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18 numéro Espace Douane Magazine d’informations de la direction générale des douanes et des droits indirects 53 ème ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU CONGO Bonne fête à tous !!! Journées Po rtes ouverte s du Port Autonome d e Pointe-Noir e à Kinshasa Quelles dou anes voulon s-nous pour le Cong o? L'appui au x migratio ns informa et perspec tique tives / l'ap pui au renfo s ment des s rceervices de surveillan ce Immeuble DGDDI - B.P. 75 - Brazzaville - République du Congo - Tél.: (242) 05 558 11 74 - Fax : (242) 22 281 07 72 - E-mail : [email protected] / www.douanes.gouv.cg Espace Douane Edito Diagnostiquer c'est bien mais il faut... L ’année 2013 est considérée comme une année de défis pour l’administration congolaise, tant les circonstances internationales l’imposent, à travers des objectifs de facilitation du commerce international et de circulation des biens et des personnes. Depuis la publication par Doing business du classement du Congo en la matière, soit le 183e Etat devant le Tchad et la RCA, moult réflexions sont organisées pour sortir notre pays de ce classement étonnant. L’information a tout de suite perturbé et interpellé la conscience des autorités congolaises. Sursaut d’orgueil ? Oui, il le faut bien ! Et la situation a été prise à bras le corps. C’est ainsi que des actions salvatrices ont été menées pour améliorer le climat des affaires au Congo. Des maillons faibles ont été identifiés dans la chaîne administrative. C’est pourquoi des thérapeutiques urgentes sont entrain d’être étudiées, sinon déjà appliquées dans certaines administrations, pour arrimer le Congo aux standards internationaux. La qualité des relations de coopération qu’entretient le Congo avec les organisations internationales lui procure une assistance technique susceptible de l’aider à relever ces défis. C’est ainsi que plusieurs missions d’experts sont régulièrement organisées par Afritac/FMI et l’Union européenne dans un ensemble de projets liés à la fiscalité, à la douane, à la recette et au système informatique des régies financières. Des restitutions sont faites pour rendre compte, à chaque entité bénéficiaire, de l’état d’avancement de ses réformes. La douane congolaise s’est rénovée à travers la création d’un comité de modernisation qui participe à la prise de grandes décisions sur les réformes engagées, avec l’appui évident des partenaires internationaux (organisation mondiale des douanes, Afritac/FMI, Union européenne). Mais ces réformes tant souhaitées butent encore devant certains impératifs financiers auxquels la douane ne saurait répondre promptement, pour l’efficacité de ses actions. C’est certainement l’intérêt de la création de la redevance informatique dans les administrations douanières d’Afrique qui devrait donner une réactivité diligente dans l’exécution de certaines actions. Dans ce processus de modernisation, les ressources humaines sont un facteur déterminant. De la qualité de celles-ci dépend énormément la réussite du changement. L’homme se trouve donc au centre de ce processus. C’est pourquoi une place de choix est accordée à la formation du personnel. Par ailleurs, l’une des caractéristiques du management des ressources humaines est l’utilisation et la mise en mouvement efficiente des compétences. Les services de la surveillance douanière n’ont pas dérobé à cet impératif. Mais quelle que soit la qualité des ressources humaines disponibles, rien ne peut réussir sans cohésion dans un environnement apaisé. C’est dans ce contexte que Jean Alfred Onanga, directeur général des douanes et des droits indirects, a effectué une visite de travail dans les départements de la Lékoumou, de la Bouenza et du Niari. Zéphirin Iloki Magazine Espace Douance N°18 3 eil Le cons RADO: Owando réuni à n s’est istratio d’admin e Douan e Magazine c a p Es MUT érale des ction gén la dire N° 018 ations de d’inform Magazine s et des douane irects droits ind Image d'arc la 2012 hives: Kinka du Congo ublique lle - Rép - Brazzavi 72 - B.P. 75 .gouv.cg 22 281 07 .douanes le DGDDI 74 - Fax : (242) Immeub .fr / www 11 @yahoo ) 05 558 Tél.: (242 anescongolaises dou E-mail : E IVERSAINRGO N N A e m 53è ENDANCE DU CEOPAREE R EP DE L’IND ST BIEN P ANE S'Y E LA DOU s-nous t s du Por erte Portes ouv ire -No Journées de Pointe Autonome sa à Kinsha voulon douanes Quelles go? pour le Con tiques informa migrations renforceL'appui aux es / l'appui au nce ctiv de surveilla et perspe services ment des Siège : Immeuble DGDDI Tél.: 242 05 558 11 74 Fax : 242 22 281 07 72 B.P. 75 Brazzaville www.douanes.gouv.cg République du Congo SOM EDITORIAL 3 EVENEMENT 6-8 La célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance du Congo: Djambala en pleine mutation Directeur de la Publication Jean Alfred Onanga Rédacteur en Chef Zéphirin Iloki ACTIVITES DE LA DGDDI Sous-comités de rédaction 10 - 17 Le Port autonome de Pointe-Noire a organisé des journées portes ouvertes à Kinshasa (République démocratique du Congo) Bouénza Roger Kibelolaud Pointe-Noire / Kouilou Adriana Doyère Marie Michel Loubandzi Nestor Bourangon Jean Alfred Onanga a effectué une visite de travail dans les départements de la Lékoumou, Bouenza et Niari Brazzaville Sylvère Moukounga Conception Zéphirin Iloki Relations Publiques Zéphirin Iloki Photographie Zéphirin Iloki Baegnonguina-Mobenza Prima Serge Boukinda Edition Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects FORMATION 19 - 23 QUELLES DOUANES VOULONS-NOUS POUR LE CONGO ? Un séminaire qui fera date dans l’histoire des douanes congolaises MMAIRE RESTITUTION 24 - 26 Missions de l'Union Européenne : "L'appui aux migrations informatiques et perspectives", "l'appui au renforcement des services de surveillance" FOCUS 28 - 29 Sous le ciel de SYDONIA World. La migration du Sydonia ++ vers le Sydonia World a été décidée par le gouvernement le 16 septembre 2010. SYDONIA World ET SYDONIA ++ : quelle différence ? MUTRADO 34 - 35 La Mutuelle des Travailleurs des Douanes (MUTRADO) Le conseil d’administration s’est réuni à Owando NOTE DE SERVICE - Note Note Note Note de de de de service service service service 42 n°0452/MEFPPPI/DGDDI-DS du 30 mai 2013 n°0486/MEFPPPI/DGDDI-DCS du 06 juin 2013 n° 0490/MEFPPPI/DCS du 6 juin 2013 n°0492/MEFPPPI/DGDDI-DRC du 6 juin 2013 MOUVEMENT DU PERSONNEL - Note de service n° 0543/MEFPPPI/DGDDI/SD du 20 juin 2013 43 - 46 Communiqué final sanctionnant les travaux de la session ordinaire du conseil d’administration de la mutrado à Owando: INTERVIEWS Jacques Bayeni capitaine des douanes, chef de poste de BokoSongho dans le département de la Bouenza. Ambou Liele Inspecteur principal des douanes, chef des services généraux, chargé des ressources humaines à la direction des douanes du Pool. NECROLOGIE - Anselme Itoua : 1962 / 2013 - Eudoxie Kouba: 1980 /2013 - Paola Dune Rollyne Ondze Okaka: 1985/2013 Malanda Sosthène Tristan Antoine 1957 / 2013 - Pierre Dominique MANDELOU 1960 / 2013 Espace Douane EVENEMENT La célébration du 53e anniversaire de l’indépendance du Congo: Djambala en pleine mutation Après Kinkala, Djambala, chef-lieu du département des Plateaux, abrite les festivités marquant le 53 ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août, dans le cadre de la municipalisation accélérée tournante. Comme par le passé, les douanes congolaises y prendront part de façon effective. En prélude, Espace Douane s’est rendu dans cette ville, le 26 juin 2013, pour prendre le pouls de cette localité à quelques jours de ce grand événement. Roger Kibelolaud ▲ Route nationale n°8 ▲ Logement du directeur départemental des douanes ▲ Vue partielle du stade ▲ Vue partielle du site des douanes S ituée au nord du pays à environ 350 Km de Brazzaville et 123 Km du carrefour Ngo, la communauté urbaine de Djambala est entrain de faire peau neuve au regard d’importants travaux qui s’y font à la faveur de la municipalisation accélérée : voiries urbaines, stade omnisport, aéroport, bâtiments administratifs, logements... 6 Dans sa volonté d’accompagner cette politique, l’administration des douanes n’est pas restée en marge de cette dynamique. Un mess des douanes est en cours de construction au quartier Ngatsouené, l’un des neuf que compte Djambala. Il recevra les troupes douanières qui vont participer au défilé marquant cet événement. Il fera ensuite office des logements et bâtiments administratifs Magazine Espace Douane N° 18 de la direction départementale des douanes des Plateaux. Ce site dont les travaux sont réalisés à 80% à J-50, à en croire M. Mahamoud, chef du chantier, sera livré avant la fin du mois de Juillet.Il comprend essentiellement: 01 logement du directeur départemental, 01 bureau administratif, 07 logements pour agents, 01 salle de conférence et les sanitaires. Espace Douane EVENEMENT Entretien avec le directeur départemental des douanes Plateaux Dans la visite guidée des différents chantiers en cours dans la ville de Djambala, Espace Douane était accompagné par M. Abraham TONI, directeur départemental des douanes des Plateaux et M. Augustin HOLLANGA, chef des services généraux. A l’issue de cette visite, le directeur départemental a bien voulu répondre à nos questions. Espace Douane: Comment se porte la direction départementale des douanes des Plateaux? A braham TONI: Merci de l'opportunité que m'offre Espace Douane pour m'exprimer. Je peux dire que la direction départementale des Plateaux se porte à merveille. Nous avons fini la première phase de notre action qui consistait à créer des structures de fonctionnement de notre direction. Il sied de vous dire que lorsque je suis arrivé ici en octobre 2010, il n’y avait aucune bribe d'existence d'une direction départementale. Pour preuve, la passation de service avec mon prédécesseur s'est effectuée dans le bureau du Secrétaire général du département. Cela veut dire que la structure comme telle n'existait pas et à l'issue de cette passation, aucun document ne m'avait été remis. Nous sommes donc entrain de poser les jalons de l'existence de notre direction. Quel est l’effectif du personnel dans le département et comment est-il réparti ? Le département compte une vingtaine d'agents. Il vient d'avoir un mouvement du personnel de la division. Je n'ai pas encore reçu les notes d'affectation mais j'ai le sentiment que ce nombre pourra être porté à la hausse. Ces agents sont répartis entre le siège de la direction départementale à Djambala, les postes de contrôle de Lekana, de Bouemba, de Makotipoko, de Mpouya, l'aéroport international d'Ollombo et le bureau domicilié de Sofia. A l'approche des festivités marquant le 53ème anniversaire de l'indépendance du Congo, comment vous apprêtez-vous à recevoir les troupes douanières qui viendront participer au défilé ? Lors des festivités qui se sont déroulées l'année dernière à Kinkala dans le Pool, j'avais dit dans les colonnes d'Espace douane que le 53e anniversaire à Djambala était perçu comme un challenge et de ce fait, je ne ménagerai aucun effort pour que tout se passe comme il se doit. Nous sommes donc entrain de mettre tout en œuvre pour que cet événement puisse être fêté avec éclat. Quel est l'impact de la municipalisation sur la communauté urbaine de Djambala ? La volonté du Président de la République, c'est de permettre à tous les départements d’accéder à un niveau minimum de développement. Je peux dire que la municipalisation accélérée est entrain d’être accélérée dans le département. Vous avez constaté vous-même ce qui se fait ici à Djambala. De mémoire de natif de cette contrée, il faut avouer que celle-ci n’a jamais été le théâtre des travaux d’une telle envergure. La ville de Djambala est en pleine mutation sur le plan des voiries urbaines, des installations aéropor- ▲ Abraham TONI, directeur départemental tuaires et de la construction d’un stade omnisport qui est considéré comme l’un des grands et meilleurs stades du Congo. Cela fait la fierté de la ville de Djambala et nous nous en réjouissons. Et sur notre administration ? Au plan douanier, il faut saluer les efforts qui sont entrain d’être faits par notre hiérarchie, notamment par le directeur général des douanes, Jean Alfred Onanga, qui apporte sa touche à la municipalisation, par l’érection des sites de douanes dans les départements municipalisés. Au regard de ce que nous avons vu ce matin, nous sommes persuadés, autant que vous, que les bases de la réussite de cet événement sont entrain d’être posées par la hiérarchie. Un mot à l’endroit des collègues qui vont arriver ? A ces collègues je peux dire que nous ne faillirons pas, nous ne faiblirons pas dans leur réception. Magazine Espace Douance N°18 7 Espace Douane EVENEMENT Nous ferons de telle sorte que les conditions de leur séjour soient bonnes. Nous nous y déployons avec le concours, bien sûr, de la hiérarchie. Merci beaucoup M. le directeur et bonne fête par anticipation ? Bien sûr! Vous avez bien pu le constater. Rien que sur le plan du relief, le site de Kinkala était très loin de la ville. Ici, le site est dans la ville. Il ne se passera moins de problèmes pour ceux qui viendront. Ils pourront circuler aisément. C’est le grand avantage qu’il faut retenir. Roger Kibelolaud Vous avez tiré des leçons de Kinkala ? C’est à moi de vous remercier. Je reviens sur le fait que vous m’offrez là une occasion pour nous faire entendre. LES TROUPES DOUANIÈRES DANS L’EFFERVESCENCE DES PRÉPARATIFS DU DÉFILÉ DU 15 AOÛT À DJAMBALA Les festivités marquant l’anniversaire de l’indépendance du Congo sont entre autres ponctuées par un défilé auquel prennent part les troupes douanières, en compagnie de la force publique et des eaux et forêts. Mais pour que cet événement réussisse, chaque entité réfléchit sur la stratégie à mettre en œuvre. C’est dans ce cadre que la direction générale des douanes soumet les éléments retenus à cet effet à des séances d’entraînement, sous le commandement des cadres militaires et douaniers. Par Zéphirin Iloki D ▲ Les douaniers très enthousiastes ès la publication, par le directeur général des douanes et des droits indirects, de la liste des cadres et agents devant participer au défilé, la sous-commission défilé s’est mise à la tâche. C’est ainsi que depuis début du mois de juillet, les douaniers se rassemblent, vers le stade Massamba Débat, autour de quelques instructeurs militaires et douaniers, pour des séances d’entraînement. Comme une équipe qui se prépare à une compétition sportive, les troupes douanières se sont entraînées avec assiduité, discipline et persévérance pour être prêtes au rendez-vous de Djambala. En dépit du manque de moyens, elles se sont surpassées, en mettant en avant la dignité et l’honneur de la corporation. Femmes et hommes, nouveaux comme anciens, se sont soutenus, dans un esprit de corps sans désemparer, pour présenter aux officiels, à la popula- 8 Magazine Espace Douane N° 18 ▲ Lieutenant-Colonel Ibata instruisant les douanières tion du département des Plateaux, du Congo tout entier et au monde, une prestation de bonne facture. Depuis 2005, année de prise de fonctions de l’actuel directeur général des douanes et à l’occasion de la célébration tournante des festivités de l’indépendance de notre pays dans les départements, les douaniers ont toutefois répondu à ce devoir national. Les impressions qu’ils laissent dans chaque département sont très bonnes selon la plupart des observateurs de notre société. L’image de la douane s’est sensiblement améliorée. Les huées ont fait place aux salves d’applaudissements. Une question mérité tout de même d'être posée, celle de savoir pourquoi l’étendard des douanes ne fait pas partie de l’ensemble des étendards présentés lors du défilé ? Un échantillon des scanners reçus 11 ESPACE DOUANE - N°14 - SPECIAL Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Journées portes ouvertes du Port Autonome de PointeNoire à Kinshasa (République démocratique du Congo) Le port autonome de Pointe-Noire (PAPN) a organisé des «journées portes ouvertes» à Kinshasa, en République démocratique du Congo, du 6 au 7 mars 2013, à l’Hôtel du Fleuve. Ces journées étaient le point de rencontre des professionnels du secteur maritime et portuaire, des cadres des douanes, des impôts, des banques et assurances. Cinq (05) panels ont constitué l’ossature de ces journées : globalisation des échanges et mondialisation de l’économie, objectifs économiques et compétitivité des ports maritimes : cas pratique du port autonome de Pointe-Noire, le port autonome de Pointe-Noire et la facilitation des échanges, témoignages des usagers et « modus operandi », partage d’expériences et défis. Par Zéphirin Iloki ▲ Le présidium à l’ouverture des journées ----------------------------------------OUVERTURE