Lieu Commun - Expositions

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Lieu Commun - Expositions
Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
> Expositions :
Les Vacances de Monsieur de Brian
Art Keller + Hippolyte Hentgen + Ernest T
17.11.2010 - 18.12.2010
Vernissage le mardi 16 Novembre 2010 à 18H00
Exposition dans le cadre de Graphéine #2 (Mois du Dessin Contemporain) organisé par le Réseau Pinkpong.
Hippolyte Hentgen - Hippolyte Hentgen, La nuit tombée, 2010,
Paravent en bois, acrylique, sable et gants de cuir; 300 x 200 cm
Courtesy Semiose Galerie, Paris
Une exposition comme un film, 3 artistes hors normes, l’un est l’invention d’un couple démiurge collectionneurs
d’artistes fictifs, l’autre se dissimule derrière des noms improbables et désuets qui teintent ses critiques acerbes
d’une douceur obsolète, quand à la troisième, tant que l’on en est à tout dévoiler, elles sont deux et c’est en accolant
leurs noms et surtout leurs pratiques qu’elles créent une oeuvre généreuse et fantasque.
Vous verrez donc dans cette exposition, dont le titre ressemble à s’y méprendre au télescopage de 2 classiques de
l’humour, de nombreux dessin aux murs ainsi que d’autres se déployant dans l’espace.
Art Keller dans ses toiles reprend l’univers des super héros des fumeti en changeant le contenu des phylactères par des
extraits de magazines sur l’art contemporain. Ces images peintes revêtent un aspect à la fois humoristique et pontifiant,
une leçon donnée en décalée.
Ernest T recontextualise les blagues d’un vieil almanach bien connu, en agrandissant et encadrant ces dessins sans
valeurs. Ici le sourire n’est pas provoqué par la blague mise en image mais par ce décalage incongrue.
Hyppolyte Hentgen inventent sans cesse un univers foutraque et pétillant où différentes techniques se bousculent pour
donner vie à des images insolites et troublantes. Un univers où l’absurde est convoqué plutôt deux fois qu’une.
À voir absolument !
Art Keller : oeuvres du Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Ernest.T oeuvres du Fonds Régional d’Art Contemporain Limousin.
Hyppolite Hentgen courtesy Galerie Sémiose, Paris.
Liens :
http://www.pinkpong.fr/
http://www.fracpaca.org/
http://www.fraclimousin.fr/
http://www.semiose.com/
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SLOWMO « Le Ralentisseur » (exposition)
IKHÉA©SERVICE N°24
24.09.2010 - 17.10.2010
Vernissage le vendredi 24/09 à 18H00
Exposition proposée par Lieu-Commun dans le cadre du Printemps de Septembre à Toulouse
SLOWMO « Le Ralentisseur » (rendez-vous)
IKHÉA©SERVICE N°24
26.09.2010 - 14H00
Le dimanche 26 septembre à 14H00, à l’occasion de l’activation de Slowmo (Le Ralentisseur) par Lieu-Commun,
présentation IKHÉA©SERVICES par Jean-Baptiste Farkas, en présence des ralentisseurs volontaires,
modérateur Manuel Pomar.
À l'étage de Lieu-Commun
Crédit images : 1 - Visuel IKHÉA©SERVICES
Dans le Cadre du Printemps de Septembre 2010, Lieu-Commun active l'IKHÉA©SERVICE N°24, Slowmo : « Le ralentisseur »
« Entre le 24 septembre 18h et le 17 octobre 2010 18h, c'est-à-dire pendant le temps exact du Printemps de Septembre, des
personnes travaillant dans différents lieux du festival sont invitées à ralentir leur mode de travail et d'en faire
moins, voire beaucoup moins que ce qu'elles avaient envisagé de faire initialement. Cette grève non revendicative,
profondément poétique mais en même temps profondément subversive face à la logique toujours gagnante du rendement et de
la compétitivité, est une activation, par Lieu-Commun de l’IKHÉA©SERVICE N°24 Slowmo (Le ralentisseur). » Éric Mangion.
IKHÉA©SERVICES
IKHÉA©SERVICE N°24
Slowmo : « Le ralentisseur »
Nous le réalisons pour vous ou À vous de le réaliser
Mode d’emploi : agir avec une lenteur exagérée.
Remarques : on considérera son but à deux fois avant d'appliquer le mode d'emploi de ce service. Un Slowmo pourra être
stratégique (Paavo Nurmi), politique (l'obstructionnisme) ou dandystique (Public Image Ltd.). Dans le cadre d’une
inauguration haut de gamme, la mise en pratique du service a consisté à ralentir, à l’insu des personnes présentes, le
travail d’un serveur préposé au buffet (composé presque uniquement de boissons). Un peu plus d’une journée d’entraînement
a été nécessaire pour rendre cette action malveillante indétectable et lui ôter, par là même, tout caractère de drôlerie.
Voici les stratégies mises en œuvre le « grand soir » pour arriver à nos fins : un seule personne avait été retenue pour
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le service alors qu’on attendait un très grand nombre d’invités, le serveur disposait d’un nombre insuffisant de verres
(ce qui l’obligeait à s’absenter régulièrement pour aller en laver quelques uns, il devait ensuite les essuyer et les
restituer à une foule toujours accrue), le buffet était équipé d’un seul tire-bouchon dont l’hélice était légèrement
émoussée. Après deux heures de folie, cette réalisation presque idéale de Slowmo s’est achevée d’un coup, quand des «
objecteurs de lenteur » se sont procurés des gobelets et ont choisi de se servir par leurs propres moyens. Entendu autour
de Slowmo : « Il n’est jamais trop tard pour engager un Slowmo de carrière », « Faire Slowmo, c’est rejeter le temps des
autres pour accéder à son propre temps ».
Parentés : tout ce qui occasionne un retard ; la procrastination ; les Durations pieces de toutes sortes.
Propriétaires : Centre national des arts plastiques – Ministère de la Culture et de la Communication (IKH(S).N°24 = inv.
FNAC 09-236)
IKHÉA©SERVICES 2006
(Extrait de Des modes d’emploi et des passages à l’acte, éditions Mix, Paris, 2010, page 85)
Liens :
FNAC (Fonds National d'Art Contemporain) : http://www.cnap.fr/index.php?page=infos&idThemeInst=40&contenu=fonds-national-d-art-contemporain-presentation
Printemps de Septembre à Toulouse : http://www.printempsdeseptembre.com/
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KIT COLLECTIF
24.09.2010 - 17.10.2010
Vernissage le vendredi 24/09 à 18H00
Exposition proposée par Le Printemps de Septembre dans le cadre du Printemps de Septembre à Toulouse
Au RDC de Lieu-Commun
Affiche KIT (Kimindi Gotiga)
KIMINDI GOTIGA (Spectacle Magie)
KIT COLLECTIF
25.09.2010 - 15H30
Entrée Libre
Le 25 septembre 2010 à 15 h 30 à Lieu-Commun, KIT Collectif vous propose un spectacle de magie comme vous n'en avez
jamais vu. Un magicien : Romain Lalire. Trois assistantes : Julie Béna, Laurence De Leersnyder, Daphné Navarre. Un
spectacle entièrement conçu pour l'occasion ! Un décor… une installation à découvrir le temps du festival. Formes et
spectacle ne font qu'un dans un singulier manège de corps et de volumes. Le mystère de la magie, une représentation
UNIQUE pensée et réalisée par KIT Collectif…
À l'origine du projet, c'est l'envie de créer une brèche et de défendre une proposition hybride. Concevoir un moment
magique qui amène les spectateurs ailleurs. Cette proposition est véritablement à la croisée de nos différentes
pratiques. La performance bien sûr, l'élaboration de modules, montables et démontables, la collaboration avec d'autres
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artistes. Elle constitue une évolution importante dans notre travail collectif. Tous les éléments sont produits pour le
spectacle : décor, costumes, lumière, bande sonore. Le décor est composé de plusieurs sculptures et éléments magiques
dévoilés durant la représentation. Le spectateur découvre l'installation globale au moment du dernier tour, le clou du
spectacle ! Quatre personnages prennent place et viennent activer ce décor, le magicien (Romain Lalire) et ses trois
assistantes ( Julie Béna, Laurence De Leersnyder et Daphné Navarre). Le spectacle est joué une unique fois sous cette
forme, créée spécifiquement pour le Printemps de Septembre. À la fois décor et installation, cette proposition
s'expérimente en deux temps. Premier temps : la performance, le 25 septembre. Deuxième temps : le décor prend le statut
d'une installation praticable. La scène redevient espace d'exposition où les gens sont invités à déambuler et à découvrir
de plus près ce territoire magique. Notre collaboration avec Romain Lalire est primordiale. Il ne s'agit pas d'inviter un
magicien à faire des tours mais véritablement d'une collaboration artistique ; rencontre et échange de sensibilité, de
connaissances propres à chacun. À l'image de notre travail à trois, la discussion reste essentielle. Romain nous a
apporté l'histoire de la magie, nous offrant ainsi la possibilité d'envisager ce projet sous un autre angle, une nouvelle
approche.
KIT Collectif, remerciements spéciaux à Romain Lalire, alias Darius le Magicien ainsi qu'aux collaborateurs qui ont
participé à la préparation du projet : Julien Dutertre, Olivier Guernion, Sylvain Azam, Jérémie Grandsenne, Camille
Vivier, Dafne Vicente-Sandoval, Xavier Lopez et Bruno Navarre. KIT Collectif tient particulièrement à remercier Mainsd'OEuvres pour son accueil en atelier création et la Générale en Manufacture, pour la mise à disposition d'un espace de
travail.
Oeuvre produite par le ministère de la Culture et de la Communication - Centre National des Arts Plastiques - Paris.
Centre National des arts Plastiques : http://www.cnap.fr/
YES YUCCA
MATHIEU TREMBLIN (Fra)
Protocole 24 [48-72h]
du 18 juin 2010 à 17H00 au 19 juin 2010 à 17H00
M24 heures non-stop
Vernissage de l'exposition le 18 juin à 19h00 à Lieu-commun
Crédit images : 1 - Visuel Yes Yucca
Mathieu Tremblin met en oeuvre des dispositifs d'interventions graphiques et s'inspire des pratiques et des expressions
anonymes, autonomes et spontanées dans l'espace urbain pour mettre en question les systèmes de législation, de
représentation et de symbolisation de la ville. Les 18 et 19 juin, Lieu-Commun devient le siège d'une entreprise
reprographique temporaire qui offre un cadre d'activité à l'artiste. Durant 24 heures, plusieurs versions d'une même
édition sont produites à partir de Diary of the Drift, le journal photographique que Mathieu Tremblin développe depuis
2005. Digressif et sans finitude, Diary of the Drift est une sorte de relevé d'attitudes urbaines et autres pratiques
marginales, qui sont aussi matière quotidienne pour la réflexion de sa pratique artistique. Dans les moments d'attentes
liés à cette activité répétitive, il s'agit de tromper l'ennui en mettant à profit les us et coutumes de la vie de
bureau. Entre le travail de conception éditoriale, l'activité reprographique et diverses actions débordant le lieu
d'exposition, « YES YUCCA » se construit comme un work in progress ludico-bureautique. Mathieu Tremblin vit et travaille
à Rennes. Il forme avec David Renault le duo d'artistes urbains Les Frères Ripoulain, et il est membre du collectif de
photographes BIP.
Lien : http://www.demodetouslesjours.eu
npai / Protocole 24 npai (n'habite pas à l'adresse indiquée) est une association qui oeuvre pour la valorisation,
l'accompagnement et la diffusion de la création actuelle dans le champ des arts plastiques et des arts visuels.
L'exposition « YES YUCCA » est la troisième itération d'un protocole visant à expérimenter des conditions inhabituelles
de monstration et de réception des oeuvres d'art : des expositions d'une durée de 24 heures consécutives dans des lieux
aussi divers que des appartements, des espaces d'exposition institutionnels, des magasins ou des locaux professionnels,
la rue, un panneau d'affichage, Internet, etc. 24 heures seulement : le Protocole 24 est un moment limité dans la durée,
une parenthèse, mais dans sa brièveté, celle-ci réaffirme l'exposition comme un événement, une expérience construite sur
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la disponibilité et l'échange.
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Lien NPAI : http://www.npai-npai.net
Lieu-Commun tient à remercier tout particulièreùent le BBB pour son soutien.
CECI N'EST PLUS UNE TYPO
DO NOT EAT = Fabien Cano + Thomas Deudé (Fra)
12.06.2010 - 17.07.2010
Vernissage de l'exposition le samedi 12 juin 2010 à 19H00 - > 00H00
+ Concerts surprises
+ Restauration légère sur place
Exposition présentée par Lieu-Commun, TA et Do Not Eat :
> 14H00 au jardin Bonnefoy
présentation de l'installation typographique dans la fontaine,
sortie du nouveau numéro de Multiprise + lives...
:
Ouvert du mercredi au samedi de 12H00 à 19H00
(fermé les jours fériés)
Crédit image : Visuel Thomas Deudé / Graphisme Laurence Broydé
Un samedi après midi au jardin Bonnefoy pour découvrir une installation typographique sur l'eau réalisée par do not eat (
Thomas Deudé & Fabien Cano), pour profiter de la sortie du numéro 17 de la revue Multiprise, autour d'un verre en
écoutant un peu de musique le tout au soleil.
Ensuite à partir de 19H00, vernissage de l'exposition autour de la typographie dne_tangram et concert surprise à LieuCommun, détails très bientôt sur notre site.
dne_tangram : La typo se construit à partir de 10 formes géométriques basiques sur un principe inspiré du jeu Chinois
tangram.Assemblées d’une certaine manière, elles dessinent les caractères et amènent le sens. Une couleur spécifique est
associée à chaque forme afin de simplifier la lecture des différents assemblages.
Une création typographique, une installation dans la ville, une sortie de revue, une exposition et des concerts, samedi
12 juin 2010 au jardin Bonnefoy et à Lieu-Commun.
Programme de la journée :
> de 14H00 à 19H00 au jardin Bonnefoy
> à partir de 19H00 à Lieu-Commun, entrée gratuite, restauration sur place ...
L'équipe de Lieu-Commun remercie :
Les artistes, les équipes de TA, Multiprise et PI communication, la Mairie de Toulouse, et l'équipe du Centre Culturel Bonnefoy.
Jardin Bonnefoy entrée côté rue de Périole ou côté Faubourg Bonnefoy au niveau du Centre Culturel.
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Visuel Thomas Deudé / Graphisme Laurence Broydé
Liens :
Revue Multiprise : http://www.revue-multiprise.com
Collectif Do Not Eat : http://www.donoteat.fr
Pi Communication : http://blog.pi-communication.fr/
MONTAGE PARALLÈLE
MYRIAM RICHARD (Fra)
BÉATRICE UTRILLA (Fra)
06.05.2010 - 29.05.2010
Vernissage des expositions le 05 Mai à 19h00
Ouvert du mercredi au samedi de 12H00 à 19H00
(fermé les jours fériés)
Montage Parallèle = Restitution des résidences des artistes Myriam Richard & Béatrice Utrilla
Crédit images : 1 - Béatrice Utrilla 'Les Adolescents' (Still) 2 - Myriam Richard ' La Reine Voilée' (Still)
Opérant une mise à distance, Myriam Richard et Béatrice Utrilla revisitent les environnements dans lesquels elles se sont
immergées. Par leur rapprochement, leurs œuvres (photographies, vidéos, dessins…) forment un ensemble signifiant.
« Comment parler de ces " choses communes ", comment les traquer plutôt, comment les débusquer, les arracher à la gangue
dans laquelle elles restent engluées, comment leur donner un sens, une langue : qu'elles parlent enfin de ce qui est, de
ce que nous sommes. »
Georges Pérec, extrait de L'Infra-ordinaire, le Seuil, 1989
Les Adolescents / Saison 2
Exposition : Béatrice Utrilla
Restitution de la résidence menée au Collège Marengo (Bonnefoy, Toulouse) réalisée dans le cadre du programme « Ecritures de Lumière » (Ministère de
la Culture et de la Communication, Ministère de l'Education Nationale)
La résidence de Béatrice Utrilla au Collège Marengo s'inscrit dans le prolongement de l'exposition Les adolescents
présentée en 2009 au Musée Calbet en partenariat avec le collège Jean Lacaze de Grisolles. Pour ce second opus, l'artiste
continue de privilégier le mode collaboratif au sein duquel l'échange est le moteur de la recherche artistique tant avec
le groupe d'élèves volontaires et l'équipe pédagogique qu'avec les artistes invités. Ainsi, elle a mobilisé des complices
pour l'élaboration de son projet : le musicien Michel Cloup, l'architecte Sébastien Martinez Barat et le chef opérateur
Nicolas Bordier. Béatrice Utrilla porte une attention particulière aux signes de notre société : elle en propose un
décryptage en réinterprétant ses images, souvent associées à des mots. De l'intimité de chaque adolescent s'est
construite une mémoire sensible et délicate de l'adolescence. Du langage aux réseaux sociaux, de la musique aux images,
Béatrice Utrilla propose une immersion au sein de la mystérieuse chambre adolescente, espace des identifications et des
expressions, mais également des passions.
