église saint-denis 49 245 0006 pontigné

Transcription

ÉGLISE SAINT-DENIS
49 245 0006
PONTIGNÉ
Maine-et-Loire
RAPPORT DE SONDAGE
Mickaël MONTAUDON
Opération n° 2008-114
Arrêté n° 247 du 5/06/2008
DRAC Pays-de-la-Loire
Service Régional de l’Archéologie
Octobre 2012
Service
d e l ’A r c h é o l o g i e
SOMMAIRE
1 - INTRODUCTION ......................................................................
11
2 – CADRE
GÉOGRAPHIQUE .............................................................
11
3 – CONTEXTE GÉOLOGIQUE ............................................................
13
4 – HISTORIQUE .........................................................................
13
5 – DÉROULEMENT
15
DE L’OPÉRATION ET CONTEXTE STRATIGRAPHIQUE ................
6 – ÉTUDE
DES SÉPULTURES DE
6.1
6.2
6.3
6.4
6.5
1
2
3
4
5
7 – LES
PONTIGNÉ .............................................
19
..................................................................
..................................................................
..................................................................
..................................................................
..................................................................
20
22
22
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PRATIQUES FUNÉRAIRES ........................................................
30
-
Ensemble
Ensemble
Ensemble
Ensemble
Ensemble
7.1 - Le défunt dans la tombe ..................................................
7.1.1 - L’orientation des sépultures .........................................
7.1.2 - La position des bras .................................................
7.1.3 - La présence de textile ...............................................
7.1.4 - Le mobilier dans la tombe ...........................................
7.2 - L’âge au décès des défunts ...............................................
7.3 - Le sexe des défunts ........................................................
7.4 - Les différents types de sépultures ......................................
8 – ÉTUDE
ANTHROPOMÉTRIQUE ET PALÉOPATHOLOGIQUE DES SÉPULTURES ..........
8.1 - Étude anthropométrique ..................................................
8.1.1 - Le sexe des défunts ..................................................
8.1.2 - L’âge des individus adultes ..........................................
8.1.3 - L’âge des individus immatures ......................................
8.2 - Étude de l’ensemble 3 ....................................................
8.3 - Étude dentaire .............................................................
8.4 - Étude pathologique ........................................................
8.4.1 - Les différentes pathologies observées ..............................
8.4.2 - Une mort brutale : le cas particulier de Pon 113 ...................
8.4.3 - Les caractères discrets ou épigénétiques ...........................
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9 – SYNTHÈSE ...........................................................................
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10 - BIBLIOGRAPHIE ....................................................................
51
11 - LISTE
54
DES FIGURES ET PHOTOS ...................................................
1
ANNEXES ................................................................................
55
DIAGRAMMES
..........................................................
57
.....................................................
60
..........................................................
61
................................................
70
STRATIGRAPHIQUES
INVENTAIRE
DES MINUTES DE TERRAIN
INVENTAIRE
DES PHOTOGRAPHIES
INVENTAIRE
DES UNITÉS STRATIGRAPHIQUES
INVENTAIRE
DES SÉPULTURES
..............................................................
78
ANALYSES CARBONE
14 .........................................................
142
RAPPORT
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FICHE SIGNALÉTIQUE
Localisation de l’opération
Région : Pays de la Loire
Département : Maine-et-Loire (49)
Commune(s) : Pontigné
N° INSEE des communes : 49 012
Coordonnées :
Ax : 421,075 m
Ay : 2 285,825 m
Cadastre :
Pontigné
Section/parcelles : domaine public
Propriétaire des terrains : Mairie de Pontigné
Identité de l’opération
Opération n° 2008- 114
Arrêté n° 247 du 05 juin 2008
Opérateur : Service archéologique départemental de Maine-et-Loire, arrêté n° 247 du 5 juin 2008
Nature : sondage programmé
Raison de l’intervention : Reprise des fondations du chevet de l’église.
Maître d’ouvrage des travaux : Mairie de Pontigné
Surface totale de l’emprise prescrite : 630 m2
Surface sondée : 41,1 m2
Intervenants
Prescription, contrôle scientifique : Nicole Lambert, SRA Pays-de-la-Loire 1, rue Stanislas Baudry – 44
035 Nantes
Maître d’ouvrage de l’opération archéologique : Service archéologique départemental de Maine-et-Loire
Responsable scientifique : Mickaël Montaudon
Intervenant technique : Société de restauration SARPA
Intervention de terrain : Mickaël Montaudon, Arnaud Remy, Jean-Yves Hunot
Rédaction du rapport : Mickaël Montaudon
Infographie : Mickaël Montaudon
Étude anthropologique et paléopathologique : Jean-Philippe Csajaghy
Organisme de rattachement : Service archéologique départemental de Maine-et-Loire
Date d’intervention : du 23 juin au 23 juillet 2008
Résultats
Chronologie : Moyen Âge
Vestiges immobiliers : Vestiges mobiliers : Sépultures
Problématique de la recherche : Sondage programmé sur emplacement de l’ancien cimetière
Principaux résultats de l’opération archéologique : Mise en évidence d’une forte densité de sépultures
au pied du chevet et notamment de plusieurs sépultures dites de catastrophes dont l’orientation est en
complet décalage avec celle de l’église.
Lieu de dépôt du mobilier archéologique : Dépôt archéologique départemental
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BILAN SCIENTIFIQUE
L’intervention de sondage programmé menée au pied des murs du chevet de l’église de Pontigné
à la fin de l’année 2007 avait révélé la présence d’un peu moins de 80 sépultures. Une modification du
projet architectural a conduit le service archéologique départemental de Maine-et-Loire à réaliser une
seconde campagne de sondages le long des murs de l’église. L’extension et l’élargissement de la zone de
fouille a permis de fouiller plus de 70 sépultures, portant le total d’inhumations étudiées à 144 individus.
Les premières observations réalisées en 2007 ont pu être confirmées, à savoir une très forte
concentration de sépultures, lesquelles sont très faiblement enfouies, vraisemblablement à cause d’un
décaissement lié aux premiers travaux de consolidation de l’église au XIXe siècle.
De nombreuses inhumations sont antérieures à la construction du chevet au début du XIIIe siècle.
Parmi celles-ci, on note l’existence de sépultures dites de catastrophe dont l’orientation des corps ne
correspond en rien à celui de l’édifice en élévation.
L’examen anthropologique a révélé une forte proportion d’immatures, image qui doit être nuancée
par la faiblesse de la fenêtre d’observation et par son emplacement particulier, le long des murs de
l’église, lieu d’élection généralement privilégié de sépultures pour les jeunes individus.
Les sépultures, concentrées sur une hauteur de 0,7 m, sont installées au sommet d’un remblai
d’une puissance de 1,3 m à la base duquel une sépulture fouillée atteste d’une phase d’inhumation
encore plus ancienne.
4
5
6
CONSEIL GÉNÉRAL
DÉPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE
SERVICE ARCHÉOLOGIQUE
PROJET DE SONDAGE PROGRAMMÉ
ÉGLISE SAINT-DENIS
49 245 0006.
PONTIGNÉ (49)
Propriétaire : commune de Pontigné
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Caractéristiques générales de l'opération
L’église Saint Denis de Pontigné (49) est classée sur la liste des Monuments
Historiques depuis 1862. D'importants travaux de confortement des parties hautes du chœur,
des bras du transept et de la nef sont en cours. G. Mester de Parajd, ACMH, qui assure la
maîtrise d'œuvre de la restauration en cours, a demandé que soit étendus les sondages de
reconnaissance réalisés en octobre 2007 afin de compléter les renseignements sur les niveaux
archéologiques conservés au chevet. Il souhaite connaître s’il y a présence de nouvelles
sépultures, leur densité et leur répartition, et les niveaux de sols archéologiques afin de mieux
définir l’impact d'éventuels confortements des maçonneries en fondation.
Contexte archéologique
Placé au centre d’une petite plaine agricole dévolue essentiellement à l’élevage, le
village de Pontigné est actuellement, au centre du Baugeois distant de moins de 2 km de
grands massifs forestiers, à 5 km au nord-est de Baugé et à 35 km d’Angers. Le site de
Pontigné présente des traces d’occupations anciennes dont témoignent un dolmen, deux
menhirs, d’un polissoir et de sépultures sous dalles. Quelques découvertes mentionnées dans
la Carte archéologique de la Gaule (Provost 1988) révèlent une occupation gallo-romaine sans
doute à proximité de l’église.
Si le nom de Pontigné est attesté au VIIIe siècle dans un diplôme confirmant des
possessions de l’abbaye de Marmoutier, il faut attendre la fin du XIIe siècle pour trouver la
première mention de l’église. La paroisse l’est quant à elle en 1287.
L’église paroissiale de Pontigné, placée sous le vocable de Saint-Denis, avec une nef à
vaisseau unique, un transept débordant ayant une abside orientée sur chacun des bras et un
chœur à chevet plat, présente un plan roman courant en Anjou. Le transept, voûté par un
berceau en plein cintre au nord et brisé au sud, est attribué par Jacques Mallet (1964 et 1984)
au second tiers du XIIe siècle. Les murs de la nef seraient repris dans la seconde moitié du
XIIe siècle, sur une base également romane, pour recevoir des voûtes ogivales bombées de
style gothique angevin. Le chœur, à chevet plat, est habituellement daté du début du XIIIe
siècle (Blomme 1998). L’absence de donnée textuelle relative à cette église de village avant
l’époque moderne rend les datations délicates (Port 1878 et 1989). Les désordres, constatés à
la fin du XVIIIe siècle, ont entraîné la mise en place, en 1704, de gros contreforts qui ont été
renforcés ultérieurement (vers 1860) par des tirants métalliques. L’église n’a pas fait l’objet,
jusqu’à ce jour, de restaurations importantes. Louis Magne (ACMH) a restauré les charpentes
de la nef à la fin du XIXe siècle (1896-1897). Vers 1920, il est envisagé de placer des poutres
en béton armé au niveau du chœur et de la première travée de la nef pour stabiliser le
monument. Ce travail n’a pas été réalisé.
Classée depuis 1862, l’église est surtout connue pour ses peintures murales des
époques romane et gothique (Davy 1999). De même, la charpente de la nef a été décrite au
sein des charpentes romanes dans l’étude sur l'évolution de la charpente en France que publia
en 1988 Marcel Le Port.
Objectifs scientifiques
Le but de cette étude est de mieux définir l’ancien cimetière installé autour du chevet
avant le transfert de ce dernier au XIXe siècle en périphérie du bourg actuel. Elle cherchera à
définir la densité de sépultures, leur chronologie ainsi que les niveaux d’apparition des
vestiges et tentera par ailleurs de caractériser les maçonneries du chevet.
8
Principes méthodologiques
L'intervention sur le terrain comportera les éléments suivants :
- la surveillance du décapage des niveaux superficiels réalisé au chevet par l'entreprise
Sarpa,
- les relevés en plan, rapportés au NGF, des différents vestiges mis au jour,
accompagnés de clichés photographiques généraux et de détail,
- la caractérisation des maçonneries et des sépultures éventuellement mises au jour,
- la réalisation de coupes stratigraphiques si leur intérêt se justifie.
Mise en œuvre de la phase de terrain
La phase de terrain sera assurée par trois archéologues du service archéologique
départemental dont M. Montaudon spécialiste de l'étude des sépultures.
Étude en laboratoire
La phase d'étude, qui se poursuivra après la libération du terrain, comprendra :
- le nettoyage, l'inventaire, l'étude, le conditionnement et l'entreposage du matériel
archéologique mis au jour,
- le traitement des archives de fouille, en particulier la remise au net des différents relevés,
- la réalisation d'un document final de synthèse selon les normes de contenu et de
présentation des rapports d'opérations archéologiques définies par l'arrêté du 27
septembre 2004, publié au J. O. du 14 octobre 2004. Il comprendra les résultats des
études de terrain. Le rapport sera remis en huit exemplaires, dont un non relié.
L'étude sera si besoin accompagnée d'analyses :
- analyse des mortiers (Service départemental d'archéologie de Maine-et-Loire),
- l’étude anthropologique sera réalisée ultérieurement par le docteur Jean-Philippe
Csajaghy
- les objets fragiles éventuellement mis au jour seront adressés pour stabilisation au
laboratoire Arc'Antique de Nantes et conservés dans une pièce spécialement aménagée
à cet effet dans les locaux du Service archéologique départemental.
Mobilier archéologique
Le mobilier archéologique provenant de l'intervention sera confié au Service
départemental d'archéologie de Maine-et-Loire, sous contrôle de l'État, le temps nécessaire à
la réalisation du document de synthèse (article 523-12 du Code du Patrimoine).
Les restaurations éventuelles d'objets demandées par l'aménageur, mais non
indispensables à l'étude, seront à sa charge.
Au terme de l'étude, le mobilier sera remis aux services de l'État.
Angers, le 19 mai 2008
9
10
1 - INTRODUCTION
Le Service archéologique départemental de Maine-et-Loire est intervenu sur le site de l’église
Saint-Denis de Pontigné une première fois en octobre 2007, à la demande de l’Architecte en chef des
Monuments historiques et en accord avec le Service régional de l’Archéologie des Pays-de-la-Loire,
dans le cadre d’un sondage programmé (Montaudon et Hunot 2009).
L’édifice a fait l’objet d’une restauration des charpentes et des couvertures mais les déséquilibres
déjà anciens de la voûte du chevet1 répercutés aux murs de celui-ci ont nécessité une reprise en sousœuvre des fondations. La première campagne de fouille avait pris la forme de sondages entre les
contreforts du chevet et d’un sondage le long du mur septentrional, dans les limites du décaissement
nécessaire à la mise en place de la future longrine de béton destinée à contreforter les poussées exercées
par la voûte du chevet.
Une modification de ce projet nous a conduits à intervenir lors d’une seconde opération, aux mois
de juin et juillet 2008. La zone de décaissement initiale a ainsi été élargie et prolongée au nord le long
du chœur. D’une manière générale, la cote maximale de profondeur des travaux a aussi été modifiée,
passant de 1 m par rapport au niveau du sol à 1,5 m.
Le total de sépultures fouillées est ainsi passé de 76 à 144, confirmant la forte concentration de
sépultures le long des murs du chevet gothique.
Le premier rapport ne dressait qu’un bilan de la première fouille en attente des résultats de la seconde
campagne d’investigations, notamment les analyses radiocarbone et l’étude paléoanthropologique
(Montaudon et Hunot 2009 : 11).
2 – CADRE
GÉOGRAPHIQUE
La commune de Pontigné est située à une quarantaine de kilomètres au nord-est d’Angers, à faible
distance de Baugé (5 km à l’ouest), non loin de la frontière entre Maine-et-Loire et Sarthe (fig. 1). Son
Fig. 1 : Extrait de la carte IGN à 1/250 000 – Localisation de la commune de Pontigné.
1 Dès 1704, l’état de l’édifice inquiète et conduit à la construction d’un retable monumental (1708) destiné à soutenir le doubleau
du chœur (G 2169 In Port 1996 : 256)
11
territoire, peu boisé et légèrement vallonné, est traversé au sud par la rivière Le Couasnon. Le village est
regroupé autour de son église qui marque le croisement de plusieurs routes qui d’ouest en est, rejoignent
Baugé, Le Lude et Noyant (fig. 2 et 3). Plusieurs petits hameaux et fermes émaillent le reste du territoire
essentiellement dévolu à la culture céréalière et à l’élevage.
Fig. 2 : Extrait de la carte à 1/25 000 de Baugé, IGN 1621 est (1988).
Fig. 3 : Extrait du cadastre
napoléonien levé en 1836,
feuille A3 du bourg (ADML,
3P4/255/4).
12
3 – CONTEXTE
GÉOLOGIQUE
Le village de Pontigné est situé sur la partie orientale du plateau baugeois qui culmine à une
altitude de 86 m NGF et dont la structure légèrement effondrée explique la conservation, sur les
formations du Crétacé supérieur, des meulières et calcaires lacustres bartoniens (ces derniers étant plus
particulièrement présents sous le secteur de l’église) ainsi que quelques témoins de faluns helvétiens
(fig. 4). Le Couasnon entame peu profondément le plateau.
Fig. 4 : Extrait de la carte géologique à 1/50 000 de Baugé, BRGM 424 (Brossé et al. 1978).
4 – HISTORIQUE
Les indices d’une fréquentation préhistorique sont nombreux (fig. 5). Vingt-deux haches polies
ont été trouvées sur le territoire de la commune et une grande dalle de pierre de 4 m de diamètre
recouvrant des ossements humains a été mise au jour au lieu-dit « Le Grand Trouvé »2. Deux sépultures
contenant chacune 7 squelettes ont aussi été mises en évidence à proximité. Les inventaires citent encore
la présence de 4 mégalithes parmi lesquels le dolmen de « La Pierre Couverte3 » (classé le 24 février 1901
et considéré comme un parfait représentant des dolmens de type angevin) qui a livré plusieurs ossements
humains ainsi que des fragments de poterie ; six haches polies ont aussi été retrouvées à proximité
(Gruet 2005 : 177). Les autres mégalithes connus sont le menhir dit de la « Grande Pierre4 » ou « Pierredu-Géant » situé non loin de l’église (400 m au sud-est sur la route de Chavaignes), le « Polissoir de La
Motte5 » (déplacé au pied du château de Baugé et orné de deux rainures et 3 cuvettes destinées à polir
les pierres et au pied duquel 8 haches polies avaient été découvertes) et enfin le « menhir de la Motte6 »
aujourd’hui détruit mais présent non loin du précédent (Gruet cité par Port 1996 : 257).
2 Entité archéologique n°49 245 0001
3 Entité archéologique n° 49 245 0002
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Fig. 5 : Carte des entités archéologiques enregistrées par le Service de la Carte archéologique.
Quelques découvertes mentionnées dans la Carte archéologique de la Gaule révèlent une
occupation gallo-romaine sans doute à proximité de l’église (Provost 1988 : 133).
Pontigné apparaît dans les textes dans un diplôme de Charlemagne (774 – Port 1996 : 256) sous
la forme Podentiniacus. La fondation de l’église n’y est pas mentionnée mais Pontigné est cité comme
faisant partie des possessions de Marmoutier. La construction du transept daterait des années 11401160, la nef lui succédant dans une campagne 20 ou 30 ans après (1170-1180) (Mallet 1964 : 199). Le
chœur, de plan rectangulaire, est quant à lui attribué au début du XIIIe siècle (Blomme 1998 : 262).
14
La construction du retable monumental en 1708 (op. cit.) n’a pas suffi à compenser les déséquilibres
de la voûte. En 1850, on hésite entre restauration et démolition pure et simple. La première solution
est finalement adoptée par le conseil municipal qui fait chaîner l’édifice (1853-1854) et restaurer la
charpente en 1897 (Blomme 1998 : 259).
5 – DÉROULEMENT
DE L’OPÉRATION ET CONTEXTE STRATIGRAPHIQUE
En 2007, la surface de fouille explorée s’élevait à un peu moins de 25 m², répartie entre les trois
contreforts du chevet et le long du chœur au nord (Montaudon et Hunot 2009). La modification du projet
de reprise en sous-œuvre des fondations a nécessité l’élargissement du sondage en avant des contreforts
tandis qu’au nord la tranchée a été poursuivie sur une plus grande longueur le long du chœur (fig. 6).
Finalement, la surface explorée est passée de 25 m² à 41 m².
Fig. 6 : Plan de l’église de Pontigné et
localisation des sondages autour du
chevet.
: vestiges d'un chevet mis au
jour lors de la réfection des
sols de l'église
chevet
nord
2007
2008
chevet
sud-est
0
chevet
nord-est
15 m
15
Initialement prévue à un mètre, la profondeur des tranchées a été augmentée d’une cinquantaine
de centimètres après modification du projet en 2008 ; nous sommes ainsi descendus jusqu’à la cote de
73,3 m NGF au sud du chevet. Le terrain étant marqué par un dénivelé, au nord du chœur le fond de
fouille a été atteint à la cote de 74,75 m NGF.
La dénomination des secteurs (« chevet sud-est », « chevet nord-est » et « chevet nord ») comme
les principes d’enregistrement adoptés en 2007 ont été repris pour la campagne de 2008.
Chaque sépulture a ainsi reçu un numéro sous la forme PON 01 à n auquel a pu aussi être associé,
quand cela fut possible, un numéro de fosse. Dans ces cas là, nous avons privilégié le terme « d’espace
funéraire » pour nous permettre avant tout d’isoler le mobilier et éventuellement les os surnuméraires dans
un contexte stratigraphique très difficile à lire. En effet, la concentration élevée de sépultures a conduit à
une telle homogénéisation du terrain que peu de limites réelles de fosses ont pu être suivies. Nous avons
dès lors préféré privilégier le numéro de sépulture et les relations stratigraphiques entre celles-ci à un
enregistrement plus classique sous forme d’unités stratigraphiques finalement imperceptibles (photo 1
et cf. annexes diagrammes stratigraphiques).
Photo 1 : Concentration de sépultures
en un espace restreint. Sépultures
Pon 42, 43, 44, 45 et 46 dans le
secteur chevet nord-est.
Chaque sépulture a donc bénéficié d’un enregistrement particulier sur une fiche renseignant
les éléments principaux comme l’orientation, la position de la tête, un descriptif général et un rappel
de la stratigraphie. Une seconde fiche basée sur les observations d’anthropologie de terrain complète
l’ensemble. Un plan d’ensemble à l’échelle 1/20 indiquant la posture générale du défunt et plusieurs
photos générales et de détail accompagnent cet enregistrement.
16
racines du tilleul
contreforts XIXe
0
sondage
SARPA
5m
Fig. 7 : Plan général des sépultures mises au
jour en 2007 et 2008. Les couleurs indiquent
les superpositions (la plus foncée étant la
plus basse) et en aucun cas une phase
d’inhumation.
17
Après deux campagnes de fouilles, ce sont 144 sépultures qui ont été mises au jour, fortement
concentrées autour de l’église, confirmant ainsi le fort attrait de ces zones au pied des murs (fig. 7).
Néanmoins, nous assistons à une densité d’inhumations encore plus élevée que ce que nous avons pu
observer d’ordinaire autour d’autres édifices angevins, autour de l’église de Saint-Pierre-en-Vaux par
exemple (Montaudon et al. 2002).
Les premières sépultures sont apparues à moins de quarante centimètres de la surface, directement
sous le pavage qui bordait les murs du chevet. Sans avoir pu le mettre en évidence de manière certaine,
tout porte à croire que les abords du chevet ont subi un décaissement, vraisemblablement lors de la
mise en place des puissants contreforts destinés à soutenir les murs et supprimant de fait une partie non
négligeable des inhumations médiévales et modernes (fig. 7 et 8).
S-O
N-E
pavés
US 19
US 25
74,50 m
NGF
(Pon 24)
(Pon 26)
contrefort
central
contrefort
sud
(Pon 05)
US 23
0
1m
: ossements humains
Fig. 8 : Coupe du cimetière relevée dans le sondage « chevet sud-est ».
