phytesia - Presse - Université de Liège
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Institut de Biologie Végétale. B22 Boulevard du Rectorat, 27 , Sart Tilman. 4000 Liège Belgium Tel: +32 (0) 4.366.39.06 – 38.82 Fax: +32 (0) 4.366.38.16 www.phytesia.com [email protected] PHYTESIA Spin off de l’Université de Liège Culture in vitro de plantes rares Dossier de presse – 29 avril 2003 Contact: Pascal Lambé, Administrateur délégué PHYTESIA SA SOMMAIRE En bref Technologie Historique L’entreprise L’équipe Plan de développement Le projet Produits et services Marchés cibles Clients et partenaires potentiels Plan marketing Une première mondiale… : développement d’une filière de production d’orchidées de jardins Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 2/20 EN BREF L'économie moderne exploite environ 800 espèces végétales sur un quart de million de plantes supérieures. Cette dépendance vis à vis d'un petit groupe d'espèces végétales concerne tous les secteurs d’activité faisant appel aux végétaux. L'agriculture dépend d'une trentaine d'espèces pour satisfaire 95% des besoins nutritionnels de l'humanité. L'horticulture ornementale concerne environ 180 espèces différentes. La culture de plantes médicinales ou d'intérêts cosmétique et pharmaceutique concerne quelque centaines d'espèces alors que les scientifiques ont identifié plus de 6.000 espèces produisant des métabolites secondaires intéressants (huiles essentielles, parfum, molécules thérapeutiques, substances insecticides, antifongiques, etc….). Une équipe du laboratoire de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie Végétale (Professeur J. Dommes) travaille depuis 1996 à la mise au point de procédés innovants et performants pour la multiplication in vitro d’une large variété de végétaux rares, sous-exploités mais susceptible d’exploitation économique. Le projet a aujourd’hui franchi le stade de la recherche avec la création d’une nouvelle entreprise spin off de l’Ulg, PHYTESIA SA. Accordant une attention toute particulière aux plantes rares ou sous-exploitées, PHYTESIA s'attache au développement de nouvelles productions végétales grâce aux nombreuses possibilités offertes par les techniques de multiplication et de culture in vitro. Notre ambition est de positionner PHYTESIA comme l’un des partenaires de référence pour la fourniture de végétaux économiquement intéressants mais rares, sous-exploités ou actuellement peu disponibles dans le commerce. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 3/20 TECHNOLOGIE La multiplication végétative est le moyen de reproduire un être vivant sans passer par la voie sexuée (graine). Certaines plantes se reproduisent naturellement par multiplication végétative grâce à une série de mécanismes adaptatifs (stolons, tubercules, ...). Pour d'autres espèces, l'homme a développé depuis des siècles, des techniques de multiplication végétative telles que le bouturage, le marcottage ou le greffage. Ces pratiques, aujourd'hui largement utilisées en horticulture et arboriculture, ne peuvent toutefois être appliquées avec la même efficacité à toutes les espèces végétales. Par contre, il est aujourd’hui possible de pratiquer la reproduction végétative en conditions artificielles pour un nombre sans cesse croissant d'espèces à travers la culture in vitro. Le concept de multiplication in vitro des plantes comprend un ensemble de technologies (micropropagation , embryogenèse somatique, germination in vitro, mericlonage,….) qui permettent de reproduire un individu donné à partir d'un fragment plus ou moins grand de ce végétal placé en condition d'asepsie sur un milieu nutritif synthétique. La multiplication végétative in vitro présente plusieurs avantages sur les méthodes conventionnelles de propagation. Ces techniques rendent possible la multiplication d'espèces dont les semences sont rares et pour lesquelles les techniques de bouturage ou de greffage sont inapplicables. La technologie in vitro permet d'obtenir des taux de multiplication largement supérieurs aux techniques traditionnelles. La qualité des plantes reproduites in vitro est généralement supérieure à celle des plantes obtenues de techniques traditionnelles. On ne reproduit généralement que des individus présentant des caractéristiques intéressantes (rendement fruitier supérieur, résistant à des parasites, ...). Les plantes issues de la culture in vitro peuvent être assainies (débarrassées des viroses et bactérioses). Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 4/20 La culture in vitro est généralement source d'économies. La technique de culture in vitro requiert, une surface de culture minime. A titre d'exemple, chaque m² de culture peut produire plus de 10.000 plantules par an. La production peut être échelonnée toute l'année, par stockage à des températures froides des plantules en développement. HISTORIQUE Le secteur de la production végétale par clonage in vitro représente certainement la branche des biotechnologies végétales ayant entraîné le plus de développement d’activités industrielles à ce jour. Depuis une quinzaine d’années, de nombreux acteurs industriels sont en effet présents sur ce créneau. La production mondiale de plantes clonées in vitro est actuellement de l’ordre de 800 millions de plantes produites annuellement. Principalement appliquée au secteur ornemental qui représente plus de 80% de la production, l’activité est appelée à se développer avec l’application de la technologie à de nouveaux marchés (arbres fruitiers, ligneux forestiers, plantes transgéniques,......) et le développement de nouvelles approches de multiplication. Si au cours de ces dernières années, les études fondamentales des processus biologiques liés au développement végétal ont connu des évolutions importantes dans les laboratoires universitaires, l’application des procédés nouveaux de production au sein de laboratoires de production reste peu développée. En effet, la plupart des entreprises actives dans le secteur de la production in vitro ont conservé des schémas de production classiques (multiplication par bourgeonnement in vitro ) exploités depuis une quinzaine d’années, ce qui limite fortement la gamme d’espèces actuellement multipliées par ces techniques. Le projet d’activité nouvelle a comme ambition l’exploitation de technologies in vitro originales (embryogenèse somatique , germination in vitro, ….) qui devraient permettrent la production d’espèce récalcitrantes aux techniques classiques de production in vitro. Plus spécifiquement, la maîtrise de ces technologies ouvre des perspectives intéressantes pour la multiplication d’espèces végétales pour lesquelles la rapidité de diffusion d'effectifs Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 5/20 importants (plusieurs millions de plantes par an) est incompatible avec la multiplication végétative habituelle, trop lente. De même, l’intérêt est évident pour la production d’espèces végétales pour lesquelles la micropropagation traditionnelle n’est pas applicable. L’origine du projet remonte à l’année 1996. Avec l’appui des Professeurs Deltour (Laboratoire de Morphologie Végétale) et Gaspar (Laboratoire d’Hormonologie Fondamentale et Appliquée), Pascal Lambé a constitué une asbl dénommée CEVIE (Centre d'étude des végétaux d'intérêts économiques et écologiques), installée dans le laboratoire du Professeur Deltour. Cette association s’est intéressée plus particulièrement à la multiplication in vitro des plantes récalcitrantes aux techniques classiques de multiplication in vitro. Différents subsides ont été obtenus afin de démarrer les activités de l’asbl CEVIE (Bourse de Fondation Belge de la Vocation, Prix "DHL Young Challenger Belgium 1997"). Dès cette époque, l’asbl s’est engagée dans la mise au point des techniques de multiplication in vitro de différents végétaux rares mais d’intérêt économique. En 1999 et suite à la retraite du Professeur Deltour, l’asbl a été déménagée dans les locaux du Laboratoire de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie Végétale (Professeur J. Dommes). Différents scientifiques et techniciens du laboratoire ont participé à des degrés divers au développement du projet et à la mise au point des technologies nécessaires. A ce jour, ces travaux ont permis l’établissement des techniques de production de plus de 150 variétés rares potentiellement intéressantes. Une étape supplémentaire à été franchie en 1999 grâce à l’obtention d’un financement “First Spin-off” de la Région Wallonne au sein du laboratoire de Biologie Moléculaire et l’embryogenèse de Biotechnologie somatique en vue Végétale. Ce d’optimiser projet la intitulé production “Maîtrise de industrielle de végétaux ” a permis de développer de nouvelles approches de multiplication in vitro applicables aujourd’hui à de nombreux génotypes végétaux. Certains produits développés dans le cadre de ce projet ont déjà été proposés à différents clients potentiels, ce qui se traduit aujourd’hui par l’existence de plusieurs commandes fermes. D’autre part, des essais de productions à grande échelle sont Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 6/20 actuellement réalisés sur d’autres produits en collaboration avec la société Bio-plant SA à Grand-Halleux (Vielsam). L’ENTREPRISE - Nom : PHYTESIA SA - Adresse : Boulevard du rectorat, 27 (Bât B22), 4000 Liège (Sart Tilman) - Laboratoire d’origine Laboratoire de Biologie Moléculaire et Biotechnologie Végétales (Prof. J. Dommes) - Secteur d’activité : Biotechnologie végétale – Production végétale - Capital de départ: 245.000 Euros - Type de société : SA - Année de création : 2003 - Effectif (en 2003) : 3 personnes - Actionnaires Gesval SA- Spinventure SA - Fair SA- actionnaires privés : - Tél : 04/366.39.06 - 366.38.82 - Fax : 04/366.38.16 - E-mail : [email protected] de ACTIVITES – PRODUITS – SERVICES : Identification, multiplication in vitro, production et diffusion de jeunes plants horticoles. Clonage in vitro et culture de végétaux rares ou sous-exploités pour l’industrie agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique. Production de biomasse et extraction de substances naturelles d’origine végétale. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 7/20 MARCHES CIBLES : Horticulture – Agroalimentaire – Environnement – Cosmétique – Pharmaceutique. L’EQUIPE Pascal Lambé : Administrateur délégué Docteur en Sciences, il est aujourd’hui “Chargé de recherches” au Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Hormonologie Végétale de l’Université de Liège dans le cadre d’un programme “First Spin-off” financé par la Région Wallonne. Il est à l’origine du projet “Phytesia” et y travaille depuis 1996. Jacques Dommes : Administrateur Gesval Docteur en Sciences, il est aujourd’hui Professeur et chef du service de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie Végétale au Département des Sciences de la Vie de l’Université de Liège. Joelle Rappe : Joelle Rappe est Licenciée en Biologie Végétale de l’Université de Liège et occupe actuellement le poste de responsable production au sein de Phytesia. Philippe Dubois : Philippe Dubois est licencié en Biochimie de l’Université de Liège. Il exerce depuis 1996, une fonction commerciale et est appelé à s’occuper des aspects marketing et vente. Personnel du laboratoire de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie végétale Différents scientifiques et techniciens du LBMH ont participé à des degrés divers au développement du projet et à la mise au point des technologies. De par leurs expériences, plusieurs collaborateurs pourraient être amenés à occuper à terme des fonctions au sein de Phytesia. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 8/20 PLAN DE DEVELOPPEMENT Le développement de l’activité peur être schématisé par 3 phases successives. Création de la société ……. 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 PHASE 0 PHASE I PHASE II Phase de développement Phase de Phase de croissance de la technologie lancement PHASE 0 : Phase de développement de la technologie. Depuis quelques années, les porteurs du projet ont développé, au laboratoire de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie végétale, la technologie nécessaire au projet, à savoir les techniques de multiplication in vitro de végétaux rares. PHASE 1 : Phase de lancement. Durant cette phase, la société pourra poursuivre son développement dans les locaux du laboratoire de Biologie Moléculaire de l’Université de Liège (location). L’essentiel du matériel de laboratoire nécessaire durant cette phase est disponible. Les investissements en matériel seront donc limités. Durant cette phase, la structure de l’entreprise (Cellule Production –Cellule RD – Cellule Marketing et vente) sera progressivement mise en place (engagement de personnel). PHASE 2 : Phase de croissance Cette phase nécessitera un déménagement de l’activité (au moins de l’activité production) de l’entreprise pour faire face à la croissance du chiffre d’affaires. Cette phase nécessitera donc des investissements importants en équipements de laboratoire. La croissance de l’activité se traduira essentiellement par une croissance du personnel de production. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 9/20 LE PROJET L'économie moderne exploite environ 800 espèces végétales sur un quart de million de plantes supérieures. Cette dépendance vis-à-vis d'un petit groupe d'espèces végétales concerne tous les secteurs d’activité faisant appel aux végétaux. L'agriculture dépend d'une trentaine d'espèces pour satisfaire 95% des besoins nutritionnels de l'humanité. L'horticulture ornementale concerne environ 180 espèces différentes. La culture de plantes médicinales ou d'intérêts cosmétique et pharmaceutique concerne quelques centaines d'espèces alors que les scientifiques ont identifié plus de 6.000 espèces produisant des métabolites secondaires intéressants (huiles essentielles, parfum, molécules thérapeutiques, substances insecticides, antifongiques, etc.). La multiplication et la production de végétaux sous-exploités devraient permettre de diversifier la production horticole, de développer de nouveaux produits. Accordant une attention toute particulière aux plantes rares ou sousexploitées, Phytesia SA s'attache au développement de nouvelles productions végétales grâce aux nombreuses possibilités offertes par les techniques de culture et de multiplication in vitro. Le plan d’affaire prévoit 3 pôles d’activité en relation avec le secteur de la production végétale, en fonction de la proximité du marché des produits proposés. Le premier pôle comprend essentiellement l’optimisation et l’adaptation des technologies traditionnelles de production in vitro (micropropagation) à une série de végétaux rares actuellement non disponibles sur le marché. Le second pôle d’activité comprend l’exploitation de nouvelles technologies de production in vitro (embryogenèse somatique, germination in vitro,…) pour la mise sur le marché d’espèces récalcitrantes aux techniques conventionnelles de clonage in vitro. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 10/20 Ces deux premiers pôles d’activités concerneront principalement des espèces végétales à destination du secteur de l’horticulture ornementale qui représente un marché mondial de 18 milliards d’Euros. Le troisième pôle d’activité impliquera une diversification de notre activité à d’autres secteurs de l’économie (industries agro-alimentaire, cosmétique et pharmaceutique). L’objectif de ce plan est d’atteindre une production annuelle d’1 million de plantes et un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,5 millions d'Euros dans un délai de 5 ans. Il prévoit un investissement sur 5 ans de l’ordre de 300.000 Euros et la création de 9 à 10 postes de travail (scientifiques, techniciens de laboratoire, commercial, management, ouvriers). Ce plan prévoit également la recherche d'entreprises partenaires pour étendre l’activité aux phases ultérieures de la filière ornementale et de contrôler (au moins pour les produits les plus intéressants) l’ensemble de la filière depuis la production en laboratoire, en passant par le transfert ex-vitro et le développement en serres. L'objectif est ainsi de réaliser une plus-value sur les produits par des collaborations exclusives avec d'autres entreprises horticoles. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 11/20 PRODUITS ET SERVICES Le projet repose sur l’exploitation des techniques de production in vitro, qui seront utilisées et adaptées au clonage de différents génotypes végétaux et à la mise sur le marché de divers produits en fonction des opportunités (niches détectées par les porteurs du projet mais également produits développés pour le compte de tiers). A long terme, le produit de l’entreprise désigne donc des vitro-plants de toutes espèces végétales produits en quantité industrielle en exploitant les techniques de culture in vitro (micropropagation, embryogenèse somatique,….). Les recherches doivent permettre la commercialisation d'un certain nombre d'espèces végétales actuellement peu répandues sur le marché. Il s'agit d'espèces végétales pour lesquelles les techniques de production utilisées par les concurrents ne permettent pas une multiplication à grande échelle (limitation technologique) ou d'espèces pour lesquelles les techniques de production traditionnelles sont trop coûteuses pour assurer une commercialisation à un prix accessible (limitation commerciale). La stratégie commerciale de Phytesia repose sur 2 types de produits ou de services. 1) Production - Commercialisation Sur base de contrat de collaboration, Phytesia réalisera le processus complet de production in vitro de l'espèce sélectionnée. Le laboratoire fournira de jeunes plantules clonées en conditions artificielles en flacons in vitro ou de jeunes plantules acclimatées en serres. La recherche d'entreprises partenaires permettra d’étendre l’activité aux phases ultérieures de la filière ornementale et de contrôler (au moins pour les produits les plus intéressants) l’ensemble de la filière depuis la production en laboratoire, en passant par le transfert ex-vitro et le développement en serres via des collaborations exclusives avec d'autres entreprises horticoles. 2) Transfert de Technologie et clonage sur mesure Phytesia développera les technologies de production pour des espèces intéressant d'autres sociétés ne disposant pas des technologies appropriées. Ce service comprendra la fourniture des lignées végétales établies in vitro (stock de plantules stériles en multiplication) ainsi que les méthodes complètes pour réaliser les étapes de multiplication et d'enracinement des vitro-plants. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 12/20 Phytesia développera ainsi sur demande tout type de culture de plantes, de cellules, de cals, de tissus, pour couvrir des besoins en recherche et développement ou en production de ses clients. MARCHES CIBLES Dans un premier temps, l’activité de Phytesia s’adressera aux professionnels de l'horticulture et de la floriculture. Par la suite, l’activité sera étendue à d'autres secteurs de l'économie (plantes alimentaires, médicinales, cosmétiques,…). Technologies et produits Secteurs d'activité A développer Pharmaceutique Para- pharma Agro-alimentaire Cosmétique En développement Horticulture Floriculture Matures 2002 2003 Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 2004 2005 2006 p. 13/20 MARCHE DE L’HORTICULTURE ORNEMENTALE Valeur du marché de l'horticulture ornementale mondiale : 18 milliards d'Euros La production mondiale de plantes pour l’horticulture et la floriculture augmente de manière considérable depuis les années 1970 suite au développement de l’économie de nombreux pays et de l’augmentation du pouvoir d’achat. En 1997, elle a réalisé une valeur de 18 milliards d'Euros (Floraculture 97). Marché proche La majorité des zones productrices se situent dans les principaux marchés de consommation (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord) ou près d'eux. Les principaux pays producteurs sont la Hollande, les Etats-Unis, le Japon et la Belgique. Ces 4 pays contrôlent approximativement 50% de la valeur de la production. Le Benelux représente près de 25% de la production mondiale soit une valeur d'environ 4,5 milliards d'Euros en 1997. Principaux centre de production de l'horticulture Pays-Bas 21% Pays-Bas USA Japon Autre 52% Japon Belgique 3% 6% Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 USA 18% Belgique Autre p. 14/20 Marché en croissance Au Pays-Bas, premier producteur mondial, le secteur de l'horticulture ornementale a réalisé une progression de 15 % au cours de l'année 2000 pour atteindre une valeur de 4,5 milliards d'Euros (Source: "Pruductschap Tuinbouw"). La valeur d'exportation de la production végétale totale belge est passée de 1,95 milliard d'Euros en 1995 à 3,7 milliards d'Euros en 1998 (statistiques du commerce extérieur belge www.clecea.fgov.be). Selon la Banque Nationale de Belgique, le secteur des plantes ornementales représente 10,5% de ce total, soit une valeur d'exportation de l'ordre de 380 millions d'Euros en 1998. En Belgique, le volume des importations et des exportations de l'horticulture ornementale ont augmenté respectivement de 22% et de 14,9% entre 1997 et 1998. La part de l'exportation représentant 50% de la production nationale, la valeur de la production ornementale Belge peut être estimée entre 700 et 800 millions d'Euros en 1998. Projections Sur base des taux de croissance annuel du secteur (+/- 15%), la figure ci-dessous reprend une projection des valeurs de l'horticulture ornementale mondiale, du Benelux et de la Belgique au cours des prochaines années. Projection de l'horticulture ornementale 60 50 40 Monde 30 Bénélux 20 Belgique 10 0 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Année Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 15/20 "…l'optimisme est de mise, car en Europe et en Amérique, la floriculture ne représente encore qu'un petit segment du coût de la vie… Dans tous les pays du monde, incluant les Européens et les Nord-Américains, il y a des millions de personnes qui n'achètent pas encore de fleurs ou de plantes…. " ( Professeur Roy A Larson). MARCHE DES SUBSTANCES D’ORIGINE VEGETALE Les végétaux représentent une source inestimable de métabolites secondaires utiles à l’homme. Sont définis comme des métabolites secondaires toutes les substances qui sont spécifiques (caractéristiques d'une espèce) et qui ne sont pas synthétisées par les circuits du métabolisme de base (primaire) qui eux, sont communs à de grands groupes de plantes. La nature originale et variée de ces produits fait que lorsqu'ils sont intéressants pour l'homme (propriétés thérapeutiques, organoleptiques, phytosanitaires ...), les plantes qui les produisent sont recherchées, voire dans quelques cas cultivées de manière intensive (Digitale, Menthe, Ginseng,....). La production de ces composés est devenue un domaine important de la biotechnologie végétale car pour de nombreuses raisons (difficultés de culture en champs, production