PROJET DE CREATION D`UNE MICRO

Transcription

PROJET DE CREATION D`UNE MICRO
U N I V E R S I T E D’A N T A N A N A R I V O
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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OPTION : Finances et comptabilité
PROMOTION : TARATRA
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE
MAITRISE
PROJET DE CREATION D’UNE MICROFINANCE DENOMMEE « FANAMBY »
DANS LA VILLE D’AMBOVOMBE
ANDROY : REGION D’ANDROY
Présenté par : MAHAVOATSY Pierretine
Sous la Direction de :
Encadreur pédagogique
Monsieur RALISON Roger
Maître de conférences
Chef de Département Gestion
Encadreur Professionnel
Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa
Enseignant à l’ISAE
Date de Soutenance : 23 Décembre 2006
REMERCIEMENTS
Malgré les efforts qu’on a déployés, ce mémoire de maîtrise, n’aurait pu être mené à
terme sans la collaboration d’autres personnes. Ainsi j’adresse mes sincères remerciements et
entières reconnaissances à :
Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur titulaire, Président de l’Université
d'Antananarivo,
Monsieur ANDRIAMARO RANOVONA, Maître de conférence, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Professeur au responsable
de l’option Finances et comptabilité au Département Gestion, Chef de Département en Gestion
et notre Encadreur enseignant qui a bien voulu accepter de faire l’honneur, de présenter ce
mémoire de fin d’études en gestion,
Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Directeur des études
et des recherches en gestion et Professeur responsable de l’option Marketing au département de
Gestion,
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Maître de conférence et Professeur
responsable de l’option Organisation,
Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa, Enseignant à l’ISAE, Encadreur
professionnel qui nous a apporté sa forte contribution dès le début de nos recherches, malgré ses
hautes et lourdes responsabilités.
Enfin, j’adresse également mes remerciements et une profonde reconnaissance à toute
ma famille : mes parents, mes frères et mes sœurs, mes amis et notamment à Dieu.
merci
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet envisagé
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE
Section 1 : La description du marché cible
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4-Politiques et stratégies marketing envisagées
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES
CRITERES D’EVALUATIONS ET DES
STRUCURES FINANCIERES
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Section 3 : Les structures financières
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : Les ressources à mettre en place
Section 2 : La caractéristique d’approvisionnement
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE FINANCEMENT DU PROJET
Section 1 : L’allocation des crédits
Section 2 : Le crédit bâtiment et foncier
Section 3 : La dépense en matières premières
Section 4 : Prévision sur le service envisagé
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation du travail
Section 3 : Chronogramme d’activité
DEUXIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTE DE
GESTION .
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE
LA FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Marge brute d’autofinancement
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°01 : Répartition de la population de la région Androy
Tableau N°02 : Secteurs de production de la région
Tableau N°03 : Production de la région
Tableau N°04 : Part du marché visé
Tableau N°05 : Institutions financières dans la région Anosy
Tableau N°06 : Situation globale de la demande dans la région Androy
Tableau N°07 : Profils du personnel
Tableau N°08 : Caractéristiques des crédits
Tableau N°09 : Dépense sur chaque unité de réalisation
Tableau N°10 : Achat prévisionnel pour l’année 1
Tableau N°11 : Achats prévisionnels sur 5 ans
Tableau N°12 : Le prêt effectué pour l’année 1
Tableau N°13 : Le prêt effectué sur 5ans
Tableau N°14 : Le chiffre d’affaires prévisionnels pour l’année 1
Tableau N°15: Chiffres d’affaires prévisionnels sur 5ans
Tableau N°16 : Calendrier d’activité
Tableau N°17 : Matériels et mobiliers de bureau
Tableau N°18: Coût des matériels informatiques
Tableau N°19 : coût du matériel et l’outillage
Tableau N°20 : prix du matériel de transport
Tableau N°21 : coût des matériels téléphoniques
Tableau N°22 : Récapitulation des immobilisations et investissement
Tableau N°23 : les charges sur salaire (13% CNaPS et 5%OSIE)
Tableau N°24 : Salaire avec les charges y afférentes
Tableau N°25 : Prévision de salaire du personnel sur 5ans année
Tableau N°26 : Autres charges
Tableau N°27 : Prévision des autres charges sur 5ans
Tableau N°28 Tableau des amortissements
Tableau N°29 : Tableau de remboursement des dettes
Tableau N°30 : Tableau de financement
Tableau N°31 : Encaissements au cours de la première année
Tableau N°32 : Décaissements au cours de la première année
Tableau N°33 : Trésorerie mensuelle
Tableau N°34: Calcul des ratios
Tableau N°35: Résultats de la rentabilité
Tableau N°36 : Plan de trésorerie sur 5ans
Tableau N°37 : Calcul de MBA
Tableau N°38 : Bilan prévisionnel
Tableau N°39 : Présentation de calcul de la VAN
Tableau N°40 : Présentation de calcul de TRI
Tableau N°41 : Présentation de calcul de DRCI
LISTE DES ABREVIATIONS
BFV-SG: Banky Fampandrosoana ny Varotra Société Générale
CNAPS : Caisse National des Prévoyances Sociales
CH.FI : Charges Financières
CH.E : Charges Exceptionnelles
DAA : Dotation Aux Amortissements
DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis
FIFO : First In First Out
INSTAT : Institut National de la Statistique
IP : Indice de Profitabilité
IRSA : Impôt sur le Revenu Salarial Assimilé
LMT : Long et Moyen Terme
MMB : Matériel et Mobilier de Bureau
M.O : Matériel et outillage
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise
PIB : Produit Intérieur Brut
RAF : Responsable Administratif et Financier
VAN : Valeur Actuelle Nette
RAV : Responsable Achat et Vente
T.E : Total Encaissement
T.D : Total Décaissement
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
INTRODUCTION
Pour atteindre un rythme de croissance élevé de l’ordre de 8 à 10% par an, le
Gouvernement accentuera ses efforts sur l’extension du champ des investissements par
l’instauration et le renforcement de la stabilité macroéconomique et par une plus grande
ouverture et diversification de l’économie. La stratégie d’ensemble consiste à mettre en place un
cadre favorable à l’émergence des dynamiques, partenariat, sous-traitance et à favoriser les
secteurs à fortes potentialités.
Madagascar dispose en effet des secteurs économiques qui lui permettront d’atteindre de
tels niveaux de croissance dans le moyen et le long terme. Ce sont les secteurs porteurs comme
le tourisme, les mines, l’industrie manufacturière tournée vers l’exportation, les ressources
halieutiques, le secteur agricole et les mines où le potentiel en matière de croissance et d’appui
en devises énorme.
En cours du don prochaines années, la croissance économique parviendra principalement
de ces secteurs. L’effet d’entraînement de ces secteurs sur les autres branches permettra de
promouvoir l’activité dans l’ensemble de l’économie. Une autre piste consistera à mettre en
place ou à renforcer les activités ou filières de production à haute intensité de main d’œuvre, à
faciliter l’accès des individus aux moyens de production comme la terre, les infrastructures.
En outre, compte tenu de l’insuffisance des infrastructures économiques de base en
particulier les routes et les moyens de transport, lesquels donnent accès aux marchés, aux centres
de santé, aux écoles, aux services administratifs, des solutions adéquates seront apportées à
travers la mise en place d’actions bien ciblées.
En début de l’année 2005, la politique du Gouvernement malgache était axée sur le
développement du milieu rural à partir de renforcement du secteur agricole. Pour ce faire, les
paysans ont besoin d’aide notamment sur le plan financier en vue de développer d’une façon
durable leurs activités. Dans ce cas, ils rencontrent des problèmes car la plupart des institutions
financières se trouvent dans les chefs lieux des provinces ou bien aux chefs lieux des régions qui
entraînent une difficulté pour les paysans (emprunt, dépôt).
Cela raison pour laquelle nous avons choisi un thème de mémoire intitulé : « Projet de création
d’une micro-finance dénommée FANAMBY, dans la ville d’Ambovombe-Androy : Région
Androy »
L’objet de ce thème consiste à réaliser en priorité les objectifs sociaux surtout les paysans
dans la région Androy principalement dans les districts d’Ambovombe, de Bekily, de Beloha,
1
et de Tsihombe à partir de la création d’une micro-finance dénommée FANAMBY, dans la ville
d’Ambovombe en vue de faciliter le financement du secteur agricole et élevage, et aussi d’aider
les paysans pour les autres activités réalisées dans cette région. Cette institution financière est
réservée aussi pour les fonctionnaires de la région toute entière.
Comme intérêt, il demeure dans le fait que ce projet de création d’une micro-finance et de
crédit agricole mutuel permettra au propriétaire d’augmenter leur chiffre d’affaires et les
productions agricoles dans la région Androy, de disposer un établissement financier pour les
paysans de la région, de créer aussi des emplois pour les jeunes de la région.
Quand à la méthodologie d’approche, nous avons opté pour la recherche de méthode de
questionnaire vis-à-vis des différentes institutions financières comme la BOA, BFV-SG surtout
les caisses d’épargnes et de crédit agricole mutuel dans le chef lieu de région Anosy pour
maîtriser la création et la bonne gestion du projet. Ensuite, nous avons profité de consulter les
ouvrages bibliographiques disponibles auprès du Ministère de Finances et de l’Economie, de
Budget pour mieux comprendre les normes internationales pour la création d’une institution
financière, et de maîtriser la mise en place du projet dans la ville d’Ambovombe. Enfin, nous
avons consulté aussi les documents auprès de l’INSTAT à Anosy pour savoir plus la situation
géographique de la région Androy.
Pour terminer, nous allons donner ci- dessous le plan de mon travail qui comprend trois
(3) parties :
 La première partie intitulée « l’Identification du projet » va essayer de présenter
successivement la présentation du projet en ce qui concerne l’historique et la
caractéristique du projet comme la nature, le but et l’objectif de ce projet, et les
intérêts envers les agents économiques. Ensuite, nous étudierons le marché visé
surtout l’analyse de l’offre et de la demande, la politique et la stratégie marketing
envisagées du projet. Enfin, nous allons voir la théorie générale sur les outils, les
critères d’évaluation, et sur les structures financières.
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 La deuxième partie réservée à « la Conduite du projet » et comprend de la technique
de réalisation c'est-à-dire les différentes ressources à mettre en place (humaines et
matérielles) et la caractéristique de l’approvisionnement à adopter. Ensuite, nous
parlerons la capacité de financement envisagé comme l’allocation des crédits
(produits, opérations, conditions des crédits), la présentation des dépenses en matières
premières et la prévision de services envisagés avec les chiffres d’affaires
correspondantes. Enfin, nous montrons l’organigramme proposé et la description des
principales tâches de chaque responsable au sein du projet.
 La troisième partie parlera de « l’Etude financière du projet ». Elle comprendra trois
chapitres à savoir le coût des investissements et le compte de gestion, c’est à dire
qu’il faut mettre en place tout d’abord les immobilisations nécessaires et
investissements réalisés, les charges sur salaires prévisionnels du projet. Ensuite, nous
analyserons la rentabilité et la faisabilité du projet à l’aide des formules des structures
financières citées dans la troisième chapitre de la première partie de notre travail.
Enfin, nous évaluerons le projet à l’aide des outils et des critères d’évaluation cités à
la première partie de notre recherche.
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PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET :
Dans ce chapitre, nous présenterons successivement l’historique et la caractéristique du
projet envisagé.
Voyons tout d’abord l’historique du projet.
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Section 1 : Historique :
Dans cette section, nous allons voir l’historique du projet notamment sur la localisation
administrative de la région, l’environnement socio-économique et les principales activités du
projet.
1.1-Localisation administrative de la région Androy :
La région Androy se trouve dans la province autonome de Tuléar. Elle est composée de
quatre districts, à savoir de :
•
Ambovombe,
•
Bekily,
•
Beloha,
•
Tsihombe.
La superficie totale de la région est de 19.317 km2, avec une population de 476.400
habitants, d’une densité 24,7 habitants par km2. La limitrophe de la région est des régions
Antsimo Andrefana et Anosy.
1.2-Environnement socio-économique de la région
L’environnement socio-économique concerne l’environnement physique, social et
économique de la région d’exploitation du projet.
1.2.1-Environnement physique :
L’environnement physique de la région se divise en trois parties, à savoir :
- Sol, relief et paysage, géologie,
- Climat,
- Forêt et végétation, pluviométrie, Vents.
 Sol, relief et paysage :
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La partie nord est de la région Anosy. L’agencement du relief de la région se fait du nord au sud
par la montagne qui culmine à 2.060m d’altitude au nord-est et une vaste plaine dans le moyen
ouest et le sud. Le relief de la région Androy est caractérisé par un plateau, qui s’étend du nord
au sud, sous forme de paysage de plaines remarquables à une altitude variant de 900m au
2.060m. Le système Androy en formé d’une mince couche de néogène lacustre s’étendant du
nord au sud est très important dans la région. La géologie de la région est formée par le Karroo,
le Karroo Sakamena, le Karroo Sakoa et le néogène lacustre. On remarque une importante
présente d’alluvions et de sable se rétrécissant au fur et à mesure que l’on monte vers le nord.
 Climat :
- Le réseau de station météorologiques : sous la responsabilité de la direction générale de la
météorologie, le service interrégionale sud de la météorologie et de l’hydrologie de Tuléar gère
les stations synoptiques, climatologiques et pluviométriques de la région Androy.
- Station synoptique : la station synoptique permet de mesurer les prévisions atmosphériques, les
températures, l’humidité relative, les précipitations et les vents. Celle d’Ambovombe est la seule
fonctionnelle dans la région.
- Station climatologiques : la station climatologique d’Ambovombe effectue des mesures de
précipitation, de la température, des directions et vitesses du vents. La région dispose d’autres
stations pour la plupart abandonnées ou en panne.
 Forêt et végétation, Pluviométrie, vents :
La formation végétale est constituée par de savane herbeuse de type arbustif ou à palmiers. Cette
formation correspond à la pédologie existante, à savoir de :
•
la savane arbustive à palmiers se situe dans la partie nord de la région,
•
la savane herbeuse couvre la partie sud ouest, de type Myparrhenia et Myparrhenia
dissolution et Méteropsgon.
La forêt d’altitude dense et humide dans la région. La région est affectée par un feu de
brousse fréquent dans la savane herbeuse de la partie sud pour le pâturage, ce qui entraîne la
dégradation de la couverture végétale et le lessivage du sol, qui est déjà peu évolué.
6
Pour la région d’Androy, la période pluvieuse commence en octobre avec un maximum aux mois
de décembre au janvier. Ensuite, la pluviométrie décroît pour tendre aux valeurs minimales voire
nulles à partir du mois d’avril ou du mois de mai. La période sèche s’étend du mois de mai à
octobre, toutefois, on enregistre des précipitations sous forme de crachin.
Le vent est faible une vitesse de 1m/s et de direction sud à est desséchant. La vitesse du vent
toute de l’année dans l’ensemble de la région varie entre 1m/s à 4m/s et la variation de la
direction en degré est de 80 à 100.
1.2.2-Environnement social :
L’environnement social concerne l’être humain et son environnement : il s’agit des
caractéristiques démographiques, des infrastructures sociales de base, de l’éducation et de la
santé.
 Démographie :
Nous allons présenter dans le tableau ci-après la répartition de la population selon la classe
d’âges de la population dans la région Androy (projection par groupe d’âges de la population en
2004).
Tableau N°01 : Répartition de la population de la région Androy :
Rubriques
Homme
Femme
TOTAL
Classe d’âges
Moins de 6 ans et plus de 59 ans
Moins de 6 ans et plus de 59 ans
Effectif
235.000
241.600
476.600
Source : INSTAT / DDSS
1.2.3-Environnement économique :
 Infrastructures de base :
La région Androy possède des hôpitaux comme CHD 1 (centre hospitalière de District de niveau
1), CHD 2, poste sanitaire public et privé (CSB II), école primaire, CEG publique et privée,
Lycée, des hôtels Restaurants.