Lien : http://www.myspace.com/beatriceutrilla
La Reine Voilée
Exposition : Myriam Richard
Restitution de la résidence menée à l'association Voir et Comprendre (La Reynerie, Toulouse) financée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles
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de Midi-Pyrénées
La démarche photographique de Myriam Richard se nourrit du quotidien, du banal et de l'intime. Dans le cadre de sa
résidence à l'association Voir et Comprendre, l'artiste a rencontré un groupe de jeunes adolescentes qui se sont prêtées
au jeu du portrait, de manière indirecte, sans frontalité. Mises en scène des éléments ordinaires de l'univers
domestique, les photographies des filles s'apparentent à des portraits en creux, à regarder en filigrane.
En parallèle, Myriam Richard, inspirée par le mouvement pictorialiste, a invité des modèles à poser dans le quartier de
La Reynerie. Sa proposition n'est pas de l'ordre du documentaire : elle nous entraîne dans une fable méditative et un
univers fictionnel décalé. L'artiste présente également une série de dessins réalisés pendant le temps de résidence.
Lien : http://myriam-richard.blogspot.com
Partenaires :
Partenaires Financiers :
Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Midi-Pyrénées : http://www.culture.gouv.fr/
Fondation BNP Parisbas : http://mecenat.bnpparibas.com/
Partenaires Accueil Résidences :
Association Voir et Comprendre (Résidence Myriam Richard)
Collège Marengo (Résidence Béatrice Utrilla)
Partenaires Techniques :
E.S.A.V (École Supérieure d'Audiovisuel) : http://w3.esav.univ-tlse2.fr/esav/
PICTO : http://www.pictotoulouse.com/
Université Toulouse le Mirail : http://www.univ-tlse2.fr/
See (&) Wait (exposition collective)
Grégory Chatonsky (Fra / Can)
Till Roeskens (Germ / Fra)
Deborah Stratman (USA)
09.04.2010 – 24.04.2010
Vernissage de l’exposition le 08 Avril à 19h00
Ouvert du mercredi au samedi de 12H00 à 19H00
See (&) Wait est une exposition proposée et produite par l’Espace d’Art Contemporain Lieu-Commun et Annexia
dans le cadre des Festivals : Empreintes Numériques organisé par Le Centre Culturel Bellegarde et Forum de
l’Image édition 2010.
Crédit images : 1 - Grégory Chatonsky ‘L'État du Monde" (still) 2 – Till Roeskens ‘Vidéocartographies : Aïda, Palestine (still) 3 – Deborah Stratman ‘In Order Not To Be Here” (Still)
L’exposition ‘See (&) Wait’ (en renversant l’ordre des termes de l’expression d’origine anglaise Wait & See) tente
indifféremment de répondre à deux propositions distinctes. Le premier terme, le verbe anglais (to) See (=Voir), renvoie à
la notion de surveillance optimisée découlant du choix opéré par le festival Empreintes Numériques de la thématique du
‘[email protected]’ (cf : Panopticon) pour son édition 2010. Le second terme, le verbe anglais (to) Wait (=Attendre), dérive
directement de la notion de ‘Latence’ choisie cette année par le Festival du Forum de l’Image.
Les artistes retenus pour cette exposition tentent, chacun à leur manière, par le biais de vidéos et/ou d’installations
simples ou multi-écrans, d’étudier les rapports étroits et complexes qui lient, d’une part les notions de territoire,
d’espace et d’autre part celles de temporalité et d’attente, pour révéler les mécanismes et processus de plus en plus
impalpables et transparents qui gouvernent notre soif sans limite de communication. De manière complémentaire et
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contradictoire, nos comportements font l’objet d’un contrôle généralisé dans l’espace public (caméras de surveillance,
contrôle systématisé,…) comme dans l’espace privé (surveillance de la nature de nos visites et correspondances sur
internet), et paradoxalement, les espaces concrets et virtuels qui nous sont proposés, ne nous ont jamais autant promis
en termes de désirs et de sollicitations, qu’aujourd’hui. L’abstraction de l’espace par la possibilité inouïe de
déplacement virtuel sur internet nous a fait oublier que ce repli de l’espace n’était qu’un leurre constitué de flux nous
soumettant à la dictature implacable du temps. Cette promesse d’espaces à découvrir et à s’approprier possède son lot de
contraintes dont la principale d’entre-elles demeure celle du temps (cf : Till Roeskens). Et bien que la réduction, sans
cesse repoussée, de la latence séparant nos désirs de leur réalisation, nous rapproche de manière exponentielle de
l’immédiateté et de la simultanéité, les promesses des espaces virtuels demeurent irrémédiablement dépendantes de
l’attente car constituées à l’image de tous les processus de communication d’un langage propre, dont il est impossible
d’abstraire le temps qui conduirait à leur matérialisation spontanée (cf : Grégory Chatonsky).
C’est dans cet interstice temporel que se trouvent prisonniers nos désirs de liberté mais également nos craintes de
contrôle. Un temps que la machine ne pourra jamais abolir, laissant planer sur nos vies le doute réel qu’il existe bel et
bien des espaces concrets où l’on ne peut plus se trouver sans se sentir coupable de s’être posé la question des raisons
qui nous ont poussé à nous y rendre (cf : Deborah Stratman).
Extrait texte See (&) Wait / Laurent Bardèche / Février 2010
Artistes et Oeuvres présentées :
Grégory Chatonsky (France / Canada)
Installations multimédia et vidéos
-
Memory Landscape (2005-2009) – sous réserve
La Révolution a eu lieu à New-York (2002)
Islanders (2007)
L"État du Monde (2008)
Traces of a Conspiracy (2006)
Vertigo@home (2007)
Grégory Chatonsky
Né à Paris. Vit et travaille à Paris et Montréal.
Après des études d’arts plastiques et de philosophie à la Sorbonne, intègre les beaux arts de Paris en multimédia. Elabore des dispositifs numériques à
partir de 1991. Fonde Incident.net en 1994, un collectif d’artistes qui se réunit autour des notions de variables, de fictions et de réseau. Entre 1995 et 98,
conçoit le CD!Rom Mémoires de la déportation qui reçoit le prix Möbius. En 1997, réalise le site de la Villa Médicis puis en 1999 le site du Centre
Pompidou. Pendant cette période collabore avec le designer Ruedi Baur. En 2005, conçoit l’identité visuelle et le site du MAC/VAL. Artiste en résidence
au CICV (1998-01), au C3 de Budapest (2001), à la SAT (2001), à l’Abbaye de Fontevraud (2002), à la Villa Médicis hors les murs (2002), ainsi qu’au
Fresnoy (2003-04) où il enseigne la même année. Intervient régulièrement dans des écoles d’art et des universités. Professeur à l’EAVM à l’UQAM
(Montréal) en 2006-07. Lauréat des Inclassables à Montréal (2002-03), remporte différents prix et bourses en France et à l’étranger tels que SACD (2000),
FilmWinter (2001), Sound Space (2001), Computer Space (2001), Viper (2001), Vidéoformes (2003), SCAM (2004), aide à la réalisation du DICREAM,
Ministère de la culture (2005), E-toiles d’or (2006).
Les thématiques à travers des installations, des dispositifs sur Internet, des
photographies, des vidéos et des expérimentations sonores, sont :
L’esthétique du flux,
La relation entre variable numérique et variation esthétique,
L’évolution des relations entre les sphères privée et publique.
Représenté en France par la galerie Numeris Causa : http://www.numeriscausa.com
Installations :
Memory Landscape (2005-2009) – sous réserve
Installation Publique et Site Internet.
Des plaques sont accrochées sur différents murs de la ville. On peut y lire un numéro de téléphone suivi de deux
chiffres. En téléphonant, un répondeur nous permet de laisser un message afin de décrire ce que nous voyons. Nous pouvons
également entendre les autres messages laissés par des personnes décrivant le lieu dans lequel nous sommes actuellement.
Sur Internet, une carte dynamique de la ville permet de naviguer dans ces nappes de voix urbaines.
La Révolution a eu lieu à New York (2002)
Installation et Site Internet (3 écrans)
Révolution a eu lieu à New York est une fiction générée en temps réel à partir du flux du réseau. Un générateur de texte
produit un roman infini dans le style de “Projet pour une révolution à New-York” écrit par Robbe-Grillet en 1970. Ben
Saïd marche dans les rues de la métropole américaine. Nous nous souviendrons que quelque chose nous a été raconté pas du
récit lui-même. Certains mots sont associés à des fragments de vidéo du Ground Zéro, d’autres à des sons glanés sur le
réseau, d’autres encore sont traduits automatiquement en image grâce au moteur d’images de Google (www.google.fr/imghp?).
L’association structurée de ces éléments hétérogènes produit une narration du réseau qui joue du différentiel entre le
régime iconographique et textuel. C’est un lieu commun que de penser nos sociétés hyper-industrialisées comme étant
exclusivement visuelles, car avec Internet le texte domine l’image. Pour exister physiquement sur un support numérique,
chaque image porte un nom qui est le critère de son indexation. Les moteurs de recherche, qui sont le moyen d’accès aux
données numériques, sont essentiellement textuels. Et lorsqu’on cherche une image c’est par son titre qu’on y parvient.
Cette domination interroge la relation complexe et historiquement stratifiée entre ces deux régimes de pensée. Il y a
toujours eu un entrelac, ou si vous voulez un problème, une question, un no man’s land entre l’alpha-numérique et
l’iconographique. La question n’est plus aujourd’hui de produire de nouvelles images mais de trouver l’image déjà
existante dans le stock disponible.
Islanders / Insulaires (2007)
Vidéo
Où êtes-vous ? Où est chacun d’entre vous ? Quelle est votre ville ? Quel est votre nom ? Quelle existence menez-vous ?
Qui êtes-vous ? je sais certaines choses de vous. Je sais que vous regardez mon site. Vous y restez un certain temps. Je
sais que vous êtes chez vous. Je peux presque vous voir. Passer de l’un de vous à un autre. Voir le pays. Votre pays.
Passer d’un continent à l’autre. Et vous voir. Vous voir presque. Vous voir autant que vous me voyez sur mon site. Nous
ne nous connaissons pas. Je sais que vous êtes là. Vous le savez aussi.
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ne nous connaissons pas. Je sais que vous êtes là. Vous le savez aussi.
l'État du Monde (2008)
installation
Une jeune femme est dans sa chambre. Elle semble malade. Parfois elle va mieux. Parfois elle va mal. Chacun de ses
comportements semble répondre à une logique secrète. La journée avance, elle a du mal à respirer, elle se détend, se lève
et s’effondre. Tout recommence.
Ailleurs, des gens meurent, sont blessés, des gouvernements renversés, des élections gagnées, des matières premières
deviennent rares, des négociations sont en cours, des traités signés. Tout recommence.
Production: Year01
Bourse de recherche et création du Vidéographe
Traces of a Conspiracy (2006)
Les traces d’une conspiration, récit d’une époque passée où les informations produisaient les événements.
Vertigo@home (2007)
Vidéo
Dans Vertigo (1958), les personnages se déplacent à travers San Francisco. Un homme suit une femme à la recherche de son
passé inexistant. Grâce à Google
Streetview j'ai été en mesure de recréer le voyage des personnages. J’ai re-filmé Vertigo, à la maison.
Lien : http://gregory.incident.net/
Till Roeskens (Allemagne / France)
Till Roeskens, né en 1974 à Freiburg (Allemagne), vit à Marseille. Amateur de géographie appliquée, Till Roeskens appartient à la famille des artistesexplorateurs. Son travail se développe dans la rencontre avec un territoire donné et ceux qui tentent d’y tracer leurs chemins. Ce qu’il ramène de ses
explorations, que ce soit sous la forme d’un livre, d’un film vidéo, d’une conférence-diaporama ou autres formes légères, n’est jamais un simple rapport,
mais une invitation à l’exercice du regard, un questionnement à tâtons sur ce qu’il est possible de saisir de l’infinie complexité du monde. Ses «
tentatives de s’orienter » s’élaborent avec le souci constant de toucher un public non averti et de rendre les personnes rencontrées co-auteurs de
l’oeuvre.
Il a exercé, entre autres, au Plateau à Paris, à la Forteresse de Salses, à la Villa Saint-Clair à Sète, au Musée d’Art Moderne et Contemporain et au
CEAAC à Strasbourg (Bourse de la Ville de Strasbourg), à Langage Plus (Québec), au Musée d’Art Moderne de Collioure (Prix Collioure), aux divers
FRAC : Alsace, Languedoc-Roussillon et PACA où il élabore actuellement son premier long métrage documentaire.
- Vidéocartographies : Aïda, Palestine / 2009 / DV PAL 4:3 transféré sur DVD / 46 minutes /
Langue originale : arabe.
Versions sous-titrées en anglais, français, allemand, italien ou espagnol.
Grand Prix de la Compétition Française du FID (Festival International du Documentaire de Marseille 2009)
Quelque part, au milieu d'un entrelacs de frontières : un camp de réfugiés. Pris dans une géographie de jour en jour plus
absurde, des hommes, des femmes, des enfants s’obstinent à vouloir simplement vivre leur vie. Avec courage, avec ruse,
avec humour aussi. Nous ne verrons pas leurs visages. Nous ne verrons pas les lieux dont ils nous parlent. Nous serons
pourtant projetés au plus proche de leur expérience du monde, en suivant trait à trait les cartes qu'ils dessinent pour
inscrire leurs lignes de fuite dans la complexité de l’espace qui les entoure.
Lien : http://documentsdartistes.org/artistes/roeskens/
Deborah Stratman (USA)
Deborah Stratman est une réalisatrice très récompensée, basée à Chicago (Illinois).
Elle a reçu son M.F.A. de l'institut des Arts de Californie et son B.F.A. de l'École de l'Institut d'Art de Chicago. Depuis 1990, elle a réalisé plus d'une
vingtaine de films et
de projets en 16 mm et en vidéo. Ses travaux ont été montrés dans les plus prestigieux festivals internationaux de cinéma dont le festival de Sundance,
le Festival International de Cinéma de Rotterdam au Pays-Bas, le Festival International de Cinéma de Vienne en Autriche, le Festival Némo à Paris et
dans des institutions
artistiques tels que le Wexner Center pour les arts, Columbus, Ohio, et le Art Institut de San Francisco....
- 'In Order Not To Be Here' / 33 min / Couleur / 2002 / 16 mm transféré en vidéo /
Des images de surveillance et de violence en banlieue nous entraînant aux frontières du réel. Un regard sans complaisance
sur la manière dont la vie privée, la sécurité, le
confort et la surveillance déterminent notre environnement. Tourné à l'origine entièrement de nuit en 16 mm, le film met
en avant la nature hermétique des communautés de cols blancs en disséquant la peur qui se cache derrière l'agencement des
banlieues contemporaines. Une peur basée sur l'isolement (protégeons-nous des gens différents de nous). Une peur de
l'irrégularité (mangeons chez Mac Donald, on sait à quoi on s'attend). Une peur de la pensée (allumons la télévision).
Une peur du moi (n'arrêtons pas de bouger). En examinant des paysages d'habitats collectifs de banlieue évacuée, le film
révèle une vacuité propre au vingt et unième siècle... un vide né de notre foi collective dans la sécurité et la
technologie. Il s’agit d’un nouveau genre de film d'horreur, prenant l'espace des banlieues pour terrain d'investigation.
Un travail qui n'est pas s'en rappeler celui d’un autre artiste américain Doug Aitken.
Musique par le compositeur américain Kevin Drumm
.Site de Deborah Stratman : http://www.pythagorasfilm.com/
Distribution France – Europe (version vidéo) : Annexia : http://www.annexia-net.com/D_Stratman_In_Order.html
Liens :
Lieu-Commun : http://www lieu-commun fr/
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
Lieu-Commun : http://www.lieu-commun.fr/
Festival Empreintes Numériques : http://empreintes.toulouse.fr/
Festival du Forum de l'Image : http://www.forumdelimage.org/
Annexia : http://www.annexia-net.com/
Corps Ant'NN' ' NN ' Nacht und Nebel/
volet02/TTM2LMR/ peuple de l'ombre/
visage migratoire/ terre sans peuple...
Exposition : ' NN ' <++
Install >< reflect >< captation sonore/ fréq. radio MB >< lightstrobshow ) )
)
)
)
)
03.03.2010 >< 13.03.2010
<< vu, pas pris. >> << sans bruit, sans acte de sang. >>
<++
Éthique.
se renseigner sur le traumatisme, l'excès d'un site, lieu, domaine.
ceci dans la mesure d'une implosion.
éviter les malentendants/dramatiques/embarassants.
Respecter les règles de non-digestion dans l'environnement.
le site choisi
ne pas perturber l'écosystème. l'intégrité du lien
Se munir d'investigation/adéquat/matériel d'exploration/provisions/équipement de premiers secours.