DES JOURNÉES ----------------------------------------eux moments ont marqué la cérémonie d’ouverture de ces assises : le mot de circonstance du directeur général du Port autonome de PointeNoire, Jean Marie Aniélé et l’ouverture des travaux par monsieur André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa. D Dans son allocution, Jean Marie Aniélé a tout d’abord témoigné sa reconnaissance aux invités et aux 10 autorités politiques des deux Congo, qui ont permis et facilité l’organisation de ce séminaire. Il a ensuite circonscrit l’objet du séminaire à travers une présentation magistrale. En effet, «l’organisation, à Kinshasa, des «journées portes ouvertes» du Port autonome de Pointe-Noire, constitue un événement majeur dans le cadre général de l’intégration sous-régionale en matière de transport, et particulièrement en terme d’optimisation de la gestion des trafics interportuaires des Magazine Espace Douane N° 18 marchandises entre la RDC et le Congo » a-t-il déclaré. L’initiative de ces journées, a dit l’orateur, vise à combler le retard constaté dans le domaine du transport dans la sous-région du Bassin du Congo, en vue de rendre les frontières extensibles et faciliter le commerce international. Cette rencontre vise également à informer les opérateurs économiques de la République démocratique du Congo (RDC) sur les atouts du port autonome de Pointe-Noire avec la construction de la route Pointe- Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Noire/Brazzaville et du beach de Brazzaville. Le directeur général du port autonome de Pointe-Noire n’a pas manqué d’évoquer la desserte du port de Matadi par Pointe-Noire dont l’importance n’admet plus aucun doute. Au cours de ces journées, « il s’agit de l’amorce nécessaire d’une dynamique de coopération et de complémentarité sans laquelle on ne pourrait valoriser ni faire bénéficier les opérateurs économiques de la sous-région des meilleurs atouts de nos ports », a-t-il poursuivi. Il a cité entre autres exemples la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la South African Development Community (SADC) qui sont sur la voie d’une intégration régionale prometteuse. Il a terminé son propos en espérant, à la fin du séminaire, des résolutions pertinentes pour la prospérité des opérateurs économiques et le développement des deux pays. Pour donner l’autorisation de débuter les travaux, le gouverneur de la ville de Kinshasa a solennellement déclaré ouvertes « les journées portes ouvertes du PAPN » à Kinshasa. ---------------------------------------DES EXPOSÉS ---------------------------------------Ce séminaire était présidé par le Dr Emile Ngoy Kasongo, administrateur délégué général honoraire de l’Office de gestion du fret maritime de la RDC. Le premier panel, «la globalisation des échanges et mondialisation de l’économie», dont la quasi-totalité des présentations ont porté sur la complémentarité des ports, était suivi de quelques exemples de complémentarité existants. Le PAPN était également présenté dans cette session. ▲ Photo de famille Les exposants ont tout d’abord cerné la notion de complémentarité avant de l’étendre sur les ports. Selon le dictionnaire Larousse, complémentarité indique le caractère de ce qui est complémentaire, c’est-à-dire ce qui constitue un complément ; donc ce qui vient compléter une chose de même nature. Ainsi on ne peut parler de complémentarité que dans la mesure où l’on a le sentiment d’une incomplétude, c’est-à-dire d’une insatisfaction de ne pas être complètement réalisé. C’est donc dans un objectif de réalisation pleine et entière de leurs potentialités que deux ou plusieurs ports décident d’adopter une politique de complémentarité à travers la « mutualisation » de leurs ressources existantes et potentielles respectives, et cela, à des fins d’optimisation de ces ressources au bénéfice de chacun d’eux. Partant de cette acception, M. Lobé Marcellin Ahiman, secrétaire général de la Communauté portuaire d’Abidjan a identifié les facteurs et les formes de complémentarité. Dans les facteurs de complémentarité portuaire, il a distingué : la proximité géographique des ports, les flux commerciaux ports/pays/ région, les liens de coopération ports/ pays/ région, le niveau de connectivité, l’accessibilité nautique des différents ports et la mise en œuvre d’une politique d’intégration économique régionale. Cependant, les formes de complémentarité portuaire sont caractérisées par : la complémentarité portuaire nationale (mise en relation entre deux ou plusieurs ports d’un même pays), et la complémentarité portuaire transnationale (mise en relation entre deux voire plusieurs ports d’un même espace économique). Pour illustrer la mise en œuvre de complémentarité portuaire nationale, M. Lobé Marcellin Ahiman s’est appuyé sur l’exemple de HAROPA qui est un groupement d’intérêt économique regroupant les ports du Havre, de Rouen et de Paris. Il a été officiellement lancé en janvier 2012. Sa vision est de développer le commerce, d’améliorer la qualité de services de leurs réseaux vers l’hinterland, la communication et la stratégie. Magazine Espace Douance N°18 11 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI 45% du volume de transbordement vers Matadi en 2012. L’objectif, à travers ces journées, n’est pas de démontrer la supériorité d’un port à un autre mais plutôt d’édifier nos opérateurs économiques sur les atouts de ces ports et de tous les corridors à leur disposition, a conclu Etienne Koukonguimissa. ▲ Vue de l’assistance Cette mutualisation fait de HAROPA le 1er port pour le commerce extérieur de la France, le 1er port fluvial européen pour le vrac, le 1er port européen exportateur de céréales, le 1er port français pour l’approvisionnement énergétique. En ce qui concerne la mise en œuvre de complémentarité portuaire transnationale, Tanger Med (Maroc) et Algesiras (Espagne) ont servi d’exemples. L’accord de partenariat entre les deux plateformes a été signé en septembre 2005. Dans le contexte de la CEDEAO, il est observé la complémentarité des ports d’Abidjan, Dakar et Lomé. Par ailleurs, les ports de Durban (Afrique du sud) et Beira/Maputo (Mozambique) ont été cités dans le cadre de la SADC/COMESA. Au regard du faible niveau de ses exportations de produits manufacturés, la nature des produits exportés et le niveau d’équipements portuaires et de la logistique maritime, l’Afrique ne contribue à peine que pour 2,3% dans le commerce international, selon les données publiées en 2006 par la CEDEAO. L’exposant a conclu en relevant que les ports, en tant que maillon essentiel du développement économique 12 de nos états, peuvent être à l’avantgarde de cet élan d’intégration salutaire pour nos pays. C’est en cela que l’initiative du port autonome de Pointe-Noire est à saluer et à développer tant au niveau de l’Afrique centrale que de l’Afrique de l’ouest, en ce qu’elle constitue une interpellation sans faux-fuyant sur nos possibilités réelles d’intégration et de complémentarité portuaire. Par ailleurs, les participants ont eu l’avantage d’assister à une projection d’un film sur le port autonome de Pointe-Noire, suivi d’un exposé sur les structures des échanges interportuaires entre la RDC et le Congo, notamment sur la complémentarité des ports de PointeNoire, Matadi et Boma, présenté par M. Etienne Koukonguimissa, directeur commercial du PAPN. L’orateur a distingué trois voies de dessertes de la RDC : Pointe-Noire/ Brazzaville (par le chemin de fer ou par voie routière, de Brazzaville les marchandises traversent le fleuve pour Kinshasa), Pointe-Noire/ Cabinda/Mouanda, et Pointe-Noire/ Matadi/Boma. Le PAPN est une plateforme de redistribution des conteneurs vers les ports régionaux. Il a enregistré Magazine Espace Douane N° 18 Intervenant sur ce sujet, M. Amisi, Conseiller du président de la RDC, a expliqué que le PAPN ne tuera pas les ports de Matadi et Boma comme le prétend une certaine opinion. En effet, le PAPN est un HUB (une plateforme de concentration de navires), alors que les deux autres sont des ports destinés au trafic intérieur. 70% des cargaisons jadis destinées à la RDC transitaient par Abidjan et si le PAPN pouvait jouer ce rôle, cela relativiserait les coûts de fret aux opérateurs de la RDC. Il s’agit, a-t-il conclu, de créer un cadre institutionnel entre les deux pays pour faciliter le transbordement rapide des conteneurs vers le port de Matadi. Dans le deuxième panel, intitulé «objectifs économiques et compétitivité des ports maritimes : cas pratique du port autonome de Pointe-Noire», plusieurs orateurs sont intervenus pour présenter les sujets liés à ce thème. Le PAPN a été présenté dans sa double vocation, en qualité de hub régional et de gateway, avec 85% de transbordement et 15% de trafic national et international. Selon M. Alain Daniel KettaBanguyd, les objectifs économiques du Port de Pointe-Noire sont d’ordre macroéconomique et s’apprécient à travers son histoire et surtout son positionnement géographique dans la sous-région. Sa compétitivité s’apprécie quant à elle au regard de sa capacité à s’adapter aux besoins du développement et aux accélérations de l’économie mondiale. Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI ▲ Vue de l’assistance Les objectifs macroéconomiques ne sont pas incompatibles avec la compétitivité, a conclu l’orateur. Pour sa part M. Lavannant, exposant sur le dispositif de facilitation du passage portuaire au PAPN a relevé que celui-ci est manifeste à travers : la simplification des procédures (mise en place d’un guichet unique de dédouanement, identification et suppression par la loi de finances 2013 de faux frais dans la chaîne de transit portuaire), la mise en place d’un comité de pilotage des actions de facilitation du transit portuaire et l’élaboration d’un plan d’actions en 15 points. En somme, les 15 points visent la réorganisation des relations entre les différents intervenants portuaires, afin de fluidifier le trafic, de faciliter les procédures à l’import et à l’export, le transit international et le transbordement ; la visibilité des circuits, délais et coûts des opérations et procédures en centralisant les systèmes d’information ; la sécurisation des opérations et flux. Le panel III était dédié entièrement au PAPN et à la facilitation des échanges. Intervenant sur le trafic de transit et les procédures douanières, M. Raphaël Albert Dirat, chef du bureau principal des douanes du port de Pointe-Noire avait proposé la connexion des deux beach et surtout la mise en place des bureaux à contrôle juxtaposé, demeurée, à ce jour, au stade de simples intentions. C’est dans les aspects fiscaux et financiers qu’est intervenu M. Mounzeo, directeur de la réglementation à la direction générale des impôts et des domaines de Brazzaville. Il a démontré le rôle crucial de la fiscalité dans le processus décisionnel des opérateurs économiques. D’autres sujets rattachés aux activités portuaires avaient également été développés. Ils ont édifié les opérateurs économiques sur certains aspects. Il s’agit par exemple de l’assurance des marchandises en transit. Celle-ci est facilitée et rendue obligatoire quelle que soit la voie empruntée (terre, fleuve, mer, route) a dit M. Ange Ngabali, directeur d’agence de l’ARC à Pointe-Noire. Les préoccupations liées au transfert de fonds et les procédures bancaires ont trouvé leur solution à travers l’intervention de Sylvain Pendy, DGA Ecobank Congo, Les participants ont unanimement déploré les difficultés de circulation des personnes entre le Congo et la RDC. qui a révélé la possibilité de faire un transfert par banque en son propre nom d’un pays à un autre. Ce qui élimine le risque de perte lors des voyages. Les problématiques sur les métiers de transitaire, consignataire et acconier au Congo ont été développées par Pierre Bellerose, DG de SDV et représentant du Groupe Bolloré au Congo, alors que les règles d’immigration et de déplacement des personnes par M. Ekou, directeur départemental de la surveillance du territoire à Pointe-Noire. Sur ce dernier point, les participants ont unanimement déploré les difficultés de circulation des personnes entre le Congo et la RDC. Les panels IV et V avaient connu des échanges très enrichissants entre les partenaires et les autorités du PAPN. Des témoignages ont été apportés sur les capacités du PAPN et la qualité des services qu’il offre aux usagers. Les relations entre le PAPN et les autres ports, principalement celui de Matadi ont été mis en exergue. Au regard des conteneurs transbordés (45%), M. Michel Antonelli, directeur général de Congo Terminal a soutenu que Matadi est très important pour la PAPN. C’est dans ce contexte que le directeur général de la SCTP (ex ONATRA), M. Umba di Malanda, a souligné la complémentarité entre les ports de Boma, Matadi et Kinshasa qui doivent développer les opportunités de collaboration. Parlant des modes de transports et des délais d’acheminement des marchandises, M. Alphonse Obambi, directeur général de Translo à Pointe-Noire, a retenu deux hypothèses : Pointe-Noire-MatadiKinshasa (mer, route), PointeNoire-Brazzaville-Kinshasa (mer, air, route, fleuve). Cette diversité modale des transports et la position géographique du PAPN offrent aux opérateurs économiques diverses opportunités, a-t-il conclu. Le dernier panel a fait bénéficier de l’expérience de certains ports dans une situation quasi-identique au PAPN. Dans le Modus operandi, le directeur général du PAPN s’est proposé d’affecter une aire de stockage aux marchandises destinées à la RDC. Il a promis de mettre en place une représentation (Consulat) de la RDC qui sera le contact avec le directeur général du port. En marge du séminaire, le directeur général du PAPN, Jean Marie Aniélé, avait reçu le diplôme de mérite civique de la part de l’association des journalistes de la RDC. Magazine Espace Douance N°18 13 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Jean Alfred Onanga a effectué une visite de travail dans les départements de la Lékoumou, Bouenza et Niari Le directeur général des douanes et des droits indirects a effectué une visite de travail dans les circonscriptions douanières de la Lékoumou, de la Bouenza et du Niari, dans la période allant du 2 au 5 mai 2013. Lors de cette visite, il a rencontré les autorités préfectorales avant d’organiser des séances de travail avec les douaniers et les partenaires économiques de chaque département. Par Zéphirin Iloki A ccompagné d’une délégation composée de messieurs le directeur du contrôle des services, Jean Baptiste Yomo, du conseiller à la communication, Zéphirin Iloki, du représentant de la direction des affaires administratives et financières, Julien Kiyindou et du président du syndicat, Jean Aimé Mabounda, Jean Alfred Onanga est allé toucher du doigt les réalités auxquelles les services sont confrontés dans les départements. ▲ Le DG douanes et le préfet de la Lékoumou Cette visite, qui entre dans le cadre normal des descentes prévues, serait réalisée il y a quelques années, a déclaré le directeur général des douanes lors de la présentation des civilités aux autorités politico-administratives de ces départements. A l’occasion des échanges avec cellesci, le directeur général des douanes a été informé sur les potentialités naturelles qui détermineront dans un avenir proche le développement des activités économiques dans les départements de la Lekoumou, de la Bouenza et du Niari. Cette lueur d’espoir est envisageable avec la mise en exploitation effective des sociétés minières et autres telles que la cimenterie de Forspack, la fonderie de fer à Dolisie, Congo Mining et Exxaro à Mayoko, Sino Congo Trading à Mossendjo et MPD. Au regard de l’importance du rôle que joue la douane dans ces départements, les autorités civiles et militaires ont soumis quelques doléances à la bienveillante attention du directeur général. Il s’agit : -------------------------------------------1- POUR LA LEKOUMOU, DE : -------------------------------------------- -- ▲ Le DG douanes en entretien avec les partenaires économiques de la Lékoumou 14 Magazine Espace Douane N° 18 -- informatiser les services de douanes pour permettre la saisie, à Sibiti plutôt qu’à Dolisie, des déclarations des sociétés opérant dans la Lekoumou ; construire des infrastructures douanières qui entreront dans le cadre de la municipalisation accélérée ; Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI -- construire des locaux de douane à la frontière, au niveau de Bambama, à l’instar de nos voisins, les Gabonais, dont la présence est manifeste à travers leurs infrastructures. -------------------------------------------2- POUR LA BOUENZA, DE : -------------------------------------------- -- -- délocaliser