(C.C.T.P.)

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(C.C.T.P.)

MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX
CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES
(C.C.T.P.)
MAITRE DE L'OUVRAGE :
DEPARTEMENT DE LA SOMME
OBJET DE L'APPEL D'OFFRES :
Réalisation de revêtements en enduits fibres
sur Routes Départementales de la Somme
ENDUITS FIBRES – CCTP 2007
SOMMAIRE
1. GENERALITE .......................................................................................... 4
2. ENDUITS SUPERFICIELS ............................................................ 5
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5. COUCHE D’ACCROCHAGE ..................................................... 24
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3
1. GENERALITE
1.1 - Désignation des prestations
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières fixe les spécifications des
matériaux et produits et les conditions d'exécution des revêtements superficiels en enduits
fibres à réaliser sur diverses routes départementales de la Somme.
1.2 - Prestations annexes comprises dans l'entreprise
Sans objet
1.3 - Prestations non comprises dans l'entreprise
Les prestations désignées ci-après ne font pas partie de l'entreprise :
- les emplois partiels,
- le rétablissement de la signalisation horizontale
4
2. ENDUITS SUPERFICIELS
2.1- QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX ET PRODUITS
2 .1.1- Granulats
2.1.1.1- Nature et caractéristiques
Les granulats seront conformes à la norme Européenne NF EN 13043 (Granulats
pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels utilisés dans la construction des
chaussées, aérodromes et d'autres zones de circulation) de Août 2003.
2.1.1.1.2 - Caractéristiques normalisées
Le tableau joint au présent C.C.T.P précise par chantier le PSV (Polish Stone Value) prescrit
au regard du trafic PL constaté.
Leurs caractéristiques intrinsèques et de fabrication seront les suivantes :
Trafic PL/jour/sens
Charge véhicule ≥ 5 tonnes
< 300
300 à 750
Caractéristiques intrinsèques (1)
LA20
MDE15
≥ 51.5
GC85/20
G25/15
f0,5 (1)
FI15
LA20
MDE15
≥ 53.5
GC85/20
G25/15
f0,5
FI20
PSV
Caractéristiques de fabrication
(1) f1 est toléré si la valeur de la masse de bleu est de MBF10
2.1.1.1.3 - Caractéristiques complémentaires
Les granulats doivent provenir de roches massives.
Les granulats de couleur rouge sont interdits sauf dérogation du maître de
l'ouvrage.
5
2.1.1.2 - Préparation
Sans objet
2.1.1.3 - Approvisionnement et stockage des granulats
Le maître d'œuvre indiquera à l'entrepreneur, la situation géographique et la capacité des
aires de stockage existantes, après la notification du marché. Les aires de stockage sont
prises en l'état par l'entrepreneur. Il devra prendre toutes dispositions pour assurer la
protection des granulats contre les agents atmosphériques et les pollutions de toutes sortes.
2.1.1.4 - Contrôle des granulats
Le Titulaire fournira le PAQ du fournisseur.
Le fournisseur devra faire preuve de la maîtrise de son système de production par une
déclaration de son attestation de conformité.
Le fournisseur de granulats du titulaire aura une aura à faire la preuve d'une attestation de
niveau 2+ ou 4, le minimum étant une attestation de conformité de niveau 4 (uniquement
déclarative).
Si celle - ci est de niveau 2+, les granulats devront être marqués "CE" et accompagnés de
leurs étiquettes, où figureront les valeurs des caractéristiques déclarées devront permettant
de vérifier la conformité des granulats par rapport aux spécifications requises en 2.1.1.1.2.
En revanche, si elle est de niveau 4, il sera demandé au contrôle intérieur (interne + externe)
d'accentuer ses contrôles de fournitures par des procédures adaptées dans son PAQ.
Le maître d'œuvre se réservera également la possibilité d'accentuer sont contrôle extérieur.
La valeur de PSV sera la moyenne de tous les résultats obtenus dans les 24
derniers mois.
Les résultats des contrôles sont communiqués au Responsable du marché, au
Maître d'œuvre et au Laboratoire Départemental d’AMIENS.
Les essais par tranche de 500 T portent essentiellement sur :
- analyse granulométrie par classe granulaire.
- propreté superficielle
- aplatissement.
Le non-respect de cette clause entraîne le refus des fournitures dans lesquelles les
matériaux concernés sont impliqués.
