Wirtschaftsbericht Serbien 2013 – 2014

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Wirtschaftsbericht Serbien 2013 – 2014
Formulaire CH@WORLD: A754
Représentation suisse à: Belgrade
Pays: Serbie
Date de la dernière mise à jour: 20 août 2014
Wirtschaftsbericht Serbien 2013 – 2014
1. Allgemeine Einschätzungen, wirtschaftliche Probleme und
Herausforderungen
Depuis le 21 janvier 2014 la Serbie, pays officiellement candidat à l’Union Européenne (UE),
a débuté ses négociations d’adhésion avec Bruxelles, consistant dans la reprise de l’Acquis
Communautaire et ses 35 chapitres. L’ouverture des négociations d’adhésion marque un cap
fondamental pour un pays qui, dans un passé encore récent, se trouvait en marge des Etats
européens et au sortir des conflits dans les Balkans de l’Ouest faisait l’objet de sanctions
économiques.
Afin de pouvoir ouvrir ses négociations avec l’UE, la Serbie a dû se soumettre à une double
conditionnalité. La première concernait la justice internationale. C’est seulement une fois les
accusés de crimes de guerre remis au Tribunal Pénal International pour l’Ex-Yougoslavie
(TPIY) que la Serbie a obtenu le statut de candidat à l’UE. La deuxième conditionnalité
revenait à reconnaître de facto le Kosovo comme Etat indépendant, abandonnant toute
souveraineté territoriale, y compris sur le Nord du Kosovo. Le dialogue mené entre Belgrade
et Pristina sous l’égide de l’UE, résultant dans l’accord signé à Bruxelles en avril 2013, a
remplis cette fonction.
La troisième conditionnalité, qui accompagnera les négociations d’adhésion, concerne les
« réformes structurelles » qui permettront de rendre la Serbie compatible avec l’acquis
communautaire. Pour l’essentiel, ces réformes ont un caractère économique, même si le
« rule of law » y joue également un rôle prépondérant. Il faudra que la Serbie accomplisse sa
transition vers une économie de marché qui remplisse les critères de Bruxelles, en matière
notamment de maîtrise des déficits publics et d’ouverture à la libre concurrence. Pour ce
faire, héritière du système économique de l’ex-Yougoslavie, marqué par un fort
interventionnisme étatique, la Serbie doit refonder les bases même de son système
économique afin de l’adapter aux exigences des marchés européens et, au-delà, des
marchés mondiaux.
Or, une des difficultés est qu’en matière de pouvoir d’achat réel les Serbes vivaient mieux en
Ex-Yougoslavie qu’à présent. Les années de guerre, puis d’embargo économique suite aux
frappes de l’OTAN, ont conduit le pays en queue de liste des économies européennes. A
peine la Serbie se remettait en selle, connaissant entre 2000 et 2008 huit années
d’expansion avec une croissance annuelle moyenne de 4,5% du PIB, que la crise financière
de 2008, suivie par la crise de la dette souveraine en zone Euro ont représenté une véritable
douche froide pour une économie très dépendante des pays de la zone euro. En 2009, le
pays était en récession (-3.5% du PIB).
Malgré la lente reprise économique de 2010 et 2011 (respectivement +1% et +1,6% du PIB),
partiellement retrouvée en 2013 (+2.1%) la dette publique et le déficit public ont continué de
se creuser sans que les précédents Gouvernement ne soient capables de mettre en chantier
les réformes de redressement tant attendues sur des sujets cruciaux tels que la lutte contre
la corruption, la libéralisation du marché, les privatisations ou la réforme de l’état social. Ce
manque de volonté de réformer l’Etat et la poursuite d’une politique économique de statu
quo malgré l’ampleur de la crise fut d’ailleurs la cause principale de la défaite du Parti
Démocratique (DS) de Boris Tadic, en mai 2012. L’argument de la défense du Kosovo ne
pouvait à long terme abuser l’électorat sur le décrochage économique de la Serbie.
Changements politiques et stagnation économique
Depuis mai 2012, la Serbie a vécu un changement politique profond. Longtemps dans
l’opposition, le Parti Progressiste de Serbie (SNS), né d’une scission avec le parti Radical en
raison de sa propre orientation vers l’UE, est parvenu, à la surprise générale, à remporter
l’élection présidentielle en la personne de Tomislav Nikolic. Alors qu’il remettait sa fonction
de chef du parti, pour prendre celle de Président de la République, à son dauphin,
Aleksandar Vucic, celui-ci allait connaitre une ascension politique fulgurante.
D’abord nommé vice-Premier Ministre et en charge du portefeuille de la Défense au sein
d’un gouvernement de coalition avec le Parti Socialiste (SPS), de 2012 à 2014, Vucic et son
parti provoquaient des élections législatives et municipales anticipées en avril 2014 et
remportaient une écrasante victoire avec 48% des suffrages et un contrôle quasi-total de
l’Assemblée, ainsi que de la plupart des municipalités de Serbie, dont Belgrade. En moins de
deux ans, le paysage politique a ainsi totalement basculé d’une domination du DS à celle, à
peu près totale, du SNS, qui a gardé néanmoins le SPS comme partenaire du
Gouvernement (le SPS était déjà partenaire du Gouvernement DS et son chef, Ivica Dacic,
après avoir été Premier Ministre de 2012 à 2014, est à présent Ministre des affaires
étrangères).
L’argument principal de Vucic durant la campagne de 2014 était basé sur sa volonté de
réformer le pays, en commençant par l’économie, afin d’attirer des investisseurs. Les
résultats n’ont pas tardé: des nouvelles lois sur le travail, les retraites, la privatisation, la
faillite des sociétés et les médias ont été adoptées durant les cent premiers jours du
Gouvernement ; c’est ce paquet législatif, que réclamaient de longues dates Berlin, Bruxelles
et Washington, dont Vucic s’est rapidement acquitté. Malgré ce blitz législatif spectaculaire,
que des lois adoptées en procédure d’urgence et un manque de consultation avec les
partenaires sociaux a rendu possible, le vrai test qui reste à venir sera la mise en ordre des
administrations et entreprises publiques surdimensionnées et chroniquement déficitaires, ce
qui revient à assumer le coût social des réformes, ce qui impliquerait vraisemblablement des
dizaines de milliers de chômeurs en plus, dans un pays qui en compte plus de 23%.
Les inondations de mai 2014 plombent les chances de reprises pour l’année en cours
Suite à plus de 72h ininterrompues de fortes pluies à mi-mai 2014, la Serbie a connu les plus
graves inondations depuis plus d’un siècle sur son territoire (la montée des eaux touchant
également la Bosnie-Herzégovine et dans une moindre mesure l’Est de la Croatie).
L’estimation des coûts engendrés par cette catastrophe naturelle majeure est difficile à
mesurer de façon précise, le Ministre Dacic ayant fait état, lors de la Conférence des
donateurs réunie du 16 juillet 2014 à Bruxelles, d’1.5 milliards d’Euro de dégâts pour la
Serbie (et 2 milliards pour la Bosnie-Herzégovine), toujours est-il que malgré le soutien
apporté par plusieurs pays étrangers, dont la Suisse, l’essentiel de ces coûts devra être
absorbé par la Serbie.
Selon le rapport du mois d’août de la Banque Nationale serbe, les répercussions de cette
catastrophe naturelle se font ressentir en particulier sur les prix des denrées agricoles
(encore que moins qu’escompté), mais également sur la production d’électricité (la principale
centrale du pays ayant été fortement touchée par le sinistre) et de façon plus générale sur
les exportations (qui étaient en hausse dans le premier quart de 2014, puis en nette baisse
après mai). Les inondations pèseront également certainement sur les déficits publics, déjà
très hauts et dont la projection pour 2014 est de 7.1%. Le PNB recule après une légère
hausse en 2013 et au début 2014, avec une projection de -0.5% pour l’année en cours. Si
tout ne peut être mis sur le compte des inondations, loin s’en faut, mais plutôt sur les bases
structurelles toujours très fragiles de l’économie serbe, il est clair que celles-ci ont eu un
impact très négatif sur l’ensemble de l’économie.
Réalités macroéconomiques et défis structurels
De façon générale, la politique volontariste du Gouvernement Vucic se heurte à l’opiniâtreté
des faits. Selon l’index du WEF, la Serbie est le pays le moins compétitif d’Europe. A mi2014, l’analyse des indicateurs macroéconomiques du pays remet encore en question
l’efficacité des politiques déployées. Après une croissance retrouvée en 2013, la Serbie se
trouve à mi-2014 en récession et enregistre une chute du PIB de 2%. La dette publique (61%
à fin 2013, c’est-à-dire bien au-delà de la limite de 45% fixée par la Loi serbe sur le Budget)
et le déficit budgétaire (prévision de 7.1% en 2014) ont atteint des niveaux record. Seule
l’inflation a été jugulée (2.2%) grâce à une intervention énergique de la Banque Nationale (la
Serbie dispose de réserves conséquentes), politique monétaire qui a permis d’éviter un
décrochage du dinar, mais avec à présent un risque de déflation selon le rapport du mois
d’août de la Banque Nationale serbe.
L’économie de transition serbe présente ainsi toujours la même vulnérabilité structurelle,
dont les principaux facteurs, en résumé, sont les suivants :