La coupe relevée dans le sondage « chevet sud-est » montre ainsi les limites dans la lecture de la
stratigraphie auxquelles nous avons été confrontés (fig. 8). L’US 19 a ainsi été définie comme le niveau
renfermant la majorité des sépultures. Certaines limites ont pu être reconnues (ex : l’US 25) mais la
plupart du temps c’est la superposition ou le recoupement des sépultures entre elles qui nous a guidé
dans l’élaboration du diagramme stratigraphique.
À la base de cette couche, on retrouve un niveau argilo-sableux sensiblement identique (US 23)
mais avec un peu plus de moellons de roche locale et une couleur légèrement plus claire ; l’interface
entre les US 19 et 23 est de plus soulignée par une fine couche argileuse verte de 1 à 2 cm. Le remblai
23 constitue en fait la partie non touchée par la mise en place des inhumations du remblai environnant
l’église.
18
L’installation du remblai 23 scelle au moins quatre sépultures dont deux ont été datées par le
radiocarbone. La plus ancienne datation s’étale entre le VIIIe et le Xe siècle7 tandis que la plus récente
permet d’envisager un dépôt de la sépulture entre le Xe et le début du XIe siècle8. La construction du
chevet dans son état actuel, dont les fondations entament le remblai, est quant à elle attribuée au début
du XIIIe siècle.
Le décaissement, pour travaux, du chœur et du transept a permis l’observation d’au moins deux
états antérieurs à ce dernier : les vestiges d’un chevet plat (fig. 6), non daté, affleurent à la cote de
76,79 m NGF et un ressaut de fondation quant à lui attribué à l’église du début du XIIe siècle a été
observé dans le bras sud du transept, à la cote de 76,72 m NGF.
Il ne semble pas que l’on puisse rattacher les sépultures de l’ensemble 1 à l’un ou l’autre de ces
états, la plus haute des sépultures de cet ensemble (Pon 28) étant apparue à 74,17 m NGF, soit près
de 2,5 m sous les niveaux précédemment cités, bien au-delà des profondeurs de fosses généralement
enregistrées.
Nous privilégions, pour l’US 23, l’hypothèse d’un remblaiement des alentours de l’édifice, peut
être en lien avec l’une ou l’autre des constructions antérieures au début du XIIIe siècle, scellant une
première phase d’inhumations.
Ce nouvel élément mis en évidence lors de la seconde campagne de 2008, associé à la datation
au radiocarbone de 3 sépultures9, nous a amené à revoir la répartition des sépultures définie en 2007
(cf. infra). En effet, à l’issue de cette campagne de 2007, trois grands ensembles d’inhumations avaient
été définis, reposant sur la mise en évidence de deux orientations présidant à la mise en place des
sépultures et de l’étude des recoupements entre elles (Montaudon et Hunot 2009 : 17). La présence de
sépultures dites de catastrophe avait notamment constitué un élément décisif d’attribution à tel ou tel
autre groupe d’inhumations (ibid.).
Après réexamen des différentes données obtenues sur une surface plus significative et des datations
au radiocarbone, nous proposons une répartition des inhumations en cinq ensembles.
6 – ÉTUDE
DES SÉPULTURES DE
PONTIGNÉ
Aucun individu mis au jour au cours des campagnes 2007 et 2008 n’a été enseveli dans un
contenant caractéristique de type sarcophage en calcaire coquillier ou coffrage en schiste ardoisier,
contenants dont l’utilisation signe le plus souvent une époque. À Pontigné, l’extrême concentration
des sépultures a souvent eu pour conséquence la destruction plus ou moins prononcée des inhumations
antérieures, ce qui ne nous a pas permis de connaître le type de sépulture (63 cas indéterminés soit près
de 44% des cas étudiés). Les autres cas rencontrés sont répartis entre pleine terre (42 cas soit 29 %) et
contenant en matériaux périssables qu’ils soient cercueils ou coffrages en bois potentiels (39 cas soit
27 % des sépultures). La grande majorité des inhumations mises au jour a donc été pratiquée selon des
formes en affection tout au long du Moyen Âge et de l’Époque moderne, sans qu’il soit possible d’être
plus précis.
La distinction des ensembles de sépultures repose ainsi essentiellement sur la stratigraphie relative
de ces dernières tant la multiplicité des inhumations dans un espace concentré autour des murs du chevet
a abouti à l’homogénéisation du terrain. La mise en évidence de deux orientations présidant à la mise en
place des sépultures a constitué un élément majeur d’attribution des inhumations à tel ou tel ensemble.
7 La datation par le radiocarbone de la sépulture Pon 92 a livré une date calibrée comprise entre 724 et 938 ap. J.-C. Le maximum
de probabilités est quant à lui compris entre 775 et 895 ap. J.-C (Ly-15104) – cf. Annexes.
de probabilités est quant à lui compris entre 970 et 1025 ap. J.-C (Ly-15102) – cf. Annexes.
9 Pon 39, Pon 92 et Pon 144.
19
Ensemble
1
2
3-A
3-B
3-C
3
4
5
Total
Nombre de sépultures
fouillées en 2007
1
8
1
21
38
16
20
9
76
fouillées en 2008
3
4
0
0
29
29
14
18
68
fouillées
4
12
1
21
45
67
34
27
144
Tableau 1 : Composition des différents ensembles de sépultures.
6.1 - Ensemble 1
Seules inhumations sous la limite stratigraphique entre US 23 et US 19, les sépultures Pon 28,
92, 96 et 144 constituent en fait à elles quatre le premier groupe. Peu important numériquement, cet
ensemble témoigne néanmoins d’une zone funéraire en usage dans le courant du IXe siècle10. Le lieu de
culte auxquelles les inhumations ont pu être rattachées n’a laissé aucune trace visible, que ce soit dans
la surface explorée autour des murs de l’édifice ou dans les élévations de ce dernier.
Le remblaiement partiel ou total de cimetières est un phénomène plusieurs fois observé sur des
sites angevins comme à Bouchemaine (Montaudon et Prigent 2009 : 61) mais aussi plus éloignés comme
Vilarnau (Pasarius, Donat,Catafau (dir.) 2008 : 238). Les raisons invoquées sont souvent celles du
manque de place et de l’importance des recoupements des tombes anciennes lors de l’ensevelissement
de nouveaux individus. Toutefois, les exemples mentionnés sont sensiblement plus tardifs.
Pon 28
Pon 92
Pon 144
Pon 96
Fig. 9 : Plan des sépultures attribuées
à l’ensemble 1. Les couleurs indiquent
les superpositions (la plus foncée étant
la plus basse).
0
5m
de probabilités est quant à lui compris entre 775 et 895 ap. J.-C. (Ly-15104) – cf. Annexes.
20
racines du tilleul
0
Pon 22
Pon 24
Pon 20
Pon 21
5m
Pon 137
Pon 52
Pon 138
Pon 69
Pon 68
Pon 62
Pon 114
Pon 99
À Pontigné, il est difficile de se prononcer sur le manque de place étant donné la faible emprise
explorée. Par ailleurs, l’importance du remblai n’est absolument pas comparable avec ce qui a pu être
observé ailleurs et la date de sa mise en place est plus précoce que ces exemples alors qu’il s’agit plus
généralement d’un phénomène tardi-médiéval.
Fig. 10 : Plan des sépultures attribuées à l’ensemble 2. Les couleurs indiquent les superpositions
(la plus foncée étant la plus basse).
21
Les quatre individus ont tous été déposés sur le dos. Il s’agit de deux immatures dont les âges au
décès ont été estimés entre 12 et 15 ans pour Pon 28 et 6 et 8 ans pour Pon 96. Les deux autres sépultures
sont celles d’individus adultes : un homme (Pon 92) et un autre dont le sexe n’a pu être déterminé
(Pon 144). Ces derniers ont été inhumés en pleine terre tandis que pour Pon 96 l’hypothèse d’une
protection en matériaux périssables autour du corps peut être envisagée. Le type de sépulture utilisé pour
Pon 28 n’a pu être déterminé.
Ce groupe d’inhumations n’a été observé qu’entre le contrefort sud-est et le contrefort central du
chevet (fig. 9), ce qui s’explique uniquement par la profondeur atteinte plus importante dans ce secteur,
pour les nécessités des futurs travaux.
Les autres ensembles de sépultures sont situés au-dessus de l’interface argileuse soulignant la
limite entre US 23 et US 19.
6.2 - Ensemble 2
Douze inhumations ont été rassemblées dans l’ensemble 2. Il s’agit de sépultures dont l’orientation
est conforme à l’axe de l’édifice actuel et qui sont à la fois stratigraphiquement antérieures aux sépultures
de l’ensemble 3 dites de catastrophe mais aussi aux fondations du chevet gothique.
Ce groupe d’inhumations, antérieur à l’épisode de surmortalité du XIe siècle se distingue de celuici par l’orientation adoptée pour l’ensevelissement des individus. Effectivement l’axe du corps des
défunts de l’ensemble 2 est proche de l’axe actuel de l’édifice en élévation. Ces inhumations ne sont
cependant pas contemporaines de ce dernier car antérieures aux fondations du chevet.
Les individus classés dans l’ensemble 2 ont été inhumés après le début du XIe siècle ; il s’agit de
2 hommes et de 10 individus immatures dont l’âge varie de quelques mois après la naissance (Pon 138)
à une quinzaine d’années (Pon 20 et 21). Tous ont été déposés sur le dos et si la pleine terre comme
l’utilisation de coffrages en bois ou cercueils semblent avoir été des modes d’inhumation utilisés dans
les mêmes proportions, il faut cependant noter que trop nombreuses sont les sépultures perturbées et
incomplètes pour pouvoir être catégorique.
Ces sépultures sont réparties sur toute la surface de la fouille (fig. 10) sans qu’aucune zone de
regroupement particulier, notamment par âge, ne préside à l’organisation de cette phase d’utilisation du
cimetière.
6.3 - Ensemble 3
Soixante-sept sépultures composent cet ensemble qui se distingue du précédent par une orientation
divergente. Les inhumations sont toutes postérieures à celles de l’ensemble 2 et orientées avec un angle
variant de 10 à 65° par rapport à ces dernières (fig. 11). Les inhumations ont pu être fouillées sur
l’ensemble de la surface ouverte autour de l’église.
Ce groupe est lui-même divisé en trois sous-ensembles avec en particulier 21 sépultures (sousensemble 3-B – fig. 12), caractérisées par l’alignement des têtes ou des pieds des défunts (photo 2) et
le fait qu’elles ont été déposées simultanément dans des fosses ; les ossements se sont ainsi retrouvés
superposés sans provoquer la destruction ou la perturbation de l’inhumation voisine (photo 3). La
multiplicité de ce type de dépôts nous amène à les identifier comme significatives d’un épisode de
surmortalité brutale (Duday 2007). Bien que présentes dans les trois secteurs définis à la fouille, on note
une certaine concentration de ces fosses communes au nord-est du chevet.
Les autres sépultures de l’ensemble 3 sont isolées (souvent à cause de destructions postérieures
– sous-ensemble 3-A) ou ne forment ni dépôt simultané ni de rangée évidente (46 individus – sousensemble 3-C) (fig. 13).
22
racines du tilleul
5m
0
23
Fig. 12 : Plan des sépultures simultanées identifiées (sous-ensemble 3-B).
24
0
Pon 06
Pon 07
Pon 08
5m
Pon 19
Pon 18
Pon 17
Pon 55
Pon
57
Pon 40
Pon 36
Pon 49
Pon 32
Pon 44
Pon 37
Pon 56
Pon 39 Pon 38
Pon 43
Pon 42
Pon 64
racines du tilleul
Pon 63
Photo 2 : Sépultures Pon 37, 38, 39 et
Pon 40 dans le secteur chevet nord-est.
Photo 3 : Sépultures Pon 55, 56 et Pon 57
dans le secteur chevet nord-est.
25
Fig. 13 : Plan des sépultures attribuées aux sous-ensembles 3-A et 3-C. Les couleurs indiquent les superpositions
26
0
Pon 122
Pon 123
Pon 23
Pon 16
Pon 15
Pon 13
Pon 04
Pon 02
5m
Pon 14
Pon 50
Pon 48
Pon 127
Pon 60
Pon 47
racines du tilleul
Pon 142
Pon
106
Pon 110
Pon
101
Pon 113
Pon 79
Pon 97
Pon 76
Pon
119
Pon
105
Pon 112
Pon 100
Pon 107
Pon 108
Pon 111
Pon 74
Pon 103
Pon 140
Pon 61
Pon 139
Pon 73
Pon 65
Pon 72
Pon 77
Pon 115
Pon Pon
109 116
Pon 120
Pon 104
Pon 118
Pon 91
Pon 143
Sur le diagramme stratigraphique, le sous ensemble 3-C apparaît comme strictement postérieur au
3-B (cf. annexe diagramme stratigraphique). Le sous-ensemble 3-A est constitué d’un unique individu
(Pon 60), seule sépulture d’un homme adulte dont on peut assurer l’antériorité à celles illustrant l’épisode
de surmortalité ayant frappé la communauté.
Quel que soit le sous-ensemble auquel appartiennent les sépultures, elles sont toutes déposées
sur le dos, la tête à l’ouest. D’ailleurs, il s’agit d’un ouest au sens strict, l’orientation des ces dernières
respectant à quelques degrés près un alignement des corps selon l’axe est-ouest, contrairement à l’église
dont l’axe principal dans son état actuel diverge de 40° vers l’est par rapport au nord géographique.
Les sépultures de l’ensemble 3 reprennent donc l’orientation qui présidait pour l’ensemble 1,
abandonné semble-t-il après le remblaiement et la mise en place des sépultures de l’ensemble 2. Les
inhumations de l’ensemble 3 sont antérieures aux fondations du chevet de l’église du XIIIe siècle. Une
datation radiocarbone11 permet d’envisager un épisode de surmortalité accrue frappant la communauté
dans un intervalle couvrant tout le XIe et le début du XIIe siècle, avec toutefois une plus grande probabilité
dans la première moitié du XIe siècle. Rappelons cependant que la simultanéité des dépôts n’a pu être
établie que pour les inhumations du sous-ensemble 3-B, seul groupe pour lequel nous avons obtenu des
datations absolues.
Les sépultures de ce sous-ensemble 3-B sont caractérisées par des dépôts de 2 ou 3 individus côte
à côte et alignés que ce soit au niveau des pieds ou de la tête. Les observations de terrain effectuées
sur ces 21 sépultures permettent de conclure à une mise en terre à même la fosse sans contenant. Il est
néanmoins apparu que les corps devaient être enveloppés dans du textile sans que l’on ait pu trancher
entre linceul non-serré ou vêtement. La position des membres supérieurs ne répond à aucune règle
stricte si l’on excepte celle habituellement observée sur d’autres sites médiévaux, à savoir les bras le
long du corps pour les immatures.
Les mêmes observations concernant les modalités de mise en terre ont pu être réalisées pour les
45 sépultures du sous-ensemble 3-C.
L’épisode de surmortalité a touché autant des individus immatures (10) que des individus matures
(11 dont 3 hommes), le sexe des autres inhumés n’ayant pu être déterminé. Sur les six regroupements
observés, l’association immature/mature a pu être mise en évidence quatre fois. Aussi nous privilégions
l’hypothèse d’une épidémie ayant décimé des groupes familiaux et non pas une tranche particulière de
la population, à l’image d’une maladie infantile endémique (cf. infra – 8-2).
Néanmoins cette hypothèse est nuancée par les observations anthropologiques du sous-ensemble
3-C. La prédominance des individus immatures y est nettement plus forte avec 38 immatures sur les 45
individus qui composent ce groupe. Dans ce cas, et si l’on envisage une relative contemporanéité entre
les sous-ensembles du groupe 3, la mise en cause d’une maladie infantile comme cause du décès est
évidemment envisageable.
6.4 - Ensemble 4
Les sépultures de l’ensemble 4 sont celles qui sont stratigraphiquement postérieures à celles
appartenant à l’ensemble 3. Au total, 34 individus composent ce groupe particulier qui se distingue de
plus du précédent par un nouveau changement d’orientation générale des sépultures (fig. 14). En effet,
à l’image de l’ensemble 2, l’axe du corps des défunts s’aligne plus ou moins parfaitement avec celui
de l’édifice en élévation. Plusieurs d’entre elles sont néanmoins recoupées par les fondations du chevet
attestant de ce changement de pratique avant l’érection des murs du bâtiment, soit avant le début du XIIIe
siècle, attitude qui restera celle adoptée pour les inhumations de la fin du Moyen Âge et de l’Époque
moderne.
11 La datation par le radiocarbone de la sépulture Pon 39 a livré une date calibrée comprise entre 997 et 1150 ap. J.-C. (Ly-15103)
– cf. Annexes.
27
28
0
Pon 01 Pon 05
Pon 09
Pon 12
Pon 03
5m
Pon 41
Pon 51
Pon
33
Pon
46
Pon 129
Pon 58
Pon 59
Pon 45
Pon 124
Pon Pon
34 29
Pon
129
Pon 31
Pon 30
Pon 11
racines du tilleul
Pon 66
Pon 70
Pon 67
Pon 78
Pon 89
Pon 82
Pon 88
Pon 80
Pon 81
Pon 86
Pon 84
Pon 93
Pon 102
Pon 87
29
0
Pon 26
Pon 25
Pon 10
Pon 27
Pon 121
5m
Pon 136
Pon
134
Pon
131
Pon 53
Pon 54
Pon 133
Pon 132
Pon 126
Pon 130
Pon 128
Pon 135
Pon 35
Pon 90
Pon 141
Pon 75
Pon 95
racines du tilleul
Pon 71
Pon 85
Pon 117
Pon 83
Pon 98 Pon 94
Si les inhumations sont présentes sur toute la surface explorée, on constate néanmoins deux
concentrations particulières au nord-est du chevet et au nord du contrefort flanquant le mur septentrional
du chevet.
À l’image des observations déjà réalisées pour les ensembles précédents, les individus immatures
représentent la large majorité de la population inhumée de ce groupe (30 sépultures soit 88 %) ; le
spectre des âges couvrant uniformément toutes les classes.
La présence d’individus adultes dans ce groupe ne diffère pas de ce qui a pu être observé pour
les groupes précédents. Parmi ceux-ci, seul un homme adulte a pu être clairement identifié (Pon 51). Le
sexe comme l’âge au décès n’a pu être déterminé pour les trois autres sépultures.
La composition de ce groupe, sans le phénomène de surmortalité brutale observé pour le sousensemble 3-B, nous amène à le considérer comme tout à fait représentatif de la gestion du secteur d’un
cimetière au pied des murs de l’église de la fin du Moyen Âge et de l’Époque moderne ; à savoir une plus
forte concentration des immatures auprès des murs de l’église, sans exclusion radicale des individus plus
âgés. Cette observation est notamment valable pour les deux concentrations de sépultures remarquées
au sein de cet ensemble.
La multiplication des inhumations ne nous a permis d’identifier avec certitude le type de sépultures
que pour 19 d’entre elles. On ne note aucune corrélation entre mode d’inhumation et âge. Enfin à
proportion presque égale (11 contre 8), l’ensevelissement en pleine terre et le contenant en matériaux
périssables ont été utilisés pour les sépultures.
6.5 - Ensemble 5
Plusieurs inhumations ne peuvent être datées. Elles sont regroupées pour des raisons d’ordre
pratique dans un ensemble qui ne peut être considéré qu’à titre informatif. Les données en seront livrées
dans les différents tableaux mais ne sauraient entrer dans les différentes conclusions.
Ainsi, 27 sépultures dont l’orientation est pourtant concordante avec celle de l’église en élévation
ne peuvent être ni rattachées à l’ensemble 2 ni à l’ensemble 4. En effet, il n’a pas été possible sur
le terrain de définir si elles étaient antérieures ou postérieures à celles de l’ensemble 3 (cf. annexe
diagramme stratigraphique) ; ces inhumations peuvent donc tout à fait dater du Haut Moyen Âge comme
de la fin de l’Époque moderne ; aucune n’est cependant antérieure à l’US 23 qui sépare le premier
ensemble défini du deuxième. Elles sont présentes sur l’ensemble de la surface fouillée (fig. 15).
À l’image des autres groupes de sépultures, on note parmi celles-ci une forte proportion d’individus
immatures (21) mais aussi quelques adultes (6). Le taux d’indétermination du type de sépulture est aussi
élevé (15 cas soit 55,6 %) mais l’emploi d’un contenant en matériaux périssables y apparaît comme plus
prégnant avec dix cas retenus et notamment un cercueil clairement identifié comme tel (Pon 85). Deux
sépultures en pleine terre complètent ce panel des pratiques funéraires.
7 – LES
PRATIQUES FUNÉRAIRES
7.1 - Le défunt dans la tombe
7.1.1 - L’orientation des sépultures
La totalité des sépultures fouillées autour de l’église de Pontigné a été déposée sur le dos, la tête à
l’ouest comme requis par les dispositions liturgiques. L’orientation rituelle est ainsi respectée bien que
nous ayons observé une différence notable entre les différents ensembles.
Ainsi les sépultures des groupes 1, 2, 4 et 5 sont mises en place selon un axe que l’on peut qualifier
de parallèle à l’église tandis que celles composant l’ensemble 3 présentent une orientation formant un
angle variant de 10 à 65° par rapport à l’axe de cette dernière.
30
Cependant un tel désaxement revêt un caractère exceptionnel difficile à interpréter. Si d’ordinaire,
de légères variations peuvent être constatées, elles s’expliquent le plus souvent par l’éloignement des
inhumations par rapport à l’édifice de culte et par l’influence, bien que limitée, d’autres éléments
marquants du paysage (Fondrillon 1999 : 37).
L’examen des élévations actuelles de l’édifice n’a pas permis de détecter les témoins d’une
éventuelle construction antérieure dont l’axe serait à ce point en décalage avec les éléments aujourd’hui
connus des différents états de l’église. Cette divergence pourrait dès lors s’expliquer uniquement par
l’urgence qui a présidé à l’inhumation des individus.
Par ailleurs, sans que l’on puisse l’expliquer, il est intéressant de noter que c’est durant cette phase
« anormale » d’inhumation qu’est finalement adoptée la disposition la plus proche de celle préconisée
par la liturgie. En désaxant l’axe des sépultures, les fossoyeurs ont ainsi déposé les corps selon un axe
est-ouest bien plus proche que ce qui était pratiqué avant.
Le retour à une disposition plus en concordance avec l’édifice actuel ne peut pas être plus expliquée
que son abandon.
Au sein même de la tombe et concernant la tête du défunt en particulier, il n’est pas apparu à la
fouille que des dispositifs de calage aient été employés. De tels aménagements ne sont de toute façon
pas obligatoires et revêtent le plus souvent en Anjou un caractère exceptionnel, bien qu’une fouille sur
l’emprise du cimetière d’Aubigné-sur-Layon a quant à elle révélé l’emploi systématique de pierres
destinées à maintenir la tête du défunt droite (Montaudon 2008 a et b).
