Du côté de chez Zatopek - Quimper Footing Loisirs

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Du côté de chez Zatopek - Quimper Footing Loisirs
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
Du côté de chez Zatopek
Chronique sportive des Rederien Ar Braden, paraissant de temps en temps
“ Ténacité, courage et panache ”
N° 28 – mai 2004
En mai, fais ce qu’il te plaît :
des courses en veux-tu, en voilà !
Challenge de Cornouaille
SAINT-ÉVARZEC
Samedi 8 mai 2004 – 14,700 km
Dagobert BAJEUX trébuche à Saint-Évarzec
Ça y est, c’est bien parti pour le Challenge de Cornouaille 2004, les
locomotives du Braden démarrent plein pot et Saint-Évarzec constitue sur ce Challenge une étape
incontournable car très courue, c’est-à-dire synonyme de coefficients intéressants. En effet, pas
moins de 404 coureurs franchissaient la ligne au milieu des flon-flons de la fête foraine et sous un
beau soleil printanier.
La Mouette à fond les manettes
“ L‟hirondelle ne fait pas le printemps ”, et la Mouette non plus. Très impatient de retirer son
dossard pour sa première course de l’année, le commissaire GUILLOU, à bord de sa voiture (ou
était-ce une voiture volée ?), n’hésitait pas à doubler à vitesse excessive la Skoda d’un
représentant de « la France d’en bas », le lambda moyen PETIBON, dans les faubourgs de SaintÉvarzec puis s’enfilait discrètement dans un sens interdit pour atteindre au plus vite la salle où
étaient délivrés les précieux sésames. Le nouveau fan-club Skoda, qui compte déjà de nombreux
membres, s’en offusquait et pérorait contre la toute puissance des sbires de SARKOZY (1).
Serait-il aussi zélé sur la course ? Bernard GUILLOU, qui s’entraîne cette année loin de tout
regard indiscret, partait sans doute pour conforter son entraînement en vue de la course
Plouézoch - Carantec (21,100 km le 20 mai) qui constitue un des objectifs majeurs de sa saison.
On sait déjà qu’il ne revêtira pas le maillot de lumière aux armes de Jean-Marc NICOLAS puisqu’il
courra sous les couleurs de la Police aux côtés de – ou derrière – Jean-René GENTRIC et Yves
LE GOFF. Stéphane GUÉZINGAR devrait, à notre grand regret, compléter ce tableau digne des
frères DALTON. Mais, n’étant pas inscrits sous le nom générique des Rederiens, il y a peu de
chances que nous prenions connaissance des résultats. Deux espions pourront peut-être jouer les
(1) C’est bien Dominique DE VILLEPIN qui a repris la maison Poulagas mais l’esprit du petit Nicolas y rôde
encore.
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Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
indics, Gwéna DIVANACH, l’homme-lige du commissaire, et Georges KERVERN, le Nordiste de
service, qui devrait s’aligner sur le semi...
La tartelette de David reste sur l’estomac de... BAJEUX
Mais, après cette longue parenthèse visant à condamner les actes répréhensibles dont s’est rendu
coupable M. GUILLOU, revenons à Saint-Évarzec. Changement de parcours cette année,
raccourci d’un kilomètre et, si certain(e)s marathonien(ne)s assurent que plus c’est long plus c’est
bon, à Saint-É on pouvait affirmer : « plus c‟est court plus c‟est dur ! » En effet, la terrible côte de
Cavardy se dressait bien devant les concurrents mais, aux deux tiers de la montée, il fallait virer à
droite et dévaller un chemin de terre avant de gravir une côte encore plus coriace que celle de
Cavardy pour atteindre la fameuse chapelle Saint-Philibert. En l’absence remarquée de Yann
STÉPHAN, arrêté pour cause de tendinite naissante, Bernard LE BRUN, rentré la veille au soir de
la capitale alsacienne, n’allait pas rester pédaler dans la choucroûte et engrangeait un excellent
bonus en terminant 48ème de la course derrière Patrick BOUKHÉLIF et Jean-Claude LE LAY.
Intouchable Bernard. Derrière lui, la lutte faisait rage. Battu à Plomelin par un BAJEUX détonnant,
David DUVOLLET voulait à tout prix prendre sa revanche. Il se demandait déjà si la tarte aux
fraises engloutie à midi n’allait pas lui jouer un vilain tour ; sa petite femme très attentionnée lui
avait déjà ramené un délicieux chou à la crème de la boulangerie fouesnantaise où elle exerce,
que David avait vite fait de déguster avant de prendre le départ des premières Foulées de Brin
d’Avoine. Mais cette malheureuse tartelette avec quatre ou cinq gariguettes pleines de fructose
était pain bénit à côté du Kir breton et du verre de vin rouge que Jean-Yves BAJEUX s’était jeté
derrière la cravate au cours de la pasta-party organisée au domicile de monsieur et madame LE
NOURS avant la course. Alain avait beau marteler que les pâtes étaient bio – une habitude depuis
Brin d’Avoine –, celles-ci n’allaient pas faire décoller le Ch’timi dans la côte de Saint-Philibert.
Néanmoins on le voyait déjà aux avant-postes de la course, emmenant sur son porte-bagages un
excellent Gérard PÉRON et un très fringant Sylvain RIEUFREGIER. Ce dernier avait sagement su
abandonner à Plomelin, et c’est avec plaisir que nous le retrouvions à Saint-É. Bernard GUILLOU
ne s’affolait pas, le Challenge de Cornouaille n’est pas sa priorité et il n’allait pas perdre sa
jeunesse à suivre le trio précédemment cité.
Bruno sur la Croisette
Bruno NERZIC avait fait impression en débarquant dans le bourg, et les minettes varzécoises
entourèrent très vite le beau Bruno, ses lunettes noires et son blouson de cuir assorti lui donnant
des airs de Brad PITT des campagnes, mais notre star d’un jour allait être bientôt... déPITTé. Parti
en marquant Pierrot BOSSER à la culotte, Bruno s’arrêtait à l’issue de la première petite boucle
(3,500 km), mollet mal en point, pour le plus grand plaisir des jeunettes en folie auxquelles il allait
consacrer le reste de l’après-midi en dédicaçant cartes et posters.
Très forte impression à nouveau de la part de Pierrot BOSSER, il ne cesse de surprendre au fil
des courses et on se demande bien où il va s’arrêter. La semaine dernière nous l’avons surpris à
l’entraînement en compagnie de Bernard GUILLOU, un entraîneur qui sent le souffre ! En
consultant nos archives, nous pouvons constater l’évolution des coefficients de Pierre d’une année
sur l’autre :
Challenge 2003
Distance
Challenge 2004
Chrono
Coefficient
Chrono
Coefficient
0,5709
1:13:43
0,5155
Bannalec
16,200
1:15:55
Plomelin
16,000
non couru
1:16:00
0,5284
Saint-Évarzec
15,800 - 14,700
non couru
1:05:16
0,4183
Jacques LARZUL s’était également mêlé à la fête, mais Rodolphe HÉLIAS n’était pas là, peutêtre retenu par une compétition de bridge, sport hautement cérébral nous a-t-on dit.
