- Music and lyric
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Elodie Frégé songbook Other songs Pourtant Je me souviens de tout du premier jour Naïve j'aspirais au parfait amour Pour peine perdue je me suis battue Au bonheur évanoui, que reste t-il de mes chimères Je t'ai tout donné, tout sans hésiter Ma peau, mon sang, mon coeur et trois années Pourquoi trahir? Dis-moi ton plaisir A torturer ainsi sans un regret mes sens et ma vie Je hais cet ange noir que tu es Je porte encore cette entaille que tu m'as fais Et je transpire de tout mon sang Ma passion de toi et ma rage autant Garde tes mots et tes présents Je les méprise autant que tu me mens J'implore encore Brise les chaînes qui m'attachent à toi Car pourtant je t'aime... Tous autour de moi me crient le vrai Les yeux bandés pour toi, même si je sais Passable sermon Je souris pardon Vos mots, votre pitié, n'atteignent pas mon être aliéné Je hais cet ange noir que tu es Je porte encore cette entaille que tu m'as fais Et je transpire de tout mon sang Ma passion de toi et ma rage autant Garde tes mots et tes présents Je les méprise autant que tu me mens J'implore encore Brise les chaînes qui m'attachent à toi Car pourtant je t'aime... Je hais cet ange noir que tu es Je porte encore cette entaille que tu m'as fais Et je transpire de tout mon sang Ma passion de toi et ma rage autant Garde tes mots et tes présents Je les méprise autant que tu me mens J'implore encore Brise les chaînes qui m'attachent à toi Car pourtant je reste là L'Aigle Noir Un beau jour ou peut-être une nuit Près d'un lac je m'étais endormie Quand soudain, semblant crever le ciel Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir. Lentement, les ailes déployées, Lentement, je le vis tournoyer Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel L'oiseau vint se poser. Il avait les yeux couleur rubis Et des plumes couleur de la nuit À son front, brillant de mille feux, L'oiseau roi couronné Portait un diamant bleu. De son bec, il a touché ma joue Dans ma main, il a glissé son cou C'est alors que je l'ai reconnu Surgissant du passé Il m'était revenu. Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi Retournons au pays d'autrefois Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir en tremblant Des étoiles, des étoiles. Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un nuage blanc, Comme avant, allumer le soleil, Être faiseur de pluie Et faire des merveilles. L'aigle noir dans un bruissement d'ailes Prit son vol pour regagner le ciel Quatre plumes, couleur de la nuit, Une larme, ou peut-être un rubis J'avais froid, il ne me restait rien L'oiseau m'avait laissée Seule avec mon chagrin Un beau jour, ou était-ce une nuit Près d'un lac je m'étais endormie Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part Surgit un aigle noir. Depuis Toi Ta peau chagrin m’aura manquée? Vers midi sept mes yeux cernés Ces yeux vastes et dévalisés De l’eau d’hier, des fards usés Je les ouvre, tu n’es pas là Depuis l’éveil, tu manques déjà Ta main fanée m’aura pendue? À ton cou des heures, même perdues À ton coeur, jamais déchu Je te jure, je ne le perds plus Je nie l’ennui, tu es dehors Depuis des vies, j’attends encore Depuis toi J’ai filé des allées d’autrefois Désolée J’ai fêlé ma mémoire et ses voix Depuis toi Ta bouche m’aura tant rongée? Même au calme des nuits songées J’aurais bu ma peau délavée Au réveil sourd sans toi, crevée Je mens l’instant de tes retours J’essuie le temps sans voir le jour Depuis toi J’ai filé des allées d’autrefois Désolée J’ai fêlé ma mémoire et ses voix Depuis toi Tes yeux grisés m’auront conquise? Guettée, moi l’inquiète insoumise Je les fuyais me voilà prise Entre leurs fêlures exquises (me voilà prise) Depuis toi J’ai filé des allées d’autrefois Désolée Déparées de l’Hier à trépas Depuis toi... L'aigle Noir (Noubliez Pas Les Paroles) Un beau jour, ou peut-être une nuit, Près d'un lac je m'étais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir, Lentement, les ailes déployées, Lentement, je le vis tournoyer, Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel, L'oiseau vint se poser, Il avait les yeux couleur rubis, Et des plumes couleur de la nuit, A son front brillant de mille feux, L'oiseau roi couronné, Portait un diamant bleu, De son bec il a touché ma joue, Dans