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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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VIE PRATIQUE
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ZOOM
Des cuisines
où il fait bon vivre
En 2014, les cuisines ne se cachent plus. Elles auraient même
tendance à s’exposer et à s’ouvrir sur le reste de la maison.
d’y ranger environ 250 kg de vaisselle,
d’ustensiles et de produits en tout genre.
De la couleur mais pas trop
Les cuisinistes renouvellent leurs collections quasiment aussi souvent que la
haute couture et leurs couleurs dynamiques ont fait, depuis longtemps, leur
entrée dans cette pièce diurne. La palette
en compte 21 chez Lapeyre, 32 chez
Schmidt. Désormais, on rehausse le blanc,
le taupe ou le gris par une teinte vive (vert
pomme, bleu lagon, rouge carmin). On
joue avec des éléments hauts d’un coloris
et les meubles bas d’un autre : on met en
scène deux à trois couleurs maximum
(avec carrelage et crédence). Des laques
brillantes se marient à des éléments mats,
mais attention le style rustique a encore
sa place face aux innombrables modèles
contemporains. Si la façade est en bois
(parfois massif ), la structure de base reste
toujours la même. C’est alors en fonction
de son budget que l’on choisira entre les
La cuisine se décline en couleurs sobres et dynamiques. Ici le modèle Twist anthracite de Lapeyre.
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La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine
(© Lapeyre)
E
n famille, on y mange ;
écolier, on y travaille ;
enfin, on y reçoit ses amis
autour d’une tasse de thé
ou d’un verre de bon vin.
La cuisine n’est plus la pièce taboue de la
maison. Au contraire, une fois les cloisons
tombées, elle en est « l’organe vital »,
ouverte sur le salon. L’un des enjeux
majeurs de ce “cœur de la maison”, c’est
le rangement. On estime, chez Lapeyre,
qu’un foyer de quatre personnes a besoin
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RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire
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Conception et organisation
Toujours plus haut !
Les dernières mesures de la taille des
Français ont montré que nos concitoyens
avaient grandi en moyenne de 6 cm en
trente ans. Donc on s’adapte et on gagne
en hauteur ! À tous les niveaux. Placards
ou armoires grimpent jusqu’au plafond
(ou au moins jusqu’à 2,60 m). C’est l’une
des dernières tendances en matière
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Des tiroirs pour tout
différentes qualités de matériaux celui
qui nous convient. Par ordre de prix :
mélaminé, stratifié, laqué (médium), placage bois, bois massif…
La première contrainte qui détermine
l’aménagement d’une cuisine, c’est ses
dimensions. Qu’on la conçoive en linéaire
(dans les petits espaces), en L ou bien en
U (ce qui permet souvent l’intégration de
l’espace repas sur retour du U), la cuisine
doit aussi respecter quelques règles d’implantation : point cuisson et point froid
plutôt éloignés l’un de l’autre ; point eau
à proximité du point de cuisson, lui-même
pas trop loin du placard “épicerie”… Bref
on répartit intelligemment ces espaces
dans la pièce. Avec ou sans îlot central
doté de placards ou d’étagères, comportant
lui-même un élément électro-ménager
(plaque de cuisson)… ou pas !
VIE PRATIQUE
Larges, profonds et plats,
les tiroirs compartimentés.
d’aménagement (pas uniquement dans
les petites cuisines). “Dans ces cas-là, on
intègre un escabeau dans un socle, précise
Joseph Piveteau, cuisiniste chez Schimdt
à Challans. Cela dit, dans une cuisine de
taille moyenne, mieux vaut privilégier les
meubles bas ou à hauteur d’homme pour le
rangement.” Ce qui explique que les plans
de travail se sont rehaussés tout comme
la table de repas (qui le prolonge dorénavant). Les éléments intégrés (placards,
évier…) sont aussi plus hauts (78 cm au
lieu de 72 cm) et plus profonds : on a
quasiment gagné un tiroir plat, devenu,
qui plus est, extralarge.
Après la mode des plateaux tournants
pour les meubles d’angle ou celle des étagères pivotantes sortantes, les cuisinistes
innovent aujourd’hui autour d’un nouveau principe : “ce n’est plus vous qui entrez
dans le placard, c’est le contenu du placard
qui vient à vous. On privilégie le coulissant”, reprend notre conseiller en cuisine.
Ainsi les tiroirs dit “à l’anglaise”, intégrés
dans le placard ! Une simple poignée en
caoutchouc et, hop, le tiroir sort silencieusement. Idem pour les poubelles
(puisqu’il faut faire le tri, on en met
trois !), qui se cachent sous l’évier dans
un tiroir : au-dessus, un élément basculant reçoit les éponges et les produits
d’entretien. Toujours plus discrets, toujours plus pratiques.
Ces tiroirs, plus nombreux depuis
quelques années, se sont compartimentés :
casiers pour les couverts, rebords hauts
pour les assiettes et emplacements dédiés
pour les verres. La résistance des tiroirs
a été étudiée (pouvant porter jusqu’à
65 kg).
Enfin, où l’on avait auparavant un double niveau sur tourniquet en angle, on
installe à présent des rangements sur trois
niveaux avec tiroirs “à l’anglaise”.
Yvelise Richard
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