6
2.1.2 - Liants, dopes et fibres
2.1.2.1 – Liants
2.1.2.1.1 - Nature et caractéristiques des liants
Les liants doivent être conformes aux normes ci-après :
- Bitumes et liants bitumineux / Spécification des bitumes routiers – NF EN 12591
de décembre 1999
- Bitume fluxé ordinaire - Norme T 65003 de décembre 1991
- Emulsion de bitume ordinaire - Norme T 65011 d'octobre 1984 et/ou NF EN 13808
de septembre 2005
- Liants modifiés " bitume fluxé amélioré ", ou " émulsion de bitume amélioré ",
l'entreprise indiquera leur nom et fournira l'avis technique correspondant délivré par le
S.E.T.R.A..
Pour les liants anhydres, leur classe de viscosité devra être adaptée aux conditions
climatiques et au trafic lors de la réalisation du chantier.
2.1.2.1.2 - Contrôles du liant
Le titulaire du marché est responsable de la qualité du produit lors de la livraison. Il
doit à cet effet respecter un plan d'assurance qualité conformément à l'article 5 du CCTG du
fascicule 24.
2.1.2.1.2.1 - PAQ du fournisseur
Le PAQ du fournisseur devra comporter les dispositions relatives à :
- l'organisation du contrôle de la fabrication
- la définition des moyens permettant l'identification du produit,
- les opérations de contrôle intérieur faites par le fournisseur permettant d'assurer la
qualité du produit fabriqué :
- moyens, nature et fréquence des vérifications et des essais,
- exploitation des résultats,
- modes de consignation des constatations faites.
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2.1.2.1.2.2 - Contrôles à réaliser
Le contrôle externe du fournisseur doit comporter au moins :
règles,
- l'étalonnage et la vérification des matériels d'essais,
- la vérification que les opérations de contrôle interne sont exécutées dans les
- le contrôle de conformité aux spécifications du produit fini,
- l'exploitation et l'archivage de l'ensemble des résultats relevés.
Tous les résultats de ce contrôle doivent être répertoriés sur un cahier de contrôle,
dont le Maître d'œuvre pourra, sur sa demande et pour les fournitures le concernant, soit
prendre connaissance, soit demander des extraits.
Le maître d'œuvre se réserve la faculté d'exercer éventuellement toute opération de
contrôle de conformité aux spécifications qu'il juge nécessaire.
2.1.2.1.2.3 - Fiche technique du produit
Cette fiche comportera les indications suivantes :
etc.
- appellation Entreprise,
- type de produit,
- composition,
- spécifications des différentes caractéristiques,
- domaines d'emploi en fonction du trafic,
- conditions de transport,
- conditions de stockage : températures, durée maximum avec brassage ou non,
- conditions d'emploi : état du support, situations météorologiques restrictives et
températures minima et maxima d'utilisation du produit.
Avant la première livraison de bitume fluxé, l'Entreprise devra s'assurer de la bonne
affinité du couple liant/granulat par des essais Vialit (NFP 98-274-1) sur granulats secs et
humides.
2.1.2.1.2.4 - Adhésivité liant-granulats
Les résultats suivants devront être obtenus
- adhésivité globale (Norme NF P 98-274-1) ;
Le test Vialit sera jugé satisfaisant si le résultat est > 80 %
- adhésivité active :
L'essai de plaque Vialit avec granulats humides devra conduire à un résultat > 90 %.
- adhésivité passive :
La tenue du film de liant sera jugée acceptable si le test aboutit à un résultat > 90 %.
8
Pour les liants polymères, le titulaire fournira avant l'application sur chantier les
résultats de la cohésion du liant au mouton pendule (NF T 66-037), et les résultats devront
être conformes à ceux figurant au tableau 2 de la norme NFP 98-160 (ESU ∅ ET ESU 1)
- Les natures et fréquences d'essais à réaliser sont les suivantes :
Bitumes fluxés
Essais
Norme
Fréquence
Temps d'écoulement
NF EN 12846
1 / lot de fabrication en usine
Pénétrabilité à l'aiguille
NF EN 1426
Température du Point de
ramollissement Bille et Anneau
NF EN 1427
4 / campagne d'enduits
superficiels
4/ campagne d'enduits
superficiels
Emulsions de bitume modifié ou non
Essais
Norme
Teneur en eau
Temps d'écoulement
Indice de rupture
Essais d’adhésivité d’une émulsion par
immersion dans l'eau
NF EN 1428
NF EN 12846
NF EN 13075-1
NF EN 13614
Fréquence
1 / Lot de fabrication en usine
Les résultats des essais seront communiqués au maître d'œuvre ainsi qu'à son
contrôle extérieur dans les meilleurs délais.
En cas de non-conformité le liant est refusé.