les services de douanes à Madingou. A cet effet, un bâtiment a été affecté, par le préfet, à l’administration des douanes. Mais ce dernier nécessite d’être fondamentalement aménagé pour être utilisable ; construire un local des douanes et renforcer les effectifs du personnel douanier à la frontière, car de l’autre côté de la RDC la présence des douaniers est perceptible. ▲ une vue de la salle -------------------------------------------3- POUR LE NIARI, DE : --------------------------------------------- -- implanter une structure douanière, à la frontière avec le Cabinda, parce que la présence des Angolais y est très marquée. Vu l’urgence, il a suggéré que la mutualisation des efforts Douane-Police-Eaux et Forêts aide à construire rapidement une infrastructure avant une action des autorités politiques ; attribuer des moyens conséquents à la surveillance douanière, afin qu’elle assure ses missions avec efficacité, car le Niari partage trois (03) frontières avec les pays voisins. Si le directeur général a consenti à la proposition de prendre des initiatives, en attendant l’aide de l’Etat qui souvent n’arrive pas vite, il a toutefois rappelé aux autorités la responsabilité de l’Etat dont l’intervention s’avère nécessaire devant l’envergure de certaines actions à mener. Il a affiché une ferme détermination de la douane à accompagner le gouvernement dans sa politique de municipalisation accélérée, par ▲ Photo de famille avec quelques douaniers de la Lekoumou la construction d’infrastructures douanières, à l’instar de ce qu’elle a déjà réalisé dans d’autres départements, tels que le Niari, la Cuvette, la Cuvette Ouest et le Pool. A cet effet, il a sollicité, du préfet de la Lekoumou, l’affectation à la douane d’une parcelle de terrain d’au moins un hectare qui pourrait abriter les bâtiments administratifs et les logements du personnel. Quant à la construction d’un local des douanes à la frontière avec le Gabon, il a donné son assentiment sur la réalisation urgente d’une infrastructure pour marquer la présence des services de douane en ces lieux. Par ailleurs, les partenaires économiques des trois départements ont été conviés à échanger avec le directeur général sur les questions qui les préoccupent dans l’exercice de leurs fonctions. Cette initiative a été positivement appréciée par l’ensemble de ses interlocuteurs qui ont d’ailleurs souhaité son renouvellement périodique. D’un département à un autre, les préoccupations des partenaires ont pour la plupart été les mêmes. Elles ont porté sur : -- les retards dans la délivrance des attestations (exonération, admission temporaire, taux réduit) au profit de certaines sociétés bénéficiaires des Magazine Espace Douance N°18 15 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Répondant à ces préoccupations, Jean Alfred Onanga a conseillé aux partenaires bénéficiaires des conventions d’établissement avec l’Etat congolais, de solliciter l’obtention d’un code additionnel, afin de ne plus être assujettis aux attestations. Le Code additionnel est un mécanisme prévu par le système informatique Sydonia. Il a été mis en place par note de service n° 077/DGDDI/ DRC du 14 février 2012. Il permet l’application automatique d’une exonération, à l’instar des sociétés pétrolières qui en sont bénéficiaires. ▲ Le DG douanes (à gauche) et le préfet de la Bouenza ▲ DG douanes (à droite) et le directeur departemental des douanes de la Bouenza -- -- conventions d’établissement ; ce qui leur vaut des pénalités en cas de contrôle douanier, alors que ce retard est imputable au service. la multiplicité des contrôles des sociétés par la direction des enquêtes douanières et les services départementaux des enquêtes, pendant une même période ; la difficulté de circulation des marchandises en admission temporaire, destinées à la société MPD, dans cinq départements. Quelques questions d’ordre pratique ont également fait l’objet des échanges. 16 Le code additionnel a entres autres avantages de simplifier les procédures, d’accélérer la mainlevée des marchandises, de réduire le temps de leur immobilisation. Cependant, tout postulant à ce code doit remplir certaines conditions liées à l’éthique et garantissant le paiement ultérieur des droits et taxes dus au trésor public. Quant aux pénalités dues au retard d’apurement imputable au service, le directeur général a conseillé aux sociétés d’écrire à l’administration pour solliciter une prorogation des IM9, afin d’éviter ce désagrément. C’est d’ailleurs ce que certaines sociétés obtiennent de la douane. En ce qui concerne la situation de la société MPD, un projet de protocole d’accord entre cette société et la douane est entrain d’être finalisé. Il permettra de résoudre le problème de circulation des marchandises admises en admission temporaire dans les différents départements, a rassuré le directeur général. Pour cela, MPD compte inviter la douane à visiter ses installations, afin Magazine Espace Douane N° 18 qu’elle se rende compte de l’envergure du projet. Pour les autres questions d’ordre technique et pratique, les partenaires ont été encouragés à en discuter avec les directeurs départementaux, au cours des réunions du partenaire que chaque département douanier est appelé à organiser périodiquement. Le directeur général s’est ensuite entretenu avec le collectif des douaniers de chaque département. Dans la Lekoumou, où régnait un climat qui ne favorisait pas une bonne ambiance de travail, le directeur général a appelé chacun à la responsabilité, en exhortant les douaniers à reconstituer l’unité, car aucun succès n’est possible dans le déchirement et la médisance. A l’heure des réformes, notre administration a besoin de cohésion, d’entente, de discipline, a martelé Jean Alfred Onanga. C’est dans la franche collaboration, l’amour, l’esprit de corps qui caractérise notre corporation qu’elle pourra relever le défi de la modernisation. Il a demandé aux cadres des douanes de faire preuve d’humilité et de grandeur, de changer de mentalité, de promouvoir le dialogue devant toute situation, car l’une des caractéristiques du management moderne est la communication permanente qui intègre la gestion participative pour éviter la suspicion et la confrontation. Enfin, il a instruit le personnel de se ressaisir et de rétablir l’ordre, car ce comportement n’honore pas l’administration des douanes qui n’est pas l’unique implantée dans le département de la Lékoumou. Le séjour du directeur général s’est terminé par la visite des bureaux des douanes. Il sied de signaler qu’à Sibiti la douane loue une maison pour abriter ses services. Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Dans le département de la Bouenza, quelques plaintes sur le management du personnel ont été enregistrées. Le directeur général a prodigué de précieux conseils aux uns et aux autres, afin qu’il y règne une ambiance favorable à l’épanouissement de tous. Cependant, quelques doléances lui ont été soumises : la dotation en armes, véhicules et motos ; la dotation en uniformes de douanes ; la construction de locaux de travail, notamment au poste de contrôle de Bokossongo. Le personnel s'est saisi de l'occasion pour déplorer les mauvaises conditions de travail. ▲ Le DG douanes (à droite) et le préfet du Niari Les doléances posées trouveront pour certaines des solutions à court termes, mais pour d’autres l’action de l’Etat s’avère nécessaire, a répondu Jean Alfred Onanga. La dotation des uniformes sera faite très prochainement grâce à l’intervention de la tutelle. Des commandes ont déjà été passées aux fournisseurs. Ainsi, un ensemble de trois uniformes sera octroyé à chaque agent des douanes. ▲ Le DG au milieu s'adressant aux douaniers du Niari Quant à la dotation en armes, cette préoccupation est prise à bras le corps et une solution sera trouvée d’ici à la fin de l’année 2013. A la fin de cet entretien, le directeur général des douanes a visité les locaux abritant les services à Nkayi. Il a demandé plus d’initiatives aux responsables pour tenter d’améliorer, tant soit peu, leurs conditions de travail, en attendant l’action de l’Etat. Dans le département du Niari, les doléances du personnel ont essentiellement porté sur l’acquisition des moyens roulants et des moyens de communication (motos de campagne, motorola, internet), la formation du personnel, complétées par celles déjà évoquées par les prédécesseurs. ▲ Photo de famille avec les partenaires économiques de la Lékoumou A la fin de cette tournée, un bilan peut être établi. L’on peut retenir que les départements visités présentent les mêmes difficultés liées au management, aux conditions logistiques (construction d’infrastructures, moyens roulants et de communication), à l’insuffisance du personnel, à la formation, à la dotation en uniformes et en armes. Si un regard attentif n’est pas accordé à ces doléances l’espoir de voir la douane réaliser ses missions de façon optimale risque de s’amenuiser. Magazine Espace Douance N°18 17 ENOTRANS HAMADI BABA FRETS AERIEN ET MARITIME - TRANSPORT - TRANSIT ENTREPOSAGE - MANUTENTION BRAZZAVILLE B.P: 2201 - Tél.: (242) 666 32 69 / 536 95 33 POINTE-NOIRE B.P: 148 - Tél.: (242) 94 84 40 536 11 70 Espace Douane FORMATION Quelles douanes voulons-nous pour le Congo ? Un séminaire qui fera date dans l’histoire des douanes congolaises ▲ Le présidium à l’ouverture Le Projet de renforcement de la gouvernance des finances publiques (PGFIP) de l’Union Européenne a organisé, conjointement avec les douanes congolaises, un séminaire international sur le thème « Quelles douanes voulons-nous pour le Congo ? », du 28 au 29 mars 2013, à l’hôtel Gilbert’s à Pointe-Noire. L’ouverture de ce séminaire était présidée par Pascal Bobassa, directeur de cabinet du ministre délégué, chargé du Plan et de l’Intégration. C e séminaire a regroupé les douaniers, les opérateurs économiques et les institutionnels. Lors de l’ouverture, où l’on a recensé plus de 300 personnes, plusieurs allocutions ont été respectivement prononcées par Jean Baptiste Bally-Maitre, chef du projet consortium SOFRECO, Jean Alfred Onanga, directeur général des Douanes et des Droits indirects, Marcel Van Opstal, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne et Pascal Bobassa, directeur de cabinet du ministre délégué, chargé du Plan et de l’Intégration. Le premier orateur, Jean Baptiste Bally-Maitre, a situé le séminaire dans le cadre du PGFIP qui a pour principal objectif l’amélioration durable du système général de gestion des finances publiques congolaises. Cette action s’effectue à travers trois composantes dont la troisième porte sur le renforcement du contrôle des opérations de la direction générale des douanes. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrivait ce séminaire, a-t-il expliqué. Par ailleurs, dans leurs allocutions, les autres orateurs ont présenté le séminaire comme un événement qui fera date dans l’histoire de l’administration douanière. C’est une occasion qui permet de mouvoir les intelligences, de réfléchir sur les grands défis de la douane, mais aussi de faire le point général des réformes en cours de l’administration des douanes congolaises. Cette rencontre tentera de tracer de manière constructive ce que sera notre douane à l’avenir. Dans cette évolution, un appui sur les repères et les expériences extérieures s’avèrent décisifs ont-ils souligné ; d’où le soutien justifié Magazine Espace Douance N°18 19 Espace Douane FORMATION le Congo est le plus mal classé parmi les dix critères évalués par Doing Business, a-t-il indiqué. Monsieur Marcel Van Opstal s’est ensuite adressé aux douaniers en insistant sur le lien étroit existant entre les indicateurs du commerce extérieur transfrontalier et les opérations douanières. «C’est pour cela que nous avons fait le choix d’un séminaire ouvert aux opérateurs du commerce international, afin que ces deux journées permettent d’échanger librement et de manière constructive, dans une logique de dialogue public-privé ; que chacun comprenne les difficultés actuelles que rencontre chaque acteur, ainsi que les enjeux du processus de modernisation de la douane », a-t-il expliqué. Après l’ouverture solennelle du séminaire par Pascal Bobassa, les travaux du séminaire ont véritablement commencé. LES TRAVAUX DU SÉMINAIRE : ▲ Jean Afred Onanga lors de son discours à cette rencontre de messieurs Bernard Zbinden (direction du renforcement des capacités de l’organisation mondiale des douanes), Souleymane Sangare (directeur du bureau régional du renforcement des capacités, AOC), Jean-françois Dutheil (directeur des relations internationales des douanes françaises), Falilou Diop (conseiller spécial de l’administrateur du GIE GAINDE 2000 Sénégal) et une forte délégation ivoirienne conduite par Albert Louis Kadio, conseiller spécial du directeur général des douanes de Côted’Ivoire. Egalement de nombreux experts congolais et internationaux se sont succédé pour présenter des thèmes majeurs et engager les réflexions et débats (l’informatique douanière et Sydonia World, la gestion portuaire, etc.) Jean Alfred Onanga s’est saisi de l’occasion pour interpeller les opérateurs économiques, en tant qu’acteurs du commerce international, afin « d’aider la douane à évoluer en même temps qu’ils évoluent eux-mêmes». Après avoir souligné quelques avancées réalisées par les douanes congolaises dans certains domaines, Marcel Van Opstal a relevé que le chemin à parcourir demeure encore très long si elles doivent contribuer à la promotion des investissements nationaux et internationaux. Le Congo est classé au 183ème rang sur 185 (le Tchad et la RCA étant plus mal classés), par Doing Business de la Banque mondiale en 2013. Il a également révélé que sur le critère « commerce frontalier», le Congo est classé 181ème. C’est le critère sur lequel 20 Magazine Espace Douane N° 18 Le premier jour, M. Bernard Zbinden pour l’OMD (renforcement des capacités) a rappelé les réformes des douanes en cours au niveau mondial et les bonnes pratiques. Il a démarré sa présentation par la clarification des concepts « modernisation » ou « réforme douanière ». La modernisation, a-t-il dit, c’est la volonté de se rapprocher constamment des standards internationaux et des meilleures pratiques. Cependant, ces standards sont en constante évolution dans beaucoup de domaines. la modernisation douanière n’est pas un projet limité dans le temps. C’est un processus constant qui exige, pour un bon suivi, la création de structures professionnelles spécialisées et stables. Aussi a-t-il exprimé la nécessité d’y affecter des douaniers formés qui savent gérer la modernisation et qui ne se chargeront uniquement que des réformes. La réforme est un processus éternel qui est réparti en trois phases. Ce que fait la douane congolaise aujourd’hui, c’est une analyse a-t-il pensé. Elle initie quelque chose pour se situer au diapason des administrations des douanes dites modernes. Selon l’intervenant, c‘est à ce niveau qu’il faut formuler des recommandations qui doivent aboutir à une planification des réformes. Ce que l’OMD propose à la place de la planification, c’est d’avoir un plan stratégique pluriannuel d’une durée de trois à cinq ans. Ce plan engage l’administration dans la modernisation et explique comment la douane doit faire pour accomplir les objectifs fixés. Parlant du cas du Congo, il a affirmé que ce plan existe mais il faut s’assurer qu’il a abouti et s’est transformé en plan d’actions, car la stratégie a un caractère politique. Une fois que ces outils de planification sont Espace Douane FORMATION contexte dans lequel a été élaboré le plan d’actions des douanes, avant de rappeler les orientations stratégiques sur la période 2012-2016, qui se basent sur le plan national de développement 2012-2016. Si l’OMD a défini les clefs pour la réussite d’une réforme, au Congo la réforme a des pré requis, a-t-il souligné. C’est ainsi qu’il a parlé du contexte de mise en œuvre de cette réforme qui n’est pas sans difficultés et sans contrainte. ▲ Pascal Bobassa à l’ouverture du seminaire. disponibles, la réforme peut être mise en œuvre. Il a constaté beaucoup d’intentions et de volonté des autorités congolaises, malheureusement qui n’aboutissent pas toujours au changement souhaité. Le changement, a-t-il précisé, doit être ressenti dans les bureaux de douane par celui qui est confronté à la douane. Par ailleurs, le processus d’évaluation est souvent oublié par les administrations douanières. L’OMD parle du principe de l’évaluation qui doit faire partie de la réforme, car il permet de mesurer l’impact du changement sur l’organisation. Il a également exposé sur le guichet unique de dédouanement (GUD), récemment installé à Pointe