Photographie numérique dentaire clinique

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Photographie numérique dentaire clinique
spécial _
Photographie numérique
dentaire clinique
Auteur_
cliniques et de projecteurs à carrousel, représentait la norme
d’excellence dans le monde dentaire comme dans le monde médical.
Ces dix dernières années, l’accessibilité à la photographie numérique, aux systèmes d’imagerie numériques et aux logiciels
de présentation numérique, a
révolutionné les salles de cours
et de conférences.
Fig. 1a
Fig. 1b
Figs. 1a & b_Objectif Canon EOS 40D
105 mm avec flash annulaire et
systèmes de double flash (SLR).
_Dans notre société actuelle, où se mêlent les
attentes très élevées des patients et le nombre accru des contestations, surtout dans le domaine de
la dentisterie esthétique, il est indispensable de bien
gérer les dossiers. La photographie clinique est un
outil très spécifique dans la pratique générale pour
documenter un traitement, en particulier lorsqu’il
se rapporte à un cas esthétique.1
La photographie clinique et la présentation académique ont beaucoup évolué au cours de la dernière décennie.2 Avant, l’utilisation de diapositives
Fig. 2_Nikon Coolpix 4500 (visée et
déclenchement automatique).
Fig. 3_Nikon Coolpix 4500 avec
anneau lumineux (visée et
déclenchement automatique).
CAD/CAM
1
Fig. 2
Avant la percée de la photographie numérique, l’achat de
matériel et d’accessoires au format 35 mm, dédiés à la photographie dentaire, représentait
un investissement important, et il était plutôt réservé aux chirurgiens-dentistes qui se passionnaient pour la photographie amateur.3 Depuis l’essor des appareils photographiques numériques, les
coûts ont diminué assez considérablement et la
plupart des praticiens ont pu acquérir ce matériel
pour l’exercice quotidien de leur profession. Les
principaux avantages du numérique par rapport à
la photographie argentique, sont l’acquisition
d’images instantanées, la réduction des coûts de
développement des films et une courbe d’apprentissage relativement simple.
Fig. 3
spécial _
Fig. 4
Il est très difficile de prendre de vitesse la technologie, elle évolue au jour le jour à un rythme effréné et
nous serons toujours à la traîne. Donc, inutile de nous
imaginer que nous pourrons utiliser notre matériel
numérique jusqu’à la fin de nos jours ; dans deux ou
trois ans, il sera dépassé. Avec le temps, au fur et à mesure que nos compétences et nos connaissances de la
photographie numérique s’affirment, nous sommes
aussi tentés d’améliorer nos anciennes photos et par
conséquent un réinvestissement dans cette technologie fait partie des enjeux de la quête d’excellence.
L’un des grands avantages que la photographie
numérique nous apporte est la possibilité de visionner
instantanément les images et de les traiter de maintes
façons, notamment en améliorant la luminosité et le
contraste, en effectuant un recadrage, en modifiant
les teintes et le niveau de saturation, en ajoutant du
texte et des symboles, en utilisant un logiciel.
_Types d’appareils photographiques
La gamme reflex mono-objectif numérique
(ou DSLR, pour Digital Single-Lens Reflex), se
compose d’appareils photographiques haut
de gamme, conçus pour les semi-professionnels et les professionnels (Figs. 1a et b). Depuis peu, la plupart des grandes marques de
dispositifs photographiques, ont développé
une série d’appareils DSLR à des prix abordables, qui nous permettent avec le temps, de
développer nos talents en matière de photographies cliniques pour atteindre un niveau
d’efficacité plus élevé dans l’exercice de notre
profession.
Les appareils photographiques DSLR offrent
l’avantage d’être équipés d’objectifs interchangeables, notamment des objectifs macro et des téléobjectifs, des objectifs gradués
et des ports, pour y connecter des flashes
auxiliaires, tels qu’un flash annulaire ou un
système double flash. Il est également possible de choisir entre des appareils à mise au
point manuelle ou automatique. Bien que les
appareils photographiques actuels puissent
contrôler automatiquement un certain
nombre de réglages importants des niveaux
Fig. 5
d’exposition et de flash, ces derniers peuvent normalement être réglés manuellement.