Pour l’année scolaire 2004-2005, dans l’ensemble de la région, les taux de réussite étaient
respectivement de 55,70 % pour le CEPE, de 20,15 % pour le BEPC. Ces taux s’améliorent
comparés ceux de l’année scolaire 2003-2004 parce que le CEPE était de 34,02 %, et le BEPC
était de 13,04 %. Nous avons remarqué aussi que l’insuffisance des matériels pédagogiques
constitue entre autre l’une des difficultés rencontrées par plusieurs écoles dans la région.
Pour les services fonctionnels, il existe de téléphone (4,3%), BLU (10,6%), eau courante potable
(4,3%), eau courante société privée (09,7%), couverture Radio nationale (83 %), Télévision
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nationale (10,6%), Régionale (2,1 %), marché de bovins (93,6 %), électricité du réseau national
(4,3 %), des hôtels (9,8 %), sports et loisirs, culture (27,9 %), bâtiments de culture religieux
(44,6 %).
 Agriculture, pêche et élevage :
Pour l’agriculture, nous allons présenter dans les tableaux ci-après les principaux secteurs de
production de la région et la production.
Tableau N°02 : Secteurs de production de la région
Rubriques
Agriculture
Pêche
Elevage
Proportion des communes
91,5 %
2,10 %
6,40 %
Population travaillant dans le secteur
79,30 %
60,00 %
61,70 %
Source : INSTAT : Recensement au niveau des communes 2003
Ce tableau nous présente le pourcentage à chaque secteur d’activité dans la région Androy. Et
nous avons remarqué aussi que la plupart de gens de la région sont de cultivateurs.
Tableau N°03 : Production de la région : en tonne
Rubriques
Riz
Maïs
Manioc
Patate douce
Arachide
Rendement moyen Surface cultivée (en ha)
2.755
49.903
14.833
208.282
2.506
119.305
11.500
187.189
1.033
37.772
Source : INSTAT : Recensement au niveau des communes 2004
1.3-Les principales activités :
Le réseau de la caisse d’épargne et le crédit agricole mutuel (CECAM), première institution
financière dans 9 régions de Madagascar, à savoir des districts de Morondava, Itasy,
Tsiroanomandidy, Antsohihy, Alaotra, Ambositra, Ambatolampy, Antsirabe et Antananarivo, a
été construit pour fournir des services de crédit aux paysans. Cela explique aussi que les activités
principales de CECAM sont orientées vers le financement des activités des cultivateurs dans le
milieu rural de notre pays. Pour cela, CECAM est comme une institution financière mais réservé
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pour les paysans seulement. Au départ, il a majoritairement utilisé des ressources externes
toutefois il a développé le souci mutualiste de l’approbation du système par les sociétaires
(associés) et de leurs responsabilisation, par la mise au jeune de leurs propres ressources et par
des processus de décision d’octroi très décentralisés reposant sur des élus. En tant qu’une
institution financière et pour atteindre ses objectifs, trois activités seront entreprises par le projet
à savoir :
- les crédits de production,
- la location vente mutualiste,
- le crédit grenier et sociaux
1.3.1-les crédits de production :
Ils financent les dépenses de culture ou d’élevage pendant une durée de 4 à 10 mois.
1.3.2-la location vente mutualiste :
Qui permet l’acquisition de petits matériels agricoles ou de biens d’équipements, et pour d’autres
activités rurales. Pour cela, nous avons remarqué que le remboursement est sur 12 à 36 mois.
1.3.3-le crédit grenier commun villageois :
Pour financier le stockage en commun des produits de récolte jusqu’à la période de soudure sur 4
à 8 mois, les crédits sociaux qui permettons aux paysans d’éviter le recours à l’usurier en cas de
besoin urgent et imprévu sur 2 ou 3 mois, les crédits commerciaux s’adressant aux coopératives
agricoles qui organisent l’approvisionnement en intrant ainsi que la collecte, le stockage et la
commercialisation groupée des produits des membres.
Abordons maintenant les caractéristiques du projet.
Section 2 : Caractéristiques du projet envisagé :
Les caractéristiques du projet dépendent de la fonction de type d’activités choisies. Dans notre
cas, les activités principales financent les coopératives agricoles, les paysans pour l’acquisition
des matériels et équipements. Les caractéristiques que nous développons maintenant sont la
nature, le but, l’objectif et l’intérêt du projet envers les agents économiques.
2.1-Nature du projet
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En tant qu’entreprise, le projet cherche de profit pour ses activités. Donc, de nature commerciale
ayant une forme de prestation de service par le fait qu’il propose des différents services, à savoir
de financement et dépôt d’argent pour les paysans en vue d’améliorer et d’augmenter la
productivité agricole dans le milieu rural du pays. C’est une entreprise de services que nous
allons créer dans la ville d’Ambovombe Androy. Soulignons qu’il est destiné à aider la
population rurale malgache à accéder aussi aux microfinances. D’où, ce projet est comme nature
d’une institution financière réservée pour les paysans.
2.2-But et objectif
L’objectif principal du projet est le développement de la filière agricole en améliorant autant que
possible la qualité de la production des cultivateurs et de réduire le coût d’exploitation des
paysans en même temps, d’étendre l’accès des utilisateurs dans le monde rurale une technique
moderne pour la culture, et tout cela afin de satisfaire les besoins et les attentes des paysans. En
plus, étant donné que le projet est sous forme d’une société financière, donc à but lucratif, il est
évident que son objectif est de produire aussi des biens et services dans la ville d’Ambovombe.
En outre, le projet assurera plusieurs fonctions dont d’instrument de développement économique
du milieu rural, la satisfaction des besoins des paysans, la création d’emplois, la création de
valeur ajoutée, la distribution de revenu.... Il se préoccupera aussi de satisfaire au mieux les
besoins des cultivateurs pour accroître la productivité agricole et améliorer aussi la situation
financière du projet. En contre partie des services offerts, le projet recherche la rentabilité des
activités réalisées.
Pour ce faire, pour attirer et garder les paysans, nous avons besoin des stratégies comme la
reconnaissance des cultivateurs dans la région Androy toute entière en vue de développer le
secteur agricole et d’augmenter aussi la productivité des paysans.
D’une part, le but est d’offrir un financement des paysans pour acheter des petits matériels et des
équipements nécessaires. D’autre part, le but aussi est de devenir une grande entreprise dans la
région Androy toute entière sur le plan financier. Enfin, en tant que projet à but lucratif comme
nous avons dit auparavant, l’objectif aussi c’est la croissance du chiffre d’affaires en vue
d’accroître les investissements dans cette filière car si ce projet est rentable, nous pouvons
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conquérir le marché dans la région. Et pour la bonne marche du projet, l’approvisionnement en
matière première est assuré par les fournisseurs dans le chef lieu de région Anosy.
2.3-Intérêt du projet
La création de ce projet dans la ville d’Ambovombe entraîne une évolution non seulement pour
l’institution financière mais aussi pour les agents économiques dans les districts de la région
Androy. Donc, ce projet permet :
•
aux clients (paysans et fonctionnaires), d’obtenir de la satisfaction vis-à-vis des
services offerts,
•
aux fournisseurs, d’accroître sa vente et son chiffre d’affaires,
•
à l’Etat, d’augmenter sa caisse à l’aide de la paiement des droits, des taxes et impôts
comme les droits d’exploitation, la TVA, l’IRSA, Vente sur timbre et autres,
•
aux jeunes de district, la création d’emploi et la formation en informatique pouvant
diminuer le taux de chômage et les actes de banditismes.
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE:
Dans ce chapitre, nous présenterons en premier lieu la description du marché cible
particulièrement le domaine d’études et exploitation du projet, le type des clients cibles et la part
du marché visé. Ensuite, nous analyserons la situation de l’offre et de la demande dans la région
d’exploitation et en dehors de la région. Enfin, nous déterminerons la politique marketing et
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stratégies à adopter. Donc, pour ce faire, connaître les marchés déjà existés dans la région
d’exploitation c'est-à-dire qu’il faut rechercher des informations sur les caractéristiques de
l’offre, de la demande et de l’environnement du marché visé.
Voyons tout d’abord la description du marché cible.
Section 1 : La description du marché cible:
La description du marché cible nous amène à expliquer les points suivants, à savoir le
domaine d’études et exploitation du projet, le type des clients cibles et la part de marché
visé dans la région Androy.
1.1- Le domaine d’études et exploitation du projet :
Le domaine d’études et exploitation du projet se trouvent dans la ville
d’Ambovombe, district Ambovombe, région Androy. Ce choix n’est pas le fait du hasard mais
dans la région Androy, il n’y a pas encore des institutions financières mutualistes comme
CECAM ou OTIV ou TIAVO. Et dans la partie sud est sud, la seule institution financière est les
banques BOA et BFV-SG qui se trouve dans le chef lieu de région Anosy. Vu l’éloignement, les
paysans de la région Androy rencontrent de problème sur le financement de leurs activités car
ces banques sont non seulement éloignés par rapport aux districts de la région Androy mais aussi
elles demandent beaucoup de caution ou bien de gage. Or, la plupart de la population dans la
région Androy n’a pas de moyen pour cautionner de prêt. Donc, l’implantation d’une microfinance dans la ville d’Ambovombe permet aux paysans d’améliorer d’une façon rapide et
durable la productivité agricole surtout les maïs et les maniocs.
1.2- Le type des clients cibles :
Le type des clients cibles est les coopératives agricoles, les fonctionnaires, les
paysans dans le milieu rural ainsi que les groupes ou associations paysans. Nous ciblons le
milieu rural car la plupart des cultivateurs n’ont pas d’accès aux institutions financières comme
la banque pour financier leurs activités. Donc, il vaut mieux créer une micro-finance sous forme
de la CECAM en vue de satisfaire leurs besoins.
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1.3- Part du marché visé :
La part de marché dépend de nombre des clients membres. Dans ce cas, nous espérons de
cibler jusqu’à 60 % des paysans, de 30 % des fonctionnaires et de 10 % des commerçants dans
toute la région Donc, nous allons présenter ci-dessous le tableau de comparaison du marché.
Tableau N°04 : Part du marché visé :
Services
Part du marché
Clients cibles
Notre projet
100 %
Paysans, commerçants et fonctionnaires
Concurrents
00 %
Région Androy
100 %
Paysans, commerçants et fonctionnaires
Notre projet
65 %
Paysans, commerçants et fonctionnaires
Concurrents
35 %
Paysans, commerçants et fonctionnaires
Région Anosy
100 %
Paysans, commerçants et fonctionnaires
-
D’après ce tableau, nous avons constaté que notre projet domine en accaparant jusqu’à
100 % du marché global dans la région Androy. Cela explique qu’il n’y a pas de concurrent dans
la région d’exploitation. En revanche, dans la région Anosy, notre projet domine en accaparant
jusqu’à 65 % de marche et les concurrents occupent 35 % seulement.
Section 2 : Analyse de l’offre :
L’analyse de l’offre est un élément essentiel dans une étude du marché car le prix dépend de la
qualité de service offert pour les clients. Et si l’offre augmente, le prix diminue. En
revanche, si l’offre diminue, bien évidemment le prix sur le marché augmente. Pour mener bien à
cette étude, il faut admettre que l’offre peut être considérée comme l’ensemble de biens et/ou de
services déterminés que toute entreprise souhaite écouler. Donc, cette analyse nous permet
d’estimer l’offre locale dans la région d’exploitation du projet, et d’étudier aussi la situation des
concurrents dans la région d’exploitation et les concurrents en dehors de cette région.
2.1- Situation de l’offre dans la région Androy :
13
L’enquête que nous avons effectuée dans la région Androy et plus précisément dans
les districts de la région nous permet de connaître la situation de l’offre locale en matière
d’institution financière. Pour cela, le marché est encore vaste car il n’y a pas encore des
institutions financières dans cette région. En effet, c’est la population dans ce district toute
entière qui subit la conséquence de cette carence car les peuples n’ont pas le moyen d’y aller au
chef lieu de région Anosy pour mettre leurs argents. Dans ce cas, il vaut mieux pour eux de
mettre ses argents sous lit et autres façons. En plus, le prêt auprès de la banque BOA, BFV-SG
est difficile pour les paysans parce qu’elle demande beaucoup de caution ou bien de gage. Donc,
nous pouvons dire que le marché est encore vaste en matière d’institution financière dans la
région Androy.
2.2- Les concurrents :
Analyser la concurrence présuppose l’étude successive des concurrents dans la
région d’exploitation du projet et ceux en dehors de cette la région.
Voyons tout d’abord le concurrent dans la région d’exploitation.
2.2.1-Le concurrent dans la région d’exploitation :
Dans la région d’exploitation, il n’y a pas d’une entreprise concurrentielle en matière
d’institution financière, de même pour la banque. Par conséquent, les populations dans la région
Androy rencontrent des problèmes car elles sont obligées de recourir à Fort-Dauphin pour mettre
leurs argents dans les banques primaires. Donc, la création d’une micro-finance dans la région
Androy et plus précisément dans la ville d’Ambovombe Androy peut résoudre ces problèmes
parce que le crédit rural est l’un des outils indispensables aux paysans pour qu’ils puissent faire
face aux multiples obligations de la vie socio-économique dans la région.
Abordons maintenant les concurrents en dehors de la région.
2.2.2-Les concurrents en dehors de la région :
14
En dehors de la région Androy, c'est-à-dire dans la région Anosy, et plus précisément
dans la ville de Fort-Dauphin, il y a beaucoup de concurrents en matières d’institution financière,
à savoir de la banque BOA, BFV-SG, Tsinjo Lavitra. Ces concurrents se trouvent presque dans
le centre ville de Fort-Dauphin. Nous présenterons dans le tableau ci-après la nature des
institutions financières dans cette ville:
Tableau N°05 : Institutions financières dans la région Anosy :
Nature
Nombre de membres
BOA
5.850
Lieu d’exploitation
Fort-Dauphin
Fort-Dauphin
BFV-SG
6.405
Rue Maréchal Foch
Tél. 92 212 86
Fax. 92 210 55
Tsinjo Lavitra
7.540
Fort-Dauphin
Ce tableau nous présente les institutions financières existantes dans la ville de FortDauphin. Dans ce cas, nous avons constaté que la plupart de la population dans la région Anosy
a l’habitude de mettre leurs argents dans l’épargne Tsinjo Lavitra au sein de la poste et
Télécommunication car le nombre de membres est très remarquable par rapport aux autres
institutions financières.
2.3-Forces et faiblesses des concurrents :
La principale force s’impose sur le lieu d’exploitation de concurrents. Prenons comme
exemple le cas de BOA, BFV-SG qui se trouve dans la ville de Fort-Dauphin. En plus
de cela, la plupart des opérateurs économiques de la région Anosy se trouvent aussi dans la ville
de Taolagnaro. Et ces dernières ont l’habitude de mettre leurs argents dans la banque primaire.
Elle joue donc le rôle de monopôle dans la région Anosy toute entière. En revanche, la principale
faiblesse s’impose sur la qualité de service envers les clients et l’insuffisance des infrastructures
routières surtout dans les communes de la région qui empêche les opérateurs économiques de
faire des investissements dans le centre ville même de Fort-Dauphin.
Section 3 : Analyse de la demande :
15
L’analyse de la demande nous permet de maîtriser la situation de l’entreprise sur le
marché dans la ville d’Ambovombe Androy. Pour ce faire, nous avons effectué des descentes sur
terrain afin d’obtenir avec précision les besoins réels de la population dans la région dans le
cadre du micro-finance. Alors, pour bien maîtriser le marché, nous avons besoin d’estimer la
situation globale de la demande dans la région d’exploitation puis le besoin des clients cibles.
Voyons tout d’abord l’estimation globale de la demande de la région.
3.1- L’estimation globale de la demande dans la région :
Pendant l’étude sur terrain, deux approches ont été adoptées afin d’examiner les
besoins de la population en matière de micro-finance : l’étude qualitative et quantitative.