Prélèvements contradictoires
Sur chaque porteur, il sera réalisé un prélèvement en triple exemplaire, chaque
exemplaire devra présenter une quantité suffisante du produit qui permettra de réaliser les
essais spécifiés dans les tableaux ci-avant :
- l'un est destiné à la personne responsable du marché aux fins d'analyses,
- un autre au titulaire du marché aux même fins éventuelles,
- le troisième dûment cacheté, étant gardé en réserve en cas de contestation sur les
résultats des deux premières analyses.
Ces prélèvements seront références (lot de fabrication, porteur, date et heure de
livraison)
9
2.1.2.2 - Dopes
Pour les liants anhydres, l'utilisation d'un dope dans la masse et d'interface est
exigée afin de garantir une bonne affinité liant-granulat.
Le titulaire fournira la fiche technique du dope utilisé.
2.1.2.3 – Fibres
Le titulaire fournira le type de fibres incorporé à l’épandage du liant.
Les fibres seront dosées à raison de 70 g/m2
L’objectif est de limiter la remontée de fissures transversales et longitudinales sur
les chaussées semi-rigides.
Les fiches techniques produits des fibres seront soumises à la maîtrise d'œuvre pour
validation.
2.2 - OPERATIONS PREALABLES AUX TRAVAUX
2.2.1 - Conditions d'exécution des travaux
2.2.1.1 - Contraintes d'exécution
2.2.1.1.1 - Contraintes d'exécution, liées à la circulation
L'enduisage en traverse sous circulation, outre les dispositifs de protection définis
au 2.2.1.1.2, comprend l'élimination des granulats en excès par aspiration.
2.2.1.1.2 - Dispositifs de protection
A chaque arrêt de fin de journée, la totalité du matériel doit être repliée sur un
emplacement, à proximité immédiate du chantier en dehors des voies de circulation et des
bandes d'arrêt d'urgence ou des accotements, qui sera approuvé le moment venu par le
maître d'œuvre.
10
Des dispositifs de protection doivent être mis en place :
- sur les joints de dilatation des ouvrages d'art,
- sur tous les accessoires de chaussées (tampons de regard, bouches à clés, etc. )
- sur les bordures et caniveaux,
- sur les dispositifs de retenue en béton.
Des dispositifs de protection doivent être mis en place aux extrémités transversales
des bandes exécutées afin d'éviter, lors de la reprise des répandages, qu'il y ait
superposition entre la bande précédemment exécutée et le prolongement à réaliser.
2.2.2 - Formation
2.2.2.1 - Structure
Les structures fixées pour les enduits superficiels avec adjonction de Fibres sont les
suivantes :
-
Hors agglomération :
Enduit avec ajout de fibres double gravillonnage 10/14 - 4/6.3 aux liants spéciaux
(ES-LGg) PSV > ou = à 53.5 ou PSV > ou = à 51.5
-
En agglomération :
Enduit avec ajout de fibres double gravillonnage 6.3/10 - 4/6.3 aux liants spéciaux
(ES-LGg) PSV > ou = à 51.5
2.2.2.1.1 Affinités liant-granulats-fibres
Les résultats de l'étude d'affinité liant-granulats fibres, à la charge de l'entrepreneur,
doivent être présentés sous la forme suivante :
Nature des granulats
Nature de la
fibre
Nature du liant
Adhésivité
active
Adhésivité
passive
11
2.2.3 - Matériels
2.2.3.1 - Matériels de répandage des liants
Les répandeuses doivent avoir fait l'objet d'un réglage annuel - hauteur de rampe,
pression, pompe, etc. ... - à la Station d'Essai d'éléments de matériel routier de Blois. Le
rapport de ces essais préalables sur banc d'essai doit accompagner la répandeuse.
Les répandeuses doivent faire l'objet d'un réglage préalable sur planche d'essai.
Il sera porté une attention toute particulière sur le dispositif de projection des fibres :
régularité, quantité mise en œuvre, fiabilité du dispositif.
2.2.3.2 - Matériels de répandage des granulats
Les camions équipés de gravillonneurs classiques portés sont autorisés.
Les gravillonneurs automoteurs sont recommandés pour la première couche des
enduits monocouches double-gravillonnage.
2.2.4 - Planche d'essais
En début de campagne, l'entrepreneur doit effectuer une planche d'essais d'une
longueur de 200 mètres, destinée à s'assurer du bon fonctionnement et du bon réglage des
répandeuses de liant, de fibres et des gravillonneurs. Cette planche d'essai est contrôlée par
le Laboratoire du Maître d'œuvre et constitue un point d’arrêt.
Il est procédé à quatre contrôles au sol des dosages en liant, en fibres et en
granulats et à la vérification du respect des tolérances de dosages prescrits.
L'entrepreneur doit effectuer les réglages éventuellement nécessaires dans le délai
qui lui est imparti par le Maître d'œuvre avant toute exécution des travaux.