Ces types d’appareils photographiques peuvent se
révéler coûteux et encombrants à utiliser en photographie clinique. Un bon nombre d’appareils numériques à mise au point et déclenchement automatique, sont disponibles à des prix raisonnables et
prennent d’excellents clichés cliniques, même à un
niveau macro. J’utilise un Nikon Coolpix 4500 (Figs.
2 et 3) depuis 2003. Il me permet de prendre des photos macro jusqu’à une distance maximale de 2 cm de
l’objet et j’en ai obtenu de très bons résultats
(Figs. 6-14).
Comparés aux DSLR, les appareils photographiques
plus petits, à mise au point et déclenchement automatique, ont l’avantage d’être moins encombrants,
plus légers et compacts et ils conviennent parfaitement dans la plupart des cas cliniques. Ils évitent
également de multiples changements d’objectifs.
Fig. 6
Fig. 4_Une petite ouverture donne
une profondeur de champ longue.
Fig. 5_Une grande ouverture donne
une profondeur de champ courte.
Fig. 6_Vue frontale.
Fig. 7_Vue latérale droite prise avec
un miroir.
Fig. 8_Vue latérale gauche prise
avec un miroir.
Fig. 9_Vue de l’occlusion supérieure
prise avec un miroir.
Fig. 10_Vue de l’occlusion inférieure
prise avec un miroir.
Fig. 11a_Vue latérale droite prise
avec un miroir.
Fig. 11b_Vue latérale droite, lèvres
rétractées, sans utilisation de miroir.
Fig. 7
Fig. 8
Fig. 9
Fig. 10
Fig. 11a
Fig. 11b
CAD/CAM
1
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posé mais non développé. Ceci signifie que le
photographe peut obtenir la meilleure qualité d’image possible, immédiatement ou
ultérieurement. Ce format est surtout utilisé
en photographie professionnelle.
Fig. 12
Fig. 14a
Fig. 13
Fig. 14b
Figs. 12 et 13_L’arrière-plan noir
améliore la qualité d’image et
accentue les zones translucides
des dents.
Fig. 14a_Image d’un film
radiographie prise avec lightbox.
Fig. 14b_Même image manipulée
avec le logiciel GIMP éliminant la
saturation et permettant d’obtenir
une image en noir et blanc.
Fig. 15_Réglage de l’appareil photo
en noir et blanc et prise de vue du
film avec lightbox.
CAD/CAM
1
Fig. 15
_Jargon des appareils photographiques
numériques
Les appareils photographiques numériques capturent les images sous forme d’unités appelées
pixels. Un mégapixel est égal à un million de pixels.
Plus il y a de pixels dans une image, plus la résolution
est élevée. La résolution est surtout importante pour
la taille de l’impression et la quantité de détails que
contient une image, lorsqu’elle est visionnée sur un
écran d’ordinateur à un grossissement de 100/100.
L’impression des images est meilleure si le nombre
de mégapixels augmente. De nombreux photographes amateurs et professionnels travaillant en
numérique, recadrent leurs photos et en réduisent
parfois considérablement la taille pour cibler l’élément clé de l’image. Évidemment, plus la photo
contient de pixels, plus il est possible de la recadrer
tout en conservant une image utile.
Le format JPEG comprime le fichier et lorsqu’il est sauvegardé, il perd en qualité, ce qui
conduit aussi à une image moins bonne et
plus petite. Cependant, la qualité d’image est
plus que suffisante pour de nombreuses applications. Les fichiers de taille réduite facilitent aussi leur transmission électronique. Un
fichier au format TIFF est également comprimé mais il ne perd pas en qualité lors de la
sauvegarde ; par conséquent, les fichiers TIFF
sont plus grands que les JPEG. Les images au
format TIFF peuvent être utilisées avec des logiciels de présentation, le seul inconvénient
étant le risque de voir le programme tourner
plus lentement en raison du format de fichier plus
important. J’ai plutôt tendance à utiliser le format
JPEG pour sauvegarder les images, car elles sont facilement transférées dans l’ordinateur et peuvent
être utilisées pour des présentations.
_Normalisation des image
Il n’a jamais été plus aisé de prendre des photos normalisées et d’utiliser des images cliniques dont le
niveau de qualité élevé peut être contrôlé. La distance
focale peut être normalisée en fixant un morceau de fil
ou de chaîne dentaire sur le fond de l’appareil photographique et en le maintenant près d’une zone appropriée (le menton) de votre patient.4 Grâce à cette
astuce, vous avez la garantie d’être à la même distance
du patient pour toutes les prises de vue.
