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ALEXANDRE PERIGOT
La Maison du Fada © Alexandre Perigot, Maison du Fada, preview, 2012 -­‐ Photo J.C. Lett 2011-­‐2013 Aluminium motorized structure 9m x 1,60m x 3,70m Unique Portraits de fadas 2011-­‐2013 Portrait Gallery of 40 actors photo dibond 50 x 40 cm each Edition of 3 First presentation: Friche de la Belle de Mai, Marseille, during ART-­‐O-­‐RAMA Art Fair Production: Les Ateliers de l’EuroMéditerranée -­‐ Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture Groupe Daher, Sextant et Plus, Marseille, Kotniz, Bialystick, Solang production, Paris-­‐Brussels SOLANG PRODUCTION PARIS-BRUSSELS WWW.SOLANG.FR
© Alexandre Perigot, Maison du Fada, preview, 2012 -­‐ Photo J.C. Lett -­‐ Courtesy of the artist, preview 2011
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« L’installation La Maison du Fada est directement inspirée par lʼarchitecture de la Cité Radieuse de Le Corbusier, à Marseille. Le titre même de lʼœuvre est emprunté au surnom que lui ont donné les marseillais. Le projet consiste en une maquette à lʼéchelle 1/15° :9 m de long, 1,60 m de large, 3,70 m de haut. Cette maquette a été réalisée sous la forme dʼune matrice architecturale. Assisté du logiciel Archicad lʼobjet présenté ne retient que les lignes de modélisation pour une représentation virtuelle dans lʼespace). Sur le même principe que jʼavais déjà expérimenté avec La Maison dʼElvis à la Friche La Belle de Mai à Marseille, La Maison du Fada fait la synthèse avec une de mes dernières propositions : Funkypipe. Funkypipe est un assemblage tubulaire mis en mouvement par lʼaction dʼun moteur, créant une illusion optique. La Maison du Fada présente une structure tubulaire cinétique, chaque étage est comme une immense et longue étagère, le mouvement ondulant de lʼensemble donne lʼimpression que lʼarchitecture danse. La Maison du Fada est une tentative pour interroger notre rapport à lʼarchitecture, une volonté de réintroduire une part de subjectivité en rapport au modèle de pensée de Le Corbusier. » Alexandre Périgot La Maison du Fada -­‐ Lʼarchitecture moderne peut-­‐elle rendre fou ? Lors de lʼélaboration du projet et avant lʼérection du bâtiment de la Cité Radieuse à Marseille, les détracteurs de Le Corbusier firent faire une étude par des psychiatres pour démontrer que les futurs résidents de ce bâtiment pourraient devenir fous. Cʼest de cet épisode que la Cité Radieuse de Marseille tire son surnom de Maison du Fada. Un fada est celui qui est habité par les fées, il peut être sujet à tous les différents symptômes identifiés par la médecine psychiatrique : syndrome dʼAsperger, schizophrénie, paranoïa, narcissisme aigu. Le fada a envahit très récemment les écrans de télévision. Dans une grande tradition initiée au cinéma, les nouvelles séries télé semblent ne plus pouvoir se passer de leur fada, avec une amplitude et une intensité de diagnostiques pouvant aller dʼun léger trouble obsessionnel du comportement jusquʼà voir se manifester un état de crise extrême propre au psychopathe. De la sociopathie à la schizophrénie, des hallucinations à la cleptomanie, des TOC à la bipolarité en passant par la dépression, les différentes formes dʼaddiction et lʼanorexie, les héros de séries télé sont de plus en plus sujets aux troubles psychologiques. Non quʼils aient été totalement épargnés par le passé, mais la vague dʼanti-­‐héros des années 2000, et le goût des scénaristes pour des personnages de plus en plus contrastés et ambivalents vient renforcer ce sentiment : rare sont désormais les héros de séries à ne pas relever du surnom de fada. La Maison du Fada conjugue donc une double représentation : une représentation cinétique de la Cité Radieuse à lʼéchelle 1/15, soit une structure métallique, construction filaire mise en mouvement de houla hoop par un système de motorisation et une collection de portraits de fadas issus du grand et petit écran. Une galerie de portraits photographiques de fadas installée sur lʼun des murs latéraux du lieu dʼexposition, se compose de 40 portraits dʼacteurs choisis dans le rôle du fou. « La Maison du Fada installation draws its inspiration directly from the architecture of Le Courbusier's 'Cité Radieuse' in Marseille. Furthermore, the title of the artwork is an appropriation of the byword given to the building by the local population in Marseille (which translates into English as ʻThe House of the Madʼ). The project in this instance involves the creation of a model using a 1:15 scale -­‐ 9 metres in length, 1.6 metres in width and 3.7 metres in height -­‐ constructed in the form of an architectural matrix. Employing Archicad software, I have built the structure of the building as a physical duplicate of its virtually-­‐rendered model. The above working method has already been utilised in my previous project La Maison dʼElvis in 'La Friche La Belle de Mai' in Marseille. In the meantime La Maison du Fada functions as one of my last projects, Funkypipe: a series of tubular assemblages which create an optical illusion via engine-­‐powered motion. La Maison du Fada maintains this format, presenting a kinetic tubular structure in which each level appears as an over-­‐sized, lengthy shelf. Simultaneously, the undulating movement is intended to leave the viewer with the impression of a dancing construction. » Alexandre Perigot La Maison du Fada – Can modern architecture make someone crazy? During the projects’ development, and in advance of the construction of the 'Cité Radieuse' complex in Marseille, detractors from Le Corbusier's work ordered a psychological study be conducted to prove that the future inhabitants of the building would consequentially be driven mad. The nickname La Maison du Fada was subsequently derived from the purpose of this scientific investigation. A ‘fada’ is someone said to be ‘possessed by the fairies,’ or in reality, suffering from psychiatric disorders such as Asperger's syndrome, schizophrenia, paranoia, narcissistic personality disorder, etc. Recently, the ‘fada’ personality appears to have infiltrated our television screens. Following a strong tradition originating from within the film industry, new television series seem unable to create a storyline without the ‘fada’ character. With a large range of possibilities and severity of symptoms, the characters suffer a range of illnesses: from behavioural disorders to the psychopathic climax; sociopathy to schizophrenia; hallucinations to kleptomania; obsessive-­‐compulsive to bi-­‐polar disorders; depression, multiple forms of addiction and anorexia. The heroes of the contemporary television series are increasingly prone, and afflicted by, psychological disorders. While it is certainly not the case that such typecast characters had no presence in television series of previous decades, the wave of anti-­‐heroes witnessed during the 2000s is undeniably apparent. The growing desire on the behalf of scriptwriters to create characters of an ambivalent nature reinforces this trend. Nowadays heroes of television series resemble more and more with the recognised ailments of the ‘fada.’ The artwork La Maison du Fada is two-­‐fold. Firstly as a kinetic representation of the 'Cité Radieuse' in 1:15 scale. The metal structure with its tubular construction is further elaborated in its’ continual spiralling movement. This motorisation is in synthesis with the second component of the representation: a collection of photographs that is composed on portraits of the ‘fada’ character form the big and small screen. The portrait gallery is featuring 40 portraits of chosen actors portraying the “crazy” character on the walls of the exhibition space. Portraits de fadas 2011-­‐2013 Portrait Gallery of 40 actors photo dibond 50 x 40 cm each Edition of 3 SOLANG PRODUCTION PARIS-BRUSSELS WWW.SOLANG.FR

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