Ces démarches nous ont conduits à connaître la demande sur le marché proposé dans
la région d’exploitation toute entière où se situe le site du projet envisagé. L’étude a été menée à
partir des entretiens non structurés sous forme de discutions libres avec toute catégorie de la
population surtout les paysans dans la région Androy. Le tableau ci-après nous présente la
situation globale de la demande dans la région Androy pour les années 2004, 2005 et 2006
Tableau N°06 : Situation globale de la demande dans la région Androy
Désignations
2004
2005
Augmentation
2006
Augmentation
BOA
69
54
- 15
42
- 12
BFV-SG
79
53
- 26
35
- 18
Micro-finance
16 890
18 200
+ 1 310
20 740
+ 2 540
Tsinjo Lavitra
6 310
6 540
+ 230
5 600
- 40
D’après ce tableau, nous avons constaté que la plupart de la population dans la région
Androy préfère la micro-finance pour leurs argents puis le Tsinjo Lavitra. Pour la micro-finance,
16
l’augmentation de la demande est très remarquable pour l’année 2006 qui s’élève à 2 540
personnes. Cela explique que la création de cette institution financière dans la ville
d’Ambovombe Androy entraîne une évolution non seulement sur le plan économique mais aussi
sur le plan social de la région.
Abordons maintenant le besoin des clients dans la région.
3.2- Le besoin des clients cibles :
Pour réaliser ce projet, nous avons besoin de faire une infrastructure sur les bâtiments
réservé pour le bureau et logement du gérant dans la région d’exploitation. Ensuite, nous
recruterons les personnels à chaque poste de travail avant de démarrer les activités dans la ville
d’Ambovombe Androy.
Pour ce projet, les clients cibles dans la région d’exploitation sont les paysans, les fonctionnaires
et les opérateurs économiques de la région. Ces dernières, elles préfèrent des banques primaires
pour assurer la sécurité de leurs argents. Mais le problème, c’est qu’elles sont à un nombre
insuffisant qui entraîne la fuite des investisseurs sur le plan financier comme la banque. Dans ce
cas, il vaut mieux créer une unité de micro-finance mutualiste en vue de développer la
productivité des paysans. En général, nous avons remarqué qu’un client cherche parmi les
services offerts procure le maximum de valeur. Et si le service offert délivre effectivement une
valeur qu’il attendait, la satisfaction naîtra. Donc, nous cherchons le niveau de satisfaction élevé
car même les clients satisfaits peuvent se révéler infidèles. D’où, la manière la plus sûre de
mesurer le réel impact de la satisfaction de la clientèle est de mesurer sa satisfaction
vis-à-vis des concurrents parce que quand il manifeste une excellente satisfaction, cela n’importe
pas forcement qu’il est plus satisfait sur le service offert sur le marché financier.
Section 4-Politiques et stratégies marketing envisagées :
La politique et stratégie marketing joue un rôle très important sur le marché car les clients
augmentent ou descendent en fonction de la politique à mettre en place sur le marché. Pour ce
faire, nous avons obligé d'étudier les politiques marketing et stratégies adoptées dans la région
d’exploitation. Dans cette section, nous allons voir successivement la politique marketing à
adopter et la stratégie à suivre.
17
Voyons tout d’abord la politique marketing du projet.
4.1- La politique marketing à adopter :
4.1.1- Politique de service :
Elle a pour objectif d’améliorer la position du projet ou de l’institution financière sur le
marché. Donc, nous avons besoin comme politique la mise en place d’un service qui doit remplir
le besoin des clients, maîtriser la relation psychologique entre la qualité et le service, donc la
fiabilité de ce service est en fonction de la qualité apportée.
Alors, il est nécessaire d’améliorer la qualité des services rendus avec les clients pour
avoir un maximum de membre au sein de l’entreprise. Et pour distinguer l’entreprise avec les
autres, il est indispensable de mettre en place un nom spécifique en vue de faciliter le service
offert envers les paysans et de connaître au public l’existence de nouvelle institution financière
dans la région d’exploitation. D’où, le nom de l’entreprise joue un rôle très important car il
permet d’identifier le service et sert la base aux actions publicitaires du projet.
4.1.2- Politique d’adhésion :
En tant qu’une entreprise financière, elle cherche de bénéfice sur leurs activités. Dans ce cas,
pour être membre, il n’y a pas de droit à payer pour l’entreprise mais par contre les membres
paient le coût du carnet qui s’élève à Ar 1.000,00 seulement pour les opérateurs et de Ar 500,00
pour les paysans et les fonctionnaires. Les membres peuvent faire un emprunt auprès de
l’entreprise avec un taux dégressif, c'est-à-dire que ce taux varie selon la durée de
remboursement des dettes. Donc, si la durée de récupération des capitaux investis est entre 3 à 4
ans, le taux d’emprunt additionne de 1,5. Si elle est entre 5 à 6 ans, il ajoute de 2. Enfin, si elle
est plus de 6 ans, il additionne de 2,5.
4.1.3- Politique de distribution :
18
La distribution est l’ensemble des opérations ou des activités s’exerçant du personnel de la
micro-finance et la réception des clients. Donc, il n’y a pas des intermédiaires entre les clients et
l’institution financière. Alors, sa fonction est d’assurer la permanence du service et de minimiser
ou de faciliter le service offert envers les clients. D’où, dans le cas d’institution financière, nous
utiliserons la stratégie intensive pour toucher le maximum de clients. Mais comme nous avons
fait de service, il n’y a pas des intermédiaires ; c’est un circuit de distribution directe.
Clients
Micro-finance
Clients (paysans,
fonctionnaires)
(Opérateurs économiques)
4.1.4- Politique de communication et de promotion :
L’objectif général de la communication est de créer les conditions favorables à
l’adhésion des membres. Alors, il existe d’autre moyen de communication que la publicité
proprement dite. On pourrait même dire que toutes les décisions et tous les aspects de l’activité
des entreprises ont un certain contenu informatif et un rôle de communication. En plus, la
satisfaction des clients qui ont déjà visité l’institution financière forme une autre communication.
C’est une publicité de bouche à oreille. Ces informations transmises ou bien souvent une grande
influence sur les attitudes et les comportements du public du fait que leur source apparaît plus
désintéressée et objective que l’entreprise elle-même. Tous ces actes peuvent être des véhicules
de communication.
La promotion a pour rôle de mettre en contact permanent par le biais d’un canal, l’entreprise et
sa clientèle en communiquant un message ; c’est l’information. Cette communication concerne
l’ensemble des actions permettant de faire connaître le service, et ce service est l’image qu’elle
veut donner à elle- même.
Pour la promotion, on applique la facilitation de crédit pour les paysans surtout le crédit
productif dans le secteur primaire comme l’agriculture, élevage et pêche,... et le système des
cadeaux, c'est-à-dire q’il consiste à offrir aux clients des matériaux en vue d’augmenter la
production agricole et ces matériaux portent l’emblème de l’entreprise.
19
4.2- Stratégie marketing à suivre :
La stratégie marketing a pour but d’améliorer la production en quantité et en qualité, de
professionnaliser les acteurs de la filière. Pour ce faire, nous allons adopter deux types de
stratégie ; à savoir de :
 la stratégie push
 la stratégie pull
Voyons tout d’abord la stratégie push.
4.2.1- La stratégie push :
La stratégie push consiste à faire pousser les produits vers les clients, c'est-à-dire que le projet
assure la présentation des produits auprès des clients. Elle s’appuie essentiellement sur les
avantages offerts aux clients. Donc, on doit faire les stratégie suivantes pour chaque de service
de la gamme ; à savoir de :
•
stratégie d’abandon pour les services plus faibles,
•
stratégie d’adaptation ou de modification pour les services qui ne donnent pas tout à
fait la satisfaction des clients et elle consiste à modifier le service de façon à le rendre
plus conforme aux attentes des clients
•
stratégie de développement pour les services nouveaux au sein de l’institution financière.
Prenons comme exemple : la création d’un compte Fanamby. Cette dernière stratégie est
réservée pour les jeunes moins de 18 ans.
Abordons maintenant la stratégie pull.
4.2.2- La stratégie pull :
La stratégie pull en contraire consiste à faire demander les services par les clients. Les
éléments moteurs principaux sont la politique de communication notamment la
promotion. En principe, les stratégies pull sont plus avantageuses pour la publicité de
20
service dans la région d’exploitation, dans la mesure où elles donnent une plus grande
indépendance vis-à-vis des clients mais elles ne sont pas toujours applicables soit parce
qu’elles exigent des gros moyens financiers soit parce que poussent certaine qualité des
services. Pour cela, les clients font une grande confiance à l’entreprise pour guider son
choix. Présentons ci-après sous forme d’un schéma le processus de la stratégie pull :
(1)
Microfinance
Clients
(1) : Par moyen de la promotion, les clients demande les produits à l’entreprise ou bien par
moyen de la communication, les clients peuvent contacter facilement l’entreprise avant d’être
membre.
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES
CRITERES D’EVALUATIONS ET DES
STRUCURES FINANCIERES :
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet :
1.1- Valeur actuelle nette :
1.1.1- Définition :
21
La valeur actualisée nette (VAN) est représentée par la différence entre la somme des marges
brutes d’autofinancement actualisé moins la somme des capitaux investis actualisés.
1.1.2- Formule :
n
VAN = ∑ MBA (1 + i)-j – C
J=1
1.1.3- Interprétation :
La valeur actualisée nette peut être positive, nulle ou négative
Si VAN = 0, cela veut dire que la rentabilité est égale au taux exigé « t ».
Si VAN > 0, cela veut dire que la rentabilité est supérieure aux taux exigé « t ».
Si VAN < 0, cela veut dire que la rentabilité est inférieure au taux exigé « t ».
Le critère de la valeur actualisé nette comme critère de choix ne peut être reconnu que si les
capitaux investis dans plusieurs projets sont identiques ou si les capitaux mis à la disposition de
l’entreprise sont illimités, dans le cas contraire il faut utiliser un critère relatif comme la taux de
rentabilité interne (TRI), ou l’indice de profitabilité (IP), ou le délai de récupération des capitaux
investis (DRCI).
22
1.2- Taux de rentabilité interne :
1.2.1- Définition :
C’est le taux d’actualisation qui donne une valeur nette actualisée VAN égale à zéro ou IP égale
à 1.
1.2.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + i)-j – C = 0
j=1
1.2.3- Interprétation :
Le taux de rentabilité interne peut être supérieur à t, égale à t ou inférieur à t.
Si i> t, cela veut dire que la rentabilité est supérieure au taux exigé « t »
Si i = t, cela veut dire que la rentabilité est égale au taux exigé « t »
Si i < t, cela veut dire que la rentabilité est inférieure au taux exigé « t »
1.3- Indice de profitabilité :
1.3.1- Définition :
L’indice de profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des marges brutes
d’autofinancement actualisé et la somme des capitaux investis actualisés.
1.3.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + i)-j
j=1
IP =
C
23
1.3.3- Interprétation :
L’indice de profitabilité peut être supérieur à 1 ou égale à 1 ou inférieur à 1.
Si IP > 1, cela veut dire que la rentabilité est supérieure au taux exigé « t »
Si IP = 1, cela veut dire que la rentabilité est égale au taux exigé « t »
Si IP < 1, cela veut dire que la rentabilité est inférieure au taux exigé « t »
1.4- Le délai de récupération des capitaux investis :
1.4.1- Définition :
Le délai de récupération des capitaux investis est représenté par le temps au bout duquel le
cumul des marges brutes d’autofinancement est égal au montant du capital investi.
1.4.2- Formule :
n
∑ MBA (1 + i)-j = C
j=1
1.4.3- Interprétation :
Les deux investissements celui qui est le moins risqué et celui qui présente le délai plus court.
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet :
2.1-La pertinence :
Ce projet se rapporte exactement une évaluation pour la population de la région d’exploitation
non seulement sur le plan agricole et de financement des petites et moyennes associations
paysannes mais aussi sur le plan de l’économie de la région, et de même de notre pays en
général.
24
2.2-L’efficacité du projet :
Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés.
Donc, l’efficacité, c’est qui produit l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation
du projet. La cause de l’efficacité est la cause véritable et unique d’un phénomène, sa valeur est
une grandeur périodique et se calcule comme la racine carrée de la moyenne des carrées des
valeurs instantanées de cette grandeur durant une période prévue du projet.
2.3-L’efficience :
Notre projet est efficient si on atteint les objectifs avec la réduction des moyens
utilisés c’est à dire qu’on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou
rendement est performante. Donc, l’efficience, ce qui aboutit à de bons résultats en réduisant les
moyens ou les matériels utilisés.
2.4-La durée de vie du projet :
Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d’exploitation et de créer un
autre investissement à d’autres choses. Mais, pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à
condition que ce projet soit rentable de façon efficace et efficience au cours de l’exploitation.
2.5-L’impact du projet :
Si le projet est rentable, il y a des impacts non seulement au point de vue de la
population mais aussi sur le plan économique et social de la région d’exploitation, et aussi dans
notre pays en général.
25
Section 3 : Les structures financières :
3.1-Les ratios :
La lecture des ratios permet d’analyser d’une façon expressive la situation financière de
l’entreprise, des activités de rendement de la société considérée, la choix à opérer du point de
vue auquel on se place chez l’entreprise, le banquier, créancier.
3.1.1-Définition :
Sur le plan économique, le ratio est le rapport entre deux phénomènes financiers économiques
liés par une relation caractéristique.
Sur le plan entrepris, le ratio est le rapport expressif entre des données caractéristiques de la
situation du potentiel de l’activité ou de rendement de la société.
3.1.2-Formules :
o Ratio de financement permanent :
Capitaux permanents
RFP =
Actifs nets
o Ration d’autonomie financière :
Capitaux propres
RAF =
Capitaux permanents
o Ratio de financement des immobilisations :
Capitaux permanents
RFI =
Immobilisations nettes
26
o Ratio d’endettement à long terme :
Dettes à LMT
RELT =
Capitaux permanents
3.1.3- Interprétation :
Ce ratio de financement permanent doit être supérieur à 1, ce qui traduit l’existence de fonds de
rotation. Donc, le ratio est satisfaisant.
Ce ratio d’autonomie financière indique dans quelle mesure l’entreprise travaille avec son fond
propres et exprime le degré d’indépendance vis à vis des créanciers permanents, les banquiers.
Donc, si le ratio est supérieur à 0,50 cela veut dire que l’entreprise est indépendante
financièrement de ce créancier et dispose d’une possibilité complémentaire de fonctionnement
par emprunt.
Si le ratio de financement des immobilisations est supérieur à 1, cela veut dire que l’entreprise
peut financer les immobilisations.
Pour le ratio d’endettement à long terme normalement ; si l’entreprise fonctionne de façon
rentable, il n’y a plus de dettes à partir de la troisième année d’exploitation.
3.2- La rentabilité :
Pour avoir une rentabilité de projet, la rentabilité commerciale doit être supérieure à 10 % et le
rendement de l’activité doit être aussi supérieur à 50 %.
27
Formules et interprétations :
a) Rentabilité commerciale
Résultat net
RC =
Capitaux permanents
Interprétation :
Si ce rapport est supérieur à 10 %, l’activité est rentable.
b) Rentabilité des capitaux investis :
Bénéfice net
RCI =
Capitaux permanents
Interprétation :
Si le rapport est supérieur à 10 %, les capitaux investis sont récupérés à la 2ème année ou à la 3ème
année d’exploitation.
c) Rentabilité de rendement propre :
Capacité d’autofinancement
RDRP=
Capitaux permanents
Interprétation :
Si ce rapport est supérieur à 20 %, l’activité est rentable et peut augmenter les capitaux investis à
d’autres choses.
