Diagnostic de l`halitose: la mauvaise haleine est mesurable

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Diagnostic de l`halitose: la mauvaise haleine est mesurable
Diagnostic de l’halitose: la mauvaise haleine est
mesurable
Comment diagnostic et classer l’halitose?
La première étape du diagnostic consiste à objectiver l’intensité de l’odeur.
Le diagnostic peut se faire de manière organoleptique (donc par l’odorat)
ou à l’aide d’instruments.
Mesure organoleptique (gold standard)
L’examen organoleptique s’effectue par vérification de l’odeur par le
dentiste à différentes distances du patient. Il s’agit du moyen le plus simple
pour constater la mauvaise haleine. Cependant, cet examen est difficilement
reproductible parce qu’il peut être influencé par des paramètres subjectifs.
La mesure organoleptique est toutefois préconisée pour la première
recommandation de traitement. Pour les études cliniques, la mesure est
effectuée à distance constante en utilisant une échelle de 0 à 5. Au cabinet
dentaire, la mesure est effectuée de préférence à distance variable (échelle
de 3 degrés, voir ci-dessous) entre patient et dentiste. Le degré de gravité
de l’halitose est déterminé en fonction de l’intensité de l’odeur désagréable
perçue à différentes distances.
Echelle de 3 degrés à distance variable:
Perception d’une odeur désagréable quand le patient parle normalement
à une distance de 1 m: degré de gravité élevé (degré 3)
à une distance de 30 cm: degré de gravité moyen (degré 2)
à une distance de 10 cm: degré de gravité faible (degré 1)
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Mesure à l’aide d’instruments
Pour déterminer objectivement l’intensité de la mauvaise haleine, on peut
effectuer en plus des mesures instrumentales. Les appareils courants pour
ce faire sont des chromatographes en phase gazeuse ou ce que l’on appelle
des moniteurs de sulfures. Ils permettent de mesurer la concentration de
composés soufrés volatils (VSC) dans l’air expiré par les patients.
Examen intra-oral
Une mesure organoleptique positive devrait être complétée par un
diagnostic intra-oral de la cavité buccale. L’accent est mis ce faisant sur les
sites de prédilection de la plaque, y compris la langue. Il est en outre
recommandé de demander à chaque patient, avant le traitement, de
répondre à des questions sur la mauvaise haleine à l’aide du questionnaire
d’anamnèse. Ces questions devraient être prises en compte dans le
diagnostic afin de pouvoir définir et mettre en œuvre les étapes
thérapeutiques nécessaires.
Questionnaire d’anamnèse
Exemples de questions d’anamnèse
Avez-vous, même occasionnellement, mauvaise haleine?
Quelles autres mesures d’hygiène bucco-dentaire (en plus du brossage
des dents) appliquez-vous? (gratte-langue, brosse interdentaire, fil
dentaire, etc.)
Souhaitez-vous que l’on aborde dans ce cabinet le sujet de la mauvaise
haleine et des mesures préventives?
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