faible, recherche d'une production indépendante des conditions climatiques,....), il est souhaitable d'utiliser les techniques de cultures in vitro. Le marché des produits naturels extraits de végétaux est en augmentation croissante depuis les années 80. Le commerce des produits pharmaceutiques dérivés de plantes est très certainement le plus porteur : il est actuellement de l’ordre de 14 milliards de dollars ( Source BCC Inc, Février 2003). Le marché des produits cosmétiques représente également une part non négligeable. Selon une estimation réalisée par Unger et Givaudan L (Worlwide merchant sales of flavours and fragrances, 1984-1990. A strategic study on the industry trends, Perfumer and Flavorist 1996, 11, 63-72), ce marché s’élevait à 6,85 milliards de dollars en 1990. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 16/20 Le marché des molécules enzymatiques naturelles n’est également pas à négliger : estimé à plus de 3 milliards de dollars en 1999, il progresserait de 10 à 20 % annuellement (Committee on Biobased Industrial Product). Ces tendances devraient se poursuivre et s’accentuer au fil des découvertes de produits nouveaux : aujourd’hui seuls 5 à 10 % des 255.000 espèces de plantes supérieures ont fait l’objet d’analyse métabolique. CLIENTS ET PARTENAIRES POTENTIELS HORTICULTURE ORNEMENTALE Nos clients cibles sont les entreprises horticoles européennes, américaines, asiatiques, africaines et australiennes. Le tableau ci-dessous reprend le nombre d’entreprises horticoles dans quelques pays pour lesquelles des données récentes sont disponibles. PAYS ESTIMATION DU NOMBRE D'ENTREPRISES Belgique 1.500 France 4.500 Pays-Bas 6.000 Espagne 4.000 Italie 5.000 Etats-Unis >15.000 Phytesia interviendra auprès de ces entreprises en tant que fournisseurs (vente de jeunes plantules) ou en tant que sous-traitant (mise au point des techniques de production et clonage sur demande). MARCHE DES SUBSTANCES D’ORIGINE VEGETALE Nos clients potentiels sont les : Entreprises pharmaceutiques, Entreprises de produits cosmétiques, Entreprises d'extraction de principes actifs. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 17/20 UNE PREMIERE MONDIALE… Développement d’une filière de production d’orchidées de jardins Les orchidées tropicales, largement répandues dans le commerce aujourd’hui, étaient jusqu’il y a quelques années l’apanage de quelques amateurs disposés à dépenser des sommes importantes pour acquérir ces plantes. Au cours des 15 dernières années, la mise au point de techniques de productions (in vitro) à grande échelle ainsi que l’amélioration des techniques culturales ont permis une démocratisation de ces espèces (aujourd’hui disponibles dans une gamme de prix de l’ordre de 15 à 25 Euros), ce qui se traduit par une explosion des ventes. A titre d’exemple, le chiffre d'affaires réalisé au marché aux plantes d'Alsmeer (Hollande) (marché de références pour l’horticulture ornementale) pour les Phalaenopsis est ainsi passé de 1 million d'Euros en 1990 à plus de 35 millions d'Euros aujourd'hui. Au Pays-Bas, les orchidées du genre Phalaenopsis représentent, depuis l'année 2000, le deuxième volume de production dans le segment des plantes en pots. D'autres genres d'orchidées connaissent également depuis peu une progression importante. Pour le seul marché d’Alsmeer, le volume des ventes d’orchidées tropicales au cours de l’année 2001 s’est élevé à 16.559.000 plantes. Ce chiffre représenterait environ 25% des orchidées vendues en Europe. La production annuelle européenne actuelle des orchidées tropicales devrait donc se situer aux alentours de 65 millions de plantes. Les orchidées sont surtout connues du grand public comme étant des plantes d’intérieur. Avec le succès phénoménal des orchidées tropicales, on a oublié qu’il existait, dans cette grande famille, une quantité importante d’espèces qui sont résistantes au froid et qui peuvent très bien être cultivées dans les jardins du nord de l’Europe ou d’Amérique du Nord. Toutefois la plupart de ces espèces sont toujours récalcitrantes aussi bien à la germination in vitro qu’au clonage par multiplication de méristèmes. Il semble qu’il n'existe à ce jour aucun moyen pour les amateurs de se procurer de nombreuses espèces d’orchidées européennes ou américaines des genres Epipactis, Orchis, Ophrys, Dactylorhiza, Cypripedium... Actuellement, il existe une dizaine de producteurs-vendeurs de ces espèces. Ceux-ci sont situés principalement en Angleterre, en Allemagne ou encore aux Pays-Bas. La production globale de ces espèces est très limitée: Les techniques utilisées par ces Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 