Triptyque, côté fleur bleue

Transcription

Triptyque, côté fleur bleue
Natacha TIBI
Triptyque, côté fleur bleue
Publié sur Scribay le 22/10/2015
Triptyque, côté fleur bleue
À propos de l'auteur
Ecrire... Extirper malaises enfouis ou communier avec son bonheur ?
Sans doute la façon la moins éphémère de vouloir transmettre des ressentis ;
pour ainsi s'aguerrir.
Là est la finalité de l'exercice : l'écriture va me permettre de me retrouver face à moi
même.
Je commence, je joue le jeu. Mêler et entremêlés les mots appris au fil des années,
pour voir si je suis capable : un défi, oui, sublime enjeu et non problématique.
Après avoir tant lu, comment commencer, quoi relater, que dire : je réfléchis...
Licence
Tous droits réservés
L'œuvre ne peut être distribuée, modifiée ou exploitée sans autorisation de l'auteur.
Triptyque, côté fleur bleue
Table des matières
Triptyque
Côté sombre
Sérénité
3
Triptyque, côté fleur bleue
Triptyque
Cher lecteur,
J'écris, un chapitre de vie vécue, un morceau de livre ou coeur ouvert, quelques
fonds de ma pensée, oui, je t'écris, à toi, lecteur :
le triptyque de mes humeurs avec simplicité, sans jeu de style, ni faux semblant,
parsemé de coupures de mes poèmes.
"Toutes ses lignes que je porte en moi, tel un livre,
Sont un paradis de sens, délices de l’esprit.
J’ai appris à les lire." (pourquoi écrire)
Il est insensé, voir démesuré, d'analyser le fonctionnement de ses propres pensées.
Faire sa propre analyse ! Je vais essayer, avec toute sincérité.
Ce côté "jolie" ou : expression si commune "fleur bleue" rassemble mes atouts de
"femme enfant". Ce faciès dou et délicat d'une femme fragile qui aime être protégée,
et s'émerveille peut être trop facilement de ce qui lui semble étonnant. D'humeur
agréable et égale, curieuse, et qui aime toucher à tout.
Sauf, à ce qui peut être dangereux ! Je reste une femme craintive qui aime la terre
ferme, les vraies valeurs et de part là, même, les personnes authentiques. Ces
dernières n'ont de l'intérêt pour moi que si, comme on le dit couramment "elles ne
jouent pas un jeu". Rien de plus désagréable que prétention et vanité.
Cette douceur s'accompagne d'une grande sensibilité, que je montre ou je cache. Je
peux facilement pleurer et rire comme rester de glace et sourire. Je me cache
lorsque je souffre, je pleure à l'intérieur, et je rumine ce qui a pu me faire du mal.
"S'imaginer rejoindre les étoiles ! Portée par les mots, tout un bonheur initial. Une
rêverie, oui, la plume grattant le vélin, emprunts fortuits de mon âme. Talent ou
verbe inopinée ? Hasard organisé, formant poésie ou récit, attirant la lecture.
Vous suivez : j'écris pour dire, pour m'exiler, m'inciter au voyage, là, sur la page. je
réitère : rejoindre les étoiles ? Si j'avais une chance, oui."
( être plume)
4
Triptyque, côté fleur bleue
Ce qui ressemble vu de l'extérieur à une femme calme et posée.
Ainsi, je dirai qu'ayant "mangé du pain noir" je recherche essentiellement la sérénité.
Je m'acharne sur elle, lien conducteur essentiel pour conserver mon bonheur.
"Bonheur, je te retiens...
L'ivresse de tes promesses d'aspirer à une vie délicieuse, a extirpé mon chagrin.
Je promet de ne pas te perdre ; bonheur !
Tu es devenu mien...
Car, je le revendique, à qui veut l'entendre : je suis heureuse." (bonheur tant
convoité)
Heureuse, par amour de proches, mis dans une bulle afin de mieux me "protéger",
ainsi les " protéger ".
J'avoue, je retiens ce côté protecteur, j'essaye, pour qu'il ne soit pas abusif.
J'évite alors d'exagérer et d'une certaine manière, dans ma retenue, j'ai tendance à
garder "tout" à l'intérieur. Je dois dire que mes retenues forment ainsi dans ma
conception d'esprit : des “noeuds”.
Par conséquent, j'éprouve le besoin, quelques fois, de les dénouer.
C'est mon côté sombre...
" Le mal, pourtant, je le soigne, mais en vain.
Au delà de mes frontières, le vent se lève presque inhumain.
Me rappelant toutes mes quêtes sur les chemins.
De plantes si douces, si fines, qui se doutait, ont soudainement changé, mon destin.
Souffle des rafales sur mes bourreaux, écrase, les vilains.
Au delà de mes frontières, le vent se lève, sur ma fin.
Je ne le sens pas, je l'entends, mais il ne peut pas souffler, tout mon chagrin.
Sur le bûcher, si j'ose, je te tendrai, enfin la main. "
(Au vent mauvais)
5
Triptyque, côté fleur bleue
Côté sombre
Mon côté sombre est ponctué d’événements troublants, mais qui au fil du temps
m’ont rendu gaillarde.