noire. Celui-ci va se déployer en trois phases, a indiqué l’orateur qui ne s’est appesanti que sur la première. Celle-ci concerne l’encaissement en un lieu unique, par une agence de banque installée sur le site du guichet, de tous les paiements, y compris les droits et taxes de douanes et les factures. Le représentant des douanes de Côte d’Ivoire, M. Eric Yoroba, a présenté le processus de modernisation des douanes ivoiriennes et particulièrement les avancées obtenues au port d’Abidjan en termes de facilitation et de contrôle. Il a indiqué que les douanes ivoi- riennes contribuent pour 1/3 au budget de l’Etat. Quelques chiffres ont été avancés : 486, 7 milliards en 2000, 696,3 milliards en 2004, 973,9 milliards en 2012. En 2013, l’objectif poursuivi est d’atteindre 1175 milliards. Toutes ces évolutions constantes des recettes sont le fruit d’une réorganisation des services et de leur spécialisation (on y compte 14 directions centrales); le tout appuyé par un plan de réforme soutenu par le FMI/Afritac, l’union européenne et la Banque mondiale. Intervenant sur l’organisation des services, M. Falilou DIOP a commenté une recommandation très importante de l’OMD, à savoir la transformation des services informatiques en directions informatiques, car l’informatique est au cœur de la modernisation des administrations douanières. A l’issue de ces présentations, des échanges avaient été organisés avec la salle, ainsi qu’une table ronde sur le thème « concilier la facilitation et le contrôle douaniers ». Animée par M. Stéphane Liotet, Expert principal douanes PGFIP, elle a rassemblé M. Emmanuel Ndinga (directeur des Enquêtes Selon l’OMD, trois facteurs clefs déterminent la réussite d’une réforme : le soutien politique, le personnel et le partenariat. L’exposant s’est aussi étendu sur le rôle des sociétés de pré-inspection dont les coûts et les résultats doivent être clairement mesurés, selon lui ; l’objectif de l’OMD étant de faire que les services douaniers reprennent pleinement possession de leurs missions de contrôle. M. Lauric Ngouembe (directeur de la prévision et des statistiques, DGDDI) a tout d’abord défini le ▲ Une vue de l’assistance à l’ouverture de séminaire Magazine Espace Douance N°18 21 Espace Douane FORMATION douanières, DGDDI), Mme Florence Loemba (directrice départementale des douanes de Pointe-Noire), M. Jean-François Dutheil (directeur Relations internationales, douanes françaises), M. Falilou DIOP (conseiller spécial de l'administrateur du GIE GAINDE 2000, Sénégal), et M. Joseph Mboungou (GETMA Congo). Au deuxième jour, consacré au thème sur «l’apport des nouvelles technologies en douane», les travaux ont débuté par les exposés de M. Jean Marc Benoît (expert informatique douane) et M. Maximin Fiacre Mbou (chef de projet SYDONIA World au Congo) avec une présentation du « SYDONIA WORLD » et des éclaircissements sur la migration informatique au Congo. Puis M. Christophe Guyant (directeur général de COTECNA) a présenté le rôle de sa société de pré-inspection ainsi que le système d’analyse de risque SIAR, tandis que M. Jean Bruno Kanga (inspecteur principal douane, Chef de la brigade scanner Pointe-Noire) informait le public sur l’activité et les bons résultats du scanner de Pointe noire. ▲ Marcel Van Opstal prononçant son mot du Contentieux DGDDI), M. Samuel Makita (directeur départemental des douanes du Kouilou), M. Iloky (directeur de la surveillance douanière), M. Souleymane Sangare (directeur du BRRC OMD d’Abidjan), M. El Hadj Bopaka (président de l’UNOC) et Mme Nicole Pietrobelli (Société TMC). Les travaux du séminaire ont été sanctionnés par l’adoption des recommandations (voir ci-après) et l’allocution de clôture du séminaire par M. Michel ELENGA-EKOBO, ON FED (DGCPPC). Un cocktail a suivi avec la remise de kits aux participants. De l’avis de tous, ce séminaire est un plein succès et a marqué par la qualité des interventions et débats. Nul doute qu’il sera un pilier solide pour poursuivre et accentuer le processus de modernisation des douanes congolaises.. Pour leur part, M. Fortuné Mbouma Peya et Mme Itoua Lady Flore ont fait état des évolutions portuaires futures sur le secteur de PointeNoire et leurs conséquences en termes d’organisation et de fonctionnement des douanes. L’après-midi, la deuxième et dernière table ronde était consacrée au thème «Quel nouveau partenariat douanes-entreprises ?» Autour de Mme Huguette AKIRA (journaliste présentatrice TV), ont débattu M. Narcisse Milandou (directeur de la Réglementation et 22 Magazine Espace Douane N° 18 ▲ Une vue de l’assistance à l’ouverture du séminaire Espace Douane FORMATION RECOMMANDATIONS °°°°°°°°°°°°°°°° Les participants au séminaire atelier international à l’attention des douanes, opérateurs économiques et institutionnels, organisé conjointement par les douanes congolaises et le PGFIP, du 28 au 29 mars 2013 à l’hôtel Gilbert’s à Pointe-Noire, recommandent : 1. Au gouvernement, de : -- évaluer l’impact des programmes de vérification des importations et des exportations ; -- restaurer la direction de l’informatique ; -- créer un bureau des grandes entreprises ; -- créer les conditions de la mise en œuvre d’un plan d’actions global de toute la chaîne logistique au port autonome de Pointe-Noire ; -- recadrer les horaires de travail au port de Pointe-Noire ; -- clarifier les fonctions et des missions du GUD et du GUOT ; -- restituer à la douane la part de la RDI prévue par les textes de base pour couvrir les besoins inhérents à sa modernisation. 2. A la direction générale des douanes et droits indirects, de : -- préparer les conditions de ratification de la convention de Kyoto révisée ; -- organiser les formations en informatique de base en vue de faciliter l’appropriation de l’outil informatique ; -- mettre en place le système des procès-verbaux simplifiés (PVS) ; -- créer les conditions de l’intégration au sein du Comité en charge de la modernisation d’un ou plusieurs représentants des partenaires publics/privés ; -- valider au niveau national, le principe de dépôt d’une déclaration dématérialisée (non prévu actuellement par le code des douanes); -- créer un cadre de concertation douane – secteur privé ; -- mettre en place un observatoire de lutte contre la fraude et la corruption en douane ; -- créer une structure d’assistance au secteur privé ; -- tenir des réunions périodiques pour le suivi des recommandations ; -- assurer la stabilité des cadres affectés dans les organismes régionaux de l’OMD pour un meilleur suivi des programmes liés à la modernisation de notre administration ; -- informatiser le régime de transit et mener une étude sur la sécurisation du transit par GPS. Fait à Pointe-Noire, le 29 mars 2013 Les participants Magazine Espace Douance N°18 23 Espace Douane RESTITUTION Mission de l'Union européenne : "L'appui aux migrations informatiques et perspectives", "l'appui au renforcement des services de surveillance" ▲ Une vue de la salle Dans le cadre du projet de renforcement de la gouvernance des finances publiques (PGFIP), deux missions ont été effectuées dans l’administration des douanes congolaises par des experts de l’Union européenne. Il s’agit de « l’appui aux migrations informatiques et perspectives » (TDR n° 20) et « l’appui au renforcement des services de surveillance » (TDR n° 19). Les restitutions de ces missions ont été organisées, ce 21 juin 2013, dans la salle des réunions de la direction générale des douanes et des droits indirects, par Jean Marc Benoît et Mathieu Giglieux, devant les cadres des douanes et le comité de modernisation, sous l’autorité de Jean Alfred Onanga. Par Zéphirin Iloki 24 Magazine Espace Douane N° 18 D ans son exposé sur le thème « l’appui aux migrations informatiques et perspectives », Jean Marc Benoît s’est appuyé sur un audit complet du système d’information des douanes réalisé en juillet 2011 qui en établissait des forces et des faiblesses. Il a ensuite défini les objectifs de la présente mission qui vise à faire un bilan critique de la mise en œuvre des recommandations proposées par l’audit, établir un état des lieux des réformes en cours (Sydonia world, guichet unique de dédouanement GUD et transfert électronique anticipé des manifestes), apporter des propositions de solutions concrètes aux difficultés rencontrées par la douane Espace Douane RESTITUTION dans sa modernisation, élaborer des perspectives à court, moyen et long terme sur l’informatique douanière et de nouvelles recommandations au vu des réformes déjà engagées. BILAN CRITIQUE Sur 182 recommandations faites par le rapport d’audit de 2011, l’expert a relevé qu’il n’y a pas eu de suivi particulier de celles-ci. Certaines ont été mises en œuvre mais des problèmes demeurent, a-t-il constaté. Il a évoqué les aspects environnementaux du système d’information, en déplorant l’instabilité de l’énergie électrique qui « fait des groupes électrogènes la règle au lieu d’être l’exception ». Sur le plan des télécommunications et du réseau, Il a noté beaucoup de difficultés de connexion, car la fibre optique n’est toujours pas installée ; ce qui crée des interruptions fréquentes au niveau des bureaux de douane, a signalé Jean Marc. pour exploiter automatiquement les données et faire des contrôles. ETATS DES LIEUX DES RÉFORMES EN COURS SUR LA MIGRATION DE SYDONIA WORLD, LA CRÉATION DU GUICHET UNIQUE DE DÉDOUANEMENT GUD, LE PROJET DE TRANSFERT ÉLECTRONIQUE ANTICIPÉ DES MANIFESTES A ce jour, le prototype de Sydonia world est en cours de test et de validation. Il sera installé dans le site pilote de Maya-Maya au mois d’octobre 2013 et démarrera le 1er janvier 2014. son déploiement national est prévu en avril 2014. Mais l’absence de la stabilité énergétique et de moyens de télécommunications du bureau principal de Maya-Maya risque de nuire à la réussite du démarrage du site pilote. Pour sa part, le guichet unique de dédouanement GUD qui vise à simplifier les formalités des opérations du encore de la réticence des consignataires. A ce sujet, l’expert a signalé qu’aucun développement n’a été effectué du côté de la douane. Dans les perspectives, l’expert a insisté sur la résolution définitive des problèmes d’alimentation énergétique et de télécommunications qui déterminent la mise en œuvre des réformes et des projets de modernisation. Sans stabilisation de son environnement, les efforts de modernisation (Sydonia world, GUD,…) seront vains, a-t-il affirmé. Enfin, il a formulé des recommandations techniques, organisationnelles et fonctionnelles. A son tour, monsieur Mathieu Giglieux, exposant sur la surveillance douanière, a fait l’historique des différentes étapes des dispositions prises sur la surveillance par la direction générale des douanes du Congo. Au regard de l’ampleur de la réforme, Par ailleurs, des investissements importants en équipements informatiques (serveurs, imprimantes, ordinateurs) ont été réalisés, a-t-il reconnu, mais des efforts supplémentaires sont sollicités pour la sécurisation des serveurs. Sur l’évaluation du fonctionnement du système d’information Sydonia++, il constate peu d’évolutions. Malgré quelques améliorations encourageantes, le constat est très similaire à celui de 2011, à savoir : dégradation générale du fonctionnement du système, démotivation des utilisateurs, moins de réactivité de la part du service informatique pour résoudre les problèmes techniques depuis la réorganisation de la direction générale des douanes (dépendance encore et toujours de l’informatique du ministère des finances), substitution des informaticiens aux services réglementaires pour les mises à jour des référentiels, peu de développements complémentaires ▲ Vue partielle de la salle commerce extérieur et de dédouanement des marchandises, à supprimer les prélèvements illégaux et à sécuriser le paiement des recettes est en marche. La première des trois étapes (paiement) a pu être démarrée à Pointe-Noire, pour cinq commissionnaires en douane agrées dans un premier temps. Par contre, le transfert électronique anticipé des manifestes souffre de sa thématique et de l’importance de sa mise en œuvre, l’expert a déclaré que cette expérience est unique sur l’ensemble du continent africain. Dans son analyse en termes d’efficacité du dispositif de surveillance existant et des réformes en cours, il a positivement apprécié le passage d’un dispositif essentiellement orienté vers des missions de soutien aux bureaux à une action plus auto- Magazine Espace Douance N°18 25 Espace Douane RESTITUTION regroupements, la mise à disposition d’une documentation fonctionnelle et opérationnelle, la dotation des moyens réellement adaptés aux missions. ▲Vue partielle de la salle Les actions de formation sont un préalable essentiel à l’assurance que chaque agent connaisse l’étendue de ses missions, de ses pouvoirs et de leur mise en œuvre. nome recentrée sur le cœur de métier : le contrôle des marchandises, des moyens de transport et des personnes en mouvement. En outre, le déploiement sur tout le territoire de toute la chaîne de conception et d’encadrement, ainsi que l’ensemble de la chaîne de commandement sont une évolution majeure au vu des rapports de mission précédents. Cependant, si certains projets sont très avancés (la nouvelle cartographie des unités de la surveillance), ils doivent être associés à d’autres non moins importants. L’uniforme et les locaux des agents constituent une priorité à engager, selon l’exposant, sans quoi le professionnalisme, le sens du devoir, l’image même de l’administration auprès du public et des agents eux-mêmes se dégradera encore. Les actions de formation sont un préalable essentiel à l’assurance que chaque agent connaisse l’étendue de ses missions, de ses pouvoirs et de leur mise en œuvre. Dans ce cadre, l’expert principal des douanes du projet PGFIP, Stéphane Liotet, avait entrepris des démarches et des fonds ont été attribués pour ce volet formation, mais qui restent pour le moment et sans explication, bloqués, a signalé l’exposant. Le dernier rapport établi en mai 2012, par monsieur Youbangoye, avait fait un état des lieux exhaustif et des recommandations ont été formulées. Parmi les recommandations suivies ou en cours, il y a le déploiement rapide de la toute récente hiérarchie paramilitaire, l’adaptation de l’implantation des unités, spécialisations, Les recommandations à mettre en œuvre concernent la professionnalisation du personnel des brigades par une formation adaptée, l’armement des unités, la définition des actions principales de la surveillance par des instructions complémentaires à l’instruction cadre, la mutualisation des actions entre services actifs et sédentaires et la prévention d’une synergie opérationnelle avec les autres services de contrôle. L’exposant a également informé l’administration sur l’assistance apportée à la direction de la surveillance douanière dans l’élaboration et la mise en œuvre des instructions d’application de l’instruction cadre qui définiront le port de l’uniforme et des galons, la méthodologie des contrôles routiers, le fonctionnement des brigades (dont les consignes seraient rédigées et sont en attente de validation par la direction générale), la comptabilité des services de surveillance, le renseignement, la surveillance maritime. Enfin, il a terminé sa présentation par une proposition des actions de formation et une définition des prochaines priorités opérationnelles de la direction de la surveillance douanière. DESCENTE DE TRAVAIL DU DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DES DOUANES DANS LES STRUCTURES SOUS TUTELLE Le directeur départemental des douanes de la Bouenza, M. Alphonse Louvounou, a effectué une visite de travail du 13 au14 juin de cette année qui l’a conduit successivement à Boko-Songho, Mfoati , Loutété et Bouansa. Il était accompagné par le chef du Bureau principal des douanes de Nkayi, le chef du service finances et matériel, le chef de section des contrôles a posteriori représentant le chef du SED malade et un agent des brigades représentant le divisionnaire empêché. 