28
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
29
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Dans ce chapitre, nous parlerons des ressources nécessaires à mettre en place telles que
les ressources humaines, financières et matérielles au sein du projet. Ensuite, nous allons étudier
la caractéristique d’approvisionnement telle que la méthode d’achat de matières premières à
adopter, le processus de réalisation et le critère d’évaluation de stocks à suivre.
Voyons tout d’abord les ressources à mettre en place.
Section 1 : Les ressources à mettre en place :
Pour atteindre les objectifs fixés, il faut mettre en place les moyens nécessaire pour la
réalisation du projet notamment sur le plan humain, financier et matériel. Pour ce faire, il est
indispensable de recruter des
personnels compétents au sein de l’établissement puis on
cherchera des bailleurs pour financer ce projet et enfin on investira sur les matériels.
1.1-Ressources humaines :
Dans notre cas, les ressources humaines se composent d’un Gérant propriétaire, d’un
responsable administratif et financier, d’un responsable de crédit, d’un gestionnaire de crédit,
d’un agent de crédit, d’un responsable de recouvrement, d’un responsable de zone, d’un
comptable, deux caissiers, d’un chauffeur, d’une femme de ménage, d’un agent de sécurité, et
d’un gardien. Avant de démarrer le projet, le responsable sélectionnera et recrutera les
personnels nécessaires à chaque poste de travail au sein de l’entreprise avec une meilleure
condition de coût et de qualité. Au niveau de chaque poste de travail, il est nécessaire de placer
les employés dans les conditions favorables à un travail efficient et fiable, d’atteindre un
maximum de service en vue de récupérer de façon optimale les montants des capitaux investis,
de concevoir le poste de travail de manière à éviter tout gaspillage de temps et d’équipement.
Alors, nous allons citer ci-dessous le profil exigé pour le recrutement au sein du projet et aussi
les qualités du directeur propriétaire.
Gérant :
- Avoir un diplôme de maîtrise en gestion ou management d’entreprise,
- Avoir des connaissances en micro-finance,
- Maîtrise de l’outil informatique,
30
- 2ans d’expérience dans un poste similaire,
- Avoir un sens de l’organisation et de leadership,
- Méthodique.
Et le tableau ci-après nous présente les profils exigés à chaque poste de travail au sein de
l’entreprise.
Tableau N°07 : Profils du personnel :
Postes
Responsable
financier
Profils
administratif
Responsable de zone
- Avoir un diplôme de licence en gestion ou équivalent,
et - 3ans d’expérience au minimum,
- Maîtrise parfaite de l’outil informatique,
- Maîtrise des logiciels sages SAARI, ou ciel compta,
- Avoir un sens de l’organisation
- Dynamique.
- Avoir un diplôme de bacc + 2 au minimum, section
agricole,
- 4ans d’expérience dans un poste similaire,
-Avoir de connaissance de la région d’exploitation
- Sens de négociation,
-Avoir un sens de responsabilité et d’organisation.
Responsable de crédit
- Avoir un diplôme de licence en gestion ou équivalent,
- 2 ans d’expérience dans un poste similaire,
- Avoir une capacité de négociation,
- Maîtrise de micro-finance,
- Dynamique.
Gestionnaire de crédit
- Avoir un diplôme de Bacc + 2 en gestion ou de microfinance,
- 4ans d’expérience dans un poste similaire,
- Maîtrise parfaite de microcrédit et de micro-finance,
- Avoir un sens de l’organisation.
Agent de crédit
- Avoir un diplôme de Bacc G.2 au minimum,
- 2 ans d’expériences dans un poste similaire,
- Avoir des connaissances de la région d’exploitation,
- Avoir une capacité de négociation.
Comptable
- Avoir un diplôme de Bacc + 2 en gestion au minimum,
- 2 ans d’expériences dans un poste similaire,
- Maîtrise parfaite de l’outil informatique,
- Maîtrise des logiciels comptables.
Caissiers
- Avoir un diplôme de Bacc + 2 en gestion,
- 2 ans d’expériences,
- Maîtrise de l’outil informatique sera un atout,
- Dynamique.
31
Chauffeur
Gardien
Femme de ménage
- Avoir un permis de conduire ABCD,
- Avoir un diplôme de CEPE au minimum,
- Connaissance de la région d’exploitation sera
un atout,
- Apte.
- Avoir un diplôme de CEPE,
- 2 ans d’expériences,
- Apte,
- Dynamique.
- Avoir un diplôme de CEPE au minimum,
- Apte,
- Dynamique,
- 2 ans d’expériences au minimum.
Ce tableau nous présente les profils exigés à chaque poste de travail au sein de l’entreprise. Et
nous avons constaté que le débutant n’est pas accepté pour éviter tout retard à l’exécution des
travaux effectués.
1.2-Ressources financières :
Avant de créer ce projet, il est indispensable de chercher un bailleur ou une autre institution
financière comme la banque pour prêter d’un quelque somme d’argent en vue de réaliser les
infrastructures puis nous allons démarrer petit à petit les activités réalisées dans la région
d’exploitation. En général, les ressources financières du projet sont l’ensemble de l’emprunt et
l’apport en capital de promoteur.
1.3-Ressources matérielles :
Après le recrutement, nous avons besoin aussi des matériels nécessaires pour avoir le bon
fonctionnement du projet. Donc, nous allons donner ci-après la liste des matériels importants
pour le projet.
Matériels et mobiliers de bureau :
- Table de bureau : 06 (08)
- Table ordinateur : 04
- Armoire : 02
- Chaises : 12
- Coffre fort : 01
32
- Chaises de visiteur : 02 (04)
- Machine à calculer : 02
Matériels informatiques :
- Ordinateur : 04 03
- Imprimante : 02
- Onduleur : 04 03
Section 2 : La caractéristique d’approvisionnement :
La fonction d’approvisionnement comporte deux activités, à savoir de la confection de carnets
de membre auprès de l’imprimerie et la gestion de stock en magasin. Alors, le schéma ci-dessous
nous présente le processus de l’achat jusqu’à l’utilisation des produits.
Commande pour la
confection des carnets
de membres auprès de
l’imprimerie
Réception
des carnets
au sein de
l’entrepris
Magasin de
stockage
Distribution sur place
des carnets aux clients
au moment
d’ouverture le compte
2.1-La méthode d’achat de matières à adopter :
L’achat se fait sous forme de bon de commande auprès de l’imprimerie, c'est-à-dire que le
responsable passe la commande, en même temps il paie la moitié du prix total au moment de
commande et le reste à payer à la réception des marchandises. Cette commande effectue par
bimestre pour éviter la rupture des stocks. Dans ce cas, la stratégie est de choisir une imprimerie
pour avoir une relation privilégie, et aussi de meilleur prix grâce à la fidélité.
2.2- Processus de réalisation :
Il s’agit de définir tout d’abord les démarches à entreprendre pour la réalisation du
projet. Mais avant de définir ce processus, notons que le projet doit au moins remplir
trois fonctions principales, à savoir de la fonction commerciale, la fonction
financière, la fonction administrative et sociale.
33
Fonction commerciale :
Fonction financière :
• approvisionnement :
- identifier l’imprimerie,
- passer les commandes,
- gérer les stocks.
• distribution :
- assurer la prévision
•
Ressources
financières
- mettre à la disposition de
l’entreprise,
- gérer de façon rationnelle,
- suivre aux procédures,
- effectuer l’étude de
rentabilité et de faisabilité
Fonction administrative et sociale :
• assurer :
- la prévision,
- l’organisation interne,
- suivi et contrôle.
• atteindre :
- fixation des objectifs,
- établissement les plans
d’actions
2.3-Le critère d’évaluation de stock à choisir :
Le critère d’évaluation de stock à choisir est le FIFO (First In First Out) car les carnets sont des
produits non périssables. Donc, il vaut mieux appliquer le FIFO, c'est-à-dire que les carnets aux
premières entrées partent en premières sorties où nous utiliserons en priorité les stocks anciens
pour que les clients puissent avoir une meilleure qualité.
34
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE FINANCEMENT DU PROJET :
Dans ce chapitre, nous allons voir successivement l’allocation des crédits et les
opérations dépôt épargne, les dépenses sur achat de matières premières, c'est-à-dire les
prévisions d’achats au cours des cinq années d’activités du projet. Et enfin, nous essayerons de
présenter les prévisions de clients pendant cinq années d’exploitations.
Voyons tout d’abord l’allocation des crédits.
Section 1 : L’allocation des crédits :
Dans ce cas, la population a le choix pour les différents crédits au sein de la microfinance, comme les produits crédits et les opérations dépôts et épargnes.
1.1-Les produits crédits :
Pour les produits crédits, il y a sept types de crédits au sein du projet, à savoir de crédit
social, crédit productif, crédit commercial de personne physique, grenier commun villageois, la
location vente mutualiste, crédit culture pérenne, crédit achat de terrain cultivable ou
aménagement de terrain à cultiver.
Tableau N°08 : Caractéristiques des crédits :
Natures de crédits
Crédit social
Durée
Montant (Ar)
4%
60.000,00
3 à 10 mois
3à4%
400.000,00
10 mois
4à6%
400.000,00
Grenier commun
5 à 10 mois
3à4%
700.000,00
Vente mutualiste
36 mois
Crédit productif
Crédit commercial
Crédit culture
Crédit achat
4 mois
Taux/ mois
6 ans 72 mois
6 à 24 mois
2,5 à 3,5 %
1,5 %
3à4%
10 % du fonds
300.000,00
1.000.000,00
Ce tableau nous présente les caractéristiques des crédits existants au sein de l’entreprise. Pour
cela, nous avons constaté que le crédit achat de terrain cultivable ou aménagement de terrain à
35
cultiver est largement supérieur aux autres crédits. C’est un service financier réservé aux paysans
pour les aider à acquérir un terrain à cultiver ou une rizière par achat ou bien transformation de
terrain brut en terrain cultivable ou rizière sous forme d’aménagement ou bien extension de
surface à cultiver.
1.2- Les opérations dépôt et épargne :
Il existe deux types de dépôt, à savoir de :
- dépôt à vue,
- dépôt à terme,
•
Le dépôt à vue : c’est une opération permettant au sociétaire de sécuriser dans la
micro-finance, son argent tout en pouvant le retirer à n’importe quel moment selon
ses besoins. Le dépôt à vue n’est pas rémunéré et en aucun cas son solde ne peut être
débiteur. Par ailleurs, cette opération sert aussi, suivant la procédure d’octroi de
crédits, à la constitution des provisions pour la part sociale variable d’un sociétaire
qui sollicite un crédit.
Procédures :
- Pour le versement, le déposant se présente avec sa fiche individuelle, à la microfinance Fanamby et remet au caissier la somme équivalente au montant qu’il veut
déposer. Après la vérification de la somme remise par le déposant, le caissier établit un
reçu et inscrit le même montant dans les colonnes prévues, à cet effet dans les deux
exemplaires de la fiche individuelle tout en marquant la date de l’opération, en précisant
le libellé de l’opération qui est un versement et en calculant le solde. Ensuite, le caissier
signe avec le déposant le reçu et les deux exemplaires de la fiche individuelle.
L’exemplaire beige de la FI et le second original du reçu sont remis par la caissier au
sociétaire. A l’appui de l’original du reçu servant de pièce justificative, le caissier
procède à l’enregistrement de l’opération dans le journal de caisse. Il inscrit le numéro
d’ordre de l’opération, le numéro du sociétaire, le montant correspondant dans la colonne
« dépôt à vue » et reporte le même montant dans la colonne « entrées ».
36
- Pour le retrait : le sociétaire se présente avec sa fiche individuelle au projet, et
demande au caissier la somme équivalente au montant qu’il veut retirer. Après
vérification du solde de dépôt à vue de ce sociétaire, le caissier établit un reçu et inscrit le
même montant dans la colonne prévue, à cet effet dans les deux exemplaires de la FI tout
en marquant la date de l’opération, en précisant le libellé de l’opération qui est un retrait
ou un peut explicite s’il s’agit de retrait. Ensuite, il signe et fait signer par le sociétaire le
reçu et les deux exemplaires de la FI. En outre, il remet au sociétaire l’exemplaire beige
de la FI, le second original du reçu et la somme d’argent demandée. A l’appui de
l’original du reçu servant de pièce justificative, le caissier procède à l’enregistrement ou
de l’opération dans le journal de caisse. Il inscrit le numéro d’ordre de l’opération, le
numéro du sociétaire, le montant correspondant, précédé d’un signe moins dans la
colonne « dépôt à vue » et reporte le même montant dans la colonne « sortie » puis il
calcule le solde intermédiaire de caisse.
•
Le dépôt à terme et ses opérations : c’est une opération dans laquelle les fonds
déposés demeurent bloqués jusqu’à l’expiration du délai fixé à la date de versement
du dépôt. Ce dépôt est rémunéré avec un taux d’intérêt fixe ci-dessous. Dans ce cas,
le projet restituera au sociétaire déposant la totalité de la somme d’argent déposée
majorée du montant des intérêts à la date d’échéance convenue. Dans ce type de
dépôt, la durée est de trois mois au minimum, avec un taux d’intérêt de 0,5 % par
mois à 6 % par an.
Procédures :
- Pour le versement : le déposant se présente avec sa FI au caissier la somme
équivalente au moment qu’il veut déposer. Après vérification de la somme remise par le
déposant, le caissier remplit un imprimé de contrat de dépôt à terme, le fait signer par le
déposant. Ensuite, il établit un reçu et remplit les deux exemplaires de la FI en
remarquant la date de l’opération, et inscrit dans la zone intitulée « versement » le libellé
qui est un versement, le montant déposé, la date du durée du dépôt, la date d’échéance.
Pour cela, le caissier signe avec le déposant le reçu et les deux exemplaires de la FI,
l’exemplaire beige de la FI et le second original du reçu sont remis par le caissier au
sociétaire. En plus, à l’appui de l’original du reçu servant de PJ, le caissier procède à
l’enregistrement de l’opération dans le journal de caisse.
37
Dans ce cas, il inscrit le numéro d’ordre de l’opération, le numéro du sociétaire, le
montant correspondant dans la colonne « dépôt à terme » et reporte le même montant
dans la colonne « entrée ». Puis, il calcule le solde intermédiaire.
- Pour le retrait : le sociétaire se présente avec sa FI au responsable, et demande au
caissier la restitution de son dépôt. Après vérification des deux exemplaires de la FI ainsi
que les dossiers concernant le dépôt, le caissier établit un reçu pour la somme à restituer
au déposant le capital avec les intérêts correspondants puis il remplit les deux
exemplaires de la FI en marquant la date de l’opération et inscrit dans la zone intitulée
restitution « le libellée » qui est un retrait, le montant du capital à restituer, le montant des
intérêts à payer, la somme totale du retrait. Par la suite, il signe avec le déposant le reçu et
les deux exemplaires de la FI, il remet aussi au sociétaire la fiche beige de la FI, le
second original du reçu et la somme d’argent à lui restituer (capital et intérêts). A l’appui
du second original du reçu servant de PJ, le caissier procède à l’enregistrement de
l’opération dans le journal de la caisse. Il inscrit le numéro d’ordre de l’opération, le
numéro du sociétaire, le montant du dépôt restitué (capital), précédé d’un signe moins,
dans la colonne « dépôt à terme », le montant des intérêts payés, précédé un signe moins
dans la colonne « intérêts ». Il rapporte le montant total restitué dans la colonne « sortie »
il calcule enfin le solde intermédiaire de l’encaisse.
Section 2 : Le crédit bâtiment et foncier :
Il existe deux types de crédit sur le financement d’une construction et d’un aménagement. Ce
crédit est classé comme un crédit immobilier. Dans ce cas, nous allons voir successivement ciaprès le crédit construction et le crédit « achat de terrain à bâtir ».
Voyons tout d’abord le crédit construction.
2.1-Le crédit construction :
Le crédit construction est parmi des services financiers offerts par le projet à ses sociétaires dans
le but de financement d’une construction, d’un aménagement ou de définition d’un bâtiment
d’exploitation ou d’habitation. Donc, le crédit construction peut classer un crédit immobilier.
