Le Chemin des mots magiques - Compagnie Sémaphore

Transcription

Le Chemin des mots magiques - Compagnie Sémaphore
La Compagnie Sémaphore présente
Le Chemin des mots magiques
de Anne Sylvestre
une adaptation théâtrale des
Fabulettes
Mise en scène Anne Veyry Avec Julie Brami David Ruellan Scénographie Catherine Rebeyre
Lumières Monica Romanisio Son Fabrice Lerigab Collaboration artistique Luisella Avvinti
[email protected]
01 30 76 29 58 http://compagnie.semaphore.free.fr
http://compagnie.semaphore.free.fr
CAILLOUX SUR LE SENTIER : QUELQUES EXTRAITS
Les mots magiques
Il y a des mots qui volent
Comme le font les oiseaux
Il y en a qui dégringolent
Il y en a qui font le beau
Il y a des mots qui dansent
et qui vont se promener
Des qui font la révérence
Des qui font un pied de nez !
Il y a des mots qui piquent
Il y a des mots pour tout
Il y a des mots magiques, savez-vous ?
Je t’aime
Il y a des mots qui disent
Tout ce qui fait notre vie
Il y en a pour les bêtises
Il y en a pour les soucis
Il y a des mots si graves
Il y a des mots si beaux
Que les enfants qui les savent
font toujours tout ce qu’il faut !
Pour ne pas se faire gronder
Ce n´est pas moi
Ou si c´est moi
J´n´y étais pas
Je n´ai rien vu
Rien entendu
D´ailleurs, tu sais
Ce n´est pas vrai !
J´l´ai pas touché
J´l´ai pas cassé
J´l´ai ramassé
J´vais l´recoller
Mais c´est pas moi
Non, c´est pas moi
Ou si c´est moi
J´n´y étais pas
Ce sont les mots les plus doux
Comme deux bras autour du cou
Comme un grand rayon de soleil
Ce sont des mots merveille
Ce sont des mots légers, légers
Un papillon qui vient vole
Pour faire plaisir à une fleur
Ce sont des mots douceur
Ce sont des mots tout ronronnants
Comme le chat quand il est content
Comme le duvet d'un poussin
Ce sont des mots câlins
Ce sont des mots qui tiennent chaud
Comme la laine sur le dos
Comme une lampe dans le noir
Ce sont des mots espoir
Ce sont des mots qu'on peut garder
Dans son cœur toute la journée
On peut les dire et les redire
Ce sont des mots sourire
Ce sont les mots les plus précieux
C'est la prunelle de tes yeux
Tu n'entendras jamais les mêmes
Ecoute bien je t'aime
A PROPOS DE L’ECRITURE DES FABULETTES
Est-ce que vous avez des thèmes pour les enfants et des thèmes pour les adultes ?
Oui, quand même ! C’est vrai que les enfants peuvent tout écouter, mais je pense qu’ils ont droit à
un répertoire que l’on écrit spécialement pour eux parce qu’ils n’ont pas forcément les mêmes
préoccupations, les mêmes centres d’intérêts ni le même vocabulaire que les adultes. Les chansons
que je fais pour eux sont faites pour qu’ils les écoutent et pour qu’ils les chantent, et éventuellement
pour qu’ils s’amusent avec. Je les écris pour qu’elles deviennent un outil, un outil de plaisir, pour les
éducateurs, les instituteurs, etc.
Par exemple, les « Chansons pour » ?
Les Chansons pour, c’était de petites chansons fonctionnelles pour les relations entre parents et
tout-petits. C’était un clin d’œil du style « je sais que tu sais, et je sais que tu sais que je sais », avec
l’humour tout particulier des petits enfants. Ils ont une forme d’humour que j’aime bien. Ces
chansons, je les écris de la même façon que les autres, à savoir avec autant de respect, autant de
soin, autant d’estime pour l’auditeur futur.
(…)
Est-ce qu’elles sont plus faciles à écrire ?