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Petit cochon n’aies pas peur, tu vas chez Jean Tromeur ! (2)
Si Bernard LE BRUN ajoutait une nouvelle victoire (rederiennement parlant) à son riche palmarès,
on voyait à peine deux minutes plus tard débouler un David rayonnant qui avait mis la pâtée à
BAJEUX... Il tenait sa revanche, assortie d’une moyenne étonnante de 14,603 km/h et d’un
coefficient décoiffant de 0,2005. David avouait pourtant n’être pas à 100 % de ses moyens, la
balance accusant encore un solde trop positif d’environ cinq kilos. Cela pourrait donc nous
réserver d’autres surprises de taille ! Pour la troisième marche du podium, la lutte faisait rage
derrière. Le trio BAJEUX, RIEUFREGIER, PÉRON se tirait la bourre à qui mieux-mieux, BAJEUX
fonçant tel un brise-glace ; dans l’ultime tour, ils arrivaient ensemble au sommet de la côte de
Saint-Philibert, Jean-Yves suant et soufflant, « couinant comme un goret qu‟on emmènerait à
l‟abattoir » comme nous le rapportait Sylvain. Il restait à peine deux kilomètres à parcourir, mais
l’expérimenté Jean-Yves, sans doute habitué à recevoir un ravitaillement tous les quarts d’heure
chez Alain, s’arrêtait à la buvette et Gérard, pas né de la dernière pluie, plaçait une mine qui avait
tôt fait de décrocher le gars du Chnord. À l’arrivée, Gérard passait avec huit secondes d’avance
sur Jean-Yves et douze sur Sylvain, un beau tir groupé. Près de deux minutes de retard sur David
pour son poulain Jean-Yves, voilà qui compromettait fortement la toute jeune carrière de
préparateur physique d’Alain LE NOURS. Mais avec une moyenne supérieure à 14 km/h, notre
Ch’timi était loin de démériter, aujourd’hui il n’y avait rien à faire contre un David hypersonique.
Le commissaire, retour sur les chapeaux de roues
Bernard GUILLOU terminait en 152ème position son test, qualifié de concluant. Sans doute aussi
pressé de partir que d’arriver, il ne s’est guère attardé sur les lieux, la remise des prix n’est pas sa
tasse de thé. Jacques LARZUL, même privé de son gars Bruno, terminait dans les dix premiers...
de la seconde moitié du peloton. Il est loin le temps où Jacques attendait le dernier kilomètre pour
fondre sur PETIBON tel un lion sur la frêle antilope, maintenant il met la gomme dès les premiers
hectomètres et tue tout suspense. Quel dommage pour les spectateurs ! Christian terminait donc
avec la médaille en chocolat des Rederiens, avec un coefficient de 0,6609 pas si mauvais que ça.
Bronchite, bronches et shit
Gérard, l’homme au bandeau, avait enfin vaincu le signe indien, la forme revient et il connaîtra
encore souvent de stressants parcours avec de tels phénomènes de course. Comme le disait
Sylvain CHAVANEL, victime de bronchite et de diverses petites saletés en début d’année avant de
remporter les Quatre Jours de Dunkerque cyclistes, « le meilleur remède, c‟est la victoire ! ». Par
contre, la petite Annie, forte de ses derniers succès retentissants, en particulier à Brin d’Avoine,
pensait pouvoir s’aligner sur la distance à Saint-É, mais une tendinite naissante du côté de chez
Achille allait la priver de course. Elle ne perdait toutefois pas l’espoir de pouvoir prendre le départ
des 10 km de Pluguffan une semaine plus tard... Et le shit ? Shit citron ou shit orange ?
Dagobert BAJEUX mal culotté
Corentin GOURLAOUEN aurait bien rigolé. Malheureusement, c’est en sa mémoire que Dédé LE
FLOCH demandait aux coureurs d’observer une minute de silence sur la ligne de départ de la
course. Après avoir pris part à la course des 8 kilomètres à Plomelin, Corentin le cyclo était parti
dimanche matin pour un raid à vélo de 120 kilomètres, mais il n’est jamais rentré à la maison…
Pendant ce laps de temps, Dagobert BAJEUX s’aperçut qu’il avait mis sa culotte à l’envers.
« C‟est vrai, se dit le Ch’ti, je vais la remettre à l‟endroit ! ». Et, gesticulant au milieu de la foule de
coureurs impassibles, Dagobert BAJEUX passa sa minute de silence à remettre le gros « Q » de
son short de la fesse gauche sur la cuisse droite…
Saint Philibert priez pour nous
Saint-Evarzec a pour origine “ Tefridoc ”, un saint breton du VIème siècle. La paroisse de SaintÉvarzec (Sendefaduc) est mentionnée dès 1182, dans un inventaire des biens des Templiers en
(2) Publicité d’une charcuterie pleybennoise.
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Bretagne. Ceux-ci auraient possédé la terre du Mur, qui appartenait dès le XIVème siècle à la
famille du même nom. La seigneurie du Mur, puis celle de Moustoir (du breton mouster,
monastère, prieuré), dominent l’histoire de Saint-Évarzec jusqu’à l’époque de la Révolution.
On rencontre les appellations suivantes : Sendefaduc (en 1182), Sent Defridoc (en 1192-1202),
Sancteverdec (fin XVème siècle), Sainctevarzec (en 1535), Saint Évarsec (1553), Saint Évarzec (en
1629).
Saint Philibert, quant à lui, est invoqué pour les rhumatismes et pour les maux d'entrailles, et au
passage Jean-Yves BAJEUX priait pour que les reliefs du repas de la veille chez Alain ne
viennent joncher le chemin emprunté par les coureurs...
Trophée
Avec neuf coureurs à l’arrivée (abandon de Brad PITT), les Rederiens ne pouvaient guère
prétendre au trophée de l’équipe la plus représentée, et c’était donc les voisins concarnois qui
repartaient dans la Ville Bleue avec la coupe. Il faut dire qu’ils avaient fait fort avec leurs dix-neuf
coureurs !
Y’a nous et Yanoo
À Saint-Évarzec, c’est Daniel LE BIGOT qui officiait derrière l’appareil photo numérique du
Challenge de Cornouaille. Dès la remise des prix aux vainqueurs, les coureurs pouvaient
découvrir cette galerie de portraits d’athlètes en pleine action, parmi lesquels nos amis du Braden,
projetée sur grand écran. « C‟est normal pour des nains de jardin ! » aurait certainement déclaré
Bernard GUILLOU si celui-ci était resté jusqu’au bout de la fête ; mais il avait sans doute sa
propre cave à vin à visiter. Pour accompagner les images, il ne manquait que le son et les
couinements de Jean-Yves à l’approche de la chapelle Saint-Philibert... Les photos allaient ensuite
immédiatement rejoindre l’excellent site Internet du Challenge. Dans le même genre, il ne faut pas
non plus oublier de féliciter notre ami Jacques SALAUN qui anime depuis longtemps déjà le non
moins beau site Internet “ Yanoo ”, certainement classé parmi les « favoris » de nombreux
Rederiens.
PITON Royal
À Saint-Évarzec, il n’y avait pas de Kényans, ni de Burundais d’ailleurs, Jean-Claude
MUSHINGANTAHÉ défendant les couleurs du Quimper-Athlétisme aux Interclubs sur 5000
mètres, pas même de Didier LE GOFF, qui s’alignait à Bohars, aux Championnats de Bretagne
des 10 kilomètres, Alain DOUGUET non plus, que l’on ne reverra que la semaine suivante à
Pluguffan pour un retour gagnant, ni de Nordistes, MELLAZA, TOUDIC, GARNIEL ou LE VELLY
lorgnant sur le Challenge Mutouest… Fanch PITON en profitait donc pour inscrire son nom au
palmarès de Saint-É, avec à la clef un coefficient extrémement intéressant : 0,002475. Le PITON
Royal est un animal dangereux…
Temps de passage du dossard 287 à Saint-Évarzec :
1 km : .......... 4’44’’
10 km : ........ 49’09’’
(25‟31‟‟)
23’38’’
(23‟38‟‟)
1h11’18’’
5 km :
14,7 km :
Marathon de Sénart
Notre ami MOUMOU, insatiable, termine second, et premier vétéran, du marathon de Sénart
(Essonne) remporté par Yannick DJOUADI en 2h27’06’’. En 2h27’28’’, MOUMOU le vieux renard
reste toujours dans l’élite. 999 coureurs terminent cette épreuve qui, au fil des années, prend du
galon.
