Mammouths et Eléphants: Une Seule Espèce : Le bêtisier de l
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Mammouths et Eléphants: Une Seule Espèce : Le bêtisier de l
Mammouths et Éléphants: Une Seule Espèce Selon la modélisation évolutionniste, il y aurait plusieurs espèces d’éléphants, plusieurs espèces de mammouth et ceux-ci seraient les ancêtres de ceux-là. Pour accréditer cette thèse, l’évolutionnisme, encore une fois, s’est lancé dans la communication à outrance, remplissant la presse de leurs prétendues découvertes, qui ne sont que des faits réinterprétés à leur manière. Comme dans tout combat idéologique, l’utilisation et le sens des mots sont modifiés. Wikipédia nous donne un exemple de ce triste révisionnisme: « Éléphants est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains grands mammifères, pour la plupart éteints qui font partie, tout comme les Mammouths et d'autres ancêtres ou espèces disparues, de la famille des Elephantidae, répartis dans divers genres biologiques de cette famille ». Voici une définition bien singulière ! Un dictionnaire courant indique: « Mammifère herbivore à peau rugueuse, muni d'une trompe et de défenses ». Nous commençons à nous rapprocher de la vérité, puisque ce sont les caractéristiques morphologiques qui déterminent les critères d’appartenances à une espèce donnée. Vient ensuite la capacité reproductive. Nous présentons donc à votre sagacité les images suivantes, afin que vous puissiez constater la convergence des profils morphologiques entre les différentes variétés d’éléphants et le mammouth (que nous continuerons à appeler mammouth quoique ce soit aussi un éléphant). (Cliquez sur une image pour la voir aggrandie) Légende des images numérotées de gauche à droite et de haut en bas : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 – – – – – Mammouth gravé de la grotte des Combarelles- 24 Dordogne (France); Dessin d’un squelette de mammouth; Squelette d’éléphant comparé à celui de l’homme; Unique exemplaire du mammouth momifié exposé dans un musée russe; Gravure d’un éléphant par De Sève- XVIIIème siècle; Éléphant africain de savane (Loxodonta africana africana); Éléphant africain de forêt (Loxodonta africana cyclotis); Éléphant d’Asie(Elephas maximus); Aire de répartition de vie des éléphants. Les Éléphants vus du côté évolutionniste Loxodonta africana africana et Loxodonta africana cyclotis, seraient en fait deux « espèces » distinctes : le premier serait l’éléphant de la savane et le second l’éléphant des forêts. Cette subtilité qui nous avait échappé jusqu’à présent est une conclusion tirée de l’interprétation de données génétiques (1). Pourtant, morphologiquement nous ne voyons pas de différences évidentes. L'éléphant d'Africain adulte mesure au moins 3 mètres au garrot pour plus de 5 tonnes. Le plus grand éléphant connu - Angola, 1974 - mesurait 4,20 m au garrot et pesait 12 tonnes. Soit la corpulence d'un gros mammouth ! Des éléphants nains auraient peuplé les îles méditerranéennes. en Crète notamment jusqu'en 5 000- 3000 av. JC. S'il est certain que l'on n'en rencontre pas aujourd'hui dans cette aire géographique, il en existe des variétés en Asie, tel L'éléphant pygmée de Bornéo , lequel serait le descendant d'une espèce disparue à la fin du XVIIIème siècle, l'éléphant de Java, ils auraient été rapportés de cette île par le Sultan de Sulu, puis abandonnés dans la jungle il y a de ça plusieurs siècles. Notons au passage que cette appellation est impropre, parce que le mot nain ou pygmée suggère quelque chose de beaucoup plus réduit, alors que là il s'agit de spécimens un peu moins grands que l'éléphant d'Asie, dont la taille moyenne est déjà inférieure à celle de son congénère africain. Du reste, les variations de tailles sont courantes au sein d'une espèce, sans qu'il soit nécessaire d'en conclure à une autre « espèce ». Il en est ainsi au sein de la faune, comme de la