- Music and lyric

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- Music and lyric
Elodie Frégé songbook
Other songs
Pourtant
Je me souviens de tout du premier jour
Naïve j'aspirais au parfait amour
Pour peine perdue je me suis battue
Au bonheur évanoui, que reste t-il de mes chimères
Je t'ai tout donné, tout sans hésiter
Ma peau, mon sang, mon coeur et trois années
Pourquoi trahir?
Dis-moi ton plaisir
A torturer ainsi sans un regret mes sens et ma vie
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m'as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J'implore encore
Brise les chaînes qui m'attachent à toi
Car pourtant je t'aime...
Tous autour de moi me crient le vrai
Les yeux bandés pour toi, même si je sais
Passable sermon
Je souris pardon
Vos mots, votre pitié, n'atteignent pas mon être aliéné
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m'as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J'implore encore
Brise les chaînes qui m'attachent à toi
Car pourtant je t'aime...
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m'as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J'implore encore
Brise les chaînes qui m'attachent à toi
Car pourtant je reste là
L'Aigle Noir
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
Depuis Toi
Ta peau chagrin m’aura manquée?
Vers midi sept mes yeux cernés
Ces yeux vastes et dévalisés
De l’eau d’hier, des fards usés
Je les ouvre, tu n’es pas là
Depuis l’éveil, tu manques déjà
Ta main fanée m’aura pendue?
À ton cou des heures, même perdues
À ton coeur, jamais déchu
Je te jure, je ne le perds plus
Je nie l’ennui, tu es dehors
Depuis des vies, j’attends encore
Depuis toi
J’ai filé des allées d’autrefois
Désolée
J’ai fêlé ma mémoire et ses voix
Depuis toi
Ta bouche m’aura tant rongée?
Même au calme des nuits songées
J’aurais bu ma peau délavée
Au réveil sourd sans toi, crevée
Je mens l’instant de tes retours
J’essuie le temps sans voir le jour
Depuis toi
J’ai filé des allées d’autrefois
Désolée
J’ai fêlé ma mémoire et ses voix
Depuis toi
Tes yeux grisés m’auront conquise?
Guettée, moi l’inquiète insoumise
Je les fuyais me voilà prise
Entre leurs fêlures exquises
(me voilà prise)
Depuis toi
J’ai filé des allées d’autrefois
Désolée
Déparées de l’Hier à trépas
Depuis toi...
L'aigle Noir (Noubliez Pas Les Paroles)
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d'un lac je m'étais endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir,
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer,
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser,
Il avait les yeux couleur rubis,
Et des plumes couleur de la nuit,
A son front brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné,
Portait un diamant bleu,
De son bec il a touché ma joue,
Dans ma main il a glissé son cou,
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu,
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi,
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant,
Des étoiles, des étoiles,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Etre faiseur de pluie,
Et faire des merveilles,
Tu Veux Ou Tu Veux Pas
Tu veux ou tu veux pas?
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J'en ferais pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui
C'est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas
Tu veux ou tu veux pas?
Toi tu dis noir
Et après tu dis blanc
C'est noir c'est noir
Oui mais si c'est blanc c'est blanc
C'est noir ou blanc
Mais ce n'est pas noir et blanc
C'est comme si ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas
La vie, oui c'est une gymnastique
Et c'est comme la musique
Y'a du mauvais et du bon
La vie, pour moi elle est magnifique
Faut pas que tu la compliques Par tes hésitations
Tu veux ou tu veux pas?
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J'en ferai pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui
C'est comme si ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas
La vie, oui c'est une gymnastique
Et c'est comme la musique
Y'a du mauvais et du bon
La vie, pour moi elle est magnifique
Faut pas que tu la compliques
Par tes hésitations
La vie elle peut être très douce
À condition que tu la pousses
Dans la bonne direction
Tu veux ou tu veux pas?
Tu veux, tu veux ou tu veux pas?
Tu veux ou tu veux pas?
Tu veux...
Tu veux...
Tu veux...
Ou tu veux pas?
J'ai Peur Du Noir
Il faut dormir maintenant
Les parents veillent sur vous
Tout est calme et rassurant
Bonne nuit, petits loups
Blotties au fond de vos draps
Les étoiles ont fait leur nid
C'est Morphée qui vous tend les bras
Bonne nuit, mes chéris
J'entends comme un bruit
Qui remue dans le placard
Un cliquetis
Gesticulant dans le noir
Ce doit être le vent
Voilà ce qu'on me dit tout l' temps
J'entends quelqu'un qui
Respire derrière ma porte
Une espèce de
Vampire à moitié cloporte
Ce doit être dans ma tête
Voilà ce que l'on me répète
J'entends sur le toit
Comme des bruits de pas
Comme si Dracula
Tentait de rentrer chez moi
C'est mon imagination
Voilà ce que l'on me répond
{Refrain:}
J'ai peur du noir
On voit rien et c'est fait exprès
On me fait croire
Qu'il n'y a rien mais c'est même pas vrai
J'ai peur du noir
J'y peux rien, j'ai pas fait exprès
Il faut me croire
Jusqu'ici tout va bien mais après ?
