Gestion et appui aux opérations
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Gestion et appui aux opérations
Le élabore les politiques, assure une gestion efficace et responsable, et supervise les activités du HCR à travers le monde. Il établit les priorités institutionnelles et opérationnelles en consultation avec la direction et s’efforce d’assurer un soutien politique et financier pour l’Organisation. Le Bureau exécutif comprend le Haut Commissaire, le Haut Commissaire adjoint, les deux Hauts Commissaires assistants chargés des opérations et de la protection, le Chef de cabinet, ainsi que leurs collaborateurs respectifs. Le Bureau de l’Inspecteur général, le Bureau de la déontologie et le bureau de liaison du HCR à New York relèvent directement du Haut Commissaire et travaillent en étroite coordination avec le Chef de cabinet. Le veille à ce que tous les membres du personnel comprennent leurs fonctions, s’y conforment et s’en acquittent conformément au plus haut niveau d’intégrité. Il s’attache à promouvoir une culture du respect, de la transparence et de la responsabilisation au sein de l’Organisation entière. Le Bureau de la déontologie supervise également les politiques de protection contre les représailles à l’égard des individus qui signalent des manquements, ou participent à des audits, des inspections, des investigations et des enquêtes, ou au travail de l’Ombudsman. Le soutient la gestion efficace, compétente et responsable des opérations du HCR, y compris par des mesures préventives visant à réduire le plus possible la nécessité de mesures correctives. Il défend un environnement défini par l’intégrité au sein du HCR en contribuant à maintenir le plus haut niveau d’intégrité dans la conduite personnelle et professionnelle du personnel de l’Organisation. Le Bureau de l’Inspecteur général participe également à l’élaboration de politiques pertinentes du HCR et assure le suivi de leur mise en application et de leur impact par l’intermédiaire de ses activités d’inspection, d’investigation et d’enquête circonstancielle. Le Bureau de l’Inspecteur général a été restructuré en mai 2010, et les sections de l’inspection et de l’investigation ont été reclassées en services. Cet accroissement des responsabilités vise à renforcer leur gestion et assurer l’équilibre avec d’autres organes de supervision au sein du HCR. Les activités de gestion axée sur les résultats contenues dans la feuille de route de l’Inspecteur général ont continué de guider tous les aspects du travail du Bureau, notamment ceux dont le but est d’améliorer la gestion des programmes du HCR. À cette fin, le Bureau collabore étroitement avec les bureaux régionaux et les divisions pour élargir la diffusion des bonnes pratiques et des conclusions récurrentes des missions d’investigation et d’inspection. En 2010, le a mené des inspections ordinaires des opérations du HCR en Afrique du Sud, en Argentine, au Burundi, au Chili, dans la Fédération de Russie, en Indonésie (ainsi qu’au Timor-Leste), au Kenya, en Mauritanie et dans les pays qui sont du ressort des représentations régionales du HCR à Pretoria et Bruxelles. Il a aussi réalisé une inspection ordinaire de la section des services à l’intention des utilisateurs de la Division des systèmes d’information et des télécommunications au Siège (notamment le centre DIST à Kuala Lumpur), et une inspection circonstancielle d’une opération en Afrique pour examiner des préoccupations relatives à la gestion. Un Conseil d’examen des inspections, formé de membres chargés d’analyser de manière objective chaque rapport d’inspection, a été mis en œuvre de manière expérimentale en 2010. L’évaluation menée à la fin de sa phase d’essai a révélé qu’il avait amélioré la qualité des rapports d’inspection. Deux ateliers de formation avancée et de base à l’inspection ont été organisés. L’atelier avancé a été suivi par des fonctionnaires du Bureau de l’Inspecteur général et du personnel extérieur au Bureau en poste au Siège et sur le terrain. L’atelier de formation de base a réuni des cadres du Siège en vue d’élargir le fichier du Service de l’inspection qui recense les participants extérieurs au Bureau de l’Inspecteur général susceptibles de participer à de futures missions d’inspection. Une analyse des leçons tirées des inspections de 2010 a été entreprise ; elle a donné lieu à un plan d’action ayant pour but d’ajuster la conduite des inspections en 2011, avec notamment de nouvelles révisions du Manuel d’inspection. Voici les principales conclusions des inspections et investigations entreprises en 2010 : l L’efficacité des initiatives de décentralisation et de régionalisation dans le cadre des réformes du HCR doit être mieux évaluée du point de vue de la structure, des rôles et des responsabilités. l La nécessité d’analyser les politiques et les procédures relatives à la détermination du statut de réfugié et aux opérations de réinstallation pour garantir l’existence d’un mécanisme actif de lutte contre la fraude. l Certains bureaux doivent faire des efforts plus rigoureux pour appliquer le Plan d’action du HCR en dix points afin de mieux aborder les questions se rapportant aux migrations mixtes. l Il s’avère nécessaire de relever encore les conditions de vie et de travail dans certains bureaux de terrain éloignés pour les rendre conformes aux normes minimales du HCR. l Le travail en équipe et l’esprit d’équipe doivent être améliorés dans certaines opérations sur le terrain et dans des services du Siège, notamment en établissant des procédures de prise de décision plus transparentes et plus ponctuelles. l Un renforcement des capacités du programme et une formation complémentaire du personnel affecté sur le terrain, ainsi que des partenaires d’exécution dans le domaine des Rapport global 2010 du HCR 379 Gestion et appui aux opérations méthodes, des instructions et des outils pour les programmes, des normes et des indicateurs et de l’approche de gestion de la programmation axée sur les résultats doivent être développés. Les conflits sur le lieu de travail, souvent causés par des lacunes de gestion, devraient être réglés rapidement et de manière constructive par des mécanismes faisant appel à tous les acteurs de la supervision, tels que le recours aux analyses de gestion dirigées par les bureaux régionaux, et les inspections et enquêtes organisées au cas par cas. En 2010, le a reçu 1105 plaintes faisant état de faute qu’il a fallu évaluer. La majorité de ces plaintes étaient liées aux activités de protection et d’assistance, et elles ont été transférées aux bureaux concernés. Pour répondre au besoin d’une meilleure interaction entre le HCR et les personnes relevant de sa compétence, le Bureau de l’Inspecteur général travaille étroitement avec les bureaux régionaux pour déterminer comment répondre le mieux possible aux bénéficiaires, dans les plus brefs délais et de manière probante. Le Service a enquêté sur 76 cas liés à des allégations de faute professionnelle en 2010, ce qui représente une baisse de 30 pour cent par rapport aux années précédentes. La diminution est principalement le fait d’une évaluation préliminaire et d’une procédure de sélection. Le Service a activement conseillé les plaignants en les encourageant, le cas échéant, à utiliser d’autres mécanismes de règlement des conflits ou à envisager des mesures administratives pour répondre à leurs griefs. Vingt-cinq pour cent des cas d’allégations de faute professionnelle concernaient le harcèlement sur le lieu de travail ou l’abus d’autorité. On a observé une augmentation sensible du nombre total de plaintes reçues par le biais de mécanismes en ligne. Le Service de l’investigation a dépêché des équipes dans quatre pays d’Afrique pour enquêter sur des allégations de harcèlement sur le lieu de travail, d’abus d’autorité, de fraude à la réinstallation ainsi que d’exploitation et de sévices sexuels. Après une enquête sur des allégations d’exploitation, le Service a préparé un projet de politique et de directives pour la protection des témoins, qui sont souvent des personnes vulnérables. Un nouveau logiciel de gestion des cas a été acheté en 2010 pour permettre une plus grande efficacité des opérations d’enregistrement, d’administration et de traçabilité des cas. Pour augmenter ses capacités, le Service a fourni une formation en matière de techniques d’investigation de base à 46 membres du personnel en poste sur le terrain. Ces collègues pourraient épauler de futures investigations du Bureau de l’Inspecteur général. Une équipe d’enquête circonstancielle a été dépêchée fin août pour examiner la gestion financière d’un bureau extérieur. Le Haut Commissaire a reçu le rapport sur les conclusions de l’enquête en septembre 2010. L’Inspecteur général a conduit une mission de suivi en Éthiopie. Dans l’ensemble, l’application des recommandations des inspections est demeurée élevée (environ 90 pour cent) tout au long de 2010. Le a continué de représenter le Haut Commissariat au Siège de l’ONU et à promouvoir les positions de politique générale de l’Organisation, ses opérations et à prendre en compte ses préoccupations. Le Bureau a également conseillé le Haut Commissaire au sujet de l’évaluation des questions politiques ou de certains dossiers, tout en informant le Siège et le terrain des développements à New York. Le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale des Nations Unies sont deux tribunes importantes où le Bureau de l 380 Rapport global 2010 du HCR New York défend les besoins des réfugiés et d’autres populations relevant de la compétence du HCR. Le Bureau a eu un impact positif sur les délibérations et les décisions importantes adoptées par le Conseil de sécurité. Le Bureau a également soutenu la présentation du Rapport annuel du Haut Commissaire devant la Troisième Commission de l’Assemblée générale, ainsi que la présentation à la Cinquième Commission du rapport des commissaires aux comptes et du budget. Le Bureau a contribué à d’autres forums et réunions, en particulier dans le domaine de la coordination interinstitutions, comme le Comité des politiques du Secrétaire général, l’Initiative des Nations Unies contre la violence sexuelle dans les pays en conflit, divers groupes de travail propres à certains pays, ainsi que le Groupe de direction chargé de l’intégration. En outre, le Bureau de New York s’est efforcé de développer activement ses relations avec le Département des opérations de maintien de la paix afin de faire progresser les questions liées à la protection. Il s’est également employé à resserrer ses relations avec le Bureau d’appui à la consolidation de la paix afin d’assurer davantage de financements pour la mise en œuvre de solutions durables. Le Bureau a aussi poursuivi ses efforts en vue d’atteindre la communauté de New York au sens large. En 2010, le a travaillé en étroite liaison avec le Haut Commissaire et le Bureau exécutif afin d’améliorer l’efficacité des opérations du HCR et d’assurer la cohérence et l’uniformité des politiques de l’Organisation. Les activités du Service se sont axées sur six thèmes majeurs : 1) les réfugiés en milieu urbain ; 2) les situations de réfugiés prolongées ; 3) les situations d’urgence et les catastrophes naturelles ; 4) l’espace humanitaire ; 5) l’éducation des réfugiés ; et 6) les mouvements migratoires mixtes. Le Service a évalué l’application de la politique sur les réfugiés en milieu urbain à Nairobi, San José et Douchanbé. L’équipe du Service a aussi évalué le travail du HCR dans les situations de réfugiés prolongées en Serbie et dans la République-Unie de Tanzanie. L’évaluation de la situation de réfugiés prolongée dans ce dernier pays a été entreprise en étroite collaboration avec le Gouvernement danois. Le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation a également revu la réponse aux situations d’urgence au Kirghizistan et en Ouzbékistan, et la participation du HCR à la protection dans les catastrophes naturelles. Un examen de la mise en œuvre de la gestion axée sur les résultats sur le terrain a aussi été entrepris. Le Service a examiné le travail du HCR dans des environnements où la sécurité était précaire et a commencé à évaluer la relation du HCR avec les acteurs non étatiques. Une révision globale en matière d’éducation des réfugiés a débuté ; elle se concentrera sur les aspects relatifs à l’accès, la qualité et la protection. Des fonctionnaires du Service ont rencontré des membres du Comité exécutif en février 2010 pour discuter des fonctions du Service et de son programme de travail. Le Service s’efforce de maintenir une relation étroite de travail avec les membres du Comité exécutif qui conduisent ou commanditent des évaluations des programmes du HCR, afin d’éviter tout doublon dans leurs activités. Le Service a continué de représenter le HCR au sein du Groupe pour l’évaluation des Nations Unies (UNEG) et du Réseau d’apprentissage actif pour la responsabilisation et la performance dans l’action humanitaire (ALNAP). En 2010, il a publié dix études dans la collection « ». Le Service fait aussi des contributions régulières à . Gestion et appui aux opérations Le Haut Commissaire adjoint assure la direction stratégique en supervisant toutes les fonctions relatives à la gestion, aux finances et à l’administration de l’Organisation. En 2010, ses efforts ont porté sur l’application d’une série de changements structurels de grande portée dans les allocations de ressources, la planification et l’établissement de rapports sur les opérations et la gestion des ressources humaines, tous ces changements ayant pour objectif d’optimiser la gestion axée sur les résultats au sein du HCR. La grande confiance des donateurs s’est traduite par un niveau élevé de nouvelles contributions, mais un effort énergique est néanmoins encore nécessaire pour financer totalement le budget global basé sur les besoins, fixé à plus de 3 milliards de dollars E.