Novembre 2013

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Novembre 2013
ÉoLieNNes
37 900 EXEMPLAIRES VOL.14 N°10 PP 41234045
Photo principale : ricochetdesign.qc.ca / TechnoCentre éolien Photo du cerf de Vriginie : MDDEFP
Les «vrais»
chiffres
p.3
Novembre 2013
environnement 05
Chasse : cheptels garnis
villageS 07
Bridgeville
mémoireS de… 27
L’Halloween en Gaspésie
02
NoVEMbrE 2013 Graffici
À LA UNE
NoVEMbrE 2013 Graffici
Éolien : des repères
GENEvièvE GéLiNAs
03
GASPÉ – Québec a-t-il raison de commander un nouvel appel d’offres éolien alors que la province a
05
éducation
Expérience de la maternelle 4 ans
06
villageS
Bridgeville
07
Société
09
Maisons de jeunes : préjugés tenaces
éditorial
10
Cimenterie : un BAPE est nécessaire
11
doSSier
Qu’est-ce qu’un bon maire ?
15
mathilderieS
Tarte à la citrouille
19
J’ai eSSayé...
Monter à cheval
21
Jeux / caricature
Du pétrole albertain à la cimenterie
22
graFFici.ca
Meilleurs moments
25
mémoireS de...
L’Halloween en Gaspésie
27
cinéma
Kimberley-Sue Murray à Toronto
29
SportS
Hockey : fin définitive du sénior
31
Photo : Jacques Morin Photographie
libre arbitre
Cimenterie : sujet très sensible
François lapierre,
nouveau collaborateur aux sports
des surplus d’énergie ? Pour éclairer votre réflexion, GrAFFICI a colligé quelques chiffres et opinions.
« Si on prend la lorgnette des besoins
d'énergie, c’est clair que les projets éoliens
ne sont pas pertinents dans le contexte
actuel [de surplus]. Ils peuvent l’être
pour des questions de développement
économique régional. Mais dans ce cas,
il faudrait faire la preuve que parmi toutes
les possibilités de développement, l’éolien
est la meilleure option. Cette preuve n’a
pas été faite. »
Pierre-Olivier Pineau, professeur aux
HEC Montréal
auSSi Sur
Comparer le coût du complexe hydro-électrique
La Romaine aux parcs éoliens revient à comparer
« des pommes et des éléphants », estime Réal
Reid, un spécialiste en énergie, ancien chercheur
d’Hydro-Québec. « On compare avec des petits
projets éoliens, qui ne sont même pas dans les
coins les plus venteux », dit-il. La Romaine totalisera 1550 MW, comparativement à 300 MW pour
le plus gros des parcs éoliens. Hydro-Québec
obtient des taux d’intérêt plus avantageux que les
promoteurs éoliens grâce à sa plus grande capacité d’emprunt. Et la société d’État ne prend pas
de bénéfice, contrairement à ces promoteurs.
L’amortissement de La Romaine est calculé sur
120 ans; celui des parcs, sur 20 ans. Le spécialiste
« On est en période de surplus énergétiques, c’est donc clair que [de nouveaux
projets de production] ne sont pas une
bonne chose. Et si on avait à construire
des projets, il faut se demander si l’éolien
serait le moins coûteux. L’arrivée du gaz de
schiste a fait chuter énormément le prix du
gaz. On peut construire des centrales au
gaz pour 6 ¢ le kilowattheure. Et on oublie
souvent que [l’argent injecté dans le déve
développement régional] est absorbé par les
consommateurs d’électricité ou par la
baisse de revenus d’Hydro-Québec. »
en énergie Jean-Thomas Bernard estime que le
coût réel de La Romaine sera plutôt autour de
8 ¢ du kWh. Il juge « inapproprié » qu’HydroQuébec compare le coût unitaire de La
Romaine sans primes de risques pour l’actionnaire avec les coûts d’autres filières, comme
l’éolien, qui incluent ces primes. Le TechnoCentre éolien demande d’ailleurs à Québec
d’appliquer les mêmes règles comptables à
toutes les sources d’énergie dans le calcul des
coûts de revient. L’organisme cite en exemple
la U.S. Energy Information Administration,
qui évalue le coût de l’éolien à 8,7¢ du kWh et
celui de l’hydro-électricité à 9¢ en appliquant
des règles standardisées.
Le prix des éoliennes,
qui compte pour les deux
tiers du coût des parcs,
tend à diminuer, fait valoir
le TechnoCentre éolien.
Jean-Thomas Bernard, professeur invité
au département de sciences économiques de l’Université d’Ottawa
Coût de L’ÉNergie
prix payé au
producteur
coût
d’équilibrage
coûts de
transport
total du
kWh
appel d’offres de
1000 mW éolien
7,5 ¢
0,6 ¢
1,3 ¢
9,4 ¢
appel d’offres de
2000 mW éolien
9,65 ¢
0,6 ¢
1,3 ¢
11,55 ¢
300 mW éolien
communautaire et
autochtone
12,09 ¢
0,6 ¢
2,0 ¢
14,7 ¢
Futur appel d’offres
communautaire de
450 mW *
projet
hydroélectrique la
romaine
Suivez-nouS
des pommes et des éléphants
CE Qu’EN DISENT DES
ÉCoNoMISTES
Photo : Gracieuseté Cartier Énergie éolienne
environnement
Orignaux et chevreuils en santé
Québec fixe un plafond de 9,5 ¢ du kWh, incluant le coût
d’équilibrage mais pas le coût de transport.
5,9 ¢ selon Hydro-Québec; 8 ¢ selon des spécialistes qui
critiquent les règles comptables de la société d’État.
Sources : Hydro-Québec, gouvernement du Québec et TechnoCentre éolien
*Ce prix est en dollars de 2014; les autres, en dollars de 2013.
Coût d’équilibrage : coût des services permettant de compenser la variabilité de la production éolienne
5000 empLois LiÉs à L’ÉoLieN au
QuÉbeC, doNt 1200 eN gaspÉsie
et daNs La mrC de mataNe
IMPACT Sur lES TArIFS D’HyDro
Hydro-Québec souhaite augmenter ses tarifs le 1er avril 2014.
La part des nouveaux approvisionnements éoliens dans cette
hausse est de 58 $ par an pour une maison moyenne chauffée à
l’électricité, calcule la société d’État.
Le prochain appel d’offres éolien (450 MW) entraînerait une
hausse des tarifs de 4,30 $ à 6,80 $ par an pour une maison
moyenne, selon le ministère des Ressources naturelles.
04
NoVEMbrE 2013 Graffici
LA COOPÉRATIVE
?
LES REPRENEURS
POTENTIELS EN
COOPÉRATIVE…?
• Employés
• Clients
• fournisseurs
?
UNE SOLUTION POUR LA RELÈVE D’ENTREPRISE
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écoNomiE
NoVEMbrE 2013 Graffici
NELsoN sErGEriE
05
La Gaspésie : paradis de la chasse
CAPlAN – Avec une population estimée de 10 000 chevreuils et 27 800 orignaux à l’ouverture de la
période de la chasse 2013, on peut qualifier la Gaspésie de paradis de la chasse à l’échelle du Québec.
«D
ans l’orignal, ça se maintient depuis sept ou huit ans.
Les populations sont assez
élevées, très près des cibles que l’on s’était
fixées dans le plan de gestion de l’orignal »,
indique le biologiste au ministère de la
Faune, Martin Dorais.
Le cheptel de cerf de Virginie fluctue
davantage, puisque cette bête est beaucoup
plus sensible aux hivers rigoureux que peut
connaître la région. Mais la chasse 2013 s’annonce prometteuse : « On est contents de la
situation mais on n’a pas vraiment de contrôle.
On a un plan de gestion adapté. Lorsque les
hivers sont très rigoureux avec beaucoup d’accumulation de neige au sol, le cerf a beaucoup
de difficulté dans ses déplacements, ce qui
restreint sa capacité de s’alimenter », indique
M. Dorais.
Situation de l’orignal
Même si le dernier relevé aérien date de
2007, le biologiste estime que la population
gaspésienne d’orignal se maintient, puisque la
récolte lors de la chasse est stable depuis cinq
ou six ans. Selon les estimés, il y aurait environ
10,5 orignaux par 10 km2 : « C’est un chiffre
d’équilibre et qui est basé aussi sur la capacité
de chasse de l’habitat, qui est au-dessus de
20 orignaux. Normalement, on essaie de
maintenir la population à la moitié de ce
niveau-là. Ça permet de maintenir une qualité
de chasse », selon M. Dorais.
La région connaît le meilleur succès de
chasse au Québec avec un taux de réussite de
22 %. « Lorsqu’on pense qu’on a deux chasseurs par orignal, ça donne une chance sur
deux à un groupe de chasseurs d’obtenir un
orignal », dit le biologiste.
L’orignal s’est bien adapté à la forêt gaspésienne. La qualité de l’habitat, façonnée par
l’industrie forestière et les grandes épidémies de tordeuse due bourgeon de l’épinette
ont favorisé l’abondance de nourriture sur le
territoire. Son principal prédateur, le loup, est
absent de la Gaspésie. La tique d’hiver est
devenue la principale crainte des biologistes :
« C’est naturel. Ce qui favorise son développement, c’est la densité d’orignaux et la
clémence des hivers. On ne connaît pas le taux
de mortalité associé à ça », souligne M. Dorais.
Selon lui, la tique n’a pas vraiment d’impact
dans la région.
Situation du chevreuil
Après avoir connu un creux historique au
milieu des années 1990, soit environ 500 cerfs
de Virginie, les hivers plus doux des dernières
années ont permis la croissance du cheptel
jusqu’à 10 000 bêtes.