J'entends gratter sous
Le sommier comme des araignées
Qui grouillent par centaines et par milliers
Ce doit être un bruit qui court
Voilà ce qu'on me dit toujours
Un monstre barbu
Avec des yeux sur les ongles
Vermoulu
Patiente tapi dans l'ombre
Mais c'est moi qui débloque
Voilà ce que l'on me rétorque
C'est quand tout s'éteint
Que ça commence à défiler
Sorcières, lutins
Envahissent le plancher
Mais c'est moi qui perds les pédales
Voilà comment les gens me parlent
{au Refrain}
Il fait tellement chaud sous ces couvertures
Il ne faut laisser aucune ouverture
Si je laisse ne serait-ce qu'un pied dépasser
Je me le fais manger
Je sais qu'ils n'existent pas
Je ne suis pas un fou
Mais c'est plus fort que moi
J'en devine partout
{au Refrain}
Le soleil arrive enfin
Debout les petits loups
Sachez que les seuls monstres
Qu'il y ait ici, c'est vous !
Viens Jusqu'à Moi (feat Michal Kwiatkowski)
M'entends-tu quand je te parle
Dans la prison de ton cœur
Je connais le poids de tes larmes
Et des questions intérieures
Je comprends bien que te tu protèges
De tous les maux et tous les pièges
En taisant tes douleurs
Je connais la liste longue
De ces barrières entre nous
Quand pour faire comme tout le monde
On fait semblant jusqu'au bout
Mais je veux une place différente
Être l'âme sœur et la présence
Qui comprend tout
{Refrain:}
Fais tomber les armures
Viens casser pierre à pierre tous les murs
Et combler les distances qui t'éloignent de moi
Je partage tes blessures
Je comprends tes erreurs, tes ratures
Si tu me dis les mots que tu pensais tout bas
Viens jusqu'à moi
Viens jusqu'à moi
Je suis là dans le silence
Quelque soit le jour et l'heure
J'attendrai que tu t'avances
Pour avouer ce qui tes lourd
Je veux cette place différente
Celle de l'âme sœur, de la présence
Qui sait porter secours
Viens te raccrocher à moi
Mon cœur est une terre d'asile
Pour que tu trouves les pas tranquilles
Vers ton amour
{Refrain}
Fais tomber les armures
Viens casser pierre à pierre tous les murs
Et combler les distances qui t'éloignent de moi
Je partage tes blessures
Je comprends tes erreurs, tes ratures
Si tu me dis les mots que tu pensais tout bas
Viens jusqu'à moi
Viens jusqu'à moi
Viens jusqu'à moi
Viens jusqu'à moi...
La Fille Qui Fait Tchic Ti Tchi
Je suis la fille qui fait (Tchic Ti Tchic)
Ma robe de métal fait (Tchic Ti Tchic)
Oui c'est elle qui fait (Tchic Ti Tchic)
A chaque mouvement que je fais (Tchic Ti Tchic)
Quand tu n'entendras plus (Tchic Ti Tchic)
Quand elle se sera tu
C'est que je n'aurai plus
La p'tite robe en alu
Dans ma robe en argent
Je sens comme un courant
Electrique de deux cent
Vingt volts qui descend
Le long de ma colonne
Vertébrale c'est comme
Si j'emmenais un homme
De Gomorrhe à Sodome
Je suis la fille qui fait (Tchic Ti Tchic)
Ma robe de métal fait (Tchic Ti Tchic)
Oui c'est elle qui fait (Tchic Ti Tchic)
A chaque mouvement que je fais (Tchic Ti Tchic)
Quand tu n'entendras plus (Tchic Ti Tchic)
Quand elle se sera tu
C'est que je n'aurai plus
C'est que je serai nue
(x2)
Ma Langue Au Chat
Un salaud
Et un beau dégueulasse
Un escroc
Et une peau de vache
Je n'en crois pas mes yeux
Ils me courent après tous les deux
Une ordure
Et un vieux chameau
Une enflure
Et un gigolo
Une crapule de première
Et un mufle autoritaire
Mais moi je donne
Tous les cons
Tous les dégueulasses
Les félons
De dernière classe
Ils me courent après deux par deux
Ils me fatiguent les yeux
Mais moi je donne
Mais moi je donne
Au chat
Mais moi je donne
Mais moi moi je donne
Au chat
La Ceinture
Non pas sur la bouche
Même si c'est louche
Puisque ma langue
à le goût de ta vertue
De ton honneur perdu.