2.2.5 - Matériels de mise en place des granulats
utilisés.
Les compacteurs pneumatiques ou les cylindres à bandage caoutchouc seront
Les compacteurs à pneumatiques doivent présenter une charge par roue comprise
entre 1.5 tonnes et 3 tonnes.
L'atelier doit comporter au moins deux compacteurs.
12
2.2.6 - Matériels d'élimination des rejets
et
L'atelier de balayage doit comporter au minimum :
- une balayeuse mécanique orientable
- une balayeuse aspiratrice en particulier pour les traversées d'agglomération
2.3 - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
2.3.1- Nettoyage de chaussée avant enduisage
Le nettoyage de la chaussée avant enduisage fait partie de l'entreprise. Il doit
notamment permettre d'éliminer par décapage les dépôts de boue adhérente et de rejeter les
éléments fins sur les accotements en veillant à ce que toutes dispositions soient prises pour
maintenir la chaussée propre en l'attente de l'enduisage
L'état de propreté de la chaussée constitue un point d'arrêt à lever par la maîtrise d'œuvre.
2.3.2- Répandage du liant
La chaussée doit être sèche et la température au sol ne doit pas être inférieure à
10° C pour que le liant puisse être répandu.
Le liant est mis en œuvre conformément à l'avis technique ou fiche technique du
fabricant.
La régularité de la mise en œuvre des fibres sera vérifiée.
Il sera apporté une attention particulière à la réalisation des joints transversaux et
longitudinaux qui devront être parfaitement exécutés (uniformité du dosage en liant).
2.3.3- Répandage des granulats
Le répandage des gravillons doit suivre d'aussi près que possible le répandage du
liant afin que celui-ci soit à une température correcte de " mouillage ".
En principe, la distance séparant les deux engins ne devra pas être supérieure à 50
mètres avec des liants fluides et à 20 à 30 mètres avec des liants visqueux.
L'arrêt du gravillonnage doit être exceptionnel.
Les joints longitudinaux et transversaux doivent faire l'objet de soins attentifs pour
éviter les manques ou excès.
Un ou deux agents de l'entreprise seront affectés en permanence à la réfection des
défauts de gravillonnage.
13
La rive de la bande exécutée devra être soigneusement balayée avant d'exécuter la
bande suivante sur la partie de chaussée non revêtue.
chantier.
Par ailleurs, le débit du matériel de reprise doit être adapté aux cadences du
L'évolution du matériel doit être organisée pour apporter le moins de gêne possible
à la circulation générale.
2.3.4- Mise en place des granulats et élimination des excès
2.3.4.1 - Cylindrages
Les compacteurs à pneumatiques doivent avoir une pression de gonflage adaptée
(de l'ordre de 0.7 à 0.8 Mpa)
Les compacteurs à pneus lisses travailleront en navette incessante pour exécuter
trois à cinq passages en chaque point de la surface couverte dès que les granulats auront
été répandus.
La vitesse du compacteur sera la plus élevée possible et compatible avec les
inversions de marche (de l'ordre de 8 à 10 km/h).
2.3.4.2 - Elimination des excès de granulats et mise en circulation provisoire.
L'entrepreneur procédera à l'élimination des granulats non fixés et à la récupération
des granulats roulants excédentaires suivant les dispositions ci-après :
- un premier balayage systématiquement après mise en circulation avec enlèvement
de l'excédent de gravillons.
- un balayage complémentaire dans la semaine suivant la mise en œuvre de l'enduit
sauf avis contraire du Maître d'œuvre, et enlèvement de gravillons en excédent.
L'entrepreneur assurera le maintien de panneaux en nombre suffisant avertissant
l'usager du danger éventuel de projection de gravillons pendant 10 jours après achèvement
du balayage complémentaire. Passé ce délai, le maître d'œuvre prévenu par l'entrepreneur
appréciera s la continuité de la signalisation s'avère nécessaire.
2.3.5- Contrôle d'exécution
Outre les contrôles préalables des matériels, un contrôle permanent sera effectué
sur le chantier par l'entrepreneur soit avec ses moyens propres, soit à défaut par un
organisme de son choix, le Maître d'œuvre se réservant par ailleurs le droit de faire effectuer
des essais et contrôles en sus de ceux définis ci-après.
2.3.5.1 - Contrôles effectués par l'entrepreneur
Outre la tenue du registre de contrôle sur lequel doivent figurer tous les résultats
des opérations et essais de contrôles effectués par l'entrepreneur, ce dernier doit remettre
régulièrement au Maître d'œuvre un compte-rendu journalier de chantier.