L’étude plus détaillée des sépultures en pleine terre, pour lesquelles nous avons pu observer
la position originelle de la tête au moment de l’inhumation (soit 14 cas sur les 42) a montré que la
mise en place du défunt face
tournée vers le ciel a certes
prédominé quel que soit
l’ensemble de sépultures
avec 8 cas au total, contre 4
cas de regard tourné vers la
gauche et finalement 2 vers
la droite.
La
faiblesse
du
nombre de cas observables
ne peut évidemment pas
servir à conclure à une règle
prégnante. Néanmoins, dans
le cas des fosses communes
lorsqu’une position a été
adoptée, elle l’a été pour
tous les défunts (Pon 55 et
56 à droite – photo 3, Pon 63
et Pon 64 à gauche – photo
4).
Photo 4 : Sépultures Pon 63 et Pon 64
dans le secteur chevet nord.
31
7.1.2 - La position des bras
Cette position offre une grande variabilité. Nous avons repris les quatre grandes catégories
généralement retenues, à savoir « mains sur la poitrine », « sur abdomen » « sur pubis » ou « le long du
corps » (Tardieu 1993 : 238).
Position des bras
poitrine
abdomen
pubis
Ensemble 1
Ensemble 2
1
1
2
1
6
4
11
1
1
1
3
Ensemble 3
Ensemble 4
Ensemble 5
Total
3-A
3-B
3-C
bras le long du
corps
2
3
14
9
10
38
indéterminée
Total
1
2
1
4
12
6
26
1
5
1
9
34
20
10
80
Tableau 2 : Les différentes positions des bras affectées par les défunts.
Si l’on excepte l’ensemble 1 dont on ne peut rien dire, l’étude de la position des bras montre que
chacun des ensembles est marqué par une relative diversité des pratiques. À Pontigné, comme ailleurs,
la position des bras ne peut être retenue comme marqueur chronologique (Alexandre-bidon 1993 : 192).
Néanmoins, l’examen du tableau 2 montre que deux positions semblent avoir été privilégiées : les avantbras repliés sur l’abdomen et les bras le long du corps. Concernant la première, c’est effectivement la
position que l’on a rencontrée le plus souvent sur d’autre sites angevins comme Saint-Pierre-en-Vaux,
Aubigné-sur-Layon ou encore Bouchemaine (Montaudon et al. 2002 : 24, Montaudon 2008-b : 26,
Montaudon, Prigent et al. 2009 : 45).
La position des bras le long du corps est dans 100 % observée pour des sépultures d’individus
immatures, dont les âges au décès varient de quelques mois à une quinzaine d’années. Si ce pourcentage
n’a pas forcément été égalé sur les autres sites angevins, il est généralement fort et confirme la corrélation
âge au décès/bras le long du corps (Tardieu 1993 : 238, Alexandre-Bidon 1998 : 111, Lorans 2006 : 302303).
C’est d’ailleurs la seule association possible, d’autres individus immatures comme matures ont
été déposés dans la tombe les bras repliés sur la poitrine (2 pour 1) ou mains sur le pubis (1 pour 1).
Aucune corrélation entre position des bras et contenant n’a été mise en évidence, ni même entre
position des bras et présence d’un élément textile.
Enfin, notons le cas particulier de Pon 50, seul individu dont la position des bras a été qualifiée de
mixte. Il s’agit d’un individu immature, classé dans le sous-ensemble 3-C, inhumé en pleine terre. Seule
la cage thoracique et la ceinture pelvienne du squelette était conservée mais on a pu observer que son
bras droit était le long du corps tandis que son avant-bras gauche était replié sur ce dernier.
7.1.3 - La présence de textile
Aucun élément de textile (linceul ou vêtement) n’a été conservé sur le site de Pontigné. La
détermination de l’utilisation d’enveloppe souple n’a reposé que sur les méthodes d’observation d’ordre
taphonomique et sur les quelques éléments de mobilier qui accompagnaient les défunts.
32
Ensemble
Textile
indéterminé
1
2
2
1
0
0
8
7
1
19
2
11
1
21
37
27
26
125
3
4
5
Total
3-A
3-B
3-C
8
Total par rapport
sépultures fouillées
4
12
59
1
21
45
34
27
67
144
Tableau 3 : La présence de textile dans les tombes
Un rapide examen du tableau précédent montre une relative faiblesse du nombre de tombes pour
lesquelles on peut assurer la présence de textile, ce qui s’explique évidemment par le nombre élevé de
cas de sépultures trop incomplètes pour livrer des informations et l’absence d’éléments permettant de
trancher quand les textiles et/ou le contenant n’exerçaient aucune contrainte.
À l’image des différents thèmes abordés préalablement, l’étude des sépultures de Pontigné révèle
que le vêtement ou le linceul serré a été utilisé pour tous les groupes de sépultures. La majorité des cas
a été enregistrée pour les ensembles 3-C et 4, validant ainsi les observations réalisées sur d’autres sites
angevins, à savoir une meilleure mise en évidence du textile pour le deuxième Moyen Âge et l’Époque
moderne.
Sur l’ensemble des sépultures pour lesquelles l’utilisation du textile est avérée, nous n’avons pu
trancher entre linceul et vêtement que pour trois d’entre elles. La sépulture Pon 72 (sous-ensemble 3-C)
a livré une boucle de ceinture en fer signant une inhumation habillée tandis que la sépulture Pon 120
(du même sous-ensemble) était caractérisée par la présence de multiples épingles dont la localisation le
long d’une ligne courant le long du thorax à droite jusqu’au pied droit signe plutôt le mode de fermeture
d’un linceul.
Pour les mêmes raisons, nous avons tranché en faveur du linceul pour la sépulture Pon 129
(ensemble 4), bien que les épingles soient dans ce cas réparties de part et d’autre du corps.
7.1.4 - Le mobilier dans la tombe
Si plusieurs tessons ont pu être retrouvés dans le remblai général du cimetière, nous devons
constater qu’aucune sépulture n’a livré de mobilier. La rareté du mobilier dans les tombes est
courante dans les cimetières médiévaux angevins mais elle est rarement synonyme d’absence totale et
l’observation, même anecdotique, de pots funéraires, certes plus fréquents en milieu urbain (Prigent,
Hunot 1996), a pu être effectuée sur d’autres sites ruraux angevins comme Saint-Pierre-en-Vaux ou
Bouchemaine (Montaudon et al. 2002 : 15-16; Montaudon, Prigent et al. 2009 :47).
Si l’absence de tels éléments peut se concevoir dans le cadre plus particulier d’une crise aïgue
de surmortalité (sous-ensemble 3-B) du fait d’une certaine urgence, nous sommes néanmoins obligés
de conclure qu’à Pontigné aucune des phases d’inhumation n’atteste de l’utilisation de céramiques
funéraires.
33
7.2 - L’âge au décès des défunts
Ensemble
1
2
3
3-A
3-B
3-C
4
5
Total
immature
2
9
0
10
49
38
31
21
111
mature
2
3
1
11
7
3
6
33
Total
4
12
18
1
21
45
34
27
67
144
Tableau 4 : Âge au décès des individus de Pontigné
Si l’on excepte la répartition des individus par classe d’âge de l’ensemble 1, les individus
immatures constituent la majorité des sépultures fouillées quel que soit le groupe envisagé. L’exiguïté
de la zone fouillée, concentrée le long des murs, explique vraisemblablement en grande partie cet état de
fait ces derniers ayant constitué durant tout le Moyen Âge une zone particulière d’inhumations des plus
jeunes individus de la communauté notamment par sa position dite sub stillicidio (Boisssavit-Camus,
Lorans 1996 : 50 ; Sapin 1996 : 76).
La présence d’individus plus âgés semble montrer qu’il n’a pas existé de zones exclusivement
réservée à l’inhumation des enfants. L’étude des différents ensembles n’a effectivement pas révélé de
concentrations particulières des individus selon la classe d’âge, excepté pour l’ensemble 5 pour lequel
cinq des six individus matures ont été fouillés au nord du large contrefort flanquant le chœur de l’église
(secteur « chevet nord »). Les incertitudes concernant la répartition des sépultures dans cet ensemble
(cf. supra) ne nous permettent pas de conclure à une évolution particulière du cimetière.
L’examen détaillé des sépultures multiples du sous-ensemble 3-B montre que l’épisode de
surmortalité a touché tout autant les jeunes individus (10) que les plus vieux (11). Les âges au décès,
quand ils ont pu être estimés, s’étalent sur une large palette de 6 à plus de 50 ans. Aucun des petits
groupes d’inhumations n’a concerné qu’une seule catégorie de population, excepté le groupe composé
des inhumations Pon 6, 7 et 8 qui étaient tous matures. Les autres groupes mêlaient les deux classes
d’âge, avec généralement un rapport de 2 pour 1 en faveur des individus matures.
7.3 - Le sexe des défunts
La détermination du sexe des défunts a pu être menée pour 16 individus parmi lesquels deux
individus immatures dont les caractéristiques physiques étaient suffisamment explicites pour pouvoir être
catégoriques12. Le tableau ci-dessous ne prend en compte que les individus matures, soit 14 sépultures
pour lesquelles les données étaient suffisantes.
12 Pon 139 et Pon 140, 2 individus masculins.
34
Ensemble
1
2
3-A
3-B
3-C
3
4
5
Total
féminin
1
1
masculin
1
3
1
3
8
4
1
13
indéterminé
1
8
10
2
3
5
19
Total
2
3
1
11
6
4
6
18
33
Tableau 5 : Sexe des individus matures de Pontigné
Sur l’ensemble du site, la détermination du sexe des défunts n’a pu être finalement effectuée
que pour 11 % des sépultures, ce qui s’explique par la forte proportion d’individus immatures et le
nombre élevé d’inhumations incomplètes (exiguïté de la zone de fouilles, destructions par événement
postérieur). Aucune étude de répartition n’a donc été envisagée du fait de ce trop faible pourcentage.
Néanmoins, un rapide examen des données obtenues montre la sous représentation des individus
féminin avec un seul individu, que l’on ne peut de plus pas dater puisqu’appartenant à l’ensemble 5.
Évidemment les facteurs limitant la portée de notre étude précédemment cités peuvent en partie
expliquer ce biais, tout comme les problèmes liés à la conservation différentielle des ossements.
L’hypothèse d’un recrutement particulier dans cette partie du cimetière, règle qui de plus aurait perduré,
ne peut cependant être exclue.
7.4 - Les différents types de sépultures
Ensemble
pleine terre
1
2
2
3
1
17
7
11
2
43
3
4
5
Total
3-A
3-B
3-C
25
matériaux
périssables
1
3
15
15
8
9
36
cercueil
indéterminé
Total
1
1
1
6
4
23
15
15
64
4
12
-
27
1
21
45
34
67
27
144
Tableau 6 : Les différents types de sépultures fouillés à Pontigné
Le tableau précédent montre qu’aucun type de sépulture ne signe une phase particulière
d’inhumations à Pontigné. Pour chaque ensemble concerné, on note un taux d’indétermination non
négligeable ce qui s’explique par un nombre important de sépultures incomplètes, recoupées par des
maçonneries ou des inhumations postérieures. Par ailleurs, contenants en bois (coffrages ou cercueils
avérés) et sépultures en pleine terre sont représentés à proportion presque égale. Cette observation
complète ainsi celles déjà effectuées sur d’autres sites angevins pour des périodes identiques : la
coexistence de plusieurs modes d’inhumations tout au long du Moyen Âge et de l’Époque moderne
(Prigent, Hunot 1996 (dir.), Montaudon et al. 2002 ; Montaudon, Prigent et al. 2009).
35
0
5m
racines du tilleul
alignement des fosses ?
Fig. 16 : Alignement des fosses des sépultures du sous-ensemble 3-B.
36
Le nombre de cercueils attestés est faible avec un seul cas. Cette sous représentation peut
s’expliquer par un certain nombre de cas pour lesquels nous avons préféré ne pas trancher avec contenant
en matériaux périssables, notamment parce qu’aucun clou n’a pu être retrouvé mais aussi parce que c’est
un mode d’inhumation adopté tardivement et progressivement, les effectifs dépassant les 50 % en Anjou
généralement seulement dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (Prigent, Hunot (dir.) 1996 : 73). Ce
seul cas de cercueil avéré est aussi le seul sujet pour lequel l’analyse anthropologique a conclu à un
individu de sexe féminin (Pon 85). C’est donc aussi le seul exemple pour lequel il y a association, sans
que cette dernière puisse être considérée comme une règle, entre type de sépulture et sexe du défunt.
Par ailleurs, aucune répartition selon le type de sépulture n’a présidé à la mise en place des
inhumations.
À ces conclusions, une nuance doit être apportée. L’épisode de surmortalité a généré une gestion
particulière des inhumations. À la nouvelle orientation qui a caractérisé leur mise en place (cf. supra),
s’est ajoutée la pratique quasi-exclusive de la sépulture en pleine terre en une fosse unique pour plusieurs
individus. Cette dernière a effectivement concerné 17 cas sur les 21 soit 81 % des individus de ce sousensemble. Les fossoyeurs ont ainsi ensevelis les défunts dans des fosses communes généralement par 3
(5 cas sur 7). La technique de la tranchée ne semble pas ici avoir été retenue comme elle a pu l’être sur
d’autres sites (Rigeade 2007 : 93). À la fouille et malgré les contraintes techniques et de lisibilité de la
stratigraphie, l’hypothèse qui nous semble la plus vraisemblable est celle de fosses alignées, au fur et à
mesure de l’ensevelissement des défunts ; les tombes fraîches devant être encore visibles et servant de
repère visuel aux fossoyeurs. (fig. 16).
8 – ÉTUDE ANTHROPOMÉTRIQUE
ET PALÉOPATHOLOGIQUE DES SÉPULTURES
(J.-P CSAJAGHY)
Au terme des deux campagnes d’investigations, ce sont 144 inhumations qui ont été fouillées. Les
sépultures étudiées sont essentiellement des immatures mais ce biais est en grande partie dû à l’exiguïté
de la fenêtre d’observation limitée aux abords immédiats des murs de l’église. Ce secteur ayant constitué,
au Moyen Âge notamment, une zone privilégiée pour l’ensevelissement des plus jeunes en vertu de
la tradition de l’inhumation sub stillicidio, il est tout à fait normal qu’ils constituent l’essentiel de la
population étudiée. Rappelons que cette étude porte donc sur 111 individus immatures pour 33 matures
(cf. tableau 4), soit, si l’on considère l’ensemble de la population étudiée, un ratio adulte/immature de
77% pour 23%.
8.1 - Étude anthropométrique
Elle relève des méthodes traditionnelles et fait notamment appel aux tables de Manouvrier pour
les adultes (Masset 1982, Schmitt 2002, Dutour et al. 2005, Schmitt 2005). Concernant cette première
classification, il faut mentionner que sur les 34 individus matures prélevés à la fouille, seuls 14 ont pu
bénéficier d’une détermination du sexe (soit 41 %) ; parmi ces individus, une seule femme pour 13
hommes.
Pour les immatures, l’utilisation de la table d’échographie actuelle utilisée en clinique, selon
Leroy et Bessis, permet l’approximation de l’âge des plus jeunes, en considérant que la croissance
des fœtus et des jeunes enfants d’aujourd’hui est superposable à celle de la population médiévale et
moderne. Ces résultats ont de plus été confrontés à ceux présentés dans la table de Stloukal (Stlouklal et
al. 1978). On comprendra dès lors qu’il s’agit d’une approximation et que l’erreur par de nombreux biais
n’est pas négligeable. L’estimation de l’âge au décès des individus immatures repose aussi largement sur
l’utilisation des tableaux d’apparition des dents présentés dans les tables d’Ubelaker (Ubelaker 1978).
37
8.1.1 - Le sexe des défunts
Le taux de détermination du sexe est faible avec seulement 16 cas résolus sur 144 (soit 11 %)
ce qui s’explique par le nombre évidemment important de sépultures incomplètes et surtout de la
grande proportion d’individus immatures. Deux individus immatures (Pon 139 et Pon 140) présentaient
néanmoins suffisamment de signes caractéristiques pour que l’on puisse se prononcer : il s’agit de deux
sujets masculins.
Une seule femme (Pon 85) a pu être identifiée (cf. supra - 7-3). Son âge n’a pu être cependant
estimé, la sépulture n’ayant pu être que partiellement fouillée (cf. annexes).
Les individus adultes masculins identifiés sont au nombre de 13, présents dans chacun des
ensembles chronologiques définis (cf. tableau 5). Rappelons que pour la population adulte, le taux
d’indétermination est de 58 % (19 cas non-résolus sur les 33).
8.1.2 - L’âge des individus adultes
L’estimation de l’âge n’a pu être donné que pour neuf individus adultes sur les 33, soit un peu
plus d’un quart seulement (27 %). Aussi il n’est pas question ici de proposer une quelconque analyse
paléodémographique largement biaisée par la vision altérée que représente l’échantillon qui nous est
parvenu, encore plus quand celui-ci se révèle numériquement faible (Séguy, Buchet (dir.) 2011 : 40).
8.1.3 - L’âge des individus immatures
Soixante-dix-huit immatures ont pu bénéficier d’une estimation de leur âge au moment du décès,
ce qui représente un pourcentage de 70 % de l’ensemble des sépultures des jeunes individus. La très
bonne conservation des dents a notamment constitué un élément majeur dans la réussite de cet exercice.
Néanmoins, un nombre non négligeable de squelettes n’ont pu bénéficier de cette estimation.
Classes
d’âge
00-01
01-04
05-09
10-14
15-19
Total
Ensemble 1 Ensemble 2 Ensemble 3
Sous-ensemble
3-B
1
1
1
2
3
2
2
1
1
2
6
6
Ensemble 4 Ensemble 5 Total
Sous-ensemble
3-C
5
8
11
3
2
29
5
5
8
3
1
22
4
3
5
1
13
15
17
30
10
6
78
Tableau 7 : Répartition selon les classes d’âges des individus immatures de Pontigné
L’examen du tableau 7 montre que toutes les classes d’âge sont présentes sur le site même si toutes
ne sont pas représentées pour chacun des ensembles (absence de la classe d’âge 00-01 pour le sousensemble 3-B). Les effectifs sont comparables quel que soit le groupe ou la classe d’âge envisagé, ce qui
tend à confirmer l’image d’un cimetière paroissial. On note cependant une forte proportion d’individus
décédés entre 5 et 9 ans puisqu’ils représentent près de 40 % de la population immature inhumée.
8.2 - Étude de l’ensemble 3
L’ensemble 3 se définit par un changement significatif de l’orientation des sépultures. Parmi
l’ensemble de ces dernières (67), un sous-ensemble spécifique (3-B) se détache, caractérisé par
l’inhumation simultanée de plusieurs individus. La contemporanéité de toutes les sépultures n’est
38
pas établie mais l’urgence qui semble avoir présidé à l’ensevelissement des défunts nous autorise à
considérer cependant cet épisode comme relativement bref.
Le groupe 3-B, dit de catastrophe, est représenté par 21 individus parmi lesquels on note la
présence de 11 adultes soit plus de la moitié du groupe. Aucun des âges aux décès de ces derniers n’a
pu être estimé. Quant aux immatures, cette estimation a pu être réalisée uniquement pour six d’entre eux
(cf. tableau 7). L’échantillon est donc faible mais montre qu’à côté d’une répartition harmonieuse des
classes d’âge, on note néanmoins l’absence d’enfants décédés avant 4 ans.
Les causes des décès ne sont apparemment pas d’ordre traumatique, aucun indice n’ayant pu
être décelé sur les os. Il faut néanmoins être prudent avec cette affirmation car la majeure partie des
squelettes des individus adultes étaient incomplets, et souvent il ne restait d’exploitable que les membres
inférieurs.
Une étude plus détaillée des individus inhumés simultanément s’impose pour essayer de
déterminer la cause des décès.
- Pon 6, Pon 7 et Pon 8 sont tous des individus matures, seul le premier est assurément un homme.
- Pon 17, Pon 18 et Pon 19 sont : pour le premier (Pon 17), un immature décédé entre 5 et 9 ans,
pour le second (Pon 18), un individu immature mais dont l’âge au décès n’a pu être estimé, et pour le
troisième (Pon 19), un adulte.
- Pon 32 et Pon 49 sont tous deux des individus immatures. Le premier est décédé entre 15 et
19 ans ; nous n’avons pu estimer l’âge du second.
- Pon 36, Pon 37, Pon 38, Pon 39 et Pon 40 composent la série la plus importante. Les deux
premiers sont des individus immatures dont l’âge n’a pu être déterminé, tout comme pour les trois
adultes suivants.
- Pon 42, Pon 43 et Pon 44 sont un individu immature décédé entre 5 et 9 ans et deux individus
matures dont un homme (Pon 43).
- Pon 55, Pon 56 et Pon 57 sont un immature décédé entre 10 et 14 ans, un homme adulte et
individu mature.
- Pon 63 et Pon 64 sont tous deux des individus immatures. Le premier est mort entre 10 et 14 ans
tandis que le second est décédé plus jeune, entre 5 et 9 ans.
De ce panorama, il ressort que chaque série associe des tranches d’âges différentes et que
l’association adulte/immature se vérifie dans quatre cas sur six. L’hypothèse d’une maladie infantile
épidémique décimant une tranche d’âge particulière ne se confirme pas non plus. Aussi, sur une
telle représentativité, l’hypothèse d’une intoxication telle une dysenterie, d’une maladie infectieuse
communautaire virale comme une grippe ou bien bactérienne comme une méningite à méningocoque
peut être envisagée. Dans ce cas, les regroupements adultes et immatures pourraient être d’ordre familial
mais l’étude des caractères discrets ne permet cependant pas d’étayer plus cette hypothèse.
Si l’on considère à présent l’ensemble des individus de l’ensemble 3, peut-on préciser la cause du
décès et expliquer un tel changement d’attitude dans la manière d’inhumer ?
Le groupe 3-A n’est finalement représenté que par un individu : un homme adulte.
Le groupe 3-C est composé quant à lui de 45 individus parmi lesquels 7 adultes dont au moins 4
hommes pour 38 jeunes. Vingt-neuf parmi ces derniers ont pu bénéficier d’une estimation de leur âge
(cf. tableau 7). Toutes les tranches d’âge sont concernées mais les classes 01-04 et 05-09 se distinguent
particulièrement, notamment la deuxième avec un effectif qui avoisine les 40 %. Le chiffre augmente
jusqu’à 83 % si l’on prend en compte l’ensemble des individus disparus avant 9 ans. En considérant ce
postulat, il n’est pas impossible qu’une maladie infantile ait influé pour la composition de ce groupe.
Une des causes les plus fréquentes pourrait être une scarlatine, générée par un streptocoque,
ou bien encore une méningo-encéphalite par méningocoque dont la contagiosité est redoutable. Ces
hypothèses probabilistes ne réfutent pas les autres causes comme la dysenterie, qui, à cette époque
restait un fléau.