Non pas sur les lèvres
Même si j'en rêve
Même si je tremble
Et bien que mon coeur soit nu
Mon âme est revêtue
De pudeur et d'impudence
Sans te faire offense
Mieux n'vaut pas tenter sa chance
Rien ne dure
Au dessus de La Ceinture
Non pas sur la bouche
Même sous la douche
Même si c'est dur
Je te mordrai c'est promis
Tous les coups sont permis.
Non pas sur les lèvres
Même pas en rêves
A sang pour sûre
Où tu mangeras ton pain gris
Mon coeur est endurci...
Ne tire pas sur l'ambulance
Garde la potence
Plus rien n'a plus d'importance
Rien ne dure
Au dessus de La Ceinture
Non pas sur la bouche
Je sais je touche
Le fond du lac
Le temps des cerises est mort
Le diable est dans le corps
Non pas sur les lèvres
Non c'est pas mièvre
C'est pas le trac
Mais je préfère me donner crue
Sans revers ni refus
Rendons nous à l'évidence
Tout est cuit d'avance
Mieux n'vaut pas tenter sa chance
Rien ne dure
Au dessus de La Ceinture
Non pas sur la bouche
Je sais c'est louche
Puisque ma peau
A l'odeur de ton odeur
Au dehors il fait chaud...
Non pas sur les lèvres
Jamais de trève
Et pas d'assaut
Le bonheur est dans la pente
Entre le sol et le ventre
Entre l'oubli et l'oubli
Bel oiseau du paradis
Joue plutôt jeux interdits
Rien ne dure
Au dessus de La Ceinture.
La Fille De L'aprés-midi
Je vous ai vu me dévisager, envisagez-vous de me sauver,
Lasse, à vos pieds….vexée
Je vous voyais, vous m’aviez versé
Divers aveux et vertueux essais,
Laissant penser….mais après
Vous m’avez laissée là, vivoter
Entre vous et mes « si » éventés
Lâche aux baisers, et défait
Vous vouliez m’éviter l’échafaud
Vissée à votre cou de salaud, nichée à la plaie
Mais après, mais après ……
Tout ce que je suis, la la la la
La fille de l’après midi
Pourquoi ce compromis, sans clairon, sans grains de riz
La fille de l’après midi
Je vous ai voulu, les poings levés,
Esquiviez-vous mes lèvres aux veillées,
Sachez l’attente …sans regret
Je vous en veux, vous m’avez vue nue
Livrée, le ventre et l’ivresse en plus,
Séchée l’étreinte, détachée…
Tout était convenu, vous saviez
prêcher le vers quand le mot virait
Vous me lisiez Marivaux,
Moi le buvard à l’ennui dévié
Vous le bavard aux élans mauvais, nous étions beaux
Oubliez, oubliez….
Tout ce que je suis, lalalala
La fille de l’après midi
Pourquoi ce compromis,
Sans clairon, sans grains de riz
Rendez-vous vendredi, j’éviterai les bris de vous,
Et de cet amour là, la la la
Je suis la fille de l’après midi.
Je l’ai bien vue se désabuser
La triste fille au balcon percée, lavée d’attraits,
décousue
Mais la baie vitrée vite a coupé court à la bavure à
lessiver
Fin de l’ivraie
Je reprends tout
Ce que je suis, la la la la
La fille de l’après midi….
La fille de l’après midi….
La la la la
Je vous ai vu me dévisager,
Envisagez-vous de me sauver, lasse, à vos pieds, vexée.
Pas Là Souvent
Toi pour un Prince Charlant
T'étais pas là souvent
Mais dans la chambre nue
Tes allées et venues
Me mettaient à cran
J'en ai connu des gens
J'ai eu de beaux moments
Avant toi souvent nue
Mais trop vêtue dedans
9a semble saugrenu... surprenant
Mais pourtant...
Non, rien de rien
Non, ne regrette rien
Si c'était à refaire
Non, ne change rien...
Non, rien de rien
Non, je n'oublierai rien
Pas même le goût amer
Du dernier coup ...de rein.
Comme presque tous les gens
T'étais pas là souvent
Mais je n'tattendrai plus
Ma jeunesse est foutue
La tienne fout le camp
M'adorais-tu vraiment?
Prenais-tu du bon temps...?