Je pense que six mégapixels sont suffisants pour
la photographie numérique clinique. Cette résolution nous permet d’utiliser les images pour une présentation aux patients et pour les visionner à l’aide
d’un logiciel tel que PowerPoint de Microsoft
(www.microsoft.com) ou d’un logiciel libre pouvant
être téléchargé sur l’internet, notamment OpenOffice (www.openoffice.org). Il est aussi possible
d’imprimer des images d’une taille raisonnable (300
x 450 mm) aux fins d’expositions d’affiches.
En ce qui concerne les photos macro, un objectif
macro et un flash annulaire pour appareil DSLR, permettent de prendre des images rapprochées du sujet.
Souvent, un anneau lumineux (généralement un anneau équipé de LED fixé sur l’objectif) est aussi disponible pour la plupart des appareils à mise au point et
déclenchement automatique (Fig. 3). L’acquisition de
tous ces accessoires n’est pas toujours indispensable
car il ne vous est pas nécessaire de vous approcher près
du patient. Ces appareils photographiques compensent automatiquement diverses conditions de luminosité et d’éclairage et certains peuvent compenser les
distances macro.
Les images peuvent être sauvegardées sur une
carte mémoire, CompactFlash (carte CF) ou Secure
Digital (carte SD), par exemple. Il existe de nombreux
formats de fichiers (RAW, JPEG et TIFF) qui ont tous
des finalités différentes. Un fichier encodé au format
RAW est comparable à l’image latente d’un film ex-
Si l’on s’approche trop près, certaines surfaces seront surexposées et d’autres seront privées du flash, ce
qui causera des ombres. La meilleure technique est de
rester loin du patient et d’utiliser le zoom optique pour
se rapprocher de la zone concernée. En agissant de la
sorte, vous demeurez suffisamment loin pour que le
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flash se disperse sur une surface plus large. Le montage numérique vous permet de recadrer et d’éliminer
tout objet sans rapport avec l’anatomie du patient. Si
l’image est prise à haute résolution, elle aura un grossissement suffisant, après le recadrage qui élimine les
structures indésirables (type de mode macro).5
Fig. 16_Utilisation du logiciel
OpenOffice Impress pour présenter
un cas.
Fig. 17_Échantillon de teintier
destiné au technicien de laboratoire.
_Fonctions de base
La majorité des appareils photographiques DSLR
sont équipés de quatre réglages (modes) de l’exposition et tous utilisent un système de mesure de l’exposition effectuée à travers l’objectif.
Mode priorité à l’ouverture
L’ouverture signifie l’ouverture de l’objectif. Ainsi,
le réglage permet au photographe de contrôler le degré d’ouverture de l’objectif, lors de la prise d’une
photo. Plus l’objectif est ouvert, plus la lumière peut
pénétrer dans l’appareil, et plus l’exposition est forte.
Une fois que la valeur de l’ouverture a été choisie, l’appareil sélectionne automatiquement la vitesse d’obturation correcte pour obtenir une exposition acceptable. En réglant la valeur de l’ouverture, le photographe décide de la profondeur de champ (zone de
netteté) dans l’image. Il est possible de sélectionner un
degré d’ouverture, exprimé à l’aide de la valeur f/ : une
petite valeur d’ouverture (une grande valeur f/) pour
obtenir une longue profondeur de champ (Fig. 4) et
une grande valeur de l’ouverture (une petite valeur f/)
pour une profondeur courte (Fig. 5).
Un problème avec la profondeur de champ est que
toute la dentition ne peut être photographiée avec
netteté, que si le plan focal est positionné minutieusement. Par conséquent, la mise au point ne doit pas
être effectuée en pointant sur les dents antérieures
(cercles jaunes de la Fig. 4). Pour une vue frontale, il
faut mettre au point sur la zone des canines (cercle
jaune de la Fig. 5).
Fig. 16
Fig. 17
Mode manuel
Le photographe sélectionne l’ouverture et la vitesse
d’obturation, mais le compteur intégré de l’appareil
peut toujours être utilisé pour calculer l’exposition
correcte.
En photographie dentaire, il est important de bien
maîtriser les caractéristiques de l’exposition. C’est
pourquoi les réglages de l’exposition en mode priorité
à l’ouverture ou en mode manuel, sont préférables.
