LA PROPRIéTAIRE D`UNE ENTREPRISE FAMILIALE FAIT LA

La propriétaire d’une
entreprise familiale fait la
transition vers la retraite
Voici Francine.
Francine, 63 ans, souhaite
vendre son entreprise
florissante à l’un de
ses deux fils et faire la
transition vers la retraite.
Benoît, 36 ans, adore son
métier d’enseignant et
son rôle de mari et de
père. François, 40 ans, est
célibataire et il possède le
même enthousiasme que sa
mère pour les affaires.
L’OBJECTIF
Francine aimerait être totalement retraitée d’ici
cinq à sept ans.
Après une carrière réussie, elle se réjouit à l’idée de réduire ses heures de
travail, de voyager et de passer davantage de temps avec Marie-Soleil, sa
petite-fille d’un an. Elle aimerait également se consacrer à d’autres choses
qui l’intéressent, notamment faire du mentorat auprès de jeunes femmes
entrepreneurs, et elle souhaite laisser un don à un refuge pour femmes local.
Francine souhaite que François lui succède dans l’entreprise et elle compte
sur le produit de la vente de sa compagnie pour financer sa retraite. Elle
prévoit continuer à y travailler encore quelques années afin de faciliter la
transition lorsque François acquerra l’entreprise.
Lorsqu’elle sera totalement retraitée, Francine aimerait vendre sa maison
et aller vivre dans son chalet. À son décès, elle souhaite que le chalet
passe conjointement à François et à Benoît, libre de tout impôt.
Situation financière
de Francine
Placements
1 60 000 $ dans des
REER, placés dans des
fonds équilibrés (40 %
de titres à revenu fixe,
60 % d’actions)
1 1 000 $ dans un CELI,
prudemment placés
dans un fonds lié à
l’indice obligataire
Actif
aison de 320 000 $ à
M
Burlington, Ontario, et
hypothèque de 75 000 $
halet de 360 000 $
C
dont le prix de base
rajusté est de 85 000 $,
qu’elle compte laisser à
François et à Benoît
E ntreprise d’une valeur
de 750 000 $, la totalité
du gain est admissible
à l’exonération de gains
en capital
emporaire 20 ans de
T
100 000 $ souscrite à
l’âge de 60 ans, prime
de 100 $ par mois
Revenus
A
ucun régime de retraite
dmissible à la
A
prestation maximale du
Régime de pensions du
Canada et de la Sécurité
de la vieillesse à 65 ans
LE DÉFI
La majeure partie de l’avoir de Francine est immobilisée
dans son entreprise et sa maison. Elle se demande si le
produit de la vente couvrira tous ses besoins, y compris
les soins de santé futurs.
Elle souhaite que François prenne l’entreprise, mais elle ne peut pas se
permettre de la lui vendre à un prix inférieur à sa juste valeur marchande
(JVM) et elle ne peut pas non plus se permettre beaucoup de risque avec
son capital.
Compte tenu de ses antécédents familiaux, elle devrait prévoir un revenu
de retraite qui durera jusqu’à 95 ans et se protéger contre l’inflation et le
risque lié aux soins de santé.
D’après ces projets, Francine estime que ses besoins de revenu après impôt
s’établiront comme suit, exclusion faite de ses paiements hypothécaires
(tous les montants sont en dollar courant) :
Période
Revenu de
base
Discrétionnaires
Total
De 65 à 69 ans
55 000 $
15 000 $
70 000 $
De 70 à 74 ans
50 000 $
15 000 $
65 000 $
De 75 ans à son décès
45 000 $
5 000 $
50 000 $
En plus de ce revenu, Francine souhaite aider à payer les études de MarieSoleil et des autres enfants que Benoît et Émilie pourraient avoir un jour.
Francine est présentement en excellente santé, mais elle craint que ses
dépenses de soins de santé augmenteront avec l’âge. Plusieurs personnes ont
eu un accident vasculaire cérébral dans sa famille, mais autrement les
membres de sa famille ont une bonne longévité et vivent bien au-delà de
90 ans. Francine ne veut surtout pas être un jour un fardeau pour sa famille.
Francine croit qu’elle a suffisamment d’argent pour la retraite, mais elle a
tout de même décidé de demander les conseils d’un professionnel.
LA SOLUTION
La vente de son entreprise et de sa maison conjuguée à des produits d’assurance-vie
et de revenu devrait permettre à Francine d’avoir la retraite qu’elle souhaite.
Francine peut vendre son entreprise à François pour sa pleine valeur, soit 750 000 $, en prenant un acompte
de 450 000 $ maintenant et en touchant le solde sous forme de 10 paiements annuels de 30 000 $ portant
intérêt à 4 % et payables à partir de 65 ans. Le contrat de vente devrait comporter une condition voulant
que François souscrive une assurance-vie pour couvrir sa dette envers Francine et la nomme bénéficiaire.