Ne jamais entamer
une investigation sur le terrain seul.
éventuellement prévenir un contact éxterieur du lieu
où se déroulera l'investigation,
de la nature de celle-ci
Ne jamais tenter de risques u t i l e s pouvant mettre en danger la vie la santé mentale d'un membre
ou du groupe d'investigation. o u v e r t l' e s p r i t p r i e.
LG><LC Mars 2010 <++
Exposition visible du mercredi 03 Mars 2010 au samedi 13 Mars 2010
Du Mercredi au Samedi de 12H00 à 19H00
Mercredi 3, Jeudi 4, Vendredi 12 et Samedi 13 jusqu'à 20H00
DRAWINGS & COMICS
JEFFREY LEWIS (USA)
10.12.2009 - 30.01.2010
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
Vernissage le Mercredi 09 Décembre à 19H00
+ Concert Jeffrey Lewis & the Junkyard à 20H30
Jeffrey Lewis 'Tonic' (illustration) © Jeffrey Lewis
Exposition du 10 décembre 2009 au 30 Janvier 2010 organisée par L’Espace d’Art Contemporain Lieu-Commun, dans le cdare du F.A.M. (Forum des
Alternatives pour la Musique) organisé par la F.L.I.M. (Fédération des Labels Indépandants Midi-Pyrénées)
Jeffrey Lewis est plus connu pour sa carrière musicale, avec cinq albums acclamés sur Rough Trade Records, mais il est
également un illustrateur prolifique, créateur de bandes dessinées. Cette exposition spéciale met l’accent sur un aperçu
rare des carnets privés de Jeffrey Lewis, constituée de dessins d'après nature ou issus de son imagination mais également
de dessins créés pour la bande dessinée et l'illustration dans le cadre de commandes pour la presse. Durant de nombreuses
années, Jeffrey Lewis a réalisé de nombreux dessins et croquis d’individus croisés dans le train ou le métro de New York.
Il présentera également des croquis réalisés au cours de ses tournées et de ses nombreux voyages en tant que musicien
mais également des scènes inspirées du quotidien de New York, ville où il est né et a grandi. Cette exposition de Jeffrey
Lewis est l’occasion unique à ne pas manquer, de découvrir le contenu inédit de ses carnets de croquis accumulé au fil
des ans et de partager son amour pour la ville de New York, la musique et la bande dessinée.
Jeffrey Lewis & The Junkyards sera en concert spécial le soir du vernissage, le 09 Décembre 2009 à 20H30 à Lieu-Commun.
PAF ; Tarif Plein : 6 Euros / tarif Réduit (adhérents Lieu-Commun) : 5 Euros
Horaires d’ouverture des expositions : du Mercredi au Samedi de 12H00 à 19H00
Liens / Links :
LA F.L.I.M. (Fédération des Labels Indépendants Midi-Pyrénées) : http://flim.asso.fr
Jeffrey Lewis : http://www.thejeffreylewissite.com
LE BUREAU DES OURAGANS
Exposition Collective de Dessins
13.11.2009 - 17.12.2009
Vernissage jeudi 12 Novembre à 19H00
Vente à la criée le jeudi 17 Décembre 2009 à partir de 20H00
Lieu-Commun vous convie le jeudi 17 décembre à une vente à la criée dans le cadre de son exposition collective de dessins "Le bureau des Ouragans".
Une fois n'est pas coutume Lieu-Commun met en vente les oeuvres exposés sur ses murs. Si vous rêvez d'accrocher chez vous
une oeuvre originale c'est le moment ou jamais. Non ce n'est pas une vente aux enchères, l'expression "vente à la criée"
sert ici à signifier qu'il n'y aura que ce moment pour la vente et qu'en plus, l'exposition sera mise en parole par
l'artiste performeuse Valérie Bernatet. Et comme une bonne chose n'arrive jamais seule, Multiprise présentera ce soir là
son nouveau numéro accompagné dune ambiance musicale savament orchestré par un DJ surprise. Si vous avez faim Fabio
cuistot renommé vous proposera sa paella.
Exposition dans le cadre de GRAPHEINE - la saison du dessin contemporain,
proposée par le réseau Pink Pong - (Réseau Art Contemporain Toulouse et Agglomération).
Avec :
Amand’in, Sylvain Arrestier, Felicia Atkinson, Sophie Bacquié, Thomas Bernardet, Marie Baur, Christophe Blanc, Amélie
Bouvier, Laurence Broydé, David Brunner, Florence Carbonne, Valérie du Chéné, Ghislaine Chortey, Ariel Costa, Sabine Anne
Deshais, Emmanuel Duffault, Alban Ficat, Pauline Fondevila, Julie Fruchon, Jih An, Éric Gossec, Nicolas Gout, Ronald
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
Grandpey, Rémi Groussin, Aurélie Guerinet, Hippolyte Hentgen, Gaston Herrera, Mademoiselle Kat, Jeanne Lacombe,
Guillaume Le Moine, Karine Lespagnol, Virginie Loze, Karine Marco, Pascal Marzo, Océane Moussé, Frédéric Nakache, Fleur
Noguera, Bertrand Parinet, Marianne Plo, Putevie, Stéphanie Quillon, Babeth Rambault, Clémence Roman, Nicolas Rubinstein,
Yvon Saillard, Frédéric Sallaz, Violaine Sallenave, Katharina Schmidt, Damien Sorrentino Florentz, Henning Specht, Stéphane
Steiner, Amandine Urruty, Michaël Viala, Claude Valenti.
Légende dessin : Hippolyte Hentgen, Le bureau, techniques mixtes, 2009.
Un ouragan de dessins au rez-de-chaussée de Lieu-Commun réaménagé à la manière d’un labyrinthe. L'exposition rassemble
plusieurs "familles" du dessin. Le dessin d'image figuratif y est fortement représenté. Cette tendance qui c'est
largement répandu, depuis le début des années 90, a profité des porosités entre l'art contemporain et les autres
cultures. Ce dessin à forte teneur référentielle se joue des catégories entre art, graphisme et bande dessinée. Dans le
même temps sont présentés des artistes pour qui le dessin est un élément parmi d'autres du travail. Celui-ci y est
souvent utilisé pour définir les projets, comme dessin d'études. D'un autre côté certains artistes pratiquent un dessin
qui ne génère pas de figure, qui se situe plus sur un versant conceptuel, plan, relevés et axonométrie et annonce alors
des occupations possibles de l'espace. D'autres pratiquent un dessin affranchi du papier et du crayon. Le dessin apparaît
alors à l’aide de médias tel que la photographie, la sculpture, ou la vidéo. Le bureau des ouragans est un des reflets
d'une scène en plein essor, pas d'exhaustivité ici, juste un instantané suggestif à forte teneur toulousaine.
Une sérigraphie sera éditée avec le soutien de l'École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse
Merci à l'École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse et plus particulièrement à Sabine-Anne Deshais, Julien Alins et Alexandre Atensa,
Merci aux galeries, Sollertis (Toulouse), Sémiose (Paris), Martine et Thibault de la Châtre (Paris), Sycomore Art (Paris), Bertrand Grimont (Paris), Le Parvis Centre d'Art Contemporain, Ibos.
Télécharger le dossier pédagogique de l'exposition (réalisation Émilie Blanc (Chargée de Médiation Lieu-Commun) et Marianne Ladevie (Stagiaire médiation Lieu-Commun - Nov-Déce 2009) >
Dossier_Pédagogique_Exposition_Bureau_des_Ouragans (Fichier PDF = 28 MO)
Ce dossier est encore à ce jour incomplet et sera finalisé encours d'exposition
+ Dans
le même temps à l'étage de Lieu-Commun :
PIÈCE MONTÉE
Exposition Collective
13.11.09 - 05.12.09
Vernissage jeudi 12 Novembre à 19H00
Exposition dans le cadre de l'exposition d'Octobre, exposition des diplômés 2009 de l'École Supérieure des
Beaux-Arts de Toulouse.
Exposition dans 3 lieux toulousains :
Lieu-Commun + Médiathèque José Cabanis + Permis de Construire.
Plus d'infos sur le déroulement des expositions : http://www.piece-montee.net
Avec :
Annabelle Bédard, Charlotte Beseme, Edith Bories, Nathalie Charrié, Pierre Combie, Marceau Couve, Sophie Da Cunha,
Mengshi Du, Nadia Ehrmann, William Fagès, Vanessa Ferdinand, Rémi Lesueur, Marion Le Torivellec, Romain Madoui , Pauline
Payen, Nicolas Puyjalon, Yihuan Sun, Mélie Vidal.
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
Crédits images 1/ Pierre combie ' Crash test ' + 2 / Pierre Combie ' Moulages Plâtres '
Nous avons le plaisir de vous convier à venir déguster Pièce Montée, exposition collective proposée par la promotion 2009
de l’école des beaux-arts de Toulouse. C’est une invitation à rencontrer 18 jeunes artistes, dont chacun aura sa part de
gâteau à faire partager. Exposition montée de toutes pièces, ce feuilleté aux saveurs multiples propose un croisement, un
échange entre différents regards?: le mariage des trois options de l’école – art, communication et design – vous mettra
l’eau à la bouche avec un parcours des sens à travers la ville.
SLIDE'sss
Jean-Marie BLANCHET (Fra)
Sébastien VONIER (Fra)
25.09.2009 - 18.10.2009
Vernissage vendredi 25 septembre à 18h30
Exposition dans le cadre du Printemps de Septembre 2009, Là où je ne suis n'existe pas.
(Commissariat Lieu-Commun : Laurent Bardèche, Bertrand Parinet, Manuel Pomar)
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h
Samedis et dimanches de 11h à 19h
Nocturnes les vendredi 25 et samedi 26 septembre, vendredi 2 et samedi 3 octobre, jusqu'à 00h30.
Crédit Images
1 – Jean-Marie Blanchet : PEINTURE GLYCÉROPHTALIQUE MAT SUR PLÂTRE, 2004
2 – Sébastien Vonier : ELEVATION, métal peint, 2008
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
26/04/11 11:50
Sébastien Vonier extirpe de l’ordinaire des matériaux usuels : une moquette arrachée occupe le mur et le sol et se déploie comme un trophée déformé et
avachi. Ce vocabulaire domestique s’enrichit d’implications fictionnelles aux dimensions fantastiques.
Chez Jean-Marie Blanchet, le pictural surgit à travers des assemblages hétéroclites. Une peinture formaliste, constituée de formes géométriques mises
en scène dans des conditions dégradées. Panneaux d’affichage muets, boîtes enfoncées, plaques brisées, ce jeu de massacre crée un entre-deux aérien,
entre destruction et séduction.
Site de l'artiste : http://www.jeanmarieblanchet.fr/
Le Baron.
Dans mon bureau j'ai 3 fenêtres, la première je suis collé dessus pour écrire ce texte. Dans mon dos, la deuxième, un
petit tableau de Yves Caro, "Drôle de gens que ces gens là", confié pour l'inauguration de ALaPlage en 1998. Je l'ai
conservé depuis, les drôles de gens sont peut-être cette bande d'artistes qui ont décidés un jour de monter un lieux. La
toile avec ses 2 drapeaux jaune et rouge est là pour me remémorer, assez facilement, qu'il faut savoir rester "drôle". Ma
troisième fenêtre communément, donne sur la rue de la Concorde et ce soir j'ai eu, une fois de plus, l'opportunité de
profiter de son cinéma quotidien.
Une belle Chrysler coupé décapotable du début des années 90, avec tout ce qu'elle peut avoir de fin de siècle , pénètre
alors dans le champ. Son rétrofuturisme abscons et vulgaire donne à son arrivée une dimension Elissienne magique.
L'anachronisme exotique amorce un ample et hésitant créneau sur les 4 places qu'aménagent, un double emplacement
livraison, une entrée de garage et une place de parking. Le lent et timide tango amène la Chrysler, couleur noyer et
capote crème, dans son écrin nocturne.
Ce n'est pas Christine, son chauffeur apparaît enfin. Pour l'instant c'est juste un t-shirt bleu aux ourlets jaunes qui
s'agite dans l'habitacle, farfouille, atermoie puis enfin sort. Le très jeune homme qui émerge sur le trottoir est
aussitôt comme envoûté par le vaisseau dont il vient de s'extraire, depuis sa frange très "Brooklyn-management" son
regard éberlué se fixe sur le bolide de longues secondes. Sa main droite se pose doucement sur le capot pour sentir la
chaleur du moteur, ses yeux ne quittent pas le regard pare-brise de l'américaine au repos. Cela dure encore et encore, le
corps se rapproche de l'habitacle, la caresse court sur la capote. La séparation est encore repoussé, l'adieu des yeux
prolongé. Contrarié, mon Théo-Alexandre consent enfin à abandonner sa monture. Depuis l'avant du capot, presque à
reculons, il glisse jusqu'à l'entrée de l'immeuble voisin, et à contrecoeur va se coucher.
Des trois fenêtres de mon office domestique, celle qui donne sur le monde alimente celle qui me sert à écrire, la
dernière fixe son regard sur ma nuque et me dit combien je suis drôle à toujours cinématiser les petits glissements qui
parfois se révèlent sous mes yeux.
Manuel Pomar.
Au rdc de Lieu-Commun
DÉSORDRES DE LA MÉMOIRE
Exposition dans le cadre du Printemps de Septembre 2009, Là où je ne suis n'existe pas.
(commissariat Christian Bernard)
Audrey COTTIN (Bel)
Julie DARRIBÈRE (Fra)
Estefanía PEÑAFIEL-LOAIZA (Ecu)
Thu VAN TRAN (Vnm)
25.09.2009 - 18.10.2009
Vernissage vendredi 25 septembre à 18h30
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h
Samedis et dimanches de 11h à 19h
Nocturnes les vendredi 25 et samedi 26 septembre, vendredi 2 et samedi 3 octobre, jusqu'à 00h30
Sur une proposition du festival, quatre jeunes artistes issues de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris sont invitées — « des artistes qui
ont été mes étudiantes, commente Christian Bernard, et qui ont toujours eu le don de me surprendre. »
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
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Audrey Cottin, née en 1984 à Saint-Mandé, travaille entre Paris et Gand (Belgique).
Diplômée en 2008, lauréate du Prix LVMH des jeunes artistes, en résidence au HISK de Gand, elle pratique la photographie et la sculpture en
questionnant l’environnement fonctionnel et l’espace social.
Audrey Cottin, 'Titanic Fantasma', 2009 © Audrey Cottin
Julie Darribère, née en 1980 à Pau, vit à Paris (France).
Diplômée en 2008, cette plasticienne, qui a fait une formation de danse à Toulouse, a participé en 2006 à un projet de Loïc Touzé aux Laboratoires
d’Aubervilliers : « Regarder la danse et écrire ».
Julie Darribère, 'Mer' (Métal, bois, tapis de sol, 300 x 180 x 74 cm), 2008 © Julie Darribère
Estefanía Peñafiel-Loaiza, née en 1978 à Quito (Équateur), vit à Paris.
Diplômée en 2007, elle travaille avec des médiums divers, manifeste un intérêt particulier pour l’histoire, la mémoire et les déplacements, et explore les
relations entre la parole et l’image, le vu et le non vu.
Estefanía Peñafiel, 'D’un Regard l’Autre' (Hasta mañana Rebeca, espero que tú no vas a olvidar), 2007 © Estefanía Peñafiel
Thu Van Tran, née en 1979 à Hô Chi Minh Ville (Vietnam), vit entre Paris et Sèvres.
Diplômée en 2003, son travail est étroitement lié à la littérature ainsi qu’à la question de la reconnaissance des immigrés dans leur pays d’accueil.
Récente exposition personnelle à Bétonsalon : « Fahrenheit 451. Homme-livre Homme-libre ».
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Thu Van Tran 'Cheval Cave', 2006 (Polystyrène et plâtre, câble électrique, ampoule, débris et cave), © Thu Van Tran
du 25 septembre au 18 octobre
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 19h
Samedis et dimanches de 11h à 19h
Nocturnes les vendredi 25 et samedi 26 septembre, vendredi 2 et samedi 3 octobre, jusqu?à 00h30..
Liens :
Printemps de Septembre : http://www.printempsdeseptembre.com
MUTISME(S)
Céleste BOURSIER-MOUGENOT (Fr), David BRUNNER (Fr), Anthony DUCHENE (Fr),
Rolf JULIUS (All), Zilvinas KEMPINAS (Lt), Carsten NICOLAI (All), Katie PATERSON
(G-B), Damien SORRENTINO FLORENTZ (Fr), Morgane TSCHIEMBER (Fr)
19.06.2009 - 18.07.2009
Vernissage jeudi 18 juin à 19h00
Exposition ouvert du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00
Exposition produite et proposée par Lieu-Commun dans le cadre du festival des Siestes Électroniques édition 2009.