une excessive dépendance à l’importation qui se traduit par un solde négatif de la
balance commerciale (malgré des secteurs automobiles et énergétiques diversifiés, la
balance commerciale reste de -9.1% du PIB en 2013) ;

une partie grandissante de la dette publique contractée à l’étranger, résultant
d’emprunts auprès des Institutions Financières Internationales (FMI, BERD et BEI) ;

la dépendance envers des investissements directs étrangers pour améliorer et
maintenir l’infrastructure économique intérieure;

un manque de compétitivité, confirmée par la peu flatteuse 101ème place (dernier
pays européen) sur 148 pays dans le Global Competitiveness Index 2013-2014
élaboré par le World Economic Forum ;

un marché du travail marqué par un chômage situé à 23% de la population active (la
plus grande partie constituée par des chômeurs de longue durée) ;

une stagnation des salaires nominaux (salaire moyen de l’ordre de 350 € par mois),
miroitée par une perte du pouvoir d’achat réel, l’avancement du vieillissement de la
population et la fuite des jeunes cerveaux.
Face à de tels défis, le Gouvernement pourra difficilement éviter la reprise d’un arrangement
avec le FMI, dont les représentants effectuent des missions de travail régulièrement en
Serbie. L’accord de précaution avec le FMI impliquera la poursuite des réformes de structure
(notamment, privatisations, amélioration de la gouvernance des entreprises qui resteront
dans le domaine public, mise en œuvre des lois sur le marché du travail, du droit de la faillite,
des permis de construire…), qui sont au cœur de la mission que s’est fixée le gouvernement,
ainsi que des mesures de consolidation budgétaire.
Les marges de manœuvre à disposition du Gouvernement sont restreintes et les mesures à
prendre seront nécessairement impopulaires. Outre la stratégie de consolidation fiscale pour
2013-2015, des mesures à court terme telles que le gel des salaires publics et des retraites,
l’augmentation de la TVA, des impôts indirectes et de la taxation des profits d’entreprise,
sont inévitables sur le court terme. Sur le plan extérieur, même si l’UE demeure de très loin
le principal partenaire économique du pays, la Serbie renforce ses relations (investissements,
échanges…) avec ses partenaires traditionnels (Russie), et avec les pays émergents (Chine,
Azerbaïdjan, Pays du Golfe).
2. Internationale und regionale wirtschaftliche Abkommen
2.1. Politik und Prioritäten Serbiens
Comme mentionné, la priorité serbe est l’adhésion à l’UE et la mise en œuvre des accords
économiques signés avec l’UE. En tant que membre du Fond Monétaire International (FMI),
de la Banque Mondiale (BM), de la Banque Européenne pour la reconstruction et le
Développement (BERD) et de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), la Serbie
poursuit une politique active au sein des Institutions Financières Internationales. Les
négociations vers l’accession à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ont également
progressé et sont proches d’une conclusion.
Au niveau régional, la République serbe est officiellement membre depuis 2007 du Central
European Agreement on Free Trade (CEFTA), Organisation régionale comprenant 7 Etats
de la région et dont la Serbie avait pris la Présidence en 2010. Ayant une balance
commerciale excédentaire dans la région, la Serbie profite grandement des avantages liés à
une libéralisation du commerce. La Serbie dispose en outre d’accords bilatéraux avec la
Russie et la Turquie, deux partenaires commerciaux essentiels hors Union Européenne,
ainsi qu’avec la Biélorussie et des pays émergents (Chine, Azerbaïdjan, Pays du Golfe).
Parmi les pays membres de l’Union Européenne, la Serbie a en outre signé des partenariats
stratégiques et économiques avec l’Italie et la France, tandis qu’elle reste un partenaire
privilégié de l’Allemagne, autant sur le plan économique que politique.
2.2. Perspektiven für die Schweiz
A l’échelle de l’Europe du Sud-Est, la Serbie reste un pays dont le potentiel est certain, de
par son emplacement géographique et son dynamisme, en particulier l’agglomération de
Belgrade. Toutefois, les difficultés économiques auxquelles la Serbie fait face rendent pour
le moment une expansion des relations commerciales avec la plupart des pays européens,
dont la Suisse, difficiles. Une corruption toujours persistante, malgré l’engagement du
Gouvernement sur ce point, ainsi que des barrières administratives résultant d’une
centralisation trop forte, représentent des freins aux investissements. Les réformes sont ainsi
nécessaires pour attirer la confiance d’investisseurs Suisses et étrangers.
Les accords économiques bilatéraux signés entre la Suisse et la Serbie couvrent tous les
domaines d’intérêts mutuels, de commerce et coopération économique (en vigueur en 2001),
de coopération technique et financière (2003), de protection et de promotion des
investissements (2007), et de double imposition (2007). Un accord de libre-échange entre la
Serbie et les pays membres de l’AELE, entré en vigueur le 1er octobre 2010, complète les
accords. La collaboration économique institutionnelle entre les deux pays continue de se
manifester à travers la Commission économique mixte Suisse-Serbie. L’entente économique
très satisfaisante entre les deux pays se poursuit également dans les enceintes
internationales au sein des groupes de vote du FMI, de la Banque Mondiale et de la BERD,
où la Suisse représente les intérêts de la Serbie.
Le 22 avril 2014, lors de la visite officielle du Président de la Confédération Didier Burkhalter
en Serbie, une chambre de commerce suisse-serbe a été inaugurée à Belgrade en présence
du Premier Ministre Aleksandar Vucic. Avec l’appui de l’ambassade de Suisse en Serbie la
nouvelle structure permettra d’accentuer les opportunités entre les deux pays, en particulier
permettant d’orienter les potentiels investisseurs suisses en Serbie, mais aussi de favoriser
les liens entre des entreprises serbes désirant exporter leurs produits en Suisse, où des liens
entre la chambre de commerce et des partenaires tels Economiesuisse, Swiss Global
Entreprise et la Chambre de Commerce de l’Europe du Sud-Est sont tissés. La Chambre
sera pleinement opérationnelle à partir de la fin de l’année 2014.
3. Aussenhandel
3.1. Entwicklung und allgemeine Perspektiven
Serbiens Wirtschaft ist 2013 vor allem dank stark zulegender Exporte die Rückkehr zum
Wachstum geglückt. Das Außenhandelsdefizit hat sich im vergangenen Jahr um 25,3
Prozent auf 4,5 Milliarden Euro verringert. Für das Exportwachstum ist vor allem die
Kraftfahrzeugindustrie verantwortlich. Der Anteil von Pkw, Nutzfahrzeugen, Zweirädern und
Kfz-Teilen und -Zubehör an den Gesamtausfuhren beträgt 16,3%. Den Hauptbeitrag zu
dieser Entwicklung steuerte der italienische Fiat-Konzern „Fiat Automobile Serbien“ (FAS)
bei, der mittlerweile die Position des wichtigsten Exporteurs des Landes bezogen hat.
Serbische Unternehmen exportierten in 2013 Waren im Wert von rund 11 Milliarden Euro,
was einen Anstieg von 25,8 Prozent zum Vorjahr bedeutet. Die Einfuhren legten nur noch
um leichte 5,1 Prozent zu und betrugen 15,46 Milliarden Euro. Das Export-Import Ratio lag
bei 71,1 Prozent, verglichen zum Vorjahr, wo es 59,4 Prozent betrug.
Unter den wichtigsten Exportländern befinden sich Italien (1,8 Mia. Euro; 16,3% der
Gesamtexporte), Deutschland (1,4 Mia. €; 11,9% der Gesamtexporte), Bosnien und
Herzegowina (887 Mio. €) und die Russische Föderation (799 Mio. Euro).
Auf der Importseite sind es Italien (1,8 Mia. Euro; 11,5% der Gesamtimporte); Deutschland
(1,7 Mia. Euro der Gesamtimporte), die Russische Föderation (1,4 Mia. Euro) und China mit
1,1 Mia. Euro.
Der Markt der Europäischen Union nimmt 63% der gesamten Ausfuhren aus Serbien auf.
Der zweitgrößte Markt sind die Länder aus der Region, Mitglieder des multilateralen
Handelsabkommens CEFTA, mit welchen 14% des serbischen Aussenhandels, bzw. 2,6
Mia. im Export und 916 Mio. auf der Importseite realisiert.
Serbien ist das einzige europäische Land, das seit 2007 ein Freihandelsabkommen mit
Russland besitzt. Freihandelsabkommen bestehen zudem mit Weißrussland, der Türkei und
Kasachstan, sodass der relativ kleine Binnenmarkt Serbiens auch als Produktions- und
Distributionszentrum interessant ist. Serbien ist Mitglied der SchwarzmeerWirtschaftskooperation und hat ein Abkommen über besondere Beziehungen mit der
Republika Srpska (in Bosnien und Herzegowina).
Die serbische Wirtschaft leidet noch immer an einem strukturellen Handelsbilanzdefizit,
