Troubles de l` odorat en pathologie orl : etude clinimetrique de la

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Troubles de l` odorat en pathologie orl : etude clinimetrique de la
TROUBLES DE L’ODORAT EN PATHOLOGIE ORL:
ETUDE CLINIMETRIQUE DE L’IMPACT SUR LA QUALITE DE VIE
M .Nedjar ORL Liberal Constantine,T.Nedjar Psychiatre EHS Oued Athmania Mila
5ieme congres SAONORL 1,2,3 octobre 2015 Hôtel Hilton Alger
2.5
6000.000
8000
Fentes olfactives: dans la région la plus apicale juste au dessous de la lame criblée.
Le neuro-epithelium olfactif tapisse la face inferieure de la lame criblée de l’ethmoïde , la partie haute du septum et
de la face médiale du cornet nasal moyen
Les neurorécepteurs olfactifs sont des neurones bipolaires qui assurent la détection des molécules odorantes
,génèrent l information nerveuse et assurent sa transmission aux bulbes olfactifs en passant par la lame criblée
Bulbe = 1er relais du système olfactif comprend : 8000 glomérulespuis …………. Cortex olfactif primaire- cortex piriforme– cortex orbitofrontal- amygdale- hypothalamusinsula– cortex entorhinal et hyppocampe
- Neurogenese !!
.




.
Les odeurs influencent de façon considérable notre vie et notre sentiment de bien-être
p
. L’odorat joue un rôle majeur dans le plaisira
r
t
les odeurs influencent notre comportement
i social, même quand elles sont indétectables, en
contribuant par exemple à nos choix sentimentaux
(Köster, 2002).
c
u
l
Le sens de l’olfaction est aussi important dans la formation des émotions et de la mémoire
r
i
è
e
m
e
n
… les conséquences psychologiques,
professionnelles et sociales de la
diminution des capacités olfactives.
 Ces troubles de l’ odorat altèrent
la qualité de vie
des patients.
 à quel degré ?
 quel outil de mesure utiliser ?
 quel impact a cette évaluation et cette appréciation
sur notre approche globale de ces troubles et son
impact thérapeutique?
……de la semiologie
 obstruction nasale( On)
 rhinorhée antérieure (Ra)
 rhinorhée postérieure (Rp)
 troubles de l’ odorat et en particulier :




l’ hypo- anosmie ( Od)
la douleur (D)
éternuements
prurit
epistaxis
obstruction nasale confort respiratoire
troubles de l’odorat
gain sensoriel
Health related quality of life
 c’ est concept introduit dans les années 60 aux
USA
 c’ est un concept + large que celui de la santé
 il a dépassé le cadre biopsychosocial de la santé
 - état de complet bien être physique , mental et
social et pas seulement absence d’ infirmité.
 - la perception qu' a un individu de sa place
dans l’existence dans le contexte de la culture et
du système de valeurs dans lequel il vit en
relation avec ses objectifs , ses attentes ,ses
normes et ses inquiétudes .
Acte médical à part entière .
Nouveaux outils pour intégrer , dans la
pratique médicale , une appréciation quantifiée par
le patient de sa maladie , de son vécu ; et de ces
conséquences sur sa vie quotidienne
PATIENTS ET METHODES
nous avons suivi pendant 18 mois
Novembre. 2013– mars.2015
10 femmes
n=18
08 hommes
Les âges extrêmes : 20- 75 ans
. F* - âge est compris entre 20 - 55
. H* ----------------------------: 30- 75
 pas de pathologies neuropsychiatriques particulieres
 pas de traumatisme crânien connu
 une seule patiente a été opérée en mars 2011 pour
PNS grade 3 actuellement ( récidive en grade 1)
pathologies retenues
A - polypose nasosinusienne : 10
B - rhinite chronique : 08
- 04 rhinites non allergiques à éosinophiles
- 04 rhinites persistantes modérées à sévères
n=18
F= 10= ( 06 PNS + 04 RC)
H=08= (04 PNS +04 RC)
N=18
ont été exclues de l’étude
- les anosmies post- rhinitiques évoluant depuis
près de 12 mois avec examen orl normal ,
notamment rhinologique.