38
Dans ce type de crédit, la durée d’utilisation de capital est de 36 mois au minimum, 60 mois au
maximum, avec un plafond de Ar 4.000.000,00 et le taux d’intérêt est de 2 % à 2,5 % par mois.
Cela explique que ce taux d’intérêt s’élève à 24 % à 30 %. Il souligne aussi que
l’autofinancement est de 25 % du coût total de construction. Pour cela, la valeur du terrain à bâtir
ne peut pas être considérée comme un autofinancement. Il y a aussi des conditions particulières,
à savoir de :
- la présentation du titre foncier est obligatoire et en cas d’absence de ce titre foncier, le crédit ne
peut pas être instruit.
- il n’y a aucun litige sur le terrain à bâtir,
- le demandeur a obtenu une autorisation de construire de la mairie.
Abordons maintenant le crédit « achat de terrain à bâtir ».
2.2- Le crédit « achat de terrain à bâtir » :
C’est un crédit destiné à l’achat de terrain à bâtir. Dans ce cas, la durée d’utilisation du capital
est de 36 mois (3 ans) et le plafond est de Ar 2.000.000,00 au niveau du bureau régional, avec un
taux d’intérêt de 2 % à 2,5 % par mois. Cela explique que ce taux s’élève à 24 % à 30 % par an.
Nous remarquons que l’autofinancement est de 25 % au minimum du prix d’achat de terrain à
encaisser en dépôt à vue. Et comme le crédit construction, il existe aussi des conditions
particulières.
Section 3 : La dépense en matières premières :
La dépense en matières premières nous amène à présenter les dépenses sur chaque unité de
réalisation du présent projet avec les achats prévisionnels au cours des cinq années
d’exploitation.
2.1-La dépense sur chaque unité de réalisation :
Cette dépense varie selon la qualité de matière première à acheter pour la réalisation du projet.
Après la construction des bâtiments réservés pour le bureau, le projet a besoin d’encre pour
l’ordinateur et de carnet pour les membres. Donc, nous allons présenter dans le tableau cidessous la dépense sur chaque unité de matière première.
39
Tableau N°09 : Dépense sur chaque unité de réalisation : en Ariary
Désignation
Encre
Carnet
TOTAL
Quantité Montant
01
70.000,00
01
800,00
70.800,00
D’après ce tableau, nous avons constaté que la dépense sur encre s’élève à Ar 70.000,00 et le
carnet coûte à Ar 800,00 auprès de l’imprimerie. Cet achat effectue à partir de bon de
commande.
2.2-Prévision d’achat :
L’achat se fait par semestre dans la capitale pour éviter la dépense sur achat de matière première
dans le chef lieu de région Anosy.
2.2.1-Achat prévisionnel pour la première année :
Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous les dépenses sur achat d’encre et de carnet au
cours de la première année d’exploitation du projet.
Tableau N°10 : Achat prévisionnel pour l’année 1 :
Désignation
Encre
Carnet
TOTAL
Quantité
12
6.000
P.U
Montant (en Ar)
70.000,00
840.000,00
800,00
4.800.000,00
5.640.000,00
D’après ce tableau, nous constatons que l’achat prévisionnel pour l’année 1 s’élève à Ar
5.640.000,00.
2.2.2-Achat prévisionnel sur cinq ans :
Tableau N°11 : Achats prévisionnels sur 5 ans : (en Ar)
40
Désignation
Encre
Carnet
TOTAL
Année 1
840.000
4.800.000
5.640.000
Année 2
910.000
4.880.000
5.790.000
Année 3
980.000
5.040.000
6.020.000
Année 4
1.050.000
5.200.000
6.250.000
Année 5
1.120.000
5.360.000
6.480.000
D’après ce tableau, nous constatons que les dépenses sur achat prévisionnel en matières
premières ne cessent d’augmenter jusqu’à la cinquième année d’exploitation. Cette augmentation
est environ de Ar 230.000,00 à partir de la deuxième année d’activité.
Section 4 : Prévision sur le service envisagé :
Le chiffre d’affaires dépend de service réalisé auprès des clients dans la région d’exploitation.
Cela veut dire qu’il y a une dépendance entre le chiffre d’affaires et les services offerts. Donc,
nous allons voir successivement ci-après le nombre des clients total au cours des cinq années
d’activités et le chiffre d’affaires correspondant.
3.1-Prestation de service prévisionnel :
Pour connaître le chiffre d’affaires, il est nécessaire d’estimer ci-dessous la prévision de service
réalisé au cours de la première année jusqu’à la cinquième année d’exploitation.
3.1.1-Prestation de service réalisé pour l’année 1 :
En tant qu’une institution financière, le chiffre d’affaires est calculé à partir le montant versé par
les clients (journalière, mensuelle, annuelle). En plus, le taux d’intérêt pour les clients est
environ de 18 % à 20 % du capital à emprunter. Donc, nous allons présenter dans le tableau cidessous le prêt effectué envers les clients pendant une année d’exploitation. Et pour faciliter le
calcul, on prend en moyenne le taux à 19 %.
Tableau N°12 : Le prêt effectué pour l’année 1 : en nombre
Rubrique
Prêt
J
08
F
08
M
08
A
08
M
08
J
08
41
J
08
A
08
S
08
O
08
N
08
D
08
T
96
Ce tableau nous présente le prêt effectué pour la première année d’exploitation du projet. Et
nous avons remarqué que le nombre prêt envers les clients est environ huit par mois en moyenne.
3.1.2-Prestation de service réalisé sur cinq ans :
Nous allons présenter dans le tableau ci-après la prévision de prestation de service réalisé
sur cinq ans du projet.
Tableau N°13 : Le prêt effectué sur 5ans : (en nombre)
Rubriques
Prêt
Année 1
96
Année 2
100
Année 3
108
Année 4
132
Année 5
144
A l’égard de ce tableau, nous avons constaté que le prêt effectué par les clients ne cesse
d’augmenter au cours des cinq années d’activités. Cette augmentation est environ de 24
personnes pour l’année 3 à l’année 4.
Abordons maintenant le chiffre d’affaires prévisionnel du projet.
3.2-Le chiffre d’affaires prévisionnels :
3.2.1-Le chiffre d’affaires prévisionnels pour la première année :
Pour l’emprunt, nous prélevons une marge de 19 % sur les divers opérations entreprises
auprès de notre clientèle : sociales productives, grenier communautaire villageoises,
location vente mutuelle, crédit commercial personne physique, crédit culture pérenne,
crédit bâtiment et foncier. Dans ce cas, notre politique financière et commerciale est de
dégager cette marge pour rentabiliser nos opérations.
Nous allons donc présenter dans le tableau ci-dessous le chiffre d’affaires prévisionnels
pour l’année 1. Pour ce faire, on prend en moyenne le prêt à Ar 4.000.000,00 par
personne.
Tableau N°14 : Le chiffre d’affaires prévisionnels pour l’année 1 : (en Ariary)
42
Désignation
Prêts effectués
Marge
Produits
TOTAL
Nombre
96
-
Prêt
Montant (en Ar)
4.000.000,00
384.000.000
19 %
72.960.000
72.960.000
D’après ce tableau, on constate que le chiffre d’affaires annuel s’élève à Ar 72.960.000,00 pour
l’année 1.
3.2.2-Chiffre d’affaires prévisionnels sur 5ans :
Tableau N°15 : Chiffres d’affaires prévisionnels sur 5ans : (en Ariary)
Désignation
Prêts effectués
Marge
Produits
TOTAL
Année 1
384.000.000
19 %
72.960.000
72.960.000
Année 2
400.000.000
19 %
76.000.000
76.000.000
Année 3
432.000.000
19 %
82.080.000
82.080.000
Année 4
528.000.000
19 %
100.320.000
100.320.000
Année 5
576.000.000
19 %
109.440.000
109.440.000
D’après ce tableau, nous avons constaté que le chiffre d’affaires prévisionnels ne cesse
d’augmenter au cours des cinq années d’exploitation. Cette augmentation varie entre Ar
6.080.000 à Ar 18.240.000.
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE :
Dans ce chapitre, nous allons étudier ci-dessous l’organisation envisagée notamment la fonction,
l’organigramme choisi et l’organisation du travail c'est-à-dire la description des tâches
principales de chaque poste de travail du projet.
Voyons tout d’abord la structure organisationnelle envisagée.
43
Section 1 : Structure organisationnelle :
Les entreprises quelque soit leurs activités ont toujours leur propre structure, il y a des structures
de base qui se ressemblent. L’entreprise est divisée en plusieurs départements ou des services et
chaque département ou service aura un responsable. Entre ces départements ou services, il doit y
avoir des relations. La structure sera l’ensemble de ces relations. Elle peut être définie comme un
schéma d’ensemble de la définition des responsabilités et des relations entre les départements ou
des services dans une entreprise. Donc, en tant que la micro-finance est une entreprise, elle a une
structure organisationnelle spécifique. Donc, nous allons donner ci-dessous la fonction de cette
organisation et l’organigramme choisi.
1.1-Fonction :
L’organigramme permet au responsable de connaître exactement la structure de l’entreprise, de
connaître la responsabilité de chacun à chaque poste de travail au sein de l’entreprise et s’il a été
élaboré avec soin, nous avons effectivement une image précise des différents services du projet
et des liens organiques afin d’éviter les conflits d’autorité entre les personnels, d’identifier les
responsabilités des personnels, et de constater les anomalies de l’organisation.
1.2-Organigramme choisi :
Dans notre cas, nous choisissons un organigramme d’une entreprise individuelle pour faciliter la
gestion des ressources humaines et le contrôle à chaque poste de travail. Donc, nous allons
présenter ci-dessous la structure organisationnelle du projet.
Directeur
Secrétaire
Responsable administratif et
Financier
Responsable de crédit
44
Gestionnaire de crédit
Comptable
Chauffeur
Commercial
Gardien
Agent de crédit
Caissiers
Femme de
ménage
Section 2 : Organisation du travail :
Les personnels sont composés d’un Directeur propriétaire, d’un Responsable administratif et
financier, d’un Responsable de crédit, d’un Gestionnaire de crédit, d’un Comptable, d’un
Commercial, deux Caissiers, d’un ou une Secrétaire, d’un Agent de crédit, d’un Chauffeur,
d’une Femme de ménage, d’un Gardien.
2.1-La direction :
o Le Directeur : il se trouve à la tête de l’organisation de l’entreprise, c'est-à-dire qu’il dirige
l’ensemble du projet. Ses fonctions principales consistent à assurer la bonne marche du
projet, à prendre des décisions en cas de difficulté ou de besoin de l’entreprise.
o Le secrétaire : il assure le classement des dossiers et la bonne circulation des informations au
poste du direction.
2.2-Service administratif et financier :
o Responsable administratif et financier :
45
Il assure :
-
la gestion administrative et financière du projet,
-
la relation avec l’administration,
-
le contrôle opérations comptables et de caissiers,
-
la déclaration fiscale, les contentieux
o Commerciale :
Elle garantit :
- la commercialisation des produits,
- la négociation avec les clients,
- la recherche des clients.
o Comptable :
Il assurent la comptabilisation des opérations comptable, la saisie des opérations, contrôle du
journal caisse, l’établissement des états financiers.
o Caissiers :
Ils garantissent le paiement et le versement des clients auprès de guichet, le journal de caisse,
l’état de caisse avec le solde journalier.
o Femme de ménage :
Elle assure l’assainissement au sein de l’entreprise comme la table, l’ordinateur et autres
mobiliers du bureau.
o Gardien : garantit la sécurité des matériels et de l’établissement. Il assure aussi le nettoyage
de l’entourage de l’entreprise et sera en charge du service de jardinage c'est-à-dire qu’il
assure que la beauté du jardin sera conservée pour captiver les clients.
2.3-Service de crédit et de zone :
o Responsable de crédit :
Il assume :
-
la fiabilité et contrôle de crédit envers les clients,
46
-
le recouvrement des créances,
- le contrôle de gestionnaire crédit
o Gestionnaire de crédit :
Le gestionnaire de crédit gère le fonds du projet. Il gère aussi les comptes des clients et envie de
recommandation en cas de besoin.
o Agent de crédit :
Il assure la prospection des clients dans le milieu rural, c'est-à-dire dans la différente commune
dans la région d’exploitation. Il garantit aussi la sensibilisation des paysans pour l’ouverture d’un
compte au sein de notre projet.
Section 3 : Chronogramme d’activité :
Le chronogramme nous montre la durée de la réalisation du projet qui débite au montage du
projet jusqu’à la date d’arrêt d’activité. Donc, nous allons présenter ci-après le calendrier
d’activité du projet.
47
Tableau N°16 : Calendrier d’activité :
Rubriques
J
F
M
A
M
Année (n-1)
J
J
An An+4
A
S
O
N
D
1-Montage
2-Dossiers
3-R.F
4-Construction
5-Achat
6-Installation
7-Recrutement
8-Début
9-Fin
D’après ce tableau, nous constatons que le montage est de deux mois, de même pour
l’installation des matériaux et le recrutement du personnel. Les constitutions de dossiers, l’achat
des matériaux, la recherche de financement sont respectivement d’un mois chacune. La
construction des bâtiments réservés pour le bureau et logement du gérant est de trois mois. Enfin,
la durée prévue de l’utilisation des capitaux investis dans la région d’exploitation est de 5ans soit
An à An+4. Le montage du projet jusqu’au recrutement du personnel est au cours de l’année (n-1).
48
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
49
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTE DE
GESTION :
Dans ce chapitre, nous avons besoin de financement d’argent pour ce projet dans le chef lieu de
région Androy en vue de réaliser d’une façon rentable les activités préférées. Donc, il est
indispensable de présenter le coût d’investissements, le tableau d’amortissement, le plan de
financement, et le tableau de remboursement des dettes avec les comptes de gestion du projet.
Pour ce faire, nous allons voir tout d’abord le coût des investissements.
Section 1 : Le coût des investissements :
1.1-Immobilisations :
Les immobilisations comprendront les infrastructures, les matériels et mobiliers de bureau, les
matériels informatiques, les matériels et outillages, le matériel de transport, l’agencement et
l’installation.
Voyons tout d’abord les infrastructures envisagées.
1.1.1-Infrastructures envisagées :
Pour réaliser ce projet dans la région Androy, nous sommes obligés de faire une infrastructure
surtout la construction des bâtiments réservés pour le bureau et maison de gérant propriétaire.
Pour cela, nous estimerons que le coût des infrastructures total s’élève à Ar 50.000.000 dont la
durée des travaux est pendant trois mois. Cette somme se répartit sur les grands travaux cidessous :
•
Fouille et terrassement ……………..
•
Construction des bâtiments ………. 30.000.000 Ariary
•
Charpente et couverture …………. 10.000.000 Ariary
•
Menuiserie ……………………….
•
Peinture ……………………………. 200.000 Ariary
400.000 Ariary
9.400.000 Ariary
TOTAL
50.000.000 Ariary
50
1.1.2-Matériels et mobiliers du bureau :
Ils comprendront une table de bureau, deux tables pour ordinateurs, les chaises de bureau, une
machine à calculer et l’armoire. Donc, nous allons présenter dans le tableau ci-dessous les coûts
de ces matériels.
Tableau N°17 : Matériels et mobiliers de bureau (en Ariary)
Rubriques
Table de bureau
Table Ordinateurs
Chaises de bureau
Chaises de visiteurs
Coffre fort
Machine calculée
Armoire
TOTAL
Déjà acquis
Quantité
P.U
Montant
02
30.000,00
60.000,00
01
70.000,00
70.000,00
05
1.5000,00
75.000,00
01
60.000,00
60.000,00
02
10.000,00
20.000,00
285.000,00
Quantité
04
03
07
01
01
01
-
A acquérir
P.U
30.000,00
70.000,00
1.5000,00
70.000,00
700.000,00
180.000,00
-
Montant
120.000,00
210.000,00
105.000,00
70.000,00
700.000,00
180.000,00
1.385.000
Ce tableau nous présente que les matériels déjà acquis sont environ de 1/5 des matériels à
acquérir. Cela explique que les matériels à acquérir sont de 83 % du coût total des matériels et
mobiliers de bureau. Donc, nous avons aussi besoin de financement auprès de bailleur pour
acheter de ces matériels.