L’an dernier, 1537 cerfs ont été abattus, une
augmentation de 18 % par rapport à 2011.
Et l’hiver 2013 a été plus clément que
celui de 2012. Ainsi, le ministère s’attend à
une récolte de 1750 mâles adultes. Environ
80 % des bêtes se trouvent dans la Baie-desChaleurs.
« Un chevreuil, c’est une bête très productive et dans des bonnes conditions, la population peut augmenter considérablement. Mais
durant les hivers difficiles, des études démontrent que le taux de mortalité peut atteindre
40 % », souligne M. Dorais.
chasse sociale
La chasse à l’orignal amène son lot de
problèmes. Environ 25 000 permis sont vendus
annuellement, ce qui fait plus de 1,2 chasseur
par km2. « Il y a des chasseurs qui monopolisent des territoires et ça amène des problématiques d’accessibilité pour d’autres chasseurs
dans certains coins », souligne le biologiste.
« Une majorité des gens fait preuve de
civisme », avance le biologiste.
chevreuil
orignal
Chaque chasseur dépense 558 $
(en 2000)
Chaque chasseur dépense 1 000 $
(début des années 2000)
6 700 chasseurs
25 000 chasseurs total : 3,7 millions $
par année
total : 25 millions $
par année
Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
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Photo : MDDEFP
Valeur économique de la chasse
la population estimée d’orignaux est de 27 800 têtes, avant l’ouverture de la chasse 2013.
06
Première maternelle 4 ans à temps plein
édUcAtioN
NoVEMbrE 2013 Graffici
JohANNE FoUrNiEr
TourEllE – l’école bois-et-Marées de Tourelle a vu sa clientèle rajeunir. Sept tout-petits, soit cinq garçons
et deux filles, ont fait leur entrée à la maternelle quatre ans à temps plein. un mois et demi plus tard, le
constat est unanime : les enfants sont heureux et font des progrès.
à obtenir ce qu’elle voulait sans délai. Selon
la mère, la maternelle quatre ans développe
ses habiletés sociales. «Vivre avec les autres
et échanger, ça lui donne un gros plus. »
La méthode d’enseignement est bien
différente des niveaux plus élevés. « Les
enfants ne sont pas assis à un petit bureau,
explique l’enseignante. Tout l’apprentissage
se fait par le jeu, surtout le jeu symbolique :
apprendre en faisant semblant. Ça développe beaucoup les habiletés sociales, la
gestion de conflit et l’estime de soi. »
Photo : Caroline Pelletier
«Ç
a développe l’autonomie,
estime l’enseignante de la
classe, Rachel VaillancourtLévesque. Je pense que les enfants sont
heureux d’être ici. On a aussi un programme
d’activités qui nous permet de bien les encadrer. Je vois déjà toutes les belles améliorations chez les élèves. Ce sont des enfants qui
ont le goût d’apprendre. »
Cindy Vallée, dont la fille Marie-Claude
fréquente la classe, se dit très satisfaite. « Ma
fille arrive de l’école en chantant. Elle est
contente de me dire qu’elle a appris de belles
choses. Elle aime beaucoup son enseignante.
Ça n’enlève rien au milieu familial, mais je la
sens plus heureuse et plus épanouie d’être
avec des enfants de son âge. J’ai fait le bon
choix pour elle. »
« Les enfants se sont déjà adaptés de
façon très positive, puis ont appris énormément, observe la directrice de l’école,
Nathalie Proulx. Ça m’impressionne. »
Selon Mme Vallée, qui est également
éducatrice spécialisée à l’école Bois-etMarées, sa fille a très bien vécu la transition
entre la garderie en milieu familial et l’école.
« Elle était prête. Elle m’en parlait souvent.
Elle avait hâte d’apprendre. »
Cindy Vallée n’a pas remarqué de gros
changements dans la vie de Marie-Claude,
sauf dans les premières semaines, où elle
revenait de l’école un peu plus fatiguée. La
petite a également appris à attendre son tour.
En tant qu’enfant unique, elle était habituée
L’enseignante de la classe de maternelle quatre ans de l’école Bois-et-Marées
de Tourelle, Rachel Vaillancourt-Lévesque, met en pratique les techniques
d’apprentissage axées sur le jeu.
La directrice admet que certains parents
étaient inquiets à l’idée d’envoyer leur
enfant à l’école aussi jeune. « Mais quand
ils ont vu la structure et comment on les
encadre, quand ils ont vu l’enseignante et à
quel point les enfants se mélangent bien aux
autres dans la cour de récréation, les inquiétudes sont tombées », rapporte Mme Proulx.
Comme l’école n’offre pas de service
de traiteur ni de surveillance sur l’heure du
dîner, la plupart des enfants sont conduits
à la maison en autobus pour le repas. Les
autres vont dîner dans un milieu familial. « Sur l’heure du dîner, pour le transport scolaire, ils sont jumelés avec des plus
vieux, explique Nathalie Proulx. On a un
système de parrainage pour les reconduire
à l’autobus. On travaille pour la sécurité de
nos enfants. »
Pour rassurer les parents, 10 rencontres
sont offertes tout au cours de l’année. « C’est
vraiment pour outiller le parent et pour
travailler sur différentes questions qu’il se
pose par rapport à la vie quotidienne de son
enfant », décrit Mme Proulx. Les différents
thèmes abordés touchent notamment la
santé, l’établissement d’une bonne routine
ou comment choisir un livre adapté à un
enfant de quatre ans. Même si c’est sur une
base volontaire, l’enseignante et la directrice
ont été agréablement surprises de constater
que tous les parents, tant les pères que les
mères, avaient répondu à l’invitation de la
première rencontre qui s’est tenue en août.
BloguEurs issus
dE la communauté
EspacEs citoyEns
BullEtin dE
nouvEllEs quotidiEn
viLLAGEs
Voir le reportage photos de bridgeVille sur graFFiCi.Ca
NoVEMbrE 2013 Graffici
AriANE AUbErt boNN
07
Bridgeville : d’une rivière à l’autre
Photos : Ariane Aubert bonn
brIDGEVIllE - Situé dans une baie, entre la rivière du Portage et la rivière Malbaie, le village de bridgeville
est abrité des humeurs de la mer par sa position au centre d’un barachois.
L’unique commerce toujours actif à Bridgeville est un magasin de chasse et pêche.
Les deux seuls commerçants de Bridgeville, Clifton Thibault et Cécile Robin.
C
e barachois est l’un des plus grands
du Québec, avec une superficie de
10 kilomètres carrés. On y retrouve
environ 200 espèces d’oiseaux qui attirent des
ornithologues de partout au pays.. Un centre
d’interprétation ornithologique y est logé,
lieu tout indiqué pour l’observation.
À quelques kilomètres dans les terres,
la rivière du Portage prend le surnom de
« Rivière aux Émeraudes ». Quelques minutes
de marche dans un sentier escarpé permettent d’y accéder. À cet endroit, la rivière prend
une couleur vert émeraude. Elle se transforme
en cascade qui se jette dans une fosse de plus
en plus courue par les baigneurs.
vivre à bridgeville
Un pont de plus de 20 mètres de longueur
a jadis passé à cet endroit, sur l’ancienne
route. Il serait à l’origine du nom du village.
Le marais en premier plan, puis les
montagnes de Cannes-de-Roches,
le Rocher-Percé et l’île Bonaventure.
village plus actif, mais l’endroit a toujours été
relativement tranquille, nuance-t-il, et ses
habitants se sont toujours ravitaillés principalement dans le village voisin, Barachois, qui
compte notamment un magasin général.
Bridgeville fête deux fois par année. Le
Festival des Neiges, anciennement Festival
de l’Éperlan, rassemble toute la population au
début de mars en plus d’attirer des visiteurs
d’aussi loin que Gaspé. « On a toujours hâte
de se retrouver au festival. Le comité organisateur n’a pas peur d’innover, on s’amuse beaucoup », affirme M. Réhel. Le second rassemblement annuel a lieu lors de la saison de la
chasse. « Ce n’est pas un rassemblement officiel, précise M. Réhel, mais tout le monde se
promène de camp en camp pour aller se voir. »
Bridgeville compte également un cercle
de Fermières, un club des Chevaliers de
Colomb et un club de l’âge d’or , tous trois
très actifs pendant la saison froide.
Photo : Georges robertson
Bridgeville est un village fondé en 1933,
aujourd’hui fusionné avec Percé. Son nom
découlerait de la construction d’un pont sur
la rivière Malbaie, frontière naturelle entre
Bridgeville et Barachois. Le pont reliait des
communautés francophones et anglophones.
On aurait donc attribué un toponyme hybride
au lieu lors de la construction. Le pont
n’existe plus ; aujourd’hui, les automobilistes
empruntent celui de la route 132.
Résider à Bridgeville, c’est habiter un lieu
qui possède peu d’activité économique : un
seul commerce y est ouvert, soit un magasin
de chasse et pêche. « Clifton five star service,
Cliff Service, Cliff service et sport, il y a toutes
sortes de noms pour le magasin. Mais dans
tous les cas, tout le monde demande pour
Cliff », affirme Clifton Thibault, le propriétaire
du magasin, qu’il tient avec sa femme, Cécile
Robin. Les deux septuagénaires se réjouissent
de la présence de leur fils qui prendra la relève
de l’entreprise familiale.
Réputé pour la variété du matériel qu’on
y trouve, le magasin constitue également
un attrait par ses 54 années d’existence.
Certaines marchandises semblent surgir
d’une autre époque, comme des espadrilles
de coton blanc ou des vêtements de motoneige fluorescents.