LE DIAGNOSTIC DE POLYPOSE NASOSINISIENNE BASE SUR:
ENDOSCOPIE NASALE
Le bilan TDM a été pratique pour tous les patients: m1 à
m3 pour évaluation pré- thérapeutique ( stade I et III)
-pour faire le bilan d’ extension et analyser les difficultés
anatomiques et les obstacles chirurgicaux qui pourraient être
rencontrés.
- La prise en charge selon recommandations et consensus
Groupe I
P.N.S
-Stade I = 04 ( 02F, 02 H )
- Stade III = 06 ( 04F, 02H)
Une seule patiente ( 38 ans) a subi une chirurgie
ethmoidectomie fonctionnelle pour pns 3 en
mars 2011
( actu stade 1)
Groupe I = polypose nasosinusienne


pas de terrain allergique particulier
pas asthme , ni intolérance A.I.N.S
- chirurgie= 6= ethmoidectomie .F
- 06 :stade 3
(4 F,2H)
Groupe II
Rhinite chronique
- 04 rhinites non allergiques à éosinophiles
( 02F, 02H)
-04 rhinites persistantes ( 02 F ,02H )
DPT
sévère
les patients présentant une rhinite allergique persistante ont eu déjà un traitement
médical et une amorce de désensibilisation non poursuivie (inobservance)

comorbidités
 02 H.t.a traitées = 02 pns grade 01( 01 f + 01 h(75
ans)
 01 D.i.n.d traite et stabilisé R. persistente = 01 f de
55 ans
- L’outil de mesure de la qualité de vie
Auto- questionnaire :DyNaCHron
SFORL Rapport 2006
conçu sous la direction du Pr R. Jankowski et
Pr Guillemin
Pour évaluer l’ intensité de la gène fonctionnelle liée {
chaque symptôme des 05 sppx= échelle de valeur
globale de 0à 10
+ 02 domaines complémentaires:
 les répercussions de chaque symptôme sur les
organes de voisinage
 les répercussions psychiques liées au vécu de chaque
symptôme.
 Les auto- questionnaire : T _ odorat
Q.37à 45
Puis 46 à 49
Clinimetrie+ psychometrie
 1




OBSTRUCTION NASALE = On
2- RHINIRHEE ANTERIEURE
Ra
3- Troubles de l’ odorat
Od
3_ RHINORHEE POSTERIEURE Rp
4- DOULEUR FACIALE
D
5- TOUX
 les questionnaires ont été remplis ;
 - en pré- thérapeutique
 - 01 mois après traitement médical et/ou
medico chirurgical
 - 06 mois
 - 12 mois
 - 18 mois
 Il a été note et pris en compte
- âge
-Sexe
-Statut social (célibataire ,marié)
-statut professionnel
 Les protocoles thérapeutiques
 A- pour la polypose naso-sinusienne
traitement médical : Ais, Ais locaux en 1ere intention
Et selon une association médicochirurgicale en 2 eme intention
 B/
- pour les rhinites allergiques : selon recommandations aria
-pour N.A.R.E.S selon consensus actuel
Tests olfactifs simples

nous avons procédé { l’évaluation globale et approximative
« identification et la discrimination «
 Citron vert, café girofle , banane , extrait de rose, menthe
olfa6
 Le test est simple mais ne rend pas compte des réponses au hasard= ( test de
stimulation de réponse aux items de l’ odorat)
 Test gustatif simple pour vérifier troubles du gout
RESULTATS
1-Dans le groupe I
Q1 pré-therapeutique
-grade 3 :
Od = 7 à 10
On= 8 à 10
Ra=
Rp=4-6
D=7-8
5à7
P. n.s
Dans le groupe I= pns
* Stade III n= 6




(On)
est retrouvée chez les 06 patients
le score est compris entre 7 à 10
anosmiques = 04
hyposmnie sévère objective =2 avec altération
identification et discrimination aux tests olfactifs .
Pertinence des doléances en pre thera ( plaintes,
symptômes)
- Grade III

