Télécharger - Les Douanes Congolaises

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18
numéro
Espace Douane
Magazine d’informations de la direction générale des douanes et des droits indirects
53
ème
ANNIVERSAIRE
DE L’INDEPENDANCE DU CONGO
Bonne fête à tous !!!
Journées Po
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Espace Douane
Edito
Diagnostiquer c'est bien mais il faut...
L
’année 2013 est considérée comme une année de défis pour l’administration congolaise,
tant les circonstances internationales l’imposent, à travers des objectifs de facilitation du
commerce international et de circulation des biens et des personnes. Depuis la publication
par Doing business du classement du Congo en la matière, soit le 183e Etat devant le Tchad et
la RCA, moult réflexions sont organisées pour sortir notre pays de ce classement étonnant.
L’information a tout de suite perturbé et interpellé la conscience des autorités congolaises. Sursaut d’orgueil ? Oui, il le faut bien ! Et la situation a été
prise à bras le corps. C’est ainsi que des actions salvatrices ont été menées
pour améliorer le climat des affaires au Congo. Des maillons faibles ont été
identifiés dans la chaîne administrative. C’est pourquoi des thérapeutiques
urgentes sont entrain d’être étudiées, sinon déjà appliquées dans certaines
administrations, pour arrimer le Congo aux standards internationaux.
La qualité des relations de coopération qu’entretient le Congo avec les organisations internationales lui procure une assistance technique susceptible
de l’aider à relever ces défis. C’est ainsi que plusieurs missions d’experts
sont régulièrement organisées par Afritac/FMI et l’Union européenne dans
un ensemble de projets liés à la fiscalité, à la douane, à la recette et au
système informatique des régies financières. Des restitutions sont faites pour
rendre compte, à chaque entité bénéficiaire, de l’état d’avancement de ses
réformes.
La douane congolaise s’est rénovée à travers la création d’un comité de
modernisation qui participe à la prise de grandes décisions sur les réformes
engagées, avec l’appui évident des partenaires internationaux (organisation
mondiale des douanes, Afritac/FMI, Union européenne). Mais ces réformes
tant souhaitées butent encore devant certains impératifs financiers auxquels
la douane ne saurait répondre promptement, pour l’efficacité de ses actions.
C’est certainement l’intérêt de la création de la redevance informatique dans les administrations
douanières d’Afrique qui devrait donner une réactivité diligente dans l’exécution de certaines
actions.
Dans ce processus de modernisation, les ressources humaines sont un facteur déterminant. De la
qualité de celles-ci dépend énormément la réussite du changement. L’homme se trouve donc au
centre de ce processus. C’est pourquoi une place de choix est accordée à la formation du personnel.
Par ailleurs, l’une des caractéristiques du management des ressources humaines est l’utilisation et
la mise en mouvement efficiente des compétences. Les services de la surveillance douanière n’ont
pas dérobé à cet impératif.
Mais quelle que soit la qualité des ressources humaines disponibles, rien ne peut réussir sans cohésion dans un environnement apaisé. C’est dans ce contexte que Jean Alfred Onanga, directeur
général des douanes et des droits indirects, a effectué une visite de travail dans les départements
de la Lékoumou, de la Bouenza et du Niari.
Zéphirin Iloki
Magazine Espace Douance N°18
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Fax : 242 22 281 07 72
B.P. 75 Brazzaville
www.douanes.gouv.cg
République du Congo
SOM
EDITORIAL
3
EVENEMENT
6-8
La célébration du 53ème
anniversaire de l’indépendance du Congo: Djambala
en pleine mutation
Directeur de la Publication
Jean Alfred Onanga
Rédacteur en Chef
Zéphirin Iloki
ACTIVITES DE LA DGDDI
Sous-comités de rédaction
10 - 17
Le Port autonome de
Pointe-Noire a organisé des
journées portes ouvertes à
Kinshasa (République démocratique du Congo)
Bouénza
Roger Kibelolaud
Pointe-Noire / Kouilou
Adriana Doyère
Marie Michel Loubandzi
Nestor Bourangon
Jean Alfred Onanga a
effectué une visite de
travail dans les départements de la Lékoumou,
Bouenza et Niari
Brazzaville
Sylvère Moukounga
Conception
Zéphirin Iloki
Relations Publiques
Zéphirin Iloki
Photographie
Zéphirin Iloki
Baegnonguina-Mobenza Prima
Serge Boukinda
Edition
Direction Générale des
Douanes et des Droits Indirects
FORMATION
19 - 23
QUELLES DOUANES
VOULONS-NOUS POUR LE
CONGO ?
Un séminaire qui fera date
dans l’histoire des douanes
congolaises
MMAIRE
RESTITUTION
24 - 26
Missions de l'Union Européenne : "L'appui aux
migrations informatiques et
perspectives", "l'appui au
renforcement des services de
surveillance"
FOCUS
28 - 29
Sous le ciel de SYDONIA
World.
La migration du Sydonia ++
vers le Sydonia World a été
décidée par le gouvernement le 16 septembre 2010.
SYDONIA World ET
SYDONIA ++ : quelle différence ?
MUTRADO
34 - 35
La Mutuelle des Travailleurs des Douanes
(MUTRADO)
Le conseil d’administration
s’est réuni
à Owando
NOTE DE SERVICE
-
Note
Note
Note
Note
de
de
de
de
service
service
service
service
42
n°0452/MEFPPPI/DGDDI-DS du 30 mai 2013
n°0486/MEFPPPI/DGDDI-DCS du 06 juin 2013
n° 0490/MEFPPPI/DCS du 6 juin 2013
n°0492/MEFPPPI/DGDDI-DRC du 6 juin 2013
MOUVEMENT DU PERSONNEL
- Note de service n° 0543/MEFPPPI/DGDDI/SD
du 20 juin 2013
43 - 46
Communiqué final sanctionnant les travaux de
la session ordinaire du
conseil d’administration
de la mutrado à Owando:
INTERVIEWS
Jacques Bayeni
capitaine des douanes,
chef de poste de BokoSongho dans le département de la Bouenza.
Ambou Liele
Inspecteur principal
des douanes, chef des
services généraux,
chargé des ressources
humaines à la direction
des douanes du Pool.
NECROLOGIE
- Anselme Itoua :
1962 / 2013
- Eudoxie Kouba:
1980 /2013
- Paola Dune Rollyne
Ondze Okaka:
1985/2013
Malanda Sosthène Tristan
Antoine
1957 / 2013
- Pierre Dominique
MANDELOU
1960 / 2013
Espace Douane
EVENEMENT
La célébration du 53e anniversaire de l’indépendance du Congo:
Djambala en pleine mutation
Après Kinkala, Djambala, chef-lieu du département des Plateaux, abrite les festivités marquant
le 53 ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août, dans le cadre de la municipalisation accélérée tournante. Comme par le passé, les douanes congolaises y prendront part de façon
effective. En prélude, Espace Douane s’est rendu dans cette ville, le 26 juin 2013, pour prendre
le pouls de cette localité à quelques jours de ce grand événement.
Roger Kibelolaud
▲ Route nationale n°8
▲ Logement du directeur départemental des douanes
▲ Vue partielle du stade
▲ Vue partielle du site des douanes
S
ituée au nord du pays à
environ 350 Km de Brazzaville et 123 Km du carrefour
Ngo, la communauté urbaine
de Djambala est entrain de faire
peau neuve au regard d’importants
travaux qui s’y font à la faveur de la
municipalisation accélérée : voiries
urbaines, stade omnisport, aéroport, bâtiments administratifs, logements...
6
Dans sa volonté d’accompagner
cette politique, l’administration des
douanes n’est pas restée en marge
de cette dynamique. Un mess des
douanes est en cours de construction
au quartier Ngatsouené, l’un des neuf
que compte Djambala. Il recevra les
troupes douanières qui vont participer au défilé marquant cet événement. Il fera ensuite office des logements et bâtiments administratifs
Magazine Espace Douane N° 18
de la direction départementale des
douanes des Plateaux.
Ce site dont les travaux sont réalisés à
80% à J-50, à en croire M. Mahamoud,
chef du chantier, sera livré avant la fin
du mois de Juillet.Il comprend essentiellement: 01 logement du directeur
départemental, 01 bureau administratif, 07 logements pour agents, 01
salle de conférence et les sanitaires.
Espace Douane
EVENEMENT
Entretien avec
le directeur départemental des douanes Plateaux
Dans la visite guidée des différents chantiers en cours dans la ville de Djambala, Espace Douane
était accompagné par M. Abraham TONI, directeur départemental des douanes des Plateaux et M.
Augustin HOLLANGA, chef des services généraux. A l’issue de cette visite, le directeur départemental a bien voulu répondre à nos questions.
Espace Douane: Comment se porte
la direction départementale des
douanes des Plateaux?
A
braham TONI: Merci de
l'opportunité que m'offre
Espace Douane pour m'exprimer. Je peux dire que la direction
départementale des Plateaux se
porte à merveille. Nous avons fini la
première phase de notre action qui
consistait à créer des structures de
fonctionnement de notre direction.
Il sied de vous dire que lorsque je
suis arrivé ici en octobre 2010, il n’y
avait aucune bribe d'existence d'une
direction départementale. Pour
preuve, la passation de service avec
mon prédécesseur s'est effectuée
dans le bureau du Secrétaire général
du département.
Cela veut dire que la structure
comme telle n'existait pas et à l'issue
de cette passation, aucun document
ne m'avait été remis. Nous sommes
donc entrain de poser les jalons de
l'existence de notre direction.
Quel est l’effectif du personnel
dans le département et comment
est-il réparti ?
Le département compte une vingtaine d'agents. Il vient d'avoir un
mouvement du personnel de la division. Je n'ai pas encore reçu les notes
d'affectation mais j'ai le sentiment
que ce nombre pourra être porté à
la hausse.
Ces agents sont répartis entre
le siège de la direction départementale à Djambala, les postes de
contrôle de Lekana, de Bouemba, de
Makotipoko, de Mpouya, l'aéroport
international d'Ollombo et le bureau
domicilié de Sofia.
A l'approche des festivités marquant
le 53ème anniversaire de l'indépendance du Congo, comment vous
apprêtez-vous à recevoir les troupes
douanières qui viendront participer
au défilé ?
Lors des festivités qui se sont déroulées l'année dernière à Kinkala dans
le Pool, j'avais dit dans les colonnes
d'Espace douane que le 53e anniversaire à Djambala était perçu
comme un challenge et de ce fait, je
ne ménagerai aucun effort pour que
tout se passe comme il se doit. Nous
sommes donc entrain de mettre tout
en œuvre pour que cet événement
puisse être fêté avec éclat.
Quel est l'impact de la municipalisation sur la communauté urbaine
de Djambala ?
La volonté du Président de la République, c'est de permettre à tous les
départements d’accéder à un niveau
minimum de développement. Je
peux dire que la municipalisation
accélérée est entrain d’être accélérée dans le département. Vous
avez constaté vous-même ce qui se
fait ici à Djambala. De mémoire de
natif de cette contrée, il faut avouer
que celle-ci n’a jamais été le théâtre
des travaux d’une telle envergure.
La ville de Djambala est en pleine
mutation sur le plan des voiries
urbaines, des installations aéropor-
▲ Abraham TONI, directeur départemental
tuaires et de la construction d’un
stade omnisport qui est considéré
comme l’un des grands et meilleurs stades du Congo. Cela fait
la fierté de la ville de Djambala et
nous nous en réjouissons.
Et sur notre administration ?
Au plan douanier, il faut saluer
les efforts qui sont entrain d’être
faits par notre hiérarchie, notamment par le directeur général des
douanes, Jean Alfred Onanga, qui
apporte sa touche à la municipalisation, par l’érection des sites de
douanes dans les départements
municipalisés. Au regard de ce
que nous avons vu ce matin, nous
sommes persuadés, autant que
vous, que les bases de la réussite
de cet événement sont entrain
d’être posées par la hiérarchie.
Un mot à l’endroit des collègues
qui vont arriver ?
A ces collègues je peux dire que
nous ne faillirons pas, nous ne
faiblirons pas dans leur réception.
Magazine Espace Douance N°18
7
Espace Douane
EVENEMENT
Nous ferons de telle sorte que les conditions de leur
séjour soient bonnes. Nous nous y déployons avec le
concours, bien sûr, de la hiérarchie.
Merci beaucoup M. le directeur et bonne fête par
anticipation ?
Bien sûr! Vous avez bien pu le constater. Rien que sur
le plan du relief, le site de Kinkala était très loin de la
ville. Ici, le site est dans la ville. Il ne se passera moins de
problèmes pour ceux qui viendront. Ils pourront circuler
aisément. C’est le grand avantage qu’il faut retenir.
Roger Kibelolaud
Vous avez tiré des leçons de Kinkala ?
C’est à moi de vous remercier. Je reviens sur le fait que
vous m’offrez là une occasion pour nous faire entendre.
LES TROUPES DOUANIÈRES DANS L’EFFERVESCENCE
DES PRÉPARATIFS DU DÉFILÉ DU 15 AOÛT À DJAMBALA
Les festivités marquant l’anniversaire de l’indépendance du Congo sont entre autres ponctuées
par un défilé auquel prennent part les troupes douanières, en compagnie de la force publique
et des eaux et forêts. Mais pour que cet événement réussisse, chaque entité réfléchit sur la
stratégie à mettre en œuvre. C’est dans ce cadre que la direction générale des douanes soumet
les éléments retenus à cet effet à des séances d’entraînement, sous le commandement des
cadres militaires et douaniers.
Par Zéphirin Iloki
D
▲ Les douaniers très enthousiastes
ès la publication, par le directeur général des
douanes et des droits indirects, de la liste des
cadres et agents devant participer au défilé, la
sous-commission défilé s’est mise à la tâche.
C’est ainsi que depuis début du mois de juillet, les douaniers se rassemblent, vers le stade Massamba Débat,
autour de quelques instructeurs militaires et douaniers,
pour des séances d’entraînement.
Comme une équipe qui se prépare à une compétition
sportive, les troupes douanières se sont entraînées avec
assiduité, discipline et persévérance pour être prêtes au
rendez-vous de Djambala. En dépit du manque de moyens,
elles se sont surpassées, en mettant en avant la dignité et
l’honneur de la corporation. Femmes et hommes, nouveaux
comme anciens, se sont soutenus, dans un esprit de corps
sans désemparer, pour présenter aux officiels, à la popula-
8
Magazine Espace Douane N° 18
▲ Lieutenant-Colonel Ibata instruisant les douanières
tion du département des Plateaux, du Congo tout entier et
au monde, une prestation de bonne facture.
Depuis 2005, année de prise de fonctions de l’actuel directeur général des douanes et à l’occasion de la célébration tournante des festivités de l’indépendance de notre
pays dans les départements, les douaniers ont toutefois
répondu à ce devoir national. Les impressions qu’ils
laissent dans chaque département sont très bonnes selon
la plupart des observateurs de notre société. L’image de
la douane s’est sensiblement améliorée. Les huées ont fait
place aux salves d’applaudissements.
Une question mérité tout de même d'être posée, celle de
savoir pourquoi l’étendard des douanes ne fait pas partie
de l’ensemble des étendards présentés lors du défilé ?
Un échantillon des scanners reçus
11
ESPACE DOUANE - N°14 - SPECIAL
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
Journées portes ouvertes du Port Autonome de PointeNoire à Kinshasa (République démocratique du Congo)
Le port autonome de Pointe-Noire (PAPN) a organisé des «journées portes ouvertes» à Kinshasa, en République démocratique du Congo, du 6 au 7 mars 2013, à l’Hôtel du Fleuve. Ces journées étaient le point de
rencontre des professionnels du secteur maritime et portuaire, des cadres des douanes, des impôts, des
banques et assurances. Cinq (05) panels ont constitué l’ossature de ces journées : globalisation des échanges
et mondialisation de l’économie, objectifs économiques et compétitivité des ports maritimes : cas pratique
du port autonome de Pointe-Noire, le port autonome de Pointe-Noire et la facilitation des échanges, témoignages des usagers et « modus operandi », partage d’expériences et défis.
Par Zéphirin Iloki
▲ Le présidium à l’ouverture des journées
----------------------------------------OUVERTURE DES JOURNÉES
----------------------------------------eux moments ont marqué
la cérémonie d’ouverture
de ces assises : le mot de
circonstance du directeur
général du Port autonome de PointeNoire, Jean Marie Aniélé et l’ouverture des travaux par monsieur
André Kimbuta, gouverneur de la
ville de Kinshasa.
D
Dans son allocution, Jean Marie
Aniélé a tout d’abord témoigné sa
reconnaissance aux invités et aux
10
autorités politiques des deux Congo,
qui ont permis et facilité l’organisation de ce séminaire. Il a ensuite
circonscrit l’objet du séminaire à
travers une présentation magistrale.
En effet, «l’organisation, à Kinshasa,
des «journées portes ouvertes» du
Port autonome de Pointe-Noire,
constitue un événement majeur
dans le cadre général de l’intégration sous-régionale en matière de
transport, et particulièrement en
terme d’optimisation de la gestion
des trafics interportuaires des
Magazine Espace Douane N° 18
marchandises entre la RDC et le
Congo » a-t-il déclaré.
L’initiative de ces journées, a dit
l’orateur, vise à combler le retard
constaté dans le domaine du transport dans la sous-région du Bassin
du Congo, en vue de rendre les
frontières extensibles et faciliter
le commerce international. Cette
rencontre vise également à informer
les opérateurs économiques de
la République démocratique du
Congo (RDC) sur les atouts du port
autonome de Pointe-Noire avec la
construction de la route Pointe-
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
Noire/Brazzaville et du beach de
Brazzaville.