-U. pour 2010. Le Contrôleur et Directeur de la Division de la gestion, des finances et de l’administration, ainsi que les Directeurs de la gestion des ressources humaines, des relations extérieures, et des systèmes d’information et des télécommunications rendent compte directement de leurs activités au Haut Commissaire adjoint. Celui-ci supervise aussi les responsables de la Section des affaires juridiques et du Bureau de la gestion et du développement de l’Organisation, ainsi que le bureau de l’Ombudsman. La ’est occupée des questions qui ne relevaient pas du droit des réfugiés et, dans ce contexte, a dispensé des conseils pertinents ayant principalement trait aux privilèges et immunités des fonctionnaires du HCR, aux accords de coopération, aux affaires traitées dans le cadre du système de justice interne des Nations Unies, aux contrats commerciaux, à la collecte de fonds et à la passation des marchés, ainsi qu’aux questions juridiques avec les pays hôtes. Les principales réformes structurelles et de gestion, lancées en 2006, sont passées à une phase de mise en œuvre, avec une priorité à la consolidation et au peaufinage. Autre conséquence de ce processus, en octobre 2009, le a transféré la responsabilité et les ressources humaines liées à l’ancrage de la gestion axée sur les résultats dans les opérations du HCR à la nouvelle Division de l’appui et de la gestion des programmes. Il en est résulté une réduction sensible de la taille du Service et un renouvellement de l’ensemble de ses effectifs pendant 2010. Le Service a continué de participer à la révision de la mise en œuvre de différentes initiatives, et il a activement soutenu et conseillé les activités de consolidation et d’ajustement. Pendant le dernier trimestre de 2010, le Service de la gestion et du développement de l’Organisation a entrepris un bilan de la régionalisation au sein du HCR. Le but de cet exercice est de revoir la situation actuelle de la régionalisation et de faire le point sur les enseignements tirés, les bonnes pratiques et les domaines qui doivent encore être renforcés ou perfectionnés. Cet exercice est conduit en étroite coordination avec les bureaux régionaux et les bureaux extérieurs concernés. L’opération était encore en cours à la fin de l’année et elle sera achevée pendant la première moitié de 2011. En 2009, le HCR a défini les obligations, les responsabilités et les pouvoirs des bureaux nationaux et régionaux, ainsi que du Siège dans le Cadre d’obligation redditionnelle de gestion globale, qui a été mis à la disposition de tout le personnel comme outil électronique. Une version révisée, dont le contenu a été modifié pour tenir compte des observations reçues, a été achevée en mai 2010. Pour favoriser la responsabilisation, les descriptions de postes seront révisées et actualisées, en incluant les obligations, les responsabilités et les pouvoirs. Afin de faciliter ce processus, le projet pilote consistant à aligner 40 descriptions de postes sur les obligations, les responsabilités et les pouvoirs du Cadre d’obligation redditionnelle de gestion globale a été achevé début 2010. La poursuite de ce processus a ultérieurement été confiée à la Division de la gestion des ressources humaines qui dirigera et soutiendra la révision progressive des descriptions de postes dans ce sens. Le Service a continué de superviser l’Initiative de consultants canadiens en gestion. Créée par l’Agence canadienne de développement international, l’Initiative a pour objectif d’améliorer les systèmes de gestion du HCR en finançant de petits projets qui auront des résultats concrets et serviront de catalyseurs aux opérations. En 2010, le Service a examiné les demandes, et six projets ont été approuvés par le Haut Commissaire adjoint pour être financés par l’Initiative. £ La a mobilisé un soutien financier et public pour permettre au HCR de s’acquitter de ses responsabilités globales à l’égard des réfugiés et d’autres personnes relevant de sa compétence. La Division a aussi soutenu les organes directeurs du HCR et entretenu des relations avec les partenaires, notamment ceux du système des Nations Unies et les ONG. Le est responsable des relations avec la communauté des bailleurs de fonds gouvernementaux, ainsi que de la mobilisation des ressources auprès des gouvernements, des Nations Unies et d’autres organes internationaux et régionaux. Le Service s’efforce de procurer aux donateurs une vision claire des objectifs du HCR, de ses besoins en ressources, de ses résultats, des difficultés qu’il rencontre et des informations sur toute autre question susceptible d’influer sur leurs décisions de financement. À cet effet, le Service a organisé régulièrement des séances d’information sur les opérations à l’intention des donateurs ainsi que sur des questions telles que la réforme du HCR ou le processus d’évaluation des besoins globaux et de hiérarchisation des ressources. Le Service a organisé des consultations avec les donateurs, des visites dans des capitales de pays donateurs et il a facilité les missions de représentants de donateurs dans les zones des opérations. Au cours de l’année, le Service a coordonné la préparation du Rapport global 2009, l’actualisation de l’Appel global 2011, notamment, pour la première fois, en arabe, et de neuf appels supplémentaires. Il s’agit là de documents essentiels dans la mesure où ils permettent de mobiliser les fonds nécessaires à l’exécution des opérations du HCR à travers le monde et répondent à la plupart des exigences des donateurs en matière d’informations. En outre, le Service a rédigé des demandes de financement et des rapports spécifiques à l’intention de donateurs individuels et a coordonné les soumissions du HCR dans le cadre des appels multi-institutions, ainsi que les contributions du Haut Commissariat à la procédure des appels consolidés. À la fin de l’année, le Service et le Secrétariat du Comité exécutif ont organisé la Conférence annuelle des annonces de contributions à Genève. Compte tenu de l’importance croissante d’un financement décentralisé et du rôle de plus en plus important que jouent les opérations sur le terrain dans la collecte de fonds, le Service a Rapport global 2010 du HCR 381 Gestion et appui aux opérations intensifié ses activités de formation et a fourni des orientations aux bureaux extérieurs sur les méthodes à adopter pour accéder aux fonds communs et décentralisés sur le terrain, ainsi qu’aux fonds d’intervention pour les urgences. Le sensibilise et mobilise des fonds au profit des programmes du HCR, il incite le public à accroître son soutien aux réfugiés et rehausse l’image de l’Organisation. Le Service appuie des opérations de collecte de fonds dans 12 pays situés en Asie, dans les Amériques, en Europe et au Moyen-Orient, grâce à un réseau d’associations nationales et de bureaux nationaux. La coordination s’effectue par l’intermédiaire de fonctionnaires régionaux affectés à la collecte de fonds à Bruxelles, Bangkok, Rome et Washington. Le Service dirige le développement des marchés pour la collecte de fonds et gère le Fonds de croissance des investissements, ainsi que les partenariats avec les sociétés internationales et les fondations. Un montant sans précédent de 68,8 millions de dollars E.-U. a été collecté en 2010 auprès de particuliers, de sociétés et de fondations dans le monde. À cela s’ajoute une contribution de 3,9 millions de dollars E.-U. du Croissant-Rouge des Émirats arabes unis. Parmi les stratégies de mobilisation de ressources auprès des particuliers les plus efficaces du Service, on trouve le programme de plaidoyer et de collecte de fonds des rues, connu sous le nom de « collecte de fonds face à face ». Des équipes de collecteurs de fonds dans de nombreuses villes à travers le monde s’adressent à des particuliers pour les informer des questions relatives aux réfugiés et leur demander de soutenir l’Organisation financièrement grâce à des dons mensuels. On estime qu’en moyenne un donateur mensuel, qui procure des fonds non affectés, restera fidèle à l’Organisation pendant cinq à sept ans. Le a diffusé des informations sur l’action du HCR et a plaidé en faveur de toutes les personnes relevant de sa compétence. En 2010, le Service a supervisé le travail du programme des ambassadeurs de bonne volonté, ainsi que la refonte et le lancement du site Internet du HCR en français. Il a aussi élargi l’utilisation des médias sociaux par l’Organisation et porté presque à son terme le travail en cours sur la nouvelle image de marque du HCR. En outre, le Service a lancé une nouvelle initiative sur des reportages multimédia et soutenu des campagnes mondiales, notamment pour la Journée mondiale du réfugié. Enfin, il a également renforcé la réputation du HCR et son autorité auprès des médias comme source majeure d’informations humanitaires. La section des nouvelles et du contenu a produit des notes d’information bihebdomadaires qui sont diffusées par le biais des points de presse de l’ONU, et les mises à jour quotidiennes des principaux sites en ligne du HCR ; elle a aussi publié des communiqués de presse, distribué des dossiers de presse et d’autres matériels tout au long de l’année. Le contenu des nouvelles a été dominé par la réponse du HCR au déplacement provoqué par les graves inondations au Pakistan, à l’urgence au Kirghizistan, à l’urgence en cours en Somalie et aux situations au Yémen et en République démocratique du Congo. Des missions régulières de prise de vues et de photographies ont été entreprises pour étayer la couverture de ces informations et d’autres encore. Le lancement du nouveau site Internet du HCR en français a eu pour conséquence une augmentation stable des visites. Ensemble, les sites Internet du HCR en anglais et en français avaient reçu à la fin de l’année plus de 30 millions de visiteurs, alors que les audiences sur et dépassaient 1,1 million de personnes, soit davantage que toute autre institution des Nations Unies. 