Bridgeville a perdu l’usage de sa chapelle,
puis de son école primaire. Donald Réhel,
conseiller municipal du secteur, conduit les
jeunes du secondaire en autobus scolaire
jusqu’à Gaspé. Il raconte avoir connu son
Un avion s’est écrasé à Bridgeville en mai 1944. Georges Robertson, aujourd’hui décédé,
a pris cette photo de l’incident. Toute la communauté s’était mobilisée, à l’époque, pour
aider les équipes de secours.
08
NoVEMbrE 2013 Graffici
société
NoVEMbrE 2013 Graffici
NELsoN sErGEriE
09
Préjugés sur les maisons de jeunes
CAPlAN
AN – Même si elles sont sur le terrain depuis un quart de siècle, les maisons de jeunes (MDJ) sont
toujours victimes de préjugés tenaces.
de l’aide utile pour les jeunes
Les MDJ sont des lieux qui permettent aux
adolescents de 12 à 17 ans de s’exprimer librement
et d’aller chercher des ressources « discrètes ».
Le premier bulletin scolaire est une occasion
d’écoute : « Les jeunes viennent nous dire leur
détresse. Ça arrive souvent que les jeunes nous
disent “les profs, c’est ci, c’est ça, ils font tout
pour nous couler”», souligne Mme Bernard.
Par différentes activités de partage d’expérience, les jeunes finissent par comprendre leur
réalité. « Ils n’ont pas besoin de se faire dire
“est-ce que tu as été correct avec le professeur ?” On pose plutôt des questions pour
comprendre la problématique et leur faire
prendre conscience de la situation. Ils ont vraiment besoin de s’exprimer et de réfléchir », dit
la coordonnatrice.
Les MDJ offrent des activités de prévention
sur tous les aspects de la vie des jeunes - de la
drogue à la sexualité - et leur donnent l’occasion
de prendre des responsabilités. Par exemple, les
jeunes occupent deux ou trois des sept sièges au
conseil d’administration.
Les MDJ organisent aussi différentes activités, comme des voyages. Les jeunes sont
responsables d’organiser des activités de financement.
Ce que des jeunes
pensent de leur
maison
t
William : « endroit où on peu
.»
ets
s’informer sur divers suj
Nicolas : « endroit où lesr
jeunes se rencontrent pou
sujets
avoir du plaisir et jaser de
divers. »
Photo : Jayson Giroux
«L
es gens pensent que les jeunes
peuvent venir à la maison des jeunes
alors qu’ils sont gelés ou qu’ils ont
bu alors qu’il y a une règle : zéro consommation
à la maison des jeunes et tu ne peux pas venir
si tu as consommé », explique la coordonnatrice
de la MDJ de Caplan, Lisette Bernard.
Un autre préjugé tenace : ce sont tous des
jeunes défavorisés qui fréquentent ces lieux.
« Malgré tout le travail qu’on fait, les
maisons des jeunes sont malheureusement
une cause qui n’intéresse personne », se désole
Mme Bernard.
Olivier : « endroit où on peutese
fair
rencontrer entre amis et
.»
tes
san
res
inté
és
des activit
Simon : « place où on peu»t
is.
avoir du plaisir entre am
Les maisons de jeunes sont toujours
victimes de préjugés de la part des adultes.
10
éditoriAL
NoVEMbrE 2013 Graffici
Commentez l'Éditorial sur graFFiCi.Ca
GiLLEs GAGNé | [email protected]
cimenterie : un BaPe nécessaire
Par sa taille et l’importance des quantités de carburants qui y seront consumés, ainsi que par la durée prévue
d’exploitation, le projet de cimenterie de Port-Daniel devrait être soumis au bureau d’audiences publiques sur
l’environnement (bAPE), seule autorité publique indépendante susceptible d’en faire une évaluation transparente.
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Tél. : 418 392-7440
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Gaspé (Québec) G4X 1E1
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de la Faune et des Parcs, est un accompagnement plus qu’un examen serré.
Faut-il rappeler qu’au Québec, une cimenterie est peu surveillée par le gouvernement?
Le propriétaire doit fournir un échantillon par
an des gaz rejetés par chacun des fours, qu’il
analyse avant d’en soumettre les résultats aux
autorités environnementales. Ces autorités
n’ont aucune obligation de visiter les installations, même une fois par an.
Faut-il rappeler que la réglementation québécoise ne prévoit qu’un seul type
de supervision en continu des émissions
polluantes, ne visant que l’opacité des gaz, pas
leur composition?
Faut-il rappeler que Ciment McInnis
avait exclu, jusqu’en août 2012, toute réunion
publique, et que même depuis l’assemblée de
décembre, seules les pressions des écologistes
semblent forcer la firme à dévoiler des renseignements supplémentaires?
Les réserves calcaires pourront fournir
100 ans d’exploitation, selon les promoteurs.
C’est du très long terme, à l’échelle humaine.
Ne vaudrait-il pas la peine alors de soumettre
l’initiative à un examen public et indépendant,
pour les générations suivantes?
Ne pourrait-on pas scruter, au grand jour,
pour les citoyens intéressés, l’effet cumulatif
potentiel d’un siècle d’exploitation d’une usine
qui générera d’énormes quantités de gaz, dont
des dioxines et des furannes, et de particules?
La réponse est oui.
Bien que les emplois importent en
Gaspésie, la santé de ses 80 000 habitants
prévaut, tout comme les activités économiques reposant sur des ressources renouvelables comme la pêche et le tourisme.
le projet de cimenterie suscite un débat
sur la pertinence d’un bape.
Photo : Antoine rivard-Déziel.
L
es partisans de l’initiative sont opposés
à un renvoi au BAPE, statuant que le
dépôt du projet en 1995, 37 jours avant
l’application d’une loi qui l’aurait soumis à ce
BAPE, a préséance. Légalement, c’est certainement vrai.
Toutefois, il est très légitime de penser qu’il
devient indéfendable de soustraire le projet
à un examen public d’experts indépendants,
avec la population pouvant intervenir dans la
neutralité.
La population de la MRC du Rocher-Percé
appuie majoritairement le projet, ce qui règlerait la question de sa légitimité. Toutefois, l’information diffusée par le promoteur, Ciment
McInnis, a été tellement limitée jusqu’à récemment que ceux qui appuient le projet se basent
sur les emplois créés et la taille de l’investissement, paramètres économiques importants
mais incomplets.
Les 100 à 150 emplois et l’investissement
de 750 millions de dollars localement, sur un
projet total de 1 milliard de dollars en incluant
les terminaux maritimes américains, aveuglent
certains maires.
Comment expliquer que la préfète de la
MRC du Rocher-Percé Diane Lebouthillier
cautionne un jour une amende de 10 000 $ à la
Société du chemin de fer de la Gaspésie pour
l’épandage d’une quantité limitée d’herbicides
chimiques et qu’elle appuie sans réserve le
lendemain un projet qui rejettera 1,75 million
de tonnes de gaz à effet de serre par année?
Les règles québécoises de protection
de l’air sont tellement permissives pour les
cimenteries qu’il est permis de penser que
l’étude qu’en fait, en vase clos, le ministère du
Développement durable, de l’Environnement,
On veut croire la bonne volonté des dirigeants de Ciment McInnis, claironnant depuis
2012 que leur cimenterie sera exploitée en
fonction des plus hautes exigences environnementales. Sauf que les cimenteries figurent
parmi les plus grands pollueurs du monde, et
qu’une « cimenterie propre », ça n’existe pas,
même en récupérant les particules et la majorité des gaz polluants.
Le président de Ciment McInnis, Christian
Gagnon, a indiqué le 4 octobre que Beaudier,
conglomérat derrière Ciment McInnis, n’aurait
probablement pas investi dans le projet s’il
avait été assujetti au BAPE. Ça reste à voir mais
il a surtout montré peu de respect pour cette
institution en disant que le « fameux processus
du public, c’est un truc qui dérape complètement ». Pourtant, le BAPE a été plus souvent
critiqué pour sa mollesse que pour sa sévérité,
et il n’a qu’un pouvoir de recommandation.
L’histoire nous enseigne que l’entreprise privée, partout, en tout temps, profite
des largesses des autorités pour tourner les
coins ronds et faire plus d’argent. Il existe
des compagnies meilleures que d’autres. Si
les dirigeants de Ciment McInnis croient être
bons, qu’ils soumettent leur démarche environnementale au regard d’observateurs indépendants en public.
Susceptible de hausser de 10 % les émissions de gaz à effet de serre du Québec, le projet
de Port-Daniel ne touche pas seulement, dans
ce contexte, les citoyens de la MRC du RocherPercé. Il prend une stature nationale.
l’équipe de graFFici
directeur Benoit Trépanier, [email protected] rédacteur en cheF Journal et Web Nelson Sergerie, [email protected] ou [email protected] aSSiStante à la rédaction Geneviève Gélinas,
[email protected] graphiSte Julie Delisle, [email protected] éditorialiSte Gilles Gagné, [email protected] chroniqueurS Thierry Haroun, Pascal Alain, Sophie I. Gagnon, [email protected]
collaboration à la rédaction Ariane Aubert Bonn, Johanne Fournier, François Lapierre collaboration au contenu viSuel Gilles Gagné, Ariane Aubert Bonn, Johanne Fournier recette Mathilde Cotton
caricature Marie-Eve Tessier-Collin (Orbie) motS croiSéS Diane Richard adJointe adminiStrative Maryse Brunelle comptable Annie Lévesque réviSion Geneviève Gélinas,
correction Sous la supervision de Gauthier Communications : ???????????????????????????? publicité et marKeting | reSponSable vente et marKeting Gabrielle Leduc [email protected]
publicité avignon, baie-deS-chaleurS et haute-gaSpéSie Jean-Philippe Turgeon [email protected] publicité cÔte-de-gaSpé et rocher-percé Gabrielle Leduc [email protected]
conSeil d’adminiStration Alain Bernier, président | Simon Bujold, vice-président | Marilou Levasseur, secrétaire | Geneviève Campagna, Geneviève Labillois, Gabrielle Leduc, Dominic Lemyre, Catherine Landry et
Antoine Rivard-Déziel.
impreSSion Les Presses du Fleuve, Montmagny diStribution Publisac
Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2003
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NoVEMbrE 2013 Graffici
11
cimenterie : un
sujet sensible
thiErry hAroUN | [email protected]
À
l’évidence, le projet de cimenterie d’un milliard de dollars à Port-Daniel–
Gascons est une question sensible. Le débat en cours est sain mais visiblement, il dérange la classe politique gaspésienne qui a donné son aval au
promoteur dès le départ.