flore et encore comme pour l'être humain ! Christophe Beaulieu, un mammouthophile écrit très sérieusement: « Les mammouths se distinguent des éléphants par deux caractères bien spécifiques: l'absence d'émail autour des défenses et des crêtes transversales visibles à la surface des molaires ». Effectivement, si ce sont là les seuls arguments pour distinguer le mammouth de l’éléphant, il faut être bien opiniâtre pour ne pas s’apercevoir du caractère vain et artificiel d’une telle distinction. L'épopée fantastique du mammouth M. subplanifrons serait le plus ancien mammouth connu, M. africanavus apparaîtrait peu de temps en Afrique du Nord. Puis M. meridionalis serait la première « espèce » trouvée hors d'Afrique, en Italie et aurait colonisé toute l'Europe, jusqu'en Russie et peut-être l'Amérique du Nord. Il aurait vécu en milieu chaud, dans les forêts mixtes d'arbres caducs et de conifères. Suite au refroidissement du climat, M.trogontherii aurait supplanté meridionalis partout en Europe et en Sibérie. Puis M. primegenius, le mammouth laineux apparaîtrait, le plus grand, jusques 4,50 m au garrot et environ une dizaine de tonnes. Il aurait également traversé le détroit de Béring et colonisé l'Amérique du Nord. Sa disparition officielle ne daterait que de 12 000 ans. Avec son mètre de haut, Elephas falconeri, affecté d'un nanisme insulaire, descendrait probablement de M. meridionalis ou de M. trongotherii. Les dernières découvertes de mammouths nains auraient été faites sur l'île de Wrangel, au nord de la Sibérie. La taille des dents permettrait de l'évaluer à 1,80 m au garrot. Ces restes « datés » de -7000 à - 3700 ans indiqueraient que le mammouth de Wrangel aurait survécu bien au delà de l'extinction officielle donnée à -12 000 ans. De nombreux mammouths congelés dans le permafrost, ont été retrouvés depuis des décennies et quelques témoignages attestent de la présence plutôt récente de ces pachydermes en Sibérie. Toutefois, ces témoignages n'ont pas été validés par les milieux évolutionnistes. Quoiqu'une littérature abondante nous présente le mammouth comme une autre espèce que l'éléphant, il n'y a aucune raison sérieuse pour le penser, si ce n'est à l'imaginer. Que ce soit, en effet, par l’ossature, ou la morphologie, nous ne distinguons pas l’éléphant du mammouth de manière flagrante. Ce dernier aurait juste été plus grand, doté de défenses plus longues et d'une pilosité abondante que ne possèdent pas les autres pachydermes. Ces différences sont minimes, même si le mammouth avait la capacité semble-t-il de résister au froid. Quant à dire qu’il y a plusieurs espèces d’éléphants, comme nous le lisons partout, c’est un subterfuge utilisé pour accréditer l’hypothèse que le mammouth serait un ancêtre de l’éléphant et non un congénère. Or, éléphants africains et éléphants d’Asie ne sont pas des espèces différentes d’éléphants, mais ils sont des variétés différentes d’éléphants. Le dire n’est pas une simple nuance, c’est essentiel: les éléphants d’Afrique et les éléphants d’Asie ne forment qu’une seule espèce. Conclusion Morphologiquement, le mammouth est un éléphant. Même si nous ne pouvons pas tester sa capacité de croisement avec l'éléphant - faute de sujet - nous pouvons toutefois affirmer que les éléphants et les mammouths ne forment qu'une seule espèce. Le mammouth est seulement une variété éteinte d'éléphant. Une fois de plus, l'interprétation des faits par les évolutionnistes est prise en défaut. À chaque fois que nous passons à l'examen attentif de leurs « découvertes », nous constatons à quel point ils ont usé de mauvais procédés pour plier les faits à leur point de vue. Leur contribution ne s’est bornée qu’à remplir d'obscurité ce qui était si clair. Gilles VEUILLET Notes 1 - Alfred L. Roca, Nicholas Georgiadis, Jill Pecon-Slattery et Stephen J. O'Brien, Genetic Evidence for Two Species of Elephant in Africa, Août 2001, Science 293