Novembre 2013
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ÉoLieNNes 37 900 EXEMPLAIRES VOL.14 N°10 PP 41234045 Photo principale : ricochetdesign.qc.ca / TechnoCentre éolien Photo du cerf de Vriginie : MDDEFP Les «vrais» chiffres p.3 Novembre 2013 environnement 05 Chasse : cheptels garnis villageS 07 Bridgeville mémoireS de… 27 L’Halloween en Gaspésie 02 NoVEMbrE 2013 Graffici À LA UNE NoVEMbrE 2013 Graffici Éolien : des repères GENEvièvE GéLiNAs 03 GASPÉ – Québec a-t-il raison de commander un nouvel appel d’offres éolien alors que la province a 05 éducation Expérience de la maternelle 4 ans 06 villageS Bridgeville 07 Société 09 Maisons de jeunes : préjugés tenaces éditorial 10 Cimenterie : un BAPE est nécessaire 11 doSSier Qu’est-ce qu’un bon maire ? 15 mathilderieS Tarte à la citrouille 19 J’ai eSSayé... Monter à cheval 21 Jeux / caricature Du pétrole albertain à la cimenterie 22 graFFici.ca Meilleurs moments 25 mémoireS de... L’Halloween en Gaspésie 27 cinéma Kimberley-Sue Murray à Toronto 29 SportS Hockey : fin définitive du sénior 31 Photo : Jacques Morin Photographie libre arbitre Cimenterie : sujet très sensible François lapierre, nouveau collaborateur aux sports des surplus d’énergie ? Pour éclairer votre réflexion, GrAFFICI a colligé quelques chiffres et opinions. « Si on prend la lorgnette des besoins d'énergie, c’est clair que les projets éoliens ne sont pas pertinents dans le contexte actuel [de surplus]. Ils peuvent l’être pour des questions de développement économique régional. Mais dans ce cas, il faudrait faire la preuve que parmi toutes les possibilités de développement, l’éolien est la meilleure option. Cette preuve n’a pas été faite. » Pierre-Olivier Pineau, professeur aux HEC Montréal auSSi Sur Comparer le coût du complexe hydro-électrique La Romaine aux parcs éoliens revient à comparer « des pommes et des éléphants », estime Réal Reid, un spécialiste en énergie, ancien chercheur d’Hydro-Québec. « On compare avec des petits projets éoliens, qui ne sont même pas dans les coins les plus venteux », dit-il. La Romaine totalisera 1550 MW, comparativement à 300 MW pour le plus gros des parcs éoliens. Hydro-Québec obtient des taux d’intérêt plus avantageux que les promoteurs éoliens grâce à sa plus grande capacité d’emprunt. Et la société d’État ne prend pas de bénéfice, contrairement à ces promoteurs. L’amortissement de La Romaine est calculé sur 120 ans; celui des parcs, sur 20 ans. Le spécialiste « On est en période de surplus énergétiques, c’est donc clair que [de nouveaux projets de production] ne sont pas une bonne chose. Et si on avait à construire des projets, il faut se demander si l’éolien serait le moins coûteux. L’arrivée du gaz de schiste a fait chuter énormément le prix du gaz. On peut construire des centrales au gaz pour 6 ¢ le kilowattheure. Et on oublie souvent que [l’argent injecté dans le déve développement régional] est absorbé par les consommateurs d’électricité ou par la baisse de revenus d’Hydro-Québec. » en énergie Jean-Thomas Bernard estime que le coût réel de La Romaine sera plutôt autour de 8 ¢ du kWh. Il juge « inapproprié » qu’HydroQuébec compare le coût unitaire de La Romaine sans primes de risques pour l’actionnaire avec les coûts d’autres filières, comme l’éolien, qui incluent ces primes. Le TechnoCentre éolien demande d’ailleurs à Québec d’appliquer les mêmes règles comptables à toutes les sources d’énergie dans le calcul des coûts de revient. L’organisme cite en exemple la U.S. Energy Information Administration, qui évalue le coût de l’éolien à 8,7¢ du kWh et celui de l’hydro-électricité à 9¢ en appliquant des règles standardisées. Le prix des éoliennes, qui compte pour les deux tiers du coût des parcs, tend à diminuer, fait valoir le TechnoCentre éolien. Jean-Thomas Bernard, professeur invité au département de sciences économiques de l’Université d’Ottawa Coût de L’ÉNergie prix payé au producteur coût d’équilibrage coûts de transport total du kWh appel d’offres de 1000 mW éolien 7,5 ¢ 0,6 ¢ 1,3 ¢ 9,4 ¢ appel d’offres de 2000 mW éolien 9,65 ¢ 0,6 ¢ 1,3 ¢ 11,55 ¢ 300 mW éolien communautaire et autochtone 12,09 ¢ 0,6 ¢ 2,0 ¢ 14,7 ¢ Futur appel d’offres communautaire de 450 mW * projet hydroélectrique la romaine Suivez-nouS des pommes et des éléphants CE Qu’EN DISENT DES ÉCoNoMISTES Photo : Gracieuseté Cartier Énergie éolienne environnement Orignaux et chevreuils en santé Québec fixe un plafond de 9,5 ¢ du kWh, incluant le coût d’équilibrage mais pas le coût de transport. 5,9 ¢ selon Hydro-Québec; 8 ¢ selon des spécialistes qui critiquent les règles comptables de la société d’État. Sources : Hydro-Québec, gouvernement du Québec et TechnoCentre éolien *Ce prix est en dollars de 2014; les autres, en dollars de 2013. Coût d’équilibrage : coût des services permettant de compenser la variabilité de la production éolienne 5000 empLois LiÉs à L’ÉoLieN au QuÉbeC, doNt 1200 eN gaspÉsie et daNs La mrC de mataNe IMPACT Sur lES TArIFS D’HyDro Hydro-Québec souhaite augmenter ses tarifs le 1er avril 2014. La part des nouveaux approvisionnements éoliens dans cette hausse est de 58 $ par an pour une maison moyenne chauffée à l’électricité, calcule la société d’État. Le prochain appel d’offres éolien (450 MW) entraînerait une hausse des tarifs de 4,30 $ à 6,80 $ par an pour une maison moyenne, selon le ministère des Ressources naturelles. 04 NoVEMbrE 2013 Graffici LA COOPÉRATIVE ? LES REPRENEURS POTENTIELS EN COOPÉRATIVE…? • Employés • Clients • fournisseurs ? UNE SOLUTION POUR LA RELÈVE D’ENTREPRISE LES AVANTAgES DE LA RELÈVE COOP…? • Consolide les emplois • Maintient la vitalité économique • Prévient la délocalisation • Consolide l’expertise ! CES ENTREPRISES ONT TROUVÉ LA fORMULE gAgNANTE… • Coopérative des travailleurs CHNC • Coopérative de solidarité Camping Saint-Ignace • Sutton en Haut – plein air et aventure aérienne – coopérative de solidarité Un des 25 000 entrepreneurs qui aura besoin d’un repreneur d’ici 2018 au Québec ! Pour plus d’information, communiquez avec nous au 418 392-6741 ou à [email protected], visitez notre site Internet au www. cdrgim.fcdrq.coop et notre page facebook pour y découvrir les activités à venir. Merci aux partenaires du développement coopératif écoNomiE NoVEMbrE 2013 Graffici NELsoN sErGEriE 05 La Gaspésie : paradis de la chasse CAPlAN – Avec une population estimée de 10 000 chevreuils et 27 800 orignaux à l’ouverture de la période de la chasse 2013, on peut qualifier la Gaspésie de paradis de la chasse à l’échelle du Québec. «D ans l’orignal, ça se maintient depuis sept ou huit ans. Les populations sont assez élevées, très près des cibles que l’on s’était fixées dans le plan de gestion de l’orignal », indique le biologiste au ministère de la Faune, Martin Dorais. Le cheptel de cerf de Virginie fluctue davantage, puisque cette bête est beaucoup plus sensible aux hivers rigoureux que peut connaître la région. Mais la chasse 2013 s’annonce prometteuse : « On est contents de la situation mais on n’a pas vraiment de contrôle. On a un plan de gestion adapté. Lorsque les hivers sont très rigoureux avec beaucoup d’accumulation de neige au sol, le cerf a beaucoup de difficulté dans ses déplacements, ce qui restreint sa capacité de s’alimenter », indique M. Dorais. Situation de l’orignal Même si le dernier relevé aérien date de 2007, le biologiste estime que la population gaspésienne d’orignal se maintient, puisque la récolte lors de la chasse est stable depuis cinq ou six ans. Selon les estimés, il y aurait environ 10,5 orignaux par 10 km2 : « C’est un chiffre d’équilibre et qui est basé aussi sur la capacité de chasse de l’habitat, qui est au-dessus de 20 orignaux. Normalement, on essaie de maintenir la population à la moitié de ce niveau-là. Ça permet de maintenir une qualité de chasse », selon M. Dorais. La région connaît le meilleur succès de chasse au Québec avec un taux de réussite de 22 %. « Lorsqu’on pense qu’on a deux chasseurs par orignal, ça donne une chance sur deux à un groupe de chasseurs d’obtenir un orignal », dit le biologiste. L’orignal s’est bien adapté à la forêt gaspésienne. La qualité de l’habitat, façonnée par l’industrie forestière et les grandes épidémies de tordeuse due bourgeon de l’épinette ont favorisé l’abondance de nourriture sur le territoire. Son principal prédateur, le loup, est absent de la Gaspésie. La tique d’hiver est devenue la principale crainte des biologistes : « C’est naturel. Ce qui favorise son développement, c’est la densité d’orignaux et la clémence des hivers. On ne connaît pas le taux de mortalité associé à ça », souligne M. Dorais. Selon lui, la tique n’a pas vraiment d’impact dans la région. Situation du chevreuil Après avoir connu un creux historique au milieu des années 1990, soit environ 500 cerfs de Virginie, les hivers plus doux des dernières années ont permis la croissance du cheptel jusqu’à 10 000 bêtes. L’an dernier, 1537 cerfs ont été abattus, une augmentation de 18 % par rapport à 2011. Et l’hiver 2013 a été plus clément que celui de 2012. Ainsi, le ministère s’attend à une récolte de 1750 mâles adultes. Environ 80 % des bêtes se trouvent dans la Baie-desChaleurs. « Un chevreuil, c’est une bête très productive et dans des bonnes conditions, la population peut augmenter considérablement. Mais durant les hivers difficiles, des études démontrent que le taux de mortalité peut atteindre 40 % », souligne M. Dorais. chasse sociale La chasse à l’orignal amène son lot de problèmes. Environ 25 000 permis sont vendus annuellement, ce qui fait plus de 1,2 chasseur par km2. « Il y a des chasseurs qui monopolisent des territoires et ça amène des problématiques d’accessibilité pour d’autres chasseurs dans certains coins », souligne le biologiste. « Une majorité des gens fait preuve de civisme », avance le biologiste. chevreuil orignal Chaque chasseur dépense 558 $ (en 2000) Chaque chasseur dépense 1 000 $ (début des années 2000) 6 700 chasseurs 25 000 chasseurs total : 3,7 millions $ par année total : 25 millions $ par année Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Venez découvrir notre nouvelle ligne Versace ! www.envue.ca/gaspe CliniqueOptometrieEnVueGaspe 8A, de la Cathédrale Gaspé, Québec G4X 1N8 418 368-2122 Photo : MDDEFP Valeur économique de la chasse la population estimée d’orignaux est de 27 800 têtes, avant l’ouverture de la chasse 2013. 