Non, pas du tout.
Vous mettez autant de temps à les écrire que les autres ?
Oui, mais ce n’est pas la même démarche. Par exemple, je n’ai pas envie de chanter les chansons pour enfants
sur scène, alors que j’écris les autres pour les chanter sur scène. Il ne se passe pas la même chose dans la tête
et dans l’esprit d’un adulte que dans celle d’un enfant. C’est plus direct, un enfant. Dans certaines des petites
chansons écrites pour les enfants, je fais passer des choses que je pense importantes, mais pour eux, ce n’est
pas nécessaire d’expliquer, c’est-à-dire qu’ils vont les ressentir et ne vont pas poser de questions sur le fond.
Ils chanteront les chansons, et les mots qu’ils ne comprennent pas, ils se les feront expliquer par leurs parents,
ou bien ça deviendra pour eux des mots un peu magiques qu’un jour, en grandissant, ils finiront par
comprendre. Je fais attention de rester dans leur vocabulaire, mais comme il est très limité quand ils sont tout
petits, il ne faut pas non plus se restreindre ou ça deviendrait très vite pauvre.
Dans notre enfance, on a tous eu ça : des chansons dont on s’aperçoit tout d’un coup qu’elles voulaient dire
telle chose et non pas telle autre qu’on a fantasmée et qui était peut-être plus belle. Mais il y a des idées qui
passent dans les chansons sans qu’on ait besoin d’expliquer.
Entretien avec Anne Sylvestre, in « Je Chante » n°11 (mars 1993)
UN VOYAGE AU FIL DES MOTS - NOTES D’INTENTION
« Le Chemin des mots magiques » propose un voyage initiatique au pays des mots : ceux qui
servent à raconter les histoires, mais aussi ceux qui ne sont que captation d'une émotion, une
colère, une peur, une tendresse...
Ces mots s'assemblent comme un puzzle pour offrir au spectateur une promenade poétique, tantôt
drôle, tantôt émouvante.
Loin d'être linéaire, notre parcours de fabulettes décline toute cohérence narrative, ou plutôt il en
construit une autour de l'émotion, à la manière des peintres impressionnistes. Les petites touches
de couleur viennent décrire le quotidien de l'enfant : la peur de se perdre, le délice de se faire peur,
le souvenir de bras rassurants, le besoin de dire non, celui de revendiquer sa colère…
Les mots sont reliés par des fils, des fils que l'on tire mais aussi des fils qui retiennent, des fils dont
on doit parfois s'affranchir, des fils que l'on peut aussi suivre, ou encore tricoter. Un mot peut en fait
surgir un autre, un son ou un geste peuvent lui faire écho.
Les comédiens eux-mêmes seront en quelque sorte des marionnettes à fils d'émotions. L'évocation
du fil agira comme un leitmotiv puisque les comédiens traverseront régulièrement le plateau en
cherchant l'équilibre, tels des funambules. Ils risqueront le déséquilibre, tout comme l'enfant qui
saute ou glisse en un instant d'une émotion à l'autre. Cette émotion du déséquilibre nous semble
une émotion fondamentale de l'enfance : l'enfant avance en sautant, en tombant, en reculant, en
hésitant...
L'élément principal de la scénographie sera l'arbre. Arbre à mots, arbre nourricier (arbre à
bonbons...). C'est lui qui structurera l'espace, en majestueux pilier de la forêt des mots.
La brièveté des fabulettes impose de passer d'une émotion à l'autre aussi rapidement que le font
les enfants dans leur vie quotidienne. Les codes de jeu seront aussi mouvants que la matière même
des fabulettes : un texte pourra être traité avec une attention particulière au corps, un travail
presque chorégraphique, tandis qu'un autre sera interprété en incarnant des personnages, et qu'un
troisième sera abordé sous l'angle de la poésie avec un travail sur la voix et les sons.