Sainte Estelle
Le 11 mai, c’était la Sainte Estelle. Estelle LE HARZIC ? Rappelons que cette belle athlète, pour
laquelle Gérard a les yeux de Chimène, a entamé une belle saison puisque, si elle n’a pas couru
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Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
au Braden, on a pu la remarquer sur la seconde marche du podium de la course des 5 kilomètres
de Brin d’Avoine derrière Sylvie CLOAREC. Muni de son inséparable carnet d’inscriptions, Alain
LE NOURS saura peut-être opérer le transfert du siècle et faire rentrer l’athlète de l’A.L.C.P. chez
les Rederiens…
Tombola
S’il ne faut pas rater la course de Saint-Évarzec pour le bon coefficient qu’on peut en retirer, il ne
faut pas non plus la rater pour sa très riche tombola. Pour une fois, il n’y avait pas de cave à
visiter et Bernard LE BRUN, Christian et Maria PETIBON, profitaient de l’aubaine pour assister et
à la remise des prix aux vainqueurs et au fameux tirage au sort.
Déjà gagnant du gros lot il y a une dizaine d’années (voyage à Paris en TGV 1ère classe), Christian
ne rentrait pas les mains vides : un sac à chaussures et un bon d’achat de 25 €. À Pluguffan, la
semaine suivante, parmi l’importante délégation de Rederiens restée pour la tombola, seuls Rémy
POULIQUEN et Jean-Marc NICOLAS gagnaient, mais ils étaient déjà repartis vers d’autres
réjouissances… Marina ne gagnait même pas un baptême de l’air… ce qui ne l’empêchait pas de
prendre l’avion dès le lendemain matin, à destination de la Turquie. Marina au pays des Ottomans,
sans doute une belle aventure.
Rappelons à nos amis tous les efforts que peut faire ce pays pour intégrer l’Union Européenne :
Retour à Nantes
Le
25
avril,
le
Polonais
Alexander
LABOUCHENKA remportait le marathon de
Saint-Sylvain d'Anjou dans le temps de
2h24’22’’. 376 coureurs terminaient la course,
contre 452 l’an passé, lorsque les Rederiens y
avaient participé. Au cours de ce marathon 2004,
on pouvait noter la présence du recordman du
marathon du Maine-et-Loire, Bernard DURAND.
Celui-ci, âgé aujourd’hui de 55 ans, avait promis
que si son record du Maine-et-Loire (2h17'22")
tenait 20 ans, il referait un marathon, si possible
en moins de trois heures.
Résultat des courses : le nom de Bernard
DURAND ne figure pas parmi les arrivants du
marathon de Saint-Sylvain.
Tiens, tiens, DURAND, c’est un nom qui nous dit
quelque chose ; ne serait-ce pas le vainqueur du
dernier marathon de Nantes ? Exact, et Sylvain
DURAND a de qui tenir puisque Bernard est son
père !
Rémy POULIQUEN va se faire voir chez les Grecs
À peine Marina revenue de Turquie, et après un court séjour à Corps-Nuds, Rémy POULIQUEN
franchit un échelon de plus dans l’érotisme éxotisme en s’accordant une semaine de vacances à
Corps Fous (orthographe non assurée), en Grèce. Au programme sirtaki, moussaka et Mouskouri.
À son âge, notre Rémy aurait dû opter pour Corps Doux (orthographe non assurée), en Espagne.
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Challenge de Cornouaille
SAINT-ÉVARZEC
Samedi 8 mai 2004 – 14,700 km
1
2
3
PITON François ........................................... 48:34 ........ (18,161 km/h) ..... (3’18’’)
GOASDUFF Mickaël .................................. 49:34
BRÉLIVET Patrick ...................................... 49:37
5
9
13
17
18
26
27
31
33
46
47
LE GUELLEC Ronan ......................................... 52:12
LE GOC Nicolas ................................................. 53:20
GUELLEC Bernard ............................................ 54:17
LE MAO Michel .................................................. 54:32
SOULAINE Patrick ............................................. 54:51
ère
CÉVENO Béatrice (1 ) ..................................... 56:02 ...........
LE BOT Corentin ................................................ 56:04
JONCOUR Hervé ............................................... 56:49
ème
PONZA Isabelle (2 ) ........................................ 56:53
BOUKHÉLIF Patrick .......................................... 57:58
LE LAY Jean-Claude ......................................... 58:02
LE BRUN Bernard (*) .................................... 58:13 .........
LE MOAN Patrick ............................................... 59:56
GUÉZENNEC Pierre .......................................... 1:00:00
DUVOLLET David (*) ..................................... 1:00:24 .......
ème
BERTRAND Anne (3 ) .................................... 1:00:26
DORE Patricia .................................................... 1:01:04
SAGREDO Max .................................................. 1:01:52
LE BIAVANT Alcime .......................................... 1:02:05
PÉRON Gérard (*) .......................................... 1:02:07 .......
BAJEUX Jean-Yves (*) ................................. 1:02:15 .......
RIEUFREGIER Sylvain (*) ............................ 1:02:19 .......
LE MEN Bruno ................................................... 1:02:21
ANDRO Éric ....................................................... 1:02:58
GARZUEL François ........................................... 1:03:17
GUILLOU Bernard (*) .................................... 1:04:28 .......
BOSSER Pierre (*) ......................................... 1:05:16 .......
FLAUX Patrick .................................................... 1:05:17
KERGOURLAY Jean-Yves ................................ 1:05:28
CANRY Élise ...................................................... 1:05:38
FEUNTEUN Jean-René ..................................... 1:06:06
LARZUL Jacques (*) ..................................... 1:07:26 .......
DERRIEN Marcel ............................................... 1:07:39
LE COZ Jean ..................................................... 1:07:53
FLOCH Jean-Yves ............................................. 1:09:01
SCHWARTZ Marie ............................................. 1:09:35
APPÉRÉ Valérie ................................................. 1:09:54
PETIBON Christian (*) .................................. 1:11:24 .......