39
D’autres maladies opportunistes peuvent également décimer une population sur une période de
l’année où les défenses immunitaires sont ralenties, par une réponse dépendante de l’état nutritionnel.
Il reste néanmoins difficile de définir exactement la cause des décès et même de savoir si les
sous-ensembles sont finalement strictement contemporains ou bien illustrent une plus longue période
d’inhumation marquée finalement par une orientation divergente qui ne s’expliquerait essentiellement
pas par la massivité des décès. Le sous-ensemble 2-B se caractérise par la simultanéité des dépôts mais
une répartition finalement harmonieuse des classes d’âge quand le sous-ensemble 3-C révèle une forte
représentativité des classes d’âge inférieurs à 9 ans. Néanmoins, chacun de ces groupes présente des
nuances (absence des plus jeunes pour le premier, présence d’adultes pour le second) ne nous autorisant
pas à trancher en faveur de telle ou telle autre épidémie.
Une autre cause peut alors être proposée, qui peut expliquer une représentation variée de la
population mais aussi une forte incidence sur la mortalité des plus jeunes, une épidémie de choléra.
Dans ce cas les plus jeunes sont évidemment les moins bien protégés mais les adultes restent concernés
bien qu’en moindre proportion.
8.3 - Étude dentaire
D’une manière générale, il apparaît que la population inhumée à Pontigné n’était pas dans un état
sanitaire satisfaisant. En effet, les caries dentaires qui restent un bon marqueur de l’état de santé sont
dans une proportion plus importante que sur les autres sites de référence angevins tels que Brissarthe,
Louresse-Rochemenier, l’abbaye de Fontevraud ou encore la collégiale Saint-Martin d’Angers.
Cette étude a distingué l’état dentaire des individus matures et immatures mais aussi l’état dentaire
par rapport au nombre total de dents examinées.
Photo 5 : Sépulture Pon 54, détail des caries. Vue antérolatérale gauche.
40
Photo 6 : Sépulture Pon 54, détail des caries. Vue palatine.
L’étude dentaire des individus adultes a permis la mise en évidence de 30 caries sur un total de
224 dents étudiées, soit un pourcentage de 13% de dents atteintes. Ces affections se retrouvent chez
8 adultes sur les 13 dont les crânes ont pu être étudiés, ce qui représente 61% de cet échantillon de la
population adulte. Cette observation doit de plus être nuancée par le cas particulier de Pon 51, individu
adulte classé dans l’ensemble 4 et qui à lui seul était porteur de 12 caries, soit près de la moitié du
nombre total de pathologies identifiées.
Concernant les individus immatures, ce sont 45 caries qui ont pu être comptabilisées sur un total
de 782 dents représentant ainsi un pourcentage de 5,7% des dents des individus de cette catégorie de
la population. La répartition des affections est cependant loin d’être homogène puisque sur 48 sujets
étudiés, 13 individus seulement étaient porteurs d’affection (soit 27 % de cette catégorie de population).
Par ailleurs, 3 parmi ces derniers présentent à eux seuls 30 caries soit les 2/3 des cas répertoriés.
Ainsi Pon 81 dont l’âge a pu être estimé entre 5 et 9 ans et Pon 113 décédé entre 10 et 14 ans sont
tous deux porteurs de 6 caries chacun. Pon 54, adolescent de plus de 15 ans, présente quant à lui un total
impressionnant de 18 caries (photos 5 et 6).
Par ailleurs, un certain nombre d’autres anomalies dentaires ont pu être repérées. Les individus
Pon 113 et Pon 139, adolescents du sous-ensemble 3-C, décédés entre 10 et 14 ans pour le premier et
entre 15 et 19 ans pour le second, présentent ainsi des usures linéaires sur les incisives supérieures.
Cette disposition n’est pas sans évoquer le travail d’érosion provoqué par le fil de lin chez des fileuses
(photo 7).
Enfin, l’individu Pon 143 présentait une malposition dentaire tandis que c’est un déchaussement
dentaire qui affectait Pon 120. Ces deux hommes adultes ont été eux aussi attribués au sous-ensemble
3-C.
41
Photo 7 : Sépulture Pon 139, usure linéaire sur les incisives supérieures.
Photo 8 : Synostose de deux des vertèbres dorsales de Pon 120. Vue latérale droite.
42
8.4 - Étude pathologique
8.4.1 - Les différentes pathologies observées
Lors de cette étude, plusieurs pathologies ont pu être enregistrées sur les différents squelettes de
Pontigné. Ces dernières ont surtout été mises en évidence sur les crânes et les éléments du rachis des
individus. Elles sont d’ordre traumatique ou pathologique.
Pon 43 présente ainsi un traumatisme frontal consolidé ; l’âge estimé de cet individu masculin à
sa mort est de plus de 50 ans. Il n’a pas été établi que ce coup ait provoqué son décès. L’individu était de
plus atteint d’ostéite. Cette même inflammation des tissus osseux a été diagnostiquée pour les individus
Pon 11 et Pon 51, deux individus matures classés dans l’ensemble 4. Le premier est mort entre 18 et
20 ans et le second était un homme de plus de 30 ans. Ce dernier, rappelons-le, était porteur d’un nombre
impressionnant de caries (cf. supra – 8.3).
Pon 72, individu masculin de plus de 40 ans classé dans l’ensemble 3-C, présentait les stigmates
d’une arthrose des extrémités et du rachis. Des indices d’arthrose sur la colonne vertébrale ont d’ailleurs
été mis en évidence à plusieurs autres reprises (8)13 sur le rachis des individus.
Cette pathologie est présente dans chacun des ensembles de sépultures définis, hormis le groupe 5.
Tous les individus atteints étaient des adultes dont les âges au décès sont compris entre 25 ans à plus de
50 ans. Sur les neuf cas mis en évidence, six étaient des hommes ; les trois autres cas sont indéterminés.
Plusieurs autres affections du rachis ont encore été mises en évidence. L’individu Pon 120, déjà
porteur d’arthrose sur la colonne vertébrale, présente de plus une synostose de deux de ses vertèbres
dorsales (photo 8).
Photo 9 : Sépulture Pon 56, tassement de la cinquième vertèbre lombaire. Vue latérale gauche.
13 Il s’agit des individus Pon 43, 60, 91, 102, 114, 120, 143 et 144.
43
Ce même individu souffrait de plus d’une coxarthrose, tout comme Pon 52, individu masculin
de l’ensemble 2 lui aussi mature mais dont l’âge au décès n’a pu être déterminé. L’étude de la colonne
vertébrale de ce dernier a montré un tassement de sa cinquième lombaire. Cette même pathologie a aussi
été repérée pour les individus Pon 51 et Pon 56 (individu masculin du sous ensemble 3-B – photo 9).
8.4.2 - Une mort brutale : le cas particulier de Pon 113
L’étude détaillée des ossements du squelette Pon 113 a permis de révéler plusieurs indices qui
pourraient témoigner d’une mort non naturelle. Il s’agit d’un individu immature décédé entre 10 et
14 ans, plus probablement vers 14. L’étude de son crâne révèle une forme dolycho-sphénoïdale ainsi
qu’une suture métopique (fig. 17-A).
L’os pariétal gauche est perforé par une brèche oblique supérieure de 35mm de long et 15 mm de
large (fig. 17-B) correspondant à la pénétration de haut en bas d’un objet en péri-mortem ayant entrainé
une perte de substance. Les bords de la lésion présentent des dépôts sédimentaires ; l’éclatement de
l’intérieur de la boîte crânienne montre des lésions pratiquées sur un os frais par élargissement des
lésions internes (fig 17-C). Une partie de l’éclisse osseuse interne a d’ailleurs pu être retrouvée dans
le sédiment infiltré dans le crâne. Ces différentes observations nous amènent donc à considérer que le
traumatisme crânien dont a été victime Pon 113 est bien à l’origine de sa mort.
A.
Fig. 17 : Crâne de Pon 113. A. Forme
dolycho-sphénoïdale (vue supérieure) ;
B. Impact sur l’os pariétal gauche (vue
externe) ; C. Impact sur l’os pariétal
gauche (vue interne).
B.
C.
44
8.4.3 - Les caractères discrets ou épigénétiques
L’étude paléopathologique des squelettes de Pontigné a permis la mise en évidence d’un certain
nombre de caractères discrets ou épigénitiques dont la liste est dressée ci-après.
L’observation du crâne de Pon 143 (individu masculin décédé entre 20 et 29 ans – sous-ensemble
3-C), a ainsi révélé la présence d’un os uncal (photo 10).
Photo 10 : Sépulture Pon 143,
os uncal sur la face arrière du
crâne.
Plusieurs autres caractères discrets ont été décelés sur différents crânes. Il s’agit de sutures
métopiques qui concernent les individus :
- Pon 73 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 5 et 9 ans – sous-ensemble 3-C),
- Pon 96 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 5 et 9 ans – ensemble 1),
- Pon 113 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 10 et 14 ans – sous-ensemble 3-C).
Il est intéressant de remarquer que ces caractères discrets n’ont été observés que sur de jeunes
sujets dont trois appartiennent à la même phase d’inhumations. Ils ne sont cependant pas inhumés à
proximité les uns des autres, ce qui ne nous permet pas d’entrevoir, a priori, un regroupement de type
familial.
Les mandibules de plusieurs squelettes sont caractérisées par la présence d’une fossette. Sont
ainsi marqués les individus :
- Pon 30 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 5 et 9 ans – ensemble 4),
- Pon 47 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 0 et 1 an – sous-ensemble 3-C),
- Pon 62 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 5 et 9 ans – ensemble 2 ; photo 11),
- Pon 130 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 0 et 1 an – ensemble 5),
- Pon 140 (individu immature dont l’âge peut être estimé entre 10 et 14 ans – sous-ensemble 3-C).
45
Photo 11 : Sépulture Pon 62, fossette
mandibulaire.
Si tous les groupes de sépultures sont représentés, force est de constater que les individus du
sous-ensemble 3-C sont ceux qui présentent le plus souvent cette anomalie (six cas sur neuf, soit 2/3 de
l’effectif). Par ailleurs, cette dernière n’a été détectée que sur des sujets immatures.
Enfin deux squelettes se distinguent par une taille plus petite que la moyenne. Pon 91, individu
mature du sous-ensemble 3-C, est un sujet de petite taille, bien qu’assurément adulte14. Pon 106, du
sous-ensemble 3-C, immature dont l’âge est compris entre 5 et 9 ans, présente des mensurations et des
caractéristiques qui évoquent un nanisme harmonieux.
De nombreux caractères discrets ou épigénétiques ont donc pu être observés sur les squelettes
de Pontigné et en grande majorité sur des immatures. Ce phénomène s’explique plus sûrement par la
localisation de la zone de fouille, au plus près des murs et donc par le très grand nombre d’individus
immatures par rapport aux matures (111 pour 33).
Les sépultures du sous-ensemble 3-C sont celles sur lesquelles le plus de caractères ont pu être
mis en évidence.
14 La taille du défunt est de 145 cm.
46
9 – SYNTHÈSE
Exécutée en deux campagnes successives, la fouille préalable à la consolidation du chevet de
l’église Saint-Denis de Pontigné a permis la mise au jour de 144 sépultures concentrées sur une surface
légèrement supérieure à 40 m², nombre non négligeable et qui témoigne de l’absolue nécessité du suivi
de ce type de travaux.
Ce total de sépultures constitue en lui-même un fait important puisqu’il fait de Pontigné un des
sites funéraires fouillés les plus importants en Anjou, notamment en milieu rural. Les autres opérations
comparables, comme l’église de Saint-Pierre-en Vaux ou le prieuré Saint-Augustin-Lès-Angers, n’ont
livré respectivement que 47 et 50 sépultures (Montaudon et al. 2002 ; Prigent à paraître). Les nécropoles
de Champtocé-sur Loire, Louresse-Rochemenier, Brissarthe et Bouchemaine ont permis quant à elles
l’étude respective de 30, 92, 62 et de 199 inhumations mais dont la chronologie ne dépasse pas la
moitié du second Moyen Âge (Prigent 1982 : 369, Hunot 2006, Lavigne 1992 ; Montaudon, Prigent et
al. 2009). Enfin les fouilles effectuées dans la collégiale Saint-Martin ou à l’abbaye de Fontevraud ont
certes livré des nombres conséquents d’inhumations (plusieurs centaines dans les deux cas) mais dans
un contexte urbain pour la première et conventuel pour la seconde.
Le site de Pontigné représente donc pour les futures études funéraires du département un point de
comparaison incontournable par la taille de son échantillon mais aussi la qualité de celui-ci. En effet,
les squelettes étaient parfaitement conservés et ont permis une étude paléanthropologique de qualité
notamment des individus immatures. À ce titre, Pontigné constitue pour l’Anjou le site sur lequel le plus
d’enfants ont pu être étudiés (111 contre 5 à Saint-Pierre-en-Vaux, 35 à Saint-Augustin-Lès-Angers et
39 à Louresse-Rochemenier).
Cette opération et ce type d’intervention n’en souffrent pas moins d’un certain nombre de limites
qu’il est nécessaire d’évoquer car elles biaisent forcément les observations et conclusions de nos études.
Le niveau du cimetière ayant été décaissé lors de l’installation des contreforts flanquant le chœur, une
partie non négligeable des sépultures les plus récentes ne nous sont donc pas parvenues. La disposition
même des travaux réalisés, en tranchée notamment au nord du chœur, ne nous a permis d’appréhender
que les inhumations les plus proches des murs. Une large partie de la surreprésentation des immatures
au sein de la population inhumée y trouve certainement là son explication du fait de la pratique sub
stillicido. Enfin la très forte concentration de sépultures en un espace restreint a fortement homogénéisé
le terrain encaissant les inhumations rendant imperceptibles les limites des fosses funéraires. Par
ailleurs, les recoupements et perturbations ont été nombreux et un nombre non négligeable de sépultures
n’a livré que quelques ossements. Malgré l’absence de mobilier datant dans les tombes ainsi que de
mode d’inhumation significatif d’une époque particulière, nous avons pu définir 5 groupes de sépultures
(fig.18).
L’ensemble 1 est constitué des seules sépultures situées sous la limite stratigraphique entre
l’US 23 et l’US 19. Une datation au radiocarbone de l’une des inhumations permet d’envisager qu’une
zone funéraire est en usage à Pontigné dans le courant du IXe siècle.
L’ensemble 2 correspond aux sépultures inhumées dans le remblai US 23 et qui sont antérieures
aux sépultures de l’ensemble 3 ainsi qu’aux fondations du chevet gothique. Elles se distinguent des
inhumations de cet ensemble 3 par une orientation générale parallèle à celle de l’édifice actuel. Ce sont
des sépultures mises en place entre le début du XIe et le début du XIIIe siècle.
L’ensemble 3 se distingue de tous les autres groupes par une orientation particulière des sépultures.
Elles ne sont effectivement pas alignées avec les murs en élévation de l’église. Une division de cet
ensemble en trois a de plus été réalisée. Plusieurs groupes d’individus ont incontestablement été inhumés
simultanément (sous-ensemble 3-B) et témoignent d’un épisode de surmortalité accrue. Un individu au
moins leur est antérieur (sous-ensemble 3-A) tandis que les autres leur sont postérieurs (sous-ensemble
3-C). Toutes ces sépultures sont antérieures aux fondations du chevet de l’église du début du XIIIe siècle.
S’il est impossible d’affirmer que toutes sont contemporaines, une datation radiocarbone effectuée sur
un des squelettes du sous-ensemble 3-B nous permet toutefois d’envisager qu’un pic de surmortalité
a touché la communauté entre le XIe et le début du XIIe siècle, et plus probablement dans la première
moitié du XIe siècle.
47
L’ensemble 4 comprend les sépultures postérieures à celles de l’ensemble 3 et dont l’orientation
est cohérente avec l’édifice en élévation. Les premières sont mises en place avant le début du XIIIe siècle
car recoupées par les fondations du chevet gothique.
L’ensemble 5, hétérogène, est constitué des sépultures qui ne répondent à aucun des critères
d’affectation retenus pour les autres. Ce sont des sépultures isolées qui n’ont pas été situées
stratigraphiquement, n’en recoupant aucune et n’étant elle-mêmes recoupées ni par une inhumation
postérieure ni par les fondations du chevet gothique
ĐŽŶƐƚƌƵĐƟŽŶĚƵ
ĐŚĞǀĞƚŐŽƚŚŝƋƵĞ
ensemble 5;ϮϳƐĠƉ͘Ϳ
ensemble 4;ϯϰƐĠƉ͘Ϳ
ensemble 3;ϲϳƐĠƉ͘Ϳ
ensemble 2;ϭϮƐĠƉ͘Ϳ
ensemble 1;ϰƐĠƉ͘Ϳ
VIIIe
IXe
Xe
XIe
XIIe
XIIIe
XIVe
XVe
Fig. 18 : Diagramme synoptique des sépultures de Pontigné.
Si la présence d’une église à Pontigné n’est pas spécifiquement attestée dans le diplôme de
Charlemagne (774 – Port 1996 : 256) et que les observations réalisées sur l’édifice ne permettent pas de
déceler les témoignages d’une construction avant le début du XIIe siècle, les sépultures de l’ensemble 1
attestent néanmoins de la présence d’un lieu d’inhumations en usage au XIe siècle et même peut-être dès
le premier quart du VIIIe siècle15.
L’hypothèse d’une zone funéraire sans église associée ou proche durant le premier Moyen Âge
à Pontigné est tout à fait envisageable. La présence d’une communauté implique forcément un habitat
mais aussi le décès à un moment donné de ses membres mais pas forcément un établissement religieux.
Ce n’est que dans le courant du XIIe siècle que se formalise la relation nécessaire entre église et cimetière
(Lauwers 2005 : 117). Au contraire, c’est même le plus souvent la zone funéraire qui tient lieu de point
de fixation de l’habitat et de l’édifice religieux (Ibid.: 25-26).
Le recrutement funéraire est à l’image de celui de nombreuses églises paroissiales et ce, quel que
soit l’ensemble de sépultures envisagé. Adultes et immatures sont inhumés sans distinction particulière
et même dans des fosses communes lorsque survient un épisode de surmortalité (sous-ensemble 3-B
notamment). Certes ces derniers sont largement majoritaires (110 sépultures fouillées contre 34) mais
nous expliquons ce déséquilibre par la localisation des travaux limités au pied des murs. Avant la
relative généralisation des cimetières réservés aux enfants, phénomène qui se développe à partir de la
15 Rappelons que la datation par le radiocarbone de la sépulture Pon 92 a livré une date calibrée comprise entre 724 et 938 ap. J.-C.
Le maximum de probabilités est quant à lui compris entre 775 et 895 ap. J.-C (Ly-15104) – cf. Annexes
48
fin du Moyen Âge et du début de l’Époque moderne, les plus jeunes étaient inhumés au plus près de
l’édifice en vertu de la tradition de l’inhumation sub stillicidio (Boissavit-Camus, Lorans 1996 : 50).
Les retrouver en si grand nombre à Pontigné n’a donc pas été étonnant. En revanche, il faut noter la
sous représentation des femmes (1 seule détermination assurée) qui ne concorde pas avec l’image d’un
recrutement paroissial. L’exigüité de la zone fouillée, les nombreuses sépultures incomplètes ou encore
la conservation différentielle des ossements peuvent bien sûr en partie expliquer cet état de fait.
L’étude des pratiques funéraires n’a révélé aucune évolution particulière. Inhumations en pleine
terre ou contenants en bois (coffrages ou cercueils avérés) coexistent sans prédominance ou disparition
d’un type au profit de l’autre et les formes classiquement rencontrées en Anjou jusqu’aux IXe-Xe
siècles, comme les sarcophages en calcaire coquillier ou les coffrages en schiste ardoisier, n’ont pas été
observées, notamment pour les sépultures de l’ensemble 1. L’étude de la position des bras se conclut
par le même constat : chacune des positions « traditionnelles » a pu être observée et la seule règle qui
s’impose concerne les individus immatures dont les bras sont disposés le long du corps.
Par ailleurs, les défunts ont été inhumés sans mobilier mais ont pu être vêtus ou enveloppés dans
un linceul serré.
Finalement, le site de Saint-Denis de Pontigné ne se distingue pas spécialement des autres
sites funéraires régionaux. La variété des modes d’inhumation, la position des défunts dans la tombe,
la présence de textile et la rareté du mobilier constituent effectivement les éléments communément
rencontrés dans les cimetières angevins. La mise en évidence d’un épisode soudain de surmortalité et
sa gestion par la communauté, sans amoindrir la portée des observations réalisées sur les autres groupes
de sépultures, a constitué une découverte d’importance. En effet, si l’attitude des angevins a pu être
renseignée au moment des grandes épidémies de peste de l’Époque moderne (Lebrun 1975 : 212-231),
ce n’est que d’après les sources écrites et pour des périodes plus tardives que celle que nous avons
rencontrée. À Pontigné, bien qu’il ne semble pas que ce soit une peste qui ait touché la population,
cette dernière a dû, entre le XIe et le début du XIIe siècle, faire face à une épidémie et gérer un ou
plusieurs pics de mortalité. Les défunts ont apparemment été ensevelis dans des fosses regroupant entre
2 et 5 individus, déposés sur le dos, et recouverts directement de terre sans qu’il ait été possible de
préciser s’ils étaient vêtus. L’absence d’éléments de vêtements ou d’épingles, comme de mobilier, a
été notamment interprétée à Martigues (13) comme le témoignage d’un minimum de traitement des
corps (Tzortzis 2009 : 540). Toutefois, c’est également le cas ordinaire des inhumations médiévales
notamment en Val de Loire. La composition des groupes de défunts de Pontigné nous a amené à émettre
l’hypothèse d’une maladie décimant des groupes familiaux, groupes familiaux ensuite enterrés dans une
seule et même fosse commune. Si cette gestion ne revêt en elle-même pas de caractère étonnant, ces
choix étant souvent utilisés en d’autres lieux et époques (Rigeade 2007), elle se caractérise cependant
par un changement important de l’orientation générale des sépultures, tranchant radicalement entre ce
qui se pratiquait précédemment et ce qui se pratiquera par la suite. Rien dans les murs en élévation de
l’édifice ne tend à prouver que ce dernier a subit une modification telle qu’elle ait influencé la disposition
du cimetière lui attenant. Par conséquent, tout porte à croire que ce changement d’orientation n’est
finalement dû qu’à l’épidémie elle-même et à l’urgence d’inhumer sans que l’on puisse expliquer ce qui
l’a motivé.
Les fouilles menées à Issoudun (Rigeade 2007 : 49) ont permis l’étude d’un ensemble de sépultures
touchées par une crise épidémique. Cet exemple est beaucoup plus tardif (fin XVIIe – début du XVIIIe
siècle) que celui de Pontigné et n’a pas révélé le même type de gestion. Quatorze sépultures multiples
témoignent d’au moins deux épisodes successifs de surmortalité avec en moyenne seize corps par fosse.