18/20 producteurs font appel à la division des pieds-mères ou au semis symbiotique. Dans les meilleurs cas, ces producteurs ont une capacité annuelle de production de quelques centaines de plantes par espèce (Sarah Marks, Micropropagation Unit, Royal Botanic Garden, Kew, UK, Communication personnelle). Le laboratoire de Biologie Moléculaire et de Biotechnologie Végétale et l’asbl Cevie ont mis au point une méthode de production in vitro originale d’orchidées des régions tempérées. La technologie développée au laboratoire est la première permettant la production en quantité industrielle de diverses espèces d'orchidées tempérées des genres Cypripedium, Dactylorhiza, Ophrys, Orchis, Platanthera, Epipactis, Gymnadenia, etc… A titre d’information, l’asbl cevie a ainsi produit plus de 20.000 vitro-plants d’orchidées tempérées au cours de l’année 2001. Cette technologie doit permettre de mettre en place une véritable filière de production de ces espèces. Il n’existe à ce jour, selon l’information des responsables de PHYTESIA, aucun laboratoire concurrent disposant de la même capacité de production. La constitution de la société PHYTESIA doit permettre d’augmenter de manière conséquente la capacité de production. Un volume de production supérieur à 100.000 vitro-plants devrait être atteint en 2003. D’autres part, les développements en cours au laboratoire devraient permettre à l’horizon 2005, la production d’au moins 1 million de vitro-plants d’orchidées tempérées. Dès le début des travaux, la stratégie commerciale a été d’établir des collaborations exclusives avec d'autres entreprises horticoles afin d'étendre la production aux phases ultérieures de la filière ornementale. Dans cette optique, PHYTESIA a établi une collaboration avec Bioplant SA (Grand-Halleux – Vielsam) pour acclimater (transferts ex-vitro), cultiver et commercialiser les orchidées tempérées à un stade plus avancé (plantules acclimatées en serres et/ou plantes à tailles de floraison). Les premiers essais expérimentaux, réalisés durant l’année 2002, sur 10 variétés différentes ont permis de suivre et d’optimiser les phases d’acclimatation et de culture en serre sur plus de 15.000 plantes. Environs 80.000 vitro-plants seront transférés en serres au cours de l’année 2003. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 19/20 La coopération établie aujourd’hui entre PHYTESIA SA (production in vitro) et Bioplant (acclimatation et culture) devrait permettre pour la première fois la production en masse de ces espèces. Bien que la technique de production pourra encore être améliorée à l’avenir, la technologie semble aujourd’hui suffisante pour permettre une production en masse de plusieurs millions de plantes par an. La collaboration entre Phytesia et Bioplant permet aujourd’hui de maîtriser la production et la commercialisation de jeunes plants. Sans concurrence importante actuellement, il existe une réelle possibilité d’étendre la collaboration entre Phytesia et Bioplant pour la production en masse, non plus de jeunes plants, mais de produits finis (plantes à taille de floraison). Cette stratégie permettrait de mettre en place et de conserver en Wallonie toute la filière de production. En outre, cette stratégie assurerait une valeur ajoutée bien supérieure encore à celle générée par la commercialisation de jeunes plants. En cas de commercialisation de jeunes plants, une partie importante de la valeur ajoutée serait réalisée par les clients de Phytesia (principalement des entreprises flamandes, hollandaises ou encore anglaises). Selon les responsables de PHYTESIA, ce type de production est l’une des seules pour laquelle une production en Wallonie pourrait être concurrentielle par rapport à une production dans les pays ou les régions voisin(e)s (principalement les Paysbas et la Flandre). Ces régions, qui possèdent de nombreux atouts dans le secteur ornemental (températures plus clémente, énergies à moindre coût,…) et qui disposent d’une organisation très poussée (marché ,...), ne bénéficieraient d’aucun avantage compétitif par rapport à une production en Wallonie. En effet, la culture des orchidées tempérées ne nécessite à aucun moment de leur développement le chauffage des serres. Ce type de production ne serait donc pas handicapé à la base par un développement en Wallonie. De plus, la culture des orchidées tempérées nécessite obligatoirement des périodes froides (gels légers). Le climat wallon représenterait donc un avantage concurrentiel pour le développement de ces produits dans les Ardennes. Phytesia – dossier de presse – 29 avril 2003 p. 20/20