Les comédiens interprèteront les textes en s'appuyant sur les sons, les rythmes au travers d'une
recherche quasi-musicale : travail des voix en écho, en chœur, en canon, principe de la double
énonciation. Nous nous appuierons sur l'univers sonore propre au monde de l'enfant : les cris, les
rires…
En cherchant à mélanger les styles, à recourir à différents code de jeu, la mise en scène multipliera
les accroches d'écoutes pour le jeune spectateur, tout en mettant en valeur le point commun de
tous ces textes : le témoignage émotionnel d'un morceau de vie d'enfant.
ACTION CULTURELLE AUTOUR DU SPECTACLE
Des interventions constituées d’extraits du spectacle présentés sous forme d' « impromptus
poétiques » peuvent être proposées au sein des écoles.
OBJECTIFS ARTISTIQUES ET PEDAGOGIQUES
En faisant surgir l’expression et l’émotion de fragments poétiques, d'extraits de fabulettes ou de
fabulettes dans leur intégralité, l’objectif de ces « impromptus poétiques » est de susciter
l'étonnement et l'écoute, d’éveiller la sensibilité à la poésie et la curiosité pour l'acte théâtral.
Les « impromptus poétiques » sont un outil privilégié pour développer la capacité des plus jeunes à
recevoir et à apprécier des formes littéraires exigeantes.
Selon les classes et les sections, les enfants peuvent avoir une familiarité plus ou moins grande avec
la poésie. Il s'agit de leur faire sentir les possibilités offertes, la liberté du jeu avec les mots : c'est
une première approche de la notion d'interprétation.
MODALITES DES INTERVENTIONS POETIQUES
Selon les possibilités des établissements et de l'équipe artistique, les comédiens pourront effectuer
jusqu'à une dizaine de brèves interventions poétiques par jour au sein d'une même école, au cours
des semaines précedant la représentation du "Chemin des mots magiques". Chaque intervention
sera basée sur un poème ou une strophe et durera entre une et trois minutes.
Ces interventions jailliront à tout moment de la journée scolaire et dans tous les lieux possibles de
l’école : intervention dans la classe, dans les couloirs, dans la cour, dans le dortoir au réveil…
Les comédiens arriveront « sans crier gare », au beau milieu d’une activité ou d’un déplacement.
Cette soudaineté est recherchée afin de susciter un étonnement propice à l’attention et l’écoute.
Un dossier pédagogique avec tous les extraits utilisés lors des interventions sera transmis aux
enseignants. Ces derniers pourront ainsi, s’ils le souhaitent, prolonger l'éveil poétique suscité par
ces formes théâtrales impromptues pour développer un travail en classe.
ANNE SYLVESTRE EN QUELQUES LIGNES
Anne Sylvestre fait ses débuts à La Colombe en 1957, avec en guise de scène un simple tabouret,
sur lequel s’assirent également Guy Béart, Pierre Perret, Jean Ferrat, Hélène Martin et tant
d’autres... Devenue une figure majeure de la « Rive-gauche », elle chante au Port du salut, chez
Moineau, à la Contrescarpe, au Cheval d’or… On la retrouve bientôt à l’affiche des music-halls
parisiens : les Trois Baudets, Bobino et l’Olympia (en lever de rideau de Gilbert Bécaud).
C'est en 1962, pour la première de ses deux filles, qu’elle commence
commence à écrire pour les enfants. Elle invente littéralement le genre
genre et ne cessera de l’enrichir jusqu’à aujourd’hui : ce sont les
Fabulettes. D’emblée, elle décide qu’elle ne chantera jamais sur scène
scène ce répertoire et choisit de réserver la scène à la rencontre avec
avec son public adulte.
En 1967, Félix Leclerc chante en co-récital avec elle à Bobino. La
La même année, les éditions Seghers lui consacrent un volume dans la
dans la collection Poésie et Chanson. Elle sera la première femme à y
femme à y figurer.
En 1973, elle devient sa propre productrice. Elle est désormais libre de maîtriser sa production
comme elle l’entend, notamment en ce qui concerne ses disques pour les enfants dont le succès
est considérable.