06 Première maternelle 4 ans à temps plein édUcAtioN NoVEMbrE 2013 Graffici JohANNE FoUrNiEr TourEllE – l’école bois-et-Marées de Tourelle a vu sa clientèle rajeunir. Sept tout-petits, soit cinq garçons et deux filles, ont fait leur entrée à la maternelle quatre ans à temps plein. un mois et demi plus tard, le constat est unanime : les enfants sont heureux et font des progrès. à obtenir ce qu’elle voulait sans délai. Selon la mère, la maternelle quatre ans développe ses habiletés sociales. «Vivre avec les autres et échanger, ça lui donne un gros plus. » La méthode d’enseignement est bien différente des niveaux plus élevés. « Les enfants ne sont pas assis à un petit bureau, explique l’enseignante. Tout l’apprentissage se fait par le jeu, surtout le jeu symbolique : apprendre en faisant semblant. Ça développe beaucoup les habiletés sociales, la gestion de conflit et l’estime de soi. » Photo : Caroline Pelletier «Ç a développe l’autonomie, estime l’enseignante de la classe, Rachel VaillancourtLévesque. Je pense que les enfants sont heureux d’être ici. On a aussi un programme d’activités qui nous permet de bien les encadrer. Je vois déjà toutes les belles améliorations chez les élèves. Ce sont des enfants qui ont le goût d’apprendre. » Cindy Vallée, dont la fille Marie-Claude fréquente la classe, se dit très satisfaite. « Ma fille arrive de l’école en chantant. Elle est contente de me dire qu’elle a appris de belles choses. Elle aime beaucoup son enseignante. Ça n’enlève rien au milieu familial, mais je la sens plus heureuse et plus épanouie d’être avec des enfants de son âge. J’ai fait le bon choix pour elle. » « Les enfants se sont déjà adaptés de façon très positive, puis ont appris énormément, observe la directrice de l’école, Nathalie Proulx. Ça m’impressionne. » Selon Mme Vallée, qui est également éducatrice spécialisée à l’école Bois-etMarées, sa fille a très bien vécu la transition entre la garderie en milieu familial et l’école. « Elle était prête. Elle m’en parlait souvent. Elle avait hâte d’apprendre. » Cindy Vallée n’a pas remarqué de gros changements dans la vie de Marie-Claude, sauf dans les premières semaines, où elle revenait de l’école un peu plus fatiguée. La petite a également appris à attendre son tour. En tant qu’enfant unique, elle était habituée L’enseignante de la classe de maternelle quatre ans de l’école Bois-et-Marées de Tourelle, Rachel Vaillancourt-Lévesque, met en pratique les techniques d’apprentissage axées sur le jeu. La directrice admet que certains parents étaient inquiets à l’idée d’envoyer leur enfant à l’école aussi jeune. « Mais quand ils ont vu la structure et comment on les encadre, quand ils ont vu l’enseignante et à quel point les enfants se mélangent bien aux autres dans la cour de récréation, les inquiétudes sont tombées », rapporte Mme Proulx. Comme l’école n’offre pas de service de traiteur ni de surveillance sur l’heure du dîner, la plupart des enfants sont conduits à la maison en autobus pour le repas. Les autres vont dîner dans un milieu familial. « Sur l’heure du dîner, pour le transport scolaire, ils sont jumelés avec des plus vieux, explique Nathalie Proulx. On a un système de parrainage pour les reconduire à l’autobus. On travaille pour la sécurité de nos enfants. » Pour rassurer les parents, 10 rencontres sont offertes tout au cours de l’année. « C’est vraiment pour outiller le parent et pour travailler sur différentes questions qu’il se pose par rapport à la vie quotidienne de son enfant », décrit Mme Proulx. Les différents thèmes abordés touchent notamment la santé, l’établissement d’une bonne routine ou comment choisir un livre adapté à un enfant de quatre ans. Même si c’est sur une base volontaire, l’enseignante et la directrice ont été agréablement surprises de constater que tous les parents, tant les pères que les mères, avaient répondu à l’invitation de la première rencontre qui s’est tenue en août. BloguEurs issus dE la communauté EspacEs citoyEns BullEtin dE nouvEllEs quotidiEn viLLAGEs Voir le reportage photos de bridgeVille sur graFFiCi.Ca NoVEMbrE 2013 Graffici AriANE AUbErt boNN 07 Bridgeville : d’une rivière à l’autre Photos : Ariane Aubert bonn brIDGEVIllE - Situé dans une baie, entre la rivière du Portage et la rivière Malbaie, le village de bridgeville est abrité des humeurs de la mer par sa position au centre d’un barachois. L’unique commerce toujours actif à Bridgeville est un magasin de chasse et pêche. Les deux seuls commerçants de Bridgeville, Clifton Thibault et Cécile Robin. C e barachois est l’un des plus grands du Québec, avec une superficie de 10 kilomètres carrés. On y retrouve environ 200 espèces d’oiseaux qui attirent des ornithologues de partout au pays.. Un centre d’interprétation ornithologique y est logé, lieu tout indiqué pour l’observation. À quelques kilomètres dans les terres, la rivière du Portage prend le surnom de « Rivière aux Émeraudes ». Quelques minutes de marche dans un sentier escarpé permettent d’y accéder. À cet endroit, la rivière prend une couleur vert émeraude. Elle se transforme en cascade qui se jette dans une fosse de plus en plus courue par les baigneurs. vivre à bridgeville Un pont de plus de 20 mètres de longueur a jadis passé à cet endroit, sur l’ancienne route. Il serait à l’origine du nom du village. Le marais en premier plan, puis les montagnes de Cannes-de-Roches, le Rocher-Percé et l’île Bonaventure. village plus actif, mais l’endroit a toujours été relativement tranquille, nuance-t-il, et ses habitants se sont toujours ravitaillés principalement dans le village voisin, Barachois, qui compte notamment un magasin général. Bridgeville fête deux fois par année. Le Festival des Neiges, anciennement Festival de l’Éperlan, rassemble toute la population au début de mars en plus d’attirer des visiteurs d’aussi loin que Gaspé. « On a toujours hâte de se retrouver au festival. Le comité organisateur n’a pas peur d’innover, on s’amuse beaucoup », affirme M. Réhel. Le second rassemblement annuel a lieu lors de la saison de la chasse. « Ce n’est pas un rassemblement officiel, précise M. Réhel, mais tout le monde se promène de camp en camp pour aller se voir. » Bridgeville compte également un cercle de Fermières, un club des Chevaliers de Colomb et un club de l’âge d’or , tous trois très actifs pendant la saison froide. Photo : Georges robertson Bridgeville est un village fondé en 1933, aujourd’hui fusionné avec Percé. Son nom découlerait de la construction d’un pont sur la rivière Malbaie, frontière naturelle entre Bridgeville et Barachois. Le pont reliait des communautés francophones et anglophones. On aurait donc attribué un toponyme hybride au lieu lors de la construction. Le pont n’existe plus ; aujourd’hui, les automobilistes empruntent celui de la route 132. Résider à Bridgeville, c’est habiter un lieu qui possède peu d’activité économique : un seul commerce y est ouvert, soit un magasin de chasse et pêche. « Clifton five star service, Cliff Service, Cliff service et sport, il y a toutes sortes de noms pour le magasin. Mais dans tous les cas, tout le monde demande pour Cliff », affirme Clifton Thibault, le propriétaire du magasin, qu’il tient avec sa femme, Cécile Robin. Les deux septuagénaires se réjouissent de la présence de leur fils qui prendra la relève de l’entreprise familiale. Réputé pour la variété du matériel qu’on y trouve, le magasin constitue également un attrait par ses 54 années d’existence. Certaines marchandises semblent surgir d’une autre époque, comme des espadrilles de coton blanc ou des vêtements de motoneige fluorescents. Bridgeville a perdu l’usage de sa chapelle, puis de son école primaire. Donald Réhel, conseiller municipal du secteur, conduit les jeunes du secondaire en autobus scolaire jusqu’à Gaspé. Il raconte avoir connu son Un avion s’est écrasé à Bridgeville en mai 1944. Georges Robertson, aujourd’hui décédé, a pris cette photo de l’incident. Toute la communauté s’était mobilisée, à l’époque, pour aider les équipes de secours. 08 NoVEMbrE 2013 Graffici société NoVEMbrE 2013 Graffici NELsoN sErGEriE 09 Préjugés sur les maisons de jeunes CAPlAN AN – Même si elles sont sur le terrain depuis un quart de siècle, les maisons de jeunes (MDJ) sont toujours victimes de préjugés tenaces. de l’aide utile pour les jeunes Les MDJ sont des lieux qui permettent aux adolescents de 12 à 17 ans de s’exprimer librement et d’aller chercher des ressources « discrètes ». Le premier bulletin scolaire est une occasion d’écoute : « Les jeunes viennent nous dire leur détresse. Ça arrive souvent que les jeunes nous disent “les profs, c’est ci, c’est ça, ils font tout pour nous couler”», souligne Mme Bernard. Par différentes activités de partage d’expérience, les jeunes finissent par comprendre leur réalité. « Ils n’ont pas besoin de se faire dire “est-ce que tu as été correct avec le professeur ?” On pose plutôt des questions pour comprendre la problématique et leur faire prendre conscience de la situation. Ils ont vraiment besoin de s’exprimer et de réfléchir », dit la coordonnatrice. Les MDJ offrent des activités de prévention sur tous les aspects de la vie des jeunes - de la drogue à la sexualité - et leur donnent l’occasion de prendre des responsabilités. Par exemple, les jeunes occupent deux ou trois des sept sièges au conseil d’administration. Les MDJ organisent aussi différentes activités, comme des voyages. Les jeunes sont responsables d’organiser des activités de financement. Ce que des jeunes pensent de leur maison t William : « endroit où on peu .» ets s’informer sur divers suj Nicolas : « endroit où lesr jeunes se rencontrent pou sujets avoir du plaisir et jaser de divers. » Photo : Jayson Giroux «L es gens pensent que les jeunes peuvent venir à la maison des jeunes alors qu’ils sont gelés ou qu’ils ont bu alors qu’il y a une règle : zéro consommation à la maison des jeunes et tu ne peux pas venir si tu as consommé », explique la coordonnatrice de la MDJ de Caplan, Lisette Bernard. Un autre préjugé tenace : ce sont tous des jeunes défavorisés qui fréquentent ces lieux. « Malgré tout le travail qu’on fait, les maisons des jeunes sont malheureusement une cause qui n’intéresse personne », se désole Mme Bernard. Olivier : « endroit où on peutese fair rencontrer entre amis et .» tes san res inté és des activit Simon : « place où on peu»t is. avoir du plaisir entre am Les maisons de jeunes sont toujours victimes de préjugés de la part des adultes. 