Le directeur général du port autonome de Pointe-Noire n’a pas
manqué d’évoquer la desserte du
port de Matadi par Pointe-Noire
dont l’importance n’admet plus
aucun doute. Au cours de ces journées, « il s’agit de l’amorce nécessaire d’une dynamique de coopération et de complémentarité sans
laquelle on ne pourrait valoriser
ni faire bénéficier les opérateurs
économiques de la sous-région
des meilleurs atouts de nos ports
», a-t-il poursuivi. Il a cité entre
autres exemples la Communauté
économique des Etats de l’Afrique
de l’Ouest (CEDEAO) et la South
African Development Community
(SADC) qui sont sur la voie d’une
intégration régionale prometteuse.
Il a terminé son propos en espérant,
à la fin du séminaire, des résolutions pertinentes pour la prospérité
des opérateurs économiques et le
développement des deux pays.
Pour donner l’autorisation de
débuter les travaux, le gouverneur
de la ville de Kinshasa a solennellement déclaré ouvertes « les journées portes ouvertes du PAPN » à
Kinshasa.
---------------------------------------DES EXPOSÉS
---------------------------------------Ce séminaire était présidé par le Dr
Emile Ngoy Kasongo, administrateur délégué général honoraire de
l’Office de gestion du fret maritime
de la RDC.
Le premier panel, «la globalisation
des échanges et mondialisation
de l’économie», dont la quasi-totalité des présentations ont porté
sur la complémentarité des ports,
était suivi de quelques exemples
de complémentarité existants. Le
PAPN était également présenté dans
cette session.
▲ Photo de famille
Les exposants ont tout d’abord
cerné la notion de complémentarité avant de l’étendre sur les
ports.
Selon le dictionnaire Larousse,
complémentarité indique le caractère de ce qui est complémentaire,
c’est-à-dire ce qui constitue un
complément ; donc ce qui vient
compléter une chose de même
nature. Ainsi on ne peut parler
de complémentarité que dans
la mesure où l’on a le sentiment
d’une incomplétude, c’est-à-dire
d’une insatisfaction de ne pas être
complètement réalisé.
C’est donc dans un objectif de
réalisation pleine et entière de
leurs potentialités que deux ou
plusieurs ports décident d’adopter
une politique de complémentarité à
travers la « mutualisation » de leurs
ressources existantes et potentielles respectives, et cela, à des fins
d’optimisation de ces ressources au
bénéfice de chacun d’eux.
Partant de cette acception, M.
Lobé Marcellin Ahiman, secrétaire général de la Communauté
portuaire d’Abidjan a identifié les
facteurs et les formes de complémentarité.
Dans les facteurs de complémentarité portuaire, il a distingué : la
proximité géographique des ports,
les flux commerciaux ports/pays/
région, les liens de coopération
ports/ pays/ région, le niveau de
connectivité, l’accessibilité nautique
des différents ports et la mise en
œuvre d’une politique d’intégration
économique régionale.
Cependant, les formes de complémentarité portuaire sont caractérisées par : la complémentarité
portuaire nationale (mise en relation entre deux ou plusieurs ports
d’un même pays), et la complémentarité portuaire transnationale
(mise en relation entre deux voire
plusieurs ports d’un même espace
économique).
Pour illustrer la mise en œuvre de
complémentarité portuaire nationale, M. Lobé Marcellin Ahiman s’est
appuyé sur l’exemple de HAROPA
qui est un groupement d’intérêt
économique regroupant les ports
du Havre, de Rouen et de Paris. Il a
été officiellement lancé en janvier
2012. Sa vision est de développer
le commerce, d’améliorer la qualité
de services de leurs réseaux vers
l’hinterland, la communication et la
stratégie.
Magazine Espace Douance N°18
11
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
45% du volume de transbordement
vers Matadi en 2012.
L’objectif, à travers ces journées,
n’est pas de démontrer la supériorité d’un port à un autre mais plutôt
d’édifier nos opérateurs économiques sur les atouts de ces ports
et de tous les corridors à leur disposition, a conclu Etienne Koukonguimissa.
▲ Vue de l’assistance
Cette mutualisation fait de HAROPA
le 1er port pour le commerce extérieur de la France, le 1er port fluvial
européen pour le vrac, le 1er port
européen exportateur de céréales,
le 1er port français pour l’approvisionnement énergétique.
En ce qui concerne la mise en œuvre
de complémentarité portuaire
transnationale, Tanger Med (Maroc)
et Algesiras (Espagne) ont servi
d’exemples. L’accord de partenariat
entre les deux plateformes a été
signé en septembre 2005.
Dans le contexte de la CEDEAO, il
est observé la complémentarité
des ports d’Abidjan, Dakar et Lomé.
Par ailleurs, les ports de Durban
(Afrique du sud) et Beira/Maputo
(Mozambique) ont été cités dans le
cadre de la SADC/COMESA.
Au regard du faible niveau de ses
exportations de produits manufacturés, la nature des produits
exportés et le niveau d’équipements
portuaires et de la logistique maritime, l’Afrique ne contribue à peine
que pour 2,3% dans le commerce
international, selon les données
publiées en 2006 par la CEDEAO.
L’exposant a conclu en relevant que
les ports, en tant que maillon essentiel du développement économique
12
de nos états, peuvent être à l’avantgarde de cet élan d’intégration salutaire pour nos pays. C’est en cela
que l’initiative du port autonome de
Pointe-Noire est à saluer et à développer tant au niveau de l’Afrique
centrale que de l’Afrique de l’ouest,
en ce qu’elle constitue une interpellation sans faux-fuyant sur nos
possibilités réelles d’intégration et
de complémentarité portuaire.
Par ailleurs, les participants ont eu
l’avantage d’assister à une projection d’un film sur le port autonome
de Pointe-Noire, suivi d’un exposé
sur les structures des échanges
interportuaires entre la RDC et le
Congo, notamment sur la complémentarité des ports de PointeNoire, Matadi et Boma, présenté par
M. Etienne Koukonguimissa, directeur commercial du PAPN.
L’orateur a distingué trois voies de
dessertes de la RDC : Pointe-Noire/
Brazzaville (par le chemin de fer ou
par voie routière, de Brazzaville les
marchandises traversent le fleuve
pour Kinshasa), Pointe-Noire/
Cabinda/Mouanda, et Pointe-Noire/
Matadi/Boma.
Le PAPN est une plateforme de
redistribution des conteneurs vers
les ports régionaux. Il a enregistré
Magazine Espace Douane N° 18
Intervenant sur ce sujet, M. Amisi,
Conseiller du président de la RDC,
a expliqué que le PAPN ne tuera pas
les ports de Matadi et Boma comme
le prétend une certaine opinion.
En effet, le PAPN est un HUB (une
plateforme de concentration de
navires), alors que les deux autres
sont des ports destinés au trafic
intérieur. 70% des cargaisons jadis
destinées à la RDC transitaient par
Abidjan et si le PAPN pouvait jouer
ce rôle, cela relativiserait les coûts
de fret aux opérateurs de la RDC. Il
s’agit, a-t-il conclu, de créer un cadre
institutionnel entre les deux pays
pour faciliter le transbordement
rapide des conteneurs vers le port
de Matadi.
Dans le deuxième panel, intitulé
«objectifs économiques et compétitivité des ports maritimes : cas
pratique du port autonome de
Pointe-Noire», plusieurs orateurs
sont intervenus pour présenter les
sujets liés à ce thème.
Le PAPN a été présenté dans sa
double vocation, en qualité de hub
régional et de gateway, avec 85%
de transbordement et 15% de trafic
national et international.
Selon M. Alain Daniel KettaBanguyd, les objectifs économiques
du Port de Pointe-Noire sont d’ordre
macroéconomique et s’apprécient à
travers son histoire et surtout son
positionnement géographique dans
la sous-région.
Sa compétitivité s’apprécie quant
à elle au regard de sa capacité à
s’adapter aux besoins du développement et aux accélérations de l’économie mondiale.
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
▲ Vue de l’assistance
Les objectifs macroéconomiques
ne sont pas incompatibles avec la
compétitivité, a conclu l’orateur.
Pour sa part M. Lavannant, exposant
sur le dispositif de facilitation du
passage portuaire au PAPN a relevé
que celui-ci est manifeste à travers
: la simplification des procédures
(mise en place d’un guichet unique
de dédouanement, identification et
suppression par la loi de finances
2013 de faux frais dans la chaîne de
transit portuaire), la mise en place
d’un comité de pilotage des actions
de facilitation du transit portuaire
et l’élaboration d’un plan d’actions
en 15 points.
En somme, les 15 points visent
la réorganisation des relations
entre les différents intervenants
portuaires, afin de fluidifier le
trafic, de faciliter les procédures
à l’import et à l’export, le transit
international et le transbordement
; la visibilité des circuits, délais et
coûts des opérations et procédures
en centralisant les systèmes d’information ; la sécurisation des opérations et flux.
Le panel III était dédié entièrement
au PAPN et à la facilitation des
échanges.
Intervenant sur le trafic de transit
et les procédures douanières,
M. Raphaël Albert Dirat, chef du
bureau principal des douanes du
port de Pointe-Noire avait proposé
la connexion des deux beach et
surtout la mise en place des bureaux
à contrôle juxtaposé, demeurée, à ce
jour, au stade de simples intentions.
C’est dans les aspects fiscaux et
financiers qu’est intervenu M.
Mounzeo, directeur de la réglementation à la direction générale des
impôts et des domaines de Brazzaville. Il a démontré le rôle crucial
de la fiscalité dans le processus
décisionnel des opérateurs économiques.
D’autres sujets rattachés aux activités portuaires avaient également été développés. Ils ont édifié
les opérateurs économiques sur
certains aspects. Il s’agit par
exemple de l’assurance des marchandises en transit. Celle-ci est facilitée et rendue obligatoire quelle
que soit la voie empruntée (terre,
fleuve, mer, route) a dit M. Ange
Ngabali, directeur d’agence de l’ARC
à Pointe-Noire. Les préoccupations
liées au transfert de fonds et les
procédures bancaires ont trouvé leur
solution à travers l’intervention de
Sylvain Pendy, DGA Ecobank Congo,
Les participants ont unanimement déploré les difficultés
de circulation des personnes
entre le Congo et la RDC.
qui a révélé la possibilité de faire un
transfert par banque en son propre
nom d’un pays à un autre. Ce qui
élimine le risque de perte lors des
voyages.
Les problématiques sur les métiers
de transitaire, consignataire et acconier au Congo ont été développées
par Pierre Bellerose, DG de SDV et
représentant du Groupe Bolloré
au Congo, alors que les règles d’immigration et de déplacement des
personnes par M. Ekou, directeur
départemental de la surveillance
du territoire à Pointe-Noire. Sur ce
dernier point, les participants ont
unanimement déploré les difficultés
de circulation des personnes entre
le Congo et la RDC.
Les panels IV et V avaient connu des
échanges très enrichissants entre
les partenaires et les autorités du
PAPN. Des témoignages ont été
apportés sur les capacités du PAPN
et la qualité des services qu’il offre
aux usagers. Les relations entre le
PAPN et les autres ports, principalement celui de Matadi ont été mis en
exergue. Au regard des conteneurs
transbordés (45%), M. Michel Antonelli, directeur général de Congo
Terminal a soutenu que Matadi est
très important pour la PAPN. C’est
dans ce contexte que le directeur
général de la SCTP (ex ONATRA),
M. Umba di Malanda, a souligné la
complémentarité entre les ports
de Boma, Matadi et Kinshasa qui
doivent développer les opportunités de collaboration.
Parlant des modes de transports
et des délais d’acheminement des
marchandises, M. Alphonse Obambi,
directeur général de Translo à
Pointe-Noire, a retenu deux hypothèses
:
Pointe-Noire-MatadiKinshasa (mer, route), PointeNoire-Brazzaville-Kinshasa (mer,
air, route, fleuve). Cette diversité
modale des transports et la position
géographique du PAPN offrent aux
opérateurs économiques diverses
opportunités, a-t-il conclu.
Le dernier panel a fait bénéficier de
l’expérience de certains ports dans
une situation quasi-identique au
PAPN.
Dans le Modus operandi, le directeur général du PAPN s’est proposé
d’affecter une aire de stockage aux
marchandises destinées à la RDC.
Il a promis de mettre en place une
représentation (Consulat) de la RDC
qui sera le contact avec le directeur
général du port.
En marge du séminaire, le directeur
général du PAPN, Jean Marie Aniélé,
avait reçu le diplôme de mérite
civique de la part de l’association
des journalistes de la RDC.
Magazine Espace Douance N°18
13
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
Jean Alfred Onanga a effectué une visite de travail dans
les départements de la Lékoumou, Bouenza et Niari
Le directeur général des douanes et des droits indirects a effectué une visite de travail dans les
circonscriptions douanières de la Lékoumou, de la Bouenza et du Niari, dans la période allant du
2 au 5 mai 2013. Lors de cette visite, il a rencontré les autorités préfectorales avant d’organiser
des séances de travail avec les douaniers et les partenaires économiques de chaque département.
Par Zéphirin Iloki
A
ccompagné d’une délégation composée de messieurs le directeur
du contrôle des services, Jean Baptiste Yomo, du conseiller à la
communication, Zéphirin Iloki, du représentant de la direction
des affaires administratives et financières, Julien Kiyindou et du
président du syndicat, Jean Aimé Mabounda, Jean Alfred Onanga est allé
toucher du doigt les réalités auxquelles les services sont confrontés dans
les départements.
▲ Le DG douanes et le préfet de la Lékoumou
Cette visite, qui entre dans le cadre
normal des descentes prévues, serait
réalisée il y a quelques années, a
déclaré le directeur général des
douanes lors de la présentation des
civilités aux autorités politico-administratives de ces départements.
A l’occasion des échanges avec cellesci, le directeur général des douanes
a été informé sur les potentialités
naturelles qui détermineront dans
un avenir proche le développement
des activités économiques dans les
départements de la Lekoumou, de
la Bouenza et du Niari. Cette lueur
d’espoir est envisageable avec la mise
en exploitation effective des sociétés
minières et autres telles que la cimenterie de Forspack, la fonderie de fer
à Dolisie, Congo Mining et Exxaro
à Mayoko, Sino Congo Trading à
Mossendjo et MPD.
Au regard de l’importance du rôle
que joue la douane dans ces départements, les autorités civiles et militaires ont soumis quelques doléances
à la bienveillante attention du directeur général. Il s’agit :
-------------------------------------------1- POUR LA LEKOUMOU, DE :
--------------------------------------------
--
▲ Le DG douanes en entretien avec les partenaires
économiques de la Lékoumou
14
Magazine Espace Douane N° 18
--
informatiser les services de
douanes pour permettre la saisie,
à Sibiti plutôt qu’à Dolisie, des
déclarations des sociétés opérant
dans la Lekoumou ;
construire des infrastructures
douanières qui entreront dans le
cadre de la municipalisation accélérée ;
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
--
construire des locaux de
douane à la frontière, au niveau
de Bambama, à l’instar de nos
voisins, les Gabonais, dont la
présence est manifeste à travers
leurs infrastructures.
-------------------------------------------2- POUR LA BOUENZA, DE :
--------------------------------------------
--
--
délocaliser les services de
douanes à Madingou. A cet effet,
un bâtiment a été affecté, par
le préfet, à l’administration des
douanes. Mais ce dernier nécessite d’être fondamentalement
aménagé pour être utilisable ;
construire un local des douanes
et renforcer les effectifs du
personnel douanier à la frontière, car de l’autre côté de la
RDC la présence des douaniers
est perceptible.
▲ une vue de la salle
-------------------------------------------3- POUR LE NIARI, DE :
---------------------------------------------
--
implanter une structure douanière, à la frontière avec le
Cabinda, parce que la présence
des Angolais y est très marquée.
Vu l’urgence, il a suggéré que
la mutualisation des efforts
Douane-Police-Eaux et Forêts
aide à construire rapidement
une infrastructure avant une
action des autorités politiques ;
attribuer des moyens conséquents à la surveillance douanière, afin qu’elle assure ses
missions avec efficacité, car le
Niari partage trois (03) frontières avec les pays voisins.
Si le directeur général a consenti à
la proposition de prendre des initiatives, en attendant l’aide de l’Etat qui
souvent n’arrive pas vite, il a toutefois rappelé aux autorités la responsabilité de l’Etat dont l’intervention
s’avère nécessaire devant l’envergure de certaines actions à mener.
Il a affiché une ferme détermination de la douane à accompagner
le gouvernement dans sa politique
de municipalisation accélérée, par
▲ Photo de famille avec quelques douaniers de la Lekoumou
la construction d’infrastructures douanières, à l’instar de ce qu’elle a déjà
réalisé dans d’autres départements, tels que le Niari, la Cuvette, la Cuvette
Ouest et le Pool.
A cet effet, il a sollicité, du préfet de la Lekoumou, l’affectation à la douane
d’une parcelle de terrain d’au moins un hectare qui pourrait abriter les bâtiments administratifs et les logements du personnel.
Quant à la construction d’un local des douanes à la frontière avec le Gabon,
il a donné son assentiment sur la réalisation urgente d’une infrastructure
pour marquer la présence des services de douane en ces lieux.
Par ailleurs, les partenaires économiques des trois départements ont été
conviés à échanger avec le directeur général sur les questions qui les préoccupent dans l’exercice de leurs fonctions. Cette initiative a été positivement
appréciée par l’ensemble de ses interlocuteurs qui ont d’ailleurs souhaité
son renouvellement périodique.