Toute la classe politique? Non. Le député fédéral Philip Toone a récemment
brisé le moule de l’unanimité politicienne en demandant que ce projet soit soumis
à un bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Et ce, depuis que
Greenpeace et l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
(AQLPA) ont avancé que le combustible devant chauffer le four de la cimenterie, soit
le coke de pétrole, pourrait provenir des sables bitumineux via une unité de cokéfaction qui serait construite par Suncor à sa raffinerie de Montréal-Est. Une thèse
jugée « farfelue » quelques jours plus tard par Christian Gagnon, le patron de Ciment
McInnis, lors d’une conférence de presse extraordinaire tenue à Chandler le 4 octobre
en réaction aux dernières révélations des écologistes et du Devoir. Selon ce quotidien,
la cimenterie dégagera 1,7 million de tonnes de gaz à effet de serre annuellement, ce
qui représente l’émission annuelle de plus 600 000 voitures.
À force d’être bombardé de questions par les journalistes, M. Gagnon a précisé que
la cimenterie nécessitera 180 000 tonnes de coke de pétrole par année et qu’il s’en dégagera des métaux lourds comme du plomb et du mercure, mais toujours dans le respect des
normes les plus élevées au monde, soit. Notons en complément d’information que le coke
de pétrole est un combustible issu du raffinage du pétrole « et contient des volumes significatifs de particules [...] ainsi que deux métaux toxiques émis sous formes de particules qui
sont particulièrement préoccupants, soit le nickel et le vanadium. Ces particules peuvent
occasionner des problèmes cardiaques et respiratoire », lit-on dans l’étude de l’AQLPA.
M. Gagnon a estimé qu’un BAPE est un truc qui « dérape complètement ». Ah bon?
Et que, au final, ça ferait fuir les investisseurs. Quoi d’autre? On rappellera que la cimenterie est exemptée de l’impôt minier ainsi que des redevances au titre de la Loi sur les
mines et de la Loi sur les carrières et sablières. Elle est aussi exemptée d’impôts pendant
10 ans au titre des nouvelles mesures budgétaires de Québec. La cimenterie demande
par ailleurs une garantie de prêt de quelque 300 millions de dollars au gouvernement.
On résume : pas de redevances à la municipalité non plus qu’à Québec. Quoi encore?
Ciment McInnis a conduit un sondage à l’été 2012 qui excluait 13 journalistes et 16
personnes travaillant pour une cause ou un groupe environnemental. À ce momentlà, le projet était évalué à 650 millions de dollars et aujourd’hui, il est d’un milliard de
dollars. Allez savoir pourquoi? Tout ce que vous venez de lire n’est pas étranger aux
enquêtes des journalistes et au travail acharné des écologistes de la région et des grands
centres. Tout cela, vous l’auriez su s’il y avait eu un BAPE. Mais d’un BAPE, la majorité
n’en veut pas, au premier chef la classe politique. De toute manière, la cimenterie en
est exemptée parce que l’avis de projet a été déposé avant le 22 juin 1995, ce qu’une
enquête journalistique vous a aussi appris. Qu’est-ce qu’on ne sait pas encore?
***
La récente course à l’investiture libérale dans Bonaventure, qui a couronné Damien
Arsenault, a été des plus intéressantes à suivre. François Whittom a fait bonne figure
malgré sa troisième place, alors qu’André Poirier a démontré qu’il pouvait mobiliser
de manière très efficace tous ses réseaux en terminant tout juste derrière Arsenault
au deuxième tour. La défaite de Poirier dans ce deuxième tour s’explique par trois
facteurs : le membership de départ (550) était en majorité acquis à Arsenault, les
partisans de Whittom ont en majorité voté pour Arsenault et beaucoup de partisans
de Poirier ne sont pas restés pour le deuxième tour de scrutin, pensant que leur favori
allait gagner. Quand ce n’est pas ton tour, ce n’est pas tour…
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mesures particulières ont pour objectif de vous permettre de
pratiquer votre sport sans contraintes de notre part et de nous
permettre de maintenir nos parcs éoliens en bon état.
Considérant que Cartier et les services d’urgence doivent
avoir accès aux installations du parc en tout temps, nous
vous demandons de garder les accès libres pour des raisons
de sécurité. Nous vous demandons également d’être vigilants
dans l’éventualité où nos véhicules auraient à intervenir sur
les sites. À cet effet, la vitesse des véhicules sera limitée à
20 km/h en tout temps.
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Portrait de femmes entrepreneures :
Julie Gallant, dame audacieuse
Femmessor Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est fière de vous présenter une femme qui
a osé changer de carrière dans la quarantaine pour devenir entrepreneure : Julie Gallant,
de la boutique Dame Rondeur à Carleton-sur-Mer. Sa réussite a été récompensée en
2013 par deux prix régionaux au Concours québécois en entrepreneuriat, volets Commerce et Entrepreneuriat féminin.
Jeune, elle s’impliquait beaucoup dans le milieu
scolaire. « J’adorais vendre et organiser, souligne-t-elle. J’impliquais toujours beaucoup de
monde dans mes projets. » Aimant être en relation avec les gens, elle devient infirmière bachelière en santé mentale, un emploi stable et bien
rémunéré. Après plusieurs années à Campbellton
et à Québec, elle revient en région en 2004 avec
sa famille pour occuper un emploi en santé publique à Saint-Omer.
À 40 ans, Julie fait une dépression majeure.
« Cette étape difficile a été décisive et finalement très positive pour la suite », affirme-t-elle. Julie se reconnecte en effet avec elle-même
et quitte son emploi « temps plein de 8 à 4, du
lundi au vendredi » dans le secteur de la santé
pour se lancer en affaires. Elle retrouve ainsi sa passion première : la vente. Quelques
mois après le dépôt de son plan d’affaires, elle ouvre Dame Rondeur en avril 2012. Sa
boutique, au service personnalisé, se spécialise dans les vêtements pour femmes de
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plus loin : elle ouvre cet automne une autre boutique au 212, rue Saint-Germain Est, à
Rimouski. Femmessor lui souhaite beaucoup de succès dans ce nouveau projet!
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NoVEMbrE 2013 Graffici
dossier : un bon maire, c’est quoi ?
15
GENEvièvE GéLiNAs | [email protected]
Mairie : faudra-t-il des « superman » ?
GASPÉ - le fardeau des municipalités, et donc des maires, s’est accru considérablement au fil des ans. Pour que le poste
de maire demeure humain et que les citoyens soient bien servis, des solutions existent, estiment des maires sortants.
«L
es enjeux ont quintuplé, résume
François Roussy, maire sortant de
Gaspé. Avant, c’était les routes, les
vidanges, l’aqueduc et les égouts. Aujourd’hui,
il faut s’occuper de qualité de vie, de culture, de
protection de l’environnement »
« Les maires ont maintenant une responsabilité de développement économique,
souligne Normand Audet, maire sortant de
Maria. Ce rôle devient vital pour nos communautés et ça accapare beaucoup d’énergie. »
Le nombre d’instances auxquelles
le maire doit siéger s’est aussi multiplié,
souligne Bruno Cloutier, maire sortant de
Percé, qui a été fonctionnaire municipal
pendant plus de 30 ans. « On a maintenant les MRC, les CLD [centres locaux de
développement], d’autres organismes de
développement On a davantage d’organismes sous notre responsabilité et le même
nombre de membres au conseil municipal. »
La population est devenue plus exigeante,
ajoute M. Cloutier. « Il y a 30 ans, les gens se
satisfaisaient d’avoir des chemins bien entretenus et de voir leurs vidanges ramassées.
Aujourd’hui, ils en veulent plus, veulent tout
savoir. Et c’est tout à fait normal. »
prévu de hausse. « Le conseil sera renouvelé
à 50 %, justifie M. Arsenault. On ne savait pas
trop qui se présenterait et si ces personnes
seraient disponibles [à plein temps]. » Le
nouveau maire portera donc la responsabilité de se voter une augmentation de salaire,
une situation qui pourrait se reproduire dans
d’autres municipalités désireuses de passer à
une mairie à temps plein.
...et en équipe
Bruno Cloutier recule devant les
« dépenses additionnelles » associées à un
maire à temps plein, mais suggère de mieux
partager les tâches avec les conseillers. « Sans
nécessairement fonder un parti politique, il
faudrait y aller en équipe avec des conseillers
qui partagent la même ligne de pensée et à
qui on peut déléguer des dossiers. »
Les municipalités doivent aussi travailler
ensemble, insiste Normand Audet. « Dans
ma MRC, trois municipalités ont moins de
300 habitants [Saint-André-de-Restigouche,
L’Ascension-de-Patapédia et RistigouchePartie-Sud-Est]. On ne peut pas offrir un
service de qualité à la population ! Je ne dis
pas qu’il faut se fusionner à tout prix, mais il
faut apprendre à travailler ensemble et on n’a
pas ce réflexe. [...] On ne se sauvera pas tout
seul, poursuit M. Audet. J’ai connu des maires
dynamiques pour leur municipalité, mais qui
allaient voler des entreprises à leur voisin ! »
Une bonne dose de don de soi sera
toujours nécessaire, en plus des compétences.