obwohl sich der Außenhandel allmählich zu stabilisieren und dem Umfang der Vorkrisenjahre
anzunähern scheint. Serbien ist stark von den Entwicklungen auf den EU-Märkten abhängig
und eine sinkende Nachfrage in der EU würde auch die serbische Wirtschaft hart treffen. Die
Abhängigkeit von teuren Öl- und Gasimporten aus dem Ausland ist ein weiteres Problem für
die Handelsbilanz Serbiens. Immerhin werden im Zusammenhang mit einigen großen
Infrastrukturprojekten positive Impulse von Investitionen erwartet. Der private Konsum bleibt
dagegen angesichts weiterhin drohender realer Einkommensverluste ohne Schwung.
Mittelfristig dürften allenfalls moderate Zuwächse möglich sein. Gerechnet wird mit einer
Zunahme des BIP von 1% bis 2% sowie einer Beschleunigung des Wachstums in den
beiden Folgejahren auf 3% beziehungsweise 4% jeweils gegenüber dem Vorjahr. Getragen
wird dieses vor allem von den Investitionen und vom Export, die in den kommenden drei
Jahren real um durchschnittlich 8,1% beziehungsweise 10,3% pro Jahr zulegen werden.
Serbien setzt auf Investitionen und eine Modernisierung der Industrie, die in Zukunft ein
nachhaltiges, auf Export basiertes Wirtschaftswachstum ermöglichen soll. Neben einer
aktiven Förderpolitik, die in den letzten Jahren zu der vermehrten Ansiedlung internationaler
Industrieunternehmen in Serbien führte, hat die serbische Regierung erkannt, dass die
Wettbewerbsfähigkeit der einheimischen Industrie nur durch eine effizientere Nutzung von
Energieressourcen gewährleistet werden kann.
3.2 Bilateraler Handel
Das Exportvolumen Serbiens in die Schweiz hat sich von 2002 – 2012 nahezu vervierfacht
und das Niveau aus dem Vorkrisenjahr 2008 überholt. Trotz der weiterhin bemerkenswert
dynamischen Entwicklung im Handelsaustausch mit Serbien und dem aus schweizerischer
Sicht erfreulichen Handelsbilanzüberschuss sind die bilateralen Wirtschaftsbeziehungen
immer noch relativ bescheiden. Die schweizerischen Exporte nach Serbien verzeichneten
2013 einen positiven Aufschwung von 14%. Die Importe aus Serbien waren um 8% höher im
Vergleich zum Vorjahr.
Der schweizerisch-serbische Außenhandel belief sich im vergangenen Jahr auf 258 Millionen
Schweizer Franken. Die schweizerischen Exporte nach Serbien erreichten von Januar bis
Dezember 2013 ein Volumen von 162 Mio. CHF, importiert hat die Schweiz serbische Waren
im Wert von rund 100 Mio. Franken.
Zu den umsatzstärksten Warengruppen zählten Produkte der chemisch-pharmazeutischen
Industrie, Maschinen und elektronische Apparate, Präzisionsinstrumente, Uhren, Schmuck
und Metalle. Der bedeutendste Teil der serbischen Lieferungen in die Schweiz entfällt auf
Metalle (25%) und Metallprodukte (8,5%), Agrarprodukte (16,5%), Personenfahrzeuge
(14%), Textilien (12%), Möbel und Maschinen.
Im Rahmen der EFTA ist die Schweiz mit 77,6% des gesamtserbischen Exports und mit
90,2% des Imports der wichtigste Handelspartner der serbischen Wirtschaft.
Das grösste Marktpotential Serbiens ist in den Sektoren Landwirtschaft, Lebensmittel-,
Textil- (Lohnfertigung), Möbel-, Maschinen -und Metallindustrie (Metallverarbeitung),
Infrastruktur, Transport, Telekommunikation und Bauwesen zu suchen. Darüber hinaus
stellen die erheblichen Bedürfnisse Serbiens für Computer- und Medizintechnologie einen
interessanten Wachstumsmarkt dar.
Die serbische Regierung verfügt über einen umfassenden nationalen Plan für die Reform
des Strassen- und Eisenbahnwesens. Es bestehen Möglichkeiten der Zusammenarbeit im
Bau- und Energiesektor (erneuerbare Energiequellen), im Umweltbereich (Clean
Technologies), IT- und Transportsektor im Zusammenhang mit Darlehen und Krediten des
Internationalen Währungsfonds, der Weltbank, der Europäischen Bank für Wiederaufbau und
Entwicklung und von der Europäischen Union. So wurde anfangs März 2013 ein Vertrag
über die Anschaffung von 21 elektrischen Triebzügen für den Regionalverkehr zwischen den
serbischen Eisenbahnen und der Stadler Rail unterzeichnet. Die Finanzierung des Auftrags
im Volumen von rund 100 Millionen Euro erfolgt über die EBRD.
Einen besonderen Ansporn in der Förderung der bilateralen Wirtschafsbeziehungen stellt
auch die positive Entwicklung der Zusammenarbeit im Banken- und Finanzsektor,
insbesondere im Bereich des Zahlungsverkehrs (Kontokorrentbeziehungen mit UBS und
Credit Suisse) dar. Die Schweizerische Exportrisikoversicherung (SERV) wird für Serbien
seit 2008 gewährt.
Die meisten Schweizer Unternehmen, die in Serbien ihre Geschäfte abwickeln, haben vor
allem in den letzten Jahren überwiegend positive Erfahrungen gemacht. Hervorgehoben und
in einem guten Licht bewertet werden dabei vor allem die Qualifikation und
Leistungsbereitschaft der Arbeitnehmer, ihre akademische Ausbildung, Produktivität und
Verfügbarkeit von Fachkräften, niedrige Arbeitskosten, die geographische Lage, der
Marktzugang sowie die Integrationsfortschritte Richtung EU und WTO. Als weniger günstige
Standortfaktoren verdeutlichten die befragten Unternehmen vor allem noch Defizite in der
aufwendigen Administration, der unzureichenden Rechtssicherheit und Berechenbarkeit der
Wirtschaftspolitik. Die Umsetzung der bestehenden Gesetze und der Strategie zur Reform
der öffentlichen Verwaltung müssen verbessert werden. Obwohl die Umsetzung des
rechtlichen Rahmens für die Korruptionsbekämpfung fortgesetzt wurde, bleibt die Korruption
in vielen Bereichen jedoch weit verbreitet und stellt weiterhin ein gravierendes Problem dar.
In diesem Zusammenhang sind umso mehr die Bemühungen der serbischen Regierung zur
weiteren Verbesserung des Geschäftsklimas und der Bedingungen für Auslandsinvestoren
zu begrüssen. Dabei ist die konsequente Durchführung des Reformprojekts “Regulatory
Guillotine” und die Fortsetzung des eingeschlagenen Weges Richtung EU von besonderer
Wichtigkeit.
Auch die Schweiz unterstützt Serbien im Rahmen ihres Kooperationsprogramms mit dem
Ziel, die Wettbewerbsfähigkeit der serbischen Wirtschaft zu erhöhen bzw. die
Investitionsbedingungen zu verbessern.
Die seit der Wirtschaftskrise 2008/09 anhaltenden Probleme im serbischen Bausektor
scheinen 2013 an Schärfe zugenommen zu haben. Da die Konjunktur des Landes weiter auf
relativ schwachen Füßen steht, fehlen notwendige Impulse für eine nachhaltige Erholung der
Bauaktivitäten. Gleichwohl bleibt der Nachholbedarf im Hoch- wie auch im Tiefbau gewaltig.
Vor allem beim Neu- und Ausbau von Verkehrswegen gibt es zahlreiche Großvorhaben
4. Direktinvestitionen
4.1 Entwicklung und allgemeine Perspektiven
Nach einem starken Rückgang der Investitionen in 2012 (200 Mio. Euro), konnten 2013
Auslandsinvestitionen in Höhe von 768 Millionen Euro verbucht werden.
Zu den staatlichen Projekten, die das Wirtschaftswachstum in 2013 angekurbelt haben,
zählen Projekte im Infrastrukturbereich, staatliche Investitionen im Verkehrs- und
Energiesektor, Investitionen im Umweltschutzbereich und in der Energieeffizienz. Diese
Projekte wurden unter anderem mit Krediten internationaler Finanzorganisationen (IFIs), wie
etwa der EBRD und der EIB aber auch im Rahmen bilateraler Abkommen mit Ländern wie
Deutschland (KfW), Russland, Vereinigte Arabische Emirate finanziert. So übernahm
beispielsweise im August 2013 „Etihad Airways“ aus den Vereinigten Arabischen Emiraten
49% der serbischen Fluggesellschaft JAT Airways und gründete das gemeinsame
Flugunternehmen „Air Serbia“. Die restlichen 51% verblieben beim serbischen Staat. Neben
den Emiraten zeigten auch Russland und China Interesse, vor allem im serbischen
Infrastruktur-, Agrar- und Energiebereich, zu investieren.
Zur Förderung privater Investitionen an staatlichen Projektvorhaben hat das serbische
Parlament im November 2011 das Gesetz über öffentlich-private Partnerschaft
verabschiedet. Dieses Gesetz ermöglicht im Einklang mit den EU-Bestimmungen geregelte
öffentlich-private Partnerschaften auf allen Ebenen. Umfangreiche Investitionen sind vor
allem im Energie- und im Umweltschutzsektor geplant. Ein dynamischer Ausbau der Nutzung
erneuerbarer Energien und eine rapide Steigerung der Energieeffizienz sind nicht nur in
grundlegenden strategischen Dokumenten der Regierung und des serbischen
Energiekonzerns EPS verankert, es sind bereits konkrete große und kleinere Projekte auf
allen Zuständigkeitsebenen vorgesehen. Der Energiekonzern EPS sowie die Gemeinden
suchen für diese Projekte ausländische strategische Partner zu gewinnen.
Österreich ist nach offizieller Statistik der serbischen Nationalbank mit ca. 2.9 Mia. EUR