D’un département à un autre, les préoccupations des partenaires ont pour la
plupart été les mêmes. Elles ont porté sur :
--
les retards dans la délivrance des attestations (exonération, admission
temporaire, taux réduit) au profit de certaines sociétés bénéficiaires des
Magazine Espace Douance N°18
15
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
Répondant à ces préoccupations, Jean Alfred
Onanga a conseillé aux
partenaires bénéficiaires
des conventions d’établissement avec l’Etat
congolais, de solliciter
l’obtention d’un code
additionnel, afin de ne
plus être assujettis aux
attestations. Le Code additionnel est un mécanisme
prévu par le système
informatique Sydonia. Il a
été mis en place par note
de service n° 077/DGDDI/
DRC du 14 février 2012. Il
permet l’application automatique d’une exonération, à l’instar des sociétés
pétrolières qui en sont
bénéficiaires.
▲ Le DG douanes (à gauche) et le préfet
de la Bouenza
▲ DG douanes (à droite) et le directeur
departemental des douanes de la Bouenza
--
--
conventions d’établissement ;
ce qui leur vaut des pénalités en
cas de contrôle douanier, alors
que ce retard est imputable au
service.
la multiplicité des contrôles
des sociétés par la direction
des enquêtes douanières et les
services départementaux des
enquêtes, pendant une même
période ;
la difficulté de circulation des
marchandises en admission
temporaire, destinées à la
société MPD, dans cinq départements.
Quelques
questions
d’ordre
pratique ont également fait l’objet
des échanges.
16
Le code additionnel a
entres autres avantages de
simplifier les procédures,
d’accélérer la mainlevée
des marchandises, de
réduire le temps de leur
immobilisation.
Cependant, tout postulant à ce
code doit remplir certaines
conditions liées à l’éthique
et garantissant le paiement ultérieur des droits
et taxes dus au trésor public.
Quant aux pénalités dues au retard
d’apurement imputable au service,
le directeur général a conseillé aux
sociétés d’écrire à l’administration
pour solliciter une prorogation des
IM9, afin d’éviter ce désagrément.
C’est d’ailleurs ce que certaines
sociétés obtiennent de la douane.
En ce qui concerne la situation de la
société MPD, un projet de protocole
d’accord entre cette société et la
douane est entrain d’être finalisé. Il
permettra de résoudre le problème
de circulation des marchandises
admises en admission temporaire
dans les différents départements,
a rassuré le directeur général. Pour
cela, MPD compte inviter la douane
à visiter ses installations, afin
Magazine Espace Douane N° 18
qu’elle se rende compte de l’envergure du projet.
Pour les autres questions d’ordre
technique et pratique, les partenaires ont été encouragés à en
discuter avec les directeurs départementaux, au cours des réunions du
partenaire que chaque département
douanier est appelé à organiser
périodiquement.
Le directeur général s’est ensuite
entretenu avec le collectif des douaniers de chaque département.
Dans la Lekoumou, où régnait un
climat qui ne favorisait pas une
bonne ambiance de travail, le directeur général a appelé chacun à la
responsabilité, en exhortant les
douaniers à reconstituer l’unité, car
aucun succès n’est possible dans le
déchirement et la médisance.
A l’heure des réformes, notre administration a besoin de cohésion,
d’entente, de discipline, a martelé
Jean Alfred Onanga. C’est dans la
franche collaboration, l’amour, l’esprit de corps qui caractérise notre
corporation qu’elle pourra relever
le défi de la modernisation.
Il a demandé aux cadres des
douanes de faire preuve d’humilité et de grandeur, de changer
de mentalité, de promouvoir le
dialogue devant toute situation, car
l’une des caractéristiques du management moderne est la communication permanente qui intègre la
gestion participative pour éviter la
suspicion et la confrontation.
Enfin, il a instruit le personnel de se
ressaisir et de rétablir l’ordre, car ce
comportement n’honore pas l’administration des douanes qui n’est pas
l’unique implantée dans le département de la Lékoumou.
Le séjour du directeur général s’est
terminé par la visite des bureaux
des douanes. Il sied de signaler qu’à
Sibiti la douane loue une maison
pour abriter ses services.
Espace Douane
ACTIVITÉS DE LA DGDDI
Dans le département de la Bouenza,
quelques plaintes sur le management du personnel ont été enregistrées. Le directeur général a
prodigué de précieux conseils aux
uns et aux autres, afin qu’il y règne
une ambiance favorable à l’épanouissement de tous.
Cependant, quelques doléances lui
ont été soumises : la dotation en
armes, véhicules et motos ; la dotation en uniformes de douanes ; la
construction de locaux de travail,
notamment au poste de contrôle
de Bokossongo. Le personnel s'est
saisi de l'occasion pour déplorer les
mauvaises conditions de travail.
▲ Le DG douanes (à droite) et le préfet du Niari
Les doléances posées trouveront
pour certaines des solutions à court
termes, mais pour d’autres l’action de l’Etat s’avère nécessaire, a
répondu Jean Alfred Onanga.
La dotation des uniformes sera
faite très prochainement grâce
à l’intervention de la tutelle. Des
commandes ont déjà été passées
aux fournisseurs. Ainsi, un ensemble
de trois uniformes sera octroyé à
chaque agent des douanes.
▲ Le DG au milieu s'adressant aux douaniers du Niari
Quant à la dotation en armes, cette
préoccupation est prise à bras le
corps et une solution sera trouvée
d’ici à la fin de l’année 2013.
A la fin de cet entretien, le directeur général des douanes a visité
les locaux abritant les services à
Nkayi. Il a demandé plus d’initiatives aux responsables pour tenter
d’améliorer, tant soit peu, leurs
conditions de travail, en attendant
l’action de l’Etat.
Dans le département du Niari,
les doléances du personnel ont
essentiellement porté sur l’acquisition des moyens roulants et des
moyens de communication (motos
de campagne, motorola, internet),
la formation du personnel, complétées par celles déjà évoquées par les
prédécesseurs.
▲ Photo de famille avec les partenaires économiques de la Lékoumou
A la fin de cette tournée, un bilan
peut être établi. L’on peut retenir
que les départements visités
présentent les mêmes difficultés
liées au management, aux conditions logistiques (construction
d’infrastructures, moyens roulants
et de communication), à l’insuffisance du personnel, à la formation,
à la dotation en uniformes et en
armes. Si un regard attentif n’est pas
accordé à ces doléances l’espoir de
voir la douane réaliser ses missions
de façon optimale risque de s’amenuiser.
Magazine Espace Douance N°18
17
ENOTRANS HAMADI BABA
FRETS AERIEN ET MARITIME - TRANSPORT - TRANSIT
ENTREPOSAGE - MANUTENTION
BRAZZAVILLE
B.P: 2201 - Tél.: (242) 666 32 69 / 536 95 33
POINTE-NOIRE
B.P: 148 - Tél.: (242) 94 84 40 536 11 70
Espace Douane
FORMATION
Quelles douanes voulons-nous pour le Congo ?
Un séminaire qui fera date dans l’histoire des
douanes congolaises
▲ Le présidium à l’ouverture
Le Projet de renforcement de la gouvernance des finances publiques (PGFIP) de l’Union
Européenne a organisé, conjointement avec les douanes congolaises, un séminaire international sur le thème « Quelles douanes voulons-nous pour le Congo ? », du 28 au 29
mars 2013, à l’hôtel Gilbert’s à Pointe-Noire. L’ouverture de ce séminaire était présidée
par Pascal Bobassa, directeur de cabinet du ministre délégué, chargé du Plan et de
l’Intégration.
C
e séminaire a regroupé les
douaniers, les opérateurs
économiques et les institutionnels. Lors de l’ouverture,
où l’on a recensé plus de 300
personnes, plusieurs allocutions
ont été respectivement prononcées
par Jean Baptiste Bally-Maitre, chef
du projet consortium SOFRECO,
Jean Alfred Onanga, directeur
général des Douanes et des Droits
indirects, Marcel Van Opstal,
ambassadeur, chef de la délégation
de l’Union européenne et Pascal
Bobassa, directeur de cabinet du
ministre délégué, chargé du Plan et
de l’Intégration.
Le premier orateur, Jean Baptiste
Bally-Maitre, a situé le séminaire
dans le cadre du PGFIP qui a pour
principal objectif l’amélioration
durable du système général de
gestion des finances publiques
congolaises. Cette action s’effectue
à travers trois composantes dont
la troisième porte sur le renforcement du contrôle des opérations de
la direction générale des douanes.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que
s’inscrivait ce séminaire, a-t-il
expliqué.
Par ailleurs, dans leurs allocutions,
les autres orateurs ont présenté le
séminaire comme un événement
qui fera date dans l’histoire de l’administration douanière. C’est une
occasion qui permet de mouvoir
les intelligences, de réfléchir sur
les grands défis de la douane, mais
aussi de faire le point général des
réformes en cours de l’administration des douanes congolaises. Cette
rencontre tentera de tracer de
manière constructive ce que sera
notre douane à l’avenir.
Dans cette évolution, un appui sur
les repères et les expériences extérieures s’avèrent décisifs ont-ils
souligné ; d’où le soutien justifié
Magazine Espace Douance N°18
19
Espace Douane
FORMATION
le Congo est le plus mal classé parmi les dix critères
évalués par Doing Business, a-t-il indiqué.
Monsieur Marcel Van Opstal s’est ensuite adressé aux
douaniers en insistant sur le lien étroit existant entre
les indicateurs du commerce extérieur transfrontalier et les opérations douanières. «C’est pour cela que
nous avons fait le choix d’un séminaire ouvert aux
opérateurs du commerce international, afin que ces
deux journées permettent d’échanger librement et de
manière constructive, dans une logique de dialogue
public-privé ; que chacun comprenne les difficultés
actuelles que rencontre chaque acteur, ainsi que les
enjeux du processus de modernisation de la douane »,
a-t-il expliqué.
Après l’ouverture solennelle du séminaire par Pascal
Bobassa, les travaux du séminaire ont véritablement
commencé.
LES TRAVAUX DU SÉMINAIRE :
▲ Jean Afred Onanga lors de son discours
à cette rencontre de messieurs Bernard Zbinden
(direction du renforcement des capacités de l’organisation mondiale des douanes), Souleymane Sangare
(directeur du bureau régional du renforcement des
capacités, AOC), Jean-françois Dutheil (directeur des
relations internationales des douanes françaises),
Falilou Diop (conseiller spécial de l’administrateur
du GIE GAINDE 2000 Sénégal) et une forte délégation
ivoirienne conduite par Albert Louis Kadio, conseiller
spécial du directeur général des douanes de Côted’Ivoire.
Egalement de nombreux experts congolais et internationaux se sont succédé pour présenter des thèmes
majeurs et engager les réflexions et débats (l’informatique douanière et Sydonia World, la gestion portuaire,
etc.)
Jean Alfred Onanga s’est saisi de l’occasion pour interpeller les opérateurs économiques, en tant qu’acteurs
du commerce international, afin « d’aider la douane à
évoluer en même temps qu’ils évoluent eux-mêmes».
Après avoir souligné quelques avancées réalisées
par les douanes congolaises dans certains domaines,
Marcel Van Opstal a relevé que le chemin à parcourir
demeure encore très long si elles doivent contribuer à
la promotion des investissements nationaux et internationaux. Le Congo est classé au 183ème rang sur 185
(le Tchad et la RCA étant plus mal classés), par Doing
Business de la Banque mondiale en 2013. Il a également révélé que sur le critère « commerce frontalier»,
le Congo est classé 181ème. C’est le critère sur lequel
20
Magazine Espace Douane N° 18
Le premier jour, M. Bernard Zbinden pour l’OMD
(renforcement des capacités) a rappelé les réformes
des douanes en cours au niveau mondial et les bonnes
pratiques. Il a démarré sa présentation par la clarification des concepts « modernisation » ou « réforme
douanière ». La modernisation, a-t-il dit, c’est la volonté
de se rapprocher constamment des standards internationaux et des meilleures pratiques. Cependant,
ces standards sont en constante évolution dans beaucoup de domaines. la modernisation douanière n’est
pas un projet limité dans le temps. C’est un processus
constant qui exige, pour un bon suivi, la création de
structures professionnelles spécialisées et stables.
Aussi a-t-il exprimé la nécessité d’y affecter des douaniers formés qui savent gérer la modernisation et qui
ne se chargeront uniquement que des réformes.
La réforme est un processus éternel qui est réparti
en trois phases. Ce que fait la douane congolaise
aujourd’hui, c’est une analyse a-t-il pensé. Elle initie
quelque chose pour se situer au diapason des administrations des douanes dites modernes. Selon l’intervenant, c‘est à ce niveau qu’il faut formuler des recommandations qui doivent aboutir à une planification des
réformes. Ce que l’OMD propose à la place de la planification, c’est d’avoir un plan stratégique pluriannuel
d’une durée de trois à cinq ans. Ce plan engage l’administration dans la modernisation et explique comment
la douane doit faire pour accomplir les objectifs fixés.
Parlant du cas du Congo, il a affirmé que ce plan existe
mais il faut s’assurer qu’il a abouti et s’est transformé
en plan d’actions, car la stratégie a un caractère politique. Une fois que ces outils de planification sont
Espace Douane
FORMATION
contexte dans lequel a été élaboré
le plan d’actions des douanes, avant
de rappeler les orientations stratégiques sur la période 2012-2016,
qui se basent sur le plan national
de développement 2012-2016.
Si l’OMD a défini les clefs pour la
réussite d’une réforme, au Congo
la réforme a des pré requis, a-t-il
souligné. C’est ainsi qu’il a parlé du
contexte de mise en œuvre de cette
réforme qui n’est pas sans difficultés et sans contrainte.
▲ Pascal Bobassa à l’ouverture du seminaire.
disponibles, la réforme peut être
mise en œuvre. Il a constaté beaucoup d’intentions et de volonté
des autorités congolaises, malheureusement qui n’aboutissent pas
toujours au changement souhaité.
Le changement, a-t-il précisé, doit
être ressenti dans les bureaux de
douane par celui qui est confronté
à la douane.
Par ailleurs, le processus d’évaluation est souvent oublié par
les administrations douanières.
L’OMD parle du principe de l’évaluation qui doit faire partie de la
réforme, car il permet de mesurer
l’impact du changement sur l’organisation.
Il a également exposé sur le guichet
unique de dédouanement (GUD),
récemment installé à Pointe noire.
Celui-ci va se déployer en trois
phases, a indiqué l’orateur qui ne
s’est appesanti que sur la première.
Celle-ci concerne l’encaissement
en un lieu unique, par une agence
de banque installée sur le site du
guichet, de tous les paiements,
y compris les droits et taxes de
douanes et les factures.
Le représentant des douanes de
Côte d’Ivoire, M. Eric Yoroba, a
présenté le processus de modernisation des douanes ivoiriennes
et particulièrement les avancées
obtenues au port d’Abidjan en
termes de facilitation et de contrôle.
Il a indiqué que les douanes ivoi-
riennes contribuent pour 1/3 au
budget de l’Etat. Quelques chiffres
ont été avancés : 486, 7 milliards
en 2000, 696,3 milliards en 2004,
973,9 milliards en 2012. En 2013,
l’objectif poursuivi est d’atteindre
1175 milliards. Toutes ces évolutions constantes des recettes
sont le fruit d’une réorganisation
des services et de leur spécialisation (on y compte 14 directions
centrales); le tout appuyé par un
plan de réforme soutenu par le
FMI/Afritac, l’union européenne et
la Banque mondiale.
Intervenant sur l’organisation
des services, M. Falilou DIOP a
commenté une recommandation
très importante de l’OMD, à savoir
la transformation des services
informatiques en directions informatiques, car l’informatique est
au cœur de la modernisation des
administrations douanières.
A l’issue de ces présentations, des
échanges avaient été organisés
avec la salle, ainsi qu’une table
ronde sur le thème « concilier la
facilitation et le contrôle douaniers
». Animée par M. Stéphane Liotet,
Expert principal douanes PGFIP,
elle a rassemblé M. Emmanuel
Ndinga (directeur des Enquêtes
Selon l’OMD, trois facteurs clefs
déterminent la réussite d’une
réforme : le soutien politique, le
personnel et le partenariat.
L’exposant s’est aussi étendu sur
le rôle des sociétés de pré-inspection dont les coûts et les résultats
doivent être clairement mesurés,
selon lui ; l’objectif de l’OMD étant
de faire que les services douaniers
reprennent pleinement possession
de leurs missions de contrôle.
M. Lauric Ngouembe (directeur
de la prévision et des statistiques,
DGDDI) a tout d’abord défini le
▲ Une vue de l’assistance à l’ouverture de séminaire
Magazine Espace Douance N°18
21
Espace Douane
FORMATION
douanières, DGDDI), Mme Florence
Loemba (directrice départementale des douanes de Pointe-Noire),
M. Jean-François Dutheil (directeur Relations internationales,
douanes françaises), M. Falilou
DIOP (conseiller spécial de l'administrateur du GIE GAINDE 2000,
Sénégal), et M. Joseph Mboungou
(GETMA Congo).
Au deuxième jour, consacré au
thème sur «l’apport des nouvelles
technologies en douane», les
travaux ont débuté par les
exposés de M. Jean Marc Benoît
(expert informatique douane) et
M. Maximin Fiacre Mbou (chef
de projet SYDONIA World au
Congo) avec une présentation du «
SYDONIA WORLD » et des éclaircissements sur la migration informatique au Congo.