ma main il a glissé son cou, C'est alors que je l'ai reconnu, Surgissant du passé, Il m'était revenu, Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi, Retournons au pays d'autrefois, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir en tremblant, Des étoiles, des étoiles, Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un nuage blanc, Comme avant, allumer le soleil, Etre faiseur de pluie, Et faire des merveilles, Tu Veux Ou Tu Veux Pas Tu veux ou tu veux pas? Tu veux c'est bien Si tu veux pas tant pis Si tu veux pas J'en ferais pas une maladie Oui mais voilà réponds-moi Non ou bien oui C'est comme ci ou comme ça Ou tu veux ou tu veux pas Tu veux ou tu veux pas? Toi tu dis noir Et après tu dis blanc C'est noir c'est noir Oui mais si c'est blanc c'est blanc C'est noir ou blanc Mais ce n'est pas noir et blanc C'est comme si ou comme ça Ou tu veux ou tu veux pas La vie, oui c'est une gymnastique Et c'est comme la musique Y'a du mauvais et du bon La vie, pour moi elle est magnifique Faut pas que tu la compliques Par tes hésitations Tu veux ou tu veux pas? Tu veux c'est bien Si tu veux pas tant pis Si tu veux pas J'en ferai pas une maladie Oui mais voilà réponds-moi Non ou bien oui C'est comme si ou comme ça Ou tu veux ou tu veux pas La vie, oui c'est une gymnastique Et c'est comme la musique Y'a du mauvais et du bon La vie, pour moi elle est magnifique Faut pas que tu la compliques Par tes hésitations La vie elle peut être très douce À condition que tu la pousses Dans la bonne direction Tu veux ou tu veux pas? Tu veux, tu veux ou tu veux pas? Tu veux ou tu veux pas? Tu veux... Tu veux... Tu veux... Ou tu veux pas? J'ai Peur Du Noir Il faut dormir maintenant Les parents veillent sur vous Tout est calme et rassurant Bonne nuit, petits loups Blotties au fond de vos draps Les étoiles ont fait leur nid C'est Morphée qui vous tend les bras Bonne nuit, mes chéris J'entends comme un bruit Qui remue dans le placard Un cliquetis Gesticulant dans le noir Ce doit être le vent Voilà ce qu'on me dit tout l' temps J'entends quelqu'un qui Respire derrière ma porte Une espèce de Vampire à moitié cloporte Ce doit être dans ma tête Voilà ce que l'on me répète J'entends sur le toit Comme des bruits de pas Comme si Dracula Tentait de rentrer chez moi C'est mon imagination Voilà ce que l'on me répond {Refrain:} J'ai peur du noir On voit rien et c'est fait exprès On me fait croire Qu'il n'y a rien mais c'est même pas vrai J'ai peur du noir J'y peux rien, j'ai pas fait exprès Il faut me croire Jusqu'ici tout va bien mais après ? J'entends gratter sous Le sommier comme des araignées Qui grouillent par centaines et par milliers Ce doit être un bruit qui court Voilà ce qu'on me dit toujours Un monstre barbu Avec des yeux sur les ongles Vermoulu Patiente tapi dans l'ombre Mais c'est moi qui débloque Voilà ce que l'on me rétorque C'est quand tout s'éteint Que ça commence à défiler Sorcières, lutins Envahissent le plancher Mais c'est moi qui perds les pédales Voilà comment les gens me parlent {au Refrain} Il fait tellement chaud sous ces couvertures Il ne faut laisser aucune ouverture Si je laisse ne serait-ce qu'un pied dépasser Je me le fais manger Je sais qu'ils n'existent pas Je ne suis pas un fou Mais c'est plus fort que moi J'en devine partout {au Refrain} Le soleil arrive enfin Debout les petits loups Sachez que les seuls monstres Qu'il y ait ici, c'est vous ! Viens Jusqu'à Moi (feat Michal Kwiatkowski) M'entends-tu quand je te parle Dans la prison de ton cœur Je connais le poids de tes larmes Et des questions intérieures Je comprends bien que te tu protèges De tous les maux et tous les pièges En taisant tes douleurs Je connais la liste longue De ces barrières entre nous Quand pour faire comme tout le monde On fait semblant jusqu'au bout Mais je veux une place différente Être l'âme sœur et la présence Qui comprend tout {Refrain:} Fais tomber les armures Viens casser pierre à pierre tous les murs Et combler les distances qui t'éloignent de moi Je partage tes blessures Je comprends tes erreurs, tes ratures Si tu me dis les mots que tu pensais tout bas Viens jusqu'à moi Viens jusqu'à moi Je suis là dans le silence Quelque soit le jour et l'heure J'attendrai que tu t'avances Pour avouer ce qui tes lourd Je veux cette place différente Celle de l'âme