14
Ce compte-rendu établi et visé par le représentant de l'entrepreneur est également
visé par le représentant du Maître d'œuvre qui en remet ensuite une copie à l'entrepreneur.
2.3.5.1.1 - Contrôles généraux
Ils porteront sur l'exécution des différentes phases de travail :
- le balayage : propreté de la chaussée à enduire, réglage de la pression au sol en
fonction du travail effectué (nettoyage préalable avant travaux ou balayage des rejets sur
enduit frais),
-
le répandage du liant : température au sol avant répandage, diffusion régulière
par tous les jets ou orifices de la rampe, maintien du liant à la température de
répandage convenable du dosage retenu,
-
le répandage des fibres : Respect de la régularité de mise en œuvre, diffusion
régulière, répandage convenable du dosage prescrit.
- le compactage : permanence du poids total et de la pression de gonflage, vitesse
de travail, nombre de passages en tous points de la surface enduite,
- les distances ou délais à respecter entre le répandage du liant, le répandage des
granulats et le compactage.
2.3.5.1.2 - Contrôles des dosages
a ) Dosage en liant
Ce contrôle s'effectuera à l'aide de mousses dans des bacs. Une pesée du bac
avant et après le passage de la répandeuse indiquera le dosage moyen du liant répandu. Ce
contrôle sera effectué régulièrement et après que, le répandage du liant ait atteint une
distance d'au moins 100 mètres, à raison d'un essai par jour par répandeuse sauf anomalie
constatée dans le répandage.
Le remplissage de la portion de chaussée non enduite, du fait du recouvrement par
le bac, sera effectué avec le maximum de soins à l'aide d'une raclette pour éviter un
surdosage de liant et un ressuage ultérieur.
b) Dosage en granulats
Ce contrôle s'effectuera à l'aide de boîtes permettant une détermination rapide du
dosage au début de chaque journée où chaque fois qu'une anomalie dans le répandage
apparaîtra. Les vides restants seront comblés par gravillonnage manuel et avec le plus de
soins possibles.
Pour chaque contrôle, il est conseillé d'avoir au minimum deux boîtes.
c) Dosage en fibres
L’entrepreneur fournira pour chaque section revêtue le dosage moyen en fibres
mise en œuvre. Un contrôle par journée sera effectué.
15
2.3.5.1.3 - Prélèvements
Pour chaque chantier, il sera procédé à des prélèvements systématiques de liant à
raison de trois boîtes d'un litre par répandeuse destinés à être conservés en vue d'analyses
éventuelles.
Ces prélèvements s'effectueront dans des boîtes métalliques parfaitement
identifiées et étiquetées dont deux seront remises au représentant du Maître d'œuvre.
2.3.5.1.4 - Justification des contrôles
L'entreprise devra fournir à la fin du chantier les documents justifiant la réalisation
de ces contrôles.
2.3.6- Vérification des performances de l’enduit réalisé
La vérification des performances de l’enduit réalisé s’effectue conformément aux
dispositions de l’article 8 du fascicule 26 du CCTG et rappelées ci-après.
Lorsque les conditions de fourniture des constituants donnent lieu à engagement de
l’entrepreneur sur les performances de l’enduit réalisé (rugosité et aspect visuel),
conformément aux dispositions de l’article 6.1 du fascicule 26 du CCTG, la vérification de
ces performances s’effectue contradictoirement selon les dispositions de l’article 6 de la
norme NF P 98-160 et dans le courant du douzième mois qui suit la date de réception.
L’entrepreneur doit satisfaire aux performances minimales de rugosité et d’aspect
visuel définies à l’article 7 de la norme NF P 98-160 et dont le choix résulte de la
détermination de la classe d’enduit (cf. article 4.1 du fascicule 26 du CCTG).
2.4 – ENDUIT AVEC AJOUT DE FIBRES
2.4.1- Fibres
Les fibres incorporées à l’épandage seront des fibres minérales ( verre).
L’adhésivité liant/fibres sera vérifiée.
Les fibres seront dosées au minimum à 70g/m2.
La méthode d’application devra assurer une répartition uniforme des fibres.
L’objectif est de limiter la remontée de fissures transversales et longitudinales sur
les chaussées semi-rigides. L’essai retrait flexion du complexe Liant/fibres/gravillons ( r )
devra être > ou = à 1,4 [r = 1.4].
L’essai retrait flexion du complexe sera indiqué. Le laboratoire qui procédera à cet
essai sera précisé.
16
2.4.2- Autres matériaux mis en œuvre
Le titulaire détaillera les variantes qu’il propose et fournira les résultats des essais
retrait flexion de ses variantes.