Investitionssumme weiterhin der grösste ausländische Investor in Serbien, gefolgt von
Norwegen, Griechenland, Luxemburg und Deutschland. Die Schweiz konnte ihre Position
zum Vorjahr um eine Stelle verbessern und liegt an 9. Stelle mit 483 Millionen Euro.
Russland tritt stärker als bisher als Investor in Serbien auf, durchaus auch aus politischem
Kalkül im Zusammenhang mit der Rolle Russlands als Beschützer der serbischen Interessen
in der Kosovokrise. Die russischen Investitionen konzentrieren sich dabei überwiegend auf
den Energiesektor (South-Stream Pipeline). Russische Unternehmen wollen auch in die
Entwicklung des Schienenverkehrs in Serbien investieren. Mit einem 800 Millionen Dollar
schweren Darlehen wird Russland die Modernisierung der Eisenbahnstrecken BelgradPančevo und Belgrad-Bar unterstützen, sowie die Errichtung mehrerer Strecken auf dem
Korridor 10 in einer Länge von 110 km. An der Ausschreibung für den strategischen Partner
für das Eisenwerk Smederevo nahm nur das russische Unternehmen „Uralvagonzavod“ teil.
Potenzielle Investoren zeigen großes Interesse nicht nur für die Energiewirtschaft und
Wasserversorgung, sondern auch für die Automotive, Textil-, Leder- und Schuhindustrie
sowie für die Süßwarenherstellung. Immer intensiveres Interesse besteht auch im Segment
der Informations- und Kommunikationstechnologien.
Serbien erhofft im Jahr 2014 u.a. durch die weitere Annäherung an die EU mehr
Investitionen anzulocken, vor allem hofft man auf Investoren aus den Golfstaaten, den
Vereinigten arabischen Emiraten sowie China und vor allem Russland. Grosse Hoffnungen
werden weiterhin auf das FIAT- Joint Venture gesetzt, von welchem sich Serbien den Zuzug
weiterer Automobilzulieferer und eine positive Signalwirkung an andere ausländische
Großinvestoren erhofft. Auch die Anlockung von neuen Auslandsinvestoren in der
produzierenden und exportierenden Industrie bleibt Serbiens strategisches Ziel. Chancen
bestehen vor allem im Bereich der Industriemodernisierung, im Energiesektor, in der
Umwelttechnik (Abwasser- und Müllentsorgung), in der Gesundheits- und Agrarwirtschaft, in
den Beratungsdienstleistungen nach europäischen Standards sowie im Produktionssektor in
den Bereichen Metall-, Holz-, Möbel- und Textilindustrie. Auch der Infrastrukturbereich
(Korridor 10, Transeuropäische Verkehrswege) bleibt weiterhin eine Priorität der serbischen
Regierung.
Bei der Bewertung der Standortfaktoren verdeutlichen ausländische Unternehmen, dass sie
vor allem Defizite bei der Effizienz der öffentlichen Verwaltung, Bekämpfung der Korruption
und der organisierten Kriminalität, Zahlungsdisziplin, Rechtssicherheit und Berechenbarkeit
der Wirtschaftspolitik sehen. In einem guten Licht wurden Arbeitnehmer und der Arbeitsmarkt
bewertet: Die Leistungsbereitschaft der Arbeitnehmer, die akademische Ausbildung,
Produktivität und Verfügbarkeit von Fachkräften sowie die Arbeitskosten wurden als gut
benotet. Andererseits gilt es Rahmenbedingungen für Investitionen zu schaffen, dazu
gehörten auch weniger Bürokratie und eine Unternehmen freundliche Regierung.
4.2 Bilateraler Kapitalfluss
Neben dem Warenaustausch spielen auch direkte Investitionen schweizerischer
Unternehmen in Serbien zunehmend eine bedeutende Rolle. Seit 2005 bewegt sich die
Schweiz mit den Investitionen schweizerischer Unternehmen unter den Top 10 der
ausländischen Investitionen. Die schweizerischen Direktinvestitionen in Serbien kumulieren
sich in der Zeitspanne von 2005 bis Ende 2013 auf 483 Millionen Euro, so dass sich die
Gesamtposition der Schweiz
von Platz 10 auf den 9. Platz in der Statistik der
Investorenländer verbessern konnte. In 2012 lag die Schweiz mit insgesamt 77,5 Millionen
Euro, vorwiegend Dank der Nestlé - Investition von ca. 60 Mio. Euro für die Akquisition des
serbischen Lebensmittelherstellers Centroproizvod - auf Platz 2, gleich nach Kroatien.
Einzeln betrachtet ist Holcim mit über 200 Millionen Euro Direktinvestionen weiterhin der
grösste Schweizer Investor. In 2013 investierte Holcim 2 Millionen Euro in den Bau einer
zweiten Betonfabrik in der Nähe von Belgrad.
Die Basler Versicherung war die erste Schweizer Greenfield Investition in Serbien. Im
Oktober 2013 hat jedoch die UNIQA Insurance Group AG die serbische Versicherung der
schweizerischen Baloise Group übernommen. Pharmaswiss ist die bedeutendste Greenfield
- Investition im serbischen Pharmasektor. Der Ringier-Verlag hat 2003 das populäre
Belgrader Boulevardblatt „Blic“ und 2009 die renommierte Wochenzeitschrift „NIN“ erworben.
Alpiq hat im November 2013 ein Memorandum of Understanding (MoU) mit der serbischen
Regierung unterzeichnet, welches dem einheimischen Energiekonzern EPS den
Stromhandel im europäischen Markt zugänglich machen sollte. Eine intensivere
Investitionstätigkeit wird auch von Schweizer KMUs in Serbien verzeichnet. Firmen wie
TRS AG, Mikrop AG, Telsonic, Emilio Stecher, Tobler Gerüste, Meier-Mechanik, Daccomet
und vor allem im IT Sektor wie Young Culture und Drey dienen als Beispiel für Projektträger
eines neuen Investitionspotentials in Serbien - des klein- und mittelständischen
Unternehmertums. Insgesamt sind rund 170 Schweizer Firmen in Serbien vertreten.
Beim bilateralen Kapitalfluss ist auch die serbische Diaspora in der Schweiz zu
berücksichtigen. Gerade die zweite und dritte Generation („Secondos“) ist in der Regel gut
ausgebildet und mit den Verhältnissen sowohl in der Schweiz als auch in Serbien vertraut.
Es ist jedoch schwierig, sich ein genaues Bild über den Umfang der Transferzahlungen
serbischer Bürger in der Schweiz nach Serbien zu machen. Die ca. 4,5 Millionen Personen
umfassende serbische Welt-Auslandsgemeinde transferiert jährlich Gelder im Ausmass von
geschätzt 4-6 Milliarden Euro und damit über 15% des serbischen BIP in die Heimat.
5. Landeswerbung (Handel, Wirtschaft und Tourismus)
5.1 Instrumente der Aussenhandelsförderung
Die Transitionsunterstützung der Schweizerischen Entwicklungszusammenarbeit ist ein
wichtiger Pfeiler der bilateralen Beziehungen mit Serbien und konzentriert sich auf die
wirtschaftliche Entwicklung und Beschäftigung, den Ausbau von Rechtsstaatlichkeit und
Demokratie sowie die soziale Integration benachteiligter Gruppen.
Die politische Stabilität auf dem Balkan spielt eine entscheidende Rolle. Die Schweiz trägt
mit ihrem Engagement zur Festigung demokratischer Strukturen und zur wirtschaftlichen
Weiterentwicklung des Landes bei. Serbien hat als Beitrittskandidatin zur Europäischen
Union (EU) eine klar westliche Orientierung. Die Schweiz unterstützt Serbien auf dem Weg
zur europäischen Integration.
Schwerpunkte der schweizerisch-serbischen Entwicklungszusammenarbeit sind der Auf- und
Ausbau des Steuerungs- und Reglungssystem staatlicher Strukturen (Governance), die
Förderung
einer
nachhaltigen
Wirtschaftsentwicklung
(Verbesserung
der
Wettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft und des Geschäftsumfeldes, Ausbau von Berufs- und
Weiterbildungsmassnahmen) und die Erhöhung der Energieeffizienz durch Benutzung
erneuerbarer Energiequellen. Die damit verbundene Unterstützung beläuft sich bis heute auf
insgesamt 300 Millionen Franken. Die gegenwärtige Kooperationsstrategie 2014-2017,
welche in Serbien anfangs Februar 2014 vorgestellt wurde, soll mit weiteren 75.5 Millionen
CHF ähnliche Schwerpunkte wie die vorherige Version setzen und die serbischen
Entwicklungsprioritäten berücksichtigen. Die Strategie sieht vor allem Aktivitäten in den
folgenden drei Kernbereichen vor: Staatsführung (Governance), Wirtschaftliche Entwicklung,
Energieeffizienz und erneuerbare Energie.
Darüber hinaus werden verschiedene von der Schweiz unterstützte Massnahmen im Bereich
Handelsförderung zur Privatsektorentwicklung über die Zusammenarbeit mit multilateralen
Institutionen bzw. regionalen Investmentfonds sowie das Swiss Import Promotion
Programme (SIPPO) umgesetzt. Diese Programme sollen den Marktzugang und die
Erschliessung neuer Geschäftsmöglichkeiten von serbischer KMUs in die Schweiz und in
den EU-Raum fördern und die Wettbewerbsfähigkeit dieser Unternehmen und somit die
Zusammenarbeit und die Handelsbeziehungen zwischen der Schweiz, dem EU-Raum und
Serbien stärken.
Über den SECO Start-up Fund wurden in Serbien in der Zeitspanne von 2003 und 2013
insgesamt 12 Investitionsprojekte im Privatsektor im Gesamtwert von ca. 5 Mio. CHF
unterstützt. Über 700 Arbeitsplätze konnten somit neu geschaffen werden.
Ende 2013 wurde die Gründung der Schweizerisch- serbischen Handelskammer von der