sœur, de la présence Qui sait porter secours Viens te raccrocher à moi Mon cœur est une terre d'asile Pour que tu trouves les pas tranquilles Vers ton amour {Refrain} Fais tomber les armures Viens casser pierre à pierre tous les murs Et combler les distances qui t'éloignent de moi Je partage tes blessures Je comprends tes erreurs, tes ratures Si tu me dis les mots que tu pensais tout bas Viens jusqu'à moi Viens jusqu'à moi Viens jusqu'à moi Viens jusqu'à moi... La Fille Qui Fait Tchic Ti Tchi Je suis la fille qui fait (Tchic Ti Tchic) Ma robe de métal fait (Tchic Ti Tchic) Oui c'est elle qui fait (Tchic Ti Tchic) A chaque mouvement que je fais (Tchic Ti Tchic) Quand tu n'entendras plus (Tchic Ti Tchic) Quand elle se sera tu C'est que je n'aurai plus La p'tite robe en alu Dans ma robe en argent Je sens comme un courant Electrique de deux cent Vingt volts qui descend Le long de ma colonne Vertébrale c'est comme Si j'emmenais un homme De Gomorrhe à Sodome Je suis la fille qui fait (Tchic Ti Tchic) Ma robe de métal fait (Tchic Ti Tchic) Oui c'est elle qui fait (Tchic Ti Tchic) A chaque mouvement que je fais (Tchic Ti Tchic) Quand tu n'entendras plus (Tchic Ti Tchic) Quand elle se sera tu C'est que je n'aurai plus C'est que je serai nue (x2) Ma Langue Au Chat Un salaud Et un beau dégueulasse Un escroc Et une peau de vache Je n'en crois pas mes yeux Ils me courent après tous les deux Une ordure Et un vieux chameau Une enflure Et un gigolo Une crapule de première Et un mufle autoritaire Mais moi je donne Tous les cons Tous les dégueulasses Les félons De dernière classe Ils me courent après deux par deux Ils me fatiguent les yeux Mais moi je donne Mais moi je donne Au chat Mais moi je donne Mais moi moi je donne Au chat La Ceinture Non pas sur la bouche Même si c'est louche Puisque ma langue à le goût de ta vertue De ton honneur perdu. Non pas sur les lèvres Même si j'en rêve Même si je tremble Et bien que mon coeur soit nu Mon âme est revêtue De pudeur et d'impudence Sans te faire offense Mieux n'vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au dessus de La Ceinture Non pas sur la bouche Même sous la douche Même si c'est dur Je te mordrai c'est promis Tous les coups sont permis. Non pas sur les lèvres Même pas en rêves A sang pour sûre Où tu mangeras ton pain gris Mon coeur est endurci... Ne tire pas sur l'ambulance Garde la potence Plus rien n'a plus d'importance Rien ne dure Au dessus de La Ceinture Non pas sur la bouche Je sais je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non pas sur les lèvres Non c'est pas mièvre C'est pas le trac Mais je préfère me donner crue Sans revers ni refus Rendons nous à l'évidence Tout est cuit d'avance Mieux n'vaut pas tenter sa chance Rien ne dure Au dessus de La Ceinture Non pas sur la bouche Je sais c'est louche Puisque ma peau A l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud... Non pas sur les lèvres Jamais de trève Et pas d'assaut Le bonheur est dans la pente Entre le sol et le ventre Entre l'oubli et l'oubli Bel oiseau du paradis Joue plutôt jeux interdits Rien ne dure Au dessus de La Ceinture. La Fille De L'aprés-midi Je vous ai vu me dévisager, envisagez-vous de me sauver, Lasse, à vos pieds….vexée Je vous voyais, vous m’aviez versé Divers aveux et vertueux essais, Laissant penser….mais après Vous m’avez laissée là, vivoter Entre vous et mes « si » éventés Lâche aux baisers, et défait Vous vouliez m’éviter l’échafaud Vissée à votre cou de salaud, nichée à la plaie Mais après, mais après …… Tout ce que je suis, la la la la La fille de l’après midi Pourquoi ce compromis, sans clairon, sans grains de riz La fille de l’après midi Je vous ai voulu, les poings levés, Esquiviez-vous mes lèvres aux veillées, Sachez l’attente …sans regret Je vous en veux, vous m’avez vue nue Livrée, le ventre et l’ivresse en plus, Séchée l’étreinte, détachée… Tout était convenu, vous saviez prêcher le vers quand le mot virait Vous me lisiez Marivaux, Moi le buvard à l’ennui dévié Vous le bavard aux élans mauvais, nous étions beaux Oubliez, oubliez…. Tout ce que je suis, lalalala La fille de l’après midi Pourquoi ce compromis, Sans clairon, sans grains de riz Rendez-vous vendredi, j’éviterai les bris de vous, Et de cet amour là, la la la Je suis la fille de l’après midi. Je l’ai bien vue se désabuser