10 éditoriAL NoVEMbrE 2013 Graffici Commentez l'Éditorial sur graFFiCi.Ca GiLLEs GAGNé | [email protected] cimenterie : un BaPe nécessaire Par sa taille et l’importance des quantités de carburants qui y seront consumés, ainsi que par la durée prévue d’exploitation, le projet de cimenterie de Port-Daniel devrait être soumis au bureau d’audiences publiques sur l’environnement (bAPE), seule autorité publique indépendante susceptible d’en faire une évaluation transparente. pour nouS Joindre à neW richmond : 200B, boul. Perron Ouest, New Richmond (Québec) G0C 2B0 Tél. : 418 392-7440 Téléc. : 418 392-7445 à gaSpé : 37, rue Chrétien, local Z 29 Gaspé (Québec) G4X 1E1 Tél. : 418 368-7575 www.graffici.ca de la Faune et des Parcs, est un accompagnement plus qu’un examen serré. Faut-il rappeler qu’au Québec, une cimenterie est peu surveillée par le gouvernement? Le propriétaire doit fournir un échantillon par an des gaz rejetés par chacun des fours, qu’il analyse avant d’en soumettre les résultats aux autorités environnementales. Ces autorités n’ont aucune obligation de visiter les installations, même une fois par an. Faut-il rappeler que la réglementation québécoise ne prévoit qu’un seul type de supervision en continu des émissions polluantes, ne visant que l’opacité des gaz, pas leur composition? Faut-il rappeler que Ciment McInnis avait exclu, jusqu’en août 2012, toute réunion publique, et que même depuis l’assemblée de décembre, seules les pressions des écologistes semblent forcer la firme à dévoiler des renseignements supplémentaires? Les réserves calcaires pourront fournir 100 ans d’exploitation, selon les promoteurs. C’est du très long terme, à l’échelle humaine. Ne vaudrait-il pas la peine alors de soumettre l’initiative à un examen public et indépendant, pour les générations suivantes? Ne pourrait-on pas scruter, au grand jour, pour les citoyens intéressés, l’effet cumulatif potentiel d’un siècle d’exploitation d’une usine qui générera d’énormes quantités de gaz, dont des dioxines et des furannes, et de particules? La réponse est oui. Bien que les emplois importent en Gaspésie, la santé de ses 80 000 habitants prévaut, tout comme les activités économiques reposant sur des ressources renouvelables comme la pêche et le tourisme. le projet de cimenterie suscite un débat sur la pertinence d’un bape. Photo : Antoine rivard-Déziel. L es partisans de l’initiative sont opposés à un renvoi au BAPE, statuant que le dépôt du projet en 1995, 37 jours avant l’application d’une loi qui l’aurait soumis à ce BAPE, a préséance. Légalement, c’est certainement vrai. Toutefois, il est très légitime de penser qu’il devient indéfendable de soustraire le projet à un examen public d’experts indépendants, avec la population pouvant intervenir dans la neutralité. La population de la MRC du Rocher-Percé appuie majoritairement le projet, ce qui règlerait la question de sa légitimité. Toutefois, l’information diffusée par le promoteur, Ciment McInnis, a été tellement limitée jusqu’à récemment que ceux qui appuient le projet se basent sur les emplois créés et la taille de l’investissement, paramètres économiques importants mais incomplets. Les 100 à 150 emplois et l’investissement de 750 millions de dollars localement, sur un projet total de 1 milliard de dollars en incluant les terminaux maritimes américains, aveuglent certains maires. Comment expliquer que la préfète de la MRC du Rocher-Percé Diane Lebouthillier cautionne un jour une amende de 10 000 $ à la Société du chemin de fer de la Gaspésie pour l’épandage d’une quantité limitée d’herbicides chimiques et qu’elle appuie sans réserve le lendemain un projet qui rejettera 1,75 million de tonnes de gaz à effet de serre par année? Les règles québécoises de protection de l’air sont tellement permissives pour les cimenteries qu’il est permis de penser que l’étude qu’en fait, en vase clos, le ministère du Développement durable, de l’Environnement, On veut croire la bonne volonté des dirigeants de Ciment McInnis, claironnant depuis 2012 que leur cimenterie sera exploitée en fonction des plus hautes exigences environnementales. Sauf que les cimenteries figurent parmi les plus grands pollueurs du monde, et qu’une « cimenterie propre », ça n’existe pas, même en récupérant les particules et la majorité des gaz polluants. Le président de Ciment McInnis, Christian Gagnon, a indiqué le 4 octobre que Beaudier, conglomérat derrière Ciment McInnis, n’aurait probablement pas investi dans le projet s’il avait été assujetti au BAPE. Ça reste à voir mais il a surtout montré peu de respect pour cette institution en disant que le « fameux processus du public, c’est un truc qui dérape complètement ». Pourtant, le BAPE a été plus souvent critiqué pour sa mollesse que pour sa sévérité, et il n’a qu’un pouvoir de recommandation. L’histoire nous enseigne que l’entreprise privée, partout, en tout temps, profite des largesses des autorités pour tourner les coins ronds et faire plus d’argent. Il existe des compagnies meilleures que d’autres. Si les dirigeants de Ciment McInnis croient être bons, qu’ils soumettent leur démarche environnementale au regard d’observateurs indépendants en public. Susceptible de hausser de 10 % les émissions de gaz à effet de serre du Québec, le projet de Port-Daniel ne touche pas seulement, dans ce contexte, les citoyens de la MRC du RocherPercé. Il prend une stature nationale. l’équipe de graFFici directeur Benoit Trépanier, [email protected] rédacteur en cheF Journal et Web Nelson Sergerie, [email protected] ou [email protected] aSSiStante à la rédaction Geneviève Gélinas, [email protected] graphiSte Julie Delisle, [email protected] éditorialiSte Gilles Gagné, [email protected] chroniqueurS Thierry Haroun, Pascal Alain, Sophie I. Gagnon, [email protected] collaboration à la rédaction Ariane Aubert Bonn, Johanne Fournier, François Lapierre collaboration au contenu viSuel Gilles Gagné, Ariane Aubert Bonn, Johanne Fournier recette Mathilde Cotton caricature Marie-Eve Tessier-Collin (Orbie) motS croiSéS Diane Richard adJointe adminiStrative Maryse Brunelle comptable Annie Lévesque réviSion Geneviève Gélinas, correction Sous la supervision de Gauthier Communications : ???????????????????????????? publicité et marKeting | reSponSable vente et marKeting Gabrielle Leduc [email protected] publicité avignon, baie-deS-chaleurS et haute-gaSpéSie Jean-Philippe Turgeon [email protected] publicité cÔte-de-gaSpé et rocher-percé Gabrielle Leduc [email protected] conSeil d’adminiStration Alain Bernier, président | Simon Bujold, vice-président | Marilou Levasseur, secrétaire | Geneviève Campagna, Geneviève Labillois, Gabrielle Leduc, Dominic Lemyre, Catherine Landry et Antoine Rivard-Déziel. impreSSion Les Presses du Fleuve, Montmagny diStribution Publisac Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec, 2003 CTA irage ertifié MECQ LibrE ArbitrE Commentez le libre arbitre sur graFFiCi.Ca NoVEMbrE 2013 Graffici 11 cimenterie : un sujet sensible thiErry hAroUN | [email protected] À l’évidence, le projet de cimenterie d’un milliard de dollars à Port-Daniel– Gascons est une question sensible. Le débat en cours est sain mais visiblement, il dérange la classe politique gaspésienne qui a donné son aval au promoteur dès le départ. Toute la classe politique? Non. Le député fédéral Philip Toone a récemment brisé le moule de l’unanimité politicienne en demandant que ce projet soit soumis à un bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Et ce, depuis que Greenpeace et l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ont avancé que le combustible devant chauffer le four de la cimenterie, soit le coke de pétrole, pourrait provenir des sables bitumineux via une unité de cokéfaction qui serait construite par Suncor à sa raffinerie de Montréal-Est. Une thèse jugée « farfelue » quelques jours plus tard par Christian Gagnon, le patron de Ciment McInnis, lors d’une conférence de presse extraordinaire tenue à Chandler le 4 octobre en réaction aux dernières révélations des écologistes et du Devoir. Selon ce quotidien, la cimenterie dégagera 1,7 million de tonnes de gaz à effet de serre annuellement, ce qui représente l’émission annuelle de plus 600 000 voitures. À force d’être bombardé de questions par les journalistes, M. Gagnon a précisé que la cimenterie nécessitera 180 000 tonnes de coke de pétrole par année et qu’il s’en dégagera des métaux lourds comme du plomb et du mercure, mais toujours dans le respect des normes les plus élevées au monde, soit. Notons en complément d’information que le coke de pétrole est un combustible issu du raffinage du pétrole « et contient des volumes significatifs de particules [...] ainsi que deux métaux toxiques émis sous formes de particules qui sont particulièrement préoccupants, soit le nickel et le vanadium. Ces