26 Magazine Espace Douane N° 18 Espace Douane ACTIVITES DEPARTEMENTALES Cette mission qui s’inscrit dans le cadre du programme d’activités 2013 d’une part, et de la vulgarisation du message du directeur général des douanes lors de son passage dans le département le 4 juin d’autre part a permis au directeur départemental de rappeler aux agents les activités prévues cette année dans le programme d’activités. Il leur a notamment demandé de se mobiliser en vue de l’atteinte des prévisions des recettes fixées par la hiérarchie. Pour la réalisation de cet objectif, il les a invité à l’ardeur au travail, à adopter un comportement exemplaire dans l’exercice de leur fonction, à s’approprier les reformes entreprises au sein de notre administration. Il n’a pas manqué de prêcher l’amour et la cohésion entre collègues comme l’a recommandé vivement le directeur général des douanes, M. Jean Alfred Onanga A l’endroit des partenaires économiques rencontrés à Mfoati (SOREMI), à Loutété (SCLOG et SONOCC), et à Bouansa (SEAS et DANGOTE), le directeur a véhiculé un message sur le partenariat douane-entreprises car, comme l’avait dit Jean Alfred Onanga dans son adresse aux opérateurs économiques à Nkayi : « sans vous, la douane n’est rien ». Il leur a parlé également des reformes en cours dans l’administration des douanes notamment sur les procédures de simplification et de facilitation avec la mise en place des codes additionnels et d’autres mesures prises au niveau du département allant dans ce sens. Il leur a rappelé l’existence de la journée du partenaire, cet espace d’échange, instituée dans le département depuis l’année écoulée. Au cours de cette visite, le directeur départemental s’est rendu compte des conditions difficiles dans lesquelles évoluent les agents, surtout à BokoSongho et leur dénuement en moyens matériels, notamment roulants (véhicules et motos). La prochaine étape de cette visite de travail est l’axe Loudima-Mabombo. A l’occasion de cette descente, Espace Douane a eu un entretien avec le chef de poste de Boko-Songho, le capitaine des douanes Jacques Bayeni qui nous parle de sa zone d’action et des conditions de travail difficiles dans lesquelles le service évolue. Entretien Avec le Capitaine Jacques Bayeni transport à dos d’homme ou sur des civières traditionnelles des malades qui vont se faire soigner en RDC, plus accessible à pied. C’est dans ce difficile environnement, réputé hostile conjugué à l’activisme récurrent des ex miliciens que nous évoluons. Quels sont les moyens mis à votre disposition pour exercer vos missions ? Espace Douane : Pouvez-vous nous faire l’état des lieux du Poste de contrôle de Boko-Songho ? Jacques Bayeni : Boko-Songho qui partage une frontière de près de 67 km avec la RDC tire sa réputation légendaire par la convergence des axes Boko-Songho- Sanga (16km) et Boko-Songho – Minga (26km), dont le trafic sporadique demeure interrompu pendant la saison pluvieuse à cause de la dégradation des routes et des ponts. Cette situation handicape non seulement le service mais aussi le quotidien des populations. A signaler la communication téléphonique quasi impossible à Minga et le L’exécution de quelques missions se fait à bord de mon véhicule personnel en piteux état. Je ne me sépare quasiment pas de mon calibre 12 que je porte à titre dissuasif. Cette aventure prend sensiblement un caractère héroïque ou punitif. patron pour améliorer tant soit peu cette situation. Vous avez un look assez particulier. Pourquoi ne vous rasez-vous plus ? Je suis activiste du Naziréat (Nombres 6 : 2). Je veux me faire un instrument de Dieu. Un mot de la fin. A défaut de rien, on se contente du peu. Savoir s’adapter est un art divin. Avez-vous un message à lancer à la hiérarchie face à cette situation ? Je l’ai exprimé dernièrement à Nkayi lors du passage du directeur général dans notre département. Il s’agit du manque des moyens humains, roulants, défensifs, dissuasifs ou persuasifs légaux. Je sais compter sur la sensibilité et la réactivité de notre Magazine Espace Douance N°18 27 Espace Douane Formation FOCUS SYDONIA WORLD SYDONIA World ET SYDONIA ++ Quelle différence ? Nombreux sont ceux qui parmi nous se demandent à quand SYDONIA World et pourquoi doit-on passer à SYDONIA World alors que la version actuelle marche bien. Comme vous le savez certainement, SYDONIA ++ est une application client-serveur. Mais c'est quoi une application Client-Serveur me direz-vous ? Par Maximin Fiacre MBOU chef du projet Sydonia World. ▲ Q uand vous voulez vous connecter à SYDONIA, vous allumez votre ordinateur et ensuite vous cliquez sur le ou les icones représentant le ou les modules auxquels vous avez droit. En effectuant ce geste, votre ordinateur, appelé le Client, sollicite via le réseau, les services d'une grosse machine se trouvant quelque part, appelée "Serveur". Si la liaison de communication (le réseau) est bonne, alors la communication s'établit et vous pouvez faire les opérations qui vous sont autorisées. SYDONIA ++ est certes une application Client-Serveur, mais cette version est aussi dite client lourd en ce sens qu'elle nécessite d'abord d'installer en local ,c'est-à -dire sur votre ordinateur le ou les modules de SYDONIA, ce qui n'est pas aisé pour tout le monde. Autre inconvénient de cette version, vous êtes obligé de vous déplacer dans les bureaux de douanes dédiés, pour utiliser SYDONIA. 28 Or, aujourd'hui les nouvelles technologies ont permis de s'affranchir de cette contrainte. Par exemple, il est désormais possible de commander des biens (véhicules) sur internet sans être obligé de prendre l'avion pour aller rencontrer le vendeur. C'est exactement ce que propose la CNUCED à travers SYDONIA World. Demain il ne sera plus nécessaire de se déplacer dans les bureaux spéciaux pour utiliser SYDONIA, sauf si c'est pour d'autres raisons. Depuis le canapé de votre maison, avec n'importe quel appareil pouvant accéder à internet (ordinateurs, téléphone, tablettes, PDA ...), vous pourrez effectuer vos opérations sans aucun souci. La seule contrainte sera celle de l'accès internet. Cependant avec l'arrivée prochaine de la fibre optique, tous les foyers congolais seront bientôt équipés d'internet, en tout cas l'internet sera à la portée de tous. Magazine Espace Douane N° 18 La version Web offre beaucoup d'avantages à la fois pour l'administration des douanes et les usagers. Pour l'administration des douanes, le service informatique ne sera plus obligé de mettre à la disposition des usagers et d'entretenir des salles dédiées uniquement à l'utilisation de SYDONIA, ce qui représente des économies importantes. Pour les usagers, ils ne seront plus contraints aux horaires d'ouverture des bureaux de douanes et aux problèmes de disponibilité de la salle de saisie ou des ordinateurs. Ils pourront, de n'importe quel endroit, faire leur déclaration et à n'importe quelle heure, puisque le serveur sera disponible 24h/24h. En outre la CNUCED, propriétaire des codes sources, a arrêté les développements ou évolutions sur SYDONIA ++. Donc le choix n’est plus possible, il faut aller avec Sydonia world. Espace Douane FOCUS SYDONIA WORLD Sous le ciel de SYDONIA World. ▲ De gauche à droite : Hervé Audrey Misère, Brice Richard Yombo Loufouma, Marie Pulchère Mokoubou. La migration du Sydonia ++ vers le Sydonia World a été décidée par le gouvernement le 16 septembre 2010. Pour y parvenir une équipe de projet avait été mise en place et s’attèle depuis à la tâche. Quelle est l’évolution de ce projet qui apporterait des facilitations dans la chaîne de dédouanement ? Par Maximin Fiacre MBOU , chef du projet Sydonia World. L e projet de migration de SYDONIA++ vers SYDONIA World avance, certes lentement, mais sûrement. Comme cela a été présenté au séminaire organisé conjointement par l'union européenne et les douanes congolaises, à Pointe-Noire, du 28 au 29 mars 2013 sur le thème "Quelles douanes voulons-nous pour le Congo?", nous avons terminé, malgré les difficultés liées au manque de moyens, le développement du prototype (version d'essai) de SYDONIA World. La prochaine étape sera le déploiement du prototype sur le site choisi comme pilote ou site de démarrage. A la demande de l'équipe du projet, une réunion du comité en charge de la modernisation des douanes s'est tenue, le 02 mai 2013, dans la salle de conférences de la direction générale des douanes et des droits indirects, pour décider du choix dudit site. A l'issue de cette réunion, le bureau principal de l'aéroport de Maya-Maya a été retenu comme site pilote. Une visite dudit site a été organisée par l'équipe du projet, du 21 au 23 mai 2013, avec pour objectifs de : ---- évaluer l'état de l’infrastructure (réseau informatique, réseau électrique, salles); identifier les besoins en matériel informatique (ordinateurs, imprimantes, swith,...) ; évaluer le volume de travail (nombre de déclarations …); --- identifier les modules SYDONIA utilisés (manifeste, caisse, …) ; identifier les différents intervenants (opérateurs économiques, ...). Cette mission, conduite par le chef de projet, était composée des personnes ci-après. • • • • • BENZARTI Raouf, expert technique de la CNUCED ; NZAMBOUABEKA Clément, chef de service informatique des douanes ; ELENGA GAMPORO Okina, responsable infrastructure du Ministère de l'économie ; KODET Roméo, administrateur système et réseaux ; NGAMPANA Isidore, expert fonctionnel SYDONIA. L'équipe de projet s'est agrandie avec l'arrivée au sein de l'équipe technique de trois nouveaux collaborateurs, recrutés via le PNUD. Leur mission sera de réaliser les développements spécifiques à la douane congolaise. Il s'agit d'experts en Java, ayant déjà travaillé sur les projets du ministère de l'Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille public et de l'Intégration. Ces nouveaux venus ont suivi une formation sur les techniques de développement sous SOClass qui est le Framework utilisé pour le développement de SYDONIA. Magazine Espace Douance N°18 29 Congo : Israël : France : 2, Rue Mouettes, Quartier Cq 21, Arrondissement Bacongo, Brazzaville - Tél.: +242 05 556 45 58 - Zone Anac - Pointe-Noire LR Group - 11 Shenkar St. GAV YAM 4, Herzlia 46725 Israël - Tél.: + 972 9 961 2000 - Fax : + 972 9 961 2001 Mobile : + 972 54 47 57 333 - E-mail : [email protected] Tél. : + 33 6 03 02 39 63 Congo : Israël : France : 2, Rue Mouettes, Quartier Cq 21, Arrondissement Bacongo, Brazzaville - Tél.: +242 05 556 45 58 - Zone Anac - Pointe-Noire LR Group - 11 Shenkar St. GAV YAM 4, Herzlia 46725 Israël - Tél.: + 972 9 961 2000 - Fax : + 972 9 961 2001 Mobile : + 972 54 47 57 333 - E-mail : [email protected] Tél. : + 33 6 03 02 39 63 Espace Douane INFOS EN BREF Séminaire conjoint Commission de l’UA/OMD I l s’est tenu, du 19 au 21 juin 2013, à Nairobi (Kenya), le premier séminaire organisé conjointement par la Commission de l’Union africaine et l’Organisation mondiale des Douanes sur la convention de Kyoto. La délégation congolaise y était représentée par monsieur Narcisse Milandou, directeur de la réglementation et du contentieux, chef de mission, messieurs Alphonse Ngouala et Jules Likibi, chefs de service de la réglementation et du contentieux (Pointe-Noire et Likouala). Ce séminaire a entre autres porté sur le compte rendu de la commission de l’UA sur le plan d’action pour la stimulation du commerce intra-africain et la création de la Zone Continentale de Libre Echange (ZCLE), l’introduction à la Convention de Kyoto Révisée (CKR), la présentation de l’annexe générale et des annexes spécifiques, le processus d’adhésion à la CKR, la présentation des Communautés économiques Régionales (CER) sur la CKR. Après des travaux en atelier, les administrations des douanes ont épinglé des défis auxquels elles sont confrontées dans le cadre de l’adhésion à la CKR, notamment : l’appropriation par les administrations de la CKR, les défis stratégique, institutionnel, procédural, l’insuffisance de communication sur la CKR, l’intégration des dispositions de la CKR dans la législation nationale. Enfin, les recommandations ci-après ont été formulées : rendre obligatoire la mise en œuvre de la CKR pour les parties ayant adhéré, conformer la législation des CER à la CKR, obliger les Etats membres de l’UE d’adhérer à au moins 10 annexes spécifiques, obliger les Etats membres n’ayant pas entamé le processus d’adhésion à la CKR de réaliser les études diagnostiques préalables et solliciter s’il faut, le concours de l’OMD, exhorter l’ensemble des parties prenantes à mobiliser les ressources nécessaires à l’accélération de la mise en œuvre de la CKR, les Etats membres sont invités à mettre en place des groupes de suivi évaluation au niveau national, régional, continental et international, encourager l’échange de connaissances et d’expérience entre administrations douanières.● Réunion du BRLR à Kinshasa (RDC) L a quatrième réunion statutaire annuelle des Correspondants Nationaux (CN) des Bureaux Régionaux de Liaison chargés du Renseignement pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRLR AO/AC) s’est tenue, du 17 au 21 juin 2013 à Kinshasa (RDC). La République du Congo était représentée à cette réunion par monsieur Joseph Lomingui, chef du service national de Liaison. Les délégués ont formulé plusieurs recommandations. Aux BRLR : entre autres : initier un projet commun pour une opération sur les armes légères, produire périodiquement des bulletins d’informations afin de donner les tendances de fraude, améliorer le nombre et la qualité d’alertes émises, relancer les administrations quant à l’acquisition du nCEN, relancer les administrations qui ne l’ont pas encore fait à désigner formellement un CN. Aux Correspondants nationaux : tout mettre en œuvre pour collecter les données relatives à la lutte contre la fraude commerciale et la criminalité transfrontalière organisée, introduire dans le CEN un minimum de 50 cas par année, toutes infractions confondues . Aux administrations : entre autres : nommer de manière formelle un correspondant national et d’en informer le BRLR avec copie à l’OMD, fournir un équipement de travail au correspondant national conformément à la recommandation de la 15e conférence des DGD (action prioritaire), accélérer la procédure de signature de l’instruction cadre sur le renseignement en vue de sa mise en application au niveau national, affecter au service en charge du renseignement un pourcentage du produit de toutes les affaires contentieuses nationales pour son fonctionnement. A l’occasion de cette réunion, le Congo, représenté par M.Joseph Lomingui, chef du service de liaison, a pour la première fois, présenté 7 procès verbaux de saisies des marchandises prohibées, notamment les cotis de porc, les sacs en plastique (sachets) et les armes de chasse. En marge de ces travaux, les CN des BRLR ont bénéficié d’une formation sur le CEN, à l’issue de laquelle des certificats leur ont été décernés. ● Clôture de l’année académique 2012-2013 de l’école belge des vérificateurs M adame la directrice des affaires administratives et financières des douanes congolaises, Célestine Essende-Okondzo, a assisté à la cérémonie de clôture de l’année académique 2012-2013 de l’école belge des vérificateurs. Dans le cadre de sa politique de formation du personnel, l’administration des douanes congolaises avait inscrit 5 agents à ce cycle. selon la note n°0741/MEFBPPPI/DGDDI/DAAF-SRH du 18-07-2013, publiant les résultats, messieurs Célestin Kiba, Emery Oukama Omanga, Jean Arsène Mayela ont reçu des diplômes, tandis que messieurs Maurice Ngatsongui et Nicolas Nzikou ont reçu des attestations● L Tenue des 121e/122e sessions de l’Organisation mondiale des douanes : les douanes congolaises y ont pris part e directeur général des douanes et des droits indirects, Jean Alfred Onanga, a pris part aux 121e/122e sessions de l’Organisation mondiale des douanes, tenues du 27 au 29 juin dernier à Bruxelles. Il était accompagné de messieurs Casimir Botoke, son chef de secrétariat et Gomez Tseket, point focal de l’OMD. En marge de ces sessions, le directeur général des douanes a participé à la conférence des directeurs généraux des douanes des pays francophones, qui s’est déroulée du 29 juin au 02 juillet 2013. ● 32 Magazine Espace Douane N° 18 Espace Douane INFOS EN BREF La société Transit Express (TEX) a été nominée et a reçu le certificat de mérite de l’OMD L es administrations des douanes membres de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) célèbrent, chaque année, la journée internationale de la douane. A l’occasion, des distinctions sont décernées, au nom du Secrétaire général de l’OMD, aux douaniers et aux partenaires économiques. Pour cette année 2013, le thème a porté sur « l’innovation au service du progrès douanier ».En application des dispositions du Cadre SAFE qui repose sur un double pilier : celui du réseau douane-douane et celui du partenariat douane-entreprises, la direction générale des douanes et des droits indirects a choisi la société TEX pour le respect de ses engagements vis-à-vis de l'administration et des usagers-clients. Ainsi nominée, la direction générale des douanes lui a décerné le certificat de mérite de l’Organisation mondiale des douanes, en récompense une aux efforts fournis au cours de l’année 2012. Voilà un exemple de société congolaise qui participe activement à l’émergence du Congo à l’horizon 2025. Nos sincères félicitations à son président directeur général, monsieur Louis Bertrand Bouiti Tchionvo et à toute son équipe.