1.1.3-Matériels informatiques :
Elles sont composées d’ordinateurs, d’imprimante, d’onduleurs. Ces matériels sont réservés pour
les caissiers et de comptable en vue de faciliter le traitement des opérations.
Tableau N°18 : Coût des matériels informatiques : (en Ariary)
51
Rubriques
Ordinateurs
Imprimante
Onduleur
TOTAL
Quantité
01
01
01
-
Déjà acquis
P.U
Montant
600.000,00 600.000,00
160.000,00 160.000,00
100.000,00 100.000,00
860.000,00
Quantité
03
01
03
-
A acquérir
P.U
Montant
700.000,00
2.100.000,00
200.000,00
200.000,00
100.000,00
300.000,00
2.600.000,00
D’après ce tableau, nous avons constaté que les matériels déjà acquis coûtent à Ar
860.000,00 et les matériels à acquérir coûtent à Ar 2.600.000,00. Donc, nous avons encore
besoin de ce montant pour financier ces matériels.
1.1.4-Matériel et outillage :
Nous avons besoin d’un groupe électrogène en cas de coupure de courant dans la ville
d’Ambovombe Androy. Ce matériel coûte à Ar 800.000,00.
1.1.5-Matériel de transport :
Dans notre cas, nous avons besoin d’une voiture 5 x 4 bâchée même en état d’occasion
pour acheter des fournitures dans la ville de Fort-Dauphin. Ce matériel coûte à Ar 4.000.000,00.
1.1.6-Agencement et installation :
Ce sont les travaux complémentaires afférents à l’installation des matériels informatiques
au bureau des opérateurs de saisie. Et le coût total de l’installation s’élève à Ar 400.000,00.
1.1.7-Récapitulation des immobilisations et investissement :
52
Tableau N°19 : Récapitulation des immobilisations et investissement : (en Ariary)
Rubriques
Construction
Matériels et mobiliers de bureau
Matériels informatiques
Matériel de transport
Matériel et outillage
Agencement et installation
Fonds de roulement
Imprévus
TOTAL
Déjà acquis
A acquérir
TOTAL
50.000.000,00 50.000.000,00
285.000,00 1.385.000,00 1.670.000,00
860.000,00
2.600.000,00 3.460.000,00
4.000.000,00 4.000.000,00
800.000,00
800.000,00
400.000,00
400.000,00
2.000.000,00
2.000.000,00
300.000,00
300.000,00
3.545.000,00
59.085.000 62.630.000,00
Ce tableau nous montre le total des matériels déjà acquis et les matériels à acquérir. Pour cela,
nous avons remarqué que le coût des matériels déjà acquis est de Ar 3.545.000,00 et les matériels
à acquérir s’élevant à Ar 59.085.000,00. Cela veut dire que nous avons besoin de cette somme
pour acheter ces matériels et la construction de nouveaux bâtiments.
1.2-Les charges :
Les charges comprendront les charges sur salaire et les autres charges. Le premier, ce sont les
salaires mensuels attribués à chaque personnel. Et la deuxième, ce sont les petits outillages
comme le carburant, l’électricité,......
Voyons tout d’abord les charges sur salaire.
1.2.1-Les salaires du personnel :
Ce sont les charges du personnel qui participe directement aux services comme l’IRSA, CNaPS,
et OSIE. Donc, nous allons présenter dans le tableau ci-dessous la répartition des charges sur
salaire du personnel au sein de l’entreprise.
Tableau N°20 : Salaire avec les charges y afférant : (en Ariary)
53
Fonctions
Gérant
RAF
RC
GC
Comptable
Secrétaire
Caissiers
Agent de C
Chauffeur
Gardien
Femme de M
TOTAL
Eff
Salaire
mensuel
01
200.000
01
160.000
01
160.000
01
140.000
01
140.000
01
100.000
02
160.000
01
80.000
01
60.000
01
50.000
01
50.000
12 1.300.000
Ch. salariales
Cnaps Osie
Ch. patronales
Cnaps Osie
1.600
1.600
1.400
1.400
1.000
1.600
800
600
500
500
11.000
16.000
16.000
1.600
1.600
1.400
1.400
1.000
1.600
800
600
500
500
11.000
IRSA
N.A.P
10.000
9.540
8.940
8.940
6.250
6.250
4.250
8.940
3.420
2.100
1.420
1.420
10.000 70.410
154.460
147.860
147.860
130.950
130.950
93.750
147.860
74.980
56.700
47.580
47.580
1.168.390
Ce tableau nous présente le calcul de la déduction sur salaire du personnel. Pour cela, nous
constatons que les charges patronales s’élèvent à Ar 36.000,00 et les charges sur salaire du
personnel sont de Ar 22.000,00 (CNaPS, OSIE). Et nous avons remarqué que le coût total de
salaire du personnel est de Ar 1.168.390,00 par mois. L’impôt sur le revenu salarial assimilé
s’élève à Ar 70.410,00. Cette somme est versée auprès de service de grande entreprise dans la
ville d’Ambovombe Androy.
Tableau N°21 : Prévision de salaire du personnel sur 5ans : (en Ariary)
Titres
Gérant
RAF
Responsable de Crédit
Gestionnaire de Crédit
Comptable
Secrétaire
Caissiers
Eff
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
1
1 853 520
1 860 000
1 880 000
1 890 000
2 000 000
1
1 774 320
1 774 320
1 571 400
1 571 400
1 780 000
1 780 000
1 600 000
1 600 000
1 820 000
1 820 000
1 620 000
1 620 000
1 840 000
1 840 000
1 640 000
1 640 000
1 880 000
1 880 000
1 660 000
1 660 000
1 125 000
1 774 320
1 200 000
1 780 000
1 220 000
1 820 000
1 240 000
1 840 000
1 260 000
1 880 000
1
1
1
1
2
54
Agent de Crédit
Chauffeur
Gardien
Femme de M
TOTAL
1
899 760
680 400
570 960
570 960
900 000
700 000
600 000
600 000
920 000
720 000
620 000
620 000
940 000
740 000
640 000
640 000
960 000
760 000
660 000
660 000
12
14 166 360
14 400 000
14 680 000
14 890 000
15 260 000
1
1
1
Ce tableau nous présente que la prévision sur salaire du personnel ne cesse d’augmenter au cours
de cinq années d’activités. Cette augmentation est autour de Ar 210.000,00 à Ar 370.000,00.
Abordons maintenant les autres charges.
1.2.2-Les autres charges :
Ce sont les charges indirectes qui ne peuvent affecter directement le coût d’un service comme
l’électricité, publicité, réparation des matériels, l’impôt. Le tableau ci-après nous montre les
dépenses mensuelles de ces charges.
1.2.3- Les autres charges pour l’année 1 :
Tableau N°22 : Autres charges : (en millier d’Ariary)
Rubriques
Electricité
Fournitures
Carburant
Publicité
Réparation
Taxes
TOTAL
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
200
200
200
200
20
20
20
200
40
200
40
200
40
200
200
200
200
200
200
200
200
2 400
20
20
20
20
20
20
20
20
20
240
200
40
200
40
200
40
200
200
200
200
200
200
2 400
240
20
80
20
20
20
180
640
TOTAL
180
460
480
460
460
480
420
420
440
420
420
440
5 540
Vu ce tableau, on constate qu’au mois de janvier, les charges s’élèvent jusqu’à Ar 640.000,00 car
au moment de création, le gérant propriétaire est obligé de payer les taxes. Pour les mois
suivantes, ces charges sont autour de Ar 420.000,00 à Ar 480.000,00 par mois.
1.2.4- Les autres charges sur 5 ans :
Tableau N°23 : Prévision des autres charges sur 5ans : (En Ariary)
Rubriques
Electricité
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
2 400 000
2 500 000
2 600 000
2 700 000
2 800 000
55
Fournitures
Carburant
Publicité
Réparation
Taxes
TOTAL
240 000
250 000
260 000
270 000
280 000
2 400 000
240 000
2 500 000
2 600 000
2 700 000
2 800 000
80 000
90 000
100 000
110 000
120 000
180 000
185 000
190 000
195 000
200 000
5 540 000
5 525 000
5 750 000
5 975 000
6 200 000
A l’égard de ce tableau, nous avons remarqué que les autres charges ne cessent d’augmenter à
partir de la deuxième année jusqu’à la cinquième année d’exploitation du projet.
Section 2 : Tableau d’amortissement :
Le principe de la constitution des amortissements est la récupération de fonds investis lors de
l’acquisition des immobilisations. Il est un moyen qui permet d’acquérir des nouveaux matériels.
Donc, nous avons besoin d’une politique qui constitue un instrument privilégié de la défense du
capital et de sa croissance. Elle consiste à assurer le renouvellement ou bien l’augmentation de
capital. Alors, nous utilisons la méthode d’amortissement linéaire dans tous les matériels et nous
présentons dans un tableau ci-après la constitution des amortissements du projet au cours de cinq
années des activités.
D’où, pour la détermination de la durée d’utilisation de ces matériels, nous appliquons la
formule suivante :
100
Durée =
Tableau N°24 : Tableau des amortissements : (en Ariary)
Taux
Rubriques
Construction
M. M de bureau
M. informatiques
M. Transport
M.Outillage
A. et installation
TOTAL
D
10
5
4
5
5
10
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
5.000.000 5.000.000 5.000.000 5.000.000 5.000.000
334.000
334.000
334.000
334.000
334.000
865.000
865.000
865.000
865.000
800.000
800.000
800.000
800.000
800.000
160.000
160.000
160.000
160.000
160.000
20.000
20.000
20.000
20.000
20.000
6.999.000 6.999.000 6.999.000 6.999.000 6.134.000
D’après ce tableau, nous avons constaté que les amortissements ne changent pas jusqu’à la
quatrième année d’activité et s’élèvent à Ar 6.999.000,00. Et, à la cinquième année
d’exploitation, les amortissements diminuent à Ar 6.134.000,00 car les matériels informatiques
56
seront amortis à la quatrième année d’exploitation du projet. Donc, il est nécessaire d’acheter des
nouveaux matériels informatiques pour avoir un maximum de résultat du projet ou bien avoir des
activités rentables.
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes :
Le montant total des investissements est de Ar 62.630.000 qui se repartit d’apport en capital
s’élève à Ar 3.545.000 et à financer de Ar 59.085.000. Cela veut dire que nous avons encore
besoin de ce montant auprès des institutions financières. Pour cela, nous choisissons la banque
BFV-SG dans la ville de Fort-Dauphin avec un taux d’emprunt de 20 % remboursables au cours
de 5ans et le remboursement devrait se faire chaque année c'est-à-dire que le projet rembourse
annuellement 11.817.000 Ariary avec les intérêts y afférent.
Pour calculer l’annuité, nous utilisons la formule suivante :
1
A=C
+ i
n
On donne : a : annuité
C : montant de l’emprunt Ar 11.805.000,00
i : taux de capitalisation 20 %
n : la durée de récupération des capitaux investis 5ans
Pour la micro-finance, on applique un taux dégressif, c'est-à-dire que le taux d’actualisation
additionne le taux linéaire. Dans notre cas, la durée de récupération des capitaux investis est de
cinq ans. D’où, taux = td + tl = 20 % + 2 % = 22 %
Tableau N°25 : Tableau de remboursement des dettes : (en Ariary)
Années
Capital (début)
Intérêts
Amortissements
Annuité
Capital (fin)
(1)
C x i (2)
C/n (3)
C/n + Ci (4)
(1)-(3)
1
59 085 000
12 998 700
11 817 000
24 815 700
47 268 000
2
47 268 000
10 398 960
11 817 000
22 215 960
35 451 000
57
3
35 451 000
7 799 220
11 817 000
19 616 220
23 634 000
4
23 634 000
5 199 480
11 817 000
17 016 480
11 817 000
5
11 817 000
2 599 740
11 817 000
14 416 740
0
38 996 100
59 085 000
98 081 100
TOTAL
D’après ce tableau, nous constatons que le montant à payer pendant 5ans avec les intérêts y
afférents est de Ar 98.081.100. Nous avons remarqué aussi que les emprunts sont payés
totalement dans 5ans.
Section 4 : Plan de financement :
Le plan de financement a pour but de faire apparaître les variations des ressources financières de
l’entreprise au cours d’un exercice ou des exercices et les emplois qui en ont été fait. Donc, pour
avoir plus de détails, nous présentons dans un tableau ci-après les variations de fonds de
roulement à partir des variations des ressources et des emplois de l’entreprise. Comme
ressources, ce sont l’apport en capital, l’autofinancement, les amortissements, l’emprunt à long
et à moyen terme à la Banque BFV-SG. Et, les emploies sont des immobilisations sauf le fonds
de roulement et les imprévus et le remboursement de capital investi. Alors, le tableau ci-dessous
nous montre les variations des ressources et des emploies du projet.
Tableau N°26 : Tableau de financement (en Ariary)
Rubriques
Montant
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Apport en capital
3 545 000
Résultat
Amortissements
Emprunt à long et
à moyen terme
BFV-SG
A- TOTAL
RESSOURCES
Immobilisations
corporelles
18 567 000
19 210 000
20 450 000
21 960 450
25 800 400
6 999 000
6 999 000
6 999 000
6 999 000
6 134 000
25 566 000
26 209 000
27 449 000
28 959 450
31 934 400
59 085 000
62 630 000
60 330 000
58
Distributions
(remboursement)
B- TOTAL
EMPLOIES
C- Variations de
fonds de
roulement (A-B)
D- Variations de
BFR
E- Variations de
trésorerie (C-D)
F- Cumul de
trésorerie
(E+F…)
24 815 700
22 215 960
19 616 220
17 016 480
14 416 740
60 330 000
24 815 700
22 215 960
19 616 220
17 016 480
14 416 740
2 300 000
750 300
3 993 040
7 832 780
11 942 970
17 517 660
2 300 000
750 300
3 993 040
7 832 780
11 942 970
17 517 660
2 300 000
3 050 300
7 043 340
14 876 120
26 819 090
44 336 750
A l’égard de ce tableau, nous avons vu que le cumul de trésorerie est de Ar 2.300.000 au début
de l’exploitation. Cette somme ne cesse d’augmenter au cours de cinq années d’activités du
projet. Cette augmentation est très remarquable à la quatrième année d’exploitation. Cela veut
dire que nous pourront renouveler les matériels amortis à la cinquième année d’activités.
Section 5 : Les comptes de gestion :
Les comptes de gestions sont composés de la classe 6 et de 7. Pour cela, la classe 6 regroupe
toutes les charges liées à l’exploitation du projet et la classe 7 rassemble toutes les ventes
effectuées au cours de cinq années d’activités. Donc, les comptes de gestion appartiennent au
compte de résultat d’une entreprise.
Alors, les charges sont constituées par des opérations commerciales dont le but est de faire
augmenter la perte de la Société et de faire aussi apparaître les différentes charges dans la classe
6, comme les charges sur achat, sur exploitation, financières et exceptionnelles. En revanche, les
produits sont constitués par des opérations commerciales aussi. Toutefois le but est de faire
accroître le résultat de la Société c'est-à-dire que le bénéfice de l’entreprise. D’où, les objectifs
principaux de notre projet, sont d’accroître le crédit de gestion et de diminuer le débit de ce
compte. Et entre la colonne des produits et la colonne des charges dégage le résultat net après
impôts sur le bénéfice de la Société.