-On =symptôme majeur principal dans 2/3 mais
l es t.o viennent toujours en 2 position

-Od= symptôme motif= 1/3
 - tous les patients pns présentent 04 symptômes
cardinaux rhino-sinusiens : ( On,Od,Ra,D)
-les items de qualité de vie = très altérée
Pns Stade III
PNS
GRADEIII
Pre -thera
01 mois
06 mois
12 mois
18 mois
On
8-10
0-1
0-2
2-3
2-5
Od
7-10
0-2
1-2
2-5
3-4
Ra
5-7
0-1
0-2
2-4
2-3
Rp
4-6
0-1
0-1
1-3
1-4
D
7-8
0-1
0-1
1-2
2-4
 - 01 mois satisfaction nette , et amélioration
majeure – franche de tous les symptômes
-06 mois les résultats sont stables :
_12 mois: dégradation légère des résultats
- 18 mois : dégradation légère - moyenne
pns
 On=
Grade I en pré thérapeutique
présente chez les 04 patients
score On 5 à 8
 Od= présents chez les 04 patients
score 4à 8( le score élevé 8 chez la patiente
opérée en mars 2011 )
les autres ; entre 4à 5
PNS Stade I
Pns
gradeII
Pre-thera
01 mois
06 mois
12 mois
18 mois
On
6-7
0-1
1-3
2-3
2-4
Od
4-7
0-1
1-3
2--3
2-3
Ra
4-5
0-1
1-2
2-4
2-4
Rp
3-5
0-1
1-2
2-4
2-3
D
4-7
0-1
1-3
2-3
1-3
Groupe N.A.R.E.S
n=4
NARES
pre01 mois
therapeuti
que
12 mois
12 mois
18 mois
On
7-9
0-1
3-5
1-2*c
3-4
Od
4-6
3-4
3-4
1-3*c
2-4
Ra
6-8
0-1
2-4
1-2*c
3-4
éternueme
nt
7-8
0-1
3-4
0-1*c
2-4
prurit
7-9
0-1
3-4
0-1*c
3-4
rhinite allergique persistante
n=4- 1
R.A.Pers
Pre thera
01 mois
06 mois
12 mois
18 mois
On
5-8
1-2
2-4
1-2*c
1-3
Od
3-5
2-3
2-3
1-2*c
1-2
Ra
4-7
0-2
1-2
0-2*c
1-2
éternuement
5-7
0-1
1-2
0-1*c
1-3
prurit
5-7
0-1
1-2
0-1*c
1-2
Discussion
pour l’ orl…….
Etablir un diagnostic topographique et étiologique
1- dysosmie par troubles de l’ aeroportage: PNS = cause la + fréquente
2- dysosmies par altération des événements peri –récepteurs
Principale pathologie = rhinite chronique
3- dysosmie par atteinte de la transduction: pple = post- rhinitiques , + rarement = chimie
lourde , cause médicale ( pathologie hépatique ,rénale)
4- dysosmies centrales:
- traumatismes crâniens, maladie d’ Alzheimer
- vieillissement du système olfactif
méningiomes olfactifs= 0.5% des dysosmies
Les to sont fréquents en pathologie orl mais ils sont diversement appréciés.
polypose nasosinusienne