« Le défi des prochaines années sera de
trouver des gens qui veulent aider la communauté et la faire profiter de ce que la vie
leur a donné », dit Nicole Appleby, mairesse
sortante de New Richmond.
Les municipalités de 2000 à 3000 habitants
et plus gagneraient à se doter de maires
à temps plein, croit le maire sortant de
Gaspé, François Roussy.
à temps plein...
un maire « à l’écoute »
Photo : Geneviève Gélinas
Selon François Roussy, il faut des
maires à temps plein, non seulement dans
des villes de 15 000 personnes comme
Gaspé, mais dans des municipalités plus
modestes de 2 000 à 3 000 habitants. « Un
maire à temps plein, c’est payant pour la
communauté, croit M. Roussy. Ça assure
une continuité et un engagement. » L’application de cette mesure en Gaspésie
signifierait des postes à temps plein dans
12 municipalités, de Sainte-Anne-desMonts à Caplan, en passant par Chandler,
Port-Daniel-Gascons et Carleton-sur-Mer.
Serge Arsenault, maire sortant de
Bonaventure, est favorable à un poste à
temps plein. Sauf que son salaire est de
19 467 $ et que le conseil municipal n’a pas
de la vision, svp
des luttes à surveiller
Novembre 2013 Graffici
Novembre 2013 Graffici
Cinq personnes briguent la mairie de Cloridorme, qui compte 750 habitants. La mairesse sortante,
Jocelyne Huet, fera face à Marc Caron, Jean-Louis Clavet, Cyrice Côté et Sonia Côté.
L’impact le plus significatif
À Escuminac, R. Bruce Wafer se présente à la mairie contre Bertrand Berger, maire depuis
28 ans. Le résultat de la course aurait un effet domino, puisque M. Berger est aussi préfet de la
MRC d’Avignon et président de la Conférence régionale des élus.
SonDage maiSon : notre méthoDe
Les citoyens gaspésiens n’élisent plus un maire pour qu’il s’occupe de
la municipalité en vase clos pendant quatre ans. Ils souhaitent que leur
premier élu les écoute, manifeste de l’ouverture pour leurs projets
et leurs idées et leur donne un coup de main pour les réaliser. Si le
maire est visible sur le terrain, c’est encore mieux, indique une série
d’entrevues réalisées par GrAFFICI à un peu plus de deux semaines
des élections municipales du 3 novembre.
GRAFFICI a demandé à 52 personnes dans les cinq MRC
de la Gaspésie quelles qualités doit posséder un bon
maire ou une bonne mairesse. La moitié des témoignages ont été recueillis par un vox pop. Les journalistes ont
choisi l’autre moitié des répondants, avec la consigne
d’interroger des personnes d’âges et de milieux variés,
connues pour avoir des opinions. GRAFFICI ne prétend
aucunement avoir en main une enquête menée selon une
méthode scientifique, mais considère que la somme des
témoignages amassés rend les résultats dignes d’intérêt.
L
Des courses Le plus grand nombre de candidats Un maire « à l’écoute »
es journalistes ont entendu les
mots « écoute » ou « ouverture » 24
fois dans la bouche de la cinquantaine de personnes interrogées. Nadie Cyr,
enseignante et mère de famille de Gaspé,
souhaite un maire « avec une belle ouverture
aux idées de la population, qui soutient les
implications citoyennes ». Le maire doit être
« proche de ce qui se passe dans sa ville »,
mentionne un étudiant du centre d’études de
Carleton, Étienne Pelletier. Le jeune homme
aimerait croiser son maire dans les activités
sociales pour que les citoyens aient la chance
de proposer leurs idées.
Les citoyens veulent donner leur avis
avant, pas après coup, et même s’ils n’ont
pas le temps d’aller à l’assemblée du conseil
chaque mois. « Quand vient le temps de
prendre des décisions importantes pour
la collectivité, [les maires] doivent nous
consulter et communiquer, ne pas garder les
informations pour eux, croit Mélanie Marin,
directrice de Femmessor Gaspésie-les Îles et
résidante de Maria. C’est certain que c’est un
devoir citoyen de suivre [l’actualité municipale], de se présenter au conseil, mais les
élus doivent prendre conscience que ce n’est
pas toujours évident, considérant les occupations de chacun. »
Attention, l’écoute et la concertation ont
leurs limites, avertit Hugo Caissy, président
de la Chambre de commerce de la HauteGaspésie. « Le maire doit être à l’écoute
de ses citoyens, mais parfois aussi il doit
[avoir] la sagesse de ne pas mettre de l’avant
des idées qui seraient nuisibles pour ses
contribuables et sa ville. Il doit résister aux
mauvaises idées qui peuvent parfois faire du
chemin. »
Plus souvent les citoyens verront leur
maire en personne, plus ils seront satisfaits,
indiquent-ils. « Le maire doit être présent sur
le terrain pour connaître nos besoins, estime
Marina Bernatchez, directrice du Transport
adapté et collectif des Marées à GrandeVallée. Je ne dis pas qu’il doit assister à toutes
nos réunions, mais à une de temps en temps.
Ensuite, il sera plus en mesure de nous aider
dans nos dossiers. Il aura l’information
plutôt que des ouï-dire. » L’idée d’un maire
« présent », « disponible » ou « accessible »
est revenue huit fois chez les répondants.
17
Geneviève Gélinas, ariane aubert bonn, antoine rivard-déziel et Johanne Fournier
Photo : Antoine rivard-Déziel
s
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u
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Des r
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v
r
à su
Voir le Vox pop en Vidéo sur GrAFFiCi.CA
dans les trois grandes villes
Sainte-anne-des-monts
• Laval Lévesque
• Micheline Pelletier
Chandler
gaspé • Daniel Côté
• Philippe Berger
• Mélissa Plourde
• Louisette Langlois
• Cowboy Jay
De la vision, SVP
Alors que le niveau de taxation représente souvent une préoccupation majeure pour les élus, le mot « taxe » a été pratiquement absent des réponses fournies par les citoyens. Par contre,
ils ont prononcé 10 fois les mots « vision » ou « visionnaire »,
« développement » et « création d’emplois ».
E
n fait, les deux seuls interviewés à avoir
mentionné les taxes déconseillaient justement aux élus de se contenter de gérer les
taxes. « Je ne veux pas un maire qui va faire fonctionner la ville, mais un maire qui va la faire vivre,
lance Patrick Dubois, conteur de Carleton-sur-Mer.
Une ville qui fonctionne est une ville où les gens
payent leurs taxes et où les travaux d’entretien
général sont faits. Mais les gens veulent de plus en
plus d’une ville vivante, où il y a plein de projets. »
« Ce dont nous avons besoin, ce ne sont pas des
gestionnaires, mais des leaders, des visionnaires, qui
vont amener la ville quelque part », renchérit l’homme
d’affaires Dany Marquis, aussi de Carleton-sur-Mer.
En résumé : laissez la gestion courante aux fonctionnaires municipaux, et en avant le développement!
Quelques citoyens ont quand même mentionné
l’importance d’être un « bon gestionnaire » au sens
de « savoir compter », mais en nombre beaucoup
moindre, soit seulement quatre fois.
Audréane Paquin, de Gaspé,
estime qu’un bon maire démontre
« une bonne ouverture et du sens
critique ». Sa mère, Kathleen
O’Connor, souhaite quelqu’un « à
l’écoute des jeunes ».
Photo : Johanne Fournier
Dossier : un bon maire, c’est quoi ?
Photo : Geneviève Gélinas
16
« Je pense que la job est trop
complexe pour que des élus
puissent arriver à piloter des
dossiers tout seuls, sans être
épaulés par des experts », dit
René Faulkner, un artiste de
La Martre.
L’honnêteté ? Ça va de soi
Avec le retentissement de la commission Charbonneau, qui expose des frasques commises dans
le milieu municipal, on aurait pu s’attendre à ce
que les Gaspésiens insistent davantage sur l’intégrité de leurs élus. Ils en parlent, mais n’en font pas
une obsession. « L’honnêteté » ou « l’intégrité » a
été mentionnée par 14 personnes, souvent à côté
d’autres qualités.
Renée Côté, de Gaspé, souhaite d’abord un
maire « qui a des points de vue et les défend, qui
développe sa ville ». L’honnêteté? « Ça va de soi,
c’est presque gênant de le mentionner », répondelle à GRAFFICI.
C’est quoi, un maire honnête? « Quelqu’un qui
va gérer sa ville comme s’il gérait ses propres affaires,
tranche Carl Pelletier, chocolatier à Sainte-Anne-desMonts. Normalement, c’est un gage de réussite. »
Le cynisme exprimé par Mélanie Bouliane
existe, mais représente une exception. Cette jeune
femme veut un maire honnête mais désespère
d’y arriver. « Le jour où l’on va penser qu’on a
trouvé quelqu’un de correct, 10 ans plus tard, on
va apprendre qu’il a [commis des actes malhonnêtes] », lance-t-elle.
Aux mentions sur la nécessaire honnêteté des
élus, il faut ajouter celles sur la « transparence »
(six fois). « Les gens ont le droit de savoir ce qui se
passe en coulisses », résume Michel Goudreau, de
Pointe-à-la-Croix, membre d’Éco-Vigilance Baiedes-Chaleurs. M. Goudreau va jusqu’à proposer
que les élus enregistrent leurs rencontres avec les
lobbyistes.
Parmi les autres qualités mentionnées fréquemment, on retrouve « dynamique » et « homme ou
femme d’action » (5 fois), « juste » ou « équitable »
(3 fois) ainsi qu’une « vision régionale », soit sans
esprit de clocher (3 fois).