● Mission en Côte d’Ivoire de quelques cadres des douanes de Brazzaville et de Pointe-Noire L ors du dernier comité de modernisation élargi aux directeurs centraux, tenu du 30 au 31 mars à Pointe-Noire, il avait été décidé d’envoyer des missions composées des cadres de l’administration, du syndicat, de la mutuelle des travailleurs des douanes, du bureau principal et du scanner à Abidjan (Côte-d’Ivoire) et à Dakar (Sénégal). Celles-ci avaient pour objectif d’aller prospecter la gestion du scanner et la gestion des fonds internes. La mission d’Abidjan s’est déroulée du 18 au 21 juin 2013. Elle était composée de : Daniel Sambo Libindzi, chef de mission, Marie Jeanne Assambi, Abraham Eboundji, Jean Bruno Kanga et Gustave Biadi.● La douane congolaise a participé à un atelier régional sur les interventions et activités des sociétés d’inspection en Afrique de l’Ouest et du centre, à Niamey O rganisée sous l’égide de l’organisation mondiale des douanes, cette rencontre a connu une participation record des administrations des douanes de la région Afrique de l’ouest et du centre (AOC), au regard de l’intérêt suscité par la question soumise à réflexion. Au terme de cinq jours de travaux, les participants ont rédigé un projet de déclaration de Niamey sur le rôle et l’intervention des sociétés d’inspection soumis à l’examen des directeurs généraux des douanes réunis à Bruxelles. La tendance est à la mise en place des plans stratégiques de sortie graduelle des sociétés d’inspection.● DEUX AGENTS DES DOUANES FORMÉS AU PROTOCOLE DIPLOMATIQUE EN FRANCE : Le directeur général des douanes, soucieux des questions protocolaires, avait inscrit deux de ses collaborateurs, en l'occurence messieurs Baby Angolo et Jean Pierre Makosso, à un séminaire de formation au protocole diplomatique, à l’Académie diplomatique internationale. Cette formation s’est déroulée du 24 juin au 5 juillet et du 8 au 12 juillet 2013, sur les thèmes suivants : protocole et organisation des événements diplomatiques, français de la diplomatie et des relations internationales.● Le Comité en charge de la modernisation des douanes s’est réuni à Brazzaville L e comité en charge de la modernisation des douanes, élargi aux directeurs départementaux des douanes, s’est réuni le 19 juillet 2013, à l’hôtel Marina, sous les auspices de Jean Alfred Onanga, président dudit comité. Plusieurs sujets ont été débattus lors de cette session, notamment : l’examen du projet de texte portant attributions et organisation des bureaux principaux des douanes ▲ Une vue de la salle de Maya-Maya et A.A. Neto, le projet d’organigramme du bureau principal port, l’examen du document sur les consignes de travail des services de la surveillance, le point sur les recettes budgétaires 2013, le niveau d’exécution du projet Sydonia world ; le tout couronné par une série de restitutions liées aux missions effectuées dans le cadre du renforcement des capacités des douaniers et du fonctionnement ▲ Vue partielle de la salle des organes régionaux, sous-régionaux et internationaux. Il sied de signaler que le document sur les consignes de travail des services de la surveillance a connu un examen partiel. Constatant que quelques membres du comité ne l’avaient pas reçu et nombreux ne l’avaient pas exploité, vu son importance il a été décidé de renvoyer son examen à la prochaine session. ● ▲ Vue partielle de la salle Magazine Espace Douance N°18 33 Espace Douane MUTRADO La Mutuelle des Travailleurs des Douanes (MUTRADO) Le conseil d’administration s’est réuni à Owando Owando, capitale du département de la Cuvette, a abrité, du 3 au 4 juillet 2013, à l'Espace culturel des douanes, la session ordinaire de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO) pour l’année 2013. Par Zéphirin Iloki mess des douanes et de réfléchir sur sa mise en valeur. Aussi, a-til demandé beaucoup de sérieux et de maturité dans l’examen des dossiers qui sont soumis à l’examen des administrateurs. ▲ M. Casimir Bopoumbou Payad, président du conseil d’administration L ’ouverture de cette session était placée sous l’autorité de monsieur Arthur Opounga, conseiller politique, représentant le préfet du département de la cuvette, assisté des autorités politiques, administratives et militaires du département. Pour sa part, le président du conseil d’administration, Casimir Bopoumbou Payad, a rappelé qu’il y a trois ans que notre mutuelle a été rénovée, par la création du conseil d’administration. Il a ainsi fait l’historique des sessions tenues durant cette période avant de justifier l’organisation de la présente session à Owando. Tout part du constat amer sur l’état des lieux fait par une mission commise par le conseil d’administration lors de sa 2ème session en Trois moments ont marqué la cérémonie d’ouverture. Le président du bureau exécutif de la MUTRADO, Gustave Biadi, a dans son mot de circonstance sollicité l’attention des administrateurs sur l’importance de cette session qui se tient spécialement à Owando. En effet, a-t-il dit, ce lieu a été choisi pour permettre à chacun de constater l’envergure des travaux réalisés dans le cadre de la réhabilitation du 34 Magazine Espace Douane N° 18 2012. A l’issue de cette mission, le conseil d’administration avait instruit le bureau exécutif de procéder à la réhabilitation de ce bijou, construit à l’occasion de la municipalisation accélérée de la Cuvette. Ce qui fut fait, a affirmé le président du conseil d’administration ; il est donc normal que les administrateurs viennent constater de près le travail réalisé. Après cette réhabilitation, il se pose dès à présent le problème de sa mise en valeur que le conseil d’administration doit régler, a-t-il signifié. Le président du conseil d’administration a ensuite dévoilé les points inscrits à l’ordre du jour de la session qui ont concerné : le rapport d’activités du bureau exécutif national exercice 2012, l’examen du rapport financier du bureau exécutif national exercice 2012, l’examen du rapport du commissariat aux comptes, la projection de l’assemblée générale, le budget prévisionnel de la période transitoire et les divers. Enfin, il a invité les participants à ▲ Vue partielle de la salle Espace Douane MUTRADO nistrative des membres du bureau exécutif national qui éprouvent de réelles difficultés à prouver leur rattachement à l’administration. Après en avoir discuté, le conseil d’administration a pris une délibération visant à les rattacher à la direction des affaires administratives et financières. Une note du directeur général devrait entériner cette décision. ▲ M. Gustave Biadi, président du bureau exécutif faire preuve de sérieux pour que cette session connaisse un éclatant succès. Enfin, le représentant du préfet, monsieur Arthur Opounga, conseiller politique est intervenu pour déclarer solennellement l’ouverture des travaux. Ceux-ci ont réellement démarré l’après-midi du 3 juillet dans la salle de réunion de «Espace culturel » (un autre site des douanes), par l’adoption de l’ordre du jour, sous la présidence de Casimir Bopoumbou Payad. Après examen, onze (11) points ont été retenus pour constituer l’ossature de cette session. Tous les documents soumis aux administrateurs ont été adoptés avec amendement, sauf le budget prévisionnel 2013. Celui-ci n’ayant pas satisfait les administrateurs, du point de vue de sa présentation, son examen a été renvoyé à la session extraordinaire prévue le 27 septembre 2013. En conséquence, le conseil d’administration a décidé de limiter les pouvoirs du bureau exécutif national, dont le mandat est arrivé à terme, à la satisfaction des prestations sociales. Toute prestation sera donc préalablement soumise à l’approbation du président du conseil d’administration. Le conseil d’administration s’est également penché sur l’organisation de l’assemblée générale qui est projetée au mois de novembre de la même année. Les points soumis en débats ont conduit les administrateurs à prendre un certain nombre de délibérations publiées dans le communiqué final sanctionnant les travaux. Il s’agit notamment des délibérations portant sur : la mise en place d’une commission chargée de réfléchir sur la mise en valeur du patrimoine de la MUTRADO, la rétrocession des 5% de la part du contentieux revenant à la MUTRADO, la remise de tous les titres fonciers originaux détenus par l’administration à la MUTRADO, la quantification des effectifs du personnel des douanes et le règlement à l’amiable du litige opposant l’ONEMO à la douane à Dolisie. Par ailleurs, les administrateurs ont débattu sur la situation admi- Enfin, la révision de certains articles des textes régissant la MUTRADO (statuts et règlement) fera l’objet d’un examen minutieux lors de la prochaine session extraordinaire du conseil d’administration, car beaucoup d’imperfections y sont relevées. La fin de la session est intervenue le 4 juillet. Elle a été marquée par deux moments importants : la lecture du communiqué final sanctionnant les travaux et le mot de clôture lu par le président du conseil d’administration, monsieur Casimir Bopoumbou Payad. ▲ Vue partielle de la salle ▲ Les responsables de la MUTRADO et le conseiller politique du préfet, à l'apéritif Magazine Espace Douance N°18 35 Espace Douane SPORT RENCONTRE AVEC AMBOU LIELE Ce jour 28 mai 2013, la rédaction de notre magazine a reçu M. Ambou Liélé à Brazzaville qui paraissait en bonne forme physique et morale. Cet inspecteur principal des douanes évolue actuellement à la direction departementale des douanes du Pool depuis deux ans où il assume les fonctions de chef des services généraux, chargé des ressources humaines. Avec lui nous avons parlé essentiellement de sa carrière sportive, car Maxime fut un sportif de haut niveau, ancien gardien des buts incontesté et capitaine de Cara, l’unique club dans lequel il a évolué de 1974 à 1986. Avant d’entrer dans le vif du sujet, pouvez-vous nous parler brièvement de votre parcours professionnel ? Après l’obtention du bac A4 suivie des études universitaires de droit, j’intègre la Fonction publique en 1976. Je suis mis à la disposition du ministère des Finances pour servir d’abord à la direction générale du budget, puis à la direction générale des douanes. Parlez-nous de vos débuts dans le foot J’ai grandi à Lékana dans la région des plateaux bien qu’étant né à BoyokoBïri (Mossaka) où mon père Ambou Héliodore, enseignant, exerçait sa noble profession. C’est donc à Lékana, au camp chic, où tout commença dans la poussière des cours d’école au milieu des autres enfants du quartier dont Moukouri Philippe Candy, Miéré Antoine Fustel, Likibi Mpiazza, liélé Jacques, Ngangoué Dominique Cerdan. L’objectif était, à la longue, de s’affirmer et de gagner une place dans « Abeilles », l’équipe emblématique de Lékana. Mon cas était spécifique. Mon oncle Ngandzami Emmanuel Motos était, depuis plusieurs années, le grand gardien des buts de la localité. Il semblait cacher un mystère lorsqu’il se plaçait dans les buts d’Abeilles de Lékana. C’est justement lui que j’avais tenté d’imiter, puis me vint la passion pour la chose. Dès que je commençai mes premiers matches dans les jeux scolaires pour le compte du collège de Lékana aux côtés de Nguili Philippe, Ntsoumou Barthélemy Ama et Miéré jean Urbain, je fus retenu dans l’équipe de la région des Plateaux à 16 ans avec le capitaine Onka Louis Coutino. 36 Comment arrivez-vous au Cara ? Les débuts ont-ils été faciles ? Après Lékana, j’arrivai à Owando en classe de 3ème. L’inexistence de Cara, mon équipe de préférence, dans cette localité m’obligea à intégrer l’Etoile d’Owando, équipe de mon quartier aux côtés de Mouelabeka Mollus, Fiazzole,… Le BEMG obtenu, je fus reçu au lycée de Makoua où je fis les beaux jours de l’ASTP d’abord puis de ASSEN 622. C’est bien à partir de Makoua que j’acceptai l’offre du président Louemba «Toucass » d’évoluer à Brazza dans Cara, l’équipe de mes rêves. Le 13 juillet 1974, je rejoignais Brazzaville à bord d’un avion de LINA-CONGO et commençai les entraînements le lendemain. Deux jours après, la phase retour du championnat commençait et Cara n’avait aucun gardien disponible. Mboungou sortait à peine d’une chute de moto, Mountsemo continuait à séjourner à Kinshasa, Packa suivait son traitement contre le paludisme. C’est dans ces conditions de panique que les dirigeants me firent signer la licence. Quand je fus désigné gardien qui devait commencer le match, je crus à la fiction. Le capitaine Yanga vint à mes côtés suivi de Mbama-Nkoukou et de Mbouta, afin de m’encourager. « Nous n’allons rencontrer que Racing-Mobebissi, pourquoi as- tu peur ? » me lâcha Ngandou Noël, l’entraîneur. Lorsque le magasinier « Peau de loup » ouvra son sac pour nous remettre les maillots, je me rendis compte qu’il s’agissait de la série gagnante contre Mehala Cobra d’Egypte au dernier match de la coupe d’Afrique ; un évènement que j’ai suivi de très loin au village, à la télévision. Alors je fus glacé. Magazine Espace Douane N° 18 Un ami à côté vivait la même psychose : Mafimba Eticault, première fois milieu de terrain au Cara. C’était pénible tout le long du trajet qui nous menait au stade de la révolution. Dans les vestiaires, le président Ndala « Graille » me prit par les épaules et me lança « toi là, tu es un homme ou une femme ? » Défié, je portais le maillot qui était celui de Tandou Paul à la coupe d’Afrique et quand nous entrâmes sur le terrain, ce fut pour battre Racing Mobebissi en grande forme par 3 à 0. Je conclus à la fin que le baptême de feu était passé. Avez-vous intégré les Diables rouges ? Dès lors qu’on avait signé une licence en club, la prochaine étape était de parvenir aux Diables rouges. Dans ce contexte, la lutte était farouche car il y avait dans le sillage : Tandou Paul, Matsima, Mbongou, Déchaud, Bitémo, Bantsimba Banks, Nguedi, Voiyamadé et autres. Malgré de multiples embûches, je fus convoqué le 12 février 1980 en préparation contre le Ghana. Espace Douane SPORT Avez-vous remporté de trophées au cours de votre carrière ? Il n’est pas utile de citer les multiples trophées obtenus, mais ceux de grande envergure qui sont dans mon armoire sont, celui du meilleur footballeur en 1981 à titre personnel et l’autre de champion du Congo pendant la saison 81-82 à titre collectif. Aviez-vous eu l’occasion de rencontrer les autres footballeurs douaniers sur le terrain ? Cette question me fait rire. Elle me rappelle les altercations qu’on avait sans cesse avec Bitémo qui était un très grand gardien de buts. Lui aux Diables noirs et moi au Cara. Cela se comprenait bien car chacun de nous défendait son équipe, mais plus encore, nous discutions le titulariat aux diables rouges. Avec Ndomba Jacques, l’on s’observait toujours et on se lançait un bonjour sournois et hypocrite, car c’est une période où chacun était d’abord supporter de son équipe au-delà de la veste de joueur qu’on portait. Avec Fragonard, aucun heurt n’avait été enregistré. Il se concentrait énormément avant ses rencontres. On le voyait à l’échauffement d’avant match, bien accroché à son poste de latéral qu’apparemment personne ne lui arrachait. Je n’avais pas personnellement eu l’occasion d’entrer en collision avec lui mais je constatais toujours que tous ceux qui osaient faire de l’anti jeu devaient s’attendre à une réaction souvent démesurée. Citez-nous les noms de quelques coéquipiers au Cara et aux Diables Rouges ? Au Cara, j’ai appartenu à la génération charnière entre la première famille qui m’a reçu constituée de Mbouta, Yanga, Mbemba Beylard, Lassy, Nganga Mouivi, Mamounoubala, Ngassaki Zeus. La deuxième famille est celle que j’ai reçue: Nkou, Makita, Dorégo, Malonga Rivet, Kouvouama, Ngapi, Kouzala, Ngakosso, Nkeoua, Itous Jasthan. Les Diables rouges étaient hétérogènes : Ngatsono, Mouyabi Chaleur, Ntsialantsiéné, Okou, Okoua-Akaba, Massamba Mams, Bitemo, Nkouka Matins. ▲ Ambou Liele Maxime, Capitaine du Cara et Diable-rouge congolais recevant a coupe du meilleur footballeur (1982) Redoutiez-vous certains attaquants ? Non, redouter c’est trop dire. Lorsqu’on entrait au stade, chacun de nous était tellement déterminé que le mot redouter n’avait pas sa place. Par contre, certains d’entre nous avaient des dispositions physiques, athlétiques ou techniques plus développées que les autres : Ebomoua dans le shoot, Mbemba Jacko dans la résistance physique, Malonga Rivet dans le sens strict de l’intervention, Ndomba dans la sûreté du drible, Mbemba Tostao pour sa pointe de vitesse. Il fallait donc veiller à tout cela. Par ailleurs, Moukana Rogeas, ancien stellien, m’avait toujours fasciné par sa touche de balle, sa finesse dans