Schweizer Geschäftsgemeinschaft in Serbien initiiert, mit dem Ziel, die wirtschaftliche
Zusammenarbeit zwischen beiden Ländern zu verbessern. Die offizielle Einweihung fand am
22. April 2014 statt. Auch die in Zürich domizilierte Handelskammer Schweiz-Mitteleuropa
SEC hat sich in den vergangenen Jahren besonders für die Aussenhandelsförderung in
Bezug auf Serbien eingesetzt, indem sie unter anderem auch im Mai 2012 in Zürich, in
Zusammenarbeit mit Economiesuisse bzw. der Serbischen Botschaft im Bern, einen
Business-Event Schweiz-Serbien organisierte.
Serbien ist Mitglied der Schweizer Stimmrechtgruppe im Internationalen Währungsfonds
(IWF), der Weltbank (WB) und der Europäischen Bank für Wiederaufbau und Entwicklung
(EBRD).
5.2. Interesse für die Schweiz als Ferienziel und Ort für Ausbildung und andere
Dienstleistungen
Obwohl die Schweiz als Ferienziel und Ausbildungsort in Serbien über einen
ausgezeichneten Ruf verfügt, ist das Potential vor allem aus Kaufkraftgründen weiterhin
äusserst begrenzt. Schweiz Tourismus versucht jedoch seit Kurzem, das relativ kleine
Kundenpotential gezielt anzusprechen. Gezielt werden auch lokale Tourismusorganisationen
und Reiseagenturen zu Konferenzen, Messen, Festivals und anderen Grossveranstaltungen
eingeladen. Direktflüge aus Belgrad nach Zürich, Genf und Basel und umgekehrt
transportieren zusätzlich etwa 300.000 Passagiere jährlich in beiden Richtungen.
5.3 Schweiz als Investitionsstandort
Aufgrund der bis heute herrschenden relativen Schwäche des serbischen Exportsektors ist
noch keine nennenswerte Präsenz serbischer Unternehmen in der Schweiz zu verzeichnen.
Hingegen ist ein zunehmendes Interesse und vermehrte Anfragen nach dem Standort
Schweiz festzustellen, auch für KMU. Es gibt einige gemeinsame serbisch-russische
Unternehmen im Energiebereich, welche ihre Aktivitäten über in der Schweiz domizilierte
Firmen abwickeln.
5.4 Schweiz als Finanzplatz
Schweizer Banken haben bisher keine Absicht geäussert, eine eigene Präsenz in Serbien
mit Bankenlizenzen zu entwickeln. Hingegen sind Genfer und Zürcher Privatbanken im
Bereich des Wealth Management in Serbien tätig, während Schweizer Grossbanken
namentlich im Investmentbanking aktiv sind und teilweise eine enge Zusammenarbeit mit der
Serbischen Nationalbank entwickelt haben.
6. Nützliche Internetlinks
Government of the Republic of Serbia - www.srbija.gov.rs
EU Integration Office of the Serbian Government - www.seio.gov.rs
Ministry of Finance - www.mfin.gov.rs
Ministry of Economy - http://www.privreda.gov.rs/?change_lang=en
Ministry of Trade, Tourism and Telecommunications– www.mtt.gov.rs
Ministry of Foreign Affairs – www.mfa.gov.rs
Ministry of Construction, Transport and Infrastructure– www.ms.gov.rs
Ministry of Labour, Employment, Veteran and Social Affairs - www.minrzs.gov.rs
Ministry of Agriculture and Environmental Protection - www.mpzzs.gov.rs
Ministry of Mining and Energy – www.merz.gov.rs
Ministry of Public Administration and Local Self-Government – www.mrrls.gov.rs
National Agency for Regional Development - http://narr.gov.rs/index.php/narr_en
Directorate for Cooperation with Diaspora and Serbs in the Region - http://www.dijaspora.gov.rs/en/
Privatization Agency : www.priv.rs
Business Registration Agency : www.apr.gov.rs
Deposit Insurance Agency : www.aod.rs
Serbia Investment and Promotion Agency www.siepa.gov.rs
National Bank of Serbia www.nbs.rs
Statistical Office of the Republic of Serbia http://webrzs.stat.gov.rs/WebSite/
Directorate of Measures and Precious Metals [email protected]
Belgrade Stock Exchange www.belex.rs
Serbian Chamber of Commerce and Industry: www.pks.rs
Chamber of Commerce and Industry, Belgrade: www.kombeg.org.rs
International Finance Organisation – www.ifc.org
International Monetary Fund - www.imf.org
The World Bank – www.worldbank.org
Delegation of the European Union to the Republic of Serbia – www.europa.rs
7. Bilaterale Wirtschaftsprobleme
Bei der Bewertung des allgemeinen Geschäftsumfelds stellten Schweizer Unternehmen eine
positive Perzeption des Standorts Serbien fest, vor allem Dank des guten Marktzugangs,
der
qualifizierten
Arbeitskräfte,
relativ
günstigen
Lohnkosten,
verschiedenen
Steuererleichterungen und staatlichen Fördermassnahmen in ausgewählten Sektoren und
steuerlichen Anreizen für ausländische Direktinvestitionen.
Als grösste Probleme vor Ort gelten nach wie vor die schwerfällige Verwaltung mit langen
Bewilligungsverfahren („red tape“), Korruption, die Schwierigkeiten bei der Durchsetzung von
Forderungen vor Gericht, Ungereimtheiten und Absprachen bei öffentlichen
Ausschreibungen.
8. Probleme von Schweizer Firmen
Ungeachtet der nach wie vor schwierigen Lage und Unsicherheiten über die weitere
konjunkturelle Entwicklung der serbischen Wirtschaft ist die Stimmung bei den vor Ort tätigen
Schweizerischen Unternehmen optimistisch.
Bei der Beurteilung der Standortqualität sehen die Unternehmen nach wie vor Raum für
Verbesserung in Bezug auf einige der politischen und wirtschaftlichen
Rahmenbedingungen für Serbien. Besonders schwach wurden die als zugleich am
wichtigsten erachteten Faktoren wie Rechtssicherheit mit langwierigen Gerichtsverfahren
(Roche), Schwierigkeiten bei der Durchsetzung von Forderungen vor Gericht
(Cofis/Monterosa), die Bekämpfung der Korruption, Intransparenz bei Ausschreibungen und
das Nicht-Vorhandensein einer
effizienten
öffentlichen Verwaltung („red tape“)
bewertet. Mit der Aneignung und Durchführung der EU Rechtsakte (Acquis) und des EFTA
Freihandelsabkommens wird sich ein Teil der Probleme lösen und mit der Zeit auch
verlieren. Das seit 2010 in Kraft getretene EFTA Abkommen mit Serbien hat während der
Wirtschaftskrise zusätzliche Hindernisse geschaffen, wie Protektionismus durch
Zusatzprozeduren im Kontrollbereich, bei der Zertifizierung, Zugang zu öffentlichen Märkten
und durch den Schutz einheimischer Unternehmen, insbesondere im pharmazeutischen
Bereich.
1.
Probleme der pharmazeutischen Industrie
Generell sieht sich die pharmazeutische Industrie noch immer zahlreichen Hindernissen
gegenübergestellt:
Mangel
an
Transparenz
beim
Registrierungsprozess
von
rückerstattungsfähigen Medikamenten, bei öffentlichen Anschaffungen, willkürliche
Anwendung optimaler Vorgehensweisen, Druckausübung auf Preislisten für Medikamente.
2.
Industrie horlogère : Rolex (Hallmark Convention, CITES)
Métaux précieux (2010-2012): les exportations contenant des métaux précieux rencontraient
le problème de l’absence de reconnaissance de l’estampillage suisse reconnu
internationalement. Durant la Commission mixte du 8 mai 2012 à Berne, la Serbie ouvre la
porte à la possibilité d’un accord bilatéral sur ce sujet en collaboration avec le Bureau des
métaux précieux de la DGD. Finalement une adaptation administrative des règles serbes
(Rule Book) a permis de résoudre la question. En octobre 2013, la Serbie a demandé
officiellement son adhésion à la Convention qui devrait devenir effective en 2014.
Bracelets en imitation crocodile/lézard et Convention CITES : en 2009-2010 nous avions
exposé le problème en Commission mixte de la destruction des bracelets montres en
imitation crocodile et lézard à des fins d'analyse ADN par les douanes serbes, en respect de
la Convention sur les espèces en voie de disparition. Le problème avait disparu durant les
deux années suivantes. En avril 2013, la Fédération horlogère nous signale que les douanes
serbes imposent encore des tracasseries administratives pour l'autorisation d'importation
ayant pour effet de retarder de 30 jours les exportations de ces bracelets montres. L'OFV
consulté, demande de pouvoir statuer sur des cas précis : à sa connaissance, plusieurs
entreprises horlogères suisses ont mal rempli les formulaires. Le problème est évoqué
durant la Commission mixte Suisse-Serbie du 14 mai 2013: un contact de l'administration
serbe en charge des autorisations à l'importation devrait être transmis à l'ambassade suisse
à Belgrade.
3.
Monterosa
L'entreprise suisse Monterosa qui a investi dans un hôtel à Belgrade est en litige avec le
copropriétaire serbe de l'investissement. Durant sa mission du 13-15 mai 2013 à Belgrade, le
SECO a rencontré le Ministre de la Construction Velimir Ilic qui, une fois les derniers
documents techniques nécessaires (incendie, etc.), a donné son autorisation pour le permis
de construire à Monterosa. En janvier 2014, la construction de l'hôtel progresse et la
récupération d'indemnités pour dommages par Monterosa a débuté.
9.
Schlussbemerkungen
La crise économique persiste