2.4.3- Vérification de la performance de l’enduit ou de la variante réalisée
La vérification définitive des performances des prestations sera réalisée au terme
de cinq années suivant la date de réception des travaux, soit la sixième année de leur
réalisation.
Une vérification intermédiaire sera réalisée après trois années de service afin
d’examiner les premiers résultats des performances des prestations mises en oeuvre.
La condition d’acceptation des performances des prestations après six années de
service sera jugée sur le nombre de fissures transversales réapparues par rapport à un
nombre théorique de fissures initiales au kilomètre de chaussée.
Le procédé sera jugé efficace si le nombre de fissures transversales réapparues est
inférieur ou = à 20 au kilomètre de chaussée.
Si l’état visuel réalisé à cette période indique un nombre de fissures transversales >
à 20 au kilomètre de chaussée, le revêtement mis en œuvre sera repris à l’identique à la
charge de l’entreprise.
3. GRAVE BITUME
Les visas du programme des études de formulation complétées ou réduites selon
le cas, et les visas des résultats, constituent des points d’arrêt du contrôle extérieur.
Les résultats de ces études seront considérés comme résultats du contrôle
externe.
La grave-bitume sera conforme aux spécifications de la classe 3 de la norme NF P 98138 de novembre 1999.
17
3.1
Mise en oeuvre de la G.B.
La couche d’accrochage est définie à l’article 5 “ Couches d’accrochage ” du présent
C.C.T.P.
L'atelier de mise en oeuvre proposé par l'Entrepreneur sera indiqué dans le PAQ. Il
constitue un point d'arrêt et fera l'objet d'une acceptation provisoire par le Maître d'œuvre.
L'acceptation définitive sera prononcée à l'issue de la planche d'essai.
L'atelier de mise en oeuvre doit être relié par liaison téléphonique au lieu de fabrication
des matériaux.
3.1.1. Répandage de la G.B.
Le matériel et les dispositions de répandage de la grave bitume seront conformes aux
articles 4.14.2 et 4.14.3 de la norme NF P 98-150. Le mode de guidage sera à adapter en
fonction des résultats d’uni obtenus sur le support. Le finisseur est équipé d'une rampe
intégrée, sinon la couche d’accrochage devra être réalisée de façon à ce que l’atelier
d’application (finisseur + camions), ne la détériore pas (émulsion rompue ou gravillonnage
4/6 mm dosé à 4 à 5 l/m² sur émulsion fraîche).
La température du matériau enrobé mesurée derrière la table sera supérieure à
130°C. Cette température minimale sera augmentée de 10°C en cas de vent ou de pluie. Les
matériaux qui seraient soit chargés sur camions, soit répandus à une température
insuffisante seront rebutés et évacués hors du chantier dans une décharge acceptée par le
Maître d'œuvre.
Le répandage est proscrit lorsque les conditions météorologiques suivantes :
• lorsque la température relevée le matin à 7 heures est inférieure à 5 degrés,
• dès lors que la vitesse du vent atteint 40 km/h.
Le répandage des matériaux sera interrompu pendant les orages, les fortes pluies et
les pluies modérées mais continues. L’entrepreneur proposera dans son PAQ une grille de
décision d’application en fonction des conditions météorologiques au moment des travaux.
3.2. Compactage
Les dispositions du compactage seront conformes à l'article 4.14.4 de la norme
NF P 98 150 et aux prescriptions suivantes:
• les compacteurs doivent comporter un dispositif de pulvérisation d'huile anticollage,
• les compacteurs à pneumatiques doivent être équipés de jupes de protection
protégeant ceux-ci du vent et limitant leur refroidissement.
Le plan de balayage doit être conçu pour obtenir un nombre de passes le plus
homogène possible en tout point de la surface à compacter.
18
3.2.1.Contrôle des % de vides
Le contrôle de conformité sera effectué à raison de 20 mesures par lot de contrôle
(lot égal à une journée d’application).
Cette population de mesures devra atteindre les valeurs suivantes :
vides.
vides.
- GB classe 3 : 90 % des valeurs et la moyenne des valeurs < ou = 9,0 % de
- GB classe 4 : 90 % des valeurs et la moyenne des valeurs < ou = 8,0 % de
3.2.2.Réalisation des joints
La réalisation des joints transversaux et longitudinaux sera conforme aux spécifications
des articles 4.14.3.3 à 4.14.3.5 de la norme NF P 98-150. Les matériaux enlevés seront
systématiquement évacués en décharge agréée. (en prenant en considération les
remarques du SOGED.)
3.2.3.Raccordements définitifs à la voirie existante
Ils sont réalisés par engravures biaises par rapport à l'axe longitudinal de la chaussée.