382 Rapport global 2010 du HCR Le Groupe de la photographie a reçu et diffusé des images au sein de l’Organisation, pour les publications du HCR, et à l’extérieur, pour les sites en lignes du HCR, les médias, les ONG partenaires et les institutions éducatives. Une exposition de photographies sur l’apatridie a été organisée et inaugurée, et elle sera de nouveau montée en 2011. Le HCR, conjointement avec le Conseil norvégien des réfugiés ainsi que les Gouvernements norvégien et suisse, a mis davantage en évidence la distinction Nansen pour les réfugiés avec un événement majeur à Genève et l’appui des médias à la lauréate, Alixandra Fazzina. Le seconde le Comité exécutif et sert de point focal pour la collaboration du Haut Commissariat avec les organes de coordination des Nations Unies, d’autres organisations internationales et intergouvernementales, des ONG et d’autres parties prenantes. Le Chef du Service bénéficie de l’appui du Secrétariat et du Groupe interorganisations et assume la fonction de Secrétaire du Comité exécutif. En 2010, le SIAS a assuré des services de conférences pour les réunions du Comité exécutif, ainsi que pour le Dialogue du Haut Commissaire sur les lacunes de protection et les réponses apportées, et il a également organisé les consultations annuelles avec les ONG, rédigé et coordonné les rapports à l’intention des organes de gouvernance de l’ONU, tels que l’Assemblée générale et le Conseil économique et social. Il a en outre veillé à ce que les décisions, les conclusions et les résolutions des organes de gouvernance du HCR reflètent adéquatement les objectifs du Haut Commissariat. Il a édité et traduit la correspondance officielle et les documents du Comité exécutif, donné des conseils au sujet de questions de protocole, collaboré en vue d’assurer la qualité de l’Appel global et du Rapport global, préparé les contributions du HCR à divers annuaires et publications académiques, et assuré le calendrier principal des réunions. Le rapport principal du HCR sur la gouvernance, le rapport annuel du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, rédigé et coordonné par le SIAS, a été bien accueilli par la Troisième Commission de l’Assemblée générale, de même que les rapports présentés oralement sur les aspects de la coordination du travail du HCR, ainsi que les contributions du Haut Commissariat aux rapports du Secrétaire général sur et sur la Le Service a contribué, au sein du Comité permanent interorganisations, au processus de réforme humanitaire, à l’approche modulaire interorganisations au déplacement interne, au débat sur l’espace humanitaire, à la réponse humanitaire, à la sécurité alimentaire et aux changements climatiques, au suivi du Groupe de haut niveau du Secrétaire général sur la cohérence à l’échelle du système des Nations Unies et des systèmes propres aux coordonnateurs résidents et humanitaires. Le SIAS a aussi servi de lien entre le HCR et les organisations non gouvernementales au niveau stratégique. Il s’est efforcé de promouvoir une coopération plus efficace avec les ONG et une nouvelle approche en vue d’améliorer les partenariats avec les organisations nationales et locales, ainsi que les communautés. La est responsable de la gestion et de la préservation des dossiers anciens et actuels du Haut Commissariat. Des dossiers sont créés et classés afin de faciliter le travail en cours du HCR, en vue de l’obligation redditionnelle pour l’examen interne des directeurs et des commissaires aux comptes, Gestion et appui aux opérations et pour justifier la réponse du Haut Commissariat à l’examen externe des activités du HCR. est le système de gestion du contenu du HCR. En février 2010, la Section a commencé à exploiter dans 24 pays d’Europe. La mise en œuvre du système s’achèvera en avril 2011 et fournira un espace commun pour partager des informations en toute sécurité entre l’ensemble des bureaux de la région. Au cours de l’année 2010, 600 chercheurs provenant de l’intérieur comme de l’extérieur de l’Organisation ont eu accès aux dossiers d’archives du HCR. Le nombre de chercheurs sollicitant des informations et visitant les archives augmente progressivement depuis que les archives ont été organisées et ouvertes aux chercheurs extérieurs en 2000. Parmi les chercheurs provenant de l’extérieur se trouvent des universitaires, des juristes et des journalistes du monde entier, ainsi que d’anciens réfugiés qui prennent contact avec le HCR car ils souhaitent obtenir des documents ou prouver leur statut de réfugié dans le passé. £ En 2010, la a achevé un examen structurel pour déterminer si la Division était correctement configurée pour appliquer les nouvelles caractéristiques introduites par les réformes relatives aux affectations et aux promotions. L’examen a recommandé de renforcer la fonction de gestion des carrières. Un nouveau document sur la politique et les procédures relatives aux nominations a été publié en juin. En 2010, la a donné des conseils individuels à des membres du personnel professionnel sur le déroulement de leur carrière et organisé huit ateliers sur la transition de carrière à l’intention de plus de 170 fonctionnaires. Avec l’introduction du nouveau document sur la politique et les procédures relatives aux nominations, la Section a évalué l’adéquation des candidats à un poste. Elle a continué d’organiser des affectations temporaires pour les fonctionnaires ayant besoin d’un placement. Le Groupe de gestion de la performance a guidé les membres du personnel et de la direction dans la finalisation du premier cycle de rapports sur la performance. Un projet de calibration a été lancé pour tirer parti des leçons apprises pendant la première année de fonctionnement du système électronique d’évaluation du comportement professionnel. La Section a continué de soutenir le nouveau système de gestion de l’évaluation du comportement professionnel qui a enregistré un taux d’application de 93 pour cent pour la période d’examen à la mi-2010. Le nouveau document sur la politique et les procédures relatives à la nomination a accru l’implication de la Division de la gestion des ressources humaines dans la nomination de personnel international et a élargi le nombre de candidats pouvant se présenter aux postes proposés. En 2010, le ( JEA) a fait entrer au HCR 89 JEA originaires de 16 pays les parrainant. Néanmoins, en 2010, le nombre total de JEA a chuté à son plus bas niveau depuis 14 ans. Les opérations de l’Organisation continuent de bénéficier du travail de grande qualité des JEA sélectionnés, alors que les gouvernements donateurs ont hâte d’évaluer l’impact de la nouvelle stratégie de recrutement sur la rétention des JEA. Après l’introduction de la politique de parité au sein du HCR, la nouvelle carte de pointage relative à l’appartenance sexuelle et à la diversité, un outil basé sur l’intranet, a été lancée en février 2010 et a été mise à la disposition des membres du Comité exécutif. En 2010, la a entrepris de réviser le Manuel d’administration et de gestion du personnel et devrait achever cette tâche en 2011. En plus du nouveau document sur la politique et les procédures relatives aux nominations, d’autres politiques majeures en matière de ressources humaines publiées en 2010 se rapportent à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et au déroulement de la carrière des fonctionnaires, par exemple la politique sur le congé sans solde, les dispositifs de travail souples et les mouvements interinstitutions. La Section a participé comme à l’accoutumée à divers forums des Nations Unies, comme le Réseau des ressources humaines du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination et ses groupes de travail, tels que le Groupe de travail sur la révision du Règlement du personnel, le Groupe de travail sur les conséquences du système relatif au niveau de sécurité sur les ressources humaines et le Groupe de travail sur le handicap. En ce qui concerne les conditions d’emploi, le HCR a préconisé dans plusieurs tribunes interinstitutions le maintien du niveau actuel d’indemnité pour les fonctionnaires en poste dans des lieux d’affectation difficiles, loin de leur famille. Depuis juin 2010, la Division de la gestion des ressources humaines s’est attachée à améliorer et rationaliser les communications internes sur les questions de personnel. La stratégie de communication a comporté une nouvelle conception des informations sur le personnel disponibles sur l’intranet, des communications et publications plus nombreuses de la Division pour informer les membres du personnel de leurs droits et de leurs obligations, ainsi que la production de 14 reportages sur Internet ayant trait aux ressources humaines et plusieurs « foires aux questions ». En septembre, le travail préparatoire de la prochaine étude globale sur le personnel en 2011 a commencé en collectant et analysant les mises à jour des plans d’action respectifs depuis 2009. Le a continué de contrôler la santé des collaborateurs du HCR afin de lui assurer un personnel en bonne santé et pour limiter l’impact des risques pour la santé. En 2010, le Service a remanié les formulaires d’examen médical pour améliorer la qualité des informations fournies par les membres du personnel et par le médecin qui pratique l’examen, ce qui permet une meilleure analyse des données. Il a commencé à rationaliser des formulaires et des procédures, et il a remplacé des équipements de laboratoire, en utilisant les fonds qui auraient été nécessaires pour l’entretien des vieilles machines. Une mission s’est rendue en Haïti et en République dominicaine pour vacciner les fonctionnaires et les personnes à leur charge contre le choléra. De plus, des missions de suivi ont été entreprises en Azerbaïdjan, à Djibouti, dans la Fédération de Russie, en Inde, en Ouganda, dans la République démocratique du Congo et en Thaïlande. La a renforcé sa présence sur le terrain avec la création de postes de responsables régionaux du bien-être du personnel à Islamabad et Kinshasa. Ces fonctionnaires seront chargés de prodiguer un appui à leurs collègues en Afghanistan, au Congo, au Gabon, au Pakistan, dans la République démocratique du Congo et au Tchad. Cent membres du personnel ont reçu une formation en conseil de base pour consolider le réseau d’appui par les pairs. Outre des missions d’appui aux opérations du HCR dans le monde, deux Rapport global 2010 du HCR 383 Gestion et appui aux opérations responsables du bien-être du personnel ont été déployés en Haïti et à Santo Domingo après le tremblement de terre afin d’épauler leurs collègues des Nations Unies. Une formation à la prestation de services orientés vers le client a été dispensée au personnel des ressources humaines dans les bureaux extérieurs. En 2010, la a réalisé des projets destinés à simplifier les processus relatifs aux ressources humaines, notamment les cessations de service et les bulletins de paie électroniques, informer sur les politiques en matière de personnel, y compris le Statut et le Règlement du personnel, organiser des formations pour le personnel et les cadres supérieurs chargés des ressources humaines et de l’administration, et améliorer le module . En décembre 2010, le Comité consultatif paritaire personnel-direction, le forum des représentants de la direction et de l’association du personnel en poste sur le terrain, ainsi qu’au Siège, a tenu sa troisième réunion à Genève. À cette occasion il a abordé la formation des cadres, la gestion des conflits, y compris le harcèlement, l’équilibre entre vie professionnelle et privée, les conditions de vie et de travail dans les lieux d’affectation difficiles, et le déroulement de la carrière du personnel recruté sur place. Afin de soutenir de meilleurs résultats et une obligation redditionnelle plus rigoureuse, le HCR a accru ses investissements en faveur du renforcement des capacités de ses effectifs et de ses partenaires. Depuis la mi-2009, la coordination des activités de formation a été centralisée dans le basé à Budapest. Le personnel du Centre est composé d’experts fonctionnels associés à des professionnels de la formation des adultes, ainsi que de la conception et de la technologie didactiques. Les possibilités de formation à tous les niveaux ont sensiblement augmenté. Ces progrès ont été rendus possibles par le développement des cours en ligne, la formation d’un corps de facilitateurs sélectionnés parmi des spécialistes des différentes disciplines et l’amélioration de la rentabilité avec l’utilisation de la technologie moderne. En 2010, plus de 4 800 membres du personnel et 500 VNU ont pris part à des programmes d’apprentissage, conjointement avec 177 autres partenaires. De plus, 20 000 autres personnes faisant partie des effectifs du HCR et de ses partenaires ont participé à des formations organisées localement. Parmi les centaines de cours proposés, plus de 1 400 apprenants ont suivi une formation relative à la protection, environ 2 500 personnes ont participé à 28 cours en rapport avec la sécurité, alors que plus de 4 600 et 220 autres suivaient respectivement des cours sur les finances et la gestion de l’approvisionnement. Le Centre d’apprentissage global a lancé un nouveau programme d’apprentissage de la gestion pour les jeunes cadres afin de compléter le programme existant pour les cadres intermédiaires. En 2010, il a aussi renforcé sa participation à la planification et à l’élaboration de programmes de formation interinstitutions, par exemple sur les principes du droit. Le budget spécial affecté aux coûts des effectifs couvre les salaires et les coûts liés aux membres du personnel en congé spécial avec solde (effectifs entre deux affectations). De plus, un budget spécifique pour les affectations temporaires est utilisé pour couvrir les salaires et coûts liés aux membres du personnel occupant des postes temporaires. Aucun programme de cessation volontaire de services n’a été adopté en 2010. Un nombre limité de cessations de services négociées a toutefois été approuvé afin d’atténuer, entre autres, les effets des coupures de postes et de diminuer le nombre de fonctionnaires en attente d’affectation. 