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des jeunes diplômés dans les MRC d’Avignon
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à l’importance de revenir en région après leurs études.
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Tarte à la citrouille
19
Pour l’Halloween, pourquoi ne pas se servir de la citrouille pour cuisiner?
Photo : Jacques Gratton, photographe
préparation de la pÂte
•Mélanger grossièrement la farine, la
poudre à pâte, le sel et le beurre à
l’aide d’un coupe-pâte, jusqu’à ce que
le beurre soit défait en morceaux de la
grosseur d’un pois;
Pâte à tarte :
Donne 4 abaisses de 8 po de diamètre.
Vous pouvez congeler les 3 abaisses
restantes pour vos futures recettes.
5 t. de farine
1 c. à soupe de poudre à pâte
1 pincée de sel
1 lb de beurre
2 t. d’eau très froide
Garniture Pour une tarte de 8 Po :
Une citrouille moyenne pour obtenir
2 tasses de purée
1 t. de lait chaud
½ t. de cassonade
¼ t. de sirop d’érable
garniture
•Couper la citrouille en petits morceaux;
•Les placer dans un chaudron;
•Ajouter ¼ t. de sucre et ½ t. d’eau;
•Cuire à feu doux jusqu’à ce que la
citrouille ait pris une consistance de
purée (15 à 20 minutes)
•Réserver;
•Chauffer le four à 400˚ F;
•Préparer la pâte et disposer au fond et
sur les parois de l’assiette avec l’abaisse;
2 c. à table de farine
•Mélanger la purée et les autres ingrédients ensemble;
2 œufs battus
•Verser dans le fond de tarte non cuit;
¼ c. à thé de sel
½ c. à thé de cannelle
•Cuire sur la grille inférieure du four
pendant 20 minutes;
½ c. à thé de gingembre
•Baisser le four à 300˚ F;
¼ t. de sucre
•Laisser cuire environ 25 autres minutes;
½ t. d’eau
Photo : iStockphoto
INGRÉDIENTS ( 6 à 8 pointes )
•Verser l’eau et mélanger avec les mains.
Ajouter de l’eau au besoin;
Lorsqu’elle est bien mélangée, abaisser
la pâte au rouleau pour qu’elle soit
d’environ ¼ po d’épaisseur.
Vous pouvez servir votre pointe de tarte avec une
portion de crème fouettée, à votre goût.
•Laisser refroidir et servir.
—Mathilde
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20
NoVEMbrE 2013 Graffici
Brunois - PAr.: 13 sept, 18 oct / Le mouton noir - PAr.: 25 oct / Le Petit journaL de La maLartiC - PAr.: 18 sept, 16 oct /
graffiCi - PAr.: 16 oct, 3 nov / Le LavaLLois - PAr.: 18 oct, 15 nov / éCho de montréaL - PAr.: 17 oct, 14 nov /
éCho CantLey - PAr.: 4 oct, 1 nov / journaL des Citoyens - PAr.: 19 sept, 17 oct / L’annonCeur - PAr.: 24 sept, 22 oct /
Territoires partagés
Shared Lands
Une exploration du territoire
en relation avec les visions
du monde, les histoires et
les communautés
qui les habitent.
Offrandes, France Trépanier, 2012
Photo : Estelle Marcoux
Artistes
Jordan Bennett
Hannah Claus
Nadia Myre
Sonia Robertson
Commissaire
France Trépanier
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Résidence de création
28 octobre – 8 novembre 2013
Conférences, ateliers, rencontres, visites guidées,
cinéma autochtone
Exposition
9 novembre – 15 décembre 2013
Territoires partagés / Shared Lands
est organisé dans le cadre du projet
Mawita’jig – art et vision autochtones
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J’Ai EssAyé...
NoVEMbrE 2013 Graffici
sophiE i. GAGNoN
Thérapie hippique
21
J’avais sept ans. Ma première balade à cheval s’est transformée en rodéo lorsque l’animal s’est mis au galop.
Penchée sur le côté, je tiens les guides de toutes mes
forces. Je hurle de peur, le cheval s’énerve, mes petites
mains n’ont plus de poigne : je tombe de ce bolide à
quatre pattes. Je n’ai rien de cassé, mais je suis égratignée de corps et d’esprit.
d’automne, un trousseau de brosses rigides
délogera la saleté de la toison en profondeur et d’autres, plus douces, balayeront les
poils superflus. Une brosse ronde « exfoliante » est destinée au visage. On utilisera
un genre de Tide Express pour déloger les
taches tenaces. Quel plaisir de démêler la
crinière et une vraie queue de cheval!
Place à la pédicure. Une petite caresse
le long de la jambe chatouillera la châtaigne
et lui fera lever la patte. Je la maintiens
avec fermeté le temps de déloger la boue
incrustée dans les espaces sous le sabot à
l’aide d’un genre de fraise métallique du
dentiste de Jaws. Marsha préfère le taillage
des sabots à l’installation de fers qui restreignent le mouvement de contraction des
orteils et imposent un stress continu aux
tendons. Le positionnement du sabot sur
un socle est un numéro de cirque en soi.
Même tour de passe-passe sensuel pour
amadouer la patte et on lime les ongles
géants à grands coups de zesteur à citron. Je
n’oserai pas les vernir, d’un coup que Willy
y prendrait goût.
Je délaisse mon tablier de cordonnier
pour enfiler de vrais chaps de cowgirl. Ces
pantalons moulants inspirent une parfaite
confiance pour chevaucher une selle en
suède et sans étriers qui, selon mon entraîneuse, raffinera l’osmose entre Willy et
moi. Pour atteindre le mont Willy, je dois
sauter d’une chaise et me poser sur son dos
comme une poche de patates. Miraculeusement, j’enjambe Willy en repoussant les
soubresauts mentaux de mes sept ans. Une
respiration profonde et me voilà à exercer
des figures en huit dans l’atmosphère toute
zen qui me lie à mon ami Willy.
Ce n’est peut-être pas une coïncidence que le centaure (être mi-homme,
mi-cheval) représente mon signe astrologique du Sagittaire!
Sophie veut faire bonne impression face à Willy.
Photos : Marsha Thomas
D
epuis, plusieurs tentatives pour
amadouer ce si bel animal ont
échoué. Cet être trop sensible a
toujours su capter les ondes craintives
de mon subconscient. La rencontre avec
Marsha Thomas du centre équestre EquiPieds de New Richmond, une amoureuse
des chevaux qui utilise une approche naturelle, m’a aidée à gagner le cœur de mon
nouvel ami à sabots.
Le soleil matinal perce la brume qui
couvre les rangs de New Richmond. Alors
que Johnny Cash chantonne dans ma tête,
Marsha s’avance avec un cheval aux taches
brunes, grises et noires sur fond blanc. Je
rencontre Willy.
Ma guide me fait manipuler une sorte
de bâton de golf flexible qui se termine
par une longe. Cet instrument de couleur
orange s’appelle une carotte. Il ne sert
qu’à diriger, comme la baguette du chef
d’orchestre. La corde flattera à l’occasion des parties du cheval pour préciser
les consignes et servira de métronome en
battant la mesure au sol. La carotte est un
instrument de base de la méthode Parelli.
Cette approche installe une complicité
de telle sorte que le cheval n’agit plus en
proie, mais devient un partenaire responsable de répondre aux directives proposées
par l’humain, en constante écoute active
avec son cheval. Une fusion psycho-zoologique s’installe alors sans peur ni intimidation. La Kent Nagano et le Dr Dolittle qui
sommeillent en moi semblent s’éveiller.
Quelques gâteries de récompense plus
tard, Willy est prêt pour un petit forfait
beauté. Une mise en plis l’attend dans
le salon rustique. Pour occuper le client à
grandes dents durant la séance de coiffure,
les magazines à potins sont remplacés par
un biscuit Weetabix géant qu’il mâchera de
temps à autre. Pour éviter de frigorifier le
cheval avec de l’eau par ce temps frisquet
L’art de tailler les sabots.
La cavalière finit par grimper sur sa monture.
22
divErtissEmENt
NoVEMbrE 2013 Graffici
MOTS CROISÉS GASPÉSIENS
1
par Diane Richard
1
horiZontalement
2
1. Nouvelle façon de réchauffer Maria. –
Il relève.
3
2. Menus habituels.
4
3. Chemise. – Monnaie.
5
4. un voisin du cheval. – Cépage blanc.
5. Sans variété. – Costaud.
6. Il supporte un poids. – Trouée.
7. rejeter. – Déserte. – Abréviation
d’un titre.
8. Pronom. – Garde. – Histoire en images.
9. Chrétien. – Institution.
10. Pronom. – Prudents.
11. Entreprendre. – Mesure étrangère.
12. Adjectif possessif. – Produire un organe
dormant.
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
SUDOKU
Placez un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide.
Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3 x 3
délimitée par un trait plus épais doivent contenir tous
les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparaît donc une
seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans
une boîte 3 x 3.
9 6 3 7
6
7
7
4
2 8 7 1 6
5
3
1 8
9
5 8
8
9
10
11
12
verticalement
1. une île ou un saint.
5. Stupidité. – Plus. – Note.
9. Prescription. – A trop servi.
2. Ville d’Espagne. – Pronom. – Abréviation
religieuse.
6. Coutume hindoue. – Adjectif numéral ordinal.
10. Appuyé. – Il tient l’ancre.
3. Désagréable. – Si peu!
7. Panoramas. – À la fin d’un calcul. – Il est
couvert de dunes.
11. Avec synchronisme.
4. Placé. – béatitude.
8. Points de départ. – Combinés.
6 4
1
5
8
7
4
Niveau de difficulté : INTERMÉDIAIRE
12. Corps charnu. – Faim.
3
7
LA SOLUTION DES JEUX : PAGE 31
CariCature
GASPÉ – Du coke de pétrole pourrait alimenter en combustible la future cimenterie de Port-Daniel-Gascons.
