Il Faut Sauver la Prélogie

Solah
Il Faut Sauver la Prélogie
Publié sur Scribay le 24/12/2015
Il Faut Sauver la Prélogie
À propos de l'auteur
J'ai toujours aimé que l'on me raconte des histoires. Films, romans, bandes dessinées
ou jeux vidéo, je m'en moque, tant que l'histoire qui m'est contée me plaît.
Aujourd'hui, jeune étudiant dans une école d'ingénieurs en informatique, je me
prends à aimer parler de ces histoires et, surtout, je rêve de raconter les miennes.
J'essaie d'écrire un roman qui, je l'espère, vous contera une histoire merveilleuse.
J'ai découvert Scribay un petit peu par hasard et il me semble être une place de
choix pour raconter des histoires, en découvrir de nouvelles, réfléchir, partager et
discuter de tout et de rien en tapant quelques mots sur un clavier. J'espère vous
retrouver autour de bons textes !
Mes œuvres littéraires préférées sont 1984, de George Orwell et Le Nom du Vent, de
Patrick Rothfuss. Je reconnais ne pas être un grand lecteur et consacrer beaucoup de
temps aux mangas et animes (Berserk, Full Metal Alchemist, Angel Beats!, etc.), aux
jeux vidéo (Metal Gear Solid, Pokémon, The Legend of Zelda, etc.), au cinéma (Blade
Runner, Le Vent se Lève, Apocalypse Now, etc.) et à la musique (en particulier du
métal extrême : We Butter the Bread with Butter, Estatic Fear, August Burns Red,
etc.).
À propos du texte
Imaginez quelqu'un qui essaierait de sauver la prélogie Star Wars. Eh bien, j'ai tenté
moi ! Attention, ce texte contient de la mauvaise fois et son auteur tient à préciser
qu'il aime bien la prélogie Star Wars. Sans rancune, George.
Licence
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l'attribuer à l'auteur en citant son nom.
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Il Faut Sauver la Prélogie
Il Faut Sauver la Prélogie
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je réussis à investir le corps d'Anakin
Skywalker dans L'Attaque des Clones. Une prouesse de la science que je ne saurais
vous expliquer avec des mots simples. Retenez simplement qu'à ce moment, je voyais
ce qu'Anakin voyait, en l'occurrence sa bien aimée Padmé. Je regardai de droite à
gauche et fut quelque peu déçu de constater que, même à l'intérieur du film, les
effets spéciaux numériques étaient à la ramasse et que Naboo, bah c'était pas
magnifique. Mais bon, cela ne changeait rien à ma mission. Je me dis alors :
« Me voilà enfin dans cette prélogie à la con, je vais pouvoir mettre fin à cette
romance niaise qui ne mène à rien. »
Je vous laisse le soin d'imaginer le rire quasi diabolique qui résonnait dans ma tête.
C'est ainsi qu'avec une détermination ardente, je tournais la tête vers Natalie
Portman pour la repousser et lui dire à quel point elle jouait mal la comédie, mais je
ne trouvai pas la force de le faire. Face à la beauté de l'actrice dans sa tenue
improbable, je ne pus me résoudre à lui dire ces mots si durs. Après tout, elle ne
jouait pas si mal la comédie, pas vrai ? Padmé Amidala était un personnage
attachant, non ? Et puis, aussi niaise soit cette union, c'était toujours moins irritant
que Jar Jar de la voir à l'écran. Et merde, j'étais célibataire aussi, donc je me suis
appliqué à faire ce qu'Anakin avait fait lui-même dans les films. Oui, j'ai été faible,
mais c'est humain, non ? Après tout, je pouvais toujours changer l'histoire, en ne
dérivant pas du côté obscur, nan ?
Eh bien, je dois reconnaître que les cauchemars d'Anakin étaient vraiment
horribles. Alors, ouais, j'ai fait le malin devant Samuel L. Jackson en lui montrant qui
était le BMF* pour réentendre le merveilleux "Unlimited Power" de Palpatoch et je
n'ai pu résister à l'envie de montrer que j'étais meilleur qu'Erwan McGregor. Et j'ai
perdu.
On se consolera en se disant qu'au moins, je n'ai pas brisé la continuité avec les
épisode IV, V et VI, pas vrai ?
* BMF, pour Bad Mother Fucker, en référence à Pulp Fiction, était effectivement
gravé sur le sabre violet de Mace Windu.
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