Connecto ergo sum

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Connecto ergo sum
connect
| LES RENDEZ-VOUS DU MANAGER | | | lundi 22 janvier 2007 | | | www.agefi.com
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CONNECT
PORTABLES
Connecto ergo sum
R
ESTER connecté en tout
temps, en toute circonstance et en tout lieu,
telle est la préoccupation du
manager en 2007. Etre connecté n’est pas toujours un
avantage. Danielle Hennard, ma
rédactrice en chef depuis que j’ai
été désigné pour assurer la
nouvelle rubrique «Connect» de
ce supplément, m’a harcelé par
courrier électronique durant
toutes mes vacances de Noel,
jusque dans ma retraite insulaire
des Caraïbes. La faute à qui? A
Sony!
Mon téléphone, un SonyEricsson
P990i, petit chef d’œuvre de
technologie, GSM quatre bandes,
UMTS, Wifi, Bluetooth, Appareil
de photo 2 Megapixels, mémoire
d’éléphant, écran géant, dispose
même, ce qui n’est plus le cas de
tous les Smartphones, d’un vrai
clavier de téléphone! Comme il est
smart, en plus de phone, il me
distille inlassablement, où que je
sois, à toute heure, mes emails...
Au quatrième email de Danielle, je
consulte donc le calendrier intégré, que je synchronise quotidiennement avec mon Outlook, et
constate qu’effectivement, nous
sommes en 2007 et que j’ai
quatre jours de retard.
Je saisis donc mon Sony VAIO
TX3, mon ordinateur portable
préféré, et me mets à l’ouvrage.
Imaginez: ce bijou de 1.2 Kg en
carbone grand comme un bloc
format A5, possède un processeur Pentium, 2Go de RAM, un
disque dur de 80 Go, un lecteurgraveur DVD, une connexion Wifi
802.11b/g intégrée, et comme la
version européenne ne possède
par le GPRS intégré, j’utilise bluetooth pour me connecter à internet via mon téléphone P990i. Et
j’ai le temps; la batterie d’origine
de cette petite merveille me
donne six heures de vraie autonomie.
Depuis de nombreuses années,
Sony excelle dans la catégorie des
subnotebooks et de la mobilité.
J’ai personnellement opté pour le
«paperless» et promène l’intégra-
lité de mes dossiers, ainsi que
mes archives, dans mon portable.
Risqué direz-vous? Pas du tout; à
chaque connexion internet, la
sauvegarde sur mon serveur
d’entreprise est mise à jour et un
lecteur d’empreintes digitales
intégré au Sony TX3 empêche
tout importun d’accéder à mes
données. En le couplant au smartphone SonyEriccson P990i, je
dispose du parfait kit de communication universel, fonctionnant
dans le monde entier grâce à l’une
des seules réussites d’unification
de standard au niveau mondial: le
GSM, Global System for Mobile
communications.
Que du bonheur! A tel point que,
fatigué de voir Alain Fabarez, CEO
de l’Agefi, me regarder jalousement tandis qu’il tentait désespérément – et sans succès – de
consulter ses mails depuis son PC
(trans) portable préhistorique
(3.5kg d’inutilité encombrante),
j’ai décidé de lui en offrir un... ■
ANTOINE HUBERT
LA RUBRIQUE DE REZONANCE
Un nouveau terrain de jeu économique
Rezonance a réuni en décembre dernier 250 personnes sur le thème «L’âge du Peer: quand le choix du gratuit rapporte gros».*
Au-delà de la gratuité ou d’une renaissance du troc, le «Peer to Peer» semble devenir un véritable terrain de jeu économique.
R
ÉSEAU d’échange et de
partage de fichiers entre
internautes, le «Peer to
Peer» attire ou laisse sceptique.
Les professionnels du divertissement, de la musique, du cinéma,
comme des jeux vidéo, dénoncent régulièrement le piratage
et l’atteinte aux droits d’auteur,
à l’encontre même de leurs
consommateurs. Pourtant ces
réseaux déferlent sur la «toile».
Des «pairs» ou «amis» se
rassemblent autour de passions
communes, pour partager librement et gratuitement des informations multiples, et ce en utilisant toutes sortes de support:
des fichiers, des textes, de la
musique, ou des flux vidéo. Ces
internautes surfent sur la vague
du web 2.0 et contribuent au
divertissement sur des plateformes comme MySpace.com ou
YouTube.com, à la connaissance
avec Firefox ou Wikipédia. Ils
communiquent sur Skype ou
réseautent sur les sites de
réseaux sociaux tels que Rezonance.ch, LinkedIn, Xing, TradingFloor.ch, etc.
Nouveaux modèles
de cocréation de valeur
Les acteurs et les règles changent. A travers son nouvel
ouvrage très documenté, Alban
Martin invite les professionnels
se sentant menacés par les téléchargements à envisager les
opportunités de nouveaux modèles de co-création de valeurs.
Hier, les «majors», interfaces
incontournables entre artistes
et consommateurs, guidaient le
marché musical. Aujourd’hui,
chacun peut devenir un acteur
clé de la chaîne de valeur et
«imposer sa voie», de la création
et la production jusqu’à la distribution. Les artistes se font
connaître avec peu de moyens
sur internet. En quelques mois,
certains élus sont élevés au rang
de star internationale par leurs
«pairs», qui les font connaître et
les financent, comme cela est
arrivé pour SellaBand, Jamendo,
ou ArtistShare.
Dans son livre, Alban Martin,
passionné par ces tendances
émergentes, présente ces
nouveaux modèles économiques
de co-création de valeur. Il évoque
les derniers succès vécus et
preuve à l’appui, révèle aussi les
recettes utilisées par ces
nouveaux acteurs qui réussissent à tirer profit du gratuit, en
utilisant quelques règles élémentaires du «Peer to Peer».
Entre réticence
et engouement
Richard Collin, expert international en travail collaboratif et organisations en réseau, et Laurent
Haug, fondateur de Lift, invités à
nourrir la discussion à l’issue de
la conférence d’Alban Martin, le
confirment: de nouveaux modèles de co-création de valeur se
dessinent, basés sur la production collective de connaissances,
d’informations et de valeurs.
Mais ces modèles sont complexes et n’en sont qu’à leurs
balbutiements. Des individus
deviennent acteurs spontanés
de ces changements et les
entreprises oscillent entre réticence et engouement. La maturité et le discernement seront
de mise pour appréhender ces
modèles à fort potentiel, jeunes
et en pleine évolution.
■
*Il s’agit aussi du titre du nouveau livre
d’Alban Martin, chargé de cours au
CELSA-Sorbonne sur la musique en ligne
et orateur principal de la rencontre. L’Age
du Peer – quand le choix du gratuit
rapporte gros, Village Mondial, 2006
CAROLINE CEILLIER CARRÉ
Marketing & New Media Director
Sycomore, Knowledge
Management - Communication
& Design
www.sycomore.ch
INFO
Chaque mois, Geneviève Morand,
fondatrice de Rezonance
donne ici la parole à un membre
du réseau d’affaires.
www.rezonance.ch
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