Avec une inconnue
Dans de grands draps écrus?
Peut-être rouges sang... rugissants
Mais pourtant...
Non, rien de rien
Non, ne regrette rien
Si c'était à refaire
Non, ne change rien...
Non, rien de rien
Non, je n'oublierai rien
Pas même le goût amer
Du dernier coup... re rein
comme tous les princes charmants
Tu étais charmant... mais pas là souvent
Pas là souvent
Il En Faut
Tout l'univers
Tient dans ma cage d'escalier
Quand vient l'hiver
Je n'ai que les yeux pour pleurer
Sur...
...mon pauvre sort
Mon destin ou ma destinée
Te serrer fort
Je voudrais, j'en ai tant rêvé
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il En Faut
Il En Faut... du temps
Tout l'univers
Tient dans ma tasse de café
Quand vient l'hiver
Je fais le voeux de voir l'été
Je virerais de bord
Plutôt que de voir s'échouer
Sur le sable d'or
Ma vie de rêve ma vie rêvée
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il En Faut
Il En Faut... du temps
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il En Faut
Il En Faut... du temps
Il En Faut
Il En Faut... du temps
Garce Carbonique
À ta place, je ferais sans
Sans espace, et sans élan
Le cri sans les sentiments
C'est mieux, c'est arrogant
Si c'est un crime, où est le sang?
Si je t'embrasse, il faut du cran
À ta place, je serais dur
Je me passerais des coups et blessures
Le mépris, la bonnes cambrure
C'est un revers dans la doublure
Si c'est indigne où est l'injure?
Si je t'embrasse, rien n'est sur
Pars sans histoire
Sans croiser mon regard
Où rien n'est romantique
Où tout est frénétique
Parlons-en tard
Prête-moi des yeux noirs
Chéri, je suis une garce
Carbonique
À ta place, j'irais tout droit
Dans l'impasse où je t'ai poussé deux fois
Tel est pris, qui s'éprend de moi
C'est dingue non? Pas le choix.
Si c'est ton rêve, où son les draps?
Si je t'embrasse, je te bois.
Pars sans histoire
Sans croiser mon regard
Où rien n'est romantique
Où tout est frénétique
Parlons-en tard
Prête-moi des yeux noirs
Chéri, je suis une garce, une garce...
Pars sans espoir
Mon sourire se fait rare
Tu te veux romantique
Je suis antipathique
Pars, pour la gloire
Je n'ai pas de mémoire
C'est vrai, je suis une garce
Carbonique
Je suis une garce
Carbonique
Carbonique
J'ai Murmuré Va T'en (feat Michal)
Y'a plus grand chose à dire
Alors on marche au soleil
On a envie de partir
Cette fois c'est plus pareil
Y'a plus grand chose à faire
A part s'éviter
On a trop parlé de cet enfer
Qui voulait nous emporter
On n'est même pas amers
Juste fatigués
Tous les oiseaux sur la mer
On voudrait les sauver
[Refrain] :
J'ai murmuré va-t'en
Comme on dit reste encore
Je m' suis dit il est temps
Mais je sais que j'ai tord
J'ai murmuré va-t'en
En m' disant pas d'accord
Mais tu vois maintenant
J'y pense encore x2
Immobile un moment
On ne parle plus
Bizarrement on s'entend
On n' s'est jamais perdu
Je respire ton parfum
J'me dis que c'est la dernière
Un peu comme un marin
A qui on volerait la mer
[Refrain]
L Aigle Noir
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
Pique-Nique Sur La Lune
Viens je te prends
À contretemps
Partons de nuit
Ta bouche ouvrira l'Espace
Et ses fruits
Viens en navette
Faire ma conquête
Dresse ton grand
Menu et mets-moi à table
Pour un croissant
Oh tiens, j'ai l'envie singulière
D'un pique-nique, sur la Lune
Oui viens, oublie tout, sur la Terre
Décroche-moi des cris
Remets cent fois le couvert
Envoie-nous en l'air
Viens Commandant
Je vois monter
Une fusée
Entre ta gueule de loup blanc
Et tes pieds
Viens au-dessus, tu
Mangeras cru
Et tu boiras trop
Pour m'allonger sur canapé(s)
Ou sur le dos
C'est rien, ça doit pouvoir se faire
Un pique-nique, sur la Lune
Oui viens, oublie tout, sur la Terre
Décroche-moi des cris
Remets cent fois le couvert
Envoie-nous en l'air
Viens sans filet
Me voir sauter
À l'élastique
En vol-au-vent, tu seras le roi,
Le roi... le roi... le roi...
Du pique-nique!