384 Rapport global 2010 du HCR £ Division de la gestion administrative et financière La établit et entretient le cadre dans lequel le HCR fait le meilleur usage possible des ressources financières qui sont à sa disposition. Elle est aussi chargée d’actualiser et de perfectionner les mécanismes de contrôle de la gestion et des finances de l’Organisation. La Division se compose du Bureau du Contrôleur, y compris le Groupe de coordination des audits et le Groupe des normes IPSAS, le Service du Budget-programme et les Sections du contrôle financier, de la trésorerie et des services généraux. En 2010, la Division a continué de s’assurer de l’application des directives du HCR concernant la gestion. Néanmoins, de nouvelles améliorations sont requises pour garantir un respect total dans ce domaine. La Division a également soutenu les opérations sur le terrain par des missions ciblées sur place et a mis au point de nouveaux rapports financiers nationaux qui sont partagés avec toutes les opérations chaque trimestre. Un travail de préparation a aussi commencé pour consolider l’environnement de contrôle établi. L’introduction d’un comité indépendant de vérification des comptes et de supervision est attendue en 2011. De plus, une évaluation des besoins pour établir une plateforme de gestion des risques de l’Organisation a commencé en 2010 et se poursuivra en 2011. L’objectif est d’élaborer une matrice plus formelle de l’évaluation des risques au sein du HCR. Le a conservé la responsabilité de la politique financière, de la coordination des audits, du Comité des marchés au Siège, des systèmes financiers et de la réorganisation du processus d’entreprise. En 2010, le Bureau du Contrôleur a lancé un projet pour analyser les pratiques de gestion des partenaires d’exécution au HCR, ainsi que pour les comparer avec d’autres institutions des Nations Unies. Les conclusions et recommandations du projet seront présentées en 2011. En conformité avec le reste du système des Nations Unies, le HCR a procédé à la transition des normes comptables du système des Nations Unies (UNSAS) aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS). Le a pour tâche de veiller à ce que les états financiers du HCR soient conformes aux normes IPSAS d’ici à 2012, ce qui suppose d’introduire des changements dans les politiques, les procédures et les systèmes qui vont au-delà de la comptabilité et des finances. En 2010, des efforts considérables ont été déployés pour renforcer le projet avec des ressources humaines suffisantes. Un directeur de projet expérimenté a été recruté conjointement avec des experts. D’ici à la fin de l’année, plusieurs politiques conformes aux normes IPSAS ont été finalisées, en particulier celles qui se rapportent aux immobilisations corporelles, ainsi qu’aux inventaires. Le a travaillé avec le Comité des commissaires aux comptes récemment nommé sur la stratégie pour vérifier les états financiers de 2010 et ultérieurement. Il a continué d’assurer le suivi des recommandations des audits. Le Groupe a veillé à ce que la présentation du rapport du HCR au Comité exécutif soit basée sur les risques et couvre les principaux domaines de risque identifiés par le Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies en 2008 et 2009 : les attestations d’audit des partenaires d’exécution, la gestion des actifs, les contributions et le financement des prestations à la cessation de service. Le Groupe a également continué de fournir des informations sur les audits au personnel et aux cadres supérieurs afin de garantir la mise en œuvre des recommandations, de façon à améliorer la Gestion et appui aux opérations gestion des opérations, conformément avec l’orientation globale des audits. d’assurer Il incombe au l’alignement des ressources financières du HCR sur les objectifs de l’Organisation. En 2010, le Service a prodigué des conseils stratégiques sur l’allocation des ressources au sein du HCR et il a contribué aux examens du Programme annuel et à mi-parcours. Pour appuyer des opérations en évolution rapide, le Service a organisé 37 réunions du Comité du budget et publié 398 décisions du Comité du budget en 2010. Il a révisé les termes de référence du Comité du budget et a entrepris de revoir d’autres parties du cadre d’allocation des ressources du HCR. Le Service a en outre préparé des budgets et des rapports budgétaires pour les organes régulateurs et directeurs de l’Organisation. Il a contribué aux instructions sur la planification, l’application, la budgétisation et l’établissement de rapports, et en a surveillé le respect. Il a révisé les rapports de et , conformément à la nouvelle structure budgétaire et au cadre de résultats. Il a également contribué à la mise au point d’une nouvelle conception globale de budgétisation dans La est responsable de la préparation des comptes statutaires, de l’information et des rapports financiers de l’Organisation, ainsi que de l’appui aux bureaux extérieurs et au Siège concernant des questions de comptabilité ou de finance. En 2010, la Section a axé son travail sur le suivi des rapports périodiques et l’enregistrement des dépenses par les partenaires d’exécution par rapport aux paiements effectués en avance. Elle a aussi surveillé de près le respect des exigences en matière d’attestation d’audit des partenaires d’exécution et évalué les conséquences financières des opinions assorties de réserves formulées par les vérificateurs. De surcroît, la Section a contribué à la rationalisation des procédures de paiement centralisées en cours dans un certain nombre de pays. Elle a en outre aidé plusieurs bureaux extérieurs à réaliser des rapprochements bancaires, et le pointage des sommes à créditer et à débiter. La est responsable de la gestion des liquidités, ainsi que de la sauvegarde et du contrôle des mouvements de trésorerie au niveau global. Ces responsabilités comprennent la gestion à grande échelle du risque de change dans un environnement libellé en dollar E.-U. En 2010, les marchés financiers dans le monde ont connu une instabilité sans précédent. Les mesures de gestion du risque au HCR ont été appliquées avec succès afin de réduire le plus possible le risque de change et de protéger les liquidités et les investissements. En dépit de marchés financiers turbulents, de taux d’intérêts peu élevés et de fortes fluctuations des devises étrangères, le HCR a obtenu un bénéfice net de change sur les transactions et a reçu des intérêts bien supérieurs au seuil de base. Le HCR a également amélioré ses procédures de gestion des liquidités en proposant des solutions bancaires électroniques centralisées à des pays sélectionnés. La se charge de la gestion des bâtiments, des entrepôts et des parkings au Siège à Genève, de la sécurité du personnel et des installations au siège, ainsi que de l’administration du courrier, des fournitures de bureau et des services liés aux voyages au Siège. En 2010, la Section a continué de rationaliser l’espace des bureaux et a créé de nouveaux postes de travail. Elle a aussi amélioré la sécurité et la sûreté du personnel et des locaux en renforçant l’équipe de sécurité au siège. Cette tâche a notamment comporté une clarification des structures de gouvernance de la sécurité et un meilleur suivi du partenariat avec l’Office des Nations Unies à Genève qui assure les services de sécurité pour le HCR. La Section a en outre renforcé la préparation du Siège du HCR en cas d’incendie. En 2010, la Section a poursuivi sa réforme des procédures de voyage. Le des Nations Unies assure des services d’audit interne auprès du HCR. En 2010, la Section de vérification des comptes du HCR comprenait 14 collaborateurs en poste à Genève, à Nairobi et au Sénégal. Le principal défi administratif à relever en 2010 a été le recrutement, avec des vacances de poste pouvant aller jusqu’à 50 pour cent à certaines périodes de l’année, en raison de problèmes avec le système de recrutement utilisé par le BSCI pour engager du personnel. Le BSCI a utilisé une méthodologie basée sur les risques afin de classer par priorité les activités d’audit, qui ont également comporté des discussions avec d’autres organes de supervision afin d’élargir le plus possible la couverture des opérations et réduire au minimum les doublons. Le BSCI a publié 19 rapports en 2010 qui contiennent 260 recommandations, dont 110 ont été mises en œuvre cette même année. Les activités au Siège ont inclus des audits sur : les partenariats, l’approche modulaire pour les déplacés internes, les fonds humanitaires communs, les passations de marchés, le système , et le personnel en attente de réaffectation. Les questions identifiées sont les suivantes : nécessité d’établir des mécanismes pour garantir que les partenaires d’exécution qui n’ont pas obtenu de résultats soient exclus de futurs accords ; veiller à ce que le système réponde aux besoins des usagers et qu’il soit appliqué de manière rentable ; élaborer une stratégie organisationnelle pour traiter le cas des fonctionnaires en attente d’affectation ; examiner si les rôles et les responsabilités dans les modules ont été correctement réalloués au sein du HCR par suite de la rationalisation ; et améliorer l’obligation redditionnelle en clarifiant les rôles et les responsabilités pour la gestion globale des approvisionnements. Les audits des activités sur le terrain ont porté sur des opérations en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. Les problèmes identifiés sont les suivants : gérer la sélection, le suivi de la performance et le renforcement des capacités des partenaires d’exécution, en particulier quand ils s’occupent de passations de marchés ; renforcer l’observance des règles sur les passations de marché et la gestion des biens ; s’assurer que les partenaires d’exécution possèdent la capacité de s’acquitter des tâches qui leur sont confiées ; améliorer la coordination entre les bureaux nationaux et les bureaux de terrain ; améliorer le traitement des exonérations et des remboursements de la taxe sur la valeur ajoutée et aider les bureaux qui réduisent leurs activités. £ La réforme de la la dernière partie du processus de changement global de la structure et de la gestion du HCR, a commencé en 2010. Les services du HCR en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) sont remaniés en vue de renforcer le soutien prodigué aux bureaux extérieurs avec une structure décentralisée et la création d’une plateforme implantée sur le terrain. Ces nouveautés seront mises Rapport global 2010 du HCR 385 Gestion et appui aux opérations en œuvre en 2011 avec de nouvelles mesures de rationalisation, de délocalisation des fonctions pertinentes et l’octroi de services autonomes. La rationalisation du logiciel a progressé en 2010. La gouvernance du projet de mise au point du logiciel a été renforcée et la responsabilité est passée de la Division de l’appui et de la gestion des programmes à la Division des systèmes d’information et des télécommunications. En 2010, on a apporté des améliorations à notamment la pleine application du nouveau cadre de résultats et son intégration avec l’intégration avec la réalisation de la première phase d’observance des normes IPSAS pour les inventaires, les immobilisations corporelles; et la migration vers une nouvelle plateforme de matériels informatiques qui a amélioré les performances à un coût réduit. La Division a poursuivi son travail sur une version mise à jour du système standard d’enregistrement des réfugiés du HCR , afin de veiller à ce que ce programme continue de répondre aux besoins de l’Organisation, s’adapte aux nouvelles politiques et respecte les directives des Nations Unies sur la protection des données. L’intranet du HCR a encore été amélioré en 2010, et une mise à jour de la plus récente version du logiciel de gestion du contenu web est prévue pour 2011. Pour aligner les activités en matière de TIC sur les objectifs stratégiques du HCR, un Bureau chargé du portefeuille de TIC a été créé en 2010. Il assure la gouvernance et l’appui à la gestion des projets concernant les TIC. Ce bureau épaule le Conseil de gouvernance des TIC, le Comité des propriétaires d’entreprises ainsi que les mécènes et les responsables de projets de TIC. En 2010, la Division a terminé la mise en œuvre du WAN ( ou réseau étendu) du HCR, qui assure une connectivité stable pour la téléphonie et la communication de données à 57 bureaux de terrain. Pour améliorer le bien-être du personnel, la Division a également inauguré une solution téléphonique à prix réduit (Skype) dans 57 sites en 2010. Le réseau VSAT du HCR a continué de s’étendre en 2010 : ce sont désormais 110 bureaux de terrain qui profitent d’une connectivité par satellite, stable et d’une bonne rentabilité, pour la téléphonie et la collecte de données. Beaucoup de bureaux de terrain ont aussi bénéficié de solutions de voix transmises sur un réseau utilisant le protocole Internet en 2010, qui ont amélioré leurs capacités en matière de télécommunications. La Division a également mis à niveau 178 réseaux locaux (LAN) sur le terrain et elle a coordonné des accords d’externalisation d’un bon rapport coût-efficacité avec des fournisseurs pour des achats de matériel informatique d’une valeur supérieure à 5 millions de dollars E.