particules peuvent occasionner des problèmes cardiaques et respiratoire », lit-on dans l’étude de l’AQLPA. M. Gagnon a estimé qu’un BAPE est un truc qui « dérape complètement ». Ah bon? Et que, au final, ça ferait fuir les investisseurs. Quoi d’autre? On rappellera que la cimenterie est exemptée de l’impôt minier ainsi que des redevances au titre de la Loi sur les mines et de la Loi sur les carrières et sablières. Elle est aussi exemptée d’impôts pendant 10 ans au titre des nouvelles mesures budgétaires de Québec. La cimenterie demande par ailleurs une garantie de prêt de quelque 300 millions de dollars au gouvernement. On résume : pas de redevances à la municipalité non plus qu’à Québec. Quoi encore? Ciment McInnis a conduit un sondage à l’été 2012 qui excluait 13 journalistes et 16 personnes travaillant pour une cause ou un groupe environnemental. À ce momentlà, le projet était évalué à 650 millions de dollars et aujourd’hui, il est d’un milliard de dollars. Allez savoir pourquoi? Tout ce que vous venez de lire n’est pas étranger aux enquêtes des journalistes et au travail acharné des écologistes de la région et des grands centres. Tout cela, vous l’auriez su s’il y avait eu un BAPE. Mais d’un BAPE, la majorité n’en veut pas, au premier chef la classe politique. De toute manière, la cimenterie en est exemptée parce que l’avis de projet a été déposé avant le 22 juin 1995, ce qu’une enquête journalistique vous a aussi appris. Qu’est-ce qu’on ne sait pas encore? *** La récente course à l’investiture libérale dans Bonaventure, qui a couronné Damien Arsenault, a été des plus intéressantes à suivre. François Whittom a fait bonne figure malgré sa troisième place, alors qu’André Poirier a démontré qu’il pouvait mobiliser de manière très efficace tous ses réseaux en terminant tout juste derrière Arsenault au deuxième tour. La défaite de Poirier dans ce deuxième tour s’explique par trois facteurs : le membership de départ (550) était en majorité acquis à Arsenault, les partisans de Whittom ont en majorité voté pour Arsenault et beaucoup de partisans de Poirier ne sont pas restés pour le deuxième tour de scrutin, pensant que leur favori allait gagner. Quand ce n’est pas ton tour, ce n’est pas tour… CHASSEURS CHASSEUSES Cartier Énergie Éolienne tient à vous informer que toutes les interventions habituelles par nos équipes dans nos parcs éoliens SERONT SUSPENDUES durant la PÉRIODE DE CHASSE à l’orignal à la carabine DU 19 AU 27 OCTOBRE INCLUSIVEMENT. Si des interventions sont nécessaires suite à des bris, nos équipes réaliseront les réparations lorsque possible en milieu de journée afin de ne pas circuler durant les heures favorables à la chasse c’est-à-dire tôt le matin et en fin de journée. Ces mesures particulières ont pour objectif de vous permettre de pratiquer votre sport sans contraintes de notre part et de nous permettre de maintenir nos parcs éoliens en bon état. Considérant que Cartier et les services d’urgence doivent avoir accès aux installations du parc en tout temps, nous vous demandons de garder les accès libres pour des raisons de sécurité. Nous vous demandons également d’être vigilants dans l’éventualité où nos véhicules auraient à intervenir sur les sites. À cet effet, la vitesse des véhicules sera limitée à 20 km/h en tout temps. Le succès de la saison de la chasse à l’orignal passe par la cohabitation entre les adeptes de la chasse et Cartier. Nous sommes ouverts à vos commentaires ou suggestions pour améliorer la cohabitation durant la période de la chasse à l’orignal. LOCALISATION DES PARCS ÉOLIENS DE CARTIER ÉNERGIE ÉOLIENNE : • L’Anse-à-Valleau • Carleton • Montagne Sèche (Petite-Vallée et Cloridorme) • Gros-Morne / Sainte-Madeleine MERCI DE VOTRE COLLABORATION ET BONNE CHASSE ! INFORMATION Luc Leblanc, directeur affaires publiques Tél. : 418 794-2164 Courriel : [email protected] www.cartierenergie.com Catier_pub chasse 2013-graffici.indd 1 2013-10-01 14:43 12 NoVEMbrE 2013 Graffici NoVEMbrE 2013 Graffici Informer — Saluer — Inspirer GRAFFICI Entreprendre : le premier magazine spécialisé sur l’entrepreneuriat et l’économie en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine! Sortie prévue le 6 novembre 2013 GRAFFICI EntREpREndRE, C’Est : Un magazine portant sur l’entrepreneuriat et l’économie de la région, conçu par et pour les Gaspésiens et Madelinots Quatre parutions par année (novembre, février, avril et juillet), en 46 000 exemplaires Un contenu journalistique riche et varié, avec des articles rassembleurs, informateurs, accessibles et de qualité Des textes promotionnels présentant l’entrepreneuriat comme un vecteur de développement important pour la région distribution en Gaspésie : • Par la poste dans les places d’affaires • Par Publisac dans les résidences distribution aux Îles-de-la-Madeline : • Par la poste dans les places d’affaires et les résidences VouS Souhaitez VouS annoncer danS GraFFici entreprendre ? Renseignez-vous auprès de Gabrielle Leduc, responsable du marketing : 418 368-7575, poste 3 [email protected] 13 NoVEMbrE 2013 Graffici Portrait de femmes entrepreneures : Julie Gallant, dame audacieuse Femmessor Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est fière de vous présenter une femme qui a osé changer de carrière dans la quarantaine pour devenir entrepreneure : Julie Gallant, de la boutique Dame Rondeur à Carleton-sur-Mer. Sa réussite a été récompensée en 2013 par deux prix régionaux au Concours québécois en entrepreneuriat, volets Commerce et Entrepreneuriat féminin. Jeune, elle s’impliquait beaucoup dans le milieu scolaire. « J’adorais vendre et organiser, souligne-t-elle. J’impliquais toujours beaucoup de monde dans mes projets. » Aimant être en relation avec les gens, elle devient infirmière bachelière en santé mentale, un emploi stable et bien rémunéré. Après plusieurs années à Campbellton et à Québec, elle revient en région en 2004 avec sa famille pour occuper un emploi en santé publique à Saint-Omer. À 40 ans, Julie fait une dépression majeure. « Cette étape difficile a été décisive et finalement très positive pour la suite », affirme-t-elle. Julie se reconnecte en effet avec elle-même et quitte son emploi « temps plein de 8 à 4, du lundi au vendredi » dans le secteur de la santé pour se lancer en affaires. Elle retrouve ainsi sa passion première : la vente. Quelques mois après le dépôt de son plan d’affaires, elle ouvre Dame Rondeur en avril 2012. Sa boutique, au service personnalisé, se spécialise dans les vêtements pour femmes de taille 14 + ainsi que pour femmes enceintes ou qui allaitent. Photo: LUMIphoto.ca 14 la meilleure 190, rue Commerciale Est, Chandler facon de vous , Changement de pneus preparer , Entretien des freins Balancement de pneus Changement d’huil Allignement des roues 418 689-4393 [email protected] pneus.clermont - pour l hiver, , c est de venir nous voir ! Un seul rendez-vous pour avoir l’esprit tranquille ! Julie souhaite que ses clientes se sentent bien et belles. « C’est bon pour la confiance et l’estime. Des clientes me disent d’ailleurs que Dame Rondeur est “leur boutique”… et ça n’a pas de prix ! » L’entrepreneure, qui connaît un beau succès à Carleton-sur-Mer, voit encore plus loin : elle ouvre cet automne une autre boutique au 212, rue Saint-Germain Est, à Rimouski. Femmessor lui souhaite beaucoup de succès dans ce nouveau projet! Il est possible de suivre Dame Rondeur sur Facebook et bientôt au www.damerondeur.com. « Dame Rondeur, là où les rondeurs de la femme sont un surplus de féminité ! » Cette histoire vous inspire ? Elle éveille en vous la fibre entrepreneuriale ? Vous avez une idée pour la création d’une entreprise, vous êtes en démarrage, vous désirez prendre de l’expansion, établir un réseau de contacts avec d’autres entrepreneures ou vous avez besoin de financement ? N’hésitez pas à communiquer avec nous ! www.gim.femmessor.com 1 866 364-3720 NoVEMbrE 2013 Graffici dossier : un bon maire, c’est quoi ? 15 GENEvièvE GéLiNAs | [email protected] Mairie : faudra-t-il des « superman » ? GASPÉ - le fardeau des municipalités, et donc des maires, s’est accru considérablement au fil des ans. Pour que le poste de maire demeure humain et que les citoyens soient bien servis, des solutions existent, estiment des maires sortants. «L es enjeux ont quintuplé, résume François Roussy, maire sortant de Gaspé. Avant, c’était les routes, les vidanges, l’aqueduc et les égouts. Aujourd’hui, il faut s’occuper de qualité de vie, de culture, de protection de l’environnement » « Les maires ont maintenant une responsabilité de développement économique, souligne Normand Audet, maire sortant de Maria. Ce rôle devient vital pour nos communautés et ça accapare beaucoup d’énergie. » Le nombre d’instances auxquelles le maire doit siéger s’est aussi multiplié, souligne Bruno Cloutier, maire sortant de Percé, qui a été fonctionnaire municipal pendant plus de 30 ans. « On a maintenant les MRC, les CLD [centres locaux de développement], d’autres organismes de développement On a davantage d’organismes sous notre responsabilité et le même nombre de membres au conseil municipal. » La population est devenue plus exigeante, ajoute M. Cloutier. « Il y a 30 ans, les gens se satisfaisaient d’avoir des chemins bien entretenus et de voir leurs vidanges ramassées. Aujourd’hui, ils en veulent plus, veulent tout savoir. Et c’est tout à fait normal. » prévu de hausse. « Le conseil sera renouvelé à 50 %, justifie M. Arsenault. On ne savait pas trop qui se présenterait et si ces personnes seraient disponibles [à plein temps]. » Le nouveau maire portera donc la responsabilité de se voter une augmentation de salaire, une situation qui pourrait se reproduire dans d’autres municipalités désireuses de passer à une mairie à temps plein. ...et en équipe Bruno Cloutier recule devant les « dépenses additionnelles » associées à un maire à temps plein, mais