TRESSARD Jean-Yves ...................................... 1:12:03
QUÉMÉRÉ Fabienne ......................................... 1:12:22
RIPAUD Yvon ..................................................... 1:12:32
GUILLOU André ................................................. 1:14:06
LE BIAVANT Annie ............................................ 1:14:50
LE GUYADER Aimé ........................................... 1:15:02
48
76
77
81
82
92
106
111
112
113
115
116
129
135
152
169
170
176
178
186
209
212
216
235
240
245
267
275
280
283
309
316
320
6
(15,741 km/h) .......... (3’49’’)
(15,150 km/h) ...... (3’58’’)
(14,603 km/h) ...... (4’07’’)
(14,199 km/h) ...... (4’14’’)
(14,169 km/h) ...... (4’14’’)
(14,154 km/h) ...... (4’14’’)
(13,681 km/h) ...... (4’23’’)
(13,514 km/h) ...... (4’26’’)
(13,080 km/h) ...... (4’35’’)
(12,353 km/h) ...... (4’51’’)
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
330
333
339
346
347
364
366
368
369
370
373
376
379
382
404
SINER Marylène ................................................. 1:15:50
BOUDOT Philippe .............................................. 1:16:02 ........... (11,600 km/h) .......... (5’10’’)
PICART Philippe ................................................ 1:17:04
LE BORGNE Émile ............................................ 1:17:41
QUEYRAUD Gérard ........................................... 1:17:47
TRIMAILLE Thierry ............................................ 1:19:17
NÉDÉLEC Geneviève ........................................ 1:19:26
YVONNOU Clément ........................................... 1:19:47
CONAN Michèle ................................................. 1:19:55
COADIC Gérard ................................................. 1:20:12
LE FLOCH Bruno ............................................... 1:20:48
GOURLAOUEN Jean ......................................... 1:21:26
LE HÉNAFF Albert ............................................. 1:22:56
FURIC Michel ..................................................... 1:23:30
GROIX Patrick (dernier) ..................................... 1:42:21 ........... (8,617 km/h) ......... (6’58’’)
_______________________________________________________________________________
Vol au-dessus d’un nid de coucous à Pluguffan
De notre envoyé spécial sur la course, Alain LE NOURS
Venu en observateur à Pluguffan pour
assister
à la 4ème étape du challenge Penn ar Bed, j'ai pu
découvrir du haut de la tour de contrôle de l'aéroport (3), en
compagnie des aiguilleurs du ciel, une petite escadrille de
Rederien ar Braden prête au décollage des 10 kilomètres (3
tours de circuit). Après un briefing débuté à 19h45 par le
Commandant de bord Gérard PÉRON, nous reconnaissons sur
la piste d'envol deux jeunes couples d'aviateurs, Jean-Marc et Michèle NICOLAS, et Jérôme et
Lydie LE GUEN, ainsi que les différents pilotes que sont Bernard LE BRUN, Stéphane
GUÉZINGAR, David DUVOLLET, Joël PHILIPPE, Jacques LARZUL, Christian PETIBON,
Bernard GUILLOU, Rémy POULIQUEN, Marina et Nicolas MORVAN, et Amanda LE GOFF. Et
c'est vers 20h00, une heure assez inhabituelle pour une course à pied, que fut donné le départ,
parmi les flonflons de la fête foraine. Environ 280 coureurs sur la ligne de départ, soit le double de
l'an passé. Les Foulées de Pluguffan décollent véritablement ; l'adhésion au Challenge Penn ar
Bed y est sans doute pour quelque chose. Il faut avoir que les Foulées de Pluguffan sont
organisées conjointement par le Comité des Fêtes et l'association “ les Zampoules aux pieds ” (4).
(3) L’aérodrome de Quimper-Pluguffan a été créé en 1932 ; en 1960 est assurée une première liaison avec
Paris, via Dinard.
(4) D'après les podologues (billet de René PÉREZ dans le Télégramme du 12 mai 2004), il est temps que
nous prenions en main nos pieds, car aucune autre partie de notre anatomie ne souffre d'autant de
négligence. Et ce n'est pas nouveau. Jadis on les appelait même les “ chers souffrants ”, en référence
conjointe aux éminents services qu'ils nous rendent, et aux avanies qu'on leur fait subir, les malheureux, plus
quotidiennement martyrisés que des coucougnettes dans un jean trop serré. Même le langage populaire ne
les a pas épargnés, puisqu'on a longtemps cru qu'il n'y avait pas plus bêtes que des pieds. Ce qui est faux.
Quand aux problèmes d'hygiène, on se contente de rappeler les propos du philosophe Michel COLUCCI
(1944-1986) qui, en parlant d'un de ses proches, affirmait qu'il avait “ les mains tellement sales qu'on aurait
dit des pieds ”. C'est dire l'image qu'on leur a collée.
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Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
C'est une véritable exhibition aérienne qui commence. À savoir le Mirage 2000, Bernard LE BRUN
qui, en décollant comme un fou, est pris en chasse par les deux Rafales, Stéphane GUÉZINGAR
et David DUVOLLET. Tous les trois distancent avec un amusement non dissimulé leur escorte, à
savoir Gérard PÉRON, Jean-Marc NICOLAS et Bernard GUILLOU alias la “ mouette ”, qui n'a pas
craint d'être happée et désintégrée par le réacteur du Fokker 100 assurant la liaison entre
Quimper et la capitale. Larguée en plein vol par un bombardier de la base, la fusée Jean-Marc
NICOLAS faillit bien franchir le mur du son et, malgré une riposte immédiate de ses poursuivants
qui firent quelques loopings, décrocha la 3ème place du podium. Handicapé par une vitesse
déficiente, l'avion furtif Joël PHILIPPE subira quelques turbulences et ne tardera pas à décrocher
de ce combat aérien ; ainsi que les deux Messerschmitt, Jacques LARZUL et Rémy POULIQUEN,
qui furent victimes d'une attaque à basse altitude. Ils réussiront finalement à se poser grâce à
leurs sièges éjectables.
Et que dire de notre Antoine DE SAINT-EXUPÉRY local (1900-1944), alias Christian PETIBON
bien sûr, sur son Lighting P38, dont on vient de retrouver l'épave au large de Marseille ? Eh bien, il
effectuait un petit vol, pas un petit bon, de reconnaissance au dessus de Pluguffan ; mais lui au
moins ne fera pas comme l'illustre auteur du “ Petit Prince ” et reviendra de mission, sain et sauf
(45mn et 22s).
La gente féminine n'avait pas du tout l'intention de jouer les hôtesses de l'air, et encore moins de
faire de la figuration. C'est Michèle NICOLAS qui, la première, prit en main les commandes du
Mystère 20, et mit plein gaz pour tailler en pièces ses rivales. Marina MORVAN avait certainement
trop la tête ailleurs, certainement dans les nuages, car en effet tout de suite après la course, le
temps de prendre une douche et la voilà partie pour l'aéroport voisin, destination : La Turquie. Elle
accompagna quand même Amanda LE GOFF, notre reine de la voltige aérienne sur son petit
Cessna, jusqu'à l'arrivée, en ne ménageant pas ses encouragements. Finalement Amanda
ajoutera un nouveau trophée à sa collection malgré les réserves portées par Marie-Louise
COUILLEAU.
Les instruments de navigation du Pilote de chasse Jérôme LE GUEN étaient trop rudimentaires
sur son Mig 29 pour atteindre Mach 1 (1000 km/h) et il préféra planer en charmante compagnie,
celle de Lydie bien entendu, en queue de peloton.
Baptême de l'air pour le jeune Kamikaze Nicolas MORVAN, qui décroche encore une coupe dans
sa catégorie.
Surprise en pleine conversation avec Albert LE HÉNAFF après la course, Annie PÉRON nous
avouera plus tard (pas sous la torture, mais presque) qu'il prenait des nouvelles de sa santé et lui
conseillait un guérisseur, rencontré lors des Foulées de Brin d'Avoine. Notre version à nous est
tout autre. Annie PÉRON tentait plus tôt de convaincre Albert LE HÉNAFF d'adhérer au FCFC (5).
Le geste d'Annie, feignant de gratter une guitare, n'échappa à personne.
Alain LE NOURS
Derniers échos
Musique : Des membres actifs du FCFC se sont donnés rendez-vous lundi soir 17 mai dans un
Lieu Unique (LU) pour écouter en avant-première, et dans la plus grande discrétion, le dernier CD
- enfin je l'espère - de Francis CABREL. Par mesure de sécurité nous ne dévoilerons pas les
noms des protagonistes présents, mais sachez bien qu'il s'agissait là d'un noyau pur et dur du
réseau. Quelques manifestants anti-CABREL ont voulu perturber la soirée, mais ont finalement
succombé au charme du lieu (une cabane au fond d'un jardin) et de l'accueil chaleureux et
convivial des propriétaires.