Puis M. Christophe Guyant (directeur général de COTECNA) a
présenté le rôle de sa société de
pré-inspection ainsi que le système
d’analyse de risque SIAR, tandis
que M. Jean Bruno Kanga (inspecteur principal douane, Chef de la
brigade scanner Pointe-Noire)
informait le public sur l’activité et
les bons résultats du scanner de
Pointe noire.
▲ Marcel Van Opstal prononçant son mot
du Contentieux DGDDI), M. Samuel
Makita (directeur départemental
des douanes du Kouilou), M. Iloky
(directeur de la surveillance douanière), M. Souleymane Sangare
(directeur du BRRC OMD d’Abidjan), M. El Hadj Bopaka (président
de l’UNOC) et Mme Nicole Pietrobelli (Société TMC).
Les travaux du séminaire ont été
sanctionnés par l’adoption des
recommandations (voir ci-après) et
l’allocution de clôture du séminaire
par M. Michel ELENGA-EKOBO, ON
FED (DGCPPC).
Un cocktail a suivi avec la remise
de kits aux participants. De l’avis
de tous, ce séminaire est un plein
succès et a marqué par la qualité
des interventions et débats. Nul
doute qu’il sera un pilier solide
pour poursuivre et accentuer le
processus de modernisation des
douanes congolaises..
Pour leur part, M. Fortuné Mbouma
Peya et Mme Itoua Lady Flore ont
fait état des évolutions portuaires
futures sur le secteur de PointeNoire et leurs conséquences en
termes d’organisation et de fonctionnement des douanes.
L’après-midi, la deuxième et
dernière table ronde était consacrée au thème «Quel nouveau partenariat douanes-entreprises ?»
Autour de Mme Huguette AKIRA
(journaliste présentatrice TV),
ont débattu M. Narcisse Milandou
(directeur de la Réglementation et
22
Magazine Espace Douane N° 18
▲ Une vue de l’assistance à l’ouverture du séminaire
Espace Douane
FORMATION
RECOMMANDATIONS
°°°°°°°°°°°°°°°°
Les participants au séminaire atelier international à l’attention des douanes, opérateurs économiques et institutionnels, organisé conjointement par les douanes
congolaises et le PGFIP, du 28 au 29 mars 2013 à l’hôtel Gilbert’s à Pointe-Noire,
recommandent :
1. Au gouvernement, de :
--
évaluer l’impact des programmes de vérification des importations et des exportations ;
--
restaurer la direction de l’informatique ;
--
créer un bureau des grandes entreprises ;
--
créer les conditions de la mise en œuvre d’un plan d’actions global de toute la chaîne logistique au port autonome de Pointe-Noire ;
--
recadrer les horaires de travail au port de Pointe-Noire ;
--
clarifier les fonctions et des missions du GUD et du GUOT ;
--
restituer à la douane la part de la RDI prévue par les textes de base pour couvrir les besoins
inhérents à sa modernisation.
2. A la direction générale des douanes et droits indirects, de :
--
préparer les conditions de ratification de la convention de Kyoto révisée ;
--
organiser les formations en informatique de base en vue de faciliter l’appropriation de l’outil
informatique ;
--
mettre en place le système des procès-verbaux simplifiés (PVS) ;
--
créer les conditions de l’intégration au sein du Comité en charge de la modernisation d’un ou
plusieurs représentants des partenaires publics/privés ;
--
valider au niveau national, le principe de dépôt d’une déclaration dématérialisée (non prévu
actuellement par le code des douanes);
--
créer un cadre de concertation douane – secteur privé ;
--
mettre en place un observatoire de lutte contre la fraude et la corruption en douane ;
--
créer une structure d’assistance au secteur privé ;
--
tenir des réunions périodiques pour le suivi des recommandations ;
--
assurer la stabilité des cadres affectés dans les organismes régionaux de l’OMD pour un meilleur suivi des programmes liés à la modernisation de notre administration ;
--
informatiser le régime de transit et mener une étude sur la sécurisation du transit par GPS.
Fait à Pointe-Noire, le 29 mars 2013
Les participants
Magazine Espace Douance N°18
23
Espace Douane
RESTITUTION
Mission de l'Union européenne :
"L'appui aux migrations informatiques et perspectives",
"l'appui au renforcement des services de surveillance"
▲ Une vue de la salle
Dans le cadre du projet de renforcement de la gouvernance des finances publiques (PGFIP), deux missions
ont été effectuées dans l’administration des douanes
congolaises par des experts de l’Union européenne.
Il s’agit de « l’appui aux migrations informatiques et
perspectives » (TDR n° 20) et « l’appui au renforcement des services de surveillance » (TDR n° 19).
Les restitutions de ces missions ont été organisées, ce
21 juin 2013, dans la salle des réunions de la direction générale des douanes et des droits indirects,
par Jean Marc Benoît et Mathieu Giglieux, devant les
cadres des douanes et le comité de modernisation,
sous l’autorité de Jean Alfred Onanga.
Par Zéphirin Iloki
24
Magazine Espace Douane N° 18
D
ans son exposé sur le thème
« l’appui aux migrations
informatiques et perspectives », Jean Marc Benoît
s’est appuyé sur un audit complet du
système d’information des douanes
réalisé en juillet 2011 qui en établissait des forces et des faiblesses. Il
a ensuite défini les objectifs de la
présente mission qui vise à faire un
bilan critique de la mise en œuvre
des recommandations proposées par
l’audit, établir un état des lieux des
réformes en cours (Sydonia world,
guichet unique de dédouanement GUD
et transfert électronique anticipé des
manifestes), apporter des propositions de solutions concrètes aux
difficultés rencontrées par la douane
Espace Douane
RESTITUTION
dans sa modernisation, élaborer des
perspectives à court, moyen et long
terme sur l’informatique douanière
et de nouvelles recommandations au
vu des réformes déjà engagées.
BILAN CRITIQUE
Sur 182 recommandations faites par
le rapport d’audit de 2011, l’expert a
relevé qu’il n’y a pas eu de suivi particulier de celles-ci. Certaines ont été
mises en œuvre mais des problèmes
demeurent, a-t-il constaté.
Il a évoqué les aspects environnementaux du système d’information,
en déplorant l’instabilité de l’énergie
électrique qui « fait des groupes électrogènes la règle au lieu d’être l’exception ».
Sur le plan des télécommunications
et du réseau, Il a noté beaucoup de
difficultés de connexion, car la fibre
optique n’est toujours pas installée ;
ce qui crée des interruptions
fréquentes au niveau des bureaux de
douane, a signalé Jean Marc.
pour exploiter automatiquement les
données et faire des contrôles.
ETATS DES LIEUX DES RÉFORMES
EN COURS SUR LA MIGRATION
DE SYDONIA WORLD, LA CRÉATION DU GUICHET UNIQUE DE
DÉDOUANEMENT GUD, LE PROJET
DE TRANSFERT ÉLECTRONIQUE
ANTICIPÉ DES MANIFESTES
A ce jour, le prototype de Sydonia
world est en cours de test et de validation. Il sera installé dans le site pilote
de Maya-Maya au mois d’octobre 2013
et démarrera le 1er janvier 2014. son
déploiement national est prévu en
avril 2014. Mais l’absence de la stabilité énergétique et de moyens de télécommunications du bureau principal
de Maya-Maya risque de nuire à la
réussite du démarrage du site pilote.
Pour sa part, le guichet unique de
dédouanement GUD qui vise à simplifier les formalités des opérations du
encore de la réticence des consignataires. A ce sujet, l’expert a signalé
qu’aucun développement n’a été
effectué du côté de la douane.
Dans les perspectives, l’expert a
insisté sur la résolution définitive
des problèmes d’alimentation énergétique et de télécommunications qui
déterminent la mise en œuvre des
réformes et des projets de modernisation. Sans stabilisation de son environnement, les efforts de modernisation (Sydonia world, GUD,…) seront
vains, a-t-il affirmé. Enfin, il a formulé
des recommandations techniques,
organisationnelles et fonctionnelles.
A son tour, monsieur Mathieu
Giglieux, exposant sur la surveillance
douanière, a fait l’historique des différentes étapes des dispositions prises
sur la surveillance par la direction
générale des douanes du Congo.
Au regard de l’ampleur de la réforme,
Par ailleurs, des investissements
importants en équipements informatiques (serveurs, imprimantes,
ordinateurs) ont été réalisés, a-t-il
reconnu, mais des efforts supplémentaires sont sollicités pour la sécurisation des serveurs.
Sur l’évaluation du fonctionnement
du système d’information Sydonia++,
il constate peu d’évolutions. Malgré
quelques améliorations encourageantes, le constat est très similaire
à celui de 2011, à savoir : dégradation générale du fonctionnement
du système, démotivation des utilisateurs, moins de réactivité de la
part du service informatique pour
résoudre les problèmes techniques
depuis la réorganisation de la direction générale des douanes (dépendance encore et toujours de l’informatique du ministère des finances),
substitution des informaticiens aux
services réglementaires pour les
mises à jour des référentiels, peu de
développements
complémentaires
▲ Vue partielle de la salle
commerce extérieur et de dédouanement des marchandises, à supprimer
les prélèvements illégaux et à sécuriser le paiement des recettes est en
marche. La première des trois étapes
(paiement) a pu être démarrée à
Pointe-Noire, pour cinq commissionnaires en douane agrées dans un
premier temps.
Par contre, le transfert électronique
anticipé des manifestes souffre
de sa thématique et de l’importance
de sa mise en œuvre, l’expert a déclaré
que cette expérience est unique sur
l’ensemble du continent africain.
Dans son analyse en termes d’efficacité du dispositif de surveillance
existant et des réformes en cours, il
a positivement apprécié le passage
d’un
dispositif
essentiellement
orienté vers des missions de soutien
aux bureaux à une action plus auto-
Magazine Espace Douance N°18
25
Espace Douane
RESTITUTION
regroupements, la mise à disposition d’une documentation fonctionnelle et opérationnelle, la dotation
des moyens réellement adaptés aux
missions.
▲Vue partielle de la salle
Les actions de formation sont un préalable essentiel à
l’assurance que chaque agent connaisse l’étendue de ses
missions, de ses pouvoirs et de leur mise en œuvre.
nome recentrée sur le cœur de
métier : le contrôle des marchandises, des moyens de transport et des
personnes en mouvement. En outre,
le déploiement sur tout le territoire
de toute la chaîne de conception et
d’encadrement, ainsi que l’ensemble
de la chaîne de commandement sont
une évolution majeure au vu des
rapports de mission précédents.
Cependant, si certains projets sont
très avancés (la nouvelle cartographie des unités de la surveillance),
ils doivent être associés à d’autres
non moins importants. L’uniforme
et les locaux des agents constituent
une priorité à engager, selon l’exposant, sans quoi le professionnalisme,
le sens du devoir, l’image même de
l’administration auprès du public et
des agents eux-mêmes se dégradera
encore.
Les actions de formation sont un
préalable essentiel à l’assurance que
chaque agent connaisse l’étendue de
ses missions, de ses pouvoirs et de
leur mise en œuvre. Dans ce cadre,
l’expert principal des douanes du
projet PGFIP, Stéphane Liotet, avait
entrepris des démarches et des fonds
ont été attribués pour ce volet formation, mais qui restent pour le moment
et sans explication, bloqués, a signalé
l’exposant.
Le dernier rapport établi en mai 2012,
par monsieur Youbangoye, avait fait
un état des lieux exhaustif et des
recommandations ont été formulées.
Parmi les recommandations suivies
ou en cours, il y a le déploiement
rapide de la toute récente hiérarchie
paramilitaire, l’adaptation de l’implantation des unités, spécialisations,
Les recommandations à mettre en
œuvre concernent la professionnalisation du personnel des brigades par
une formation adaptée, l’armement
des unités, la définition des actions
principales de la surveillance par
des instructions complémentaires à
l’instruction cadre, la mutualisation
des actions entre services actifs et
sédentaires et la prévention d’une
synergie opérationnelle avec les
autres services de contrôle.
L’exposant a également informé l’administration sur l’assistance apportée
à la direction de la surveillance douanière dans l’élaboration et la mise en
œuvre des instructions d’application
de l’instruction cadre qui définiront
le port de l’uniforme et des galons, la
méthodologie des contrôles routiers,
le fonctionnement des brigades (dont
les consignes seraient rédigées et sont
en attente de validation par la direction générale), la comptabilité des
services de surveillance, le renseignement, la surveillance maritime.
Enfin, il a terminé sa présentation par
une proposition des actions de formation et une définition des prochaines
priorités opérationnelles de la direction de la surveillance douanière.
DESCENTE DE TRAVAIL DU DIRECTEUR DEPARTEMENTAL
DES DOUANES DANS LES STRUCTURES SOUS TUTELLE
Le directeur départemental des douanes de la Bouenza, M. Alphonse Louvounou, a effectué une
visite de travail du 13 au14 juin de cette année qui l’a conduit successivement à Boko-Songho,
Mfoati , Loutété et Bouansa. Il était accompagné par le chef du Bureau principal des douanes de
Nkayi, le chef du service finances et matériel, le chef de section des contrôles a posteriori représentant le chef du SED malade et un agent des brigades représentant le divisionnaire empêché.
26
Magazine Espace Douane N° 18
Espace Douane
ACTIVITES DEPARTEMENTALES
Cette mission qui s’inscrit dans le
cadre du programme d’activités 2013
d’une part, et de la vulgarisation du
message du directeur général des
douanes lors de son passage dans
le département le 4 juin d’autre
part a permis au directeur départemental de rappeler aux agents les
activités prévues cette année dans
le programme d’activités. Il leur a
notamment demandé de se mobiliser
en vue de l’atteinte des prévisions des
recettes fixées par la hiérarchie. Pour
la réalisation de cet objectif, il les a
invité à l’ardeur au travail, à adopter
un comportement exemplaire dans
l’exercice de leur fonction, à s’approprier les reformes entreprises au
sein de notre administration. Il n’a
pas manqué de prêcher l’amour et la
cohésion entre collègues comme l’a
recommandé vivement le directeur
général des douanes, M. Jean Alfred
Onanga
A l’endroit des partenaires économiques rencontrés à Mfoati (SOREMI),
à Loutété (SCLOG et SONOCC), et
à Bouansa (SEAS et DANGOTE), le
directeur a véhiculé un message sur le
partenariat douane-entreprises car,
comme l’avait dit Jean Alfred Onanga
dans son adresse aux opérateurs
économiques à Nkayi : « sans vous,
la douane n’est rien ». Il leur a parlé
également des reformes en cours
dans l’administration des douanes
notamment sur les procédures de
simplification et de facilitation avec la
mise en place des codes additionnels
et d’autres mesures prises au niveau
du département allant dans ce sens. Il
leur a rappelé l’existence de la journée
du partenaire, cet espace d’échange,
instituée dans le département depuis
l’année écoulée.
Au cours de cette visite, le directeur
départemental s’est rendu compte des
conditions difficiles dans lesquelles
évoluent les agents, surtout à BokoSongho et leur dénuement en moyens
matériels, notamment roulants (véhicules et motos). La prochaine étape
de cette visite de travail est l’axe
Loudima-Mabombo.
A l’occasion de cette descente, Espace
Douane a eu un entretien avec le chef
de poste de Boko-Songho, le capitaine des douanes Jacques Bayeni qui
nous parle de sa zone d’action et des
conditions de travail difficiles dans
lesquelles le service évolue.
Entretien Avec le Capitaine Jacques Bayeni
transport à dos d’homme ou sur des
civières traditionnelles des malades
qui vont se faire soigner en RDC, plus
accessible à pied.
C’est dans ce difficile environnement,
réputé hostile conjugué à l’activisme
récurrent des ex miliciens que nous
évoluons.
Quels sont les moyens mis à votre
disposition pour exercer vos
missions ?
Espace Douane : Pouvez-vous nous
faire l’état des lieux du Poste de
contrôle de Boko-Songho ?
Jacques Bayeni : Boko-Songho qui
partage une frontière de près de 67
km avec la RDC tire sa réputation
légendaire par la convergence des
axes Boko-Songho- Sanga (16km) et
Boko-Songho – Minga (26km), dont
le trafic sporadique demeure interrompu pendant la saison pluvieuse à
cause de la dégradation des routes et
des ponts. Cette situation handicape
non seulement le service mais aussi le
quotidien des populations.
A signaler la communication téléphonique quasi impossible à Minga et le
L’exécution de quelques missions se
fait à bord de mon véhicule personnel
en piteux état. Je ne me sépare quasiment pas de mon calibre 12 que je
porte à titre dissuasif. Cette aventure
prend sensiblement un caractère
héroïque ou punitif.
patron pour améliorer tant soit peu
cette situation.
Vous avez un look assez particulier.
Pourquoi ne vous rasez-vous plus ?
Je suis activiste du Naziréat (Nombres
6 : 2). Je veux me faire un instrument
de Dieu.
Un mot de la fin.
A défaut de rien, on se contente du
peu. Savoir s’adapter est un art divin.
Avez-vous un message à lancer à la
hiérarchie face à cette situation ?
Je l’ai exprimé dernièrement à Nkayi
lors du passage du directeur général
dans notre département. Il s’agit
du manque des moyens humains,
roulants, défensifs, dissuasifs ou
persuasifs légaux. Je sais compter sur
la sensibilité et la réactivité de notre
Magazine Espace Douance N°18
27
Espace Douane
Formation
FOCUS
SYDONIA WORLD
SYDONIA World ET SYDONIA ++
Quelle différence ?