suggère de mieux partager les tâches avec les conseillers. « Sans nécessairement fonder un parti politique, il faudrait y aller en équipe avec des conseillers qui partagent la même ligne de pensée et à qui on peut déléguer des dossiers. » Les municipalités doivent aussi travailler ensemble, insiste Normand Audet. « Dans ma MRC, trois municipalités ont moins de 300 habitants [Saint-André-de-Restigouche, L’Ascension-de-Patapédia et RistigouchePartie-Sud-Est]. On ne peut pas offrir un service de qualité à la population ! Je ne dis pas qu’il faut se fusionner à tout prix, mais il faut apprendre à travailler ensemble et on n’a pas ce réflexe. [...] On ne se sauvera pas tout seul, poursuit M. Audet. J’ai connu des maires dynamiques pour leur municipalité, mais qui allaient voler des entreprises à leur voisin ! » Une bonne dose de don de soi sera toujours nécessaire, en plus des compétences. « Le défi des prochaines années sera de trouver des gens qui veulent aider la communauté et la faire profiter de ce que la vie leur a donné », dit Nicole Appleby, mairesse sortante de New Richmond. Les municipalités de 2000 à 3000 habitants et plus gagneraient à se doter de maires à temps plein, croit le maire sortant de Gaspé, François Roussy. à temps plein... un maire « à l’écoute » Photo : Geneviève Gélinas Selon François Roussy, il faut des maires à temps plein, non seulement dans des villes de 15 000 personnes comme Gaspé, mais dans des municipalités plus modestes de 2 000 à 3 000 habitants. « Un maire à temps plein, c’est payant pour la communauté, croit M. Roussy. Ça assure une continuité et un engagement. » L’application de cette mesure en Gaspésie signifierait des postes à temps plein dans 12 municipalités, de Sainte-Anne-desMonts à Caplan, en passant par Chandler, Port-Daniel-Gascons et Carleton-sur-Mer. Serge Arsenault, maire sortant de Bonaventure, est favorable à un poste à temps plein. Sauf que son salaire est de 19 467 $ et que le conseil municipal n’a pas de la vision, svp des luttes à surveiller Novembre 2013 Graffici Novembre 2013 Graffici Cinq personnes briguent la mairie de Cloridorme, qui compte 750 habitants. La mairesse sortante, Jocelyne Huet, fera face à Marc Caron, Jean-Louis Clavet, Cyrice Côté et Sonia Côté. L’impact le plus significatif À Escuminac, R. Bruce Wafer se présente à la mairie contre Bertrand Berger, maire depuis 28 ans. Le résultat de la course aurait un effet domino, puisque M. Berger est aussi préfet de la MRC d’Avignon et président de la Conférence régionale des élus. SonDage maiSon : notre méthoDe Les citoyens gaspésiens n’élisent plus un maire pour qu’il s’occupe de la municipalité en vase clos pendant quatre ans. Ils souhaitent que leur premier élu les écoute, manifeste de l’ouverture pour leurs projets et leurs idées et leur donne un coup de main pour les réaliser. Si le maire est visible sur le terrain, c’est encore mieux, indique une série d’entrevues réalisées par GrAFFICI à un peu plus de deux semaines des élections municipales du 3 novembre. GRAFFICI a demandé à 52 personnes dans les cinq MRC de la Gaspésie quelles qualités doit posséder un bon maire ou une bonne mairesse. La moitié des témoignages ont été recueillis par un vox pop. Les journalistes ont choisi l’autre moitié des répondants, avec la consigne d’interroger des personnes d’âges et de milieux variés, connues pour avoir des opinions. GRAFFICI ne prétend aucunement avoir en main une enquête menée selon une méthode scientifique, mais considère que la somme des témoignages amassés rend les résultats dignes d’intérêt. L Des courses Le plus grand nombre de candidats Un maire « à l’écoute » es journalistes ont entendu les mots « écoute » ou « ouverture » 24 fois dans la bouche de la cinquantaine de personnes interrogées. Nadie Cyr, enseignante et mère de famille de Gaspé, souhaite un maire « avec une belle ouverture aux idées de la population, qui soutient les implications citoyennes ». Le maire doit être « proche de ce qui se passe dans sa ville », mentionne un étudiant du centre d’études de Carleton, Étienne Pelletier. Le jeune homme aimerait croiser son maire dans les activités sociales pour que les citoyens aient la chance de proposer leurs idées. Les citoyens veulent donner leur avis avant, pas après coup, et même s’ils n’ont pas le temps d’aller à l’assemblée du conseil chaque mois. « Quand vient le temps de prendre des décisions importantes pour la collectivité, [les maires] doivent nous consulter et communiquer, ne pas garder les informations pour eux, croit Mélanie Marin, directrice de Femmessor Gaspésie-les Îles et résidante de Maria. C’est certain que c’est un devoir citoyen de suivre [l’actualité municipale], de se présenter au conseil, mais les élus doivent prendre conscience que ce n’est pas toujours évident, considérant les occupations de chacun. » Attention, l’écoute et la concertation ont leurs limites, avertit Hugo Caissy, président de la Chambre de commerce de la HauteGaspésie. « Le maire doit être à l’écoute de ses citoyens, mais parfois aussi il doit [avoir] la sagesse de ne pas mettre de l’avant des idées qui seraient nuisibles pour ses contribuables et sa ville. Il doit résister aux mauvaises idées qui peuvent parfois faire du chemin. » Plus souvent les citoyens verront leur maire en personne, plus ils seront satisfaits, indiquent-ils. « Le maire doit être présent sur le terrain pour connaître nos besoins, estime Marina Bernatchez, directrice du Transport adapté et collectif des Marées à GrandeVallée. Je ne dis pas qu’il doit assister à toutes nos réunions, mais à une de temps en temps. Ensuite, il sera plus en mesure de nous aider dans nos dossiers. Il aura l’information plutôt que des ouï-dire. » L’idée d’un maire « présent », « disponible » ou « accessible » est revenue huit fois chez les répondants. 17 Geneviève Gélinas, ariane aubert bonn, antoine rivard-déziel et Johanne Fournier Photo : Antoine rivard-Déziel s e t t u l Des r e l l i e v r à su Voir le Vox pop en Vidéo sur GrAFFiCi.CA dans les trois grandes villes Sainte-anne-des-monts • Laval Lévesque • Micheline Pelletier Chandler gaspé • Daniel Côté • Philippe Berger • Mélissa Plourde • Louisette Langlois • Cowboy Jay De la vision, SVP Alors que le niveau de taxation représente souvent une préoccupation majeure pour les élus, le mot « taxe » a été pratiquement absent des réponses fournies par les citoyens. Par contre, ils ont prononcé 10 fois les mots « vision » ou « visionnaire », « développement » et « création d’emplois ». E n fait, les deux seuls interviewés à avoir mentionné les taxes déconseillaient justement aux élus de se contenter de gérer les taxes. « Je ne veux pas un maire qui va faire fonctionner la ville, mais un maire qui va la faire vivre, lance Patrick Dubois, conteur de Carleton-sur-Mer. Une ville qui fonctionne est une ville où les gens payent leurs taxes et où les travaux d’entretien général sont faits. Mais les gens veulent de plus en plus d’une ville vivante, où il y a plein de projets. » « Ce dont nous avons besoin, ce ne sont pas des gestionnaires, mais des leaders, des visionnaires, qui vont amener la ville quelque part », renchérit l’homme d’affaires Dany Marquis, aussi de Carleton-sur-Mer. En résumé : laissez la gestion courante aux fonctionnaires municipaux, et en avant le développement! Quelques citoyens ont quand même mentionné l’importance d’être un « bon gestionnaire » au sens de « savoir compter », mais en nombre beaucoup moindre, soit seulement quatre fois. Audréane Paquin, de Gaspé, estime qu’un bon maire démontre « une bonne ouverture et du sens critique ». Sa mère, Kathleen O’Connor, souhaite quelqu’un « à l’écoute des jeunes ». Photo : Johanne Fournier Dossier : un bon maire, c’est quoi ? Photo : Geneviève Gélinas 16 « Je pense que la job est trop complexe pour que des élus puissent arriver à piloter des dossiers tout seuls, sans être épaulés par des experts », dit René Faulkner, un artiste de La Martre. L’honnêteté ? Ça va de soi Avec le retentissement de la commission Charbonneau, qui expose des frasques commises dans le milieu municipal, on aurait pu s’attendre à ce que les Gaspésiens insistent davantage sur l’intégrité de leurs élus. Ils en parlent, mais n’en font pas une obsession. « L’honnêteté » ou « l’intégrité » a été mentionnée par 14 personnes, souvent à côté d’autres qualités. Renée Côté, de Gaspé, souhaite d’abord un maire « qui a des points de vue et les défend, qui développe sa ville ». L’honnêteté? « Ça va de soi, c’est presque gênant de le mentionner », répondelle à GRAFFICI. C’est quoi, un maire honnête? « Quelqu’un qui va gérer sa ville comme s’il gérait ses propres affaires, tranche Carl Pelletier, chocolatier à Sainte-Anne-desMonts. Normalement, c’est un gage de réussite. » Le cynisme exprimé par Mélanie Bouliane existe, mais représente une exception. Cette jeune femme veut un maire honnête mais désespère d’y arriver. « Le jour où l’on va penser qu’on a trouvé quelqu’un de correct, 10 ans plus tard, on va apprendre qu’il a [commis des actes malhonnêtes] », lance-t-elle. Aux mentions sur la nécessaire honnêteté des élus, il faut ajouter celles sur la « transparence » (six fois). « Les gens ont le droit de savoir ce qui se passe en coulisses », résume Michel Goudreau, de Pointe-à-la-Croix, membre d’Éco-Vigilance Baiedes-Chaleurs. M. Goudreau va jusqu’à proposer que les élus enregistrent leurs rencontres avec les lobbyistes. Parmi les autres qualités mentionnées fréquemment, on retrouve « dynamique » et « homme ou femme d’action » (5 fois), « juste » ou « équitable » (3 fois) ainsi qu’une « vision régionale », soit sans esprit de clocher (3 fois). 