C’est ce qu’indiquait au début du mois le quoditien
Le Devoir, basé sur une étude de l’Association québécoise
de lutte contre la pollution atmosphérique et Greenpeace.
Orbie s’est penchée sur sa vision de cette nouvelle dans
sa caricature.
orbiE
www.orbie.ca
bÉDÉISTE
Voyez les CariCatures d’orbie sur graFFiCi.Ca
NoVEMbrE 2013 Graffici
blogueurS iSSuS
de la communauté
eSpaceS citoyenS
bulletin de
nouvelleS quotidien
23
24
NoVEMbrE 2013 Graffici
Politique économique
PRIORITÉ
EMPLOI
Investir dans l’emploi, c’est investir dans le Québec.
Nous faisons de cette politique économique une priorité. Nous l’appliquerons
en investissant dans une approche intégrée s’appuyant sur des mesures phares
qui auront des retombées immédiates.
UTILISER nos surplus
d’électricité pour générer
des investissements privés
et créer des emplois.
ACCÉLÉRER les investissements
publics pour rénover nos écoles et
moderniser les infrastructures de
sport et de loisir.
MODERNISER les PME
en offrant des mesures
fiscales avantageuses.
STIMULER les investissements
des particuliers en soutenant
la rénovation verte.
Cette politique est celle de tous les Québécois. Consultez-la.
economie.gouv.qc.ca/politiqueeconomique
médiA
NoVEMbrE 2013 Graffici
revue de presse de Graffici.ca
25
Photo : Gracieuseté Dominique Giroux
GASPÉ – GrAFFICI.CA est le quotidien d’informations de la Gaspésie. À chaque jour, un vaste réseau de correspondants alimente la
plateforme en nouvelles provenant de partout autour de la péninsule.GrAFFICI vous présente les quatre nouvelles qui ont suscité
le plus d’intérêt au cours du dernier mois. Vous pouvez consulter l’intégral de ces nouvelles en vous rendant sur GrAFFICI.CA.
TroIS SAuVETEurS DE CHANDlEr HoNorÉS
À SAINT-HyACINTHE
CHANDLER – Trois sauveteurs de Chandler ont été honorés par la Société de sauvetage qui
reconnaît leurs actes de courage lors de deux événements qui se sont produits à l’été 2012. La
responsable aquatique de la Ville de Chandler, Dominique Giroux, a été honorée pour un sauvetage qui s’est produit en septembre 2012 au complexe sportif municipal. Une petite fille avait
été retrouvée inconsciente. Des manœuvres de réanimation ont été lancées et la fillette a réagi.
Elle a été transportée à l’hôpital. Deux autres sauveteurs ont été honorés lors du même gala,
qui s’est tenu le 7 septembre, à Saint-Hyacinthe. Thomas Pagé, le fils de Mme Giroux, et Maude
Witthom, ont sauvé une mère et trois enfants alors qu’ils se baignaient à la plage de Pabos.
KEVIN PArENT PArTICIPE À uNE MANIF
CoNTrE lE PÉTrolE À GASPÉ
GASPÉ – Le chanteur et comédien Kevin Parent demande à Québec de respecter « une
bonne zone tampon » entre les résidences et les puits servant à l’exploration et l’exploitation pétrolière. L’artiste souhaite que le nouveau règlement sur l’eau potable mette l’humain en priorité. Il dit comprendre les inquiétudes face à l’arrivée de cette industrie à
Gaspé, pour avoir vécu une exploration pétrolière en face de chez lui. Kevin Parent était
venu à Gaspé pour entendre les revendications des manifestants.
uN NouVEAu MAGASIN IGA À rIVIèrE-Au-rENArD
RIVIÈRE-AU-RENARD – Un nouveau magasin Coop-IGA verra le jour à Rivière-auRenard, sur le même site que la quincaillerie Coop. Selon les informations obtenues
par GRAFFICI.CA, les plans et devis sont en préparation et la mise en chantier s’effectuera au printemps pour une ouverture à l’automne. Le magasin aura une superficie de
24 000 pieds carrés et nécessitera un investissement de 6,4 millions de dollars. La direction de
la coopérative de consommateurs de Rivière-au-Renard n’a pas voulu confirmer les informations de GRAFFICI.CA, indiquant qu’une annonce officielle sera faite en bientôt. Cette nouvelle
construction viendra remplacer le magasin Coop-Bonichoix, situé en zone inondable.
uNE SIGNAlISATIoN PArTICulIèrE
ROUTE 198 – La Ville de Gaspé vient de corriger une erreur qui persistait depuis plusieurs mois
sur un panneau de circulation situé sur la route 198, à l’entrée de la ville. On peut voir clairement
sur ce panneau que la période d’interdiction de stationner en hiver se fait entre le 1er novembre
et le… 31 avril. Le problème, c’est que le 31 avril n’est pas une date inscrite au calendrier. Appelé
à commenter la situation, le maire de Gaspé, François Roussy, a rigolé un bon coup en voyant la
photo prise par GRAFFICI.CA. Le panneau a été corrigé le 10 septembre.
26
NoVEMbrE 2013 Graffici
MESSAGE AUX CHASSEURS
En cette période d’automne , la Fédération
de l’UPA de la Gaspésie-Les Îles désire vous
rappeler le code d’éthique du chasseur afin
que tous gardent leur sourire:
Le respect d’autrui
Le respect de la faune
Le respect de l’environnement
Le respect de la propriété privée
Le respect des lois et règlement
Bonne chasse!
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NoVEMbrE 2013 Graffici
courir l’Halloween
pAscAL ALAiN
27
Enfant, j’adorais me déguiser et « courir l’Halloween »,
comme les anciens disaient alors.
les origines de l’halloween
D’où vient cette fête des morts? Comment
s’est-elle rendue jusqu’à nous au point de devenir
l’une des fêtes les plus populaires au pays après
la fête de Noël, bien entendu. L’Halloween trouve
ses origines il y a environ 2000 ans chez les Celtes,
les ancêtres des Irlandais, des Gallois, des Écossais
et des Bretons. À cette époque, les Celtes croient
en une multitude de dieux. Chaque 31 octobre,
veille du Samain - le nouvel an celtique - les Celtes
célèbrent toute la nuit sous l’autorité des druides,
ces gardiens du savoir et de la sagesse qui agissent
également comme intermédiaires entre les dieux
et les hommes. Ce même 31 octobre coïncide avec
un événement spécial : c’était le seul jour où les
esprits des morts avaient le droit de rendre visite
aux vivants. Durant la nuit, les druides sacrifiaient
des animaux à Samain, seigneur de la mort et de
la noirceur. Pour apaiser les esprits, on laissait de la
nourriture à l’entrée des villages, tout en espérant
que le mauvais sort ne s’acharne pas sur le bétail
et que les moissons soient bonnes et abondantes.
Au 5e siècle, les Celtes (en particulier les
Irlandais) se convertissent progressivement à
la religion catholique. Malgré cette conversion,
le 31 octobre demeure une date importante, au
point où l’Église catholique reconnaîtra officiellement cette fête religieuse quelques siècles plus
tard. La fête chrétienne de la Toussaint a donc
pris le relais de la fête païenne de Samain en s’en
inspirant. La Toussaint allait devenir la fête de
« tous les saints », fête qui sera traduite en anglais
bien plus tard par le mot Halloween, altération
de All hallows Eve, qui signifie littéralement « le
soir de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la
fête chrétienne de la Toussaint.
l’halloween traverse l’atlantique
Des siècles ont passé et cette fête religieuse
a évolué, permettant ainsi aux enfants de se
déguiser en fantômes, d’imiter les esprits issus
de la tradition celtique et de cogner aux portes en
réclamant des présents, qui deviendront… des
bonbons!
Au 19e siècle, l’Halloween traversera l’Atlantique pour prendre racine en Amérique du
Nord, au Québec et en Gaspésie. À partir des
années 1830, de nombreux Irlandais catholiques
choisissent le Québec comme pays d’adoption.
Opprimés dans leur propre pays par les Anglais
qui souhaitent les assimiler, les Irlandais débarquent massivement au Québec et dans ses
régions au tournant des années 1850, époque
où la maladie de la pomme de terre les force à
émigrer pour survivre.
En Gaspésie, de nombreux naufrages surviennent, notamment au large de Cap-des-Rosiers,
alors que les survivants irlandais rejoignent la
côte pour ensuite s’établir dans notre région. Ils
transporteront avec eux leur culture, de sorte que
la Gaspésie sera l’une des premières régions du
Québec à fêter l’Halloween au 19e siècle. La fête
gagne en popularité dans la région à partir des
années 1920. Mon père me disait que lorsqu’il était
jeune, l’Halloween était connue comme la « Soirée
des tours ». À l’aide d’un fanal, la grande collecte
de sucreries (tire, sucre à la crème) s’effectuait en
s’inspirant du slogan anglais « Trick or treat », qui
signifie « des bonbons ou un mauvais tour ! ».
35 $
Programmation
INGRID ST-PIERRE
L’escapade
Mercredi 6 novembre
20 h
HALL DU MUSÉE DE LA GASPÉSIE, GASPÉ
automne 2013
llets !
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Tèl.: 418 368-3859
www.cdspectacles.com
37, rue Chrétien, local A29, Gaspé
Photo: iStockphoto
N
ous revenions à la maison avec des
sacs-poubelle remplis de bonbons de
toutes sortes. Nous en avions pour des
semaines. Courir l’Halloween, c’était l’aventure.
Cette nuit nous appartenait.