Crédits Images 1 – Carsten Nicolai ‘ Wallenave ‘ (Image FRAC Champagne- Ardenne) 2 – Anthony Duchêne 'Mergus 1' 2008 - Collection privée Photographies Jean-Christophe Lett
L’exposition Mutisme(s) aurait pu renvoyer à l’idée d’incapacité physique à formuler, à prononcer, à dire ou à celle plus
politique d’atteinte à la liberté d’expression, et adopter une posture expressionniste ou militante. Rien de tout cela
dans notre cas, ni de responsable ou de coupable, si ce n’est l’option choisie par les artistes qui, par leur projet
respectif, ont tenté de contraindre la manifestation physique du son pour lui infléchir une direction plus visuelle et
tactile que sonore. Car il s’agit bien par cette exposition de donner à voir plutôt qu’à entendre, d’amener à contempler
sans que le son lui-même n’impose son omniprésence au visiteur. On parlera plutôt d’aphasie de l’instrument que du sujet.
Le son est ici considéré sous l’angle de la production d’idées, de références, de concepts et de sensations, il n’est que
le vecteur des autres sens, propre à évoquer à inspirer, à provoquer la matérialisation du sensible. Ce qui nous
intéresse ici, se concrétise au-delà de la physicalité propre du son, quand il cesse d’être mouvement ondulatoire
s’adressant à notre ouïe pour devenir production concrète et physique, résonance visuelle et tactile ou parfois évocation
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
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p y q ,
poétique et sensuelle.... Laurent Bardèche (extrait texte Mustisme(s)
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Liens :
David Brunner : http://dbrunner.free.fr/
Anthony Duchêne : http://www.documentsdartistes.org/artistes/duchene/page1.html
Festival Les Siestes Électroniques : http://www.les-siestes-electroniques.com
FRAC Languedoc-Roussillon : http://www.fraclr.org (Zilvinas Kempinas) et (Rolf Julius)
FRAC Champagne-Ardenne : http://www.frac-champagneardenne.org (Carsten Nicolai)
Galerie Spencer Brownstone (New York) : http://www.spencerbrownstonegallery.com (Zilvinas Kempinas)
Galerie Bertrand Grimont (Paris) : http://www.bertrandgrimont.com (Damien Sorrentino Florentz)
Galerie Sollertis (Toulouse) : http://www.sollertis.com (Morgane Tschiember)
Galerie Xippas (Paris) : http://www.xippas.com (Céleste Boursier-Mougenot)
Carsten Nicolai : http://www.carstennicolai.com
Katie Paterson : http://www.katiepaterson.org
Morgane Tschiember : http://www.morganetschiember.com
UPDATE 1.0
Damien Aspe
07.05.2009 - 06.06.2009
Double vernissage de l’exposition Update 1.0 de Damien Aspe
le Mercredi 6 Mai 2009
à 18h00 à la Galerie Sollertis
à 20H00 à L'Espace d'Art Contemporain Lieu-Commun.
En partenariat avec la Galerie Sollertis - http://www.sollertis.com/
Damien Aspe, Tetris (Courtesy Centre Georges Pompidou, Paris © Damien Aspe)
Dans le cadre de l’exposition Update 1.0 à Lieu-Commun, Damien Aspe réalisera une œuvre participative basée sur le système
du P2P (peer to peer). N’hésitez pas à apporter un objet personnel et en échange repartez avec une sérigraphie originale à
tirage limité, signée de l’artiste (100 exemplaires) !
Avec Update 1.0, Damien Aspe, est-il à la veille d’un changement de cap radical au sein de sa démarche artistique. Il
propose pour sa première exposition personnelle à Toulouse depuis 4 ans, un corpus d’oeuvres quasiment inédites. Mis à
part “ From Russia with fun “, représentation sculpturale des briques du célèbre jeu vidéo Tétris, déjà exposée au Musée
des Abattoirs, à la foire de Berlin et au Centre Georges Pompidou, “ Sony géométry “ et “ PS1 New-York “, les autres
pièces seront révélées pour la première fois en exclusivité. Damien Aspe investit l’ensemble de l’espace de Lieu-Commun
et de la galerie Sollertis à l’aide de son champ lexical plastique entièrement dévolu à l’univers numérique.Abordant
autant les standards actuels comme les logos USB et Bluetooth que l’univers vintage des jeux vidéos des années 80, il
impose un grand écart sémantique où ces signes que nous côtoyons quotidiennement sous leurs formes pixélisées ou gravées
dans le plastique des machines, deviennent des objets disproportionnés en irruption remarquable dans le réel. Le tour de
passe passe ne se résume pas pour autant à un changement d’échelle ; ici, c’est notre entière perception d’un univers
proliférant et enveloppant qui est modifiée. L’environnement produit par l’ensemble des ces pièces devient un paysage
étrange et stylisé. L’attachement de Damien Aspe aux courants artistiques conceptuels et minimaux, qui habite ses oeuvres
depuis plus de 10 ans, prend ici un tournant personnel notable. En effet, des pièces comme”P2P” et “Mémorial Game”
révèlent la variété et la complexité de cet univers numérique qui, en quelques années s’est vu entraîné dans un mouvement
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
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constant de mutations et de progrès. “P2P 1.09 (peer to peer version 1, 2009)” propose une version originale de l’échange
de pair à pair qui permet aujourd’hui aux internautes de transférer des fichiers de machine à machine sans avoir à passer
par un serveur extérieur. L’artiste matérialise la plateforme informatique à l’aide d’étagères “Lack” vides, dont la
fonction est de recevoir les objets que le public souhaite laisser, sur le mode du troc, en échange d’une sérigraphie
signée. Un échange où comme pour le réseau, une fois l’oeuvre en fonctionnement, l’artiste la laisse croître et évoluer
en fonction des ajouts du public qui en déterminent ainsi l’esthétique finale. D’un autre côté “Mémorial game” aborde
l’instabilité et la fragilité de l’industrie informatique. L’artiste nous remémore là un temps que les moins de 20 ans ne
peuvent pas connaître, l’époque bénie des premières consoles de jeux vidéos qui, de Vectrex à Amiga en passant par
Sinclair, ont envahi soudainement, à l’aube des années 80, nos listes de cadeaux de Noël. Mais ici, le propos n’est pas à
la nostalgie ludique. Cet ensemble de plaques funéraires nous ramène brusquement à la dureté d’un marché qui connaît
cycliquement ses enchaînements de hauts et de bas. Cette crise du secteur des consoles de salon en 1983, en est sûrement
le premier exemple marquant. Damien Aspe affirme ici la qualité de son esthétique minimale et directe. Au mur sont
alignés d’élégantes et morbides plaques de granit, sur les quelles sont gravés en lettres d’or les logos des différentes
entreprises de divertissement informatique qui ont succombé à ce crack. Les sigles de ces consoles de jeux s’inscrivent
là sur la énième liste des morts tombés au champ d’honneur d’un marché exempt de règles. Le légitime et lucide intérêt
que porte Damien Aspe au tout numérique est ramené à un plan strictement artistique et contemporain par ses pièces jouant
autant sur les valeurs d’échange que de contemplation de l’art. En abordant le sujet par une facture classique, il révèle
la capacité de l’art à rester pertinent sans pour autant se jeter à corps perdu dans des réalisations néo technologiques
aux effets malheureusement plus prégnants que le fond.
Manuel Pomar
Liens :
Site de Damien Aspe : http://damienaspe.free.fr
+
TRIANGULAR GRAND VOYAGE TOUR
EVOL (Esp) + Rubén Patiño (Esp) -Concerts
06.05.2009 - 21H00 - Entrée Libre et Gratuite
Soirée concerts proposée en partenariat par Lieu-Commun, 4ninabis http://www.4ninabis.fr et Radio Radio http://www.radio-radio.net
dans le cadre du vernissage de L’exposition Update 1.0 de Damien Aspe.
4ninabis et Radio Radio proposeront également un stand "Batterie Faible" , compilation double vinyle réunissant 18 artistes
provenant de divers horizons de la scène électronique ( EVOL, Arnaud Michniak, vs_price, Ultralibéral, Vincent Epplay, Kink
Gong, Heller, Electronicat, Erik Minkkinen ...).
Crédit image Evol @ Berkshire, England, July 2007.- Photo by Mat Steel.
EVOL ( Barcelone - Espagne / Mego Rec, Entr'acte Rec, Lucky Kitchen Rec, Diskono Rec, Scarcelight Rec, Antifrost, fals.ch ,
ALKU) - Concert Exp - Noise - Électroacoustique
EVOL est une cellule informatique musicale à géométrie variable depuis 1996. Elle est dirigée par le musicien et
compositeur Roc Jiménez de Cisneros et formée de plusieurs collaborateurs occasionnels internationaux.
Résident du Centre de recherche de l'Université de York, pour le "New Aesthetics in Computer Music Research Programme",
Roc enseigne également la programmation Pure Data et la musique générative.
"Dual Punani" est une pièce électroacoustique pour ordinateur et cornes à gaz à hydrogène liquide préssurisé.
Cette pièce électroacoustique est un bon exemple de l'intérêt que porte EVOL aux semi-autonomies générative des systèmes
audio et de leur exploration, de l'agressivité,le bruit,la psychoacoustique et de la simulation de mode de communication
construits sur la parole.
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En 2008, la pièce a été jouée en concert (sur systeme stéréo parfois octophonique) à Stockholm (Fylkingen),Lisbonne (Tiny
Noise Festival), Bordeaux (CAPC, Musée d'Art Contemporain), Gijón (LABoral Centro de Arte y Creación Industrial),
Berlin (Wallywoods), et Sheffield "Three pieces for unattended,somewhat attended and attended computer" avec Florian
Hecker et Mark Fell.
Liens :
Site de EVOL : http://vivapunani.org
Mego Rec : http://www.editionsmego.com
Lucky kitchen Rec : http://www.luckykitchen.com/
Antifrost Rec : http://antifrost.gr/
Rubén Patiño aka PATO (Aarhus - Espagne / Desetxea, Free Software Series) - Concert Exp
Rubén Patiño alias Pato est né à Barcelone en 1979. Etudiant en musique électronique au DIEM, The Royal Académie de
Musique d'Aarhus au Danemark.
Son travail est un mélange de composition algorithmique forte et aléatoire avec une pointe d'humour et d'engagement
politique.
Toutes ses œuvres sonores sont en téléchargement libre sur différent net-labels.
Il collabore en improvisation avec le guitariste Olivier Di Placido et dans EVOL.
Il s'est produit en Espagne, France et Allemagne et a joué aux festivals Zeppelin 2005, MEM 2007 et Transmediale 2006.
Pato a vécu à Berlin, en étant très actif au sein de la scène locale expérimentale bruitiste en tant que musicien et
organisateur d'évènements.
Liens :
Desetxea : http://www.mattin.org/desetxea.html
Free Software : http://www.freesoftwareseries.org/
V.01 ß
Exposition Collective
03.04.2009 - 25.04.2009
Vernissage de l'exposition le jeudi 02.04.2009 - 20h00
Visuel V. 01 Beta
Une exposition proposée par :
Damien Aspe
Jean-Marc Avrilla
Valéry Grancher,
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et Lieu-Commun.
En partenariats avec le Centre Culturel Bellegarde dans le cadre du Festival Empreintes Numériques, “Paradis Artificiels” et du Forum de L’Image
«Frémissements».
Avec :
Cory Archangel, Damien Aspe, Claude Closky, Serge Comte,
Daniel Firman, Valéry Grancher, Pierre Huyghe, Space Invader,
Djamel Kokene, Miltos Manetas, M/M, Philippe Parreno, Bruno
Peinado.
À l’occasion de “Paradis Artificiels”, Lieu-Commun se positionne pertinemment dans un rapport au réel en ramenant le
numérique au tangible.
Les paradis, proposés par les univers parallèles du réseau se présentent comme promesses d’un futur radieux et d’un
présent où le ludique prend le pas sur le réel.
Avec l’exposition V.01 ß, au titre qui résonne comme celui d’un logiciel dont nous vous présenterions en exclusivité la
version 01 et qui plus est bêta (sa version test), Lieu-Commun se positionne consciemment dans une opposition aux oeuvres
néo technologiques qui parfois préviligient plus les effets que le fond. Cette exposition programmée par une équipe et
non par un seul curator démiurge, propose un panorama fragmentaire (version bêta), d’une des nouvelles tendances de l’art
contemporain, la matérialisation du numérique.
Alors que la toile se développe et les ordinateurs enflent, autant en termes de vitesse que de mémoire, dans l’art, les 0
et les 1 prennent forme et matière. Cette évolution à rebours ne relève pas d’un traditionalisme exacerbé, mais nous
notifie que le territoire numérique malgré son développement exponentiel, reste envisageable dans un rapport au réel,
soulignant sa capacité à revenir au concret.
Liens :
Festival Empreintes Numériques #3 : http://empreintes.toulouse.fr
Festival Forum de l’Image : http://www.forumdelimage.org
WIDE WIDE SPACE
Henri-Fred TECHER
27.02.2009 - 28.03.2009
Vernissage de l'exposition le jeudi 26.02.2009 - 19h00
Crédit image : Henri-Fred Techer « Gaze » (vue de l’installation)
Vernissage le jeudi 26 février 2009 à 19H00
Exposition du vendredi 27 février 2009 jusqu'au samedi 28 mars 2009.
Ouvert du Mercredi au Samedi de 12h00 à 19h00
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Wide Wide Space, première exposition monographique de Henri-Fred TECHER, jeune artistes qui investit les espaces de LieuCommun uniquement à l'aide de lumières, créant ainsi de nouvelles dimensions. Une exposition où l'économie de moyens
contraste avec la multiplicité des sensations provoquées.
Wide Wide Space
Depuis l’exposition Le Vide de Klein, en 1958, nombreux sont les artistes à avoir exploité le potentiel esthétique et
idéologique du White Cube. Prenant acte des mots que signa alors Albert Camus, « Avec le vide, les pleins pouvoirs »,
Henri-Fred Técher aborde le lieu d’exposition comme le support tridimensionnel de ses interventions, et comme un « espace
des possibles ».
« Lorsque rien n’arrête notre regard, notre regard porte très loin. Mais s’il ne rencontre rien, il ne voit rien (…) :
l’espace, c’est ce qui arrête le regard, ce sur quoi la vue bute » (Georges Pérec). Parce qu’elle associe forte présence
et existence immatérielle, la lumière est l’outil que privilégie Henri-Fred Técher pour travailler avec et dans l’espace.
Manipulant projections lasers et LEDs (diodes électroluminescentes), il découpe ou délimite le vide spatial, créant
formes linéaires, dessins en 3D, et volumes aux contours incertains, faits d’une improbable matière. Plus qu’à des
phénomènes optiques particuliers proposés à la perception, comme on en trouve dans l’œuvre de James Turrell, ses pièces
lumineuses s’apparentent à des représentations virtuelles projetées dans le réel ; elles prolongent l’héritage du
minimalisme à l’ère de l’informatique.
Henri-Fred Técher perturbe les repères, parfois jusqu’à leur perte, à l’instar d’Ann Veronica Janssens, pour offrir une
expérience, non de l’infini, mais de l’insaisissable. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes de son travail, il
investit le vide d’une nouvelle présence pour mieux l’ouvrir à l’inconnu. L’art comme un espace de libre pensée, dont
l’étendue est bien celle de l’imagination.
Brigitte Aubry
PLATFORM FILMS 1-12 (Rétrospective) *
Cédrick EYMENIER
16.01.2009 / 14.02.2009
Vernissage de l'exposition le jeudi 15.01.2009 - 19h00
+
ÉSOPE RESTE ICI ET SE REPOSE #02 **
EXPOSITION COLLECTIVE
16.01.2009 / 14.02.2009
Vernissage de l'exposition le jeudi 15.01.2009 - 19h00
Exposition visible du mardi au samedi de 12h00 à 19h00.
+
AVR#12 (Soirée Concerts) ***
15.01.2009 20h30 - 22h00
Stephan MATHIEU (Allemagne)
Cédric PIN (France)
Entrée Libre et Gratuite
Lieu-Commun présente, le jeudi 15 janvier 2009, une soirée exceptionnelle avec le vernissage de 2 expositions de Cedrick
Eymenier. La première proposée par Annexia présentant pour la première fois la rétrospective complète de sa série des
PLATFORM Films (12 films au total, musiques originales signées par Oren Ambarchi, Christian Fennesz, Vladislav Delay,
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Taylor Deupree, Akira Rabelais, Sébastien Roux...), la seconde : Esope reste ici et Repose #2, dont il a assuré le
commissariat d’exposition, nous invitant à un voyage statique sonore au sein d’un environement spécialement créé pour
l’occasion par l’artiste Cédric Pin.
Pour clôturer la soirée l’association AVR (Annexia + Volksystem + Rotation) nous présente AVR#12 pour 2 concerts, le
premier de Cédric Pin (ex clavier de Piano Magic) le second de Stephan Mathieu, compositeur et musicien allemand (Mille
Plateaux rec, Lucky Kitchen rec, Touch rec...) pour un live exceptionnel multi-diffusion contemplatif et immersif ...