Littérature : À noter la sortie de la dernière revue « Michériou Coz » (Les vieux métiers) sur les
brodeurs et brodeuses du Pays Bigouden. On y retrouve notamment Jean-Michel PÉRENNEC et
(5) FCFC : Souvenez-vous, celui qui chante la cabane au fond du jardin... J'y vais quand j'en ai besoin...
8
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
Christelle BARON s'apprêtant à broder, sur un carton dessiné par Yves Guillaume MOULLEC,
une bannière pour la paroisse de Leuhan.
Le « Goéland masqué », nom du quatrième Salon du roman policier qui avait lieu à Saint-Guénolé
le week-end de la Pentecôte, avait comme invité d'honneur Hervé CLAUDE. Le lauréat 2004 est le
Nantais Alain VINCÉ, enseignant d’origine nazairienne, avec « Du raisiné dans le P'tit Lu ». C’est
l’histoire d’une inspectrice de police tentée de s’emparer d’un sac de billets de banque découvert
dans l’appartement d’un groupe de terroristes sous les verrous… Participation également de notre
ami Jean FAILLER avec son nouveau Mary Lester « La variée était en noir ». À noter aussi la
présence de quelques autres plumes bien connues telle que Françoise LE MER, Jean-François
COATMEUR, Margot BRUYÈRE, Serge LE GALL, Gérard ALLE...
À noter encore un essai biographique de Yannick PELLETIER sur Max JACOB, « Le Breton
errant », et le dernier roman d'Hervé BELLEC, « Félicité Grall ».
A. LE NOURS
Avec son petit avion, Francis CABREL
apportait tout son soutien aux Rederiens
– et surtout au Président du FCFC,
Jean-Yves – lors des dernières Foulées
de Pluguffan. On notera les points
communs entre les passions de Francis
et celles de Jean-Yves : son clan (les
Rederiens), les produits de la vigne (le
Bordeaux) et le footing (footing)…
Challenge Penn ar Bed
PLUGUFFAN
Samedi 15 mai 2004 – 10,000 km
1
2
3
DOUGUET Alain .......................................... 32:33 ........ (18,433 km/h) ..... (3’15’’)
LE GOFF Didier ........................................... 32:52
GOUIFFÈS Daniel ....................................... 34:30
15
16
22
39
DOUARIN Arnaud ..............................................
SOULAINE Patrick .............................................
LE LAY Jean-Pierre ...........................................
ère
PONZA Isabelle (1 ) .........................................
LE BRUN Bernard (*) ....................................
GUÉZINGAR Sylvain (*) ...............................
MARCHADOUR Jean-Louis ..............................
GENTRIC Jean-René .........................................
DUVOLLET David (*) .....................................
NICOLAS Jean-Marc (*) ...............................
PÉRON Gérard (*) ..........................................
48
50
57
65
73
85
88
9
36:08
36:25
36:49
38:00 ............ (15,789 km/h) .......... (3’48’’)
39:15 ......... (15,287 km/h) ...... (3’56’’)
39:16 ......... (15,280 km/h) ...... (3’56’’)
39:43
40:04
40:45 .......... (14,724 km/h) ...... (4’05’’)
41:36 .......... (14,423 km/h) ...... (4’10’’)
41:38 .......... (14,371 km/h) ...... (4’10’’)
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
89
94
GUILLOU Bernard (*) .................................... 41:55 .......... (14,314 km/h) ...... (4’12’’)
PHILIPPE Joël (*) ........................................... 42:24 .......... (14,169 km/h) ...... (4’14’’)
95
99
106
110
115
116
138
LE FLOCH Céline (2 ) .................................... 42:24
ème
LE CORRE Catherine (3 ) .............................. 42:24
DENIEL Romuald ............................................... 42:49
CANRY Élise ...................................................... 43:03
THOMAS Frédéric .............................................. 43:24
FLAUX Patrick .................................................... 43:24
BEUGUEL Nicole ............................................... 45:19
PETIBON Christian (*) .................................. 45:22 .........
LARZUL Jacques (*) ..................................... 45:26 .........
MORVAN Nicolas (*) ..................................... 45:40 .........
APPÉRÉ Valérie ................................................. 45:40
FLOCH Jean-Yves ............................................. 45:41
LE FUR Roland .................................................. 46:11
DERRIEN Marcel ............................................... 46:13
TRIMAILLE Thierry ............................................ 47:50
POULIQUEN Rémy (*) .................................. 47:51 .........
BOUDOT Philippe .............................................. 48:21 ............
GABORIAU Monique ......................................... 48:48
SINER Marylène ................................................. 49:13
CLÉMENT Vincent ............................................. 50:07
PIRIOU Émile ..................................................... 50:40
BOTHOREL Pierre ............................................. 50:46
GABORIAU Denis .............................................. 51:53
PICART Philippe ................................................ 52:34
GOURLAOUEN Jean ......................................... 52:57
NICOLAS Michèle (*) .................................... 53:38 ..........
LE HÉNAFF Albert ............................................. 55:16
LE GUEN Lydie (*) ......................................... 57:17 ..........
LE GUEN Jérôme (*) ..................................... 59:20 ..........
LARZUL Jeanine ................................................1:03:27
LE GOFF Amanda (*) ....................................1:03:28 ........
MORVAN Marina (*) ......................................1:03:50 ........
COUILLEAU Marie-Louise .................................1:04:23
COUILLEAU Georges (dernier) .........................1:04:27 ............
139
140
146
148
156
161
162
181
182
187
196
203
213
222
224
234
239
241
243
246
260
261
264
265
266
267
268
ème
(13,226 km/h) ...... (4’32’’)
(13,206 km/h) ...... (4’33’’)
(13,139 km/h) ...... (4’34’’)
(12,539 km/h) ...... (4’47’’)
(12,410 km/h) .......... (4’50’’)
(11,187 km/h) ...... (5’22’’)
(10,474 km/h) ...... (5’44’’)
(10,112 km/h) ...... (5’56’’)
(9,454 km/h) ........ (6’21’’)
(9,399 km/h) ........ (6’23’’)
(9,310 km/h) .......... (6’27’’)
_______________________________________________________________________________
Temps de passage du dossard 137 à Pluguffan :
3 km : .......... 13’32’’
6 km : .......... 27’01’’
5 km :
10 km :
22’49’’
45’22’’
(22‟49‟‟)
(22‟33‟‟)
Bijou, caillou, chou, genou
[…] “ On tend vers un dopage „‟ génétique ‟‟, une manipulation sur la cellule opérée en amont de la
vie, en amont de la construction de l‟individu. On connaît déjà l‟hormone susceptible de durcir le
muscle et de le rendre plus résistant. Peut-être que cela ne sera plus nuisible à la santé, que ce
ne sera plus visible. De même, on peut concevoir des prothèses qui permettent de courir plus vite,
de sauter plus haut. On a déjà des footballeurs qui se font implanter des morceaux de cartilage
pour durcir préventivement et rendre plus résistants leurs genoux. Comment va-t-on penser, juger,
interdire ou évaluer cela ? ” […]
Extrait d’une interview d’Isabelle QUÉVAL accordée au journal Ouest-France le 17 mai 2004,
auteur d’un essai sur le sport contemporain : “ S’accomplir ou se dépasser ”, publié aux
Éditions Gallimard, 342 pages – 19,50 €.
10
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
À l’heure où de nombreux Rederiens connaissent des problèmes avec cette articulation essentielle
pour un coureur à pied, voilà qui donne à réfléchir.
La tronche !