Ainsi, je pense à la perte de ma mère, trop tôt, la perte de mon ex-mari,
bouleversement de la vie de mes enfants. Le « ainsi va la vie » qui sonne, comme des
petits coups derrière la tête.
Mais on se relève, et pour autant, l’écriture exergue les nœuds noués au fil tu temps,
poèmes puissants, (je pense à notamment « Au vent mauvais ») avec des idées
obscures, (« mes Enfers ») m’aident, au même titre que l’amour de mon compagnon,
l’amour sans limite des mes enfants (« Va », « Lettre à mon papillon »), et diverses
rencontres, futiles, solides ou littéraire : nos échanges volatiles ("Face à Face
(écho)"),
de défaire un par un les nœuds de jadis.
Ainsi, les idées d’abandon, de mort, de sacrifices, de sorcellerie, sont un leurre
permettant à mon esprit de jouer avec le « spleen » qui s’installe de temps à autre
dans mon esprit.
Ecrire... Extirper malaises enfouis ou communier avec son bonheur ?
Sans doute la façon la moins éphémère de vouloir transmettre des ressentis ;
pour ainsi s'aguerrir.
(Pourquoi écrire)
Je me renferme, parle peu, ne rit plus, et ces occasions troublent, autant qu’elles me
troublent moi-même, mais ne durent qu’un peu. Oui, heureusement, ne s'installent
que légèrement, ces états d'âme : régressions passives et douloureuses me
propulsent aussi vite qu'elles s'installent solidement, vers mon bonheur.
Sueurs tièdes perlant dans le dos.
Le rêve effrayant d'un enfermement :
Prise au piège, accroupie dans un petit cachot.
Git, sur le sol, la folle, yeux alevins, ruminant sa rage et crachant des mots en
murmure :
"J'irai, en vain peut être, me venger, arme au poing, je vous saignerais."
(Au vent mauvais)
La vie coule, entre le partage d’humeurs fleur bleue et morosité pointilleuse, coulant
de l’ennui, de l’exaspération voire, le désespoir face à des événements (qui sont,
6
Triptyque, côté fleur bleue
somme toute comme ça, face auxquels je ne peux rien faire, sauf d’attendre que le
temps passe, « fasse son œuvre ».)
Tout est silencieux autour de moi, il n'y a plus rien, tout m'a quitté.
L'atmosphère est lourde, tout s'efface, j'ai peur, je n'en peux plus.
Encore ces images qui se succèdent, des tas de bouts de mon vécu.
Dis moi ou je suis, je suis perdue.
(Apeurée)
Ce triptyque de mes états d’âme, cher lecteur, continue, inlassablement à rythmer
ma vie, et, d’acharnements en acharnements, forge petit à petit mon intérieur, mon
for intérieur.
Sur les premières pages gravés, les sourires, innés.
Le premier chapitre, aimer à vivre, chanter, dessiner, écrire, virevolter.
D'une écriture fleurie, chantante définissant un caractère affirmé.
Mon paradis à moi c’est donner.
J’introduis le partage de vos joies, vos douleurs, ne plus regretter.
En voulant aider tous mes personnages, les rassurer.
La vie dans mon livre est romanesque, je suis toute émoustillée.
Champagne de bonheur, j’y mets tout mon cœur, je suis exaltée.
Reste ouvert en mon cœur,
Lisez, le, mon paradis parfumé !
(Délice)
Ainsi, lecteur, je t’exposerai le dernier volet de ma face cachée, bien protégé : la
sérénité.
7
Triptyque, côté fleur bleue
Sérénité
Je pense que la sérénité s'acquiert au fil du temps, grâce aux années qui passent,
inexorablement.
Ce « Jadis », illumine mon présent, forge mon âme vieillissante, de moments en
moments vécus, j'ai périnisé douceur et objectivité.
J'ai laissé mes colères et mon acharnement. Il me suffit maintenant de m'expliquer et
laisser faire l'entendement.
De ce fait, si j'ai été entendu et non écouté, tant pis, j'opère maintenant ce que l'on
nomme le "lâcher prise".
Et je plonge dans mon bonheur. Je me concentre sur moi même ; évitant de me faire
mal, je fuis, je "gomme" des situations, des émotions : je me préserve... Et puis
j'écris...
Les textes sont de petits voyages, rien de géographique, des petites élévations de
l'âme, naturelles, sous aucune emprise, ni drogue, ni alcool. Que des rêves
initiatiques, je peaufine ma sérénité ; exempt d'agitation, mon calme ainsi m'invite au
voyage :
"Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté."
Je pense avoir terminé la petite "analyse" de moi même ; cher lecteur, ce ne sont que
des petits aspects de ma vie vécue...
Ma plume si légère me transporte, au gré de mon inspiration, voyageant entre les
mots, virevoltant entre les phrases, usant de ma grammaire de petite école, fouinant
dans le souvenir des figures de style, puisant dans mes idées, oui, tout ceci est
sémantique, vous suivez, je donne un sens à mon bonheur de vivre.
Et des brides de poèmes...
8

Documents pareils