Ces dernières présentent des dimensions standardisées et un souci de rationalisation de l’espace avec
des défunts déposés tête-bêche. Ces dispositions ont aussi été adoptées à Martigues ou au Lazaretto à
Venise (Rigeade : 40 et 47), cas eux-mêmes plus tardifs que Pontigné, pour lesquels la population a aussi
dû faire face à des épidémies massives et violentes de peste. Enfin, à Lambesc (Bizot et al. 2005), la
population confrontée à cette dernière a mis en place un cimetière spécifiquement dédié aux sépultures
des pestiférés en lien direct avec l’hôpital qui les recevait. Les fosses y ont été creusées à l’avance et
le recours à l’inhumation multiple n’a été employé que quand il y avait une accélération du rythme des
décès.
49
Ces divers exemples, bien que plus tardifs et pour plusieurs d’entre eux liés à des épisodes de
peste avérés, illustrent bien l’apport de la fouille de Pontigné. Elle constitue un exemple plus précoce
du milieu du Moyen Âge et montre comment une communauté a pu répondre à une augmentation du
nombre de décès qui, sans être massif, a amené les fossoyeurs à modifier leurs habitudes.
L’étude anthropologique et paléopathologique s’est appuyée sur la très bonne conservation des
squelettes et notamment la préservation remarquable des dents et appareils mandibulaires des individus
immatures. Ces derniers constituent la majorité des individus étudiés et toutes les classes d’âge sont
également représentées quel que soit l’ensemble de sépultures envisagé. Si l’on n’a pas mis en évidence
d’exclusion d’une catégorie d’individus en fonction de l’âge, la question reste en suspens concernant
le sexe. Sur la trentaine d’adultes fouillée, une seule sépulture s’est révélée être une femme. L’exigüité
de la zone de fouille biaise forcément la vision que l’on peut avoir du cimetière mais ne peut expliquer
à elle seule ce déséquilibre. Par ailleurs, la bonne conservation des ossements, si justement louée lors
de l’étude des immatures, ne peut être retenue pour expliquer cette sous représentation. Dès lors, il faut
peut-être envisager une relative exclusion des femmes de cette partie du cimetière.
L’étude paléopathologique n’a pas permis de déterminer avec certitude les causes du pic de
surmortalité mais nous autorise cependant à écarter l’hypothèse d’un épisode violent de type conflit ;
la composition des groupes de sépultures et l’absence de marques traumatiques sur les ossements nous
amenant plutôt à nous orienter vers une maladie infectieuse.
Les différentes pathologies et caractères épigénétiques répertoriés ne dénotent pas de ce que l’on
rencontre habituellement sur les autres sites angevins. L’observation de caries, mises en évidence lors de
l’étude dentaire, a notamment pu être effectuée, même si sur le site Bouchemaine elles sont en nombre
plus important (Montaudon, Prigent et al. 2009 : 72). Des cas d’arthrose ont aussi été détectés sur les
squelettes de Pontigné comme à Bouchemaine (ibid.) et Louresse-Rochemenier (Hunot 2006).
La fouille effectuée au pied des murs du chevet de l’église Saint-Denis de Pontigné s’est donc
révélée riche en enseignement et constitue indéniablement aujourd’hui un point de comparaison
important pour les études de sépultures en Anjou. Le nombre important de tombes fouillées (144 sur
à peine 40 m²) confirme l’attrait exercé au Moyen Âge de cette zone particulière du cimetière et donc
l’extrême importance que nous devons porter à tous travaux de restauration, de confortement ou de
drainage autour des églises.
La très bonne préservation des ossements a de plus permis une étude anthropologique importante
notamment en ce qui concerne les individus immatures jusqu’ici peu représentés sur les autres sites
(collégiale Saint-Martin d’Angers, îlot Saint-Joseph de Bouchemaine) ou alors trop dégradés (La
Chaussée à Louresse-Rochemenier).
La mise en évidence d’un épisode de surmortalité et sa gestion, pour la première fois observé en
Anjou, soulignent l’apport non négligeable de cette fouille aux études des pratiques funéraires.
50
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p. 167-242.
53
11 - LISTE
DES FIGURES ET PHOTOS
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
1 : Extrait de la carte IGN à 1/250 000 – Localisation de la commune de Pontigné.
2 : Extrait de la carte à 1/25 000 de Baugé, IGN 1621 est (1988).
3 : Extrait du cadastre napoléonien levé en 1836, feuille A3 du bourg (ADML, 3P4/255/4).
4 : Extrait de la carte géologique à 1/50 000 de Baugé, BRGM 424 (Brossé et al. 1978).
5 : Carte des entités archéologiques enregistrées par le Service de la Carte archéologique.
6 : Plan de l’église de Pontigné et localisation des sondages autour du chevet.
7 : Plan général des sépultures mises au jour en 2007 et 2008. Les couleurs indiquent les
superpositions (la plus foncée étant la plus basse) et en aucun cas une phase d’inhumation.
Fig. 8 : Coupe du cimetière relevée dans le sondage « chevet sud-est ».
Fig. 9 : Plan des sépultures attribuées à l’ensemble 1. Les couleurs indiquent les superpositions (la
plus foncée étant la plus basse).
Fig. 12 : Plan des sépultures simultanées identifiées (sous-ensemble 3-B).
Fig. 13 : Plan des sépultures attribuées aux sous-ensembles 3-A et 3-C. Les couleurs indiquent les
superpositions (la plus foncée étant la plus basse).
Fig. 16 : Alignement des fosses des sépultures du sous-ensemble 3-B.
Fig. 17 : Crâne de Pon 113. A. Forme dolycho-sphénoïdale (vue supérieure) ; B. Impact sur l’os
pariétal gauche (vue externe) ; C. Impact sur l’os pariétal gauche (vue interne).
Fig. 18 : Diagramme synoptique des sépultures de Pontigné.
Photo 1 : Concentration de sépultures en un espace restreint. Sépultures Pon 42, 43, 44, 45 et 46 dans
le secteur chevet nord-est.
Photo 2 : Sépultures Pon 37, 38, 39 et Pon 40 dans le secteur chevet nord-est.
Photo 3 : Sépultures Pon 55, 56 et Pon 57 dans le secteur chevet nord-est.
Photo 4 : Sépultures Pon 63 et Pon 64 dans le secteur chevet nord.
Photo 5 : Sépulture Pon 54, détail des caries. Vue antérolatérale gauche.
Photo 6 : Sépulture Pon 54, détail des caries. Vue palatine.
Photo 7 : Sépulture Pon 139, usure linéaire sur les incisives supérieures.
Photo 8 : Synostose de deux des vertèbres dorsales de Pon 120. Vue latérale droite.
Photo 9 : Sépulture Pon 56, tassement de la cinquième vertèbre lombaire. Vue latérale gauche.
Photo 10 : Sépulture Pon 143, os uncal sur la face arrière du crâne.
Photo 11 : Sépulture Pon 62, fossette mandibulaire.
54
ANNEXES
DIAGRAMMES
INVENTAIRE
INVENTAIRE
INVENTAIRE
STRATIGRAPHIQUES
DES PHOTOGRAPHIES
INVENTAIRE
RAPPORT
DES SÉPULTURES
ANALYSES CARBONE
55
14
56
DIAGRAMMES
STRATIGRAPHIQUES
1 - Diagramme stratigraphique des sépultures, secteur chevet sud-est.
2 - Diagramme stratigraphique des sépultures, secteur chevet nord-est.
3 - Diagramme stratigraphique des sépultures, secteur chevet nord.
En gris, les dépôts contemporains de sépultures avec à l’intérieur de certains l’ordre de
succession dans le dépôt.
Diagramme 1
CHEVET SUD-EST
US 28-A
US 28-B
US 18
PON 10
PON 25
PON 5
PON 3 PON 9 PON 12
PON 1
ENSEMBLES
4 et 5
PON 26
PON 27
PON 4
PON 122
PON 2
PON 23
PON 15
?
PON 13
PON 123
PON 16
sous-ensemble
3-C
ENSEMBLE 3
PON 6
PON 7
sous-ensemble
3-B
PON 8
sous-ensemble
3-A
PON 24
PON 21
PON 22
PON 20
ENSEMBLE 2
US 23
PON 92
PON 28
ENSEMBLE 1
PON 96
PON 144
57
58
PON 137
PON 17
PON 14
PON 19
US 18
PON 18
PON 48
PON 37
PON 39
PON 36
PON 38
PON 35
PON 11
PON 40
PON 52
PON 57
PON 56
PON 136
PON 131
PON 134
PON 54
PON 41
PON 55
US 28-B
PON 34
PON 49
PON 51
PON 32
PON 33
PON 29
PON 30
PON 31
CHEVET NORD-EST
PON 44
PON 138
PON 60
PON 45
PON 50
PON 46
PON 58
PON 59
US 28-C
PON 43
PON 42
PON 47
PON 127
PON 129
PON 125 PON 124
PON 133
PON 135
PON 132
PON 130
PON 126
PON 121
PON 53
sous-ensemble
3-A
sous-ensemble
3-B
sous-ensemble
3-C
PON 128
ENSEMBLE 2
ENSEMBLE 3
ENSEMBLES
4 et 5
Diagramme 2
59
PON 111
PON 68
PON 69
PON 72
PON 114
PON 63
PON 64
PON 73
PON 66
PON 67
PON 62
PON 76
PON 61
PON 65
PON 70
PON 99
PON 107
PON 110
PON 74
PON 71 PON 117
PON 106
PON 108
PON 75
US 44
PON 139
PON 140
PON 95
PON 103
PON 142
PON 141
PON 100
PON 85
PON 101
PON 115
PON 112
PON 90
CHEVET NORD
PON 91
PON 88
PON 143
PON 113
PON 119
PON 104
PON 105
PON 118
PON 116
PON 109
PON 102
PON 89
PON 120
PON 84
PON 86
PON 80
PON 81
PON 82
PON 83
PON 97
PON 79
PON 77
PON 78
US 51
PON 94
sous-ensemble
3-A
sous-ensemble
3-B
sous-ensemble
3-C
PON 98
PON 93
PON 87
ENSEMBLE 2
ENSEMBLE 3
ENSEMBLES
4 et 5
Diagramme 3
église Saint-Denis chevet sud-est
église Saint-Denis chevet nord-est
église Saint-Denis
église Saint-Denis
église Saint-Denis
église Saint-Denis
église Saint-Denis
église Saint-Denis
église Saint-Denis
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
2
3
4
5
6
7
8
60
9
10
11
12
13
14
15
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
Pontigné
secteur
1
SITE
commune
n°
troisième couche de sépultures
première couche de sépultures autour
du contrefort nord du chœur
deuxième couche de sépultures autour
troisième couche de sépultures autour
première et deuxième couche de
sépultures à l'est du contrefort nord du
chœur
relevé de détail de la sépulture PON 129
(US 63)
relevé des fondations du chevet
deuxième couche de sépultures
première couche de sépultures
coupe du cimetière
deuxième couche de sépultures
quatrième couche de sépultures
1/20
1/5
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
1/20
deuxième et troisième couche de
sépultures
1/20
échelle
désignation
A3
format
A3
A3
A3
juillet 2008
juillet 2008
juillet 2008
juillet 2008
juin 2008
juin 2008
octobre 2007
A3 calque
A3
A3
A3 calque
A3 calque
A3
A3
octobre 2007 A4 calque
octobre 2007
octobre 2007
octobre 2007
octobre 2007
date
M. Montaudon - A. Remy
J.-Y. Hunot
auteur
INVENTAIRE
Commune
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Site
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
Numéro de Sitenum Opération
Responsable
49 245 0006
2008-114 M. Montaudon
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
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49 245 0006
49 245 0006
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49 245 0006
49 245 0006
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49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
Secteur
chevet nord
chevet nord
chevet nord
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
non sectorisé
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet nord-est
chevet nord-est
num Cliché
PON-EGL-001
PON-EGL-002
PON-EGL-003
PON-EGL-004
PON-EGL-005
PON-EGL-006
PON-EGL-007
PON-EGL-008
PON-EGL-009
PON-EGL-010
PON-EGL-011
PON-EGL-012
PON-EGL-013
PON-EGL-014
PON-EGL-015
PON-EGL-016
PON-EGL-017
PON-EGL-018
PON-EGL-019
PON-EGL-020
PON-EGL-021
PON-EGL-022
PON-EGL-023
PON-EGL-024
PON-EGL-025
PON-EGL-026
PON-EGL-027
PON-EGL-028
PON-EGL-029
PON-EGL-030
PON-EGL-031
PON-EGL-032
PON-EGL-033
PON-EGL-034
PON-EGL-035
PON-EGL-036
PON-EGL-037
PON-EGL-038
PON-EGL-039
PON-EGL-040
PON-EGL-041
PON-EGL-042
PON-EGL-043
PON-EGL-044
PON-EGL-045
PON-EGL-046
PON-EGL-047
Désignation
contrefort nord-est
contrefort nord-est
contrefort nord-est
vue générale de la fouille
état final de la fouille
sépulture Pon 01, vue générale
sépulture Pon 01, détail
sépultures Pon 03 et Pon 04
sépultures Pon 06, Pon 07 et Pon 08
mots clés
construction
construction
construction
organisation de chantier
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
support
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
date
10/2007
10/2007
10/2007
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10/2007
10/2007
06/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
07/2008
10/2007
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10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
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10/2007
10/2007
10/2007
10/2007
Auteur cliché
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
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M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
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M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
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M. Montaudon
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M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
M. Montaudon
INVENTAIRE
DES PHOTOGRAPHIES
61
62
Commune
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Site
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
Responsable
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
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49 245 0006
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Secteur
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
num Cliché
PON-EGL-048
PON-EGL-049
PON-EGL-050
PON-EGL-051
PON-EGL-052
PON-EGL-053
PON-EGL-054
PON-EGL-055
PON-EGL-056
PON-EGL-057
PON-EGL-058
PON-EGL-059
PON-EGL-060
PON-EGL-061
PON-EGL-062
PON-EGL-063
PON-EGL-064
PON-EGL-065
PON-EGL-066
PON-EGL-067
PON-EGL-068
PON-EGL-069
PON-EGL-070
PON-EGL-071
PON-EGL-072
PON-EGL-073
PON-EGL-074
PON-EGL-075
PON-EGL-076
PON-EGL-077
PON-EGL-078
PON-EGL-079
PON-EGL-080
PON-EGL-081
PON-EGL-082
PON-EGL-083
PON-EGL-084
PON-EGL-085
PON-EGL-086
PON-EGL-087
PON-EGL-088
PON-EGL-089
PON-EGL-090
PON-EGL-091
PON-EGL-092
PON-EGL-093
PON-EGL-094
Désignation
sépulture Pon 25 (US), vue générale
sépulture Pon 25 (US), détail
sépulture Pon 25 (US), détail
sépultures Pon 37, Pon 38, Pon 39 et Pon 40
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
mots clés
support
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
date
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Secteur
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
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chevet nord-est
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chevet nord-est
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chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord-est
chevet nord
num Cliché
PON-EGL-330
PON-EGL-331
PON-EGL-332
PON-EGL-333
PON-EGL-334
PON-EGL-335
PON-EGL-336
PON-EGL-337
PON-EGL-338
PON-EGL-339
PON-EGL-340
PON-EGL-341
PON-EGL-342
PON-EGL-343
PON-EGL-344
PON-EGL-345
PON-EGL-346
PON-EGL-347
PON-EGL-348
PON-EGL-349
PON-EGL-350
PON-EGL-351
PON-EGL-352
PON-EGL-353
PON-EGL-354
PON-EGL-355
PON-EGL-356
PON-EGL-357
PON-EGL-358
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PON-EGL-360
PON-EGL-361
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PON-EGL-363
PON-EGL-364
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PON-EGL-366
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PON-EGL-368
PON-EGL-369
PON-EGL-370
PON-EGL-371
PON-EGL-372
PON-EGL-373
PON-EGL-374
PON-EGL-375
PON-EGL-376
Désignation
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
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funéraire
funéraire
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funéraire
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funéraire
funéraire
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funéraire
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mots clés
support
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
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numérique
numérique
numérique
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numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
date
07/2008
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07/2008
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Auteur cliché
M. Montaudon
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69
Commune
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Pontigné
Site
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
église saint-Denis
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Responsable
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
49 245 0006
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Secteur
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet sud-est
chevet nord
chevet nord
chevet nord
chevet nord
num Cliché
PON-EGL-377
PON-EGL-378
PON-EGL-379
PON-EGL-380
PON-EGL-381
PON-EGL-382
PON-EGL-383
PON-EGL-384
PON-EGL-385
PON-EGL-386
PON-EGL-387
PON-EGL-388
PON-EGL-389
PON-EGL-390
PON-EGL-391
PON-EGL-392
PON-EGL-393
PON-EGL-394
PON-EGL-395
PON-EGL-396
PON-EGL-397
PON-EGL-398
PON-EGL-399
PON-EGL-400
PON-EGL-401
PON-EGL-402
PON-EGL-403
Désignation
US 47
US 47
US 47
US 47
mots clés
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
funéraire
construction
construction
construction
construction
support
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
numérique
date
07/2008
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INVENTAIRE
1
US
Secteur : chevet sud-est
Antérieure à :
Postérieure à :
Équivalente à :
Descriptif : Niveau général trouvé sous le pavage du chevet. Contient de nombreuses sépultures pour lesquelles nous
n’avons pas pu discerner les limites des fosses.
Antérieure à :
2
US
Postérieure à : 1
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 1
US
Antérieure à : 1
Postérieure à :
3
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 2. Le contrefort central du chevet est posé sur les jambes de la sépulture.
US
Antérieure à :
Postérieure à : 1
4
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 3.
US
Antérieure à :
Postérieure à :
5
Équivalente à :
US
Antérieure à : 1
Postérieure à : 25
6
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 5. Comblement similaire à l’encaissant mais plusieurs éléments de céramiques et de
terre cuite architecturale ont été trouvées à proximité de la sépulture.
US
Antérieure à : chevet
Postérieure à :
7
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 6, Pon 7 et Pon 8. Fosse collective contenant plusieurs sépultures déposées
simultanément.
US
Antérieure à : 1, contrefort
Postérieure à :
Équivalente à :
70
8
US
Antérieure à : 1
9
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 10. Numéro attribué pour isoler le mobilier au contact de la sépulture. Les limites de
la fosse n’ont pas été perçues.
US
Secteur : chevet nord-est
Antérieure à : pavage
Postérieure à : 11-15
10
Équivalente à :
Descriptif : Niveau de travail associé à une reprise des fondations du mur oriental du chevet. Niveau observé entre le
contrefort central et le contrefort nord. C’est un niveau induré, jaune, mélange de terre et de mortier.
US
Antérieure à : 10
11
Équivalente à :
US
Antérieure à : 1
12
Équivalente à :
US
Antérieure à : 8, 12, contrefort
13
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 13 et Pon 15. Les deux sépultures ont été déposées simultanément.
US
Antérieure à : contrefort, 19
14
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 17, Pon 18 et Pon 19. Les sépultures ont été déposées simultanément dans une seule
et même fosse.
US
Antérieure à : chevet, 10, 11, 14
15
Équivalente à : 27
Descriptif : Niveau général contenant plusieurs inhumations. Il est compact et plus hétérogène que US 1 avec une
dominante sablo-graveleuse et de nombreuses inclusions de tuffeau.
Il contient Pon 14, 29, 41, 47, 52.
US
Antérieure à : 13
Postérieure à :
Équivalente à :
71
16
US
Antérieure à : 12, 13
Postérieure à :
17
Équivalente à :
US
Secteur : chevet
Antérieure à : 28
Postérieure à : 15, 19, 33
18
Équivalente à :
Descriptif : Fondations et partie basse de l’élévation du chœur de l’église.
Antérieure à : 1
19
US
Équivalente à :
Descriptif : Remblai sablo-argileux marron, plus clair et moins argileux que le niveau encaissant les sépultures. On y
retrouve de nombreux fragment de terre cuite architecturale.
US
Antérieure à : 22
Postérieure à :
20
Équivalente à :
US
Postérieure à :
21
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Postérieure à : 20, 21
22
Équivalente à :
US
Antérieure à : 19
Postérieure à :
23
Descriptif : Remblai sablo-argileux brun scellé par une fine couche d’argile verte (1 à 2 cm maximum).
US
Antérieure à : 1
Postérieure à :
Équivalente à : 25 ?
72
24
US
Postérieure à :
25
Équivalente à : 24 ?
US
Antérieure à : 1
26
Équivalente à :
US
Postérieure à :
27
US
Secteur : chevet
Antérieure à : pavage
Postérieure à : 1, 18, 41
28
Descriptif : Numéro attribué aux trois contreforts du chevet. Le numéro ne différencie pas les fondations des élévations.
Ils sont cependant différenciés en A, B et C (du sud vers le nord).
US
Antérieure à : 30
29
Équivalente à :
US
Antérieure à :
30
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Équivalente à :
73
31
US
32
Équivalente à :
US
Antérieure à : 18
33
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 37, Pon 38, Pon 39 et Pon 40. Les sépultures sont alignées et ont été déposées
simultanément.
US
Antérieure à : 36
Postérieure à :
34
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 42, Pon 43 et Pon 44. Les sépultures ont été déposées simultanément.
US
Antérieure à : 39
Postérieure à :
35
Équivalente à :
US
36
Équivalente à :
US
Antérieure à : 38
37
Équivalente à :
US
Secteur : chevet nord
Antérieure à :
38
Équivalente à :
US
Antérieure à :
74
Équivalente à :
39
US
Antérieure à : 39
40
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 55, Pon 56 et Pon 57. Les sépultures ont été déposées simultanément.
US
Antérieure à : 28-B
41
Équivalente à :
US
Antérieure à :
42
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 60. 1 tesson a été retrouvé au contact de la sépulture.
US
Antérieure à : 15
Postérieure à :
43
Descriptif : Niveau équivalent à l’US 23 du secteur « chevet sud-est » ». Semble être le niveau antérieur, ou non-atteint,
par le creusement des fosses de sépultures.
US
Antérieure à : pavés
44
Équivalente à : 15, 19
Descriptif : Niveau général des pavés au nord du chevet. Comme les US 15 et 19, il s’agit du remblai directement sous
les pavés et dans lequel les sépultures ont été installées.
US
Antérieure à : pavés
45
Équivalente à :
US
Antérieure à : pavés, Pon 66
Postérieure à : Pon 62
46
Équivalente à :
US
Antérieure à : 44
Postérieure à :
47
Équivalente à :
Descriptif : Niveau de travail mis au jour au pied de l’angle formé par le contrefort tardif et le mur du chevet. Niveau de
mortier et de blocs de natures diverses (tuffeau, calcaire coquillier).
75
US
Postérieure à :
48
Équivalente à :
Descriptif : Numéro attribué à la couche fouillée sous le niveau de travail US 47. Nous n’avons cependant pas pu faire
une vraie différence entre US 48 et US 44, le sédiment ayant été homogénéisé par les sépultures. On y retrouve cependant
plus de moellons de roche locale.