59
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE
DE LA FAISABILITE
Dans ce chapitre, nous allons analyser et étudier successivement le compte de résultat
prévisionnel et la rentabilité, le plan de la trésorerie annuelle du projet, le tableau des grandeurs
caractéristiques de gestion, et enfin le bilan prévisionnel de ce projet.
Voyons tout d’abord le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité.
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité :
Le compte de résultat permet de connaître la performance de la Société. Donc, à partir de ce
compte, le responsable peut faire des prévisions ou budget pour les exercices suivants
notamment sur l’établissement de budget et le diagnostic financier au sein de la Société. Pour ce
faire, nous allons voir en premier lieu le compte prévisionnelle de trésorerie mensuelle du projet
puis les structures financières et enfin, la rentabilité des activités envisagées.
1.1-Le compte prévisionnel de trésorerie mensuelle:
Ce compte nous permet de savoir la situation de la tenue de compte banque du projet et de gérer
la tenue de la caisse de la Société. Donc, le tableau ci-dessous nous présente la situation de la
trésorerie au cours de la première année d’exploitation du projet. Donc, nous allons présenter
dans les tableaux ci-après le total des encaissements et les décaissements par le projet au cours
de la première année d’activité.
60
Rubriques
TOTAL
Vente
Apport
Emprunt
T. E
J
F
72 960
6 080
3 545
3 545
59 085
59 085
135 590
68 710
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
6 080
Tableau N°28 : Décaissements au cours de la première année :
Achat. MP
Electricité
Fournitures
Publicité
Carburant
Réparation
Taxes F
Salaire pers
CH. P
Investissements
CH. F
Remboursement
CH. E°
Impôts
T. DEC
5 640
470
470
470
470
470
470
470
470
470
470
470
470
2 400
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
240
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
240
40
40
40
40
40
40
2 400
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
80
20
20
20
20
180
14166,36
180
1180,53
1180,53
432
60 330
1180,53
1180,53
1180,53
108
1180,53
1180,53
1180,53
108
1180,53
1180,53
1180,53
108
1180,53
108
60 330
12 999
12 999
24 816
24 816
3 047
3 047
5 570
5 570
132 540
62 441
2 111
2 239
2 111
2 111
61
2 239
2 071
2 071
2 199
2 071
2 071
48 810
Trésorerie mensuelle prévisionnelle pour l’année 1:
Tableau N°29 : Trésorerie mensuelle : (en millier d’Ariary)
Rubriques
T.E
TOTAL
135 590
132 540
3 050
T.D
Solde mois
Solde cumul
Rubriques
T.E
T.D
Solde mois
Solde cumul
J
6 080
2 071
4 009
29 867
J
F
M
A
M
68 710
62 441
6 269
6 269
6 080
2 111
3 969
10 238
6 080
2 239
3 841
14 079
6 080
2 111
3 969
18 048
6 080
2 111
3 969
22 017
A
6 080
2 071
4 009
33 876
S
6 080
2 199
3 881
37 757
O
6 080
2 071
4 009
41 766
N
6 080
2 071
4 009
45 780
D
J
6 080
2 239
3 841
25 858
6 080
48 810
-42 730
3 050
Vu ce tableau, on constate que le solde du mois au cours de la première année varie entre Ar
(42.730.000,00) et Ar 3.841.000,00. Donc, le compte de la trésorerie annuelle s’élève à Ar
3.050.300,00.
1.2-Les ratios
Pour connaître l’autonomie financière du projet, nous allons calculer les différents ratios dont ciaprès les formules correspondantes :
Capitaux propres
Indépendance financière =
Capitaux permanents
Capitaux permanents
Financement des immobilisations =
Immobilisations
nettes
Dettes à LMT
Endettement =
Capitaux permanents
62
Nous allons présenter dans un tableau ci-dessous les résultats de ces ratios selon les formules cidessus.
Tableau N°30 : Calcul des ratios
Rubriques
Autonomie financière
Financement des immobilisations
Endettement
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
0,21
0,65
0,76
0,83
0,88
2,04
1,42
2,14
3,21
5,94
0,79
0,39
0,24
0,16
0,12
Vu ce tableau, nous constatons que le projet est indépendant, sur le plan financier, de ses
créanciers et peut avoir la disponibilité de fonctionnement par emprunt car les ratios sont
toujours supérieurs à 0,50 à partir de la deuxième année d’activités. Remarquons aussi que
l’endettement est presque nul à l’année 5. Cela veut dire que notre projet est rentable et viable à
long terme et possède une autonomie financière.
1.3-La rentabilité :
Avant de calculer la rentabilité du projet, nous donnons tout d’abord les formules suivantes :
Résultat net
Rentabilité commerciale =
Chiffre d’affaires
Résultat net
Rendement des capitaux investis =
Capitaux permanents
Capacité d’autofinancement
Taux de rendement propre =
Capitaux permanents
63
Donc, nous allons présenter dans un tableau ci-après les résultats de la rentabilité du projet :
Tableau N°31 : Résultats de la rentabilité : (en pourcentage)
Rubriques
Rentabilité commerciale
Rendement des capitaux investis
Taux de rendement propre
Année 1
25,45 %
17,52 %
24,12 %
Année 2
25,27 %
30,23 %
41,25 %
Année 3
24,91 %
25,12 %
33,72 %
Année 4
21,90 %
21,80 %
28,74 %
Année 5
23,57 %
20,83 %
25,76 %
Ce tableau nous présente que le projet est rentable car la rentabilité commerciale est largement
supérieure à 10 %. Pour le rendement des capitaux investis, le projet est rentable à partir de la
deuxième année d’exploitation car ces taux sont supérieurs à 20 %. De même pour le taux de
rendement propres parce que ces taux sont inférieurs à 20 % au cours de cinq années
d’exploitation.
64
Section 2 : Plan de trésorerie :
Ce plan regroupe les entrées et les sorties de la trésorerie dues à l’exploitation, et aussi les
entrées et les sorties dues à l’opération du bilan. Donc, le tableau ci-dessous nous présente la
tenue de la trésorerie au cours de cinq années d’activités du projet.
Tableau N°32 : Plan de trésorerie sur 5ans : (en Ariary)
Rubriques
Année 1
Solde début
Vente
Apport
Emprunt
T. E
Achat. MP
Electricité
Fournitures
Publicité
Carburant
Réparation
Taxes
Salaire pers
CH. patronales
Investissements
CH. Financières
Remboursement
CH. E°
Impôts
T. DEC
Solde fin
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
3 050 300
7 043 340
14 876 120
26 819 090
76 000 000
82 080 000
100 320 000
109 440 000
135 590 000
79 050 300
89 123 340
115 196 120
136 259 090
5 640 000
5 790 000
6 020 000
6 250 000
6 480 000
2 600 000
2 700 000
2 800 000
260 000
270 000
280 000
2 600 000
2 700 000
2 800 000
100 000
110 000
120 000
190 000
195 000
200 000
72 960 000
3 545 000
59 085 000
2 400 000
2 500 000
240 000
250 000
240 000
2 400 000
2 500 000
80 000
90 000
180 000
185 000
14 166 360
14 400 000
14 680 000
14 890 000
15 260 000
432 000
450 000
500 000
550 000
600 000
12 998 700
10 398 960
7 799 220
5 199 480
2 559 740
24 815 700
22 215 960
19 616 220
17 016 480
14 416 740
3 046 840
7 464 040
13 746 780
31 907 935
38 665 740
5 570 100
5 763 000
6 135 000
6 588 135
7 740 120
132 539 700
72 006 960
74 247 220
88 377 030
91 922 340
3 050 300
7 043 340
14 876 120
26 819 090
44 336 750
60 330 000
D’après ce tableau, nous constatons que la tenue de la trésorerie annuelle ne cesse d’augmenter
au cours des cinq années d’exploitation. Cette augmentation est très remarquable pour des
années 4 et 5.
65
Section 3 : Marge brute d’autofinancement :
Nous allons présenter dans le tableau ci-dessous le compte de résultat par nature du présent
projet.
Tableau N°33 : Calcul de MBA : (en Ariary)
Rubriques
Année 1
Résultat
18 567 000
D.A.A
6 999 000
MBA
25 566 000
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
21 960 450
25 800 400
6 999 000
6 999 000
6 134 000
26 209 000 27 449 000
28 959 450
31 934 400
19 210 000 20 450 000
6 999 000
Ce tableau nous présente que la marge brute d’autofinancement est la somme des amortissements
sur immobilisations et le résultat net des exercices. Pour cela, nous avons constaté que la MBA
ne cesse d’augmenter pendant cinq années d’exploitation.
Section 4 : Bilan prévisionnel :
Le bilan nous permet de connaître la situation globale sur la situation financière de l’entreprise
notamment les patrimoines de la Société. Donc, pour avoir plus d’explication, nous présentons
dans le tableau ci-après la situation de l’actif et de passif du projet.
Tableau N°34 : Bilan prévisionnel : (en Ariary)
Actif du Bilan :
Rubriques
Actif N.C 1:
Construction
M.Informatique
M.Transport
A.Installation
Amortissement
Valeur nette
Actif N.C 2:
M.M.Bureau
Amortissement
Valeur nette
Actif C :
Clients
Disponibilité
TOTAL. A
Année 1
Année 2
50 000 000
3 460 000
4 000 000
200 000
6 665 000
50 000 000
3 460 000
4 000 000
200 000
13 330 000
50 995 000
1 670 000
Année 4
Année 5
50 000 000
3 460 000
4 000 000
200 000
19 995 000
50 000 000
3 460 000
4 000 000
200 000
26 660 000
50 000 000
44 330 000
37 665 000
31 000 000
20 875 000
1 670 000
668 000
1 670 000
1 002 000
1 670 000
1 336 000
1 670 000
1 670 000
1 002 000
668 000
334 000
0
50 631 400
11 162 620
28 179 100
42 595 840
58 737 840
3 050 300
7 043 340
14 876 120
26 819 090
44 336 750
106 012 700
63 537 960
81 388 220
100 748 930
123 949 590
334 000
1 336 000
Année 3
66
4 000 000
200 000
33 325 000
Passif du Bilan :
Rubriques
C.Propres
Capital
R. à nouveau
Résultat net
TOTAL 1:
P.N.Courant1
Année 1
3 545 000
Année 2
3 545 000
Année 3
Année 4
Année 5
18 567 000
3 545 000
37 777 000
3 545 000
58 227 000
3 545 000
80 187 450
18 567 000
19 210 000
20 450 000
21 960 450
25 800 400
22 112 000
41 322 000
61 772 000
83 732 450
109 532 850
22 215 960
22 215 960
19 616 220
19 616 220
17 016 480
17 016 480
14 416 740
14 416 740
63 537 960
81 388 220
100 748 930
123 949 590
:
Emprunt à
LMT
P.N.Courant2
:
Fournisseurs
TOTAL 1:
TOTAL. G:
59 085 000
24 815 700
83 900 700
106 012 700
D’après l’actif du bilan, nous avons constaté que l’entreprise a des créances vis-à-vis de ses
clients. Ces créances sont très remarquables pour la première année et cinquième année
d’exploitation. Et la disponibilité, c'est-à-dire la situation financière à la banque ne cesse
d’augmenter au cours des cinq années d’exploitation. Cela explique que la situation financière du
projet est saine, donc, le gérant propriétaire peut élargir ses activités dans la région
d’exploitation. Et pour le passif du bilan, nous avons remarqué que l’entreprise doit payer ses
dettes envers la banque avec les intérêts y afférents.
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET :
67
Dans ce chapitre, nous évaluerons successivement ce projet sur le plan économique, financier, et
social à partir les outils et critères d’évaluation citée dans la première partie de ma recherche.
Voyons tout d’abord l’évaluation économique du projet.
Section 1 : Evaluation économique :
La création du projet dans la ville d’Ambovombe Androy entraîne une évolution sur le plan
économique notamment sur le plan social. Elle crée des emplois pour les jeunes dans la région
Androy diminuant le taux de chômage et les actes de banditismes dans cette ville. D’après la
situation financière prévisionnelle au cours des cinq années d’activités, nous avons remarqué que
le chiffre d’affaires ne cesse d’augmenter et cette augmentation permet de stimuler la valeur
ajoutée de l’entreprise. Cette croissance est due à l’excédent de la production de l’exercice et la
consommation intermédiaire. Cela procure une augmentation des produits intérieurs bruts de
notre pays en général. Donc, l’évolution de la production vendue et du chiffre d’affaires
provoque l’augmentation du taux de croissance économique de la région Androy mais aussi du
pays à l’aide des taxes et impôts à payer par l’entreprise.
Abordons maintenant l’évaluation financière du projet à l’aide des outils et critères énoncés dans
la première partie des présentes recherches.
68
Section 2 : Evaluation financière :
2.1-Sur les outils d’évaluation du projet :
2.1.1-La valeur actualisée nette (VAN)
Nous allons calculer la VAN par la formule suivante :
n
VAN =
Σ MBA (1 + i)
-j
–C
j=1
Avec MBA : Marge Brute d’Autofinancement
i
: Taux d’actualisation (22 % dans les banques primaires)
n
: la durée de la récupération des capitaux investis
C
: montant d’investissement s’élevant à Ar 62.630.000,00
Tableau N°35 : Présentation de calcul de la VAN :
Années
MBA
1
25 566 000
2
26 209 000
3
27 449 000
4
28 959 450
5
TOTAL
31 934 400
(1,22)-n
MBA (1,22)-n
0,8
0,6
0,5
0,4
0,3
20 452 800
15 725 400
13 724 500
11 583 780
9 580 320
71 066 800
Donc, VAN = 71.066.800 – 62.630.000
= 8.436.800 Ariary
Dans notre cas, la valeur actuelle nette est largement positive qui s’élève à Ar 8.436.800. Cela
veut dire que la rentabilité de l’investissement est positive. Donc, l’entreprise génère un bénéfice
certain. Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
2.1.2-Le taux de rentabilité interne :
C’est le taux d’actualisation annulant le bénéfice net du projet.
69
Tableau N°36 : Présentation de calcul de TRI :
Années
22%
MBA
1
2
3
4
5
TOTAL
25 566 000
26 209 000
27 449 000
28 959 450
31 934 400
100%
20 452 800
15 725 400
13 724 500
11 583 780
9 580 320
71 066 800
12 783 000
6 552 250
3 431 125
1 809 966
997 950
25 574 291
Pour calculer le taux de rentabilité interne, nous effectuerons une interpolation linéaire par la
relation suivante :
22 %
TRI
71.066.800,00
100 %
62.630.000,00
62.630.000 – 71.066.800
25.574.291,00
TRI – 22 %
=
25.574.291
– 71.066.800
100%- 22 %
TRI – 22 % = 0,18 x 78 %
TRI – 22 % = 14,04 %
TRI
= 36,04 %
Le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation s’élevant à 22 %. Donc,
l’entreprise dispose d’une marge de sécurité de 14,04 % pour l’emprunteur. Alors, cette marge de
sécurité permet à l’entreprise de s’endetter davantage.
2.1.3-L’indice de profitabilité :
n
∑ MBA (1 + t)-j
j=1
IP =
C
70
71.066.800
IP = --------------62.630.000
IP = 1,13
D’après ce résultat, nous constatons que l’indice de profitabilité est supérieur à 1. Donc, la
rentabilité est aussi supérieure au taux de capitalisation. Cela veut dire que Ar 1,00 investi
rapporte Ar 0,13 environ.
2.1.4-La durée de récupération des capitaux investis :
Pour connaître la capacité de récupération des capitaux investis, nous le calculons à l’aide de la
MBA.
Tableau N°37 : Présentation de calcul de DRCI :
Rubriques
MBA
MBA Cumulée
Investissement
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
25 566 000
25 566 000
26 209 000
27 449 000
51 775 000
79 224 000
62.630.000
28 959 450
108 183 450
Année 5
31 934 400
140 117 850
Ce tableau nous présente que les capitaux investis seront récupérés entre la deuxième et la
troisième année d’exploitation.