La triste fille au balcon percée, lavée d’attraits, décousue Mais la baie vitrée vite a coupé court à la bavure à lessiver Fin de l’ivraie Je reprends tout Ce que je suis, la la la la La fille de l’après midi…. La fille de l’après midi…. La la la la Je vous ai vu me dévisager, Envisagez-vous de me sauver, lasse, à vos pieds, vexée. Pas Là Souvent Toi pour un Prince Charlant T'étais pas là souvent Mais dans la chambre nue Tes allées et venues Me mettaient à cran J'en ai connu des gens J'ai eu de beaux moments Avant toi souvent nue Mais trop vêtue dedans 9a semble saugrenu... surprenant Mais pourtant... Non, rien de rien Non, ne regrette rien Si c'était à refaire Non, ne change rien... Non, rien de rien Non, je n'oublierai rien Pas même le goût amer Du dernier coup ...de rein. Comme presque tous les gens T'étais pas là souvent Mais je n'tattendrai plus Ma jeunesse est foutue La tienne fout le camp M'adorais-tu vraiment? Prenais-tu du bon temps...? Avec une inconnue Dans de grands draps écrus? Peut-être rouges sang... rugissants Mais pourtant... Non, rien de rien Non, ne regrette rien Si c'était à refaire Non, ne change rien... Non, rien de rien Non, je n'oublierai rien Pas même le goût amer Du dernier coup... re rein comme tous les princes charmants Tu étais charmant... mais pas là souvent Pas là souvent Il En Faut Tout l'univers Tient dans ma cage d'escalier Quand vient l'hiver Je n'ai que les yeux pour pleurer Sur... ...mon pauvre sort Mon destin ou ma destinée Te serrer fort Je voudrais, j'en ai tant rêvé Je m'autorise des plaisirs inédits Mais je dors toujours du même côté du lit Il En Faut Il En Faut... du temps Tout l'univers Tient dans ma tasse de café Quand vient l'hiver Je fais le voeux de voir l'été Je virerais de bord Plutôt que de voir s'échouer Sur le sable d'or Ma vie de rêve ma vie rêvée Je m'autorise des plaisirs inédits Mais je dors toujours du même côté du lit Il En Faut Il En Faut... du temps Je m'autorise des plaisirs inédits Mais je dors toujours du même côté du lit Il En Faut Il En Faut... du temps Il En Faut Il En Faut... du temps Garce Carbonique À ta place, je ferais sans Sans espace, et sans élan Le cri sans les sentiments C'est mieux, c'est arrogant Si c'est un crime, où est le sang? Si je t'embrasse, il faut du cran À ta place, je serais dur Je me passerais des coups et blessures Le mépris, la bonnes cambrure C'est un revers dans la doublure Si c'est indigne où est l'injure? Si je t'embrasse, rien n'est sur Pars sans histoire Sans croiser mon regard Où rien n'est romantique Où tout est frénétique Parlons-en tard Prête-moi des yeux noirs Chéri, je suis une garce Carbonique À ta place, j'irais tout droit Dans l'impasse où je t'ai poussé deux fois Tel est pris, qui s'éprend de moi C'est dingue non? Pas le choix. Si c'est ton rêve, où son les draps? Si je t'embrasse, je te bois. Pars sans histoire Sans croiser mon regard Où rien n'est romantique Où tout est frénétique Parlons-en tard Prête-moi des yeux noirs Chéri, je suis une garce, une garce... Pars sans espoir Mon sourire se fait rare Tu te veux romantique Je suis antipathique Pars, pour la gloire Je n'ai pas de mémoire C'est vrai, je suis une garce Carbonique Je suis une garce Carbonique Carbonique J'ai Murmuré Va T'en (feat Michal) Y'a plus grand chose à dire Alors on marche au soleil On a envie de partir Cette fois c'est plus pareil Y'a plus grand chose à faire A part s'éviter On a trop parlé de cet enfer Qui voulait nous emporter On n'est même pas amers Juste fatigués Tous les oiseaux sur la mer On voudrait les sauver [Refrain] : J'ai murmuré va-t'en Comme on dit reste encore Je m' suis dit il est temps Mais je sais que j'ai tord J'ai murmuré va-t'en En m' disant pas d'accord Mais tu vois maintenant J'y pense encore x2 Immobile un moment On ne parle plus Bizarrement on s'entend On n' s'est jamais perdu Je respire ton parfum J'me dis que c'est la dernière Un peu comme un marin A qui on volerait la mer [Refrain] L Aigle Noir Un beau jour ou peut-être une nuit Près d'un lac je m'étais endormie Quand soudain, semblant crever le ciel Et venant de nulle part, Surgit un aigle noir. Lentement, les ailes déployées, Lentement, je le vis tournoyer Près de moi, dans un bruissement d'ailes, Comme tombé du ciel L'oiseau vint se poser. Il avait les yeux couleur rubis Et des plumes couleur de la nuit À son front, brillant de mille feux, L'oiseau roi couronné Portait un diamant bleu. De son bec, il a touché ma joue Dans ma main, il a glissé son cou C'est alors que je l'ai reconnu Surgissant du passé Il m'était revenu. Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi Retournons au pays d'autrefois Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Pour cueillir en tremblant Des étoiles, des étoiles. Comme avant, dans mes rêves d'enfant, Comme avant, sur un nuage blanc, Comme avant, allumer le soleil, Être faiseur de pluie Et faire des merveilles. L'aigle noir dans un bruissement d'ailes Prit son vol pour regagner le ciel Quatre plumes, couleur de la nuit, Une larme, ou peut-être un rubis J'avais froid, il ne me restait rien L'oiseau m'avait laissée Seule avec mon chagrin Un beau jour, ou était-ce une nuit Près d'un lac je m'étais endormie Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part Surgit un aigle noir. Pique-Nique Sur La Lune Viens je te prends À contretemps Partons de nuit Ta bouche ouvrira l'Espace Et ses fruits Viens en navette Faire ma conquête Dresse ton grand Menu et mets-moi à table Pour un croissant Oh tiens, j'ai l'envie singulière D'un pique-nique, sur la Lune Oui viens, oublie tout, sur la Terre Décroche-moi des cris Remets cent fois le couvert Envoie-nous en l'air Viens Commandant Je vois monter Une fusée Entre ta gueule de loup blanc Et tes pieds Viens au-dessus, tu Mangeras cru Et tu boiras trop Pour m'allonger sur canapé(s) Ou sur le dos C'est rien, ça doit pouvoir se faire Un pique-nique, sur la Lune Oui viens, oublie tout, sur la Terre Décroche-moi des cris Remets cent fois le couvert Envoie-nous en l'air Viens sans filet Me voir sauter À l'élastique En vol-au-vent, tu seras le roi, Le roi... le roi... le roi... Du pique-nique! Oh viens, renr l'atmosphère Un pique-nique, sur la Lune Oui viens, j'y serai la première Décroche-moi des cris Remets cent fois le couvert Envoie-nous en l'air Le Velours Des Vierges Le Velours Des Vierges Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang Regarde-les s'approcher Comme légions d'amazones Venues braver les cyclones Jeunes et brillants archers Leur arc et leurs yeux bandés S'aventurant dans des zones Inexplorées Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang Vois-tu là-bas leurs chevaux Courir un vent de folie La hargne de ces furies Leur passant par les naseaux Ils se jettent à l'assaut Se ruant à l'agonie Au grand galop Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent D'un océan de sang Cohortes en rangs serrés S'éloignent les filles d'Eve A la lueur de ton glaive Va-t'en compter les blessés Là-bas l'un s'est relevé Et te supplie dans ton rêve De l'achever Toi qui rêves au velours des vierges Aux satins innocents Tes romans-fleuves ont des berges Aux sables émouvants Je Sais Si Peu Etrange face à face Une femme et un homme Comment faire pour briser la glace Que les sentiments s'abandonnent Etrange face à face Mais il n'y a plus personne Et mon coeur sous sa carapace Retient les coups que je lui donne Mais comment donner Ce qu'on a jamais donné? Comment s'aimer Comme on n' s'est jamais aimé? {Refrain:} Je sais si peu de la vie Qui aurait pu me l'apprendre Je sais si peu de la vie La douceur et les gestes tendres Je sais si peu de la vie Mais je préfère encore attendre Je sais si peu de la vie Est-ce que tu sauras me comprendre? J'ai cherché ma place Entrebaillé des portes Mais je n'ai pas trouvé la trace De ce frisson qui vous emporte J'ai cherché ma place Et je la cherche encore Eclairé par cet idéal Qui je voudrais voir prendre corps Comment donner Ce qu'on n'a jamais donné? Comment s'aimer Comme on n's'est jamais aimé? {au Refrain} J'attendrai que se lève un autre jour Que souffle un autre vent Que brille un autre été J'attendrai que se lève un autre jour Pour me sentir vivante Et heureuse d'être aimée Dans L'escalier Rez-de-chaussée Rien à cirer Je voulais te Baiser les pieds Rez-de-chaussée Je suis passée Inaperçue, Et bouche bée Juste au-dessus Je t'ai trouvé Un joli cul J'ai regardé Juste au-dessus Sans respirer Je me suis tue Tu me tendais Vas-tu te décider À laisser monter, monter... Monter la fille du pallier B? Vais-je me décider À m'laisser monter, monter... Monter l'envie de... Jusqu'au