Oh viens, renr l'atmosphère
Un pique-nique, sur la Lune
Oui viens, j'y serai la première
Décroche-moi des cris
Remets cent fois le couvert
Envoie-nous en l'air
Le Velours Des Vierges
Le Velours Des Vierges
Toi qui rêves au velours des vierges
Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent
D'un océan de sang
Regarde-les s'approcher
Comme légions d'amazones
Venues braver les cyclones
Jeunes et brillants archers
Leur arc et leurs yeux bandés
S'aventurant dans des zones
Inexplorées
Toi qui rêves au velours des vierges
Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent
D'un océan de sang
Vois-tu là-bas leurs chevaux
Courir un vent de folie
La hargne de ces furies
Leur passant par les naseaux
Ils se jettent à l'assaut
Se ruant à l'agonie
Au grand galop
Toi qui rêves au velours des vierges
Aux satins innocents
Ces jeunes sirènes émergent
D'un océan de sang
Cohortes en rangs serrés
S'éloignent les filles d'Eve
A la lueur de ton glaive
Va-t'en compter les blessés
Là-bas l'un s'est relevé
Et te supplie dans ton rêve
De l'achever
Toi qui rêves au velours des vierges
Aux satins innocents
Tes romans-fleuves ont des berges
Aux sables émouvants
Je Sais Si Peu
Etrange face à face
Une femme et un homme
Comment faire pour briser la glace
Que les sentiments s'abandonnent
Etrange face à face
Mais il n'y a plus personne
Et mon coeur sous sa carapace
Retient les coups que je lui donne
Mais comment donner
Ce qu'on a jamais donné?
Comment s'aimer
Comme on n' s'est jamais aimé?
{Refrain:}
Je sais si peu de la vie
Qui aurait pu me l'apprendre
Je sais si peu de la vie
La douceur et les gestes tendres
Je sais si peu de la vie
Mais je préfère encore attendre
Je sais si peu de la vie
Est-ce que tu sauras me comprendre?
J'ai cherché ma place
Entrebaillé des portes
Mais je n'ai pas trouvé la trace
De ce frisson qui vous emporte
J'ai cherché ma place
Et je la cherche encore
Eclairé par cet idéal
Qui je voudrais voir prendre corps
Comment donner
Ce qu'on n'a jamais donné?
Comment s'aimer
Comme on n's'est jamais aimé?
{au Refrain}
J'attendrai que se lève un autre jour
Que souffle un autre vent
Que brille un autre été
J'attendrai que se lève un autre jour
Pour me sentir vivante
Et heureuse d'être aimée
Dans L'escalier
Rez-de-chaussée
Rien à cirer
Je voulais te
Baiser les pieds
Rez-de-chaussée
Je suis passée
Inaperçue,
Et bouche bée
Juste au-dessus
Je t'ai trouvé
Un joli cul
J'ai regardé
Juste au-dessus
Sans respirer
Je me suis tue
Tu me tendais
Vas-tu te décider
À laisser monter, monter...
Monter la fille du pallier B?
Vais-je me décider
À m'laisser monter, monter...
Monter l'envie de...
Jusqu'au second
J'ai tenu bon
Pas de questions
Tu dirais non
Jusqu'au second
Colimaçon
J'ai mis mon corps
En suspension
Pour un étage
Pour un garçon
Je suis en cage
Pas en prison
Pour un étage
Sous le plafond
Je suis en nage
Et tu sens bon
Vas-tu te décider
À laisser monter, monter...
Monter la fille du pallier B?
Vais-je me décider
À m'laisser monter, monter...
Monter l'envie de... tomber.
Au quatrième
Dieu que je t'aime
C'est ta peau crème
Dire qu'elle me sème
Au quatrième
Tu pourrais même
Tu pourrais même
T'enfuir
C'est au dernier
J'aurais juré
Que tu avais
Fermé à clef
C'est au dernier
De décider
S'il faut jouer
À chat perché
Vas-tu te décider
À laisser monter, monter...
Monter la fille du pallier B?
Vais-je me décider
À m'laisser monter, monter...
Monter l'envie... de te descendre.