Afin de faciliter la transition lors de la vente de l’entreprise à François, Francine continuera à travailler avec
François à temps plein jusqu’à 65 ans. Elle travaillera ensuite à temps partiel pour les trois à cinq années
suivantes, avec un salaire de 50 000 $.
Francine pourrait utiliser une partie de l’acompte payé par François pour liquider son hypothèque et consacrer
les 375 000 $ qui restent à l’achat d’une prestation de retrait minimum garanti (PRMG) (70 % d’actions et 30 %
de titres à revenu fixe) dont les paiements commenceront à 70 ans. Avec la prime accumulée entre maintenant
et ses 70 ans, elle aura un revenu annuel après impôt, non indexé, payable la vie durant.
Lorsqu’elle vendra sa maison, elle pourrait utiliser le produit pour acheter une rente viagère prescrite qui
lui procurera un revenu annuel garanti pour la vie.
L’impôt payable sur la valeur du chalet à son décès pourrait dépasser les 60 000 $. Francine possède un
contrat d’assurance-vie temporaire qu’elle devrait garder. Ce contrat pourrait aider à couvrir l’impôt sur le
gain en capital payable sur le chalet si elle décède avant l’expiration du contrat à 80 ans. François et Benoît
devront se préparer à couvrir eux-mêmes cet impôt si Francine décède après l’expiration de son contrat.
Francine pourrait obtenir de l’assurance de soins de longue durée pourvu qu’elle réponde aux exigences de
tarification. Elle devrait également envisager de souscrire une assurance-santé personnelle (ASP)
comportant une indemnité de soins dentaires et une indemnité d’hospitalisation en chambre à deux lits.
Plan d’action
Quoi
Quand
Vendre son entreprise à François pour 750 000 $;
un acompte de 450 000 $ et dix paiements annuels
commençant dans deux ans, lorsque Francine aura 65 ans
Maintenant
Prendre 75 000 $ du produit de la vente de l'entreprise pour Maintenant
liquider son hypothèque
Prendre 375 000 $ du produit de la vente de l'entreprise
pour acheter une PRMG
Maintenant. Les versements commenceront à l'âge
de 70 ans
Continuer à travailler à temps plein
Jusqu'à 65 ans
Travailler à temps partiel
Pendant cinq ans après l'âge de 65 ans
Commencer à toucher la rente du RPC et de la SV
À 65 ans
Vendre la maison et déménager au chalet
À 70 ans
Acheter une rente viagère prescrite avec le produit de la
vente de la maison
À 70 ans
Acheter une assurance de soins de longue durée
Maintenant
Acheter une assurance-santé personnelle
Maintenant
Francine
Voici le revenu de Francine pour la retraite1
200 000 $
Régimes gouvernementaux*
Revenu gagné
150 000 $
Retraits minimums d'un FERR (PRMG)
Retraits des CELI
100 000 $
Autres fonds enregistrés
Produit de la vente de l'entreprise
50 000 $
Surplus de l'année précédente
Revenu de rente
0
2011
2016
2021
2026
2031
2036
Besoins totaux
* Comprend le Régime de rentes du Québec, le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse.
1
Modèle historique 1980-2008. Le rendement passé n’est pas une indication des résultats futurs. Le taux d’inflation présumé est de 3 %.
Autres options
À 71 ans, Francine pourrait souscrire
une rente viagère avec les fonds de
son régime enregistré d’épargneretraite (REER) afin d’augmenter
son revenu garanti.
Si elle est admissible à de
l’assurance-vie, elle pourrait
peut-être se prévaloir de la
stratégie de rente assurée afin
d’augmenter son revenu et laisser
le produit de l’assurance-vie libre
d’impôt à un refuge pour femmes.
LE RÉSULTAT
Francine pourra satisfaire toutes ses dépenses essentielles et ses
dépenses discrétionnaires jusqu’à l’âge de 90 ans tout en bénéficiant
d’une excellente protection contre les risques liés au marché, à la
longévité et aux soins de santé. En prélevant des fonds des éléments
d’actif qui lui restent, elle pourrait préserver son pouvoir d’achat jusqu’à
l’âge de 92 ans. Après 92 ans, son revenu pourrait ne pas couvrir ses
dépenses essentielles. Elle réévaluera régulièrement son plan avec l’aide
de son conseiller si ses besoins ou ses dépenses changent avec le temps.
Ces stratégies ne prennent pas en compte son désir de contribuer aux
études de Marie-Soleil et de laisser un legs à un refuge pour femmes à
son décès. Si ce sont des objectifs qui lui tiennent à coeur, Francine
devrait envisager soit de travailler à temps plein quelques années de plus,
soit de réduire ses dépenses discrétionnaires afin de consacrer une partie
de ses rentrées de fonds à un régime enregistré d’épargne-études (REEE).
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© Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, 2010.
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