PLATFORM FILMS (Série de 12 vidéos)*
Cédrick EYMENIER
Exposition proposée par Annexia
http://www.annexia-net.com/Cedrick_Eymenier_Platform.html
Platform #9 - Chicago Loop (video still)
Les Films :
PLATFORM est à ce jour une série de 12 films tournés dans des quartiers bien précis de quelques métropoles choisies pour
leur modernité et complexité architecturale. Toutefois l'architecture n'est pas filmée pour elle-même, elle y tient le
rôle de contexte, d'arrière plan. Ces lieux sont aussi des carrefours des différentes voies de communications, les flux y
sont donc importants et quasi constants. Une multitude de micro-évenements sont enregistrés dans un seul plan fixe. La
simultanéité de ces évènements (une voiture passe, puis un train et un piéton...) est aussi ce qui en fait la richesse
sonore et visuelle. Les choix de montage et de mixage de la bande-son viennent défier l'objectivité documentaire des plan
fixes qui constituent le film. L'utilisation des techniques de montage du cinéma de fiction permet de tisser des
relations infra-minces entre les plans. L'attention est ainsi focalisée sur une succession de détails qui en deviennent
primordiaux.
Bande-Son :
Chaque film a fait l'objet d'un travail original sur la bande-son par des musiciens de la scène électronique
expérimentale. Chaque musicien a utilisé la bande-son originale, enregistrée lors du tournage, pour la retraiter, la reinterpréter et lui ajouter d'autres sons. Ce procédé permet de conserver un ancrage dans le réel tout en proposant une
ré-interprétation musicale du paysage sonore. (Cédrick EYMENIER)
Il se crée, de plan en plan, une géométrie étrange, qui n'est plus celle de la ville seulement, ni celle du crépitement
rétinien de l'affût, mais un circuit d'abstractions instantanées, quelque chose d'explosif et de calme à la fois, qui
refait le chemin du métal des buildings, des voitures et des trains, et l'emporte vers le chaos serein du devenirinstantané des choses. C'est à la fois chaud et froid, lent et rapide, apaisant et dangereux.
Yannick Haenel (à propos de Platform#09)
Programme :
Platform
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#01
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#09
#10
#11
#12
Lille — Musique par Giuseppe IELASI
London (Canary wharf + City) - Musique par SOGAR + MOTION
La Defense (Paris) - Musique par SOGAR
Dalle Beaugrenelle (Paris) - Musique par PIRANDELO
Porte de Bagnolet (Paris) - Musique par Sébastien ROUX
Porte de Bercy (Paris) - Musique par Sébastien ROUX
Aéroport Roissy (Paris) - Musique par Sébastien ROUX
Frankfurt - Musique par CATS HATS GOWNS
Chicago Loop - Musique par Christian FENNESZ
Miami - Musique par Stephan MATHIEU
Rotterdam - Musique par Vladislav DELAY
Tokyo - Musique par Oren AMBARCHI, Taylor DEUPREE, Akira RABELAIS
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ESOPE RESTE ICI ET SE REPOSE #02**
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Exposition Collective
Exposition proposée par Cédrick EYMENIER
Laurent Hopp "Sublunaire #080609" Cibachrome monté sur diasec et aluminium
125 x155 cm / 2008
Au delà de l'effet toujours « curieux » du palindrome, le titre de l'exposition ÉSOPE RESTE ICI ET SE REPOSE insiste sur
l'idée de prendre un temps de repos, un moment "off".
Regarder dans le vide est un état légèrement second où l'on continue de voir, mais sans regarder, d'entendre sans
écouter. Généralement nous sommes bien incapables de dire combien de temps dure cet état, le début et la fin sont
dailleurs toujours brusques. Le petit déjeuner est souvent propice à pareille rêverie éveillée. Comment recréer un
contexte propice à ce genre d'écart, de déambulation automatique de la pensée? La musique semble s'imposer, elle
enveloppe l'auditeur et l'extirpe, selon son degré d'attention, de ses propres pensées. Ou plus exactement, elle en
modifie la direction, la fait dériver, plus ou moins consciemment.
Dans un film les longs plans forcent le spectateur à écouter, cet effort de tendre l'oreille crée une tension dramatique
dans notre rapport à l'image, on devient réactif tel un sismographe au moindre mouvement à l'intérieur du cadre. L'image
et le son deviennent, au delà de ce qu'ils donnent à voir et entendre, des sortes de véhicules permettant à la pensée de
dériver. Après tout on peut bien aller quelque part pour y faire quelque chose de précis, mais l'essentiel du plaisir est
le voyage lui-même. Les scénarios ne sont bien souvent que des prétextes pour faire passer du temps. Même si c'est
illusoire et utopique, l'exposition ÉSOPE RESTE ICI ET SE REPOSE #02 propose d'appliquer à la lettre le sens même de
cette phrase trouvée. (Cédrick EYMENIER)
avec :
CATS HATS GOWNS, Loren CONNORS / Masumi RAYMOND, DAMON & NAOMI,
Cédrick EYMENIER, Joe GILMORE, Laurent HOPP, I AM A VOWEL, Sébastien
JAMAIN, Stephan MATHIEU, Cédric PIN, Jean-Jacques PALIX, Akira
RABELAIS, Masumi RAYMOND, Steve RODEN.
Liens :
Cats Hats Gowns : http://www.myspace.com/catshatsgowns
Loren Connors : http://www.fvrec.com/lorenconnors/
Cédrick Eymenier : http://www.coriolislab.org
I am a Vowel : http://www.myspace.com/iamavowel
Sébastien Jamain : http://frenchfighter.blogspot.com
Stephan Mathieu : http://www.bitsteam.de
Masumi Raymond : http://www.masumiraymond.com
Jean-Jacques Palix : http://jjpalix.free.fr
Cdric Pin : http://www.coriolislab.org + http://www.myspace.com/cedricpin
Akira Rabelais : http://www.akirarabelais.com
Nicola Ratti : http://www.nicolaratti.com
Masumi Raymond : http://www.masumiraymond.com
Steve Roden : http://www.inbetweennoise.com/
Sébastien Roux : http://www.myspace.com/sebastienrouxmusic
Lieu-Commun est soutenu via la Mutuelle d’associations PLAN 9 par :
La Mairie de Toulouse
Le Conseil Régional Midi-Pyrénées
La DRAC midi-Pyrénées
FINAL FIGHT
14.11.2008 - 04.12.2008
Vernissage de l'exposition le jeudi 13.11.2008 - 19h00
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Exposition visible du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00.
Flyer Final Fight
avec :
Julien Amillard vs Rémi Blanes vs Gaël Bonnefon vs David Chaignon vs Alexandre
de Crombrugghe de Looringhe vs Morvan Guenier vs Daphné Jamet vs Lise
Lacoste vs Lucie Laflorentie vs Marion Lapie vs Judith Millot vs Pauline Payen vs
Spencer Pelizzari vs Marie Sirgue vs Estelle Vernay vs Ying Wang vs Franck Audé
vs Amélie Bouvier vs Ghislaine Chortey vs Lucie Hourdequin vs Qian Jing vs Axelle
Sarrouy vs Damien Schiebel vs Charlotte de Sédouy vs Fanny Boucharinc vs
Aurélie Brachet vs Camille Dandelot vs Elodie Gau vs Fight For Food.
Programme :
> Jeudi 13 novembre à 19H00
- Vernissage et concert du groupe Balza
- Fight for food par le collectif Chaise&Co
> Jeudi 27 novembre à 19H00
Soirée performance et conférence
avec Julien Amillard, David Chaignon, Daphné Jamet, Lise Lacoste...
> Jeudi 4 décembre à 19H00
Finissage Veni vidi vici ? La bataille finie, que s’est-il passé ?
Final Fight est une exposition collective qui se déroulera du 14 novembre 2008 au 4 décembre
2008 au Centre d’Art Lieu-Commun.
Ouvert du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00.
www.finalfight.fr
En règle générale, si tant est que ces règles nous soient bien parvenues avec toute leur justesse, les jeux du cirque se
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déroulent ainsi : citoyens de Rome, toge sous l’aisselle, sandales sur les pavés, se réunissent dans le Colisée et
échangent leurs points de vue pendant que fauves et hommes se disputent leur survie.
Les fauves, affamés, enchaînés dans une cage sous le sable, titillés pour les rendre aussi agressifs que possible,
débarquent dans l’arène. Les hommes, esclaves destinés à rougir le sable, attendent et fuient, se débattent, tentent
d’échapper à une mort toujours inévitable ; mais de là à se laisser abattre sans se défendre…Et les réjouissances se
poursuivent : entrée des gladiateurs. Sur leur siège, à l’abri du sable, le public ne s’attend pas à voir autre chose
qu’un spectacle de plus, une mise à mort délicieusement mise en scène par leur favori. Mais dans l’arène, celle
d’aujourd’hui, les gladiateurs n’ont ni armure ni arme. Ils ne sont gladiateurs que parce qu’il faut bien donner un nom à
quelque chose. Et dans cette arène FInaL FIght, le vainqueur ne sera peut-être personne.
Les étudiants de l’Ecole supérieure des beaux-arts de toulouse ont terminé leurs études et présentent lors d’une
exposition annuelle le travail qui mit fin à leur cinq années d’étude. Cette année, cette exposition nommée FInaL FIght
déroge à la règle de cette simple présentation pour s’étoffer avec la mise en place d’un « work in progress » : durant
les trois semaines qui constituent le temps de cette exposition, les oeuvres se créeront, se répondront, s’échangeront,
se développeront avec celles des autres participants, celles déjà montrées, sur le point de l’être, déjà disparues, n’en
laissant que des traces…
Cette expérience artistique intense benificiera d’un cadre formidable, le Lieu-Commun, qui, à l’instar des étudiants des
Beaux-arts diplômés, est un lieu jeune et dynamique. Ce lieu vivant, animé par les artistes et membres des collectifs « A
La Plage », « Annexia » et «VKS » réunira les trois spécialités qu’offre l’Ecole des Beaux-arts de toulouse :art,
communication et design, et leurs spécificités respectives. Chaque option possède en effet sa propre manière de poser un
regard sur notre monde, et de le donner à voir dans l’espace d’exposition. Mais à l’intérieur de ces options, chacun des
exposants possèdent également sa propre
vision de notre modernité, des envies différentes pour exposer les enjeux de ses questionnements, une problématique
particulière sur la monstration d’un travail plastique.au sein d’un même lieu, comment cette diversité va-t-elle
s’articuler...? Comment cette exposition collective peut-elle prendre toute son ampleur, alors qu’il ne s’agit pas de
l’exposition d’un collectif et qu’il n’y a pas de commissaire : chacun est le commissaire de tous les autres.
Le vernissage, jeudi 13 novembre à 19h00, permettra au spectateur de se faire une première idée au vu de la première
installation, celle des travaux des diplômes et du commencement des projets individuels du work in progress. Puis, le
lieu évoluera au fil de l’avancement des œuvres. Des rendez-vous ponctuels sont d’ores et déjà programmés ; dont une
soirée conférences et performances, ainsi qu’un finissage le jeudi 4 décembre, qui permettra de se rendre compte du
travail accompli et de proposer une synthèse, une lecture globale de tous les enjeux qui furent questionnés lors de
l’exposition. On dénombrera alors les blessures, les morts, les victoires, les échecs.
Que le combat commence!
Julien Amillard & David Chaignon
Crédit images : 1 / Frank Audé - 2 / Spencer Pelizzari - 3 / David Chaignon - 4 / Aurélie Brachet
Jeff Koons est il un “Boss” de fin de niveau ?
Final Fight !!!
Le dernier jeu vidéo qui va inonder le marché ? Le jeu de combat ultime où les survivants d’un monde en crise
s’affrontent sous les yeux
de richissimes spectateurs au milieu d’un espace d’exposition ? Rien de tout cela évidement, même si les dernières
orientations du marché de l’art ne laissent rien présager de bon quant aux futures surenchères artistiques. Final Fight
est le titre choisi par les étudiants de l’École des beaux-arts de toulouse, pour l’exposition des diplômés de la
promotion 2008, à Lieu-Commun. Ce titre sonne comme le constat guerrier d’études mouvementées, mais, entendons nous bien,
comment cinq années passées dans une école d’art pourraient être comparées à un long fleuve tranquille ? L’école d’art,
lieu de l’apprentissage et du désapprendre, dans le même temps, initie un parcours riche et complexe où les certitudes
télescopent les doutes, où la liberté conceptuelle doit apprivoiser les contraintes matérielles. Final Fight rend compte
de tout cela, en étant à la fois l’achèvement d’un parcours harassant et le début d’une route encore plus longue.
Les écoles d’art sont-elles un des derniers endroits où il est encore possible de développer un art autre, non tributaire
de l’objet donc non assujetti au marché ? Mais alors quelle économie mettre en place pour que cet art-là existe, où
trouver les producteurs et les diffuseurs, comment sauver cette exception dite française ?
Ce dernier combat conduit ici à un acte de naissance, naissance de nouveaux diplômés au monde de l’art. Le diplôme ne
fait pas l’artiste. Un artiste apparaît d’abord à luimême, puis il met en scène son apparition. Il négocie son
appartenance à un milieu et se construit en s’appuyant sur des réseaux professionnels constitués qui ont pour mission de
s’adapter perpétuellement aux propositions nouvelles provenant des pairs. Parfois si le champ paraît trop étroit,
l’artiste se fait opérateur et c’est alors lui qui invente le cadre de diffusion de son oeuvre.
Lieu-Commun ne tend pas à surligner une dichotomie entre ce que pourrait être l’art autrement et l’œuvre-objet
ressemblant à du consommable, les deux existent, cohabitent et font sens. Être diplômé d’une école d’art en 2008 est
chose ardue, il faut se positionner face à un monde de l’art fait de strates multiples qui bien souvent diluent les
intentions dans un maelström sensationnel. Car, aujourd’hui, l’art s’appuie parfois sur des acheteurs compulsifs,
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victimes des modes, déterminant ainsi des courants esthétiques douteux où la forme de l’art ressemble de plus en plus à
celle proposée par l’industrie du luxe. Il n’est alors pas étonnant que les nouvelles générations entrent en réaction
face à ces travers, en proposant des pratiques plastiques plus précaires et brutes.
Par ailleurs la surenchère des matériaux, des formes, des prix, est le quotidien d’une spéculation planétaire qui ne
s’enflamme que pour son reflet policé (dans un lapin chromé ?) ; expression de sa vanité la plus évidente.
Il me semble que ce titre (Final Fight) ainsi que la note d’intention de l’exposition (le work in progress, diluant les
oeuvres au profit du process) sont la réaction à un système de l’art pour l’instant entr’aperçu depuis le cocon
protecteur de l’école, une réaction épidermique, induite par la question principale que doit se poser chaque artiste :
d’où est-ce que je parle ? d’où vient mon travail ? où est-ce que je l’inscris ?
Vu de loin, l’art paraît être une foire permanente où le sensationnel le dispute aux records de vente, où les artistes
blockbusters brouillent la vision et empêchent de voir la partie immergée de l’iceberg. Il existe d’autres territoires
que celui du marché, avec des artistes et des opérateurs qui essaient de mettre en place des alternatives efficientes et
des réseaux différents. Cette économie parallèle se retrouve forcément teintée de précarité, avec le risque de tomber
dans un autre travers : celui d’un art en réaction, où le revendicatif prend le pas sur une conscience aiguë.
C’est cette expérience que nous vivons à Lieu-Commun depuis plus de dix ans. nos différentes structures s’appuient sur
l’ensemble des réseaux de l’art, publics, privés, alternatifs, aucun n’est meilleur qu’un autre, ce sont leurs
différences qui font la richesse de tout propos. Final Fight est pour nous l’occasion de partager une situation nouvelle,
d’accompagner, le temps d’une exposition, de jeunes artistes dans un cadre spécialisé ayant su garder toute la fraîcheur
et la candeur de l’amateurisme (amateurisme désintéressé contre l’âpreté ou la brutalité des professionnels).
Manuel Pomar pour Lieu-Commun
Lieu-Commun présente dans le cadre du Printemps de Septembre à Toulouse
Là ou je vais, je suis déjà
26 septembre - 19 octobre
Nocturnes les 26, 27 septembre et 3 , 4 octobre jusqu’à 00h30
www.printempsdeseptembre.com
LIBERTALIA
Libertalia Flyer
L’Été Indien Libertalia, récit d’une communauté pirate du XVII siècle qui aurait été implantée pendant 25 ans sur la côte
nord de Madagascar, a été relatée dans “ Histoire générale des plus fameux pyrates “, sous le pseudonyme de Charles
Johnson par Daniel Defoe auteur de Robinson Crusoé.
Cette tentative, récit clairvoyant des futures révolutions du XVIII siècle, hors du temps par son caractère mythique et
utopique, annonçait différents mouvements tels que le Fouriérisme, et plus certainement les collectivités agraires
d’Aragon en 1936 ou les Zones d’Autonomies Temporaires énoncées par Achim Bay.