Je N'ai Pas De Remords
Me lever, mettre un pied devant l'autre
Je ne sais pas si je pourrai,
Les rideaux sont tirés laisse tomber
Me lever, bouger mon corps,
Je voudrais bien faire un effort,
Je me sens comme paralysée laisse tomber
Je n'ai pas de remords, je n'ai pas de remords
Ce matin
Je sais très bien
Ce qui t'attend au dehors
Une église, deux anneaux d'or
Ce matin
J'aurais besoin
De chaleur, de réconfort
Le temps se détériore
Je n'ai pas de remords
Me lever, te regarder
Ce matin, je suis crevée
Comme une fin de journée
Tu es là à mes côtés
Déjà parti ailleurs
Pour le pire et le meilleur
Ce matin
Je sais très bien
Ce qui t'attend au dehors
Une église, deux anneaux d'or
Ce matin
J'aurais besoin
De chaleur, de réconfort
Le temps se détériore
Je n'ai pas de remords
Pas l'ombre d'un remords
Le début d'un regret
D'un désir ou d'un souhait
Eprouver quelque chose
Si toi tu reposes...
Ce matin
Je sais très bien
Ce qui m'attend au dehors
Ni église, ni anneau d'or
Ce matin
J'aurai besoin
De chaleur, de réconfort
Car le temps se détériore
Ce matin
J'me sens pas bien
J'ai fait un trou dans ton corps, j'ai fait un trou dans ton
corps
Ce matin
J'aurai besoin
De soutien de réconfort
Je n'ai pas de remords
Car tu existes encore
Le Jeu Des 7 Erreurs
Tu m'en as fait du mal
Mais je te pardonne
Tu m'auras fait du mal
Comme personne
J'ai lu dans ton journal
Vu ton téléphone
Il faut te mettre à table
Je l'ordonne
Tu n'es qu'un animal
Tu n'es rien qu'un homme
Ca n'a rien d'anormal
Ca m'étonne
Et tu joues les grands squales
Tu joues les grands hommes
Le Che de carnaval
Les Malcolm
Pour un geste, un zeste de bonheur
Chacun est prêt à tout ou... presque
Pour un test un jeu des 7 erreurs
Chacun est prêt à tout ou... presque
Tu sais tu t'habilles mal
Mais je te pardonne
En plus tu conduis mal
Comme personne
Je ne suis pas Hannibal
Je crois qu'il y a mal donne
Mais trop sentimental
Pour ta pomme
Tu n'es qu'un animal
Tu n'es rien qu'un homme
Tu me prends c'est normal
Pour ta bonne
Les roses ont des pétales
Les femmes ont des formes
Pas d'épine dorsale
Pas de cornes
Pour un geste, un zeste de bonheur
Chacun est prêt à tout ou... presque
Pour un test un jeu des 7 erreurs
Chacun est prêt à tout ou... presque
Rimbaud sans caporal
Langueurs monotones
Je dérive en aval
Dans les flots d'alcool
Tu n'es qu'un animal
Tu n'es rien qu'un homme
Ca n'a rien d'anormal
Ca m'étonne
Ma Bouche
Ma bouche en coeur
Ne regarde pas l'heure
Elle avale ta trotteuse
En cavale, baroudeuse
Ma bouche fait mouche
Ma bouche à peur
Quand tu tardes au bonheur
Elle s'affale boudeuse
Sur un mal (mâle) d'amoureuse
Ma bouche te touche
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ta fièvre...
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ta fièvre...
Ma bouche folle
Prend le large, t'affole
Elle sait mettre le voile
Sur son chant infernal
Ma bouche te couche
Ma bouche idole
Paradis parabole
Reprend son air pincé
Si tu l'as évincée
Ma bouche farouche
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ta fièvre...
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ta fièvre...
Ma bouche fronce
Ton cuir et t'annonce
Sans cri, sans encombre
Qu'il est temps que tu sombres
Ma bouche t'accouche
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ta fièvre...
Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent
Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent
Ma bouche entière
Pourrait gagner la guerre
Ma bouche fière
Pourrait bien te faire taire
Ta fièvre...
Une Plage
Je suis une plage
Abandonnée aux marins
Dévêtus et en nage
Ceux qui me laissent aux embruns
Je suis une plage
Où s'effondrent les amants
Où s'écroulent des mariages
Quand la marée les surprend
Et ça fera tant de saisons
Beaucoup de corps, beaucoup de casse
Dis-moi les marques sur mon front
Restent-elles quand la mer est basse?
Je suis une plage
Où s'élèvent des châteaux
J'y aurais cru davantage
S'ils n'avaient fini à l'eau
Je suis une plage
Où tu reviendras longtemps
Couler des heures jamais sages
Inonder tes cheveux blancs
Et ça fera tant de saisons
Beaucoup de corps, beaucoup de casse
Dis-moi les marques sur mon front
Restent-elles quand la mer est basse?
A l'usure, je n'ai plus senti le vent
Sa morsure, je l'ai mordue au sang...
Ça fera combien de saisons
Combien de corps mis à la casse?