C’est celle de Marie-Louise COUILLEAU, apparemment furieuse de voir notre brave petite
Amanda terminer devant elle à chaque course. Il faudra pourtant s’y habituer et apprendre les
bases de ce que l’on appelle la sportivité. Mais Marie-Louise a gagné tant et tant de coupes
qu’elle aura du mal à terminer seconde. Et comme la catégorie V4 n’existe pas chez ces dames,
ce sera ad vitam aeternam…
_______________________________________________________________________________
L’irrésistible Ascension de Yann STÉPHAN à Crozon
Absent des circuits depuis trois semaines, Yann STÉPHAN a frappé un
grand coup à Crozon, relançant du même coup un Challenge « Rederiens » que Bernard LE
BRUN monopolise depuis des lustres. Notre jeune coureur, victime d’un début de tendinite, aura
su se ménager pour faire un retour fracassant et damer le pion à un Bernard un peu moins
saignant à Crozon.
Mon tonton au départ
Les Rederiens ne connaissent pas tous le tonton de notre chroniqueur, un tonton qui connaît
Crozon comme sa poche, depuis qu’il y venait tout jeune pendant l’été faire les 400 coups avec
ses cousins chez la tante Manne, devant la maison de laquelle d’ailleurs passeraient les coureurs
tout à l’heure. À Morgat, il revoit toujours les sinistres Stukas (non cités par notre grand reporter à
Pluguffan) piquer en hurlant et lâcher leurs bombes dans les alentours des îlots des Verrés ; à
Goulien, il sent encore les piqûres des oursins sous ses pieds (ouille, ouille, ouille !) et nous
pourrions ainsi consacrer une chronique complète aux souvenirs piquants de notre tonton, mais
aujourd’hui il venait assister à la course de son neveu.
Le temps de fixer le neveu sur la pellicule, les coureurs reculaient sur la ligne de départ, et c’est
ainsi, par le plus grand des hasards, que le neveu Christian se retrouvait aux côtés d’Alain
DOUGUET alors que Jean CORNEC, le maire, que le tonton avait d’ailleurs eu sous sa coupe
comme élève du temps où il était jeune professeur de sport, alors que, donc, le maire Jean
CORNEC libérait l’imposant peloton.
Reportage en première ligne
Après 500 mètres de course, alors qu’Alain DOUGUET avait pris le large, Yann STÉPHAN menait
la danse chez les Rederiens, déjà devant Bernard LE BRUN, David DUVOLLET venait ensuite,
montrant déjà la partie la plus charnue de son anatomie à Jean-Yves BAJEUX, lui signifiant par là
que le combat serait rude, mais Jean-Yves le marquait à la culotte, Sylvain RIEUFREGIER
assistant impassible à la lutte. René MARTIN avait dû passer depuis belle lurette également, mais
celui-ci, vêtu de la tenue mauve qui constituait le prix final du Challenge de Cornouaille 1995,
passait incognito devant PETIBON. Au premier kilomètre, que votre chroniqueur passait en 4’06’’,
faisant preuve d’une abnégation journalistique impressionnante, Gérard PÉRON arrivait sur ses
talons (4’07’’), ne se laissant pas embarquer par la petite troupe un peu dingo DUVOLLETBAJEUX-RIEUFREGIER. Ce n’est qu’au troisième kilomètre que Rodolphe HÉLIAS faisait la
jonction avec un Christian qui essayait de retrouver un rythme plus conforme à ses capacités.
Rodolphe avait belle allure ; parti relativement peinard, il allait remonter tranquillement tout le
peloton, avaler Gérard PÉRON pour finir quelques places derrière René MARTIN. À l’avant, Yann
STÉPHAN fricote avec le gratin du Challenge, Bernard LE BRUN, qui accuse une petite baisse de
forme, ne parviendra pas à revenir, concédant une quatrième défaite face au jeunot.
11
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
Duel au sommet
2004
Yann STÉPHAN
Bernard LE BRUN
Écart
7 mars
Braden
10,000 km
1
38’42’’
2
40’50’’
2‟08‟‟
4 avril
Morvarc’h
17,257 km
1
1h05’20’’
2
1h05’46’’
26‟‟
24 avril
Plomelin
16,000 km
1
1h03’27’’
2
1h03’38’’
11‟‟
20 mai
Crozon
16,700 km
1
1h08’05’’
2
1h09’05’’
1‟00‟‟
Vive le Tour
Mais sans doute Bernard pense-t-il déjà à ses prochains travaux d’Hercule, le Tour de France !
Bernard devrait en effet intégrer l’excellente équipe finistérienne qui s’élancera pour la seconde
année sur le fameux Tour de France en courant. Avec Alain DOUGUET, Laurent GARNIEL,
Patrick BRÉLIVET et Céline LE FLOCH, Bernard ne devrait pas déparer, d’autant plus que jamais
on ne l’a vu blessé ou abandonner sur une course, autrement dit Bernard est une valeur sûre, il
est à la course à pied ce que l’or est à l’économie, le Santa-Rosa à l’ivrogne ou la sardine à l’huile.
Nous aurons donc l’occasion d’en reparler et une rubrique spéciale sera certainement consacrée à
l’événement durant l’été (15 au 31 juillet).
À la Kastell Dinn, Katell CORNE tu écouteras
Jean-Yves BAJEUX aura constamment David en point de mire. Obnubilé par le grand escogriffe,
Jean-Yves ne porte pas attention à sa compagne de course, Katell CORNE, une fille qui a
pouratnt fait ses preuves dans les sables des plus grands déserts de la Terre, Sahara, Jordanie et
tout le toutim. Dans les côtes, la puissance du Ch’ti laisse Katell plusieurs longueurs derrière, mais
celle-ci, frêle mais énergique, revient au train, Jérôme l’avait d’ailleurs déjà testée l’an passé à
Douarnenez. Jean-Yves appliquera peut-être les conseils de Katell la prochaine fois pour essayer
de vaincre David : « J‟ai observé ta foulée, dans les côtes tu ne moulines pas assez ! » reprochait
Katell au Ch’ti interloqué, sans doute sa grande expérience des déserts tout plats... Toujours est-il
que David terminera avec le sourire 33 secondes devant Jean-Yves. Et Sylvain RIEUFREGIER
coupera la ligne 9 petites secondes avant le même Jean-Yves. Un kilomètre avant l’arrivée, JeanYves avait pourtant failli revenir sur Sylvain, mais les joueuses de crécelles (Annie et Sabine)
avaient crié : « Allez Sylvain ! » puis, impartiales, « Allez Jean-Yves ! », un cri du cœur entendu
cinq sur cinq par Sylvain qui allait mettre les bouchées doubles pour contrer l’attaque du Ch’ti,
décidément le mal-aimé de la course.
Galant, Jean-Yves laissait Katell CORNE franchir la ligne deux petites secondes avant lui. Nous la
suivrons bientôt sur le parcours des 100 kilomètres du Championnat de France. Rendez-vous à
Saint-Augustin-des-Bois, dans le Maine-et-Loire, le 20 juin. Le parcours passera par Bécon-lesGranits, village cher au cœur de Jean-Yves.
Au ciel, au ciel, au ciel, j’irai vers Toi un jour...