La Serbie est un pays résolument en transition vers l’Union Européenne, au potentiel
économique certain, mais auquel des questions économiques et financières
sérieuses continuent de se poser à court terme.

La crise financière globale de 2008, dont on a pu constater qu’elle avait brutalement
mis un frein à une période de croissance et d’investissements, sans pour autant
affecter les fondamentaux macroéconomiques d’une économie serbe en pleine
transformation, a été suivie par un profond ralentissement de la croissance. Malgré
une légère reprise en 2013, le premier semestre de 2014, en particulier après les
terribles inondations qui ont frappé le pays à mi-mai causant pour 1.5 milliards d’Euro
de dégâts, a été caractérisé par un retour en récession et une menace de déflation.
Défis pour le Gouvernement

Après l’adoption des nouvelles lois sur le travail, les retraites, la privatisation, la faillite
des sociétés et les médias durant les cent premiers jours du Gouvernement Vucic,
c’est leur mise en œuvre qui va désormais compter ; le vrai test qui reste à venir sera
la mise en ordre des administrations et entreprises publiques surdimensionnées et
chroniquement déficitaires, ce qui revient à assumer le coût social des réformes, ainsi
que l’amélioration de la situation sur le marché du travail, qui reste précaire.

Le renouvellement de l’accord avec le FMI pour l’obtention d’un crédit sera une
nécessité à court terme, car le Gouvernement doit rembourser sur le marché
obligataire ses créanciers et ne peut trouver à lui seul les fonds nécessaires. L’accord
avec le FMI impliquera la poursuite des réformes et probablement une phase
d’austérité, particulièrement pour la fonction publique.

L’accompagnement des réformes économiques par celles dans le secteur de la
justice et de l’Etat de droit est nécessaire. Le renforcement des tribunaux
administratifs, la lutte contre la corruption, la simplification des démarches
bureaucratiques restent des priorités également pour attirer des investisseurs, mais
aussi continuer le processus de changement d’image de la Serbie.
Conséquences pour la Suisse

La Suisse, qui entretient d’excellentes relations bilatérales avec la Serbie, également
en vertu d’une palette d’accords économiques complets, complétés par l’accord entre
l’EFTA et la Serbie entré en vigueur en octobre 2010, voit le volume de ses relations
bilatérales commerciales et ses investissements en Serbie légèrement augmenter sur
l’année 2013, avec une progression encourageante des exportations serbes vers la
Suisse. Le volume des échanges reste cependant modeste.

La nouvelle chambre de commerce suisse-serbe, inaugurée à Belgrade en présence
du Président de la Confédération Didier Burkhalter et du Premier Ministre Aleksandar
Vucic le 22 avril 2014, permettra d’accentuer les opportunités entre les deux pays.