le jeu et la grande technique dans la distribution des passes. Qu’est-ce qui justifiait la bonne santé du sport pendant cette période ? En ces temps, les talents de chaque joueur qui émergeait étaient naturels car cultivés depuis le jeune âge à l’école (ONSSU) et au quartier par le club. Et il n’existait pas les termes : transfert et prime à la signature. Il n’y avait donc pas interférence d’argent mais plutôt amour pour son équipe et fierté pour la défendre. Comment avez-vous réussi à concilier les études et le sport de haut niveau ? A l’époque tout bon enfant devait aller à l’école, qu’importe ce qu’il avait à faire d’autre. Mon père était un enseignant réputé pour sa rigueur. Soucieux de ne pas être responsable de l’arrêt de ma carrière sportive, il accepta de conclure une clause avec moi en me déclarant : « je t’accompagnerai dans ton sport et en échange, jure de ne pas arrêter tes études. » Je fis cette promesse un matin dans la case à chauffe de mon grand-père à Lékana et je tins mon engagement jusqu’à l’obtention de mon diplôme supérieur en finances publiques, obtenu à Paris le 23 novembre 1986. Mais il faut noter que cette conciliation avait réussi grâce à mes dirigeants à qui je renouvelle mes grands remerciements car ils auraient accordé une attention toute particulière à l’évolution de ma carrière sportive et de mon cursus scolaire. J’ai cité Hondjuila Miokono Joseph, Ngolé Jean Pierre, Ngondo Albert, Kibamba Pierre et Andzouana Albert. Aujourd’hui, Quelle est votre contribution dans le développement de notre sport ? La gestion du sport congolais est délicate. Vous êtes au Congo et vous en avez régulièrement les informations, des rebondissements et critiques tout azimut. L’accès à cette sphère de gestion n’est pas donné à tous. Toutefois je ne cesse de donner un coup de pouce au Cara. Je m’en satisfais car cela aussi, à mon avis, est une forme de contribution au sport congolais. Votre mot de la fin. Le sport est pour moi un second souffle, une belle parade contre les injustices sociales et les aléas de la vie. Je remercie Espace douane d’avoir pensé à ma modeste personne et souhaite que cette initiative se poursuive dans le temps. Magazine Espace Douance N°18 37 Espace Douane COMMUNIQUE FINAL SANCTIONNANT LES TRAVAUX DE LA SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA MUTRADO A OWANDO ******************************** Convoqué en session ordinaire, le conseil d’administration de la mutuelle des travailleurs des douanes s’est tenu du 03 au 04 Juillet 2013 à Owando. Treize points ont été inscris à l’ordre du jour, à savoir : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. vérification des présences ; adoption de l’ordre du jour ; lecture du PV du CA tenu du 03 – 06 Avril 2012 ; examen du rapport d’activités du BEN exercice 2012 ; examen du rapport financier du BEN exercice 2012 ; examen du rapport du commissariat aux comptes exercice 2012 ; examen et adoption du budget prévisionnel de la MUTRADO 2013 ; convocation de l’assemblée générale de la MUTRADO ; application de certaines dispositions du statut et du règlement intérieure : article 20 et 34 des statuts ; article 06 et 12 du règlement intérieur ; 10.gestion du patrimoine de la MUTRADO ; 11.situation administrative des membres du BEN ; 12.divers. Après l’examen des différents points inscrits à l’ordre du jour, les documents ci-après ont été adoptés avec amendement. Il s’agit de : ---- rapport d’activités du BEN exercice 2012 ; rapport financier du BEN exercice 2012 ; rapport du commissariat aux comptes exercice 2012. L’examen et l’adoption du budget 2013 ont été envoyés à la session extraordinaire prévue le 27 Septembre 2013. Outre l’adoption de ces documents, des délibérations et des recommandations ont été prises, afin d’améliorer d’une part la qualité de travail du BEN et d’autre part les conditions de vie des mutualistes. Il s’agit de : 1. délibération sur le respect de la clef de répartition du Bonus ; 2. délibération mettant en place une commission de réflexion sur l’avenir des mess des douanes. Elle sera notamment chargée de répertorier tout le patrimoine de la MUTRADO, de regarder la possibilité de mettre en valeur chaque patrimoine ; 3. délibération sur le rattachement des membres du BEN à la DAAF ; 4. délibération sur le règlement à l’amiable du litige opposant l’ONEMO à la douane à Dolisie ; 5. délibération sur la quantification des effectifs du personnel des douanes. La prochaine assemblée générale se tiendra en novembre 2013. Les travaux du conseil d’administration qui se sont déroulés dans un climat cordial ont pris fin après l’adoption des différentes délibérations et recommandations. Fait à Owando, le 04 Juillet 2013 Le Conseil d’administration 38 Magazine Espace Douane N° 18 NECROLOGIE L’administration des douanes a connu, le premier semestre 2013, une série d’événements nécrologiques. Les agents des douanes ont rendu, sans rechigner, un dernier hommage à leurs collègues décédés, à l’occasion des cérémonies de levée de corps organisées à cet effet. Par Sylvère Moukounga L ’esplanade du service informatique de la direction départementale des douanes de Brazzaville et de la direction départementale des douanes du Kouilou ont servi de cadre au recueillement des collègues et amis douaniers. Au lendemain des obsèques de Pierre Dominique Mandelou, le personnel des douanes était sans repis, puisque le tour revenait à Anselme Itoua, Eudoxie Kouba et Paola Dune Rollyne Ondze Okaka de recevoir les hommages. Anselme Itoua: Anselme Itoua fut né le 9 juillet 1962 à Ndongo (district de Gamboma). Après ses études secondaires, il suit une formation d’inspecteur financier au centre de formation administrative de Laghonat (Algerie). Intégré dans la fonction publique en août 1992, en qualité d’attaché des SAF, il est mis à la disposition des finances où il est affecté à la direction générale des douanes en 1993. Au sortir d’une formation d’inspecteur des douanes au Maroc, il est versé et reclassé dans les cadres des services des douanes et nommé au grade d’inspecteur des douanes. A compter du 14 septembre 2007, Anselme Itoua est promu au grade supérieur à l’ancienneté et nommé inspecteur principal des douanes. Il a occupé plusieurs fonctions : chef de section à Ouesso, Pointe-Noire, Dolisie, chef du dépôt central de Pointe-Noire. Il a occupé le poste de chef du service de la réglementation et du contentieux du département des douanes du Niari jusqu’au 1er mai 2013, jour où il est arraché de la vie. ▲ Dépouille ▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par le DRC, représentant le DGDDI ▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par le DDD/Niari ▲ Collègues douaniers Magazine Espace Douance N°18 39 Paola Dune Rollyne Ondze Okaka : Née le 19 janvier 1985 à Brazzaville, Paola a intégré l’administration des douanes le 27 août 2009 au grade de secrétaire d’administration. Par son dynamisme et son esprit d’ouverture, elle participe à la création de la mutuelle des douaniers classe 2002 «MUD 2002». Elle intègre en même temps la mutuelle amies douanes (mutuelle des douanières). Elle était membre de l’unité d’apparat. Elle a participé aux compétitions avec l’équipe du « ndzango moderne » des douanes. Elle a laissé à notre affection trois enfants. ▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par la DAAF, représentant le DGDDI ▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par la DDD/Pointe - Noire ▲ Collègues douaniers Eudoxie Kouba : Jean Ngalouo Née le 26 juillet 1980 à Brazzaville, Eudoxie Kouba a servi l’administration des douanes de 2002 à 2013, au grade de secrétaire d’administration, d’abord à la brigade de surveillance et de répression de Maya-Maya, puis à la brigade de surveillance intérieure, avant d’être arrachée de notre estime. Née le 15 octobre 1965 à Massala, district de Gamboma, de père feu Mbon François et de mère feue Anvoua Véronique, Jean Ngalouo a intégré l’administration en qualité de secrétaire d’administration, le 19 juin 2002 et mis à la disposition du ministère des finances où il est affecté à la direction générale des douanes. Il a tour à tour travaillé à la brigade surveillance et de répression du bureau principal des douanes de maya-maya, au poste deade de surveillance portuaire contrôle douanier de Djiri, à la brigade départementale des douanes de Brazzaville et à la brigade de surveillance et de contrôle portuaire de Brazzaville où il a servi jusqu’au terme de sa vie. ▲ Dépouille Malanda Sosthène Tristan Antoine Inspecteur Principal des Douanes, il est né le 7 avril 1957 à Paris-Mindouli. Il était en service aux enquêtes douanières du département de Brazzaville où il a travaillé jusqu'au 10 Juillet 2013, date de son décès. ▲ une vue des autorités douanières 40 Magazine Espace Douane N° 18 NECROLOGIE LesobsèquesdePierreDominiqueMandelou,rédacteuradjointdu magazine Espace douane : Oraison funèbre (Extrait) C ’est une forte émotion que nous ressentons tous aujourd'hui, en évoquant le décès de monsieur Pierre Dominique MANDELOU qui nous a quittés brutalement, le 11 avril dernier. Qui était Pierre Dominique Mandelou ? Né le 1er août 1960 à Pointe-Noire, fils de MANDELOU Marcel et de MBOYO Henriette, après l’obtention du baccalauréat, il suit ses études supérieures à l’université Marien Ngouabi, sanctionnées par une licence ès lettres, option : documentation. C’est le 22 août 2000 qu’il intègre la Fonction publique, au grade d’attaché des SAF. Le 5 novembre 2002 Il est affecté à la direction générale des douanes et des droits indirects. Après avoir servi pendant une année et demie à la direction départementale des douanes du Niari, Pierre Dominique MANDELOU est remis à la disposition de la direction générale des douanes et des droits indirects, le 25 janvier 2005, pour servir à la direction de l’administration et des ressources humaines. Il est ensuite affecté au service de la communication, devenu par la suite cellule de communication, rattaché au directeur général des douanes et des droits indirects. En arrivant dans ce service, Pierre Dominique MANDELOU retrouve sa première passion, la communication. Aux côtés de son chef de service, il a été l’un des piliers de la conception et de la réalisation de notre outil commun de communication, le magazine ESPACE DOUANE, en qualité de rédacteur en chef adjoint. Il a occupé le poste de chef adjoint de la cellule de communication jusqu’au jour du 11 avril où il a plu au Seigneur de le rappeler à lui. il laisse à notre affection une veuve et cinq enfants. ▲ Dépouille ▲ Le DG des douanes, entourés des DDD de Pointe-Noire et du Kouilou Cher Pierre Dominique, Tu étais pour nous un modèle de vie, un exemple à suivre par ta discrétion, ton dévouement, ton savoir-faire et ton amour pour le métier de communicateur (…) ▲ Dépôt de la gerbe de fleurs par le DGDDI ▲ Quelques autorités douanières saluant la dépouille à son arrivée 41 Espace Douane NOTE DE SERVICE Note de service N°0452/MEFPPPI/DGDDI-DS du 30 mai 2013 Le service et les usagers sont informés que la nouvelle procédure de dédouanement des marchandises à l'importation au bureau principal des douanes de Pointe-Noire se présente de la manière suivante: I- du Manifeste Le Consignataire ou l'armateur : 1. dépose et stocke le manifeste électronique 24 heures avant l'arrivée du navire 2. corrige et valide le manifeste dans les 24 heures avant l'arrivée du navire. II - De la déclaration en douane Le Commissionnaire en douane agréé saisit, valide, édite, signe et dépose la déclaration sans délai dans le service compétent du bureau de douane. III- de liquidation de la déclaration Le traitement de la déclaration étant fonction du circuit attribué par le système, trois circuits sont retenus : 1. circuit vert: la déclaration est remis au chef de bureau qui édite, signe et délivre le bon à enlever (BAE) 2. circuit rouge: -- le déclaration est remise au chef de section qui la redige immédiatement et la transmet par la suite à l'inspecteur de visite coté; -- l'inspecteur coté procède à la vérification et à la correction éventuelle de la déclaration, liquide les droits et taxes, signe et délivre le bulletin de liquidation; -- l'inspecteur de visite édite, signe et délivre le bon à enlever (BAE) au vu de la quittance de règlement 3. circuit jaune: -- la déclaration est remise au chef de la cellule scanner qui la rédirige immédiatement et la remet à l'inspecteur de visite coté; -- l'inspecteur coté procède à la vérification et à la correction éventuelle de la déclaration, liquide des droits et taxes, signe et délivre le bulletin de liquidation et le remet au commissionnaire en douane agréé pour le paiement des droits et taxes à la banque installée dans le guichet unique de dédouanement (GUD) -- l'inspecteur de visite édite, signe et délivre le bon à enlever BAE au vu de la quittance de règlement. IV- du paiement: 1. La banque installée dans le guichet unique de dédouanement (GUD), encaisse les droits et taxes et délivre l'avis d'opération; 2. le trésor public contrôle le titre d'encaissement, édite, signe, délivre la quittance et procède aux rapprochements avec la banque. V- enlèvement des marchandises 1. la brigade de surveillance portuaire visualise la déclaration dont le BAE lui est présentée, cote les agents pour le dépotage et l'écor (magasin); 2. l'acconier édite, sige et délivre le bon de sortie au vu du bon à enlever (BAE). Note de service N°0486/MEFPPPI/DGDDI-DCS du 06 juin 2013 Le service et les usagers sont informés qu'afin de supprimer les redondances au bureau principal port et d'arrimer notre 42 Magazine Espace Douane N° 18 administration à lz modernité, les sous-sections sont désormais supprimée, conformément à la note de service n°0452/MEFPPPI/ DGDDI-SD du 30 mai 2013. Les reste de l'organisation de ce bureau demeure inchangé. Note de service n° 0490/MEFPPPI/DCS du 6 juin 2013 Les services et les usagers sont informés de la suppression de certains prélèvements, frais et redevance perçus lors du circuit de dédouanement et d'enl7vement des marchandises, conformément à la circulaire n°011/MEFPPPI-CAB du 05 février 2013 précisant les modalités d'exécusion et de contrôle du budget de l'Etat exercice 2013. sont suspendus: -------------------- Les frais de livraison du connaissement ou de la lettre de transport aérien (LTA); les frais de livraison en zone urbaine la déclaration d'enlèvement des marchandise (DEM) les frais de dépôt de la déclaration au secrétariat du chef de bureau (section des écriture) les frais de passage informatique les frais de dépotage au profit des douaniers les frais d'autorisation de dépotage les frais au profit de la brigade mobile les frais de traitement de la déclaration en douane par l'inspecteur de visite et sa hiérarchie les frais de délivrance du bon à enlever (BAE) par l'inspecteur de visite les frais d'examen de la déclaration par le divisionnaire de la surveillance douanière la caution de garantie avant le scanning les frais de passage au scanner les frais de contrôle à la tente de la brigade commerciale dans la zone logistique les frais de contrôle de la brigade de surveillance douanière les frais d'escorte des conteneurs livrés en zone urbaine et extra urbaine les frais de déplacement des inspecteurs pour le dépotage des conteneurs en zone urbaine les frais de vacation en douane les frais au profit de la brigade commercial du ministère du commerce au port. les Directeurs Départementaux, les chefs de bureau principaux et les divisionnaires de la surveillance douanière sont chargés de la stricte application de la présente note de service qui prend effet à compter de sa date de signature. Note de service N°0492/MEFPPPI/DGDDI-DRC du 6 juin 2013 A l'attention du service et les usagers des douanes Je rappelle au service et usager des douanes, que conformément aux dispositions de l'article 141 du code des douanes, l'enlèvement direct par IM9 et l'embarquement direct par EX9 ne doivent être accordés qu'aux souscripteurs bénéficiaires de crédits d'enlèvement, c'est à dire, ayant déposé une soumission cautionnée appropriée entre les mains du Receveur Principal des Douanes compétent et après vérification des marchandises concernées. La sécurisation des recettes et de la société étant pour le service une exigence de m^me niveau que la facilitation du dédouanement, les Directeurs Départementaux, les chefs de services informatiques, et les Receveurs Principaux Départementaux des Douanes sont chargés de mettre immédiatement un terne aux laxisme observé. Espace Douane MOUVEMENT DU PERSONNEL Note de service n° 0543/MEFPPPI/DGDDI/SD du 2 juin 2013 Les cadres et agents des douanes dont les noms et prénoms suivent, sont affectés dans les différentes divisions de la surveillance douanière des directions départementales des douanes en complément d’effectif. Division de la surveillance douanière de Brazzaville 40. MIANTAMA Thomas, secrétaire d’administration; 1. ABEYA IGNONGUI Magarelle, secrétaire d’administration ; 41. MISSAMOU ESSENDE Lucette Jeanne d’Arc, attaché des SAF ; 2. AKIANA Luc, secrétaire d’administration ; 42. MOUCKOUTOU Rufin Brice, ouvrier contractuel ; 3. ALANDZI Dally Revelin Ehrlich, commis des SAF ; 43. MOUCO MADVE Côme, commis des SAF ; 4. BABALOY- EPONGO Jérôme Rufin ; secrétaire principal d’administration ; 44. MOUYOKI Charles, vérificateur des douanes ; 45. MOUYOYI Justin, vérificateur des douanes ; 5. BANTSIMBA Tangui, secrétaire d’administration contractuel; 46. MPIOULIA Baruc Onesine, agent spécial principal ; 6. DAOUDA STALATOU Dalla, secrétaire d’administration ; 47. MPOKOLO SAMAYALE Christ Bebel, secrétaire d’administration ; 7. DIOBO Justin, secrétaire principal d’administration ; 48. NDINGA Auguste Lucien Théophile, attaché des douanes ; 8. 