En 1987, elle conçoit et interprète Gémeaux croisés avec Pauline Julien (et Denise Boucher pour
l’écriture). Ce spectacle, qui tient du double tour de chant et du théâtre musical, connaîtra plus
d’une centaine de représentations en Belgique, au Québec, et dans toute la France.
Elle fête ses 40 ans de chansons à l’Olympia en 1998. A cette occasion, E.P.M publie une première
intégrale de ses albums enregistrés en studio ainsi qu’un recueil des textes de son répertoire
adultes (« Sur mon chemin de mots » co-édition EPM – Le Castor Astral).
Ses derniers albums s’intitulent « Partage des eaux » (2000), « Les Chemins du vent » (2003) « Bye
Mélanco » (2007) et « Juste une femme » (2012).
Elle a célébré ses 50 ans de scène, avec une vaste tournée intitulée « Mon Jubilé », dont la dernière
escale parisienne fut le Trianon en janvier 2009, chanté avec Serge Hureau dans son spectacle
« Bêtes à bon dieu », produit par le Hall de la Chanson, et depuis mars 2010, elle tourne un
nouveau récital intitulé « Au Plaisir ». Elle a d’ailleurs invité Anne Veyry et Katia Redier a présenter
un extrait du spectacle « Nous Sommes de Celles » au cours d’une représentation d’« Au Plaisir » au
Théâtre de l’Européen le 21 janvier 2011.
En octobre 2014 est paru aux éditions Point le « premier livre » d’Anne Sylvestre, « Coquelicot et
autres mots que j’aime ». En mai 2015 est paru le 19 ème opus de ses Fabulettes, « Fabulettes pour
maman».
IL ETAIT UNE FOIS LA COMPAGNIE SEMAPHORE
Préfigurée dès 1992 par la création de
« l'Antre de Songes » de David Ruellan, la
compagnie Sémaphore est officiellement
fondée en 1996. Elle commence par collaborer
avec la Société d'Encouragement aux Métiers
d'Arts de Pantin, pour laquelle elle conçoit
plusieurs performances au cours de l’année
1997 : "La Cité perdue", "Le Musée
détraqué" .
C’est cette mutualisation entre les deux
équipes qui a permis de réaliser les créations
suivantes :
« Le Secret de Nanon » de Anne Veyry
(2002)
« Histoires Toutes Bêtes » d'après Prévert,
Fiona Mac Leod, Kipling (2003).
« L’Ombre de la Vallée » de John Milligton
Synge (2004).
« Nous Sommes de Celles » version
théâtrale des chansons d’Anne Sylvestre
(2007).
« Chagrins d’école et bleus de travail » de
Magyd Cherfi et Daniel Pennac (2012).
En septembre 1997, elle monte « Le Rêve
d'un Homme ridicule » de Fédor Dostoïevski
au Studio-Théâtre d'Asnières-sur-Seine. Vient
ensuite la première création de « Liliane &
l'Odyssée » au Théâtre du Pierrier (Le PlessisRobinson), qui sera suivie d’une soixantaine de
représentations jusqu’en octobre 2002.
Entretemps la compagnie Sémaphore aura
monté « Le Tableau » de Victor Slavkine au
Théâtre de l'Opprimé, qui sera ensuite
accueilli au Théâtre de la Satire de SaintPetersbourg en mars 2000, et « Moloch ou le
Grand Sécateur » de David Ruellan en 1999.
En 2001, la Compagnie Baba Yaga invite
Sémaphore à
présenter
son travail à
« L'Abri », petite salle d’Argenteuil où sont
proposées des répétitions publiques et des
formes de création légères basées sur le conte
et la musique.
La Cie Sémaphore est immédiatement séduite
par les multiples possibilités offertes par
« L'Abri », à commencer par celle d’élaborer
des créations dans une relation vivante et
approfondie avec un public. Un « alliage
créatif », compagnonnage étroit et durable,
s’instaure alors entre les deux équipes
artistiques.