Dans notre série l’ hyposmie- anosmie ( clinique) est une doléance quasi- présente dans la pns
stade III n= 06 , dont 04 anosmiques
 Avant toute thérapeutique l’ analyse des auto-questionnaires montre que les to sont
responsables d’ une gêne jugée sévère++
 dans 1/3 des cas du sous groupe Stade III, les to sont la doléance principale . Ils viennent juste
après l’ obstruction nasale chez le reste des patients
 Dans le sous groupe Stade I n= 4; les troubles de l’ odorat sont présents chez les tous les patients
et la gène est jugée moyenneà sévère.
Les troubles de l’ odorat sont rapportés , par ordre , juste après l’ obstruction nasale.
Ce qui concordent aux données générales
 les tests olfactifs simples (olfa56)mettent en évidence des difficultés nette d’ identification des
odeurs présentées chez tous les patients de notre série
 Ces tests olfactifs simples ont permis une « prise de conscience de ces troubles olfactifs « d’ ou
l’ implication nette des patients dans les items relatifs { l’ odorat avec une riche description .
-cette richesse de la description des conséquences des t.o sur les activités quotidiennes
des patients , leur impact sur leurs rapports socioprofessionnelles ,nous incitent
à conclure que l ’ interrogatoire tel pratiqué tous les jours reste insuffisant et peu
focalisé.
Impact la thérapeutique sur la qualité de vie.
La récupération olfactive post- thérapeutique immédiate rapportée par les patients est
jugée franchement satisfaisante .( gain olfactif )
- Chez une patiente ,l’ hyposmie anosmie sévère est ressentie comme un échec en dépit du
confort respiratoire obtenu .
globalement Satisfaits, Ces patients rapportent un regain dans leur vitalité , de
leur performances professionnelles ,et relationnelles ,un meilleur sentiment
de bien être.
profil évolutif
.la compliance des patients au suivi post opératoire est bonne (
bonne information du
patient ), cependant cette information génère toujours un stress s’agissant évidement
d’une pathologie potentiellement récidivante
.la stabilité des résultats fonctionnels obtenus chez nos patients par rapports aux
protocoles thérapeutiques adaptés se rapproche de celle décrites dans la littératures
Influence âge ,sexe profil social et professionnel
Les conséquences psychologiques, sociales professionnelles de ces
troubles de l’ odorat sont sensiblement identiques
PAS DE DIFFERENCE SIGNIFICATIVE A NOTER

Rhinite chronique n= 8
 Dans la rhinite chronique , il est noté classiquement que les troubles
de l’ odorat ne constituent pas le symptôme cardinal.
 L’ hyposmie est généralement modérée ,faisant partie, dans la
rhinite allergique , d une symptomatologie stéréotypée .
 le NARES : Intensité des symptômes :
- prurit
- éternuements
- rhinorrhée
- obstruction nasale
- anosmie débutante
Le traitement N.a.r.e.s répond à 02 impératifs :
- altération nette de la qualité de vie
- risque d’ évolution vers une polypose nasosinusienne
 Moyens thérapeutiques utilisés: corticoïdes locaux +
antihistaminiques

Résultats : Dans notre série n= 4, les symptômes améliorés sont le
prurit ,éternuements ,rhinorrhée et obstruction .
Les effets sur les to ont été médiocres
Nous avons utilisé des CORTICOIDES per os en flash au 11 mois ce qui explique les scores améliorés
 Les rhinites non allergiques à éosinophiles altèrent
sévèrement la qualité de vie patients ( symptômes
intenses)
 Le n.a.r.e.s nécessite une prise en charge
thérapeutique rigoureuse
 Les différentes thérapeutiques améliorent peu
l’ odorat: elle reste une pathologie contraignante
 La réduction turbinale, par radiofréquence, peut être
proposée pour améliorer l’ obstruction nasale.
L’ analyse des scores au 1er mois après traitement est
conforme aux donnée de la littérature, mais il faut
noter que l’ amélioration des autres symptômes
n’ occulte pas le mauvais gain olfactif affirmé par l’
auto-questionnaire dans ses items To , richement
décrit montrant l’impact négatif de la dysosmie avec
une note revendicative .
 - Pour la rhinite allergique persistante: n= 4
MOYENS ET STRATEGIE THERAPEUTIQUE:
- selon recommandations ARIA
Résultats :
-compliance des patients au traitement assez bonne
-l’ amélioration post - thérapeutique des symptômes est jugée bonne .
- Résultat + ou - stable durant cette période suivi.
 - Pour la rhinite allergique persistante: n= 4
MOYENS ET STRATEGIE THERAPEUTIQUE:
- selon recommandations ARIA
Résultats :
-compliance des patients au traitement assez bonne
-l’ amélioration post - thérapeutique des symptômes est jugée bonne .
- Résultat + ou - stable durant cette période suivi.
impact sur la qualité de vie
les mesures d’ éviction allergénique ,l’ observance du protocole thérapeutique et
de suivi sont le gage d une stabilité durable mais médicalisée .
la mesure ou l’ évaluation de l’ impact du gain olfactif est difficile { définir
nos Remarques………
 Les études clinimetriques et psychométriques des T.O restent peu nombreuses(
(méthodologie ,grande série),ils le sont particulièrement pour la rhinite chronique