Libertalia est aussi le titre de l’exposition que propose Lieu-Commun dans le cadre du Printemps de Septembre 2008 avec
David Coste, Jean Denant, Laurent Mulot et Yannick Papailhau. Pour cette édition nous accueillerons également les
artistes choisis, pour la résidence des Arques dans le Lot, par Claire Moulène et Mathilde Villeneuve, commissaires
invitées.
Libertalia ne se veut pas l’apologie d’une pensée communautaire, mais reprend l’’idée de Defoe qui en écrivant une
histoire des pirates s’est servi de son texte à visée documentaire comme cheval de Troie pour exposer librement ses
thèses égalitaires et donner l’exemple d’une société libertaire. C’est dans un Lieu-Commun qui devient l’espace d’un
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
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“Printemps” le territoire commun de 2 expositions que s’immisce Libertalia. Les artistes David Coste, Laurent Mulot, Jean
Denant et Yannick Papailhau ne sont ni auteurs de travaux documentaires, ni vecteurs de pensées utopistes contemporaines.
Leurs travaux, plastiquement hétérogènes, sont tendus par des intentions proches. Libertalia déploie ses propres contours
qui revêtent deux aspects, le lisse et le fini chez David Coste et Laurent Mulot, le rugueux et l’inachevé chez Jean
Denant et Yannick Papailhau. Du côté du poli, les premières sensations sont trompeuses. David Coste est le “promoteur”
d’un univers étrange, que ce soit dans le projet “Nowhere” ou la “La réalité des fantômes”, ou s’interpénètrent réel et
fantastique. Les paysages de Nowhere dégage une étrangeté diffuse soulignée par le lent ballet hypnotique de la caméra.
Laurent Mulot, avec ses bornes d’accès à l’aspect administratif, restitue l’exotisme de ses centres d’arts fondés “au
milieu de nulle part” réduits à des plaques signalétiques apposées sur les maisons des personnes à qui il en confie la
garde. Ces propositions qui semblent évoquer le travail de bureaux d’études décalés sont mises en balance avec les
univers foutraques de Jean Denant et Yannick Papailhau. Chez ce dernier, équilibre précaire, tension et banalité des
matériaux renvoient aux délires d’un architecte édifiant des tours de Babel volontairement bancales. Jean Denant quant à
lui utilise les matières premières trouvées sur place auxquelles il insuffle une force narrative fictionnelle: une plaque
de polystyrène extrudé bleu, devient une ville rampante aux limites incertaines, où voisinent ruines et chantiers. Ces
quatre artistes investissent le champ d’une anticipation nostalgique de ses futurs vestiges. L’intention n’est elle pas
de jouer avec un rétro- futurisme camp, mais bien d’affirmer leur confiance en un avenir incertain. Libertalia est une
tentative, une cartographie floue d’un univers mouvant où se mêlent fiction et concret. Libertalia n’est pas une carte
qui impose ses plis, mais un planisphère sur un papier à cigarette.
Commissariat Lieu-Commun : Laurent Bardèche, Bertrand Parinet, Manuel Pomar.
avec :
David COSTE
Jean DENANT
Laurent MULOT
Yannick PAPAILHAU
Infos Artistes :
David COSTE
(Toulouse) “La Réalité des Fantômes”
Crédit image : David Coste " sans titre "
photographie contrecollée 120 / 110 cm / 2008
Les créateurs d’utopies rêvent d’une société idéale et évoquent dans leurs récits des mondes parfaitement heureux. Leurs
différents récits font référence à une société harmonieuse tant sur le plan des castes qui la composent que sur leur
structure architecturale. Une rationalisation de l’espace et des fonctions sociales des personnes composant cette société
est selon leurs auteurs nécessaire au bon fonctionnement de ses sociétés modèles. Ses règles garantissent, selon les
différentes versions des utopies, une harmonie interne mais aussi une forme de protection contre des envahisseurs
potentiels. En effet, ces sociétés sont souvent protectionnistes et comme c’est le cas dans le modèle de cité évoqué par
Platon, elles excluent toute une partie de la population. Les envahisseurs potentiels évidemment mais aussi les infirmes,
les handicapés. “instant prolongé” L’utopie est un territoire de l’esprit. Ethymologiquement, il contient tous les
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indices nous invitant à déduire qu’il s’agit d’une fiction. Utopie signifie lieu de nulle part mais aussi lieu hors du
temps, c’est l’expression d’un désir, d’une impossibilité de réalisation, de territorialisation, un non lieu hors du
temps et de l’espace réel. Le salut des utopies réside donc dans le fait qu’elles n’existent pas et que leur vocation ne
dépasse pas celle de modèle absolu. “instant prolongé”
Ma démarche consiste actuellement à chercher quelles sont les utopies contemporaines et quel est leur rapport au réel.
Dans ce cadre, j’ai déjà recensé différents lieux témoignant d’une relation aux utopies. Il s’agit d’utopies localisées
que Michel Foucault qualifie d’hétérotopies, des espaces autres ou contre-espaces. Dans un premier travail nommé “Instant
prolongé”, je présentais quatre lieux correspondant à des caractéristiques relevant des hétérotopies. Ces lieux
échappaient à la fois au temps par leur relation aux loisirs, mais ils évoquaient aussi une certaine forme d’absolu par
leur aspect fictionnel. Dans ce travail j’interrogeais la façon de retranscrire leur potentiel atypique, mais aussi ma
perception de quatre lieux. “Instant prolongé” abordait donc la question de la retranscription de l’espace à travers une
forme de documentaire subjectif. Ce travail de captation visuelle et sonore est tout d’abord une démarche photographique
et phonographique. Pour cela, je fais plusieurs clichés du lieu choisi, ensuite les photographies sont assemblées pour
former un grand panoramique qui dévoile un nouveau point de vue sur l’espace. Ce point de vue est artificiel puisqu’il
combine en une seule image plusieurs espaces temps différents, la vision qu’il confère sur le lieu est une vision
impossible puisqu’elle restitue à plat un champ de vision entre 120° et 180°.
Jean DENANT
(Sète) “Around the World”
Crédit image : Jean Denant ' Worls map / 2006'
(Planisphère martelé sur mur au marteau)
Une planisphère martelé dans le mur à l’échelle d’une embrassade, révélant continents et nations dans les béances de la
surface, trous et fissures pour les terres, surfaces lisse et blanche pour les océans. Non loin de là, dans la pénombre,
éclairé par le bienvenue et bien nommé, néon blafard, un modèle réduit de pelleteuse à monter soi même, en cours de
fabrication à l’aide d’élément de placoplatre soustrait aux cimaises de l’espace d’exposition. L’absence de ces mêmes
pièces laisse des jours dans les murs, révélant l’envers du décor du dit espace d’exposition, apparaissent l’atelier,
l’établi, les stocks de bois, de pièces diverses, les outils, l’indispensable au travail artistique, la régie. Jean
Denant l’auteur des ces pièces, en plus de son aisance ludique à révéler le monde, s’attache finement à produire une
oeuvre in situ au sens strict. Le lieu d’exposition devient ici littéralement une carrière, l’endroit où l’on prélève la
matière première essentielle à la réalisation de l’oeuvre ou l’illustration efficace du dicton “se nourrir sur la bête”.
L’économie de moyen poussé à son paroxysme. L’intérêt de se positionnement réside autant dans la posture économique, que
physique. Ici la planisphère n’est pas seulement une image du monde, elle rappelle la présence corporelle de l’artiste,
son échelle face au mur d’exposition, la distance de son corps au bâtit, l’écartement de ses bras définisse la surface de
l’oeuvre. Imaginez celui-ci, burin et marteau à la main confronté à la parois vierge, inscrire de mémoire la
représentation plane de la terre.
Jean Denant affirme son inscription au monde et surtout l’inscription de l’art et de ce que parfois il atteint, la
révélation d’une globalité, par la déclaration d’une singularité.
Laurent MULOT
(Lyon) “Middle of Nowhere”
Réseau international des centres d’art contemporain fantômes.
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Crédit image : " Mazagan Ghost Contemporary Art Center Caretakers "
photographie / Mai 2008 / Maroc
Middle of Nowhere (MOFN) est un projet/oeuvre de Laurent Mulot dont l’objectif est de fédérer un réseau de centres d’art
contemporain fantômes créés à partir du Centre d’Art contemporain Fantôme de Cook en Australie. Ce projet, qui rassemble
des projections, des photographies, des objets et des sons, trouve son origine dans le voyage en train qu’a fait Laurent
Mulot en Australie en 2001. A l’occasion de la traversée d’Ouest en Est de ce pays, il découvre Cook, une petite ville
ferroviaire située en Australie Méridionale. Cook ne compte plus que deux habitants, dont l’activité est largement liée
au passage du train. L’exploration de cette ville devenue « fantôme » et un nouveau voyage en 2003 (au cours duquel il en
documente les différents aspects) conduisent Laurent Mulot à y ouvrir un centre d’art contemporain fantôme : le CGCAC
Cook Ghost Contemporary Art Center). Les deux habitants de Cook deviennent les gardiens de ce site fantôme. La première
étape de ce projet donne lieu à la réalisation d’une installation multimédia signée Laurent Mulot. Le moteur de cette
installation est un site internet intitulé www.mofn.org. A ce jour plus de deux cent membres de Middle of Nowhere ont été
rassemblés et leurs portraits « fantômes » sont conservés dans les différentes collections permanentes des centres d’art
contemporains fantômes. Cette installation in progress a été montrée dans différents endroits du monde (Australie, Chine,
France,Brésil,Maroc).
« Middle of Nowhere » , est aussi une association de loi 1901, qui a pour but de fédérer ce réseau de lieux fantômes. Le
site Internet éponyme présenté ici met à jour de nouveaux lieux qui ont les mêmes caractéristiques que celles du CGCAC,
le centre d’art fantôme « originel » : difficulté d’accès, quasi impossibilité d’y séjourner et haut potentiel
fictionnel. A partir du CGCAC situé à Cook, Middle of Nowhere crée donc des filiales, toutes situées sur un territoire
réel, en collaboration avec les gens qui y habitent ou qui l’administrent. Son unique ambition consiste à faire naître et
à développer un geste artistique improbable, aussi réel que virtuel, au milieu de nulle part. Cinq centres d’art
contemporain fantômes ont été déjà inaugurés sur les 5 continents, le sixième est en cours de « construction »en
Antarctique.
Site Middle Of Nowhere : www.mofn.org
Laurent Mulot est représenté par la Galerie Françoise Besson, Lyon.
Lien Galerie Françoise Besson : www.francoisebesson.com
Yannick PAPAILHAU
(Marseille) “Allez ! Zou Gallinette”
Crédit image : " Projet Improbable de Lancement d'un Socle dans un Espace à Déterminer "
Technique mixte / 2008 La Générale
J’ai décelé une analogie entre l’écriture, le dessin et le volume. La méthode : Comment les choses s’assemblent,
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s’ajustent, se déclinent? Tout d’abord des lettres, des mots, des phrases, une histoire, puis le trait, la forme, la
couleur, une ébauche, enfin des fragments, une structure, un corps, une sculpture. L’écriture donne du sens... donne du
sens ? Au départ cette découverte m’a parue évidente car l’écriture participe toujours au bon développement du travail ;
cela permet de chercher, trier, agencer nos idées, mais écrire c’est aussi complexifier, fragmenter, multiplier, les
possibilités créatives. Une étude, celle du monde, pris dans un maelström continuel de fouille à l’intérieur duquel les
choses s’épanouissent, se construisent, se déplient encore et encore, dans lequel nos perceptions sont bouleversées,
excitées, exaltées. Il existerait un élément pouvant stopper net cette instabilité, celui du regard, le simple fait de
déposer nos yeux, ces deux petites billes farandoles, pourrait figer moment, cristalliser pour un instant, l’objet. Notre
tête est une coque dans laquelle sont concentrés des trucs, des procédés, des astuces, des secrets, bruits échos chocs,
ça pétille crépite scintille. Je me suis souvent posé cette question enfant quant à ma première vision du monde, enfin,
pas la toute première évidemment bien enfouie dans mon encéphale, mais celle d’un enfant de cinq ans fixant le sol
pendant plusieurs secondes et découvrant une terre se rétractant sur elle-même, cette impression du monde s’est répétée
plusieurs fois jusqu’à... jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Comprendre que n’importe quel objet peut s’envoler pareil au
lépidoptère c’est réaliser l’importance de la matière, imaginer son devenir, flairer sa huppe. Un attrait pour les
mathématiques, ma raison détrempée muette face à cet édifice, un sentiment paradoxal qui me pousse à amorcer ce PETIT
voyage poétique, entre théories fantasques et histoires abstraites le formidable yearling me mènera à la découverte de
l’amphigourique. « Détourner, contraster, fleurer l’architecture qui pour un instant devient support de ce qui parait.
Dialogue entre l’être et ce qui est né de l’être. Dialogue furtif d’éléments déposés ainsi. Extraire l’instant pour le
transposer dans un ordre cloisonné. Cloisonner pour percevoir le pus profond ». Appréhender un espace, l’agencer, un
prétexte la construction d’un milieu situé entre sculpture et architecture, entre la réalité et d’autres dimensions...
Lieu-Commun 1 an déjà !
> 19 JUIN 2008 - 19H00
Pour fêter dignement la première année d'existence de l’espace d’Art Contemporain Lieu-Commun, nous invitons 2 commissaires pour 2 expositions
distinctes et radicalement différentes.
Nous soulignons ainsi de cette façon le sens du mot "commun" qui forge à la fois notre identité et oriente notre programmation.
Exposition 1 :
Il Faut Détruire Carthage.
> 19.06.2008 au 19.07.2008
Vernissage le jeudi 19 juin à 19h00.
Exposition jusqu'au samedi 19 juillet 2008.
Ouvert du mercredi au samedi de 12h30 à 19h00.
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(une proposition de Béatrice Méline pour le lancement de la revue Hypertextes n°1 "Passer à l'Acte")
avec : Eric Baudelaire, Faycal Baghriche, Jean-Marie Blanchet, Hervé Coqueret, la Documentation Céline Duval, Julie C.Fortier,
Olivier Nottellet, Clément Rodzielski, Julie Vayssiere, Yann Serandour, Taroop & Glabel
+ soirée spéciale le jeudi 3 juillet 2008, 20h00 : La promesse de l'écran de Pierre Leguillon.
Crédit images 1 - Documentation Céline Duval ‘Château de Cartes’ 2 — Taroop & Glabel ‘ Lourdes + Disneyland = Las Vegas ‘
“Chaque fois qu’on rêve d’une pensée concrète et dangereuse, on sait bien qu’elle ne dépend pas d’une décision ni d’une
méthode explicite, mais d’une violence rencontrée, réfractée, qui nous conduit malgrès nous jusqu’auxessences. [...]
Elles sont enroulées dans ce qui force à penser, elles ne répondent pas à notre effort volontaire ; elles ne se laissent
penser que si nous sommes contraints à le faire.[...] il n’y a pas de logos, il n’y a que des hyéroglyphes.”
G. Deleuze “Proust et les Signes”.
Lien : http://www.projet-hypertexte.com
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Exposition 2 :
GEStALTeN
19.06.2008 au 19.07.2008
Vernissage le jeudi 19 juin à 19h00.
Exposition jusqu'au samedi 19 juillet 2008.
Ouvert du mercredi au samedi de 12h00 à 19h00.
(une proposition de Martial Déflacieux, association In Extenso, Clermont-Ferrand)
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avec : Christophe Cuzin, Vincent Ganivet, Olivier Jacobi, Élodie Lecat, Sébastien Maloberti, Babette Schlappal, Ici Même.
Crédits images 1 — Vincent Ganivet ‘Igloo’ 2 — Christophe Cuzin ‘Léger Décalage’
Le verbe ‘gestalten’ signifie « mettre en forme, donner une structure signifiante ». Le résultat, la «gestalt», est donc
une forme structurée, complète et prenant sens pour nous. Une exposition désigne traditionnellement l'espace et le temps
où des oeuvres rencontrent un public (spectateur).
Une oeuvre est un objet créé par un être vivant, manifestation tangible d'une pensée, réalisation d'un produit,
fonctionnel ou non. Elle est l'expression d'un fondamental humain.Un spectateur est une personne qui assiste à un
évènement. Un évènement est un fait qui survient à un moment donné. Il se caractérise par une transition, voire une
rupture, dans le cours des choses, et par son caractère relativement soudain ou fugace, même s'il peut avoir des
répercussions par la suite. Au sens général, il signifie tout ce qui arrive et possède un caractère peu commun, voire
exceptionnel.
GEStALTeN est une exposition d’oeuvres ou des spectateurs assistent à un évènement, celui de la mise en forme de
structures signifiantes.
Lien : http://www.inextensoasso.com
PAN
EXPOSITION CARL HURTIN
du 30.05.2008 au 14.06.2008
Vernissage de l'exposition le jeudi 29.05.2008 - 19h00
Exposition visible du mercredi au samedi de 12h30 à 19h00.