Soit n la date à déterminer, donc nous avons :
51.775.000
2
62.630.000 -
62.630.000
n
51.775.000
79.224.000
MBA cumulée
3
année
10.855.000
n = -------------------------------- + 2 = ----------------- + 2 = 2,40
79.224.000 - 51.775.000
27.446.000
71
n = 2,40 années
0,40 x 12 mois = 4,8 ≈ 5 mois
0,8 x 30jours = 24 jours
Dans notre cas, les capitaux investis sont récupérés durant la deuxième année
d’exploitation ou plus exactement 5 mois et 24 jours de l’année 3. Donc, les capitaux investis
seront récupérés au cours de mois de juin, c'est-à-dire que le 24 juin de l’année.
2.2-Sur les critères d’évaluation du projet :
2.2.1-La pertinence :
Durant l’analyse de la situation financière du projet, nous constatons que le projet est
rentable et viable à long terme vue la valeur actuelle nette largement positive. Donc, il rapporte
des impacts directs pour la population de la région Androy surtout les paysans de la région, non
seulement sur le plan social mais aussi sur le plan d’économique.
2.2.2-L’efficacité du projet :
Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans réduire les moyens utilisés tels
que matériels informatiques, matériels et mobiliers de bureau, pendant les cinq années
d’exploitations. Cela veut dire que ce projet n’utilise que les matériels au début des activités.
Donc, le projet est efficace et produit l’effet attendu de la population dans la région Androy toute
entière.
2.2.3-L’efficience du projet :
A la première année d’activité, les matériels utilisés sont tous neufs. Après un an
d’utilisation, ces matériels sont amortis environ 20 % à 25 % de la valeur d’origine. Donc, il y a
une diminution de la valeur des matériels utilisés. Et si nous regardons le chiffre d’affaires au
cours des cinq années d’activités, nous avons remarqué que le chiffre d’affaires ne cesse
d’augmenter pendant la période prévue du projet. Alors, notre projet est efficient.
2.2.4-La durée de vie du projet :
72
Comme nous avons vu dans le calcul de la valeur actuelle nette du projet, nous avons constaté
qu’elle est largement positive et s’élève à 8.436.800 Ariary. Cela veut dire que la rentabilité de
l’investissement est positive aussi et le projet génère un bénéfice certain. Alors, ce résultat nous
permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
2.2.5-L’impact du projet :
Après analyse à l’aide des outils d’évaluation du projet, nous constatons que le projet est rentable
et viable à long terme. Donc, la rentabilité de ce projet entraîne une évolution dans la région
d’exploitation surtout au point de vue économique et aussi sur le plan social car la création du
projet engendre des emplois pour les jeunes dans la région Androy. Et cette création d’emploi
peut diminuer le taux de chômage de la région.
Section 3 : Evaluation sociale :
Pendant l’évaluation financière du projet, nous avons remarqué que ce projet est rentable. Donc,
la situation financière du projet est viable à long terme et rentable. Alors, le projet pourra
contribuer à une création d’emploi dans la région Androy et le responsable du projet pourra aussi
améliorer les conditions de travail ou augmenter les masses salariales de ses employés qui
auront un impact favorable et fiable pour l’ensemble du personnel. D’où, le pouvoir d’achat de
travailleur augmenté en fonction de la rentabilité du projet.
73
CONCLUSION GENERALE
La recherche que nous avons effectuée dans la région Androy particulièrement dans la ville
Ambovombe Androy nous permet de dégager un certain nombre des problèmes en ce qui
concerne les institutions financières. Dans cette ville, il n’y a pas encore des institutions
financières qui entraîne une difficulté pour les paysans, de même pour les opérateurs locales et
les fonctionnaires. Malgré ces problèmes, nous avons pu mener cette recherche d’une façon
fructueuse et dans un climat favorable avec les paysans, les fonctionnaires et les agents
économiques de la région qui sont les clients potentiels cibles du projet. Vu ces problèmes, la
recherche que nous avons effectuée dans cette région est axée sur la mise en place d’une
institution financière en vue de satisfaire le besoin des paysans pour leurs argents et aussi les
agents économiques de la région. Ainsi, le Projet que nous voudrions bien réaliser dans la ville
d’Ambovombe Androy réponde objectivement aux attentes des uns et favorise la promotion
d’investissement des opérateurs qui existent déjà.
Pour les achats prévisionnels, nous avons constaté que les dépenses sur achat ne cesse
d’augmenter au cours des cinq années d’exploitation du projet. Et nous avons remarqué aussi que
les chiffres d’affaires augmentent en fonction du nombre des clients.
Pour la structure organisationnelle du projet, nous avons choisi comme celui d’une entreprise
individuelle pour faciliter de contrôle et suivi du personnel. Alors, pour la réalisation du projet,
nous avons besoin de faire un investissement sur les matériels et mobiliers de bureau, et des
matériels informatiques. Pour cela, l’apport du gérant propriétaire est de Ar 3.545.000,00 et à
financer s’élève à Ar 59.085.000,00. Cela explique que le total du capital investi est de Ar
62.630.000,00.
Mais comme nous venons de démontrer à travers les études de faisabilité contenues dans les
parties réservées à cet effet, tous les indicateurs économiques permettent à la prise de décisions
du Promoteur dans la gestion de ses affaires démontrent la rentabilité et en viabilité du projet.
Pour cela, le projet est rentable et viable à long terme car la valeur actuelle nette est largement
positive s’élevant à Ar 8.436.800 Ariary. Et le taux de rentabilité interne, il est supérieur au taux
d’actualisation s’élevant à 22 %. Donc, le projet dispose d’une marge de sécurité de 14,04 %
pour l’emprunteur. Alors, cette marge de sécurité permet à l’entreprise de s’endetter davantage.
74
Alors, à partir de la situation financière saine, le propriétaire peut augmenter les investissements
dans la région d’exploitation. Cela procure à une augmentation des produits intérieurs bruts de
la région, de même, de notre pays en général. D’où, l’évolution de la production vendue et de
chiffre d’affaires provoque l’augmentation de taux de croissance économique de la région et
cette augmentation peut développer aussi les autres secteurs d’activités de la région Androy.
En guise de conclusion, pour nous autres investisseurs, face au problème de chômage dont
plusieurs d’entre nous se trébuchent après nos études, la promotion d’un tel projet constitue une
nouvelle opportunité pour la création d’emploi voire même de richesse. Sa réalisation n’étant pas
assez onéreuse, arrange favorablement la possibilité d’investissement dans une filière saine et
très porteuse. Nous encourageons en effet tout un chacun d’y penser avec objectivité car il y va à
la fois de notre croissance économique et des conditions sociales de nos concitoyens à court de
patrimoines financiers.
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION--------------------------------------------------------------------- 01
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET --------------------- 04
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET --------------------------------- 05
Section1 : environnement du projet------------------------------------------------- 05
1.1 - Localisation administrative de la région d’Androy -------------------------05
1.2 - Environnement socio-économique de la région----------------------------- 05
1.2.1-Environnement physique --------------------------------------------- 05
1.2.2-Environnement social--------------------------------------------------07
1.2.3-Environnement économique------------------------------------------ 07
1.3-Les principales activités --------------------------------------------------------- 09
1.3.1-les crédits de production---------------------------------------------- 09
1.3.2-la location vente mutualiste-------------------------------------------09
1.3.3-le crédit grenier commun villageois -------------------------------- 09
Section 2 : Caractéristiques du projet envisagé --------------10
2.1-Nature du projet ------------------------------------------- 10
2.2-But et objectif ---------------------------------------------- 10
2.3-Intérêt du projet---------------------------------------------11
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE ----------------------------------- 12
Section 1 : La description du marché cible ---------------------------------------- 12
1.1- Le domaine d’études et exploitation du projet -------------12
1.2- Le type des clients cibles ------------------------------------------------------- 13
1.3- Part du marché visé --------------------------------------------------------------13
Section 2 : Analyse de l’offre ------------------------------------------------------- 14
2.1- Situation de l’offre dans la région Androy ----------------------------------- 14
2.2- Les concurrents ------------------------------------------------------------------14
2.2.1-Le concurrent dans la région d’exploitation -------------------15
2.2.2-Les concurrents en dehors de la région ------------------------ 15
2.3-Forces et faiblesses des concurrents ----------------------------- 16
Section 3 : Analyse de la demande----------------------------- 16
3.1- L’estimation globale de la demande dans la région----------- 16
3.2- Le besoin des clients cibles -----------------------------------------------------17
Section 4-Politiques et stratégies marketing envisagées ------------------------- 18
4.1- La politique marketing à adopter ---------------------------------------------- 18
4.1.1- Politique de service--------------------------------------------------- 18
4.1.2- Politique d’adhésion --------------------------------------------------19
4.1.3- Politique de distribution --------------------------------------------- 19
4.1.4- Politique de communication et de promotion -------------------- 20
4.2- Stratégie marketing à suivre---------------------------------------------------- 20
4.2.1- La stratégie push.------------------------------------------------------ 21
4.2.2- La stratégie pull-------------------------------------------------------- 21
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES
CRITERES D’EVALUATIONS ET DES
STRUCURES FINANCIERES ------------------------------ 22
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet -------------------------------------- 22
1.1- Valeur actuelle nette------------------------------------------------------------- 22
1.1.1- Définition -------------------------------------------------------------- 22
1.1.2- Formule----------------------------------------------------------------- 22
1.1.3- Interprétation ---------------------------------------------------------- 22
1.2- Taux de rentabilité interne------------------------------------------------------ 23
1.2.1- Définition -------------------------------------------------------------- 23
1.2.2- Formule ---------------------------------------------------------------- 23
1.2.3- Interprétation ---------------------------------------------------------- 23
1.3- Indice de profitabilité ----------------------------------------------------------- 23
1.3.1- Définition -------------------------------------------------------------- 23
1.3.2- Formule ------------------------------------------------------------------------- 23
1.3.3- Interprétation --------------------------------------------------------- 24
1.4- Le délai de récupération des capitaux investis ------------------------------- 24
1.4.1- Définition ------------------------------------------------------------- 24
1.4.2- Formule ---------------------------------------------------------------- 24
1.4.3- Interprétation.---------------------------------------------------------- 24
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet -------------------------- 24
2.1-La pertinence --------------------------------------------------------24
2.2-L’efficacité du projet ---------------------------------------------- 25
2.3-L’efficience --------------------------------------------------------- 25
2.4-La durée de vie du projet ------------------------------------------ 25
2.5-L’impact du projet-------------------------------------------------- 25
Section 3 : Les structures financières --------------------------------------26
3.1-Les ratios ------------------------------------------------------------ 26
3.1.1-Définition----------------------------------------------------------- 26
3.1.2-Formules ----------------------------------------------------------- 26
3.1.3- Interprétation ---------------------------------------------------------- 27
3.2- La rentabilité --------------------------------------------------------------------- 27
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET ---------------------------- 29
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION----------------------------- 30
Section 1 : Les ressources à mettre en place ------------------30
1.1-Ressources humaines ---------------------------------------------- 30
1.2-Ressources financières ---------------------------------------------32
1.3-Ressources matérielles----------------------------------------------------------- 32
Section 2 : La caractéristique d’approvisionnement------------------------------ 33
2.1-La méthode d’achat de matières à adopter ---------------------- 33
2.2- Processus de réalisation --------------------------------------------------------- 33
2.3-Le critère d’évaluation de stock à choisir ----------------------- 34
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE FINANCEMENT DU PROJET--------- 35
Section 1 : L’allocation des crédits----------------------------------------- 35
1.1-Les produits crédits ------------------------------------------------ 35
1.2- Les opérations dépôt et épargne --------------------------------- 36
Section 2 : Le crédit bâtiment et foncier ------------------------------------------- 38
2.1-Le crédit construction ------------------------------------------------------------ 38
2.2- Le crédit « achat de terrain à bâtir » ------------------------------------------ 39
Section 3 : La dépense en matières premières ----------------------------39
3.1-La dépense sur chaque unité de réalisation --------------------- 39
3.2-Prévision d’achat --------------------------------------------------- 40
3.2.1-Achat prévisi3.2.2-Achat prévisionnel sur cinq ans ----------41
Section 4 : Prévision sur le service envisagé ----------------------------- 41
4.1-Prestation de service prévisionnel-------------------------------- 41
4.1.1-Prestation de service réalisé pour l’année 1 ------------------ 41
4.1.2-Prestation de service réalisé sur cinq ans -----------------------------------42
4.2-Le chiffre d’affaires prévisionnels ------------------------------- 42
4.2.1-Le chiffre d’affaires prévisionnelles pour la première année 42
4.2.2-Chiffre d’affaires prévisionnelles sur 5ans 43
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE --------------------------- 44
Section 1 : Structure organisationnelle------------------------------------- 44
1.1-Fonction ------------------------------------------------------------- 44
1.2-Organigramme choisi-----------------------------------------------44
Section 2 : Organisation du travail -----------------------------------------45
2.1-La direction --------------------------------------------------------- 45
2.2-Service administratif et financier ---------------------------------46
2.3-Service de crédit et de zone ---------------------------------------------------- 47
Section 3 : Chronogramme d’activité----------------------------------------------- 48
3.2.1-Achat prévisionnel pour la première année ------------------- 40
DEUXIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET------------------- 49
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT
ET COMPTE DE GESTION--------------------------- 50
Section 1 : Le coût des investissements------------------------------------50
1.1-Immobilisations----------------------------------------------------- 50
1.1.1-Infrastructures envisagées --------------------------------------- 50
1.1.2-Matériels et mobiliers du bureau-------------------------------- 51
1.1.3-Matériels informatiques------------------------------------------ 51
1.1.4-Matériel et outillage ------------------------------------------ 52
1.1.5-Matériel de transport------------------------------------------ 52
1.1.6-Agencement et installation ---------------------------------- 52
1.1.7-Récapitulation des immobilisations et investissement ------- 53
1.2-Les charges ---------------------------------------------------------- 53
1.2.1-Les salaires du personnel ---------------------------------------- 53
1.2.2-Les autres charges------------------------------------------------- 55
1.2.3- Les autres charges pour l’année 1 ---------------------------------- 55
1.2.4- Les autres charges sur 5 ans----------------------------------------- 56
Section 2 : Tableau d’amortissement -------------------------------------- 56
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes ----------------------- 57
Section 4 : Plan de financement -------------------------------------------- 58
Section 5 : Les comptes de gestion ---------------------------------------- 59
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE
LA FAISABILITE------------------------------------- --------------60
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité--------- 60
1.1-Le compte prévisionnel de trésorerie mensuelle---------------- 60
1.2-Les ratios ------------------------------------------------------------ 62
1.3-La rentabilité---------------------------------------------------------63
Section 2 : Plan de trésorerie--------------------------------------------------------- 65
Section 3 : Marge brute d’autofinancement ------------------------------ 66
Section 4 : Bilan prévisionnel ---------------------------------------------- 66
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET----------------------------------- 68
Section 1 : Evaluation économique-----------------------------------------68
Section 2 : Evaluation financière ----------------------------------------------------69
2.1-Sur les outils d’évaluation du projet ----------------------------- 69
2.1.1-La valeur actualisée nette (VAN)------------------------------- 69
2.1.2-Le taux de rentabilité interne ------------------------------------ 70
2.1.3-L’indice de profitabilité ---------------------------------------------- 71
2.1.4-La durée de récupération des capitaux investis --------------- 71
2.2-Sur les critères d’évaluation du projet --------------------------- 72
2.2.1-La pertinence ------------------------------------------------------ 72
2.2.2-L’efficacité du projet --------------------------------------------- 72
2.2.3-L’efficience du projet --------------------------------------------72
2.2.4-La durée de vie du projet ---------------------------------------- 73
2.2.5-L’impact du projet ----------------------------------------------- 73
Section 3 : Evaluation sociale ---------------------------------- 73
CONCLUSION GENERALE ------------------------------------------------------- 74

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