-U. Bien que la formation générale en informatique soit maintenant gérée par le Centre d’apprentissage global, ce sont des experts techniques de la Division qui continuent de dispenser les formations spécialisées dans ce domaine. En 2010, la Division a assuré des services de TIC dans l’opération d’urgence au Kirghizistan, avec notamment le déploiement d’équipement radio, satellite et d’automatisation des tâches administratives. Les ressources TIC ont aussi aidé à soutenir les opérations en faveur des déplacés internes au Pakistan, ainsi que l’opération d’urgence lors des inondations au Pakistan, y compris la mise en œuvre des systèmes communs améliorés de radiocommunication des Nations Unies aux fins de la sécurité du personnel. La première vidéoconférence pilote en haute définition sur le réseau VSAT, entre le Siège et Islamabad, a eu lieu en 2010. 386 Rapport global 2010 du HCR Le continue d’assurer un soutien 20h sur 24h au personnel du HCR dans le monde depuis les plateformes d’appui de Genève et de Kuala Lumpur. L’introduction d’outils et de systèmes techniques perfectionnés en 2010 a permis d’offrir de meilleurs services aux utilisateurs. Le nombre total de demandes de soutien et de services reçus en 2010 était de 30 pour cent plus élevé qu’en 2009, avec 66 pour cent des demandes enregistrées en dehors du Siège. Le service a résolu 52 pour cent des demandes d’appui et de services, le reste étant pris en charge par les services techniques. Les bureaux régionaux, sous la direction du Haut Commissaire assistant chargé des opérations, ont entrepris de régler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des opérations à travers le monde. Ces opérations comprenaient des interventions d’urgence en Afrique, dans le Maghreb, au Moyen-Orient, en Asie centrale et du Sud, en Europe et aux Amériques pour une multitude de situations concernant les réfugiés, les déplacés internes, les flux mixtes et, parfois, à la demande des gouvernements touchés, les catastrophes naturelles. En même temps, le travail s’est poursuivi sur la réorganisation des interventions d’urgence, de la chaîne d’approvisionnement et des systèmes de programmes de façon à accroître la capacité de l’Organisation à faire face à des crises simultanées et à de nouveaux défis dans un environnement opérationnel en mutation rapide. Le processus d’adaptation a été exigeant, mais il a permis de tirer beaucoup d’enseignements, qui ont débouché sur des ajustements essentiels, par exemple l’amélioration des fichiers de déploiement et les cours de perfectionnement des cadres intermédiaires et supérieurs pour leur apprendre à gérer des opérations complexes et à haut risque. Un accent particulier a été mis sur la cohérence entre l’appui à la gestion des programmes dans la planification et l’allocation des ressources, et l’assistance technique pour les besoins des bureaux régionaux. Des missions du Haut Commissaire assistant chargé des opérations en Colombie, en Équateur, en Géorgie, dans la République démocratique du Congo et au Tchad ont aidé à peaufiner les interventions de protection et d’assistance, en particulier dans les situations hors camps, et à resserrer les liens avec d’autres institutions des Nations Unies sur les initiatives de transition des secours vers le développement. Une attention spéciale a été accordée à la consolidation et à l’élargissement des partenariats avec les ONG locales et nationales, qui ont un avantage opérationnel comparé dans les environnements complexes et à risque élevé. Un projet pilote est en préparation pour évaluer les besoins en renforcement des capacités des partenaires nationaux et locaux, et pour investir en faveur du développement de leurs compétences en gestion et leur responsabilisation. £ La comprend quatre sections, ainsi que le projet La Division dispense un appui dans les domaines suivants : gestion des programmes, relèvement accéléré, transition, réintégration, moyens d’existence, environnement, santé publique, VIH et sida, sécurité alimentaire, nutrition, eau, assainissement et promotion de l’hygiène, gestion et Gestion et appui aux opérations enregistrement des données, ainsi qu’un engagement du HCR envers les déplacés internes et l’approche modulaire. a continué La d’appuyer et de superviser le système de gestion des programmes du HCR axé sur les résultats, en aidant l’Organisation à établir des priorités pour ses activités et à utiliser les ressources disponibles de manière efficace. Elle a travaillé en vue d’assurer la conformité aux politiques, aux priorités et aux normes grâce à la publication d’instructions et de directives de gestion des programmes et elle a entrepris des analyses globales des plans nationaux pour en dégager les tendances. La Section a aussi administré les aspects programmatiques des partenariats globaux et a aidé les opérations à gérer leurs partenariats et à planifier leurs activités avec d’autres intervenants. La a offert aux opérations sur le terrain un appui dans le domaine des solutions durables, de la consolidation de la paix, des moyens d’existence, de la planification des sites, des questions environnementales et des abris d’urgence. Au nombre de ses principales réalisations en 2010 figurent : le lancement de l’Initiative pour des solutions transitoires, en partenariat avec le PNUD pour lier les secours au développement ; la formulation de stratégies pluriannuelles de moyens d’existence dans 11 opérations ; l’établissement de 31 centres d’accès technique communautaires dans 13 pays ; la création d’une nouvelle tente familiale pour les opérations d’urgence ; la coordination du module des abris d’urgence en matière de définition des politiques et des stratégies ; et l’introduction de fours économes en carburant et d’éclairage solaire dans sept opérations en Afrique, avec comme conséquence le lancement de l’initiative « ». Les partenariats ont été consolidés avec le PNUD, l’OIT, la Banque mondiale, la FICR, la JICA, la le Conseil norvégien des réfugiés, le Conseil danois pour les réfugiés, le et le secteur privé. a continué de La dispenser des conseils stratégiques et un soutien technique aux opérations du HCR en vue de garantir des programmes de qualité en matière de santé publique, de lutte contre le VIH, de nutrition, d’eau, d’assainissement et d’hygiène aussi bien dans les programmes de réfugiés urbains que dans les camps. Le suivi s’est amélioré, facilité par le logiciel en ligne HIS, et des partenariats solides ont été maintenus avec le PAM et l’ONUSIDA. De plus, la Section a continué de contribuer aux modules globaux de la santé, de la nutrition ainsi que de l’ eau, l’assainissement et l’hygiène ; au Groupe de travail sur le VIH du Comité permanent interorganisations ; et à un groupe de référence sur la santé mentale et le soutien psychosocial. La a fourni un soutien et des conseils techniques sur l’utilisation des données opérationnelles et relatives aux populations. La gestion des données opérationnelles intègre la collecte et l’analyse de données et elle est menée par l’intermédiaire de l’enregistrement des réfugiés et le profilage des déplacés internes, les enquêtes, le recueil de statistiques démographiques, des analyses des données sur les normes et les indicateurs, ainsi que l’utilisation d’informations géographiques. En 2010, la Section a achevé de déterminer les besoins pour une nouvelle version du logiciel d’enregistrement des réfugiés du HCR, . Elle a travaillé avec le Service conjoint de profilage des déplacés internes, un groupe technique interinstitutions créé pour aider les équipes dans le pays dans cette tâche. Le Service conjoint a épaulé les équipes pays des Nations Unies, les ONG partenaires et les gouvernements nationaux sur différents aspects du profilage des déplacés internes. Dans le contexte du module de coordination des camps et de gestion des camps, la Section a assuré le soutien technique et la coordination modulaire pour les opérations sur le terrain tout en renforçant les capacités d’intervention du personnel grâce à la formation technique et aux aptitudes de direction. De plus, la Section a dirigé les contributions techniques de l’Organisation dans le cadre des efforts interinstitutions en vue d’harmoniser l’évaluation des besoins, de développer les activités de gestion des informations et d’améliorer l’utilisation et la normalisation des ensembles de données d’informations géographiques lors des urgences. Après l’introduction du logiciel de gestion axée sur les résultats et l’évaluation des besoins globaux de toutes les opérations pour la planification 2010, l’équipe du projet en a dressé le bilan avec la participation d’utilisateurs clés dans les opérations à travers le monde. Sur la base de cette étude, les besoins pour le développement du logiciel ont été définis, le plan de la phase 2 du projet a été finalisé et une structure de gouvernance pour la gestion du projet a été établie. En 2010, des améliorations majeures ont été apportées au logiciel pour qu’il puisse traiter des questions liées à la stabilisation du logiciel et son interface avec le MSRP. D’autres progrès se rapportaient à la simplification et à la possibilité de rentrer les résultats dans depuis la moitié jusqu’à la fin de l’année. £ La nouvelle a été créée en 2009 afin de renforcer la capacité d’intervention de l’Organisation lors des situations d’urgence, consolider la gestion de sa chaîne d’approvisionnement et améliorer le système de couverture de la sécurité et de la sûreté du personnel. Elle a accompli des progrès sensibles vers ces objectifs en 2010. La Division est formée du Service de gestion de l’approvisionnement, la Section de la préparation et de la réponse aux situations d’urgence ainsi que la Section de la sûreté sur le terrain. En 2010, la Division a mis au point une nouvelle approche organisationnelle aux interventions dans les situations d’urgence, fondée sur les résultats de son examen de 2009 et du Plan d’action pour 2010. Cette nouvelle approche permet au HCR, en réponse à chaque urgence, de faire appel à l’éventail complet de ressources internes et de compétences spécialisées disponibles dans l’ensemble de l’Organisation. De surcroît, elle renforce les politiques et les services d’appui aux bureaux régionaux offerts dans le cadre des situations d’urgence, grâce à la recherche et la définition de procédures, ainsi que de nouvelles technologies et pratiques. La reconfiguration de la Section de la préparation et de la réponse aux situations d’urgence commencera en 2011. Tout au long de 2010, la a continué de fournir un appui à la planification et la préparation des interventions d’urgence tant à l’intérieur de l’Organisation qu’au sein des forums du Comité permanent interorganisations. La Section a aussi administré des déploiements d’urgence (236 membres du personnel dans 41 pays), principalement au Kirghizistan et au Pakistan. La Rapport global 2010 du HCR 387 Gestion et appui aux opérations Section a dépêché du personnel dans les urgences liées aux réfugiés, les situations de déplacement interne, ainsi que lors de catastrophes naturelles, lorsque le pays l’a demandé. La s’est appuyée sur les mesures mises en place en 2009 pour renforcer la sécurité sur le terrain, avec notamment l’administration du Comité directeur de haut niveau sur les questions de sécurité. Ce comité a été créé par le Haut Commissaire pour examiner les opérations dans lesquelles on juge que le personnel, les bénéficiaires et les activités courent des risques élevés. Un plan global de formation à la sécurité a établi une formation pour le personnel dans des opérations à haut risque, le programme d’apprentissage à la gestion de la sécurité, une formation à la gestion des prises d’otages, et une formation sur l’analyse de sécurité pour les conseillers en matière de sécurité sur le terrain et pour les chauffeurs de véhicules blindés. L’appui sur le terrain est resté prioritaire et les conseillers en matière de sécurité sur le terrain ont passé en moyenne 215 jours chacun dans les