Flyer Carl Hurtin
Carl Hurtin dresse des objets symboliques, codes sociaux et totems pour en chatouiller le sens.« Pan », est le Dieu grec
protecteur des bergers et meneur syndical, diabolisé par le christianisme parce que joyeux luron et musicien enchanteur,
divinité aux nombreux paradoxes. Mais « Pan » c’est aussi l’arme à feu et le coup sec, quelque chose de la plaisanterie
qui tourne mal. Grands écarts donc, dans cette exposition, par un jeu permanent entre l’origine des objets détournés et
la destination à contre emploi que leur attribue Carl Hurtin. A éprouver par exemple cette forêt de manches à air
oscillantes balayant l’espace du 1er
étage qui impose sa force de papier. Chez Carl Hurtin, c’est sans doute une douce mélodie, musicale et plastique, qui
porte un texte plus radical. A la lecture et à l’écoute de ce travail iconoclaste, chacun peut retrouver un souffle, un
désir enfoui. Il nous donne l’occasion de comprendre qu’il est temps de reprendre une certaine maîtrise de son libre
arbitre et de se réapproprier le monde.
"TRAN(S)PHÈRES"
à l’occasion de la 2ème édition du festival "Empreintes Numériques"
organisé par le Centre Culturel Bellegarde du 9 au 12 avril
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@ Lieu-Commun
Grégory Chatonsky
Pierre Mersadier
Marianne Muller,
03.04.2008 au 12.04.2008
Vernissage le Jeudi 03 Avril dès 19h00
(ouvert du mercredi au samedi de 12h30 à 18h30)
>
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Vernissage le jeudi 3 avril à 19h00
Performance de Pierre MERSADIER à 20h00 le 03 Avil 2008
Exposition jusqu'au samedi 12 avril
Vj contest samedi 12 avril de 14h00 à 20h00
Dans le cadre du Festival « Empreintes Numériques » au Centre Culturel Bellegarde, Lieu-Commun propose en ses murs 2 installations et une
performance multimédia, "TRAN(S)PHERE" n'est pas un système d'exploitation, mais bien des points de vue d'artistes, abordant la notion d'appropriation.
L'artiste multimédia Grégory Chatonsky, en récupérant des flux de données trouvées sur Internet, propose une fiction qui est celle des habitants du
réseau. Marianne Muller de son côté nous révèle dans son installation vidéo, une forme commune inclue dans diverses images issues de sources
variées. Dans la performance de Pierre Mersadier, WildBits, nous assistons à une composition visuelle et sonore, en 3D temps réel et à caractère
immersif.
La manifestation débutera au Centre Culturel Bellegarde le mardi 8 avril pour s'achever le samedi 12 par un VJ contest mis en
son par DJ Aurel de Emovie.
Grégory Chatonsky / The Waiting (L’Attente)
Installation Multimédia / 2007 /
Grégory Chatonsky / The Waiting (L’Attente)
Grégory Chatonsky (né à Paris, lieu de résidence : Montréal et Paris) a étudié la philosophie à l'université de la
Sorbonne et le multimédia aux Beaux-arts de Paris. Il a pris part à de nombreux projets solos et collectifs en France,
Canada, Etats-Unis, Italie, Australie, Allemagne, Finlande, Espagne. Ses œuvres ont été acquises par des institutions
telles que la Maison européenne de la photographie. Parallèlement, Grégory Chatonsky a fondé en 1994 un collectif
d'artistes incident.net pionners du netart et a réalisé de nombreuses commandes : site Internet du centre Pompidou et de
la Villa Médicis, identité visuelle du MAC/VAL, fiction interactive pour Arte. Il a enseigné au Fresnoy ainsi qu'à
l'école des arts visuels et médiatiques de l'UQAM.
Le travail de Chatonsky, tant par des installations interactives, des dispositifs en réseau et urbain, des photographies
que des sculptures, interroge notre relation affective aux technologies, met en scène les flux dont notre époque est
tissée et tente de créer de nouvelles formes de fiction. En récupérant des flux de données trouvées sur Internet,
proposer une fiction qui est celle des habitants du réseau. Non pas l’histoire de tel ou tel personnage, mais de la
machine existentielle qu’est devenu Internet qui se nourrit jour après jour de nos vies. Les flux détournés sont de deux
types. La base est constituée par des phrases d’internautes décrivant leurs activités présentes. On sort de ces phrases
certains mots qui sont traduits en image grâce à flickr. On ajoute à cette conjonction texte/image des vidéos prises dans
la gare du nord des voyageurs attendant leur train, regardant les horaires, discutant entre eux.
Plus d’infos : http://gregory.incident.net/
Courtesy Galerie Numeriscausa — Paris http://www.numeriscausa.com
Pierre Mersadier / WildBits
Installation 3 écrans + performance multimédia
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WildBits (still)
Composition visuelle et sonore, en 3D temps réel et à caractère immersif, débutant par la description d'un univers
abstrait et minimal puis évoluant en des constructions bruyantes et agitées. Ce spectacle est une collection de
programmes semi autonomes joués interactivement en live grâce à PureData.
Plus d’infos : http://www.314r.net/
Marianne Muller / "Sans Titre"
Installation vidéo
Sans-Titre (still)
L'installation de Marianne Muller nous présente une série d’images fixes qui défilent à la suite les unes des autres,
projetées sur un dessin au mur. Images d’actualité, prises sur Internet, elles ont toutes un point commun : les lignes et
les contours qui les constituent correspondent exactement avec celles du dessin au mur. Les sources de ces images sont
génératrices d’un effet de réel relativement puissant, elles perdent cependant toute référence au monde qu’elles sont
sensées représenter, quand, isolées de leur contexte, elles ne résonnent plus qu’avec d’autres images. Le fait qu’elles
n’aient de sens que les unes par rapport aux autres questionne la définition même de l’image. Alors qu’une image n’a
d’existence que par rapport à un autre objet qu’elle représente, ici, le critère d’une image n’est plus d’être adéquat à
la réalité.
Plus d’infos sur le festival Empreintes Numériques :
http://bellegarde.toulouse.fr/bellegarde/index.php
http://empreintes.toulouse.fr/
VJ CONTEST
Le 12 Avril 2008
@ ESPACE D’ART CONTEMPORAIN LIEU-COMMUN — TOULOUSE / France
dans le cadre du Festival Empreintes Numériques #2.
Appel à Candidature > jusqu'au 30 Mars 08
L’Espace d’Art Contemporain Lieu-Commun (ALaPlage + Annexia + Volksystem) s’associe au Festival Empreintes Numériques (
http://empreintes.toulouse.fr <http://empreintes.toulouse.fr/> / ) organisé par l’Espace Culturel Bellegarde et qui se
déroulera du 08 Au 12 Avril 2008 à l’Espace Culturel Bellegarde à Toulouse ( http://bellegarde.toulouse.fr
<http://bellegarde.toulouse.fr/> ) et à Lieu-Commun ( http://www.lieu-commun.fr <http://www.lieu-commun.fr/> ) pour
lancer un appel à candidature pour participation au contest de VJs, qui viendra clore de festival le 12 Avril 2008.
Les propositions (aussi bien amateurs que professionnelles), en vue de la présélection, devront être envoyées
impérativement avant le : Samedi 30 Mars 2008 à l’adresse suivante :
Espace d’Art Contemporain Lieu-Commun
Contest VJs 2008
25 Rue d’Armagnac
31500 Toulouse, France
l’envoi devra obligatoirement comprendre :
un DVD chapitré (si possible), comportant au minimum 30 minutes d’un mix original récent.
une biographie succincte du VJ (1 page maximum).
les contacts complets du VJ.
Résultat des présélections par email le : 5 avril 2008.
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Modalités de participation :
À l’issu de la présélection, les 12 VJS retenus pour la phase finale de ce VJ Contest organisé le Samedi 12 Avril à LieuCommun, seront admis à défendre leurs propositions visuelles devant un jury composé de professionnels de l’image en
mouvement. Les 3 finalistes se verront attribuer chacun un prix sous forme de récompenses en matériel qui seront répartis
entre les 3 prix :
> 2 iPOD Nano offert par la FNAC Micro Toulouse (pour le premier et deuxième prix)
> un lot d'édition discographique du label Annexia et papiers de ALAPLAGE
Les VJs pourront être accompagnés pendant leur prestation par un mix son original concerté (avec les VJS) de DJ Aurel /
eMovie.
Partenaire de l’événement : FNAC Micro Toulouse
fnac Toulouse : http://rendezvous.fnac.com/agenda_magasin.asp?SHP=35&Origin=Magasin_toulouse_commun
EDIT#1
Philippe Poupet
26.03.2008 - 04.04.2008 Vernissage le 25.03.2008 - 19h00
(SÉRIE DE RENCONTRES — EXPOSITIONS)
(France)
(SÉRIE DE RENCONTRES — EXPOSITIONS)
> Départ de la série EDIT# inauguré par l’artiste Philippe POUPET à l’occasion de la parution de son livre d’artiste Unlimited print
vernissage mardi 25 mars à 19h - exposition jusqu'au 4 avril
EDIT : Série de rencontre autour de sorties de catalogues d’artistes,
avec présentation et signature des ouvrages, ainsi qu’une courte exposition du travail de l’artiste.
Privilégiant les rencontres avec le public, Lieu-commun initie une série de rendez-vous ponctuels à l’occasion de la
parution de livres ou de catalogues d’artistes régionaux. Lors de ces évènements proposés tout au long de l’année 2008,
Lieu-commun propose aux artistes invités une présentation de leur ouvrage ainsi qu’un projet d’exposition.
Le rendez-vous est déjà pris avec Guillaume Pinard, Jeanne Lacombe...
Philippe Poupet inaugure la série EDIT à l’occasion de la sortie de son livre d’artiste intitulé Unlimited print.
Unlimited print, La collection 437/437.
Livre d'artiste 450 pages noir / blanc, 437 dessins, 20 x 26 cm, + 1 feuillet couleur.
Edition limitée à 100 exemplaires numérotés et signés.
Unlimited print est un livre qui rassemble les dessins numériques réalisés à partir des photographies de l’œuvre
collective intitulée : La collection.
Commencé en 2001, ce travail persiste dans son inachèvement et compte aujourd’hui 437 éléments différents. Il consiste en
la dissémination d’un procédé de modelage particulier : Creuser à l’intérieur d’une masse d’argile selon les contours du
crâne humain. On tire ensuite un monotype en plâtre.
Le travail s’organise dans une succession d’ateliers réunissant plusieurs participants. Les empreintes visibles à la
surface de ces sculptures font écho à l’exercice de mémoire requis de la part de chacun.
Tous les éléments sont intégrés à La collection. Une fraction cette œuvre, La collection 210/437, est visible dans la
salle de documentation de la DRAC Midi-Pyrénées, hôtel Saint-Jean à Toulouse en 2005, achat réalisé dans le cadre du 1%
artistique
http://poupet.free.fr/
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Lieu Commun - Expositions - Exhibitions
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RES DUPLICATA
Cyril Hatt + Cyril Le Van
18.01.2008 - 14.02.2008 Vernissage le 17.01.2008 19h00
(France)
Cyril Hatt (Télévisuer) + (Frigidaire)
Cyril Le Van (Laverie) + (Distributeurs)
Cyril HATT
Né en 1975 à Rodez (12), vit et travaille à Rodez
Depuis 1999, Cyril Hatt poursuit sa démarche autour du médium photographique à travers une série d’altérations, de
détournements et de montages, interrogeant ainsi nos rapports et nos comportements face à un médium devenu omniprésent et
questionnant la pratique même de la photographie.
A partir de 2003, ses volumes en photographies introduisent une nouvelle dimension à son travail : la relation à
l’espace, mais aussi à l’objet. L’artiste s’inscrit ainsi dans une problématique de la création contemporaine engagée
notamment par Marcel Duchamp et les artistes du Pop Art.
Suivant une démarche structuraliste, Cyril Hatt dissèque, avec son appareil photographique, en de multiples points de vue
et facettes, des objets du quotidien et les recompose en volume à l’échelle une, cherchant ainsi à en dévoiler les
règles, la face invisible. Dans un premier temps, le spectateur peut être dupé. En s’approchant, il prendra conscience de
l’erreur de jugement dont il a été l’objet. L’illusion de l’image et du relief fait de l’œuvre un artéfact de l’objet
soulignant le brouillage de repères, de plus en plus prégnant dans notre société, entre ce qui réel et ce qui est simulé.
Les objets sont creux, évoquant les objets mous de l’artiste américain Claes Oldenburg. Elevés au rang d’objets d’art,
ils sont en même temps vidés de leur fonctionnalité, privés ainsi de leur raison d’exister en tant qu’objets de
consommation. Marqués par des sutures - signes d’usure d’un usage répété ? - ils évoquent le temps qui se déroule
inéluctablement, évoquant les natures mortes classiques, et nous renvoyant à notre propre condition. L’artiste s’éloigne
de l’objet bien fait : il met en avant sa fragilité, son côté éphémère et désuet.
Icônes de la société de consommation et de la pop culture, les œuvres de Cyril Hatt rappellent son envers. Les volumes en
photographies de l’artiste sollicitent une mise à distance face à l’objet : quelle place, quel statut, quel sens doit-on
lui accorder ? Ce travail sur la représentation fidèle, mais factice de l’objet usuel, nous le révèle dans sa dimension
artéfactuelle, comme véritable simulacre de nos désirs insatiables de consommation.
Cyril LE VAN
Né en 1970 à Saint-Denis (92), vit et travaille à Toulouse
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>Artiste plasticien autodidacte, fils et petit-fils d’artistes, Cyril Le Van commence le dessin et la peinture très
jeune. Dès la fin des années quatre-vingt, sa démarche s’oriente vers l’espace urbain, dans lequel il inscrit au pochoir
des formes géométriques rouges et jaunes, qui deviendront sa signature.
Puisant ses thèmes dans la précarité, l’exclusion et les inégalités sociales de la société occidentale, l’artiste
reproduit à l’identique, en utilisant la technique de l’impression sur bâche, des objets et des fragments de
l’environnement urbain, notamment sur des plaques de mousse, les reconditionnant en des sortes d’"objets-façades" ou
encore d’"objets-matelas".
Non sans évoquer certains travaux de l’artiste américain Gordon Matta-Clark, ses œuvres appellent à deux lectures. Une
première se situe dans les domaines de l’esthétique et du ludique : l’artiste dévoile les qualités plastiques de ces
éléments du réel en soulignant la beauté et la poésie qui peuvent en émaner. La seconde s’inscrit davantage dans l’ordre
du constat et du témoignage social et politique.
Déambulant à travers les séries des pavillons de banlieue, de la laverie, des distributeurs, des matelas et des murs de
squats, le spectateur est immergé dans l’univers et le quotidien d’une frange de la population en marge, écartée de ce
qui constitue notre confort occidental et privée de droits fondamentaux qui fondent notre société. Il est sollicité à
prendre le temps, à faire une pause pour observer ces éléments, que l’on ne perçoit pas ou plus, à les redécouvrir et à
s’interroger sur leur nature et leur sens. Une manière pour l’artiste de mettre certaines choses à plat ?
De Natura Rerum
La stéréophotographie est un procédé qui permet de créer l’illusion du relief en superposant deux photographies prises
d’un même objet ou lieu, mais à partir de points de vue légèrement différents, recréant la distance entre les deux yeux.
C’est de centaines de points de vue qu’à besoin Cyril Hatt pour recréer le relief sans passer par l’illusion d’optique.
Si l’on y regarde de plus près, l’illusion ne tient pas : mobylette, voiture, appareils électroménagers, paires de
chaussures et tous les objets qui voudront bien se laisser prendre aux ambiguïtés photographiques de Cyril Hatt, sont non
pas des reconstitutions mais des fantômes. Creux, vides, hâtivement collés avec les moyens du bord, ce sont à plus d’un
titre, des illusions. Illusion de l’image, illusion du relief, tentation illusoire de posséder le corps et l‘âme de
l’image. Avec des moyens techniques sommaires (un appareil photo numérique, une imprimante basique, du papier de
consommation courante) et une patience à toute épreuve, Cyril Hatt reconstitue, souvent dans l’à peu prés causé par le
calage des images, ce qui est tombé devant son objectif. Objets courants, tentation moderne, outils obligés, tout y
passe. Pour dire que tout objet (même de consommation) est illusion ? Il rejoindrait alors l’ordre symbolique de la
nature morte des seizième et dix-septième siècle. Un monde silencieux, une vie en attente.
Observation et patience lui permettent donc de reconstituer des formes humbles où usage et usure se rejoignent. Ici,
mobylettes, voitures, appareils électriques et outils ménagers, paires de chaussures ou appareils photographiques ne sont
plus pris dans la mode ou la tentation. En les privant de leur séduction, en les remontant comme des puzzles, en
fragilisant tout ce qui faisait leur valeur marchande, Cyril Hatt les fait passer en contrebande du côté de l’art.