Mode priorité obturateur
La vitesse d’obturation contrôle la quantité de lumière qui pénètre dans l’objectif lorsque la photo est
prise. Plus il souhaite de lumière, plus le photographe
doit réduire la vitesse d’obturation. Une fois que la vitesse d’obturation a été choisie, l’appareil sélectionne
automatiquement la valeur correcte de l’ouverture
pour parvenir à une exposition acceptable. Ce mode
n’est pas utilisé pour des photographies intrabuccales.
Mode programme (automatique)
L’appareil photographique sélectionne automatiquement l’ouverture et la vitesse d’obturation d’après
un programme intégré.
_Accessoires pour la photographie
intrabuccale
Les rétracteurs de joue et les miroirs pour photographie intrabuccale, sont des outils essentiels en
photographie dentaire (Tableau I). L’utilisation de ces
outils nous permet, nous les cliniciens, d’apprendre à
tout le personnel ce qu’est l’esprit d’équipe et de l’améliorer. Je pense qu’il est important de déléguer les
tâches de photographie intrabuccale aux autres
membres du personnel ; il est donc indispensable d’assurer un cours et de mettre l’accent sur la normalisation de toutes les prises de vue, afin que tous les
membres du personnel soient bien formés et possèdent les niveaux d’efficacité requis.
CAD/CAM
1
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Fig. 18_Outil de recadrage avec le
logiciel GIMP.
Fig. 19_L’image recadrée sans les
rétracteurs avec le logiciel GIMP.
Fig. 18
Fig. 19
L’orientation de l’image est essentielle. Le plan
occlusal doit être parallèle à l’axe horizontal du
cadre de la photographie à travers le viseur optique,
car une photographie prise du dessous sera déformée et modifiera la perspective des dents. Les photographies latérales doivent être prises perpendiculairement aux dents, au moyen d’un miroir (Figs. 7, 8
et 11a). Les photographies latérales prises sans miroir ne feront apparaître que quelques dents, vu que
la mise au point sera calculée sur les canines et les
premières prémolaires (Fig. 11b). Pour des vues occlusales, l’appareil photographique doit être le plus
perpendiculaire possible au miroir occlusal (Figs. 9
et 10).
Conseils pour la photographie dentaire
_Utilisez des rétracteurs de joue ;
_Utilisez des miroirs pour photo dentaire (chauffer avec le système « Three-in-one » (trois-en-un)
pour éliminer la buée et les gouttelettes de salive) ;
_Si l’image est trop brillante, augmentez la valeur f/ (réduit le diamètre de l’ouverture) ;
_Si l’image est trop sombre, diminuez la valeur f/ (augmente le diamètre de l’ouverture) ;
_Prenez autant de photographies que vous le souhaitez, vous pourrez les effacer par la suite.
Tableau I
Conseils pour les présentations dentaires
_Utilisez l’outil de recadrage pour supprimer les rétracteurs de joue de l’image ;
_Lorsque vous utilisez le logiciel de présentation, servez-vous d’un arrière-plan noir ou blanc pour
vos images ;
_Ménager les transitions, elles pourraient distraire l’assistance ;
_Et surtout, n’utilisez pas d’effets sonores.
Une manière d’améliorer l’image lors de la photographie de dents isolées, est d’utiliser un arrièreplan noir (contraste). L’arrière-plan noir améliore la
qualité d’image et accentue les zones translucides
des dents (Figs. 12 et 13).
_Radiographies
La photographie de radiographies à cliché simple
peut être difficile. Le film est placé sur une visionneuse de clichés radiographiques, puis la prise de
vue est réalisée. Dans la majorité des cas, l’image
présente une dominante vert de gris qui s’explique
par le clignotement de la lampe fluorescente de la
visionneuse, à la fréquence réseau. Pour l’essentiel,
il se peut que la lampe fluorescente clignote lorsque
la photo est prise, ce qui modifie la couleur de
l’image (Fig. 14a).
Il existe de nombreuses façons, bien que compliquées, de maîtriser la dominante de couleur, mais
nous avons trouvé deux méthodes qui semblent
produire les résultats souhaités plus facilement.
L’image peut être manipulée pour obtenir une image
en noir et blanc (Fig. 14b) au moyen d’un logiciel
payant tel qu’Adobe Photoshop (www.adobe.com)
ou d’un logiciel libre tel que GIMP (www.gimp.org).
