
François Soudan
qui fait la pluie et le beau temps du groupe
SIFIJA
, propriété de
Béchir Ben Yahmed
.
Lorsque Pascal Lissouba ferme les vannes à Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed dépêche
alors ses missi dominici auprès du Président congolais de l’époque pour obtenir des
publi-reportages. C’est sur ces entrefaites que
François Soudan
rencontre
Arlette Nonault
, journaliste à Radio Congo et collaboratrice de
Claudine Munari
, alors toute puissante Directrice de cabinet de
Pascal Lissouba
. La suite va s’avérer une histoire d’amour entre
Arlette et François
. De l’avis d’un proche qui travaillait en ce moment au Palais du peuple, il s’agissait beaucoup
plus d’une affaire d’intérêt au profit de
"Jeune Afrique"
, en perte de vitesse à l’époque au
Congo
, qu’une véritable histoire d’amour.
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Lettre ouverte d’un lecteur particulier à François Soudan, Directeur de la rédaction de ¨Jeune Afrique¨
Écrit par Guy Milex Mbondzi
Mercredi, 03 Juin 2015 12:37 - Mis à jour Mercredi, 03 Juin 2015 12:55
Comme quoi un bon journaliste se comporte parfois comme un animal politique : user de
tous les moyens, y compris la séduction, pour atteindre son objectif et conforter ses
propres intérêts.
Etait-ce le cas dans la relation entre
François Soudan
et la collaboratrice de
Claudine Munari
? N’empêche que nonobstant la relation d’amour qui va s’établir entre les deux journalistes,
François Soudan
ne s’était pas départi de son rôle de journaliste objectif, sous le régime de
Pascal Lissouba
.
A l’arrivée de Sassou en 1997, selon de nombreux analystes et lecteurs, le Directeur de la
rédaction aurait pris un virage à 180° donnant parfois l’impression d’être la caisse de
résonance du Palais. Selon certaines indiscrétions provenant des journalistes de
"Jeune Afrique"
,
François Soudan
leur aurait dit à brûle-pourpoint :
« c’est moi seul qui traite l’actualité politique du Congo, occupez-vous du reste » !
Un journaliste de
"Jeune Afrique"
récemment en séjour à
Brazzaville
pour une série de reportages devant paraître à l’occasion du 15 août, nous a soufflé à l’oreille
qu’il ne pouvait pas aborder les questions politiques du Congo.
« C’est un domaine réservé à Soudan »
, s’en plaignait-il.
Que François Soudan s’occupe des questions politiques qui concernent son beau-père est
une chose normale dans son travail de journaliste. Mais qu’il se laisse manipuler ou influencer
par ceux qu’on présente aujourd’hui comme ses beaux-parents, c’est là où le bât blesse.
On peut aisément comprendre que Soudan, à travers son épouse, n’aurait pas pu obtenir
un crédit sans nantissement auprès de la BGFI Congo pour se taper une école destinée
aux enfants des riches, où est sa dignité ?
Des sources proches de la présidence confirment par ailleurs que certains articles, notamment
celui qui évoque le clash entre Sassou et Hollande, à l’issue du dernier sommet de la
francophonie à Dakar, a été écrit par le cabinet du Chef de l’Etat congolais. Il n’en demeure pas
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Écrit par Guy Milex Mbondzi
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moins vrai, que c’est son épouse,
Arlette
Nonault
,
qui lui inspire souvent certains papiers. Ainsi pourrions-nous nous étonner que
"Jeune Afrique"
passe sous silence des scandales politiques dans lesquels le
PCT
est son Chef sont impliqués. La virulence est plus manifeste quand il faut laver
Joseph Kabila, Paul Biya
ou
Thomas Yayi Boni
, qualifiés par les habitants du 57 bis, rue d’Auteuil, comme les harpagons de leur zone
d’influence.
Au Congo, Jeune Afrique a perdu toute crédibilité aux yeux des lecteurs.
Correspondance particulière.
Guy Milex Mbondzi
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