US
Secteur : non sectorisé
Antérieure à :
49
Équivalente à :
Descriptif : Terre végétale et gravillons posés avec une bâche pour des plantations sur tout le talus. Niveau le plus récent
autour de l’église.
US
Postérieure à :
50
Équivalente à :
Descriptif : Niveau général du cimetière autour du large contrefort nord du chœur. Comme pour les US 1 et 15, ce
niveau est totalement homogénéisé par les nombreuses sépultures installées dedans.
US
Antérieure à :
51
Descriptif : Reprise des fondations au XIXe siècle du contrefort nord du chœur.
US
Antérieure à :
52
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Postérieure à :
53
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Postérieure à :
54
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Postérieure à :
Équivalente à :
76
55
US
Antérieure à :
Postérieure à :
56
Équivalente à :
US
Antérieure à :
Postérieure à :
57
Équivalente à :
US
Antérieure à :
58
Équivalente à :
US
Antérieure à : Pon 106
Postérieure à :
59
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 110. Présence d’une épingle.
US
Antérieure à : 51
Postérieure à :
60
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 118. 2 clous retrouvés dans le volume du corps.
US
Antérieure à :
Postérieure à :
61
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 120. Nous avons mis au jour 8 épingles de linceul disposées sur tout le corps.
US
Antérieure à :
62
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 124. Plusieurs épingles de linceul ont été retrouvées.
US
Antérieure à : Pon 124
Postérieure à : Pon 125,
Pon 127
63
Équivalente à :
Descriptif : Fosse funéraire de Pon 129. Nous avons mis au jour 6 épingles de linceul disposées sur tout le corps.
77
INVENTAIRE
DES SÉPULTURES
Pon 1 (US 2)
Individu immature, déposé sur le dos, les bras
le long du corps. Les ossements sont tombés dans le
volume du corps sans sortir de ce dernier. L’hypothèse
d’une sépulture en pleine terre avec protection du corps
par du textile est retenue.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 92
-
74,55
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
12 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
O
OO
Pon 2 (US 3)
Individu immature, déposé sur le dos, les bras le
long du corps.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
US 18
-
74,84
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
15 ans
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO
O OO
Pon 3 (US 4)
Individu immature, déposé sur le dos. Trop peu
d’éléments pour connaître le type de sépulture mais la
présence de deux épingles en arrière de la mandibule
atteste de l’utilisation d’un élément textile.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 6,7 et 8
-
74,75
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
4-6 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
78
Pon 4 (US 5)
Individu immature, déposé sur le dos. Sépulture
trop fortement perturbée pour connaître les modalités du
dépôt.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
-
74,73
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
2-4 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 5 (US 6)
croisés sur l’abdomen. Aucun ossement n’est sorti du
volume corporel initial et le côté droit du squelette est
marqué par un fort effet de contrainte. L’hypothèse de
l’utilisation d’un textile serré pour inhumer le jeune défunt
est retenue.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 26,27
-
74,54
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
4-6 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 6 (US 7)
Homme, déposé sur le dos, le bras gauche posé
sur l’abdomen. Seule la moitié inférieure du corps a pu
être observée. Pon 6 fait partie d’un groupe d’inhumations
simultanées avec Pon 7 et Pon 8.
L’étude paléopathologique a mis en évidence une
fixation à la pointe de l’ulna.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 3
-
74,68
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
indéterminé
homme
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
79
Pon 7 (US 7)
Individu adulte, déposé sur le dos dont il ne reste
que les membres inférieurs. Pon 7 fait partie d’un groupe
d’inhumations simultanées avec Pon 6 et Pon 8.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 3
-
74,68
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
indéterminé
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 8 (US 7)
Individu mature, déposé sur le dos et inhumé
simultanément avec Pon 6 et Pon 7.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 3
-
74,67
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
indéterminé
-
-
Pon 9 (US 8)
denture
Individu immature déposé sur le dos. La sépulture
est incomplète car en limite de fouille et perturbée par
la mise en place d’un large contrefort au XIXe siècle.
Néanmoins, l’observation des connexions anatomiques
laisse suggérer une inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 15
74,66
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
4 ans
-
-
80
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 10 (US 9)
Individu immature déposé sur le dos, les bras le
long du corps. L’observation du maintien des connexions
anatomiques permet d’affirmer que l’individu a été
inhumé en pleine terre. Cependant, l’absence d’effets
de contraintes ou d’artefacts comme des épingles ne
permet pas de savoir si des éléments textiles ont été
utilisés.
22 dents ont pu être observées et notamment les
incisives adultes mandibulaires.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
Pon 26
74,50
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
6-8 ans
-
-
denture
OOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOO
OOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 11 (US 11)
Sépulture largement perturbée au moment de
sa découverte par l’entreprise de maçonnerie SARPA.
Aucune observation n’a pu être effectuée.
L’examen anthropologique a révélé 3 caries dont
deux atteintes d’ostéite.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 35, Pon 48
74,94
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
18-20 ans
-
denture
OOOOOOO
OOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO C OOO
O OO CC O
81
Pon 12 (US 12)
Individu immature déposé sur le dos. Les os ont
été bougés par le développement de racines mais les
observations de terrain permettent de conclure à une
inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 13
74,57
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
indéterminé
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 13 (US 13)
Individu adulte inhumé sur le dos. Seul le bras
droit, fléchi le long du corps, a pu être observé. La plupart
des connexions labiles sont en place attestant ainsi du
colmatage rapide de la sépulture. La moitié gauche
comme la partie inférieure du squelette a été détruite par
des sépultures postérieures.
L’examen pathologique a révélé que le sujet était
atteint de 2 caries.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 12, 15 (?)
Pon 16, 21
74,54
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
25-35 ans
-
-
82
denture
OO C OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO C
Pon 14 (US 13)
long du corps. La conservation du volume du gril costal
comme celui du crâne et l’absence d’ossements tombés
hors du volume initial du corps permettent de retenir
l’hypothèse d’une sépulture en pleine terre. On note un
effet de contrainte chaque côté du corps pour la moitié
supérieure et un resserrement des jambes accentué au
niveau des genoux. Le défunt a vraisemblablement été
déposé en pleine terre mais emmailloté dans un linceul
serré.
ensemble
antérieure à
3-C
Pon 17, 18, 19,
137
postérieure à
altitude
denture
-
74,75
OOOOO O O OO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOO OOOO
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
4-6 ans
-
-
Pon 15 (US 13)
Individu mature fortement recoupé par une
sépulture plus récente mais surtout par la mise en place
du contrefort US 28-B qui a détruit une grande partie des
ossements.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 9
Pon 13 ( ?), 16
74,56
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
indéterminé
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
83
Pon 16 (US 16)
Individu immature inhumé sur le dos mais dont
seule la moitié supérieure du corps a pu être observée, le
reste ayant été détruit par la mise en place du contrefort
du XIXe siècle. Les connexions anatomiques ont été
préservées, notamment celle de l’épaule gauche. Le
gril costal est tombé à plat lors de la décomposition des
masses molles dans un mouvement progressif et sans
sortir du volume corporel initial. Les scapulae sont aussi
à plat. L’hypothèse d’une sépulture en pleine terre avec
comblement progressif des espaces vides crées lors de
la décomposition du corps est privilégiée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
3-C
Pon 13, 15
-
74,54
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
6-8 ans
-
-
Pon 17 (US 14)
Individu immature dont il ne reste que la
moitié inférieure du corps. L’individu a été inhumé
simultanément avec Pon 18 et Pon 19. La préservation
des connexions labiles (pieds notamment) invite à
conclure à une inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
-
74,70
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
6-8 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 18 (US 14)
Deuxième individu immature inhumé en même
temps que Pon 17 et Pon 19. Il n’en reste que les
membres inférieurs.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
-
74,70
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
84
Pon 19 (US 14)
Troisième individu immature inhumé en même
temps que Pon 17 et Pon 18. Il ne subsistait que le fémur
droit.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
-
74,70
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 20 (US 17)
Individu d’une quinzaine d’années, inhumé sur
le dos dont nous n’avons pu observer que le crâne et
quelques ossements de la moitié supérieure, le reste
ayant été détruit par la mise en place d’une sépulture
postérieure.
L’examen des dents a révélé que le sujet souffrait
de deux caries.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 21
-
74,57
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
14-15 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
CC
85
Pon 21 (US 17)
La sépulture n’est représentée que par quelques
ossements de crâne. Il peut tout à fait s’agir d’éléments
de Pon 20 mais ni la fouille ni l’examen anthropologique
n’a permis de trancher.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 13
Pon 20
74,53
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
14-15 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 22 (US 20)
Individu immature, déposé sur le dos, dont il ne
subsistait que les membres inférieurs.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 24
-
74,60
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 23 (US 21)
long du corps. Le maintien de nombreuses connexions
anatomiques et la conservation du volume du gril costal
notamment permettent d’affirmer que le corps a été
enseveli en pleine terre. Aucun indice ne nous a permis
de conclure à l’utilisation ou non d’un élément textile pour
envelopper le corps.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 24
74,56
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
pleine terre
immature
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
86
Pon 24 (US 22)
long du corps. La sépulture a souffert de la progression
d’une grosse racine du tilleul voisin et de l’installation d’une
sépulture postérieure. Néanmoins, il a été possible de
conclure à une inhumation en pleine terre en s’appuyant
sur la conservation de nombreuses connexions labiles
(mains, pieds et genoux). Aucun élément ne permet de
savoir si un textile a été utilisé.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 23
Pon 23
74,52
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
denture
OOOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 25 (US 24)
Individu immature dont seule la moitié du corps
a pu être observée, le reste se poursuivant hors de
l’emprise de la fouille. L’évolution, hors du volume
corporel, de plusieurs ossements comme la disparition
de plusieurs cohérences anatomiques permettent de
conclure à la protection du corps par un contenant en
matériaux périssables au moment de la mise en terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,14
type de sépulture
âge
sexe
taille
matériaux périssables
immature
-
-
denture
OOOOO OOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO
OO
Pon 26 (US 25)
Individu immature, déposé sur le dos avec les
bras le long du corps. La moitié inférieure de l’abdomen
n’a pas pu être observée car la sépulture a largement
été perturbée par le développement d’une racine du
tilleul voisin. L’observation des connexions anatomiques
(glissement de la face antérieure du crâne, mise à plat des
scapulae, glissement du sternum) permettent d’affirmer
que le corps devait être protégé des terres environnantes
par un contenant en matériaux périssables.
2 caries ont pu être mises en évidence lors de
l’examen pathologique ainsi que le déplacement des
dents de lait par la pousse en cours des premières
prémolaires.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 10
Pon 27
74,09
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
87
denture
OOOOOOO OOO OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 27 (US 26)
Individu immature, déposé sur le dos avec les
bras le long du corps. La moitié inférieure de l’abdomen
n’a pas pu être observée car la sépulture a largement
été perturbée par le développement d’une racine du
tilleul voisin. L’observation des connexions anatomiques
(glissement de la face antérieure du crâne, mise à plat des
scapulae, glissement du sternum) permettent d’affirmer
que le corps devait être protégé des terres environnantes
par un contenant en matériaux périssables.
2 caries ont puV être mises en évidence lors de
l’examen pathologique ainsi que le déplacement des
dents de lait par la pousse en cours des premières
prémolaires.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 26
-
74,14
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
denture
OOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOC COO
OOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOCOOO
Pon 28 (US 23)
Individu immature dont seuls les pieds ont pu être
observés, le reste de la sépulture ayant été recoupé par
la mise en place des fondations du chevet du début du
XIIIe siècle.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
1
-
Pon 144
74,17
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
indéterminé
12-15 ans
-
Pon 29 (US 26)
Individu immature déposé sur le dos.
Aucune observation n’a pu être réalisée car les
ossements déjà fragilisés l’ont été encore plus par
le développement des racines du tilleul voisin.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 33
74,67
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
2-5 ans
-
-
88
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 30 (US 27)
Individu immature déposé sur le dos mais le
recoupement par une sépulture postérieure a détruit une
partie des ossements ne nous permettant pas de pouvoir
définir le type de sépulture ou si un élément textile a été
utilisé.
L’examen anthropologique a révélé la présence
d’une fossette mandibulaire et que le sujet souffrait d’1
carie.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 31
Pon 44
74,62
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
4-6 ans
-
-
denture
OO
D 87654321
D 87654321
OOOOO
OOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 31 (US 31)
Sépulture
d’un
périnatal
dont
l’examen
anthropologique n’a pu déterminer s’il s’agissait dune
mort prématurée ou du produit d’un avortement. La
fragilité des os et la prolifération de racines ne nous a
pas autorisé à conclure sur l’espace de décomposition.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 30, 33
74,57
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
7-9 mois
-
-
89
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 32 (US 32)
Individu immature déposé sur le dos. La mise en
place de sépultures postérieures a largement perturbé
la position des ossements ne nous permettant aucune
observation.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 33
-
74,52
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
14-18 ans
-
-
denture
OOOOOOO OOOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOOO
Pon 33 (US 29)
long du corps. Bien que recoupée partiellement, nous
avons pu conclure à l’emploi d’un contenant en matériaux
périssables pour l’inhumation (déconnexions des mains,
bouleversement du rachis, mise à plat des côtes et des
scapulae notamment).
L’examen anthropologique a pu mettre en évidence
la trace d’un coup péri-mortem, porté en frontal et ayant
entraîné une perte de substance. L’examen des dents
montre l’apparition de la deuxième molaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
denture
4
Pon 29
Pon 32, 60
74,55
OO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
90
Pon 34 (US 30)
Individu immature dont seul le crâne a pu être
fouillé, le reste ayant été détruit par les aménagements
récents entre les contreforts.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 33
74,38
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
Pon 35 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos. Seules les
extrémités des deux jambes ont été fouillées, le reste
ayant été détruit par la construction du chevet du début
du XIIIe siècle.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 11
-
74,76
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
indéterminé
immature
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 36 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos. La construction
du chevet au début du XIIIe siècle a amplement détruit la
sépulture dont il ne reste que les l’extrémité des jambes.
Pon 36 fait partie d’une série d’inhumations simultanées
avec Pon 37, 38, 39 et 40.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
Pon 52
74,76
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
91
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 37 (US 33)
Individu immature déposé sur le dos. À l’image
de Pon 36, le reste de la sépulture a été détruit par la
construction du chevet au début du XIIIe siècle. Pon 37
fait partie de la série d’inhumations simultanées avec
Pon 36, 38, 39 et 40.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
Pon 52
74,69
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
pleine terre
immature
-
Pon 38 (US 33)
Pon 38 est un individu mature déposé sur le dos,
simultanément avec Pon 36, 37, 39 et 40. Seules les
jambes ont pu être observées.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
Pon 52
74,64
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
92
Pon 39 (US 33)
jambes ont pu être observées comme pour les autres
sépultures de la série.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
Pon 52
74,67
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 40 (US 33)
jambes ont pu être observées comme pour les autres
sépultures de la série.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
-
Pon 52
74,63
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
93
Pon 41 (US 15)
Inhumation d’un très jeune sujet déposé sur le dos.
Les os étaient trop fragmentés pour permettre une étude
pathologique.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 54, 55, 56, 57
74,63
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 42 (US 34)
Individu immature déposé sur le dos dont seule
la moitié supérieure droite a pu être observée, le reste
ayant été détruit par une sépulture postérieure et par
la construction d’un large contrefort au XIXe siècle. Le
membre supérieur droit était le long du corps, nous ne
savons pas quelle était la position du gauche.
Pon 42 a été inhumé simultanément avec Pon 43.
La fragmentation importante des ossements a
limité la portée des observations anthropologiques mais
6 bourgeons apparents notamment ceux des incisives
ont pu être étudiés.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 47
Pon 43
74,58
denture
O
O
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
94
Pon 43 (US 34)
Sépulture d’un homme âgé de plus de 50 ans
déposé en même temps que Pon 42. L’homme a été
déposé sur le dos, les bras sur l’abdomen avec la tête
surélevée, posée sur un bloc de roche. Le maintien de
nombreuses connexions anatomiques labiles témoigne
d’un colmatage rapide de la tombe, les mouvements
ayant eu une évolution limitée et dans les espaces vides
libérés lors de la décomposition des chairs.
La sépulture a été largement recoupée par la
mise en place du contrefort du XIXe siècle. Néanmoins
l’examen anthropologique a révélé plusieurs pathologies.
Le crâne est marqué d’un coup ancien qui a cicatrisé
et n’est donc pas à l’origine du décès du défunt. Ce
dernier portait les stigmates d’une glabelle de type IV
avec un nez très en avant. Le rachis était atteint d’une
arthrose lombaire évoluée. Enfin, l’examen pathologique
a montré que les dents étaient marquées par un fort
développement tartreux et qu’une dent était cariée avec
une racine tortueuse.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 42
Pon 45
74,58
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
+ de 50 ans
homme
-
denture
CCO
D 87654321
D 87654321
XX XOO / / O
/ / /
12345678 G
12345678 G
C C OOC XXX
Pon 44 (US 34)
Individu adulte, déposé sur le dos. La sépulture
était trop dégradée pour pouvoir déterminer le type de
sépulture ou si un élément textile a été utilisé.
L’examen des dents a révélé la présence d’une
carie.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 30, 46
-
74,59
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
-
denture
/ C OOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOO
95
Pon 45 (US 36)
Sujet immature déposé sur le dos, le bras gauche
le long du corps. L’installation de la sépulture Pon 46 et
la mise en place du contrefort au XIXe siècle de part et
d’autre du corps ont largement limité les observations de
terrain comme l’examen pathologique.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 46
Pon 43, 50
74,58
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
4-6 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 46 (US 37)
Individu immature déposé sur le dos, le bras droit
posé sur l’abdomen. La tête était dans l’axe du corps,
face tournée vers la gauche. L’examen des connexions
anatomiques a permis de conclure à une inhumation en
pleine terre ayant maintenu ces dernières en place lors
de la décomposition du corps. Il n’a cependant pas été
possible de déterminer si un élément textile a été utilisé
lors de l’ensevelissement du corps.
L’examen anthropologique a montré la présence
de tartre sur la dentition du jeune sujet.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 58
Pon 44, 45
74,36
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
13-15 ans
-
-
denture
OOOOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOOOO
OOOOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOOO
Pon 47 (US 15)
Individu immature dont seul le crâne a été fouillé, le
reste de la sépulture ayant été perturbé par une sépulture
postérieure.
Néanmoins l’examen pathologique a pu montrer
la présence d’une fossette mentonnière et l’apparition
incisives inférieures.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 42
74,66
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-12 mois
-
-
96
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 48 (US 15)
Individu immature dont il ne subsistait que le fémur
gauche en connexion anatomique avec le coxal.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 11
Pon 42
74,66
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 49 (US 35)
Individu immature déposé sur le dos. Le bras
gauche est allongé le long du thorax et l’avant-bras
est sur l’abdomen mais a pu être déplacé par la mise
en place d’une sépulture postérieure. De nombreuses
observations montrent une certaine désorganisation
des ossements qui ont évolué dans les espaces laissés
libres lors de la décomposition. Les mouvements sont
importants et témoignent d’une infiltration tardive des
sédiments, le corps ayant vraisemblablement été protégé
des terres environnantes par un contenant en matériaux
périssables.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 51
Pon 60
74,50
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
97
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO
Pon 50 (US 34)
Sépulture recoupée par une inhumation postérieure
mais aussi par la construction du contrefort du XIXe
siècle. Néanmoins, il nous a été permis de fouiller cette
sépulture d’immature qui présentait la particularité d’être
déposé sur le dos avec le bras gauche posé sur le droit
entraînant une surélévation de la moitié gauche du gril
costal, l’autre moitié étant posée bien à plat comme le
reste du corps (coxaux et fémurs apparus par leur face
antérieure). Le maintien des connexions anatomiques
permet d’affirmer qu’il s’agit bien là de la position
originelle du corps au moment du dépôt. Néanmoins,
nous n’avons pu déterminer si cette position traduisait
une contrainte liée à l’emmaillotage du défunt au moment
de son inhumation.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 45
-
74,48
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO
Pon 51 (US 15)
Individu adulte déposé sur le dos, les avant-bras
croisés sur l’abdomen. La tête est dans l’axe du corps et
n’a pas basculé lors de la décomposition des chairs. Cette
dernière s’est effectuée en espace non-colmaté comme
le prouvent les nombreux autres témoignages de mise
à plat du gril costal et des os coxaux. Plusieurs autres
articulations se sont disloquées (épaules, main droite
tombée dans le volume libéré du pelvis, légère rotation
externe du tibia gauche …) confirmant la protection
du corps par un ou plusieurs éléments en matériaux
périssables. Par ailleurs, ces différents mouvements
ne se sont opérés que dans le volume initial du corps
nous amenant à proposer l’hypothèse de l’utilisation d’un
élément textile au moment de l’inhumation, ce dernier
ayant ainsi limité la portée des déplacements liés à la
disparition des masses molles.
L’examen des dents a révélé que ces dernières
étaient atteintes de tarte. Par ailleurs, 12 caries affectaient
la denture du défunt. Ce même examen a aussi mis en
évidence une ostéite. L’étude du rachis a montré que
l’individu souffrait d’un tassement au niveau de la 5e
lombaire. Enfin, les deux humérus portent les stigmates
d’ostéophyte sur le tiers inférieur des diaphyses.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 49, 52, 56
74,37
type de sépulture
âge
sexe
taille
35-45 ans
homme
-
98
/ / CCCOOO
C CCCCC
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OXXCOOOO OOOOOXCC
Pon 52 (US 15)
Individu adulte mature, déposé sur le dos. La
sépulture a fortement été recoupée par des inhumations
postérieures nous empêchant notamment de connaître
la position originelle des bras. Néanmoins, les éléments
observés nous permettent de conclure à une inhumation en
matériaux périssables (mise à plat des côtes notamment)
mais avec maintien des connexions anatomiques les plus
fragiles par un élément textile (patella gauche, rachis
légèrement déconnecté sans versement des vertèbres,
aucune rotation des autres éléments osseux).
L’examen pathologique a permis de constater
que le squelette de l’individu portait les traces
d’une coxarthrose, que la tête fémorale droite était
horizontalisée. Une lombaire montre les indices d’un
tassement vertébral.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
1
Pon 36, 37, 38, 39, 40
-
74,56
type de sépulture
âge
sexe
taille
mature
homme
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 53 (US 15)
Il ne reste que le pied gauche du squelette de cet
individu immature.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,49
type de sépulture
âge
sexe
taille
-
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
99
Pon 54 (US 41)
Sépulture quasiment complète d’un individu
adolescent, inhumé en pleine terre, déposé sur le dos
avec au moins un des deux membres supérieurs le
long du corps. L’observation des connexions labiles
indique clairement que le sujet a été inhumé en pleine
terre (conservation des volumes costaux et du bassin,
ensembles carpiens et tarsiens parfaitement en place,
etc.).