30 $
*Service de
navette gratuit
ANDRÉE WATTERS
Country Rock
Jeudi 31 octobre
20 h
CENTRE MULTIFONCTIONNEL DE RIVIèRE-AU-RENARD
29 $
FRANÇOIS BELLEFEUILLE
En rodage
Jeudi 21 novembre
20 h
LA PETITE ÉGLIzE, GASPÉ
18 $
NICOLAS NOËL
Mon histoire magique
Jeudi 28 novembre
19 h
CENTRE MULTIFONCTIONNEL DE RIVIèRE-AU-RENARD
50 $
MARC HERVIEUX
Un air d’hiver
Jeudi 5 décembre
20 h
CATHÉDRALE DU CHRIST-ROI, GASPÉ
NoVEMbrE 2013 Graffici
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NoVEMbrE 2013 Graffici
Kimberly-Sue Murray
actrice sans plan B
AriANE AUbErt boNN
29
ToroNTo - la jeune comédienne originaire de Chandler, Kimberly-Sue Murray,
se taille peu à peu une place sur les écrans du web et dans des salles de cinéma.
« Je suis allée voir l’orienteur de mon
école secondaire, qui m’a dit “Ne fais
pas ça !” Tout le monde essayait de me
décourager », raconte-t-elle.
Kimberly-Sue Murray ne lâche pas
prise. Avec la collaboration de l’animateur à la vie étudiante de sa polyvalente,
Jacques Lévesque, elle joue dans deux
pièces de théâtre. Puis elle s’inscrit au
cégep Dawson, à Montréal, en théâtre.
Elle poursuit ensuite sa formation en
cinéma à Toronto, au Canadian Film
Center et s’installe dans la Ville Reine.
Pour parvenir à se tailler une place,
elle affirme que la chose la plus importante est de s’accrocher à son rêve
et surtout, de ne pas avoir de plan B.
« Quand on a un plan B, on ne fait plus
ce qu’on voulait. On abandonne. »
encourager les jeunes
« Quels que soient nos rêves,
on peut y arriver. J’aimerais tellement pouvoir aider les jeunes
en Gaspésie pour les encourager
à bouger, à voir le monde, pour
qu’ils aillent vers leurs rêves et
les réalisent », dit la jeune actrice.
Elle désire même leur communiquer
son courriel afin de pouvoir partager
son expérience avec eux : info@
kimberlysuemurray.com. Elle indique
également l’adresse de son site web :
www.kimberlysuemurray.com.
Kimberly-Sue
Murray de
Chandler se
réalise sur la
scène artistique
internationale.
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Photo : Jeremy bobrow.
À
24 ans, Mme Murray a participé à de nombreux tournages
anglophones. Elle tient un
premier rôle dans un film d’horreur,
The Scare house, qui fera son entrée en
salle cet hiver et elle a conçu une télésérie web, Werewoman, pour laquelle
elle cherche un diffuseur.
Enfant, elle savait qu’elle voulait
devenir actrice. Adolescente, un article
du GRAFFICI lui apprend que la
comédienne Viviane Audet, de Maria,
est allée au Camp Théâtre de l’Anse
à New Richmond. Elle décide de
suivre ses traces et y passe deux étés.
Mais rêver d’être actrice ne lui vaut
pas les encouragements escomptés.
30
NoVEMbrE 2013 Graffici
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sports
NoVEMbrE 2013 Graffici
FrANçois LApiErrE
31
Le hockey sénior en Gaspésie, rêve oublié ?
L’
an dernier, l’équipe Manoirsur-Mer de la HauteGaspésie quittait le circuit.
Les autres équipes n’arrivaient pas à
s’entendre sur les principes de fonctionnement de la ligue. Même si on
nous disait que la LHSEQ serait de
retour cet hiver, il était difficile de
croire que tout s’arrangerait si facilement. Les négociations n’ont finalement mené nul part. Enfin presque.
La ligue ne ressusciterait pas,
mais le projet d’avoir du hockey
en Gaspésie était encore possible.
Des équipes comme le Gaillard de
Chandler voulaient encore jouer et
donner aux amateurs du sport de
qualité. « Dalhousie et Causapscal
ont communiqué avec nous pour
créer une nouvelle ligue et comme
dans la LHSEQ, ça ne grouillait plus,
nous avons décidé d’embarquer
dans le projet », affirme le copropriétaire du Gaillard, Michel Collin.
Pour former une ligue, il fallait au
moins quatre équipes. La quatrième
région à vouloir se joindre au projet
était la Baie-des-Chaleurs.
Quatre équipes étaient donc
prêtes à donner vie à la Ligue de
hockey sénior Acadie-Gaspésie :
Chandler, Dalhousie, Causapscal
et Baie-des-Chaleurs. L’ajout de
nouvelles équipes du NouveauBrunswick pour les saisons suivantes
était aussi une possibilité. La saison
aurait débuté en novembre, selon
le projet imaginé par les propriétaires de trois des équipes. La ligue
allait toutefois mourir avant même
de naître. Les détails étaient ficelés
à 95 %, mais, à la dernière minute,
l’équipe de la Baie-des-Chaleurs
s’est retirée du projet pour des
raisons inconnues. « C’est décevant
quand on a travaillé fort et que ça ne
fonctionne pas, particulièrement si
près du but », indique M.Collin.
Tout a été tenté pour organiser une ligue de hockey
sénior cet hiver dans la
région, sans succès.
Photo : Dominique Fortier
NEW CArlISlE – Il y a un an, la ligue de hockey sénior de l’Est-duQuébec (lHSEQ) annonçait la suspension de ses activités pour la saison
2012-2013. Il n’y en aura pas non plus cette année, après la tentative
avortée de créer une ligue Acadie-Gaspésie.
Début de saison dans le football juvénile
NEW CArlISlE - Après un mois d’activité, la saison de football juvénile dans l’Est-du-Québec est bel et bien
entamée. Cependant, ce début de saison a été quelque peu perturbé.
D
eux équipes contrevenaient à un des
règlements de la ligue. Celui-ci stipule
qu’une équipe a droit à un maximum
de trois écoles à l’intérieur de ses rangs si deux
de celles-ci sont sous le même toit. Les deux
équipes qui ont été pénalisées sont les Griffons du Grand Gaspé et le Carcajou de la Baiedes-Chaleurs. Les Griffons se sont vu retirer
leurs deux premières victoires ainsi que leurs
INSTALLATION ET
VENTE DE PORTES
ET FENÊTRES
RÉPARATION
DE TOITURES
9 6 3 7
points d’éthique, car ils avaient cinq joueurs de
Murdochville. Le Carcajou, qui regroupe cinq
écoles, n’a perdu que ses points d’éthique, car
il n’avait pas connu la victoire jusqu’à maintenant. La bonne nouvelle, c’est que les deux
équipes pourront finir la saison sans nouvelle
pénalité. Depuis le 25 septembre, une dérogation permet d’aller chercher des joueurs
dans une autre école, à la condition que le
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bassin d’une équipe soit inférieur à 300 jeunes
garçons, de 3e à 5e secondaire.
Ailleurs dans la ligue, le Sélect de Rimouski
et les Pirates du Rocher dominent actuellement leurs sections respectives. Les Pirates
connaissent le meilleur début de saison de leur
histoire. Les planètes se sont alignées avec une
équipe efficace d’entraîneurs et des jeunes
d’expérience. En effet, certains joueurs ont
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la page 22
2CONSTRUCTION
8 7 1 6 LA SOLUTION DES JEUX de 3
MARIUS NORMANDEAU
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Tél. :418 364-6186 5
CELL. : 418 391-1369
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Niveau de difficulté : INTERMÉDIAIRE
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Sudoku
cinq ans d’expérience en football derrière eux.
Avec trois victoires convaincantes (63-6, 28-14,
Placez un chiffre de 1 à 9 dans chaque ca
23-17) et deux défaites, les Pirates se dirigentligne,
chaque colonne et chaque
ils Chaque
vers les grands
honneurs?
délimitée
trait plus
épais
À noter, un par
petit un
changement
cette
saison,doivent co
36les
moischiffres
au maximum
le plus jeune
de 1séparent
à 9. Chaque
chiffre appar
duseule
plus vieux
dans
les
équipes.
Cela
mènerait
fois dans une ligne, dans une colon
à une meilleure parité entre les groupes.
une boîte 3x3.
Solution
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AEC en Techniques
d’éducation spécialisée
Micheline Létourneau, (AEC)
Sainte-Anne-des-Monts
Sylvie Roussy, (AEC)
Gascons
Christine Leblanc, (AEC)
Pointe-à-la-Croix
Karine St-Onge, (DEC)
Rimouski
Julie Bélanger, (DEC)
Sainte-Augustin
Sainte-Anne-des-Monts
Vicky Dégarie, (AEC)
Gaspé
Cathy Nicolas, (AEC)
Sonia St-Laurent, (AEC)
Chandler
Nancy Coulombe, (DEC)
Témiscouata-sur-le-Lac
Secteur Matane — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine Secteur KRTB
Catherine Ferron
Nadine Lepage
1 888 368-2201, poste 1425
1 418 862-6903, poste 2309
1 800 463-8016
Amélie Chiasson, (DEC)
Îles-de-la-Madeleine
• Techniques d’éducation à l’enfance
• Techniques de bureautique
• Techniques de comptabilité et de gestion
• Techniques de tourisme d’aventure
• Techniques de l’informatique
• Techniques d’éducation spécialisée
• Gestion des services de garde
• Techniques d’intervention en loisir
• Techniques de gestion des eaux
• Soins préhospitaliers d’urgence
• Animateur en village de vacances
• Technologie de l’électronique
industrielle
• Pêche professionnelle
• Français
• Anglais
• Éducation physique
• Philosophie
• Complémentaire