La seconde technique — et la plus facile — est de régler l’appareil photo numérique pour une capture
d’images en noir et blanc (Fig. 15).
_Logiciel de présentation
Pour les présentations, j’utilise OpenOffice. Il est
pratiquement identique à l’Office de Microsoft ; la
Tableau II
Appareils photographiques DSLR recommandés et leurs réglages en photographie intrabuccale.
Appareil photographique
Flash
Réglage de puissance
Valeur de l’ouverture
Vitesse d’obturation
Nikon DSLR
Flash Nikon R1C1
TTL
f/22
1/160
Tableau III
CAD/CAM
1
Canon DSLR
Flash annulaire Sigma ou flash annulaire Canon
eTTL
f/25
1/125
Nikon DSLR
Flash annulaire Sigma
1/4
f/25
1/160
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Fig. 20a–c_Les ordinateurs tablettes
peuvent être utilisés comme un outil
didactique destiné aux patients.
Fig. 20a
seule différence est que vous pouvez sauvegarder
les documents dans tous les formats existants, tels
que ceux dont se servent MS Word et Google Docs.
OpenOffice propose un programme appelé Impress
qui est équivalant à PowerPoint. J’aime utiliser un
fond noir ou blanc pour mes diapositives, car il fait
d’autant plus ressortir les images sur les diapositives
(Fig. 16 ; Tableau II).
Ces présentations sont à la fois utilisées comme
outil didactique pour les patients et à des fins de
conférences. Je trouve également très utile de
prendre une photo de l’échantillon du teintier dont
la couleur est la plus proche de la dent adjacente, de
sorte que toutes les informations disponibles puissent être communiquées au technicien de laboratoire (Fig. 17). L’image est envoyée au laboratoire,
sous forme de fichier JPEG ou OpenOffice Impress.
Le technicien sera en mesure d’utiliser cette image
pour fabriquer une restauration ayant la nuance de
couleur et des caractéristiques correctes. Je prends
également des photos de toutes les restaurations et
greffes avant et après les interventions et je les communique au technicien dentaire, car il est rare que
cette personne voit le résultat de son travail in situ.
Fig. 20b
Fig. 20c
malisation des images permettra à tous les
membres de l’équipe dentaire d’obtenir des photos
de bonne qualité. L’une des retombées importantes
de la photographie numérique dentaire est la capacité de vérifier et d’améliorer les images.
Fait intéressant, alors que j’écrivais cet article, le
World Mobile Congress se tenait à Barcelone en février 2011. De nombreux ordinateurs que l’on désigne par « tablettes » ont été présentés à l’occasion
de cet événement (Fig. 20a–c). Ces tablettes plus
modernes, représentent un outil didactique très
utile pour les patients dans la pratique quotidienne.
Les images peuvent être archivées dans la tablette
puis importées dans le logiciel de présentation, ce
qui est plus pratique pour les patients. La tablette,
peut être utilisée par l’équipe dentaire, pour informer les patients. Il est important de savoir que la
photographie dentaire représente une part essentielle de la dentisterie et qu’elle est utilisée non seulement pour documenter mais également pour
représenter et éduquer._
Note de la rédaction : une liste complète des références est
disponible auprès de l’éditeur.
J’utilise en outre un autre logiciel libre (GIMP)
pour recadrer les images, en d’autres termes pour
éliminer tout dispositif de distraction, tel que les rétracteurs (Figs. 18 et 19 ; Tableau III). L’outil de rotation de ce logiciel permet de réorienter l’image si elle
n’est pas à niveau avec le plan horizontal. L’image est
très simplement sauvegardée et importée dans le
programme de présentation.
_Conclusion
Selon la loi de Moore, le nombre de transistors
dans un circuit intégré double chaque année, depuis
l’invention de ce type de circuit. D’après Moore,
cette tendance devrait se poursuivre. Nul doute
donc qu’au moment de l’impression de cet article, la
technologie des appareils photographiques aura
encore fait de nouveaux progrès, mais les principes
de la prise de vue seront toujours les mêmes. L’observation des règles simples pour garantir la nor-
CAD/CAM
Dr Amit Patel
est spécialiste en parodontie et
en implantologie, spécialiste
associé de l’hôpital dentaire de
Birmingham, conférencier clinique honoraire à l’école de
dentisterie de l’université de
Birmingham.
CAD/CAM
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