Tu vois les marques sur mon front
N'ont rien de beau puisque tout passe
J'étais une plage
Où s'allongeaient des enfants
Ça m'aurait plus davantage
S'ils n'avaient fichu le camp.
Faire Semblant
Moi je ferai semblant d'avoir rien su
Devant tout ceux qui n'ont rien vu
Je ferai semblant devant les autres
Pour qui la tromperie est une faute
Je ferai semblant de te sourire
Même si j'ai mal à en mourir
Je ferai semblant de m'amuser
Faut surtout pas que tu me vois pleurer
Et on fera semblant d'être heureux
On fera semblant d'être deux
On fera semblant comme d'autres gens
On fera semblant, évidemment
Toi tu feras semblant d'avoir envie
Encore de partager mon lit
Tu feras semblant pour pas que ça change
Puisque c'est moi que ça dérange
Tu feras semblant de m'aimer un peu
Mais je verrai bien au fond de tes yeux
Tu fais semblant de dire que tu m'aimes
Je sais bien, t'es plus le même
Refrain:
Et on fera semblant d'être heureux
On fera semblant d'être deux
On fera semblant comme d'autres gens
On fera semblant
Nous, on fera semblant même si on sait
La confiance s'est perdue à jamais
On fera semblant d'plus y penser
On va quand même pas... se séparer
On fera semblant, semblant
Evidemment
Ta Maladie
Oh, tu auras de la fièvre
Mes baisers sur tes lèvres
Te feront défaillir
Et tu croiras mourir
Tes yeux seront brillants
Tu oublieras le temps
Je veux tout rendre flou
Que tu y prennes goût
Quand je gagne ton cou
Oh, tu sauras la douleur
Je viendrai en douceur
Te réveiller en transe
Privée de tes défenses
Je jouerai l'indécise
Entre malaise et crise
Je serai lancinante
Comme le mal en pente
Que ta chute soit lente
Ta maladie, ta maladie
Je veux sa place dans ton lit
Aux grands amours les grands ennuis
Tu feras comme s
Tu l'adorais, ta maladie
Oh, je te porterai pâle
Sur des lits à cheval
Je t'aurai à l'usure
Des pires températures
Tu feras le malade
Je ferai l'escalade
Dans ta gorge serrée
Je veux te condamner
Et finir à tes pieds
Ta maladie, ta maladie
Je veux sa place dans ton lit
Aux grands amours les grands ennuis
Si la peste c'est moi
Tu n'en reviendras pas
Ta maladie, ta maladie,
Je veux sa place dans ta vie
Aux grands amours les grands problèmes
Faudra bien que tu l'aimes
Ta maladie, ta maladie
Comment T'appelles-tu Ce Matin ?
Parole de Comment T'appelles-tu Ce Matin?:
Etait-il beau?
Avait-il bu?
Quel est ce dos?
Suis-je encore nue?
Où ai-je mis ma robe noire?
Fait-il encore nuit?
Il fait nuit
Etait-il grand?
Etait-il gris?
Quel est son rang?
Suis-je endormie?
Je suis en équilibre sur la tranche
Pourvu que, pourvu que
Ma mémoire flanche...
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Tu peux m'attendre, je n'en sais rien
Comment? Comment?
Comment... sera le prochain?
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Tout était clair: rien ne me vient
Comment? Comment?
Comment... s'appellera demain?
Etait-ce un homme?
Serait-ce un drame?
Si c'est en somme,
Une autre femme?
Etait-ce un piège?
Suis-je en plein songe?
Les draps sont beiges, lorsqu'on y plonge
Tes yeux son mièvres,
Non! Plutôt mauve
C'était nos lèvres, dans la nuit fauve?
Je suis en repérage entre mes hanches,
Pardon mais, pardon mais,
Ma mémoire penche...
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Tu peux m'attendre, je n'en sais rien
Comment? Comment?
Comment... sera le prochain?
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Tout était clair: rien ne me vient!
Comment? Comment?
Comment... s'appellera demain?
Comment? Comment?
Comment... s'appellera demain?
Comment?
Comment s'appelle-t-il ce matin?
Patrice ou Marc?
Je n'en sais rien
Comment? Comment? Comment?
Comment? Comment? Comment?
Comment?
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Et si j'osais le nom d'emprunt?
Comment? Comment?
Comment... sera le prochain?
Comment?
Comment t'appelles-tu ce matin?
Plus rien en moi ne s'en souviens!
Comment? Comment?
Comment... s'appellera demain?
Mes Bas
Je suis en bas,
c'est un début.
Vous êtes un beau salaud!,
ou pire...
Vous qui vous pensez au dessus,
je suis en bas,
mais c'est mentir.