opérations, notamment de nouvelles situations au Kenya, au Kirghizistan, dans la République centrafricaine, dans la République démocratique du Congo, à Sri Lanka et au Tchad. Les missions de la Section ont aussi épaulé les évaluations de la sécurité en Afghanistan, au Burundi, en Grèce, au Kazakhstan, au Liban, au Pakistan, aux Philippines, en Roumanie, au Soudan et au Tadjikistan. Le plaidoyer au sein du Réseau interinstitutions pour la gestion des mesures de sécurité et auprès du Département de la sûreté et la sécurité de l’ONU a permis de promouvoir la compréhension des priorités du HCR. L’Organisation a commencé à appliquer le nouveau système de niveau de sécurité de l’ONU. Un nouveau manuel sur la sécurité des personnes relevant de la compétence du HCR sera terminé en 2011. Avec l’achèvement de la restructuration du en 2010, le Service a introduit des changements dans les procédures pour améliorer l’efficacité et la ponctualité des livraisons aux personnes relevant de la compétence du HCR. Le Service restructuré est désormais formé de trois piliers distincts : la section du soutien opérationnel ; la section du soutien à l’infrastructure ; et la section du soutien et de la supervision des partenaires commerciaux. À mi-2010, le Service a commencé à travailler sur un plan d’action triennal, se fondant sur le plan transitoire pour 2010-2011, dans le but d’améliorer la gestion de l’approvisionnement du HCR avec cinq facteurs de succès essentiels, mesurés par des indicateurs de performance clés. En 2010, le Service a soutenu les opérations au Kirghizistan, au Pakistan et ailleurs grâce à du personnel chargé de l’approvisionnement, des conseils et des compétences spécialisées. Parmi les autres réalisations du Service, il convient de mentionner la mise en œuvre des normes IPSAS pour l’approvisionnement et la passation de marchés et aussi la publication du catalogue d’articles de secours de base du HCR. Le Haut Commissaire assistant chargé de la protection supervise l’élaboration des politiques de protection, le plaidoyer pour le respect du droit et l’application des normes, ainsi que l’intégration des priorités de protection dans la gestion et la réalisation des opérations sur le terrain de manière cohérente et constante. Le 388 Rapport global 2010 du HCR Haut Commissaire assistant se concentre principalement sur les pratiques des États en matière d’asile, les initiatives ayant un lien avec l’asile et la migration, les situations de réfugiés prolongées et les stratégies de solutions. Les Hauts Commissaires assistants chargés de la protection et des opérations président conjointement des réunions régulières avec tous les directeurs des bureaux et des divisions d’appui en vue de les consulter sur des questions transversales relatives aux politiques de protection et à la gestion des opérations. L’examen du programme annuel fait aussi appel directement au Haut Commissaire assistant chargé de la protection. Le Haut Commissaire assistant supervise les activités de la Division de la protection internationale et collabore avec le Service de l’élaboration de la politique générale et de l’évaluation sur les questions de protection. Dans le cadre de ses responsabilités de gestion, le bureau du Haut Commissaire assistant chargé de la protection fait partie du Comité de surveillance et du Conseil de gouvernance de l’apprentissage, ainsi que du Comité des nominations des cadres supérieurs. En 2010, le Haut Commissaire assistant a dirigé les efforts du HCR en vue de renforcer les capacités de protection de l’Organisation, ce qui devrait permettre de faire face aux enjeux actuels et émergents de protection. L’initiative cible les trois domaines des effectifs, de l’apprentissage et des partenariats. Elle a dans un premier temps abouti à la création de 42 postes de protection dans des opérations majeures à travers le monde et comportera une évaluation détaillée des besoins en effectifs de protection du HCR à plus long terme. Dans le domaine de l’apprentissage et des partenariats, l’initiative a pour but d’élargir l’accès du personnel et des partenaires à des programmes structurés d’apprentissage dans le domaine de la protection, ajustés aux responsabilités émergentes de l’Organisation. Enfin, l’initiative débouche sur des partenariats de protection élargis avec des prestataires existants et nouveaux. Le Bureau du Haut Commissaire assistant chargé de la protection a également supervisé le volet de la protection des préparatifs de la célébration en 2011 du 60e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du 50e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie. Les objectifs des commémorations sont de renouveler le consensus international autour des fondements de la protection et de promouvoir une nouvelle dynamique fondée sur des principes et des valeurs de base, ainsi que d’accomplir des progrès marqués dans la réduction des cas d’apatridie et de faire mieux connaître les caractéristiques du déplacement et de l’apatridie. En 2010, le Dialogue du Haut Commissaire sur les lacunes et les réponses de protection a fourni une tribune importante pour répertorier les manques existants et parvenir à un consensus autour de ces manques, et aussi pour jeter les fondements du programme de commémorations tout au long de 2011. Dans le domaine de l’asile et des migrations, le Bureau du Haut Commissaire assistant chargé de la protection a travaillé étroitement avec les États pour promouvoir l’élaboration d’approches régionales globales afin de répondre aux besoins des réfugiés et des demandeurs d’asile provenant de flux migratoires mixtes. Il a à cette fin présidé une série de consultations régionales avec l’OIM. S’inspirant du Plan d’action en dix points du HCR sur la protection des réfugiés et les migrations mixtes, en 2010, les grandes lignes d’un cadre régional de coopération ont été rédigées pour la région de l’Asie du Sud-Est, et ont été largement approuvées par les pays de la région. Gestion et appui aux opérations Le Haut Commissaire assistant chargé de la protection a continué de superviser la mise en œuvre du cadre de suivi des responsabilités pour l’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité. Guidé par les recommandations émanant d’un examen de la mise en œuvre du cadre de suivi en 2009, le Haut Commissaire assistant a dirigé de vastes consultations internes pendant le deuxième trimestre de 2010 qui ont permis d’identifier les domaines où des initiatives spécifiques supplémentaires sont requises pour faire progresser le cadre de suivi au sein du HCR dans le contexte de huit domaines thématiques correspondant aux principaux secteurs qui nécessitent d’être renforcés. Ce « plan d’avancement » du cadre de suivi sera appliqué dans les deux ou trois prochaines années. Au cours de l’année 2010, le Haut Commissaire assistant a mené huit missions en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. Les objectifs étaient les suivants : promouvoir le programme du 60e anniversaire du HCR, resserrer la coopération avec les États et d’autres partenaires sur les questions d’asile et de migration et la mise en œuvre du Plan d’action en dix points, notamment par des approches régionales globales, encourager les initiatives visant à consolider les capacités de protection du HCR, examiner les questions relatives à la protection dans le contexte de la direction du module de protection par le HCR et évaluer la faisabilité et les possibilités d’une application pilote de la politique du HCR relative aux réfugiés en milieu urbain. Le plaidoyer diplomatique a été au cœur de toutes les missions, en particulier pour maintenir les bureaux du HCR sur une base acceptable de protection. £ La est composée de trois « piliers » : Politique et législation, Appui opérationnel à la protection, et Solutions globales. Ensemble, ils élaborent une politique de protection globale et contribuent à l’établissement progressif du droit international et de normes en matière de déplacement forcé. Ils prodiguent aussi des conseils sur des questions complexes de droit international et de politiques en matière de protection se rapportant à toutes les catégories de population relevant de la compétence du HCR et de ses opérations. De plus, ils dirigent l’approche de l’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité dans une perspective de protection, et apportent un soutien aux opérations sur le terrain et aux autres entités du Siège concernant la politique relative à la protection et les questions juridiques et opérationnelles liées aux déplacements forcés, que ce soit dans une perspective de protection ou de solutions durables. Le Bureau du Directeur dirige la Division en ce qui concerne la formulation juridique et celle des politiques, ainsi que les interventions de soutien opérationnel. En 2010, en plus d’apporter un soutien quotidien aux bureaux régionaux et aux opérations sur le terrain, la Division de la protection internationale a publié 29 documents en matière de droit et de politiques, quatre directives sur l’éligibilité, sept documents pour le Comité exécutif, ainsi que dix autres communications destinées à l’ensemble du personnel de l’Organisation et relatives à des questions de protection. La Division a aussi fourni des informations générales et des analyses pour le Dialogue 2010 du Haut Commissaire sur les lacunes et les réponses de protection. Le Dialogue était axé sur la coopération internationale, le partage de la charge et les approches régionales globales ; la mise en œuvre et les lacunes normatives ; et des questions se rapportant à l’apatridie. Les discussions et les conclusions du Dialogue de 2010 seront reprises lors de l’événement intergouvernemental au niveau ministériel qui se tiendra à Genève en décembre 2011 et achèvera le programme de commémorations de l’année 2011. Le de la Division de la protection internationale est divisé en plusieurs Groupes : politique de protection et conseils juridiques, détermination du statut de réfugié, apatridie, informations sur la protection, asile et migrations, droits de l’homme, et protection et sécurité nationale. Le a œuvré pour faire progresser les droits et la protection des personnes relevant de la compétence du HCR en s’engageant dans l’élaboration et le suivi de législations et de normes internationales, régionales et nationales. En 2010, le Groupe a prodigué des conseils et transmis des observations aux gouvernements nationaux sur leurs projets de loi, aux organes internationaux engagés dans des négociations sur les traités internationaux pertinents, et un soutien en matière de doctrine pour les interventions en qualité de tierce partie dans une trentaine d’affaires judiciaires aux niveaux international, régional et national. De plus, le Groupe a publié une stratégie sur l’engagement judiciaire, ainsi qu’une stratégie de recherche, qui forment la base des engagements futurs sur les questions de protection. En particulier, le Groupe a diffusé une note d’orientation sur les demandes du statut de réfugié présentées par les victimes de la violence organisée de gangs et a tenu une table ronde d’experts sur les demandes du statut de réfugié relatives à l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle. La responsabilité principale de la détermination du statut des demandeurs d’asile sur leur territoire incombe aux États. Dans les pays où une procédure nationale d’octroi de l’asile n’existe pas encore ou ne peut pas encore être considérée comme équitable et efficace, le HCR se charge de la détermination du statut de réfugié (DSR) relevant de son mandat pour garantir la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés. Le s’efforce d’améliorer la protection apportée par la détermination du statut de réfugié en renforçant et harmonisant la qualité et l’intégrité, l’efficacité et la justesse des procédures et des décisions relatives à la DSR. Le Groupe supervise et évalue les procédures de DSR, surveille et analyse les tendances et les problèmes dans ce domaine, et soutient et dote des capacités requises de DSR les opérations du HCR et les systèmes étatiques en leur prodiguant des conseils et une formation en matière de DSR, y compris dans le contexte de situations d’urgence. En 2010, le a aidé les bureaux extérieurs à préparer des ripostes à l’apatridie et a fourni des conseils techniques sur la législation en matière de nationalité et d’autres questions relatives à la doctrine. De nouveaux conseils pour les bureaux extérieurs et les partenaires sur les activités qui peuvent être entreprises pour lutter contre l’apatridie ont été publiés dans une note stratégique : Le Groupe a déployé des efforts