Les Rederiens, qui connaissent bien les Quatre Évangiles, savent que l’Ascension vient après la
résurrection du Christ, monsieur DE LA PALICE n’aurait pas dit le contraire. Mais résurrection il y
eut le jour même de l’Ascension, celle de René MARTIN qui, après une lente remise en condition,
n’avait pas brûlé les étapes et arrivait à point nommé à Crozon pour entamer un nouveau
Challenge de Cornouaille. Course relativement tranquille – la moyenne est tout de même de
13,280 km/h – à l’écoute de son genou sur les 16,700 km, René termine satisfait le circuit de
Kastell Dinn, l’objectif premier était atteint. Une minute plus tard, 133ème, c’est Rodolphe qui
déboule, à peine plus fatigué qu’après un tournoi de bridge. D’ailleurs son absence énigmatique à
Saint-Évarzec était justifiée par un tournoi de bridge incontournable, qui voyait s’affronter les
meilleurs joueurs de Bretagne et d’Anjou ! Le disciple d’Omar SHARIFF terminait 39 secondes
devant un Gérard PÉRON à la ramasse, complètement désabusé : « Je vais faire un break, ça ne
peut pas continuer comme ça ! » déclarait un rien déconfit notre saint patron. Décidément, après
12
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
la mésaventure nantaise et un petit regain de forme qui n’aura duré que l’espace d’une course,
Gérard cumule les pépins ; mais la saison est encore assez longue pour montrer qui est le patron
! Depuis Crozon il ne descend plus de son VTT, il paraît même qu’à l’instar d’ATTILA il fait cuire
son bifteck sur sa selle !
Les premiers seront les derniers
Une parabole pour l’Ascension ! Pour clore la revue, il restait encore Christian sur le circuit.
Asphyxié par son départ tonitruant, il lui avait fallu sept ou huit kilomètres pour retrouver des
sensations correctes. À partir du kilomètre 10 il commencera à regagner des places pour terminer
l’épreuve avec un coefficient honnête de 0,5982. Au kilomètre 11, il aura eu une pensée pour
Daniel RANNOU en passant devant la petite stèle marquant la fin de la carrière de Daniel sur les
longues distances ; il y est écrit en lettres d’or : « Ici, le 29 mai 2003, Daniel RANNOU s’arrêta.
Coureur, souviens-toi »… Mais à l’arrivée le tonton avait déjà regagné ses pénates et l’ombre de
son parasol. Parti avec Alain DOUGUET, peut-être songeait-il que son neveu franchirait la ligne
main dans la main avec lui !
Un tonton qui fait le poids
Dans la famille PETIBON, je demande le tonton, Jean. Si le neveu est un parfait anonyme des
pelotons, le tonton connut son heure de gloire au sortir de la guerre puisqu’il fut sacré champion
de Bretagne F.F.A. du lancer du javelot en juin 1950 à Bannalec avec un jet de 46m10. Aux
Championnats de France du lancer du javelot, le 23 juillet 1950, il se classa 9ème, derrière
l’excellent athlète Ignace HEINRICH, avec un jet mesuré à 48m53. Le même HEINRICH devenait
quelques jours plus tard, en août 1950, champion d’Europe de décathlon. HEINRICH avait des
références puisque, aux Jeux Olympiques de Londres en 1948, il avait obtenu la médaille d’argent
du décathlon ! Le tonton remettait ça en juin 1953 à Dinan, champion de Bretagne au javelot
(47m70) et champion de Bretagne au poids (13m07).
Un des meilleurs souvenirs de sa carrière d’athlète restera la rencontre Alsace – Bretagne à
Strasbourg, le 9 septembre 1951, au cours de laquelle il eut à lancer contre l’immense Ignace
HEINRICH, qui gagna le concours avec un jet à 13m16 contre 13m05 pour Jean PETIBON. Sacré
tonton !
Pentecôte
Prochaine course à la Pentecôte. La Pentecôte, c’est là où les apôtres reçurent la petite flamme
sur la tête, l’esprit saint ou quelque chose dans le genre. Mais si les Rederiens ont toujours le feu
sacré, seuls Bernard LE BRUN et René MARTIN conservent les stigmates de ce retour de
flammes.
PETIBON à Crozon
1999
2000
2001
2002
2003
2004
5,000 km
22’21’’
23’53’’
24’27’’
23’30’’
24’32’’
23’19’’
10,000 km
47’27’’
49’27’’
51’32’’
50’14’’
50’30’’
49’31’’
15,000 km
1h13’14’’
1h15’09
1h18’47’’
1h16’30’’
1h16’43’’
1h15’19’’
16,700 km
1h22’25’’
1h23’48
1h28’06’’
1h25’45’’
1h25’54’’
1h23’48’’
13
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
Résultats de la Kastel-Dinn, Crozon, 1999 à 2004
1999
2000
2001
2002
2003
2004
B. LE BRUN
1h03’47’’
1h04’09’’
1h05’52’’
1h04’46’’
1h08’02’’
1h09’05’’
D. DUVOLLET
1h10’40’’
1h17’41’’
1h22’41’’
-
1h17’47’’
1h11’36’’
C. PETIBON
1h22’25’’
1h23’55’’
1h28’08’’
1h25’45’’
1h25’57’’
1h23’48’’
R. MARTIN
-
1h13’14’’
1h13’26’’
1h11’44’’
1h12’54’’
1h15’27’’
R. HÉLIAS
-
1h13’19’’
-
1h12’36’’
1h35’08’’
1h15’36’’
S. GUÉZINGAR
-
-
1h16’49’’
-
-
-
D. HÉMERY
-
-
1h18’02’’
-
-
-
S. RIEUFREGIER
-
-
-
1h12’20’’
1h16’03’’
1h12’00’’
G. KERVERN
-
-
-
1h22’29’’
-
-
S. LOEILLOT
-
-
-
1h23’25’’
1h31’43’’
-
J. PHILIPPE
-
-
-
-
1h17’58’’
-
J. LARZUL
-
-
-
-
1h27’58’’
-
B. NERZIC
-
-
-
-
1h31’47’’
-
J.-Y. BAJEUX
-
-
-
-
-
1h12’09’’
Y. STÉPHAN
-
-
-
-
-
1h08’05’’
G. PÉRON
-
-
-
-
-
1h17’15’’
3 coureurs
5 coureurs
6 coureurs
7 coureurs
10 coureurs
9 coureurs
Challenge de Cornouaille
CROZON
Jeudi 20 mai 2004 – 16,700 km
1
2
3
DOUGUET Alain .......................................... 56:36 ........ (17,703 km/h) ..... (3’23’’)
GOASDUFF Mickaël .................................. 57:10
BRÉLIVET Patrick ...................................... 57:44
5
6
14
15
20
25
LE GUELLEC Ronan ......................................... 1:00:42
LE GOC Nicolas ................................................. 1:00:46
LE MAO Michel .................................................. 1:03:56
SOULAINE Patrick ............................................. 1:04:18
GUELLEC Bernard ............................................ 1:05:19
COTTEN Ronan ................................................. 1:06:26
STÉPHAN Yann (*) ........................................ 1:08:05 ....... (14,717 km/h) ...... (4’05’’)
ère
CÉVENO Béatrice (1 ) ..................................... 1:08:55 ........... (14,539 km/h) .......... (4’08’’)
LE BRUN Bernard (*) .................................... 1:09:05 ....... (14,504 km/h) ...... (4’08’’)
LE LAY Jean-Claude ......................................... 1:09:07
ème
BERTRAND Anne (2 ) .................................... 1:10:02
34
40
41
42
57
14
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
78
79
84
85
86
88
90
99
121
123
124
133
135
144
192
198
209
214
220
245
258
273
274
282
286
294
298
314
321
331
SAGRÉDO Max .................................................. 1:11:32
DUVOLLET David (*) ..................................... 1:11:36 .......
LE MOAN Patrick ............................................... 1:11:55
RIEUFREGIER Sylvain (*) ............................ 1:12:00 .......
ème
CORNE Katel (3 ) ........................................... 1:12:07
BAJEUX Jean-Yves (*) ................................. 1:12:09 .......
LE BIAVANT Alcime .......................................... 1:12:25
LE DU Marc ........................................................ 1:12:59
CANRY Élise ...................................................... 1:15:25
MARTIN René (*) ............................................ 1:15:27 .......