En 2013, Anne Veyry recrée la pièce
« Liliane & l'Odyssée » de David Ruellan au
Figuier Blanc d’Argenteuil.
EXTRAITS DE PRESSE
Première confrontation avec l’univers d’Anne
Sylvestre : «NOUS SOMMES DE CELLES»,
spectacletirédesonrépertoireadultes.
Précédent spectacle de la compagnie, mis en
scène par Anne Veyry : «LILIANE ET
L’ODYSSÉE»,spectacletoutpublicdès6ans.
« C’est fin, simple, léger et touchant.»
France Inter
« Drôle et original »
Au Balcon
« Un spectacle allègre et sensible qui restitue
parfaitement l'univers d'Anne Sylvestre. »
La Croix
« Un joli voyage, tout d’aventure et d’émotions,
qui fait naître rires et peurs chez les petits
comme chez les grands… grâce à une
belleinterprétation pleine d’énergie et de
malice ! »
Premiere.fr
« Un jeu très théâtral, très vif, très varié,
pour aller de chanson en chanson, de portrait
en portrait, d'humeur en humeur. »
Le Figaro
« Un petit bonheur ! »
Pariscope
« Un spectacle magique. »
La Marseillaise
« Un chemin de mots
d’émotions. »
La Terrasse
pavé de rires et
« Une bien jolie surprise. C’est drôle, vivant,
poétique. Très réjouissant. »
Les Trois Coups
« Très belle invitation à voyager dans
l’imaginaire d’une petite fille, et appréhender,
pour les jeunes spectateurs, les démons et
merveilles de la mythologie. »
Ouest-France
« Que les incrédules, les rêveurs et les
passionnés d'aventures homériques se
précipitent s’ils ont la moindre envie de
s'évader ! »
Le Parisien
CHEMINS DE VIE ARTISTIQUE
ANNE VEYRY
Après une Licence d'Art du Spectacle à Paris X en 1995, elle se forme au métier de comédienne avec
Annie Noël, et fonde en 1993 la « Bande à Godot » avant de rejoindre en 1996 la compagnie Baba Yaga,
au sein de laquelle elle a joué, sous la direction de Katia Redier dans « W ou le Souvenir d'Enfance »
d'après Georges Perec (CDN Nanterre Amandiers, 1995), « Alors Quoi ? » de Svetlana Alexievitch,
Dubravka Ugresic et Anne Veyry (CDN Nanterre Amandiers, 1998), et « Rosa Colère » de Kits Hilaire
(Proscenium Paris, 1999). A partir de 1998 elle intègre la compagnie Sémaphore et joue dans « Moloch
ou le Grand Sécateur » (Paris, 1999) et « Liliane et l'Odyssée » de David Ruellan (Théâtre de la Paillette
Rennes, 2000). On a pu la voir dans « Premier Amour » de Samuel Beckett (L’Abri Argenteuil, 2003),
« Nous Sommes de Celles », version théâtrale des chansons d’Anne Sylvestre (Aktéon 2007, Essaïon
2008/09, Petit Louvre 2009 et 2010). Elle mis en espace « Mon cactus rose va fleurir » de Colette (L’Abri
Argenteuil, 2006) et « Ne t’inquiète pas pour moi » d’Alice Kuipers (Cave Dimière, Argenteuil 2010). Elle
a mis en scène avec Katia Redier « Nous Sommes de Celles », version théâtrale des chansons d’Anne
Sylvestre, et « Chagrins d’école et bleus de travail » d’après Daniel Pennac et Magyd Cherfi (Essaïon
2012). Elle a écrit pour la scène « Juliette » (in « Alors quoi ? », 1998) et « Le Secret de Nanon » (2000).