majeurs en 2010 pour élaborer des conseils sur les principales normes dans le domaine de l’apatridie. Cela incluait l’organisation de deux réunions d’experts sur les questions de doctrine, afin de discuter de la définition des apatrides en vertu du droit international et de la Rapport global 2010 du HCR 389 Gestion et appui aux opérations manière dont on peut déterminer qu’une personne est apatride et lui accorder un statut au niveau national. La proximité du 50e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie a stimulé les adhésions à cette convention et à la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Deux brochures sur les Conventions ont été publiées pour faciliter ces activités : et L’organisation de réunions régionales d’experts sur l’apatridie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et en Asie du Sud-Est a favorisé la prise de conscience des cas d’apatridie et la volonté de les résoudre. Des séances ont également été consacrées à l’apatridie pendant le Dialogue du Haut Commissaire en décembre et les consultations annuelles avec les ONG. Le Groupe de l’apatridie a en outre poursuivi ses activités pour consolider la capacité du personnel en poste sur le terrain et des partenaires à travailler sur cette question. Quarante membres du personnel du HCR et de partenaires de 20 pays ont participé à deux programmes d’apprentissage en matière de protection sur le thème de l’apatridie en 2010. Un guide d’enseignement sur l’apatridie, a été publié comme outil qui aidera les enseignants à inclure l’apatridie dans des cours nouveaux ou existants. En 2010, le a diffusé une information sur la protection dans le but de garantir des procédures de détermination du statut de réfugié de qualité. Le Groupe a produit une orientation politique propre à certains pays pour évaluer les besoins de protection internationale des demandeurs d’asile originaires d’Afghanistan, de Colombie, de Somalie et de Sri Lanka. Le Groupe a aussi réalisé des recherches sur des questions spécifiques concernant les conditions dans les pays d’origine et publié plusieurs dossiers d’information sur des pays. Les documents d’information générale sur les pays d’origine ont été rédigés en collaboration avec des organes externes de recherche, comme le Centre autrichien pour la documentation et la recherche sur les pays d’origine et le CORI, organisme britannique de recherche et d’information sur les pays d’origine. Le Groupe a préparé la troisième mise à jour du Manuel sur la protection. Le Groupe a continué de gérer et d’encadrer , dont les documents ont été vus environ 4 millions de fois par mois. a été sensiblement amélioré avec l’inclusion de mises à jour des positions thématiques et sur les pays, d’une information actualisée sur les pays d’origine, des législations nationales et régionales et de la jurisprudence. Une formation a été dispensée au personnel du HCR, ainsi qu’aux homologues gouvernementaux, aux décideurs et aux officiers judiciaires nationaux sur la méthodologie de recherche en matière d’information sur les pays d’origine et d’évaluation des données, ainsi que sur le mode d’emploi de . De plus, le Groupe a continué de promouvoir les normes internationales dans l’évaluation des données et les outils dans la détermination du statut de réfugié/l’octroi de l’asile. À cette fin, le Groupe a représenté le HCR dans les organes internationaux s’occupant de la collecte et de l’évaluation des informations sur les pays d’origine, notamment le Groupe consultatif indépendant sur les informations sur les pays d’origine au Royaume-Uni, les Consultations intergouvernementales du Groupe de travail sur les informations sur les pays d’origine, le Groupe de travail sur les directives communes pour des missions 390 Rapport global 2010 du HCR documentaires, le Curriculum européen en matière d’asile, le Portail de l’information sur les pays d’origine de l’UE et la conférence internationale du CORI au Royaume-Uni. L’objectif principal du qui a été créé en mars 2010, est d’aider les États et d’autres parties prenantes à élaborer des politiques et des pratiques sur la protection des réfugiés et les migrations sensibles aux questions de la protection, globales et collectives. À cet effet, le Groupe prépare des conseils juridiques et politiques ainsi que des outils pratiques sur les questions se rapportant à l’interface entre la protection des réfugiés et les migrations internationales. Dans le cadre d’une « boîte d’outils pour des approches globales », le Groupe a produit des documents sur les politiques en matière de protection, notamment (sur l’interception en mer et le traitement des demandes de protection internationale) et (le rôle du HCR dans le retour de personnes dont on estime qu'elles n'ont pas besoin de protection internationale). Le Groupe a continué de promouvoir des processus consultatifs globaux et régionaux basés sur le Plan d’action du HCR en dix points sur la protection des réfugiés et les mouvements migratoires mixtes. Il a parrainé une conférence régionale en République-Unie de Tanzanie sur la protection des réfugiés et les migrations internationales et la mise au point d’un cadre régional de coopération pour l’Asie centrale. Un recueil d’exemples pratiques sur l’application du Plan d’action en dix points dans différentes régions sera publié en 2011. Le Groupe a aussi continué à mettre en œuvre un projet conjoint avec l’OIM en vue de renforcer la coopération interinstitutions en matière de traite d’êtres humains. Le a pour objectif de promouvoir l’utilisation efficace du droit international relatif aux droits de l’homme et des mécanismes des Nations Unies sur les droits de l’homme afin de renforcer la protection des personnes relevant de la compétence du HCR. En 2010, le Groupe de liaison a encouragé l’intégration des droits de l’homme dans tous les domaines du travail de l’Organisation. Il a aussi contribué au développement du droit international relatif aux droits de l’homme et au renforcement du cadre juridique en matière de réfugiés par son travail avec les organes des droits de l’homme. Le a été créé en 2010. Il a pris la tête des activités menées par la Division de la protection internationale pour veiller à ce que les mesures destinées à lutter contre le terrorisme et/ou d’autres menaces à la sécurité nationale et internationale et à combattre la criminalité et d’autres graves menaces pour l’ordre public respectent les obligations juridiques internationales à l’égard des personnes relevant de la compétence du HCR. Cela inclut l’application rigoureuse des clauses d’exclusion de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de la Convention de 1954 relative au statut des apatrides, aussi bien par les États que par le HCR, ainsi qu’en coopération avec les institutions des Nations Unies et d’autres organismes dans le contexte des initiatives mondiales et régionales de lutte contre le terrorisme. comprend les Groupes de la protection de l’enfant, de la parité, des services communautaires, de l’éducation, du module de protection des déplacés internes et d’appui à la protection. En 2010, le a préparé un cadre pour la protection de l’enfant qui aidera le personnel du HCR sur le terrain à appliquer une programmation plus systématique dans ce Gestion et appui aux opérations domaine. Un partenariat en cours avec le Comité international de secours a été axé sur la poursuite du renforcement des capacités autour du processus de détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant, moyennant la création d’outils et de matériel de formation, l’organisation de cinq ateliers régionaux sur la question, et le déploiement de deux experts en matière de détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant dans quatre opérations sur le terrain (Rwanda, Éthiopie, Kenya et Zambie). Le Groupe, conjointement avec le Groupe de l’apatridie, a pris la tête du plaidoyer du HCR en faveur de l’enregistrement des naissances, de concert avec une coalition d’ONG pour l’enregistrement des naissances. Ces activités ont abouti à la production d’une présentation multimédia sur l’impact de l’apatridie pendant l’enfance et une initiative conjointe convenue avec PLAN International sur l’enregistrement des naissances. L’année 2010 a également vu une coopération croissante entre l’UNICEF, l’OIM et le HCR pour la protection des enfants non accompagnés et séparés dans les migrations mixtes, avec notamment une réunion où se sont côtoyés les pays d’origine, les pays de transit et les pays de destination. En 2010, le a continué de promouvoir la participation active des femmes réfugiées et déplacées au niveau du terrain, par des possibilités accrues d’éducation et d’activités rémunératrices et, au niveau mondial, par des conseils et un appui en matière de politiques. Dans ce but, le HCR a organisé conjointement une consultation pour marquer le dixième anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Cet événement a aidé à donner davantage la priorité aux questions spécifiques relatives à la participation des femmes réfugiées et déplacées aux activités de consolidation de la paix. La Journée internationale de la femme et les 16 journées d’activisme contre la violence faite aux femmes ont fourni de nouvelles occasions de sensibiliser l’opinion publique à ces questions. Dans le contexte des commémorations de l’anniversaire en 2011 des Conventions sur le statut des réfugiés et sur l’apatridie, le HCR a lancé une série de dialogues régionaux avec des hommes et des femmes réfugiés, déplacés et apatrides. Le premier dialogue, organisé à New Delhi (Inde) en novembre 2010, a donné aux femmes l’occasion de parler des problèmes de protection et de proposer des solutions. Le projet leur permet de faire entendre leur voix, il accroît la visibilité de leurs problèmes et il donne au HCR le moyen de mieux répondre à leurs besoins. Le a travaillé en 2010 pour renforcer les activités de prévention et de réponse relatives à la violence sexuelle et sexiste. Le Groupe a préparé un cadre stratégique sur la violence sexuelle et sexiste pour appuyer les activités sur le terrain par le biais des interventions de protection dans ce domaine. Le document reconnaît que la prévention est difficile et met en lumière un certain nombre de domaines stratégiques que les opérations devraient inclure dans le cadre de leurs activités globales de programmation en vue de compléter les interventions déjà en place. Pour renforcer les capacités à lutter contre la violence sexuelle et sexiste, le HCR, le FNUAP et l’UNICEF ont commencé à travailler sur un programme conjoint qui sensibilisera d’autres acteurs humanitaires à ces problèmes dans neuf pays hautement prioritaires. Au deuxième semestre de 2010, le Groupe de la violence sexuelle et sexiste a été fusionné avec le Groupe de la parité. En 2010, le s’est centré sur l’élaboration de conseils et de matériel de formation en vue de mieux définir l’aspect de la « diversité » de la stratégie d’intégration des critères d’âge, de sexe et de diversité. Le travail a commencé sur une série de conseils sur la collaboration avec les personnes handicapées, les personnes âgées, les lesbiennes, les homosexuels, les bisexuels, les transsexuels et les intersexuels, ainsi que les autochtones et les minorités ethniques. Ces notes, préparées avec le concours d’un éventail de partenaires, seront publiées au premier semestre 2011. Le Groupe des services communautaires a aussi commencé des consultations internes et externes sur la manière de renforcer l’aspect de mobilisation communautaire du travail du HCR par le biais de conseils et de formation plus appropriés et l’instauration de nouveaux partenariats. Un appui circonstanciel a été dispensé à plusieurs opérations sur le terrain, notamment par le déploiement de personnel supplémentaire moyennant la poursuite des accords cadres avec Save the Children Norvège et Save the Children Suède. En 2010, le s’est employé à renforcer les capacités sur le terrain, à identifier les priorités pour la programmation en matière d’éducation, en se centrant sur l’éducation comme volet essentiel de la protection des réfugiés. Un atelier régional a été organisé à Istanbul pour des participants de 11 pays sur le renforcement des programmes d’éducation. En vue d’améliorer la compréhension et la capacité en matière d’éducation et de protection au sein du HCR, un projet d’outil d’apprentissage en ligne sur les environnements d’apprentissage sûrs a été produit. Il est axé sur les aspects de la sécurité physique et de la protection psychosociale de l’éducation. Des ateliers sur les environnements d’apprentissage sûrs ont été tenus en Éthiopie