BOUKHÉLIF Patrick .......................................... 1:15:29
HÉLIAS Rodolphe (*) .................................... 1:16:36 .......
LE BOUT Charles .............................................. 1:16:42
PÉRON Gérard (*) .......................................... 1:17:15 .......
FLOCH Jean-Yves ............................................. 1:23:22
PETIBON Christian (*) .................................. 1:23:48 .......
GUÉVEL Bernard ............................................... 1:24:16
RIPAUD Yvon ..................................................... 1:24:27
LE FUR Roland .................................................. 1:24:57
LE GUYADER Aimé ........................................... 1:27:41
GUILLOU André ................................................. 1:29:21
SINER Marylène ................................................. 1:30:48
BOTHOREL Pierre ............................................. 1:31:08
YVONNOU Clément ........................................... 1:31:49
KOCH Pierre ...................................................... 1:32:43
GOURLAOUEN Jean ......................................... 1:34:07
PICART Philippe ................................................ 1:34:49
LE BORGNE Émile ............................................ 1:37:20
LE HÉNAFF Albert ............................................. 1:39:04
LOZACH Ronan (dernier) .................................. 2:00:00 ...........
(13,994 km/h) ...... (4’17’’)
(13,917 km/h) ...... (4’19’’)
(13,888 km/h) ...... (4’19’’)
(13,280 km/h) ...... (4’31’’)
(13,081 km/h) ...... (4’35’’)
(12,971 km/h) ...... (4’38’’)
(11,957 km/h) ...... (5’01’’)
(8,350 km/h) ......... (7’11’’)
_______________________________________________________________________________
CARANTEC – PLOUÉZOC’H
Jeudi 20 mai 2004 – 21,100 km
1
2
3
GLADICHEV Andreï ................................... 1h09:24 ... (18,242 km/h) ..... (3’17’’)
SIROTINE Evgueni ..................................... 1h09:33
GHORBAL Adil ............................................ 1h09:49
16
GUILLOU Christophe (A.S. Police Quimper)
28
53
56
147
VASSEUR Nathalie (1 ) ...................................
ème
CHARANOVA natalia (2 ) ...............................
ème
ROUE Solange (3 ) .........................................
LE GOFF Yves (A.S. Police Quimper) ...............
GUILLOU Bernard (A.S. Police Quimper) .....
GENTRIC Jean-René (A.S. Police Quimper) ......
KERVERN Georges (*) .................................
MLODORZENIEC Nicole (dernière) ..................
149
150
ère
1h16:20 ..... (16,585 km/h) ...... (3’37’’)
1h19:51 ........ (15,855 km/h) .......... (3’47’’)
1h23:47
1h24:32
1h32:36
1h32:42 ..... (13,657 km/h) ...... (4’24’’)
1h32:42
1h41:06 ..... (12,522 km/h) ...... (4’47’’)
674
2h27:22 ........ (8,591 km/h) .......... (6’59’’)
_______________________________________________________________________________
Aux Foulées de Loctudy (12,400 kilomètres), le 22 mai, Rodolphe HÉLIAS est l’unique
représentant des « jaune et vert » ; il termine à la 53ème place avec un chrono de 55’04’’, soit une
vitesse moyenne de 13,511 km/h et 4’26’’ au kilomètre.
299
15
Du côté de chez Zatopek. Chronique sportive des Rederien ar Braden.
Anniversaire
ème
6 juin 2004. Alors que l’on célèbre glorieusement le 60
anniversaire du Débarquement allié en
Normandie, il ne faut pas passer sous silence ce qui s’est passé le 6 juin 1954, 10ème anniversaire
du Débarquement : la naissance d’un joli poupon prénommé Maryvonne qui ne se doutait pas
que, bien plus tard, elle allait unir sa destinée à celle d’Alain LE NOURS, un héros de la
résistance... à la chaudronnerie.
Si les nouvelles quinquagénaires Georgette GUILLOU et Maryvonne LE NOURS comptent pour
du beurre, les V2 renforcent tout de même leur effectif avec quatre nouvelles paires de jambes,
Yolande CARADEC précédant Gwénaël DIVANACH, Georges KERVERN et Christian PETIBON.
Cette petite troupe rejoint donc Rémy POULIQUEN, Jacques JÉGOU, Denis HÉMERY et Bernard
GUILLOU. Une telle escadrille de V2 pourrait repartir à l’assaut de Londres, du marathon de
Londres bien évidemment !
Des nouvelles du F.C.F.C.
La sortie du nouvel album de Francis CABREL « Les beaux dégâts » nous fait penser que le
chanteur d’Astaffort avait déjà composé une chanson en hommage à la performance de JeanYves BAJEUX sur la course qu’organise l’U.L.A.C. à Quimper en fin d’année : « Corrida ». Tout le
monde ne peut pas en dire autant ! Quant à la chanson « Presque rien », on ne sait si elle se
réfère aux trophées gagnés par notre vénérable Ch’timi…
Encore un mot sur le gars Francis, pour rappeler que lui aussi a rejoint la catégorie des Vétérans
2, son 50ème anniversaire le 23 novembre 2003 n’ayant d’ailleurs pas fait l’objet de festivités
exceptionnelles dans la cabane au fond du jardin de chez Jean-Yves BAJEUX.
Courrier des lecteurs
De M. David D., de Saint-Yvi.
« Fidèle lecteur de la chronique, je tiens à donner quelques tuyaux aux coureurs qui ne
sauraient pas s‟y prendre pour battre Jean-Yves BAJEUX. Après plusieurs années
d‟observations, je suis en mesure de fournir trois méthodes infaillibles :
- La première, la plus simple, c‟est l‟absence pure et simple du Ch‟ti au départ de la course ;
- La seconde, un peu plus onéreuse, consiste à soudoyer Alain LE NOURS pour, la veille de
la course, soit héberger le Ch‟ti et faire la bamboula toute la nuit, soit organiser une soirée
plus culturelle et passer des disques de Francis CABREL jusqu‟à plus soif, c‟est-à-dire
jusqu‟aux premières lueurs de l‟aube ;
- La troisième enfin, tient de l‟effet météo. On évitera de s‟aligner sur la course lorsqu‟il fait
beau et chaud. Par contre un temps exécrable est synonyme de contre-performance pour le
Ch‟ti, c‟est là qu‟il faut attaquer. Évidemment, il faut aimer ça ! »
Infirmerie : « Les beaux dégâts »
Pour Anne-Marie TRÉNEC, c’est le pied ! Enfin, entendons-nous, c’est de mal au pied qu’il s’agit,
un mal qui limite ses sorties, déjà bien rares. Espérons qu’elle puisse toutefois disputer le
Challenge Penn ar Bed. Jacques JÉGOU, absent des circuits depuis pratiquement un an, suite à
la canicule, n’a toujours pas annoncé son retour, mais il ne devra pas oublier le brumisateur cet
été ! Peut-être devra-t-il malgré tout intégrer le vélo-club... Philippe ÉMIG, victime d’une élongation
après la Transabérienne, n’a pas repris la compétition, se contentant des entraînements
dominicaux ; à bientôt Philippe ! Nous avons pu lire par ailleurs la chronique du retour en force de
René MARTIN après plusieurs mois de doute suite à son opération du genou. Idem pour Yann
STÉPHAN qui s’installe tout de suite parmi l’élite après trois semaines de semi-repos pendant
lequel il a tout de même bien pédalé sur son VTT. Nous avons déjà revu Jérôme LE GUEN aux
avant-postes de la course de Poullan-sur-Mer le 31 mai, périostite déjà remisée au placard.
Pour tous les blessés, on peut toujours prier sainte Rita, patronne des désespérés...
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