Perspective, 2D et 3D : le cerveau piégé
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Perspective, 2D et 3D : le cerveau piégé
CERVEAU TROMPEUR 2D, PERSPECTIVE ET 3D, LE CERVEAU PIÉGÉ Aujourd’hui, la 3D et la 2D sont partout. Mais comment ces images sont-elles réalisées ? Quels sont leurs « secrets » ? Dans les recherches qui suivent, nous éclaircirons ces mystères. Dessin, maths, cerveau et cinéma De la 3D en 2D ?! Tout d’abord il y a deux types de perspective : la perspective cavalière, et la perspective artistique. La perspective cavalière est la plus connue des deux. Pour représenter un cube, il suffit de tracer un carré de grandeur « x » et de tracer ses fuyantes a 45°. Les fuyantes sont égale à « x » multiplié par 0.6 ou 0.8 comme sur le schéma ci-dessous : La perspective artistique, elle, ne nécessite pas de calcul. Il suffit de tracer une ligne d’horizon sur laquelle il existe 3 points de fuites nécessaires au traçage des fuyantes : le point de fuite central, le point de fuite droite et le point de fuite gauche. Contrairement à la perspective cavalière, il n’y a pas besoin de forme de base comme sur l’image ci-dessous : Légende : Traits blancs : fuyantes (lignes de fuites) Point blanc : point de fuite Axel Iuri Marcello Fondacci Matthieu Orengo Jetons un œil sur notre cerveau Grâce a une expérience très simple réalisable chez soit : « l’expérience de la main trouée », nous avons découvert que la 3D est un procédé qui trompe le cerveau. Au quotidien, les images sont captées en 3D par le cerveau car notre vue est « BINOCULAIRE ». Cela signifie que, dans notre vision, les deux yeux entrent en jeu et se fixent en UN SEUL point de focalisation. Chaque œil capte une image différente car les yeux sont écartés de 7cm environ. Ainsi, le cerveau superpose les images et les interprète en 3D. Le cinéma lié au cerveau Dans le cinéma « classique », les yeux se fixent en un seul point : ce n’est donc pas en 3D. Dans le cinéma en 3D, les images bicolores reprennent le principe de la vision Binoculaire. Pour avoir une image en 3D, les cinéastes filment avec DEUX caméras écartées de 7cm (l’écartement des yeux). Ensuite, on applique sur les deux images, un filtre de couleur différente (rouge et cyan le plus souvent) avant de les superposer. On projette alors l’image bicolore et c’est à ce moment-là que les lunettes bicolores rentrent en jeu. L’œil droit muni du filtre cyan capte l’image de couleur cyan tandis que l’œil gauche muni du filtre rouge reçoit l’image décalée de couleur rouge. Le décalage des deux images trompe le cerveau et donne l’illusion de relief. 17