Nombreux sont ceux qui parmi nous se demandent à quand
SYDONIA World et pourquoi doit-on passer à SYDONIA World alors
que la version actuelle marche bien. Comme vous le savez certainement, SYDONIA ++ est une application client-serveur. Mais c'est
quoi une application Client-Serveur me direz-vous ?
Par Maximin Fiacre MBOU
chef du projet Sydonia World.
▲
Q
uand vous voulez vous
connecter à SYDONIA,
vous allumez votre ordinateur et ensuite vous
cliquez sur le ou les icones représentant le ou les modules auxquels
vous avez droit. En effectuant ce
geste, votre ordinateur, appelé le
Client, sollicite via le réseau, les
services d'une grosse machine se
trouvant quelque part, appelée
"Serveur". Si la liaison de communication (le réseau) est bonne,
alors la communication s'établit
et vous pouvez faire les opérations
qui vous sont autorisées.
SYDONIA ++ est certes une application Client-Serveur, mais cette
version est aussi dite client lourd
en ce sens qu'elle nécessite
d'abord d'installer en local ,c'est-à
-dire sur votre ordinateur le ou les
modules de SYDONIA, ce qui n'est
pas aisé pour tout le monde.
Autre inconvénient de cette
version, vous êtes obligé de vous
déplacer dans les bureaux de
douanes dédiés, pour utiliser
SYDONIA.
28
Or, aujourd'hui les nouvelles technologies ont permis de s'affranchir
de cette contrainte. Par exemple,
il est désormais possible de
commander des biens (véhicules)
sur internet sans être obligé de
prendre l'avion pour aller rencontrer le vendeur.
C'est exactement ce que propose la
CNUCED à travers SYDONIA World.
Demain il ne sera plus nécessaire
de se déplacer dans les bureaux
spéciaux pour utiliser SYDONIA,
sauf si c'est pour d'autres raisons.
Depuis le canapé de votre maison,
avec n'importe quel appareil
pouvant accéder à internet (ordinateurs, téléphone, tablettes,
PDA ...), vous pourrez effectuer
vos opérations sans aucun souci.
La seule contrainte sera celle de
l'accès internet.
Cependant
avec
l'arrivée
prochaine de la fibre optique, tous
les foyers congolais seront bientôt
équipés d'internet, en tout cas l'internet sera à la portée de tous.
Magazine Espace Douane N° 18
La version Web offre beaucoup
d'avantages à la fois pour l'administration des douanes et les
usagers.
Pour l'administration des douanes,
le service informatique ne sera
plus obligé de mettre à la disposition des usagers et d'entretenir
des salles dédiées uniquement à
l'utilisation de SYDONIA, ce qui
représente des économies importantes.
Pour les usagers, ils ne seront plus
contraints aux horaires d'ouverture des bureaux de douanes et
aux problèmes de disponibilité
de la salle de saisie ou des ordinateurs. Ils pourront, de n'importe
quel endroit, faire leur déclaration et à n'importe quelle heure,
puisque le serveur sera disponible
24h/24h.
En outre la CNUCED, propriétaire
des codes sources, a arrêté les
développements ou évolutions sur
SYDONIA ++. Donc le choix n’est
plus possible, il faut aller avec
Sydonia world.
Espace Douane
FOCUS
SYDONIA WORLD
Sous le ciel de SYDONIA World.
▲ De gauche à droite : Hervé Audrey Misère, Brice Richard Yombo Loufouma, Marie Pulchère Mokoubou.
La migration du Sydonia ++ vers le Sydonia World a été décidée par le gouvernement le 16 septembre 2010. Pour
y parvenir une équipe de projet avait été mise en place et s’attèle depuis à la tâche. Quelle est l’évolution de ce
projet qui apporterait des facilitations dans la chaîne de dédouanement ?
Par Maximin Fiacre MBOU , chef du projet Sydonia World.
L
e projet de migration de SYDONIA++ vers SYDONIA
World avance, certes lentement, mais sûrement.
Comme cela a été présenté au séminaire organisé
conjointement par l'union européenne et les douanes
congolaises, à Pointe-Noire, du 28 au 29 mars 2013
sur le thème "Quelles douanes voulons-nous pour le
Congo?", nous avons terminé, malgré les difficultés liées
au manque de moyens, le développement du prototype
(version d'essai) de SYDONIA World.
La prochaine étape sera le déploiement du prototype
sur le site choisi comme pilote ou site de démarrage.
A la demande de l'équipe du projet, une réunion du
comité en charge de la modernisation des douanes s'est
tenue, le 02 mai 2013, dans la salle de conférences de
la direction générale des douanes et des droits indirects, pour décider du choix dudit site. A l'issue de cette
réunion, le bureau principal de l'aéroport de Maya-Maya
a été retenu comme site pilote.
Une visite dudit site a été organisée par l'équipe du
projet, du 21 au 23 mai 2013, avec pour objectifs de :
----
évaluer l'état de l’infrastructure (réseau informatique, réseau électrique, salles);
identifier les besoins en matériel informatique
(ordinateurs, imprimantes, swith,...) ;
évaluer le volume de travail (nombre de déclarations …);
---
identifier les modules SYDONIA utilisés (manifeste,
caisse, …) ;
identifier les différents intervenants (opérateurs
économiques, ...).
Cette mission, conduite par le chef de projet, était
composée des personnes ci-après.
•
•
•
•
•
BENZARTI Raouf, expert technique de la CNUCED ;
NZAMBOUABEKA Clément, chef de service informatique des douanes ;
ELENGA GAMPORO Okina, responsable infrastructure du Ministère de l'économie ;
KODET Roméo, administrateur système et réseaux ;
NGAMPANA Isidore, expert fonctionnel SYDONIA.
L'équipe de projet s'est agrandie avec l'arrivée au sein
de l'équipe technique de trois nouveaux collaborateurs,
recrutés via le PNUD. Leur mission sera de réaliser les
développements spécifiques à la douane congolaise.
Il s'agit d'experts en Java, ayant déjà travaillé sur les
projets du ministère de l'Economie, des Finances, du
Plan, du Portefeuille public et de l'Intégration.
Ces nouveaux venus ont suivi une formation sur les
techniques de développement sous SOClass qui est le
Framework utilisé pour le développement de SYDONIA.
Magazine Espace Douance N°18
29
Congo :
Israël :
France :
2, Rue Mouettes, Quartier Cq 21, Arrondissement Bacongo, Brazzaville - Tél.: +242 05 556 45 58 - Zone Anac - Pointe-Noire
LR Group - 11 Shenkar St. GAV YAM 4, Herzlia 46725 Israël - Tél.: + 972 9 961 2000 - Fax : + 972 9 961 2001
Mobile : + 972 54 47 57 333 - E-mail : [email protected]
Tél. : + 33 6 03 02 39 63
Congo :
Israël :
France :
2, Rue Mouettes, Quartier Cq 21, Arrondissement Bacongo, Brazzaville - Tél.: +242 05 556 45 58 - Zone Anac - Pointe-Noire
LR Group - 11 Shenkar St. GAV YAM 4, Herzlia 46725 Israël - Tél.: + 972 9 961 2000 - Fax : + 972 9 961 2001
Mobile : + 972 54 47 57 333 - E-mail : [email protected]
Tél. : + 33 6 03 02 39 63
Espace Douane
INFOS EN BREF
Séminaire conjoint Commission de l’UA/OMD
I
l s’est tenu, du 19 au 21 juin 2013, à Nairobi (Kenya),
le premier séminaire organisé conjointement par la
Commission de l’Union africaine et l’Organisation
mondiale des Douanes sur la convention de Kyoto. La
délégation congolaise y était représentée par monsieur
Narcisse Milandou, directeur de la réglementation et du
contentieux, chef de mission, messieurs Alphonse Ngouala
et Jules Likibi, chefs de service de la réglementation et du
contentieux (Pointe-Noire et Likouala).
Ce séminaire a entre autres porté sur le compte rendu de la
commission de l’UA sur le plan d’action pour la stimulation
du commerce intra-africain et la création de la Zone
Continentale de Libre Echange (ZCLE), l’introduction à
la Convention de Kyoto Révisée (CKR), la présentation de
l’annexe générale et des annexes spécifiques, le processus
d’adhésion à la CKR, la présentation des Communautés
économiques Régionales (CER) sur la CKR. Après des
travaux en atelier, les administrations des douanes ont
épinglé des défis auxquels elles sont confrontées dans le
cadre de l’adhésion à la CKR, notamment : l’appropriation
par les administrations de la CKR, les défis stratégique,
institutionnel, procédural, l’insuffisance de communication
sur la CKR, l’intégration des dispositions de la CKR dans la
législation nationale. Enfin, les recommandations ci-après
ont été formulées : rendre obligatoire la mise en œuvre
de la CKR pour les parties ayant adhéré, conformer la
législation des CER à la CKR, obliger les Etats membres de
l’UE d’adhérer à au moins 10 annexes spécifiques, obliger les
Etats membres n’ayant pas entamé le processus d’adhésion
à la CKR de réaliser les études diagnostiques préalables et
solliciter s’il faut, le concours de l’OMD, exhorter l’ensemble
des parties prenantes à mobiliser les ressources nécessaires
à l’accélération de la mise en œuvre de la CKR, les Etats
membres sont invités à mettre en place des groupes de
suivi évaluation au niveau national, régional, continental
et international, encourager l’échange de connaissances et
d’expérience entre administrations douanières.●
Réunion du BRLR à Kinshasa (RDC)
L
a quatrième réunion statutaire
annuelle
des
Correspondants
Nationaux (CN) des Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement pour l’Afrique de l’Ouest et du
Centre (BRLR AO/AC) s’est tenue, du
17 au 21 juin 2013 à Kinshasa (RDC). La
République du Congo était représentée
à cette réunion par monsieur Joseph
Lomingui, chef du service national de
Liaison. Les délégués ont formulé
plusieurs recommandations.
Aux BRLR : entre autres : initier un
projet commun pour une opération sur
les armes légères, produire périodiquement des bulletins d’informations afin
de donner les tendances de fraude,
améliorer le nombre et la qualité
d’alertes émises, relancer les administrations quant à l’acquisition du nCEN,
relancer les administrations qui ne l’ont
pas encore fait à désigner formellement
un CN.
Aux Correspondants nationaux : tout
mettre en œuvre pour collecter les
données relatives à la lutte contre la
fraude commerciale et la criminalité
transfrontalière organisée, introduire
dans le CEN un minimum de 50 cas par
année, toutes infractions confondues .
Aux administrations : entre autres :
nommer de manière formelle un correspondant national et d’en informer le
BRLR avec copie à l’OMD, fournir un
équipement de travail au correspondant
national conformément à la recommandation de la 15e conférence des
DGD (action prioritaire), accélérer la
procédure de signature de l’instruction
cadre sur le renseignement en vue de sa
mise en application au niveau national,
affecter au service en charge du renseignement un pourcentage du produit de
toutes les affaires contentieuses nationales pour son fonctionnement.
A l’occasion de cette réunion, le Congo,
représenté par M.Joseph Lomingui, chef
du service de liaison, a pour la première
fois, présenté 7 procès verbaux de
saisies des marchandises prohibées,
notamment les cotis de porc, les sacs
en plastique (sachets) et les armes de
chasse.
En marge de ces travaux, les CN des
BRLR ont bénéficié d’une formation sur
le CEN, à l’issue de laquelle des certificats leur ont été décernés. ●
Clôture de l’année académique 2012-2013
de l’école belge des vérificateurs
M
adame la directrice des affaires administratives et financières des douanes congolaises, Célestine Essende-Okondzo,
a assisté à la cérémonie de clôture de l’année académique 2012-2013 de l’école belge des vérificateurs. Dans le
cadre de sa politique de formation du personnel, l’administration des douanes congolaises avait inscrit 5 agents à
ce cycle. selon la note n°0741/MEFBPPPI/DGDDI/DAAF-SRH du 18-07-2013, publiant les résultats, messieurs Célestin Kiba,
Emery Oukama Omanga, Jean Arsène Mayela ont reçu des diplômes, tandis que messieurs Maurice Ngatsongui et Nicolas
Nzikou ont reçu des attestations●
L
Tenue des 121e/122e sessions de l’Organisation mondiale
des douanes : les douanes congolaises y ont pris part
e directeur général des douanes et des droits indirects, Jean Alfred Onanga, a pris part aux 121e/122e sessions de
l’Organisation mondiale des douanes, tenues du 27 au 29 juin dernier à Bruxelles. Il était accompagné de messieurs
Casimir Botoke, son chef de secrétariat et Gomez Tseket, point focal de l’OMD. En marge de ces sessions, le directeur général des douanes a participé à la conférence des directeurs généraux des douanes des pays francophones, qui
s’est déroulée du 29 juin au 02 juillet 2013. ●
32
Magazine Espace Douane N° 18
Espace Douane
INFOS EN BREF
La société Transit Express (TEX) a été nominée
et a reçu le certificat de mérite de l’OMD
L
es administrations des douanes membres de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) célèbrent, chaque année,
la journée internationale de la douane. A l’occasion, des distinctions sont décernées, au nom du Secrétaire général
de l’OMD, aux douaniers et aux partenaires économiques.
Pour cette année 2013, le thème a porté sur « l’innovation au service du progrès douanier ».En application des dispositions du Cadre SAFE qui repose sur un double pilier : celui du réseau douane-douane et celui du partenariat douane-entreprises, la direction générale des douanes et des droits indirects a choisi la société TEX pour le respect de ses engagements
vis-à-vis de l'administration et des usagers-clients. Ainsi nominée, la direction générale des douanes lui a décerné le
certificat de mérite de l’Organisation mondiale des douanes, en récompense une aux efforts fournis au cours de l’année
2012. Voilà un exemple de société congolaise qui participe activement à l’émergence du Congo à l’horizon 2025. Nos
sincères félicitations à son président directeur général, monsieur Louis Bertrand Bouiti Tchionvo et à toute son équipe.●
Mission en Côte d’Ivoire de quelques
cadres des douanes de Brazzaville
et de Pointe-Noire
L
ors du dernier comité de modernisation élargi
aux directeurs centraux, tenu du 30 au 31 mars
à Pointe-Noire, il avait été décidé d’envoyer des
missions composées des cadres de l’administration, du
syndicat, de la mutuelle des travailleurs des douanes, du
bureau principal et du scanner à Abidjan (Côte-d’Ivoire)
et à Dakar (Sénégal). Celles-ci avaient pour objectif
d’aller prospecter la gestion du scanner et la gestion
des fonds internes. La mission d’Abidjan s’est déroulée
du 18 au 21 juin 2013. Elle était composée de : Daniel
Sambo Libindzi, chef de mission, Marie Jeanne Assambi,
Abraham Eboundji, Jean Bruno Kanga et Gustave Biadi.●
La douane congolaise a participé à un atelier
régional sur les interventions et activités des
sociétés d’inspection en Afrique de l’Ouest et
du centre, à Niamey
O
rganisée sous l’égide de l’organisation mondiale
des douanes, cette rencontre a connu une participation record des administrations des douanes de
la région Afrique de l’ouest et du centre (AOC),
au regard de l’intérêt suscité par la question soumise à
réflexion.
Au terme de cinq jours de travaux, les participants ont
rédigé un projet de déclaration de Niamey sur le rôle et
l’intervention des sociétés d’inspection soumis à l’examen
des directeurs généraux des douanes réunis à Bruxelles.
La tendance est à la mise en place des plans stratégiques
de sortie graduelle des sociétés d’inspection.●
DEUX AGENTS DES DOUANES FORMÉS AU PROTOCOLE DIPLOMATIQUE EN FRANCE :
Le directeur général des douanes, soucieux des questions protocolaires, avait inscrit deux de ses collaborateurs, en l'occurence
messieurs Baby Angolo et Jean Pierre Makosso, à un séminaire de formation au protocole diplomatique, à l’Académie diplomatique
internationale. Cette formation s’est déroulée du 24 juin au 5 juillet et du 8 au 12 juillet 2013, sur les thèmes suivants : protocole et
organisation des événements diplomatiques, français de la diplomatie et des relations internationales.●
Le Comité en charge de la modernisation des douanes s’est réuni à Brazzaville
L
e comité en charge de la modernisation des douanes, élargi aux
directeurs départementaux des
douanes, s’est réuni le 19 juillet 2013,
à l’hôtel Marina, sous les auspices
de Jean Alfred Onanga, président
dudit comité. Plusieurs sujets ont été
débattus lors de cette session, notamment : l’examen du projet de texte
portant attributions et organisation
des bureaux principaux des douanes
▲ Une vue de la salle
de Maya-Maya et A.A. Neto, le projet
d’organigramme du bureau principal
port, l’examen du document sur les
consignes de travail des services de la
surveillance, le point sur les recettes
budgétaires 2013, le niveau d’exécution du projet Sydonia world ; le tout
couronné par une série de restitutions
liées aux missions effectuées dans le
cadre du renforcement des capacités
des douaniers et du fonctionnement
▲ Vue partielle de la salle
des organes régionaux, sous-régionaux
et internationaux.
Il sied de signaler que le document sur
les consignes de travail des services
de la surveillance a connu un examen
partiel. Constatant que quelques
membres du comité ne l’avaient pas
reçu et nombreux ne l’avaient pas
exploité, vu son importance il a été
décidé de renvoyer son examen à la
prochaine session. ●
▲ Vue partielle de la salle
Magazine Espace Douance N°18
33
Espace Douane
MUTRADO
La Mutuelle des Travailleurs des Douanes (MUTRADO)
Le conseil d’administration s’est réuni à Owando
Owando, capitale du département de la Cuvette, a abrité, du
3 au 4 juillet 2013, à l'Espace culturel des douanes, la session
ordinaire de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO)
pour l’année 2013.