18 NoVEMbrE 2013 Graffici Chez Uniprix et Uniprix Sante, repondre a vos besoins, c’est important ! ou plus ancien et recevez SPECIMEN Échangez votre véhicule de l’année-modèle1999 2,50 $ de billets de $ 600 transport collectif du RéGÎM Un Billet VALIDE POUR UN PASSAGE Détails: www.faitesdelair.org 1 888 819-7330 www.monregim.net / 1 877 521-0841 Uniprix Santé Martin Gagnon et Vicky Fournier Carrefour Gaspé 39, montée Sandy Beach, Gaspé Tél. : 418 368-3341 Uniprix Martin Gagnon et Vicky Fournier Place Jacques-Cartier 167, rue de la Reine, Gaspé Tél. : 418 368-5595 Uniprix Desneiges Plourde 80, boul. Renard Est, Rivière-au-Renard Tél. : 418 269-3351 Uniprix Santé Laurent Carbonneau-Lebeau inc. 98, route 132 Ouest, Percé Tél. : 418 782-2550 Ensemble, contribuons au developpement de notre region! Pour son 20e anniversaire, Place aux jeunes Baie-des-Chaleurs / Les Plateaux désire remercier ses nombreux partenaires qui contribuent à l’attraction, l’accueil et la rétention des jeunes diplômés dans les MRC d’Avignon et de Bonaventure. Saviez-vouS que ? Nous remercions nos partenaires financiers actuels et passes ! Depuis 20 ans, ce sont plus de 2000 jeunes diplômés âgés entre 18 et 35 ans qui ont reçu le soutien de Place aux jeunes dans leurs démarches d’établissement dans les MRC d’avignon et de Bonaventure et plus de 1 000 adolescents ont été sensibilisés à l’importance de revenir en région après leurs études. mAthiLdEriEs NoVEMbrE 2013 Graffici Tarte à la citrouille 19 Pour l’Halloween, pourquoi ne pas se servir de la citrouille pour cuisiner? Photo : Jacques Gratton, photographe préparation de la pÂte •Mélanger grossièrement la farine, la poudre à pâte, le sel et le beurre à l’aide d’un coupe-pâte, jusqu’à ce que le beurre soit défait en morceaux de la grosseur d’un pois; Pâte à tarte : Donne 4 abaisses de 8 po de diamètre. Vous pouvez congeler les 3 abaisses restantes pour vos futures recettes. 5 t. de farine 1 c. à soupe de poudre à pâte 1 pincée de sel 1 lb de beurre 2 t. d’eau très froide Garniture Pour une tarte de 8 Po : Une citrouille moyenne pour obtenir 2 tasses de purée 1 t. de lait chaud ½ t. de cassonade ¼ t. de sirop d’érable garniture •Couper la citrouille en petits morceaux; •Les placer dans un chaudron; •Ajouter ¼ t. de sucre et ½ t. d’eau; •Cuire à feu doux jusqu’à ce que la citrouille ait pris une consistance de purée (15 à 20 minutes) •Réserver; •Chauffer le four à 400˚ F; •Préparer la pâte et disposer au fond et sur les parois de l’assiette avec l’abaisse; 2 c. à table de farine •Mélanger la purée et les autres ingrédients ensemble; 2 œufs battus •Verser dans le fond de tarte non cuit; ¼ c. à thé de sel ½ c. à thé de cannelle •Cuire sur la grille inférieure du four pendant 20 minutes; ½ c. à thé de gingembre •Baisser le four à 300˚ F; ¼ t. de sucre •Laisser cuire environ 25 autres minutes; ½ t. d’eau Photo : iStockphoto INGRÉDIENTS ( 6 à 8 pointes ) •Verser l’eau et mélanger avec les mains. Ajouter de l’eau au besoin; Lorsqu’elle est bien mélangée, abaisser la pâte au rouleau pour qu’elle soit d’environ ¼ po d’épaisseur. Vous pouvez servir votre pointe de tarte avec une portion de crème fouettée, à votre goût. •Laisser refroidir et servir. —Mathilde Pour plus de recettes et pour faire l'achat en ligne du livre des Mathilderies, allez sur GRaFFIcI.ca. Vous y trouverez aussi les points de distribution ! Pour tous vos petits plats réconfortants cet automne : IGA Cronier est votre meilleur atout ! 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Offrandes, France Trépanier, 2012 Photo : Estelle Marcoux Artistes Jordan Bennett Hannah Claus Nadia Myre Sonia Robertson Commissaire France Trépanier Gardez vos meilleurs moments au chaud. Profitez confortablement de chaque moment en choisissant des fenêtres et portes-fenêtres homologuées ENERGY STAR®. Leur haut rendement énergétique vous permet d’éviter les pertes de chaleur et d’économiser jusqu’à 10 % sur vos coûts de chauffage. www.hydroquebec.com/residentiel/fenetres Résidence de création 28 octobre – 8 novembre 2013 Conférences, ateliers, rencontres, visites guidées, cinéma autochtone Exposition 9 novembre – 15 décembre 2013 Territoires partagés / Shared Lands est organisé dans le cadre du projet Mawita’jig – art et vision autochtones vasteetvague.ca Carleton-sur-Mer, Québec MHYP13-050 Ann_FPF_ComCPS.indd 1 13-09-06 09:30 J’Ai EssAyé... NoVEMbrE 2013 Graffici sophiE i. GAGNoN Thérapie hippique 21 J’avais sept ans. Ma première balade à cheval s’est transformée en rodéo lorsque l’animal s’est mis au galop. Penchée sur le côté, je tiens les guides de toutes mes forces. Je hurle de peur, le cheval s’énerve, mes petites mains n’ont plus de poigne : je tombe de ce bolide à quatre pattes. Je n’ai rien de cassé, mais je suis égratignée de corps et d’esprit. d’automne, un trousseau de brosses rigides délogera la saleté de la toison en profondeur et d’autres, plus douces, balayeront les poils superflus. Une brosse ronde « exfoliante » est destinée au visage. On utilisera un genre de Tide Express pour déloger les taches tenaces. Quel plaisir de démêler la crinière et une vraie queue de cheval! Place à la pédicure. Une petite caresse le long de la jambe chatouillera la châtaigne et lui fera lever la patte. Je la maintiens avec fermeté le temps de déloger la boue incrustée dans les espaces sous le sabot à l’aide d’un genre de fraise métallique du dentiste de Jaws. Marsha préfère le taillage des sabots à l’installation de fers qui restreignent le mouvement de contraction des orteils et imposent un stress continu aux tendons. Le positionnement du sabot sur un socle est un numéro de cirque en soi. Même tour de passe-passe sensuel pour amadouer la patte et on lime les ongles géants à grands coups de zesteur à citron. Je n’oserai pas les vernir, d’un coup que Willy y prendrait goût. Je délaisse mon tablier de cordonnier pour enfiler de vrais chaps de cowgirl. Ces pantalons moulants inspirent une parfaite confiance pour chevaucher une selle en suède et sans étriers qui, selon mon entraîneuse, raffinera l’osmose entre Willy et moi. Pour atteindre le mont Willy, je dois sauter d’une chaise et me poser sur son dos comme une poche de patates. Miraculeusement, j’enjambe Willy en repoussant les soubresauts mentaux de mes sept ans. Une respiration profonde et me voilà à exercer des figures en huit dans l’atmosphère toute zen qui me lie à mon ami Willy. Ce n’est peut-être pas une coïncidence que le centaure (être mi-homme, mi-cheval) représente mon signe astrologique du Sagittaire! Sophie veut faire bonne impression face à Willy. Photos : Marsha Thomas D epuis, plusieurs tentatives pour amadouer ce si bel animal ont échoué. Cet être trop sensible a toujours su capter les ondes craintives de mon subconscient. La rencontre avec Marsha Thomas du centre équestre EquiPieds de New Richmond, une amoureuse des chevaux qui utilise une approche naturelle, m’a aidée à gagner le cœur de mon nouvel ami à sabots. Le soleil matinal perce la brume qui couvre les rangs de New Richmond. Alors que Johnny Cash chantonne dans ma tête, Marsha s’avance avec un cheval aux taches brunes, grises et noires sur fond blanc. Je rencontre Willy. Ma guide me fait manipuler une sorte de bâton de golf flexible qui se termine par une longe. Cet instrument de couleur orange s’appelle une carotte. Il ne sert qu’à diriger, comme la baguette du chef d’orchestre. La corde flattera à l’occasion des parties du cheval pour préciser les consignes et servira de métronome en battant la mesure au sol. La carotte est un instrument de base de la méthode Parelli. Cette approche installe une complicité de telle sorte que le cheval n’agit plus en proie, mais devient un partenaire responsable de répondre aux directives proposées par l’humain, en constante écoute active avec son cheval. Une fusion psycho-zoologique s’installe alors sans peur ni intimidation. La Kent Nagano et le Dr Dolittle qui sommeillent en moi semblent s’éveiller. Quelques gâteries de récompense plus tard, Willy est prêt pour un petit forfait beauté. Une mise en plis l’attend dans le salon rustique. Pour occuper le client à grandes dents durant la séance de coiffure, les magazines à potins sont remplacés par un biscuit Weetabix géant qu’il mâchera de temps à autre. Pour éviter de frigorifier le cheval avec de l’eau par ce temps frisquet L’art de tailler les sabots. La cavalière finit par grimper sur sa monture. 22 divErtissEmENt NoVEMbrE 2013 Graffici MOTS CROISÉS GASPÉSIENS 1 par Diane Richard 1 horiZontalement 2 1. Nouvelle façon de réchauffer Maria. – Il relève. 3 2. Menus habituels. 4 3. Chemise. – Monnaie. 5 4. un voisin du cheval. – Cépage blanc. 5. Sans variété. – Costaud. 6. Il supporte un poids. – Trouée. 7. rejeter. – Déserte. – Abréviation d’un titre. 8. Pronom. – Garde. – Histoire en images. 9. Chrétien. – Institution. 10. Pronom. – Prudents. 11. Entreprendre. – Mesure étrangère. 12. Adjectif possessif. – Produire un organe dormant. 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 SUDOKU Placez un chiffre de 1 à 9 dans chaque case vide. Chaque ligne, chaque colonne et chaque boîte 3 x 3 délimitée par un trait plus épais doivent contenir tous les chiffres de 1 à 9. Chaque chiffre apparaît donc une seule fois dans une ligne, dans une colonne et dans une boîte 3 x 3. 9 6 3 7 6 7 7 4 2 8 7 1 6 5 3 1 8 9 5 8 8 9 10 11 12 verticalement 1. une île ou un saint. 5. Stupidité. – Plus. – Note. 9. Prescription. – A trop servi. 2. Ville d’Espagne. – Pronom. – Abréviation religieuse. 6. Coutume hindoue. – Adjectif numéral ordinal. 10. Appuyé. – Il tient l’ancre. 3. Désagréable. – Si peu! 7. Panoramas. – À la fin d’un calcul. – Il est couvert de dunes. 11. Avec synchronisme. 4. Placé. – béatitude. 8. Points de départ. – Combinés. 