et au Tchad. Des missions sur le terrain ont été menées en Éthiopie, au Kenya, en Malaisie, en Ouganda, au Tchad, au Yémen et en Zambie et un soutien a été apporté à la préparation de stratégies éducatives et de mise en œuvre des programmes. Un projet de stratégie sur les programmes urbains a été défini. Il donne la priorité à un accès élargi, une meilleure qualité et une protection renforcée par le biais de l’éducation. Le définit les politiques et prodigue des conseils et un appui aux opérations du HCR tout en soutenant le rôle du Haut Commissariat comme institution chef de file du module global de protection. En 2010, le module global a donné la priorité à l’appui aux opérations sur le terrain, en particulier pendant les urgences, par le biais de missions, de conseils politiques, d’élaboration d’outils d’évaluation et de programmation de la planification et de la protection, notamment pendant le tremblement de terre en Haïti, les violences politiques au Kirghizistan et les inondations au Pakistan. Le Groupe a contribué à une initiative de formation « trimodulaire » pour améliorer les connaissances et les compétences au sein de l’Organisation sur les rôles et les responsabilités du HCR comme institution chef de file du module. En 2010, le Groupe a régulièrement fourni des conseils et des informations sur la mise en œuvre du module aux 31 modules de protection sur le terrain. Il a coordonné la contribution du module à l’élaboration des principales politiques interinstitutions, en particulier les guides sur l’approche modulaire et les appels de fonds. En 2010, le Groupe a conclu des accords de partenariat avec Help Age International et International Development Law Organisation pour faciliter l’octroi d’une assistance technique et de compétences spécialisées pour la Rapport global 2010 du HCR 391 Gestion et appui aux opérations protection des personnes âgées et des handicapés, ainsi que la protection dans les catastrophes naturelles. Il a contribué à l’élaboration d’outils d’évaluation des besoins de protection interinstitutions ainsi que la préparation des directives opérationnelles du Comité permanent interorganisations sur la protection des personnes dans les catastrophes naturelles ( ). De plus, le Groupe a produit le , lancé en juin 2010. Le personnel a réalisé des missions d’appui au module de la protection en Afghanistan, en Colombie, au Népal, au Pakistan, aux Philippines et au Yémen. En 2010, le Groupe d’appui à la protection a mis au point un plan d’action sur la dotation de personnel, les partenariats et l’apprentissage en matière de protection pour la période 2011-2015. Afin de guider les opérations sur le terrain, le Groupe a établi des critères de dotation d’effectifs et des recommandations pour veiller à ce que les niveaux du personnel de protection du HCR soient progressivement alignés sur les besoins. Parallèlement, il a facilité les réponses de dotation de personnel de potection au titre des projets de déploiement et , documenté les nominations internes de personnel de protection, appuyé les interventions d’urgence avec des outils de suivi de la protection et apporté son concours pour le volet relatif à la protection dans les missions d’inspection du HCR. Le comprend le Groupe des solutions globales, le Service de la réinstallation et le Groupe de la gestion des ressources. Le a intensifié ses efforts pour élaborer des solutions d’ensemble en vue d’intégrer ces approches dans les stratégies de solutions durables. Le Groupe a collaboré avec les bureaux régionaux pour affiner les stratégies de solutions globales pour certains groupes de réfugiés de longue date comme les Libériens, les Congolais (Congo) et les Croates. Une enquête pilote a été lancée en Azerbaïdjan pour cerner les intentions des réfugiés dans un milieu urbain où il existe des possibilités limitées de réinstallation et de rapatriement, et où les réfugiés sont dans l’incapacité de maintenir un niveau de vie satisfaisant avec une Cibles pour 2010-2011 petite allocation mensuelle du HCR. Le Groupe a aussi fourni des conseils sur la réponse à la situation d’urgence en Côte d’Ivoire sous la forme d’un ensemble d’indicateurs de désengagement pratique pour aider les opérations sur le terrain à concevoir des stratégies de retrait des opérations de réfugiés. Le s’est attaché à améliorer le recours à la réinstallation comme outil de protection, solution durable et mécanisme de partage des responsabilités. Dans plusieurs opérations de réfugiés, la réinstallation a été pleinement considérée comme un volet de stratégies globales de solutions durables, l’accent étant mis en particulier sur la recherche de solutions pour les situations de réfugiés prolongées. L’utilisation stratégique de la réinstallation a été préconisée, en particulier dans des situations prioritaires en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Confronté à un déficit marqué entre les besoins globaux de réinstallation (805 000 réfugiés) et les disponibilités de réinstallation (80 000 places offertes par tous les États de réinstallation), le HCR a mobilisé l’attention des 25 pays actuels de réinstallation sur le besoin aigu d’accroître le nombre de places de réinstallation. Des efforts conjoints ont été faits avec les partenaires de réinstallation pour veiller à ce que les dossiers de réinstallation soient traités avec célérité et que les places disponibles soient utilisées. Des organes de consultation comme les Consultations tripartites annuelles sur la réinstallation et le Groupe de travail sur la réinstallation ont constitué les principaux moyens de répondre aux enjeux communs de la réinstallation ainsi que pour mettre en commun les bonnes pratiques. Simultanément, le Service a fourni des conseils sur les politiques et les procédures, assuré des formations notamment sur la prévention des fraudes et a publié des outils opérationnels améliorés, comme la seconde édition de l’outil d’identification des risques plus élevés et le formulaire révisé d’évaluation médicale. La révision du a commencé et la version actualisée devrait être publiée en 2011. Progrès en 2010 APPUI ET CONSEILS POLITIQUES 392 Des politiques sont actualisées ou élaborées dans au moins 10 domaines prioritaires, en vue de fournir des orientations cohérentes, uniformes et pertinentes pour les opérations. Des orientations politiques ont été actualisées et diffusées sur le terrain dans 6 domaines prioritaires : biométrie et enregistrement des réfugiés, refoulement, apatridie, interception en mer et accès aux procédures d’asile, gestion et levée des informations confidentielles. Il existe un moyen systématique d’approuver et de mettre en œuvre les recommandations des évaluations. En 2010, le HCR a introduit une nouvelle politique d’évaluation intégrant un « mécanisme de réponse des responsables » : les responsables des politiques et programmes concernés sont priés de formuler des commentaires sur les recommandations des évaluations et de fournir des explications rationnelles sur les raisons qui les conduisent à refuser ou à réviser certaines recommandations.Il est précisé dans termes de référence de toutes les missions d’évaluation que celles-ci doivent être menées dans le respect strict de la nouvelle politique. Des Comités directeurs multipartites ont été constitués pour les évaluations globales et thématiques. Ces Comités sont notamment chargés de veiller au bon usage des conclusions et recommandations des évaluations. Rapport global 2010 du HCR Gestion et appui aux opérations Cibles pour 2010-2011 Progrès en 2010 DIRECTION ET GESTION STRATÉGIQUES À L’ÉCHELLE GLOBALE Les instruments de gestion axée sur les résultats sont harmonisés et leur utilisation est optimisée sur le terrain et au Siège Le HCR a réalisé une évaluation synthétique sur certains principes essentiels de la gestion axée sur les résultats, afin d’identifier les secteurs nécessitant davantage d’attention. Un plan décrivant les améliorations à apporter à Focus a été adopté afin d’appuyer des processus clés ; il est notamment prévu de simplifier le processus de planification pour 2012-2013 et d’améliorer Global Focus. Le cadre global d’obligation redditionnelle en matière de gestion a été finalisé et le HCR a entrepris de l’appliquer aux descriptions de poste et aux mandats des Divisions/sections, afin de clarifier les obligations, les pouvoirs et les responsabilités dans l’ensemble de l’organisation. Le respect, par les cadres supérieurs en poste sur le terrain, des obligations déclaratives annuelles relatives au cadre de suivi des responsabilités en matière d’intégration des critères d’âge, de genre et de diversité, a augmenté pour atteindre 98 pour cent. Le HCR a commencé à travailler sur une politique révisée, un plan d’action pluriannuel et de nouvelles orientations sur la diversité, en vue d’une publication en 2011. STRUCTURATION ET DÉVELOPPEMENT DE L’ORGANISATION Moyennant la gestion, l’analyse et le soutien du programme, la performance globale ainsi que les opérations seront mieux suivies afin d’optimiser l’impact sur les populations prises en charge. Une Section d’analyse et d’appui aux programmes a été créée à la fin de 2009 et a suivi la performance, tout en offrant un appui et des conseils en matière de gestion axée sur les résultats aux opérations. 8 bureaux régionaux désignés sont dotés de moyens plus solides (perfectionnement des connaissances et formation) pour appuyer la réalisation des PSG dans les opérations qu’ils supervisent. 4 bureaux régionaux (Bangkok, Buenos Aires, Bruxelles et Dakar) ont été appuyés ; plus de 300 participants ont bénéficié d’une formation soutenant la réalisation des PSG. RELATIONS INTERORGANISATIONS ET PARTENARIATS STRATÉGIQUES Le plaidoyer conjoint avec des organes des Nations Unies est optimisé, tout comme la compréhension mutuelle. Un plan d’action commun portant sur l’éducation, la protection de l’enfance, l’alerte précoce, la préparation, la logistique, la mobilisation des ressources et les coordonnateurs dans les six secteurs désignés a été mis en place avec l’UNICEF en mai 2010. La question de l’appui aux déplacés internes vivant hors des camps a été abordée lors de la réunion du Groupe de travail de l’IASC en juillet 2010, et une note d’information présentée en vue de consultations ultérieures avec les membres de l’IASC. Un plan a été élaboré par les responsables pour répondre aux recommandations de l’Évaluation modulaire – phase II entérinées par le Groupe de travail de l’IASC en novembre 2010, et définies comme prioritaires par l’Équipe spéciale sur l’approche modulaire coprésidée par le HCR. GESTION STRATÉGIQUE DES RESSOURCES HUMAINES ET DES EFFECTIFS Selon le sondage mondial du personnel, 75 % des cadres et du personnel jugent que le système d’affectation est transparent et parvient à placer la personne adéquate au poste adéquat. Il n’y a pas eu de sondage du personnel au niveau global en 2010. Le nouveau système d’affectation est en place et quelque 325 membres du personnel ont été affectés au moyen de la nouvelle procédure en vigueur en décember 2010. 75 % des collaborateurs considèrent que les services de conseil qui leur sont offerts les guident avec efficacité dans leurs choix professionnels. Une Section d’appui à la gestion des carrières, dotée de 10 conseillers, a été créée ; au vu de l’expérience acquise en 2010, il sera peut-être nécessaire de renforcer ses effectifs. Deux ateliers de transition de carrière ont été organisés dans le cadre d’une réduction des opérations afin de favoriser l’organisation des carrières de 180 fonctionnaires, pour la plupart nationaux. 75 % des membres du personnel indiquent qu’ils sont en mesure de déterminer leurs besoins en matière d’apprentissage et qu’ils savent comment accéder aux activités de formation correspondantes. Grâce à la plate-forme « Learn and Connect » du nouveau système de gestion de la formation, le personnel a pu accéder à des informations et s’inscrire à des activités de formation. 66 000 visites ont été enregistrées en 2010.Tous les coordonnateurs de la formation en poste sur le terrain ont été formés à l’évaluation des besoins et à l’utilisation du système de gestion de la formation. 50 % des membres du personnel ayant identifié leurs besoins de formation ont participé à une activité de formation adaptée. 6 000 membres du personnel et affiliés ont participé à 16 000 activités de formation. 67 nouveaux produits de formation, centrés sur la protection, la sécurité, la gestion des urgences et la gestion des ressources, ont été lancés.100 modules de formation en ligne ont été mis à la disposition du personnel. Rapport global 2010 du HCR 393