Ces dernières sont dimensionnées de façon qu'il n'y ait pas de changement brusque dans le
profil en long de la chaussée.
Ces engravures seront réalisées de façon à toujours respecter l’épaisseur minimum
d’application du produit.
19
4. BETON BITUMINEUX SEMI-GRENU
Le Béton Bitumineux pour couche de roulement sera un BBSG 0/10 ou 0/14 selon
l’épaisseur appliquée, conforme à la norme NF P 98-130.
Pour les itinéraires de trafic ≥ T1, le BBSG sera de classe 3, et pour les trafics
inférieurs, de classe 2 (sauf pour les zones singulières).
4.1.
Constituants
Tous les constituants seront fournis par l'entreprise et devront répondre aux
spécifications minimales définies ci-après.
4.1.1. Granulats
Les granulats seront conformes à la norme NF EN 13 043.
Ils seront au minimum de catégorie GC 85/20 G25/15
Caractéristiques
Essais de fragmentation
(L.A.)
Essai Micro Deval en
présence d'eau
Pourcentage de surfaces
cassées des gravillons
Propreté
Norme de référence
NF EN 1097-2
Valeurs demandées
LA25
NF EN 1097-1
MDE20
NF EN 933-5
C100 / 0
NF EN 933-1
f1
Coefficient d Aplatissement
NF EN 933-3
FI25
Evaluation des fines Masse
de Bleu
Si fines > 3%
PSV
NF EN 933-9
MBF 10 (MB < 10)
NF EN 1097-8
= 51.5
Le transport, la manutention et le stockage des granulats seront conformes aux
spécifications de l'article 4.2.2 de la norme NF P 98-150.
La capacité de stockage devra toujours être supérieure à une journée de fabrication.
Les sables utilisés seront de catégorie GF85 (GA85 si 2 < D = 6,3 mm) GTC10 avec propreté
déclarée de MB2.
20
4.1.2. Filler d'apport
Le filler d'apport éventuel sera conforme à la norme NF EN 13043.
Le filler d’apport doit être stocké dans un silo d'une capacité minimum de 1,5 jours de
fabrication à proximité de la centrale. Les silos seront équipés de dispositifs de
prélèvements.
50°C.
Au moment du chargement des silos, la température des fines doit être inférieure à
4.1.3. Liant
Le liant proviendra d'usines agréées par le Maître d'œuvre.
L'approvisionnement simultané par différentes raffineries est interdit. Le changement
éventuel de liant doit correspondre à des phases de chantier nettement séparées et
identifiées et doit se faire avec l'accord préalable du Maître d'œuvre.
Le liant sera un bitume conforme aux spécifications de la norme NF EN 12591, pour
atteindre les performances de la classe de BBSG visée.
Le transport et le stockage seront conformes aux spécifications de l'article 4.4
de la norme NF P 98-150.
4.1.4. Dopes et additifs
L'utilisation de dopes ou additifs est soumise à l'accord préalable du Maître d'œuvre.
4.1.5. Chaux vive
La teneur en chaux vive de la masse totale du BBSG ne doit pas excéder 1%
conformément aux spécifications de l'article 5.1.3.3 de la norme. NF P 98-130.
4.2. Composition et caractéristiques du B.B.S.G.
4.2.1. Composition et étude de formulation
La composition du Béton Bitumineux est déterminée par l'Entrepreneur ainsi que tous
les essais nécessaires pour la mise au point de la formule.
La consistance des études de laboratoire devra être conforme à l'article 6.3 de la
norme NF P 98-130 et l’épreuve de formulation sera au moins de niveau 2.
21
4.3.
Mise en oeuvre du B.B.S.G.
La couche d’accrochage est définie à l’article 5 “ Couches d’accrochage ” du présent
C.C.T.P.
L’atelier de mise en oeuvre proposé par l’Entrepreneur sera indiqué dans le PAQ. Il
constitue un point d’arrêt et fera l’objet d’une acceptation provisoire par le Maître d’œuvre.
L’acceptation définitive sera prononcée à l’issue de la planche d’essai.
L’atelier de mise en oeuvre doit être relié par liaison téléphonique au lieu de
fabrication des matériaux.
4.3.1. Répandage du béton bitumineux
Le matériel et les dispositions de répandage du Béton Bitumineux seront conformes
aux articles 4.14.2 et 4.14.3 de la norme NF P 98-150, avec les prescriptions suivantes :
Le guidage du finisseur sera à adapter en fonction des résultats des mesures d’uni
longitudinal obtenus sur le support.