Par Zéphirin Iloki
mess des douanes et de réfléchir
sur sa mise en valeur. Aussi, a-til demandé beaucoup de sérieux
et de maturité dans l’examen
des dossiers qui sont soumis à
l’examen des administrateurs.
▲ M. Casimir Bopoumbou Payad, président
du conseil d’administration
L
’ouverture de cette session
était placée sous l’autorité de monsieur Arthur
Opounga, conseiller politique, représentant le préfet du
département de la cuvette, assisté
des autorités politiques, administratives et militaires du département.
Pour sa part, le président du
conseil d’administration, Casimir
Bopoumbou Payad, a rappelé qu’il
y a trois ans que notre mutuelle
a été rénovée, par la création
du conseil d’administration. Il a
ainsi fait l’historique des sessions
tenues durant cette période avant
de justifier l’organisation de la
présente session à Owando.
Tout part du constat amer sur
l’état des lieux fait par une mission
commise par le conseil d’administration lors de sa 2ème session en
Trois moments ont marqué la cérémonie d’ouverture. Le président du
bureau exécutif de la MUTRADO,
Gustave Biadi, a dans son mot de
circonstance sollicité l’attention
des administrateurs sur l’importance de cette session qui se tient
spécialement à Owando. En effet,
a-t-il dit, ce lieu a été choisi pour
permettre à chacun de constater
l’envergure des travaux réalisés
dans le cadre de la réhabilitation du
34
Magazine Espace Douane N° 18
2012. A l’issue de cette mission,
le conseil d’administration avait
instruit le bureau exécutif de
procéder à la réhabilitation de ce
bijou, construit à l’occasion de la
municipalisation accélérée de la
Cuvette. Ce qui fut fait, a affirmé
le président du conseil d’administration ; il est donc normal
que les administrateurs viennent
constater de près le travail réalisé.
Après cette réhabilitation, il se
pose dès à présent le problème de
sa mise en valeur que le conseil
d’administration doit régler, a-t-il
signifié.
Le président du conseil d’administration a ensuite dévoilé les
points inscrits à l’ordre du jour
de la session qui ont concerné :
le rapport d’activités du bureau
exécutif national exercice 2012,
l’examen du rapport financier du
bureau exécutif national exercice 2012, l’examen du rapport
du commissariat aux comptes, la
projection de l’assemblée générale, le budget prévisionnel de la
période transitoire et les divers.
Enfin, il a invité les participants à
▲ Vue partielle de la salle
Espace Douane
MUTRADO
nistrative des membres du bureau
exécutif national qui éprouvent de
réelles difficultés à prouver leur
rattachement à l’administration.
Après en avoir discuté, le conseil
d’administration a pris une délibération visant à les rattacher à la
direction des affaires administratives et financières. Une note du
directeur général devrait entériner
cette décision.
▲ M. Gustave Biadi, président du bureau exécutif
faire preuve de sérieux pour que
cette session connaisse un éclatant
succès.
Enfin, le représentant du préfet,
monsieur
Arthur
Opounga,
conseiller politique est intervenu
pour déclarer solennellement l’ouverture des travaux.
Ceux-ci ont réellement démarré
l’après-midi du 3 juillet dans la salle
de réunion de «Espace culturel »
(un autre site des douanes), par
l’adoption de l’ordre du jour, sous la
présidence de Casimir Bopoumbou
Payad. Après examen, onze (11)
points ont été retenus pour constituer l’ossature de cette session.
Tous les documents soumis aux
administrateurs ont été adoptés
avec amendement, sauf le budget
prévisionnel 2013. Celui-ci n’ayant
pas satisfait les administrateurs,
du point de vue de sa présentation, son examen a été renvoyé à
la session extraordinaire prévue
le 27 septembre 2013. En conséquence, le conseil d’administration
a décidé de limiter les pouvoirs
du bureau exécutif national, dont
le mandat est arrivé à terme, à
la satisfaction des prestations
sociales. Toute prestation sera
donc préalablement soumise à l’approbation du président du conseil
d’administration.
Le conseil d’administration s’est
également penché sur l’organisation de l’assemblée générale qui est
projetée au mois de novembre de la
même année.
Les points soumis en débats ont
conduit les administrateurs à
prendre un certain nombre de
délibérations publiées dans le
communiqué final sanctionnant
les travaux. Il s’agit notamment
des délibérations portant sur :
la mise en place d’une commission chargée de réfléchir sur la
mise en valeur du patrimoine de
la MUTRADO, la rétrocession des
5% de la part du contentieux revenant à la MUTRADO, la remise de
tous les titres fonciers originaux
détenus par l’administration à la
MUTRADO, la quantification des
effectifs du personnel des douanes
et le règlement à l’amiable du litige
opposant l’ONEMO à la douane à
Dolisie.
Par ailleurs, les administrateurs
ont débattu sur la situation admi-
Enfin, la révision de certains
articles des textes régissant la
MUTRADO (statuts et règlement)
fera l’objet d’un examen minutieux
lors de la prochaine session extraordinaire du conseil d’administration, car beaucoup d’imperfections
y sont relevées.
La fin de la session est intervenue
le 4 juillet. Elle a été marquée
par deux moments importants :
la lecture du communiqué final
sanctionnant les travaux et le mot
de clôture lu par le président du
conseil d’administration, monsieur
Casimir Bopoumbou Payad.
▲ Vue partielle de la salle
▲ Les responsables de la MUTRADO et le conseiller
politique du préfet, à l'apéritif
Magazine Espace Douance N°18
35
Espace Douane
SPORT
RENCONTRE AVEC AMBOU LIELE
Ce jour 28 mai 2013, la rédaction de notre magazine a reçu M. Ambou Liélé à Brazzaville qui paraissait en bonne forme physique et morale. Cet inspecteur principal des douanes évolue actuellement
à la direction departementale des douanes du Pool depuis deux ans où il assume les fonctions de
chef des services généraux, chargé des ressources humaines. Avec lui nous avons parlé essentiellement de sa carrière sportive, car Maxime fut un sportif de haut niveau, ancien gardien des buts
incontesté et capitaine de Cara, l’unique club dans lequel il a évolué de 1974 à 1986.
Avant d’entrer dans le vif du sujet,
pouvez-vous nous parler brièvement
de votre parcours professionnel ?
Après l’obtention du bac A4 suivie
des études universitaires de droit, j’intègre la Fonction publique en 1976. Je
suis mis à la disposition du ministère
des Finances pour servir d’abord à la
direction générale du budget, puis à la
direction générale des douanes.
Parlez-nous de vos débuts dans le
foot
J’ai grandi à Lékana dans la région des
plateaux bien qu’étant né à BoyokoBïri (Mossaka) où mon père Ambou
Héliodore, enseignant, exerçait sa
noble profession.
C’est donc à Lékana, au camp chic, où
tout commença dans la poussière des
cours d’école au milieu des autres
enfants du quartier dont Moukouri
Philippe Candy, Miéré Antoine Fustel,
Likibi Mpiazza, liélé Jacques, Ngangoué
Dominique Cerdan. L’objectif était, à la
longue, de s’affirmer et de gagner une
place dans « Abeilles », l’équipe emblématique de Lékana.
Mon cas était spécifique. Mon oncle
Ngandzami Emmanuel Motos était,
depuis plusieurs années, le grand
gardien des buts de la localité. Il
semblait cacher un mystère lorsqu’il
se plaçait dans les buts d’Abeilles de
Lékana. C’est justement lui que j’avais
tenté d’imiter, puis me vint la passion
pour la chose.
Dès que je commençai mes premiers
matches dans les jeux scolaires pour le
compte du collège de Lékana aux côtés
de Nguili Philippe, Ntsoumou Barthélemy Ama et Miéré jean Urbain, je fus
retenu dans l’équipe de la région des
Plateaux à 16 ans avec le capitaine
Onka Louis Coutino.
36
Comment arrivez-vous au Cara ? Les
débuts ont-ils été faciles ?
Après Lékana, j’arrivai à Owando en
classe de 3ème. L’inexistence de Cara,
mon équipe de préférence, dans cette
localité m’obligea à intégrer l’Etoile
d’Owando, équipe de mon quartier aux
côtés de Mouelabeka Mollus, Fiazzole,…
Le BEMG obtenu, je fus reçu au lycée
de Makoua où je fis les beaux jours de
l’ASTP d’abord puis de ASSEN 622. C’est
bien à partir de Makoua que j’acceptai
l’offre du président Louemba «Toucass
» d’évoluer à Brazza dans Cara, l’équipe
de mes rêves. Le 13 juillet 1974, je
rejoignais Brazzaville à bord d’un
avion de LINA-CONGO et commençai
les entraînements le lendemain.
Deux jours après, la phase retour du
championnat commençait et Cara
n’avait aucun gardien disponible.
Mboungou sortait à peine d’une chute
de moto, Mountsemo continuait à
séjourner à Kinshasa, Packa suivait son
traitement contre le paludisme. C’est
dans ces conditions de panique que les
dirigeants me firent signer la licence.
Quand je fus désigné gardien qui
devait commencer le match, je crus à
la fiction. Le capitaine Yanga vint à mes
côtés suivi de Mbama-Nkoukou et de
Mbouta, afin de m’encourager. « Nous
n’allons rencontrer que Racing-Mobebissi, pourquoi as- tu peur ? » me lâcha
Ngandou Noël, l’entraîneur.
Lorsque le magasinier « Peau de loup
» ouvra son sac pour nous remettre
les maillots, je me rendis compte qu’il
s’agissait de la série gagnante contre
Mehala Cobra d’Egypte au dernier
match de la coupe d’Afrique ; un évènement que j’ai suivi de très loin au
village, à la télévision. Alors je fus glacé.
Magazine Espace Douane N° 18
Un ami à côté vivait la même psychose :
Mafimba Eticault, première fois milieu
de terrain au Cara. C’était pénible
tout le long du trajet qui nous menait
au stade de la révolution. Dans les
vestiaires, le président Ndala « Graille »
me prit par les épaules et me lança « toi
là, tu es un homme ou une femme ? »
Défié, je portais le maillot qui était celui
de Tandou Paul à la coupe d’Afrique et
quand nous entrâmes sur le terrain, ce
fut pour battre Racing Mobebissi en
grande forme par 3 à 0. Je conclus à la
fin que le baptême de feu était passé.
Avez-vous intégré les Diables rouges ?
Dès lors qu’on avait signé une licence
en club, la prochaine étape était de
parvenir aux Diables rouges. Dans ce
contexte, la lutte était farouche car il
y avait dans le sillage : Tandou Paul,
Matsima, Mbongou, Déchaud, Bitémo,
Bantsimba Banks, Nguedi, Voiyamadé et autres. Malgré de multiples
embûches, je fus convoqué le 12 février
1980 en préparation contre le Ghana.
Espace Douane
SPORT
Avez-vous remporté de trophées au
cours de votre carrière ?
Il n’est pas utile de citer les multiples
trophées obtenus, mais ceux de grande
envergure qui sont dans mon armoire
sont, celui du meilleur footballeur en
1981 à titre personnel et l’autre de
champion du Congo pendant la saison
81-82 à titre collectif.
Aviez-vous eu l’occasion de rencontrer les autres footballeurs douaniers sur le terrain ?
Cette question me fait rire. Elle me
rappelle les altercations qu’on avait
sans cesse avec Bitémo qui était un
très grand gardien de buts. Lui aux
Diables noirs et moi au Cara. Cela se
comprenait bien car chacun de nous
défendait son équipe, mais plus encore,
nous discutions le titulariat aux diables
rouges.
Avec Ndomba Jacques, l’on s’observait
toujours et on se lançait un bonjour
sournois et hypocrite, car c’est une
période où chacun était d’abord
supporter de son équipe au-delà de la
veste de joueur qu’on portait.
Avec Fragonard, aucun heurt n’avait
été enregistré. Il se concentrait énormément avant ses rencontres. On le
voyait à l’échauffement d’avant match,
bien accroché à son poste de latéral
qu’apparemment personne ne lui arrachait. Je n’avais pas personnellement
eu l’occasion d’entrer en collision avec
lui mais je constatais toujours que
tous ceux qui osaient faire de l’anti
jeu devaient s’attendre à une réaction
souvent démesurée.
Citez-nous les noms de quelques
coéquipiers au Cara et aux Diables
Rouges ?
Au Cara, j’ai appartenu à la génération
charnière entre la première famille
qui m’a reçu constituée de Mbouta,
Yanga, Mbemba Beylard, Lassy, Nganga
Mouivi, Mamounoubala, Ngassaki Zeus.
La deuxième famille est celle que j’ai
reçue: Nkou, Makita, Dorégo, Malonga
Rivet, Kouvouama, Ngapi, Kouzala,
Ngakosso, Nkeoua, Itous Jasthan.
Les Diables rouges étaient hétérogènes : Ngatsono, Mouyabi Chaleur,
Ntsialantsiéné, Okou, Okoua-Akaba,
Massamba Mams, Bitemo, Nkouka
Matins.
▲ Ambou Liele Maxime, Capitaine du Cara et Diable-rouge congolais
recevant a coupe du meilleur footballeur (1982)
Redoutiez-vous certains attaquants ?
Non, redouter c’est trop dire.
Lorsqu’on entrait au stade, chacun de
nous était tellement déterminé que le
mot redouter n’avait pas sa place. Par
contre, certains d’entre nous avaient
des dispositions physiques, athlétiques
ou techniques plus développées que
les autres : Ebomoua dans le shoot,
Mbemba Jacko dans la résistance
physique, Malonga Rivet dans le sens
strict de l’intervention, Ndomba dans
la sûreté du drible, Mbemba Tostao
pour sa pointe de vitesse. Il fallait donc
veiller à tout cela.
Par ailleurs, Moukana Rogeas, ancien
stellien, m’avait toujours fasciné par sa
touche de balle, sa finesse dans le jeu
et la grande technique dans la distribution des passes.
Qu’est-ce qui justifiait la bonne santé
du sport pendant cette période ?
En ces temps, les talents de chaque
joueur qui émergeait étaient naturels
car cultivés depuis le jeune âge à l’école
(ONSSU) et au quartier par le club. Et
il n’existait pas les termes : transfert et
prime à la signature. Il n’y avait donc
pas interférence d’argent mais plutôt
amour pour son équipe et fierté pour
la défendre.
Comment avez-vous réussi à concilier
les études et le sport de haut niveau ?
A l’époque tout bon enfant devait aller
à l’école, qu’importe ce qu’il avait à
faire d’autre. Mon père était un enseignant réputé pour sa rigueur. Soucieux
de ne pas être responsable de l’arrêt
de ma carrière sportive, il accepta de
conclure une clause avec moi en me
déclarant : « je t’accompagnerai dans
ton sport et en échange, jure de ne
pas arrêter tes études. » Je fis cette
promesse un matin dans la case à
chauffe de mon grand-père à Lékana
et je tins mon engagement jusqu’à l’obtention de mon diplôme supérieur en
finances publiques, obtenu à Paris le 23
novembre 1986. Mais il faut noter que
cette conciliation avait réussi grâce à
mes dirigeants à qui je renouvelle mes
grands remerciements car ils auraient
accordé une attention toute particulière à l’évolution de ma carrière sportive et de mon cursus scolaire. J’ai cité
Hondjuila Miokono Joseph, Ngolé Jean
Pierre, Ngondo Albert, Kibamba Pierre
et Andzouana Albert.
Aujourd’hui, Quelle est votre contribution dans le développement de
notre sport ?
La gestion du sport congolais est délicate. Vous êtes au Congo et vous en
avez régulièrement les informations,
des rebondissements et critiques
tout azimut. L’accès à cette sphère de
gestion n’est pas donné à tous.
Toutefois je ne cesse de donner un
coup de pouce au Cara. Je m’en satisfais
car cela aussi, à mon avis, est une forme
de contribution au sport congolais.
Votre mot de la fin.
Le sport est pour moi un second souffle,
une belle parade contre les injustices sociales et les aléas de la vie. Je
remercie Espace douane d’avoir pensé
à ma modeste personne et souhaite
que cette initiative se poursuive dans
le temps.
Magazine Espace Douance N°18
37
Espace Douane
COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LES TRAVAUX
DE LA SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION DE LA MUTRADO A OWANDO
********************************
Convoqué en session ordinaire, le conseil d’administration de la
mutuelle des travailleurs des douanes s’est tenu du 03 au 04 Juillet
2013 à Owando. Treize points ont été inscris à l’ordre du jour, à savoir :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
vérification des présences ;
adoption de l’ordre du jour ;
lecture du PV du CA tenu du 03 – 06 Avril 2012 ;
examen du rapport d’activités du BEN exercice 2012 ;
examen du rapport financier du BEN exercice 2012 ;
examen du rapport du commissariat aux comptes exercice 2012 ;
examen et adoption du budget prévisionnel de la MUTRADO 2013 ;
convocation de l’assemblée générale de la MUTRADO ;
application de certaines dispositions du statut et du règlement intérieure : article 20 et 34 des statuts ; article 06 et 12 du règlement
intérieur ;
10.gestion du patrimoine de la MUTRADO ;
11.situation administrative des membres du BEN ;
12.divers.
Après l’examen des différents points inscrits à l’ordre du jour, les documents ci-après ont été adoptés avec amendement. Il s’agit de :
----
rapport d’activités du BEN exercice 2012 ;
rapport financier du BEN exercice 2012 ;
rapport du commissariat aux comptes exercice 2012.