La coopération au sein des groupes de votes au sein du FMI et de la Banque
Mondiale, ainsi que de la BERD, où la Suisse représente les intérêts de la Serbie,
continuent d’être excellentes et constituent une facette importante des liens
économiques et politiques entre les deux pays qui doit être préservée.
ANNEXE 1
Belgrad, août 2014
Structure de l’économie
Selon le PIB* :
2011
2012
2013*
9.1
24.5
66.4
8.3
24.7
67.0
9,5
23.9
66.6
2011
2012
2013*
18.5
27.7
18.3
27.4
18,1
27.1
53.8
54.3
54.8
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Services
Selon l’emploi:*
Secteur primaire
Secteur manufacturier
Services
* estimate
Quelle: Statistikamt Serbiens: Umfrage über Beschäftigungszahlen nach Sektoren;
Nationale Rechnungen
ANNEXE 2
Belgrad, juin 2014
Principales données économiques1
PIB (EUR mio)
PIB/habitant (EUR)
Croissance (%du PIB)
Inflation (%)
Chômage (%)
Solde budgétaire (% du PIB)
Solde des transactions courantes (%PIB)
Dette publique nette (%du PIB)
Service de la dette (%PIB)
Réserves en devises (Mia. EUR)
1
2
3
4
2011
31.472
4.351
1.6
7.0
23.0
-4.1
-9.1
48.2
13.4
12.1
Source : National Bank of Serbia, Ministry of Finance of the Republic of Serbia, Statistical Bureau
Estimate
December of current year on the bases of the previous year.
Source Serbian Statistical Bureau: Labor Force Survey 2013
2012
29.601
4.112
-1.5
12.2
23.9
-5.7
-10.7
60.0
14.0
10.9
20132
31.629
4.328
2.4
2.33
22.14
-4.8
-5.0
63.6
13.8
11.2
ANNEXE 3
Belgrad, août 2014
Wichtigste Handelspartner Serbiens I-XII 2013
Land
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Italien
Deutschland
BiH
Russische Föderation
Montenegro
Rumänien
Mazedonien
USA
Slowenien
Kroatien
…
Schweiz
Anteil %
Var.
+/-%
1792.5
1398.4
887.6
799.0
630.8
590.6
427.4
369.5
360.4
311.9
16.3
11.9
8.1
7.3
5.7
5.4
3.9
3.3
3.3
2.8
91.6
28.4
6.1
18.4
2.4
-16.0
15.1
381.8
9.8
4.1
78.1
0.7
8.8
all EU
Europa insgesamt
6907.2
10208.4
62.8
92.8
28.8
22.6
Total
10999.0
100.0
25.8
Land
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
…
Exporte (Mio. EUR)
Italien
Deutschland
Russische Föderation
China
Ungarn
Polen
Kazakhstan
Österreich
Frankreich
Rumänien
Importe
(Mio EUR)
Anteil %
Var.
+/-
%
1775.2
1691.1
1428.6
1136.2
761.2
731.8
671.9
473.4
452.8
437.7
11.5
10.9
9.2
7.3
4.9
4.7
4.3
3.1
2.9
2.8
24.7
5.7
-11.1
5.4
4.9
79.0
105.0
-7.0
13.3
-21.7
153.2
1.0
-3.7
all EU
Europa insgesamt
9560.8
12482.1
61.8
80.7
6.6
3.6
Total
15463.1
100.0
5.1
Schweiz
Quelle: Statistikamt der Republik Serbien (RZS)
ANNEXE 4
Belgrade, août 2014
Evolution des échanges avec la Serbie
Exportations
(Mio. CHF)
changement
annuel (%)
Importations
(Mio. CHF)
changement
annuel (%)
2007
2008
2009
2010
2011
232
261
219
179
152
-13 %
-16 %
- 18 %
-15 %
41
59
51
66
65
2012
2013
142
162
-7%
14%
89
96
Volume
(Mio. CHF)
-42 %
-14 %
30 %
-1.5 %
Solde
(Mio. CHF)
191
202
168
113
88
36%
8%
53
66
231
258
Quelle: Eidgenössische Zollverwaltung: Aussenhandel Wirtschaftsräume Serbien
320
270
245
217
ANNEXE 5
Belgrade, août 2014
Wichtigste Investorenländer 2005-2012
In cash/net
Rank
Country
In thousand EUR
In % of total
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
….
Österreich
Norwegen
Luxemburg
Deutschland
Italien
Griechenland
Niederlande
Russ. Föderation
Schweiz
Slowenien
2.292.565
1.307.881
1.216.977
1.103.383
918.474
910.672
830.932
553.472
434.133
498.397
18,3
10,5
9,7
8,8
7,3
7,3
6,6
4.4
3.5
3,4
TOTAL
12.519.493
100
Wichtigste Investorenländer 2013
In cash/net
Rank
Country
In millions EUR
In % of total
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Niederlande
Deutschland
Schweiz
Ungarn
Russische Föderation
Belgien
Österreich
Grossbritannien
Griechenland
Slovenia
131.094
48.391
49.012
45.686
45.295
43.659
40.646
32.848
29.057
24.480
17,0
6,3
6,4
5,9
5,9
5,7
5,2
4,2
3,8
3,1
TOTAL
768.534
100
Source: NBS.
1)
FDI data are subject to corrections in line with the official data sources.
2)
As the NBS obtains data on foreign direct investments in cash from commercial banks, these data are classified by country of payment and not country of investment.
NOTE: Foreign Direct Investments, net include investments and withdrawals of investments by nonresidents in Serbia, as well as investments and withdrawals of investments by residents abroad.
ANNEXE 6
Belgrad, août 2014
Entreprises suisses dans le pays (investissements)
Sociétés
Adresse
Banques / Affaires
financières/Fiduciaire:
NLB InterFinanz d.o.o.
Bulevar Mihajla Pupina 165v
11070 Novi Beograd
Cofis SA
Boulevard du Théâtre 12
Case postale 5325
CH – 1211 Genève 11
Eurobank EFG a.d Beograd
Vuka Karadzica 10
11000 Beograd
Tel. +381 11 222 5 350, 222 5 351, 222 5 352
Fax + 381 11 222 5 354
e-mail: [email protected]
Tel/Fax : +381 11 2281303
Tél. direct : +41 22 327 15 20
Tél. mob. :+41 76 570 41 55
Fax :
+41 22 327 15 01
[email protected]
www.cofis.ch
Tel: +381 11 2065 844; 206 5882
Fax: +381 11 3028 986
[email protected]
Prestations de service:
Adecco Outsourcing d.o.o. Beograd
Vladimira Popovica 40
11070 Novi Beograd
Tel./Fax: +381 11/7121709
+381 11/6695-131
[email protected]
[email protected]
www.adecco.rs
Dufry d.o.o. Beograd
Aerodrom « Nikola Tesla »
11180 Beograd 59
Tel : +381 11 228 64 42
Fax : +381 11 228 64 44
e-mail: [email protected]
SGS Beograd
Jurija Gagarina 7b
11070 Novi Beograd
Tel/Fax. : +381 21 47 24 308, +381 11 71 55 275
Fax: +318 11 22 84 241
e-mail : [email protected]
[email protected]
[email protected]
www.sgs.com
Call Centar : +381 11 3030140
e-mail: [email protected]
[email protected]
Swiss
International Air Lines
Terazije 3/III
11000 Beograd
Solidar Switzerland/ Swiss Labour
Assistance (SLA)
Kosovska 41 / I / 2,
11000 Beograd
Tel/Fax: +381 11 322 1874; 324 9162
Email: o.stepanovic@solidarsuisse-serbia
http://www.solidarsuisse-serbia.org/
IT Sector:
ArsBlue, d.o.o.
Plamira Toljatija 5
11070 Belgrade
Serbia
Ates Nearsourcing d.o.o
Vazduhoplovaca 1
18000 Nis
Tel: +381 11 3082 368
Gsm: +381 69 2208 273
Email: [email protected]
Gsm: +381 69 221 74 07
Email:[email protected]
Web: http://www.arsblue.rs
Web: http://www.arius.ch
Te.: +381 18 451 75 30
mob.: +381 62 445 128 (Mila Mladenovic)
[email protected]
youngculture d.o.o.
advanced software engineering
Bulevar Zorana Djindjica 64a