JULIE BRAMI
DAVID RUELLAN
Après une Licence dʼétudes théâtrales à Paris III
en 1997, elle se forme au métier de
comédienne auprès d'Annie Noël, d'Emmanuel
Audibert et de François Pick. Elle suit des
cours de chant avec Marie-France Roussel, et
une formation de clown hospitalier avec
Clowns Z’Hôpitaux. Sous la direction de Sylvain
Wallez, elle a joué dans « Tant qu’il y aura
demain » (Théâtre du Tourtour, Théâtre de la
Piscine), et sous la direction de Pierre Moulias
dans « Paroles de Foule ». Elle est chanteuse
dans différents groupes de musique Afro
Cubaine : Iluyenkori, Tana, Okan, Rumbokan.
Avec le Théâtre buissonnier, elle est chanteusecomédienne dans le spectacle "Que la Fête
continue". Sous la direction de Jean-Paul
Bouron, elle joue dans « Si Versailles m’était
Conté », spectacle des grandes eaux nocturnes
du château de Versailles. Elle est chanteusecomédienne au sein de la troupe des Filles De
Rengaine et participe avec elles à différents
spectacles de chansons et de jazz : «Caf’conc’ »
et « Le retour de Broadway ». Fondatrice de
l’association Clap en Seine, elle travaille au sein
de la Compagnie Sémaphore depuis 2011.
C’est à cette époque qu’elle commence à
élaborer « Je suis une fille », spectacle de
chansons dont elle est l’auteur et l’interprète,
accompagnée par le guitariste Stéphane Berti
et mise en scène par Anne Veyry.
Après une Licence d'Art du Spectacle à Paris III
en 1993, il se forme au métier de comédien
auprès d’Alain Hitier et Jean-Louis Bihoreau.
Il a notamment joué sous la direction de JeanLuc Bernard dans « Les Fourberies de Scapin »
et « Le Bourgeois gentilhomme » (Gennevilliers
1990/91), sous la direction de Pierre Notte
dans « La Ronde » de Schnitzler (Nanterre,
1991), de Philippe Perrussel dans « Les Acteurs
de bonne foi » de Marivaux et « Mozart » de
Sacha Guitry (Paris, 1995/96), de David Laborie
dans « Le Tableau » de Viktor Slavkine (Paris,
1997), et d’Anne Bérélowitch dans « Cafés »
(CDN de Gennevilliers, 2002). Il a joué sous la
direction de Katia Redier dans « L’Ombre de la
Vallée » de J.M Synge (L'Abri, 2004) et, sous la
direction d’Anne Veyry et Katia Redier dans
« Chagrins d’école et bleus de travail » d’après
Daniel Pennac et Magyd Cherfi (Essaïon
Théâtre, 2012). Anne Veyry l’a mis en scène
dans la recréation de « Liliane et l'Odyssée »
(Figuier Blanc, 2013). Il a écrit et mis en scène
« L'Antre de Songes» (Lavoir Moderne Parisien,
1992), « Liliane et l'Odyssée » (Théâtre du
Pierrier, 1998), « Du Gingembre dans les
courgettes » (Petit Théâtre d’Asnières, 2011).
Il est également l’auteur de « Moloch ou le
Grand Sécateur » (Paris, 1999), et « La Légende
de Ganesh » (L’Abri, Argenteuil, 2006).
"Quand je soigne mes mots
C'est à moi que je pense
Je veux me regarder
Sans honte et sans regrets"
Anne Sylvestre
Anne Sylvestre et Anne Veyry, Avignon 2009
CONTACT
COMPAGNIE SÉMAPHORE
9, allée Lanzeray 95100 Argenteuil
01 30 76 29 58
http://compagnie.semaphore.free
Direction artistique & diffusion :
Anne Veyry
06 25 81 76 96
[email protected]
Administration & presse :
David Ruellan
06 20 49 96 52
[email protected]
Licence d'Entrepreneur de spectacles
2-105 13 93
CREDITS
Illustrations originales © Claire Fouquet
Photo « Liliane & l’Odyssée » © Morane
Photo Anne Sylvestre © David Ruellan

Documents pareils