François Bazzoli
Infos pratiques :
>
Exposition du 18 Janvier 2008 au 14 Février 2008
Horaires d'ouvertures : (horaires d'hiver) : du Mercredi au Samedi : 12h30 à 18h30
Entrée Libre
+ infos sur les artistes à venir
WHITE LIGHT WRITE IT
21.09.2007 - 17.11.2007 Vernissage le 20.09.2007 19h00
@ Lieu Commun (espace de la mutuelle PLAN-9: ALaPlage, Annexia, VolKSystem)
"WHITE LIGHT WRITE IT" présente des oeuvres de Robert Barry, Peter Downsbroug, Lawrence Weiner, Boris Achour, Claire Fontaine, Babeth Rambault et de la
Galerie de Multiples.
L’art est une affaire de « langage », en témoigne l’exposition "WHITE LIGHT WRITE IT" conçue en 3 parties confrontant
tour à tour artistes majeurs de l’art contemporain et jeunes artistes :
« HERE/NOW », présente des oeuvres vidéo de la collection "Import" des Maîtres de Formes Contemporain, distribué par les
Presses du Réel (Peter DOWNSBROUGH, Lawrence WEINER et Robert BARRY).
Dans un second temps, « LA THÉORIE ONDULANTE » réunit de jeunes artistes français, présentant des pièces récentes du
collectif Claire FONTAINE, de Boris ACHOUR et de Babeth RAMBAULT.
Pour sa seconde exposition, Lieu-Commun invite la «GALERIE DE MULTIPLES», créée en novembre 2002 par Gilles Drouault et
Mathieu Mercier, proposant une sélection de multiples :
Peter Downsbrough, Philippe Decrauzat, Franck Scurti, Philippe Cazal, Claude Closky, Bruno Peinado, Jean-Luc Vilmouth,
Jérôme Porret, Olivier Babin, Saâdane Affif, Monica Bonvicini, Stéphane Calais, Philippe Cazal, Laurent Chambert, Isabell
Heimerdinger, Guido Drocco et Franco Mello, Piero Gilardi, Irwin Group, Véronique Joumard, Mattew McCaslin, Etienne
Bossut, John Baldessari, Isabelle Cornaro, Olivier Mosset, Steven Parrino, Mathieu Mercier, Felice Varini, Xavier
Veilhan, Daniel Buren, Virginie Barré, Stéphane Magnin, Marc Etienne.
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"WHITE LIGHT WRITE IT" est une exposition à trois entrées, prenant pour origine des oeuvres d'artistes fondateurs de
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l'art conceptuel, Robert Barry, Peter Downsbrough et Laurence Wiener, représentés ici par 4 vidéos créés pour la
collection Import des Maîtres de Forme Contemporains, dirigée par Michèle Didier. Ce versant historique, abordé par le
biais d’oeuvres récentes et atypiques de ces 3 artistes, est ici contrebalancé par la Théorie Ondulante, une proposition
faites à 3 jeunes artistes français : Boris Achour, le Collectif Claire Fontaine et Babeth Rambault, a investir l'espace
Lieu-Commun de pièces récentes ayant en commun leur rapport au langage. Pour Boris Achour et Claire Fontaine, les mots
deviennent formes. Chez Boris Achour, un jeu de disproportion se joue entre l'oeuvre et son titre. Ses sculptures mobiles
et fragiles, en suspend, bien plus discrètes que leurs titres, accrochés aux murs et les lettres qui les composent faites
de différents matériaux, relèvent bien plus de l'enseigne que du cartel. Il en ressort une impression de joie de faire,
une jubilation de la fabrication, ou trouvaille plastique et jeux des signifiants s'entrechoquent dans un bonheur au
parfum cosmogonique puissant.
Pour Claire Fontaine, duo Anglo-italien installé à Paris, la partie s'ancre dans des formes plus agressives, ici les mots
se présentent sous la forme d’enseignes au statut équivoque. Le mot "STRIKE" en lettres de néon domestique ne s'éclaire
que lorsque les spectateurs quittent la salle. "TO HELL I DELVE" est constitué de lettrages dorés, déposés au sol et
appuyés contre le mur, provenant d'une enseigne d'hôtel de ville. Cette ambivalence entre le sens et la forme, désamorce
l'aspect militant perceptible au premier abord au sein de l’oeuvre. Ici l'objectif subversif est immédiatement désamorcé
par l'impuissance intrinsèque de la proposition plastique. L'art ne revêt pas ses atours prétentieux, dont l'objectif
serait de bouleverser le monde, mais révèle les limites de son incidence. Toutefois ce cadre volontairement sclérosé
semble définir une conscience artistique pragmatique aigue, où l'illusion fantasmatique de la portée de l'art ne fait pas
foi. C’est précisément au spectateur de prendre conscience par ce biais de l’existence de possibles modes de résistance
au monde. Babeth Rambault, quant à elle, semble au premier abord mettre en place un travail fait de bégaiements telle une
anomalie du langage. Les mots sont absents, mais les formes bavardes. Les objets manipulés sont ici convoqués telle une
horde de Chevaux de Troie pour s’installer en nous et révéler nos angoisses existentielles. Si, dans un premier temps,
les objets hybrides qu’elle nous présente, tels ces deux candélabres muraux avec leurs deux bougies composées de cérumen,
paraissent anodins, ceux-ci ne peuvent en définitive que rendre perplexe et gêner le spectateur. D'une première lecture
anodine ancrée dans notre quotidien, le glissement vers un nouveau mode d’appréhension apparaît bien vite.
C'est autour de ce système de va et vient, entre les sculptures de Boris Achour au bord de la rupture, rehaussées de leur
titre imposant, les enseignes aux incantations impuissantes de Claire Fontaine et les objets à l'arrière goût acide de
Babeth Rambault, que la "La théorie Ondulante" se fait fluctuante pour mieux s'enraciner dans une époque où les
certitudes s'évaporent face à l'aridité libérale de notre réel.
Mais "WHITE LIGHT WRITE IT" ne s'achève pas ici, la carte blanche donnée à la Galerie de Multiples dirigée par Gilles
Drouault et Mathieu Mercier, permet de présenter un mode de création (Le Multiple), peut-être plus en phase avec les
réalités de la production contemporaine. Dans le même temps, le rapport à la circulation et la distribution de l'oeuvre
d’art se trouve ici abordé dans ses aspects plus « réalistes ». En effet, le multiple est accessible, le multiple est
‘démultiplié’, celui-ci a le don d'ubiquité tout en échappant à l’attrait (parfois quasi divin) de l'œuvre unique. Les
oeuvres présentées ici ont été choisies, soit pour leur appartenance à l'art conceptuel, soit pour leurs rapports étroits
avec l'écriture et le langage.
Lieu-Commun avec "WHITE LIGHT WRITE IT" présente une vision du langage envisagé sous l’angle de la création plastique, où
le goût des mots se forme au bout de la langue. Encore faut-il avoir la présence d'esprit de se lécher le cerveau. Du
parlé à l'écrit ou au montré, la langue, nos langues sont notre rapport à l'autre, un de nos points de contact.
L'universalité est-elle dans la souche commune de toutes nos langues ou la compréhension innée de nos regards croisés.
Passer du flash (white light) de deux étrangers qui se comprennent dans l'immédiateté de leur rencontre, à la
transmission écrite de celle-ci (write it).
"WHITE LIGHT / WRITE IT", mêle oeuvres éditées, pièces uniques et spécifiques soulignant ainsi la polyphonie de ce que
peut être le langage artistique aujourd'hui, et la diversité des liens qu'il peut tisser avec ses regardeurs.
Page complète avec présentation des oeuvres et dossier pédagogique - >
>
PLAN-9 et Lieu-Commun tiennent à remercier pour leur aide et leur soutien :
Boris Achour, Babeth Rambault, Claire Fontaine, Gilles Drouault et Mathieu Mercier de la Galerie de Multiples, Les Presses du Réel, Raphaël Brobst, les
Maîtres de Forme Contemporains, Michèle Didier, la Galerie Air de Paris, la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, la Cave de Técou, La Maison de
la Peinture, l'Imprimerie Lahournere, l'École des Beaux Art de Toulouse ainsi que les stagiaires, Le Printemps de Septembre, Johanna Tilche, Les
Abattoirs, le FRAC Aquitaine, Marie-Anne Chambost, le FRAC Bourgogne.
les bénévoles des associations : Laurence Broydé, Axel Mattern, Florence Nicol, Bertrand Parinet, Manuel Pomar,
pour leur travail de direction, programmation, administration, régie et communication visuelle. Ainsi que les salariés, Laurent Bardèche (direction),
Aurore Houles (administration), Caroline Nass (partenariats extérieurs).
Liens / Links :
Organisation :
Lieu-Commun : http://www.lieu-commun.fr/
ALaPlage : http://alaplage.free.fr
Annexia : http://www.annexia-net.com/
Volksystem : http://www.volksystem.org/
Partenaires Artistiques : Artistes / Galeries / FRAC
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Boris Achour : http://borisachour.free.fr/
Collectif Clairefontaine : http://www.clairefontaine.ws/
Michèle Didier : http://micheledidier.com/
FRAC Aquitaine : http://www.frac-aquitaine.net/
FRAC Bourgogne : http://www.frac-bourgogne.org/
Galerie Air de Paris : http://www.airdeparis.com/
Galerie de Multiples : http://www.galeriedemultiples.com/
Galerie Vallois : http://www.galerie-vallois.com/
Les Presses du Réel :http://www.lespressesdureel.com/
Partenaire Communication
Festival Printemps de Septembre :http://www.printempsdeseptembre.com/
Partenaires Privés :
La Maison de la Peinture : http://www.maisonpeinture.com/
La Cave de Técou : http://www.cavedetecou.fr/
Partenariat Graphique :
Laurence Broydé: http://laurence.broyde.free.fr/
MEETING
15.06.2007 - 28.07.2007 Vernissage le 14.06.2007 19h00
> Les Artistes
+
> Damien
Aspe
Pour Damien Aspe le monde est une succession de
glissements de terrains. Un heureux hasard de la
tectonique des plaques impose, au coeur du quartier
Bonnefoy à Toulouse, un des haut lieu de l'art
contemporain new-yorkais. Et par un autre effet de
substitution, le sigle de celui-ci, se trouve retranscrit
à l'aide de la typographie d'une des consoles de jeux
précurseurs de la réalité virtuelle ludique. Damien
Aspe plie en 3 une feuille, pour faire d'une oeuvre
plastique, un oxymore esthétique appliqué à LieuCommun.
+
http://damienaspe.free.fr/news.html
> Florence
Carbonne
La démarche de Florence Carbonne cherche à
revisiter le principe de représentation et la notion
d’étendue spatiale. En s’appuyant sur la perspective
d’Alberti qui fonde notre regard occidental, elle
reconstruit l’espace dont elle s’empare en le
quadrillant, le mesurant pour le modifier entièrement
dans une installation de lumière. À travers cette
expérience avant tout physique, celui qui y participe
devient alors actant.
> Jagna
Polysémiques et protéiformes les oeuvres de Jagna
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> Jagna
Ciuchta
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Ciuchta posent des questions sur ce qui fonde notre
jugement et notre perception. (…) Son travail initie à
un nombre infini d’approches et visite une variété de
champs : politique, sociologique, philosophique,
scientifique… tentant d’éclairer la nature humaine
sous différents angles. (…) Pour semer le trouble sur
la réalité, elle déconstruit, déjoue les mécanismes
physiques ou psychologiques qui fabriquent notre
perception du monde. Ses oeuvres sont autant de
pièges pour le regard : aux illusions d’optiques se
mêlent habilement les illusions et désillusions
fabriquées par notre société.
Emilie Combes
> Gilles
Conan
Gilles Conan s’intéresse à la lumière de scène par
le biais de la danse contemporaine depuis 1998. Il
présente sa première pièce en décembre 2004 pour
superflux (Lyon Fête des Lumières). En 2006, JeanMarc Bustamante l’invite à participer à son
exposition «Beautifuldays» à la Kunsthaus Bregenz.
Il co-signe avec celui-ci « Dispersion », installationlumière sur les quatre façades du centre d’art
contemporain autrichien.
> Valérie
du Chéné
À PROPOS DES PROMONTOIRES de Valérie du
Chéné«Rappelons que risque vient du latin risicare,
qui veut dire «doubler un promontoire» Au fond, la
question est de savoir ce qu’il y a derrière plutôt
qu’après ce promontoire. À l’évidence, il y a l’inconnu
et donc, peut-être, le danger.»
> Philippe
Poupet
« Explorant les techniques de reproduction par
contact, mon travail décline quelques possibilités et
impossibilités de la figure, prenant en compte
l’accident, le retournement, la vitesse. Ce monde en
creux, ces formes intermédiaires que propose
l’empreinte avant qu’elle ne soit à nouveau remplie
par l’opération de moulage, sont le matériau de mon
travail. J’essaye de situer des aperçus (plutôt
qu’énoncer des affirmations), de coller ou de recoller
des gestes, avant de courir le risque que la pensée
ne fige les actes, ne les revendique comme forme
artistique dont la permanence viendrait ordonner une
nouvelle mise à l’échelle de nos rapports au monde,
au temps. » Philippe Poupet
> Bertrand
Segonzac
Bertrand Segonzac nous propose une pratique
artistique éloignée de tout effet statistique. Un travail
où ni l'efficacité plastique (la rutilance carrossière en
vogue) ni le sens commun (le clin d'oeil
générationnel), ne sont convoqués pour rassurer
(gentiment bousculer) le plus large public possible.
Nous avons affaire ici à la politique de la
distanciation de l'œuvre, judicieusement filtrée par le
prisme hédoniste de celui qui fabrique. D'où la
tautologie nostalgique mise en exergue dans sa
démarche. Ici les congés payés semblent retrouver
leur clinquant et notre patriotisme s'égare au son
d'une Marseillaise hypnotique..
.
> Sébastien
Taillefer
«Les installations de cette exposition sont le résultat
d’un travail de peinture. Motivé par l’aventure que
représente cette recherche tant formelle que
conceptuelle, je me suis inscrit dans l’héritage de la
peinture moderne en confrontant le support, le fond
l’acte de peindre, au motif. Le registre de formes que
j’utilise s’est porté sur les motifs de l’idéologie
progressiste des cravates Club. Ces cohabitations de
séquences, ces rythmes fortuits ou ces cadences
imposées ont évolué logiquement vers un travail de
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prolongement, d’invasion ou de dialogue avec
l’espace dans la tradition de la recherche de la
forme pure. » Sébastien taillefer
> Béatrice
Utrilla
Béatrice Utrilla se colle aux murs. Ses affiches
contiennent des corps, les enserrent, les oppressent
en nous plaquant la figure dessus. Non cela ne
questionne pas, cela impose. Les images ici se
perdent, sont séparées les unes des autres, à nous
de charrier les corps de l'une à l'autre. Oui Éros et
Thanatos sont présents, mais ils ne sont pas seuls,
l'artiste n'a pas du réaliser ses séances de poses, en
leur seules présence. L'artiste manipule corps et
statistiques, un grand écart conceptuel où le jargon
de la communication administrative, se confronte
enfin à la salive et la sueur provoquée par une
étreinte passionée.
> La
Compagnie
>Et dans l'appartement de "Lieu Commun ",
présentation d'une collection privée, collective :
La Compagnie : groupe de quatre Toulousains, a
constitué, pendant cinq ans, une collection d'art
contemporain, qui sera présentée au public pour la
première fois.
Cette collection a été pensée comme une forme
d'implication sur le marché de l'art à des fins
essentiellement artistiques et culturelles.
>avec des oeuvres de Stéphane BELZERE,
Alain BUBLEX, Enna CHATON, Valérie du
CHENE, Daniel DEJEAN, Marc
DESGRANDCHAMPS , Anouk DURAND-GASSELIN,
Jean-Paul HERAUD, Pauline FONDEVILA,
Richard FAUGUET, Sylvie FAJFROWSKA,
Jean-Louis GARNELL, Jason GLASSER,
Jean-Pierre GOUX, Frédérique LOUTZ,
Virginie LOZE, Agathe MAY, Fleur
NOGUERA, Marianne PLO, RU XIAO FAN,
Philippe PERROT, Corinne SENTOU, Cedric
TEISSEIRE.
+
+
+
> Concert 1
> 14.06.07
> 20h30
> Echo (Toulouse / France)
> à 20H30, LIVE DE ECHO (électro pop vocale)
Echo, seul dans sa chambre, produit et chante une
electro-pop douce et mélodieuse où les textes
prennent une part privilégiée. En à peine un an, ses
chansons ont envahi la toile, hébergé par deux netlabels anglais. Nous ne sommes pas étonnés que la
perfide Albion organise la fuite d’un de nos
musiciens les plus discrets, vers leurs cieux
ombrageux, qu’il ne manquera pas d’ensoleiller de
ses lignes inspirées. Pour atténuer ce « British Rapt
», Echo se produit pour la première fois en Live à
Lieu-Commun, le nouvel espace d’art Toulousain, au
flair artistique aiguisé. Cerise sur le gâteau, vous
retrouverez Echo, début juillet au festival des Siestes
Électroniques.
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