L’examen et l’adoption du budget 2013 ont été envoyés à la session
extraordinaire prévue le 27 Septembre 2013.
Outre l’adoption de ces documents, des délibérations et des recommandations ont été prises, afin d’améliorer d’une part la qualité de travail
du BEN et d’autre part les conditions de vie des mutualistes.
Il s’agit de :
1. délibération sur le respect de la clef de répartition du Bonus ;
2. délibération mettant en place une commission de réflexion sur
l’avenir des mess des douanes. Elle sera notamment chargée de
répertorier tout le patrimoine de la MUTRADO, de regarder la possibilité de mettre en valeur chaque patrimoine ;
3. délibération sur le rattachement des membres du BEN à la DAAF ;
4. délibération sur le règlement à l’amiable du litige opposant
l’ONEMO à la douane à Dolisie ;
5. délibération sur la quantification des effectifs du personnel des
douanes.
La prochaine assemblée générale se tiendra en novembre 2013.
Les travaux du conseil d’administration qui se sont déroulés dans un
climat cordial ont pris fin après l’adoption des différentes délibérations
et recommandations.
Fait à Owando, le 04 Juillet 2013
Le Conseil d’administration
38
Magazine Espace Douane N° 18
NECROLOGIE
L’administration des douanes a connu, le premier semestre 2013,
une série d’événements nécrologiques. Les agents des douanes
ont rendu, sans rechigner, un dernier hommage à leurs collègues
décédés, à l’occasion des cérémonies de levée de corps organisées
à cet effet.
Par Sylvère Moukounga
L
’esplanade du service informatique de la direction départementale des douanes de Brazzaville et de
la direction départementale des douanes du Kouilou ont servi de cadre au recueillement des collègues
et amis douaniers.
Au lendemain des obsèques de Pierre Dominique Mandelou, le personnel des douanes était sans repis,
puisque le tour revenait à Anselme Itoua, Eudoxie Kouba et Paola Dune Rollyne Ondze Okaka de recevoir les
hommages.
Anselme Itoua:
Anselme Itoua fut né le 9 juillet
1962 à Ndongo (district de
Gamboma). Après ses études
secondaires, il suit une formation d’inspecteur financier au
centre de formation administrative de Laghonat (Algerie).
Intégré dans la fonction
publique en août 1992, en
qualité d’attaché des SAF, il est
mis à la disposition des finances
où il est affecté à la direction
générale des douanes en 1993.
Au sortir d’une formation
d’inspecteur des douanes au
Maroc, il est versé et reclassé
dans les cadres des services des
douanes et nommé au grade
d’inspecteur des douanes. A
compter du 14 septembre
2007, Anselme Itoua est promu
au grade supérieur à l’ancienneté et nommé inspecteur principal des douanes. Il a occupé
plusieurs fonctions : chef de
section à Ouesso, Pointe-Noire,
Dolisie, chef du dépôt central
de Pointe-Noire. Il a occupé le
poste de chef du service de la
réglementation et du contentieux du département des
douanes du Niari jusqu’au 1er
mai 2013, jour où il est arraché
de la vie.
▲ Dépouille
▲ Dépôt de la gerbe de fleurs
par le DRC, représentant le DGDDI
▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par le DDD/Niari
▲ Collègues douaniers
Magazine Espace Douance N°18
39
Paola Dune Rollyne Ondze Okaka :
Née le 19 janvier 1985 à Brazzaville, Paola a intégré l’administration des
douanes le 27 août 2009 au grade de secrétaire d’administration. Par son dynamisme et son esprit d’ouverture, elle participe à la création de la mutuelle des
douaniers classe 2002 «MUD 2002». Elle intègre en même temps la mutuelle
amies douanes (mutuelle des douanières). Elle était membre de l’unité d’apparat. Elle a participé aux compétitions avec l’équipe du « ndzango moderne »
des douanes. Elle a laissé à notre affection trois enfants.
▲
Dépôt de la gerbe de fleurs par la
DAAF, représentant le DGDDI
▲ Dépôt de la gerbe de fleurs
par la DDD/Pointe - Noire
▲ Collègues douaniers
Eudoxie Kouba :
Jean Ngalouo
Née le 26 juillet 1980 à Brazzaville,
Eudoxie Kouba a servi l’administration des douanes de 2002 à 2013, au
grade de secrétaire d’administration,
d’abord à la brigade de surveillance
et de répression de Maya-Maya, puis
à la brigade de surveillance intérieure,
avant d’être arrachée de notre estime.
Née le 15 octobre 1965 à Massala, district
de Gamboma, de père feu Mbon François
et de mère feue Anvoua Véronique, Jean
Ngalouo a intégré l’administration en
qualité de secrétaire d’administration,
le 19 juin 2002 et mis à la disposition du
ministère des finances où il est affecté à la
direction générale des douanes. Il a tour
à tour travaillé à la brigade surveillance
et de répression du bureau principal des
douanes de maya-maya, au poste deade
de surveillance portuaire contrôle douanier de Djiri, à la brigade départementale
des douanes de Brazzaville et à la brigade
de surveillance et de contrôle portuaire de Brazzaville où il a servi jusqu’au
terme de sa vie.
▲ Dépouille
Malanda Sosthène Tristan Antoine
Inspecteur Principal des Douanes, il est
né le 7 avril 1957 à Paris-Mindouli. Il
était en service aux enquêtes douanières
du département de Brazzaville où il a
travaillé jusqu'au 10 Juillet 2013, date de
son décès.
▲ une vue des autorités douanières
40
Magazine Espace Douane N° 18
NECROLOGIE
LesobsèquesdePierreDominiqueMandelou,rédacteuradjointdu
magazine Espace douane : Oraison funèbre (Extrait)
C
’est une forte émotion que nous
ressentons tous aujourd'hui, en
évoquant le décès de monsieur
Pierre Dominique MANDELOU
qui nous a quittés brutalement, le 11
avril dernier.
Qui était Pierre Dominique
Mandelou ?
Né le 1er août 1960 à Pointe-Noire, fils
de MANDELOU Marcel et de MBOYO
Henriette, après l’obtention du baccalauréat, il suit ses études supérieures à
l’université Marien Ngouabi, sanctionnées par une licence ès lettres, option :
documentation.
C’est le 22 août 2000 qu’il intègre la
Fonction publique, au grade d’attaché
des SAF. Le 5 novembre 2002 Il est
affecté à la direction générale des
douanes et des droits indirects.
Après avoir servi pendant une année
et demie à la direction départementale
des douanes du Niari, Pierre Dominique
MANDELOU est remis à la disposition
de la direction générale des douanes et
des droits indirects, le 25 janvier 2005,
pour servir à la direction de l’administration et des ressources humaines.
Il est ensuite affecté au service de la
communication, devenu par la suite
cellule de communication, rattaché au
directeur général des douanes et des
droits indirects.
En arrivant dans ce service, Pierre Dominique MANDELOU retrouve sa première
passion, la communication. Aux côtés
de son chef de service, il a été l’un des
piliers de la conception et de la réalisation de notre outil commun de communication, le magazine ESPACE DOUANE,
en qualité de rédacteur en chef adjoint.
Il a occupé le poste de chef adjoint de la
cellule de communication jusqu’au jour
du 11 avril où il a plu au Seigneur de le
rappeler à lui. il laisse à notre affection
une veuve et cinq enfants.
▲ Dépouille
▲ Le DG des douanes, entourés des DDD
de Pointe-Noire et du Kouilou
Cher Pierre Dominique,
Tu étais pour nous un modèle de vie,
un exemple à suivre par ta discrétion,
ton dévouement, ton savoir-faire et ton
amour pour le métier de communicateur (…)
▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par le DGDDI
▲ Quelques autorités douanières
saluant la dépouille à son arrivée
41
Espace Douane
NOTE DE SERVICE
Note de service N°0452/MEFPPPI/DGDDI-DS
du 30 mai 2013
Le service et les usagers sont informés que la nouvelle procédure
de dédouanement des marchandises à l'importation au bureau
principal des douanes de Pointe-Noire se présente de la manière
suivante:
I- du Manifeste
Le Consignataire ou l'armateur :
1. dépose et stocke le manifeste électronique 24 heures avant
l'arrivée du navire
2. corrige et valide le manifeste dans les 24 heures avant
l'arrivée du navire.
II - De la déclaration en douane
Le Commissionnaire en douane agréé saisit, valide, édite, signe
et dépose la déclaration sans délai dans le service compétent du
bureau de douane.
III- de liquidation de la déclaration
Le traitement de la déclaration étant fonction du circuit
attribué par le système, trois circuits sont retenus :
1. circuit vert:
la déclaration est remis au chef de bureau qui édite, signe et
délivre le bon à enlever (BAE)
2. circuit rouge:
-- le déclaration est remise au chef de section qui la redige
immédiatement et la transmet par la suite à l'inspecteur de
visite coté;
-- l'inspecteur coté procède à la vérification et à la correction
éventuelle de la déclaration, liquide les droits et taxes,
signe et délivre le bulletin de liquidation;
-- l'inspecteur de visite édite, signe et délivre le bon à enlever
(BAE) au vu de la quittance de règlement
3. circuit jaune:
-- la déclaration est remise au chef de la cellule scanner qui la
rédirige immédiatement et la remet à l'inspecteur de visite
coté;
-- l'inspecteur coté procède à la vérification et à la correction
éventuelle de la déclaration, liquide des droits et taxes,
signe et délivre le bulletin de liquidation et le remet au
commissionnaire en douane agréé pour le paiement des
droits et taxes à la banque installée dans le guichet unique
de dédouanement (GUD)
-- l'inspecteur de visite édite, signe et délivre le bon à enlever
BAE au vu de la quittance de règlement.
IV- du paiement:
1. La banque installée dans le guichet unique de
dédouanement (GUD), encaisse les droits et taxes et délivre
l'avis d'opération;
2. le trésor public contrôle le titre d'encaissement, édite,
signe, délivre la quittance et procède aux rapprochements
avec la banque.
V- enlèvement des marchandises
1. la brigade de surveillance portuaire visualise la déclaration
dont le BAE lui est présentée, cote les agents pour le
dépotage et l'écor (magasin);
2. l'acconier édite, sige et délivre le bon de sortie au vu du
bon à enlever (BAE).
Note de service N°0486/MEFPPPI/DGDDI-DCS
du 06 juin 2013
Le service et les usagers sont informés qu'afin de supprimer
les redondances au bureau principal port et d'arrimer notre
42
Magazine Espace Douane N° 18
administration à lz modernité, les sous-sections sont désormais
supprimée, conformément à la note de service n°0452/MEFPPPI/
DGDDI-SD du 30 mai 2013. Les reste de l'organisation de ce
bureau demeure inchangé.
Note de service n° 0490/MEFPPPI/DCS
du 6 juin 2013
Les services et les usagers sont informés de la suppression
de certains prélèvements, frais et redevance perçus lors du
circuit de dédouanement et d'enl7vement des marchandises,
conformément à la circulaire n°011/MEFPPPI-CAB du 05 février
2013 précisant les modalités d'exécusion et de contrôle du
budget de l'Etat exercice 2013. sont suspendus:
--------------------
Les frais de livraison du connaissement ou de la lettre de
transport aérien (LTA);
les frais de livraison en zone urbaine
la déclaration d'enlèvement des marchandise (DEM)
les frais de dépôt de la déclaration au secrétariat du chef
de bureau (section des écriture)
les frais de passage informatique
les frais de dépotage au profit des douaniers
les frais d'autorisation de dépotage
les frais au profit de la brigade mobile
les frais de traitement de la déclaration en douane par
l'inspecteur de visite et sa hiérarchie
les frais de délivrance du bon à enlever (BAE) par
l'inspecteur de visite
les frais d'examen de la déclaration par le divisionnaire de
la surveillance douanière
la caution de garantie avant le scanning
les frais de passage au scanner
les frais de contrôle à la tente de la brigade commerciale
dans la zone logistique
les frais de contrôle de la brigade de surveillance douanière
les frais d'escorte des conteneurs livrés en zone urbaine et
extra urbaine
les frais de déplacement des inspecteurs pour le dépotage
des conteneurs en zone urbaine
les frais de vacation en douane
les frais au profit de la brigade commercial du ministère du
commerce au port.
les Directeurs Départementaux, les chefs de bureau principaux
et les divisionnaires de la surveillance douanière sont chargés de
la stricte application de la présente note de service qui prend
effet à compter de sa date de signature.
Note de service N°0492/MEFPPPI/DGDDI-DRC
du 6 juin 2013
A l'attention du service et les usagers des douanes
Je rappelle au service et usager des douanes, que conformément
aux dispositions de l'article 141 du code des douanes,
l'enlèvement direct par IM9 et l'embarquement direct par EX9
ne doivent être accordés qu'aux souscripteurs bénéficiaires de
crédits d'enlèvement, c'est à dire, ayant déposé une soumission
cautionnée appropriée entre les mains du Receveur Principal
des Douanes compétent et après vérification des marchandises
concernées.
La sécurisation des recettes et de la société étant pour le service une
exigence de m^me niveau que la facilitation du dédouanement, les
Directeurs Départementaux, les chefs de services informatiques,
et les Receveurs Principaux Départementaux des Douanes sont
chargés de mettre immédiatement un terne aux laxisme observé.
Espace Douane
MOUVEMENT DU PERSONNEL
Note de service n° 0543/MEFPPPI/DGDDI/SD du 2 juin 2013
Les cadres et agents des douanes dont les noms et prénoms suivent, sont affectés dans les
différentes divisions de la surveillance douanière des directions départementales des douanes
en complément d’effectif.
Division de la surveillance douanière de Brazzaville
40. MIANTAMA Thomas, secrétaire d’administration;
1. ABEYA IGNONGUI Magarelle, secrétaire d’administration ;
41. MISSAMOU ESSENDE Lucette Jeanne d’Arc, attaché des
SAF ;
2. AKIANA Luc, secrétaire d’administration ;
42. MOUCKOUTOU Rufin Brice, ouvrier contractuel ;
3. ALANDZI Dally Revelin Ehrlich, commis des SAF ;
43. MOUCO MADVE Côme, commis des SAF ;
4. BABALOY- EPONGO Jérôme Rufin ; secrétaire principal
d’administration ;
44. MOUYOKI Charles, vérificateur des douanes ;
45. MOUYOYI Justin, vérificateur des douanes ;
5. BANTSIMBA Tangui, secrétaire d’administration contractuel;
46. MPIOULIA Baruc Onesine, agent spécial principal ;
6. DAOUDA STALATOU Dalla, secrétaire d’administration ;
47. MPOKOLO SAMAYALE Christ Bebel, secrétaire d’administration ;
7. DIOBO Justin, secrétaire principal d’administration ;
48. NDINGA Auguste Lucien Théophile, attaché des douanes ;
8. 8-EBARA Godrèche Shabrovick, secrétaire d’administration ;
49. NDZILA Adolphe, brigadier chef ;
9. EBO Clotaire, instituteur adjoint ;
51. NGANGA MOKELI Gislain, contrôleur d’élevage ;
10. EBOKE Jean Alfred Marie François, secrétaire d’administration ;
11. EBOKE Victor Bruno, secrétaire d’administration ;
12. ENGAMBE, BAWABARE, maître d’éducation physique ;
13. ENONGUY Gavie Tevie, secrétaire principal d’administration ;
14. FOUNA Fortune, attaché des douanes ;
15. GALEKOUA ANSALI Doria, agent spécial principal ;
16. GANGOUE Nasty Charel, commis des SAF ;
17. GANONGO OSSOHO Auguste Adam, agent spécial principal ;
18. GNAMAYE Jean, agent subalterne de bureau ;
19. HONDJUILA GANTSUI, secrétaire d’administration ;
20. IBARA Didier Simplice, secrétaire d’administration ;
21. ITOUA Jean Claude, administrateur adjoint des SAF ;
22. ITOUA NDINGA Gildas Mickaël, lieutenant des douanes ;
23. ITOUA Nicolas, commis des SAF ;
24. KAMBA Aurélie, secrétaire principal d’administration ;
25. KEMENI Clauvic, commis des SAF ;
26. KIBEZI Jacob, vérificateur des douanes ;
27. KOMBO Brutho Magloire, attaché des douanes ;
28. KOUETO Honoré, commis des SAF ;
29. KOUMOU Abel Robert, secrétaire d’administration ;
30. KOUTOUPOT Marina, secrétaire d’administration ;
31. LEMOUAN Robbin, attaché des douanes ;
32. LILONGA Lilian Prelle, secrétaire d’administration ;
33. MABANZA Michel ; contrôleur des douanes ;
34. MAHOUATA Gloire Divine, agent spécial principal ;
35. MAKONDZO Jean Serge, agent subalterne de bureau ;
36. MALONGA Remy Jean De Dieu, vérificateur des douanes ;
37. MANTSANGA-MPOUKI Richard, vérificateur des douanes ;
38. MAYIMA MASSALA Flocie Faustine, vérificateur ; des
douanes ;
39. MAZABOU NDIAGOLO Michelle Stelle, agent subalterne de
bureau ;
50. NGAIBIO Armand Gislain, contrôleur d’Elevage ;
52. NGANGOUE Jean, agent spécial ;
53. NGONDA Luc Désiré, vérificateur des douanes ;
54. NGORA Gérard, secrétaire d’administration ;
55. NGOUABI Bruno, attaché des SAF ;
56. NKOUNKOU David, brigadier des douanes ;
57. OKEMBA ANGOYA Pépin Wilfrid, agent subalterne de
bureau ;