Le(s) finisseur(s) est (sont) équipé(s) d’une rampe intégrée pleine largeur, sinon la
couche d’accrochage devra être réalisée de façon à ce que l’atelier d’application (finisseur +
camions), ne la détériore pas (émulsion rompue, ou gravillonnage 4/6 mm dosé à 4 à 5 l/m²
sur émulsion fraîche).
Dans le cas où le répandage des matériaux doit être effectué par deux finisseurs
agissant en parallèle, l’espacement moyen entre les finisseurs doit être de l’ordre de 5
mètres, sans jamais atteindre 20 mètres.
La température du matériau enrobé mesurée derrière la table sera supérieure à
130°C. Cette température minimale sera augmentée de 10°C en cas de vent ou de pluie.
Le répandage est proscrit lorsque les conditions météorologiques suivantes :
• lorsque la température relevée le matin à 7 heures est inférieure à 5 degrés
• dès lors que la vitesse du vent atteint 40 Km/h.
Le répandage des matériaux sera interrompu pendant les orages, les fortes
pluies et les pluies modérées mais continues.
Une attention toute particulière sera prise pour éviter les brouillards (pluie sur
enrobés chauds) qui pourraient générer des accidents sur la chaussée circulée.
22
4.3.2. Compactage
Les dispositions du compactage seront conformes à l’article 4.14.4 de la norme NF P
98-150 et aux prescriptions suivantes :
• les compacteurs doivent comporter un dispositif de pulvérisation d’huile anticollage,
• les compacteurs à pneumatiques doivent être équipés de jupes de protection
protégeant
ceux-ci du vent et limitant leur refroidissement.
Le plan de balayage doit être conçu pour obtenir un nombre de passes le plus
homogène possible en tout point de la surface à compacter.
4.3.2.1.- Contrôle du pourcentage de vide
le contrôle de conformité sera effectué à raison de 20 mesures par lot de contrôle (lot égal à
une journée d’application).
Cette population de mesures devra atteindre les valeurs suivantes :
90% des valeurs et la moyenne des valeurs de pourcentages de vides comprises entre
4 et 8 %.
4.3.2.2. Contrôle de la macro rugosité
Le contrôle de conformité sera effectué à raison d'au moins 20 mesures de la
profondeur moyenne de texture (PMT), conformément à la norme NF EN 13036-1, par
journée d’application.
Les résultats à obtenir devront être, suivant le cas de chantier, conformes à la
circulaire n° 2002-39 du 16/05/2002.
4.3.3. Réalisation des joints
La réalisation des joints transversaux et longitudinaux sera conforme aux
spécifications des articles 4.14.3.3 à 4.14.3.5 de la norme NF P 98-150.
Les matériaux enlevés seront systématiquement évacués en décharge agréée. (en
prenant en considération les remarques du SOGED.)
4.3.4. Raccordements définitifs à la voirie existante
Ils sont réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la
chaussée. Ces dernières sont dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de changement
brusque dans le profil en long de la chaussée.
Ces engravures seront réalisées de façon à toujours respecter l’épaisseur minimum du
produit.
23
5. COUCHE D’ACCROCHAGE
5.1.
Constituants
L’émulsion sera à base de bitume pur ou à base de liant modifié, suivant les
prescriptions du bon de commande. Le liant modifié est préconisé pour les BBTM, BBM de
roulement sur chaussées de trafic ≥ T1, pour toutes les couches de roulement de zones
singulières.
Il sera procédé aux essais définis au fascicule 24 du C.C.T.G. Ces essais seront
exécutés à la charge de l'entreprise par un laboratoire agréé par le Maître d'œuvre.
Il sera procédé à une série d'essais par trente (30) tonnes de liant livré.
5.1.1. Dosage
La couche d'accrochage de la couche de roulement, de liaison et d’assises, le dosage
de l’émulsion ou du bitume sera de trois cents grammes par mètre carré (300g/m²) minimum
de liant résiduel. Elle pourra être portée à 600g/m2 sur les zones fraisées.
Pour les couches de roulement minces ou très minces (BBTM et BBM) le dosages en liant
résiduel des couches d'accrochage sera de 400g/m². Le liant sera un liant modifié sous ce
type de couches de roulement.
5.1.2. Mise en œuvre
La mise en oeuvre de la couche d'accrochage sera réalisée juste avant la mise en
oeuvre des enrobés conformément à l'article 4.11 de la norme NF P 98-150.
La température superficielle de la chaussée devra être conforme à celle spécifiée sur
la FTP fournie par l’entreprise.
5.1.3. Contrôles
L'entrepreneur indiquera dans le cadre de son P.A.Q. les contrôles relatifs aux
constituants et à la mise en œuvre.
24

(C.C.T.P.)

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