Je suis en bas, dans votre rue,
sous la fenêtre au rideau crasse.
Vous me voyez sans être vu,
et c'est peut-être dégueulasse.
Le drame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut,
mes bas.
Les femmes les femmes tout en haut défilent,
mais ne s'arrêtent pas, ne s'arrêtent pas.
Je suis en en bas et par-dessus des cordes tombent,
et mes yeux fondent.
Pendant que vous me mangez crue, j'ouvre mes lèvres; je
suis blonde.
Je suis en bas, je suis déçue; vous avez éteint la
veilleuse.
La veilleuse.
C'est une histoire irrésolue,
et vous me traitez d'allumeuse.
Le rame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut, mes
bas.
Les femmes les femmes tout en haut défilent,
mais ne s'arrêtent pas, ne s'arrêtent pas.
Le drame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut,
mes bas.
Les femmes les femmes tout en haut défilent,
mais ne s'arrêtent pas, ça s'arrêtent là.
Je suis en bas, vous avez bu.
Vous êtes imbu, je suis complexe.
Je suis en bas, vous êtes nu.
Vous m'adorez, mais, ça me vexe.
Moins De Toi
Ici la vie est agréable
La mer est belle en cette saison
Je me promène sur le sable
Je repeins un peu la maison
Y a les soirées sur la terrasse
A parler de tout et de rien
Doucement je sens le temps qui passe
Et je trouve que ça fait du bien
Tu vois c'est comme par la passé
Tout est toujours au même endroit
Ici rien n'a vraiment changé
A part qu'il y a moins de toi
Tu vois
J'ai un peu trop d'espace
Tout est deux fois trop grand pour moi
J'ai du mal à trouver ma place
A la place où tu n'es pas
Maintenant qu'il y a moins de toi
Maintenant qu'il y a moins de toi
La brise emporte les mots qui blessent
Et les brûlures de l'amour
Je reprend goût à la paresse
Et à la douceur des jours
J'ai voulu éviter le pire
J'ai dû renoncer au meilleur
Aujourd'hui je me sens plus libre
J'ai rien à perdre, je n'ai plus peur
Tu vois c'est comme par la passé
Tout est toujours au même endroit
Ici rien n'a vraiment changé
A part qu'il y a moins de toi
Tu vois
J'ai un peu trop d'espace
Tout est deux fois trop grand pour moi
J'ai du mal à trouver ma place
A la place où tu n'es pas
Maintenant qu'il y a moins de toi
Maintenant qu'il y a moins de toi.
Est-Ce Que Tu Le Sais?
Quand je pense je pense à toi
Si je danse, tu danses déjà
Je te croise quelquefois
Tu me toises même pas
Qu'elle est lourde cette croix
Je m'en mords encore les doigts
Si je plane je reste en bas
Quand je sors je meurs de froid
Est-ce que tu le sais?
Est-ce que tu le sens?
Est-ce que tu le sais?
Est-ce que tu le sens?
Même à moitié saoul
Sans toi en dessous
Je suis moitié moi
Quand je parle je parle bas
Si je marche c'est un faux pas
Quand je prie je prie pour toi
Si je crie je crie pourquoi?
Quand je sais je ne dis pas
Quand je brûle je ne brille pas
Si l'on ne meurt que deux fois
La première est loin déjà
Est-ce que tu le sais?
Est-ce que tu le sens?
Est-ce que tu le sais?
Est-ce que tu le sens?
Je ne suis plus saoul
Juste à moitié fou
Juste à moitié moi
Je Te Dis Non
Tu peux m'implorer
Chaque jours à genoux
Faire le passionné
Jouer l'amoureux fou
Tu peux tout jurer, tout faire pour me noyer
Dans tes yeux profonds c'est décidé
Je te dis non, avec plaisir
Moi j'ai laissé tomber mes frayeurs
C'est sans façon, c'est cent fois pire
De simuler notre bonheur
Je te ferme ma porte et mon cœur
Sans concession je te dis non
Oh...
Tu peux m'expliquer
Toutes ces filles faciles
Tu m'as torturée
Pour d'éphémères idylles
Même si par faiblesse longtemps j'ai dit pardon
A tes grandes promesses je répond non
Je te dis non, avec plaisir
Moi j'ai laissé tomber mes frayeurs
C'est sans façon, c'est cent fois pire
De simuler notre bonheur
Je te ferme ma porte et mon cœur
Sans concession je te dis non
Tu peux m'inventer
Les mots les plus subtils
Pour m'apprivoiser
Te rendre irrésistible
Face a tes avances je resterai sans voix
Mon indifférence te répondra
Non pour de bon

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