18 caries ont pu être observées lors de l’examen
pathologique.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 41
Pon 134
74,40
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
14-17 ans
-
-
denture
CCCC O COO
D 87654321
D 87654321
CCCC OOO /
O CCCCCC /
12345678 G
12345678 G
OOOOCCCC
Pon 55 (US 40)
Individu immature d’une dizaine d’années déposé
en pleine terre, simultanément avec Pon 56 et Pon 57.
L’individu repose sur son côté droit, les bras le long du
corps, la face tournée vers la droite. On note quelques
déconnexions anatomiques (épaule gauche notamment)
mais le reste des articulations montre une parfaite
cohérence avec même de nombreux maintiens malgré
la position initiale du défunt sur le côté (mains, iliaque
gauche verticalisé avec maintien de l’articulation coxofémorale).
1 carie affecte la denture de Pon 55.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 41
-
74,37
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
10 ans
-
-
100
denture
OCOOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOOO OOO OOO
Pon 56 (US 40)
Individu adulte déposé sur le dos, les mains
croisées sur le pubis. Le sujet a été inhumé dans la même
fosse que les individus Pon 55 et Pon 57, directement
recouvert de terre. Sa tête est, comme pour le premier,
tournée vers la droite. La mise en place d’une sépulture
à posteriori a généré plusieurs bouleversements des
articulations.
L’examen pathologique a montré que le sujet était
atteint de deux caries malgré une dentition en parfait
état. La 5e lombaire porte les stigmates d’un tassement ;
le reste du squelette révèle quant à lui un remaniement
arthrosique étagé.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 41, 51
-
74,37
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
25-35 ans
homme
-
denture
OOOOOOOO
D 87654321
D 87654321
CC OOOOOO
OOOOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOOO
Pon 57 (US 40)
Il ne reste que l’humérus droit et quelques
phalanges de la main droite. Inhumé simultanément
avec Pon 55 et Pon 56, nous concluons à l’inhumation
en pleine terre du défunt.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 41, 51
-
74,44
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
101
Pon 58 (US 38)
long du corps. De nombreux éléments osseux ne sont
plus en position anatomique, ce qui n’est pas uniquement
dû à la mise en place d’une sépulture postérieure mais
aussi au milieu dans lequel la décomposition du corps a
eu lieu.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 59
Pon 46
74,44
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
6-8 ans
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 59 (US 15)
Nouveau-né déposé sur le dos dont la sépulture
a été partiellement détruite par la mise en place d’un
contrefort au XIXe siècle limitant de fait la possibilité de
définir précisément le type d’inhumation.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 58
74,47
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6 mois
-
-
102
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 60 (US 42)
Individu adulte déposé sur le dos. La position initiale
des mains ne peut pas être définie car la sépulture a été
recoupée par plusieurs autres postérieures et largement
perturbée par la progression d’une racine du tilleul voisin.
Néanmoins, l’observation de la dislocation de certaines
articulations permet d’attester l’utilisation d’un contenant
en matériaux périssables pour inhumer Pon 60.
L’examen pathologique a révélé une denture
fortement atteinte de tartre et un squelette porteur des
stigmates d’une arthrose étagée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-A
Pon 46, 49, 127, 124
-
74,31
type de sépulture
âge
sexe
taille
mature
homme
-
denture
OOOOOO / / OOOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOOO OOOOOOO
Pon 61 (US 44)
Individu immature déposé sur le dos, les bras
le long du corps. Les nombreuses déconnexions
anatomiques indiquent que la décomposition du corps a
eu lieu dans un environnement non-colmaté.
Une petite fossette mandibulaire a pu être repérée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 64, 76
Pon 74
75,23
type de sépulture
âge
sexe
taille
3-5 ans
-
-
denture
103
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 62 (US 44)
Individu immature déposé sur le dos avec les bras
le log du corps. La mise en place d’une maçonnerie et
de sépultures à posteriori ainsi que la prolifération de
nombreuses racines ne nous a pas permis de reconnaître
le mode d’ensevelissement qui a présidé à l’inhumation
de Pon 62.
L’examen pathologique a mis en évidence la
présence d’une petite fossette mandibulaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 72
Pon 69
75,34
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
3-5 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOO OOOOO
Pon 63 (US 44)
le long du corps. L’observation des connexions
anatomiques, dont la plupart sont restées cohérentes,
comme le caractère simultané de l’ensevelissement avec
Pon 64, permet de conclure à une sépulture en pleine
terre. L’utilisation de textile pour protéger le corps, bien
que pressentie, ne peut être affirmée.
Une petite fossette mandibulaire a pu être repérée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 64
Pon 74
75,23
denture
OOOOO / / OOOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOO OOO
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
3-5 ans
-
-
Pon 64 (US 44)
Individu immature déposé sur le dos avec les bras
le long du corps, simultanément avec Pon 63.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-B
Pon 63
-
75,13
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
8-10 ans
-
-
104
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 65 (US 44)
Sépulture d’un individu immature déposé sur le
dos. Recoupé par la sépulture Pon 70, il ne reste du
squelette de Pon 65 que sa partie supérieure, limitée
au crâne, à quelques côtes et l’extrémité proximale de
l’humérus droit.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 70
Pon 64
75,15
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
denture
OO / OO
D 87654321
D 87654321
OOOOO
OOOOO
12345678 G
12345678 G
O / OOO
Pon 66 (US 44)
dos mais dont il ne subsiste que le crâne et quelques
éléments de la cage thoracique. Le reste a été détruit par
la mise en place du pavage récent.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 67
Pon 72
75,22
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
12-14 ans
-
-
105
denture
OOOOO / /
D 87654321
D 87654321
OOOOOOO
OOOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOOO
Pon 67 (US 44)
Sépulture dont il ne subsistait que le crâne et
quelques éléments fragmentés de l’extrémité droite de la
ceinture scapulaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 66
75,22
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
indéterminé
-
-
denture
OOO / / / / / / / / OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OO / O / OO OOOOOOO
Pon 68 (US 44)
Individu mature déposé sur le dos. Les destructions
sont trop nombreuses pour pouvoir conclure sur le type
d’inhumation ou permettre un examen anthropologique
complet.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 69
-
75,28
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
homme
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
106
Pon 69 (US 44)
Il ne reste que la jambe gauche de cet individu
immature.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 62
Pon 68
75,28
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 70 (US 44)
dos. Seuls les membres supérieurs et quelques éléments
du rachis ont pu être observés sans que l’on puisse se
prononcer sur l’espace de décomposition dans lequel a
évolué le corps après son ensevelissement.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 65
75,00
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 71 (US 44)
Individu immature déposé sur le dos mais dont
seules les jambes ont pu être observées.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
75,23
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
107
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 72 (US 46)
Individu adulte déposé sur le dos, la tête légèrement
surélevée par rapport au reste du corps. Ses bras sont
croisés sur l’abdomen. La fouille, effectuée en 2 fois,
a permis de mettre en évidence un resserrement des
jambes qui sont parallèles et dont les os sont apparus
par leur face antérieure.
Les mouvements observés des ossements
induits lors de la décomposition des masses molles
prouvent qu’un contenant en matériaux périssables a été
utilisé pour l’inhumation. On note que de nombreuses
articulations n’ont effectivement pas été maintenues en
place. Néanmoins, les déplacements ont été limités au
volume corporel, ce qui ajouté au resserrement évident
des membres inférieurs, nous amène à conclure à
l’utilisation d’un linceul serré.
L’examen anthropologique et pathologique a
permis d’identifier un individu âgé, édenté et dont la
denture était fortement atteinte de tartre. Le pouce de la
main droite comme les cervicales sont affectés d’arthrose.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 66
Pon 72
74,90
type de sépulture
âge
sexe
taille
+ de 45 ans
homme
-
X XXX X / XX
D 87654321
D 87654321
OOXOO / O /
X / XOO X /
12345678 G
12345678 G
/ XXO/ /O
Pon 73 (US 44)
Individu immature déposé sur le dos. La
construction d’un contrefort a largement perturbé la
sépulture, ne nous permettant pas de conclure sur le type
de sépulture.
L’examen anthropologique a permis l’observation
d’une suture métopique frontale.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
-
74,81
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
8 ans
-
-
denture
108
OOO / / OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOO O O OOOO
Pon 74 (US 46)
seule la moitié supérieure et droite du corps a pu être
observée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 61
74,93
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
3-5 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 75 (US 44)
Sépulture d’un sujet périnatal qu’il n’a pas été
possible de fouiller car l’ensemble des ossements étaient
enchevêtré dans un lacis de racines.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,96
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 76 (US 45)
le long du corps. Les nombreuses déconnexions des
articulations ne peuvent toutes être expliquées par la
présence de racines. Le déplacement de la mandibule,
la dislocation complète des métacarpes ou encore la
désorganisation importante du gril costal sont attribués à
une décomposition des masses molles ayant eu lieu en
milieu non-colmaté.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2-C
Pon 51
-
74,96
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
109
denture
OOO O
OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOO
OOO
Pon 77 (US 50)
dos dont il ne reste pas assez d’ossements pour pouvoir
connaître le type d’inhumation.
L’examen de la denture, complète, a néanmoins
permis de mettre en évidence la présence de 2 molaires
adultes.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2-C
Pon 78
Pon 79
75,46
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
7-8 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOO OOOOO
Pon 78 (US 50)
Individu immature déposé sur le dos. La
construction du contrefort US 51 a détruit toute la moitié
inférieure du corps. De plus, l’état de dégradation des
os a empêché toute observation ayant pu nous nous
permettre de conclure sur le type d’inhumation.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 77
75,48
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
110
Pon 79 (US 50)
Sépulture d’un individu adulte dont il ne subsistait
que l’ensemble tibia-fibula et le pied droit. La parfaite
préservation des connexions anatomiques, notamment
des os du tarse, permet de conclure à une inhumation
en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 77
Pon 97
75,31
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 80 (US 50)
dos, les bras le long du corps. Seule la moitié supérieure
du corps a pu être observée, le reste ayant été détruit
par la mise en place d’une sépulture postérieure. De
nombreux déplacements osseux (mandibule décrochée,
sternum basculé dans le volume du gril costal tombé à
plat, vertèbres dorsales visibles par leur face latérale
droite) attestent de l’existence d’espaces non-colmatés
au moment de la décomposition des chairs.
L’examen pathologique a révélé que le sujet était
atteint de 2 caries.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 81
Pon 86, 88
75,27
type de sépulture
âge
sexe
taille
4-6 ans
-
-
111
denture
OCOOO
D 87654321
D 87654321
OOOO /
OOOCO
12345678 G
12345678 G
/ OOOO
Pon 81 (US 52)
Individu immature déposé sur le dos. La position
originelle des bras ne peut être retrouvée car ils ont été
détruits par le développement d’une grosse racine du
tilleul voisin. L’existence de nombreux espaces vides
autour du corps au moment de la décomposition du corps
est avérée (décrochement de la mandibule, mise à plat et
désorganisation du gril costal, bouleversement du rachis,
mise à plat du coxal gauche contrairement au droit qui
est resté en position sub-verticale). Néanmoins, on ne
note aucun élément sorti de l’espace initial du corps, ce
qui tend à prouver l’existence d’un élément textile ayant
limité les déplacements aux seuls vides générés par la
disparition des masses molles.
L’examen pathologique a mis en évidence 6 caries
sur la denture de Pon 81.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 82
Pon 80
75,21
type de sépulture
âge
sexe
taille
8-10 ans
-
-
denture
OCCOOO
D 87654321
D 87654321
OCCOO / OO
OO / / OC
12345678 G
12345678 G
OO / OOCO
Pon 82 (US 50)
Individu immature dont ne subsistaient que la
scapula et l’humérus droit.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 81
75,28
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
112
Pon 83 (US 50)
Sépulture d’un individu mature, déposé sur le dos
mais dont il ne restait que la jambe droite.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
75,36
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 84 (US 50)
Sépulture d’un individu immature, déposé sur le
dos. Seuls les membres inférieurs ont pu être observés ;
le reste de la sépulture se développant sous la coupe. La
préservation stricte des connexions anatomiques nous
invite à conclure à une inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 143
75,48
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
113
Pon 85 (US 53)
Sépulture d’individu adulte, de sexe féminin,
déposé sur le dos. Seules les jambes ont pu être
observées ; le reste du squelette étant sous la coupe. La
présence d’un clou et un effet de paroi ressenti à la fouille
attestent vraisemblablement de l’utilisation d’un cercueil
pour enterrer la défunte. La préservation des connexions
anatomiques induit alors la présence d’un élément textile
ayant empêché tout mouvement des ossements au
moment de la décomposition.
L’examen pathologique a révélé une double
fracture spiroïde, d’allure péri-mortem, au tiers de la
fibula et du tibia gauche.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
75,29
type de sépulture
âge
sexe
taille
cercueil
mature
femme
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 86 (US 50)
Sépulture d’un individu immature, déposé sur
le dos, les bras le long du corps. De nombreux indices
de décomposition en espace non-colmaté prouvent
l’utilisation d’un contenant en matériaux périssables au
moment des funérailles ; étalement des différents os
composant le crâne, gril costal à plat, déconnexion de
l’articulation scapulo-humérale gauche …
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 80
Pon 143
75,29
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
114
Pon 87 (US 54)
Individu adulte déposé sur le dos, les mains posées
sur l’abdomen. Seule la parte thoraco-abdominale a
pu être observée ; le reste du squelette est en partie
sous la coupe ou a été détruite par la mise en place
du contrefort US 51. L’étude des articulations (coudes,
poignets et vertèbres notamment) montre que celles-ci
ont été maintenues en place par les sédiments, comme le
volume du gril costal qui a été préservé. Le basculement
du sternum à l’intérieur de la cage thoracique est dû à la
disparition des masses molles. Ces différents éléments
invitent à conclure à une inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 93, 94
75,22
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
-
Pon 88 (US 55)
le long du corps dans un contenant en matériaux
périssables. La mandibule légèrement décrochée, la
mise à plat du gril costal, de la ceinture pelvienne comme
des mains et des pieds (en vue postérieure) sont autant
d’éléments parmi d’autres qui attestent de l’espace
préservé des terres environnantes dans lequel a évolué
le corps. Néanmoins, les cohérences anatomiques ont
été préservées et les déplacements sont restés dans les
limites du volume corporel. L’hypothèse d’un élément
textile ayant été utilisé pour emmailloter le corps doit
donc être retenue.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 80
Pon 91
74,98
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
115
denture
OOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOO / / OOOO
Pon 89 (US 50)
Bien que quasiment complet, le squelette de Pon
89 n’a pas pu bénéficier d’une fouille satisfaisante pour
pouvoir définir le type d’inhumation et si un élément
textile a été utilisé. En effet, le squelette, situé le long
du contrefort, était entièrement écrasé par une racine du
tilleul voisin.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 102
75,11
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 90 (US 50)
Comme Pon 89, les conditions d’observation
de Pon 90 n’ont pas permis de déterminer le type
d’inhumation et si un élément textile a été utilisé. La
sépulture est en effet écrasée sous la même racine.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
75,07
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
2 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
116
Pon 91 (US 50)
Individu mature déposé sur le dos, tête à l’ouest.
La sépulture, située en bordure de fouille, n’a pu être
observée que partiellement. Différents éléments comme
la conservation du volume du gril costal invitent à conclure
à une sépulture en pleine terre.
L’examen pathologique a révélé que le sujet
souffrait d’arthrose lombaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 88
-
75,04
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 92 (US 23)
Individu adulte déposé sur le dos, dont seule
la jambe droite a pu être observée, le reste ayant été
détruit par la mise en place du chevet et par un sondage
plus récent réalisé par l’entreprise SARPA pour vérifier
l’état sanitaire des fondations. Nonobstant ces conditions
d’observations limitées, il a été possible de conclure à une
inhumation en pleine terre, la majorité des connections
labiles étant notamment conservées.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
1
-
Pon 96
73,69
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
-
homme
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
117
Pon 93 (US 50)
Individu immature déposé sur le dos dont seule la
moitié supérieure du corps a pu être fouillée. L’excellente
conservation des ossements et des différentes
connections anatomiques, notamment les plus fragiles
(mandibule, colonne vertébrale, gril costal), a permis de
conclure à une inhumation en pleine terre.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 87
Pon 97, 98
74,80
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
4-6 ans
-
denture
OOOOO
D 87654321
D 87654321
OOO0OO
OOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 94 (US 50)
Il ne subsistait que les pieds de cette sépulture
située en bordure de fouille.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 87
-
74,99
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
-
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
118
Pon 95 (US 50)
Seule l’extrémité des jambes de cet individu
mature a été fouillée. Néanmoins, la rotation externe de
la jambe droite ayant entraîné la dislocation partielle du
pied comme l’affaissement du pied gauche permet de
conclure à l’ensevelissement du corps dans un contenant
en matériaux périssables.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,79
type de sépulture
âge
sexe
taille
-
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 96 (US 23)
long du corps. La tête était tournée sur la droite mais a
continué de basculer au moment de la décomposition des
chairs. De nombreux éléments attestent de l’évolution
du corps dans un espace non-colmaté (mise à plat du
gril costal, dislocation de la main droite dans le volume
disparu du bassin, migration de l’ischion droit, etc.).
Néanmoins ces désordres apparaissent limités au volume
du corps avec notamment un fort effet de contrainte
latérale à droite, nous autorisant à émettre l’hypothèse
de l’utilisation d’un textile serré pour emmailloter le corps
du défunt.
Par ailleurs, l’examen pathologique a mis en
évidence la présence d’une suture métopique frontale
ainsi que d’une carie sur la molaire déciduale droite
inférieure. La dentition était de plus complétée par les
premières dents adultes.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
1
Pon 92
-
73,53
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
119
denture
OOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOCOOO
OOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOO
Pon 97 (US 50)
long du corps. De nombreuses vertèbres avaient disparu
ou étaient déplacées. Plusieurs indices témoignent d’une
inhumation en contenant en matériaux périssables :
côtes éparses, absence de connexion anatomique des
métacarpes, coxaux à plat.
L’examen pathologique a mis en évidence la
présence d’une suture métopique frontale.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 79, 93
-
74,72
type de sépulture
âge
sexe
taille
4-6 ans
-
-
denture
OOO
OOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
O OO
OOOO
Pon 98 (US 50)
Individu adulte dont seule l’extrémité des jambes
a pu être observée. La mise en place d’une sépulture à
posteriori ne nous a pas permis d’observer attentivement
les connexions des os du tarse et donc de pouvoir fournir
des éléments sur le type de sépulture.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 93
-
74,72
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
120
Pon 99 (US 50)
Sépulture très incomplète d’un individu immature
déposé sur le dos. Il ne subsistait de l’individu que le
rachis et quelques éléments de bassin. Néanmoins, la
préservation intacte des connexions anatomiques ne
laisse que peu de doute sur l’ensevelissement en pleine
terre du corps.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 110
-
75,05
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
pleine terre
3-5 ans
-
Pon 100 (US 50)
Individu immature dont il ne subsistait que quelques
ossements très fragmentés de la ceinture scapulaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
-
75,12
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
3-5 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
121
Pon 101 (US 23)
long du corps. La sépulture était parfaitement conservée
mais les différentes observations ne nous ont pas permis
de déterminer avec précision le type de sépulture.
D’une manière générale, la position des diverses
pièces osseuses est cohérente et bien que nous ayons
noté plusieurs déplacements (une partie des mains
est déconnectée, le radius droit est passé au-dessus
de l’ulna, la fibula droite est parallèle au tibia alors que
celui-ci est en rotation externe), rien ne nous autorise à
trancher définitivement pour un contenant en matériaux
périssables. Aucun ossement n’est par exemple sorti
du volume du corps et l’impression de déconnexion de
la colonne vertébrale est surtout due au jeune âge du
défunt. La protection du corps par un élément textile
peut aussi être envisagée, ce dernier ayant pu générer
des espaces non-colmatés tout en maintenant certaines
connexions en place (léger volume du gril costal préservé
notamment).
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 103, 115
74,86
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
0-6 mois
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 102 (US 50)
Individu adulte déposé sur le dos. La sépulture
est incomplète, recoupée notamment sur sa droite par
le contrefort et perturbée par la mise en place d’une
sépulture postérieure. Le développement d’une grosse
racine a aussi largement endommagé le squelette. Ces
différents éléments ne nous ont pas permis de déterminer
le type de sépulture.
L’examen pathologique a révélé le sujet avaient
les dents fortement atteintes de tartre. Il souffrait, de plus,
d’arthrose étagée.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 89
Pon 118
75,00
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
O OOOO / OO /
122
Pon 103 (US 23)
Individu immature, déposé sur le dos. Le bras droit
est le long du corps mais le gauche n’a pas été observé.
L’individu étant décédé très jeune, les os très fragiles
ne se sont pas bien conservés empêchant ainsi toute
conclusion sur le type de sépulture.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 101
-
74,86
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
0-1 mois
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 104 (US 56)
seule la moitié supérieure droite du corps a été fouillée.
On note un effet de contrainte, à droite, le long du gril
costal mais aucun autre élément pouvant nous permettre
de conclure à un ensevelissement en pleine terre.
L’examen de la denture du sujet a révélé que ce
dernier souffrait d’une carie.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 120
Pon 119
74,76
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
123
denture
OOOOO
D 87654321
D 87654321
OOCOO
OOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 105 (US 57)
Individu immature, déposé sur le dos, la tête dans
l’axe du corps. Seule la moitié supérieure du corps est
conservée, le reste ayant été détruit par la mise en
place d’une inhumation postérieure. Néanmoins, les
observations réalisées permettent d’attester que le corps
a évolué dans un contenant en matériaux périssables.
Effectivement, les désordres anatomiques constatés
sont nombreux et sans ambigüité : déconnexion totale de
la mandibule et du crâne, dislocations des articulations
scapulo-humérales, incohérence de la position de
certaines vertèbres, mise à plat du gril costal droit tandis
que le gauche est verticalisé et désordonné (du fait d’une
explosion abdominale ?).
Si l’utilisation d’un textile ne parait pas du tout
évidente, il est en tout cas certain que celui-ci n’était pas
serré.
denture
OOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOO
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 109
Pon 113
74,83
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
OOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 106 (US 58)
La sépulture de cet individu immature déposé
sur le dos, les bras le long du corps, a pu être fouillée
en intégralité. L’ensemble est caractérisé par une mise
à plat générale de nombreux ossements (scapulae,
gril costal, os coxaux, métacarpiens et métatarsiens
notamment) marquée par la conservation des cohérences
anatomiques. Aucun élément n’est sorti du volume
corporel initial indiquant de fait que la décomposition
a vraisemblablement eu milieu dans un espace noncolmaté avec préservation des positions anatomiques
par la présence d’une ou plusieurs pièces textiles.
L’examen pathologique a pu mettre en évidence
une petite fosse mentonnière (caractère épigénétique).