Notre série est très limitée pour pouvoir porter des conclusions fiables.

Nous sommes partis du postulat que l’ interrogatoire tel qu’ il est réalisé en pratique
courante est peu focalisé sur les troubles de l’ odorat notamment dans la p.n.s et la
rhinite chronique l ’autoquestionnaire Dynachron nous semble { l’ issue, fiable et
valide et a été bien accepté par nos patients

l’ hypoanosmie- anosmie est aussi occultée par les autres symptômes autant que l’ ai
le gain sensoriel par le gain en confort respiratoire !



les tests olfactifs ont été utilisés { titre d’ orientation ;ces derniers ne peuvent prétendre { pouvoir
mesurer
l’identification et la discrimination des odeurs qui repose sur des tests
beaucoup plus élaborés tel que Sniffin stick
Ces tests ont toute fois le mérite d’ avoir mieux impliquer nos patients dans la réalisation du Q
dynachron ( item dysosmie.
La perte de l’ odorat est une doléance majeure dans la p.n.s mais l’ intensité de l’ hypoanosmie
physique est difficile à mesurer par des tests ponctuels comme le Sniffin- test
Nous admettons qu’en vu du potentiel
impressionnant de l’olfaction ,des
bases cérébrales communes avec
d’autres fonctions notamment les
émotions , la mémoire il est
souhaitable voir impératif de procéder à
des études pluridisciplinaires
neuropsychiatriques ,psychologiques…..
pour une collaboration étroite
diagnostique et thérapeutique avec l’
otorhinolaryngologiste
 L’odeur en tant qu' il est grand sens médiateur ,cree le
milieu de l’être humain ,il rapproche le lointain et
l’ apporte { l’ être propre en même temps il maintient
la distance au monde et indique l’objectif ,il rend
distincts les gens et les objets ,les rapproche ou les
éloigne.
Schipperges.h 1958
conclusion
 Les conséquences psychologiques, sociales professionnelles de la diminution
des capacités olfactives sur la qualité de vie ne sont pas à démontrer
 l’orl est en première ligne au devant de ces troubles de l’ odorat fréquents
dans sa spécialité et présente dans d’ autres ,auxquelles il peut apporter son
expertise . Il se doit d’ améliorer sa stratégie d’approche ,élaborer des
outils de mesures de la qualité de vie de ces patients ; des outils fiables ,
valides et adaptés .
 Loin d’ être une formalité de routine ,cette mesure clinimetrique et
psychometrique peut devenir un acte médical à part entière qui sera intégré
dans notre pratique courante afin d’ apporter les thérapeutiques les plus
appropriées.
1- Phil and col ,Evaluation de l’odorat dans la polypose nasosinusienne ..
avril2006.
Belgique au x congres SIF orl Toulouse
2-Exploration des troubles de l’odorat ,C,Eloit France siforl Toulouse avril 2006
3-Les troubles du gout et de l’odorat ; Sforl 1999
4- Durr Dg, Quality of life in patients with rhinosinusitis ; J otolaryngology 1999
5- Jankowski ,comparison of functionnal results afer ethmoidectomy and nasalisation for diffuse and several nasal
polyposis - acta otolaryngol 1997
6-Tretement of noallergic perennial rhinitis ciprandi allergy 2004
7-Bousquet who panel allergic rhinitis and its impact in asthma aria j allrgy clini immunol 2001
8- dysfonctionnement rhinosinusien chronique : rapport de la sforl 2006
MERCI