RS-11070 Novi Beograd, Serbia
PERSPECTIVES Software Solutions
DOO
Hilandarska 22
11000 Beograd
Phone: +381 (11) 404 99 99
Fax: +381 (11) 404 99 50
www.youngculture.com
mob :+381 63 740 69 96
e-mail :[email protected]
[email protected]
Tel/Fax: (00381) 11 3037616
Mob. (00381) 064 131 43 43
E-Mail : [email protected]
[email protected]
Machines/Infrastructure/Energy
ABB d.o.o.
Vertretung Belgrad
Kumodraska 235
11000 Beograd
Alstom Holdings
Predstavnistvo
Mihajla Pupina br.6/15
11070 N. Beograd
EFT Energy Financing Team
Spanskih boraca 3
11070 Novi Beograd
Alpiq Energija d.o.o Beograd
Bul. Zorana Djindjica 64А
11000 Beograd
Serbia
Georg Fischer GF (Polieuretanski
sistemi d.o.o)
Zitni Trg 11
21000 Novi Sad
Intermerkur Handels AG
Zvecanska 38
11000 Beograd
Pfiffner Instrument Transformers Ltd.
Serbia & Montenegro
Aleksinackih rudara 23/2
11070 Novi Beograd
ATAP (Translumina Networks AG)
Kneginje Ljubice 11
Brace Jugovica 2a
11000 Beograd
Tel :(00381)113094300, 3094302, 303
Fax: (00381)113094343
Mob :(00381)63379842
E-Mail : [email protected]
Tel: +381 11 220 0580
Tel: +381 11 220 0581
Fax. +381 11/2200589,
E-Mail : [email protected]
[email protected]
Tel: +381 11 3011 021
+381 11 301 1090
Fax: +381 11 301 1030
e-mail:[email protected]
[email protected]
http://www.eft-group.net/
Теl: 41 62 286 70 76
Fax: 41 62 286 76 09
[email protected]
www.alpiq.rs
Tel /Fax : (00381) 21 6 467 353
E-Mail : [email protected]
[email protected]
Tel /Fax: (00381)113692792
11 3692827
11 3692048
Mob : +381 (0)63/ 850 65 58
E-Mail: [email protected]
[email protected]
Tel/Fax : (00381)11 2609659; 011 2694795
Miomira Ljubenovic
Mobtel +381.64.6406271
Email [email protected];
[email protected]
Tel : (00381) 11 3282 721
Fax :(00381) 11
[email protected] ;
[email protected]
[email protected]
Chimie et Industrie pharmaceut.:
BMS Chemie doo
Blagoja Parovica 138
11030 Beograd
Tel: +381 11354 35 08 +381 11 254 65 11
Fax:+381 11 357 1447
E-Mail: [email protected]
Eli Lilly (Suisse) S.A.
Representation office
Vladimira Popovica 38-40
11070 Novi Beograd
Roche d.o.o.
Milutina Milankovica 11a
11000 Beograd
Novartis Pharma Services Inc.
Novartis Oncology and Transplantation
Division
Bul.AVNOJ-a 71/18 (Pharma)
Bul. AVNOJ-a 71/ 15 (Oncology)
11070 Novi Beograd.
PharmaSwiss d.o.o
Vojvode Stepe 18
11000 Beograd
Alcon Pharmaceuticals Ltd.
Predstavnistvo za Srbiju i Crnu Goru
Gospodar Jevremova 59
11000 Beograd
Sandoz Pharmaseuticals
Representative Office Belgrade
Kneginje Zorke 2
11000 Beograd
Syngenta
Agro d.o.o
Milentija Popovica 5a
11070 Novi Beograd
Ewopharma doo Beograd
Borisavljeviceva 78
11010 Beograd
Tel.: +381 11 31 21 050
e-mail: [email protected]
mob: +386 41 318 560
Tel : +381.11.2022.800/801
+391.11.2022.803
Fax +381.11.2022.808
E-mail: [email protected]
www.rochesrbija.rs
Tel. Pharma: +381 11 313 11 26, 3132 772 (direct) ;
2120174 (Fax), 2120175
Oncology: +381 11 2120 466 (467)
Fax: +381 11 418122; 2120 467
E-Mail : [email protected]
Tel : (00381)113093900, 3093921 ; 3093908
Fax: (00381) 3093966/ 3093977
E-mail : [email protected]
[email protected]
Tel : +381 11 328 6280
Fax :+381 11 263 4427
Mob.:+381 63 56 75 75
E-mail : [email protected]
Tel : +381 11 344 71 54; +381 11 344 71 56
Fax : +381 11 344 71 62
Mob. :+381 63 273 077
e-mail: [email protected]
Tel : (00381)11 3129998, 3129961,
3129981 ; 3129982
Fax: (00381)11 312 9980
E-Mail :
[email protected]
[email protected]
www.syngenta.rs
Tel: +381 11 7700585
Fax: +381 11 7700595
Mob: +381 63 360 575
e-mail: [email protected]
[email protected]
www.ewopharma.rs
Alimentation:
Nestlé Adriatic Food
Bul. Zorana Djindjica 64a
11070 Novi Beograd
MK Group d.o.o (Agro Holding AG
Fribourg)
Bul. Mihajla pupina 115e
11070 Novi Beograd
Barry Callebaut South East Europe
Jurija Gagarina 32
11070 Belgrade
Glencore SRB d.o.o
Narodnog Fronta 55a
21000 Novi Sad
Tel : (00381)11 2019 300/301; /315; 2019302 (direct)
201 19 304
Fax :(00381)11 313 2022;
E-Mail : [email protected]
[email protected]
Tel.:+381 11 3539539; 535; 555
Fax: +381 11 3539 599
e-mail: [email protected]
[email protected]
www.mkgroup.rs
Phone: +381 11 353 2 803
Mobile: +381 64 342 38 10
e-mail: [email protected]
Tel: +381 21 310 10 30
Fax:+381 21 466 967
e-mail: [email protected]
[email protected]
Bühler AG
Bühler Representative Office Serbia
Narodnog Fronta 73/ll
RS – 21000 Novi Sad
T +381 21 469 711
M +381 63 500 083
F +381 21 469 623
[email protected]
www.buhlergroup.com
Industrie (gén.):
FROMM Pakovanje Doo
Surcinska 21B/1
11070 Novi Beograd
Holcim Srbija a.d.
Fabrika cementa Novi Popovac
35254 Novi Popovac
Tel :+381 11 226 13 19
Fax.+381 11 226 04 31
E-mail : [email protected]
SAUTER Building Control Serbia d.o.o
Alekse Nenadovica 15/II
11000 Beograd
Telsonic d.o.o. Kac
Laze Stejina 37
21241 Kac
Tel. : (00381) 113835571; 3836236
Fax : (00381) 11 2452260
E-Mail : [email protected]
Tel : (00381) 21 710 010,
710 011
Fax :(00381) 21 713 738
Mob : (00381) 63 581 197
E-Mail: [email protected]
Tel: +381 21 43 99 00, 439 132
Fax: +381 21 439 901
[email protected]
Tel: +381 11 260 8881
Fax:+381 11 260 8885
e-mail:
[email protected]
www.schindler.rs
Tel (00381)11 3774011;3774330;3774331;
3774337;
Mob. (00381) 63 1047071/72/ 73
Mob. Maksimovic: +381 (0) 63 212623
E.Mail : [email protected]
Tel. +381 33 743 860
Fax: +381 33 743 861
[email protected]
[email protected] ;
[email protected]
Tel: (00381) 11 3096 430
Fax: (00381) 11 3096 431
e-Mail : [email protected]
[email protected]
Tel: +381 21 6212 491
Mob: +381 63 8222549 (Igor Kutic)
[email protected]
[email protected]
Tel : +381 34 6170 341, 340,
034 6170 349
034 6170 327
Mob. : 063 10 333 79
Fax : +381 34 6170 327
e-mail : [email protected]
TRS Swiss Production Doo
Rade Koncara 1
21131 Petrovaradin/Vojvodina
Schindler d.o.o Beograd
Bul. Zorana Djindjica 64a
11070 Novi Beograd
SIKA DOO
Autoput za Novi Sad 244b
11273 Zemun
Emilio Stecher d.o.o
Velika Zupa bb
31300 Prijepolje
GEBERIT Predstavnistvo
Vojvode Skopljanca 24
11000 Beograd
Mikrotec Optika doo
Vojina Paleksica 46
21241 Kac
Omya Vencac d.o.o.
Vencacki put b.b.
34300 Arandjelovac
Tel : (00381)35572202 ; 572234
Fax : (00381)35572207
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