second J'ai tenu bon Pas de questions Tu dirais non Jusqu'au second Colimaçon J'ai mis mon corps En suspension Pour un étage Pour un garçon Je suis en cage Pas en prison Pour un étage Sous le plafond Je suis en nage Et tu sens bon Vas-tu te décider À laisser monter, monter... Monter la fille du pallier B? Vais-je me décider À m'laisser monter, monter... Monter l'envie de... tomber. Au quatrième Dieu que je t'aime C'est ta peau crème Dire qu'elle me sème Au quatrième Tu pourrais même Tu pourrais même T'enfuir C'est au dernier J'aurais juré Que tu avais Fermé à clef C'est au dernier De décider S'il faut jouer À chat perché Vas-tu te décider À laisser monter, monter... Monter la fille du pallier B? Vais-je me décider À m'laisser monter, monter... Monter l'envie... de te descendre. Je N'ai Pas De Remords Me lever, mettre un pied devant l'autre Je ne sais pas si je pourrai, Les rideaux sont tirés laisse tomber Me lever, bouger mon corps, Je voudrais bien faire un effort, Je me sens comme paralysée laisse tomber Je n'ai pas de remords, je n'ai pas de remords Ce matin Je sais très bien Ce qui t'attend au dehors Une église, deux anneaux d'or Ce matin J'aurais besoin De chaleur, de réconfort Le temps se détériore Je n'ai pas de remords Me lever, te regarder Ce matin, je suis crevée Comme une fin de journée Tu es là à mes côtés Déjà parti ailleurs Pour le pire et le meilleur Ce matin Je sais très bien Ce qui t'attend au dehors Une église, deux anneaux d'or Ce matin J'aurais besoin De chaleur, de réconfort Le temps se détériore Je n'ai pas de remords Pas l'ombre d'un remords Le début d'un regret D'un désir ou d'un souhait Eprouver quelque chose Si toi tu reposes... Ce matin Je sais très bien Ce qui m'attend au dehors Ni église, ni anneau d'or Ce matin J'aurai besoin De chaleur, de réconfort Car le temps se détériore Ce matin J'me sens pas bien J'ai fait un trou dans ton corps, j'ai fait un trou dans ton corps Ce matin J'aurai besoin De soutien de réconfort Je n'ai pas de remords Car tu existes encore Le Jeu Des 7 Erreurs Tu m'en as fait du mal Mais je te pardonne Tu m'auras fait du mal Comme personne J'ai lu dans ton journal Vu ton téléphone Il faut te mettre à table Je l'ordonne Tu n'es qu'un animal Tu n'es rien qu'un homme Ca n'a rien d'anormal Ca m'étonne Et tu joues les grands squales Tu joues les grands hommes Le Che de carnaval Les Malcolm Pour un geste, un zeste de bonheur Chacun est prêt à tout ou... presque Pour un test un jeu des 7 erreurs Chacun est prêt à tout ou... presque Tu sais tu t'habilles mal Mais je te pardonne En plus tu conduis mal Comme personne Je ne suis pas Hannibal Je crois qu'il y a mal donne Mais trop sentimental Pour ta pomme Tu n'es qu'un animal Tu n'es rien qu'un homme Tu me prends c'est normal Pour ta bonne Les roses ont des pétales Les femmes ont des formes Pas d'épine dorsale Pas de cornes Pour un geste, un zeste de bonheur Chacun est prêt à tout ou... presque Pour un test un jeu des 7 erreurs Chacun est prêt à tout ou... presque Rimbaud sans caporal Langueurs monotones Je dérive en aval Dans les flots d'alcool Tu n'es qu'un animal Tu n'es rien qu'un homme Ca n'a rien d'anormal Ca m'étonne Ma Bouche Ma bouche en coeur Ne regarde pas l'heure Elle avale ta trotteuse En cavale, baroudeuse Ma bouche fait mouche Ma bouche à peur Quand tu tardes au bonheur Elle s'affale boudeuse Sur un mal (mâle) d'amoureuse Ma bouche te touche Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ta fièvre... Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ta fièvre... Ma bouche folle Prend le large, t'affole Elle sait mettre le voile Sur son chant infernal Ma bouche te couche Ma bouche idole Paradis parabole Reprend son air pincé Si tu l'as évincée Ma bouche farouche Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ta fièvre... Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ta fièvre... Ma bouche fronce Ton cuir et t'annonce Sans cri, sans encombre Qu'il est temps que tu sombres Ma bouche t'accouche Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ta fièvre... Mes lèvres t'élèvent, t'élèvent, t'élèvent Mais lèvent, lèvent, lèvent, lèvent Ma bouche entière Pourrait gagner la guerre Ma bouche fière Pourrait bien te faire taire Ta fièvre... Une Plage Je suis une plage Abandonnée aux marins Dévêtus et en nage Ceux qui me laissent aux embruns Je suis une plage Où s'effondrent les amants Où s'écroulent des mariages Quand la marée les surprend Et ça fera tant de saisons Beaucoup de corps, beaucoup de casse Dis-moi les marques sur mon front Restent-elles quand la mer est basse? Je suis une plage Où s'élèvent des châteaux J'y aurais cru davantage S'ils n'avaient fini à l'eau Je suis une plage Où tu reviendras longtemps Couler des heures jamais sages Inonder tes cheveux blancs Et ça fera tant de saisons Beaucoup de corps, beaucoup de casse Dis-moi les marques sur mon front Restent-elles quand la mer est basse? A l'usure, je n'ai plus senti le vent Sa morsure, je l'ai mordue au sang... Ça fera combien de saisons Combien de corps mis à la casse? Tu vois les marques sur mon front N'ont rien de beau puisque tout passe J'étais une plage Où s'allongeaient des enfants Ça m'aurait plus davantage S'ils n'avaient fichu le camp. Faire Semblant Moi je ferai semblant d'avoir rien su Devant tout ceux qui n'ont rien vu Je ferai semblant devant les autres Pour qui la tromperie est une faute Je ferai semblant de te sourire Même si j'ai mal à en mourir Je ferai semblant de m'amuser Faut surtout pas que tu me vois pleurer Et on fera semblant d'être heureux On fera semblant d'être deux On fera semblant comme d'autres gens On fera semblant, évidemment Toi tu feras semblant d'avoir envie Encore de partager mon lit Tu feras semblant pour pas que ça change Puisque c'est moi que ça dérange Tu feras semblant de m'aimer un peu Mais je verrai bien au fond de tes yeux Tu fais semblant de dire que tu m'aimes Je sais bien, t'es plus le même Refrain: Et on fera semblant d'être heureux On fera semblant d'être deux On fera semblant comme d'autres gens On fera semblant Nous, on fera semblant même si on sait La confiance s'est perdue à jamais On fera semblant d'plus y penser On va quand même pas... se séparer On fera semblant, semblant Evidemment Ta Maladie Oh, tu auras de la fièvre Mes baisers sur tes lèvres Te feront défaillir Et tu croiras mourir Tes yeux seront brillants Tu oublieras le temps Je veux tout rendre flou Que tu y prennes goût Quand je gagne ton cou Oh, tu sauras la douleur Je viendrai en douceur Te réveiller en transe Privée de tes défenses Je jouerai l'indécise Entre malaise et crise Je serai lancinante Comme le mal en pente Que ta chute soit lente Ta maladie, ta maladie Je veux sa place dans ton lit Aux grands amours les grands ennuis Tu feras comme s Tu l'adorais, ta maladie Oh, je te porterai pâle Sur des lits à cheval Je t'aurai à l'usure Des pires températures Tu feras le malade Je ferai l'escalade Dans ta gorge serrée Je veux te condamner Et finir à tes pieds Ta maladie, ta maladie Je veux sa place dans ton lit Aux grands amours les grands ennuis Si la peste c'est moi Tu n'en reviendras pas Ta maladie, ta maladie, Je veux sa place dans ta vie Aux grands amours les grands problèmes Faudra bien que tu l'aimes Ta maladie, ta maladie Comment T'appelles-tu Ce Matin ? Parole de Comment T'appelles-tu Ce Matin?: Etait-il beau? Avait-il bu? Quel est ce dos? Suis-je encore nue? Où ai-je mis ma robe noire? Fait-il encore nuit? Il fait nuit Etait-il grand? Etait-il gris? Quel est son rang? Suis-je endormie? Je suis en équilibre sur la tranche Pourvu que, pourvu que Ma mémoire flanche... Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Tu peux m'attendre, je n'en sais rien Comment? Comment? Comment... sera le prochain? Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Tout était clair: rien ne me vient Comment? Comment? Comment... s'appellera demain? Etait-ce un homme? Serait-ce un drame? Si c'est en somme, Une autre femme? Etait-ce un piège? Suis-je en plein songe? Les draps sont beiges, lorsqu'on y plonge Tes yeux son mièvres, Non! Plutôt mauve C'était nos lèvres, dans la nuit fauve? Je suis en repérage entre mes hanches, Pardon mais, pardon mais, Ma mémoire penche... Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Tu peux m'attendre, je n'en sais rien Comment? Comment? Comment... sera le prochain? Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Tout était clair: rien ne me vient! Comment? Comment? Comment... s'appellera demain? Comment? Comment? Comment... s'appellera demain? Comment? Comment s'appelle-t-il ce matin? Patrice ou Marc? Je n'en sais rien Comment? Comment? Comment? Comment? Comment? Comment? Comment? Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Et si j'osais le nom d'emprunt? Comment? Comment? Comment... sera le prochain? Comment? Comment t'appelles-tu ce matin? Plus rien en moi ne s'en souviens! Comment? Comment? Comment... s'appellera demain? Mes Bas Je suis en bas, c'est un début. Vous êtes un beau salaud!, ou pire... Vous qui vous pensez au dessus, je suis en bas, mais c'est mentir. Je suis en bas, dans votre rue, sous la fenêtre au rideau crasse. Vous me voyez sans être vu, et c'est peut-être dégueulasse. Le drame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut, mes bas. Les femmes les femmes tout en haut défilent, mais ne s'arrêtent pas, ne s'arrêtent pas. Je suis en en bas et par-dessus des cordes tombent, et mes yeux fondent. Pendant que vous me mangez crue, j'ouvre mes lèvres; je suis blonde. Je suis en bas, je suis déçue; vous avez éteint la veilleuse. La veilleuse. C'est une histoire irrésolue, et vous me traitez d'allumeuse. Le rame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut, mes bas. Les femmes les femmes tout en haut défilent, mais ne s'arrêtent pas, ne s'arrêtent pas. Le drame, le drame, c'est qu'ils se filent, tout en haut, mes bas. Les femmes les femmes tout en haut défilent, mais ne s'arrêtent pas, ça s'arrêtent là. Je suis en bas, vous avez bu. Vous êtes imbu, je suis complexe. Je suis en bas, vous êtes nu. Vous m'adorez, mais, ça me vexe. Moins De Toi Ici la vie est agréable La mer est belle en cette saison Je me promène sur le sable Je repeins un peu la maison Y a les soirées sur la terrasse A parler de tout et de rien Doucement je sens le temps qui passe Et je trouve que ça fait du bien Tu vois c'est comme par la passé Tout est toujours au même endroit Ici rien n'a vraiment changé A part qu'il y a moins de toi Tu vois J'ai un peu trop d'espace Tout est deux fois trop grand pour moi J'ai du mal à trouver ma place A la place où tu n'es pas Maintenant qu'il y a moins de toi Maintenant qu'il y a moins de toi La brise emporte les mots qui blessent Et les brûlures de l'amour Je reprend goût à la paresse Et à la douceur des jours J'ai voulu éviter le pire J'ai dû renoncer au meilleur Aujourd'hui je me sens plus libre J'ai rien à perdre, je n'ai plus peur Tu vois c'est comme par la passé Tout est toujours au même endroit Ici rien n'a vraiment changé A part qu'il y a moins de toi Tu vois J'ai un peu trop d'espace Tout est deux fois trop grand pour moi J'ai du mal à trouver ma place A la place où tu n'es pas Maintenant qu'il y a moins de toi Maintenant qu'il y a moins de toi. Est-Ce Que Tu Le Sais? Quand je pense je pense à toi Si je danse, tu danses déjà Je te croise quelquefois Tu me toises même pas Qu'elle est lourde cette croix Je m'en mords encore les doigts Si je plane je reste en bas Quand je sors je meurs de froid Est-ce que tu le sais? Est-ce que tu le sens? Est-ce que tu le sais? Est-ce que tu le sens? Même à moitié saoul Sans toi en dessous Je suis moitié moi Quand je parle je parle bas Si je marche c'est un faux pas Quand je prie je prie pour toi Si je crie je crie pourquoi? Quand je sais je ne dis pas Quand je brûle je ne brille pas Si l'on ne meurt que deux fois La première est loin déjà Est-ce que tu le sais? Est-ce que tu le sens? Est-ce que tu le sais? Est-ce que tu le sens? Je ne suis plus saoul Juste à moitié fou Juste à moitié moi Je Te Dis Non Tu peux m'implorer Chaque jours à genoux Faire le passionné Jouer l'amoureux fou Tu peux tout jurer, tout faire pour me noyer Dans tes yeux profonds c'est décidé Je te dis non, avec plaisir Moi j'ai laissé tomber mes frayeurs C'est sans façon, c'est cent fois pire De simuler notre bonheur Je te ferme ma porte et mon cœur Sans concession je te dis non Oh... Tu peux m'expliquer Toutes ces filles faciles Tu m'as torturée Pour d'éphémères idylles Même si par faiblesse longtemps j'ai dit pardon A tes grandes promesses je répond non Je te dis non, avec plaisir Moi j'ai laissé tomber mes frayeurs C'est sans façon, c'est cent fois pire De simuler notre bonheur Je te ferme ma porte et mon cœur Sans concession je te dis non Tu peux m'inventer Les mots les plus subtils Pour m'apprivoiser Te rendre irrésistible Face a tes avances je resterai sans voix Mon indifférence te répondra Non pour de bon