6 4 1 5 8 7 4 Niveau de difficulté : INTERMÉDIAIRE 12. Corps charnu. – Faim. 3 7 LA SOLUTION DES JEUX : PAGE 31 CariCature GASPÉ – Du coke de pétrole pourrait alimenter en combustible la future cimenterie de Port-Daniel-Gascons. C’est ce qu’indiquait au début du mois le quoditien Le Devoir, basé sur une étude de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique et Greenpeace. Orbie s’est penchée sur sa vision de cette nouvelle dans sa caricature. orbiE www.orbie.ca bÉDÉISTE Voyez les CariCatures d’orbie sur graFFiCi.Ca NoVEMbrE 2013 Graffici blogueurS iSSuS de la communauté eSpaceS citoyenS bulletin de nouvelleS quotidien 23 24 NoVEMbrE 2013 Graffici Politique économique PRIORITÉ EMPLOI Investir dans l’emploi, c’est investir dans le Québec. Nous faisons de cette politique économique une priorité. Nous l’appliquerons en investissant dans une approche intégrée s’appuyant sur des mesures phares qui auront des retombées immédiates. UTILISER nos surplus d’électricité pour générer des investissements privés et créer des emplois. ACCÉLÉRER les investissements publics pour rénover nos écoles et moderniser les infrastructures de sport et de loisir. MODERNISER les PME en offrant des mesures fiscales avantageuses. STIMULER les investissements des particuliers en soutenant la rénovation verte. Cette politique est celle de tous les Québécois. Consultez-la. economie.gouv.qc.ca/politiqueeconomique médiA NoVEMbrE 2013 Graffici revue de presse de Graffici.ca 25 Photo : Gracieuseté Dominique Giroux GASPÉ – GrAFFICI.CA est le quotidien d’informations de la Gaspésie. À chaque jour, un vaste réseau de correspondants alimente la plateforme en nouvelles provenant de partout autour de la péninsule.GrAFFICI vous présente les quatre nouvelles qui ont suscité le plus d’intérêt au cours du dernier mois. Vous pouvez consulter l’intégral de ces nouvelles en vous rendant sur GrAFFICI.CA. TroIS SAuVETEurS DE CHANDlEr HoNorÉS À SAINT-HyACINTHE CHANDLER – Trois sauveteurs de Chandler ont été honorés par la Société de sauvetage qui reconnaît leurs actes de courage lors de deux événements qui se sont produits à l’été 2012. La responsable aquatique de la Ville de Chandler, Dominique Giroux, a été honorée pour un sauvetage qui s’est produit en septembre 2012 au complexe sportif municipal. Une petite fille avait été retrouvée inconsciente. Des manœuvres de réanimation ont été lancées et la fillette a réagi. Elle a été transportée à l’hôpital. Deux autres sauveteurs ont été honorés lors du même gala, qui s’est tenu le 7 septembre, à Saint-Hyacinthe. Thomas Pagé, le fils de Mme Giroux, et Maude Witthom, ont sauvé une mère et trois enfants alors qu’ils se baignaient à la plage de Pabos. KEVIN PArENT PArTICIPE À uNE MANIF CoNTrE lE PÉTrolE À GASPÉ GASPÉ – Le chanteur et comédien Kevin Parent demande à Québec de respecter « une bonne zone tampon » entre les résidences et les puits servant à l’exploration et l’exploitation pétrolière. L’artiste souhaite que le nouveau règlement sur l’eau potable mette l’humain en priorité. Il dit comprendre les inquiétudes face à l’arrivée de cette industrie à Gaspé, pour avoir vécu une exploration pétrolière en face de chez lui. Kevin Parent était venu à Gaspé pour entendre les revendications des manifestants. uN NouVEAu MAGASIN IGA À rIVIèrE-Au-rENArD RIVIÈRE-AU-RENARD – Un nouveau magasin Coop-IGA verra le jour à Rivière-auRenard, sur le même site que la quincaillerie Coop. Selon les informations obtenues par GRAFFICI.CA, les plans et devis sont en préparation et la mise en chantier s’effectuera au printemps pour une ouverture à l’automne. Le magasin aura une superficie de 24 000 pieds carrés et nécessitera un investissement de 6,4 millions de dollars. La direction de la coopérative de consommateurs de Rivière-au-Renard n’a pas voulu confirmer les informations de GRAFFICI.CA, indiquant qu’une annonce officielle sera faite en bientôt. Cette nouvelle construction viendra remplacer le magasin Coop-Bonichoix, situé en zone inondable. uNE SIGNAlISATIoN PArTICulIèrE ROUTE 198 – La Ville de Gaspé vient de corriger une erreur qui persistait depuis plusieurs mois sur un panneau de circulation situé sur la route 198, à l’entrée de la ville. On peut voir clairement sur ce panneau que la période d’interdiction de stationner en hiver se fait entre le 1er novembre et le… 31 avril. Le problème, c’est que le 31 avril n’est pas une date inscrite au calendrier. Appelé à commenter la situation, le maire de Gaspé, François Roussy, a rigolé un bon coup en voyant la photo prise par GRAFFICI.CA. Le panneau a été corrigé le 10 septembre. 26 NoVEMbrE 2013 Graffici MESSAGE AUX CHASSEURS En cette période d’automne , la Fédération de l’UPA de la Gaspésie-Les Îles désire vous rappeler le code d’éthique du chasseur afin que tous gardent leur sourire: Le respect d’autrui Le respect de la faune Le respect de l’environnement Le respect de la propriété privée Le respect des lois et règlement Bonne chasse! HyundaiCanada.com FINANCEMENT JUSQU’À MOIS sur modèles sélectionnés Modèle GLS 5 portes montré AUTOROUTE AUTO UTOROUTE : 5,3 L / 100 KM▼ Modèle Limited montré AUTOROUTE : 5,2 L / 100 KM▼ Modèle Limited montré♦ AUTOROUTE : 8,4 L / 100 KM▼ GASPESIEHYUNDAI.CA 339 AVENUE PORT-ROYAL, BONAVENTURE, QC 418-534-2191 mémoirEs dE... NoVEMbrE 2013 Graffici courir l’Halloween pAscAL ALAiN 27 Enfant, j’adorais me déguiser et « courir l’Halloween », comme les anciens disaient alors. les origines de l’halloween D’où vient cette fête des morts? Comment s’est-elle rendue jusqu’à nous au point de devenir l’une des fêtes les plus populaires au pays après la fête de Noël, bien entendu. L’Halloween trouve ses origines il y a environ 2000 ans chez les Celtes, les ancêtres des Irlandais, des Gallois, des Écossais et des Bretons. À cette époque, les Celtes croient en une multitude de dieux. Chaque 31 octobre, veille du Samain - le nouvel an celtique - les Celtes célèbrent toute la nuit sous l’autorité des druides, ces gardiens du savoir et de la sagesse qui agissent également comme intermédiaires entre les dieux et les hommes. Ce même 31 octobre coïncide avec un événement spécial : c’était le seul jour où les esprits des morts avaient le droit de rendre visite aux vivants. Durant la nuit, les druides sacrifiaient des animaux à Samain, seigneur de la mort et de la noirceur. Pour apaiser les esprits, on laissait de la nourriture à l’entrée des villages, tout en espérant que le mauvais sort ne s’acharne pas sur le bétail et que les moissons soient bonnes et abondantes. Au 5e siècle, les Celtes (en particulier les Irlandais) se convertissent progressivement à la religion catholique. Malgré cette conversion, le 31 octobre demeure une date importante, au point où l’Église catholique reconnaîtra officiellement cette fête religieuse quelques siècles plus tard. La fête chrétienne de la Toussaint a donc pris le relais de la fête païenne de Samain en s’en inspirant. La Toussaint allait devenir la fête de « tous les saints », fête qui sera traduite en anglais bien plus tard par le mot Halloween, altération de All hallows Eve, qui signifie littéralement « le soir de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. l’halloween traverse l’atlantique Des siècles ont passé et cette fête religieuse a évolué, permettant ainsi aux enfants de se déguiser en fantômes, d’imiter les esprits issus de la tradition celtique et de cogner aux portes en réclamant des présents, qui deviendront… des bonbons! Au 19e siècle, l’Halloween traversera l’Atlantique pour prendre racine en Amérique du Nord, au Québec et en Gaspésie. À partir des années 1830, de nombreux Irlandais catholiques choisissent le Québec comme pays d’adoption. Opprimés dans leur propre pays par les Anglais qui souhaitent les assimiler, les Irlandais débarquent massivement au Québec et dans ses régions au tournant des années 1850, époque où la maladie de la pomme de terre les force à émigrer pour survivre. En Gaspésie, de nombreux naufrages surviennent, notamment au large de Cap-des-Rosiers, alors que les survivants irlandais rejoignent la côte pour ensuite s’établir dans notre région. Ils transporteront avec eux leur culture, de sorte que la Gaspésie sera l’une des premières régions du Québec à fêter l’Halloween au 19e siècle. La fête gagne en popularité dans la région à partir des années 1920. Mon père me disait que lorsqu’il était jeune, l’Halloween était connue comme la « Soirée des tours ». À l’aide d’un fanal, la grande collecte de sucreries (tire, sucre à la crème) s’effectuait en s’inspirant du slogan anglais « Trick or treat », qui signifie « des bonbons ou un mauvais tour ! ». 35 $ Programmation INGRID ST-PIERRE L’escapade Mercredi 6 novembre 20 h HALL DU MUSÉE DE LA GASPÉSIE, GASPÉ automne 2013 llets ! Procurez-vous vite vos bi Tèl.: 418 368-3859 www.cdspectacles.com 37, rue Chrétien, local A29, Gaspé Photo: iStockphoto N ous revenions à la maison avec des sacs-poubelle remplis de bonbons de toutes sortes. Nous en avions pour des semaines. Courir l’Halloween, c’était l’aventure. Cette nuit nous appartenait. 