La forme du crâne est particulière ; ce dernier étant
ovoïde et aplati évoque une hydrocéphalie mais peut
aussi être l’indice d’un nanisme harmonieux.
denture
OOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOO
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 108, 110
74,80
type de sépulture
âge
sexe
taille
6-8 ans
-
-
124
OOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 107 (US 50)
La sépulture de cet individu immature était très
mal conservée car largement détruite par une sépulture
postérieure et par une grosse racine du tilleul. Seuls
quelques ossements composant la ceinture scapulaire et
les bras subsistaient.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 108
-
74,83
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 108 (US 50)
Sépulture d’un très jeune individu décédé autour
du terme. Les ossements très fragiles ont souffert de
leurs conditions d’enfouissement (développement de
nombreuses racines) ne nous autorisant pas à nous
prononcer sur le type de sépulture utilisé lors des
funérailles.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 106
Pon 107, 111
74,83
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
périnatal
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 109 (US 50)
Individu immature, déposé sur le dos avec les avantbras posés sur l’abdomen. L’observation de la position
relative des os du squelette, bien que très fragmentés
ne nous autorisant pas, a permis de reconnaître une
inhumation protégée des terres environnantes par
des éléments périssables. La mise à plat du gril costal
comme des coxaux, le relatif désordre des vertèbres, la
rotation externe de l’humérus et de l’ulna droits invitent
en effet à y voir les effets d’une décomposition en espace
non-colmaté. Ces derniers ont cependant été limités au
volume initial du corps ; les côtes, par exemple, sont
tombées à plat et étaient visibles par leur face supérieure
sans désordre ce qui, combiné à l’effet de contrainte du
crâne au coude droit, nous amène à valider l’hypothèse
de l’utilisation d’un textile.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 105, 116
74,69
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
125
Pon 110 (US 50)
Seuls les membres inférieurs de l’individu ont pu
être retrouvés ; le reste de la sépulture a été détruit par
une inhumation postérieure.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 106
Pon 99
74,92
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 111 (US 50)
Sépulture d’un tout jeune immature dont il ne
subsistait que quelques éléments du crâne, des côtes et
son humérus gauches.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 108
-
74,79
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 112 (US 50)
Sépulture d’un individu immature dont ne subsistait
qu’une partie du pied gauche.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
-
74,79
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
126
Pon 113 (US 50)
Le squelette de cet individu immature a pu être
étudié en quasi-totalité ; une partie du crâne seulement
était manquante du fait de la mise en place d’un large
contrefort tardif. L’individu a été déposé sur le dos, la
tête dans l’axe du corps, les bras le long de ce dernier.
Au moment du dépôt, la jambe droite du défunt était
légèrement tournée vers l’extérieur. Ce n’est qu’après
décomposition que le pied a totalement basculé ; les
os de ce dernier conservant par ailleurs leur logique
anatomique. La mise à plat totale (et la déconnexion
des différentes parties le composant qui en a résulté)
des os du bassin et des scapulae, les rotations externes
des humérus sont autant d’éléments qui nous invitent à
émettre l’hypothèse d’une décomposition en espace noncolmaté. L’ensemble de la sépulture ne présente pourtant
pas de désorganisation ; l’axe vertébral est conservé et
organisé, la patella droite est en place et l’on peut aussi
mentionner la conservation des cohérences anatomiques
des mains même si les extrémités distales encore nonsoudées ont basculé dans les espaces laissés libres par
la disparition des chairs. Si la décomposition dans un
contenant périssable est vraisemblable, l’utilisation d’un
textile non-serré (aucun effet de contrainte n’a été mis
en évidence) ayant limité les effets de la disparition des
masses molles doit être envisagée.
L’examen pathologique a révélé plusieurs
éléments. 7 caries ont ainsi pu être mises en évidence et
des traces d’usure linéaire sur les incisives supérieures
ne sont pas sans évoquer un travail de filage. Sur le
crâne, il a pu être observé une suture métopique frontale
et une trace sur l’os pariétal gauche qui pourrait être le
témoin d’un traumatisme péri-mortem.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 105
-
74,72
type de sépulture
âge
sexe
taille
14 ans
-
-
127
denture
COOOOOO
D 87654321
D 87654321
CCOOOOO
OOOOCOC
12345678 G
12345678 G
OOOOOCC
Pon 114 (US 50)
Sépulture d’un individu adulte de sexe masculin
dont il ne subsistait qu’une partie de la moitié supérieure
du corps (crâne, ceinture scapulaire dégradée, vertèbres
cervicales et premières thoraciques notamment). Il n’a
pas été possible de déterminer avec certitude l’espace
de décomposition.
L’examen pathologique a mis en évidence deux
caries et une forte atteinte par le tartre de la denture.
Par ailleurs, trois entailles obliques de 45 degrés,
dirigées de l’intérieur vers l’extérieur, mises en évidence
sur l’humérus gauche ne sont pas sans évoquer un
traumatisme péri-mortem.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 99
-
74,72
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
plus de 50 ans
homme
-
denture
C / OOO OOOO X OO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OXO XXCX X X XOOO XXX
Pon 115 (US 50)
Sépulture d’un individu décédé jeune et déposé
sur le dos, les bras le long du corps. Plusieurs indices
permettent de proposer une inhumation dans un
contenant en matériaux périssables : gril costal à plat
avec glissement vers l’avant des côtes, ouverture et
déconnexion de l’ensemble pelvien, rotation externe
des os de l’avant-bras droit. L’individu a cependant été
emmailloté dans un linceul serré. Les scapulae sont
verticalisées, ce qui a eu pour conséquence le relèvement
des clavicules. Les bras sont resserrés le long du tronc et
les genoux sont eux aussi très rapprochés.
L’examen pathologique a révélé la présence d’une
carie.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 101
-
74,64
type de sépulture
âge
sexe
taille
10-11 ans
-
-
128
denture
OOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOOO
OOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOO
Pon 116 (US 50)
Sépulture très incomplète d’un individu immature.
Il ne subsistait que quelques côtes, une partie des
membres supérieurs et les coxaux.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 109
Pon 120
74,70
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 117 (US 50)
Sépulture incomplète d’un individu immature
déposé sur le dos. Les os très fragiles (l’individu est
décédé très jeune) ont souffert de leurs conditions
d’enfouissement et leur étude n’a pas permis de définir
le type d’inhumation.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,86
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 118 (US 60)
long du corps. La sépulture était recoupée au niveau du
thorax par la mise en place d’un large contrefort au XIXe
siècle. Néanmoins, l’observation de la position relative
des ossements a permis de reconnaître de nombreux
indices d’une décomposition en espace non-colmaté :
basculement interne du radius droit, désorganisation du
gril costal, segmentation rachis thoracique et lombaire,
mise à plat des os coxaux, effondrement du pubis droit,
rotations externes des tibias ayant entraîné la chute de
la patella droite notamment, dislocations des métapodes
droits et gauches.
2 clous retrouvés au niveau du bassin renforcent la
validité de l’hypothèse d’une protection du corps par un
élément périssable.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 102
-
74,84
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
129
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 119 (US 50)
Il ne subsistait de cette sépulture que l’extrémité
du membre inférieur et quelques os du tarse droits.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 104
-
74,72
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
-
Pon 120 (US 61)
Individu adulte déposé sur le dos, les avant-bras
croisés sur l’abdomen. Il s’agissait d’un homme âgé mis
en terre dans un contenant en matériaux périssables.
De nombreuses déconnexions attestent en effet d’une
protection du corps des terres environnantes : disparition
de l’articulation crâno-mandibulaire, glissement du
sternum dans l’espace de la cage thoracique (cette
dernière étant à plat), déconnexion des coudes droit et
gauche, mise à plat du bassin, chute de la patella droite
entre les deux jambes et enfin déconnexion du tarse
antérieur par rapport au tarse postérieur droit.
L’utilisation d’un linceul serré est quant à
elle attestée par les effets de contraintes latérales
visibles notamment au niveau des épaules (avec pour
conséquence la verticalisation des clavicules) et de
la jambe droite tournée vers l’intérieur ainsi que par la
présence de plusieurs épingles.
L’examen pathologique a révélé que cet homme
était affecté de plusieurs maux. Ses dents étaient
porteuses d’une quantité importante de tartre ayant
entraîné un déchaussement dentaire. De plus 2 caries
ont pu être mises en évidence.
D’une manière générale, le squelette de l’individu
était porteur de nombreux stigmates révélant une arthrose
axiale étagée (avec fusion de deux vertèbres dorsales),
une coxarthrose ayant entraîné une horizontalisation
de la tête du fémur droit et d’une arthrose, dite
tarsométatarsienne, du pied droit. Enfin, il faut noter une
incurvation générale des os du membre inférieur droit.
denture
OO / O / / / / XOXXOC
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
COOO / OOOO
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 116
Pon 104
74,59
type de sépulture
âge
sexe
taille
plus de 50 ans
homme
-
130
Pon 121 (US 15)
Sépulture d’un individu immature située en limite
de fouille dont nous n’avons pu observer que la partie
supérieure du thorax. Nous ne pouvons donc nous
prononcer avec certitude sur le type d’inhumation mais il
faut noter que les connexions scapulo-humérales étaient
conservées, tout comme le volume de la cage thoracique.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,41
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
indéterminé
2-3 ans
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 122 (US 19)
long du corps. La sépulture a été fortement endommagée
par sa trop faible profondeur d’enfouissement ne
nous permettant pas de nous prononcer sur le type
d’inhumation. L’hypothèse préalablement émise d’une
décomposition en espace colmaté (volume du gril costal
conservé, scapula droite relevée, main gauche en place)
est contrebalancée par plusieurs éléments (déplacement
de la clavicule droite, déconnexion du rachis cervical).
fossette double mandibulaire.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 123
74,28
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
3-5 ans
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 123 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos et dans
un contenant en matériaux périssables. En effet de
nombreux indices d’une décomposition en espace noncolmaté ont pu être relevés : effondrement du gril costal
avec plusieurs côtes gauches sortis du volume naturel de
la cage thoracique, déplacement de plusieurs vertèbres
lombaires, mise à plat de la ceinture pelvienne.
fossette double mandibulaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 122
-
74,23
type de sépulture
âge
sexe
taille
3-5 ans
-
-
131
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
O OO OO O
Pon 124 (US 62)
Individu immature décédé prématurément,
produit d’un avortement ou mort juste après le terme
de la grossesse. Les os très petits et fragiles ont hélas
souffert de leur condition d’enfouissement mais aussi
de dégagement pour pouvoir permettre une quelconque
analyse des pratiques funéraires.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
-
Pon 60
74,42
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
périnatal
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 125 (US 15)
Individu immature dont la sépulture a été largement
recoupée par la mise en place d’un contrefort au XIXe
siècle mais aussi par un sondage effectué à la pelle
mécanique en avant de ce dernier pour en reconnaître
les fondations. Néanmoins, les observations réalisées
sur les ossements non-détruits ont permis d’attester
l’utilisation pour les funérailles d’un contenant en
matériaux périssables. Le gril costal, les os coxaux sont
effectivement tombés à plat. Les ischions et les pubis ne
sont plus en position anatomique.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 60
74,35
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 126 (US 15)
Sépulture d’un jeune individu, inhumé sur le dos,
les bras le long du corps. Les différentes déconnexions
anatomiques (coxal et fémur gauche, colonne vertébrale,
gril costal) témoignent de l’utilisation d’un contenant en
matériaux périssables lors des funérailles.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,60
type de sépulture
âge
sexe
taille
denture
moins de 1 an
-
-
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
132
Pon 127 (US 15)
Sépulture d’un individu immature, déposé sur le
dos. Située en limite de fouille et peu enfouie par rapport
à la surface actuelle, l’inhumation n’était pas assez bien
conservée pour pouvoir définir le mode de dépôt.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 60
74,37
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
12-18 mois
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 128 (US 15)
Il ne subsistait de la sépulture de cet individu
immature que quelques vertèbres, les os coxaux et des
fragments des 2 fémurs.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,43
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
immature
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 129 (US 63)
Sépulture d’un individu immature, déposé sur
le dos, les mains jointes sur le pubis. Cet enfant a été
inhumé en pleine terre comme l’attestent la conservation
de nombreuses connexions anatomiques (mains, avantbras gauche, épaules droite et gauche notamment).
L’utilisation d’un linceul serré est quant à elle confirmée
par les nombreuses épingles mises au jour et les
phénomènes de contraintes relevés sur la sépulture
(relèvement et verticalisation des scapulae, resserrement
des pieds par exemple).
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
4
Pon 46
Pon 127
74,34
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
immature
-
-
133
Pon 130 (US 15)
long du corps. La sépulture est recoupée au niveau des
genoux. Les nombreuses incohérences anatomiques
relevées sur l’ensemble du squelette témoignent en
faveur d’une décomposition en espace non-colmaté
(vertèbres, déconnexion du coude droit avec rotation
externe de l’humérus, effondrement et dispersion des
ischions et des pubis).
L’examen pathologique a mis en évidence d’une
fossette mandibulaire.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
5
-
Pon 132
74,42
type de sépulture
âge
sexe
taille
0-6 mois
-
-
Pon 131 (US 15)
Sépulture d’un individu immature dont il ne restait
qu’une partie des membres inférieurs.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
Pon 134
74,39
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
0-6 mois
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 132 (US 15)
Sépulture d’un individu immature déposé sur le dos
avec les bras le long du corps. La tombe a été recoupée
au niveau des épaules du défunt par une inhumation
postérieure. Les indices d’une décomposition en espace
non-colmaté sont nombreux : mise à plat du gril costal,
mise à plat des os coxaux, effondrement des ischions et
des pubis, rotation s externes des tibias avec notamment
une déconnexion du genou gauche. Si ces éléments
attestent effectivement de l’existence d’une structure en
matériaux périssables autour du corps du défunt, on ne
note pas cependant de graves désordres anatomiques.
En l’absence de signes effectifs de contrainte, il n’est pas
possible de trancher entre élément textile ayant limité ces
mouvements ou colmatage progressif de la sépulture.
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 130
Pon 135
74,38
type de sépulture
âge
sexe
taille
immature
-
-
134
Pon 133 (US 15)
Sépulture d’un individu immature dont il ne
subsistait que les membres inférieurs. La partie
supérieure du corps a été détruite par une inhumation
postérieure et les pieds par le creusement de la tranchée
de fondation du contrefort du XIXe siècle. Les ossements
sont en position anatomique cohérente mais sur la seule
observation des genoux notamment il n’est pas possible
de trancher entre espace colmaté et/ou élément textile
serré.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 135
-
74,36
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
6-8 ans
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 134 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos avec les
bras le long du corps. La sépulture n’a pas été vue en
intégralité car elle a été recoupée par deux inhumations
postérieures. De plus elle était située en limite de fouille.
Néanmoins l’observation des connexions anatomiques a
permis d’attester l’utilisation d’un contenant en matériaux
périssables lors des funérailles (gril costal à plat avec
désorganisation partielle de la partie droite, effondrement
des os de la ceinture pelvienne, déconnexion des os des
mains). L’utilisation d’un textile n’est pas exclue mais ne
peut être affirmée notamment du fait de la position d’une
partie des côtes droites.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 54, 136
Pon 131
74,21
type de sépulture
âge
sexe
taille
8-10 ans
-
-
135
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOO OOOO
Pon 135 (US 15)
Sépulture dont seuls les pieds subsistaient.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
Pon 132
Pon 133
74,33
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
mature
-
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOO OOOO
Pon 136 (US 15)
Individu immature dont seule une partie du crâne
a pu être fouillé en le reste du corps de l’individu se
développait au-delà de la coupe.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
Pon 134
74,44
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
0-6 mois
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOO OOOO
136
Pon 137 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos. D’une
manière générale, la sépulture ne présente pas un
bon état de conservation. La décomposition du corps
a eu lieu dans un espace non-colmaté comme en
atteste la désorganisation complète du grill costal et
des vertèbres, les incohérences relevés au niveau de
la ceinture pelvienne (verticalisation et rotation de l’os
coxal gauche ; le droit est quant à lui dans une position
tout à fait illogique), rotations externes des membres
inférieurs). Le passage d’un animal fouisseur n’est pas
exclu si l’on considère la position de l’os coxal droit passé
sur le radius droit et tourné de plus de 90° vers l’extérieur.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 14
-
74,23
type de sépulture
âge
sexe
taille
4-6 ans
-
-
OO / OO
D 87654321
D 87654321
/
/ OOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOO
Pon 138 (US 15)
Individu immature déposé sur le dos, les mains
posées sur le pubis. La sépulture est incomplète (absence
du crâne, des pieds et de la majeure partie du membre
supérieur gauche) mais on peut néanmoins attester de
l’utilisation d’un contenant en matériaux périssables pour
les funérailles. Le gril costal est à plat et désorganisé,
les centres secondaires non-soudés des vertèbres sont
visibles par leurs faces antérieures, l’ulna droite est
passée au-dessus du radius, les os coxaux sont à plat,
déconnectés des ischions.
Aucun ossement n’est cependant sorti du volume
initial du corps ce qui, associé au maintien en cohérence
anatomique des membres supérieurs ayant sûrement
glissé dans un second temps le long du corps (effet de
ballonnement ?), invite à conclure à une inhumation avec
une enveloppe souple.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
2
Pon 60
-
74,21
type de sépulture
âge
sexe
taille
0-6 mois
-
-
137
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 139 (US 50)
Individu immature déposé sur le dos, les mains sur
le pubis, dont il ne restait plus que la moitié supérieure
du corps. L’examen des connexions anatomiques a
montré une conservation des articulations les plus labiles
permettant de conclure à une inhumation en pleine
terre (absence de mise à plat du gril costal, articulation
crâno-mandibulaire préservée, ceinture scapulaire en
connexion, articulation du coude droit parfaitement
conservée).
L’examen de la denture a révélé que les incisives
inférieures étaient écartées.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 140
-
74,33
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
15-16 ans
homme
-
denture
OCOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOOOO
OOOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOOO
Pon 140 (US 50)
Individu immature déposé sur le dos, les mains
posées sur l’abdomen. Ce jeune homme a été mis
en terre dans un contenant en matériaux périssables
comme en attestent les nombreux indices d’une
décomposition en espace non-colmaté : déconnexion de
la mandibule, gril costal à plat et marqué par une certaine
désorganisation, déconnexion de l’articulation scapulohumérale droite, basculement hors du volume corporel
de la clavicule droite, sternum tombé dans l’espace intracostal, disparition de l’articulation du coude gauche avec
le radius apparu par sa face supérieure.
L’examen pathologique a mis en évidence une
d’une fossette antérieure.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
Pon 139
74,31
type de sépulture
âge
sexe
taille
10-12 ans
homme
-
138
denture
OOOOOO
D 87654321
D 87654321
OOOOOO
OOOOOO
12345678 G
12345678 G
OOOOOO
Pon 141 (US 50)
Sépulture d’un individu immature dont il ne
subsistait que peu d’ossements très mal conservés.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
5
-
-
74,51
type de sépulture
âge
sexe
taille
indéterminé
0-6 mois
-
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 142 (US 50)
long du corps. Il manquait le crâne et l’extrémité des
membres inférieurs. L’observation des connexions
anatomiques permet de conclure à une décomposition
en espace non-colmaté, témoignage de l’utilisation d’un
contenant en matériaux périssables au moment des
funérailles. Le gril costal, comme les os coxaux, est à plat,
la clavicule gauche a glissé dans l’espace décomposé de
l’épaule. La position de cette dernière, tournée de 90° par
rapport à sa position anatomique de référence, est peut
être due à un effet de contrainte (linceul serré ?). Ce n’est
néanmoins que le seul élément en faveur de l’utilisation
d’une enveloppe souple.
denture
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
-
-
74,40
type de sépulture
âge
sexe
taille
2-3 ans
-
-
139
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
Pon 143 (US 50)
Sépulture d’un individu adulte masculin, déposé
sur le dos, les avant-bras croisés sur l’abdomen. Les
indices sont nombreux pour attester de l’utilisation d’un
contenant en matériaux périssables pour inhumer le
défunt parmi lesquels on citera la mise à plat du gril costal,
la déconnexion des articulations scapulo-humérales,
le glissement du sternum, la déconnexion limitée des
articulations sacro-lombaire et sacro-coxales et enfin
la chute des os des mains dans le volume abdominal.
La position des scapulae, visibles par leur face latéroantérieure, le volume conservé du bassin, l’absence
d’ossement en dehors du volume initial du corps, la patella
droite en place sur le membre inférieur droit légèrement
tourné vers l’extérieur sont autant d’éléments qui ont
limité les effets d’une décomposition en espace noncolmaté et qui signent la probable utilisation d’éléments
textiles, peut-être un linceul serré si l’on considère la
position des épaules.
L’impression d’affaissement de la cage thoracique,
tandis que la moitié inférieure du corps étaient légèrement
surélevés n’est pas sans évoquer le pourrissement
différentiel de la planche de fond de la sépulture.
Enfin, il faut mentionner le maintien de la connexion
crâno-mandibulaire par une pierre placée sous le
menton. Cette disposition particulière semble avoir été
intentionnelle ; il est en effet difficile d’imaginer la chute
de cette pierre sans qu’elle ait endommagé l’extrémité de
la mandibule.
L’examen pathologique a révélé la présence de
tartre sur les dents du défunt ainsi qu’un peu d’arthrose.
Il faut aussi mentionner la présence d’un os uncal.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
3-C
Pon 84, 86
-
74,53
type de sépulture
âge
sexe
taille
25-30 ans
homme
1,70 m
140
denture
OOOOO
OOOO
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
OOOOOOOO OOOOOOOO
Pon 144 (US 23)
Sépulture d’un individu adulte dont il ne restait
plus que les deux membres inférieurs. Les patellae
en place, l’absence de rotation des ensembles tibiafibula nous invitent à conclure à une inhumation en
pleine terre. L’effondrement des pieds est quant à lui
vraisemblablement du à un espace non-colmaté généré
par la présence de chaussures.
L’examen pathologique a révélé que le sujet
souffrait d’arthrose.
ensemble
antérieure à
postérieure à
altitude
1
Pon 28
-
73,45
type de sépulture
âge
sexe
taille
pleine terre
mature
-
1,61 m
denture
D 87654321 12345678 G
D 87654321 12345678 G
141
RAPPORT
ANALYSES CARBONE
14
Identification de l'échantillon :
33351
Nom du site : ÉGLISE SAINT-DENIS
Commune / Pays : PONTIGNÉ / France
Niveau / Couche : sépulture PON 39
Nature de l'échantillon : OS
Observations sur le traitement effectué au laboratoire : R.A.S.
Résultats de l'analyse :
Code laboratoire attribué : Ly-15103
Activité 14C par rapport au standard international : 88,46 % ± 0,32
Rapport isotopique 13C / 12C (‰) : -19,97
Age 14C BP : -985 ± 30
Age calibré : de 997 à 1150 ap. J.-C.
142
33352
Âge 14C BP : -1190 ± 30
Âge calibré : de 724 à 938 ap. J.-C.
143
33350
Âge 14C BP : -1050 ± 30
Âge calibré : de 900 à 1025 ap. J.-C.
144

église saint-denis 49 245 0006 pontigné

Transcription

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