58. OKOKO MOUABA Raymond, attaché des douanes ;
59. ONDONGO Isidore, vérificateur des douanes ;
60. OPANDHAS Audrey Carine, secrétaire d’administration ;
61. PASSY KAMBA Hugues, attaché des douanes ;
62. SAMBA Benjamin, brigadier chef des douanes ;
63. SEHOU Herman Juvénal, commis des SAF ;
64. YAMAKA Joël Hermès chauffeur.
Division de la surveillance douanière de Kouilou
1. ANDZILIKI Angélique, secrétaire d’administration ;
2. APOUASSA ONDZE Rachel, vérificateur des douanes ;
3. BIAMAMBOU née OUALOUWA, monitrice sociale ;
4. BIKOUMOU née BAMANA MATONDO Joséphine, capitaine
des douanes ;
5. DJEMBO Jean Félix, adjudant des douanes ;
6. EBIMBA AKOULOU Denis, secrétaire principal d’administration ;
7. ELENGA Norbert, attaché des douanes ;
8. ENTIETIELE, lieutenant des douanes ;
9. ESSOULI Marcel, attaché des douanes ;
10. ETA Chantal Clarisse, vérificateur des douanes ;
11. FOUEMINA MAMBOU Prisca, vérificateur des douanes ;
12. GOLIELE EBELE Guylène, adjudant des douanes ;
13. GOMES Léa Chris, vérificateur des douanes ;
14. IBARASSENGO née NGAKOSSO Rose Annie, vérificateur
des douanes ;
Magazine Espace Douance N°18
43
Espace Douane
MOUVEMENT DU PERSONNEL
15. IBATA Casimir, attaché des douanes ;
58. SAMBA Berthe, vérificateur des douanes ;
16. IKOLAKOUMOU Anne Marie, vérificateur des douanes ;
17. ITOUA Christine, vérificateur des douanes ;
59. TCHISSAMBOU BOUANGA Biémet Gilbert, attaché des
douanes ;
18. ITOUA Claver Marie Valence, attaché des douanes ;
60. TSIKASSISSA Germaine, attaché des douanes.
19. KINKOLO Bienvenu Didier, vérificateur des douanes ;
61. YOBY née LOPES Henriette Esperance, vérificateur des
douanes ;
20. KOSSO née AKASSA Bernadette, secrétaire principal
d’administration ;
21. KOUAKOUA Jean Fréderic, attaché des douanes ;
Division de la surveillance douanière de Pointe- Noire
22. KYSSAMA-BOUEYA, vérificateur des douanes ;
23. LEKANDZA Etienne, agent spécial principal ;
1. AKIANA Avel Caroline, agent spécial principal ;
24. LEMBOMA Daniel, vérificateur des douanes ;
2. AKOLI PEA Emma Victorine, secrétaire d’administration ;
25. LOUBADI née KODIA Brigitte ; vérificateur des douanes ;
3. AMOUNA GONKALKA Ulrich Eudes, vérificateur des
douanes ;
26. LOUFOUKOU Jacques, vérificateur des douanes ;
27. MABOUERE Alphonsine, lieutenant des douanes ;
28. MABOUKOU MBANI Julienne, vérificateur des douanes ;
29. MBEMBA Cyriaque, vérificateur des douanes ;
30. MBIKA née MABOUSSOU Marianne ; vérificateur des
douanes ;
31. MBOU Joceline, agent subalterne de bureau ;
32. MBOUANI Albert, attaché des douanes ;
4. BAMANA Gaston, capitaine des douanes ;
5. BANGA BIASSALA DIEBE Evelyne Mickaëlle, agent spécial
principal
6. BANIEKOUNA Germain, secrétaire principal d’administration ;
7. BATEKOUA Lydie, vérificateur des douanes ;
8. BAYONNE Alphonse, vérificateur des douanes ;
33. MBOUSSA Pierre Bruno, secrétaire d’administration ;
9. BITSI MANGANGA Gualbert Dimitri, secrétaire d’administration ;
34. MIAKATINDILA née NGATSINA Rosalie, lieutenant des
douanes ;
10. BOUITY Honoré, vérificateur des douanes ;
35. MIKINDOU née MOUEME Pierrette, vérificateur des
douanes ;
12. DOUNIAMA Zoser Uriel, commis des SAF ;
36. MILANDOU DIAFOUKA Grisailla Marlene, secrétaire
d’administration ;
11. CONGOLEA Alain secrétaire d’administration ;
13. EKIAM Nervis Norel, secrétaire d’administration ;
14. ELEKE Alice Béatrice, vérificateur des douanes ;
37. MISSENGUET née FOUTOU Bernadette, vérificateur des
douanes ;
15. ETOUMBAKOUNDOU Rosette, secrétaire d’administration ;
38. MISSIE Martine, adjudant des douanes ;
16. GAIBIO OSSOMBEA Olga, brigadier ;
39. MIZONZO Pascal, attaché des douanes ;
17. GALLO Aubierge, secrétaire d’administration ;
40. MOLEBE née INDONGA, Margueritte, adjudant des
douanes ;
18. GANDZAN Richard, agent subalterne de bureau ;
41. MOUAYA Marcel, attaché des douanes ;
20. GATSE NGOYO Jérôme, agent subalterne de bureau ;
42. MOUKOKO MOUSSAOU Norbert, vérificateur des douanes ;
21. HOMBESSA Paul, attaché des douanes ;
43. NDONGA Née MAFOUTA Raph Rodrigue Aurélie, vérificateur des douanes ;
22. IBARA Gisèle Florence, secrétaire principal d’administration ;
44. NGAKOSSO Isabelle, secrétaire d’administration ;
23. IBARRA ODOU Arno, attaché des douanes ;
45. NGOUALA-NGOUALA née NGOMA Marie Jeanne, attaché
des douanes ;
24. KIBANGOU Jean Valentin Salem, secrétaire d’administration ;
46. NGOUAMA KAKINDE Roger, vérificateur des douanes ;
25. KIBANGOU MBOUMBA, vérificateur des douanes ;
47. NGUIMBI Jean Bienvenu, commis des SAF ;
26. KINAKITO Ghislain, vérificateur des douanes ;
48. NIANGA Ludovic, vérificateur des douanes ;
27. KINTSIBA Jules, vérificateur des douanes ;
49. NKAYA Ivan Christian, vérificateur des douanes ;
28. KOKOLO Guy Michel, vérificateur des douanes ;
50. NSOMPI Félicité Liliane, secrétaire principal d’administration ;
29. KOUETO Jacob Bernard, attaché des douanes ;
51. NSOUNGAMENA Robert, vérificateur des douanes ;
52. NTSIETE Serge Léandre, secrétaire d’administration ;
31. MAKELA Juvel Telly Britess, secrétaire principal d’administration ;
53. NZONDO Claudette, vérificateur des douanes ;
32. MALOGHI Moïse, instituteur ;
54. OBORASSIMI KOLOBONGO David, adjudant des douanes ;
33. MALOUMBI SAMBA Charles, commis des SAF ;
55. OCKANDO née MIATAOUA Gertrude, secrétaire principal
d’administration ;
34. MATSOUELE NZONZI Jacques, attaché des douanes ;
56. 56-OKAMBA née BAKAYA Sylvie, secrétaire d’administration ;
36. MBOU Aubin Rech, agent spécial principal ;
57. 57-ONDONGH OCKOUOD Jodelle, secrétaire d’administration ;
44
Magazine Espace Douane N° 18
19. GANKI François, brigadier chef ;
30. LISSASSI Mathurin, secrétaire d’administration ;
35. MBIMI Célestine, vérificateur des douanes ;
37. MBOUALA Roseline, contrôleur des douanes ;
38. MBOYO BOSSEKO Jean de Dieu, secrétaire principal
d’administration ;
Espace Douane
MOUVEMENT DU PERSONNEL
39. MIAYOUKOU Gilardi Michel, secrétaire principal d’administration ;
40. MIEMOUKANDA Jean Baptiste, lieutenant des douanes ;
41. MONGANDA Raymonde, vérificateur des douanes ;
42. MPIKA NKAYA Jean Claude, attaché des douanes ;
43. NGANGALE MBAMA Jacques, agent spécial principal ;
24. POUKI Joseph, secrétaire principal d’administration;
25. SEOSSOLO Hilarion Servais, vérificateur des douanes.
Division de la surveillance douanière de la Sangha
44. NGOULOU MISSIE Antoine, vérificateur des douanes ;
1. AKOUELE Emmanuel, secrétaire principal d’administration ;
45. NSABU Gabriel, attaché des SAF ;
2. AMBOU Jean Charles, secrétaire d’administration ;
46. OBA Galinze Herzilie, vérificateur des douanes ;
3. ATIPO Paul Cyriaque, vérificateur des douanes ;
47. OBAMI Ninelle Daniella, secrétaire principal d’administration ;
4. BELOLO François, capitaine des douanes ;
48. OBENGA Stéphane, vérificateur des douanes ;
49. OKO Georges, vérificateur des douanes ;
6. BOYEKE Guy Richard, secrétaire principal d’administration ;
50. OMBEROWA Serge Richard, agent spécial principal ;
7. DIAMESSO Léonard, brigadier chef ;
51. OPINA Jean, administrateur adjoint ;
8. DIATA René, vérificateur des douanes ;
52. OSSENGUE Michel Davy, adjudant des douanes ;
9. DIMIX Gérard Destin, vérificateur des douanes ;
53. SAMBA Sébastien Paul, inspecteur adjoint des douanes ;
10. EKOU Juvénal Jonas; vérificateur des douanes ;
54. TCHICAYA Célestin, vérificateur des douanes ;
11. GOUAKAMABE Rock, vérificateur des douanes ;
55. TCHIVONGO Antoine Pierre, lieutenant des douanes ;
12. GUIMBI Clément, agent subalterne de bureau;
56. THATY Irène Marie Claire, secrétaire d’administration ;
13. IPEMOSSO Jules, agent subalterne de bureau ;
57. TONY LETEMBE Ilitch Edgard, Adjudant des douanes ;
14. KABA DZIGOUELE Herman ;
58. TONY LETEMBE Havel Papy, secretaries d’administration
;
15. KABAT Armand Denis, attaché des douanes ;
59. TOUNDOUKA Germain, vérificateur des douanes ;
17. LOUHEMBA David, vérificateur ;
60. YOUNGA Albert, vérificateur des douanes.
18. MABIALA Fréderic, secrétaire d’administration ;
5. BOULA ELLANGA Romaric, agent spécial principal ;
16. KOULOUKIABONGA Robert, contrôleur des douanes ;
19. MAMBIDI Clay, agent subalterne de bureau ;
Division de la surveillance douanière du Niari
20. 20.MAMPOLO Guy Blaise, assistant sanitaire ;
21. MBON Albert, contrôleur des douanes ;
1. AKOUALA Nicolas, secrétaire principal d’administration ;
22. MOIGNI Olivier Bruno, commis des SAF ;
2. BAKALA Charles Robert, attaché des SAF ;
3. BOKOKO Fridolin, secrétaire principal d’administration ;
23. MOUANDZIBI Patrick, secrétaire principal d’administration ;
4. BOUMBA NSOKO Edith Albertine, attaché des SAF ;
24. MOUSSOYI Benjamin, secrétaire d’administration ;
5. GAMBOMI NGALEBAYI Pacifique, secrétaire d’administration ;
25. MOUSSSOUNDA TAMBIKA Roland ;
6. ITOUA Ghislain, secrétaire principal d’administration ;
27. NGANDZAMI Liélé Docrovet, vérificateur des douanes;
7. LEKOMBA Jean Claude, secrétaire d’administration ;
28. NGANGOYE Paul, agent subalterne de bureau ;
8. LEMBESSI Claudette, secrétaire principal d’administraLESSIA Francis, secrétaire principal d’administration ;
29. NGANGUIA André, secrétaire d’administration ;
9. LOCKO Crépin Cyriaque, secrétaire principal d’administration ;
10. LOUVILA Ignace, attaché des SAF ;
11. MAHOUA Joël, instituteur adjoint ;
12. MAHOUNGOU NGOMA, vérificateur des douanes ;
13. MASSENGO Antoine, vérificateur des douanes ;
14. MFINA SAMBA Françoise, attaché des SAF ;
15. MIENANZAMBI Justin, commis des SAF ;
16. MOUKONDO Fortuné Achille, attaché des SAF ;
17. MOULOUNDA Antoine, agent subalterne de bureau ;
18. MPASSI SAMBA Robert, .vérificateur des douanes ;
19. NGAMI Augustin, vérificateur des douanes ;
20. 21-NKOUIZOULOU MASSOUMOU Alphonse, secrétaire
d’administration ;
21. NTARI Henri Charles Maurice, contrôleurs des douanes ;
22. NZALABANTOU Laurent, attaché des SAF ;
23. NZENGUI ILAHOU Robert, secrétaire principal d’administration;
26. NGAKENI Yannick, secrétaire d’administration ;
30. NGATSEKE OYELECKI Kévin Martial, vérificateur des
douanes ;
31. 31.NGOULOUBI Melaine Gladys, vérificateur des douanes;
32. 32.NSOUKA Guy Christian, attaché des douanes ;
33. 33.NZINKA MBEMBA Anicet, adjudant des douanes ;
34. 34.TEMBET Alder, vérificateur des douanes ;
35. 35.YOMBO Jacqueline, vérificateur des douanes.
Division de la surveillance douanière de la Cuvette Ouest
1. BIGOUNDOU DIMI Rick Pierre, commis des SAF ;
2. DIMI Arsène ;
3. ELENGA LENDOUBI Patrick, agent spécial ;
4. GALOUO Jean Francis, agent spécial ;
5. GAMVE Blaise, administrateur des SAF ;
6. GOUEMO KAYAD secrétaire d’administration ;
7. ITOUA Valentin, instituteur ;
8. ONDZET ONDELE, vérificateur des douanes.
Magazine Espace Douance N°18
45
Espace Douane
MOUVEMENT DU PERSONNEL
Division de la surveillance douanière de la Cuvette
10. NGOMA MPASSI, agent spécial principal ;
11. NIAMBA Arsène Stevie, vérificateur des douanes ;
1. BAKATOULA Mayel Bealy, secrétaire d’administration;
2. MAMBOUANA Jean Jacques, secrétaire principal d’administration ;
3. MBOLA GALEBAYE Ulrich Fernel, secrétaire d’administration ;
4. PIOZZA Jean Richard, secrétaire d’administration.
Division de la surveillance douanière du Pool
12. PASSY KHOUM Glovan, vérificateur des douanes.
Division de la surveillance douanière de la Lékoumou
1. KIBEZI Jacob, vérificateur des douanes ;
2. MBEMBA Jean, vérificateur des douanes ;
3. MBOU NKOUA Albert, attaché des douanes ;
4. NGOUMBA Mathurin, vérificateur ;
5. NYANGA Nicolas, vérificateur des douanes.
1. BALOSSA Albert, attaché des SAF ;
2. BILOUNGOULOU Dieudonné, inspecteur adjoint des
douanes ;
3. IKONI-VOUSSA Octave, secrétaire d’administration ;
4. ITOUA Nadège Carine Ndaya, contrôleur des douanes ;
5. MALONGA Grégoire, attaché des douanes ;
6. MBAMA Rufin, vérificateur des douanes ;
7. MOUKOULA Jean Didier, contrôleur des douanes ;
8. NGAMBOU Jean Charles, secrétaire d’administration ;
9. NGAMVOUKA Aloïs, technicien adjoint ;
10. TARY Fortuné, attaché des SAF.
Division de la surveillance douanière des Plateaux
1. BOUMPOUTOU Mesmin, commis des SAF ;
2. MASSAMBA Urbain, secrétaire d’administration ;
3. NGATSONGO Alphonse, secrétaire principal d’administration.
Division de la surveillance douanière de la Likouala
1. AYOMA OMBAMBI Richard, vérificateur des douanes ;
Division de la surveillance douanière de la Bouenza
1. BIVIGOU MABIKA Josiane Nadia, commis des SAF ;
2. BOUAYI Jean Pierre, vérificateur des douanes ;
3. ELONGO Raoul Cleophas, vérificateur des douanes ;
4. MATINGOU LEKO Lunick Angel, vérificateur des
douanes;
5. MATSIONA NANITELAMIO Cyriaque, secrétaire d’administration ;
2. BABIMA Omer, commis des SAF ;
3. DAMBA Alain, administrateur des SAF ;
4. ITOUA Charles Bienvenu, commis des SAF ;
5. KIMBAMBA NGAMBOU, vérificateur ;
6. LEHO Barthélemy, vérificateur des douanes ;
7. MOLIMO Jean Romain, lieutenant des douanes ;
8. MONGONDZA Rufin, secrétaire d’administration ;
9. NDALLA Jean William, vérificateur des douanes ;
10. NGANKAMA Ghislain, secrétaire d’administration ;
6. MBOUELA LIKIBI Gaétane, vérificateur des douanes ;
11. NGANONGO Albert, agent subalterne de bureau ;
7. MOBONA Urbain, secrétaire d’administration ;
12. NGOUOMBA MPARI Hugues, secrétaire principal d’administration ;
8. MOPOLO Gabriel, agent spécial principal ;
9. NGATSAKO MAYANDI Judicaël, secrétaire d’administration ;
13. NKOU Faustin, lieutenant des douanes ;
14. NSENDE NDALLA Brunel, vérificateur des douanes ;
15. ONKOURI Victor, lieutenant des douanes.
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