30 $ *Service de navette gratuit ANDRÉE WATTERS Country Rock Jeudi 31 octobre 20 h CENTRE MULTIFONCTIONNEL DE RIVIèRE-AU-RENARD 29 $ FRANÇOIS BELLEFEUILLE En rodage Jeudi 21 novembre 20 h LA PETITE ÉGLIzE, GASPÉ 18 $ NICOLAS NOËL Mon histoire magique Jeudi 28 novembre 19 h CENTRE MULTIFONCTIONNEL DE RIVIèRE-AU-RENARD 50 $ MARC HERVIEUX Un air d’hiver Jeudi 5 décembre 20 h CATHÉDRALE DU CHRIST-ROI, GASPÉ NoVEMbrE 2013 Graffici Offrez à vOtre enfant le plus beau des cadeaux : le gOût des livres et de la lecture ! Vous êtes parent d’un enfant d’un an ou moins ? abonnez-le à sa bibliothèque publique et recevez une trousse de bébé-lecteur contenant un livre Toupie et Binou, un Magazine Enfants Québec et d’autres belles surprises ! Liste des bibLiothèques participantes dans votre région : • cap-aux-meules • cap-aux-os • cap-chat • cap-d’espoir • caplan • carleton-sur-mer • chandler • cloridorme • Fatima • Gaspé • Grande-entrée • Grande-Vallée • Havre-aux-maisons • l’anse-au-Griffon • l’anse-à-Valleau • l’Étang-du-nord • l’Île-du-Havre-aubert • l’Île-d’entrée • maria • matapédia • murdochville • new richmond • nouvelle • Paspébiac • Percé • Petit-cap • Port-daniel – Gascons • rivière-au-renard • Saint-andré-de-restigouche • Saint-François-d’assise • Saint-majorique • Saint-Siméon • Sainte-anne-des-monts • Sainte-Thérèse-de-Gaspé pour pLus de renseignements sur ce programme, veuiLLez contacter : www.bonnalliebrodeur.com 28 Un programme de en partenariat avec JuLie bLais, directrice générale réseau biblio GÎm [email protected] Tél. : 418 786-5597, poste 102 Sans frais : 1-855-737-3281 www.unenaissanceunlivre.ca ciNémA NoVEMbrE 2013 Graffici Kimberly-Sue Murray actrice sans plan B AriANE AUbErt boNN 29 ToroNTo - la jeune comédienne originaire de Chandler, Kimberly-Sue Murray, se taille peu à peu une place sur les écrans du web et dans des salles de cinéma. « Je suis allée voir l’orienteur de mon école secondaire, qui m’a dit “Ne fais pas ça !” Tout le monde essayait de me décourager », raconte-t-elle. Kimberly-Sue Murray ne lâche pas prise. Avec la collaboration de l’animateur à la vie étudiante de sa polyvalente, Jacques Lévesque, elle joue dans deux pièces de théâtre. Puis elle s’inscrit au cégep Dawson, à Montréal, en théâtre. Elle poursuit ensuite sa formation en cinéma à Toronto, au Canadian Film Center et s’installe dans la Ville Reine. Pour parvenir à se tailler une place, elle affirme que la chose la plus importante est de s’accrocher à son rêve et surtout, de ne pas avoir de plan B. « Quand on a un plan B, on ne fait plus ce qu’on voulait. On abandonne. » encourager les jeunes « Quels que soient nos rêves, on peut y arriver. J’aimerais tellement pouvoir aider les jeunes en Gaspésie pour les encourager à bouger, à voir le monde, pour qu’ils aillent vers leurs rêves et les réalisent », dit la jeune actrice. Elle désire même leur communiquer son courriel afin de pouvoir partager son expérience avec eux : info@ kimberlysuemurray.com. Elle indique également l’adresse de son site web : www.kimberlysuemurray.com. Kimberly-Sue Murray de Chandler se réalise sur la scène artistique internationale. 25réuasnsitse ! de Avec vous jusqu’ au bout du monde Prix Professionnel et entreprise de service : grande entreprise 2012 Club Voyages Bellaventure fête ses 25 ans ! Un grand merci à tous nos clients, nous sommes fiers de vous avoir accompagnés pour réaliser vos vacances de rêve ! en collaboration avec : Paulette Poirier, Prix personnalité de l’année 2012 Prix Club excellence bravo 2010, reçu par transat distribution Canada ClUb voyages bellaventUre / 574, boulevard Perron, Maria, Qc, g0C 1y0 www.bellaventure.clubvoyages.com / 418 759-5656 Photo : Jeremy bobrow. À 24 ans, Mme Murray a participé à de nombreux tournages anglophones. Elle tient un premier rôle dans un film d’horreur, The Scare house, qui fera son entrée en salle cet hiver et elle a conçu une télésérie web, Werewoman, pour laquelle elle cherche un diffuseur. Enfant, elle savait qu’elle voulait devenir actrice. Adolescente, un article du GRAFFICI lui apprend que la comédienne Viviane Audet, de Maria, est allée au Camp Théâtre de l’Anse à New Richmond. Elle décide de suivre ses traces et y passe deux étés. Mais rêver d’être actrice ne lui vaut pas les encouragements escomptés. 30 NoVEMbrE 2013 Graffici C’est le temps de venir faire l’essai routier d’un véhicule Mazda de l’année offert à prix exceptionnel. MAZDA3 GX 2013 ACHETEZ À PARTIR DE 13 995 $ ▼ À L’ACHAT COMPTANT 17 690 3 695 $ $ PLUS MAZDA2 GX 2013 4D’HIVER PNEUS POUR LES MAZDA2, MAZDA3, MAZDA3 SPORT ET MAZDA CX-9 2013 Ω ACHETEZ À PARTIR DE VOUS ÉCONOMISEZ L’événement 12 845 $ ▼ 165 Boulevard de Gaspé www.mazdagaspe.com - 1 866 953 6088 À L’ACHAT COMPTANT 15 945 $ 3 100 $ VOUS ÉCONOMISEZ ZÉRO COMPROMIS Jusqu’à 4500$ en économies * 4 pneus d’hiver gratuits Soyez prêts pour l’hiver avec nos caractéristiques hivernales disponibles Kia Rio 2013 *Sur modèles sélectionnés Kia Soul 2013 www.kiagaspe.com - 304, boul. york sud - 1 866 573-8024 sports NoVEMbrE 2013 Graffici FrANçois LApiErrE 31 Le hockey sénior en Gaspésie, rêve oublié ? L’ an dernier, l’équipe Manoirsur-Mer de la HauteGaspésie quittait le circuit. Les autres équipes n’arrivaient pas à s’entendre sur les principes de fonctionnement de la ligue. Même si on nous disait que la LHSEQ serait de retour cet hiver, il était difficile de croire que tout s’arrangerait si facilement. Les négociations n’ont finalement mené nul part. Enfin presque. La ligue ne ressusciterait pas, mais le projet d’avoir du hockey en Gaspésie était encore possible. Des équipes comme le Gaillard de Chandler voulaient encore jouer et donner aux amateurs du sport de qualité. « Dalhousie et Causapscal ont communiqué avec nous pour créer une nouvelle ligue et comme dans la LHSEQ, ça ne grouillait plus, nous avons décidé d’embarquer dans le projet », affirme le copropriétaire du Gaillard, Michel Collin. Pour former une ligue, il fallait au moins quatre équipes. La quatrième région à vouloir se joindre au projet était la Baie-des-Chaleurs. Quatre équipes étaient donc prêtes à donner vie à la Ligue de hockey sénior Acadie-Gaspésie : Chandler, Dalhousie, Causapscal et Baie-des-Chaleurs. L’ajout de nouvelles équipes du NouveauBrunswick pour les saisons suivantes était aussi une possibilité. La saison aurait débuté en novembre, selon le projet imaginé par les propriétaires de trois des équipes. La ligue allait toutefois mourir avant même de naître. Les détails étaient ficelés à 95 %, mais, à la dernière minute, l’équipe de la Baie-des-Chaleurs s’est retirée du projet pour des raisons inconnues. « C’est décevant quand on a travaillé fort et que ça ne fonctionne pas, particulièrement si près du but », indique M.Collin. Tout a été tenté pour organiser une ligue de hockey sénior cet hiver dans la région, sans succès. Photo : Dominique Fortier NEW CArlISlE – Il y a un an, la ligue de hockey sénior de l’Est-duQuébec (lHSEQ) annonçait la suspension de ses activités pour la saison 2012-2013. Il n’y en aura pas non plus cette année, après la tentative avortée de créer une ligue Acadie-Gaspésie. Début de saison dans le football juvénile NEW CArlISlE - Après un mois d’activité, la saison de football juvénile dans l’Est-du-Québec est bel et bien entamée. Cependant, ce début de saison a été quelque peu perturbé. D eux équipes contrevenaient à un des règlements de la ligue. Celui-ci stipule qu’une équipe a droit à un maximum de trois écoles à l’intérieur de ses rangs si deux de celles-ci sont sous le même toit. Les deux équipes qui ont été pénalisées sont les Griffons du Grand Gaspé et le Carcajou de la Baiedes-Chaleurs. Les Griffons se sont vu retirer leurs deux premières victoires ainsi que leurs INSTALLATION ET VENTE DE PORTES ET FENÊTRES RÉPARATION DE TOITURES 9 6 3 7 points d’éthique, car ils avaient cinq joueurs de Murdochville. Le Carcajou, qui regroupe cinq écoles, n’a perdu que ses points d’éthique, car il n’avait pas connu la victoire jusqu’à maintenant. La bonne nouvelle, c’est que les deux équipes pourront finir la saison sans nouvelle pénalité. Depuis le 25 septembre, une dérogation permet d’aller chercher des joueurs dans une autre école, à la condition que le 7 bassin d’une équipe soit inférieur à 300 jeunes garçons, de 3e à 5e secondaire. Ailleurs dans la ligue, le Sélect de Rimouski et les Pirates du Rocher dominent actuellement leurs sections respectives. Les Pirates connaissent le meilleur début de saison de leur histoire. Les planètes se sont alignées avec une équipe efficace d’entraîneurs et des jeunes d’expérience. En effet, certains joueurs ont 1 6 4 5 8 4 la page 22 2CONSTRUCTION 8 7 1 6 LA SOLUTION DES JEUX de 3 MARIUS NORMANDEAU 7 Tél. :418 364-6186 5 CELL. : 418 391-1369 3 4 1 8 9 5 8 7 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 1 2 3 b o N A V E N T u r E I r u N o M A D I N I S E E r u N I S I E E r V E I A T o N T A M A I 12 Niveau de difficulté : INTERMÉDIAIRE S I E N N S 4 5 6 7 8 S A T I S I T E S E 9 10 11 A I r E S E S E S l I N o S S u M I T E N u E E M I l l E b E E C o l M E S u r E E r l I G r E N E 12 l A N G u E D E S I r Sudoku cinq ans d’expérience en football derrière eux. Avec trois victoires convaincantes (63-6, 28-14, Placez un chiffre de 1 à 9 dans chaque ca 23-17) et deux défaites, les Pirates se dirigentligne, chaque colonne et chaque ils Chaque vers les grands honneurs? délimitée trait plus épais À noter, un par petit un changement cette saison,doivent co 36les moischiffres au maximum le plus jeune de 1séparent à 9. Chaque chiffre appar duseule plus vieux dans les équipes. Cela mènerait fois dans une ligne, dans une colon à une meilleure parité entre les groupes. une boîte 3x3. Solution 9 8 7 3 2 1 5 6 4 6 5 2 4 8 9 7 1 3 3 4 1 5 7 6 2 8 9 7 9 6 2 1 8 3 4 5 2 3 4 9 6 5 1 7 8 5 1 8 7 4 3 6 9 2 8 7 3 6 5 4 9 2 1 1 2 5 8 9 7 4 3 6 4 6 9 1 3 2 8 5 7 AEC en Techniques d’éducation spécialisée Micheline Létourneau, (AEC) Sainte-Anne-des-Monts Sylvie Roussy, (AEC) Gascons Christine Leblanc, (AEC) Pointe-à-la-Croix Karine St-Onge, (DEC) Rimouski Julie Bélanger, (DEC) Sainte-Augustin Sainte-Anne-des-Monts Vicky Dégarie, (AEC) Gaspé Cathy Nicolas, (AEC) Sonia St-Laurent, (AEC) Chandler Nancy Coulombe, (DEC) Témiscouata-sur-le-Lac Secteur Matane — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine Secteur KRTB Catherine Ferron Nadine Lepage 1 888 368-2201, poste 1425 1 418 862-6903, poste 2309 1 800 463-8016 Amélie Chiasson, (DEC) Îles-de-la-Madeleine • Techniques d’éducation à l’enfance • Techniques de bureautique • Techniques de comptabilité et de gestion • Techniques de tourisme d’aventure • Techniques de l’informatique • Techniques d’éducation spécialisée • Gestion des services de garde • Techniques d’intervention en loisir • Techniques de gestion des eaux • Soins préhospitaliers d’urgence • Animateur en village de vacances • Technologie de l’électronique industrielle • Pêche professionnelle • Français • Anglais • Éducation physique • Philosophie • Complémentaire