8-EBARA Godrèche Shabrovick, secrétaire d’administration ; 49. NDZILA Adolphe, brigadier chef ; 9. EBO Clotaire, instituteur adjoint ; 51. NGANGA MOKELI Gislain, contrôleur d’élevage ; 10. EBOKE Jean Alfred Marie François, secrétaire d’administration ; 11. EBOKE Victor Bruno, secrétaire d’administration ; 12. ENGAMBE, BAWABARE, maître d’éducation physique ; 13. ENONGUY Gavie Tevie, secrétaire principal d’administration ; 14. FOUNA Fortune, attaché des douanes ; 15. GALEKOUA ANSALI Doria, agent spécial principal ; 16. GANGOUE Nasty Charel, commis des SAF ; 17. GANONGO OSSOHO Auguste Adam, agent spécial principal ; 18. GNAMAYE Jean, agent subalterne de bureau ; 19. HONDJUILA GANTSUI, secrétaire d’administration ; 20. IBARA Didier Simplice, secrétaire d’administration ; 21. ITOUA Jean Claude, administrateur adjoint des SAF ; 22. ITOUA NDINGA Gildas Mickaël, lieutenant des douanes ; 23. ITOUA Nicolas, commis des SAF ; 24. KAMBA Aurélie, secrétaire principal d’administration ; 25. KEMENI Clauvic, commis des SAF ; 26. KIBEZI Jacob, vérificateur des douanes ; 27. KOMBO Brutho Magloire, attaché des douanes ; 28. KOUETO Honoré, commis des SAF ; 29. KOUMOU Abel Robert, secrétaire d’administration ; 30. KOUTOUPOT Marina, secrétaire d’administration ; 31. LEMOUAN Robbin, attaché des douanes ; 32. LILONGA Lilian Prelle, secrétaire d’administration ; 33. MABANZA Michel ; contrôleur des douanes ; 34. MAHOUATA Gloire Divine, agent spécial principal ; 35. MAKONDZO Jean Serge, agent subalterne de bureau ; 36. MALONGA Remy Jean De Dieu, vérificateur des douanes ; 37. MANTSANGA-MPOUKI Richard, vérificateur des douanes ; 38. MAYIMA MASSALA Flocie Faustine, vérificateur ; des douanes ; 39. MAZABOU NDIAGOLO Michelle Stelle, agent subalterne de bureau ; 50. NGAIBIO Armand Gislain, contrôleur d’Elevage ; 52. NGANGOUE Jean, agent spécial ; 53. NGONDA Luc Désiré, vérificateur des douanes ; 54. NGORA Gérard, secrétaire d’administration ; 55. NGOUABI Bruno, attaché des SAF ; 56. NKOUNKOU David, brigadier des douanes ; 57. OKEMBA ANGOYA Pépin Wilfrid, agent subalterne de bureau ; 58. OKOKO MOUABA Raymond, attaché des douanes ; 59. ONDONGO Isidore, vérificateur des douanes ; 60. OPANDHAS Audrey Carine, secrétaire d’administration ; 61. PASSY KAMBA Hugues, attaché des douanes ; 62. SAMBA Benjamin, brigadier chef des douanes ; 63. SEHOU Herman Juvénal, commis des SAF ; 64. YAMAKA Joël Hermès chauffeur. Division de la surveillance douanière de Kouilou 1. ANDZILIKI Angélique, secrétaire d’administration ; 2. APOUASSA ONDZE Rachel, vérificateur des douanes ; 3. BIAMAMBOU née OUALOUWA, monitrice sociale ; 4. BIKOUMOU née BAMANA MATONDO Joséphine, capitaine des douanes ; 5. DJEMBO Jean Félix, adjudant des douanes ; 6. EBIMBA AKOULOU Denis, secrétaire principal d’administration ; 7. ELENGA Norbert, attaché des douanes ; 8. ENTIETIELE, lieutenant des douanes ; 9. ESSOULI Marcel, attaché des douanes ; 10. ETA Chantal Clarisse, vérificateur des douanes ; 11. FOUEMINA MAMBOU Prisca, vérificateur des douanes ; 12. GOLIELE EBELE Guylène, adjudant des douanes ; 13. GOMES Léa Chris, vérificateur des douanes ; 14. IBARASSENGO née NGAKOSSO Rose Annie, vérificateur des douanes ; Magazine Espace Douance N°18 43 Espace Douane MOUVEMENT DU PERSONNEL 15. IBATA Casimir, attaché des douanes ; 58. SAMBA Berthe, vérificateur des douanes ; 16. IKOLAKOUMOU Anne Marie, vérificateur des douanes ; 17. ITOUA Christine, vérificateur des douanes ; 59. TCHISSAMBOU BOUANGA Biémet Gilbert, attaché des douanes ; 18. ITOUA Claver Marie Valence, attaché des douanes ; 60. TSIKASSISSA Germaine, attaché des douanes. 19. KINKOLO Bienvenu Didier, vérificateur des douanes ; 61. YOBY née LOPES Henriette Esperance, vérificateur des douanes ; 20. KOSSO née AKASSA Bernadette, secrétaire principal d’administration ; 21. KOUAKOUA Jean Fréderic, attaché des douanes ; Division de la surveillance douanière de Pointe- Noire 22. KYSSAMA-BOUEYA, vérificateur des douanes ; 23. LEKANDZA Etienne, agent spécial principal ; 1. AKIANA Avel Caroline, agent spécial principal ; 24. LEMBOMA Daniel, vérificateur des douanes ; 2. AKOLI PEA Emma Victorine, secrétaire d’administration ; 25. LOUBADI née KODIA Brigitte ; vérificateur des douanes ; 3. AMOUNA GONKALKA Ulrich Eudes, vérificateur des douanes ; 26. LOUFOUKOU Jacques, vérificateur des douanes ; 27. MABOUERE Alphonsine, lieutenant des douanes ; 28. MABOUKOU MBANI Julienne, vérificateur des douanes ; 29. MBEMBA Cyriaque, vérificateur des douanes ; 30. MBIKA née MABOUSSOU Marianne ; vérificateur des douanes ; 31. MBOU Joceline, agent subalterne de bureau ; 32. MBOUANI Albert, attaché des douanes ; 4. BAMANA Gaston, capitaine des douanes ; 5. BANGA BIASSALA DIEBE Evelyne Mickaëlle, agent spécial principal 6. BANIEKOUNA Germain, secrétaire principal d’administration ; 7. BATEKOUA Lydie, vérificateur des douanes ; 8. BAYONNE Alphonse, vérificateur des douanes ; 33. MBOUSSA Pierre Bruno, secrétaire d’administration ; 9. BITSI MANGANGA Gualbert Dimitri, secrétaire d’administration ; 34. MIAKATINDILA née NGATSINA Rosalie, lieutenant des douanes ; 10. BOUITY Honoré, vérificateur des douanes ; 35. MIKINDOU née MOUEME Pierrette, vérificateur des douanes ; 12. DOUNIAMA Zoser Uriel, commis des SAF ; 36. MILANDOU DIAFOUKA Grisailla Marlene, secrétaire d’administration ; 11. CONGOLEA Alain secrétaire d’administration ; 13. EKIAM Nervis Norel, secrétaire d’administration ; 14. ELEKE Alice Béatrice, vérificateur des douanes ; 37. MISSENGUET née FOUTOU Bernadette, vérificateur des douanes ; 15. ETOUMBAKOUNDOU Rosette, secrétaire d’administration ; 38. MISSIE Martine, adjudant des douanes ; 16. GAIBIO OSSOMBEA Olga, brigadier ; 39. MIZONZO Pascal, attaché des douanes ; 17. GALLO Aubierge, secrétaire d’administration ; 40. MOLEBE née INDONGA, Margueritte, adjudant des douanes ; 18. GANDZAN Richard, agent subalterne de bureau ; 41. MOUAYA Marcel, attaché des douanes ; 20. GATSE NGOYO Jérôme, agent subalterne de bureau ; 42. MOUKOKO MOUSSAOU Norbert, vérificateur des douanes ; 21. HOMBESSA Paul, attaché des douanes ; 43. NDONGA Née MAFOUTA Raph Rodrigue Aurélie, vérificateur des douanes ; 22. IBARA Gisèle Florence, secrétaire principal d’administration ; 44. NGAKOSSO Isabelle, secrétaire d’administration ; 23. IBARRA ODOU Arno, attaché des douanes ; 45. NGOUALA-NGOUALA née NGOMA Marie Jeanne, attaché des douanes ; 24. KIBANGOU Jean Valentin Salem, secrétaire d’administration ; 46. NGOUAMA KAKINDE Roger, vérificateur des douanes ; 25. KIBANGOU MBOUMBA, vérificateur des douanes ; 47. NGUIMBI Jean Bienvenu, commis des SAF ; 26. KINAKITO Ghislain, vérificateur des douanes ; 48. NIANGA Ludovic, vérificateur des douanes ; 27. KINTSIBA Jules, vérificateur des douanes ; 49. NKAYA Ivan Christian, vérificateur des douanes ; 28. KOKOLO Guy Michel, vérificateur des douanes ; 50. NSOMPI Félicité Liliane, secrétaire principal d’administration ; 29. KOUETO Jacob Bernard, attaché des douanes ; 51. NSOUNGAMENA Robert, vérificateur des douanes ; 52. NTSIETE Serge Léandre, secrétaire d’administration ; 31. MAKELA Juvel Telly Britess, secrétaire principal d’administration ; 53. NZONDO Claudette, vérificateur des douanes ; 32. MALOGHI Moïse, instituteur ; 54. OBORASSIMI KOLOBONGO David, adjudant des douanes ; 33. MALOUMBI SAMBA Charles, commis des SAF ; 55. OCKANDO née MIATAOUA Gertrude, secrétaire principal d’administration ; 34. MATSOUELE NZONZI Jacques, attaché des douanes ; 56. 56-OKAMBA née BAKAYA Sylvie, secrétaire d’administration ; 36. MBOU Aubin Rech, agent spécial principal ; 57. 57-ONDONGH OCKOUOD Jodelle, secrétaire d’administration ; 44 Magazine Espace Douane N° 18 19. GANKI François, brigadier chef ; 30. LISSASSI Mathurin, secrétaire d’administration ; 35. MBIMI Célestine, vérificateur des douanes ; 37. MBOUALA Roseline, contrôleur des douanes ; 38. MBOYO BOSSEKO Jean de Dieu, secrétaire principal d’administration ; Espace Douane MOUVEMENT DU PERSONNEL 39. MIAYOUKOU Gilardi Michel, secrétaire principal d’administration ; 40. MIEMOUKANDA Jean Baptiste, lieutenant des douanes ; 41. MONGANDA Raymonde, vérificateur des douanes ; 42. MPIKA NKAYA Jean Claude, attaché des douanes ; 43. NGANGALE MBAMA Jacques, agent spécial principal ; 24. POUKI Joseph, secrétaire principal d’administration; 25. SEOSSOLO Hilarion Servais, vérificateur des douanes. Division de la surveillance douanière de la Sangha 44. NGOULOU MISSIE Antoine, vérificateur des douanes ; 1. AKOUELE Emmanuel, secrétaire principal d’administration ; 45. NSABU Gabriel, attaché des SAF ; 2. AMBOU Jean Charles, secrétaire d’administration ; 46. OBA Galinze Herzilie, vérificateur des douanes ; 3. ATIPO Paul Cyriaque, vérificateur des douanes ; 47. OBAMI Ninelle Daniella, secrétaire principal d’administration ; 4. BELOLO François, capitaine des douanes ; 48. OBENGA Stéphane, vérificateur des douanes ; 49. OKO Georges, vérificateur des douanes ; 6. BOYEKE Guy Richard, secrétaire principal d’administration ; 50. OMBEROWA Serge Richard, agent spécial principal ; 7. DIAMESSO Léonard, brigadier chef ; 51. OPINA Jean, administrateur adjoint ; 8. DIATA René, vérificateur des douanes ; 52. OSSENGUE Michel Davy, adjudant des douanes ; 9. DIMIX Gérard Destin, vérificateur des douanes ; 53. SAMBA Sébastien Paul, inspecteur adjoint des douanes ; 10. EKOU Juvénal Jonas; vérificateur des douanes ; 54. TCHICAYA Célestin, vérificateur des douanes ; 11. GOUAKAMABE Rock, vérificateur des douanes ; 55. TCHIVONGO Antoine Pierre, lieutenant des douanes ; 12. GUIMBI Clément, agent subalterne de bureau; 56. THATY Irène Marie Claire, secrétaire d’administration ; 13. IPEMOSSO Jules, agent subalterne de bureau ; 57. TONY LETEMBE Ilitch Edgard, Adjudant des douanes ; 14. KABA DZIGOUELE Herman ; 58. TONY LETEMBE Havel Papy, secretaries d’administration ; 15. KABAT Armand Denis, attaché des douanes ; 59. TOUNDOUKA Germain, vérificateur des douanes ; 17. LOUHEMBA David, vérificateur ; 60. YOUNGA Albert, vérificateur des douanes. 18. MABIALA Fréderic, secrétaire d’administration ; 5. BOULA ELLANGA Romaric, agent spécial principal ; 16. KOULOUKIABONGA Robert, contrôleur des douanes ; 19. MAMBIDI Clay, agent subalterne de bureau ; Division de la surveillance douanière du Niari 20. 20.MAMPOLO Guy Blaise, assistant sanitaire ; 21. MBON Albert, contrôleur des douanes ; 1. AKOUALA Nicolas, secrétaire principal d’administration ; 22. MOIGNI Olivier Bruno, commis des SAF ; 2. BAKALA Charles Robert, attaché des SAF ; 3. BOKOKO Fridolin, secrétaire principal d’administration ; 23. MOUANDZIBI Patrick, secrétaire principal d’administration ; 4. BOUMBA NSOKO Edith Albertine, attaché des SAF ; 24. MOUSSOYI Benjamin, secrétaire d’administration ; 5. GAMBOMI NGALEBAYI Pacifique, secrétaire d’administration ; 25. MOUSSSOUNDA TAMBIKA Roland ; 6. ITOUA Ghislain, secrétaire principal d’administration ; 27. NGANDZAMI Liélé Docrovet, vérificateur des douanes; 7. LEKOMBA Jean Claude, secrétaire d’administration ; 28. NGANGOYE Paul, agent subalterne de bureau ; 8. LEMBESSI Claudette, secrétaire principal d’administraLESSIA Francis, secrétaire principal d’administration ; 29. NGANGUIA André, secrétaire d’administration ; 9. LOCKO Crépin Cyriaque, secrétaire principal d’administration ; 10. LOUVILA Ignace, attaché des SAF ; 11. MAHOUA Joël, instituteur adjoint ; 12. MAHOUNGOU NGOMA, vérificateur des douanes ; 13. MASSENGO Antoine, vérificateur des douanes ; 14. MFINA SAMBA Françoise, attaché des SAF ; 15. MIENANZAMBI Justin, commis des SAF ; 16. MOUKONDO Fortuné Achille, attaché des SAF ; 17. MOULOUNDA Antoine, agent subalterne de bureau ; 18. MPASSI SAMBA Robert, .vérificateur des douanes ; 19. NGAMI Augustin, vérificateur des douanes ; 20. 21-NKOUIZOULOU MASSOUMOU Alphonse, secrétaire d’administration ; 21. NTARI Henri Charles Maurice, contrôleurs des douanes ; 22. NZALABANTOU Laurent, attaché des SAF ; 23. NZENGUI ILAHOU Robert, secrétaire principal d’administration; 26. NGAKENI Yannick, secrétaire d’administration ; 30. NGATSEKE OYELECKI Kévin Martial, vérificateur des douanes ; 31. 31.NGOULOUBI Melaine Gladys, vérificateur des douanes; 32. 32.NSOUKA Guy Christian, attaché des douanes ; 33. 33.NZINKA MBEMBA Anicet, adjudant des douanes ; 34. 34.TEMBET Alder, vérificateur des douanes ; 35. 35.YOMBO Jacqueline, vérificateur des douanes. Division de la surveillance douanière de la Cuvette Ouest 1. BIGOUNDOU DIMI Rick Pierre, commis des SAF ; 2. DIMI Arsène ; 3. ELENGA LENDOUBI Patrick, agent spécial ; 4. GALOUO Jean Francis, agent spécial ; 5. GAMVE Blaise, administrateur des SAF ; 6. GOUEMO KAYAD secrétaire d’administration ; 7. ITOUA Valentin, instituteur ; 8. ONDZET ONDELE, vérificateur des douanes. Magazine Espace Douance N°18 45 Espace Douane MOUVEMENT DU PERSONNEL Division de la surveillance douanière de la Cuvette 10. NGOMA MPASSI, agent spécial principal ; 11. NIAMBA Arsène Stevie, vérificateur des douanes ; 1. BAKATOULA Mayel Bealy, secrétaire d’administration; 2. MAMBOUANA Jean Jacques, secrétaire principal d’administration ; 3. MBOLA GALEBAYE Ulrich Fernel, secrétaire d’administration ; 4. PIOZZA Jean Richard, secrétaire d’administration. Division de la surveillance douanière du Pool 12. PASSY KHOUM Glovan, vérificateur des douanes. Division de la surveillance douanière de la Lékoumou 1. KIBEZI Jacob, vérificateur des douanes ; 2. MBEMBA Jean, vérificateur des douanes ; 3. MBOU NKOUA Albert, attaché des douanes ; 4. NGOUMBA Mathurin, vérificateur ; 5. NYANGA Nicolas, vérificateur des douanes. 1. BALOSSA Albert, attaché des SAF ; 2. BILOUNGOULOU Dieudonné, inspecteur adjoint des douanes ; 3. IKONI-VOUSSA Octave, secrétaire d’administration ; 4. ITOUA Nadège Carine Ndaya, contrôleur des douanes ; 5. MALONGA Grégoire, attaché des douanes ; 6. MBAMA Rufin, vérificateur des douanes ; 7. MOUKOULA Jean Didier, contrôleur des douanes ; 8. NGAMBOU Jean Charles, secrétaire d’administration ; 9. NGAMVOUKA Aloïs, technicien adjoint ; 10. TARY Fortuné, attaché des SAF. Division de la surveillance douanière des Plateaux 1. BOUMPOUTOU Mesmin, commis des SAF ; 2. MASSAMBA Urbain, secrétaire d’administration ; 3. NGATSONGO Alphonse, secrétaire principal d’administration. Division de la surveillance douanière de la Likouala 1. AYOMA OMBAMBI Richard, vérificateur des douanes ; Division de la surveillance douanière de la Bouenza 1. BIVIGOU MABIKA Josiane Nadia, commis des SAF ; 2. BOUAYI Jean Pierre, vérificateur des douanes ; 3. ELONGO Raoul Cleophas, vérificateur des douanes ; 4. MATINGOU LEKO Lunick Angel, vérificateur des douanes; 5. MATSIONA NANITELAMIO Cyriaque, secrétaire d’administration ; 2. BABIMA Omer, commis des SAF ; 3. DAMBA Alain, administrateur des SAF ; 4. ITOUA Charles Bienvenu, commis des SAF ; 5. KIMBAMBA NGAMBOU, vérificateur ; 6. LEHO Barthélemy, vérificateur des douanes ; 7. MOLIMO Jean Romain, lieutenant des douanes ; 8. MONGONDZA Rufin, secrétaire d’administration ; 9. NDALLA Jean William, vérificateur des douanes ; 10. NGANKAMA Ghislain, secrétaire d’administration ; 6. MBOUELA LIKIBI Gaétane, vérificateur des douanes ; 11. NGANONGO Albert, agent subalterne de bureau ; 7. MOBONA Urbain, secrétaire d’administration ; 12. NGOUOMBA MPARI Hugues, secrétaire principal d’administration ; 8. MOPOLO Gabriel, agent spécial principal ; 9. NGATSAKO MAYANDI Judicaël, secrétaire d’administration ; 13. NKOU Faustin, lieutenant des douanes ; 14. NSENDE NDALLA Brunel, vérificateur des douanes ; 15. ONKOURI Victor, lieutenant des douanes. @ Agents des douanes, Opérateurs économiques, Partenaires, Usagers, Pouvoirs publics, Grand public, Chercheurs, Professeurs, Enseignants, Etudiants, Elèves…. 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